projection cinema tog rap hi que

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 Projection cinématographique 1 Projection cinématographiqu e Projecteur de salle Philips Projecteur 35mm en marche dans une salle de cinéma La projection cinématographique désigne l'ensemble des techniques utilisées pour restituer un film, généralement dans une salle de cinéma, mais aussi pour des projections privées. Le film de cinéma se présente sous la forme d'une pellicule sur laquelle sont imprimées des images ; cette pellicule est appelée « copie ». Le film vidéo se présente sous la forme d'une bande magnétique ou d'un support numérique (CD-ROM, DVD, disque dur...), qui comporte des images codées. Ces images sont projetées successivement à l'écran. Deux phénomènes donnent l'illusion de voir un déroulement continu : la pers istance rétinienne, qui mas que le s noirs entre le s image s ; un effe t psych ologique, l' effet p hi : le cervea u inter prète la succession d'images proches comme étant une image unique qui change. La grande majorité des salles utilisent le support pelliculaire, qui a l'inconvénient de se dégrader au fil des projections, et doit être retiré de temps en temps. Ce support a, en revanche, l'avantage d'être universellement répandu et normalisé. Toutefois, dans l'idée de certains, notamment de George Lucas, l'avenir serait vers une projection « tout numérique » : l'exploitant recevrait un support numérique (ou alors téléchargerait le film), ce qui permettrait de réduire les coûts de production et distribution (suppression du coût du tirage et de la gestion logistique des copies), mais augmenterait le coût de projection (investissement dans un nouvel équipement évoluant régulièrement pour suivre les progrès techniques). La projection cinématographique Ce sont les techniques utilisées pour projeter les films sur pellicule dans les salles de cinéma (35 mm, 70 mm), et parfois à domicile (films 9,5 mm, 8 mm ou Super 8).

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Projection cinématographique 1

Projection cinématographique

Projecteur de salle Philips

Projecteur 35mm en marche dans une salle de

cinéma

La projection cinématographique désigne l'ensemble des techniques

utilisées pour restituer un film, généralement dans une salle de cinéma,

mais aussi pour des projections privées.

Le film de cinéma se présente sous la forme d'une pellicule sur laquelle

sont imprimées des images ; cette pellicule est appelée « copie ». Le

film vidéo se présente sous la forme d'une bande magnétique ou d'un

support numérique (CD-ROM, DVD, disque dur...), qui comporte des

images codées. Ces images sont projetées successivement à l'écran.

Deux phénomènes donnent l'illusion de voir un déroulement continu :

• la persistance rétinienne, qui masque les noirs entre les images ;

• un effet psychologique, l'effet phi : le cerveau interprète la

succession d'images proches comme étant une image unique qui

change.

La grande majorité des salles utilisent le support pelliculaire, qui a

l'inconvénient de se dégrader au fil des projections, et doit être retiré de

temps en temps. Ce support a, en revanche, l'avantage d'être

universellement répandu et normalisé.

Toutefois, dans l'idée de certains, notamment de George Lucas, l'avenir

serait vers une projection « tout numérique » : l'exploitant recevrait un

support numérique (ou alors téléchargerait le film), ce qui permettrait

de réduire les coûts de production et distribution (suppression du coût

du tirage et de la gestion logistique des copies), mais augmenterait lecoût de projection (investissement dans un nouvel équipement évoluant

régulièrement pour suivre les progrès techniques).

La projection cinématographique

Ce sont les techniques utilisées pour projeter les films sur pellicule

dans les salles de cinéma (35 mm, 70 mm), et parfois à domicile (films 9,5 mm, 8 mm ou Super 8).

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Projection cinématographique 2

La pellicule

Amorce de projection

La pellicule est composée d'un support et d'une émulsion appelée «

gélatine ».

Support pelliculaire

Bobines de 600 mètres (environ 20 minutes)

conditionnées dans leur boîte

Les premières pellicules étaient en nitrate de cellulose, très

inflammable dégageant des gaz toxiques en brûlant (voir par exemple

le film Cinema Paradiso de Giuseppe Tornatore, 1989). On l'appelle

pour cela le « film flamme ».

Le risque d'incendie était d'autant plus grand que les lanternes des

projecteurs utilisaient un arc électrique à l'air, agissant comme une

flamme nue. En raison de ce risque, il ne pouvait y avoir au maximum

que 40 minutes de film en cabine, sous la forme de deux bobines, ou «galettes », de 20 minutes (soit 600 mètres). Il fallait donc deux

projecteurs : pendant que la première galette était projetée, on chargeait

la deuxième sur le projecteur. Puis, à la fin de cette galette, on lançait

le second projecteur et on chargeait la troisième galette dans le premier projecteur. Ceci explique les deux marques

(repères) que l'on voit encore parfois en haut à droite de l'image, en fin de galette (toutes les 20 minutes). Les

supports de galette (carter) étaient fermés par des étouffoirs dont le but était d'empêcher la flamme, née au niveau du

couloir de projection, de remonter vers les galettes.

Par ailleurs, ce support se décomposait dès sa fabrication et les signes pouvait apparaître très rapidement.

Enfin, le nitrate de cellulose subit un phénomène de retrait (rétrécissement).

On utilisa par la suite du triacétate de cellulose, dit « film de sécurité ». Ce support était peu inflammable, moins

transparent, plus solide et vieillissait mieux. Il devint donc possible d'assembler toutes les bobines en une seule, et de

ne plus utiliser qu'un seul projecteur. Cependant, le « syndrome du vinaigre », en fait la dépolymérisation de cette

pellicule lorsqu'elle vieillit, montra que ce support avait une durée de vie assez limitée.

Depuis le milieu des années 1980, on a commencé à utiliser du polyester. Ce support est plus transparent et plus

résistant  — trop, disent certains projectionnistes : en effet, en cas de problème, le film ne casse plus ce qui peut

provoquer des dégâts à l'appareil. Depuis les années 1990, on utilise aussi un support en estar.

Le film est toujours conditionné en galettes de 20 minutes, ce qui permet de faciliter le transport ; les galettes sont

empilées dans un sac ou dans une boîte qu'on appelle « marmotte ».

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Projection cinématographique 3

Gélatine

La gélatine est l'émulsion qui contient les pigments. C'est la coloration de cette gélatine qui forme l'image, le

photogramme. Le côté support est brillant, le côté émulsion est mat. Lors du chargement, le côté émulsion se trouve

du côté du projecteur, le côté support est vers la salle.

Une rayure de l'émulsion se traduit par un enlèvement de couleur. Comme l'émulsion est en plusieurs couches, une

rayure superficielle donnera un trait vert à l'écran (enlèvement de la couche rouge), une rayure plus profonde un trait  jaune (enlèvement de la couche bleue), et une rayure très profonde donnera un trait blanc (enlèvement total de

l'émulsion). Une rayure côté support donne des traits noirs.

Procédés couleurs

Différents procédés de reproduction de la couleur ont été utilisés, par exemple : Technicolor, Eastmancolor,

Agfacolor et d'autres plus rares comme le Thomsoncolor.

Formats de pellicule et de projection

Description d'un film 35 mm ; « côté projecteur » suppose un projecteur à

chargement à droite (en regardant la salle), ce qui est le cas général.

La pellicule utilisée peut être de largeur de

dimensions variables (8 mm, 9,5 mm, 16 mm,

35 mm, 70 mm) et supporte généralement la

bande sonore. Le format 9,5 mm était un des

premiers formats amateur qui est encore utilisé

de façon confidentielle pour sa qualité d'image

comparable au 16 mm.

Les deux formats les plus utilisés pur la

projection professionnelle sont

• le 35 mm : c'est le format professionnel le

plus courant dans le cinéma de fiction de long

métrage traditionnel en projection sphérique

ou anamorphique (CinemaScope) ;

• le 70 mm : synonyme de haute qualité

d'image, sa lourdeur d'exploitation n'a pas tenu face à l'amélioration des pellicules 35 mm dans les années 1990.

Seules certaines salles sont aujourd'hui équipées de projecteurs 70 mm.

Certains films sont disponibles en 16 mm, souvent des productions à petit budget ou semi-professionnelles.

Le son

La première sonorisation utilisait un gramophone actionné à la main, ce qui posait des problèmes de synchronisation(variation de la vitesse du gramophone et problème d'amputation des images abîmées du film).

Le son fut très vite inscrit de manière optique sur le bord de la pellicule. Avec ce système, une lampe éclaire cette

piste optique ; l'intensité de la lumière traversant le film est mesurée par une cellule photoréceptrice qui transforme

cette intensité en un signal électrique, signal qui est ensuite envoyé vers une chaîne d'amplification classique.

Puis sont apparus la piste magnétique sur les films 70 mm, d'un principe similaire à la cassette audio, et enfin le son

numérique, avec plusieurs méthodes : soit le son (les bits) est encodé sur la pellicule à côté de l'image, soit le film est

accompagné d'un CD-Rom contenant le son et qui est synchronisé, via un time code sur la pellicule, avec le

défilement du film.

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Projection cinématographique 4

Acoustique de la salle

Ce sont les techniques utilisées dans les salles de cinéma par THX et Showmax.

La lanterne et l'objectif 

Lanterne

La lumière est produite par une lanterne. La

lanterne comporte une lampe à arc,alimentée en courant continu, un miroir

elliptique et un filtre dichroïque, chargé de

laisser passer la lumière tout en filtrant la

chaleur (rayons infrarouges produits par la

lampe).

Projecteur Ernemann avec une optique

Zeiss Ikon IX, lanterne ouverte

La lampe est constituée de deux électrodes pointues, légèrement écartées. La

lumière est produite par un arc électrique entre ces électrodes. Initialement,

les électrodes étaient en charbon et sous air ; elles se consumaient au fur et à

mesure et le projectionniste devait régler la position des charbons plusieurs

fois durant la projection, et les changer fréquemment. Il y a eu ensuite un

système d'avancement automatique (vis sans fin). Maintenant, les électrodes

sont métalliques, et enfermées dans une ampoule en quartz remplie de gaz

xénon sous pression. La puissance des lanternes va de 900 W à 10 kW pour

les très grandes salles.

L'amorçage de l'arc provoque une onde électromagnétique qui provoque desparasites dans le système de son (qui diffuse de la musique avant la

projection) ; celui-ci est donc parfois coupé brièvement à l'allumage.

Le miroir est un ellipsoïde de révolution tronqué. L'arc est placé au foyer de

l'ellipse, la lumière converge donc vers l'autre foyer (une propriété des miroirs

elliptiques). Le film est mis de sorte que la lumière éclaire toute l'image, mais

ne déborde pas, afin de récupérer le maximum de luminosité. On utilise soit

des miroirs dichroïques, ou « miroirs froids », qui laissent passer les rayons

infrarouges et ne réfléchissent que la lumière, soit des miroirs entièrement

réfléchissants, dits « miroirs chauds » ; ceux-ci sont refroidis par une

circulation d'eau.

Le second foyer de l'ellipse correspond au centre optique de l'objectif. Le film est placé dans le plan focal de

l'objectif, afin d'avoir une image nette à l'écran. La mise au point consiste à déplacer l'objectif afin de faire coïncider

le plan focal avec le film.

Certains projecteurs fonctionnent à 25 images/seconde avec une lampe à courant alternatif (lampe HMI), avec des

inconvénients pour les films tournés à 24 i/s : son légèrement plus aigu, cadence légèrement plus rapide et durée du

film réduite de 4 %. Cependant, ce dispositif est rare, les lampes HMI étant plutôt utilisées dans les projecteurs vidéo

à matrice LCD.

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Projection cinématographique 5

Avancement du film et projection

Les deux types

d'obturateur

Le défilement des images devant l'objectif est saccadé. Ce mouvement saccadé est produit

à partir d'un mouvement de rotation continu (simple moteur électrique), transformé par un

dispositif appelé croix de Malte, ou par un système à griffe (en général sur des projecteurs

16 mm) plus dommageable pour la pellicule.

Lorsque l'image avance, le faisceau lumineux est intercepté par un obturateur, afin d'éviter

le phénomène de « filage ». L'obturateur est un dispositif tournant en forme d'hélice ou de

cône tronqué et percé, laissant passer la lumière par intermittence. Lorsque l'image est fixe,

la projection se fait en deux fois, le faisceau lumineux est interrompu au milieu de la

projection, afin d'éviter un phénomène de scintillation, désagréable à la vue. Il y a donc 24

images différentes par seconde, mais 48 projections par seconde.

Le film, déroulé depuis la bobine de départ, arrive par le haut du projecteur, passe dans le

couloir de projection, ressort par le bas et vient s'enrouler sur la bobine de réception. Le

tirage du film hors de la bobine de départ et son enroulement sur la bobine réceptrice est,

lui, continu, ceci pour deux raisons :• afin de ne pas risquer de casser le film ;

• la lecture du son nécessite un défilement continu.

Il y a donc, avant et après le couloir de projection, une boucle d'amortissement. Lorsque l'image est immobile devant

la fenêtre de projection (les 3/4 du temps), la boucle du haut s'agrandit et celle du bas se raccourcit. Lorsque l'image

avance (1/4 du temps), la boucle du haut se raccourcit et celle du bas s'agrandit.

La projection se fait donc en quatre temps :

1. 1re projection de l'image ;

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Projection cinématographique 6

2. obturation pour éviter l'effet de scintillement, le film reste fixe devant le couloir de projection ; la boucle du haut

s'agrandit, celle du bas diminue ;

3. 2e projection de l'image ; la boucle du haut s'agrandit, celle du bas diminue ;

4. avancement du film devant la fenêtre de projection ; l'obturateur est fermé, la boucle du haut diminue, celle du

bas s'agrandit.

À la place d'une croix de Malte, certains appareils de projection (et de prise de vues) utilisent une double came deTrézel pour l'entraînement saccadé du film. Ce mécanisme, plus difficile à réaliser, plus volumineux mais aussi plus

souple et plus silencieux que la croix de Malte, est également plus coûteux.

Principaux modèles

On peut citer les projecteurs Cinemeccanica Victoria 8 et 9, Ernemann 15, Kinoton FP30D Prévost P55, P70, P90,

Wassman Pro 35.

La projection vidéo

Contrairement au cinéma, l'image vidéo est sous la forme d'un signal électrique, qu'il soit analogique ou numérique.Il parvient au projecteur par onde hertzienne (télévision, antenne satellite), par câble, ou bien est sur support

magnétique (magnétoscope, disque dur d'ordinateur), ou optique (CD-ROM, DVD).

Pour restituer ce signal, il faut une chaîne comparable à celle utilisée pour l'affichage sur un téléviseur (tuner

hertzien, démodulateur, ou lecteur local).

Projecteur tri-tube

Les projecteurs tri-tube ont été très utilisés jusqu'à la fin des années 1990 où ils ont été remplacés par les projecteurs

monotube. Mais ils sont encore utilisés dans des cas très particuliers où il est nécessaire de projeter sur une sphère

par exemple : l'image analogique peut alors être ajustée à la demande, ce qui est délicat, sinon impossible, à réaliser

avec des projecteurs LCD.

Il s'agit en fait de trois tubes cathodiques (trois écrans de télévisions) placées devant des lentilles : le signal étant

décomposé en trois composantes rouge, vert et bleu (RVB), chaque télévision n'affiche qu'une seule composante. On

a en fait trois télévisions noir et blanc placées derrière un filtre ; la lentille focalise la lumière émise par les tubes

cathodiques sur l'écran de projection.

L'image doit être suffisamment lumineuse, la tension d'accélération est donc plus élevée que pour une télévision

classique, de l'ordre de 30 à 50000 volts.

Lors de l'installation du projecteur, il faut effectuer plusieurs réglages ; pour cela, chaque tube affiche une grille

(mire) :

• faire la mise au point pour chacune des trois lentilles ;• corriger la déformation des grilles, due aux effets de bord et à l'inclinaison du faisceau ;

• s'assurer que les trois faisceaux convergent sur l'écran (superposer les grilles pour former une grille blanche)

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Projection cinématographique 7

Projecteur monotube

Les projecteurs monotube sont apparus au milieu des années 1990. Il s'agit en fait de trois écrans à cristaux liquides,

un par couleur primaire (rouge, vert, bleu), éclairés en transparence par une puissante lampe aux halogénures

métalliques (lampe HMI).

Les trois faisceaux colorés se superposent dans le projecteur, et ce faisceau est ensuite projeté de manière classique

par un objectif.

Ces appareils se dérèglent très peu, le réalignement des écrans nécessite le démontage de l'appareil.

Mur d'écrans

Une troisième solution de projection vidéo consiste à avoir un mur d'écrans. Il peut s'agir d'écrans cathodique ou

d'écrans à cristaux liquide ; chaque écran affiche une portion de l'image.

Le cinéma numérique

La projection numérique pour les films de cinéma est appelée à se substituer, à terme, à la projection traditionnelle

de films 35 mm. L'abaissement progressif du coût des projecteurs numériques rend possible et envisageable ledéploiement[1] intensif d'un parc de dernière génération.

L'image vidéo classique en définition standard est décomposée en 625 lignes entrelacées[2] (système PAL ou

Secam). Le format haute définition le plus courant est constitué par une matrice de 1920 pixels par 1080 lignes. En

2K, elle est de 2048 pixels par 1080 lignes et 4096 pixels par 2160 lignes pour le 4K. Le format haute définition

actuellement exploité reste entrelacé et est couramment identifié comme 1080i (i pour interlaced , entrelacé).

La projection en films 35 mm se fait à habituellement à 24 images/sec. La vidéo en Europe étant quant à elle calée à

25 images par seconde, soit 50 trames (une image étant constituée de deux trames entrelacées). La projection

numérique diffère donc notamment de la projection vidéo par la forme de cette projection qui s'effectuera en

progressif (25P ou 24P) et non plus entrelacé.En ce qui concerne le format d'encodage des films numériques, alors que les DVD et HD DVD utilisent des formats

vidéo tels que le MPEG2 et le MPEG4, les salles de cinéma numérique à la norme DCI [3] utilisent le format

MJPEG2000 dans lequel chaque image est codée séparément des autres, c'est-à-dire qu'un film de 90 minutes est

constitué de 135 000 images au format JPEG2000, ce qui garantit la qualité de la projection, notamment la fluidité

des mouvements, aux dépens de l'efficacité de la compression (un film au format MJPEG 2000 pèse environ 100 Go

contre 10 Go au format MPEG4).

On distingue le « d-cinema », lorsque le projecteur numérique a une résolution supérieure ou égale au 2K, du «

e-cinema », lorsque la résolution est inférieure.

La projection numérique apporte une solution radicale face à la dégradation du support : en effet, les pellicules

accumulent de la poussière, génératrices de rayures (les « bonnes » salles sont équipées de système de

dépoussiérage), et les manipulations provoquent à terme des dégradations de l'image, notamment visibles aux

transitions entre les bobines. Par ailleurs, des accidents de projection peuvent provoquer des rayures ou des ruptures

de films (et donc une image présentant une zébrure ou bien la suppression d'une ou plusieurs images).

La projection numérique reste un grand défi pour les distributeurs et les exploitants : en effet, la diffusion numérique

permet d'envisager une réduction importante des coûts de distribution (coûts des copies et logistique).

Par ailleurs, cela se traduit par un report du coût vers l'exploitant : le numérique permet une baisse des coûts de

production (dérushage, trucage, montage se font sans support matériel) et de distribution (plus de tirage de copies),

mais

• l'exploitant doit s'équiper de matériel neuf ;

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Projection cinématographique 8

• le matériel est amené à évoluer, donc un renouvellement du parc matériel est à prévoir régulièrement alors qu'un

projecteur bien entretenu peut durer plus de 30 ans en gardant la même qualité de projection ;

• et l'exploitant supporte le coût d'acheminement (par exemple téléchargement).

C'est par ailleurs une tendance générale (par exemple, les éditeurs de logiciels reportent les coût d'impression du

manuel vers l'utilisateur en fournissant un fichier PDF au lieu d'un livre).

Néanmoins, ces nouveaux systèmes posent un problème juridique en termes de droits d'exploitation et d'unicité dusupport qui ne sont pas encore résolus aujourd'hui. De même, il n'y a pas de consensus des exploitants sur un

standard mais plusieurs technologies concurrentes sur le marché à l'heure actuelle.

Le cinéma numérique signe aussi la fin du métier de projectionniste. Plusieurs milliers de personnes seront a terme

licenciées.[réf. nécessaire]

Références

[1] Déploiement cinéma numérique (http://www.  larochechalais. com/chrono/chrono_upload/chrono757_1.

pdf?PHPSESSID=1aa91b2177f9e2f2e1252703c2b9c23c)

[2] le fonctionnement d'une télévision impose d'afficher d'abord les lignes impaires, puis les lignes paires, ce que l'on appelle « balayage entrelacé

» : en effet, le balayage du faisceau fait que l'intensité du haut de l'image a diminué lorsque l'on affiche le bas de l'image, l'entrelacementpermet d'éviter une impression de papillotement gênant ; ce problème ne se pose pas avec la projection vidéo à matrices ; voir entrelacement 

[3] MANICE - comprendre le cinéma numérique (http://www. manice. org)

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Sources et contributeurs de l’article 9

Sources et contributeurs de l’articleProjection cinématographique  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=73922925 Contributeurs: 16@r, Aqw96, Ardus Petus, Badmood, Bbullot, Cdang, Chatsam, Céréales Killer,David Berardan, EDUCA33E, Effco, En passant, Ficusforever, Fourvin, Fv, Gloumouth1, Guioc, Gédé, HaricotBleu, Hbour, Helldjinn, Howard Drake, Jackske85, Jean-Jacques MILAN,Jerome66, K'm, Kuxu, Kyle the hacker, Laurent.a, Litlok, Localhost, Louis-garden, Luna04, Malta, Mandai, Marcel.c, Mro, Mythe, Nataraja, NicoV, Nodulation, Nono64, Octave.H, Oimabe,Orthogaffe, Ouille57, Pantoine, Plyd, Romanceor, Romualdzzz, Ror, Sam Hocevar, Scarfi, Sebleouf, Sherbrooke, Spooky, Stanlekub, Stef48, Stfouill, Sylenius, Sérénade, Thomas Chatelet,Tofestla, Wfplb, Wikig, Zil, Éclusette, Дмитрий Сутягин, 58 modifications anonymes

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Image:Filmprojektor 01 KMJ.jpg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Filmprojektor_01_KMJ.jpg  Licence: GNU Free Documentation License Contributeurs: Cdang,

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Image:Cinema projection 4 temps.png  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Cinema_projection_4_temps.png  Licence: GNU Free Documentation License Contributeurs:user:cdang

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