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PrésentationCréé en Italie par les frères Nino et Toni Pagot ainsi que par Ignazio Colnaghi, Calimero est apparu pour la première fois à la télévision le 14 juillet 1963 dans une publicité pour la lessive. Il doit d’ailleurs sa couleur noire à une chute dans la boue à sa naissance ! L’adorable petit poussin noir a immédiatement conquis le cœur du public. Se détachant de la publicité, il est rapidement devenu le héros d’une série de dessins animés. Dans les années 1970, l’animation japonaise s’est penchée sur son berceau, lui permettant de partir à la conquête des enfants du monde entier.

A l’occasion de son cinquantième anniversaire, Calimero revient pour de nouvelles aventures en 3D !

Sa célèbre coquille toujours solidement fixée sur la tête, le petit poussin noir vit de folles aventures en compagnie de ses fidèles amis : Valeriano, Priscilla et Pierrot. Cachés dans leur nouveau QG secret, un vieux moulin plein d’inventions fantastiques, que tout le monde croit abandonné, ils s’amusent et réfléchissent à des plans pour se sortir de situations délicates ou aider les autres. Grâce à son courage, sa détermination et son grand cœur, Calimero finit toujours par trouver des solutions pour réparer les injustices et redonner le sourire à ceux qui l’entourent.

Créé en Italie par les frères Nino et Toni Pagot ainsi que par Ignazio Colnaghi, Calimero est apparu pour la première fois à la télévision le 14 juillet 1963 dans une publicité pour la lessive. Il doit d’ailleurs sa couleur noire à une chute dans la boue à sa naissance ! L’adorable petit poussin noir a immédiatement conquis le cœur du public. Se détachant de la publicité, il est rapidement devenu le héros d’une série de dessins animés. Dans les années 1970, l’animation japonaise s’est penchée sur son berceau, lui permettant de partir à la conquête des enfants du monde entier.

A l’occasion de son cinquantième anniversaire, Calimero revient pour de nouvelles aventures en 3D !

Sa célèbre coquille toujours solidement fixée sur la tête, le petit poussin noir vit de folles aventures en compagnie de ses fidèles amis : Valeriano, Priscilla et Pierrot. Cachés dans leur nouveau QG secret, un vieux moulin plein d’inventions fantastiques, que tout le monde croit abandonné, ils s’amusent et réfléchissent à des plans pour se sortir de situations délicates ou aider les autres. Grâce à son courage, sa détermination et son grand cœur, Calimero finit toujours par trouver des solutions pour réparer les injustices et redonner le sourire à ceux qui l’entourent.

Présentation

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CalimeroPetit poussin au grand cœur, Calimero ressent le monde qui l’entoure avec acuité. Il déborde d’émotions et de tendresse !Rêveur, il s’émerveille d’un rien. Sentimental, il se montre très affectueux envers ceux qu’il aime. C’est même un grand romantique auprès de sa chère amie, Priscilla. Tous les deux sont inséparables, ils aiment passer du temps ensemble.Calimero est particulièrement sensible aux injustices. Il ne manque pas de les dénoncer avec son expression célèbre «c’est vraiment trop injuste», mais aussi de les combattre. Ce n’est pas une victime et il fait tout pour réparer les torts causés aux siens et à tous ceux qui croisent son chemin.

Courageux, il finit toujours par trouver des solutions pour surmonter les petits tracas du quotidien et relever les défis.Avec ses amis, il s’efforce aussi de garder secret leur repaire dans l’atelier de son ancêtre Do Vinci, au moulin.

Calimero

Les personnages principaux

PriscillaPriscilla

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PriscillaC’est la seule fille de la bande mais elle ne se laisse pas marcher sur les pattes par les garçons ! Cette petite coquette à l’apparence douce et délicate cache un tempérament de feu et une détermination à toute épreuve ! Quand elle se lance dans une aventure, elle s’y engage corps et âme, au risque parfois de se montrer un peu autoritaire avec ses amis.Maligne et perspicace, elle est d’une aide précieuse pour combattre les injustices avec Calimero et ses amis.Calimero est «son héros», «son poussin préféré» et elle ne s’en cache pas. Fleur bleue, elle est très sensible à ses attentions.A la grande école, elle est très appréciée dans son rôle de déléguée de classe. Elle aime la danse, la musique, faire des spectacles mais aussi la cuisine… Malheureusement, elle rate souvent ses plats, au grand désespoir de ses camarades, forcés de les goûter !

PriscillaC’est la seule fille de la bande mais elle ne se laisse pas marcher sur les pattes par les garçons ! Cette petite coquette à l’apparence douce et délicate cache un tempérament de feu et une détermination à toute épreuve ! Quand elle se lance dans une aventure, elle s’y engage corps et âme, au risque parfois de se montrer un peu autoritaire avec ses amis.Maligne et perspicace, elle est d’une aide précieuse pour combattre les injustices avec Calimero et ses amis.Calimero est «son héros», «son poussin préféré» et elle ne s’en cache pas. Fleur bleue, elle est très sensible à ses attentions.A la grande école, elle est très appréciée dans son rôle de déléguée de classe. Elle aime la danse, la musique, faire des spectacles mais aussi la cuisine… Malheureusement, elle rate souvent ses plats, au grand désespoir de ses camarades, forcés de les goûter !

Les personnages principaux

ValerianoValeriano

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Les personnages principaux

C’est le casse-cou de la bande ! Impulsif, débordant d’énergie et d’enthousiasme, il fonce dans les aventures tête baissée, au risque de compliquer les choses… ou de se prendre des super gadins ! Il est très sportif et ne se sépare que rarement de sa trottinette.Doté d’une imagination prolifique, il monte des scénarios abracadabrants, voyant parfois des dangers là où il n’y en a pas. Il faut dire qu’il adore le cinéma et brode des histoires à partir des films qu’il voit. Fan du héros Rick le bidouilleur, il essaie de tout faire comme lui.C’est le roi de la débrouille et du bricolage. Ses trucs et inventions sont bien utiles à la petite bande, enfin quand ils fonctionnent et que dans sa précipitation, Valeriano n’a pas oublié d’effectuer les derniers petits réglages…

ValerianoC’est le casse-cou de la bande ! Impulsif, débordant d’énergie et d’enthousiasme, il fonce dans les aventures tête baissée, au risque de compliquer les choses… ou de se prendre des super gadins ! Il est très sportif et ne se sépare que rarement de sa trottinette.Doté d’une imagination prolifique, il monte des scénarios abracadabrants, voyant parfois des dangers là où il n’y en a pas. Il faut dire qu’il adore le cinéma et brode des histoires à partir des films qu’il voit. Fan du héros Rick le bidouilleur, il essaie de tout faire comme lui.C’est le roi de la débrouille et du bricolage. Ses trucs et inventions sont bien utiles à la petite bande, enfin quand ils fonctionnent et que dans sa précipitation, Valeriano n’a pas oublié d’effectuer les derniers petits réglages…

Valeriano

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Les personnages principaux

PierrotIl est bourré de défauts mais n’en est pas moins attachant. C’est le plus grand de la bande mais en fait, c’est le plus enfantin. Il a même un doudou mais ça, il ne faut pas le dire…Pierrot a tendance à manquer de tact et n’arrive pas à «garder sa langue dans son bec», ce qui l’amène à faire des énormes gaffes. Heureusement, il peut compter sur Calimero pour l’aider à se sortir du pétrin. «Roi des bobards», il aime attirer l’attention sur lui et vanter ses soi-disant exploits, ce qui met parfois l’union de la bande à rude épreuve. Maladroit, c’est aussi un champion en gadins !Ses amis lui pardonnent assez facilement ses petits travers car c’est un ami fidèle. Et puis, sans Pierrot dans la bande, ce ne serait vraiment pas drôle. Il a un grand sens de l’humour et a toujours des expressions amusantes : «Ben quoi, j’ai du poil au bec ?».

PierrotIl est bourré de défauts mais n’en est pas moins attachant. C’est le plus grand de la bande mais en fait, c’est le plus enfantin. Il a même un doudou mais ça, il ne faut pas le dire…Pierrot a tendance à manquer de tact et n’arrive pas à «garder sa langue dans son bec», ce qui l’amène à faire des énormes gaffes. Heureusement, il peut compter sur Calimero pour l’aider à se sortir du pétrin. «Roi des bobards», il aime attirer l’attention sur lui et vanter ses soi-disant exploits, ce qui met parfois l’union de la bande à rude épreuve. Maladroit, c’est aussi un champion en gadins !Ses amis lui pardonnent assez facilement ses petits travers car c’est un ami fidèle. Et puis, sans Pierrot dans la bande, ce ne serait vraiment pas drôle. Il a un grand sens de l’humour et a toujours des expressions amusantes : «Ben quoi, j’ai du poil au bec ?»

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Les personnages secondairesAdultes ou enfants, amis ou opposants… Tous ces personnages excentriques font partie de la vie de Calimero et de ses amis. Mais qui sont-ils ?

Les personnages secondairesAdultes ou enfants, amis ou opposants… Tous ces personnages excentriques font partie de la vie de Calimero et de ses amis. Mais qui sont-ils ?

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Césira, la douce et tendre maman de Calimero, aime s’occuper de son jardin situé sur la terrasse de sa maison.

Gallettoni, le papa de Calimero, est très complice avec son fils. Ensemble, ils adorent bricoler et jouer du banjo.

Monsieur le Maire, cherche toujours à briller aux yeux des habitants. Il n’apprécie guère les enfants, surtout lorsqu’ils l’agacent avec leurs revendications !

Arch iba ld Co lbe r t , l ’architecte-urbaniste, est hautain et exubérant. Le maire le sollicite tout le temps pour restructurer la vil le à son avantage.

Pot, Cot et Mot, les cousins Lapinet, voudraient faire la loi à l’école et aiment embêter Calimero.

M. Kinos, le directeur du cinéma, bougonne tout le temps et organise tous les ans un concours de cinéastes amateurs.

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Les personnages secondaires

Pépé, Papi et Papo, la bande des rats, surnommés les Cocos, sont les trois voleurs de la ville de Belladagio.

Camille, la maîtresse, est une passionnée de la nature et une amoureuse de l’orthographe.

Lila est la belle et gentille gérante du salon de thé où Calimero et ses amis aiment se retrouver après l’école.

Mme Gigi, la vendeuse du bazar, est une gentille mamie un peu sourde et très tête en l’air. Sa boutique recèle de gadgets en tout genre.

Alfredo tient le kiosque à journaux de la place basse de la ville.

Gustavo, l’employé communal, connaît tout le monde et aide souvent les quatre amis lorsqu’ils en ont besoin.

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Calimero et ses amis ont emménagé dans une nouvelle ville, Belladagio,un endroit accueillant, calme et ensoleillé où il fait bon vivre. Voici les principaux lieux dans lesquels les petits héros vont vivre leurs aventures.

Les principaux décors

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La maison de Calimero et celle de Priscilla

sont situées sur la place basse. C’est une petite place piétonne ornée d’une fontaine avec un kiosque à journaux, un salon de thé et un cinéma.

Sur la place moyenne se trouvent l’école et le parc de la ville. Dans le parc trône un énorme cerisier creux qui sert parfois de cachette secrète aux quatre héros.

La place haute est la place administrative de la ville qui abrite la mairie, le supermarché, la police ou encore le bureau de poste.

Les principaux décors

Le Moulin est l’ancien atelier de son ancêtre Do Vinci, un inventeur fantasque, mélange entre Leonard de Vinci et Géotrouvetou. Réputé hanté, peu de visiteurs s’y aventurent. Le Moulin est sur deux niveaux : tout le monde peut accéder au rez-de-chaussée dans ce qui ressemble à une partie abandonnée mais l’ancien atelier de Do Vinci est caché sous le Moulin. Les quatre amis se retrouvent régulièrement dans cet endroit secret plein d’inventions bizarres et plus étonnantes les unes que les autres.

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Les principaux décors

La maison de Calimero appartenait par le passé à son aïeul, Do Vinci. Sa chambre est dans le grenier. Lorsqu’il a emménagé, il a trouvé un coffre contenant une clef qui lui permet d’ouvrir un passage secret l’emmenant au moulin en quelques minutes. Elle fait également fonctionner toutes les inventions dans l’atelier de Do Vinci.

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Marco Pagot / Ayant-droit

Comment Calimero est-il né ?La première apparition de Calimero date du 14 juillet 1963 dans Carosello, une émission très populaire en Italie, diffusée sur la Rai. Il était le héros d’un spot publicitaire vantant les mérites d’une lessive. Il est né un peu plus tôt de l’imagination de Nino et Toni Pagot, mon père et mon oncle, et d’Ignazio Colnaghi, qui était sa voix originale. Pour toucher le public, notamment les enfants, ils ont pensé à mettre en scène un animal mignon de la ferme, s’accordant sur le potentiel attachant d’un poussin. Et pour attendrir les téléspectateurs, ils l’ont placé dans une situation délicate, le faisant tomber dans la boue après sa sortie du nid. La phrase «c’est trop injuste» était née. Calimero était ensuite nettoyé grâce à de la lessive et retrouvait sa couleur d’origine. Par la suite, il a conservé sa teinte noire qui faisait sa particularité.

Comment est-il devenu un personnage de dessin animé ?Mon père était i l lustrateur. Rapidement, il a voulu mettre le dessin en mouvement. Avec mon oncle, ils ont été des pionniers dans leur domaine, produisant le premier film d’animation italien en technicolor en 1949. Il travaillait aussi pour la publicité. Un jour, il a décidé d’utiliser les petites animations de Calimero créées pour Carosello et de les transformer en histoires indépendantes. A l’époque, la production européenne de dessins animés était peu développée. Ces premiers épisodes présentés au MIP TV dans les années 1970 ont rencontré un succès immédiat et ont été exportés dans de nombreux pays. Anecdote amusante : à l’époque, le dessin animé n’était pas diffusé en Italie car il était considéré comme de la publicité ! Par la suite, plusieurs séries ont été créées. La dernière,

Calimero et Valeriano, date de 1995. J’en étais le réalisateur, en coproduction avec TV Tokyo.

Quelles sont les prémices de ces nouvelles aventures de Calimero ?J’ai toujours entretenu de très bons rapports avec TF1, diffuseur historique de Calimero en France. La chaîne m’a incité à créer de nouvelles aventures. Par le passé, nous travaillions avec le Japon et vendions ensuite les épisodes en Europe. Pour des raisons familiales, je n’ai pas voulu cette fois m’éloigner de l’Italie. Lorsque j’ai réfléchi au pays européen le plus dynamique en animation, j’ai

rapidement pensé à la France. Après quelques recherches, nous avons choisi de travailler avec Gaumont Animation. Au fur et à mesure, d’autres coproducteurs comme la Rai, mais aussi TV Tokyo et Disney se sont joints au projet.

Quelle a été votre implication dans la réalisation de cette suite ?J’ai commencé à travailler jeune dans l’animation aux côtés de mon père et mon oncle puis j’ai perpétué la tradition familiale avec l’aide de ma mère et de ma sœur. Je suis donc très attaché à Calimero et j’ai l’habitude de dire qu’il est un peu comme mon frère ! J’ai surtout

Marco Pagot, fils et neveu des deux créateurs de Calimero dans les années 1960, a un attachement tout particulier pour ce petit personnage. Il suit de près son entrée dans le XXIe siècle, cinquante ans après sa création.

«Calimero est un peucomme mon frère !»

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été attentif au côté créatif de cette nouvelle saison. Initialement, j’étais un peu réticent à l’idée de faire une série en 3D car je trouvais que cette technique gommait l’aspect dessin. Mais j’ai changé d’avis après la sortie du film Ratatouille où l’image se rapprochait des Disney comme Les Aristochats. Sur Calimero, nous avons fait un gros travail de recherche pour avoir un rendu moderne sans trop nous éloigner de l’esprit original. D’un naturel prudent mais curieux, je n’ai pas peur de prendre du temps pour tenter différentes choses et arriver au meilleur résultat. Nous avons fait beaucoup d’essais avec Gaumont Animation et j’ai donné quelques difficultés à l’équipe ! Mais au final, ce travail a abouti à un mélange de 2D et de 3D très réussi.

Que vouliez-vous changer dans cette nouvelle version ?Nous devions faire de Calimero un personnage plus moderne. Son «c’est trop injuste» est devenu l’élément déclencheur de l ’histoire. Dans les années 1970, toute la famille regardait les épisodes. L’injustice finale permettait aux parents de réconforter leurs enfants qui se blottissaient contre eux pour se rassurer. Quand les enfants ont commencé à regarder

la télévision seuls, cette phase de complicité a disparu. Dans la nouvelle série, la phrase est restée mais mise au goût du jour. Calimero n’est plus victime, il agit !

Qu’en est-il des nouvelles voix des personnages ?La voix de Calimero fait partie intégrante du personnage. En France, il était interprété par Arlette Thomas, l’une des meilleures voix au monde. Gaumont a trouvé des voix très intéressantes et proches de l’esprit d’origine. Et c’est encore une femme, Fanny Bloc qui joue Calimero. En Italie, le même homme, âgé maintenant de plus de quatre-vingts ans, continue à collaborer et à faire la voix du poussin, comme à l’occasion d’une récente campagne publicitaire dont Calimero était le porte-parole !

Comment expliquez-vous la popularité de ce personnage au fil des années ?Je pense que sa popularité tient à deux aspects. Calimero transmet des valeurs universelles et intemporelles autour de la famille, l’amitié, l’amour… La dimension émotionnelle reste la même pour tous les enfants de toutes les époques. Visuellement, ce personnage est fort grâce à sa

simplicité. Le blanc et le noir le rendent graphique. Un grand éditeur en Italie, Arnoldo Mondadori, a comparé Calimero à un caractère typographique, expliquant qu’il était reconnaissable immédiatement.

Calimero fête ses cinquante ans. Que représente cet anniversaire pour vous ?De la fierté, évidemment ! A l’époque de Carosello, beaucoup de personnages ont été créés mais peu ont survécu. De notre famille, il est le seul «rescapé», avec Grisu le petit dragon. En fait, Calimero a su traverser les âges sans prendre une ride !

La production

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«Calimero ne subit plus !»

Pourquoi faire revenir Calimero dans de nouvelles aventures ?Calimero véhicule un ensemble d’éléments graphiques et de valeurs sociales qui en font un personnage iconique non seulement en Europe, mais aussi sur d’autres continents. Ce projet trouve également sa source dans la logique de réactiver une propriété très populaire par le passé. Les négociations pour cette suite ont été entreprises de longue date mais nous avons estimé qu’il était pertinent de redonner vie à Calimero à l ’occasion du cinquantième anniversaire de sa création.

Quel a été le rôle de Marco Pagot dans cette suite ?En tant qu’ayant-droit, il travaille avec nous sur la partie éditoriale. Il approuve et valide les différentes

étapes d’écriture et de design. Marco Pagot est très attaché à cette propriété qui fait partie de son histoire familiale. Il vit en Italie, mais il est parmi nous environ deux semaines par mois et suit l’évolution de la série pratiquement au quotidien.

Quel aspect de la série originale vouliez-vous conserver ?Nous voulions préserver les valeurs fondatrices du personnage et de ses amis. Calimero est aussi petit qu’il est brave, aussi déterminé qu’il est fragile. C’est un rassembleur qui reste dans une logique où l’amitié, la famille et la solidarité priment. Il véhicule aussi beaucoup d’émotion. Ces valeurs fortes lui apportent du relief et du souffle. Nous devions absolument les conserver.

A l’inverse, que vouliez-vous changer ?Il a fallu conjuguer ce personnage avec les années 2000. Les téléspectateurs ont évolué. Actuellement, les messages vantant l’énergie, l’enthousiasme et le dynamisme prédominent. La société a besoin de héros «aspirationnels», qui agissent et prennent leur destin en main. Nous avons mené une étude sur Calimero : les parents le connaissent et apprécient beaucoup de ses caractéristiques mais ils sont gênés par son côté plaintif et soumis. Certains emploient même l’expression «arrête de faire ton Calimero» quand leurs enfants pleurnichent. A l’origine, il s’agissait effectivement d’un petit poussin

victime, avec les épaules rentrées, caractérisé par son fameux «c’est trop injuste». Nous voulions rectifier cette image. Nous avons donc gardé cette phrase mais elle devient le signal pour agir et surmonter les obstacles. Calimero ne subit plus les événements ! Il peut être affecté mais rebondit toujours. Grâce à ce changement radical, il devient «proactif», se situant plus en phase avec les attentes de TF1 et des familles.

Calimero a connu un petit «lifting» grâce à la 3D. Quels en sont les avantages ?Aujourd’hui, l’innovation passe par la 3D. Cette technique représente un véritable

Producteur pour Gaumont Animation, Pierre Belaïsch revient sur les différents changements opérés dans cette nouvelle série consacrée à Calimero. Pour être plus en phase avec son époque, le petit poussin plaintif s’est transformé en un personnage actif qui ne se laisse plus dépasser par les évé-nements. Explications.

Pierre Belaïsch / Producteur

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progrès puisqu’elle apporte du volume et du relief, mais aussi des éclairages et des couleurs plus riches. Elle permet de découvrir de nouvelles facettes. Je suis très satisfait car au final, nous avons réussi le pari de faire évoluer Calimero sans le dénaturer.

Le décor a également changé…Effectivement. Auparavant, nous étions dans un petit village avec une connotation très italienne. Nous avons installé les personnages dans une ville plus grande et moins marquée géographiquement. Elle offre la possibilité d’évoluer dans des lieux plus variés.

Calimero étant connu dans le monde entier, la série est aussi destinée à l’international. Cela complique-t-il votre travail ?Nous expérimentons cette dimension tous les jours puisque nous tenons compte des remarques de nos différents partenaires (TF1, la Rai et Disney) au fur et à mesure de la conception de la série. De toute façon, un consensus se crée naturellement autour des caractéristiques du personnage. Mais effectivement, la prudence est de mise. Les héros ne doivent pas se retrouver dans des situations potentiellement dangereuses, par exemple dans des

lieux inconnus ou entourés d’objets contondants, pour ne pas inciter les jeunes téléspectateurs à reproduire ces scènes. Certains pays sont très sensibles à cet aspect.

Quels sont les atouts de Calimero pour séduire les enfants en 2014 ? Calimero est un héros à part. Il est confronté à des situations quotidiennes, en famille ou avec ses amis, qui pourraient être vécues par les enfants devant leur télévision. Cette proximité l’ancre fortement dans l’émotion. Débordant d’empathie pour les autres, sincère et authentique, il ne se place pas dans un registre aseptisé. Et sa petite taille ne conditionne ni ses décisions ni ses actes. Cela en fait un moteur, un leader pour les enfants qui peuvent s’identifier à lui. C’est définitivement un personnage très attachant.

La production

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William Renaud / RéalisateurQu’est-ce qui vous a intéressé dans ce projet ?Calimero est, à la base, un personnage très fort ! Ancré dans la mémoire collective, il représente un peu un mythe. Malgré sa petite taille, ce jeune poussin veut réparer les injustices. Très affectif, franc et attendrissant, il ne cache jamais ses sentiments. Je le trouve donc particulièrement attachant, mais aussi très différent des autres personnages d’animation qui évoluent essentiellement dans l’action ou la comédie et sont souvent lissés pour la télévision. De plus, il me permettait de ménager des moments de poésie et d’émotion, aspect qui m’a tout de suite intéressé.

Comment qualifieriez-vous le travail d’un réalisateur de dessin animé ?Je pense que le terme le plus adéquat est celui de chef d’orchestre. En effet, un réalisateur ne sait pas forcément jouer de tous les instruments mais il sait les diriger. Mon rôle consiste à tout coordonner et à apporter de la cohérence à l’ensemble. Cela nécessite d’avoir de la mémoire et de porter une attention constante au projet du début de l’écriture jusqu’à l’image finale. J’apporte aussi ma sensibilité. Marco Pagot était également très présent dans le processus de cette série car il est particulièrement lié à ce personnage, très proche de sa famille.

Comment se déroulent les phases d’écriture ?Les scénaristes - une quinzaine au total - disposent d’une bible de départ. Ils doivent construire un pitch tout en respectant les contraintes techniques liées à la 3D. Par exemple, les éléments liquides étant difficiles à créer, il faut éviter d’en faire intervenir trop souvent dans les histoires. Nous voulons caractériser au maximum chaque personnage et créer de la cohérence entre eux, mais aussi proposer de la diversité dans les épisodes. Ecrire cent quatre histoires différentes avec les mêmes personnages et le même décor peut parfois être

compliqué ! Lorsque nous recevons les pitchs avec le directeur d’écriture, Jean-Pierre Morillon, et Marco Pagot, nous les affinons et les transformons en scénarios. J’aime beaucoup ce travail en amont que je trouve très intéressant.

Quelles sont les phases suivantes ?Une fois le scénario terminé, nous pouvons enregistrer des voix témoins pour fabriquer le pré-montage. Pendant la phase de story-board, nous dessinons la mise en scène avec les différents plans et la place des personnages. Ce travail est essentiellement réalisé dans les studios de Gaumont Animation. C’est

Après avoir étudié l’histoire de l’art à l’école du Louvre, William Renaud a décidé de changer de voie. Passionné de cinéma et de dessin, il s’est naturellement orienté vers l’animation. Après une formation aux Gobelins, il a travaillé sur les séries Code Lyoko et Casper avant d’arriver aux commandes de Calimero, retrouvant un héros qui l’inspire.

«Ménager des momentsde poésie et d’émotion»

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un point important car il représente la colonne vertébrale du dessin animé. Puis nous «dépouillons» le story-board, c’est-à-dire que nous détaillons chaque image pour voir ce qu’elle comporte (le décor, les accessoires…). L’assistant-réalisateur en fait une liste qu’il envoie avec le story-board pré-monté aux studios (en France, en Chine et en Italie) qui fabriquent l ’épisode en 3D. Lorsque nous recevons les images définitives, nous réalisons le montage final. Viennent enfin le doublage, le sound-design, la musique et le mix. Nous créons quatre épisodes par mois, un rythme assez soutenu.

Quelles ont été vos sources d’inspiration pour les nouveaux décors ?Placée sur une colline, la nouvelle ville est plus grande. Chaque endroit y est clairement défini et il existe une cohérence spatiale assez précise entre les différents lieux. Notre but était d’avoir une plus grande marge de manœuvre par rapport aux décors initiaux qui étaient un peu limités. Mais si nous avons changé les décors, nous ne sommes pas dans une rupture totale et nous avons conservé l’ambiance chaleureuse, calme et hospitalière du village original. Graphiquement, nous voulions une belle ville européenne,

qui conserve l ’esprit d’un petit cocon. Nous avons beaucoup travaillé sur l’aspect graphique des bâtiments, nous inspirant par exemple de frises grecques pour le théâtre. Globalement, les décors sont assez riches et un peu intemporels ; des objets vintage comme des télévisions cathodiques en côtoient d’autres parfois beaucoup plus modernes comme des téléphones sans fil.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?A l ’écriture, il fallait garder la fraîcheur du personnage et sa candeur d’enfant. Mais la principale difficulté a été visuelle. Pour retrouver l ’esprit graphique de la série des années 1960, nous avons essayé de retranscrire un aspect dessiné en ajoutant des traits sur la 3D, comme des traits de contour sur les personnages. Cela nous a permis de conjuguer la rigueur technique de la 3D avec la «chaleur» et la sensibilité du dessin fait main de la 2D. Je trouve le résultat vraiment réussi.

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La production

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Produits dérivésCalimero : le poussin transgénérationel est de retour en licence !

A ce jour, des produits vintage, cadeaux haut-de-gamme et figurines de collections sont disponibles à destination des jeunes adultes ayant grandi avec Calimero. Benetton et Oysho ont également développé de larges collections textiles et accessoires actuellement en vente dans toute l’Europe.

Gaumont Animation et TF1 Licences, agent sur la France, lancent un nouveau programme de licence ciblant les enfants grâce à des produits inspirés directement du graphisme de la nouvelle série. Les deux partenaires proposeront également aux jeunes adultes des produits tendance et vintage.Les fans de Calimero retrouveront aussi de nombreux produits dès 2014 : peluche (Nicotoy), textile (MLP), accessoires de décoration (Leblon Delienne), application (Bulkypix), fèves (Arguydal). En 2015, de nombreuses nouveautés seront également disponibles : livres d’histoires et d’activités (Albin Michel), DVD (TF1 Vidéo), chaussures (Lucien Colas), jeux de société… et bien d’autres produits aux couleurs du petit poussin attachant !

Quand Calimero rencontre Les Toiles enchantées…

On le sait tous, Calimero ne supporte pas les injustices ! C’est pourquoi en 2014, Gaumont Animation poursuivra son initiative artistique, lancée en juin 2013, à l’occasion de la soirée d’ouverture du Festival international du film d’animation d’Annecy.

Différents artistes issus du monde de l’animation mais aussi de la mode, du design, de l’architecture ou de la musique, sont invités à customiser la coquille de Calimero, chacun apportant sa signature, son message ou son interprétation du célèbre personnage.

L’ensemble des œuvres réalisées fera l’objet d’expositions à Paris, Milan ou même au Japon. En France, une vente aux enchères de ces œuvres sera organisée au profit de l’association Les Toiles enchantées et des enfants hospitalisés.

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CONTACTS COMMUNICATION

TFOUCécile Gérard

cgerard@tf1.fr - 01 41 41 33 78

DIVERSIFICATION ET NOUVEAUX MEDIASVivien Deparois

vdeparois@tf1.fr - 01 41 41 43 18Dossier conçu et réalisé par LA COMMUNICATION EXTERNE DU GROUPE TF1

Rédactrice : Aurélie Binoist / Graphiste : Yannick Longui / Responsable photo : Marie-Laure de Frescheville / Iconographe : Gary Mérienne / Chef de service : Maud FayatPhotos : ©Laurent Zabulon/TF1 - ©2014 Gaumont Animation, Gaumont Television, Studio Campedelli, TV Tokyo, Kodansha, Calidra, Pagot. Tous droits réservés.

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LA REPRODUCTION DE TOUT OU PARTIE DU DOSSIER, SUR UN SUPPORT QUEL QU’IL SOIT, EST INTERDITE, SAUF AUTORISATION EXPRESSE ACCORDÉEPAR LA DIRECTION DE LA COMMUNICATION DE TF1 - JANVIER 2014

Production : Gaumont Animation Format : 104 épisodes de 11 minutes