«Accompagner les jeunes vers la Société de la Connaissance»

NOTE D'INTENTION 2011LES PETITS DEBROUILLARDS DE LORRAINE

Dossier suivi par : Sébastien MonnierEspace P. Jacobs, 33 Rue des Brasseries54320 Maxéville03.83.46.77.93s.monnier@lespetitsdebrouillards.org

1

SOMMAIRE

L'historique - p.3

Les bénéfciaires – p.4

Les différents âges – p.5

Les programmes possibles – p.6Pour les enfants et les jeunes – p.6

• Les 9-10 ans (classe CM1-CM2) – p.6• Autour de 14 ans (classes de 3eme) – p.7• Autour de 16 ans (classe de 1ere) – p.8

Pour l'Université – p.9Pour les étudiants – p.9Pour les enseignants et éducateurs - p.10Pour la société – p.10

La mise en œuvre du programme – p.11Les Petits Débrouillards : porteur du projet - p.11Des actions dans les quartiers prioritaires – p 13

2

L'HISTORIQUE

Le « Passeport Université » est basé sur la « Kinder Uni », une expérience allemande qui prit naissance, en 2002, de la collaboration du journal le « Schwäbisches Tagblatt » avec l’Université de Tübingen. Le concept est de proposer à l’Université d'accueillir des enfants entre 8 et 12 ans. En posant des questions aussi simples dans leur formulation que « pourquoi le ciel est-il bleu ? » ou « pourquoi 1+1 = 2 ? », la première « Kinder Uni » a montré que les réponses n’étaient pas toujours évidentes.

L’idée simple d’organiser des conférences pour les enfants venait de naître et se généralisa très vite en Allemagne : d’une dizaine en 2003, les universités partenaires sont au nombre de 70 aujourd’hui. Le concept s’exporte au-delà de l'Allemagne et se développe fortement en Suisse et en Autriche.

Les thématiques se sont diversifées et portent sur tous les champs de la connaissance. Elles rejoignant et valorisant, ainsi, le rôle et les compétences des universités :

« Pourquoi les musulmans prient-ils sur un tapis ? » ou « l’Homme descend-il ( ?) du singe ? » ou encore « pourquoi rions-nous aux blagues ? »…

Les « Kinder Uni » ouvrent, maintenant, leurs portes plusieurs fois dans l’année. Les conférences pour les enfants de l’Université libre de Berlin ont atteint le nombre de 76 en 2007 !

Le programme s'est diversifé. Il comprend désormais des ateliers de pratique, des visites de laboratoires, des conférences pour les plus grands (les « 12-14 ans »), des actions ouvertes sur l’industrie et les écoles d’ingénieurs, etc.De plus partout en Allemagne, toute une gamme d’ouvrages et de supports pédagogiques, enrichit le mouvement.

3

LES BÉNÉFICIAIRES

Les « Kinder Uni » connaissent un grand succès outre-Rhin. Décliner le concept en France, par une simple réplique, ne serait pas judicieux. En effet nos réalités et nos besoins sont différents.

Le principe d’organiser à grande échelle une ouverture de l’Université aux plus jeunes est une idée forte et très constructive à conserver.

La France a su développer, contrairement à l’Allemagne, un réseau de culture scientifque et technique très dense et structuré. Le concept doit donc trouver sa place dans cette dynamique et servir de « locomotive » à l’ensemble des réseaux constitués.

Le public prioritaireCe programme se doit de cibler le public jeune issu des quartiers populaires. Rappelons quelques faits :

Dans les zones urbaines sensibles, dès le CE2, le retard scolaire des enfants est plus de 10 % supérieur à la moyenne nationale ; les taux de réussite au brevet et au baccalauréat sont respectivement de 13 % et de 4,4 % inférieurs à la moyenne nationale.Cette situation rend plus diffcile l’insertion sociale et professionnelle des jeunes : parmi les 15-24 ans actifs, 45 % des hommes et 38 % des femmes sont au chômage dans les ZUS, contre 22 % des hommes et 23 % des femmes dans le reste des unités urbaines où se situent ces quartiers.

(Observatoire national des ZUS)

Il semble donc, qu’en complément de l’effort national qui doit être réalisé par les politiques de droit commun, il existe une nécessité, dans les quartiers « politique de la ville », de lutter contre la désaffection des jeunes pour les carrières scientifques…

En raison des habitudes sociales actuelles (que l’on peut regretter mais non ignorer), les flles, les élèves d’origine modeste, les élèves « moyens » ont une propension moindre à opter pour les études scientifques longues.

(Rapport M. Porchet – Éducation Nationale 2002)

Les effets seraient doublement bénéfques, puisque ce programme participerait autant à l’intégration de nouveaux jeunes dans les carrières scientifques qu’à lutter contre les exclusions dont sont l’objet de nombreux jeunes issus de ces quartiers.

A ceci s'ajoute des effets secondaires tels que :• une meilleure proportion des jeunes flles issues de ces quartiers• la lutte contre les obscurantismes dans les milieux populaires• une re-dynamisation économique des quartiers à terme

4

LES DIFFÉRENTS ÂGES

Les 9-10 ans (classe CM1-CM2)

Cibler les 9-10 ans est intéressant car cela permet de sensibiliser très tôt à la science et à ses applications. Il faut rappeler que l’éducation aux sciences et techniques est très peu présente à l’école primaire, âge où justement les enfants sont le plus ouverts aux sciences et au fonctionnement du monde qui les entoure.

Environ 2/3 des élèves ne sont ainsi jamais « exposés » à la science et à la technologie. (Rapport HCST sur la désaffection des jeunes pour les carrières scientifques 2007)

Toutes les études et tous les rapports convergent pour dire qu’il faut à cet âge :• faire émerger des méthodes actives et ludiques• développer l’esprit critique et la dynamique de projet• ouvrir le système éducatif au partenariat et au monde réel

Autour de 14 ans (classes de 3eme)

C’est durant cette période que se détermine la première orientation et la classe de 3ème

est capitale de ce point de vue (les premiers symptômes de la désaffection au niveau de la physique sont décelables en 3 ème e et non en 4 ème).

(Rapport M. Porchet – Éducation Nationale 2002)

La cible des élèves en 3e semble donc être prépondérante en terme d’orientation. Montrer la panoplie des cursus possibles, des différents métiers et du fonctionnement de l’Université, rencontrer et entendre des scientifques, sont les objectifs spécifques de cette tranche d’âge.

Autour de 16 ans (classe de 1ere)

Il faut instaurer dans le cursus scolaire, notamment en 1er S, un déplacement à caractère scientifque. Dans ces classes là, il n’y a pas de vision des métiers. Il faut donc mettre les élèves au contact direct des métiers de la science : industriels, technologiques, pharmaceutiques, chimiques, scientifques, et les entreprises à vocation scientifque…Depuis les techniciens jusqu’aux chercheurs de haut niveau, il faut songer à mettre en place des mini stages en classe de 3ème. Les visites des laboratoires de recherche, les rencontres des Universitaires avec les collégiens et les lycéens sont à l’évidence à encourager ainsi que les conférences « Grand Public ». Ces rencontres seraient l’occasion de faire comprendre que les études scientifques ne sont pas réservées à une élite, que tout élève motivé et travailleur peut y réussir ; en effet, trop souvent, la voie scientifque est perçue comme la voie noble, décourageante pour la majorité des élèves, intéressés mais persuadés de la grande diffculté de la tâche

(Rapport Emmanuel Hamelin – 2005)

En plus des aspects d'orientation, il est important de proposer une ouverte sur les métiers tournés vers les sciences et ses applications technologiques ou industrielles. Une démarche plus active, permettant de devenir responsable est à privilégier à ce niveau. Cela passe par la menée d’un véritable projet individuel et collectif enrichi de visites de laboratoires et d’entreprises et de parrainages par des étudiants chercheurs.

5

LES PROGRAMMES POSSIBLES

POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES

En 2007, la population lorraine, d'après l'INSEE, était de 2.339.881 habitants dont 17% sont âgés de moins de 18 ans. Nous pouvons estimer les tranches d'âge aux nombres suivants:

Tranches d'âge Nombre d'enfants en Lorraine¹

Nombre de classes en Lorraine²

Nombre d'enfants en zone prioritaire en Lorraine (6%)

9-10 ans 55 027 2 392 3 302

14 ans 26 458 1 150 1 587

16 ans 16 668 724 1 000

¹ Nombre arrondis, ² Estimation

Selon les âges, nous proposerions les dispositifs et programmes suivants :

Les 9-10 ans (classe CM1-CM2)

Une activité de pratique des sciences expérimentales. Au choix : atelier semestriel, mini stage, soit l’équivalent de 25h de face à face pédagogique à l’école, en périscolaire ou en temps de loisir.Cette activité doit être en accord avec le terrain, c’est-à-dire que le montage, la thématique et le fonctionnement doivent être traités au niveau local.

Le parrainage de cette activité par un étudiant.L’étudiant peut être l’animateur de l’activité, formé, suivi et rémunéré par l’association.

La réalisation d’un projet concret.Projet de vulgarisation, maquettes, exposition retraçant les acquis pendant la menée du projet.

Une visite de l’Université.Son fonctionnement, ses équipements, son histoire.

6

La rencontre d’un ou plusieurs scientifques.Celles et ceux assurant la conférence et portant sur leur métier, leur passion, leur parcours.

La participation à une conférence.À partir d’une question proposée par les enfants eux-mêmes.

Le tout donnant lieu à la délivrance d’un passeport « Passeport Université Découverte ».

Autour de 14 ans (classes de 3eme)Structuré autour d’une thématique transversale comme :

• Le développement durable • La santé, l’alimentation • Les technologies de l’information et la communication • L'Homme

Le parrainage d’une classe par un étudiant – plusieurs interventions en collège (préparation de la visite, description des flières, organisation de débats, facilitation des demandes de stage en entreprise) ou en club extra-scolaire.

Une visite de l’UniversitéSon fonctionnement, ses équipements, son histoire.

La rencontre d’un ou plusieurs scientifques.Celles et ceux assurant la conférence et portant sur leur métier, leur passion, leur parcours.

La participation à une conférence.À partir d’une question proposée par les enfants eux-mêmes.

Le tout donnant lieu à la délivrance d’un passeport « Passeport Université Dialogue».

7

Autour de 16 ans (classe de 1ere)Structuré autour d’une thématique transversale comme :

• Le développement durable • La santé, l’alimentation • Les technologies de l’information et la communication • L'Homme

Le parrainage d’une classe par un étudiant – plusieurs interventions en lycée (préparation de la visite, description des flières, organisation de débats).

Une visite de l’Université.Son fonctionnement, ses équipements, son histoire.

La rencontre d’un ou plusieurs scientifques.Celles et ceux assurant la conférence et portant sur leur métier, leur passion, leur parcours.

La découverte d’un laboratoire, d’une entreprise.

La participation à une conférence.À partir d’une question proposée par les jeunes eux-mêmes.

Le tout donnant lieu à la délivrance d’un passeport « Passeport Université Débat».

8

POUR L’UNIVERSITÉ

• Valoriser les flières scientifques • Augmenter le nombre d’étudiants dans les carrières scientifques • Assurer une pré-information qui facilite la compréhension du système universitaire • Contribuer à une meilleure inscription de l’Université dans la ville et la vie sociale • Communiquer et informer sur le milieu universitaire• Améliorer les conditions et de l’engagement de la vie étudiante à travers les

ambassadeurs (rémunération, intégration, médiation sociale)

POUR LES ÉTUDIANTS

• Participer à la validation des études et des diplômes• Favoriser la compréhension de l’université (se rapprocher des chercheurs,

connaître l’ensemble des flières, développement de ses réseaux)• Être rémunéré (permettre de percevoir une rémunération pour un travail de

médiation)• Valider des acquis en médiation et communication scientifque• Développer des compétences en pilotage de projet (gestion de budgets

ressources humaines, calendriers, rapports), améliorer la responsabilité et l’engagement

« Dernière innovation : l'université reconnaît enfn que l'étudiant a une vie à l'extérieur. C'est ainsi que ses activités, associatives notamment, pourront lui apporter des points. » (…) « Il convient d’intégrer dans le cadre des études scientifques un module de communication scientifque. Apprendre à passer de la théorie à la pratique. Faire des étudiants en science des Ambassadeurs des Sciences et de la Culture Scientifque auprès des collèges et des lycées. Introduire la culture scientifque comme un module de formation commun à toutes les écoles doctorales. Susciter la création de mastèrs consacrés à la culture scientifque ; Insérer les médiateurs dans les cycles de formation. « (…)Il convient de faire des étudiants des Ambassadeurs des Sciences et de culture scientifque auprès des collèges et des lycées, en contrepartie d’une bourse qui leur serait attribuée.

(Rapport Emmanuel Hamelin 2005)

9

POUR LES ENSEIGNANTS ET ÉDUCATEURS

Pour les enseignants et éducateurs du primaire et secondaire :• Changer l’image des Universités et des flières scientifques• Montrer les adaptations et les évolutions des Universités à leur environnement et

aux nouveaux enjeux sociétaux• Favoriser les passerelles éventuelles entre le cycle secondaire et supérieur

Pour les enseignants et éducateurs du supérieur :• Contribuer à une meilleure appréhension des désirs et attentes des générations

qui arrivent (anticiper) • Susciter un effort de vulgarisation qui les sensibilise à la diffusion de la culture

scientifque et technique• Décloisonner et ouvrir sur le monde extérieur• Améliorer la perception de son utilité sociale• Avoir accès à un engagement plus fort dans la culture scientifque et technique

« Si l’Université a peu la cote auprès des lycéens, on peut se consoler en constatant qu’elle l’a encore moins auprès des enseignants de matières scientifques. C’est pour le moins étonnant dans la mesure où ils y ont reçu leur propre formation. 70 % d’entre eux considèrent, en apparence, qu’informer les lycéens sur les possibilités qu’offre l’Université sur le plan des études scientifques n’entre pas dans leur mission. Plus grave encore, parmi les 30 % qui abordent cette question, près de deux sur trois le font pour inciter les élèves à éviter l’Université ».

Commentaire du rapport d’enquête (Emmanuel Hamelin – 2005)

POUR LA SOCIÉTÉ

• Lutter contre la désaffection des flières scientifques• Améliorer le dialogue inter-générationnel• Promouvoir l’université, ses compétences, ses pratiques• Aider, soutenir la vie étudiante• Favoriser la culture scientifque et technique, notamment sur les questions « science

et société », auprès du plus grand • Lutter contre l’enclavement et l’exclusion dans les quartiers politiques de la ville

10

LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

LES PETITS DÉBROUILLARDS : PORTEUR DU PROJET

À travers le réseau français des Petits Débrouillards, ses 4 antennes départementales en lorraine, ses 10 salariés permanents, ses 100 animateurs...

Une reconnaissance interministérielleLes Petits Débrouillards ont su développer à travers leur histoire des partenariats réguliers avec de nombreux Ministères, militants d’une véritable pénétration de la culture scientifque et technique dans tous les secteurs de la Société :

• Recherche et Enseignement Supérieur• Éducation Nationale• Ville• Écologie• Jeunesse & Sports• Culture• Affaires européennes• Affaires étrangères• Droit des femmes

Les agréments• Agrément association complémentaire de l’éducation nationale • Agrément association nationale d’éducation populaire • Organisme de formation professionnelle • Reconnue d'intérêt général

11

Le Conseil Scientifque de l'Association des Petits Débrouillards de Lorraine

Docteur Nadou CADICDocteur en sciences (Biométrie-ichtyoécologie)Ingénieur en chef des Ponts, des Eaux et des ForêtsDélégué interrégional Nord-Est de l’Offce National de l’Eau et des Milieux Aquatiques

Docteur Thibaut EGUETHERDocteur en pharmacieDoctorant en sciences (Biologie) à l’Institut CurieMoniteur de l’enseignement supérieur à l’Université Pierre et Marie CuriePrésident de l’association des petits débrouillards de Lorraine

Professeur Claude HURIETDocteur en médecine, Professeur à la Faculté de médecine de NancyPrésident de l’Institut CurieVice président de la Fédération Hospitalière de FranceAncien chef du service de néphrologie du Centre Hospitalier Universitaire de NancyAncien sénateur de Meurthe et Moselle

Docteur Colette KELLER-DIDIERDocteur en pharmaciePrésidente d'Honneur du Conseil Régional de l'Ordre des Pharmaciens de LorrainePrésidente de l’Académie Lorraine des SciencesMembre titulaire de l’Académie de Stanislas

Professeur Dominique MERYDocteur en sciences (Informatique)Professeur à l’Université Henri Poincaré et à l'École Supérieure d’Informatique et Applications de LorraineDirecteur de l’équipe MOSEL (Méthodes formelles et applications) au sein du Laboratoire Lorrain de Recherche en Informatique et ses ApplicationsDirecteur de l'École doctorale IAEM (Informatique, Automatique, Électronique - Électrotechnique, Mathématiques)

12

DES ACTIONS DANS LES QUARTIERS PRIORITAIRES

Les fondateurs du réseau français ont participé à l’aventure de la Cité des Sciences. La question des publics qui ne viennent pas dans les Centres de Culture Scientifque et Technique s’est rapidement posée. Les Petits Débrouillards sont nés d’une volonté de diffuser la culture scientifque en allant au contact du public sur le terrain.

Notre implication dans la Politique de la Ville de tous les départements lorrains est placée depuis 2003 au centre des actions de l’association. Cela se traduit lors de multiples interventions(ateliers réguliers à l’année, animations de rue pendant les vacances, participation à la vie culturelle de ces quartiers), et par notre choix d’implantation géographique de nos locaux. Nous avons choisi d’utiliser la Démarche Expérimentale comme outil de la transformation sociale.

Depuis 2003, en Lorraine nous agissons dans les quartiers prioritaires au travers de trois grands formats d'action.

Les ateliers réguliers (action 1)L’engagement du réseau des Petits Débrouillards se porte sur les problématiques liées à la place de l’enfant dans la ville. Nos opérations d’été, mais aussi nos actions quotidiennes dans les quartiers prioritaires, a conduit la DIV à nous considérer comme des partenaires pertinents du programme de Réussite Éducative. (Cf. Dossier de presse du 25 août 2005, http://www.ville.gouv.fr/)

Actuellement, seule association de Culture Scientifque et Technique à œuvrer dans le cadre de la Politique de la Ville à l’échelon régional, nous souhaitons nous positionner à la fois comme intervenants dans les programmes et comme partenaires d’élaboration de ces derniers au sein des Équipes de Réussite Éducative, et des autres dispositifs existants (Contrats Éducatifs Locaux, Contrats Temps Libre).

Plusieurs actions de ce type sont menées en région lorraine par l'association. Nos propositions portent sur l’organisation d’un accompagnement à l’année des groupes de jeunes, sous la forme de rendez-vous hebdomadaires permettant une pratique régulière des sciences et techniques tout au long de l’année. D’autre part, nous proposons la construction d’une complémentarité entre ces ateliers réguliers et les actions que nous menons pendant les vacances (cf. action 2). Ceci aura pour but d’ouvrir la pratique des sciences au plus grand nombre et de permettre aux enfants participant à ces ateliers, de nouer des collaborations concrètes avec des laboratoires de la région.

13

En 2010/2011 nous avons déjà mis en œuvre 35 ateliers.

Département 54 Département 55 Département 57 Département 88

LaxouATE (x4)NancyPériscolaire (x8)Haut du lièvreHaussonvilleMaxévilleAulnesChamp-le-Boeuf (x2)Les CadièresMont-Saint-MartinVal-Saint-Martin (x 3)BrieyCollège Jules Ferry

Ligny-en-Barrois Vigneulles-les-HattonchatelFresnes-en-WoevreVerdunBar-le-ducCommercy

Maizieres-les-Metz Golbey Gérardmer (x 2)Thaon-les-Vosges Charmes (x3)

Les Cités Débrouillardes (action 2)Opération menée depuis 10 ans par le réseau des Petits Débrouillards, et mis en place depuis 2003 en région, les « Cités Débrouillardes » ont pour objectif de proposer aux enfants et aux jeunes des quartiers prioritaires des animations accessibles . Pour cela nous sommes attachés à deux principes essentiels :

• la gratuité des animations pour le public• le déroulement des animations dans la rue, au cœur du quartier, en bas des tours.

Avec ces deux conditions, nous sommes en mesure de proposer des activités structurantes et socialisantes, de ré-appropriation de son environnement à des jeunes dont nous savons :

• qu’ils ne partent pas en vacances• qu’ils ne fréquentent pas ou peu les structures de loisirs existantes.

D’autre part, comme indiqué dans la description de l’action 1, nous souhaitons construire le programme de ces interventions « Cités Débrouillardes » en intégrant les groupes participants aux ateliers réguliers. Ces animations se dérouleront dans la rue, sous deux formes quasiment identiques selon qu’il s’agisse des vacances d’été ou des « petites vacances ».

Pendant les « petites vacances » (Toussaint, Noël, Hiver et Printemps), en fonction des conditions météorologiques et des partenariats noués sur le quartier, nos interventions prendront la forme d’animation quotidienne de deux heures, plus une journée complète en fn de semaine, en intérieur ou dans la rue, avec des groupes d’une douzaine d’enfants.

14

Pendant les vacances d’été les animations se dérouleront dans la rue, en bas des immeubles, et seront ouvertes à des groupes comprenant entre 25 et 30 enfants et jeunes de 6 à 15 ans.

Rassemblées sous le nom de « Cités Débrouillardes », ces actions ont pour objectifs de proposer une découverte des sciences et techniques ainsi qu'une ré-appropriation de son cadre de vie. Elles sont construites avec le partenariat des associations éducatives et culturelles présentes sur les quartiers.

Le thème abordé en 2010 était la biodiversité, proftant de l'Année Internationale de la Biodiversité (AIB), nous avons mis en place un programme de 5 jours d'animations ayant pour support un document réalisé en partenariat avec le Muséum National d'Histoire Naturelle.

Les Cités Débrouillardes 2010 se sont déroulées :• en Meuse à Bar-le-Duc, Verdun, Ligny-en-Barrois, Revigny-sur-Ornain, Tronville-en-

Barrois• en Meurthe et Moselle à Nancy, Maxéville, Mont-Saint-Martin• et dans les Vosges à Epinal, Golbey et Saint-Dié-des-Vosges

Cela représente au total plus de 17 semaines d'animation.

2011 : l'Année International de la Forêt

La thématique des Cités Débrouillardes 2011 sera la forêt. Les enjeux seront défnis au cours de l'Université Permanente Coopérative (UPC) qui se tiendra à Nancy et dont le Président du Conseil Scientifque sera M.Claude Millier, personnalité nationale incontournable sur les enjeux forestiers.

15

Voici la liste des semaines en cours de confrmation pour les « Cités Débrouillardes »

Département 54 Département 55 Département 57 Département 88

NancyHaut du lièvreHaussonvilleCharles IIIMaxévilleChamp-le-BoeufLes AulnesLaxouChamp-le-BoeufMont-Saint-MartinQuartier du PlateauVal-Saint-Martin

Ligny-en-Barrois VerdunTronville-en-BarroisRevigny-sur-Orne

Metz (estivale) Golbey EpinalSaint-Dié

Les journées de rencontre UniverCités (action 3)En plus des visites et des sorties afférentes aux clubs lui-même, nous organisons des temps de rencontres locaux, régionaux et interrégionaux.

Ces journées, articulées autour de débats, de conférences et d'une visite de l'Université et d'expériences, permettra à chaque groupe de valoriser, auprès de ses pairs, le projet mené en collaboration avec le laboratoire ou l'institut universitaire partenaire qui l'aura accompagné tout le long du processus.

En 2011, les rencontres interrégionales & régionales sont :

• En novembre 2011 : les Rencontres régionales des jeunes explorateurs à l'Université• Les 8 & 9 avril 2011 : l'ExpoSciences Lorraine à Pompey• Le 18 juin 2011 : le Congrès National des Petits Débrouillards ; un Congrès Junior

interrégional sera organisé à Maxéville• Les 26, 27 & 28 août 2011 : le Festival de la Biodiversité ; un Festival Junior sera

organisé à Gérardmer

Crédits photographique et graphiqueAssociation des Petits Débrouillards de Lorraine

Association des Petits Débrouillards de Bretagnehttp://www.pressebox.de

http://www.uni-magdeburg.de/http://www.hs-bremerhaven.de/

http://www.uni-klu.ac.athttp://w3-mediapool.hm.edu/

16