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S S a a i i n n t t - - P P i i e e r r r r e e e e n n B B a a v v a a i i s s i i s s D e retour du TCHAD, de BITKINE plus précisément, dans le GUE- RA, à 470 kms de N’DJAMENA, là où se trouvent un prieuré de la Sainte Croix de Jérusalem et le collège José- phine BAKHITA, sœur Agnès SE- MAILLE originaire de LA LONGUEVILLE a accepté de nous livrer son témoigna- ge. Il s’agissait pour elle de son pre- mier séjour au TCHAD. Ce qui l’a frappée ? LA PAUVRETE. La pauvreté due non seulement au climat ( à la meilleure période, celle de Jan- vier-Février, la température oscille entre 19° et 39° à l’ombre, pour at- teindre les 50° en Mars et Avril ), aux aléas de la saison des pluies, seul mo- ment où pousse le mil, nourriture de base de la région, mais aussi aux in- égalités et à la corruption. Impossible pour elle d’oublier certaines images de la vie quotidienne de BITKINE : les en- fants de l’école coranique mendiant leur nourriture, les filles du collège et les autres des quartiers ne mangeant qu’une fois par jour et encore, la bou- le de mil !, le manque cruel d’eau, des enfants qui ne sont pas scolarisés, des bébés qui meurent…. Dans cette région si pauvre d’Afrique, les sœurs se donnent sans compter au milieu de multiples difficultés pour ai- der les jeunes filles du collège non seulement à étudier mais à devenir des femmes responsables, capables de prendre en mains un jour leur vie et à se libérer de la tradition ( exci- sion, mariages forcés etc… ). Le collè- ge compte 142 élèves issues de plu- sieurs ethnies avec leurs religions spé- cifiques ( musulmane en majo- rité, catholique et protestante), et le corps enseignant est diversifié de la même manière. La devise du collège ? : « La Maison de la joie » , l’idéal re- cherché ? faire vivre ensemble dans l’amitié des jeunes filles issues d’eth- nies et de religions différentes. Une bonne ambiance règne au collège mê- me s’il faut parfois comme l’a expéri- menté Sœur Agnès déployer une gran- de énergie pour gérer des petits conflits entre les élèves, pour des choses insignifiantes ! Par exemple lorsque l’on joue, il faut apprendre à perdre ! LA PAUVRETE mais aussi LA FIERTE pour toutes ces jeunes filles d’être au collège, leur enthousiasme, leur désir d’apprendre, leur entrain, leur joie ! Sœur Agnès après deux années pas- sées au TCHAD repart pour une nou- velle mission, en France cette fois-ci, auprès de religieuses âgées de sa congrégation, riche de cette expérien- ce et heureuse d’avoir pu contribuer à cette mission d’évangélisation et d’éducation en Afrique. AML C e 3 Septembre à HOUDAIN- LEZ-BAVAY, la micro-crèche « RIBAMBELLE » ouvrait ses portes. Micro-crèche, crèche, crèche communale, crèche privée, halte garderie… comment s’y re- connaître dans tous ces modes de garde ? Qu’est-ce qu’une micro- crèche ? NOS CLOCHERS a rencon- tré Rachel SPINETTE ( 33ans ) à l’origine de cette création dans les locaux de la micro-crèche, un bel immeuble neuf au 18 rue des Jon- quilles. NOS CLOCHERS : Pourriez-vous expliquer à nos lecteurs ce que si- gnifie ce terme de micro-crèche et comment vous est venue l’idée de créer une micro-crèche à HOUDAIN ? Rachel SPINETTE : Tout est venu des problèmes personnels que j’ai rencontrés pour faire garder mes enfants. Il n’est pas facile quand on habite la campagne de faire garder ses enfants ! Je souhaitais une petite structure d’accueil fami- liale, en continuité avec la vie à la maison. Un mode de garde récent correspondait à mon attente : la micro-crèche. Comme il n’y en avait pas dans le bavaisis, j’ai dé- cidé d’en créer une. Infirmière, je possédais la qualification néces- saire pour en assurer la direction. NOS CLOCHERS : Pouvez-vous préciser ce qui distingue la micro- crèche des autres crèches ? Rachel SPINETTE : La micro-crèche se situe « à cheval » entre la crèche classique et l’assistante maternelle. La micro-crèche ac- cueille des enfants de 0 à 6 ans, 10 enfants au maximum par heure , en milieu rural. Il s’agit donc d’une petite structure par rapport aux crèches traditionnelles. Le per- sonnel d’une micro crèche se com- pose obligatoirement : d’une per- sonne référente technique : infirmière par exemple, et d’assis- tantes maternelles ou auxiliaires puéricultrices ( niveau 5 ) justifiant d’expérience professionnelle , sous le contrôle de la PMI. La mi- cro-crèche a un règlement inté- rieur et un projet éducatif pour l’accueil, le soin, le développe- ment de l’enfant. Ce projet vise l’apprentissage et l’autonomie de l’enfant afin de favoriser son in- sertion en milieu scolaire. NOS CLOCHERS : Comment se passe une journée à la micro- crèche ? Rachel SPINETTE : Nous ac- cueillons les enfants à compter de 7heures 30 le matin jusqu’à 18heures 30. Chaque enfant conserve son rythme et bénéficie d’un suivi personnalisé. Les pa- rents nous communiquent leurs heures de repas, de sieste, etc… Ils apportent le repas de l’enfant. Nous avons une grande « pièce de vie » ( 70 m2 ), divisée en plu- sieurs secteurs : le parc enfants, les tables pour les repas et les ac- tivités sur tables, l’espace libre de jeux, le coin lecture, la salle de bains, espace de psychomotricité. Trois chambres donnent sur cette grande pièce. Une micro crèche doit être obligatoirement de plain pied. Les enfants apprennent à vivre en collectivité, les règles de politesse, à ranger… NOS CLOCHERS : Etes-vous satis- faite des premières semaines de la micro crèche ? Rachel SPINETTE : Oui ! Le taux de remplissage est de 60 à 70% suivant les jours et c’est très en- courageant. Je porte ce projet de- puis Août 2010 ! C’est un domaine extrêmement réglementé, et je suis vraiment contente d’avoir pu ouvrir en Septembre. Je pense qu’il peut être utile d’informer vos lecteurs que la micro-crèche peut accueillir des enfants déjà scolari- sés le mercredi et les vacances scolaires. Les parents établissent un planning. Je précise qu’il ne s’agit pas de confier les enfants pour quelques heures par semaine mais pour au minimum une jour- née. La micro-crèche n’est pas une halte-garderie. NOS CLOCHERS formule tous ses vœux de réussite à la micro- crèche « RIBAMBELLE » Micro-crèche RIBAMBELLE 18 rue des Jonquilles 59570 HOUDAIN-LEZ-BA- VAY Tel : 03 27 63 06 54 E-mail : [email protected] Nos Clochers sur le WEB ! NOS CLOCHERS sur le Désireux de communiquer avec ses lecteurs, « Nos Clochers » est désormais accessible par internet. Vous, lecteurs, que pensez-vous de votre journal ?. En un simple clic transmettez à l’adresse : [email protected] votre opinion, vos suggestions, vos attentes … Et pour vous, jeunes ou seniors branchés, il y a même la page facebook ! nosclochers journal Alors, n’hésitez pas, on vous attend avec impatience ! L’équipe de rédaction Quelques impressions de retour du Tchad Une micro-crèche à Houdain-lez-Bavay Nos Clochers - Novembre - Décembre 2012 - page 4 Concert de Noël le dimanche 2 décembre 2012 à 16 h en l’église de Houdain lez Bavay avec la Chorale St Pierre qui vous propose Jean Ferrat, Grégoire, Edith Piaf, etc. au profit du Secours Catholique de Bavay (entrée gratuite) «La Maison de la joie» page 4_LOCALE 4x2 10/10/12 09:52 Page1

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  • SSaaiinntt--PPiieerrrree eenn BBaavvaaiissiiss

    De retour du TCHAD, de BITKINEplus précisément, dans le GUE-RA, à 470 kms de N’DJAMENA, làoù se trouvent un prieuré de la SainteCroix de Jérusalem et le collège José-phine BAKHITA, sœur Agnès SE-MAILLE originaire de LA LONGUEVILLEa accepté de nous livrer son témoigna-ge. Il s’agissait pour elle de son pre-mier séjour au TCHAD. Ce qui l’a frappée ? LA PAUVRETE. Lapauvreté due non seulement au climat( à la meilleure période, celle de Jan-vier-Février, la température oscilleentre 19° et 39° à l’ombre, pour at-teindre les 50° en Mars et Avril ), auxaléas de la saison des pluies, seul mo-ment où pousse le mil, nourriture debase de la région, mais aussi aux in-égalités et à la corruption. Impossiblepour elle d’oublier certaines images dela vie quotidienne de BITKINE : les en-fants de l’école coranique mendiantleur nourriture, les filles du collège etles autres des quartiers ne mangeantqu’une fois par jour et encore, la bou-le de mil !, le manque cruel d’eau, desenfants qui ne sont pas scolarisés, desbébés qui meurent….Dans cette région si pauvre d’Afrique,les sœurs se donnent sans compter aumilieu de multiples difficultés pour ai-der les jeunes filles du collège nonseulement à étudier mais à devenirdes femmes responsables, capablesde prendre en mains un jour leur vieet à se libérer de la tradition ( exci-sion, mariages forcés etc… ). Le collè-

    ge compte 142 élèves issues de plu-sieurs ethnies avec leurs religions spé-cifiques ( musulmane en majo-rité, catholique et protestante), et lecorps enseignant est diversifié de lamême manière. La devise du collège ?: « La Maison de la joie » , l’idéal re-cherché ? faire vivre ensemble dansl’amitié des jeunes filles issues d’eth-nies et de religions différentes. Unebonne ambiance règne au collège mê-me s’il faut parfois comme l’a expéri-menté Sœur Agnès déployer une gran-de énergie pour gérer des petitsconflits entre les élèves, pour deschoses insignifiantes ! Par exemple

    lorsque l’on joue, il faut apprendre àperdre ! LA PAUVRETE mais aussi LA FIERTEpour toutes ces jeunes filles d’être aucollège, leur enthousiasme, leur désird’apprendre, leur entrain, leur joie !Sœur Agnès après deux années pas-sées au TCHAD repart pour une nou-velle mission, en France cette fois-ci,auprès de religieuses âgées de sacongrégation, riche de cette expérien-ce et heureuse d’avoir pu contribuer àcette mission d’évangélisation etd’éducation en Afrique.

    AML

    Ce 3 Septembre à HOUDAIN-LEZ-BAVAY, la micro-crèche «RIBAMBELLE » ouvrait sesportes. Micro-crèche, crèche,crèche communale, crèche privée,halte garderie… comment s’y re-connaître dans tous ces modes degarde ? Qu’est-ce qu’une micro-crèche ? NOS CLOCHERS a rencon-tré Rachel SPINETTE ( 33ans ) àl’origine de cette création dans leslocaux de la micro-crèche, un belimmeuble neuf au 18 rue des Jon-quilles.

    NOS CLOCHERS : Pourriez-vousexpliquer à nos lecteurs ce que si-gnifie ce terme de micro-crèche etcomment vous est venue l’idée decréer une micro-crèche à HOUDAIN?

    Rachel SPINETTE : Tout est venudes problèmes personnels que j’airencontrés pour faire garder mesenfants. Il n’est pas facile quandon habite la campagne de fairegarder ses enfants ! Je souhaitaisune petite structure d’accueil fami-liale, en continuité avec la vie à lamaison. Un mode de garde récentcorrespondait à mon attente : lamicro-crèche. Comme il n’y enavait pas dans le bavaisis, j’ai dé-cidé d’en créer une. Infirmière, jepossédais la qualification néces-saire pour en assurer la direction.

    NOS CLOCHERS : Pouvez-vouspréciser ce qui distingue la micro-crèche des autres crèches ?

    Rachel SPINETTE : La micro-crèchese situe « à cheval » entre lacrèche classique et l’assistantematernelle. La micro-crèche ac-cueille des enfants de 0 à 6 ans,10 enfants au maximum par heure, en milieu rural. Il s’agit doncd’une petite structure par rapportaux crèches traditionnelles. Le per-sonnel d’une micro crèche se com-pose obligatoirement : d’une per-sonne référente technique :infirmière par exemple, et d’assis-tantes maternelles ou auxiliairespuéricultrices ( niveau 5 ) justifiantd’expérience professionnelle ,sous le contrôle de la PMI. La mi-cro-crèche a un règlement inté-rieur et un projet éducatif pourl’accueil, le soin, le développe-ment de l’enfant. Ce projet visel’apprentissage et l’autonomie de

    l’enfant afin de favoriser son in-sertion en milieu scolaire.

    NOS CLOCHERS : Comment sepasse une journée à la micro-crèche ?

    Rachel SPINETTE : Nous ac-cueillons les enfants à compter de7heures 30 le matin jusqu’à18heures 30. Chaque enfantconserve son rythme et bénéficied’un suivi personnalisé. Les pa-rents nous communiquent leursheures de repas, de sieste, etc…Ils apportent le repas de l’enfant.Nous avons une grande « piècede vie » ( 70 m2 ), divisée en plu-sieurs secteurs : le parc enfants,les tables pour les repas et les ac-tivités sur tables, l’espace libre dejeux, le coin lecture, la salle de

    bains, espace de psychomotricité.Trois chambres donnent sur cettegrande pièce. Une micro crèchedoit être obligatoirement de plainpied. Les enfants apprennent àvivre en collectivité, les règles depolitesse, à ranger…

    NOS CLOCHERS : Etes-vous satis-faite des premières semaines dela micro crèche ?

    Rachel SPINETTE : Oui ! Le tauxde remplissage est de 60 à 70%suivant les jours et c’est très en-courageant. Je porte ce projet de-puis Août 2010 ! C’est un domaineextrêmement réglementé, et jesuis vraiment contente d’avoir puouvrir en Septembre. Je pensequ’il peut être utile d’informer voslecteurs que la micro-crèche peut

    accueillir des enfants déjà scolari-sés le mercredi et les vacancesscolaires. Les parents établissentun planning. Je précise qu’il nes’agit pas de confier les enfantspour quelques heures par semainemais pour au minimum une jour-née. La micro-crèche n’est pas unehalte-garderie.

    NOS CLOCHERS formule tous sesvœux de réussite à la micro-crèche « RIBAMBELLE »

    Micro-crèche RIBAMBELLE18 rue des Jonquilles

    59570 HOUDAIN-LEZ-BA-VAY

    Tel : 03 27 63 06 54 E-mail :

    [email protected]

    Nos Clochers sur le WEB ! NOS CLOCHERS sur le Désireux de communiquer avecses lecteurs, « Nos Clochers » est désormais accessiblepar internet. Vous, lecteurs, que pensez-vous de votrejournal ?. En un simple clic transmettez à l’adresse :[email protected] votre opinion, vos suggestions,vos attentes … Et pour vous, jeunes ou seniors branchés, il y a même lapage facebook ! nosclochers journalAlors, n’hésitez pas, on vous attend avec impatience !

    L’équipe de rédaction

    Quelques impressions de retour du Tchad

    Une micro-crèche à Houdain-lez-Bavay

    Nos Clochers - Novembre - Décembre 2012 - page 4

    Concert de Noël le dimanche 2 décembre

    2012 à 16 h

    en l’église de Houdain lez Bavay

    avec la Chorale St Pierre qui vouspropose Jean Ferrat, Grégoire,

    Edith Piaf, etc. au profit du SecoursCatholique de Bavay

    (entrée gratuite)«La Maison de la joie»

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