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PROPOSITIONS & PISTES DE CORRECTION POUR LE SUJET DE GEOGRAPHIE

Créé en 1923, la Walt Disney Company est aujourd’hui devenue un des plus grands

groupes de divertissement au monde. Profitant des innovations technologiques, de l’essor des

loisirs, de la libéralisation de l’économie, l’entreprise californienne est aujourd’hui capable de

diffuser des produits diversifiés aux quatre coins du monde. Ainsi, en 2013, le dessin animé « La

Reine des Neiges » devient un succès mondial : il entre au box-office de plus 15 pays et depuis, sa

bande-originale, « let it go », a été visionnée plus de 170 millions de fois sur le site d’hébergement

You Tube.

C’est pourquoi, l’entreprise et son phénomène « Frozen », nous semblent particulièrement indiqués

pour répondre à notre sujet. Par « acteurs de la mondialisation », on entend tous les agents

(individu, groupe de personnes, organisation) susceptible d’avoir directement ou indirectement une

action sur ce processus continu d’intensification et de fluidification des échanges. Ces derniers sont

illustrés par les « flux », c'est-à-dire les transferts de marchandises, de capitaux, d’informations et

de personnes.

En quoi l’exemple de la firme Disney - comme de la « la Reine des neiges » - sont-il révélateurs du

fonctionnement de la mondialisation ? D’une part, non seulement Disney est un acteur majeur de

ce processus mais l’entreprise entretient aussi des relations plus ou moins conflictuelles avec

d’autres agents de la mondialisation. D’autre part, la conception, la production puis la

commercialisation du film d’animation et de ses produits dérivés, occasionnent de nombreux flux à

travers le monde.

I. ACTEUR1

FTN (aussi dites « FMN » ou « multinationales ») = Acteur majeur de la mondialisation.

Disney 1 des 80 000.

Déf. de FTN : filiales à l’étranger Disney : des Disney-Stores dans 14 pays & des Parcs d’attraction

dans 7 pays, des chaînes de télévision. Sans compter filiales de production des produits dérivés

au Bengladesh ou en Chine.

SCHEMA : siège social, Disney-Stores, Parcs d’attraction, Pays diffusion de chaînes Disney.

FTN : pourquoi des acteurs majeurs ? 2/3 commerce mondial & ¼ du PIB mondial « la Reine

des Neiges » = + d’1 milliards au box-office mondial.

FTN : fonctionnement en réseau Disney : permet le succès d’autres FTN entreprises

américaines - Mattel & Hasbro, mais aussi européenne - Lego.

FTN plutôt que FMN = « L'expression « transnationales » apporte une nuance : ces entreprises ne

se contentent pas d'être présentes dans plusieurs pays, elles passent à travers les frontières pour

1 Attention, tout ceci est rédiger dans un devoir, la correction ne propose ici que des éléments réutilisables sur un tel sujet.

optimiser les bénéfices de leurs activités, elles passent en quelque sorte « à travers » les États,

sans pour autant faire disparaître le rôle de ces derniers dans l'économie ».

D’autres acteurs. Disney en relation avec chacun.

Etats = acteurs aussi centraux de la mondialisation : encouragent la mondialisation.

Notamment : ouverture des systèmes économiques & autorisation (aménagement) Disney,

obtient de la Chine : ouverture d’un Disneyland à Hong-Kong (2012) puis Shanghai (2016).

Malgré puissance des FMN : marge de manœuvre des Etats négociations chinoises « Mickey

avenue », « signes astrologiques » et fast-food « locaux » par crainte d’une « américanisation ».

Roger IGER = un « Disneyland en Chine » mais « respectueux de la culture chinoise ».

! Parfois : fermeture des systèmes économiques refus de la Corée du Nord, choix idéologique.

Etats : souvent regroupés en associations régionales relayent mais aussi régulent la

mondialisation notamment : actions contre dérive uniformisation. Disney UE, moins favorisé

que les sociétés continentales au nom de l’« exception culturelle » culture (dont films) ne

constitue pas un bien marchand comme les autres pour la Commission d’où incitation à diffuser des

contenus issus de pays membres.

= avec Etat : relation ambigüe coopération & concurrence.

ONG = acteurs susceptible d’agir sur la mondialisation : but de régulation : lutter contre les dérives.

cf. Combat de LaborWatch et Greenpeace dans les entreprises Mattel en Chine.

Groupes médiatiques & des réseaux sociaux : relaient ou remettent en cause la mondialisation :

diffusent les arguments des détracteurs de Disney mais travaillent aussi à la notoriété de

l’entreprise et de son film : publicité, vidéos, liens commerciaux.

Consommateurs : ici les plus importants leurs achats à l’origine des flux. Conso = à l’origine des

succès et de l’enrichissement de la firme Disney. D’ailleurs cible des ONG & associations qui luttent

contre l’exploitation dans les usines de produits dérivés : destinataires des affiches « libérez Barbie

ouvrière » de Peuples solidaires.

II. FLUX

Flux matériels. CAR DIT & délocalisation. = FTN : gère l’espace mondial en fonct° de leurs

intérêts = aboutie à une mise en réseau des territoires mais différenciée : spécialisation. Disney,

Mattel, Hasbro, Lego = joue des inégalités socio-économiques pour les produits dérivés des films :

1° Conception : pays développés (fort ancrage national des FTN) : siège sociaux de Disney (Burbank),

Mattel (El Segundo), Hasbro (Boston), Lego (Billund).

/ et production à haute valeur ajoutée. « La Reine des neiges » studios d’Hollywood.

2° Approvisionnement & Production : délocalisation : pays en développement : Indonésie,

Bengladesh & Chine car moindre coût de la main d’œuvre & moindre réglementation sociale et

environnementale. Indonésie déforestation (emballages). De plus : accès au marché cas de la

Chine : permet installation d’un Disneystore.

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3° Vente : pays développés essentiellement mais des évolutions : montée en puissance des pays

émergents Disney : Parcs en Chine, Store en Chine et en Inde. Bientôt aussi des évolutions dans

la production des produits Disney : NDIT ?

En attendant : DIT nombreux flux de marchandises entre les pôles de

conception/d’approvisionnement/de production.

= lien conteneurisation : Révolution du transport maritime facilité l’approvisionnement des

usines de production en matières premières & celui des Disney-stores en produits dérivés. CAR

standardisation : renforce intermodalité. + Porte-conteneurs : baisse des coûts du transport.

Tonnage transporté : +140% en 30 ans. Voie maritime : 80% des marchandises en volume, 70% en

valeur. 1er

moyen de transport des produits dérivés Disney.

Polarisation des flux. Chine = 14% du commerce mondial usines Disney. ET Asie : nœud central

de la circulation maritime mondial : 40% (55% pour les conteneurs) Réception des matières

premières dans les usines Mattel & émission des produits finis pour les Disney-Stores du monde.

Indirectement : Disney participent de l’accroissance des flux de marchandises illicites = les

productions d’une mondialisation parallèle « antimonde » R. BRUNET. succès « Reine des

neiges » production de contrefaçons.

Flux immatériels & humains.

Forte progression des flux de capitaux :

IDE 5,5 milliards investis pour 1er

Disneyland en Chine (2016). Pourquoi ? Multinationalisation

& capitalisation boursière Disney : côté en bourse ainsi que ses filiales : retrait de la filiale

française « Eurodisney » en 2017.

Aussi augmentation des flux de services marchands : 1/5 de la valeur du commerce mondial

domaine du tourisme notamment (Parcs Disney) mais aussi médias (Disney Channel).

Flux d’informations : « Reine des neiges » diffusés dans plus de 15 pays. Mais audience plus

importante encore : avec réseaux sociaux & hébergeurs en ligne vidéo « let it go » vu + de 170

millions de fois. Et pour cause : croissance des télécommunications : de 35% d’internautes (pop

mondiale) en 2011 à 47% en 2016.

Disney : engendre même des flux humains. Capacité d’attraction des parcs à thèmes Disney.

Aussi dans les pays en développement : illustre la 3ème

Révolution touristique. Parc en Chine :

330 millions de personnes à moins de 3h en voiture ou en train.

Bien sûr : flux financiers & d’informations liés à la DIT.

SCHEMA : Pôles de conception, de fabrication, d’approvisionnement & Flux.

La firme Disney Compagny, son film d’animation et les produits qui en sont issus sont

particulièrement représentatifs du fonctionnement de la mondialisation. Ils permettent tout à la

fois d’évoquer la grande diversité des acteurs impliqués mais aussi la complexité de leurs relations.

Ils illustrent aussi la multiplicité des flux et participent à leur intensification, autant qu’ils en

profitent. L’entreprise Disney comme ses productions sont aussi représentatives – à certains égards

– des dérives de cette dernière : l’uniformisation qui tend parfois à l’américanisation, l’exploitation

des inégalités spatiales au détriment des sociétés les plus fragiles, la mise en danger de

l’environnement dans les pays les plus démunis.