Figure 1. En 12 mois, 18 % des français onmédicaments homé

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Quelques infos. . .

SONDAGE

Les Français plébiscitentl'homéopathieDu 5 au 11 janvier 2012, l'institut desondages Ipsos a réalisé, à lademande de la société Boiron,une enquête auprès d'un échantil-lon représentatif de 1 005 person-nes pour déterminer l'état d'espritdes Français à propos des médica-ments en général et de l'homéopa-thie en particulier. En général, pourles Français, soit 74 % d'entre eux,la santé est un important sujet depréoccupation. Le remboursementdes médicaments est au cœur decette attente (70 %) ainsi que lasécurité sanitaire (40 %). S'agis-sant de l'innocuité, l'homéopathie,perçue comme un médicament quirespecte l'organisme (48 %) et pré-sente peu d'effets indésirables, estjugée supérieure. Des qualités quila rendent particulièrement adaptéepour soigner les enfants, les fem-mes enceintes et les personnesâgées. Le respect de l'environne-ment et de l'organisme à long termeest également souligné. En ce quiconcerne son efficacité, elle serapproche de celle de la pratique

médicale académique et 18 % despersonnes interrogées lui accor-dent une confiance renforcée, fai-sant passer son taux de confiancegénéral à 93 % (fig. 1). En France,36 % de personnes utilisentl'homéopathie régulièrement, unpourcentage qui passe à 46 % chezles femmes.L'enquête conclut sur les souhaitsdes personnes interrogées concer-nant l'homéopathie : rembourse-ment par la Sécurité sociale et lesmutuelles (+de90 %), présence ren-forcée à l'hôpital, prescription enconsultation et ce plus souvent enpremier recours (77 %), ce qui rendnécessaire une formation des pre-scripteurs (90 %). Enfin, presque lamoitié des Français s'estiment malinformés sur ce que l'homéopathiepeut leur apporter (44 %). Dontacte !

La rédaction

Pour en savoir plus : Les Françaiset l'homéopathie. Sondage Ipsos2012. Consultable à l'URL : www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actuali-tes/2012-02-17-homeopathie-fait-plus-en-plus-adeptes

t renforcé leur confiance envers lesopathiques.

NOUVELLES SYNDICALES

Entrée des MEP dans leconventionnementLe Syndicat des médecins libéraux(SML), représenté par l'UnionMEP, vient de voir enfin aboutirune des revendications qu'il sou-tient depuis de nombreusesannées : le 29 mars 2012, lesmédecines à expertises particuliè-res (MEP) sont entrées officielle-ment dans la convention. LaCommission paritaire nationalevient de mettre en place le groupede travail MEP, inscrit dans le texteconventionnel. La première réu-nion, en avril, abordera la miseen place et la méthodologie à adop-ter pour :� recenser exactement toutes lesexpertises actuelles et leursmodes d'exercices ;

� étudier leur rôle et leur place dansle parcours de soins.

Le SML remercie l'ensemble desreprésentants des expertises parti-culières qui lui ont toujours fait confi-ance dans ce projet, qu'il sauramener avec eux à son terme.

La rédaction

Pour en savoir plus : www.lesml.org

Un paiement à la perfor-mance à adapterSelon l'Union nationale des méde-cins à exercice particulier (UNA-MEP) de la Confédération dessyndicats médicaux français(CSMF), les médecins à expertiseparticulière (MEP) sont entrés deplain-pied dans le processus depaiement à la performance (P4P).Toutefois l'UNAMEP-CSMF s'inter-roge sur le seuil servant au calculde la prime du P4P. En effet, leurpetit nombre de patients (entre200 et 300 en moyenne par

http://dx.doi.org/10.1016/j.revhom.2012.04.010

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médecin) les expose à ne pas pou-voir bénéficier de cette prime, mêmesi comme les spécialistes, ils pour-ront justifier du volet organisation decabinet. Le CSMF souligne que,dans leur ensemble (homéopathes,ostéopathes et acupuncteurs), lesMEP sont des médecins de premierrecours et qu'ils sont nombreuxà participer à la permanence dessoinset au maintien à leur accès dansles zones déficitaires (par exem-ple, 8 médecins sur 10 qui ontcréé un pôle de santé pluridiscipli-naire dans le Lot-et-Garonne sontdes MEP). Un engagement quipermet à l'UNAMEP-CSMF dedemander à l'Union nationale descaisses d'Assurance maladie(UNCAM) de tenir compte de cesparticularités et d'envisager unenégociation adaptée du P4P auxmédecins concernés par le pre-mier recours.Pour en savoir plus : www.csmf.org/upload/File/Nuls/3_p4p_nuls_120131.pdf

DISPARITION

Jacques-Édouard Poncet(1937–2011)Le comité de rédaction de La Revued'homéopathie s'est ému de la dis-parition de l'un de ses fidèles amis etauteurs, médecin spécialisé enpédiatrie et ancien président duGroupement des pédiatres homéo-pathes d'expression française, Jac-ques-Édouard Poncet. Brillantmédecin lyonnais, Jacques-ÉdouardPoncet avait collectionné les certifi-cats d'études supérieures,mais c'estla pédiatrie qu'il épouse. Installépédiatre à Lyon en 1972, il choisitl'homéopathie dont il sera diplôméen 1977 via l'Institut national homéo-pathique français. Très rapidement,son sens clinique et sa clartépédagogique le conduisent à devenirl'un des experts en pédiatrie homéo-pathique. En attestent, ses nom-breux articles, dont ceux publiésdans l'Encyclopédiemédico-chirurgi-cale (1989) et l'Encyclopédie des

médecines naturelles (1995). Deplus, il necessede rédigerdesouvra-ges collégiaux de référence (éditionsBoiron) :Glossaire de l'homéopathie(1992) ; Pratique homéopathique enallergologie (1995) ; Homéopathieen première intention : applicationà l'ORL (1998) ; mais égalementsous sa seule signature, la sérieHoméopathie pédiatrique : Lesremèdes de symptômes (1984),Les remèdes de terrain (1987), Thé-rapeutique en pathologie aiguë(1991) et Psychopathologie (1994).Il a également rédigé avec M.-N.Issautier, L'enfant et l'animal decompagnie (2001). Enfin, plusrécemment, il a publié, avec RolandSaussac, un ouvrage historique :Sébastien Des Guidi et l'homéopa-thie à Lyon (2005) qu'il avait présentélors d'une journée de la Société fran-çaise d'homéopathie en 2010. Il estentré par la grande porte dans la tra-dition des médecins homéopatheslyonnais de Des Guidi à nos jours.

Alain Sarembaud

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