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Plan de Développement du Territoire de Kenge. Atelier CARG du 2 au 9 septembre 2010 Page 1 PROVINCE DE BANDUNDU Ministère de l’Agriculture, Elevage, Pêche et Développement Rural Projet de Développement du Bandundu. FOOD 172-355 Union Européenne. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- CARG de KENGE Plan de développement agricole du territoire ISCO

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Plan de Développement du Territoire de Kenge. Atelier CARG du 2 au 9 septembre 2010 Page 1

PROVINCE DE BANDUNDU

Ministère de l’Agriculture, Elevage, Pêche et Développement Rural

Projet de Développement du Bandundu. FOOD 172-355 Union Européenne.

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

CARG de KENGE

Plan de développement agricole du territoire

ISCO

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Plan de Développement du Territoire de Kenge. Atelier CARG du 2 au 9 septembre 2010 Page 2

Table des Matières

Table des Matières ................................................................................................................................... 2 Introduction ............................................................................................................................................. 3 1 Présentation générale du territoire : ............................................................................................... 3 2 Infrastructures : ................................................................................................................................ 6

2.1 Routes, ponts, bacs : ................................................................................................................ 6

2.2 Ports, balisage de rivières : ...................................................................................................... 9

2.3 Marchés, dépôts, centres de négoce. ...................................................................................... 9

2.4 Moulins et équipements de transformation. ......................................................................... 12

3 Gestion des Ressources Naturelles et Questions Foncières .......................................................... 12 3.1 Couvert végétal ...................................................................................................................... 12

3.2 Faune sauvage ........................................................................................................................ 15

3.3 Recommandations pour la Gestion des Ressources Naturelles : ........................................... 17

3.4 Question Foncière : ................................................................................................................ 18

4 Commercialisation : ....................................................................................................................... 28 4.1 Bukanga Lonzo : ..................................................................................................................... 28

4.2 Dinga : .................................................................................................................................... 29

4.3 Kolokoso : ............................................................................................................................... 29

4.4 Musamba : ............................................................................................................................. 30

4.5 Pelende Nord : ....................................................................................................................... 30

5 Communication : (radio communautaire) ..................................................................................... 31 6 Habitat ............................................................................................................................................ 31

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Introduction

Le Plan de Développement de Kenge a été élaboré lors de l’atelier du 2 au 9 septembre 2010 qui a donné également lieu à l’installation du CARG du Territoire (le dimanche 5 septembre). Il a réuni comme dans les autres territoires du Bandundu, sous la présidence de l’Administrateur de Territoire, les Chefs de Secteur, les chefs coutumiers et les responsables des services techniques et autres services d’état, dont l’Agriculture, le Développement Rural, l’Environnement, les Affaires Foncières, les représentants des Organisations Villageoises et Paysannes, des ONG, des commerçants, des organisations religieuses.

Il a permis de dresser un état des lieux de la situation des secteurs du développement rural ayant trait à l’Agriculture : les infrastructures d’évacuation et de stockage des produits agricoles, en lien avec les grands bassins de production, la Gestion des Ressources Naturelles, les questions foncières, l’Organisation Villageoise et Paysanne, les techniques de production agricole, d’élevage, de pêche et de pisciculture, la commercialisation des produits agricoles et les tracasseries subies par les acteurs du développement que sont les paysans, les fermiers, les commerçants. Les travaux de chacun de ces sujets ont été introduits par l’exposé d’un expert local, suivi de travaux de groupes par secteur administratif. Ces travaux comportaient l’établissement de cartes permettant de localiser les infrastructures et le couvert végétal, la faune, de répartir les priorités en matière d’équipements, de marchés, de dépôts, de terres agricoles et d’élevage, de reboisement… Dans tous ces domaines, l’atelier a fixé des objectifs à atteindre pour que le territoire se développe et que la production et les revenus augmentent.

C’est de cela que constitue le Plan de Développement du Territoire, un ensemble d’objectifs dont l’atteinte dans les trois ans qui viennent représenterait un réel progrès et ouvrirait des perspectives nouvelles à la population. Ces perspectives s’inscrivent dans le cadre tracé par les différents documents stratégiques de la Province et du Ministère de l’Agriculture National.

Il comporte des lacunes, toutes celles qui ont trait à la santé humaine par exemple, qui relèvent d’un autre cadre de programmation, ou du crédit rural, qui constitue cependant une priorité.

1 Présentation générale du territoire :

Le territoire de Kenge est compris dans le 5ème degré de latitude sud. Sa superficie est de 18 662 km2. Il a pour chef lieu la Cité de Kenge, à 285 km à l’Ouest de Kinshasa, sur la Nationale 1. La Nationale traverse le territoire de Batshiongo, à la limite de la Ville de Kinshasa, jusqu’à Misele, sur la rivière Inzia. Il est bordé par les territoires de Bagata au Nord, de Masimanimba à l’est, de Popokabaka et de Feshi à l’ouest et au sud est.

Le territoire est entièrement posé sur des sables dits du Kalahari, qui alternent en paysages de collines et de plateaux plus ou moins ondulés dont l’altitude varie entre 500 et 600 mètres d’altitude, du nord au sud. Ces ondulations sont drainées du nord au sud par les grandes rivières que sont le Kwango, la Wamba, la Bakali, la Konzi et l’Inzia. La vallée de la Twana, sur la rive gauche de la Wamba doit être également signalée.

Le climat, de type tropical humide, est marqué par deux saisons des pluies totalisant 1500 mm de moyenne, une grande saison entre mi août et mi décembre, une petite saison entre mi février et la mi mai. Les cultures de première saison (A), sont plus assurées que celles de petite saison (B). Les

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saisons sèches (du 15 mai jusqu’à septembre, parfois jusqu’au 15 octobre) et la petite (du 15 décembre au 15 février) sont marquées mais peuvent recevoir quelques pluies émissaires, comme la grande pluie de la mi juillet en 2010.

La population, telle qu’indiquée par les Services de l’Agriculture est de 1 494 754 personnes pour 2009, tandis que les recensements de la Zone de Santé fournissent le chiffre de 515 506 personnes pour 2003. L’extrapolation à 3% de croissance annuelle des chiffres du recensement national de 1984 donne 478 00. Une extrapolation plus juste intégrant le facteur urbain (croissance à 6% l’an) aboutirait à une population totale de l’ordre de 500 000 habitants, confirmant ainsi l’évaluation de la zone de santé.

Le territoire comprend 4 secteurs (Kolokoso, Dinga, Musomba, Bukanga Lonzo) et une chefferie (Pelende Nord) (CF carte administrative n° 1). La Cité de Kenge 1 prétend au rang de ville. Sa population serait de 65000 habitants.

Le tableau suivant fournit pour chacune de ces entités des chiffres de population hautement variables, selon les sources.

Tableau n° 1 Entités administratives, populations, densités.

SECTEURS NOMBRE DE GROUPEMENTs

SUPERFICIE (Km²)

POPULATION Recensement

INS 1984

DENSITE Hab./Km²(1984)

POPULATION DENSITE Hab./km²

(2003)

Bukanga-Lonzo 11 3555

Dinga 11 4679

Kolokoso 12 1981 221668 11 515.506 28

Mosamba 12 2953

Pelende-Nord 24 5492

Cité de Kenge 0

TOTAL 70 18.662

Commentaire à intégrer sur les densités, après avoir différentié les effectifs par secteur et calculé en conséquence les densités.

La population moyenne est de 28 habitants par km2. Le besoin annuel en terres arables de cette population, en pourcentage de la superficie totale, est analysé au chapitre sur l’agriculture.

Les origines ethniques de ces populations sont Yaka, Pelende, Lonzo, Mbala, Bantsamba, Gongo, Yanzi, Teke, Suku. Dans les agglomérations, toutes les origines se retrouvent, ainsi que celles provenant des autres provinces.

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Carte n° 1 : Carte Administrative du Territoire de Kenge.

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Le tableau suivant fournit la représentation des groupes humains par secteur :

secteur Groupes ethniques

Dinga Yaka

Bukanga Lonzo Balonzo, Teke (le long du Kwango) , Balula (nord),

Pelende Nord Pelende, Suku (sud), Mbala (Mbeko,Ngi), Yaka (sud), Teke (Gabia)

Mosamba Yaka, Suku (le long de l’Inzia)

Kolokoso Mbala, Bantsamba (Kimafu), Ngongo (Inzia), Yanzi (nord)

La chefferie de Kasongo Lunda étend son emprise politique sur les groupes Yakas dans Dinga et Musamba, Bukanga Lonzo. Les chefs de groupements peuvent être également chefs de terre, mais ils peuvent aussi bien ne pas l’être. Tout l’espace non Yaka de Kenge était anciennement dominé par le chef Pelende de Kobo. Son autorité morale demeure et il reste consulté dans l’ensemble de cette ère, en cas de conflit. Mais administrativement son autorité ne s’étend plus que sur le secteur-chefferie de Pelende Nord, où il nomme les chefs de groupement après consultation du clan cheffal.

La population vit essentiellement de l’agriculture (manioc, maïs, arachide, courge, niébé, haricot, riz). Le haricot est cultivé en saison A et B dans les secteurs de Pelende Nord (Kamungu, Nzaw Musito, Kibanda, Mukondo, Kasongo Nseke et une partie de Kobo). Il est également cultivé en saison C (sèche) dans les mêmes groupements, en savane boisée. Le riz est cultivé dans les galeries forestières dans la cité de kenge (pont Wamba), Nzaw Musito, Misele, Bomba. L’igame est cultivé un peu partout de même que la patate douce, l’ananas, la banane plantain ainsi que la banane de table ou les légumes (amarante, oseille de Guinée, épinards) sont cultivés un peu partout. La population de Kenge vit également des produits de la cueillette (champignons, chenilles, macaroni).

A l’exception du secteur de Kolokoso où, grâce aux efforts d’amélioration variétale sur le manioc réalisés ces derniers années, la disette semble éloignée, tous les autres secteurs possèdent un ou deux bassins de production où elle menace toujours. Les localités les plus savanicoles sont à cet égard les plus frappées. Le Konzo peut y commettre ses ravages.

Le territoire de Kenge est entièrement orienté, pour la commercialisation de ses produits agricoles, vers les marchés de Kinshasa. La Cité de Kenge, siège du District du Kwango, ville administrative, est aussi une cité commerçante, très orientée vers le commerce des produits agricoles et manufacturés vers son arrière pays. On a pu dire de cette cité turbulente de plus de 60 000 habitants et en pleine expansion qu’elle constituait une commune satellite de la ville de Kinshasa, tant sa culture est imprégnée de celle de la Grande Ville.

2 Infrastructures :

2.1 Routes, ponts, bacs :

Les routes principales du Territoire sont toutes orientées vers la Nationale 1, et pratiquement perpendiculaires du Nord au Sud à celle-ci. La Nationale a quant à elle une orientation générale est ouest (cf Carte n° 2).

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Carte n° 2 : Carte des routes prioritaires du Territoire de Kenge

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Il s’agit des routes suivantes, d’ est en ouest, la première localité étant sur la Nationale :

- Stock (km 322) – Kimbao (Pelende Nord, vers Kimbao) 112 km - Stock (322) – Gongo (dans Koloso, sur l’Inzia) 180 km - Tshikapa Milombi (dans Pelende Nord) 85 km - 316 Kolokoso Kikosi –Ngi 105 km - 316 –Muzengo- Kasombo, vers Matari 145 km - Douze Femmes Kikuka (sur la Konzi) dans Pelende Nord 45 km - Kenge – Kindi – Musamba, Matsalaka dans Musamba 160 km - Kingulu- Gabia – Mbeko Konzi 60 km - Njili- Kenge II , 30 km - Mission Lonzo – Baringa Ngasi – Fangulu vers Fatundu 60 km - Mission Lonzo- Nsakala Mbewo – Kenge Muniungu, vers Popokabaka, 155 km - Baringa – Nsedi Mwele 35 km - Iniangi – Dinga 100 km - Kabuba- Kingiengo (nationale 16) 72 km

Sur ce total de 1344 km de routes perpendiculaires à la nationale, on peut considérer que le trafic est de l’ordre de 3/4 camions par semaines sauf pour les tronçons suivants, dont le trafic est plus important :

- 316 – Kolokoso (entre 5 et 10 camions par jour) - Lonzo – Fatundu (entre 5 et 10 camions par semaine) - Lonzo – Nsakalembeo – Popo (entre 10 et 15 camions par semaine).

Sur ces routes principales, les problèmes de ponts sont les suivants :

- Sur Stock Gongo (Inzia) o les ponts de la rivière Lundulu sont à réhabiliter, deux ponts successifs de 10 et 4

mètres. Le premier pont est métallique, platelage à refaire, structure et culées en bon état. Le deuxième pont, conçu pour le passage des jeeps est à reprendre totalement.

o Le pont de la Luasa, 15 mètres, en bois, à reprendre totalement o Toujours sur Luasa, le pont Kizomi, 11 mètres, en bois, à reprendre totalement

- Sur Tshikapa – Milombi - Kingabaka : o Le pont Kazembi, au niveau du village Kasenzi : 7 mètres, à construire.

- Sur Kenge Kindi vers Mawanga : o Le pont Kindi au niveau de la Mission sur la rivière Muyosi (7/8 m), à construire. o Le pont sur la rivière Mosamba, pont en béton mais pour jeeps, à reconstruire ou

élargir, pont de 7/8m. - Kingulu- Gabia – Mbeko Konzi :

o pont sur la rivière Yombo, 8 mètres, à reconstruire, route en très mauvais état. - Njili – Kenge II :

o Pont sur la rivière Yungu, pont en béton existant, mais la culée de la rive gauche a cédé. Longueur 20 mètres.

Soit au total 11 ponts, dont 4 sur Stock- Gongo, totalisant entre 90 et 100 mètres linéaires. Dans le territoire, aucun bac n’est opérationnel, à l’exception du bac Kimbao sur l’Inzia dont l’état ne permet que de traverser les piétons et les motos. Les bacs anciens étaient les suivants :

- Kenge 2 sur la Wamba, à moteur - Lukuni sur la Wamba, à trail - Kapanga sur la Wamba, à trail

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- Gabia sur la Bakali, à trail - Kisubu sur la Bakali, à trail - Kobo sur la Bakali, à trail - Kikuka sur la Konzi , à trail - Kimafu Dunda sur l’Inzia, à trail. - Et Kimbao sur l’Inzia, à trail.

Pour l’évacuation des produits agricoles, les bacs les plus importants sont :

- Kenge 2 pour la sécurité alimentaire de Kenge, - Kimbao pour la sécurité alimentaire de Kimbao - Gabia, pour évacuer le grand bassin de production de Gabia et Mbeko

Les autres bacs ont leur importance pour évacuer leurs bassins bassins de production respectifs : Kapanga pour les bassins de Mabaka et de Kasongo Nseke, Kobo, pour le bassin du même nom. Tous les autres bacs ont une alternative routière mais qui allonge significativement les distances parcourues et alourdit les coûts de transport.

En complément de la Carte n° 2 , on trouvera en annexe 1 le tableau qui fournit pour chaque secteur les routes principales et secondaires, avec leurs ponts respectifs.

2.2 Ports, balisage de rivières :

Les tronçons navigables des grandes rivières du territoire sont (cf la carte n° 4) :

Sur l’Inzia, le tronçon qui va de Kimbao, jusqu’à Gonzo dans Kolokoso, à la sortie du territoire. Ce tronçon est entièrement à baliser, mais les dangers actuels sur cette rivière peu sablonneuse n’empêchent pas la navigation des baleinières de maximum 300 sacs. Les ports à équiper sont ceux de : Gongo, Misele, Kindundu, Mafolo, Bidila, Kikwengo, Kalenge, Mwanza, Kimbao. Les équipements à construire sont essentiellement des dépôts, les baleinières, qui seulent fréquentent ces ports redoutant les murs de quais.

Sur la Bakali, de Gabia jusqu’à Munene, seul tronçon navigable les équipements à construire sont un dépôt au niveau du pont de la Bakali sur la nationale.

Sur la Konzi, de Kikongo jusqu’à Kikuka : un dépôt au niveau du Kikuka.

Sur la Wamba : de Kapanga jusqu’à la sortie du territoire : ports de Kapanga, Mukila, Sadiba, Pont Wamba.

Sur le Kwango : Dinga, Malambu, Muyalala, Tasundi, Pont Kwango.

Toutes ces rivières sont à baliser et il convient d’y encourager le développement ou la reprise du trafic baleinier et des pirogues.

2.3 Marchés, dépôts, centres de négoce. La carte n° 3 fournit l’implantation des principaux bassins de production agricole du territoire, et l’annexe 2 leur fait correspondre leurs principales productions, ainsi que les voies d’évacuation des produits agricoles. La ligne de conduite de l’atelier de programmation a été d’installer les besoins de création de marchés et de dépôts dans les bassins de production (cf. carte n° 3).

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On peut regrouper ces besoins de la manière suivante, sachant que les besoins de dépôts et de marchés caractérisent les mêmes lieux.

1. Besoin de création de dépôts le long de la nationale 1 : - Dépôt de Pont Kwango, pour recevoir les marchandises transportées par les baleinières et

pirogue du Kango, avant reprise par les camions. - Dépôt de Kabuba, pour recevoir les marchandises des bassins de production voisins de

Kabuba ; - Dépôt du Pont Wamba, pour évacuer par la nationale les marchandises transportées le long

de cette rivière ; - Dépôt de Kenge 1, à construire à la Barrière, près du Marché ; - Dépôt de Misele, pour évacuer les marchandises transportées sur l’Inzia. 2. Besoins de création de dépôts dans le secteur de Pelende Nord, intérieur : à Faseba, Gabia,

Ngungu Ntambu, Mbeko, Kabangu, Swa Kahumba, Kalenge, Kikianga, Kidima, Mususu, Kikwangu, Swa Bangu, Kobo, Mukila, Masindi, Mukutu, Kasongo Nseke, Kivundisa, Nsasi Luayi, Mutoni Toni, Makiosi, Samaria, Swa Kabende, Sadiba, Biteko. Soit 28 dépôts, qui correspondent aux principaux bassins de production. Il existe dans ce secteur des marchés à Misele, 316, Kalenge, Mandanda, Kianga, Kidima, Makiosi, ce dernier marché étant équipé d’un dépôt.

3. Besoins de création de marchés et dépôts dans Kolokoso : Il existe actuellement des marchés dans Kolokoso, Kimbanzi, Mitimiti. De ces trois marchés, seul celui de Kolokoso dispose d’un dépôt et d’un centre de négoce. Le besoin de création de marchés dépôts vaut pour : Gongo, Kikongo Lwasi, Kimafu, Fasamba, Intu Nzadi, Nsakala, Kikuka, Kindundu, Kingoma Manda, Kimbanzi.

4. Besoins de création de marchés et de dépôts dans Bukanga Lonzo : Les marchés existants sont ceux de Pont Kwango, Lonzo Mission (qui n’a pas statut officiel de marché administratif). Les marchés dépôts à créer sont ceux de Bitadi Lwasa, Mutombo, Kalenga, Kasandji, Kabuba, Makengo.

5. Besoins de création de dépôts et marchés dans Dinga : Le seul marché existant est celui de Kenge 2, qui ne dispose d’aucun dépôt. Il convient de créer des marchés dépôts à Kasongo Dinga, Nsakala Mbewo, Kasinzi, Mabaka, Mukukulu Nseke, Nganda Kuki, Duri Pangi, Mboso Mwanga, Iniangi, Mahinzi, Mission Dinga, Kasinzi, Malambu.

6. Besoins de création de dépôts et marchés dans Musamba : Il existe un dépôt privé à Bukama (propriété d’un commerçant, Monsieur Faustin, qui draine les produits agricoles des bassins environnant avec un Unimog, avec reprise par gros camions à partir du dépôt de Bukama). Il existe par ailleurs trois marchés opérationnels sans dépôts à Kimbao, Kindi, Mosamba, qui doivent être équipés en dépôts. Les marchés dépôts à créer sont les suivants : Kabuita, Kimfu Kinziadi, Lukuni Wamba, Kimbengele, Kambundi Bodila, Kimbumbu, Fwalemba, Mokana.

Les dépôts situés dans des lieux de regroupement importants, comme ceux de la nationale, gagneront à être construits en dur, avec des superficies au sol d’au moins 80 m2. Les marchés intérieurs ou de bassin de production, pourront être construits en semi durable, les organisations locales équipées de tôles, clous, bois de toiture, prenant en charge leur construction.

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Carte n° 3 Carte des principaux équipement de marché existants et à créer.

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2.4 Moulins et équipements de transformation. Il existe actuellement dans le territoire des moulins à maïs manioc dans les bourgades suivantes :

- Kenge 1 (une quinzaine dont une dizaine d’opérationnels)

- Kenge 2 : un moulin - Kimbamba - Kimbao (2) - Mayengele - SwaBangu - Misele

- Pont Kwango (5) - Mission Lonzo - Bukanga Lonzo secteur - Kolokoso - Kasinzi - Nsakala - Kindi - Mukila

Soit 35/36 moulins au total, dont peut-être 29 opérationnels (rapport 2009 du service de l’Environnement), dont la plupart dans la Cité de Kenge et à Pont Kwango.

La recommandation du CARG est que chaque grand bassin de production soit équipé dans les 3 ans d’un moulin. On peut considérer que chaque secteur possède entre 4 à 5 grands bassins de production, Pelende Nord pouvant en compter davantage. Les organisations paysannes peuvent être appelées à gérer ces moulins mais les opérateurs économiques privées peuvent également le faire. Le plan suggère qu’un système de subvention à contrepartie de localisation du moulin soit négocié avec un bailleur pour favoriser l’installation de moulins privés dans les bassins de production.

3 Gestion des Ressources Naturelles et Questions Foncières

3.1 Couvert végétal

Le Territoire de Kenge comprend trois types de couverts végétaux :

- Des forêts claires à mikwati (Erytrophleum africanum) - Des forêts galeries à végétation semblable à celle de la forêt équatoriale dense - Des savanes herbeuses

A ces trois types il faut ajouter les formes de dégradation de la forêt claire et de la forêt galerie que sont les savanes arbustives à mikwati et à makayabo (hymenocardia acida), ainsi que les terrasses des rivières, appelées ici kidongo, marais. Enfin, dans les pentes des collines et les bas fonds, on trouve une végétation dégradée de la forêt dense.

Actuellement la savane herbeuse domine dans les secteurs de Bukanga Lonzo et Musamba et autour de la cité de Kenge. Ailleurs la savane arbustive prédomine, dans Dinga, Pelende Nord et Kolokoso.

Les forêts denses issues de la forêt galerie et peut être d’anciens lambeaux forestiers de forêts dense de terre ferme sont surtout présentes le long de la Bakali, de la Wamba et de l’Inzia, du Kwango. Elles peuvent se prolonger en profondeur de dix/quinze kilomètres dans certains groupements (Kapay et Intu Nzadi dans Kolokoso, Kianfu Kinzadi dans Musamba, Kasongo Dinga et Kasinzi, Mukukulu, Mboso Mwanga, Bomiyanga, Binda Nzadi dans le secteur de Dinga, Swa Yamfu, Kobo, Munene, Musongo Nsete, Kifundisa, Munikenge, Mwela Nsay, Kalenge, Kibwila, Nzaw Musitu dans le secteur de Pelende Nord, Kasanzi, Binda Nseke, Kakundi, Kafulu, Ikwaku dans le secteur de Bukanga Lonzo). Il reste des ensembles forestiers disposant encore d’essences de valeur le long de la Bakali et de l’Inzia.

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Carte n° 4 Couvert végétal et reboisements souhaitables dans Kenge.

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La carte n° 4 fournit l’implantation de ces couverts végétaux selon les travaux de groupes par secteur de l’atelier de planification. On pourra la comparer à l’image satellitaire google ci-dessous (1 :

Les terrasses humides, y compris en saison sèche se trouvent le long du Kwango (groupements Kafulu, Takundi, Malambu, Dinga, Binda Dinga) ; le long de la Wamba (Binda Nseke, Kasanzi, Kaongo Yungu) ; le long de l’Inzia (groupememnts kimafu, Nsakala, Kapay, Bukanga Nseke, Kalenge, Mwela Nsay, Kikwila, Nzay Musitu). C’est le long de la Bakali et de ses affluents au sud du territoire que se retrouvent les plus belles terrasses humides (groupements Kobo, Munene, Mukumbi, Kibanda, Swa Yanfu). Certaines de ces terrasses contiennent de très belles raphiales (mayimba, ndongo) exploitées à la fois pour le vin de palme et la construction, ainsi que des nattes.

La forêt claire de belle densité est présente un peu partout mais singulièrement au sud de la nationale. Ces lieux s’appellent des mabwati. On peut citer les ensembles de Nsakala Bewa, de Luzaw, Iniangi, Mboko, Fulula, Mbumi Kabemba, Mukulu Nseke…

Le palmier à huile sauvage (dura) est présent dans toutes les forêts galeries et les forêts denses, parfois dans les jachères où on les protège.

Le mfumbwa a pratiquement disparu du territoire, à l’exception de quelques galeries forestières de l’Inzia. Les marantacées (mikungu) se retrouvent un peu partout.

Ces formations végétales contiennent en abondance des champignons et de nombreuses chenilles, en complément du mikwati. Tous ces produits sont consommés localement mais également exportés vers Kinshasa, Bandundu Ville.

Ces trente dernières années les chenillles mikwati ont fortement régressé dans le territoire. Ce n’est que depuis les trois dernières années qu’on les voit revenir en abondance. Ce retour est le fait de réensemencements (Kenge 2, Dinga, Mosamba vers la Wamba…) mais également celui du respect dans certains cas du calendrier des brûlis, en tout début de saison sèche (du 15 au 25 juin) sans reprise au milieu de celle-ci.

1 Cette image est dans ses grandes lignes conforme à la carte participative établie par l’atelier, si l’on considère que la savane à forte

densité, proche de la forêt claire, n’est pas distinguée par le satellite de la forêt plus dense.

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Ce couvert végétal est partout grandement menacé par l’action de l’homme : feux de brousse incontrôlés, brûlis de jachère ou de forêt, brûlis de mikwati pour les chenilles, exploitation forestière artisanale (un peu partout mais en particulier sur la Lufimi, le Kwango, et sur l’Inzia). L’exploitation forestière se déroule dans le groupement Makengo dans la Lufimi, les groupements Takundi et Kafumu et Kikwaku le long du Kwango ; dans les groupements Kapay, Intu Nzadi et Mwena Nsay, le long de l’Inzia, dans Kolokoso. Le long de la Bakali l’exploitation forestière est pratiquée dans le groupement Swa Yanfu, dans Kobo et Munene. Le long de la Wamba on trouve également de l’exploitation forestière dans les groupements Kasanzi, Binda Nseke, Binda Nzadi, Munikenge et une partie du groupement Kobo, Kasongo Dinga. Les essences exploitées sont le bois noir (wenge), le bois rouge (lifaki, sipo, sapeli), le Kambala.On exploite également grandement les essencess moins prisées pour le bois de coffrage. Tout ce bois est évacué par les rivières jusqu’à Bandundu. Les exploitants sont de petits exploitants munis de tronçonneuses, sans véhicules. Le bois est évacué en grumes, parfois en planches. Il est destiné au marché local de Kinshasa. Une faible partie de la production est absorbée par le secteur du bâtiment à Kenge, également approvisionné par Kikwit.

3.2 Faune sauvage La faune sauvage ne comprend plus comme grands mammifères que les buffles, les hippopotames, les phacochères et quelques antilopes et des singes dans les galeries forestières. On rencontre également des reptiles, des crocodiles, des tortues et une large gamme de serpents. La carte n°5 donne la répartition de ces animaux dans le territoire. Les petits mammifères (écureuils, rats de gambie, aulacodes) sont partout l’objet d’une chasse intense de saison sèche, chasse surtout collective et leur destruction massive est provoquée par les feux de brousse et la chasse aux armes à feux (calibre 12), rarement à l’arc. Les pratiques interdites de chasse comprennent également l’usage de pièges (lacets, les trous, les pièges à masse « mulu », usage du poison pour les aulacodes, parfois pour les porcs épics, très rares). Les oiseaux et les chauve souris sont chassés aux filets et à la glue et ont eux aussi tendance à disparaître. Les perroquets sont fréquents le long des grandes rivières et sont chassées pour les vendre à Kinshasa, ainsi que les pigeons verts.

On ne respecte aucune recommandation du règlement de la chasse, en particulier des périodes d’ouverture et de fermeture de la chasse.

La pêche aux anguilles (misombi) est pratiquée dans les terrasses des rivières. La Pêche en rivière et dans les plus petits filets d’eau est fréquente à la nasse, à la ligne et au filet parfois au poison (mbaka). La pêche en grande rivière est rare, elle ne caractérise que quelques rares endroits : Kenge 2, Misele, Pont Wamba, Pont Kwango et sont surtout le fait de venants du nord Bandundu.

Les chefs de groupement qui dans le passé avaient le pouvoir d’organiser l’exploitation de l’environnement et de le protéger, sont actuellement en pleine perte d’autorité. Leur parole n’a plus de poids pour interdire les pratiques les plus destructrices, personne ne sait plus réglementer les départs et les calendriers de feu.

Les services de l’Environnement, qui comptent 40 agents (garde chasse, gardes forestiers, et assainisseurs) sont très insuffisants et peu mobilisés au contrôle des mauvaises pratiques. Les agents ne sont pas formés, ni équipés, ni payés ou très faiblement. Les nouvelles unités recrutées en 2008 et 2010 n’ont pas de contrat ni de salaire, bien qu’ils fréquentent les bureaux de l’environnement. Quinze agents sont basés à la Cité. Les chefs de secteur n’ont pas contrôle sur ces agents et constatent parfois leur absence, ou même leur reconversion dans le braconnage…

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Carte n° 5 localisation des grands animaux dans le territoire de Kenge.

3.3 Exploitation forestière et charbonnage :

Les ressources forestières sont faibles dans le territoire de Kenge, concentrées dans les galeries

forestières de la Bakali, de l’Inzia, de la Konzi, de la Wamba et du Kwango, galeries en voie de

destruction systématique par l’agriculture. On y trouve encore unpeu de bois rouge et de bois noir

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mais surtout du bois de coffrage (mulongo, menga menga, misati, mututi…). Il existe dans le

territoire une quinzaine d’équipe de scieurs opérant dans ces galeries sans aucun permis de coupe.

Ils commercialisent leur production sur les agglomérations urbaines et Kinshasa. Cette pression reste

modérée et est sans commune dans ses effets destructeurs avec celle de l’agriculture. Elle est

incontrôlée, comme les permis de coupe émanant d’opérateurs économiques de Kinshasa, permis

obtenus en dehors des services de l’environnement et en complicité avec les chefs coutumiers. Les

essences de qualité ont tendance à disparaître dans tous les secteurs. Ces besoins augmenteront,

tant pour le coffrage que pour la classe A à mesure que l’habitat rural et urbain s’améliorera, ainsi

que l’ameublement (voir chapitre « habitat »).

Une autre cause de la destruction des arbres est le charbonnage : il est intensif le long de la nationale

et prend de l’ampleur, à mesure que les besoins de la capitale se développent, ainsi que ceux de la

Cité de Kenge 1. Il détruit toutes les essences de la savane arbustive, au premier rang desquels le

mikwati et le makayobo, aux braises recherchées. Il s’en prend aux jeunes pousses comme aux arbres

adultes.

3.4 Recommandations pour la Gestion des Ressources Naturelles :

La première et plus importante recommandation du Plan est de charger les CARG de Secteur de faire un état des lieux détaillé de la situation des ressources naturelles dans leurs espaces respectifs. Dès qu’ils seront créés, et avec l’appui du Superviseur de l’Environnement qui se déplacera chez eux pour cela, ils procèderont à un tel état des lieux, en définissant pour chaque sujet des lignes de conduite à suivre et fixeront des responsabilités concrètes pour parvenir aux résultats escomptés, et ceci dans les domaines suivants :

- utilisation des sols et de chacune des principales ressources naturelles. - respect des réglementations, - renforcement des acteurs locaux en vue de la mise en application de ces règles et lignes de

conduite.

L’idée est que les CARG de secteur voire de groupement deviennent de véritables comités de gestion des ressources naturelles à leurs niveaux.

Pour accompagner et éclairer cette recommandation générale le Plan a identifié des mesures à prendre dans tous les cas, au niveau des secteurs comme du territoire :

- renforcement des services de l’environnement (équipement, motivation, renouvellement, formation, recyclage) ; il faut que ceux-ci acquièrent les moyens d’être présents sur le terrain, régulièrement, d’y jouer un rôle pédagogique et de contrôle de l’application de la loi ;

- contrôler et s’opposer (CARG) aux attributions de permis de coupe ou à l’exploitation clandestine des forêts les plus exposées (à déterminer dans les plans de secteur) ;

- accès des services et autres acteurs environnementaux à la radio communautaire pour y diffuser des messages ;

- surveillance des armes feux et de l’interdiction de leur fabrication (selon la loi sur la chasse en vigueur) ;

- veiller au respect de la législation forestière ; - trouver un partenaire financier pour mener à bien la lutte anti-érosive à Kenge ;

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- identifier dans tous les secteurs, des zones non ou très faiblement habitées, où il sera possible de refouler les animaux sauvages : buffles, antilopes, sangliers, singes ;

- Sensibiliser les populations aux risques de s’en prendre à ces animaux, sans suivi de l’Environnement, de les blesser et de les rendre agressives ;

- Etablir une collaboration entre les services de l’environnement et les populations pour qu’ensemble ils procèdent aux refoulements ;

- Contrôler les populations d’animaux sauvages dans les sites de refoulement, comme ailleurs, pour que la croissance de leurs effectifs ne deviennent pas nuisible pour les cultures et la cohabitation avec les établissements humains ;

Une attention particulière est à apporter au contrôle des feux de brousse. Celui-ci, véritable fléau du territoire, s’oppose à toute politique d’amélioration aussi de la production agricole , de l’entretien des routes (destruction des graminées de jonchée des pistes) que de la sauvegarde de l’environnement.

Les reboisements (y compris en essence forestières de qualité, en mikwati, en palmier à huile et en raphia) sont également une mesure indispensable, aussi bien pour diminuer la pression agricole sur les forêts naturelles que pour améliorer la fertilité des sols agricoles. La carte n°4 fournit par secteur l’implantation des reboisements prioritaires. Ceux-ci pourraient être confiés aux CVD Comités Villageois de Développement, très nombreux dans ce territoire, et qui pourraient procéder à ces reboisements sans trop de frais.

Le Plan CARG prévoit pour chaque secteur et groupement la création de pépinières destinées à approvisionner ces reboisement dont la mise en œuvre reviendra aux CVD et aux organisations locales, impulsées par les autorités, les services techniques, les chefs de groupement et tous les acteurs du développement.

3.5 Question Foncière :

Dans ce territoire comme dans le reste de la Province il existe un important mouvement d’attribution de terres rurales. La loi prévoit deux procédures distinctes pour cela, celle aboutissant à l’obtention d’une concession coutumière et celle aboutissant à un titre foncier.

La première procédure, l’attribution coutumière, confère un droit d’usage précaire, d’une durée de cinq ans renouvelable. Elle correspond dans le principe à un droit de location, ou d’usage du fruit de la terre, tel qu’il est défini dans le contrat de concession et cet usage est associé au paiement d’une redevance au bout de cinq ans. Ce type de contrat comprend des limites de sécurité, c'est-à-dire qu’en principe, mais très rarement dans les faits et très difficilement dans le droit, la récupération des terres est possible à la fin de l’échéance du contrat. L’insécurité porte plutôt sur la renégociation des redevances à la fin du contrat, sinon même au moment des successions de chefferies, où plusieurs ayant droit ou prétendants revendiquent le paiement des redevances.

La deuxième procédure, l’attribution de titres fonciers par le Service du Cadastre, procédure mieux décrite et analysée par la Loi Foncière, confère une grande sécurité au bénéficiaire du titre. Elle prive totalement le chef de terre de tous droits, une fois qu’il a attesté la vacance de cette terre, et éventuellement prélevé pour ce faire des droits coutumiers.

Le territoire de Kenge comprend un grand nombre de fermes qui appartiennent la première catégorie, la concession fermière. C’est de loin cette procédure qui caractérise la plupart des fermes.

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L’atelier de programmation du CARG a constaté que ces fermes étaient attribuées de manière anarchique :

- Sans que les membres du clan du chef de terre, la population des lieux concernés, ne soient si peu que ce soit associée aux décisions d’attribution, ni aux éléments d’enquête de vacance établis par les agronomes au titre de la Délimitation dont ils ont la responsabilité et qui fait partie de cette procédure, le contrat étant validé par l’administrateur de territoire.

- Sans le moindre respect des réserves de terres agricoles nécessaires à la sécurité alimentaire des populations.

- Avec des délimitations superficiaires fantaisistes, ouvrant la voie à tous les conflits.

Il arrive que des dossiers de ferme n’arrive pas au niveau de l’administration du territoire.

Il existe dans tous les secteurs des espaces où l’agriculture vivrière n’est plus possible, ou repoussée au loin et à la marge du fait de la présence des fermes.

Le procédure de l’attribution des titres fonciers ; qui passe par le Service des Affaires Foncières concerne un nombre limité de fermes mais avec de grandes surfaces, et conflictuelles. Certaines de ces terres sont attribuées sans enquêtes de vacances, ou à partir d’enquêtes de vacances irrégulières et non sincères établies parfois par des prétendants au droit non reconnus par la coutume. Les conflits sont légions qui procèdent de telles violations de procédures, dont la cupidité est à la source. Ces attributions, mêmes lorsqu’elles sont sincères ne respectent aucune règle en matière de réserve pour sécurité alimentaire ou de sauvegarde de l’environnement. Les terres attribuées selon cette procédure semblent dépasser les limites fixées par la loi aux niveaux où elles ont été attribuées.

Pour mettre un terme à cette situation, l’atelier de programmation demande que les CARG de secteur soient consultés systématiquement par les enquêtes de vacances ou les délimitations.

Chaque Carg de secteur actualisera et précisera la carte n° qui définit les zones où il est dangereux d’attribués des fermes, telle que l’atelier de programmation l’a établie. Ces cartes de vocation de terre lui serviront de ligne de conduite, de référence pour formuler ses avis.

Le Plan de territoire, rappelle la nécessité absolue que :

1/ toute procédure d’attribution comporte une enquête de vacances de terre sincère, et rigoureuse, qu’elle consulte tous les ayant droits ;

2/ que les droits prééminents sont ceux de la sécurité alimentaire et de la sauvegarde de l’environnement.

Cas particulier des reboisements :

L’atelier a discuté de la question de la propriété des reboisements effectués par les communautés villageoises. A qui appartient le droit de gérer les fruits de ces reboisements, qui pourra en être le bénéficiaire ?

L’Atelier recommande que ces reboisements soient gérés par les chefs de terre, comme l’ensemble du patrimoine communautaire dont ils ont la charge. Que cette gestion cependant soit assortie d’un contrat de gestion qui précise :

1/ l’interdiction d’attribuer à ferme les espaces reboisés ;

2/ la nécessité d’attribuer équitablement aux villageois les droits d’usages des reboisements, dont celui d’abattage et de brûlis, à la condition de procéder à un nouveau reboisement. Le chef de terre est dans ce contrat déclaré garant du reboisement.

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3/ la possibilité qu’une partie du reboisement, bien délimitée, soit laissée à l’usage du chef et de sa famille. Ceci y compris dans le cas où ce reboisement serait effectué à partir d’arbres fruitiers ou à vin etc. (palmiers à huile, raphia …).

Le Plan prévoit que les CARG de secteur assurent le suivi de l’application de ces contrats.

4 Production Agricole

4.1 Cultures saisonnières et systèmes de culture :

Les productions agricoles du Territoire de Kenge sont, par ordre d’importance, le manioc, le maïs,

l’arachide, le niébé, la courge, le haricot, le riz, la banane plantain et de table, l’igname, le voandzu, la

patate douce, le pili pili, le soya.

Ces cultures sont généralement menées en association de forêts ou de savanes :

En saison A, du 15 septembre à la fin décembre, la base des cultures est l’association

manioc/maïs/arachide en forêt ; en savane l’association de base est le manioc/arachide, ou manioc

courge, le niébé étant pratiqué en culture pure. On trouve également en savane l’association

igname/manioc/maïs. Dans

En saison B, du 15 février au 15 mai, les associations sont identiques, avec un peu plus

d’igname/manioc. Dans Dinga et Bukanga Lonzo, on pratique la culture pure de maïs et de manioc en

forêt comme en savane.

L’ananas cultivé en A et en B un peu partout est une spécialité commerciale de Dinga et de Bukanga

Lonzo, moindrement dans Pelende Nord. Il est, dans ces secteurs pratiqués en culture pure de

savane et de forêt.

Les légumes, le pilipili, l’oignon et l’échalotte sont de plus en plus cultivés. Il existe une opportunité

pour la pomme de terre, pratiquée autrefois avec succès dans les bas fonds frais, et abandonnée

dans les années 90 avec l’extinction de la demande de Kinshasa aujourd’hui en pleine expansion. Le

plantain et la banane de table offrent également de grandes opportunités le long de la nationale.

L’inspection de l’agriculture considère que la moyenne des mises en culture annuelles sur jachère

correspondent à une superficie d’un peu plus d’un ha, conformes aux préconisations anciennes de

l’agriculture (imposition des années 70 : 0, 8 ha de manioc et 0,3 d’arachide, totalisant 1,1 ha de mise

en culture de jachère). Ces mises en culture se répartissent entre les deux saisons, 0,5/0,6 ha,

répartis en deux ou trois champs.

Les terres sont cultivées en moyenne deux ans de suite, aussi bien en forêt qu’en savane, pour faire

place à des jachères comprises entre 3 et 5 ans. Autour des agglomérations, la durée des jachères est

inférieures à trois ans cause de la déforestation intense.

Chaque ménage possède, outre les champs de culture, des champs de jachère, entre 5 et 8 champs.

Trois à quatre jachères en agglomération. Les premiers arrivés dans les cités disposent de droits de

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culture plus importants, allant à jusqu’à 7/8 champs de jachère, qu’ils revendent aux arrivants plus

récents.

La saison C, de mi mai à la fin août concerne les terres basses (marais, ngangas, bas fonds) . Elle est

cultivée en arachide, légumes dont l’oignon, haricots, maïs vert. Chaque ménage possède de telles

superficies vivrières.

Les cultures saisonnières sont à la fois vivrières et de rente : la principale source de revenu est le

manioc ou le niébé pour le secteur de Mosamba et le sud de Pelende Nord. L’arachide ainsi que

toutes les cultures vivrières sont commercialisées, parfois au détriment de l’alimentation humaine

(voir chapitre sur le Konzo).

4.2 Bassins de production :

L’implantation des bassins de production est fournie par la carte n°6 .

Carte n° 6 : principaux bassins de production dans le territoire de Kenge.

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La liste détaillée en est fournie par l’annexe 3. La carte 6 montre que les priorités en matière

d’infrastructures ont été choisies pour permettre l’évacuation des produits. L’annexe 3 fournit

également pour chaque bassin les cultures, les villages et les voies d’évacuation principales.

4.3 Problèmes rencontrés par les cultures saisonnières :

Les maladies du manioc, au premier rang desquelles la mosaïque et le pourridier sont la cause

principale de la diminution des rendements de cette culture majeure et de l’apparition de la disette

ou du Konzo dans les secteurs.

Des efforts ont été réalisés par les PSA (« PCA ») financés par l’Union Européenne, FAO, depuis le

début des années 2000 pour diffuser des variétés améliorées dont la résistance ne se limite pas à la

mosaïque (anthracnose, acarien vert, pourridié). Ces efforts ont permis de résorber les foyers de

disette à Kolokoso et à Bukanga Lonzo. Ils sont repris à grande échelle actuellement par le PAB dont

on trouvera en annexe la carte des parcs à bois. Le PAB augmentera en saison A la création de parcs

à bois dans la zone à Konzo.

Le maïs samaru, résistant partiel à la sécheresse poursuit sa diffusion entreprise par le PCA, mais elle

gagnerait à être amplifiée.

La dégénérescence des semences est sensible pour l’arachide (JL24) et pour le niébé (fortement dans

Mosamba). De même pour le haricot cultivé dans Pelende Nord et dans Mosamba (volubile), cultivé

en A et B.

Le millet n’est pas cultivé dans Kenge, alors qu’il pourrait se révéler très adapté aux sols de savane, et

qu’il règlerait les problèmes de sécurité alimentaire sans présenter les mêmes difficultés

technologiques à la mouture que le maïs.

L’expansion constatée un peu partout du riz pluvial gagnerait à être accompagnée par sa

vulgarisation dans les nganga en C. L’apport de semences améliorées (IRAT 112, nérica…) amplifierait

ce mouvement.

4.4 Cultures pérennes

Autrefois florissantes, les cultures pérennes sont aujourd’hui en pleine régression dans Kenge.

1/ les grandes plantations de palmier à huile (Van Lanker/Sadiba à Kenge II, Kamosi dans Gabia, Santos dans Pelende Nord/Kapanga, Sotraca dans Kolokoso/Gongo, Seca dans Mosamba/Kimbao) sont à l’abandon total, ou font l’objet d’une exploitation artisanale marginale et en voie de disparition. Autour de 700 ha. Ce sont de vieilles plantations de plus de 50 ans, qui nécessitent une régénération complète. Elles peuvent également servir, moyennant éclaircissement, à l’introduction de la culture du cacao, ou du caféier amélioré.

2/ le palmier à huile sauvage : bien qu’à la base de l’alimentation en huile du pays rural, le palmier à huile sauvage est lui aussi menacé par la disparition des galeries forestières et autres forêts de bas fonds, ou et surtout par l’abattage incontrôlé dont il est victime pour la production de vin de palme, nsamba. Il existe des alternatives au Palmier à huile pour produire le vin de palme (masendi, maousu, mayimba) mais ces espèces de raphia, très exploités dans le sud du territoire (Musamba) sont eux-mêmes menacés dans de nombreux groupements.

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La production d’huile de palme est une priorité pour le territoire de Kenge. Dans le milieu rural sa carence constitue un risque alimentaire important.

3/ le café : le café a fait l’objet d’importantes plantations à partir de l’après guerre et jusque dans les années 80. Il s’agissait principalement de planteurs familiaux totalisant plusieurs milliers d’ha. Ruinée par la baisse des cours mondiaux des années 90 et 2000, le café est cependant resté une culture alimentaire pour les populations locales qui le consomment, et pour Kinshasa. Le CARG pense qu’il est opportun d’en relancer la culture.

4/ le cacao : est une culture marginale dans Kenge, introduite récemment à Kimbakata dans Pelende Nord (honorable Mbemba). Ses perspectives de cours mondial plus stable et favorable devraient encourager la diffusion de cette culture.

On peut signaler également le théier comme culture pérenne intéressante pratiquée anciennement dans le territoire (Kimwela Nsay) dans Pelende Nord, qui pourrait éventuellement faire l’objet d’une relance. La culture des arbres fruitiers est négligée dans la plupart des secteurs, car elle se limite, vu l’état des routes, à la consommation locale. Les efforts de diffusion de plants d’arbres fruitiers entrepris en 2007-2008 par le Projet de Sécurité Alimentaire de Kenge (UE/Ases) pourraient être repris, dans la mesure où la nationale offre de nouvelles opportunités commerciales pour ces productions.

L’offre de plants améliorés (palmier à huile, café, cacao, fruitiers) est malheureusement faible dans le territoire. Elle se limite à la pépinière de 12000 plants créée à Kenge 2 par le PAB et par des initiatives individuelles dans Bukanga Lonzo (honorable Masala) ou dans Pelende Nord (Bakali, Hon. Mbemba), ainsi que dans Kapanga (M. Paul Prata). L’Ong Gapar a également distribué des palmiers à huile en 2010.

4.5 Disponibilité des terres agricoles :

L’accès aux terres agricoles est actuellement rendue de plus en plus difficile par des facteurs

multiples comme : la pression démographique, le système de culture à jachère/bûlis, très exigeant en

terre, la disparition de la forêt et, la multiplication des fermes d’élevage dans tous les secteurs. La

question de la jachère brûlis a été traitée dans le chapitre sur l’environnement. L’atelier a

cartographié (carte n°7) les zones où l’attribution de terres agricoles à l’élevage constitue un

danger. Elles apparaissent dans la carte avec la légende « zones agricoles de demain ». Les « zones

agricoles actuelles » sont également celles où il est souhaitable de ne pas attribuer de fermes

d’élevage, sauf lorsqu’elles sont hachurées en rouge.

Cette carte devra faire l’objet d’une actualisation détaillée dans chaque secteur.

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Carte n° 7 Vocation des terres. Territoire de Kenge.

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4.6 Recommandations générales concernant l’agriculture :

1/ les CARGs de secteur, en attendant la mise en place des Comités Fonciers prévus par la Loi

Agricole, à l’étude, établissent une ligne de conduite en matière d’attribution de terres d’élevage ;

2/ les fermes d’élevage non viables situées dans les zones à vocation agricole (sécurité alimentaire)

sont récupérées par l’administration et la coutume, en application de l’instruction donnée par le

Gouvernorat. Les Carg (territoire et secteurs) veillent à ce qu’elles ne soient pas réattribuées à ferme.

3/ Partout, et en particulier dans ces zones de sécurité alimentaire, le CARG fait tout pour imposer

aux fermiers grands et petits l’embauche de bouviers ou de chevriers, afin de lutter contre la

divagation du bétail. Toutes autres formes d’organisation (patûrages communs, regroupement des

troupeaux, kraal nocturnes communs dans les villages) sont à privilégier pour libérer la culture.

4/ sensibilisation dans tous les secteurs sur les superficies minimales requises par ménage

(« imposition par persuasion »). Au moins 1 ha par ménage et par an.

5/ acquisition par chaque ménage de boutures de manioc résistant et de semences améliorées dans

les trois qui viennent, avec si possible, large substitution des variétés anciennes.

6/ création de réseaux d’agri multiplicateurs dans tous les secteurs pour chaque variété saisonnière.

7/ vulgarisation des bonnes pratiques semencières : conservation des meilleurs graines, sélection

massale des semences, expérimentation de banques de semences communautaires, bonnes

pratiques de conservation des semences dans des endroits secs…

8/ créations de pépinières de palmier à huile nains et dura dans chaque secteur et dans chaque

groupement en grande quantité, pour plantation y compris en savane.

9/ création de vergers semenciers de café et de cacao, dans chaque secteur, afin de pouvoir disposer

au plus vite de variétés améliorées.

10/ renforcement des services de l’agriculture : équipement, motivation, recyclage, renouvellement

du personnel.

11/ création de pépinières de palmier raphia masendi, dans chaque secteur.

12/ réhabilitation des centres de multiplication semencières de Vuamba (Musamba) et de Bukanga

Lonzo.

13/ doter les agriculteurs et les services de manuels, brochures, tous documents pédagogiques permettant l’amélioration des pratiques culturales ;

14/ expérimentation dans chaque secteur de technique agroforestières, permettant l’amélioration de la fertilité ;

15/ création dans chaque secteur de magasins d’approvisionnement en intrants (outils manuels, semences légumières et autres…).

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5 Productions d’élevage :

L’élevage du grand et du petit bétail est extensif et totalement divaguant. Le bétail ne reçoit

pratiquement aucun soin vétérinaire, très peu d’apports alimentaires, ou pas.

La race bovine Ndama constitue la totalité du troupeau bovin, que l’on estime à 26 000 têtes

(inspection de l’agriculture), dont 11000 têtes pour les missionnaires et autres éleveurs sur

concession à titre foncier (baux emphytéotiques enregistrés). Une partie des élevages familiaux

proviendrait de migrations à partir de Feshi, dont les éleveurs souvent basés à Kinshasa préfèrent

ramener leurs bêtes près de la nationale2. La ndama est une race rustique très adaptée aux

conditions d’élevage. Ses performances peuvent être améliorés moyennant des investissements

minimes (blocs à lécher, p

Le petit bétail (chèvres, moutons, porcs, poules etc.) est pratiquée par une grande partie des

ménages avec des races locales. Certaines introductions ont eu lieu ces dernières années dans

Bukanga Lonzo, Kenge (porcs large white, landrace, mouton peulhs et dorper par la jvl et le pca, le

gaspar). La diffusion de ces races est faible. La prolificité et la rusticité des races locales est

appréciée. Il existe cependant des maladies de ce bétail pour lesquelles la rusticité est de faible

secours : la pseudo peste aviaire pour les poules (vaccin disponible) , décimées en saison sèche dans

tout le territoire, la peste porcine africaine (sans vaccin connu) , périodique, le rouget (vaccin

existant). La trypanosomiase bovine est présente dans presque toutes les zones d’élevage ainsi que

les verminoses et autres maladies à tiques.

Les recommandations pour l’élevage sont les suivantes :

- Regrouper les éleveurs pour qu’ils puissent se doter de bouviers, consommer moins de

brousse, et contrôler la divagation de leur bétail. Recommandation y compris valable pour

les petits ruminants.

- Dynamiser l’organisation des éleveurs autour du Cafec, jusque dans les secteurs.

- Créer un réseau de pharmacies vétérinaires, en s’appuyant sur l’organisation des éleveurs

mais également sur les vétérinaires privés, pourquoi pas sur les commerçants privés ;

- Création d’un laboratoire d’analyse vétérinaire à Kenge

- Création de foyers d’amélioration génétiques des principales espèces , foyers gérés par les

éleveurs eux-mêmes ;

- Formation des éleveurs aux bonnes pratiques de conduite de l’élevage, y compris par la

diffusion de manuels techniques et autres documents pédagogiques ;

- Lutte contre les feux de brousse (déjà évoqué) ;

- Créer dans chaque secteur un site d’amélioration des pâturages avec stylosanthes ;

- Construction d’abattoirs dans toutes les agglomérations et sites d’abattage ;

6 Pisciculture, Pêche

2 A Kenge plus qu’ailleurs les troupeaux ont été décimés par le passage de l’afdl en 97.

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On compterait dans le territoire plus de 21000 pisciculteurs (inspection de l’agriculture) disposant chacun de 3 à 5 étangs par ménage. Les superficies moyennes des étangs sont de trois à quatre ares. On élève surtout le tilapia, et souvent avec des races non sélectionnées, à partir des poissons de rivières. Il en est de même pour le ngolo et le mongusu, le zaiko, pour lequel il existe des foyers de production en voie de spécialisation (mongusu).

Cette pisciculture est toujours extensives, les étangs sont rarement bien entretenus la plupart sont des étangs de barrage, rarement des étangs de dérivation. On n’alimente que très rarement les poissons. Cette pisciculture familiale très extensive a des performances faibles pourtant, elle constitue pour les familles une source d’alimentation et de revenus très appréciée.

Il est possible de poursuivre le développement de la pisciculture dans Kenge. Pour ce faire il convient de :

1/ poursuivre, relancer l’organisation des pisciculteurs, pour diffuser la formation ;

2/ organiser la formation des animateurs d’associations ; Insister sur l’alimentation, comme base d’amélioration de toute performance ;

3/ créer des magasins d’intrants piscicole et de pêche ;

4/ encourager chaque ménage à disposer d’un étang au moins et leur rendre accessible les terres nécessaires ;

5/ créer dans chaque secteur des étangs d’alevinage ;

6/ éventuellement, dans les zones très déficitaires, favoriser la construction des étangs par des apports en outillage manuel et d’alevins.

7/ former, motiver, équiper, recycler, renouveler les services techniques de l’élevage.

7 Pêche :

On pêche traditionnellement dans tout le territoire dans les terrasses des rivières en saison sèche

(anguilles) et également en saison des pluies. On pêche de même dans les petits affluents des

rivières. Ce type de pêche pratiqué par tous, ne respecte pas les préconisation de la pêche

responsable (engins de pêche interdits, non respect des périodes d’ouverture et de fermeture,

utilisation de produits toxiques, pêche dans les frayères…).

Dans les grandes rivières en revanche, la pêche en est à ses balbutiements : traditionnellement il

n’existe pratiquement pas de pêche dans ces rivières. Depuis quelques années des pêcheurs

professionnels venus d’un peu partout se sont – timidement – installés dans les principaux biefs de

pêche de la Wamba, du Kwango, de l’Inzia, de la Bakali, de la Nkonzi. Leurs pêche reste elle-même

artisanale mais de plus elle ne maîtrise pas les techniques de la pêche en profondeur (plus de 10m),

pratiquée dans le nord du Bandundu avec des lignes à hameçons. Ces pêcheurs ont pris l’habitude de

quémander leurs intrants auprès des bailleurs et autres services de l’agriculture.

Recommandations concernant la pêche :

- Encadrement des pêcheurs regroupés en associations ;

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- Formations des pêcheurs et des agents des services de la pêche, notamment dans le

domaine des techniques de pêche responsable et de conservation des poissons

- Formation, équipement, motivation des agents de l’agriculture consacrés à la pêche.

8 Cueillette

9 Organisations paysannes et villageoises

10 Commercialisation et tracasseries

11 Commercialisation :

11.1 Bukanga Lonzo :

Les produits excédentaires sont le manioc, le maïs, le niébé, les ananas, l’arachide, l’igname, les nattes matoko (pandanus et palmier à huile, bambou).

Les problèmes qui se posent sont les suivants : manque d’entretien des routes, absence d’opérateurs économiques dans les endroits éloignés, absence de marchés et de magasins dans les bassins de production, coûts de transport très élevés (50 % pour le transport, plus les taxes de parking etc. ). Rareté des véhicules.

Problème du prix du maïs, nécessité de diversifier vers l’arachide, le niébé, le haricot, et le riz dans Kasanzi, Baringa, Nsongo, Binda Nseke, Kikwaku, Kafulu, Takumbi. Palmier à Huile à étendre ainsi que le cacaoïer.

La commercialisation se fait soit à partir de véhicules affretés par des commerçants à partir du Marché de la Liberté ; soit à partir d’éclaireurs /commissionnaires qui orientent les véhicules et qui prélèvent leurs pourcentage. Parfois les villages s’organisent pour chercher eux-mêmes leurs véhicules. Les commissionnaires/éclaireurs qui dominent. Le commissionnaire prend 10 %, le transporteur 40 % du prix de vente de la marchandise. Les taxes de parking sur la part de la cargaison revenant aux éclaireurs sont pris ou non en charge par les par colis.

Le système de troc est pratiqué partout tout au long de l’année, avant la campagne de commercialisation de chaque produit. Les termes de l’échange sont très défavorables. Ils correspondent à un taux d’intérêt de l’ordre de 35% sur deux mois.

Les produits manufacturés sont disponibles surtout à Pont Kwango et à la Mission Lonzo (savon, sel, sucre, pétrole, café, lait de beauté, lait en sachet). On trouve des étalages dans chaque village. Le rapport entre le prix de vente à Kinshasa et le prix des étallages est de 1,5 à 2.

Recommandations :

1/ implantation de magasins manufacturés dans tous les bassins de production. Priorités à Kasanzi, Kalenga, Mutombo, Itadi. Dépôts déjà cités dans le chapitre ad hoc.

2/ aider les opérateurs économiques à acquérir des moyens de transport par l’accès au crédit.

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3/ entretien permanent des routes.

11.2 Dinga :

Produits commercialisés : maïs, manioc, niébé, arachide, tabac, courge, banane, ananas, café, tarot, igname , huile de palme, oignon, chenilles et champignons.

Système commercial identique (par colis, éclaireurs, transporteurs, prix du transport et de l’éclairage, prise en charge des frais de parking). Pas d’opérateurs économiques avec des camions.

Problèmes sérieux du maïs invendu dans tout le secteur du fait du retrait de PCA sur ce produit. Nécessité de diversifier. Mais les autres cultures ne sont pas vulgarisées, ou les semences en quantités insuffisantes, notamment pour l’arachide qui pourraient être une alternative de vulgarisation, en reprenant à fond la diffusion des boutures sélectionnées. Renforcer les parcs à bois. Existence dans Dinga (Kenge II et Dinga Mission) d’une production résiduelle mais significative de café. Ce sont des endroits où il faudrait introduire des variétés améliorées de café. Opportunités pour le riz dans les plaines de Kayolo, Mbalaka et en pluvial dans les groupements de Kasinzi.

Commerce dans un circuit fermé, car l’argent des produits reste à Kinshasa et « la monnaie ne circule pas », facteur important du troc. Il faut favoriser la vente des produits agricoles sur place.

Mauvais état des routes

Inexistence des opérateurs et rareté des camions, inexistence d’unités de transformation.

Recommandations : réhabilitation des routes, favoriser l’équipement des opérateurs économiques et des paysans pour le transport des produits agricoles. Mettre au point, dans les magasins-dépôts un système de troc à taux zéro, permettant d’acquérir des moyens de transport (vélo) et de construction (tôles, clous). Tronçonneuses pour fabriquer et obtenir des planches. Création de caisses villageoises d’épargne. Création de marches et de magasins dépôts comme indiqué dans le chapitre ad hoc, renforcer l’accès aux intrants piscicoles et de pêche pour diversifier les ressources monétaires . création de pépinières de palmier à huile et de raphia pour le même objectif monétaire et de diversification.

11.3 Kolokoso :

Particularités : en plus de autres, le poivre (le pili pili). Grand producteur et commerçant de courges, d’arachide, bananes, plantain et de table, vin de palme. Inexistence dans le secteur et le territoire d’une distillerie fiable d’alcool. Graves dégâts de santé humaine causés par la présence de méthanol dans le lotoko, boisson locale très répandue.

Système commercial est identique. Présence d’un magasin dépôt à Kolokoso.

Recommandations :

- Formation paysanne en matière agricole et piscicole - Acquérir des moyens de transports à coût raisonnable ; - Construction et mise en fonctionnement de dépôts et de magasin : sites indiqués dans le

chapitre ad hoc ; - Entretien permanent des routes de desserte agricole ; - Règlementation du troc ;

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- Promouvoir l’organisation des coopératives d’achat et de vente et autres organisations paysannes

- Sensibilisation de la population locales et des opérateurs économiques pour qu’ils participent aux et animent les marchés.

11.4 Musamba :

Système de commercialisation : 4 partenaires interviennent : les producteurs, les parcolis, les commissionnaires, les opérateurs économiques et les consommateurs.

Les commissionnaires et les consommateurs à Kinshasa. Par colis du secteur.

Le taux du prix du transport varie de 25 à 30 % pour les produits tels que le niébé, l’arachide décortiquée, la courge…

Les produits de deuxième qualité : manioc, le maïs.

Spécialisation de ce secteur sur les produits à haute valeur ajoutée, produits en savane et en forêt (arachide).

La collecte des produits agricoles n’est pas organisée. Les ventes à Kinshasa se font dans 4 parkings : Franck et tantine Jenny à Masina, et Kintambo Camp Lucas.

Le propriétaire des camions signe un contrat avec le commissionnaire où on détermine le pourcentage du commissionnaire, des mamans manœuvre, les 5% pour charge, la part du parking et de la commune.

Certains par colis peuvent acheter plus de 500 sacs de mbwengi par an. Dans chaque village une boutique ravitaille la population en produits manufacturés y compris par troc, et achète en contrepartie le mbwengi et les arachides.

Quand le parcolis arrive un pourcentage, il donne un pourboire. Il y a deux sous traitant avec les sous traitant. Maman pepula et bipupula. Ce sont ici les maman manœuvre.

Recommandations :

- Organisation des parcolis en association pour qu’ils deviennent des opérateurs économiques valables et viables

- Intensification de la culture du riz , notamment dans Kabwita et Kiamfu Kinzadi - Démarrer la culture du riz aquatique dans les nganga. - Distillerie améliorée pour le lotoko - Epargne locale ou système permettant d’éviter le troc.

11.5 Pelende Nord :

Système de commercialisation identique mais pas de réseau de boutique lié à de grands commerçants .

50% pour le transport y compris les 10 % de l’éclaireur, mais charge parfois partagée des frais de parking (souvent tout pour le par colis). Problème de mentalité., général.

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Pas de transformation des produits.. Exemple de l’huile de palme : faible nombre des malaxeurs. Manque de produits manufacturés dans les villages. Seulement disponibles à Kenge. L’argent ne circule pas dans la campagne.

- Distribuer au plus vite les malaxeurs de l’ADB dans le secteur en les remettant en état. - Créer des magasins comme ailleurs (magasins de Kalenge, Kobo, Ngungu Ntambu, Biteko,

Makiosi, Mukila, 316, Kivundisa, Nzasi Luadi, Gabia, Misele, Pont Wamba, Swa Bangu, Faseba, Mutoni Toy, Kimbabata, Mbeko Nkonzi).

- Caisses villageoises d’épargne et de crédit - Les organisations prennent en charge la collecte des produits - Favoriser l’acquisition de moyens de transports par les opérateurs économiques. - Entretien permanent des routes

12 Communication : (radio communautaire)

13 Habitat

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ANNEXES

Annexe 1 : Biefs navigables, entretiens nécessaires, programmations en cours.

Annexe 2 : Equipements des ports

Annexe 3 : Tronçons routiers, productions, villages, produits, évacuation, risques de disette.

Annexe 4 : Tronçons routiers, ponts bacs, digues.

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Annexe 1 Biefs Navigables, entretien nécessaire et programmations en cours.

Bief Entretien nécessaire Dates des travaux

Secteur Nom de la rivière de à

navigabilité (bonne, difficile, dangereuse)

balisage nettoyage

programmé à

l'entretien (oui/non) ?

organisme ayant

programmé l'entretien

début fin

Mosamba Inzia Katala Kimbau bonne oui non - - - -

Bukanga-Lonzo Kwango Kimvumbi Kumbi bonne - oui - - - -

Bukanga-Lonzo Lonzo Manzasi Tsakala-Kitsongo difficile oui oui non - - -

Bukanga-Lonzo Wamba Puku Tangombe bonne - - non - - -

Kolokoso Inzia Mafolo Gongo bonne oui - - - - -

Kolokoso Konzi Mulopo-Kuka Kikosi Mbolo difficile - oui - - - -

Kolokoso Lukindi Butindi Mulopo-Kuka dangereuse - oui - - - -

Pelende Nord Wamba Kapanga Pont Wamba bonne - - non - - -

Pelende Nord Inzia Kikwengo Misele bonne - - non - - -

Dinga Kwango Mbumi Yanda Malambu difficile oui - non - - -

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Plan de Développement du Territoire de Kenge. Atelier CARG du 2 au 9 septembre 2010 Page 34

Annexe 2 : Ports et quais, état et programmation

date prévue de l'intervention

Secteur Nom de la

rivière port de

quais (fonctionnel, à construire, à réhabiliter)

dépôts (fonctionnel, à construire, à

réhabiliter)

organisme (y compris privé)

ayant programmé l'intervention

Date du début de

l’intervention

Date de la fin de l’intervention

Mosamba Inzia Kimbau à construire à construire - - -

Bukanga-Lonzo Kwango Kwango à réhabiliter à réhabiliter - - -

Bukanga-Lonzo Lonzo - - - - - -

Bukanga-Lonzo Wamba - à réhabiliter - - - -

Kolokoso Inzia Gongo à réhabiliter à construire - - -

Kolokoso Inzia Kindumalua à construire à construire - - -

Kolokoso Konzi Kikuka à construire à construire - - -

Pelende Nord Wamba Sadiba à construire à construire - - -

Pelende Nord Wamba Mukila à construire à construire - - -

Pelende Nord Wamba Kapanga à construire à construire - - -

Pelende Nord Wamba Pont Wamba à construire à construire - - -

Pelende Nord Inzia Misele à construire à construire - - -

Pelende Nord Inzia Mbidila à construire à construire - - -

Pelende Nord Inzia Kikwengo à construire à construire - - -

Dinga Kwango Malambu à construire à construire - - -

Dinga Kwango Ibanda-Taku à construire à réhabiliter - - -

Dinga Kwango Muyalala à construire à construire - - -

Dinga Wamba Kenge II à réhabiliter à construire - - -

Dinga Wamba Kapanga à construire à construire - - -

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Plan de Développement du Territoire de Kenge. Atelier CARG du 2 au 9 septembre 2010 Page 35

Annexe 3 : Tronçons routiers, productions, villages, produits, évacuation, disette.

secteur de à

pri

ori

bassins de productions desservis

Nombre de villages du bassin

Principaux produits exportés Destination des produits Risque de disette

Pelende Nord

Kenge I Misele 1

Tshikapa 20 manioc, maïs, arachides, niébé Kin moyen

Samaria (Kenge I)

15 manioc, maïs, arachides, bananes Kenge, Kin moyen

Kongo Vuamba 15 manioc, arachides, maïs Kenge, Kin nul

Misele 22 manioc, maïs, arachides, niébé Kin moyen

Pelende Nord

Gabia mankanda 1

Gabia 14 manioc, maïs, ignames, ananas Kin nul

Faseba 12 manioc, maïs, niébé, arachides, courges Kenge I, Kin nul

Samaria (Kenge I)

15 manioc, maïs, arachides, bananes Kenge, Kin moyen

Koshi

Mukila 16 manioc, arachides, maïs Kin nul

Mukutu

Nzasi 18 niébé, manioc, arachides, courges KIN moyen

Kinzau

Pelende Nord

Tshikapa

Kibunzila 1

Tshikapa 20 manioc, maïs, arachides, niébé Kin moyen

Kobo 11 manioc, maïs, arachides, bananes Kenge, Kin nul

Kimbakata 10 manioc, arachides, maïs, niébé Kin moyen

Makiosi

Mutoni-toy 15 manioc, arachides, maïs, niébé Kin moyen

Pelende Nord

Gabia Swa-Buya 1 Gabia 14 manioc, maïs, ignames, ananas Kin nul

Ngungu Ntambu 12 manioc, maïs, arachides, niébé Kenge I, Kin nul

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Plan de Développement du Territoire de Kenge. Atelier CARG du 2 au 9 septembre 2010 Page 36

secteur de à

pri

ori

bassins de productions desservis

Nombre de villages du bassin

Principaux produits exportés Destination des produits Risque de disette

Kabangu 18 manioc, maïs, arachides, plantains Kin nul

Swa-Kahumba 20 Manioc, maïs, aracihdes Kin nul

Pelende Nord

Misele Nzao Nzadi 1

Mutoni-toy 15 manioc, arachides, maïs, niébé Kin moyen

Kimwela 19 manioc, arachides, maïs, niébé Kin nul

Kalenge 20 manioc, maïs, arachides, niébé Kin nul

Pelende Nord

Makiosi Kidima 1 Makiosi

Pelende Nord

Nzasi Mukata 2 Mukata 14 manioc, arachides, maïs, niébé Kin nul

Pelende Nord

Kinzau kimuako 2

Mukila 16 manioc, arachides, maïs Kin nul

Kasongo Tseke 12 Manioc, arachides, niébé, haricots, maïs Kin moyen

Kivundisa 9 manioc, arachides, maïs, niébé Kin nul

Pelende Nord

Kimbau Mikula 2 Swa-Bangu 12 manioc, arachides, maïs, niébé Kin nul

Pelende Nord

12 femmes

Bumanima 2

Mbeko Konzi 11 maïs, manioc, arachides, plantains,ignames Kin nul

Ngungu Ntambu 12 manioc, maïs, arachides, niébé KengeI, Kin nul

Tshikapa 20 manioc, maïs, arachides, niébé Kin moyen

Pelende Nord

Koshi Kaswanga 2 Kobo 11 manioc, maïs, arachides, bananes Kenge, Kin nul

Bukanga-Lonzo

Bationgo

Pont Wamba 1

Makengo 12 Manioc, maïs, makala, niébé, cola Kinshasa

Moyenne

Takundi 11 Manioc, maïs, igname, patates Pont-Kwango, Kinshasa nul

Kasandji 21 Manioc, maïs, arachide, niébé, chenilles, ananas nul

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Plan de Développement du Territoire de Kenge. Atelier CARG du 2 au 9 septembre 2010 Page 37

secteur de à

pri

ori

bassins de productions desservis

Nombre de villages du bassin

Principaux produits exportés Destination des produits Risque de disette

Bukanga-Lonzo

Kabuba Nationale 16 1 Makengo 12 Manioc, maïs, makala, niébé, cola Kinshasa

Moyenne

Bukanga-Lonzo

Pont Kwango

Yimbi-Fioti 1 Makengo 12 Manioc, maïs, makala, niébé, cola Kinshasa

Moyenne

Bukanga-Lonzo

Masabu Kiteke 1 Kasandji 21 Manioc, maïs, arachide, niébé, chenilles, ananas

MC Lonzo, Pont Kwango, Kinshasa nul

Bukanga-Lonzo

Fangulu Kimwari 1

Bitadi-Luasa 10 Manioc, maïs, niébé, ananas

MC Lonzo, Pont Kwango, Kinshasa nul

Kasandji 21 Manioc, maïs, arachide, niébé, chenilles, ananas

MC Lonzo, Pont Kwango, Kinshasa nul

Mutombo 20 Manioc, maïs, niébé, chenilles MC Lonzo, Kinshasa nul

Bukanga-Lonzo

Mbaringa

Manzasi 2 Takundi Manioc, maïs, igname, patates Pont-Kwango, Kinshasa nul

Mosamba

Kindi Matsalaka 1

Kindi 14 niébé, courges & chenilles Kin, local fort

Mosamba 14 niébé, arachides, courges & chenilles Kin, local fort

Lukuni Wamba 17 niébé, manioc, courge, maïs, arachide, chenilles Kin, local moyen

Mosamba

Musaka Zembi 1 Musaka 19

niébé, courge, manioc, arachides, maïs, chenilles Kin, local moyen

Tanda 13 niébé, maïs, manioc, courge, arachide & chenilles Kin, local nul

Mosamba

Imbela Kihadi 1 Lukuni Wamba 17 niébé, manioc, courge, maïs, arachide, chenilles Kin, local moyen

Mosamba

Kasesi Muzengu 1

Kabuita 18 niébé, riz, manioc, corge, chenilles & maïs Kin, local moyen

Mabila-Bila 13 niébé, courges, maïs, manioc, chenilles Kin, local moyen

Kambundi Bidila 13 niébé, courge, manioc, arachides Kin, local moyen

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Plan de Développement du Territoire de Kenge. Atelier CARG du 2 au 9 septembre 2010 Page 38

secteur de à

pri

ori

bassins de productions desservis

Nombre de villages du bassin

Principaux produits exportés Destination des produits Risque de disette

Mosamba

Mwana-Zita

Kimbau 1 Mabaka 15 niébé, manioc, courge, chenilles, maïs & arachide Kin, local nul

Mosamba

Mukusu Ngoy 2 Ngoy 13 niébé, courge, maïs, arachides Kin, local moyen

Mosamba

Munkoko

Kinzangi 2 Munkoko 12 niébé, arachides, courges & chenilles Kin, local moyen

Mosamba

Kabongo

Kazamba-Yombo

2 Mabaka 15 niébé, manioc, courge, chenilles, maïs & arachide Kin, local nul

Mosamba

Muzengu

Kiamfu-Kinzadi 2 Kiamfu-Kinzadi 17 niébé, manioc, maïs, courges & chenilles Kin, local nul

Mosamba

Kipabu Mubikisi 2 Fwalemba 13 niébé, courges, maïs, manioc, chenilles & arachides Kin, local nul

Dinga Kenge II Muniungu 1

Kenge II 18 manioc, arachide, plantain & maïs faible

Kasongo-Dinga 12 manioc, arachide & maïs faible

Tsakala-Mbewo 16 manioc & maïs faible

Nganda-Kuki 12 manioc, arachide & maïs faible

Kasinzi 13 manioc & maïs moyen

Kindjoko (Mahinzi)

12 manioc, arachide & maïs faible

Duri Mupangi 13 manioc, ananas & maïs faible

Dinga Boko Ingubu 1 Kasinzi 13 manioc & maïs moyen

Dinga 16 huile de palme, manioc, maïs & arachide faible

Dinga Dinga Antenne Vodacom

2

Dinga 16 huile de palme, manioc, maïs & arachide faible

Kiniangi 19 manioc & maïs moyen

Dinga Malambu 17 manioc & maïs moyen

Dinga Kindjok Ihadi 2 Kindjoko 12 manioc, arachide & maïs faible

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secteur de à

pri

ori

bassins de productions desservis

Nombre de villages du bassin

Principaux produits exportés Destination des produits Risque de disette

o (Mahinzi)

Dinga Ihadi Baringa II 2 Imboso-Mwanga

14 huile de palme, manioc, maïs & arachide faible

Dinga Boko Mukukulu-Nzari

2 Mukukulu-Tseke 14 manioc, arachide, igname & maïs nul

Kolokoso

Gongo 322 1 Gongo 25 manioc, maïs, niébé & bananes Kenge, Kinshasa, Katoy (316) nul

Kimafu 44 manioc, maïs & niébé Kenge, Kinshasa, Katoy (316) nul

Kolokoso

Kipinzi Mikinzi 1 Kolokoso 38 manioc, maïs, niébé & bananes Kenge, Kinshasa, Katoy (316) nul

Kolokoso

Kapay Lono

Bwatanda Nsay

2 Kimbanzi 46

manioc, maïs, niébé, ananas & bananes Kenge, Kinshasa, Katoy (316) nul

Gongo 25 manioc, maïs, niébé & bananes Kenge, Kinshasa, Katoy (316) nul

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Plan de Développement du Territoire de Kenge. Atelier CARG du 2 au 9 septembre 2010 Page 40

Annexe 4 : tronçons routiers, ponts bacs, digues

liste de troncons

ponts, digues ou bacs

Secteur de à

pri

ori

kilométrage

roulabilité du

troncon (bonne,

mauvaise, coupée)

Organisme intervenant

sur le troncon

ponts, digues ou

bacs

longueur (en m)

structure (béton,

bois, buse ou

métallique)

Etat (bon état, mauvais

ou à reconstruire)

organisme intervenant

sur les ponts

Mosamba Kindi Matsalaka 1 135 mauvaise -

pont de Kindi

25 béton à reconstruire -

pont de Musamba

20 béton à reconstruire -

1 digue 300 - à construire -

Mosamba Kasesi Muzengo 1 100 mauvaise - - - - - -

Mosamba Zembi Musaka 1 40 mauvaise - 2 ponts 20 - à construire -

Mosamba Kasesi Kabuita 2 35 mauvaise - 1 pont 5 - à construire -

Mosamba Kingangu Kibengele 2 20 mauvaise - - - - - -

Mosamba Munzikata Mabilala 2 10 mauvaise - - - - - -

Mosamba Muzengo Kiamfu Kinzadi 2 36 mauvaise - - - - - -

Mosamba Kabongo Kazanga Yombo 2 35 mauvaise - - - - - -

Mosamba Kabongo Mabaka 2 25 mauvaise - - - - - -

Mosamba Makwati Mungutsaka 2 10 mauvaise - - - - - -

Mosamba Mosamba Kabongo 2 50 mauvaise -

1 pont 50 - à construire -

1 pont 30 - à construire -

1 pont 35 - à construire -

1 pont 27 - à construire -

Mosamba Kambundi Bodila Kazekele 2 35 mauvaise - - - - - -

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Plan de Développement du Territoire de Kenge. Atelier CARG du 2 au 9 septembre 2010 Page 41

liste de troncons

ponts, digues ou bacs

Secteur de à

pri

ori

kilométrage

roulabilité du

troncon (bonne,

mauvaise, coupée)

Organisme intervenant

sur le troncon

ponts, digues ou

bacs

longueur (en m)

structure (béton,

bois, buse ou

métallique)

Etat (bon état, mauvais

ou à reconstruire)

organisme intervenant

sur les ponts

Mosamba Mangu Kabongo 2 45 mauvaise - - - - - -

Mosamba Kasesi Nkumba Nga 2 25 mauvaise - - - - - -

Mosamba Makiku kankwambi 2 10 mauvaise - - - - - -

Mosamba Fwalemba Bundendi 2 20 mauvaise - - - - - -

Mosamba Mubikisi Ipabu 2 25 mauvaise - - - - - -

Mosamba Mwelatsambu Makiku 2 7 mauvaise - - - - - -

Mosamba Kihadi Polo Kimbuku 2 25 mauvaise - pont de Pondani

20 - à construire -

Mosamba Bifurcation Nkidimatsalaka

Mukana 2 20 mauvaise - - - - - -

Mosamba Diwulu Kihadi Kabundu 2 22 mauvaise - - - - - -

Mosamba Mulundu Pemba 2 17 mauvaise - - - - - -

Mosamba Mukulutu Sanza 2 15 mauvaise - - - - - -

Mosamba Kinzenzi Kapenda Pa 2 17 mauvaise - - - - - -

Mosamba Lukuni Wamba Mayoyi 2 10 mauvaise - - - - - -

Mosamba Tanda Musaka 2 35 mauvaise - - - - - -

Mosamba Bac Imbela Tsakamuvidia 2 30 mauvaise - - - - - -

Bukanga Lonzo Mission Lonzo Manzasi 1 29 bonne Sinohydro - - - - -

Bukanga Lonzo Mission Lonzo Fangulu 1 60 bonne Sinohydro - - - - -

Bukanga Lonzo Kabuba Kingiengo 1 60 mauvaise - - - - - -

Bukanga Lonzo Batsiongo wamba 1 91 bonne - - - - - -

Bukanga Lonzo Kabuba Kiyimbi-Yanga 2 50 mauvaise - - - - - -

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Plan de Développement du Territoire de Kenge. Atelier CARG du 2 au 9 septembre 2010 Page 42

liste de troncons

ponts, digues ou bacs

Secteur de à

pri

ori

kilométrage

roulabilité du

troncon (bonne,

mauvaise, coupée)

Organisme intervenant

sur le troncon

ponts, digues ou

bacs

longueur (en m)

structure (béton,

bois, buse ou

métallique)

Etat (bon état, mauvais

ou à reconstruire)

organisme intervenant

sur les ponts

Bukanga Lonzo Antenne Zain Takundi 2 24 mauvaise - - - - - -

Bukanga Lonzo baringa Tsedi-Mwedi 2 35 mauvaise - - - - - -

Bukanga Lonzo Kabwanga Kiamfu-Kinzadi 2 17 mauvaise - - - - - -

Bukanga Lonzo Ndjili Yungu 2 5 mauvaise - 1 pont 12 béton à reconstruire -

Bukanga Lonzo Kitsongo Tangombe 2 90 mauvaise - - - - - -

Bukanga Lonzo Kabia Bitari 2 10 mauvaise - - - - - -

Kolokoso Katoy/316 Mikinzi 1 60 mauvaise ADB

digue 20 bois à reconstruire -

1 pont 10 métallique bon état -

1 pont 10 métallique bon état -

Kolokoso Ngumba/322 Gongo 1 120 mauvaise -

1 pont 7 bois à reconstruire -

1 pont 8 - à reconstruire -

1 pont 10 - à reconstruire -

1 pont 5 métallique à reconstruire -

Kolokoso Yenge Mbanzi-Mbanzi 2 100 coupée -

1 pont 10 - à construire -

1 pont 5 - à construire -

1 pont 12 - à construire -

1 pont 5 - à construire -

1 pont 10 bois à reconstruire -

Kolokoso Fapelo Kingomambanda 2 35 coupée - 1 pont 10 - à construire -

1 pont 11 - à construire -

Kolokoso Kapay-Lono Miti-Miti 2 35 mauvaise - - - - - -

Kolokoso Mulopo-Kuka Kolokoso 2 14 mauvaise - 1 bac - métallique à reconstruire -

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Plan de Développement du Territoire de Kenge. Atelier CARG du 2 au 9 septembre 2010 Page 43

liste de troncons

ponts, digues ou bacs

Secteur de à

pri

ori

kilométrage

roulabilité du

troncon (bonne,

mauvaise, coupée)

Organisme intervenant

sur le troncon

ponts, digues ou

bacs

longueur (en m)

structure (béton,

bois, buse ou

métallique)

Etat (bon état, mauvais

ou à reconstruire)

organisme intervenant

sur les ponts

Kolokoso Into-Pombo Kungulu-Dunda 2 45 mauvaise - - - - - -

Kolokoso Musaka Mafolo 2 8 mauvaise - 1 digue 10 bois à reconstruire -

Pelende Nord Kenge I Kinzau (rivière Muyosi)

1 75 mauvaise Isco - - - - -

Pelende Nord Tshikapa Kimbunzila 1 85 mauvaise - - - - - -

Pelende Nord Kenge I Sadiba 1 11 bonne Sinohydro 1 bac - - mauvais -

Pelende Nord Katoy/316 vers Matari 1 mauvaise - - - - - -

Pelende Nord Katoy/316 vers Kolokoso 1 bonne - - - - - -

Pelende Nord Kingulu Gabia 1 mauvaise - 1 bac - - mauvais -

Pelende Nord 12 Femmes Mbumanima 2 mauvaise - - - - - -

Pelende Nord Koshi Kobo/Antenne 2 coupée - Mukunzu 5 béton mauvais -

Nzambila 5 béton mauvais -

Pelende Nord Kimwaku Kimbau 2 mauvaise -

Tsengesi 5 bois mauvais -

Lutundu 5 béton bon état -

Lwamba 5 bois mauvais -

Lway 8 béton mauvais -

Pelende Nord Mukata Route Tshikapa 2 mauvaise - - - - - -

Pelende Nord Kalnge Milongo 2 mauvaise - - - - - -

Pelende Nord Swa kahumba vers Kolokoso 2 mauvaise - - - - - -

Pelende Nord Masamba vers Kipesi 2 mauvaise - - - - - -

Dinga Kenge II Kenge Munuingi 1 bonne PSA/Popo 1 digue 10 10 mauvais -

Dinga Boko Dinga 1 bonne - 2 digues 15 10 à reconstruire -

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liste de troncons

ponts, digues ou bacs

Secteur de à

pri

ori

kilométrage

roulabilité du

troncon (bonne,

mauvaise, coupée)

Organisme intervenant

sur le troncon

ponts, digues ou

bacs

longueur (en m)

structure (béton,

bois, buse ou

métallique)

Etat (bon état, mauvais

ou à reconstruire)

organisme intervenant

sur les ponts

1 digue 30 10 à reconstruire -

1 digue 50 10 à reconstruire -

1 digue 70 10 à reconstruire -

Dinga Kenia Kapanga 1 20 coupée - - - - - -

Dinga Tsakala Mbewa Kipolongo 1 15 bonne PSA/Popo - - - - -

Kenge II Kenge I 1 12 bonne - 1 bac - - à construire -

Dinga Kenge II Djili 1 30 mauvaise - 1 pont 20 béton à reconstruire -

Dinga MC Dinga National 1 2 100 mauvaise -

1 digue 10 bois mauvais -

1 digue 15 bois mauvais -

1 digue 16 bois mauvais -

1 digue 20 bois mauvais -

1 digue 40 bois bon état -

Dinga Iniangi Malambu 2 30 mauvaise - 1 pont 10 béton bon état

Dinga Ihadi Kindjoko 2 12 bonne - - - - - -

Dinga Itoma Rivière Tsamba 2 3 bonne - - - - - -

Dinga Ihadi Kikwanga 2 7 bonne - 1 pont 7 béton bon état -

Dinga Kiyembi Mukukulu-Tseke 2 20 bonne CDV 1 pont 16 béton bon état -

Dinga Mukukulu-Tseke Mukukulu-Nzadi 2 5 coupée - - - - - -

Dinga Makaya Nkiseyele 2 10 bonne CDV 1 pont 15 béton bon état -

Dinga Ihadi Matuka 2 10 coupée - 1 pont 20 bois mauvais -

Dinga Mukukulu Ipaku 2 20 bonne CDV - - - - -

Dinga Matuka Baringa I 2 10 bonne CDV - - - - -

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Plan de Développement du Territoire de Kenge. Atelier CARG du 2 au 9 septembre 2010 Page 45

liste de troncons

ponts, digues ou bacs

Secteur de à

pri

ori

kilométrage

roulabilité du

troncon (bonne,

mauvaise, coupée)

Organisme intervenant

sur le troncon

ponts, digues ou

bacs

longueur (en m)

structure (béton,

bois, buse ou

métallique)

Etat (bon état, mauvais

ou à reconstruire)

organisme intervenant

sur les ponts

Dinga Mutombo Baringa II 2 15 bonne CDV - - - - -

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