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Quand le cinéma documentaire prend la parole

BIBLIOGRAPHIE

oct 2009

© TOUS DROITS RESERVES

Frederic Goldbronn

Frédéric Goldbronn

Frédéric Goldbronn est enseignant et réalisateur.

Après un diplôme à l’EHESS et une formation aux Ateliers Varan, il s’oriente vers la réalisation de films documentaires tout en assurant des formations sur le cinéma documentaire, notamment à destination des vidéothécaires pour l’association Images en bibliothèques.

Il est également directeur de Vidéadoc, centre de ressources sur la création audiovisuelle à Paris (http://www.videadoc.com/).

Filmographie

L' An prochain la révolution / 2008 - 60 mn

Résumé : "L’An prochain la révolution", c’est le cri d’espérance des prolétaires du Yiddishland de la première moitié du XXe siècle, un rêve qui s’achève pour les parents de Maurice Rajsfus dans le cauchemar des camps d’extermination. Comment se construire sur ce néant ? Pour Maurice, la réponse fut l’écriture et l’engagement politique, la fidélité aux idéaux de ses parents. Comme en écho, l’histoire de Maurice interroge celle du réalisateur. Ils ont les mêmes origines et, avec l’écart d’une génération, ils ont habité les mêmes lieux et partagé les mêmes engagements. Mais, à la différence de Maurice, le réalisateur ne sait rien ou presque de sa propre histoire familiale.

La Maternité d'Elne / 2002 - 56 mn

Résumé : Novembre 1939, près de Perpignan, une jeune institutrice aménage une maternité de fortune... Six cents enfants y naîtront à l'écart des camps d'internement de la région. Frédéric Goldbronn a retrouvé une vingtaine de ces enfants, des mères et des membres du personnel.

Cote : 944.081 6 MAT (Section Adulte)

Diego / 1999 - 39 mn

Résumé : Diego Camacho commente avec le cinéaste une série de photos datant de la guerre civile espagnole et nous fait partager des souvenirs teintés de nostalgie sur cette révolution prolétarienne qui marqua le mois de juillet 1936.

Cote : 946.081 DIE (Section Adulte)

Georges Courtois, visages d'un réfractaire / 1996 - 52 mn

Résumé : Après douze années d'incarcération, un homme bénéficie d'une permission. Il s'appelle Georges Courtois. Il a été condamné à 20 ans de prison pour avoir, le 19 décembre 1985 à Nantes, pris en otage les magistrats et les jurés qui le jugeaient pour plusieurs hold-up. Il avait alors exigé la venue d'une équipe de télévision et dénoncé la mort sociale des détenus. Ces images ont fait le tour du monde. Dans l'entre-deux de la permission, il tente de retrouver les siens : sa femme, Chantal, qui vit dans l'attente de sa sortie, ses filles et ses petits-enfants qu'il n'a connus qu'au parloir. Ensemble et séparément, ils s'interrogent sur son parcours fléché, les effets de la prison, l'enfermement et la liberté, et se prennent à rêver d'un avenir qui ne serait pas une répétition.

Quand le documentaire

prend la parole

« Quand le cinéma documentaire prend la parole »...

Au commencement était le muet...

Le premier long métrage exploité en son synchrone est « Le chanteur de jazz » en 1927 et c'est un film de fiction. La caméra silencieuse et la post-synchronisation (synchronisation d'un film après son tournage) ne sont inventés qu'en 1929, la perche en 1931. Jusque dans les années 30, les documentaires sont donc « muets ».

• Des documentaires ethnographiques...

Coffret Robert Flaherty - 3 DVD, 278mn, Noir et blanc

Des chefs-d'oeuvre du pionnier du genre documentaire, cinéaste instinctif et grand aventurier. Des poèmes épiques sur l'homme et la nature. Ce coffret contient (entre autres) un film muet et un film sonorisé (film muet doté à posteriori d'une bande sonore) :

Nanouk l'esquimau / réalisé par Robert Flaherty. - Noir et Blanc, 64mn. - Date du film : 1922

Résumé : Le premier grand film tourné dans l'Arctique : l'explorateur Robert Flaherty nous fait partager les joies et les peines du chasseur Nanouk et de sa famille dans le Grand Nord canadien des années 20. Ce film au départ muet a été sonorisé en 1939.

Notre avis : Ce classique du cinéma documentaire, première «fiction du réel », a gardé toute sa force de narration et sa portée universelle. Un film qui vous procurera des émotions simples et belles à partager en famille...

A noter : Cette version vous est proposée avec une bande sonore contemporaine : retrouvez un autre accompagnement musical (également contemporain) dans l'autre exemplaire de Nanouk que nous possédons (cote : 306.089 NAN) : à comparer !

L'Homme d'Aran / réalisé par Robert Flaherty. - Noir et Blanc, 73mn. - Date du film : 1934

Résumé : La vie quotidienne d'une famille de pêcheurs vivant sur une île de l'archipel d'Aran, au large de l'Irlande.

Notre avis : Que l'homme est petit face à l'immensité et la rudesse de la nature... Une série de tableaux dans un superbe noir et blanc, mis en musique et sonorisé (le ressac de la mer et le vent sont omniprésents). C'est encore ici un documentaire fictionné, qui peut certes paraître un peu long, mais il faut savoir se laisser emporter par l'atmosphère particulière qu'il dégage. A ne pas manquer, le très intéressant bonus où Rouch explique comment il a recruté ses « acteurs ».

Cote : 791.436 1 FLA (Section Arts)

• … mais aussi des « City-Symphonies »

L'Homme à la caméra / réalisé par Dziga Vertov. - version restaurée. - 67mn, Noir et blanc. - Date du film : 1928

Résumé : Une journée de la vie quotidienne à Odessa, du matin au soir : le travail et les loisirs. Un opérateur filme, une monteuse visionne ses images, des spectateurs regardent le film qui est fait.

Notre avis : Un film fondateur du cinéma documentaire qui met en application les théories de Vertov sur le montage et la notion de « ciné-oeil » (pour lui le ciné-œil permet non seulement une représentation de la réalité, mais en révèle une vérité encore plus profonde grâce aux possibilités de l'arrêt sur image, les contrechamps, les accélérés et ralentis... : ces procédés restituent le réel de façon plus complète, et en dévoilent des pans inaccessible à l'œil humain.). Ce génial réalisateur touche-à-tout influencera toute l'avant-garde cinématographique de l'époque et jusqu'à de grands cinéastes contemporains (David Lynch...). Un film à voir peut-être pour son intérêt historique mais surtout pour l'étonnante symphonie visuelle qu'il nous offre : ici l'image se fait musique !

A noter : Le DVD propose deux accompagnements musicaux différents : le premier réalisé d’après les indications écrites de Dziga Vertov, et l'autre crée spécialement par le Collectif Volga Select (Ivan Smagghe et Marc Collin) : expérimentez les deux lectures de l’œuvre...

Cote : 947.084 HOM (Section Adulte)

A propos de Nice / réalisé par Jean Vigo – 24mn, Noir et Blanc – Date du film : 1930

Résumé et avis : « Humour noir et prouesses techniques dans ce 'propos' sur Nice où Jean Vigo joue du violent contraste entre oisifs fortunés et population pauvre de la vieille ville. Surprendre un personnage pour en révéler la beauté intérieure ou le ridicule, rendre insolite une situation banale en y intégrant des scènes de fiction burlesques, font de cette satire sociale un vrai plaisir de cinéma ». (CNC – Images de la culture - Sadia Saïghi)

Cote : 944.081 5 APR (Section Adulte)

Coffret Berlin, die Sinfonie des Groβstadt & Melodie der Welt – 2 DVD

Berlin, symphonie d'une grande ville / réalisé par Walter Ruttman – 65mn, Noir et Blanc - Date du film : 1927

Résumé et avis : Chef-d'œuvre issu du mouvement artistique de la « Nouvelle Objectivité », considéré comme la première "œuvre d'art totale" de l'histoire du cinéma. Documentaire expérimental construit sur une structure musicale, le film présente une journée de printemps à Berlin, de l’aube au crépuscule. Conçu comme une symphonie en cinq actes, le film est un hymne inventif, d'une beauté plastique remarquable, à la capitale allemande et à sa vitalité… A (re) découvrir absolument !

Mélodie du monde / réalisé par Walter Ruttman – 49mn, Noir et Blanc - Date du film : 1929

Résumé : Film documentaire symphonique pour la ligne Hambourg-Amérique, il est le premier film sonore du réalisateur.

Cote : 943.085 BER (Section Adulte)

L'arrivée du documentaire parlant...

L'arrivée du son dans le cinéma touche aussi le genre documentaire...

Enthousiasme (Symphonie du Donbass) = Entuziazm (Simfonija Donbassa) / réalisé par Dziga Vertov. - 65mn, Noir et blanc. - Date du film : 1930

Résumé : Un hommage à l'épopée de la révolution soviétique et aux mineurs du Donbass.

Avis : Le premier film parlant de Dziga Vertov, à la fois film documentaire de propagande et film expérimental, est considéré comme étant l'autre chef-d'œuvre du cinéaste de "L'homme à la caméra",. Dans cette oeuvre, Vertov fait un usage recherché et original des sons industriels. Charlie Chaplin lui-même, après avoir vu le film, écrit à Vertov pour le féliciter et lui dire qu’il n’avait pas imaginé qu’on puisse obtenir un résultat aussi beau par usage de bruits d’usines...

A noter : Le DVD ne propose que des sous-titres en allemand et anglais, mais l'absence d'un sous-titrage français ne gêne pas considérablement la compréhension globale du film et le plaisir généré par le virtuose mélange de sons et d'images qui le composent.

Cote : 947.084 ENT(Section Adulte)

Farrebique / réalisé par Georges Rouquier ; musique d'Henri Sauguet. - 90mn, Noir et Blanc. - Date du film : 1946

Résumé : Sur une année, de 1944 à 1945, Georges Rouquier a mis en scène la vie d'une famille paysanne (la sienne) de la ferme "Farrebique" à Goutrans dans l'Aveyron.

Notre avis : Un document précieux sur l'agriculture traditionnelle mais surtout une ode poétique et pleine de charme où l'homme vit en symbiose avec la nature et au rythme lent des saisons. Un chef d'oeuvre du cinéma documentaire et une très belle « symphonie paysanne » à apprécier en famille.

Contient aussi Le Tonnelier (1942)

Cote : 307.72 FAR

Puis vient le « cinéma direct »...

Même avec les évolutions techniques des années 30, tourner en son direct (images et sons enregistrés en même temps) s'avère très complexe. Dans les années 60, l'allègement du matériel et la maîtrise de la captation synchronisée image-son vont tout révolutionner et notamment la façon d'aborder le réel...

Coffret free cinema / réalisateurs : Lindsay Anderson, Robert Vas, Michael Grigsby, Tony Richardson et Karel Reisz – Date des films : 1955-1963 – 3 DVD

Résumé : Février 1956. Ceux qui allaient devenir les hérauts de la Nouvelle Vague britannique décident de se regrouper pour faire connaître leurs films (Lindsay Anderson, avec ses amis Karel Reisz, Tony Richardson et Lorenza Mazetti) : ils présentent leurs courts-métrages au National Film Theatre de Londres. Le « Free cinema » est né.

Le Free Cinema se définit avant tout comme une vision nouvelle du métier de cinéaste tranchant avec l’orthodoxie conservatrice du cinéma dominant. Ces films racontent en toute liberté l’histoire des petites gens, leur quotidien, leurs loisirs et leur désarroi. En donnant la parole à ceux qui en sont le plus souvent privés, ces réalisateurs remettent en cause l’establishment et livrent un commentaire humain et poétique sur le monde qui les entoure. Ce coffret présente 16 films issus de ce courant.

Cote : 941.085 FREE (Section Adulte)

Primary & Crisis / réalisateur : Robert Drew - 2 DVD, 117mn, Noir et blanc

Deux films sur la figure de John F. Kennedy, dans les coulisses de la Maison Blanche et d'une campagne électorale américaine.

Contient :

Primary / réalisé par Robert Drew ; photographie de Richard Leacock et Albert Maysles. - 53mn, Noir et Blanc. - Date du film : 1960

Résumé : J.F. Kennedy se lance dans la course à l'investiture démocrate face à Hubert Humphrey. Utilisant pour la toute première fois une petite caméra portable avec prise de son synchronisée, Robert Drew et son équipe ouvrent la voie du cinéma direct.

Crisis / réalisé par Robert Drew. - 64mn, Noir et Blanc. - Date du film : 1963

Résumé : En juin 1963, Le président J.F. Kennedy doit faire face à l'un des conflits les plus explosifs de son administration : en dépit d'une décision judiciaire fédérale, le Gouverneur George Wallace empêche personnellement deux étudiants noirs d'entrer à l'université "toute blanche" d'Alabama. Un film tourné au coeur du bureau oval, le premier et unique film à capturer de manière si personnelle les décisions au plus haut sommet de l'état, à l'instant même où elles se prennent.

Cote : 973.92 PRI (Section Adulte)

Chronique d'un été / réalisé par Jean Rouch et Edgar Morin. - 85mn, Noir et blanc. - Date du film : 1961

Résumé : A Paris, 1960. Alors que la guerre fait rage en Algérie et que le Congo lutte pour son indépendance, Jean Rouch et Edgar Morin envoient deux femmes interroger les passants sur leur conception du bonheur. Le film est également un questionnement sur le cinéma documentaire

A noter : «En tournant le film, nous avons mis au point le prototype de la caméra dont on se sert aujourd’hui : une caméra portative, légère, synchrone, pouvant être maniée par une équipe de deux personnes. L’autre apport essentiel de Michel Brault dans 'Chronique d’un été', c’est l’utilisation des grands angulaires. […] Avec le grand angulaire, on est proche, on peut marcher dans la rue en étant tout près de la personne qui parle. Nous appelons cela aujourd’hui ‘caméra de contact’ (comme les lentilles de contact).»Rouch in Devarrieux et de Navacelle, Cinéma du réel, Autrement, Paris, 1988

Avis : « Mai 68 est encore loin, la Nouvelle Vague à ses débuts, mais l’énergie de la petite équipe est incomparable. 'Chronique d’un été' offre l’aspect d’un film en train de se faire, de la présentation de leur sujet par les deux cinéastes à un débriefing faisant office de conclusion, lors duquel chacun donne son avis, sans manier la langue de bois (on y reconnaît le jeune Régis Debray, par encore embarqué dans son équipée aux côtés de Che Guevara, en Bolivie). Incroyablement revigorant, le résultat fait fi de tout dogme cinématographique, sans jamais tomber dans l’anecdote. Tout semble de première importance ici, de la moindre conversation de café à une incroyable séquence balnéaire, où le film part littéralement en vacances, pour continuer son projet à Saint-Tropez, tout en évoquant sans tabou l’actualité (l’Algérie, le coût du logement, les difficultés des jeunes). Un manifeste rayonnant à redécouvrir. » (Julien Welter – Arte)

Cote : 944.083 6 CHR (Section Adulte)

En complément, une sélection de documents à lire ou voir sur le son dans le cinéma documentaire :

En introduction un petit opus très synthétique :

Le Son au cinéma / écrit par Laurent Jullier. - Paris : Cahiers du cinéma : CNDP : Scéren, 2006. - 95 p. - (Les petits cahiers)

Résumé : Des données historiques et des définitions de base pour comprendre l'importance du son dans la mise en scène.

Cote : 791.430 2 JUL (Section Arts)

Des revues spécialisées qui, à travers une série d'articles et d'interviews d'ingénieurs du son ou de réalisateurs, vous donneront un bon état de la réflexion des professionnels sur le sujet :

La Voix - Paris : Images documentaires, 2006. - 129 p. - (Images documentaires n°55-56)

Résumé : "On a coutume de caractériser le cinéma documentaire par rapport à la fiction par l'absence de comédiens professionnels. A l'image, certes. Mais au son ?" Une réflexion sur la place de la voix et plus largement aux rapports entre sons et images dans le cinéma documentaire.

Cote : 791.430 2 IMA (Section Arts)

Le Son - Paris : Images documentaires, 2007. - 130 p. - (Images documentaires n° 59-60)

Résumé : Pourquoi au cinéma, l'image prime-t-elle toujours sur le son ? Pour analyser les qualités sonores d'un film il faut "forcer l'écoute" car la perception du son n'est pas consciente chez le spectateur. Au grand dam des ingénieurs du son qui savent quelle richesse, quelle profondeur on peut donner au film par la bande son, les cinéastes abordent eux-même le plus souvent le son de manière empirique.

Cote : 791.430 2 IMA (Section Arts)

Le Son documenté / dir. de publi. Sylvie Thouard - La Revue documentaire, 2007. - 188 p. - (La Revue documentaire n°21)

Résumé : Un numéro consacré au sonore dans le cinéma documentaire. En parcourant une quarantaine d'extraits de film, vous êtes invité à visiter la matière sonore des films pour y observer les modalités d'ancrage et de circulation des sons, du côté des voix, des sons, des ambiances et de la musique...

Cote : 791.430 2 SON (Section Arts)

Pour approfondir le sujet, le point de vue de deux spécialistes reconnus : Daniel Deshays et Michel Chion

La Voix au cinéma / écrit par Michel Chion. - Paris : Cahiers du cinéma, 1982. - 151 p.

Résumé : Cet ouvrage est un premier essai pour jeter les bases d’une théorie du "cinéma parlant" à travers les films de Mizoguchi, Tati, Bresson, Welles, Duras, Fellini, et en particulier des analyses de « Psychose » d’Alfred Hitchcock, et du « Testament du docteur Mabuse ». Un livre devenu un classique pour comprendre un moment clé de l’histoire du cinéma.

Cote : SEMI.VO.001 (Maison de l'Image - 9, bd de Provence 07200 AUBENAS)

Pour une écriture du son / Daniel Deshays. - Paris : Klincksieck, 2006. - 192 p. - (50 questions)

Résumé : En dépit de l'antériorité de son existence comme technique et art, le son n'a toujours pas acquis son autonomie et ne possède pas le statut de la photographie bien qu'il en détienne les qualités. C'est à partir de ce constat que l'auteur, ingénieur du son et réalisateur de la conception sonore de nombreuses créations télévisuelles, musicales, cinématographiques, expose son projet.

Notre avis : Nous avions reçu ce talentueux ingénieur du son à la Médiathèque il y a deux ans : si sa conférence 'Territoires du sonore' vous avait « ouvert bien grand les oreilles » et/ou que vous voulez creuser la question, plongez-vous dans ce livre savant mais passionnant !

Cote : 791.430 2 DES (Section Arts)

Et pour finir, le témoignage en image d'un des chefs opérateurs du son les plus engagés de sa génération, qui a travaillé avec les plus grands cinéastes et formé plusieurs générations d’ingénieurs du son à travers le monde...

Antoine Bonfanti, traces sonores d'une écoute engagée / réalisé par Suzanne Durand. - 52mn, Couleur – Date du film : 2002

Résumé : Perchman, ingénieur du son et mixeur aux côtés de Chris Marker ou Jean-Luc Godard, Antoine Bonfanti est emblèmatique, par son parcours, de l'évolution du son direct depuis la fin de années 1940. Un portrait, plutôt rare, d'un grand professionnel du son.

Cote : 791.430 92 BON (Section Arts)

- Source des résumés et certains avis : ADAV, Electre pour les livres -