quel écrin participatif pour la jeunesse à l'horizon de la prochaine legislature 2012

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CONTACT : AURÉLIE SIMON AURELIESIMON08@GMAIL.COM KEVIN LOGNONÉ KEVIN.LOGNONE@E-ISMAPP.COM Quel écrin participatif pour la jeunesse à l'horizon de la prochaine législature 2012 ? 1 2 4 6 8 3 5 7 Les circonscriptions des français de l'étranger partagent aux yeux des créateurs un étonnant décor de cinéma. Celui d'une terre vierge, en friche, qui peut être un lieu de recommencement et d'invention. Dans un monde où les talents sont nomades, les capitaux voyageurs et les emplois mobiles, le renforcement des capacités d'organisation et de représentation de la diaspora française des 18-30 ans est essentiel. Face à cet enjeu, les décideurs publics auront un rôle à jouer pour faire grandir l'innovation. Et positionner les choix stratégiques des institutions dans de nouvelles dynamiques d'audace et d'inventivité. Contribuer aux politiques publiques touchant aux français de l'étranger Nomadisme, circulation… attractivité... comment brancher... (?) Comment se créent ces réseaux qui articulent le local territorialisé et le global circulatoire.... Face à une telle révolution source de nouvelles exigences humaines, matérielles et financières, les organisations publiques peinent souvent à imaginer et mettre en oeuvre des projets anticipateurs pour faciliter l'expatriation. Devant l'impasse d'une conception top down de l'action publique, on ne peut pas forcer ou créer des standards indivisibles ou des dispositifs uniformes mais on peut créer le cadre susceptible d'aider les jeunes à devenir de vrais «hussards» de l'expérience de vie à l'international, en valorisant par exemple les échecs comme sources d'apprentissage ou en encourageant l'émergence de lieux tels que les « hacker space » pour tester nos limites et les améliorer. Trop souvent, on a peur des idées en France. Aux États-Unis on les partage ! Et on n'hésite pas à susciter des espaces d'échange, d'incubation, de réflexions. Exprimer des besoins et des idées Pour faciliter l'expatriation dans notre pays, il apparait essentiel de : Injecter du management dans la tradition administrative française, en améliorant les liens entre les jeunes et la rigidité de l'administration consulaire en matière de visas, de reconnaissance des diplômes et de délivrance de documents officiels. Diffuser une culture française autour de la notion de prise de risque. De belles réussites à l'international sont aussi le fait d'individus qui enfreignent de façon volontaire et déterminée les principes de bonne gestion généralement admis. S'inspirer de la Silicon Valley et notamment au travers de la dynamique de proximité des acteurs internationaux : porteurs de projets, grands groupes, financiers, avocats qui, sur un même site, facilitent la création, l'émergence de l'innovation, et génèrent ainsi une rapidité et une réactivité dans la propagation des tendances. Et s'en appuyer pour approfondir un concept de « living labs à la française ». Élaborer les contours d'un "Small Business Act" intégrant des quotas de marchés publics réservés aux jeunes entrepreneurs expatriés de moins 30 ans, aux PME françaises innovantes implantées à l'international... Encourager quelques mesures symboliques pour protéger les jeunes chercheurs et les inventeurs individuels expatriés dans le monde comme : la mise en place de « labels », la prise en charge financière des premiers dépôts de sauvegarde de la propriété intellectuelle ou extensions européennes et l'instauration de barèmes dérogatoires (procédures et taxes)... Parrainer des événements courts et très condensés qui permettent de faire collaborer les porteurs de projets expatriés dans une « vraie » dynamique partenariale : designers, entrepreneurs, juristes, développeurs, graphistes, porteurs d'idées, mentors... Faciliter la mobilité internationale des étudiants qui effectuent une année universitaire ou un stage de longue durée non rémunéré, dans un pays hors de l'Union Européenne, en leur octroyant des aides similaires à celles perçues sur le territoire national (Aide au logement étudiant, assurance...). Promouvoir l'expérience professionnelle à l'international en renforçant la logique de réseau et de centralisation des offres et perspectives de stage dans des organisations ou entreprises étrangères.

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Quel écrin participatif pour la jeunesse à l'horizon

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Les circonscriptions des français de l'étranger partagent aux yeux des créateurs un étonnant décor de cinéma. Celui d'une terre vierge, en friche, qui peut être un lieu de recommencement et d'invention. Dans un monde où les talents sont nomades, les capitaux voyageurs et les emplois mobiles, le renforcement des capacités d'organisation et de représentation de la diaspora française des 18-30 ans est essentiel. Face à cet enjeu, les décideurs publics auront un rôle à jouer pour faire grandir l'innovation. Et positionner les choix stratégiques des institutions dans de nouvelles dynamiques d'audace et d'inventivité.

Contribuer aux politiques publiques touchant aux français de l'étranger

Nomadisme, circulation… attractivité... comment brancher... (?) Comment se créent ces réseaux qui articulent le local territorialisé et le global circulatoire....

Face à une telle révolution source de nouvelles exigences humaines, matérielles et financières, les organisations publiques peinent souvent à imaginer et mettre en oeuvre des projets anticipateurs pour faciliter l'expatriation. Devant l'impasse d'une conception top down de l'action publique, on ne peut pas forcer ou créer des standards indivisibles ou des dispositifs uniformes mais on peut créer le cadre susceptible d'aider les jeunes à devenir de vrais «hussards» de l'expérience de vie à l'international, en valorisant par exemple les échecs comme sources d'apprentissage ou en encourageant l'émergence de lieux tels que les « hacker space » pour tester nos limites et les améliorer. Trop souvent, on a peur des idées en France. Aux États-Unis on les partage ! Et on n'hésite pas à susciter des espaces d'échange, d'incubation, de réflexions.

Exprimer des besoins et des idées

Pour faciliter l'expatriation dans notre pays, il apparait essentiel de :

Injecter du management dans la tradition administrative française, en améliorant les liens entre les jeunes et la rigidité de l'administration consulaire en matière de visas, de reconnaissance des diplômes et de délivrance de documents officiels.

Diffuser une culture française autour de la notion de prise de risque. De belles réussites à l'international sont aussi le fait d'individus qui enfreignent de façon volontaire et déterminée les principes de bonne gestion généralement admis.

S'inspirer de la Silicon Valley et notamment au travers de la dynamique de proximité des acteurs internationaux : porteurs de projets, grands groupes, financiers, avocats qui, sur un même site, facilitent la création, l'émergence de l'innovation, et génèrent ainsi une rapidité et une réactivité dans la propagation des tendances. Et s'en appuyer pour approfondir un concept de « living labs à la française ».

Élaborer les contours d'un "Small Business Act" intégrant des quotas de marchés publics réservés aux jeunes entrepreneurs expatriés de moins 30 ans, aux PME françaises innovantes implantées à l'international...

Encourager quelques mesures symboliques pour protéger les jeunes chercheurs et les inventeurs individuels expatriés dans le monde comme : la mise en place de « labels », la prise en charge financière des premiers dépôts de sauvegarde de la propriété intellectuelle ou extensions européennes et l'instauration de barèmes dérogatoires (procédures et taxes)...

Parrainer des événements courts et très condensés qui permettent de faire collaborer les porteurs de projets expatriés dans une « vraie » dynamique partenariale : designers, entrepreneurs, juristes, développeurs, graphistes, porteurs d'idées, mentors...

Faciliter la mobilité internationale des étudiants qui effectuent une année universitaire ou un stage de longue durée non rémunéré, dans un pays hors de l'Union Européenne, en leur octroyant des aides similaires à celles perçues sur le territoire national (Aide au logement étudiant, assurance...). Promouvoir l'expérience professionnelle à l'international en renforçant la logique de réseau et de centralisation des offres et perspectives de stage dans des organisations ou entreprises étrangères.