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Présentation d’une étude internationale sur le management réalisée par BPI en partenariat avec BVA
Les salariés évaluent leur manager
Embargo jusqu'au 6 décembre 2007 - 12 heures
Climat Social - Décembre 2007
I. MéthodologieI. Méthodologie
3
Méthodologie
Étude réalisée par Internet (à l’exception du Maroc où l’étude s’est faite par téléphone) auprès d’actifs travaillant dans des entreprises de 10 salariés et plus des secteurs privé et public
Échantillon de 500 actifs par pays, à l’exception des États-Unis où le nombre d’interviewés a été porté à 1 000.
Critères de représentativité : sexe, âge, profession de l'interviewé
Enquête réalisée entre le 18 et le 25 octobre 2007
II. Les résultatsII. Les résultats
5
Opinion à l’égard des dirigeants de l’entreprise
Espagne
Roumanie
France
Pologne
États-Unis
Italie
Allemagne
Maroc
Suisse
Royaume-Uni
86%
92%
79%
80%
64%
64%
66%
67%
73%
73%
S/T Bonne
10%
15%
20%
15%
18%
13%
25%
17%
41%
44%
54%
49%
46%
52%
55%
60%
54%
63%
45%
48%
31%
29%
24%
25%
23%
21%
17%
16%
10%
5%
5%
7%
10%
8%
6%
4%
3%
4%
4%
4%
0% 50% 100%Très bonne Plutôt bonne Plutôt mauvaise Très mauvaise
D’une manière générale, quelle opinion avez-vous des dirigeants de votre entreprise ?
6
Opinion à l’égard du supérieur hiérarchique
Espagne
Roumanie
France
Pologne
États-Unis
D’une manière générale, quelle opinion avez-vous de votre supérieur hiérarchique direct ?
Italie
Allemagne
Maroc
Suisse
Royaume-Uni
86%
91%
83%
86%
73%
74%
76%
79%
81%
81%
S/T Bonne
20%
28%
22%
35%
37%
25%
35%
33%
53%
54%
53%
46%
54%
44%
44%
56%
48%
53%
33%
37%
22%
21%
17%
16%
15%
13%
14%
11%
9%
5%
5%
5%
7%
5%
4%
6%
3%
3%
5%
3%1%
0% 50% 100%Très bonne Plutôt bonne Plutôt mauvaise Très mauvaise NSP
7
27%
31%
33%
38%
50%
52%
62%
63%
63%
68%
64%
63%
45%
57%
44%
40%
33%
29%
32%
27%
4%
3%
6%
2%
2%
3%
2%
2%
1%
2%
5%
16%
5%
6%
3%
3%
4%
3%
4%
3%
0% 50% 100%Amicales Simplement professionnelles Inexistantes Conflictuelles
Nature des relations avec le supérieur hiérarchique direct
Espagne
Roumanie
France
Pologne
États-Unis
Italie
Allemagne
Maroc
Suisse
Royaume-Uni
Vos relations avec votre supérieur hiérarchique direct sont-elles amicales, simplement professionnelles, inexistantes ou conflictuelles ? (Une seule réponse possible)
8
Image du supérieur hiérarchique direct
76%33%61%14%82%90%52%77%87%Suisse
76%45%49%20%80%89%52%73%85%Royaume-Uni
76%43%68%16%75%80%68%71%88%Roumanie
70%41%68%20%78%81%61%66%82%Pologne
80%39%80%16%85%86%48%77%88%Maroc
60%44%49%17%59%72%49%66%83%Italie
64%40%61%18%72%75%47%53%75%France
83%39%68%24%87%90%66%87%90%États-Unis
72%43%61%23%74%76%53%75%84%Espagne
74%42%59%20%74%87%57%76%82%Allemagne
Ouvert aux remarquesStressantCourageuxIrresponsableHonnêteSympathiqueAutoritaireTalentueuxCompétent% Oui
Pour vous, votre supérieur hiérarchique direct est-il ….
9
Rôle du responsable hiérarchique direct
66%
67%
63%
63%
75%
48%
49%
76%
60%
60%
Vous aide à progresser dans votre
travail
67%
53%
65%
50%
65%
57%
53%
67%
54%
53%
Vous fixe des objectifs
annuels précis
82%50%79%72%61%79%Suisse
76%44%73%72%71%74%Royaume-Uni
73%52%74%70%74%73%Roumanie
69%46%74%78%78%70%Pologne
79%36%76%80%76%73%Maroc
64%28%67%65%65%64%Italie
59%34%66%65%64%60%France
82%62%85%80%77%81%États-Unis
72%44%71%72%71%68%Espagne
74%40%74%73%74%72%Allemagne
Vous soutient en cas de difficultés
Vous appuie pour
demander une augmentation
de salaire
Vous dit sincèrement
ce qu’il pense de votre travail
Vous donne des instructions
claires
Organise le travail de
l’équipe
Vous informe sur les orientations
et les changements
dans l’entreprise
% Oui
Est-ce que votre supérieur hiérarchique …
10
Positionnement par rapport au supérieur hiérarchique direct
Espagne
Roumanie
France
Pologne
États-Unis 73%
75%
68%
72%
55%
56%
58%
65%
66%
67%
S/T Oui
Italie
Allemagne
Maroc
Suisse
Royaume-Uni
35%
28%
33%
25%
30%
28%
29%
17%
23%
20%
40%
45%
39%
43%
37%
38%
36%
41%
33%
35%
20%
20%
12%
25%
26%
23%
30%
35%
31%
33%
5%
7%
15%
7%
7%
11%
5%
7%
13%
12%
1%
0% 50% 100%
Oui dès maintenant Oui dans peu de temps Non pas avant longtemps Non jamais NSP
Pourriez-vous faire le même travail que votre supérieur hiérarchique direct ?
11
6%
15%
11%
20%
53%
14%
23%
25%
21%
25%
35%
42%
50%
49%
17%
56%
48%
47%
57%
54%
37%
31%
25%
21%
16%
23%
20%
19%
15%
14%
10%
6%
5%
4%
9%
5%
5%
3%
3%
4%
12%
6%
6%
3%
2%
6%
4%
3%
2%
9%
4%
0% 50% 100%Oui tout à fait Oui plutôt Non pas vraiment Non pas du tout Il ne connaît pas vraiment ces orientations NSP
Le supérieur hiérarchique et les orientations de la Direction
Espagne
Roumanie
France
Pologne
États-Unis
78%
79%
71%
72%
41%
57%
61%
69%
70%
70%
S/T Oui
Italie
Allemagne
Maroc
Suisse
Royaume-Uni
Votre supérieur hiérarchique direct soutient-il auprès de vous les orientations de la Direction ?
12
Respect des directives du supérieur hiérarchique
Espagne
Roumanie
France
Pologne
États-Unis
50%
60%
45%
48%
32%
37%
38%
42%
43%
44%
S/T Oui
7%
5%
5%
7%
6%
4%
7%
12%
8%
4%
25%
32%
33%
35%
37%
40%
38%
36%
42%
56%
45%
50%
50%
36%
42%
43%
42%
30%
41%
30%
23%
13%
12%
22%
15%
13%
13%
21%
9%
10%
1%
0% 50% 100%
Oui règulièrement Oui de temps en temps Non rarement Non jamais NSP
Italie
Allemagne
Maroc
Suisse
Royaume-Uni
Vous arrive-t-il de ne pas suivre les directives de votre supérieur hiérarchique direct ?
13
Les attentes en terme de management
1. La reconnaissance de votre travail (40%)2. Une meilleure organisation du travail de l’équipe
(36%)3. Un meilleur soutien en cas de situations difficiles
(36%)
1. Une meilleure organisation du travail de l’équipe (43%)
2. La reconnaissance de votre travail (40%)3. Un meilleur soutien en cas de situations difficiles
(29%)
1. La reconnaissance de votre travail (49%)2. Une meilleure organisation du travail de l’équipe
(41%)3. Une meilleure information (38%)
Espagne
Allemagne
États-Unis
1. La reconnaissance de votre travail (59%)2. Une contribution à votre développement
professionnel (37%)3. Un meilleur soutien en cas de situations difficiles
(30%)
France
1. La reconnaissance de votre travail (46%)2. Une meilleure organisation du travail de l’équipe
(44%)3. Un meilleur soutien en cas de situations difficiles
(28%)
Italie
1. Une meilleure organisation du travail de l’équipe (46%)
2. Une meilleure information (42%)3. La reconnaissance de votre travail (38%)
1. La reconnaissance de votre travail (51%)2. Une meilleure organisation du travail de
l’équipe (42%)3. Une meilleure information (40%)
1. La reconnaissance de votre travail (42%)2. Une meilleure organisation du travail de
l’équipe (39%)3. Un meilleur soutien en cas de situations
difficiles (36%)
Pologne
Maroc
Roumanie
1. La reconnaissance de votre travail (48%)2. Une meilleure organisation du travail de
l’équipe (34%)3. Un meilleur soutien en cas de situations
difficiles (31%)
Royaume-Uni
1. La reconnaissance de votre travail (42%)2. Une meilleure organisation du travail de
l’équipe (38%)3. Une contribution à votre développement
professionnel (35%)
Suisse
Aujourd’hui, qu’attendez-vous en priorité de votre supérieur hiérarchique direct ?
14
Opinion sur l’encadrement
27%
38%
40%
49%
34%
57%
41%
42%
48%
34%
Quelqu’un qui vient juste d’être embauché
66%
75%
72%
67%
62%
83%
65%
72%
75%
60%
Quelqu’un qui a moins d’expérience que vous
dans le métier
85%
81%
91%
87%
71%
90%
84%
82%
81%
72%
Quelqu’un qui n’a aucune expérience
professionnelle
15%Suisse
18%Royaume-Uni
10%Roumanie
13%Pologne
19%Maroc
32%Italie
14%France
20%États-Unis
13%Espagne
15%Allemagne
Quelqu’un de plus jeune que vous% Oui
Est-ce que cela vous gênerait d’être encadré par …
15
La fonction de manager
36%83%80%Suisse
19%93%86%Royaume-Uni
20%82%88%Roumanie
13%86%80%Pologne
52%90%87%Maroc
23%87%81%Italie
30%86%87%France
28%93%87%États-Unis
11%88%83%Espagne
29%75%81%Allemagne
Un « art inné »Un talent que l’on développe
Une compétence qui s’acquiert% Oui
Pour vous manager, c’est…
III. Les points clésIII. Les points clés
17
Pour chacun des pays, plus de la moitié des actifs ont une bonne opinion de leur supérieur hiérarchique ou des dirigeants de leur entreprise.
Quelques écarts sont à souligner lorsque l’on compare l’opinion à l’égard des dirigeants d’entreprise et celle du supérieur hiérarchique : les scores de bonnes opinions sont plus élevées concernant le supérieur hiérarchique direct que pour les dirigeants de l’entreprise (plus de 70% de bonnes opinions pour le supérieur hiérarchique direct dans tous les pays contre plus de 60% pour les dirigeants d’entreprise).
Ce constat se vérifie pour tous les pays exceptés le Maroc et les États-Unis qui obtiennent des scores très semblables.
Les points clés
* Ensemble des actifs d’entreprises ou administrations de 10 salariés ou plus
73%
74%
79%
76%
81%
81%
83%
86%
86%
91%
Supérieur hiérarchique direct
(ST Bonne)
France
Allemagne
Royaume-Uni
Italie
Suisse
Espagne
Roumanie
Pologne
Etats-Unis
Maroc
Pays
64%
64%
66%
67%
73%
73%
79%
80%
86%
92%
Dirigeants de l’entreprise(ST Bonne)
Dans l’appréciation portée sur les dirigeants et le supérieur hiérarchique,
Les écarts de perception sont moins élevés en Pologne ou en Roumanie (entre 4 et 6 points)
En revanche, les écarts se creusent davantage pour l’Espagne, la Suisse, l’Italie, la France,l’Allemagne et le Royaume-Uni (écarts compris entre 8 et 13 points)
9
10
13
9
8
8
4
6
=
1
Écarts (Points)
Les actifs* ont d’une manière générale une meilleure opinion de leur supérieur hiérarchique direct que des dirigeants de leur entreprise
18
Les points clés
Des relations avec le supérieur hiérarchique dont la nature varie selon le pays
De manière générale :
Dans l’ensemble des pays interrogés, la majorité des actifs estime que les relations qu’ils entretiennent avec leur supérieur hiérarchique sont amicales ou simplement professionnelles. Seule une minorité les considère comme inexistantes ou conflictuelles.
Par pays :
Plus de la moitié des actifs travaillant au Royaume-Uni (68%), en Suisse (63%), en Allemagne (63%), aux Etats-Unis(62%), en Pologne (52%) et en Espagne (50%) jugent amicales les relations qu’ils entretiennent avec leur supérieur hiérarchique
Quant aux salariés de France (64%), du Maroc (63%), de Roumanie (57%) et d’Italie (45%), une majorité relative juge leurs relations comme simplement professionnelles.
Notons également que l’Italie se démarque des autres pays avec son score élevé pour l’item « Vos relations avec votre supérieur hiérarchique sont conflictuelles » : 16% d’entre eux s’accordent à dire que leurs relations avec leur supérieur hiérarchique direct sont conflictuelles.
Des divergences en termes d’image et de rôle du supérieur hiérarchique
Selon le pays, l’image et le rôle du supérieur hiérarchique sont appréciés de manière différenciée.
Les pays ayant une bonne perception de leur supérieur hiérarchique :
Les salariés qui caractérisent leur supérieur hiérarchique de façon très positive sont ceux travaillant aux Etats-Unis, au Maroc, et en Suisse. Par rapport aux actifs des autres pays, ils sont davantage à qualifier leur supérieur hiérarchique comme quelqu’un de compétent, talentueux, sympathique, honnête, et ouvert aux remarques.
19
Les points clés
En ce qui concerne le rôle du supérieur hiérarchique, le constat est le même : celui-ci semble relativement bien apprécié au Maroc, aux États-Unis et en Suisse . Dans ces pays, plus des trois quarts estiment que leur supérieur hiérarchique leur dit « sincèrement ce qu’il pense de leur travail » , qu’« il les soutient en cas de difficultés », et deux tiers qu’il leur « fixe des objectifs annuels précis ».
Quelle que soit la dimension mesurée, les États-Unis semblent être le pays où le supérieur hiérarchique est le plus apprécié par son équipe.
A l’inverse, les pays ayant des opinions plus partagées :
Les actifs qui semblent émettre une opinion plus réservée quant aux qualités de leur supérieur hiérarchique sont ceux travaillant en France et en Italie. Globalement, sur l’ensemble des dimensions mesurées que ce soit en termes de qualités personnelles du supérieur hiérarchique que dans la manière dont il remplit ses missions, ces deux pays rencontrent des taux d’adhésion plus faibles que les autres pays.
Au final :
En fonction de l’analyse par pays, on peut donc établir un lien entre la nature des relations avec le supérieur hiérarchique et la manière dont il perçu :
Les pays qui ont une image et un rôle positifs de leur supérieur hiérarchique sont ceux qui entretiennent des relations amicales avec celui-ci (soient les Etats-Unis et la Suisse).
A l’inverse, les salariés qui déclarent avoir des relations simplement professionnelles avec leur supérieur hiérarchique sont ceux qui ont la moins bonne perception de leur supérieur hiérarchique en termes de rôle et d’image.
Toutefois au Maroc où les relations avec le supérieur hiérarchique sont jugées avant tout strictement professionnelles, celui-ci est très bien perçu par les salariés.
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Selon le pays, le ressenti du travail effectué par le supérieur hiérarchique direct est différencié.
Si plus des deux tiers des actifs travaillant en Espagne, aux Etats-Unis, au Maroc, en Pologne, en Roumanie, et au Royaume-Uni estiment qu’ils pourraient faire le même travail que leur supérieur hiérarchique direct dès maintenant ou dans peu de temps…
…les actifs d’Italie, d’Allemagne, de France et de Suisse semblent quant à eux plus réservés : ils sont plus nombreux à estimer qu’ils ne pourraient pas le faire avant longtemps .
Au final, il est intéressant de constater que les actifs des pays (excepté la Suisse) ayant la moins bonne image de leur supérieur hiérarchique sont ceux qui déclarent le moins pouvoir faire le même travail que leur supérieur hiérarchique.
Les points clés
En fonction du pays, le supérieur hiérarchique ne semble pas soutenir de la même manière les orientations de la Direction auprès de ses équipes. On distingue ainsi quatre groupes de pays :
Les actifs de Suisse et l’Allemagne semblent se démarquer des autres pays, puisque plus des trois quarts d’entre eux estiment que leur supérieur hiérarchique communique et soutient les orientations de la Direction.
Le second groupe le plus nombreux rassemble les actifs des États-Unis, d’Espagne, de Pologne, du Maroc et de France : plus des deux tiers jugent que les orientations de la Direction sont soutenues auprès d’eux par leur supérieur hiérarchique.
Le troisième groupe est, quant à lui, composé d’une majorité de salariés de Roumanie et du Royaume-Uni qui déclarent que le supérieur hiérarchique soutient auprès d’eux les orientations de la Direction.
Enfin, l’Italie se différencie des autres pays : 41% des actifs y considèrent que les orientations de la Direction sont soutenues auprès d’eux par leur supérieur hiérarchique.
Une légitimité du supérieur hiérarchique plus ou moins bien reconnue
Des différenciations sur le soutien apporté par le supérieur hiérarchique aux orientations de la Direction
21
Les points clés
C’est en Roumanie , en France et au Maroc que les actifs sont les plus nombreux à déclarer ne pas suivre les directives de leur supérieur hiérarchique, à l’inverse de la Suisse, de l’Espagne et des États-Unis.
Notons par ailleurs, que les actifs des pays étant les plus nombreux à suivre les directives du supérieur hiérarchique sont ceux qui s’estiment le plus capables de faire le même travail que ce dernier (l’Espagne et la Roumanie).
Quel que soit le pays, les actifs semblent émettre les mêmes choix en terme de priorité pour leur supérieur hiérarchique. Les trois priorités les plus citées sont « la reconnaissance du travail », « une meilleure organisation du travail de l’équipe » et « un meilleur soutien en cas de difficultés ».
Deux autres priorités sont également citées : l’Allemagne, la Pologne et la Roumanie jugent prioritaire « une meilleure information » et la Suisse et la France attendent de leur manager « une contribution à leur développement professionnel ».
Globalement, le fait d’être encadré par quelqu’un qui n’a aucune expérience professionnelle est jugé le plus gênant. Il en est de même si le supérieur hiérarchique a moins d’expérience dans le métier.
Les actifs d’Allemagne et du Maroc semblent les plus ouverts à être encadrés par quelqu’un qui n’a aucune expérience professionnelle et/ou par quelqu’un qui a une moins bonne expérience que la leur dans le métier.
Les salariés travaillant en Suisse s’opposent le moins à être encadrés par quelqu’un qui vient juste d’être embauché.
Enfin, l’Espagne, la Pologne et la Roumanie émettent le moins de critiques au fait d’être encadré par quelqu’un de plus jeune qu’eux.
Notons également que pour l’ensemble des items cités, les actifs les plus réticents sont ceux d’Italie.
Ponctuellement, une proportion assez forte d’actifs déclare ne pas suivreles directives de leur supérieur hiérarchique
Des attentes semblables en terme de management
Opinion sur l’encadrement et sur la fonction de manager
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Les points clés
Au final, le management est à la fois perçu comme une compétence qui s’acquiert et comme talent que l’on développe, et beaucoup moins comme un art inné.
Les actifs du Maroc sont les plus nombreux à reconnaître que la fonction de manager est « une compétence qui s’acquiert », « un talent que l’on développe », et enfin « un art inné ».
La France, les États-Unis et la Roumanie s’attachent davantage à dire que manager est « une compétence qui s’acquiert ».
Enfin, pour le Royaume-Uni, les actifs sont plus nombreux à considérer la fonction de manager comme « un talent que l’on développe ».