projet de parc photovoltaïque de caudecoste (47

Résume non technique Etude d’impact

Projet de parc photovoltaïque de Caudecoste (47) CAUDECOSTE ENERGIES

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Résumé non technique



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Un parc photovoltaïque étudiée en concertation et inscrit dans un cadre réglementaire précis

La société VALOREM, bureau d’études spécialisé dans le développement de projets d’énergies

renouvelables, a élaboré le projet de parc photovoltaïque sur la commune de Caudecoste, situé dans le

département du Lot-et-Garonne.

De 2011 à 2012, des rencontres d’informations et d’échanges avec la commune, les services de l’Etat,

les différents intervenants au projet, le propriétaire ont eu lieu.

A l’issue d’un travail de concertation préalable auprès des élus, puis des services de l’Etat et des

experts en environnement, Valorem, réalisant l’étude d’impact s’est engagée dans l’analyse détaillée du

projet.

L’étude d’impact est le document qui synthétise le mieux l’ensemble des études. Elle a pour but

l’évaluation de l’état initial du site, celle des enjeux liés au projet, la préconisation de mesures de réduction

d’impact, la justification et la description du projet retenu, et l’analyse des impacts positifs et négatifs du

projet. Par ailleurs, elle participe à la concertation et sert de base à l’organisation de l’enquête publique.

L’étude d’impact, pièce obligatoire du dossier réglementaire, s’appuie sur le Code de

l’environnement qui encadre parfaitement la démarche administrative des porteurs de projets. Elle est

réalisée par une équipe pluridisciplinaire composée d’experts indépendants : naturalistes, paysagistes,

architectes et géomètres.

L’étude d’impact s’organise en 6 parties, à savoir :

� Présentation générale du projet et de son contexte,

� Analyse de l’état initial du site et de son environnement,

� Raisons du choix du projet,

� Analyse des impacts du projet sur l’environnement et la santé,

� Mesures prévues pour réduire les impacts et accompagner le projet, remise en état du site,

� Analyse des méthodes utilisées pour évaluer les effets du projet.

A ce document central et détaillé s’ajoute le résumé non technique, élaboré pour faciliter la prise de

connaissance du projet par le public.

ETUDES FAUNISTTIQUE ET FLORISTIQUE

FLORE ET HABITATS NATURELS

Simethis

INSERTION

PAYSAGERE

PAYSAGISTE

Delphine Deméautis

SYNTHESE DES

DONNEES

REDACTION

ETUDE D’IMPACT

PORTEUR DU PROJET

VALOREM : CAUDECOSTE ENERGIES

Valorem

CONCERTATION

CONCERTATION

DOSSIER DE DEMANDE DE

PERMIS DE CONSTRUIRE

PLANS TOPOGRAPHIQUES

GEOMETRE

MicroTopo

ARCHITECTE DPLG

Cédric Krzan

Commune de Caudecoste

SERVICES DE L’ETAT

Figure 1 : Présentation des différents acteurs du projet d’implantation du parc photovoltaïque



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L’énergie photovoltaïque : une énergie durable

L’effet photovoltaïque a été découvert par Antoine Becquerel au début du XIXème siècle. Albert

Einstein en a expliqué les mécanismes au début du XXème siècle. Il a fallu attendre les années 1950 pour que

la première cellule photovoltaïque soit mise au point. Les premières applications du photovoltaïque ont été

destinées à la conquête spatiale. Les applications domestiques ont rencontré un développement difficile au

cours du XXème siècle dans un marché dominé par l’exploitation des ressources fossiles : charbon, pétrole, gaz

naturel, atome,… ceci malgré un développement des technologies depuis 1950, et une utilisation

incontournable dans les lieux inaccessibles au réseau électrique classique à partir des années 1970.

Le réchauffement climatique, l’épuisement des ressources, les pollutions ont un impact sur notre

environnement qui s’aggrave d’année en année. Le risque d’épuisement de la ressource solaire est nul, à

l’échelle humaine.

L’essor de nouvelles technologies à la fin du XXème siècle a permis d’améliorer considérablement le

fonctionnement et le rendement énergétique des panneaux photovoltaïques. Ils connaissent aujourd’hui un

véritable développement dans le monde et tout particulièrement en Europe et aux Etats-Unis. L’attraction

qu’ils suscitent provient des qualités dont ils disposent. Ils produisent en effet très efficacement de grandes

quantités d’énergie électrique, renouvelable, non polluante, sans risques et qui préservent les ressources

naturelles.

La France s’est récemment engagée dans un vaste programme de développement des énergies

renouvelables en vue de satisfaire 23 % de sa consommation électrique à l’horizon 2020. Le Grenelle de

l’environnement a fixé un objectif de 5 400 MW installé en 2020.

Dans le département du Lot-et-Garonne réside un gisement solaire qui mérite toutes les attentions

puisqu’il est économiquement exploitable et que ce territoire est compatible avec l’implantation d’un parc

photovoltaïque.

L’objet de cette étude d’impact est de présenter le site dans son environnement naturel, paysager,

physique, humain, … Il s’agit aussi d’expliquer les motifs qui ont conduit à définir la disposition proposée des

panneaux sur le site retenu. Cette étude contient également l’analyse fine des impacts futurs sur

l’environnement tout en exposant les méthodes de prédiction. Enfin, si ce projet se réalise, il est prévu des

mesures visant à réduire les impacts ainsi qu’un accompagnement actif pour garantir sa bonne intégration.

Figure 2 : Exemple de parc photovoltaïque avec suiveurs solaires type EXOTRACK 1 axe (source :

EXOSUN)



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Des panneaux photovoltaïques performants et sûrs, produisant une électricité « non polluante » et participant à la protection de l’environnement

Les panneaux photovoltaïques ne sont commercialisés qu’après avoir subi des tests et été approuvés

selon des normes très strictes. Les constructeurs ont notamment mis au point des dispositifs permettant

d’assurer le fonctionnement du parc photovoltaïque en toute sécurité. Tout parc photovoltaïque fait l’objet

d’une maintenance préventive et curative réalisée par du personnel qualifié et habilité.

L’énergie photovoltaïque est une source d’énergie abondante dans notre pays, ce qui renforce notre

indépendance énergétique vis-à-vis des pays producteurs de pétrole ou de gaz naturel. L’énergie

photovoltaïque est une énergie propre par excellence. En effet, un panneau au silicium massif (mono ou poly

cristallin) n’entraine pas de pollution des sols (absence de production de suies, de cendres, de déchets), pas

de pollution de l’eau (absence de consommation d’eau et de rejet d’effluents dans le milieu aquatique,

absence de production de métaux lourds), pas de pollution de l’air (absence d’émissions de gaz à effet de

serre, de poussière, de fumée, d’odeur, de gaz à l’origine de pluies acides) et aucune nuisance sonore.

Par ailleurs, les panneaux photovoltaïques occupent de façon temporaire les terrains, sur une durée

liée à l’exploitation du parc. Ils sont démontés après une vingtaine d’années de fonctionnement sans impact

significatif sur les terrains d’accueil qui sont remis en état après démantèlement, en conformité avec la

législation française.

A l'issue du démantèlement du parc, les matériaux sont réutilisés ou recyclés, ce qui limite d'une part

les déchets, et d'autre part l'extraction de matières premières pour la fabrication de nouvelles installations.

Les panneaux photovoltaïques sont des installations qui participent à la protection de

l’environnement car elles utilisent une énergie propre et entièrement renouvelable.

Les panneaux au silicium massif sont conçus avec toutes les nouvelles technologies de pointe

pour améliorer leur efficacité. Elles respectent toutes les normes de sécurité exigées.

Les impacts des panneaux implantés dans des sites bien choisis sont très limités, temporaires et

réversibles.

Figure 3 : Photographie d’un parc photovoltaïque (Source EXOSUN)



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Un parc photovoltaïque qui participe au développement durable des territoires

Le projet photovoltaïque est situé dans le département du Lot-et-Garonne, sur la commune de

Caudecoste.

Les zones prévues pour l’implantation des panneaux photovoltaïque s’étendent sur un secteur à

vocation d’activités artisanales ou industrielles en friche.

Carte 1 : Localisation du projet de parc photovoltaïque

Le parc photovoltaïque de Caudecoste sera constitué d’une unité de production de 5 280 panneaux

photovoltaïques pour une puissance de 1,32 MWc. La hauteur maximale atteinte par les panneaux sera de

2,6 m par rapport au sol. L’ensemble de ces panneaux sera raccordé sur un poste de livraison.

Les fondations des panneaux photovoltaïques (pieux battus) ainsi que les câbles électriques de

raccordement inter-panneaux seront enterrés. Leur installation nécessite la mise en place d’une piste pour

l'accès ainsi que des réaménagements. Le chemin d'accès sera conservé pendant la phase d’exploitation du

parc photovoltaïque.

Le montant de l'investissement du parc s'élèvera à environ 2 millions d'euros. Tous les ans, les collectivités

concernées recevront le produit de la CET (ex. taxe professionnelle, selon les modalités prévues par la

législation française.

Localisation du projet



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Carte 2 : Schéma d’implantation des panneaux



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Un ensoleillement favorable sur le site

Le département du Lot-et-Garonne constitue un potentiel intéressant d’un point de vue solaire. En

effet, l’ensoleillement est relativement important.

La première estimation de l’énergie solaire disponible s’effectue à l’aide de l’atlas solaire PVGIS

(Photovoltaic Geographical Information System) édité par le JRC (Joint Research Center - Centre Commun de

recherche Européenne). Celui-ci indique que le site de Caudecoste bénéficie de conditions favorables au

développement de projets solaires photovoltaïques, puisque le potentiel solaire annuel est estimé à 1300

kWh/m² dans le plan horizontal.

Le site de Caudecoste est soumis à un climat océanique, caractérisé par une douceur des

températures et une humidité importante. La ville d’Agen, distante du projet d’une dizaine de kilomètres

bénéficie d’une durée annuelle d’ensoleillement de plus de 2000 heures (durée d’ensoleillement moyenne sur

les onze dernières années 2000-2010 calculé selon les données de la station Météo France d’Agen) ce qui est

assez rare en France, sous un climat non méditerranéen.

Carte 3 : Cartographie du gisement solaire en France

(Source : JRC)

Cependant, les études de production nécessitent des bases de données précises. La base de données

Hélioclim 3 est la seule base de données qui produit des données de rayonnement au pas de temps horaire

(résolution de la mesure 15min). Il n’y a donc pas d’interpolation statistique ce qui permet de mieux prendre

en compte les phénomènes météorologiques locaux et exceptionnels observées.

Pour caractériser le gisement long terme nous utilisons les TMY (Typical Mean Year) Helioclim3

représentatif de l’ensoleillement observé sur la période 2004-2011.

Tableau 1 : Evolution mensuelle et moyenne annuelle du rayonnement global et diffus incident

reçu dans le plan horizontal sur le site de Caudecoste

Ces valeurs assez élevées et permettent d’envisager la faisabilité d’un projet avec confiance.

Des possibilités de raccordement

Le projet de Caudecoste est localisé à proximité de la ligne HTA 20kV provenant du poste source de

Boé. Selon le Réseau de Transport de l’Electricité (RTE), cette ligne dispose d’une capacité suffisante pour

permettre le raccordement du parc directement en coupure d’artère.

Le raccordement se fera directement sur cette ligne par une longueur de câbles de 60 m.



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L’étude du milieu physique

Différentes thématiques du milieu physique ont été étudiées et quelques éléments peuvent être

cités :

- Le contexte topographique et hydrologique du site d’étude est caractérisé par la présence d’un

réseau de cours d’eau secondaire alimentant la Garonne au nord. Le relief est doux et permet d’éviter le

nivellement du terrain.

- Le projet présente peu de contraintes majeures quant aux risques d’inondation. La commune est

située dans le zonage du PPRi de l’Agenais, mais les parcelles du projet ne font l’objet d’aucun zonage de

danger.

- La géologie du secteur d’étude est adaptée pour la réalisation d’un projet de parc photovoltaïque

Une nappe phréatique est présente dans l’aire du projet, malgré le peu de sensibilité de celle-ci, elle sera

prise en compte dans le développement du projet.

- Les risques naturels sont très limités, notamment le risque de foudroiement ou de forte sismicité

(zone 1). Aucun risque particulier lié à l’incendie n’est connu.

- Caudecoste est une commune agricole, cependant la majorité des parcelles concernées ne font pas

partie de la Surface Agricole Utile. Elles ne seront donc pas soustraites au potentiel agricole de la zone.

- Le contexte climatique du projet ne présente pas d’obstacles majeurs à l’implantation d’un parc

photovoltaïque.

Le contexte paysager et humain

Les objectifs de l’analyse paysagère

L’objectif de l’étude paysagère est d’analyser et de comprendre l’organisation du paysage définissant

l’identité paysagère du territoire situé au sein du projet, afin d’en déterminer les principaux enjeux.

Trois périmètres d’études ont été matérialisés : l’aire d’étude immédiate (contour de la zone

d’implantation potentielle), rapprochée (rayon de 1 km autour du projet) et éloignée (7 km).

Les caractéristiques paysagères du territoire d’accueil

Les abords immédiats autour du projet correspondent principalement à des terres agricoles,

secondairement à des linéaires routiers et hydrauliques accompagnés de haies plantées. Ponctuellement

quelques constructions bâties sont remarquables (hangar, habitations de Beauregard).

Deux linéaires routiers soulignent le site : l’A62 et une petite voie rurale

Au sud l’A62 passe tout proche du projet. Elle est accompagnée par une haute haie arborée. Cette

haie semble correspondre à la concentration de végétaux du talus autoroutier et du talus du cours d’eau

canalisé. Elle se compose de chênes, d’ormes, d’érables champêtres ainsi que de peupliers et de frênes.

Une petite voie rurale marque la limite nord du projet. Elle est soulignée sur son côté nord par une

haie arborée discontinue.

Au nord et à l’est, des constructions remarquables

Au nord, hangar et habitations correspondent au lieu dit de Beauregard et à l’est on remarque un

grand hangar industriel plus isolé.

Le territoire d’étude s’inscrit au sein du massif boisé des landes Girondines. Le paysage, à l’échelle

départementale, reste assez uniforme et essentiellement forestier.

Les principaux liens visuels existants correspondent à l’autoroute au sud, la voie rurale au nord et en

limite ouest et est du projet.

L’implantation du parc va provoquer un changement d’usage du site ce qui constitue une

modification des composantes du paysage.

Un environnement favorable et des contraintes réduites prises en compte dans la conception du projet

La zone d’implantation du projet présente un certain nombre d’avantages quant à sa localisation sur

le territoire concerné. En effet, le site est localisé sur une parcelle possédant en partie une barrière végétale

pouvant être complétée. L’environnement physique et paysager est donc favorable pour plusieurs raisons :

• Aucun monument historique ni établissement public n’est localisé au sein de la zone

d’implantation potentielle du projet ;

• Une seule servitude existante sur le site correspondant au passage de la conduite de gaz

(TIGF) ;

• Le risque industriel sur la commune n’existe pas à proximité du site;

• Les enjeux floristique et habitats sont principalement localisés au niveau des stations de

Lotier et d’Orchis moucheron. Ces milieux seront protégés et seront exclus des travaux ;

• La possibilité d’un raccordement électrique au droit du site.



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Carte 4 : Servitude et contraintes



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Les enjeux environnementaux

Le site se situe en dehors de tout espace naturel protégé (Natura 2000, ZNIEFF ZICO, Sites classés,

Sites inscrits, Arrêté de Protection de Biotope, Espaces Naturels Sensibles, etc.).

L’espace protégé le plus proche est à 3 km au nord, il s’agit de la Garonne, classée en zone Natura

2000 et en Arrêté de Protection de Biotope.

Les caractéristiques environnementales du site d’étude

Le site d’étude est occupé principalement par un enfrichement pré-forestier avec une diagonale de

prairie. Une décharge sauvage est également présente sur le site.

Carte 5 : Cartographie des habitats naturels du site d’étude

Les enjeux les plus importants en termes d’habitat et de flore restent localisés au niveau de la zone

de prairie. Une espèce floristique, protégée au niveau régionale, a pu être observée sur ce milieu. Il s’agit du

Lotier à feuilles étroites. Une autre espèce, protégée par la réglementation CITES, a également été

répertorié, mais elle ne se trouve pas dans la zone d’implantation.

Les enjeux faunistiques sont majoritairement faibles pour tous les groupes en dehors des reptiles et

des chiroptères qui représentent un enjeu relativement moyen, enjeu à pondérer avec la taille réduite du

projet. L’intérêt avifaunistique est également considéré comme faible avec la présence d’espèces

principalement communes et non inféodées à ce territoire précis.

Carte 6 : Sensibilités globales (Faune/Flore/Habitats)



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Des impacts limités lors de la construction et l’exploitation du parc photovoltaïque

Les impacts sur le milieu physique

Les impacts du projet sur le milieu physiques ont été étudiés et des effets négatifs et positifs ont pu

être identifiés.

Les seuls impacts négatifs potentiels du projet sur le milieu physique sont localisés au niveau :

• Des eaux superficielles avec une augmentation des débits de ruissellement, une dégradation

de la qualité des cours d’eau les plus proches avec des pollutions accidentelles dues aux

engins de chantier. Il reste très faible voire nul grâce d’une part à la digue du cours d’eau le

plus proche (Estressol) et d’autre part au recours à une technologie de suiveurs solaires moins

impactant sur le sol est les écoulements d’eau ;

• De la nappe phréatique par pollution. Il reste faible et se limite au risque accidentel par les

véhicules et engins de chantiers lors de la phase de travaux (fuite de carburant, d’huile…);

• Du sol par son altération essentiellement en phase travaux.

Un certain nombre d’impacts positifs du parc photovoltaïque ont également été mis en évidence :

• L’espacement important entre les panneaux et les faibles pentes mobiles favorisera

l’infiltration des eaux.

• Suite à l’installation du parc, une végétation herbacée pourra s’installer de nouveau sous les

panneaux favorisant l’infiltration des eaux ;

• Le parc aura des effets positifs sur la qualité de l’air en produisant de l’électricité à partir

d’énergie ne dégageant pas de polluants atmosphériques ;

• L’ombrage induit par les panneaux sur le sol sera minime car il s’agit d’installation pivotante

où peu de surfaces sont ombragées en permanence (pas d’impact sur le sol et le

ruissellement).

Les impacts sur le milieu humain

De la même manière que précédemment, des effets négatifs et positifs ont été identifiés par rapport

au milieu humain.

Les impacts négatifs potentiels du projet sur le milieu humain portent sur :

• Les effets optiques qui peuvent porter atteinte sur la performance des panneaux et créer des

phénomènes de miroitements. Il est limité dans la mesure où le site sera dissimulé par des

haies et où les technologies actuelles permettent d’éviter ce miroitement;

• Le changement de destination du sol, passant d’une zone à vocation artisanale ou industrielle

à la production d’électricité ;

• La modification légère de la fréquentation du site et notamment de la chasse.

Certains effets positifs ont été identifiés comme :

• Les retombées économiques locales du projet sur la commune (imposition locale) ;

• Les emplois directs et indirects que générera le projet porté des entreprises locales (Lot-et-

Garonne) ;

• Le démantèlement du parc en fin de vie (20 ans) et retour à une vocation artisanale ou

industrielle ;

• L’absence de monuments historiques sur le territoire d’étude.

Les impacts sur la santé humaine

Aucune pollution ne sera émise par le parc photovoltaïque et l’intérêt principal se traduit par un

bénéfice sur la santé humaine.

La présence humaine à proximité de la zone retenue pour le projet est localisée dans des zones

d’habitat groupé dans les bourgs et dans certains lieux-dits. Aucune habitation (hors propriétaire du site), ni

aucun établissement recevant du public n’est situé dans l’aire d’étude immédiate.

Les impacts sur le paysage

La modification de l’usage du site et la création de points visuels sur le projet depuis les grands axes

de communication, constituent des enjeux non négligeables qu’il a été nécessaire de considérer pour

favoriser l’insertion paysagère du site.

Les impacts sur le milieu naturel

Un certain nombre d’impacts potentiels du projet sur la flore, la faune et les habitats naturels ont pu

être identifiés.

Ils portent sur :

• La pollution de sols et des nappes souterraines avec le déversement accidentel de produits

nocifs par les engins de chantier ;

• Le tassement, la remobilisation des sols suite au passage réguliers des engins de chantier;

• Le débroussaillage de la totalité du fourré pré-forestier à Cornouiller, Ronce et Chêne

pubescent pour l’installation des panneaux ;

• La perte potentielle de zones de chasse pour certaines espèces avifaunistiques ;

Les impacts liés à la production de déchets

L’énergie photovoltaïque est souvent qualifiée d’ «énergie propre» car elle n’émet pas de polluant et

de gaz à effet de serre (à l’exception de leur construction et de leur acheminement et montage). Ce

qualificatif de « propre » peut également s’appliquer à l’absence de déchets lors de la production

d’électricité.



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Les seuls déchets produits par le projet se feront en phase travaux. Ces déchets seront en majorité

des déchets inertes (gravats,…) pouvant être évacués vers un centre d’enfouissement technique de classe 3.

Ces déchets ne présentent pas de risques pour l’environnement.

Les travaux d’aménagement du parc photovoltaïque produiront cependant une quantité limitée de

déchets de chantier. En effet, les éléments du parc (modules photovoltaïques, support, barre de

commande…) sont conditionnés dans des emballages navettes réutilisables, conçus par EXOSUN, qui

diminuent le volume de déchets d’emballage et optimisent le chargement des camions.

Les emballages et les produits recyclables (papiers, cartons, plastiques) seront disposés dans des

conteneurs adaptés afin de pouvoir les envoyer vers des entreprises chargées de leur récupération et

recyclage.

Les déchets métalliques (ferrailles, rebuts de câbles électriques,…) et les produits encombrants

seront disposés dans des conteneurs adaptés et repris régulièrement par des entreprises spécialisées chargées

de leur élimination. Enfin, les autres déchets non triables seront stockés dans des conteneurs et envoyés vers

un centre d’enfouissement technique de classe adaptée.

Figure 4 : Conditionnement des structures et des panneaux en emballages navettes réutilisables.

Les impacts sur la sécurité

La phase de construction du parc fera l’objet de mesures en application du code travail et, pour

chaque entreprise, un Plan Particulier en matière de Sécurité et de Protection de la Santé (PPSPS) sera

soumis à un coordonnateur agréé, conformément à la réglementation applicable.

De plus, les panneaux photovoltaïques seront en conformité avec la législation et un contrôle

technique du parc photovoltaïque sera mise en place (télésurveillance, mise en place d’une clôture de 2 m).

Le risque « zéro » en phase de construction et d’exploitation d’un parc photovoltaïque, comme pour

toute installation industrielle ou équipement technique, n’existe pas. Cependant, les risques encourus de ce

projet restent minimes en termes de sécurité en phase chantier et d’exploitation.

Un dossier d’Evaluation des Risques Industriels a été rédigé pour le parc photovoltaïque de

Caudecoste. L’ensemble des risques y sont listés et détaillés.



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Des mesures pour réduire les impacts et accompagner la construction du parc photovoltaïque

Le travail préalable d'investigation a été mené sous forme d'un diagnostic global (paysage, milieu

naturel, milieu humain) et d'un suivi de réunions avec les partenaires du projet. Cette démarche a permis

d'affiner l’implantation du parc photovoltaïque et, notamment d'effectuer des déplacements et des retraits

pour prendre en compte à la fois les critères « milieux naturels, et paysage », tout en restant compatible

avec les objectifs de production.

Des mesures réductrices ont été prises, au préalable, pour supprimer ou réduire un certain

nombre d'impacts, avant même la rédaction de la présente étude.

Mesures de réduction

Protection des eaux et du sol

Pour protéger le réseau hydrographique environnant, les maîtres d’ouvrages s’engagent à utiliser des

engins en bon état de fonctionnement et dont l'entretien sera réalisé sur une aire de rétention adaptée (hors

site).

De plus, les seuls produits susceptibles de polluer les eaux seront contenus dans le poste de livraison

dont la structure est étanche.

Mesures de réduction liées au paysage

Plusieurs mesures de réduction ont été avancées afin de permettre une insertion paysagère du

projet :

• La totalité du réseau interne sera enterré (réduction de l’impact visuel du projet) ;

• L’entretien des haies sera réalisé avec un matériel adapté non traumatisant pour les arbres ;

• Les mailles des clôtures seront adaptées afin de permettre le passage des micromammifères ;

• La hauteur des panneaux n’excèdera pas 2,6 m (réduction de l’impact visuel) ; .

Mesures de réduction liées au milieu naturel

Les enjeux environnementaux ont été pris en compte afin de réduire les impacts sur les espèces et

les habitats :

• Les zones où ont été répertoriées les stations de Lotier à feuilles étroites seront protégées en

phase travaux. Aucun engin de travaux ne pourra y circuler.

• En phase exploitation, aucun panneau ne sera installé sur cette zone et le chemin d’accès

évitera au maximum le milieu favorable au développement de l’espèce.

• Une gestion en collaboration avec le Syndicat des Nauzes et de l’Estressol concernant les

boisements exogènes près du ruisseau de l’Estressol ainsi que les boisements appartenant à la

servitude autoroutière sera mis en place

Mesures compensatoires

La plantation d’une haie arbustive (espèces locales) autour du site, favorisera l’insertion paysagère

du site et sera favorable aux espèces faunistiques en tant que zone de reproduction, de repos, de passage et

d’alimentation ; Cette plantation sera faite en concertation avec toutes les parties prenantes du projet

(gestionnaire du ruisseau, gestionnaire de l’Autoroute et propriétaire des parcelles). L’ensemble de ces

parties prenantes a donné son accord de principe à ce mode de gestion.

Carte 7 : Proposition d’aménagement des nouvelles haies



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Afin d’améliorer la richesse floristique du site, une gestion de la zone d’implantation des panneaux

sera mise en place durant les 20 ans d’exploitation afin de permettre la reprise naturelle du Lotier à feuilles

étroites. Cette mesure sera mise en place en collaboration avec le CBNSA (Conservatoire Botanique national

Sud-Atlantique).

Carte 8 : Gestion écologique de la zone d’implantation pendant l’exploitation



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Des travaux d’installation à la recherche d’un impact minimium sur l’environnement et une obligation de remise en état du site en fin de vie du parc photovoltaïque

Dans l’hypothèse de l’obtention du permis de construire, le parc photovoltaïque pourrait être mis en

service en 7 mois (avec demande de raccordement). Le chantier de construction du parc durera environ 4

mois (si l’ensemble des phases est réalisé successivement) et comprendra les phases suivantes :

• Construction des pistes

• Raccordement électrique au réseau

• Mise en place des trackers

• Installation de l’onduleur et du poste de livraison

• Remise en état du site

• Test et mise en service

En fin de vie, les panneaux photovoltaïques seront démontées, les chemins d’accès supprimés et le

site sera revégétalisé, pour être ensuite remis au propriétaire. Les câbles souterrains seront laissés en place.

Les panneaux photovoltaïques et les structures béton seront dirigés vers les filières de recyclage

adaptées (association PV Cycle).

La prise en charge financière sera assurée par les garanties apportées par les maîtres d’ouvrages.

Photo 1 : Exemple de fixation des structures au sol

Figure 5 : Mise en place des supports et des panneaux (Source : EXOSUN)



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Le parc photovoltaïque de Caudecoste en phase d’exploitation

Le projet de Caudecoste est constitué d’une unité de production de 1,32 MW appartenant à la société

de projet Caudecoste Energies.

Le parc photovoltaïque de Caudecoste sera équipé de suiveurs solaires, ou « trackers », EXOTRACK 1

axe HZ, conçus, développés et fabriqués par EXOSUN en Gironde. La caractéristique principale de ces

supports de panneaux réside dans le suivi solaire, permettant aux panneaux photovoltaïques de suivre la

course du soleil tout au long de la journée. Ce suivi permet d’optimiser la production surfacique du parc et

d’améliorer son intégration environnementale par rapport à une installation fixe.

Le parc photovoltaïque de Caudecoste, c’est :

- 1 707 MWh produit en moyenne chaque année ; Soit la consommation électrique de plus de 700

foyers (hors chauffage)

- 26 000 tonnes d’émission de CO2 évité sur la durée de vie du parc ; Soit les émissions annuelles

de CO2 de 700 voitures.

Figure 6 : Le parc photovoltaïque de Caudecoste. Photomontage d’illustration.

La haie est volontairement mise en transparence sur cette représentation pour illustrer les aménagements : haie, clôture et trackers.

Les haies seront installées tous le long des chemins d’accès existants et permettront de masquer visuellement le parc



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projet de parc photovoltaïque de caudecoste (47

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