propellet france · analyse de geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces...

35
PROPELLET France Proposition d’intervention PROPELLET Event La Bourboule - 15 et 16 mai 2013 14/02/2013

Upload: others

Post on 19-Jul-2020

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

PROPELLET France Proposition d’intervention

PROPELLET Event La Bourboule - 15 et 16 mai 2013

14/02/2013

Page 2: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Sommaire Propellet Event – 3ème édition Jo

ur

1

Plénière 1 Atelier 1 : Qualité - Caractéristiques - Diversification du granulé - Granulé feuillu

Jou

r 2

Atelier 2 : Le granulé dans le collectif : Retours d’expériences - Certificats d’Econonie d’Energie (CEE)

Atelier 3 : Ressource - Optimisation de la distribution du granulé

Atelier 4 : Appareils de chauffage au granulé : Installation - Réglementation - Aides

Plénière 2

Ouverture du colloque

Le Granulé en Auvergne

Etude économique du granulé de bois

Etude de Greenpeace sur la transition énergétique

Gestion sylvicole et bilan carbone

Le compte épargne CO2

Processus d’élaboration de la future norme EN ISO

Caractéristiques techniques du bois feuillu pour la production de

granulé

La certification ENplus

Suivi de la qualité dans la production et la commercialisation

des granulés de bois

Production et approche marché du granulé feuillu

Les CEE, un coup de pouce aux investissements

Le choix du granulé pour un bailleur social

Le choix du granulé pour un exploitant

Réseau de chaleur de 2MW de la ville d’Ambert

Chaufferie du Groupe scolaire de Montluçon

Exemples et retours d’expérience de chaufferies collectives en Auvergne

La Charte d’Engagement Qualité Propellet

Qualité de l’air : les Plans de Protection de l’Atmosphère

en France

Analyse du Cycle de Vie (ACV) et émissions de

particules

Etat des lieux de la distribution

Ressource disponible – Approvisionnements sécurisés : un

défi d’échelle locale

Impact de la future éco taxe sur les coûts de transport

Stratégie logistique : frais de transport ou mise en place de

dépôts ?

Montage étanche d’un appareil de chauffage

Etat des lieux des installations au granulé de bois dans les bâtiments

labellisés BBC

Etat des lieux de l’éco-conditionnalité des aides

Intégration du granulé dans la Réglementation Thermique 2012

Page 3: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

PROPELLET France Proposition d’intervention

PROPELLET Event La Bourboule - 15 et 16 mai 2013

14/02/2013

Plénière 1 15 mai 2013

Page 4: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Ouverture du colloque Mot d’accueil

Plénière 1

Intervenant(s)

Société/fonction

Hamid Berkani Olivier Grelier

Vice Président CR Auvergne Président Propellet

• Mot d’accueil (Hamid Berkani, Vice président du Conseil Régional de l’Auvergne en charge du développement économique) • Le fait que la responsabilité de la filière bois ait été transférée au sein du Conseil Régional sous l’égide du Développement Economique et non plus de

l’agriculture montre l’intérêt que représente la filière pour la région. • La forêt représente 700.000 hectares dans la forêt, dont 70% appartiennent à des privés de manière très morcelée. • La région a pris la décision de tourner la filière vers l’aval

• Aides des acteurs prioritaires (Schéma régional prévoit 30% d’augmentation du renouvelable dont la moitié sur du bois) • Quatre producteurs de granulés aidées : EO2, Cogra, SGA (NEeco), Moulin Bois Energie pour un total de 900.000 Euros • Au total, l’investissement représente près de 20 millions d’Euros pour 35 emplois créés • La Région soutient également la société de fabrication de chaudières Compte R • La région a mis en place des aides pour les chaudières individuelles et collectives

• En conclusion, la région compte sur cette filière comme une filière à part entière pour le développement économique de la Région

• Présentation de l’association Propellet (Olivier Grelier, Président de Propellet) • Présentation de la typologie des adhérents • Remerciement à France Bois Forêt et à la Région Rhône-Alpes • Remerciement aux participants et aux auditeurs • Quelques chiffres sur la filière :

• une production de granulés en augmentation de 30% soit 680 000 tonnes • entre 40 et 50% d’augmentation de vente de poêles et de chaudières à granulé (60.000 poêles et 6600 chaudières)

• Ces chiffres montrent que le granulé est un bon contributeur à l’objectif gouvernemental de 23% d’énergies renouvelables en 2020

• Monsieur Berkani, vice-président de la Région Auvergne nous accueille chaleureusement en soulignant l’importance du granulé de bois dans le développement économique de sa région. Les acteurs moteurs aidés par la région sont EO2, Cogra, SGA (NEeco), Moulin Bois Energie et COMTE R.

• Monsieur Grelier, Président de l’association Propellet France organisatrice de l’évènement, présente l’association et rappelle les chiffres d’une filière française en pleine croissance : la production de granulés a augmenté de 30% pour atteindre les 680 000 tonnes, les ventes de poêles ont augmenté de 50% pour atteindre les 60.000 et les ventes de chaudières ont augmenté de 40% pour atteindre les 6600.

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Pas de support

Page 5: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Le Granulé en Auvergne Etat de la production et point sur les chaufferies granulé régionales

Plénière 1

Intervenant(s)

Société/fonction

Annick Garsault-Fabbi

Animatrice Bois-énergie en Auvergne

• L’animation de la filière Bois Energie est réalisée en Auvergne par quatre structures départementales comprenant notamment le réseau des espaces info-énergie. La dynamique de ce réseau a un impact fort sur le développement de la filière

• Les chiffres présentés concernent seulement les chaudières subventionnées • La plus grosse part est attribuée aux chaudières domestiques, la part des entreprises est encore faible.

• 1000 Chaudières en auvergne pour une consommation totale de 6700 tonnes • La production régionale totale représente 175.000 tonnes sur 5 unités (Cogra Moulin Bois Energie, Bioval, Eo2, Neeco)

• Le réseau des Espaces info Energie est surtout dédié à l’information des porteurs de projets domestiques, mais également aux porteurs de projets de

production le cas échéant.

• Quelle est la taille moyenne des silos granulés chez les utilisateurs? En général trois tonnes. Insistance sur l’utilisation du bois déchiqueté dans le cantal car un gros effort est mis sur la ressource local : « On pousse sur le granulé quand on n’arrive pas à mettre de silo plaquette. »

• Quelle aide sur l’installation de poêles ? L’aide sur le poêle est le crédit d’impôt. En revanche il existe une aide régionale sur les chaudières (à hauteur de 1000 à 2000E )

• Madame Garsault-Fabbi, animatrice bois-énergie dans le Cantal, présente le réseau d’animation des quatre départements auvergnats. Elle souligne que le dynamisme de ce réseau a un impact fort sur le développement de la filière.

• La consommation de granulés de la région approche les 7000 tonnes alors que la production représente près du quart de la production nationale avec 175.000 tonnes sur 5 unités

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

Page 6: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Etude économique du granulé de bois Etude du SNPGB financée par France Bois Forêt Les productions et les marchés mondiaux du granulé

Plénière 1

Intervenant(s)

Société/fonction

Hugues de Cherisey

SNPGB

• Etude au niveau international • La consommation mondiale représente 14 millions de tonnes dont 12 Mt

en UE – palmarès : Suède, Danemark, USA, Pays Bas, Italie, Allemagne • En 2020, projective 50 à 60 M de tonnes • Les gros pays producteurs sont les USA, le Canada, l’Allemagne, la Suède,

la Russie. L’Europe ne produit que 9 Mt, d’où sa position d’importatrice qui sera de plus en plus importante à l’avenir.

• Le marché concerne trois segments principaux : les particuliers, les Industriel, la production d’électricité (inexistant en France).

• Ce dernier présente un rendement électrique faible (de 30 à 40%). • Le marché de l’électricité présente de fortes incertitudes car il dépend de

politiques gouvernementales et la taille des unités peut facilement déséquilibrer le marché local.

• Description de nos pays voisins européens : • Italie massivement importateur • Allemagne premier producteur et exportateur • Autriche subit conjoncturellement un plafond de ressources – pays

générant beaucoup de flux avec les pays voisins • Espagne en phase de démarrage • France production et consommation en progression importante

• Quelle sont les raisons des flux autrichiens ? Probablement la question du prix plus topographie du pays

• Quelles sont les raisons de la baisse du volume de la production Italienne ? Problème de l’équilibre de la filière bois + mauvais dimensionnement des unités de production

• Quels différentiels de tarif en Europe ? Sur du premium, assez homogène. Différentiel avec les énergies fossiles dépendant des politiques de soutien des différents pays. Retard de la France dû au manque de soutien et à la taille des scieries + Manque de culture sur le bois moderne

• Hugues de Cherisey présente le marché du granulé de bois à l’échelle mondiale puis à l’échelle nationale.

• Le marché mondial représente 14 Mt aujourd’hui et devrait passer à 50 Mt en 2020. En 2012, l’Europe représente 12 Mt et devrait voir sa tendance importatrice s’accentuer fortement.

• Sur le plan national, le pays est aujourd’hui sur un modèle d’autosuffissance. Une projective prévoit à 2020 une production entre 1,7Mt et 2,5Mt, le marché sera tiré par le poêle.

• L ’évolution du marché amènera forcément à une production intégrant la ressource de bois feuillus.

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

• Etude au niveau national • Le pays est sur un modèle d’autosuffisance. Consommation précise

encore difficile à évaluer. • Une projective à 2020 entre 1,7 et 2,5 Mt (prévision encore incertaine

après 2016), principalement tirée par la croissance du marché poêles • Matières premières : un gisement en résineux qui va arriver en rupture.

Le fort gisement en feuillu sera forcément exploité • Un prix du granulé qui suit les variations du prix des matières premières

au détriment des marges d’exploitation des producteurs de granulé

• Conclusion • Besoin de diversification des sources de matières premières notamment

le feuillu pour permettre aussi le dynamisme de la sylviculture. • Les activités doivent être rentables • Les unités actuellement en construction doivent permettre de répondre

à la croissance de la demande. • Le marché est à piloter pour compenser les déséquilibres

Page 7: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Etude de Greenpeace sur la transition énergétique en France Analyse de Greenpeace sur les besoins énergétiques et les différentes sources d’énergie en Europe. Focus sur la biomasse.

Plénière 1

Intervenant(s)

Société/fonction

Cyrille Cormier

Greenpeace

• Présentation de Greenpeace • Association indépendance de tout pouvoir politique, éco et financier • Développement d’expertise en parallèle d’actions médiatiques

• Pourquoi la transition énergétique ? • Dérèglements climatiques = Objectif +2° en 2100 • Réduction par deux de la production des gaz à effets de serre • Description du budget carbone : toutes les ressources identifiées à

ce jour représentent plus de cinq fois la consommation qui permettrait d’atteindre l’objectif de +2° en 2100.

• Risque nucléaire • Réorientation des investissements

• Scénario de transition • Une douzaine de scénarios existent – associations, entreprises,

gouvernements • Le scénario Greenpeace propose une sortie du nucléaire en 2031 et

réduction des GES de 95% dans le secteur énergie à 2050 sans surcoût

• Les politiques les plus offensives envisagées à ce jour permettent seulement une réduction de 50% des GES • Quelles est la faisabilité de 60% de l’énergie éolienne à

l’horizon de 2050 ? L’impact est à considérer de manière national. L’éolien n’est pas intermittent mais fluctuant. Le nucléaire n’est pas une réponse à l’intermittence. L’impact sur la gestion du réseau sera important.

• Cyrille Cormier, de Greenpeace présente son association sous un jour plus pédagogique qu’activiste • Il développe les raisons du besoin de la transition écologique, notamment la question du

réchauffement climatique • Le schéma de transition proposé par Greenpeace met en œuvre une réduction de la consommation

d’énergies et un transfert vers les ENR (sortie du nucléaire en 2031, 60% d’énergie éolienne en 2050)

• Dans ce scénario, l’énergie issue de la biomasse voit également une forte augmentation malgré la suppression des agro-carburants. Il est toutefois précisé que cette alternative ne vaut que si l’exploitation forestière est réalisée de manière responsable et renouvelable

• En conclusion, M. Cormier nous invite à voir cette transition comme une opportunité économique (emploi, industrie …).

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

• Objectif de baisse de la consommation d’énergies d’ici 2020 • Baisse de 20% sur résidentiel et tertiaire • Baisse de conso de 15% sur le transport • Baisse de 5% sur le secteur de l’industrie

• Transformation de la production d’énergie : forte augmentation de l’éolien

• Test de l’utilisation de l’électricité pour le transport (principe d’échange de batteries avec recharge dans les heures creuses)

• Transformer le domaine de la production de chaleur en augmentant de l’utilisation de la biomasse (30% en 2050)

• Développement recyclage du bois et biogaz • Suppression des agro-carburants • Attention à l’impact d’une exploitation non renouvelable de la

biomasse (impact écologique des exploitations de masse en Amérique du nord, Amérique du Sud)

• Vigilance accrue sur la production d’électricité par la biomasse • En conclusion, il convient de considérer cette transition énergétique

autant comme une réelle opportunité économique (emploi, industrie, etc)

Page 8: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Gestion sylvicole et bilan carbone Bilan carbone du bois et du granulé en fonction des choix de gestion de la forêt

Plénière 1

Intervenant(s)

Société/fonction

Loïc Casset

Centres Régionaux de la Propriété Forestière (CRPF)

• Le CNPF, Centre National de la Propriété Forestière est un organisme public travaillant auprès de la forêt privée

• Deux dynamiques concomitantes sont à considérer dans l’utilisation de la forêt : les notions de stock (réservoir de carbone) et de flux (pompe à carbone)

• Une bonne exploitation forestière permet un équilibre selon la règle des 3 S : séquestration, stockage et substitution du carbone

-séquestration : photosynthèse -stockage : bois sur pieds et bois d’œuvre -substitution : substitution d’émissions carbone fossile • La question du changement climatique (les différents scénarios

envisagent une évolution de température pour les 100 prochaines années de +1° à +6°) aura un impact sur la nature de la forêt mais également sur les phénomènes de pluies, canicules et tempêtes

• Réponses des forestiers : • Augmenter surfaces de forêts • Diminuer les risques d’incendie • Jouer sur les pratiques sylvicoles • Adapter les peuplements au changement climatique • Augmenter la séquestration

• M. Loïc Casset, du CNPF présente le point de vue du monde de l’exploitation forestière sur les questions du réchauffement climatique et du bilan carbone

• Ce point de vue met en œuvre les notions de « forêt réservoir de carbone » et de « forêt pompe à carbone »

• Il présente les pratiques forestières pour répondre aux enjeux climatiques et montre l’utilisation du bois énergie dans ce contexte global comme positif à condition qu’il reste bien le complément d’un usage du bois construction (fonction réservoir) et que les filières restent majoritairement locales

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

• Le concept de neutralité carbone Le bilan carbone du bois énergie dépend d’une part de sa forme (granulé, buche, plaquette) et d’autre part du mode d’exploitation de la ressource (connexe de scierie, exploitation de chablis ou récolte directement en forêt)

• Le bilan du granulé de bois est plutôt positif si l’exploitation est réalisée à l’échelle locale

• Le bilan carbone de l’utilisation du bois-énergie peut être optimisé en prenant en compte dans les plans d’exploitation :

• L’intégralité du cycle de la gestion forestière • la gestion du stock carbone

Page 9: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Le compte épargne CO2, un outil d’action commerciale et de réduction du CO2

Fonctionnement du compte épargne CO2, en quoi est-ce un atout commercial pour le fournisseur de solutions granulé ?

Plénière 1

Intervenant(s)

Société/fonction

Jean-Luc Baradat

450 CO2

• Le compte épargne CO2 est une démarche complémentaire au CEE (Certificat Economie d’Energie) qui permet aux particuliers de gagner des crédits de CO2 en fonction des économies réelles qu’ils réalisent.

• Concrètement, un particulier passant à la biomasse se voit crédité des tonnes de CO2 non émises qui deviennent alors une monnaie pour acheter des produits auprès de générateur de carbone.

• Quelles sociétés achètent les tonnes de CO2 ? La Poste est un exemple

• Le mécanisme fonctionne-t-il sur les économies d’énergies réalisées par de l’isolation ? Oui, sur la base des consommations réelles

• Le revenu est-il taxé ? Pas pour l’instant

• Le compte épargne CO2 est une démarche complémentaire au CEE (Certificat Economie d’Energie) qui permet aux particuliers de gagner des crédits de CO2 en fonction des économies réelles qu’ils réalisent.

• Concrètement, un particulier passant à la biomasse se voit crédité des tonnes de CO2 non émises qui deviennent alors une monnaie pour acheter des produits auprès d’un générateur de carbone.

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

Page 10: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

PROPELLET France Proposition d’intervention

PROPELLET Event La Bourboule - 15 et 16 mai 2013

14/02/2013

Atelier 1 Qualité - Caractéristiques - Diversification du granulé

- Granulé feuillu

Page 11: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Processus d’élaboration de la future norme EN ISO et implications pour la granulation en France Particularités et limites. Implications techniques de cette nouvelle norme pour la granulation en France

Atelier 1

Intervenant(s)

Société/fonction

Grégory Lamare

AFNOR

• L’association AFNOR et ses filiales constituent un groupe international au service de l’intérêt général et du développement économique des organisations (4 métiers : Normalisation / Certification / Edition / Formation).

• AFNOR Normalisation est : ₋ l’animateur du système français de normalisation (décret 2009-697) ₋ un bureau de normalisation (BN) dont la mission est d’accompagner les experts français sur le terrain pour répondre à leurs besoins stratégiques

• La normalisation est une activité d’intérêt général qui a pour objet de fournir des documents de référence élaborés de manière consensuelle par toutes les parties intéressées. Elle est organisée au niveau français (NF), au niveau européen (EN) et au niveau international (ISO).

• Une norme permet de définir un langage commun entre les acteurs économiques, de clarifier, d’harmoniser les pratiques et de définir le niveau de qualité / sécurité / compatibilité / moindre impact environnemental des produits, services et pratiques. Une norme est d’application volontaire.

• Normalisation des Biocombustibles solides (BCS) – Détermination des classes de produits : • Depuis 2009, ces travaux sont développés au niveau international (ISO/TC 238), dont les débats sont dominés par les pays du Nord de l’Europe et influencés par

certains groupements professionnels. Ces travaux avaient un périmètre exclusivement européen de 2000 à 2009 (CEN/TC 335). • Les intérêts français sont portés par la Commission de normalisation (appelée « CN X34B »), dont le secrétariat est assuré par AFNOR BN. • Focus sur le granulé de bois : Après la publication des normes européennes (NF EN 14961-2 et -6), la CN X34B a fortement contribué à intégrer certaines

spécificités françaises dans les projets NF EN ISO 17725-2 (ligneux) et -6 (non ligneux), publications prévues en 2014, notamment sur les teneurs en souffre, cendre et comportement des cendres en fusion. Un travail de suivi dans les prochaines années est indispensable.

• Quelle est la différence entre ligneux et non ligneux ? Tout ce qui est bois est ligneux

• Quelles sont les caractéristiques sur les bois de recyclage ? Si ce sont des déchets, ils doivent entrer dans la catégorie des Combustibles solides de récupération (CN X34C – suivi des travaux du CEN/TC 343), sinon ils sont dans la classe B « bois usagers » des BCS

• Quel est l’intérêt pour un petit granulateur de rentrer dans un processus de certification ? En normalisation, un petit producteur a un intérêt à participer aux travaux, mais principalement via son organisme de représentation (syndicat / fédération). Sinon, la certification est une marque intéressante pour faire reconnaître la qualité de ses produits.

• Les méthodes de mesure sont-elles également normalisées ? Oui, il existe une série de normes EN et de projets ISO pour les mesures physiques et chimiques des BCS (contacter le chef de projet Afnor pour plus d’informations)

• Le rôle d’AFNOR Normalisation (BN) est de cordonner les travaux et d’accompagner les professionnels (appelés « experts ») qui apportent leurs connaissances techniques et font valoir leurs intérêts et ceux du marché ;

• Les normes sont des outils techniques au cœur des échanges sur le marché des granulés de bois. Elles permettent d’harmoniser les pratiques et de définir le niveau de qualité indispensable des produits pour préserver les intérêts des producteurs, intermédiaires et consommateurs ;

• La Commission de normalisation (X34B) travaille à faire reconnaître les spécificités françaises et elle a un besoin continu de consolider ses compétences, par la présence de nouveaux experts, afin de mieux suivre les projets à l’ISO (ou au CEN) ;

• Les prochaines normes françaises sur les granulés de bois (NF EN ISO 17225-2 et -6) seront disponibles courant de l’année 2014.

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

Page 12: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

La certification ENplus lancement en 2011. La place de cette certification dans le monde aujourd’hui

Atelier 1

Intervenant(s)

Société/fonction

Gilles Gauthier

European Pellet Council

AEBIOM • Protection des intérêts des bioénergies • Communication sur les opportunités et informations concernant le

secteur EPC (EPC organisation intégrée au sein de l’AEBIOM) • Organisation rassemblant 16 associations Européennes • Rôle de défense des intérêts du secteur des pellets

• Normalisation ENplus • Sécurité des Pellets • Durabilité environnementale • Information et formation • Innovation et recherche (exemple définition de méthode

d’analyse de la fusibilité des cendres) • Pellets en Europe

• Consommation : 12 millions de tonnes en Europe • En 2020 le secteur du chauffage devrait passer à 20 Mt • Nécessité de normalisation et certification

• ENplus • Situation : 3,2 Mt sur les 8 Mt du marché • Actuellement : couvre 20 pays (yc les USA pour l’exportation)

• Quelle proportion du marché en France ? 4 producteurs sur 50. La part de la production non certifiée en France est de 5%

• Quels moyens sont mis en œuvre pour vérifier la chaîne de distribution ? Le système est basé sur un échantillonnage à tous les étages

• L’European Pellet Council est le conseil regroupant 16 associations nationales de promotion du granulé de bois.

• ENplus couvre actuellement 20 pays et représente 3,2 Mt sur les 8 Mt du marché européen, ce qui représente un succès considérable.

• La marque ENplus basée sur la norme EN14961-2 intègre en plus la question de la fusion des cendres , du traitement des bois et de la durabilité environnementale.

• EN+ couvre la qualité du granulé et la distribution.

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

• Caractéristiques de la norme ENplus • Basée majoritairement sur les critères de la EN14961-2 • Différence sur la température de fusion des cendres qui passe de

« informative » à « obligatoire » • Eléments de durabilité environnementale • Différence sur le fait que les bois traités ne sont pas autorisés

• Différence avec les autres normes : • Contrairement à Din+, ENplus couvre les deux domaines de la

production et de la distribution • Les frais payés pour la certification par les adhérents sont finalement au

bénéfice du secteur vu que l’association a pour objectif la protection du granulé de bois.

• Mention de l’évènement European Bioenergy Conference les 17,18 et 19 juin prochains

Page 13: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Production et approche marché du granulé feuillu Retour d’expérience d’un important producteur de granulé de bois feuillu au Québec. Particularités du feuillu en production

Atelier 1

Intervenant(s)

Société/fonction

François Mireault

LAUZON Recycle Wood Energy (Québec)

• Deux usines produisant 30 000 tonnes de granulés de bois chacune soit 60 000 tonnes au total (création en 1995)

• Métier principal : fabrication de plancher de bois franc (feuillu à haute densité) et distribution sur 5000 points de vente

• Marchés autour d’Ottawa et Montréal et export sur le nord des USA • Spécialité de la production : -pas besoin de sécheur grâce à une production propre -récupération dans les 300 km environnants -développement d’une forte compétence en dépoussiérage Le fait que la production de granulés soit réalisée en direct suite à la production de parquet permet une traçabilité directe des essences de bois. • Pour les bois récupérés, les essences sont mélangées en fonctions de leur

propriétés, il arrive qu’une réhumidification soit nécessaire. • Pour la granulation, chaque essence de bois nécessite une filière, un taux

de compression et une lubrification spécifique. • Les filières sont spécifiques ainsi que les vitesses de rotation des presses

pour la gestion du feuillu • Le comparatif de coût de la phase de granulation donne un résultat de

surcoût de 35%.

• Quelle est la densité du granulé ? Environ 700 kg/m3 (40 et 46 livres par pied cube !)

• Quelle est la variation dans les essences ? Un audit est réalisé auprès des fournisseurs en début d’année. Le résultat est neutre pour le consommateur. Le prix est constant à de rares exceptions près.

• Quel est le PCI du granulé ? 4,72 kwh/t • Quel impact selon le type de poêle (foyer volcan ou alimentation

par chute) ? les deux fonctionnent très bien

• Le groupe Lauzon, dont le métier principal est la production de parquet en bois dur, compte deux usines produisant en tout 60.000 tonnes de granulés.

• Cette société a développé des compétences particulières dans la gestion des approvisionnements de sciure sèche et dans la granulation des essences de bois feuillu. Le surcoût dans la phase de granulation est de l’ordre de 35%. Un argumentaire commercial spécifique au bois dur permet de vendre le granulé 10% plus cher que le prix du marché.

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

• La gestion de la sciure sèche nécessite un système de protection d’étincelles

• L’approche du marché avec un granulé plus cher nécessite la construction d’un argumentaire :

• Moins de cendres, • Moins de poussières • Utilisation de la perception des clients : 50% sont réceptifs à

l’argument que le bois dur a de meilleures propriétés chauffantes • Il en résulte un prix de vente de 10% supérieur au prix du marché. • Commercialisation de 90% de la production en sacs pour le résidentiel, le

reste est destiné à de l’institutionnel en vrac.

Page 14: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Caractéristiques techniques du bois feuillu pour la production de granulé Retour sur le programme de recherche de RAGT

Atelier 1

Intervenant(s)

Société/fonction

Matthieu Campargue

RAGT Energie

• La production de granulés augmente et le recours à de la ressource de type feuillu semble inéluctable. • La ressource de type feuillu est abondante en France et ne demande qu’à être exploitée.

• Les essences de bois ont été analysées sur les critères cendres, souffre, combustion, PCI, température de fusibilité • Les résultats montrent que la plupart des essences sont intégrables dans la production du granulé de bois certifié dont une grande partie sur la catégorie

A1

• Pour le processus de production : • Perte de rendement de production de 15% • Nécessité d’utiliser d’adapter des taux de compression des filières (selon les essences) • Nécessité d’utiliser un additif lubrifiant. • Nécessité d’adapter l’affinage pour maîtriser le taux de fines.

• Les analyses ont-elles été réalisées sur des poêles ou des chaudières ? Sur des chaudières mais en reproduisant les caractéristiques spécifiques du poêle

• M. Mathieu Campargue de la société RAGT explique que l’intégration des essences de bois feuillus dans la production de granulés est une solution pour augmenter significativement la ressource.

• Les résultats des analyses de granulés produits avec des bois feuillus montrent que la plupart des essences sont compatibles avec les seuils de la norme en vigueur

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

Page 15: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Suivi de la qualité dans la production et la commercialisation des granulés de bois Bonnes pratiques dans une unité de production : du contrôle des matières entrantes jusqu’à la traçabilité des lots livrés chez les clients

Atelier 1

Intervenant(s)

Société/fonction

Vincent Naudy

RAGT

• Le groupe RAGT : laboratoire d’études dans le domaine des énergies, producteur et distributeurs d’alimentation animale • 70% des granulés vendus en France sont utilisés dans des poêles (le foyer de combustion étant moins tolérant que celui d’une chaudière) • Limite des schémas de contrôle de la certification :

• l’absence de suivi régulier des éléments thermo-chimiques • l’absence de la traçabilité de la matière première

• Les conséquences de la non qualité chez le client génèrent des coûts financiers, une gestion spécifique de la réclamation (organisation, indemnisation, échange … ) problèmes d’image.

• Les solutions dans la production : • échantillonnage et analyse thermochimique de la matière première • Échantillonnage en amont et aval du séchage pour éviter des éventuelles dérives • la réalisation d’un échantillonnage produit fini

• La question est posée sur l’éventuelle augmentation de la tolérance des appareils de chauffe (système d’évacuation des cendres). Les installateurs

doivent expliquer que des vérifications périodiques sont à prévoir comme pour tout mode de chauffage.

• Quelle différence entre le séchage à tambour et le séchage à tapis? Aucun impact concernant la matière première. Une pollution en cendre est possible dans le cas d’un séchage à tambour utilisant directement les fumées de combustion du générateur de chaleur

• Quels sont les moyens pour les distributeurs pour la réalisation d’un contrôle ? Il n’existe pas de matériel à destination de l’aval, de plus, les protocoles d’analyse nécessitent une connaissance poussée de la norme.

• Quel est le coût d’une analyse ? Analyse complète : 400 euros • Une intervention sur l’importance du réglage des appareils qui est

souvent prépondérante. Pour autant, il importe que le néophyte puisse utiliser son appareil sans intervenir sur les réglages.

• Mr Vincent Naudy de la société RAGT présente les bonnes pratiques pour la

production et la distribution d’un granulé pour un marché exigeant.

• Outre le sujet de l’augmentation de la performance de ces appareils en termes de tolérance (système d’évacuation des cendres), le combustible doit aussi progresser qualitativement.

• Les installateurs doivent expliquer que des vérifications périodiques sont à prévoir comme pour tout mode de chauffage.

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

Page 16: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

PROPELLET France Proposition d’intervention

PROPELLET Event La Bourboule - 15 et 16 mai 2013

14/02/2013

Atelier 2 Le granulé dans le collectif : Retours d’expériences -

Certificats d’Economie d’Energie (CEE)

Page 17: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Les CEE, un coup de pouce aux investissements dans les chaufferies granulés de bois

Atelier 2

Intervenant(s)

Société/fonction

Benoit Caillet

EcoPuissance 3

• Fonctionnement des Primes Certificats d’Economie d’Energie • Dispositif CEE défini par la loi de programme de la politique énergétique du 13/05/2005 (Amélioration de l‘efficacité énergétique) • Au 31/12/2013: fin de la deuxième phase • Les fournisseurs d’énergie sont obligés de réaliser des économies d’énergies sur leurs biens propres ou les biens de tiers • Ces fournisseurs jouent un rôle d’incitateurs avant la contractualisation des travaux (la forme est libre: bons d’achat ou autres) • L’aide apportée via une prime CEE est cumulable à d’autres subventions sauf cas contraire (Ex: projets bénéficiant du Fonds de chaleur) • 200 types de travaux ouvrent droit à la prime CCE (72% concernent les installations de chauffages) • Applicable aux bâtiments de plus de 2 ans (sauf serres maraichères ou agricoles et élevage de porcs)

• Valorisation des Primes CEE • Valoriser selon le gain théorique en KwH CuMac (Cumulé Actualisé) – Pas de valorisation en monétaire • 3 zones climatiques (H1, H2, H3) définissant les objectifs de gain en KwH CuMac • L’objectif de gain en KwH est défini selon l’équipement (chaudières ou appareil indépendant) et le type de bâtiment (Individuel ou collectif) EX: de 32 000 à 58 000 KwH pour un appareil indépendant. • En résidentiel collectif, si un contrat de maintenance est prévu pour une période de 8 ans (Optimisation de fonctionnement) la Prime CEE est

revalorisée jusqu'à +22%. • L’installateur perçoit la Prime CEE et, par éthique, s’engage à reverser au minimum 50%

• La surface à chauffer est-elle prise en compte? pas pour les investissements chez le particulier (poêle, insert, chaudière) mais oui indirectement dans le collectif et tertiaire dans le cadre du calcul des besoins énergétique

• Quelle est base de calcul pour définir les objectifs de gain? Zone climatique et type d’équipement. Théorique.

• Quel est le montant de prime versée? Ex: En zone H1, 160 € (poêle) , 620 € (chaudière)

• Quelle est l’amende envers les obligés s’ils n’incitent pas à l’économie de d’énergie ? 0,02 €/KwH non économisé

• M. Benoît Caillet de la société EcoPuissance3 présente un système dans lequel les fournisseurs d’énergies assurent la promotion des CEE et les installateurs gèrent l’encaissement.

• Il convient de noter que le montant de l’aide dépend d’un calcul faisant intervenir zones climatiques, types d’équipements et de bâtiment.

• Important : la validation de l’aide doit être obtenue avant contractualisation des travaux.

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

Page 18: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Le choix du granulé pour un bailleur social Pertinence du choix du granulé, exemples d’opérations de logement sociaux

Atelier 2

Intervenant(s)

Société/fonction

Abdeselem Messabhia

OPAC 38

L’OPAC 38 compte 24 500 logements sociaux

Suite à l’agenda 21, publié en 2005, 95 actions réparties sur 4 thèmes :

- construire, réhabiliter, anticiper - gérer ensemble - inscrire les comportements dans le logement collectif - verdir l’entreprise L’OPAC 38 souhaite favoriser le s énergies renouvelables et lorsque les conditions le permettent le bois énergie car -bilan énergétique positif – moteur de croissance filière locale – prix compétitif Une étude donc a été menée pour comparer les différentes énergies : bois et gaz solaire • En phase avant-projet (APS), les gains économiques (investissements initiaux) sont équivalents aux solutions gaz (Propane + Solaire) • Impact sur le génie civil et la voirie : limité sur les solutions à granulés, (Equivalent solutions gaz-solaire), plus nuancé pour le bois déchiqueté • Approvisionnement facile pour le granulé de bois • Léger manque d’expérience des installateurs pour le « gaz-solaire » Les résultats font apparaitre :

• Le bilan global est en faveur du bois • La solution granulés est plus intéressante que la solution gaz-solaire (16% d’écart) • Les coûts de maintenance sont plus élevés sur les solutions granulés , (33% contre 23% pour les solutions gaz-solaire) • Le gaz par son réseau rassure en terme d’approvisionnement • Le bois séduit (image du logement social dans les communes, utilisation d’une énergie renouvelable)

• Les écarts d’investissements prennent-ils en compte les subventions? Non

• M. Messabhia présente la politique énergétique de l’OPAC38 qui compte 24 500 logements sociaux. Son objectif est de favoriser les énergies renouvelables dans les nouveaux investissements et lorsque les conditions le permettent le bois énergie.

• Après étude, la solution granulés est plus intéressante que la solution gaz-solaire (16% d’écart) même si les coûts de maintenance sont plus élevés (33% contre 23%). La solution granulé est facilitante pour le génie civil, la voirie et l’approvisionnement.

• De plus, le bois séduit les communes car il est moteur de croissance des filières locales.

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

Page 19: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Le choix du granulé pour un exploitant Etat des lieux des projets granulés Dalkia et retour d’expérience

Atelier 2

Intervenant(s)

Société/fonction

Jean-Marc Bertrand

DALKIA Ile-de-France

Positionnement de Dalkia : construction, exploitation, maintenance de chaufferies collectives Position & Perspectives granulés Bois :

• Biomasse : 1 100 000 tonnes / an pour Dalkia France (99% Bois Plaquettes – 1% Granulés) • Le granulé trouve de plus en plus sa place pour des petites installations collectives (100 – 600 kW). • Arguments positifs : génie civil simple – combustible optimisé – installation compacts et modulables – confort exploitation et maintenance – réponse

adaptée en milieu urbain (contraintes) – adapté face à la sévérité réglementaire (en terme de rejets) • Parc IDF : Comte R 38% (+5000 Kw) , Okofen 18% (56 Kw), KWB19% (150 Kw), Reka 19% (100 – 300 Kw), Guntamatic 6% (100 Kw)

Présentation d’exemples d’installations • Il en ressort le besoin de valider correctement la maintenance et l’accessibilité pour la fourniture en granulé • Les réglages de combustion, de filtration sur les grosses puissances et de convoyage du combustible sont à bien anticiper

Conclusion

• Etre réaliste et pragmatiques dans la conception • Les points à mettre sous contrôle : le choix de la chaudière et la disponibilité du service de maintenance • Suivre la qualité du combustible (taux d’humidité lors du stockage et de la livraison…) • Indexation du prix du granulé

• Quels conseils apporter à un Maître d’Ouvrage? Vigilance sur la configuration des lieux (Accessibilité) et du silo

• M. Bertrand, Dalkia Ile-de-France, présente l’état des lieux des solutions granulés dans le parc de cette société. Bien que ne représentant que 1% du million de tonnes de biomasse acheté, le granulé trouve de pus en plus sa place dans les petites installations collectives.

• Le réalisme et le pragmatisme sont de mise dans des installations : les zones de maintenance et l’accessibilité du combustible doivent être anticipées.

• Les points à mettre sous contrôle : le choix de la chaudière, la disponibilité du service de maintenance ainsi et la qualité du combustible

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

Page 20: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Exemples et retours d’expérience de chaufferies collectives en Auvergne (1/2) Réseau de chaleur de 2 MW de la ville d’Ambert (Puy-de-Dôme) : plaquette (1 MW) avec appoint granulé (1 MW)

Atelier 2

Intervenant(s)

Société/fonction

Gérard Mai Pierre Besson

Elu de la commune d’Ambert Aduhme

Présentation du projet • Chauffage de 3 bâtiments (Complexe sportif, collège , lycée et gymnase) • Région à forte culture forestière

Historique • Chaudière plaquette mise en service en 2004: 900 Kw (faible rendement, usure prématurée, surdimensionnement de la chaudière, combustible à

45% d’humidité) • Etude de faisabilité en 2008

Objectifs • Mutualiser le réseau de chaleur (Longueur du réseau > 2 km) – Chaudière Gaz du Lycée conservée en appoint – collège : gaz

Améliorer les rendements par l’utilisation d’un combustible avec un taux d’humidité plus faible (35%) Création d’une régie = gestion de service public de distribution de chaleur

Réalisation • Investissement total 1,65 M€ dont 44% de subventions • Exploitation:

• 145 000 € de combustible dont 15 % de gaz en appoint • 15 000 € pour l’alimentation électrique • 44 000 € pour la maintenance Prix moyen énergie: 79 €/MwH Eléments importants pour le montage de ce type de projet : Forte implication des élus, communication avec les administrés

• Quel aurait été l’intérêt de mettre une deuxième chaudière à plaquettes ? Aucun. La capacité du silo était insuffisante.

• M. Gérard Mai, élu de la commune, présente les différents intérêts de ce type de projet, notamment le gain d’énergie obtenu grâce à la mutualisation (réseau de chaleur) et l’amélioration du rendement par l’utilisation d’un combustible avec un taux d’humidité faible.

• Il insiste sur l’importance de communiquer et de sensibiliser la population sur l’intérêt du projet

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

Page 21: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Exemples et retours d’expérience de chaufferies collectives en Auvergne (2/2) Chaufferie du Groupe scolaire de Montluçon

Atelier 2

Intervenant(s)

Société/fonction

M. Kaszmarek

Beram

• Raison du choix d’une solution Bois • Réponse au Grenelle de l’Environnement. Contrat de performance énergétique • Pas de modification du génie civil (Stockage simple du granulé) • Réduction de l’empreinte carbone • Diminution des coûts d’énergie

• Exemples de réalisation • Groupe Scolaire : Renoir (Bois 85%) : 85kW, silo 25m3, 50 tonnes par an • Groupe Scolaire : Voltaire (Bois 54%) : 100kW, silo : 20m3, 40 tonnes par an - Installations mixtes (Fuel en appoint) • Le décendrage peut s’avérer problématique si pas réalisé régulièrement

• M. Kaszmarek, de la société BERAM (filiale d’achat de la société Dalkia) présente les avantages et les inconvénients de ce type d’installation en environnement public.

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

Page 22: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

PROPELLET France Proposition d’intervention

PROPELLET Event La Bourboule - 15 et 16 mai 2013

14/02/2013

Atelier 3 Ressource - Optimisation de la distribution du

granulé

Page 23: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Ressource disponible – Approvisionnements sécurisés : un défi d’échelle locale Etat des lieux de la ressource disponible. Focus sur l’Aquitaine, la Bourgogne et la Lorraine

Atelier 3

Intervenant(s)

Société/fonction

Ludovic Guinard

FCBA

• Présentation du FCBA : intervenant historique sur la filière bois, originellement sur la construction, mais aussi depuis peu sur l’énergie. La FCBA a contribué aux travaux sur la normalisation et dernièrement sur les critères de durabilité de l’exploitation de la biomasse.

• Les études sur la ressource forestière concerne le stock sur pied mais également l’analyse de la demande.

• Les études concernent les différentes parties du bois : le bois d’œuvre, le bois industrie, le menu bois (BO : 39m3 /an, BIBE : 68m3 /an, MB : 13m3 /an). La limite entre les différentes parties du bois sont en évolution. Cette étude présente les résultats volumétriques en « bois total ».

• Aujourd’hui la récolte de feuillus représente 25% de ce qui est disponible et le résineux 75% du disponible.

• Les produits connexes de scierie représente une disponibilité de 8,1 mt (soit de 2,1 Mt de sciures) sur 16,7 Mt bois d’œuvre sortis de forêt

• A court terme, on connait un accroissement de la disponibilité en résineux puis une limite à moyen et long terme.

• Des disparités sont à noter en fonction des territoires

• Ludovic Guinard, FCBA présente les méthodes d’observation de la disponibilité de la ressource en bois ainsi que les volumes, en intégrant dans son étude le facteur local.

• Cette présentation met en évidence la nécessité d’une politique de la ressource dans l’ensemble de la filière bois pour assurer la disponibilité matière à partir de 2015.

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

• Au niveau local, les études doivent être réalisées de manière inter-régionale. Les équilibres déjà en place permettent d’entrevoir des problèmes de difficultés de ressource dès 2015. Ces équilibres sont très influencés par l’intégration de nouveaux-venus sur la demande

• Il convient d’intégrer à ces études théoriques la question sociale concernant les propriétaires forestiers qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas sortir leur bois de forêt. Le cas particulier de l’Aquitaine, impacté par la tempête (réduction de 33% du potentiel de la récolte) est critique en termes d’offre pour sa région et les départements limitrophes.

• En conclusion, dans les 5 prochaines années, la ressource sera toujours disponible moyennant une évolution du prix. Au-delà, une réflexion stratégique doit avoir lieu.

• Le scieur granulateur maîtrisera sa ressource tout en s’interrogeant sur l’avenir de cette ressource.

• Celui qui accède à la ressource via achat en scierie devra mettre en place des stratégies locales complexes.

• Les granulateurs qui vont chercher le bois en forêt doivent s’interroger sur leur capacité à aller chercher la ressource de manière pérenne

Page 24: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Stratégie logistique : frais de transport ou mise en place de dépôts ? Quel choix stratégique pour l’optimisation du transport : stock unique central ou répartition de plusieurs petits stocks sur l’ensemble de la zone de vente ?

Atelier 3

Intervenant(s)

Société/fonction

Paul Siemes

EC BioEnergy GmbH

• EC BioEnergy GmbH est une société de production de granulés qui totalise un volume de 230.000 tonnes par an sur 3 sites de production. Les usines approvisionnent leur biomasse dans un rayon de 150 km. Les usines sont conçues sur la base de co-génération. Ils sont donc producteurs d’électricité.

• La chaine logistique (transport en entreposage) est le nerf de la guerre pour la satisfaction, la fidélité des clients (approvisionnement sécurisé) et la rentabilité de l’entreprise.

• Les paramètre à prendre en compte sont : • La densité des clients par zone • La saisonnalité • Les coûts de transport • Les coûts de stockage

• EC BioEnergy GmbH est une société de production de granulés qui totalise

un volume de 230.000 tonnes par an. • L’étude présentée fait ressortir la prédominance du critère de la densité

des clients de la zone commerciale concernée, pour un choix entre « livraison directe » et « livraison via stockage intermédiaire ».

• L’avantage du stock intermédiaire réside principalement sur la capacité de faire plus de livraisons en période de chauffe et permet d’augmenter la rentabilité.

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

• Deux schémas de distribution sont comparés : livraison directe, livraison via stockage intermédiaire (interne ou réalisé par un revendeur).

• Les comparaisons financières donnent globalement des résultats similaires qui passent à l’avantage d’un scénario ou d’un autre en fonction du contexte régional

• Le modèle avec stockage intermédiaire se justifie si on a des tournées de moins de 130 km (distance clients maxi env. 65 km) : plus de volume, meilleur service, plus de clients. C’est donc la densité de clients dans une zone qui est déterminante.

• A noter l’importante différence entre prix d’été et d’hiver en Allemagne qui a été de l’ordre de 50 euros en 2012 (année particulière) .Dans ce cas, l’écart est favorable au stockage intermédiaire qui permet d’approvisionner le granulé en saison creuse.

• L’avantage du stock intermédiaire réside principalement sur la capacité de faire plus de livraisons en période de chauffe et permet d’augmenter la rentabilité.

Comment prenez-vous en compte la dégradation du granulé par les manipulations successives ? Dans l’unité de stockage intermédiaire, il convient de prévoir le matériel nécessaire pour l’élimination des fines : ces investissements sont compris dans les coût de 25 euros pour le stockage intermédiaire présentés dans cette étude. Il convient également de prendre en compte les problématiques de stockage-déstockage en usine. La manipulation en stockage intermédiaire génère environ 0,7% de pertes en fines. Un camion de livraison vrac s’amorti sur quel tonnage ? 4000 t si le camion est dédié à l’activité, mais il est possible d’avoir un équipement mixte pour le camion Quel est le tonnage moyen des livraisons ? Entre 4 et 5 tonnes Quelle est la marge réalisée par vos revendeurs ? Le prix de revient estimé pour la distribution est de 45 Euros HT à la tonne. A charge au distributeur d’estimer sa marge nette objectif. Il serait judicieux de généraliser la pratique d’un prix à la tonne.

Page 25: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Etat des lieux de la distribution Rayon d’action, moyen de livraison, distances parcourues… Retour sur l’enquête du SEA auprès de distributeurs de granulés de bois

Atelier 3

Intervenant(s)

Société/fonction

François Flandre

SEA-FF3C

• Présentation d’une étude réalisée sur un échantillon de 23 distributeurs dans le cadre du SEA (Syndicat des Energies Alternatives) de la FF3C. • Les chiffres font ressortir :

• une augmentation de volume sur la dernière saison (sacs : +33%, vrac : +31%) • distance moyenne de livraison : 26 km pour les sacs, 61 km pour le vrac • la saisonnalité classique (plus forte en hiver) • la proportion sac-vrac de 64%-36%

• Le coût moyen de la distribution d’une tonne de granulé est de 45 euros la tonne. • Une recommandation est faite pour le stockage : tenir 10% des ventes annuelles en stock jusque fin décembre puis 5 à 7% jusque fin janvier

• M. François Flandre expose une présentation de l’étude réalisée sur un échantillon de 23 distributeurs du SEA (Syndicat des Energies Alternatives) de la FF3C.

• Les chiffres font ressortir : • une augmentation de volume sur la dernière saison • une saisonnalité classique • une proportion sac-vrac de 64%-36%

• Le coût moyen de distribution d’une tonne de granulé est de 45 euros la tonne. • Une recommandation est faite pour le stockage : tenir 10% des ventes annuelles en

stock jusque fin décembre puis 5 à 7% jusque fin janvier.

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

Quelle est votre installation de stockage vrac ? La société Flandre est équipée d’un stockage à plat avec chargement au godet. Cette méthode est acceptable sans dépoussiérage si la surface de la dalle est de bonne qualité. Les granulés sont stockés sur une hauteur de 4m. Le bâtiment fait 10m de haut ce qui permet de charger au godet à l’intérieur.

Page 26: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Impact de la future éco taxe sur les coûts de transport Surcoûts, distorsion de concurrence induite… Quelles incidences pour la filière ?

Atelier 3

Intervenant(s)

Société/fonction

Stéphane Josseaume

Président du SEA (FF3C)

• M. Stéphane Josseaume nous informe de l’entrée en vigueur probable de l’éco-taxe poids-lourd (plus de 3,5 tonnes) le 1er octobre 2013. • Budget : 1,5 Milliards d’euros avec un coût de collecte à hauteur de 20% ! • Le dispositif de collecte d’informations complexes justifie la hauteur du coût de cette mise en œuvre. • Tous les départements ne sont pas logés à la même enseigne • Le prix moyen sera de 10 cts d’euro du km sur les routes taxées, suivant la classe du véhicule, le nombre d’essieux, la génération du véhicule. • Il est conseillé de s’équiper du boitier le plus tôt possible du dispositif pour éviter le phénomène d’engorgement (des services associés sont proposés par des

sociétés de prestation de service)

• M. Stéphane Josseaume, Président du SEA, nous informe de l’entrée en vigueur probable de l’éco-taxe poids-lourd le 1er octobre 2013.

• Le budget représente une collecte prévisionnelle de 1,5 milliards d’euros avec un coût de collecte à hauteur de 20% !

• Le prix moyen sera environ de 10 cts d’euro du km sur les routes taxées.

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

Quel est le niveau des cautions pour le matériel embarqué en camion ? De l’ordre de 700 Euros par camion. Quelle est la possibilité de signaler le coût forfaitaire en bas de facture ? La possibilité est offerte aux professionnels du transport (transport pour le compte de tiers).

Page 27: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

PROPELLET France Proposition d’intervention

PROPELLET Event La Bourboule - 15 et 16 mai 2013

14/02/2013

Atelier 4 Appareils de chauffage au granulé : Installation -

Réglementation - Aides

Page 28: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Montage étanche d’un appareil de chauffage Règlementation et bonnes pratiques à mettre en œuvre pour un montage étanche

Atelier 4

Intervenant(s)

Société/fonction

Hervé Miconi Frédéric Bourgade

Palazzetti

En France, la pose d’un appareil indépendant doit respecter l’arrêté du 22 octobre 1969

• Point sur les textes règlementaires français, les textes techniques (DTU) et sur la norme NF EN 14785 (août 2006). • Le non respect des DTU / norme laisse une chance à l’installateur pour faire les modifications nécessaires à sa charge. • Le non respect de la règlementation l’envoi devant le tribunal et jusqu’en prison dans les cas les plus graves.

• Face à une faible adhésion du marché dans un démarrage difficile, le développement de l’offre de poêle s’est fait anarchiquement et surtout avec peu de considération pour l’installation.

• La norme NF EN 14785 définissant le granulé comme un combustible solide, la pose d’un poêle doit prendre en compte : • Les DTU 24.1 et 24.2 • L’arrêté de 1969 (sortie du conduit doit dépasser la faitage de 40 cm + règle du rayon 8m) • Le règlement sanitaire départemental • L’arrêté monoxyde de carbone • L’EN 13384-1 sur le dimensionnement de l’installation • Les avis techniques (ATEC ou DTA)

• En France, encore beaucoup de « voyous » des installations non conformes. C’est pourquoi les fabricants du Syndicats des Energies Renouvelables ont mis en place la certification QualiBois Air pour la pose des poêles.

• Rappel des textes règlementaires et des règles des avis techniques. • Présentation de la fumisterie des poêles à granulé avec les 3 types de zone de sortie des fumées. • A retenir : si un système d’évacuation des fumées ne peut être conforme à l’arrêté de 69, le poêle doit être étanche (fuite inférieure à 0.25m3 par kW

avec une pression de 50 Pa) et avoir un avis technique ou documentation technique d’application (DTA).

• Quels sont les joints de conduits adaptés ? Aucun joint ne passe la limite de 450°. Pour le granulé, il se peut que le t300 soit un jour accepté

• Combien de marques proposent des poêles étanches ? Environ 10 marques proposent des produits étanches

• Après un retour sur les textes règlementaires, techniques (DTU) et sur la norme NF EN 14785, Messieurs Miconi et Bourgade de la société Palazzetti expliquent la situation française dans la pose des poêles.

• Le développement de l’offre de poêle a été anarchique et surtout avec peu de considération pour l’installation. Or la pose doit prendre en compte DTU 24.1 et 24.2, arrêté de 1969, règlement sanitaire départemental, arrêté monoxyde de carbone, EN 13384-1 sur le dimensionnement de l’installation et avis techniques (ATEC ou DTA).

• Afin d’améliorer les choses, les fabricants du Syndicats des Energies Renouvelables ont mis en place la certification QualiBois Air pour la pose des poêles.

• A retenir : si un système d’évacuation des fumées ne peut être conforme à l’arrêté de 69, le poêle doit être étanche et avoir un avis technique ou documentation technique d’application (DTA).

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

Page 29: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Intégration du granulé dans la Réglementation Thermique 2012 Présentation et utilisation du moteur de calcul. Intégration du chauffage au bois dans le calcul

Atelier 4

Intervenant(s)

Société/fonction

Sylvain Prevost

BBS SLAMA

• BBS Slama est éditeur de logiciel en calcul thermique (déperdition, apport, audit, etc) • Point sur la RT2012 :

• L’ensemble des bâtiments neufs sont concernés depuis 2013, • Évolution de la méthode d’analyse horaire • Abaissement des seuils de déperdition de chaleur

• Utilisation de trois indicateurs : • C < Cmax : coefficient mettant en œuvre la notion de consommation maximale • BBIO < BBIOmax : coefficient mettant en œuvre la notion de besoin bioclimatique • Tic < TicRef : coefficient mettant en œuvre la notion d’exigence de confort d’été

• Exigence de moyen : recours obligatoire aux ENR • Une fois que le calcul sera réalisé, le maitre d’ouvrage se doit de fournir une fiche comprenant notamment la liste des matériaux utilisés et une

attestation de simulation thermique. • Exemples de simulation pour la mise en place d’un poêle à bois ou d’une chaudière bois

• Une règlementation thermique existe sur l’ancien , qui est à appliquer dans certain cas

• Les poêles à bois sont-ils autorisés dans le calcul du BBIO? Réponse positive et rien n’interdit de n’avoir que du chauffage bois

• M. Sylvain Prévost, de BBS Slama, éditeur de logiciel de simulation thermique, présente les principes de la RT2012 applicable sur toute construction neuve depuis janvier 2013.

• Cette règlementation représente une exigence de moyens : le recours obligatoire aux ENR.

• Elle utilise trois indicateurs (Cmax pour consommation maximale, BBIO pour besoin bioclimatique et Tic pour l’exigence de confort d’été) pour la réalisation d’une simulation qui donne obligatoirement lieu à la délivrance d’une fiche par le maitre d’ouvrage ; cette fiche fait partie du dossier de demande de permis de construire.

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

Page 30: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Etat des lieux des installations au granulé de bois dans les bâtiments labellisés BBC La place du granulé dans le Bâtiment Basse Consommation

Atelier 4

Intervenant(s)

Société/fonction

Olivier Grelier

Syndicat des Energies Renouvelables

• Le label BBC de la RT2005 a préfiguré la RT2012 • Le chauffage au bois répond à l’exigence ENR et bénéficie d’un « droit à consommer » supplémentaire • Prévu pour chauffer 100 m2 maxi et dérogation à RT en n’autorisant qu’un seul dispositif de régulation de température pour cette surface. • L’obligation d’avoir un « moyen de comptage d’énergie par usage » est levée pour les poêles • Site d’information www.rt-batiment.fr • La règlementation impose des valeurs par défaut sur les deux notions suivantes :

• Variation spatiale caractérisant l’homogénéité de température dans l’espace chauffé • variation temporelle : même chose dans le temps (par exemple une variation de 0,5° peut influer sur la consommation de 2,4% à 4%)

• retour d’expérience de l’Agence qualité construction (AQC)sur la mise en place de poêles à granulés : • Attention à la surpuissance des poêles compte tenu de la baisse du besoin énergétique • Pour répondre au seuil de débit de fuite du logement imposé par la règlementation, les appareils installés en chauffage principal devront être

raccordables et « étanches » avec un niveau d’étanchéité en fonction du type de conduit de cheminée. • L’observatoire BBC constate qu’en général un couplage entre poêle et un moyen de chauffage électrique d’appoint a été effectué. • Des possibilités d’amélioration de la RT2012 existent comme la prise en compte d’une meilleure variation temporelle ou d’une canalisation d’air chaud • Des projets d’évolution de la règlementation vers les labels HPE et BEPOS sont en préparation et sont favorables au chauffage au bois

• Quelle est la définition règlementaire d’une bûche ? Aucune obligation mais existence de la norme EN14961-4

• M. Olivier Grelier intervient au nom du SER et présente l’application de la RT2012 pour le cas de l’installation de poêles à granulés.

• La solution poêle à granulé , disposant d’un dispositif de régulation de température, répond efficacement aux exigences de la RT 2012 dans la limite des 100m² autorisés.

• Une vigilance sur la puissance et le niveau d’étanchéité est nécessaire. • Des possibilités d’amélioration de la RT2012 existent et des projets d’évolution de la

règlementation favorables au chauffage au bois sont en préparation.

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

Page 31: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Etat des lieux de l’éco-conditionnalité des aides publiques Historique et évolution de la mesure, perspectives pour 2014

Atelier 4

Intervenant(s)

Société/fonction

Thierry Autric

Qualit’EnR

• Qualit’ENR est une association de professionnels qui agit dans le cadre contraint de la règlementation européenne

• Sa mission est la montée en compétence de la filière (par exemple dans le secteur du chauffe-eau solaire, les installations sans défaut sont passées en 5 ans de 20% à 60% ; pour autant, ils reste encore près de 13% d’installation présentant des défauts majeurs)

• Le cadre contraint est lié à la charte « Reconnu Grenelle de l’environnement » dont les objectifs sont :

l’identification des professionnels compétents l’harmonisation des signes de qualité le respect de la directive européenne ENR • Les organismes de qualification doivent être accrédités, correspondre aux

critères de la qualification et réaliser des audits sur le terrain • Cette charte sera obligatoire pour faire bénéficier aux clients d’aides

publiques (1er janvier 2014 vraisemblablement)

• Les formations dispensées par les fabricants de matériel sont elle reconnues ? Oui, si l’organisme est conventionné et répond aux critères de l’agrément

• M. Thierry Autric de l’association Qualit’ENR intervient pour présenter les différents dispositifs de certification de cet organisme.

• La mission de Qualit’ENR est la montée en compétence de la filière et le respect de la charte mis en place par les pouvoirs publics « Reconnu Grenelle de l’Environnement ». Elle sera (vraisemblablement) obligatoire dès 2014 pour permettre au client final d’accéder à toute aide publique.

• Au delà de la formation, le processus de la qualification apporte des avantages en termes de communication et d’assurances.

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

Fonctionnement de la qualification : • Après étude du dossier, l’entreprise pourra bénéficier selon le cas d’une

qualification de quatre ans ou en l’absence de référence d’une qualification probatoire de deux ans.

• Un référent technique formé doit être présent dans l’entreprise • Tous les ans, une vérification est réalisée sur certains critères • Un audit est réalisé dans les 24 premiers mois • Les éléments vérifiés concernent notamment l’activité à proprement dite

mais également les assurances, les informations financières de l’entreprise • L’offre de formation des référents technique est proposée sur tout le

territoire national • Pour les audits, sur les 2000 audits réalisés depuis 2009, seulement 2,3%

des installations chaudière bois ont présenté des défauts majeurs • Les avantages de la certification : visibilité de la marque, réductions sur les

assurances, site web personnalisable et autres supports de communication, accompagnement technique.

Page 32: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

PROPELLET France Proposition d’intervention

PROPELLET Event La Bourboule - 15 et 16 mai 2013

14/02/2013

Plénière 2 16 mai 2013

Page 33: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

La Charte d’Engagement Qualité Propellet Etat des lieux et ambitions d’un engagement mettant à contribution l’ensemble des métiers de la filière du granulé de bois : qualité, satisfaction client…

Plénière 2

Intervenant(s)

Société/fonction

Sébastien Gautreau

Piveteau Bois

• La charte a pour objectif la satisfaction du client granulé de bois. Elle concerne les professionnels de la filière et couvre les domaines de la fabrication, la distribution de granulés, la distribution et l’installation de matériels de chauffage.

• Chacun des métiers comporte des engagements spécifiques et appropriés qui ont été définis de manière collégiale. • Un suivi de l’engagement du professionnel est en cours de mise en place notamment par la mise à disposition d’une adresse mail pour les retours de

satisfaction des clients (positifs ou négatifs). Ces derniers ne sont pris en compte que s’ils concernent des engagements couverts par la charte : [email protected]

• M. Sébastien Gautereau, Société Piveteau Bois membre du comité de pilotage de la charte Propellet, présente la charte qui a pour objectif la satisfaction du client granulé de bois.

• Cette charte s’articule autour de quatre groupes d’engagements déclinés dans les quatre métiers : production, distribution de granulé, distribution et installation d’appareils. Le respect des engagements est assuré par un suivi de la mise en œuvre par les signataires et la satisfaction des clients.

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

Page 34: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Qualité de l’air : les Plans de Protection de l’Atmosphère (PPA) en France Historique et détails de ces mesures illustrés par des cas concrets

Plénière 2

Intervenant(s)

Société/fonction

Aymeric de Galembert

Syndicat des Energies Renouvelables (SER)

• Les PPA concernent les villes de plus de 250.000 habitants et les zones à risque qui ont dépassé les niveaux de concentration des polluants • L’objectif des PPA est de réduire dans des zones identifiées les niveaux de pollution en CO2, ozone, particules fines , etc. • Retour sur le PPA d’Ile de France de 2007 qui prévoyait dans un premier temps une interdiction de tout chauffage au bois. La biomasse a été fortement

attaqué mais le plan a évolué et les autorités on su distinguer les différents modes de chauffage au bois notamment par la valorisation du label Flamme Verte à l’échelle de la région.

• Les évolutions techniques de la filière sont réalisées à trois niveaux : les appareils, la professionnalisation de la pose et la certification des combustibles. • Les travaux concernant les PPA sont en cours : à février 2013, on comptait

• 9 PPA en cours d’élaboration • 22 PPA en cours de révision • 5 PPA validés : Vallée de l’Arve, Bordeaux, Bayonne, Biarritz, Ile de France

• Les propositions retenues pour les PPA sont : - l’interdiction des pratiques de brûlage à l’air libre - le remplacement de vieux dispositifs de chauffage au bois par un appareil performant

• M. Aymeric de Galembert, Président du Groupe Seguin, nous présente au nom du SER la démarche de mise en place de PPA en France qui concerne les villes de plus de 250.000 habitants et certaines zones à risque.

• L’objectif des PPA est de réduire dans les zones identifiées les niveaux de pollution en CO2, ozone, particules fines etc.

• Les évolutions techniques de la filière sont réalisées à trois niveaux : les appareils, la professionnalisation de la pose et la certification des combustibles.

• Ces démarches prennent en compte le label Flamme Verte. • Au mois de février 2013, on comptait 9 PPA en cours d’élaboration, 22 PPA en

cours de révision et 5 PPA validés.

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support

Page 35: PROPELLET France · Analyse de Geenpeace su les besoins énegétiues et les difféentes souces d’énegie en Europe. Focus sur la biomasse. Plénière 1 Intervenant(s) Société/fonction

Analyse du Cycle de Vie (ACV) et émissions de particules Etude SNPGB réalisée par le FCBA et financée par France Bois Forêt. Résultats de l’ACV : carbone, énergie grise, émissions… Des sujets complexes qu’il faut connaître et comprendre pour mettre en valeur les atouts du granulé de bois

Plénière 2

Intervenant(s)

Société/fonction

Hugues de Cherisey

SNPGB

• Emissions dans l’atmosphère lors de la combustion de granulés de bois • Le granulé de bois contient de très faibles taux d’émissions polluantes • Les particules mesurées pour la pollution sont diverses et leur impact sur la santé n’est pas toujours identifié. Il n’y a pas toujours de lien entre ce

qui est émis localement et ce qui est mesuré (particules provenant d’autres régions) • Les appareils sont certes dépendant du combustible mais également de leur installation. Les fabricants identifient des marges de progressions

possibles au niveau de leur R&D qui permettraient de s’approcher du « zéro émissions » • Les chiffres sont très divers sur l’émission des particules et permettent difficilement d’avoir un message clair sur la question.

• Analyse de cycle de vie du granulé de bois

• La démarche est très complexe et très sensible aux hypothèses. Néanmoins, cette démarche reste normalisée. • L’étude a été réalisée par le FCBA. Les objectif étaient de réactualiser les références françaises disponibles et d’examiner l’impact de la variation des

hypothèses. • Trois modèles considérés : Scieur granulateur, Granulateur de sciure récupérée en scieries, Granulateur de bois non issu de la transformation • Les émissions moyennes du granulé français sont de 7,3 g éq. CO2/MJ (pour information, le gaz est à 75) • Les pistes de progrès sont à rechercher vers une diminution du transport, la poursuite de l’amélioration des appareils de chauffage et l’optimisation

des usines de production. • Ces données ne valent que dans le cas d’une exploitation durable des forêts d’où provient le bois.

• Quelles sont les références qui ont été utilisées pour la production des chiffres concernant le gaz ? Référence du mix-énergétique français (un peut daté…)

• Quel serait l’impact de l’amélioration du rendement des appareils de chauffe ? Chaque point gagné est répercuté sur le résultat

• Quelle distance pour la valeur moyenne de la distance de livraison ? De mémoire, une distance moyenne de 200 km

• Les émissions polluantes liées à la combustion du granulé de bois sont très faibles et peuvent être encore réduites.

• L'analyse de cycle de vie du granulé est très favorable par rapport à celle du gaz. Les progrès possibles concernent avant tout les transports et la performance des appareils de combustion.

• Ces données ne valent que dans le cas d’une exploitation durable des forêts d’où provient le bois.

Détail de l’intervention

Questions Synthèse – éléments clés

Lien vers document support