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L’Association A L I E S F A L C (Association Ludique Internationale Environnement de Sport, Formation, Animation, Loisirs et de Culture) [email protected] Président : Brenner Alain 06 88 14 36 66 Projet éducatif découle le pédagogique Culture Urbaine. 0001 Page 1 sur 12 Page1 Projet Pédagogique Culture Urbaine : Préambule : En réponse à la demande de l’équipe éducative de l’association ALIESFALC, une commission sportive voit le jour. Un pôle de la Culture et de la Communication d’identifier les projets de cultures urbaines, la Direction pédagogique de l’association et des Affaires Culturelles a entrepris un travail d’observation culturelle en fédérant les services de l’association ALIESFALC, cet état des lieux constitue un outil de connaissance et d’analyse des pratiques et des projets de cultures urbaines. Il éclaire une réalité du paysage culturel contemporain. Définition : Culture : formation de l’esprit par l’éducation. A propos du développement de l’ esprit et du corps. Ensemble des connaissances acquises dans un ou plusieurs domaines. A propos des productions de l’esprit et des valeurs qui les accompagnent. Ensemble des valeurs, des références intellectuelles et artistiques communes à un groupe donné ; état de civilisation d’un groupe humain. Cette définition de la culture proposée par le dictionnaire de l’Académie française illustre avec justesse les différentes valeurs et références artistiques communes aux cultures urbaines. Inscrites dans une réalité sociale, économique et politique et par conséquent culturelle, les cultures urbaines font quelquefois référence aux pratiques artistiques savantes pour produire des œuvres mixtes, intégrant à la fois des textes littéraires, des innovations musicales et des éléments multimédia. Aborder les cultures urbaines d’un point de vue purement géographique serait restrictif. L’intitulé «Cultures urbaines» ne désigne pas les civilisations qui s’affirment en ville, mais toutes les formes artistiques, établies ou non, qui s’inspirent de l’univers urbain ou du quotidien immédiatement esthétisé par la création. Ce champ couvre donc bien une esthétique et non un territoire. La définition retenue considère que les «cultures urbaines», plus communément appelées culture hip-hop, intègrent aujourd’hui musique, arts plastiques, danse contemporaine et théâtre. Quant au concept hip-hop, dont la signification renvoie au berceau de cette culture aux etats-Unis, elle signifie se mouvoir par la réflexion (hip, mot issu de l’argot populaire new-yorkais, signifiant réfléchir ou brancher et hop, métaphore d’un mouvement, d’un saut). Les valeurs fondatrices du hip-hop s’articulent autour de la paix, de l’amour et de l’unité Plusieurs types d’expressions particulières illustrent la culture urbaine : le graff; le rap ; le slam; le human beatbox ; les danses urbaines... Sommaire : 1. Objectif pédagogique 2. Cela implique : 3. La mise en place. I. L’Autonomie : II. La Tolérance et la Solidarité : III. Le respect de l’environnement : IV. L’implication dans les moments de vie collective : V. Le développement de la curiosité, et des capacités d’imagination et d’expression : 4. Les Moyens : 5. Modalités d’évaluation et suivi de projets :

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L’Association A L I E S F A L C (Association Ludique Internationale Environnement de Sport, Formation,

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Projet Pédagogique Culture Urbaine : Préambule :

En réponse à la demande de l’équipe éducative de l’association ALIESFALC, une commission sportive voit le jour. Un pôle de la Culture et de la Communication d’identifier les projets de cultures urbaines, la Direction pédagogique de l’association et des Affaires Culturelles a entrepris un travail d’observation culturelle en fédérant les services de l’association ALIESFALC, cet état des lieux constitue un outil de connaissance et d’analyse des pratiques et des projets de cultures urbaines. Il éclaire une réalité du paysage culturel contemporain.

Définition : Culture : formation de l’esprit par l’éducation. A propos du développement de l’esprit et du corps. Ensemble des connaissances acquises dans un ou plusieurs domaines. A propos des productions de l’esprit et des valeurs qui les accompagnent. Ensemble des valeurs, des références intellectuelles et artistiques communes à un groupe donné ; état de civilisation d’un groupe humain.

Cette définition de la culture proposée par le dictionnaire de l’Académie française illustre avec justesse les différentes valeurs et références artistiques communes aux cultures urbaines. Inscrites dans une réalité sociale, économique et politique et par conséquent culturelle, les cultures urbaines font quelquefois référence aux pratiques artistiques savantes pour produire des œuvres mixtes, intégrant à la fois des textes littéraires, des innovations musicales et des éléments multimédia. Aborder les cultures urbaines d’un point de vue purement géographique serait restrictif. L’intitulé «Cultures urbaines» ne désigne pas les civilisations qui s’affirment en ville, mais toutes les formes artistiques, établies ou non, qui s’inspirent de l’univers urbain ou du quotidien immédiatement esthétisé par la création. Ce champ couvre donc bien une esthétique et non un territoire. La définition retenue considère que les «cultures urbaines», plus communément appelées culture hip-hop, intègrent aujourd’hui musique, arts plastiques, danse contemporaine et théâtre. Quant au concept hip-hop, dont la signification renvoie au berceau de cette culture aux etats-Unis, elle signifie se mouvoir par la réflexion (hip, mot issu de l’argot populaire new-yorkais, signifiant réfléchir ou brancher et hop, métaphore d’un mouvement, d’un saut). Les valeurs fondatrices du hip-hop s’articulent autour de la paix, de l’amour et de l’unité

Plusieurs types d’expressions particulières illustrent la culture urbaine : – le graff; – le rap ; – le slam;

– le human beatbox ; – les danses urbaines...

Sommaire :

1. Objectif pédagogique

2. Cela implique :

3. La mise en place.

I. L’Autonomie :

II. La Tolérance et la Solidarité :

III. Le respect de l’environnement :

IV. L’implication dans les moments de vie collective :

V. Le développement de la curiosité, et des capacités d’imagination et d’expression :

4. Les Moyens :

5. Modalités d’évaluation et suivi de projets :

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Aspects fondateurs

Enjeux et perspectives

6. Les entrainements :

7. Démarche :

8. La Finalité

9. Les Objectifs Pédagogiques Spécifiques Artistique

10. Danse

11. Les artistes

12. Le public

Dictionnaire de l’Académie Française :

13 Les structures

14 Les collectifs :

15 Les crews ou possy :

16 Les structures administratives :

17 Parmi les formes rencontrées :

18 Les formes d’expression

Le Slam :

La danse Hip-Hop

«Chorégraphie», «danse».

Les Arts Visuels

Les Sports Urbains

19 A la croisée des Disciplines

20 L’Expérimentation comme mode de recherche créative

21 Les collaborations artistiques au cœur des projets

22 L’émergence de nouvelles formes artistiques

23 Lieux et ressources de création

24 Le rôle des services de l’Etat

25 Les conditions de la diffusion

26 Education artistique et culturelle

27 La pratique amateur encadré

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28 Les stages

29 Les pratiques culturelles

30 Cultures urbaines et cohésion sociale

31 L’élargissement des publics

32 Moyens humains : l’enjeu d’un réseau

33 L’imaginaire :

34 La fonction d’ALIESFALC

35 La réunion participant-animateur l’équipe encadrement.

36 La sécurité

37 Un éveil sensible et émotionnel :

1. Objectif pédagogique

Mettre en oeuvre un projet pédagogique, ouvert sur la personnalité et le développement de chacun, menant à une pratique responsable et autonome. Favoriser l’épanouissement de chacun, en valorisant le plaisir dans la pratique sportive. Permettre à chacun de se révéler par une pratique en groupe, favorisant des moments de rencontre et d’échanges.

Démarche :

Il s’agit de partir de ce que les Danseur savent faire, et de les faire progresser à partir du niveau constaté. Nous éviterons ainsi les situations d’échec. Organiser aussi des stages pour que les participants puisse évoluer et sont très sollicitant pour la création de chorégraphie avec les participants sur le plan affectif, ils sont parfois la première expérience de séjours en dehors du cadre familial. La vie en internat, la vie collective, joue un rôle important sur le plan social et éducatif. Une semaine de stage Culture Urbaine où des Weed-kend a pour but de faire découvrir aux danseurs, et de leur faire vivre, l’expérience des entraineurs.

2. Cela implique :

Une attention de toute l’équipe pédagogique sur les comportements des Participants. Une organisation des groupes facilitant les

relations, la coopération. Un niveau d’exigence maximum lors des entraînements quel qu’il soit (danse, accro, synchro…).

Un esprit : l’esprit doit être à l’engagement individuel, la confiance en soi, aux autres. Chaque danseur doit être guidé pour

développer une attitude perfectible et progresser. Une formulation claire et posée, des consignes et des réponses, est attendue

de la part des intervenants. L’intégration en permanence de la notion de sécurité au cours des activités et de la vie quotidienne,

pour soi et pour les autres.

3. La mise en place.

Une évaluation est effectuée au début de la session. Elle a pour but de former des groupes de niveaux. A cette issue, les entraîneurs seront responsables d’un groupe et les nageuses pourront ainsi progresser à leur rythme, en fonction de leur âge, de leur niveau de pratique et de leurs capacités physiques.

L’ensemble des activités proposées participe à l’épanouissement des différents publics accueillis, les activités concernent des domaines variés, facilitent la rencontre et les échanges entre participant, prennent en compte les différences entre les âges et leurs choix et encouragent chacun à trouver sa place dans le groupe. Le pôle Culture Urbaine a pour missions que chaque participant trouve sa place et ouvert à tous sans distinction d’origine géographique, sociale, notamment par des modalités tarifaires qui prennent en compte les différences sociales. Le pôle culture Urbaine doit aussi faire attentions et particulièrement à respecter les rythmes et les besoins spécifiques des différentes tranches d’âge accueillies, en fonctionnant par groupes d’âges des que c’est possible, en donnant la possibilité à chacun d’aller à son rythme. A travers les différentes activités, l’équipe d’encadrement veillera à promouvoir les valeurs éducatives de l’association aliesfalc dont :

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I. L’Autonomie : en encourageant le participant à devenir Acteur de son temps de Loisirs, à faire des choix, à s’approprier

les lieux d’activités.

II. La Tolérance et la Solidarité : en apprenant à connaître ses pairs, le participant doit apprendre à respecter les autres

(politesse, écoute des différents avis…) ; quand chacun prend sa place dans le groupe, les différences, par leur complémentarité,

deviennent une richesse.

III. Le respect de l’environnement : en apprenant à mieux connaître l’environnement (rural ou urbain) et son

fonctionnement, chaque participant apprend à mieux le respecter et à évoluer d’une manière plus citoyenne : écologie

(recyclage des déchets, propreté, respect des espèces vivantes…), nuisances sonores, sécurité routière.

IV. L’implication dans les moments de vie collective : chaque participant doit connaître le fonctionnement de la vie en

groupe, ses richesses (échanges et ouverture…) et ses contraintes (respect des horaires, compréhension des règles de vie,

rangement et nettoyage du matériel, partage des jeux…). Par ces expériences de vie collective, chacun sera sensibilisé à

l’importance d’adopter un comportement citoyen. A l’intérieur ou à l’extérieur des déplacements, chacun prend sa place tout en

respectant la place des autres et la vie du groupe.

V. Le développement de la curiosité, et des capacités d’imagination et d’expression : en apprenant à mieux se connaître,

le participant se construit en s’épanouissant, il affirme ses choix, ses goûts, ses sensibilités. Le pôle culture Urbaine doit être pour

lui un terrain d’expérimentation, lui ouvrir des portes et des horizons pour lui permettre ainsi de se développer de manière

harmonieuse et de développer son esprit critique.

L’ensemble des valeurs contribueront à la socialisation et au développement personnel de chacun.

4. Les Moyens :

L’association met à disposition les moyens nécessaires au bon fonctionnement du Pole Culture Urbaine (locaux, matériel, moyens

humains et financiers). L’intervenant est responsable de l’organisation fonctionnelle du pôle l’utilisation de ces moyens.

5. Modalités d’évaluation et suivi de projets :

Le Bureau Directeur de pôle Culture Urbaine : Ils seront le garant du présent Projet pédagogique. Le Bureau Directeur validera en amont le Projet Pédagogique et en aval s’assurera de la validité et de la réalité des objectifs définis. Le Directeur, nommé par le Bureau Directeur, est chargé de rédiger et de mettre en place un Projet Pédagogique en adéquation avec le présent Projet Educatif Sportif. En prenant en compte les particularités de l’accueil (Plage Horaire ou de vacances, tranche d’âge, période…) et les moyens disponibles, le Projet Pédagogique, élaboré par l’équipe pédagogique, devra respecter les valeurs propres à l’association et fixer les moyens mis en oeuvre sur le terrain pour atteindre les objectifs et évaluer les actions menées, il devra également préciser les modalités de fonctionnement de l’équipe et les relations entretenues avec les familles. Les Projets Educatif et Pédagogique sont à disposition de tous les partenaires éventuels, ainsi que des familles (le projet pédagogique pouvant être alors présenté sous une forme restreinte).

Aspects fondateurs

A la fois festives et revendicatives, les cultures urbaines furent longtemps considérées par les milieux culturels institués comme des loisirs, s’exerçant entre activité sportive, performance et discipline artistique émergente. Ces différentes lectures participent d’une volonté de légitimer ces cultures, dans des disciplines et des codes clairement identifiés. Or, les formes, de même que les acteurs, ne cessent de se multiplier et d’évoluer. Caractérisées par le mouvement, les cultures urbaines bouleversent le rapport à la scène et au public, ainsi que les conditions de création. Le spectateur devient «spect-acteur», témoin de l’expérience de l’artiste, se prêtant aux expérimentations des techniques et des esthétiques. L’expérience quotidienne enrichit la création des expériences esthétiques. Cette immédiateté créative a certainement participé à confondre ces cultures populaires avec les cultures de masse. La diversité des expériences esthétiques portées par ce mouvement en confirme l’authenticité. En France, les cultures urbaines ont émergé dans les années 80, essentiellement à Paris. Les médias (Notamment l’émission h.I.P – h.O.P animée par Sidney sur TF1, des émissions sur radio Nova...) en ont permis un rayonnement très rapide. La constatation selon

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laquelle les cultures urbaines sont apparues sur des territoires approximativement vacants de culture les affranchit de toute ambition à vouloir se substituer à la culture officielle. Le développement des cultures urbaines, leur rayonnement national et international, ainsi que le public qu’elles rassemblent, légitiment leur place dans le champ de la culture.

Enjeux et perspectives

Par l’émergence des cultures urbaines, de nouveaux chemins pour aborder l’art et la création apparaissent: Sont ainsi interrogées les frontières entre pratique et création artistique, les limites des territoires de l’art et de la création, ainsi que les processus de création et de transmission autodidactes, institués, expertisés. En premier lieu, il convient d’établir que ce courant consiste en une mise en scène esthétisée de la vie quotidienne. Les cultures urbaines ne constituent pas seulement une catégorie de loisirs socio-éducatifs mais désignent une expression artistique et culturelle repérée, intrinsèquement liée à son environnement, qu’il convient de considérer. Ainsi disparaît la ligne séparatrice entre le secteur culturel et le secteur socio culturel. La création en jeu dans les cultures urbaines fait cohabiter des modes d’expression et des genres différents, et puise dans le patrimoine ou le répertoire tout en s’en affranchissant pour libérer de nouvelles formes. L’approche sectorielle est peu pertinente pour apprécier un mouvement pluridisciplinaire en perpétuelle recherche quant à ses modes d’expression. La transmission des savoirs est aussi l’espace de réflexion de la création, dans un jeu interactif de relations, où les rôles de transmetteur et de récepteur se croisent. Nier les cultures urbaines reviendrait donc à réduire ce mouvement culturel (au sens d’un mouvement) et artistique (dans le sens de la création) à une mode. Or, il n’existe pas de culture sans un passé, un présent, un futur ; des codes et des rites, éléments essentiels permettant à un mouvement d’exister, d’évoluer dans le temps et dans l’espace à travers les projets, les actions, les rêves et les satisfactions de ses acteurs. Le référencement élémentaire réalisé en Septembre 2008 à Ostwald a permis d’apprécier la réalité dynamique des cultures urbaines sur le territoire bas-normand, mettant en valeur des projets hybrides et interdisciplinaires. L’intervenant a identifié nombre de projets dans ALIESFALC caractérisés, tant par l’originalité de la création que par l’afflux d’artistes et de public qu’ils rassemblent. L’association semble donc disposer de ressources créatives réelles, ainsi que d’un public attentif. D’ailleurs, de nombreuses productions et créations rayonnent sur le territoire national, sur des régions annonciatrices du mouvement et, pour certaines, à l’étranger. L’enjeu est de participer à la structuration de ces projets qui animent un nombre conséquent de participant, pour qui les cultures urbaines sont un écho à la réalité. La pérennité des projets procèdera également d’un à l’information et à la formation et de la mise en réseau des acteurs. La cartographie des pratiques artistiques et de la création souligne les inégalités d’accès à l’information, à la formation ainsi qu’aux lieux. Le contenu des formations ainsi que les modes de transmission et d’organisation des manifestations en lien avec les cultures urbaines sont également objets de l’étude. Déterminer un accompagnement des projets de création et des pratiques artistiques vers la qualification et la professionnalisation des acteurs valorisera le potentiel existant des ressources.

6. Les entrainements :

Le planning et le contenu des séances d’entraînement permettent d’aborder les thèmes indispensables et fondamentaux à la pratique de la Culture Urbain (cf objectifs spécifiques). Aussi, les notions d’échauffement et de récupération sont primordiales dans l’aboutissement du projet. Le rappel au « modèle »

7. Démarche :

Proposer une pédagogie permettant, de l’initiation jusqu’à un niveau de performance plus élevé, une découverte ou un

perfectionnement de la Culture Urbain et de ses disciplines complémentaires, en prenant en compte les capacités de chacun et les

fondamentaux de la discipline. Donner les moyens à chacun de construire sa propre progression, de développer ses capacités

d'adaptation et d'être amené à maîtriser de nouvelles compétences. Assurer une pédagogie de la réussite et valoriser la

progression de chacun.

8. La Finalité

Monter une chorégraphie d’équipe par niveau, des duos, et des chorégraphies solos pour un gala de fin de stage ouvert au public.

9. Les Objectifs Pédagogiques Spécifiques Artistique

Développement de la sphère artistique personnelle Du participant. Se dépasser et surpasser le regard des autres

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10. Danse

Apprentissage des placements de base, nécessaire au développement de l'amplitude gestuelle, tenue du corps, étirements, conscience du corps, relation aux autres, à l'espace, maîtrise de l'énergie , apprentissage des éléments techniques clefs (battements), développement des qualités artistiques

11. Les artistes

Le rayonnement des projets et des créations a permis l’identification des acteurs. Ces projets ont été identifiés à partir des productions discographiques et des supports de communication. De nombreux acteurs ne sont pas d’un point de vue social, artistes ; en effet, ces protagonistes ne sont pas tous soumis au régime de l’intermittence du spectacle. L’inventaire permet d’apprécier la diversité des disciplines présentes sur le projet éducatif de l’association ALIESFALC. La spontanéité des projets et la multidisciplinarité des créations, qui ne semblent répondre à aucune logique de production, les affranchissent de tout opportunisme professionnel.

12. Le public

Comme tout courant, les cultures urbaines sont structurées par des formes propres. Les équipes rencontrées diffèrent par le degré d’implication de leurs membres, souvent un ou deux porteurs de projets au sein d’un groupe de pratiquants. La notion de public décloisonne également les définitions jusqu’alors retenues et renvoie à la typologie suivante : Les spectateurs, dans le cas d’une représentation les «spect-acteurs», public actif, participant à la création et à l’expérimentation, dans le cas de «scènes ouvertes» le public-apprenant dans le cadre d’atelier, de stage les curieux, souvent spectateurs de scènes ouvertes, témoins de l’improvisation le public critique, pour certains battles de danse break notamment. Toute la difficulté d’appréciation du public réside dans le fait que l’expression artistique existe à l’extérieur des lieux culturels identifiés. Parfois informels, les espaces d’expression et de diffusion des cultures urbaines, tels les cafés-concerts, ne permettent pas toujours de repérer les spectateurs. Cette difficulté s’accentue lorsque les artistes interpellent, dans des lieux parfois publics, le passant pour les graffeurs, les publics des cafés pour les slammeurs, laissant ainsi chacun libre de se considérer public ou non.

Dictionnaire de l’Académie Française :

Ces aspects soulèvent la question de l’immédiateté de l’accès à la création. La démarche du spectateur potentiel, non coutumier des lieux culturels institués (théâtre, salle de musique actuelle, espace d’exposition) renvoie à la question des nouveaux territoires de l’art et de l’espace public. En région, des musiciens, slammeurs et graffeurs sont confrontés à ces frontières de création et de représentation publique. Les espaces de création et de diffusion alternatifs doivent être pris en considération par la ville et intégrés dans des espaces de vie publics et privés. Par ces nouveaux modes de diffusion informels, spontanés et imprévus, les cultures urbaines interpellent immédiatement les témoins de cette expression artistique quant à la légitimité de la création et donnent un sens nouveau à la notion d’espace public culturel.

13. Les structures

I. Les équipes de création

Ces cultures génèrent et développent un vocabulaire et une dénomination propres pour désigner les structures parmi lesquelles on distingue les collectifs et les crews. Alors que la notion de compagnie renvoie à une approche sectorielle (compagnie théâtrale, chorégraphique) la terminologie employée dans le domaine des cultures urbaines désigne le plus souvent des formations pluridisciplinaires. Deux types de formations sont analysés ci-dessous.

14. Les collectifs :

Les collectifs désignent un groupe, une réunion d’artistes. Cette notion est présente aussi bien dans le graff, la musique que le slam, avec pour chacun des membres une démarche propre et personnelle de création. Ces formations permettent à chacun des acteurs de conserver son identité artistique, sans être confondu dans un projet collectif permanent, linéaire. Ces formations souples permettent l’arrivée et le départ de nouveaux membres, s’articulant essentiellement autour d’un ou deux permanents qui légitiment le collectif. Le Milieu, collectif articulé autour du slam, privilégie cette discipline tout en développant des projets slam-théâtre, slam-musique. Développe une approche pédagogique du graffitisme, avec des intervenants aux

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influences picturales variées, parfois également musiciens.

15. Les crews ou possy :

Littéralement «équipage, équipe, bande», la définition du crew rejoint celle du collectif. Une définition plus précise présente le crew comme un groupe d’amis réunissant rappeurs, graffeurs, DJ’s, etc, au sein d’une formation informelle et pluridisciplinaire

16. Les structures administratives :

Essentiellement constitués en association, ces groupes d’artistes sont exceptionnellement structurés sous forme de société ou s’inscrivent dans le statut des professions libérales. Les associations loi 1901 : L’essentiel des projets est inscrit en association, forme structurelle principalement employée dans le secteur culturel. La structuration administrative de certains projets diffère de l’organisation du secteur culturel associatif.

17. Parmi les formes rencontrées :

Une société de design et graphisme, réalisant des créations de graff ou de musique, inscrites dans une démarche artistique Un danseur inscrit au régime des professions libérales, exerçant ses activités de création et de transmission dans des structures privées ou publiques.Confrontés à une absence de reconnaissance de leur pratique par les pouvoirs publics, ces acteurs ont entrepris une démarche de diffusion marchande de leur création et de leur transmission. Ils considèrent que ces formes de structuration leur offrent plus d’autonomie et de réactivité dans leur parcours professionnel.

18. Les formes d’expression

Les domaines d’expression : Les acteurs des cultures urbaines, décomplexés de tout regard critique, privilégient l’émergence de disciplines qui s’inscrivent dans des formes de structuration innovantes et indépendantes. Le sociologue hugues Bazin a parfaitement décrit ce processus qui, à travers l’adhésion à certains codes, resitue les caractéristiques de cette pratique culturelle : «La forme hip-hop est très codifiée mais les «codes sources» sont du domaine public. Cela rend impossible une appropriation par un groupe unique» Ce constat traduit la multiplicité des formes et des innovations rencontrées, ce qui induit des difficultés à regrouper les créations par discipline.Les entretiens réalisés ont permis d’entreprendre une classification appropriée et de distinguer cinq ensembles de disciplines :

- la musique (DJ, Beatboxing, Rap) - le slam (de l’écriture à la mise en forme des textes)

- la danse (Break, hip-hop...) - les sports urbains (skate, street-basket)

- les arts visuels (graffitisme, vidéo, art scénique, photo).

Certaines disciplines intègrent plusieurs secteurs de création : présente une création sonore, visuelle et textuelle, mêlant musique et théâtre. Les conditions politiques de la prise en compte du Hip-Hop, Revue Mouvement la musique. Les cultures urbaines ont communément émergé grâce à la musique. Les grandes tournées nationales ne faisant pas toujours escale, la diffusion de concerts de hip-hop demeure ponctuelle. Les difficultés d’organisation et de sécurité rencontrées par les lieux de diffusion n’ont pas facilité la structuration et l’émergence de ces pratiques culturelles, favorisant ainsi une pratique autodidacte non accompagnée par les partenaires publics. Peu de projets ont pu être pérennisés par insuffisance de structures relais en termes d’accompagnement et de formation. Le travail de diffusion est souvent précaire et peu suivi. Les groupes et collectifs communiquent auprès des médias mais ne diffusent pas nécessairement leur travail auprès des professionnels (programmateurs de festivals,). Les formations musicales de cultures urbaines accèdent peu à la scène. Majoritairement, l’ambition des groupes réside dans l’enregistrement d’un album, perçu comme un aboutissement. Ces albums sont enregistrés dans ce que l’on peut nommer «espaces populaires de création culturelle» : à savoir les studios de répétition et d’enregistrement ainsi que ceux des structures, souvent associatives.

Le Slam :

Issu de l’argot américain signifiant la claque ou l’impact, le slam est un art d’expression populaire oral et déclamatoire. Les sessions Slam s’organisent sous la forme de rencontres ou de joutes oratoires. En région, deux approches de cet art poétique oral existent : l’une s’affiliant aux règles des scènes slam, a capella, sans ajouts de décorations sonores, lumineuses ou vestimentaires, entre musique et théâtre, l’autre libre permettant l’hybridation des disciplines et des esthétiques.

La danse Hip-Hop

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La danse hip-hop recouvre divers styles que l’on peut regrouper en deux catégories principales : la danse debout et la danse au sol (essentiellement break-dance). Cette première formation fédère alors une équipe qui crée un projet de création, de diffusion et de transmission. Les cours de hip-hop se développent, permettant aux danseurs de se former. Les intervenants suivent alors régulièrement des stages où des formations avec des danseurs confirmés, élargissant ainsi leurs sources créatives. En dépit d’un engouement certain des danseurs, du public et des participants, le manque d’organisation professionnelle de la compagnie a contraint les membres à se séparer. Depuis, aucune structuration professionnelle n’a permis l’émergence de nouveaux projets chorégraphiques. Evénements de danse Hip-Hop en Région leur permet donc de mesurer le sens des mots «création»,

«Chorégraphie», «danse».

Après un dynamisme impulsé par la compagnie d’ALIESFALC, la danse hip-hop ses élargis en région. Le moyen le plus approprié pour promouvoir la danse demeure la diffusion, qui doit être renforcée auprès des différents réseaux professionnels. Le manque d’accompagnement par des professionnels qualifiés a certainement pénalisé la discipline. Les groupes de danseurs émergents doivent être orientés vers l’approche créative, et confrontés à la réalité artistique professionnelle par des stages ou des trainings. L’enjeu dans le secteur de la danse sera de créer des passerelles entre un environnement socioculturel qui favorise. L’approche technicienne et un secteur culturel qui développe une volonté artistique affirmée.

Les Arts Visuels

En premier lieu le graffitisme, reconnu comme véritable mouvement artistique depuis les années 80, constituait le principal mode d’expression des «plasticiens» des cultures urbaines. Ce mouvement qui confronte les notions d’espace public et de nouveaux territoires de l’art, permet de mieux situer cette pratique culturelle. La pratique du graff, qui se distingue du tag, n’est pas motivée par un acte de vandalisme visant la dégradation de l’espace public. Les graffeurs entretiennent une réflexion sur cette notion d’appropriation de l’espace public. Leurs productions sont destinées à interpeller le passant, à surprendre, et rendre la rue vivante. L’espace de la rue est ainsi un élément de réflexion immédiat et de diffusion spontanée du graff. La rue devient alors un lieu d’expression qui témoigne de la richesse des formes visuelles : elle renvoie à la diversité des outils et supports techniques. Les productions peuvent mêler travaux photographiques, graphismes, peintures industrielles à la bombe, peintures acryliques, impressions, pochoir, peinture sur toile, affichage... Le caractère hybride des productions est renforcé par l’usage du numérique. Peu soutenu par les institutions en dehors des actions à destination de scolaires ou de structures socio-éducatives, le graff demeure néanmoins en marge des circuits institués. Quelques festivals ont ponctuellement souligné ce mode d’expression à travers des expositions ou performances publiques comme la réalisation d’une fresque face au public. 3

L’inscription dans le secteur marchand peut quelquefois correspondre à des interventions artistiques en réponse à une commande publique ou privée, et permettre ainsi le financement des structures.

Ainsi, lorsque les graffeurs s’approprient un espace a priori non destiné à recevoir leurs productions, leur démarche affirme une réflexion sur la représentativité et la légitimité de la reconnaissance de leur travail. Développant et exprimant de réelles intentions artistiques, les graffeurs conçoivent d’une part, une diffusion parallèle des circuits culturels, sur plusieurs territoires urbains et ruraux et souhaitent d’autre part, élargir leur diffusion au réseau professionnel des galeries. Les premières étapes de diffusion de leurs productions sont souvent considérées comme relevant du domaine de l’artisanat ou des prestataires décorateurs. Ces artistes urbains investissent un espace public devenu, à leur sens, support publicitaire et marchand. Par cette appropriation, l’espace urbain devient le lieu d’une création immédiate offrant au public, devenu acteur-regardant, un espace d’expression créatif et populaire. D’autres disciplines se développent et rayonnent hors-région, encore peu reconnu, consiste à diffuser des images pendant une prestation musicale, chorégraphique ou théâtrale. Intégrée au spectacle vivant, cette discipline est souvent fondue dans la création globale. Les artistes rencontrés pendant les entretiens souhaitent que ces formes de création soient prises en compte de manière plus forte par les structures spécialisées de l’audiovisuel. Ces nouveaux plasticiens, parmi lesquels certains diplômés d’écoles supérieurs d’arts ou d’école de communication visuelle, confirment cette démarche d’accès à l’espace public.

Les Sports Urbains

L’état des lieux prend en compte également le développement des sports urbains, comprenant roller, BMX, skate, capöéira et quelques sports de combat. La finalité de la pratique permet de distinguer la discipline sportive de la discipline créative. Compétition où Loisir fait partie de la rencontre ou de l’événement, l’aspect créatif et artistique est prioritaire. L’identification exhaustive des acteurs semble difficile car la pratique est essentiellement autodidacte. La fréquentation des skateparks, des spots (espaces publics libres d’accès) et les manifestations de cultures urbaines représentent le seul moyen de repérage des acteurs. Organise des déplacements pour un groupe de skateurs assidus, pour élargir leur réseau des skateparks aux régions. Un moyen de canaliser une pratique susceptible de dégrader le mobilier urbain et source de nuisances sonores. Le caractère artistique et sportif n’est que trop rarement reconnu. Au demeurant, certains skateparks ne sont pas adaptés aux

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pratiques de glisse (type ride).

19. A la croisée des Disciplines

Les projets de cultures urbaines se développent au gré des arrivées ou des départs au sein des équipes. En particulier la musique et le slam présentent des formations particulièrement souples au sein desquelles un ou deux artistes portent le projet, et sont forces de proposition et de coordination. Ces mêmes acteurs sont parfois membres de plusieurs formations. Les projets collectifs sont souvent pensés comme la conjugaison de plusieurs projets individuels. L’investissement et le partage de la création renvoient à l’organisation collective, mais la liberté et l’unicité de la proposition artistique scindent le groupe en entités additionnelles. De nombreux acteurs engagés dans plusieurs formations passent du chant aux platines, aux instruments, à l’écriture, au graff... Le réseau alimenté de rencontres informelles est à l’origine de ce mode spontané de structuration. Ainsi, des rappeurs du groupe sont également graffeurs au sein du collectif. Le collectif de slam Le Milieu compte parmi ses membres des musiciens de jazz et de musiques du monde.

20. L’Expérimentation comme mode de recherche créative

L’expérimentation se réalise en dehors de tout itinéraire pédagogique et d’enseignement, accentuant ainsi le caractère polyvalent des artistes dont les parcours artistiques sont aléatoires. Même s’il n’existe pas de méthodologie formelle, la transmission s’opère par l’acquisition d’outils techniques de création : avant de réaliser des fresques, les graffeurs taguent pour s’exercer à la manipulation de la bombe. Avec des références d’organisation et de transmission, ces pratiques de cultures urbaines renvoient du point de vue sociologique à des rites de passage qui légitiment la reconnaissance de leurs productions par leurs pairs.

21. Les collaborations artistiques au cœur des projets

Les collaborations interdisciplinaires sont inscrites dans les processus de création des cultures urbaines. Ainsi, il n’y a pas de danseurs sans DJ, pas de vJ sans musique... L’aménagement de la conception scénique offre une nouvelle appréhension de l’espace, ne conservant pas toujours l’ordonnancement frontal établi pour le spectacle vivant, privilégiant des rapports de proximité avec le public. Le plus souvent ponctuelles, laissant à chaque acteur sa liberté de projet et son identité créative, les collaborations sont présentées à l’occasion d’une scène ou d’un enregistrement (sonore ou vidéo). Les groupes, collectifs ou autres formations de création invitent souvent un artiste pour une collaboration collective ponctuelle.

22. L’émergence de nouvelles formes artistiques

Le slam a bénéficié d’un effet de médiatisation et a disposé d’une large audience dans les programmations, permettant au collectif Le Milieu d’affirmer son projet artistique de création et de transmission au niveau régional. Les scènes slam, souvent organisées sous la forme de concours spontanés, invitent les spect-acteurs à slammer, dans un esprit de compétition créative. Cette mise en scène a permis de construire un dialogue esthétique entre musique et texte, cultures urbaines et théâtre classique favorisant au participant fort entre différents publics : public des musiques électroniques, public des cultures urbaines et public du théâtre. Ce type de création caractérise l’émergence de nouvelles formes reposant sur le décloisonnement des domaines, la réappropriation des œuvres, et la liberté créative. Modalités de reconnaissance des formes émergentes. Spontanées et expérimentales, les productions ne sont pas l’objet d’un projet pré-établi et pour cette raison l’institution ne peut fournir, selon les modalités habituelles, une appréciation. Cette situation montre la nécessité d’une harmonisation des critères jusqu’alors retenus par les acteurs des cultures urbaines avec ceux de l’institution culturelle et justifie la présence d’artistes référents de cultures urbaines dans le processus de l’expertise. Les dispositifs de droit commun mis en œuvre par l’etat, avec le partenariat actif des collectivités locales favorisent les actions en milieu scolaire, hors temps scolaire, en milieu hospitalier ou carcéral. Ces moments de médiation représentent souvent l’unique occasion pour ces acteurs d’être considérés comme créateur: «le recours à des artistes pour travailler avec des populations en difficulté a permis de ré-interroger le rôle des artistes dans la cité». Investis artistiquement, ils confrontent ainsi leur production à un public. Le soutien et la reconnaissance des interventions en matière pédagogique doivent se croiser avec les exigences de la création. Comment reconnaître la qualité de transmission d’un intervenant sans considérer la qualité artistique de ses productions ? D’autant que la qualification du parcours artistique dans le domaine des cultures urbaines ne repose ni sur un diplôme ni sur une validation des acquis et de l’expérience.

23. Lieux et ressources de création

Des lieux informels de création : Les cultures urbaines sont souvent isolées dans les programmations de lieux culturels et donc contraintes à une diffusion dans les lieux marginaux. Ces lieux secondaires de création et de diffusion sont à intégrer dans les nouveaux territoires de l’art afin de leur conférer un statut et une reconnaissance artistique. Le questionnaire a permis d’apprécier

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le manque de lieux d’expression, notamment dans les départements. Pour lutter contre le tag, de nombreuses municipalités confondent vandalisme et expression artistique en menant une politique anti graff. En conséquence de moins en moins de murs sont à disposition des graffeurs. Pourtant, les œuvres. Les structures socio-éducatives attentives aux attentes et aspirations des acteurs des cultures urbaines constituent un relais important auprès des collectivités locales pour créer et mettre à disposition des supports d’expression.

24. Le rôle des services de l’Etat

La DRDJS dans le cadre du programme national «envie d’agir» instruit et accompagne par des moyens spécifiques les projets présentés dans les trois dispositifs «défi-jeunes», «concours de l’engagement» et «fonds départementaux d’aide aux initiatives des jeunes». Ce programme national s’adressant aux jeunes de 11 à 30 ans est ouvert à des projets sociaux, économiques, scientifiques et culturels.

25. Les conditions de la diffusion

La diffusion des cultures urbaines repose principalement sur deux circuits de diffusion : celui de l’espace socio-éducatif et celui du réseau professionnel des musiques actuelles. L’espace socio-éducatif : Majoritairement issus des secteurs de l’animation socio-culturelle et de l’éducation artistique, les projets s’inscrivent dans des dispositifs publics existants. Ces dispositifs expriment la volonté de mener des politiques culturelles envers des publics ciblés prenant en compte l’enrichissement culturel des acteurs dans un contexte social, éducatif et préventif. Ces projets doivent permettre aux intervenants d’exprimer leurs capacités artistiques, en synergie avec les objectifs sociaux des politiques de développement culturel.

26. Education artistique et culturelle

La pratique amateur autodidacte. Les cultures urbaines comptent parmi leurs acteurs de nombreux autodidactes. Disciplines spontanées et perçues comme récréatives avant d’être créatives, certaines activités sont essentiellement non encadrées. Nécessitant peu de moyens techniques, souvent la pratique s’improvise. Les acteurs confirmés initient et transmettent aux débutants. Un accompagnement structurant pour offrir des perspectives de représentations et de créations d’événements.

27. La pratique amateur encadré

Les définitions suivantes concernant les cours, les ateliers et les stages sont indicatives. Le contenu de chaque formation appartient à l’intervenant, qui développera des aspects culturels, techniques, créatifs, récréatifs ou sociaux en fonction des attentes de la structure coordinatrice du projet. Certains privilégieront la productivité, c’est-à-dire la transmission axée sur les aspects techniques, avec pour objectif une représentation ou un enregistrement. D’autres valoriseront l’approche culturelle dans son entité, en réinscrivant la discipline dans ses valeurs esthétiques.

28. Les stages

Ils sont consacrés à une pratique intensive sur une période ponctuelle variant de quelques jours à plusieurs semaines. Ils sont fondés sur des objectifs précis et déterminés en fonction de l’âge et du niveau des participants. Ils se déclinent en stage d’initiation, de perfectionnement ou masterclass. La pratique amateur est essentiellement coordonnée par les structures socio-culturelles qui sont les premières interlocutrices des demandes dans le domaine des cultures urbaines. La proximité géographique et sociale favorisant ce dialogue, elles ne disposent toutefois pas toujours de ressources d’identification suffisantes pour concrétiser les projets de stages, ateliers ou cours.

29. Les pratiques culturelles

L’observation des pratiques culturelles liées aux cultures urbaines invite à considérer les enjeux de la prise en compte de ces nouvelles formes d’expression dans notre société. La valorisation des valeurs intrinsèques aux cultures urbaines, leur dimension inter-culturelle constatée tant au niveau de la production artistique qu’à celui de la transmission renvoie aux missions de promotion de la diversité culturelle. Placée au coeur du débat sur les politiques culturelles, la place des cultures urbaines et leur reconnaissance sont sans nul doute un enjeu de la démocratie culturelle. Cependant il faut rester prudent car l’analyse montre que si les cultures urbaines concourrent au processus d’accès à la culture, elles se déploient également selon des modes qui sont susceptibles de conduire à refermer ces pratiques et leurs publics sur eux-mêmes.

30. Cultures urbaines et cohésion sociale

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Le renouvellement des pratiques culturelles et des parcours artistiques. L’accès aux cultures urbaines s’effectue le plus souvent sur le mode de la rencontre collective avec en arrière-plan des codes et rituels qui s’inscrivent dans les valeurs fondatrices du hip-hop, parmi lesquelles l’unité. La question du «vivre ensemble» sur des territoires urbains est posée avec le désir de l’échappée belle. La pratique culturelle fonctionne selon les modes de la spontanéité, de l’interactivité, créant de nouvelles relations avec le public et se distinguant des pratiques conventionnelles ; la recherche porte également sur de nouvelles formes de sociabilité et de cohésion sociale. Les festivals sont devenus pour les publics des moments d’immersion totale, devenant presque des «communions» désacralisées. Lors de ces rencontres, le public n’est pas seulement concerné par la programmation mais également par la dimension artistique globale du projet et par le décloisonnement des disciplines, permettant la découverte de créations et parfois de formes insoupçonnées. Sans initiation préalable aux codes et valeurs des œuvres présentées, le public alors décomplexé peut pleinement s’approprier les créations.

31. L’élargissement des publics

Facteur de mixité sociale, les cultures urbaines rapprochent des publics a priori éloignés pour des raisons sociales, géographiques, ou générationnelles. Le slam, qui a connu ces dernières années l’ascension la plus significative, illustre bien ce rapprochement des publics. Par sa forme simple et sa démarche citoyenne, la discipline a suscité l’engouement d’un large public, de sensibilités artistiques différentes et d’origines et d’âges divers. Le renouvellement des pratiques conduisant à l’élargissement des publics, Envisager la diversité des domaines d’expression de la culture dépasse l’observation des programmations et doit prendre en compte les autres paramètres de l’observation culturelle en termes d’interaction sociale des publics. Cette dimension interactive entre culture et société a été mise en valeur avec pertinence dans le rapport Diversité culturelle et cohésion sociale : «La culture à une fonction de cohésion sociale et d’intégration individuelle elle se superpose exactement au social»

32. Moyens humains : l’enjeu d’un réseau

Les intervenants et les responsables du pôle Culture Urbaine de l’association ALIESFALC sont les principaux coordonnateurs des projets. Quelques structures culturelles envisagent une disponibilité et une attention pour les projets de cultures urbaines. Le rapport Diversité culturelle et cohésion sociale souligne qu’«il est indispensable de développer les intermédiaires (médiateurs, réseaux, associations), par exemple dans un quartier, une cité ou un bassin de commune (pays, territoire...), afin de créer ou de solidifier des ponts entre des gens qui s’ignorent mais qui ont les mêmes intérêts culturels». Décentraliser l’information et d’accompagner Les intervenant sur la structuration des projets qui développent une réelle ambition créative, pédagogique ou organisationnelle. L’accompagnement vers la structuration semble nécessiter l’émergence d’un réseau coordonnant professionnels et amateurs, secteurs culturel et socio-culturel, zones urbaines et rurales. Les métiers de la médiation culturelle désormais bien inscrits au sein des services des collectivités permettent d’envisager l’identification des projets. La formation des médiateurs culturels exige une connaissance des circuits culturels professionnels régionaux et doit être fondée sur la rencontre avec des artistes professionnels qualifiés. La construction de projets culturels ne pourra se faire sans l’investissement de référents culturels identifiés sur un territoire en respectant les compétences de chacun (médiateur, professionnel de la culture, artiste, animateur). La mise en réseau des structures de création et socio-éducatives doit rendre possible l’identification d’intervenants qualifiés en capacité d’assurer une transmission artistique.

33. L’imaginaire :

Il reste notre outil privilégié pour permettre à l’enfant de se positionner en tant qu’acteur de son propre parcours sur les activités. Le participant n’est pas là pour consommer mais pour créer… C’est de l’imaginaire que naîtra l’identité du projet. Il deviendra le fil conducteur, le repère du groupe durant le temps des constructions, des temps donnés pour chaque participant.

34. La fonction d’ALIESFALC

L’association s’inscrit dans la continuité de la vie sociale et affective de l’enfant, du participant (familiale et scolaire). Il ne doit pas être un lieu de rupture (au sens de refus) avec son environnement socio-culturel. Il a valeur éducative et permet l’ouverture de nouveaux horizons, la consolidation de repères indispensables à la construction de sa personnalité.Parce qu’il n’est pas à l’abri des difficultés et des conflits qui traversent notre société, il a une fonction d’intégration, de socialisation et d’épanouissement du participant dans le cadre d’une collectivité. A ce titre, nous sommes les garants d’un fonctionnement social où les règles sont respectées, où l’intégrité physique, morale et affective du participant est assurée, la notion de plaisir doit être l’élément

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fondamental qui anime chacun des acteurs du groupe. Enfin les différent temps d’animations sur la faune et la flore ne peuvent se conjuguer qu’avec du repos, de la détente, de la gaieté, du bien-être, du divertissement et des rires !

35. La réunion participant-animateur l’équipe encadrement.

Elle réunit les Participant et les animateurs. C'est un temps d'échange, de parole et d'écoute, de prise de décisions sur la vie du projet. C'est enfin un moment où peuvent émerger des projets, se décider des activités, où chacun peut exprimer ses envies. Un cahier des délibérations est tenu à jour. Toutes les décisions prises y sont inscrites, ce cahier est à la disposition pour les Participants. Le travail concerté de la part de cette équipe est indispensable dans la limite et le respect des responsabilités de chacun, il permet d'exprimer la conception qu'une communauté vivante a de l'éducation, sa manière de la comprendre et les moyens qu'elle choisit pour le réaliser. L'harmonisation des exigences, la concertation à tous les niveaux, la reconnaissance de la diversité, la complémentarité en sont ses moyens. C'est par une attitude de dialogue et d'échanges constants entre équipe pédagogique et les participants que ces derniers acquerront progressivement le sens des responsabilités à l'intérieur de l'association ALIESFALC, prélude à leurs responsabilités futures. Ils doivent se sentir les premiers artisans de leur développement.

36. La sécurité

La sécurité physique et affective des Participants commence par la formation et l’information de L’équipe d’animation, par la prise de conscience par chaque animateur de sa responsabilité auprès des participants. Les consignes de sécurité sont communiquées à l’équipe d’animation à chaque phase de Préparation. (Modalités de fonctionnement).

L’association Aliesfalc à aussi un pôle pour les jeunes entre 6 ans et 25 ans, et adulte entre 25 ans et tout âge.

C’est un espace spécifique appartenant à l’enfant et ouvert à tous.

Un lieu où l’enfant est acteur de son temps de constructions de projets.

L’association Aliesfalc doit contribuer à son épanouissement à travers du plaisir et de l’enrichissement. Le personnel rend possible la vie de l’association. Ses décisions et ses travaux entretiennent des liens étroits avec les finalités, les objectifs et les moyens du projet éducatif. Il fait partie intégrante de la communauté.

L’évaluation : A la fin de chaque séance, un temps sera pris avec chaque groupe des participants pour un retour sur leurs créations. C’est un temps où l’on sollicite les participants pour qu’ils s’expriment sur ce qu’ils ont vécu durant le projet. Sa parole doit évidemment être prise en compte. En homogénéisant la formation et l’information de chacun (e)En s’assurant du retour de nos équipes après la réalisation des projets.

37. Un éveil sensible et émotionnel :

Le savoir : Une connaissance objective des phénomènes et des systèmes reste le support essentiel d’une bonne appréhension des

problèmes d’environnement.

Le savoir-faire : il s’agit d’acquérir des méthodes d’approches diversifiées, visant à développer cette capacité à observer, à

comprendre et à agir, avec créativité, lucidité et esprit de responsabilité.

Le savoir-être : L’acquisition de nouvelles attitudes vis-à-vis de la nature et de l’environnement devient une urgence, du geste le

plus simple à une prise de conscience plus globale et responsable des équilibres à sauvegarder. A cette fin, on sera attentif à

favoriser un éveil sensible et émotionnel, une capacité d’observation et de découverte, une pratique d’expérimentation du

terrain et de l’action.La complexité des problèmes ou des problématiques de l’Environnement a mis en avant la nécessité de

développer l’Education à l’Environnement et pour l’Environnement afin de permettre à l’individu ou au groupe d’accéder à une

connaissance et à une compréhension du milieu naturel au sens large. Cette complexité et cette richesse d’apprentissage exigent

des méthodes pédagogiques adaptées, permettant au groupe d’avoir une approche globale, dynamique, pluridisciplinaire et

attractive.