promoclim la lettre du costic...hydrauliques au pluriel. la question est en effet très différente...

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édito PROMOCLIM LA LETTRE DU COSTIC 70 - NOVEMBRE 2012 Diagnostic rime avec COSTIC Le COSTIC déve- loppe depuis des années une offre de diagnostics dans l’habitat collectif et le tertiaire. À travers cette activité, la volonté a été dès le départ de permettre aux ingénieurs et techniciens d’études et de formation de rester en prise directe avec le parc de bâtiments existants. Ce que les études et recherches enseignent d’un côté devait correspondre à la réalité de l’autre. Le COSTIC a donc cherché à coller aux besoins de ses interlocuteurs, à valider une expérience de la mise au point des installations, permettant de passer de la théorie à la pratique avec succès. Une méthode de calcul unique en son genre a même été développée et enrichie au fil des ans. Validée à travers de nombreux diagnostics, elle confirme chaque année sa fiabilité et sa précision. Nous pensons que toute l’expérience acquise au fil des ans doit aujourd’hui être mise au service des maîtres d’ouvrage et des professionnels de la maintenance et de l’exploitation en vue d’une optimisation énergétique, d’un comptage d’énergie ou pour envisager un contrat de performance énergétique… N’hésitez plus à nous contacter. Gérard Schocher Président du COSTIC Chauffage à eau chaude Comment va-t-il s’adapter à l’avenir ? p. 1 Grennelle environnement Où en sont les Règles de l’art ? p. 2 Rééquilibrage hydraulique Comment améliorer les prestations des professionnels p. 3 Formation p. 4 SOMMAIRE CHAUFFAGE À EAU CHAUDE Comment va-t-il s’adapter à l’avenir ? La boucle à eau chaude a le mérite de pouvoir accueillir différents générateurs utilisant différentes sources d’énergie. Mais elle va devoir évoluer pour s’adapter à une demande d’énergie à la fois plus faible et plus soudaine. Avec la prochaine entrée en vigueur de la réglemen- tation thermique 2012 et la tendance à la rénovation des bâtiments existants au standard BBC, les besoins de chauffage des bâtiments de demain seront faibles. Il semble nécessaire de faire évoluer les techniques du chauffage à eau chaude afin de garantir sa perti- nence. À la demande de l’UECF, le COSTIC a mené une étude visant à identifier les évolutions récentes et à venir en termes de produits et de concepts dans plu- sieurs domaines : réseau de distribu- tion, émission de chaleur, régulation terminale. Ces tra- vaux abordent éga- lement des problématiques spécifiques comme les conséquences des faibles débits ou la com- patibilité des métaux (corrosion). Ils s’appuient sur les habitudes professionnelles puisqu’ils reposent sur une enquête réalisée par question- naire auprès d’environ 60 entreprises. Les matériaux de synthèse et des métaux coha- biteront de plus en plus souvent dans des réseaux et il sera nécessaire d’en tenir compte. Les techniques de mise en œuvre par flamme (brasage, soudage) devraient rester parmi les habitudes des professionnels dans un premier temps. Pour les émetteurs, le défi consiste à gagner en réactivité : des radiateurs hybrides (radiateur + ventilateur) ou des solutions sèches à faible inertie pour les surfaces émettrices, que ce soient des planchers, ou même des murs ou des plafonds. On peut aussi imaginer l’asso- ciation d’une solution à forte inertie comme la dalle active (assure le chauffage de base), avec un appoint réactif pour combler l’écart avec la consigne… La régulation des terminaux doit aussi gagner en rapidité et en capacité d’adaptation à la demande, pièce par pièce. La question de leur alimen- tation électrique s’impose : filaire ou pas ? Certaines solutions autoalimentées ont fait leur apparition… Côté réseaux, des besoins réduits signifient des débits qui diminuent et risquent d’être trop faibles. La réduction des diamètres doit permettre de conserver une vitesse de circulation minimale et d’éviter le risque d’embouage. Mais attention aux diamètres trop petits ! Les architectures hydrauliques vont devoir trouver les bons compromis. Avec ses débits plus élevés, le monotube dérivé semble mieux placé que les solutions bitubes. L’hydrocâblé, en particulier, pourrait être péna- lisé par la longueur totale des canalisations. La conception du réseau va pouvoir changer radi- calement avec un objectif : réduire la longueur des réseaux (pertes thermiques). n Marie-Hélène Huzé Directeur technique adjoint *Un article plus complet a été publié dans la revue UECF Info de septembre page 30 Des trois architectures hydrauliques usuelles, le monotube dérivé retrouve de l’intérêt avec des débits plus élevés.

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Page 1: PROMOCLIM LA LETTRE DU COSTIC...hydrauliques au pluriel. La question est en effet très différente selon le moment où elle est posée dans la vie d’un bâtiment : équilibrage

édito

PROMOCLIMLA LETTRE DU COSTIC

N° 70 - NOVEMBRE 2012

Diagnostic rime avec CostiC

Le COSTIC déve-loppe depuis des années une offre de diagnostics dans l’habitat collectif et le tertiaire. À travers

cette activité, la volonté a été dès le départ de permettre aux ingénieurs et techniciens d’études et de formation de rester en prise directe avec le parc de bâtiments existants. Ce que les études et recherches enseignent d’un côté devait correspondre à la réalité de l’autre. Le COSTIC a donc cherché à coller aux besoins de ses interlocuteurs, à valider une expérience de la mise au point des installations, permettant de passer de la théorie à la pratique avec succès. Une méthode de calcul unique en son genre a même été développée et enrichie au fil des ans. Validée à travers de nombreux diagnostics, elle confirme chaque année sa fiabilité et sa précision.Nous pensons que toute l’expérience acquise au fil des ans doit aujourd’hui être mise au service des maîtres d’ouvrage et des professionnels de la maintenance et de l’exploitation en vue d’une optimisation énergétique, d’un comptage d’énergie ou pour envisager un contrat de performance énergétique… N’hésitez plus à nous contacter.

Gérard Schocher Président du COSTIC

Chauffage à eau chaudeComment va-t-il s’adapter à l’avenir ? p. 1

Grennelle environnementOù en sont les Règles de l’art ? p. 2

Rééquilibrage hydrauliqueComment améliorer les prestations des professionnels p. 3

Formation p. 4

SOMMAIRE

CHAUFFAGE À EAU CHAUDE

Comment va-t-il s’adapter à l’avenir ?La boucle à eau chaude a le mérite de pouvoir accueillir différents générateurs utilisant différentes sources d’énergie. Mais elle va devoir évoluer pour s’adapter à une demande d’énergie à la fois plus faible et plus soudaine.

Avec la prochaine entrée en vigueur de la réglemen-tation thermique 2012 et la tendance à la rénovation des bâtiments existants au standard BBC, les besoins de chauffage des bâtiments de demain seront faibles. Il semble nécessaire de faire évoluer les techniques du

chauffage à eau chaude afin de garantir sa perti-nence. À la demande de l’UECF, le COSTIC a mené une étude visant à identifier les évolutions récentes et à venir en termes de produits et de concepts dans plu-sieurs domaines : réseau de distribu-tion, émission de chaleur, régulation terminale. Ces tra-vaux abordent éga-lement des problématiques spécifiques comme les conséquences des faibles débits ou la com-patibilité des métaux (corrosion). Ils s’appuient sur les habitudes professionnelles puisqu’ils reposent sur une enquête réalisée par question-naire auprès d’environ 60 entreprises.Les matériaux de synthèse et des métaux coha-biteront de plus en plus souvent dans des réseaux et il sera nécessaire d’en tenir compte. Les techniques de mise en œuvre par flamme (brasage, soudage) devraient rester parmi les

habitudes des professionnels dans un premier temps. Pour les émetteurs, le défi consiste à gagner en réactivité : des radiateurs hybrides (radiateur + ventilateur) ou des solutions sèches à faible inertie pour les surfaces émettrices, que ce soient des planchers, ou même des murs ou des plafonds. On peut aussi imaginer l’asso-ciation d’une solution à forte inertie comme la dalle active (assure le chauffage de base), avec un appoint réactif pour combler l’écart avec la

consigne… La régulation des terminaux doit aussi gagner en rapidité et en capacité d’adaptation à la demande, pièce par pièce. La question de leur alimen-tation électrique s’impose : filaire ou pas ? Certaines solutions autoalimentées ont fait leur apparition…Côté réseaux, des besoins réduits signifient des débits qui diminuent et risquent d’être trop faibles. La réduction des diamètres doit permettre de conserver une vitesse

de circulation minimale et d’éviter le risque d’embouage. Mais attention aux diamètres trop petits ! Les architectures hydrauliques vont devoir trouver les bons compromis. Avec ses débits plus élevés, le monotube dérivé semble mieux placé que les solutions bitubes. L’hydrocâblé, en particulier, pourrait être péna-lisé par la longueur totale des canalisations. La conception du réseau va pouvoir changer radi-calement avec un objectif : réduire la longueur des réseaux (pertes thermiques). n

Marie-Hélène HuzéDirecteur

technique adjoint

*Un article plus complet a été publié dans la revue UECF Info de septembre page 30

Des trois architectures hydrauliques usuelles, le monotube dérivé retrouve de l’intérêt avec des débits plus élevés.

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Lettre du COSTIC – n°70 – Novembre 2012

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Dans le cadre du programme Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012, le COSTIC a été nommé « chef de file » pour la rédaction de Recommandations professionnelles sur la « partie active » du bâtiment (équipements techniques) pour des produits, systèmes ou technologies pour lesquels il n’existe pas de normes ou de DTU jusqu’à présent. Gratuites, les règles écrites dans ce cadre font l’objet d’une procédure de validation par un comité dans lequel l’ensemble des professionnels est représenté, et notamment les entreprises de mise en œuvre, d’exploita-tion et de maintenance. Les assurances se sont engagées à reconnaître les Recommandations professionnelles dès leur publication. En paral-lèle des Recommandations professionnelles, ces travaux nécessitent parfois la conduite d’essais ou d’études préalables qui permettent d’approfondir les connaissances dans certains domaines. Des guides seront également rédigés.L’Agence qualité construction (AQC) a été globalement chargée de la mise en œuvre du programme pour l’ensemble des corps d’état du bâtiment et supervise l’avancée des travaux qui doivent se poursuivre jusque fin 2013. La diffusion aux professionnels de tous les documents réalisés dans ce cadre sera réalisée sur le site www.reglesdelart-gre-nelle-environnement-2012.fr, le programme étant financé dans le cadre

des Certificats d’économie d’énergie. Il faut rappeler que ce dispositif vise à lever les freins à la mise en œuvre de différentes techniques et technologies énergétiquement performantes dans la construction et à assurer un développement de qualité, en neuf et surtout en rénovation. Les Recommandations professionnelles sont structurées en différents fascicules. Ceux-ci distinguent non seulement le neuf et la rénovation, mais aussi les opérations de conception/dimensionnement, d’instal-lation/mise en service et d’entretien/maintenance. Plusieurs travaux devraient aboutir à des publications dans les prochains mois.

Pompes à chaleur •Schémathèque des installations.•Conception et dimensionnement des volumes tampons.• Recommandations de mise en œuvre des pompes à chaleur air/

eau.

Solaire thermique •Recommandations de mise en œuvre des Systèmes solaires combinés (SSC).• Recommandations de mise en oeuvre des Chauffe-eau solaires

individuels (CESI).

Ventilation • Recommandations de mise en œuvre de la ventilation simple flux

en rénovation, en habitat individuel et collectif.

Bois-énergie • Recommandations pour la mise en œuvre des appareils divisés

à bûches.•Note sur le confort obtenu avec les poêles à bois.

Autres• Guide des points de mesure pour la régulation, la GTB ou la

mesure de la performance. n

GRENELLE ENVIRONNEMENT

Où en sont les Règles de l’art ?Les premières Recommandations professionnelles concernant les équipements du bâtiment dans le cadre du pro-gramme RAGE seront bientôt disponibles.

LeS BONS TUYAUX DU COSTIC

• L’Agence qualité construction (AQC) organise le 13 décembre une conférence destinée à la presse professionnelle faisant un premier point des travaux en cours dans le cadre des Règles de l’Art Grenelle Environnement. Elle marque le début de la diffusion des Recommandations professionnelles.

• À partir du 1er janvier 2014, pour bénéficier des aides publiques telles que les crédits d’impôt ou Eco PTZ, les travaux de performance énergétique devront être effectués par des entreprises bénéficiant du label «Reconnu Grenelle Environnement» (éco-conditionnalité). Ceci peut se faire de plusieurs manières, qui peuvent comprendre le suivi des stages de formation Feebat 1 et 2. Préparez l’éco-conditionnalité en vous formant au COSTIC en 2013.

• Les fiches d’autocontrôle sur la ventilation dans l’habitat individuel, l’habitat collectif et le tertiaire sont parues. Elles ont été réalisées pour permettre aux entreprises d’améliorer la qualité de leur prestation et d’en conserver la trace. Les trois cahiers sont disponibles au prix de 36 euros. Contactez le COSTIC.

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Lettre du COSTIC – n°70 – Novembre 2012

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Un bâtiment est victime d’un déséquilibre hydrau-lique quand il existe en permanence, par temps froid non venté et non ensoleillé, un écart de tem-pérature de plus de 2 °C entre les locaux desservis par l’installation. Cela génère bien évidemment de l’inconfort pour les occupants. Mais ce n’est pas tout : pour compenser le défaut de température dans les parties défavorisées, la courbe de chauffe du régulateur est surélevée et l’installation fonc-tionne généralement en sur-débit. Elle consomme

trop d’énergie pour un déséquilibre persistant.Le COSTIC a terminé au printemps dernier une étude que lui a confiée l’Ademe. Objectifs : connaître les pratiques et le potentiel d’économie d’énergie du rééquilibrage hydraulique, au regard du forfait proposé par le certificat d’économie d’énergie sur le rééquilibrage d’une ins-tallation (1).Le COSTIC a interrogé près de 60 maîtres d’ouvrage et entreprises, recensé et analysé 77 articles et documents qui ont déjà été écrits sur ce sujet, en France comme à l’étranger. Le potentiel est grand puisqueles bailleurs sociaux sollicités estiment que plus de 50% de leur parc devrait être rééquilibré. D’un autre côté, la norme NF EN 14 336 sur le commissionnement existe depuis 2005, mais reste peu connue des pro-fessionnels et insuffisante pour traiter la question dans son ensemble. Il ressort de cette étude que l’on devrait plutôt parler d’équilibrages hydrauliques au pluriel. La question est en effet très différente selon le moment où elle est posée dans la vie d’un bâtiment : équilibrage initial par l’installateur, maintien de l’équilibrage par un exploitant, rééquili-brage partiel ou complet par un exploitant ou une société spécialisée. Plusieurs méthodes de rééquilibrage seront utilisées selon les cas, avec intervention uniquement sur les pieds de colonnes montantes ou également sur les émetteurs nécessitant d’entrer dans les logements. La prestation peut prendre des proportions complexes, avec un état des lieux, de nouveaux calculs, des mesures et des actions correctives. Le rééquilibrage doit être systématiquement précédé d’un désem-bouage de l’installation.

Des économies très variables d’un bâtiment à l’autre

En pratique, le potentiel d’économie à la suite d’un rééquilibrage est très variable en fonction du bâtiment, de son âge et de son histoire... Et, plus concrètement, du déséquilibre initial, de la prestation assurée et des actions opérées pour recaler la courbe de chauffe et optimiser le point de fonctionnement du circulateur, voire le remplacer.Basée sur un comparatif des consommations avant et après, l’étude du COSTIC fait référence à des expériences concrètes d’opérations de rééquilibrage réalisées seules, ce qui est rare. Sur dix opérations

en Ile-de-France, un opérateur a relevé des économies allant de -7% (augmentation de la consommation !) à 23%, avec une moyenne de 9%. Un autre à Toulouse relève une moyenne de 10%. L’équilibrage de 364 logements en 2006 a permis à un opérateur d’économiser 5% d’énergie en moyenne les années suivantes. Équilibrage et réajuste-ment des circulateurs ont permis 14% d’économie en moyenne sur 4 sites pour un autre opérateur… L’ordre de grandeur généralement admis tourne autour de 10%.L’étude souligne la difficulté de : « définir objectivement une opération de rééquilibrage ». En effet, l’économie annoncée doit reposer sur une prestation adaptée au bâtiment et réalisée par une entreprise compétente. Sur la base d’une première synthèse, le COSTIC a poussé la démarche jusqu’à rassembler un groupe dit « de concertation » composé de représentants de maîtres d’ouvrage, de prestataires du service rééquilibrage (exploitants et entreprises spécialisées) et d’experts. Ce groupe a formulé plusieurs recommandations concrètes parmi lesquelles la mise à disposition de documents de référence pour les marchés. Deux autres actions sont préconisées à court terme : la présentation d’informations pédagogiques aux maîtres d’ouvrage et la formation des intervenants en insistant sur le diagnostic et les actions d’optimisation, sans oublier la préparation de l’intervention, le relationnel, etc. L’étude a abouti à la proposition d’un document de clauses types pour les marchés, utilisable dans les CCTP, comprenant un descriptif méthodologique des phases de diagnostic et de rééquilibrage. Reste à voir sa validation et sa diffusion. Ce travail dessine les perspectives d’évolution de cette discipline pour les années à venir. Il devra égale-ment tenir compte des évolutions de la régulation des équipements du bâtiment et pourquoi pas de l’apparition de distributions hydrauliques auto-équilibrées. n

(1) BAR-SE-04 «Rééquilibrage d’une installation collective de chauffage à eau chaude du secteur résidentiel»

Edouard Holtzweiler

Ingénieur d’études

RÉÉQUILIBRAGE HYDRAULIQUE

Comment améliorer les prestations des professionnels ?

Mieux connaitre les pratiques de rééquilibrage hydraulique des bâtiments d’habitation collectifs existants a permis d’identifier des actions concrètes pour améliorer les prestations. À la clé, des économies d’énergie qui ne sont généralement pas négligeables.

Un déséquilibrage hydraulique génère de l’inconfort et une surconsom-mation d’énergie car la courbe de chauffe de la régulation est décalée vers le haut pour compenser l’inconfort.

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Lettre du COSTIC – n°70 – Novembre 2012

Abonnez-vous aux services du COSTICContactez-nous au 01 30 85 20 10Visitez notre site www.costic.com Directeur de la publication : ARMEL JEGOU

Rédaction : COSTICPériodicité : 3 numéros / an

L’ÉNERGIE EST NOTRE AVENIR,ÉCONOMISONS-LÀ !

Chaudières hybrides, micro-cogénérateurs, systèmes multifonctions, pompes à chaleur à absorption, etc. : comment fonctionnent les équipements émergents du bâtiment ? Comment les dimensionner pour que l’installation soit performante réellement ? Comment les coupler avec des systèmes plus traditionnels ? Avec son nouveau stage sur « les équipements émer-gents du génie climatique », le COSTIC aide les professionnels à préparer l’avenir. Le stage de deux jours doit permettre à un artisan, un chef d’entreprise ou un chargé d’affaires de savoir quelle attitude adopter vis-à-vis de ces technologies et dans quelles conditions les prescrire. Référence GC14, prochaine session prévue les 29 et 30 avril 2013.

La garantie de résultat de performance énergétique passe notamment par la mise en place des moyens de contrôle et de mesure. Mais où et comment ? Dans ce domaine, le COSTIC bénéficie d’une longue expertise à travers ses nombreux suivis instrumentés d’équipements et de bâtiments depuis des années. Le stage « Mesure et suivi des consommations des bâtiments » a été créé pour mettre ces connaissances pratiques à disposition des professionnels : placer les capteurs et compteurs aux bons endroits, estimer la précision et analyser les données collectées. Il s’appuie sur tout l’équipement dont le COSTIC dispose dans ce domaine,

le savoir-faire de ses ingénieurs, avec des exemples d’application concrets, du montage de capteurs, du câblage de centrales d’acquisition…Référence R03, deux sessions prévues : du 16 au 18 avril, du 13 au 15 novembre 2013.

Votre métier évolue vers l’optimisation énergétique du bâtiment. Qui est mieux placé que les professionnels du génie climatique pour coordon-ner les fonctions de régulation des équipements techniques (chauffage, climatisation, ventilation, ECS et ENR) avec les commandes de volets, de stores et d’éclairage ? C’est pourquoi le COSTIC a mis en place un stage « Automatisation d’un bâtiment au service de la performance énergétique ». Il s’adresse aux artisans, installateurs et techniciens de bureaux d’études. Pendant trois jours, à travers des travaux pratiques, il montre comment les associer, il décrit les scénarios de commande et le paramétrage nécessaire.Référence R30, deux sessions prévues en 2013 : du 11 au 13 juin ; du 28 au 30 octobre.

Bien dimensionné et bien installé, le chauffe-eau thermodynamique est capable du meilleur. Mais des retours de terrain montrent aussi le pire. Saviez-vous que la performance de ces équipements a tendance à s’effondrer quand les soutirages d’eau ne sont pas suffisants ou que le ballon est surévalué par rapport aux besoins ? Comment les dimensionner, quelles précautions prendre ? Quelle performance réelle promettre à son client ? En deux jours, le stage « choix et mise en œuvre des chauffe-eau thermodynamiques » doit vous permettre d’éviter les pièges pour un fonctionnement serein et conforme aux prévisions.Référence S12, une session prévue du 14 au 15 mai prochain.

FORMATION

Quelle attitude adopter face aux nouveaux équipements ?

Comment mesurer la performance réelle de vos installations ?

Coordonner les équipements avec les automatismes du bâtiment

Chauffe-eau thermodynamique : gare aux pièges !

ABONNEZ-VOUS AU DJU DU COSTIC

Par abonnement, en support papier ou en téléchargement, le COSTIC propose tous les 10 jours à partir de septembre et jusqu’à fin juin, le calcul décadaire des degrés-jours unifiés sur la base de relevés de 83 stations météorologiques en France. Contact : Carole Martinet, 01 30 85 20 16, ou [email protected]

DOMAINE DE SAINT-PAUL - BÂT. 16 - 102, ROUTE DE LIMOURSF - 78471 SAINT RÉMY LÈS CHEVREUSE CEDEX

TÉL. : 01 30 85 20 10 - FAX : 01 30 85 20 38TOUTES LES INFORMATIONS EN LIGNE SUR WWW.COSTIC.COM