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PAM – BENIN PROJET D’APPUI NUTRITIONNEL AUX MENAGES AFFECTES PAR LE VIH/SIDA AU BENIN PROJET PILOTE DE DEVELOPPEMENT Numéro de projet : BEN 10484.0 Nombre de bénéficiaires : 24 000 (dont 60% de femmes) Tonnage : 3 557 Durée : 24 mois (1 janvier 2006 au 31 décembre 2007) Coûts directs: US 2 034 647 Coût total : US 2 177 073

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PAM – BENIN

PROJET D’APPUI NUTRITIONNEL AUX MENAGES AFFECTES PAR LE VIH/SIDA AU BENIN

PROJET PILOTE DE DEVELOPPEMENT

Numéro de projet : BEN 10484.0 Nombre de bénéficiaires : 24 000 (dont 60% de femmes) Tonnage : 3 557 Durée : 24 mois (1 janvier 2006 au 31 décembre 2007) Coûts directs: US 2 034 647 Coût total : US 2 177 073

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RESUME EXECUTIF

Au Bénin, plusieurs zones du pays souffrent régulièrement d’un déficit de production alimentaire, ce qui induit des épisodes de carence nutritionnelle dans plusieurs unités d’habitation1. L’incidence de pauvreté alimentaire nationale est de 18% alors que l’incidence nationale globale de pauvreté atteint 31,2%2. Cette situation est davantage préoccupante dans un contexte d’infection au VIH. Le taux de prévalence du VIH/SIDA au Bénin est de 2%, mais la plupart des pays voisins ont des taux de prévalence relativement élevés3. Vu la forte mobilité humaine entre les frontières, la prévalence du VIH/SIDA au Bénin est affectée par l'évolution de la maladie dans les pays voisins. Le PAM se propose d’apporter un appui nutritionnel dans un contexte d’épidémie à faible prévalence, pour minimiser l’impact du VIH/SIDA sur les ménages indigents. Le projet pilote envisage : a) de contribuer à l’amélioration de l’état nutritionnel des PVVIH dénutris afin d’accroître le potentiel de réussite de la thérapie des personnes sous ARV ou autre traitement ; b) d’améliorer la sécurité alimentaire des ménages affectés par le VIH/SIDA. Pendant 2 ans, le PAM distribuera : i) des rations quotidiennes complètes aux malades hospitalisés ainsi qu’à une personne accompagnante ; ii) des rations familiales quotidiennes complémentaires pour les ménages affectés par la séropositivité d’un des membres. Pour atteindre les bénéficiaires, le projet s’appuiera sur les infrastructures et la logistique du projet de développement BEN 10308.0 en cours. 60 % des 24 000 bénéficiaires du projet seront des femmes. La quantité de denrées nécessaires pour ce projet est de 3557 tonnes pour un coût global de US$ 2 177 073 . Le but du projet correspond à la priorité stratégique n° 3 du PAM : « Contribuer à l’amélioration de la nutrition et de l’état de santé des enfants, des mères et autres personnes vulnérables ». Il contribuera à atteindre l’objectif de développement n°1 du millénaire : « Réduire de moitié la proportion de la population qui souffre de la faim ». Le projet favorisera la mise en application des Engagements Renforcés I et VI en faveur des Femmes en répondant à leurs besoins nutritionnels spécifiques et en veillant à ce qu’une perspective différenciée par sexe soit intégrée systématiquement aux activités de programmation. Il sera mis en œuvre par des partenaires opérationnels tels que les ONG dotées de centre de prise en charge psychosociale des PVVIH et les structures de santé privées, lesquelles offrent déjà un paquet de services complémentaires indispensables pour l’atteinte des objectifs du projet. Une recherche opérationnelle, initiée par l’unité VIH/SIDA de Rome, accompagnera ce projet afin d’analyser les effets de l’appui nutritionnel sur l’état de santé et les conditions socio-économique dans lesquelles les PVVIH sous traitement vivent.

1 Banque Mondiale, La pauvreté au Bénin, p. 105. 2 Ces statistiques sont tirées de l’Etude sur l’Analyse de la sécurité et de la vulnérabilité alimentaire

au Bénin, PAM, 2002. 3 Le Burkina Faso et le Togo ont un taux estimé à 8%. Le taux officiel rapporté au Nigeria est de 5,4%.

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I. ANALYSE DES PROBLEMES 1. Le Bénin fait face à une malnutrition protéino-énergétique endémique4. Cette situation a

notamment pour causes l’insuffisance des vivres et des ressources ainsi que l’inadéquation des pratiques alimentaires5. Pour apporter des éléments de solution, le gouvernement du Bénin souhaite que les partenaires au développement mettent en place des programmes ayant des objectifs d’ordre nutritionnel en vue d’améliorer la sécurité alimentaire des ménages.

2. En effet, le Bénin fait partie des pays les plus pauvres du Monde avec un PNB/hab de 175

US$ en 20016. Sa croissance annuelle du PIB/hab a été de 2,6% entre 2001 et 2002. Au classement IDH7, il était situé au 147ème rang sur 177 pays en 2004. 33% de ses 6 543 662 habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté. Le seuil de pauvreté monétaire est de 90.409 F CFA8 par an par équivalent-adulte. Des enclaves d'insécurité alimentaire subsistent dans le Nord-Ouest de l’Atacora et au Nord du Borgou en raison de la pauvreté des sols et de l’érosion ; dans le sud du Zou à cause des terres stériles et dégradées ; et dans la région côtière9. Le seuil de pauvreté alimentaire national est de 49.257 FCFA adulte-équivalent, nettement plus bas que le seuil de pauvreté nationale globale de 74.297 FCFA.

3. La situation épidémiologique du pays montre que les 3 premiers motifs d’hospitalisation

en l’an 2002 représentant plus de 68% des hospitalisations sont : le paludisme (35%), les Infections Respiratoires Aiguës (18%), les affections gastro-intestinales (10%). Le SIDA vient aggraver dangereusement ce tableau épidémiologique. Le premier cas de VIH/SIDA notifié au Bénin a été enregistré en 1985.10 En 2003, le nombre de personnes vivant avec le VIH/SIDA était estimé à 71 95011 dont 13 190 avaient besoin d’un traitement par les antirétroviraux (ARV). De 1985 à 2003, 6 203 cas cumulés de SIDA ont été notifiés12 et l’effectif estimé d’orphelins de père ou de mère dû au SIDA était en 2003 de l’ordre de 3281013. L’infection par le virus d’immunodéficience humaine (VIH) attaque le système immunitaire, exposant de manière significative la personne infectée à des risques d’infections opportunistes en raison d’une incapacité à élaborer la réaction immunitaire adéquate. Il existe des besoins nutritionnels spécifiques aux différents stades de la maladie, aux symptômes de la personne malade, aux traitements qui lui sont proposés et à leurs effets secondaires. S’ils ne sont pas pris en compte, l’efficacité du traitement se réduit, la non observance s’en trouve plus élevée, entraînant des effets secondaires plus importants ainsi que la détérioration de l’état nutritionnel des PVVIH.

4 Commission Nationale pour le Développement et la lutte contre la pauvreté (CNDLP), Document de stratégie de réduction de la pauvreté au Bénin 2003-2005, décembre 2002, p. 49. 5 CNDLP, idem. 6 Estimation Banque Mondiale 7 Indice de développement humain. 8 Rapport national d’évaluation décennale de la mise en œuvre du programme d’action de Beijing, MFPSS, Coopération Suisse, GTZ, P.79, 2005. 9 Analyse de la sécurité et de la vulnérabilité alimentaire, VAM, 2002. 10 Les prévalences de l’infection à VIH par département en 2002 étaient : Atacora : 1,3 %, Donga : 1,8 %, Atlantique : 2,3 %, Littoral : 2,4 %, Borgou : 2,9 %, Alibori : 0,8%, Ouémé : 1,7 %, Plateau : 1,4 %, Zou : 0,9 %, Collines : 1,2 % (Source : Rapport de surveillance de l’infection à VIH et de la syphilis au Bénin, PNLS, 2003) 11 Rapport de surveillance de l’infection à VIH et de la syphilis au Bénin, PNLS, 2003. 12 Rapport de surveillance de l’infection à VIH et de la syphilis au Bénin, PNLS, 2003. 13 Rapport de surveillance de l’infection à VIH et de la syphilis au Bénin, PNLS, 2003.

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4. Le traitement du VIH par les ARV est accessible gratuitement au Bénin depuis décembre 2004 pour les prescriptions effectuées par les sites agréés et le nombre de patients sous ARV est en constante progression. En mai 2005, la file active des patients sous ARV était d’environ 200014. Dans le cadre de l’initiative « 3X5 » de l’OMS, il est prévu que 6000 patients bénéficient des ARV d’ici la fin de l’année 2005. Au regard de la couverture géographique de ce traitement, on note que la ville de Cotonou, capital économique du pays, héberge 65%15 des bénéficiaires et les autres 35% des PVVIH sous ARV vivent dans des zones déshéritées et ont par conséquent besoin d’un appui nutritionnel pour pouvoir supporter le traitement. Avec les ARV, les PVVIH doivent suivre un régime alimentaire équilibré en calories et en protéines. Ce régime varie suivant que le patient est adulte ou enfant. Un adulte actif non infecté par le VIH a besoin d’environ 2070 Kcal/ jour. Par contre un adulte infecté par le VIH a besoin de 400 Kcal supplémentaires s’il est un homme et de 300 Kcal s’il s’agit d’une femme. Il y a également un besoin supplémentaire de 85 g de protéines par jour pour les hommes et 72 g de protéines par jour pour les femmes16. Un régime sain et équilibré aidera le corps à se maintenir en bon état et à ne pas maigrir. Se nourrir correctement permet d’acquérir un mieux être et de renforcer le système immunitaire. Le soutien nutritionnel appuyé de conseils devient alors indispensable pour une bonne observance du traitement par ARV.

II. POLITIQUE ET ACTIONS DU GOUVERNEMENT 5. La réponse nationale concertée s’organise aujourd’hui autour d’un Cadre Stratégique

National 2001-2006 élaboré par le MSP. Les principales orientations concernent la création d’un cadre institutionnel, la sensibilisation, la prise en charge des personnes vivant avec le virus du SIDA, la sécurité transfusionnelle et la réduction de la séroprévalence chez les groupes vulnérables (orphelins et enfants vulnérables, femmes, jeunes, routiers, …). Le volet ″prise en charge nutritionnelle″ est pris en compte dans la requête du cinquième round du Fonds Mondial, ainsi que dans la revue du Cadre Stratégique national de lutte contre le VIH/SIDA. Il est intégré dans le ‘‘Document de politique, normes et procédures de prise en charge des PVVIH au Bénin’’ validé en décembre 2004.

6. Quelques initiatives de prise en charge psychosociale ont apporté une aide aux orphelins

et enfants vulnérables (OEV). Le PNLS, grâce au financement du Fonds mondial, a assisté 5689 OEV lors de la rentrée scolaire 2004-2005 par le paiement des frais de scolarité et l’achat de fournitures scolaires. Le Ministère de la famille de la Protection Sociale et de la Solidarité (MFPSS) a octroyé le même type de soutien à 138 OEV à travers ses deux Cellules Cœur d’espoir.17 Le PPLS a apporté un appui matériel à 500 OEV dans diverses structures de prise en charge. Le Catholic Relief Service (CRS) apporte une aide alimentaire à 3000 ménages affectés par le VIH/SIDA, soit 15000 personnes.18 Cependant, ce soutien nutritionnel couvre 30% des besoins alimentaires des ménages affectés par le VIH/SIDA.

14 PNLS. 15 PNLS. 16 Nadège KONENIN, Evaluation de l’état nutritionnel des malades sous trithérapie antiretrovirale à Cotonou, Thèse de Doctorat en médecine, N°1138, Université d’Abomey-Calavi, 2004, p. 28. 17 Hlacondji et Dogbo. 18 Il s’agit de la farine enrichie, de la semoule de maïs, du riz, de l’huile végétale et du poisson.

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III. AIDE ANTERIEURE DU PAM 7. Les interventions du PAM au Bénin ont commencé par un appui à l’enseignement

primaire en 1964 dans le cadre des projets de développement. Aujourd’hui, le projet de développement BEN 10308.0 cible environ 55 000 élèves dans le cadre de l’alimentation scolaire. Aucune activité relative à la lutte contre le VIH/SIDA n’a jusqu’à présent été entreprise. La présente initiative découle des nombreuses requêtes reçues des associations nationales et du souhait des Agences membres du Groupe Thématique ONUSIDA de renforcer le volet nutritionnel de la lutte contre le VIH/SIDA. Cette requête est également une réaction favorable à la demande du Gouvernement du Bénin de voir le PAM venir en aide aux familles des PVVIH19 démunies et qui résident dans des zones déshéritées. Les principales orientations du présent projet pilote convergent avec les conclusions de la mission d’identification et d’évaluation des besoins effectuée du 07 au 25 mars 2005 sur l’ensemble du territoire national par le PAM.

IV. JUSTIFICATION DE L’AIDE ALIMENTAIRE 8. Du fait que le VIH/SIDA induit des situations de graves vulnérabilités sociales et

économiques qui se traduisent par une insécurité alimentaire dont les conséquences sont multiples sur les personnes affectées ou infectées, il apparaît évident à tous les niveaux que la prise en charge nutritionnelle des PVVIH en état d’insécurité alimentaire devient une priorité indispensable en sus du traitement médical20. L’infection au VIH réduit le potentiel humain, productif et financier du ménage à faire face à ses besoins même les plus élémentaires. Les stratégies de survie que le ménage adopte accroissent sa vulnérabilité.

9. La mission d’identification et d’évaluation des besoins initiée en mars 2005 avait constaté

que l’offre des structures qui apportent un appui nutritionnel aux PVVIH couvre à peine le tiers de la demande. Ces initiatives de prise en charge nutritionnelle méritent d’être consolidées. La recherche de solutions pratiques et durables aux problèmes des OEV demeure une activité marginale des structures de prise en charge. Or les OEV ont des besoins variés : un apport nutritionnel est nécessaire pour ceux qui sont en bonne santé et pour les OEV séropositifs, un soutien nutritionnel est indispensable.

10. Suite à ces constats, la mission d’identification et d’évaluation des besoins a

recommandé : l’insertion d’un volet nutritionnel consistant dans la requête du Bénin pour le cinquième Round du Fonds Mondial ; la prise en compte de l’appui nutritionnel dans la revue du cadre stratégique national de la lutte contre le VIH/SIDA ; l’appui nutritionnel aux PVVIH sous traitement ; l’appui en rations alimentaires aux OEV. Cette mission a aussi recommandé la mise en œuvre d’une recherche action destinée à analyser si les soins et le traitement du SIDA ne peuvent s’envisager que dans le cadre d’une prise en charge globale dont l’appui nutritionnel, entendu au sens large (c’est à dire comportant des stratégies d’accompagnement familial et communautaire favorisant un retour à une autonomie de vie) est un élément clef. Elle a aussi recommandé l’accompagnement de

19 Lettre officielle N°3752/MSP/DC/SGM/DSF/SNU/SA du 03 mai 2005. 20 Un traitement par les ARV ne peut être efficace chez une PVVIH mal nourrie ou sous alimentée. Cette évidence ne s’est jamais traduite par la prise en compte du volet nutritionnel lors de la formulation des requêtes, programmes et projets. Ce qui rend difficile la mobilisation des ressources par le PAM étant donné que le besoin en appui nutritionnel n’est pas exprimé au niveau national.

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l’appui alimentaire et nutritionnel par des actions destinées à contribuer à la prévention et à la sensibilisation sur le VIH/SIDA.

V. OBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUS DU PROJET But 11. Le projet contribuera à l’amélioration de la qualité de la vie par la réduction de l’impact

du VIH/SIDA sur la sécurité alimentaire des ménages affectées. Le but du projet correspond à la priorité stratégique 3 du PAM à savoir : « Contribuer à l’amélioration de la nutrition et de l’état de santé des enfants, des mères et autres personnes vulnérables ». De ce fait, il permettra de poursuivre l’objectif de développement n°1 du millénaire : « Réduire de moitié la proportion de la population qui souffre de la faim ».

Effets attendus 12. Le projet va : i) contribuer à l’amélioration de l’état nutritionnel des PVVIH dénutris afin

de contribuer à la réussite du traitement médical ; ii) renforcer la sécurité alimentaire des PVVIH ou des ménages démunis affectés par le VIH/SIDA ; contribuer à améliorer les connaissances, attitudes et pratiques liées à la nutrition et au VIH/SIDA.

Produits attendus 13. Le projet pilote permettra principalement de garantir un appui alimentaire ou nutritionnel

à 24 000 personnes tel que réparties dans le tableau ci-dessous.

Tableau 1 : Répartition des bénéficiaires par catégorie et par année

Bénéficiaires An I An II Total Masculin Féminin EOV 6230 6230 12460 5000 7460 PVVIH hospitalisées 245 245 490 200 290 PVVIH en famille 5525 5525 11050 4500 6550 TOTAL 12000 12000 24000 9700 14300

VI. ROLE ET MODALITES DE L’AIDE ALIMENTAIRE Fonctions de l’aide alimentaire

Les PVVIH ont souvent des pertes d’appétit ; l’ingestion et la digestion des nutriments sont difficiles. Ainsi, elles présentent des besoins nutritionnels plus que toutes personnes en bonne santé. Le soutien alimentaire du PAM répond à deux impératifs : i) complément alimentaire et/ou nutritionnel pour les PVVIH et personnes affectées malnutries ou en insécurité alimentaire ; ii) transfert de revenu aux ménages pour l’amélioration de la sécurité alimentaire, la couverture des autres dépenses du ménage et comme incitation à l’adhérence au traitement.

14. L’aide alimentaire aura pour rôle de renforcer le système immunitaire de l’organisme

grâce à l’amélioration de l’état nutritionnel des séropositifs sous trithérapie et de ceux dont l’état immunitaire ne justifie pas encore la mise sous ARV mais dont l’état nutritionnel est critique. Le renforcement de l’état nutritionnel réduit l’apparition des maladies opportunistes. Grâce à la distribution de rations familiales, le transfert des revenus au sein du ménage sera loisible des dépenses de santé aux dépenses économiques. En milieu urbain, l’alimentation absorbe 45% des 263.707 F CFA identifiés comme

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revenu moyen annuel.21 En milieu rural, les dépenses moyennes annuelles du ménage s’élèvent à 128.816 F CFA dont 87.667 F CFA (68%) sont destinés aux dépenses alimentaires.22 Généralement, les OEV agrandissent des cellules familiales des collatéraux, ce qui surcharge leur budget en alimentation. Grâce au transfert, l’assistance permettra aux ménages d’effectuer d’autres dépenses telles que les frais de scolarisation des enfants et la conservation des biens productifs.

Stratégie opérationnelle 15. L’intervention comporte : i) un approvisionnement des huit (8) magasins départementaux

du PAM en produits alimentaires ; ii) une distribution des vivres dans les structures de prise en charge des PVVIH et des OEV au prorata des bénéficiaires identifiés ; iii) une distribution des rations aux familles affectées soit par a) des rations complètes distribuées aux malades hospitalisés ainsi qu’à une personne accompagnante ; soit par b) des rations journalières supplémentaires pour les ménages affectés par la séropositivité d’un des membres. Pour ce dernier cas, la distribution se fera sur place ou à domicile selon les cas. La mise en œuvre du projet suivra les étapes suivantes : au démarrage, toutes les PVVIH sous ARV et les OEV dénutris de cinq (5) communes23 bénéficieront de l’appui alimentaire, et progressivement pourront être intégrés dès le deuxième semestre et, en fonction des ressources disponibles et des leçons tirées, d’autres communes et de nouveaux bénéficiaires.

16. Pour atténuer l’impact et le déni de la maladie, toutes les associations de PVVIH sont impliquées dans un projet de prévention du VIH/SIDA chez les bénéficiaires du projet BEN 10308.0. Avec l’appui des ONG de santé, les membres des associations de PVVIH vont former les pairs éducateurs qui à leur tour iront sensibiliser les élèves et apprentis bénéficiaires des vivres PAM. Au préalable, les capacités des animateurs d’ONG et des PVVIH ont été renforcées dans le domaine de la nutrition et du VIH/SIDA, de la sensibilisation en milieu scolaire sur le VIH/SIDA.

Apports alimentaires et justification des produits 17. Pendant les vingt quatre mois du projet, 24000 bénéficiaires recevront des rations

alimentaires. Les malades hospitalisés recevront des rations quotidiennes complètes, soit 2470 kcals (homme) et 2370 kcals (femme) jugées suffisant pour cette catégorie. Les malades et bénéficiaires non hospitalisés (PVVIH et OEV vivant en milieu familial) recevront des rations quotidiennes complémentaires (1300 kcal) pour cinq personnes.

Tableau 2 : Quantité des rations quotidiennes par denrée et par type

Denrées Rations complètes Rations supplémentaires Céréales (riz ou maïs) 0,450 kg 0,200 kg Légumineuses (Haricots) 0,045 kg 0,060 kg CSB 0,025 kg 0,050 kg Huile 0,020 kg 0,020 kg

Le projet distribuera au total 3 556 tonnes de produits alimentaires lors des 730 jours d’intervention.

21 Etude sur les conditions de vie en milieu urbain. Profile de la pauvreté urbaine caractéristique socio-économique des ménages urbains, Document de synthèse, MPREPE, PNUD, INSAE, 1996. 22 Etude sur les conditions de vie des ménages ruraux, MAEP, DANIDA, PNUD, 2001. 23 Tanguiéta, Kandi, Parakou, Abomey, Cotonou.

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Tableau 3 : Répartition des tonnages par denrée, par ration et par année.

Quantité Durée quotidienne assistance

Denrées (kg) (Jours) Tonnage an I Tonnage an II Total Céréales 0,2 et 0,45 730 1472 1472 2944 Légumineuses 0,06 et 0,045 730 152.5 152.5 305 CSB 0,05 et 0,025 730 87 87 174 Huile 0,02 730 67 67 134 TOTAL 1778.5 1778.5 3557

VII. STRATEGIE DU PROJET Couverture géographique 18. Le projet 10484.0 s’appuiera sur le projet de développement BEN 10308.0 qui déjà,

couvre l’ensemble du territoire national. Ce qui facilitera sa mise en œuvre. Les zones de plus grande insécurité alimentaire donc plus vulnérables ont été privilégiées dans le ciblage. Il s’agit souvent des régions les plus atteintes par l’épidémie et qui sont en outre très éloignées des lieux d’approvisionnement en ARV. Il y au Bénin 77 communes et ce nouveau projet ne sera exécuté que dans 20 communes.

19. Les 5 communes initiales ciblées par le projet sont : Cotonou, Abomey, Tanguiéta,

Parakou et Kandi. Ensuite, en fonction des leçons tirées et des ressources disponibles, le projet se développera dans les communes suivantes de manière progressive : Porto-Novo, Abomey-Calavi, Dangbo, Akpro-Missérété, Sèmè-Kpodji, Dogbo-Tota, Djakotomey, Bohicon, Dassa-Zoumè, Djougou, Natitingou, Banikoara, Malanville, Bembèrèkè, et N’dali. Le choix des structures à appuyer est fonction de l’existence d’une prise en charge médicale et psychosociale en faveur des PVVIH et des OEV.

20. Il est entendu que le démarrage des activités du projet dans chacune des communes

identifiées se fera sur la base d’une analyse approfondie des ressources disponibles autant pour le PAM que pour les structures existantes (en fonction de la capacité d’absorption de ces dernières).

Structures d’exécution 21. Le PAM travaille en étroite collaboration avec le Ministère d’Etat Chargé de la

Planification et du Développement (MCPPD)24 chargé de la coordination des distributions de vivres sur l’ensemble du territoire dans le cadre de son projet de pays. Pour le projet pilote VIH/SIDA, le PAM bénéficiera donc des mécanismes déjà mis en place. Le MCPPD (la DN/PAM) assurera la liaison entre le gouvernement et le PAM. L’exécution technique du projet et sa supervision seront déléguées au Ministère de la Santé Publique (MSP) et au Ministère de la famille de la Protection Sociale et de la Solidarité (MFPSS).

22. Dans le prolongement des activités du projet BEN 10308.0, la DN/PAM et ses antennes

au niveau des départements devront avoir le double rôle de coordination et de gestion

24 Par l’entremise de la DN/PAM.

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logistique des denrées en étroite collaboration avec le bureau du PAM, les structures sanitaires et les associations nationales agissant comme partenaires dans ce projet.

23. La DN/PAM continuera à soumettre aux Ministères techniques et au PAM les rapports sur

le mouvement des denrées. La DN/PAM est déjà dotée d’un budget de l’Etat pour le projet BEN 10308.0, estimé à 1 273 169 dollars US pour la durée du projet. Ce montant comprend la participation aux coûts logistiques (stockage, transport, distributions), la fourniture de services de personnels à plein-temps, les déplacements et les autres frais divers pour le suivi-évaluation du projet par les employés de la contrepartie.

24. Cependant, le nombre de bénéficiaires de ce projet pilote sera peu élevé et le tonnage

additionnel ne devrait pas engendrer trop de frais supplémentaires. De plus, les structures récipiendaires des vivres se situent pour la plupart sur les grands axes routiers et les communes sont déjà desservies par la DN/PAM. Les livraisons pourront avoir lieu au rythme actuel du projet en cours, c’est-à-dire de façon trimestrielle.

Coordination nationale 25. Un comité interministériel sera établi et pourra comprendre :

* 1 représentant du MCPPD, * 1 représentant du MSP, * 1 représentant du MFPSS, * 1 représentant de la DN/PAM, * 1 représentant du Réseau des associations des PVVIH, * 1 représentant des structures de prise en charge impliquées dans le projet, * 1 représentant du Bureau pays du PAM. Ce comité va se réunir deux fois par an et aura pour rôle de faciliter la circulation de l’information entre les parties prenantes. Il permettra d’évaluer l’efficacité du projet et recommandera éventuellement les réorientations nécessaires. Le PAM Bénin devra consulter le MCPPD pour l’opérationnalisation du comité.

Mise en œuvre 26. L’aide du PAM doit emprunter la voie la plus courte pour parvenir aux bénéficiaires. La

mise en œuvre du présent projet va impliquer des ONGs, des centres de santé confessionnels, privés laïcs ou publics qui offrent déjà un paquet de services aux PVVIH et leurs familles. L’étroite collaboration entre ces structures et les personnes affectées ou infectées par le VIH est une condition essentielle à la réussite du projet.

27. Le CRS, à travers la CARITAS Nationale, apportait jusqu’à une date récente un appui

nutritionnel à une dizaine de structures de santé. Dans la même optique, le PAM envisage de contribuer, grâce à un appui alimentaire, à la prise en charge globale des PVVIH et des OEV par le biais des centres de prise en charge médicale et/ou psychosociale. Ces institutions disposent déjà de ressources humaines, matérielles et des infrastructures d’accueil adéquates. Outre la distribution des vivres, elles auront la charge de dispenser une éducation nutritionnelle aux bénéficiaires du projet. Le bureau PAM va mettre en place une équipe technique pour la coordination du projet pilote25.

25 Le personnel du projet est composé de : 1 Coordonnateur, 1 Assistant de Programme, 1 préposé d’administration, 1 Food Aide Monitor, 2 Chauffeurs.

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28. A partir de janvier 2006, une recherche opérationnelle sera menée en vue d’établir un lien entre l’alimentation, l’état nutritionnel et l’état de santé des PVVIH sous traitement ARV. Il s’agit d’observer, d’étudier, d’évaluer les résultats et l’impact à court terme (15 mois) de ce mode de prise en charge sur le plan médical (amélioration de l’état de santé, adhésion au traitement, infections opportunistes, développement de résistances au traitement,…) et économique (retour à une vie active…). A l’issue des dix huit (18) mois d’intervention et en fonction des conclusions de l’évaluation finale et de la première phase de l’étude opérationnelle, l’appui nutritionnel des PVVIH et des familles affectées se poursuivra selon les mêmes modalités et avec les mêmes groupes cibles ou sera ajusté. Une pré enquête est en cours jusqu’en décembre 2005 pour la validation des outils de recherche au Bénin, au Sénégal, au Mali, à Djibouti et à Madagascar.

29. Le coût de l’intervention figure dans un protocole rédigé séparément. Le financement

nécessaire à sa mise en œuvre est recherché indépendamment et la phase préliminaire de cette étude, en cours d’exécution, est déjà cofinancée par la coopération danoise et le bureau de la coopération française au Bénin.

30. Seront impliqués dans l’étude : PNLS (Programme National de Lutte contre les

VIH/SIDA/IST), IMEA (Institut de Médecine et d’Epidémiologie Appliquée), PAM (Programme Alimentaire Mondial), FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture), DIAL (Développement Institutions & Analyses de long terme).

31. Les premiers résultats de cette étude pourront être pris en compte dans l’exécution du

projet pilote et serviront directement à la préparation d’un projet de développement. Logistique de l’aide alimentaire 32. Ce projet VIH/SIDA bénéficiera des dispositions logistiques et financières du projet de

développement en cours au Bénin, ce qui limite les coûts supplémentaires pour le projet 10308.0. Le PAM prend en charge toutes les opérations de transport intérieur, d’entreposage, de manutention et de distribution des vivres grâce à une subvention TIEM par tonne métrique.

33. La DN/PAM assure déjà le paiement des salaires du personnel logistique avec la

contrepartie nationale engagée dans le projet ; laquelle couvre la rémunération d’un logisticien, de trois assistants à la logistique, de dix magasiniers et de vingt aide-magasiniers.

34. Si les ressources financières le permettent et selon la disponibilité, le bureau PAM, sur

une base concurrentielle, achètera certaines denrées sur le marché local afin de contribuer au dynamisme de l’économie nationale et de réduire les frais de transport.

Stratégie de pérennisation 35. Les rations alimentaires à octroyer aux bénéficiaires vivant dans leur famille seront

considérées comme complémentaires dans l’optique de ne pas les rendre trop dépendants de l’assistance. Seuls les patients hospitalisés et une personne qui les accompagne recevront des rations individuelles complètes. De plus, ce sont les structures sanitaires et de soutien psychosocial qui détermineront les besoins nutritionnels des malades les plus vulnérables qu’ils suivent dans le cadre des consultations ou des hospitalisations. L’aide alimentaire ne sera donc pas continue mais sera juste un appui. La contrepartie financière

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et logistique du gouvernement béninois est un élément qui concourt à la pérennisation du projet après le retrait du PAM.

36. Les personnes infectées et affectées par le VIH/SIDA seront impliquées à toutes les étapes

du processus. Elles l’ont été lors de l’identification des besoins. Elles seront parties prenantes des activités de planification, d’exécution, de suivi et d’évaluation. Personne mieux qu’elles ne sauraient parler des bienfaits d’une bonne alimentation en cas d’infection ou d’affection par le VIH/SIDA. L’identification des PVVIH se fera aussi avec l’appui des Associations actives dans le Réseau Béninois des PVVIH (REBAP+) suivant des critères d’indigence et de vulnérabilité rigoureusement établis. Leurs capacités seront renforcées dans divers domaines utiles à leur mieux être. Les activités d’accompagnement familial et communautaire pour la promotion d’une vie autonome adaptée permettront d’améliorer de façon pérenne l’impact de l’apport nutritionnel des patients à travers la participation à des activités productives agricoles (jardins d’hôpitaux26, fermes thérapeutiques…) en vue de générer des revenus (aide au retour à l’emploi, mise en place d’activités génératrices de revenus…).

VIII. BENEFICIAIRES ET EFFETS ATTENDUS Critères de sélection des structures et des bénéficiaires 37. Les bénéficiaires du projet sont des personnes soit en insécurité alimentaire chronique ou

aiguë, soit en situation de malnutrition. Il s’agit des groupes vulnérables sur le plan socio-économique infectés à savoir : i) les PVVIH dénutris ; ii) les orphelins et enfants rendus vulnérables par l’infection et/ou par le décès de leurs parents.

38. Les critères de sélection des bénéficiaires sont : * pour les PVVIH : - Etre sans ressource de subsistance - Etre suivi par un centre de prise en charge agréé par le PNLS - Présenter au moins un signe de carence nutritionnelle

39. *pour les OEV

- Avoir un ou plusieurs membres de sa famille décédés ou infectés par le VIH - Etre en âge scolarisable ou fréquenter une école ou un centre de formation - Vivre dans une famille d’accueil présentant des caractéristiques d’indigence - Etre suivi par une structure de prise en charge psychosociale des OEV - Présenter un état de malnutrition ou de dénutrition prouvé sur le plan clinique

40. Les bénéficiaires (PVVIH) recevront l’aide alimentaire pendant six (6) mois à l’issue

desquels une évaluation des besoins et des activités socioéconomiques permettra de les maintenir encore pour trois mois ou de les sortir de la file active du projet en les remplaçant par d’autres bénéficiaires dans le besoin. Les nouvelles entrées se feront en fonction de la disponibilité des denrées (allocation annuelle) et selon le nombre de bénéficiaires sortant du programme.L’appui nutritionnel à donner au OEV s’étend sur toute la durée du projet. Car pour la plupart ils ne peuvent pas encore subvenir à leurs propres besoins.

26 Expérience lancée à Cotonou par l’OAA en partenariat avec la ville de Cotonou et de Paris et le Centre National Hospitalier Universitaire de Cotonou

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41. Les bénéficiaires ne débourseront pas d’argent pour obtenir l’aide. Lors du suivi, le PAM veillera à contrôler si les partenaires opérationnels n’exigent pas de l’argent aux bénéficiaires avant de leur procurer les vivres.

42. Le ciblage géographique tient compte des poches d'insécurité alimentaire mentionnées

dans le rapport VAM de 2002, du degré d’accessibilité géographique en ARV et des taux de prévalence du VIH/SIDA par département ou par commune. Les centres de santé dirigés par des ONG et/ou les confessions religieuses sont ciblés dans la mesure où ils présentent une grande affluence et sont susceptibles d’offrir davantage de possibilités d’activité d’accompagnement communautaire aux PVVIH.

43. Le nombre des bénéficiaires a été choisi en fonction des capacités d’absorption de l’offre

sur le plan alimentaire, de l’expérience dans la prise en charge globale au niveau des structures sanitaires et des partenaires associatifs, ainsi qu’en fonction de l’état d’avancement de la stratégie nationale en matière de lutte contre le VIH/SIDA dans les différents départements ciblés par le projet pilote. Le nombre d’orphelins et enfants vulnérables bénéficiaires du projet VIH/SIDA correspond à ceux déjà ciblés par les associations27 en tenant compte d’une augmentation d’ici le début de la mise en place du projet pilote.

Tableau 4 : Effectifs des bénéficiaires et pourcentage de vivres alloués par catégorie.

Nombre de bénéficiares Vivres pour % vivres par

Bénéficiaires Masculin Féminin Total Vivres an I Vivres an II 24 mois ™ catégorie OEV 5000 7460 12460 921 921 1842 52 PVV hospitalisées 200 290 490 44 44 88 2 PVV en famille 4500 6550 11050 814 813 1627 46 TOTAL 9700 14300 24000 1779 1778 3557 100

Effets attendus 44. Les PVVIH qui reçoivent un soutien alimentaire et nutritionnel en complément verront

augmenter le potentiel d’efficacité du traitement. L’amélioration de l’état de santé des PVVIH est susceptible d’induire un fort taux d’adhésion au traitement. Les PVVIH pourront ainsi renouer avec les activités productives suite à une meilleure santé retrouvée.

45. L’aide alimentaire apportée aux OEV contribue à alléger l’impact de la pauvreté des

familles qui, souvent, ont déjà dépensé leurs revenus dans le traitement de la maladie du parent souffrant ou défunt. Les OEV recevront des rations familiales qui renforceront leur statut nutritionnel et permettront à leur famille d’accueil de réduire les dépenses alimentaires et de consacrer les ressources disponibles à d’autres besoins du ménage.

46. Les conclusions de la recherche opérationnelle serviront de caution à l’accompagnement

nutritionnel optimal qu’il faut associer au traitement médical des PVVIH. Le projet répondra à un besoin de connaissances sur les bénéfices et les modalités les meilleures de l’appui nutritionnel dans la prise en charge globale des patients mis sous ARV.

Effets attendus du projet sur les femmes 47. Le projet contribuera à la mise en application des Engagements Renforcés I et VI en

faveur des femmes en répondant à leurs besoins nutritionnels spécifiques et en veillant à ce qu’une perspective différenciée par sexe soit intégrée systématiquement aux activités

27 Il s’agit des associations privées qui s’investissent dans la prise en charge psychosociale des OEV au Bénin.

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de programmation. En raison de la plus grande vulnérabilité des femmes, elles constitueront 60 % des bénéficiaires du projet pilote. Elles seront les principales récipiendaires des rations. De ce fait, elles auront la responsabilité de gérer les rations distribuées pour garantir la sécurité alimentaire du ménage.

48. Par ailleurs, ce projet pilote pourra générer des messages de prévention et des éléments de

contrôle de la stigmatisation au sein des communautés. Il sera aussi utile pour un plaidoyer en faveur des femmes pour les activités génératrices de revenus auprès des partenaires.

IX. APPUI AU PROJET Partenariat 49. Un comité de concertation regroupant les partenaires qui oeuvrent dans la prise en charge

des PVVIH sera mis en place par le bureau du PAM, avec une présidence tournante entre les membres. Ce comité a pour rôle fondamental de rendre fluide la circulation des informations en vue d’éviter les doubles emplois. La mise en œuvre du projet se fera en étroite collaboration avec des membres du Groupe Thématique ONUSIDA. Un protocole d’accord de la gestion des vivres qui définit clairement les responsabilités des acteurs ( DN/PAM, Centre de santé, ONG, etc.) sera signé avec les structures d’exécution. Le respect de ce protocole sera suivi et si ses conditions ne sont pas respectées par une structure, la collaboration avec ladite structure sera suspendue après trois mois de mise en demeure non suivie d’effet.

50. Une rencontre annuelle départementale sera organisée avec les structures bénéficiaires, en

vue de la planification de l’appui du PAM pour les mois suivants et en vue d’une meilleure connaissance des bénéficiaires et des effets du soutien alimentaire du PAM en leur direction.

51. Le bureau du PAM au Bénin s’engage à identifier des partenaires de financement dans le

cadre d’une stratégie de mobilisation de ressources spécifiques à l’exécution de ce projet pilote.

Ressources non alimentaires 52. La mise en oeuvre du présent projet requiert des ressources complémentaires pour

l’atteinte des objectifs. Il s’agit d’équipement informatique, de consommables bureautiques, de matériel roulant avec les accessoires nécessaires et des frais d’administration pour le fonctionnement et des fonds pour la rémunération des ressources humaines nécessaires.

X. SUIVI- EVALUATION ET RAPPORTS 53. Au démarrage du projet, le Bureau de Pays organisera un atelier à l’intention du personnel

des structures décentralisées des partenaires sur les thèmes suivants : � Gestion des stocks, entreposage des vivres, suivi des fiches � Rôle de l’alimentation dans le renforcement des capacités immunitaires � Education nutritionnelle, suivie des courbes de poids (IMC)28

28 En anglais Body Mass Index (BMI).

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� Gestion axée sur les résultats 54. Une fiche d’identification de toutes les caractéristiques des structures récipiendaires sera

élaborée au premier mois du projet. Elle servira à la constitution d’une base de données qui sera mise à jour tous les 6 mois et fournira des informations exactes pour la localisation et la cartographie 29 de l’intervention. Les données ainsi rassemblées serviront aussi à l’établissement des fiches diagnostiques qui permettent une meilleure connaissance du milieu30. Le bureau pays utilisera un système harmonisé de Suivi et Evaluation basé notamment sur quatre composantes : les rapports de distribution du PAM, les registres et les rapports trimestriels des partenaires ; et une enquête de référence effectuée auprès des ménages au début et à la fin du projet.

55. En outre, des fiches et cahiers de gestion des magasins et des cantines hospitalières, ainsi

que des contributions des bénéficiaires seront suivis au niveau des partenaires. L’objectif clé étant d’observer les effets à court et moyen termes de l’aide alimentaire sur les ménages infectés et affectés par le VIH/SIDA et de fournir des données actualisées. Le plan de suivi est conçu sur la base du Cadre Logique du Projet (voir annexe III) qui définit l’impact, les objectifs, les produits ainsi que les indicateurs devant mesurer l’ampleur des résultats et le progrès réalisés.

XI. VIABILITE ET DURABILITE DU PROJET Faisabilité technique 56. Les rations seront distribuées via les organismes recensés et visités lors de la mission

d’identification. Tous s’investissent déjà dans la prise en charge des PVVIH et/ou des OEV. Leur capacité de stockage a également été examinée durant la mission et tous peuvent recevoir la quantité de vivres prévue. Il n’y aura a priori aucun problème pour que les bénéficiaires rentrent en possession des vivres de façon régulière. Ces structures disposent aussi pour la plupart des ressources techniques en matière d’appui nutritionnel aux malades du SIDA. Pour que ce projet pilote puisse réaliser tout son potentiel, il est important qu’un renforcement des capacités en gestion des stocks soit effectué au profit d’un personnel spécifique auquel incombe cette tâche.

Viabilité sociale 57. L’implication des associations de personnes vivant avec le virus du SIDA est un préalable

à l’acceptation du projet pilote. Certaines de ces associations ont été rencontrées et participeront à la mise en œuvre. Des familles sont déjà suivies par les partenaires d’exécution et reçoivent des vivres fréquemment selon les mécanismes déjà mis en place.

58. Une certaine stigmatisation existe et pour éviter le rejet des familles, les distributions

auront lieu dans les locaux des partenaires. Pour les personnes éprouvant de réelles difficultés à se déplacer, les partenaires associatifs adopteront une solution pour les

29 La localisation des sites d’intervention du projet pilote sur carte – départements, communes, arrondissements, villages/quartiers – est recommandée car la représentation cartographique des interventions du PAM permet une meilleure compréhension et la vérification de toutes les structures proposées au PAM pour la distribution des vivres. En croisant cette cartographie avec les résultats de l’étude sur la pauvreté, il sera aisé de définir les lignes futures des interventions du PAM en direction des familles infectées ou affectées par le VIH/SIDA au Bénin. 30 Un food aid monitor sera impliqué à cet effet.

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approvisionner à domicile. Toutefois, des dispositions seront prises pour assurer la transparence et le suivi des modalités de distribution arrêtées.

59. L’appui nutritionnel, du fait qu’il donne à la PVVIH la possibilité de retrouver ses

potentialités physiques, lui permet d’exercer un métier rémunéré afin de faire face à ses besoins. Le bien-être physique qui résulte d’une alimentation saine et variée est en mesure d’atténuer la dépendance socio-économique des PVVIH vis-à-vis de leur entourage.

XII. RISQUES 60. Le défi majeur est d’augmenter et de renforcer la capacité de mise en œuvre du PAM et de

ses partenaires en appui et suivi nutritionnel des ménages affectés par le VIH/SIDA. Le PAM devra régulièrement évaluer la capacité des partenaires à distribuer les vivres aux bénéficiaires. L’approvisionnement régulier en antirétroviraux et l’accès aux examens cliniques sont un préalable à la mesure des indicateurs de l’intervention.

61. Il sera aussi nécessaire de veiller à la réduction de la stigmatisation et de plaider pour un accroissement des appuis en activités génératrices de revenus auprès des partenaires.

XIII. FACTEURS DISSUASIFS, PERTURBATION DES REGIMES ET DEPENDANCE 62. La quantité des aliments octroyés aux bénéficiaires ne saurait perturber la production et

les mécanismes des marchés locaux. Une partie est destinée à être consommée par les bénéficiaires hospitalisés sous forme de repas et les rations familiales à emporter ne sauraient se retrouver sur le marché local grâce au réseau de surveillance qui sera établi. De plus, les quantités des denrées à importer seront insignifiantes par rapport à la production nationale.

XIV. COORDINATION ET CONSULTATION 63. Le projet a été préparé par le PAM/Bénin et discuté avec des agences bilatérales

(Ambassade de France, Ambassade de Etats-Unis, etc.), multilatérales (Banque Mondiale, ONUSIDA, UNICEF, PNUD, Fonds Mondial, UNFPA, FAO, OMS, etc.) et les ONGs (CRS, FRA, CARITAS, MSF, Africare, etc.) intervenant dans le domaine de la lutte contre le VIH/SIDA au Bénin.

XV. RECOMMANDATION 64. Ce projet pilote de développement de 24 mois (1 janvier 2006 – 31 décembre 2007) d’une

valeur totale de US$ 2.177.073 (coût des denrées alimentaires de US$ 1.057.770) est recommandée pour approbation. Le budget et les détails des coûts d’appui se trouvent dans les annexes I et II.

James Morris Directeur Executif Date :

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Project Type: DEVRecipient Country: BENINProject Number: 10484,0Duration (months): 24.0 Start Date: 01-Jan-2006End Date: 31-Dec-2007

Total US$

DIRECT OPERATIONAL COSTS (DOC) 1,775,097$

DIRECT SUPPORT COSTS (DSC) 259,550$

TOTAL WFP DIRECT COSTS 2,034,647$

INDIRECT SUPPORT COSTS (ISC) 7% 142,425$

TOTAL WFP COSTS 2,177,073$

Cost Category Tonnage ValueCommodity Cereals 2,944 794,880$Pulses 305 137,250$CSB 174 45,240$Vegetable oil 134 80,400$#REF! #REF! #REF!#REF! #REF! #REF!#REF! #REF! #REF!#REF! #REF! #REF!#REF! #REF! #REF!

Total Commodities 3,557 1,057,770$

External Transport 288,042$

ITSH 17,536$Overland 65,591$LTSH 283,285$

ODOC 146,000$

1/ This format should also be used for DEV Project Budget Plan Revisions.2/ Please adapt your planning according to the Project Document (duration of the project).3/ This worksheet includes total amounts for all years. 4/ The ISC is indicated here to provide a picture of the overall WFP costs even though they are not Project Costs per se. The ISC rate may be amended by the Executive Board during the Project's life.

wfp082674.xls

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Year 1 Year 2 TOTAL Cost per mt Total Quantity Quantity Quantity Value

Commodities (US$) (mt) (mt) (mt) (US$)Cereals 270.00 2,944 1,962.40 981.20 794,880$Pulses 450.00 305 203.27 101.64 137,250$CSB 260.00 174 115.86 57.93 45,240$Vegetable oil 600.00 134 89.17 44.59 80,400$

- - - - -$ 3,557 2,370.70 1,185.36 1,057,770$

Overall rate Year 1 Year 2 TOTAL

81.00 192,026.70$ 96,014.16$ 288,042$

Year 1 Year 2 TOTAL542110 - Port Operations Costs 76,737.46$ 31,973.94$ 108,711$542120 - Landside Transport 43,230.94$ 18,012.90$ 61,244$542130 - Air Transport -$ -$ -$ 542140 - Transhipment Point Costs -$ -$ -$ 542150 - EDP Operations Overall Rate 21,319.72$ 8,883.22$ 30,203$542160 - Distribution CostsITSH 4.93 12,379.32$ 5,158.05$ 17,537$542170 - Other LTSH CostsOVERLAND 18.44 46,298.66$ 19,291.11$ 65,590$Total LTSH 79.64 199,966$ 83,319$ 283,285$Expected LTSH 85.90 203,691$ 101,846$ 305,537$

DSC Overall Rate Year 1 Year 2 TOTAL Total DSC 72.97 178,870$ 80,680$ 259,550$

ODOC Overall Rate Year 1 Year 2 TOTAL Total ODOC 41.05 113,000$ 33,000$ 146,000$

Remarks:1/ Planned costs should be included for each year of the project.2/ Enter a relevant transport rate.

Total Commodities

Total External Transport

LTSH

wfp082674.xls

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TOTAL Gender/HIV/Nutrition Non Attributed

Staff and Staff-Related Costs Year 1 Staff and Staff-Related Costs551010 International Consultants (incl. Travel) - - -551020 National Consultants 3,000 3,000 3,000551030 Temporary Assistance - - - -551040 UNVs -552000 Non-WFP Staff Training 25,000 25,000 25,000553000 Travel 5,000 5,000 5,000

Subtotal 33,000 33,000 33,000 -

Recurring Expenses Year 1 Recurring Expenses554010 Rental of Facility - -554020 Utilities General - -554030 Office Supplies - -554040 Communications and IT Services - -554050 Insurance - -554060 Equipment Repair and Maintenance - -554070 Vehicle Maintenance and Running Costs - -554080 Contracted Services 80,000 80,000 80,000 -554090 Other Office Expenses - -

Subtotal 80,000 80,000 80,000 -

Equipment & Capital Costs Year 1 Equipment & Capital Costs555010 Agricultural Tools and Equipment - - - -555020 Kitchen & Canteen Material and Equipment - - -555030 Health Related Material and Equipment - - - -555040 School Related Material and Equipment -555050 Building Material - - - -555060 Vehicles - -555070 TC/IT Equipment - -555080 Other Tools, Material and Equipment - - - -556000 Food Transformation Costs - - - -

Subtotal - - - -

TOTAL OTHER DIRECT OPERATIONAL COSTS 113,000 113,000 113,000 -

1/ Planned costs should be included for each year of the project.2/ This table facilitates the breakdown of project costs by Priority area for statistical purposes.3/ The total in Column E41 is expected to tally with Column C41, as Total ODOC for the Project, for the Year.

OTHER DIRECT OPERATIONAL COSTS(BUDGET PLAN PRIORITY AREAS)

wfp082674.xls

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TOTAL Gender/HIV/Nutrition

Non Attributed

Staff and Staff-Related Costs Year 2 Staff and Staff-Related Costs551010 International Consultants (incl. Travel) - - - -551020 National Consultants - - - -551030 Temporary Assistance - - - -551040 UNVs - 552000 Non-WFP Staff Training - 553000 Travel 3,000 3,000 3,000

Subtotal 3,000 3,000 3,000 -

Recurring Expenses Year 2 Recurring Expenses554010 Rental of Facility - -554020 Utilities General - -554030 Office Supplies - -554040 Communications and IT Services - -554050 Insurance - -554060 Equipment Repair and Maintenance - -554070 Vehicle Maintenance and Running Costs - -554080 Contracted Services 30,000 30,000 - 30,000 554090 Other Office Expenses - -

Subtotal 30,000 30,000 - 30,000

Equipment & Capital Costs Year 2 Equipment & Capital Costs555010 Agricultural Tools and Equipment - - - -555020 Kitchen & Canteen Material and Equipment - - - -555030 Health Related Material and Equipment - - - -555040 School Related Material and Equipment - 555050 Building Material - - - -555060 Vehicles - - - -555070 TC/IT Equipment - - - -555080 Other Tools, Material and Equipment - - - -556000 Food Transformation Costs - - - -

Subtotal - - - -

TOTAL OTHER DIRECT OPERATIONAL COSTS 33,000 33,000 3,000 30,000

1/ Planned costs should be included for each year of the project. 2/ This table facilitates the breakdown of project costs by Priority area for statistical purposes.3/ The total in Column E41 is expected to tally with Column C41, as Total ODOC for the Project, for the Year.

OTHER DIRECT OPERATIONAL COSTS

wfp082674.xls

Page 20: projet d'appui nutritionnel aux menages affectes par le vih/sida au

DIRECT SUPPORT COSTS (BUDGET PLAN PRIORITY AREAS)

TOTAL Security Gender/HIV/Nutrition

Monitoring and Evaluation Non Attributed

Staff and Staff-Related Costs Year 1 Staff and Staff-Related Costs

611111 to 225International Professional Staff - - - - - -

611231 to 234International GS Staff - - - - -

612100 National Professional Officers 36,000 36,000 18,000 18,000

612200 National GS Staff 45,000 45,000 - 22,500 22,500

613100 Temporary Assistance 5,000 5,000 2,500 2,500

613200 Overtime (in USD only) 700 500 - - - 500

613300 Incentives - - - - -

621000 International Consultants - -

621100 National Consultants 3,000 3,000 - 1,500 1,500 -

622000 UNVs - - -

631000 Staff Duty Travel 15,000 15,000 7,500 7,500 -

641000 Staff Training and Development 10,000 10,000 - 5,000 5,000

Subtotal 114,700 114,500 - 57,000 57,000 500

Recurring Expenses Year 1 Recurring Expenses751000 Rental of Facility 1,150 1,000 - - - 1,150

752000 Utilities General 950 950 - - - 950

753000 Office Supplies 1,000 1,000 - - - 1,000

754000 Communications and IT Services 2,000 2,000 - - - 2,000

755000 Insurance 600 600 - - - 600

756000 Equipment Repair and Maintenance 1,500 1,500 - - 1,500

757000 Vehicle Maintenance and Running Cost 5,000 5,000 - - - 5,000

758000 Other Office Expenses 1,000 1,000 1,000

782000 UN Organisations Services 870 870 - - 870

-

Subtotal 14,070 13,920 - - - 14,070

Equipment & Capital Costs Year 1 Equipment & Capital Costs761000 Vehicles 45,000 45,000 - - - 45,000 762000 TC/IT Equipment, 3,600 3,600 3,600 763000 Furniture, Tools and Equipment 1,500 1,500 1,500

-Subtotal 50,100 50,100 - - - 50,100

TOTAL DIRECT SUPPORT COSTS 178,870 178,520 - 57,000 57,000 64,670

1/ Planned costs should be included for each year of the project. 2/ This table facilitates the breakdown of project costs by Priority area for statistical purposes.3/ The total in Column E41 is expected to tally with Column C41, as Total DSC for the Project, for the Year.

wfp082674.xls

Page 21: projet d'appui nutritionnel aux menages affectes par le vih/sida au

TOTAL Security Gender/HIV/Nutrition Monitoring and Evaluation Non Attributed

Staff and Staff-Related Costs Year 2 Staff and Staff-Related Costs611111 to 225 International Professional Staff - - - - - -611231 to 234 International GS Staff - - - - -612100 National Professional Officers 18,000 18,000 9,000 9,000 612200 National GS Staff 22,500 22,500 - 11,250 11,250 613100 Temporary Assistance 2,000 2,000 1,000 1,000 613200 Overtime (in USD only) 300 500 - - 500 613300 Incentives - - - - -621000 International Consultants 15,000 15,000 - 7,500 7,500 -621100 National Consultants 3,000 3,000 - 1,500 1,500 -622000 UNVs - - - -631000 Staff Duty Travel 10,000 10,000 5,000 5,000 -641000 Staff Training and Development 2,000 2,000 1,000 1,000 -

Subtotal 72,800 73,000 - 36,250 36,250 500

Recurring Expenses Year 2 Recurring Expenses751000 Rental of Facility 550 550 - - - 550 752000 Utilities General 450 450 - - - 450 753000 Office Supplies 540 540 - - - 540 754000 Communications and IT Services 1,000 1,000 - - - 1,000 755000 Insurance 350 350 - - - 350 756000 Equipment Repair and Maintenance 1,050 1,050 - - - 1,050 757000 Vehicle Maintenance and Running Cost 3,000 3,000 - - - 3,000 758000 Other Office Expenses 500 500 - - - 500 782000 UN Organisations Services 440 440 - - 440

-Subtotal 7,880 7,880 - - - 7,880

Equipment & Capital Costs Year 2 Equipment & Capital Costs761000 Vehicles - - - -762000 TC/IT Equipment, - - - - - -763000 Furniture, Tools and Equipment - - -

Subtotal - - - - - -

TOTAL DIRECT SUPPORT COSTS 80,680 80,880 - 36,250 36,250 8,380

1/ Planned costs should be included for each year of the project. 2/ This table facilitates the breakdown of project costs by Priority area for statistical purposes.3/ The total in Column E41 is expected to tally with Column C41, as Total DSC for the Project, for the Year.

DIRECT SUPPORT COSTS (BUDGET PLAN PRIORITY AREAS)

wfp082674.xls

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BUDGET PLAN EXPLANATION CO BENIN

I. Plan Overview

Les coûts du budget, jugés assez raisonnables, ont été calculés en prenant en compte certains facteurs. Premièrement, le projet implique les structures et organisations fonctionnelles qui assurent déjà la prise en charge des PVVIH et des OEV dans le pays.Deuxièmement, le projet VIH/SIDA bénéficiera de mécanismes déjà mis en place par le projet actuel du PAM, BEN 10308.0(notamment les infrastructures d'entreposage et le personnel) en collaboration avec le gouvernement.

II. Direct Operational Costs

Les bénéficiaires internés (PVVIH hospitalisés) vont recevoir une ration quotidienne complète constituée de 450 g de céréales (riz ou maïs), 45 g de légumineuses (Hérocot), 25 g de farine (CSB) et 20 g d'huile végétale tandis que les bénéficiaires qui vivent dans leur milieu familial recevront une ration complémentaire constituée de 200 g de céréales(riz ou maïs), 60 g de légumineuses (Haricot), 50 g de farine (CSB) et 20 g d'huile végétale.

Pendant 548 jours d'assistance, 23 956 personnes seront bénéficiaires de l'intervention et recevront au total 3 556 tonnes de vivres. Le groupe cible est constitué des OEV et des PVVIH avec leur famille. Les statistiques sur les bénéficiaires se présentent comme suit:

REPARTITION DES BENEFICIAIRES PAR CATEGORIE ET PAR ANNEE

BENEFICIAIRES ET FAMILLE ANNEE I ANNEE II HOMME FEMME TOTALEOV 6,230 6,230 4,984 7,476 12,460 PVV INTERNEES 245 245 196 294 489 PVV EN FAMILLE 5,504 5,504 4,403 6,604 11,007 TOTAL 11,978 11,978 9,582 14,374 23,956

Utilisation des coûts standards Les coûts des produits légumineuses et de l'huile végétale sont ceux fournis par OEDB 2004/001 du 1er février 2005.(Revised F.O.B Prices for WFP)Les coûts de la farine CSB et des céréales sont issus du même document mais légèrement pondérés.

ODOC

Les ODOC ne sont pas répartis de manière uniforme pendant toute la durée du projet parce que les contrats avec les structures de prestation de services ont une durée de 12 mois lors de la première année et 06 mois dans la deuxième année

STAFF AND STAFF-RELATED COSTSNational consultantsDes Consultants locaux ayant une expertise en récupération nutritionnelle, en prise en charge des PVVIH, en communication dans le domaine du VIH/SIDA seront impliqués dans la formation des partenaires et l'éducation nutritionnelle des PVVIH.

TravelUne petite enveloppe est prévue pour le déplacement et les déjeuners des participants aux séances d'harmonisation des points de vue et de renforcement des capacités.

Non staff-WFP staff training Une enveloppe est prévue pour payer les honoraires du consultant qui va diriger l'étude de base. Cette enveloppe permettra aussi de supporter les frais de formation du personnel impliqué dans l'étude de base.

Contract servicesIl s'agit des frais de sous-traitance avec des ONG internationales et nationales et des Associations des PVVIH opérationnelles.

III- Direct support costs

Sur le plan des ressources humaines, le personnel en place au bureau sera redéployé. Toutefois, une coordination du projet sera mise en place et renforcée.

National Professional OfficersUn coordonnateur de projet sera recruté sur toute la durée du projet pilote (Soit 3,000 USD/Mois x 18 Mois=36,000 USD/AN).

National GS StaffUn assistant au coordonnateur du projet (coût 13,000 USD/AN), un food aid monitor (coût 10,000 USD/AN) un agent administratif (coût 8,000 USD/AN) et deux chauffeurs (coût 7,000 USD/AN x 2) seront impliqués dans la gestion du projet.

Temporary AssistanceDes appuis ponctuels seront donnés au Food id Monitor et à d'autres volets selon les besoins. Ces appuis ponctuels seront nécessaires lors du remplissage des fiches annuelles et lors de l'évaluation finale du projet.

Overtime (in USD only)Des heures supplémentaires pourraient être induites par des impondérables et cette petite enveloppe est prévue pour les prendre en charge.

National Consultant1 consultant sera recruté pendant un mois pour l'évaluation à mi-parcours et un autre mois pour l'évaluation finale en collaboration avec le Consultant international.

Staff Duty Travel Une enveloppe de 25,000 USD est prévue pour les voyages de l'équipe de coordination du projet pilote dont USD 15,000 pour le suivi et l'evaluation des activités (10 voyages sont prévus par semestre à destination des 20 Communes couvertes par le projet pilote, à raison de USD 500 par voyage - USD 100 pour le carburant et USD 400 pour les perdiem de 2 personnes).Le solde restant, soit 10,000 USD, est prévu pour deux voyages de formation, de stage ou de séminaire pour deux personnes à Yaoundé et/ou à Dakar.(coût unitaire du voyage = USD 2,500 incluant le coût du billet d'avion, les perdiem, les frais divers).

Staff Training and Development Un montant de 12,000 USD est prévu pour l'organisation des sessions de renforcement des capacités des membres de l'équipe de coordination du projet.

RECURRING EXPENSES

Rental of FacilityLe projet pilote prendra en charge 9% du loyer soit USD 1,700.

Utilities GeneralLe projet pilote supporte 9% des frais de bureau, soit USD 1,400

Office SuppliesEstimations faites sur la base de la consommation moyenne actuelle par personne.

Communications and IT ServicesL'installation d'une ligne téléphonique supplémentaire ainsi que les charges mensuelles y afférentes seront supportées par le projetCette enveloppe servira aussi à la participation du présent projet aux autres dépenses de communication du bureau de pays.

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InsurancePrime d'assurance à payer pour le véhicule.

Equipment Repair and MaintenanceUne petite enveloppe est prévue pour l'entretien et le maintien du matériel acquis dans le cadre de ce projet pilote.

Vehicle Maintenance and Running CostIl s'agit de l'entretien mensuel du véhicule, des frais de carburant.

Other Office Expenses Cette enveloppe contribuera au paiement des prestations de gardiennage des locaux du PAM.

United Nations organizations' services (UNDP payment)Il est projeté environ 100 traitements par le PNUD de dossiers de paiement pour la première année et 50 pour la seconde année. Sachant que par demande de prestation le PNUD perçoit US 8$, cette enveloppe servira aux paiements de ces prestations. Ces charges seront effectivement imputées aux différentes rubriques concernées par les paiements

VehiclesUn véhicule 4x4 est indispensable pour les déplacements de la coordination.Il est aussi possible que les véhicules déjà utilisés dans le cadre des activités du Programme Pays soient de temps à autre sollicités.

TC/IT Equipment,L'acquisition de matériel informatique est indispensable pour la célérité dans l'exécution des tâches. Il est prévu l'achat de deux ordinateurs avec accessoires pour la coordination du projet.

Furniture, Tools and EquipmentUne petite enveloppe est prévue pour l'acquisition de matériel/mobilier de bureau.

IV. Overall Budget Justification

Cette estimation financière paraît réaliste dans la mesure où elle permettra de mener avec efficacité et efficience les activités de mise en place, de suivi et d'évaluation du projet pilote. L'obtention de ce budget est aussi propice à une gestion axée sur les résultats parce qu'il permettra de suivre la distribution des vivres et leur utilisation.

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ANNEXE I

PROJECT COST BREAKDOWN

Quantity (mt)

Average cost per ton

Value (dollars)

WFP COSTS

A. Direct operational costs

Commodity (mt)1

- Cereals 2,944 270,00 794 880

- Pulses 305 450,00 137 250

- CSB 174 260 45 240

- Vegetable Oil 134 600 80,400

Total commodities 3,557 1,057,770

External transport 288,042

Total LTSH 283,285

Other direct operational costs 146,000

Total direct operational costs 1,775,097

B. Direct support costs (see Annex II for details) 259,550

Total direct costs 2,034,647

C. Indirect support costs (7.0 percent of total direct costs) 142,425

TOTAL WFP COSTS 2,177,073

1 This is a notional food basket used for budgeting and approval purposes. The precise mix and actual quantities of commodities, as in all WFP-assisted projects, may vary depending on the availability of commodities to WFP and domestically within the recipient country.

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ANNEX II DIRECT SUPPORT REQUIREMENTS (dollars)

Staff International Professional staff 0National Professional staff 54000National General Service staff 67500Temporary assistance 7000Overtime 1000Incentives (hazard pay and rest and recuperation) International consultants 15000National consultants 6000United Nations Volunteers (UNVs) Staff duty travel 25000Staff training and development 12000

Subtotal 187500Office expenses and other recurrent costs

Rental of facility 1700Utilities (general) 1400Office supplies 1000Communication and IT services 3000Insurance 1700Equipment repair and maintenance 2250Vehicle maintenance and running costs 8000Other office expenses 2800United Nations organizations’ services 1200

Subtotal 23050Equipment and other fixed costs

Vehicles 45000TC/IT equipment 2500Furniture, tools and equipment 1500

Subtotal 49000TOTAL DIRECT SUPPORT COSTS 259550

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ANNEXE III : RESUME DU CADRE LOGIQUE DU PROJET PILOTE VIH ET NUTRITION

PS 3/ Contribuer à l’amélioration de la nutrition et de l’état de santé des enfants, des mères et autres personnes vulnérablesMoyens de vérification Risques et hypothèses

ImpactAmélioration de la qualité de vieet de la sécurité alimentaire desménages affectés par leVIH/SIDA

Indicateur d’impact1. Nombre de ménages affectés par le VIH/SIDA ayant unrégime alimentaire équilibré2. Nombre de ménages affectés par le VIH/SIDA dont la PVVIHa un bon état nutritionnel3. Nombre de PVVIH dont le ménage reçoit des vivres PAM etqui mènent une activité professionnelle

- Rapports de distribution des denrées- Enquête de suivi- Cartes de distribution- Rapports trimestriels d’activités despartenaires- Rapports annuel de suivi d’activités

- Existence de conditions politiquesadéquates en matière de lutte contre leVIH/SIDA- Respect des cahiers de charge par lespartenaires d’exécution

Effet direct 1Etat nutritionnel des PVVIHdénutris renforcé

Indicateurs d’effets directs1. Nombre de PVVIH ayant pris du poids2. Nombre de PVVIH sous ARV ou sous autre traitement quiont amélioré leur état nutritionnel durant le projet4. Nombre de PVVIH hospitalisées qui ont amélioré leur étatnutritionnel durant le projet5. Nombre de PVVIH vivant en famille qui ont amélioré leur étatnutritionnel durant le projet6. Nombre de PVVIH dont l’apparition des infectionsopportunistes diminue

- Fiches de suivi médical- Courbes de poids (IMC)- Rapports trimestriels des partenairesd’exécution- Registre des visites de contrôle médical- Rapports de suivi des centres de prise encharge

- Acheminement régulier des vivresvers les bénéficiaires- Absence de discrimination dans lemilieu social

Extrants (Produits) 1P11. PVVIH sous ARV recevantdes rations alimentairescontinuent leur traitementP12. PVVIH sous autre traitementreçoivent des rations alimentairesP13. PVVIH hospitaliséesrecevant des rations alimentairesP14. PVVIH vivant en famillerecevant des rations

1. Nombre de PVVIH sous ARV continuant leurs traitements2. Nombre de PVVIH hospitalisés recevant des rations3. Nombre de PVVIH vivant en famille recevant des rations4. Quantités de vivres distribuées par groupe cible5. Pourcentage de femmes ayant reçu des vivres parmi lesbénéficiaires

- Rapport d’activités trimestrieldes partenaires d’exécution- Registre des visites de contrôle médical- Rapports de suivi des centres de prise encharge

- La composition des rations estadéquate en quantité et en qualité- Vivres reçus à temps et conservésdans de bonnes conditions- Disponibilité des vivres dans lemagasin

ActivitésA11. Elaboration d’un protocoled’accord entre le PAM et lespartenaires d’exécutionA12. Formation des partenaires àla gestion et à la distribution desvivres, au rôle de la nutritiondans la lutte contre le VIH/SIDAA13. Réalisation enquête de baseA14. Distribution des vivresA15. Conseils en nutrition

Intrants/Ressources1. Rations (céréales, légumineuses, CSB, huile)2. Consultants3. Matériel didactique pour la formation

- Rapport trimestriel de distribution des vivresdu PAM- Rapport trimestriel de suivi par contact avecles bénéficiaires- Supports de communication- Rapport de formation- Rapport de l’enquête de base

- Partenaires bien structurés

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Moyens de vérification Risques et hypothèsesEffet direct 2Sécurité alimentaire des ménagesaffectés par le VIH/SIDAaméliorée

Indicateurs d’effets directs1. Nombre de OEV de moins de cinq ans malnutris chez lesménages affectés par le VIH/SIDA2. Nombre de PVVIH qui retrouvent une vie économique active3. Taux d’inscription scolaire des orphelins de 5 à 14 ans chezles ménages affectés4. Nombre de familles appuyées n’ayant plus besoin del’assistance du PAM

- Enquête auprès des ménages affectés- Rapports trimestriels des partenaires

- Absence de discrimination dans lemilieu social

Extrants (Produits) 2P21. Ménages affectés ayant reçudes vivresP22. Capacité renforcée desPVVIH pour exercer une activitéP23. Orphelins recevant desrations

1. Nombre de ménages par genre ayant reçu des rations2. Quantité de vivres distribués par genre3. Proportion de l’aide alimentaire dans le panier alimentaire desménages PVVIH4. Taux de reprise d’activités économiques dans les ménages5. Nombre d’OEV recevant des rations

- Rapport de suivi des structuresrécipiendaires des vivres- Rapport trimestriel de suivi par contact avecles bénéficiaires- Cartes de distribution

- Ressources obtenues en vivres entemps et en bonnes conditions

ActivitésA21.Distribution de vivres etfiches de suiviA22. Conseils en nutrition

Intrants/Ressources1. Rations (céréales, légumineuses, CSB, huile)2. Consultants3. Matériel didactique pour le conseil

- Rapport trimestriel de distribution de vivresdu PAM- Fiche de suivi- Cartes de distribution- Supports de communication

- Partenaires bien structurés- Pas de perdus de vue

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ANNEXE IV : LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ARV Anti-rétroviraux APH Aktion Pro Humanitat APSS Action Plus Sida Santé BHAPP Benin HIV/AIDS Prevention Programme CARITAS Institution de l’église catholique en charge des questions sociales, d’urgence et de développement

CHD Centre Hospitalier Départemental CIPEC Centre d’Information, de Prospective et de Conseil CNLS Comité National de Lutte contre le VIH/SIDA CRS Catholic Relief Service CTA Centre de Traitement Ambulatoire DANIDA Ambassade Royale du Danemark DDSP Direction Départementale de la Santé Publique DNPS Direction Nationale de la Protection Sanitaire DSRP Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté DN/PAM Direction Nationale des projets PAM FCFA Franc de la Communauté Francophone d’Afrique FNUAP Fonds des Nations Unies pour la Population IDH Indice de Développement Humain INSAE Institut National de Statistique et d’Analyse Economique IST Infection Sexuellement Transmissible MAEP Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche MAP Multisectorial AIDS Programme MSF Médecins Sans Frontières MCPPD Ministère Chargé du Plan, de la Prospective et du Développement MPREPE Ministère du Plan de la Restructuration de l’Economie et de la Promotion de l’Emploi MSP Ministère de la Santé Publique MFPSS Ministère de la Famille, de la Protection Sociale et de la Solidarité OEV Orphelins et Enfants Vulnérables OMS Organisation Mondiale de la Santé ONG Organisation Non Gouvernementale PAM Programme Alimentaire Mondial (« WFP » en anglais) PIB Produit Intérieur Brut PIP Programme d’Investissement Public PNLS Programme National de Lutte contre le VIH/SIDA PNT Programme National de Lutte contre la Tuberculose PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement PPA Parité de Pouvoir d’Achat PPLS Programme Plurisectoriel de Lutte contre le VIH/SIDA PTME Prévention de la Transmission Mère Enfant PVVIH Personne Vivant avec le VIH/SIDA REBAP+ Réseau béninois des associations de personnes vivant avec le VIH/SIDA SIDA Syndrome de l’ImmunoDéficience Acquise SIDA 3 Projet de lutte contre le SIDA du Centre Hospitalier Affilié à Québec SNU Système des Nations Unies VAM Cartographie et analyse de la vulnérabilité VIH Virus de l’immunodéficience humaine

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