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Editorial

Avec l’Eté musical, le Conseil général de la Loire présente à un large public une ballade

musicale dans les plus beaux sites architecturaux du département. Depuis plus de vingt ans,

cette manifestation est devenue un événement culturel majeur dans la Loire.

Cette année, l’Eté musical a fait le pari de vous émouvoir et de vous faire découvrir la

fabuleuse diversité de l’art vocal. Ce festival s’ébat dans les chants, il vous conduit vers de

nouvelles voix qui soulignent une multitude d’horizons.

De la Pologne au Mali, de l’Angleterre à la Suisse, cette édition vous transportera dans le

monde du Jazz, de la musique classique ou des cabarets. Du Moyen-Âge à notre époque,

l’Eté musical vous offre un fabuleux voyage dans l’histoire, à travers le monde et autour de la

voix.

Pascal CLEMENT Prés ident du Consei l généra l de la Lo i re

L’Eté Musical – Conseil général de la Loire – www.loire.fr/etemusical

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Programme

Mercredi 14 juin 2006 à 20 h 30 : L’Escale à Veauche (places debout uniquement)

Salif Keita Programme : M’Bemba

Vendredi 16 juin 2006 à 20 h 30 : Eglise de Saint-Galmier

King’s singers Programme : De la Renaissance aux Beatles

Samedi 17 juin 2006 à 20 h 30 : Gymnase Lacoste à Andrézieux-Bouthéon

Programme : Fête basque

Mardi 20 juin 2006 à 20 h 30 : Eglise de Saint-Just-en-Chevalet

Les Paladins

Sous les Voûtes de la Chapelle Sixtine Programme : Sacrae Concertationes et Musiche sacre e morali de Domenico Mazzocchi

Jeudi 22 juin 2006 à 20 h 30 : Grange de Chaumary à Saint-Vincent-de-Boisset

Vendredi 23 juin 2006 à 20 h 30 : Grange de Châteauneuf

André Minvielle, voix et percussions

Lionel Suarez, accordéon

Programme : « Suivez l’accent : Nul n’est censé ignorer la Loire »

Samedi 24 juin 2006 à 20 h 30 : Grande Eglise à Saint-Etienne

Hedwig Fassbender, soprano

Hilko Dumno, piano

Programme : Récital de lieder

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Mardi 27 juin 2006 à 20 h 30 : Salle Laforge au Chambon-Feugerolles

Michel Legrand, chant Alain Asplanato, batteur

Philippe Chayeb, bassiste

Programme : Michel Legrand Trio

Mercredi 28 juin 2006 à 20 h 30 : Collégiale de Saint-Bonnet-Le-Château

Jeudi 29 juin 2006 à 20 h 30 : Eglise St-Pierre à Saint-Chamond

Maîtrise du Conseil général de la Loire Forum Sinfonietta Jean Delescluse, Jean-Baptiste Dumora et Stéphanie Revidat, solistes Jacques Berthelon, direction Programme : La Création de Joseph Haydn

Samedi 1er juillet 2006 à 20 h 30 : Les Camiers à Véranne Stimmhorn Christian Zehnder, voix

Balthasar Streiff, cor des Alpes

Programme : Sonorités des Alpes

Lundi 3 juillet 2006 à 20 h 30 : Eglise du Couvent des Cordeliers à Saint-Nizier sous Charlieu

Ton Koopman, clavecin et direction Johannette Zomer, soprano Solistes de l’Amsterdam Baroque Orchestra Programme : J.S. Bach : L’Offrande Musicale BWV 1079

pour traverso baroque, violons, alto, violoncelle, violone et clavecin J.S. Bach : Cantate BWV 209 Non sa che sia dolore

pour soprano, traverso, cordes et basse continue

J.S. Bach : Création française d’un aria BWV 1127

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Jeudi 6 juillet 2006 à 20 h 30 : Théâtre en plein-air de Saint-Victor-sur-Loire

Hélène Delavault, chanteuse lyrique Yves Prin, piano Jean-Pierre Pichot, contrebasse Programme : Parlez-moi d’amour !

Vendredi 7 juillet 2006 à 20 h 30 : Eglise de Champdieu

Dialogos Katarina Livjanic, direction

Programme : La vision de Tondal - A la recherche des chantres dalmates au Moyen-Age

Lundi 10 juillet 2006 à 20 h 30 : Eglise de Renaison

Ensemble vocal Sequenza 9.3 Catherine Simonpietri, direction

Programme : De l’orgue à la voix

Mardi 11 juillet 2006 à 20 h 30 : Eglise de Saint-Just-Saint-Rambert

Chœur de Szczecin. Roman Drozd, direction

Programme : Grandes voix de l’Est

Mercredi 12 juillet 2006 à 20 h 30 : Cour du Château de Goutelas à Marcoux

Elisabeth Kontomanou Programme : Waitin’ for spring

Jeudi 13 juillet 2006 à 20 h 30 : Collégiale de Montbrison

Académie du festival Les Nuits d’été Programme : Ouverture d’Oberon de Weber

Les Nuits d’été de Berlioz Alexandre Nesvky de Prokofiev

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Salif Keita M’ Bemba Mercredi 14 juin 2006 à 20h30 L’Escale à Veauche Durée du concert : 1h30

Salif Keita, chanteur Roger Biwandu, batterie Mamadou Kone, calebasse

Diely Moussa Kouyaté, guitare

Ousmane Kouyaté, guitare

Souleymane Doumbia, percussions

Harouna Samake, kamale n’goni

Mike Clinton, basse

Eliane Zamati, choriste Maria Marolany, choriste

Il a fallu 35 ans de carrière à Salif Keita avant de pouvoir enregistrer chez lui,

dans le studio qu’il s’est fait construire non loin du Niger. Un long parcours p

Abidjan, New York et Paris, et qui devait fatalement revenir à son point de dépar

terre qui l’a vu naître, au sein d’un peuple qui est le sien. L’histoire de Salif, c’es

exils consécutifs. Albinos, il fut rejeté par son père. Musicien, il a été renié par la n

caste à laquelle il appartient. Ambitieux, il a préféré quitter son pays qui ne lui off

perspective professionnelle. C’est donc en vagabond qu’il s’est frayé un chemin, y

force de volonté, de clairvoyance, de talent, gloire et fortune. De sorte que ce

bercail revêt une dimension symbolique et porte en soi un petit air de triomphe.

Ce nouvel album signe le vrai retour du fils prodigue vers ses racines et so

Privilégiant, comme son prédécesseur Moffou, les sonorités acoustiques, il est

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à Bamako,

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synthèse de toutes les influences que le chanteur a récoltées au cours de sa longue odyssée

musicale – le rock, la soul, la chanson française, les rythmes afro cubains – qu’il utilise dans

une perspective résolument africaine. Avec le concours de musiciens traditionnels comme

Mama Sissoko au luth ngoni ou Toumani Diabaté à la kora, Salif invoque sur M’Bemba

(Ancêtre) le souvenir de son glorieux aïeul, l’empereur Soundiata Keita, fondateur de

l’Empire Mandingue au 12ème siècle. Un morceau qui est une véritable histoire de famille,

puisqu’on y entend pour la première fois un chœur constitué par les sœurs de lait de Salif.

Pourtant, cette esthétique traditionnelle n’est pas une fin en soi et cet album reste

résolument tourné vers la danse (Ladji, Mokoya) et les tournures mélodiques modernes

(Dery, Manquer). Réalisé par Jean Lamoot, déjà maître d’œuvre sur Moffou, il jouit

également des présences charismatiques de Kanté Manfila, mentor de Salif à ses débuts, et

du guitariste Ousmane Kouyaté qui, comme Manfila, appartenait aux Ambassadeurs du

Motel que rejoindra Salif au milieu des années 70.

En raison de son environnement géographique et humain, ce disque se situe ainsi dans la

lignée de Moffou, tout en allant beaucoup plus loin musicalement. La voix de Salif n’a jamais

été aussi conquérante (Moriba, Ladji), jamais aussi tendre (Dery), jamais aussi émouvante.

Lui le briseur de tabou parvient même à rester fidèle à sa réputation en avouant sur Bobo

qu’il est … heureux ! Et ça aussi, c’est une première !

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King’s Singer De la Renaissance aux Beatles Vendredi 16 juin 2006 à 20h30

Eglise de Saint-Galmier Durée du concert : 1h30

Programme : Cyrillus Kreek : Omnis on inimene

Darius Milhaud : Psaume 121

Carlo Gesualdo : Répons 1 : In Monte Oliveti

Francis Poulenc : Quatre petites prières de Saint-François d’Assise

Salut, Dame Sainte, Reine très sainte

Tout puissant, très saint, très haut et souverain Dieu

Seigneur, je vous prie, que la force brûlante et douce

O mes très chers frères et mes enfants bénis

Carlo Gesualdo : Répons 2 : Tristis est aima mea

Igor Stravinsky : Ave Maria

Pater Noster

Carlo Gesualto : Répons 3 : Ecce videmus

Cyrillus Kreek : Psaume 121

Pause

Gerald Finzi : My spirit sang all day

Gerald Finzi : I have loved flowers that fade

Stanley Wilson : To a lady seen from the train

Trad. Arr. CV Stanford : Quick ! we have but a second

Arthur Sullivan : The long day closes

Chansons d’amour

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Depuis plus de 30 ans, les King’s Singers séduisent leur auditoire tout autour du monde par

leur charme, leur humour et leur musicalité incomparable. De la musique médiévale à la

musique renaissance, de la musique romantique à la musique contemporaine, sans oublier

la musique folk et pop, leur répertoire est très varié. Même s’ils se produisent sur les plus

grandes scènes de concerts du monde, la liste des lieux où ils apparaissent est très

diversifiée, comprenant de nombreuses cathédrales européennes, l’Hollywood Bowl, le Shea

Stadium à New York et le Château de Windsor à l’occasion d’ un concert privé pour la famille

royale.

Ils ont uni leur talent à de nombreux orchestres réputés tels que le London Symphony

Orchestra, le BBC Concert Orchestra, le Chicago Symphony Orchestra, et récemment le

Cincinatti Pops, avec lequel ils ont réalisé un album consacré aux Beatles pour le label

Telarc, avec les arrangements de l’un de leurs producteurs d’origine, George Martin. Les

King’s Singers ont aussi collaboré avec de nombreux solistes, parmi les plus connus citons

Kiri te Kanawa, Evelyn Glennie, George Shearing, Dudley Moore et même Bruce Johnston

des Beach Boys. Leur discographie dépasse actuellement les 70 albums.

Fondés en 1968 par les 6 choristes du King’s College de Cambridge, les King’s Singers

deviennent rapidement une force musicale importante du Royaume-Uni. Le reste du monde

suit bientôt, de telle manière qu’aujourd’hui les engagements du groupe jaillissent des 4

coins du globe. Dès l’origine, ils sont les commanditaires de plusieurs compositeurs de haute

réputation comme Krystof Penderecky, Luciano Berio, Peter Maxwell Davies, Ned Rorem et

György Ligeti. Leur répertoire contemporain comprend ainsi plus de 100 pièces.

Renommés pour leur capacité à mélanger les genres, pour l’équilibre et la justesse

d’intonation de leurs prestations, ils apprécient la transmission de leurs connaissances à

travers un travail éducatif. Ils donnent ainsi régulièrement des master-classes au Festival du

Schleswig Holstein et depuis 1996 au Royal College of Music de Londres, comme Prince

Consort Ensemble en résidence. Mais par dessus tout, c’est la joie naturelle de ce qu’ils font

qui retient l’attention du public à travers le monde et qui maintient les King’s Singers au

sommet de leur art depuis plus de 3 décennies. Comme l’écrit The Times, ils sont “still

unmatched for their musicality and sheer ability to entertain” « Ils n’ont jamais été égalés,

que ce soit pour leur musicalité ou leur capacité à divertir ».

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David Hurley, contre-ténor Il est depuis 1990 le premier contre-ténor des King’s Singers. Il débuta le piano à l’âge de 6

ans, puis intégra le chœur de la Cathédrale de Winchester où il se spécialisa dans le chant

pour voix aiguë et très aiguë. Boursier du New Oxford College en 1981, il étudia la

géographie durant 3 années tout en chantant dans le chœur de cet établissement. Il

poursuivit sa carrière comme chanteur dans différents ensembles et chœurs.

Robin Tyson, contre-ténor Il chante avec les King’s Singers depuis janvier 2001. Il connut durant sa formation de

choriste les premiers King’s Singers au King’s Collège de Cambridge où il étudia la

théologie. Il poursuivit, peu après, la musique au Royal College of Musique de Londres. Il

travailla avec les King’s Singers le chant d’opéra et de concert dans le répertoire baroque,

renaissance, mais aussi contemporain.

Paul Phoenix, ténor Il débuta dans le chœur de la Cathédrale Saint-Paul de Londres à l’âge de 9 ans. Il acquit

rapidement une voix de soprane recherchée et chanta ainsi de nombreux solos. Il enregistra

un album en 1980, vendu à 100 000 exemplaires, et reçut pour celui-ci la récompense d’un

disque d’or.

Après ses études au Royal Northern College of music de Manchester, il travailla comme

soliste indépendant, professeur de chant ou choriste, puis intégra les King’s Singers en

1997.

Philip Lawson, baryton Il est membre des King’s Singers depuis 1993. Très tôt déjà, alors qu’il était écolier, il dirigea

un chœur et investit un poste d’organiste. Plus tard, en 1976, il étudia la musique à

l’Université de York où il chanta la partie d’alto dans la célèbre Cathédrale. Peu après sa

voix mua en voix de baryton et il devint professeur de musique et chef de chœur. Il

s’intéresse durant son temps libre à l’édition musicale et compose de la musique d’Eglise.

Chris Gabbitas, baryton Il débuta le chant à 8 ans à la Cathédrale de Rochester. Il devint boursier au St John’s

College de Cambridge en 1997, le fief des King’s Singers d’origine. Durant cette période, il

chanta avec les Gentlemen of St John’s, un groupe spécialisé dans les close harmony, puis

avec le Collegium Regale, une version moderne des King’s Singers. Après l’obtention de son

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diplôme en 2000, il suivit des cours de droit à Oxford. A 24 ans, il est le plus jeune et plus

récent membre de l’ensemble des King’s Singers.

Stephen Connolly, basse Il a fêté en 2002 ses 15 ans passés avec les King’s Singers. Il débuta le chant à 7 ans.

Après sa mue de voix de soprane en voix de basse, il reçut une bourse de la Guildhall

School of music de Londres où il se prépara à une carrière d’opéra et de concert auprès de

Rudolf Piernay. Il fut très tôt un fan des King’s Singers et la chance lui sourit lorsqu’il intégra

cet ensemble à l’âge de 21 ans.

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Chœur d’hommes Nekez Ari Fête basque Jeux de force, dégustation de produits basques Samedi 17 juin 2006 à partir 19 heures Gymnase Lacoste à Andrézieux-Bouthéon Durée : libre

En 1972, en plein cœur de la province de Basse Navarre en Pays Basque, qu

de la région de Saint-Jean-Pied-de-Port (Garazi), animés par la même pas

créent le groupe Nekez Ari. Leur seule ambition : chanter des chants tradition

Sans vraiment y croire mais aussi par dérision, ils choisissent d’appeler leur g

Ari » ce qui signifie en basque « sans prétention ». Ils sont accompagnés et

leur démarche par un musicien, 1er prix de conservatoire : Jo Maris.

Au fil des années, la qualité du répertoire du groupe Nekez Ari s’affirme, ce q

portes des plateaux de la télévision française et internationale. En 1989, Nek

à l’enregistrement d’une émission télévisée japonaise. En 1992, on a vu le gr

« coupe Davis » à Bayonne. La présence de Nekez Ari est remarquée dans

congrès et festivals nationaux et internationaux. En l’an 2000, Nekez Ari

festival de Santa Lucia à Monterrey au Mexique. En 2001, Nekez Ari est in

international de Santa Clara à Cuba.

Nekez Ari donne ainsi de nombreux concerts et a enregistré 10 album

d’existence. La qualité du travail de Nekez Ari a valu au groupe d’être présele

domaine des musiques traditionnelles aux « Victoires de la Musique 1996 ».

A ce chœur, s’associera une équipe de force basque qui fera participer le pub

à la corde, levée de paille, levée d’enclume …Le billet d’entrée donnera dro

l’accès au buffet de produits basques. Une assiette sera proposée avec de

fromage, pâtisserie et une boisson.

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Les Paladins Sous les voûtes de la Chapelle Sixt Mardi 20 juin 2006 à 20h30 Eglise de Saint-Just-en-Chevalet Durée du concert : 1h30

Monique Zanetti, soprano

Françoise Masset, soprano Jean-François Lombard, ténor

Benoît Haller, ténor

Renaud Delaigue, basse Françoise Duffaud, Guillaume Humbrecht, violons Rémi Cassaigne, théorbe et guitare Emmanuelle Guigues, basse de viole Jérôme Correas, direction

Programme : Domenico Mazzocchi (1592-1665) : Sacrae Concertationes Musiche sacre e morali

Au Moyen-âge, les paladins sont des chevaliers errants en quête d'aventure. En

Philippe Rameau compose Les Paladins, ultime chef-d'œuvre de l'esprit baro

délibérément placé sous le signe de la fantaisie et de l'imaginaire.

En empruntant leur nom à l'un des plus grands compositeurs français, L

explorent ainsi les répertoires injustement négligés, comme les grands fleu

musical baroque. Cet ensemble est associé au Centre de Musique Baroque d

avec des créations telles Iphigénie en Tauride de Desmarets ou Les

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Destouches, au Festival d'Ambronay (Histoires Sacrées de Carissimi, Les Serpents de Feu

dans le Désert de Hasse) et au Festival Jean de la Fontaine (Actéon de Charpentier, Le

Bourgeois Gentilhomme de Lully). Ils se produisent également aux Semaines Musicales de

Quimper (Didon et Enée, et l'Ode à Sainte Cécile de Purcell), au Festival de Sully-sur-Loire

(Leçons de Ténèbres de Nicola Porpora) au Festival d'Auvers-sur-Oise, au Festival Musique

et Mémoire ( Musiques pour la Chapelle Sixtine – Domenico Mazzocchi), au Festival de

Musique Sacrée de Lourdes (Ode à Sainte Cécile de Haendel), au Festival d'Evian, au

Festival des Cathédrales en Picardie (Grandes Cantates Dramatiques de Haendel), aux

Invalides, et aux Grands Concerts du Palais Royal (David et Jonathas de Charpentier,

Apollon et Daphné de Haendel), à Radio France, à l'Arsenal de Metz, mais aussi à Londres,

Genève, Utrecht, Rome, Milan, Prague…

Les Paladins poursuivent une exploration du répertoire musical dramatique italien, qu'il soit

profane ou sacré : après Carissimi, c'est Porpora, Hasse, Albinoni ou Mazzocchi…

Jérôme Correas Après avoir étudié le clavecin et la basse continue auprès d'Antoine Geoffroy-Dechaume,

Jérôme Correas s'est tourné vers le chant, avec un premier prix au Conservatoire National

Supérieur de Musique de Paris, suivi de 2 années à l'Ecole d'Art Lyrique de l'Opéra de Paris.

Jérôme Correas a chanté avec de nombreux chefs, aussi bien le répertoire baroque que

celui des XIXe et XXe siècles : William Christie, Jean-Claude Malgoire, Christophe Rousset,

Christophe Coin, Sigiswald Kuijken, Michel Corboz, Marek Janowski, Jesus Lopez-Coboz,

Gabriel Garcia-Navarro, Donato Renzetti, Jean-Bernard Pommier, Arie Van Beck, ect. sous

la direction desquels il a également enregistré une trentaine de disques.

En 1997, il fonde les Paladins, associant sa double formation d'instrumentiste et chanteur au

service d'œuvres vocales et instrumentales inédites ou peu connues, et faisant ainsi

redécouvrir des œuvres de Carissimi, Mazzocchi, Hasse, Porpora, Mouret, Desmarest…

En 2003, Jérôme Correas a été invité à diriger l'Israel Camerata dans le Stabat Mater de

Pergolèse, pour une tournée à Jérusalem et Tel Aviv.

Enfin, il a toujours déployé une intense activité pédagogique : à l'Académie de Lanciano en

Italie, au Centre Culturel de Rencontre de l'Abbaye d'Ambronay, à l'Institut Français de

Prague, à la Maîtrise du Centre de Musique Baroque de Versailles, ainsi qu'au Festival Juiz

de Fora au Brésil, à la demande du ministère des Affaires Etrangères et de l'AFAA, pour des

master classes. Jérôme Correas est professeur de chant baroque au CNR de Toulouse.

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André Minvielle « Suivez l’accent : nul n’est censé ignorer la Loire » Jeudi 22 juin 2006 à 20h30 Grange de Chaumary à Saint-Vincent-de-Boisset Vendredi 23 juin 2006 à 20h30 Salle La Grange, Parc du Mollard à Châteauneuf

André Minviel le, voix et percussions Lionel Suarez, accordéon

André Minvielle Batteur, scatteur, rappeur, rime-ailleurs qui bouscule les mots et les conven

Minvielle est sans doute une des plus jolies surprises de la scène française de

années. Déjà dans le premier album de Paris Musette , son interprétation de

Montalbanaise de Gus Viseur avait intrigué les amateurs du genre, familier

travail de Minvielle au sein de la Compagnie. Plus récemment portée sur le

version Indifférence de Tony Murena et Joseph Colombo en a assis plus d’un

quelques instants le flot parfois indistinct des programmes radio. Quelqu

saisissant se passe par là, indéniablement. Du jamais entendu, du tout sa

allume le sourire et fait circuler les frissons. On a envie d’en partager davan

musicien qui nous délivre ce plaisir-là. L’univers du musette va bien à André

Valse à Hum dans son dernier album Canto est aussi un régal.

Comme lui vont bien d’autres traditions populaires ou savantes qu’il explore

réinvente avec un sens peu commun du «direct » dans la communication, da

dans l’expression. De jazz en java, de mémoire gasconne en musiques pygmé

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pourfendeur de mots saisit l’air du temps avec un incomparable sens de la langue et de

l’improvisation. Les Chants Manifhestes visent à confronter deux espaces d’habitude

séparés, atelier travail / concert représentation, dans une perspective de mise en pratique

ludique de rencontres artistiques.

A la partie concert succède la mise en œuvre d’un atelier public en direct, avec discussions,

échanges, élaborations singulières et collectives de polyrythmies vocales improvisées.

C’est à tout cela qu’André Minvielle vous convie : une fête du chant dans tous ses éclats.

L’enfance de l’art et l’art de l’enfance en même temps, sur tous les tempos. Du blues au

patois, de la gaîté au déchirement.

Avec ce troubadour « vocalchimiste », le jazz cogne, valse, virevolte, chaloupe et

s’encanaille. Une grande leçon de vie, indispensable.

Lionel Suarez Né à Rodez le 15 janvier 1977 dans une famille de musicien, son père jouait de l’accordéon

et son grand-père de la batterie, il prend, à 8 ans, ses premiers cours de musique avec

comme professeur François Aceti. Il enchaîne de nombreux concours, bals musette avec

son père que Lionel accompagne au piano, galas … De salles de bal en bars de nuit, Lionel

ingurgite les répertoires. Bientôt, il rencontre le professeur André Thépaz avec qui il se

perfectionne, et s’inscrit au conservatoire de Marseille où il obtiendra un premier prix

médaille d’or avec félicitations du jury. Passionné, Lionel va s’initier au jazz en autodidacte,

jouant les standards au piano dans les hôtels chics. De nouvelles rencontres l’amènent au

théâtre de rue, à la musique occitane, à la chanson, à l’arrangement … Il rencontre Claude

Nougaro, Sylvain Luc, Allain Leprest, le groupe de rap Manau, Latcho Drom, Wally, Jean-

Pierre Mader, Jehan, Art Mengo … et André Minvielle.

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Hedwig Fassbender Récital de lieder Samedi 24 juin 2006 à 20h30 Grande Eglise à Saint-Etienne Durée du concert : 1h25

Hedwig Fassbender, soprano Hilko Dumno, piano

Programme : Robert Schumann :

Lieder op. 90 Lied du Forgeron Ma rose Venir et partir La vachère Solitude Sombre soirée Requiem

Franz Schubert : Marguerite au rouet Laisse moi me taire Au bord du ruisseau, au printemps Tu ne m’aimes pas Le nain

Richard Strauss : Mon amour, je dois partir … op. 21 Georgine : op. 16 Libération : op. 39 Mon cœur est muet : op. 19 Toussaint : op. 10 Apaise toi, mon âme op. 6 Invitation secrète op. 27 Ah ! Si tu étais mien … op. 26 Dédicace op. 10 Assez de bonheur : op. 37 Je t’aime op. 37 Cäcilie : op. 27

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Hedwig Fassbender Née en Allemagne, Hedwig Fassbender a étudié le chant auprès d’Ernst Haefliger à Munich.

Au terme de ses années d’études, elle remporte de nombreuses récompenses, telles que le

prix Hugo-Wolf pour le Lied à Vienne et le concours des Jeunes Concertistes en Allemagne.

En 1982, Adam Fischer l’engage au Théâtre de Freiburg, 3 ans plus tard, elle gagne Bâle où

elle appartient à la troupe jusqu’en1987.

Depuis cette date, Hedwig Fassbender se produit en tant qu’artiste invitée dans de

nombreux opéras européens : Berlin, Düsseldorf, Barcelone, Prague, Milan, Vienne,

Amsterdam, Hambourg, Paris, Lyon, Trieste et Genève en chantant des rôles comme

Idamante, Cherubino, Hänsel, Nicklausse, Octavian, Dorabella, Carmen, Baba the turk,

Fricka, Mescalina...

Depuis quelques années, elle s’oriente, vers un répertoire plus dramatique.

En 1997, elle chante Judit (Le château de Barbe Bleue de Bartók) à L’Opéra du Rhin, La

Mère (Hänsel und Gretel) à L’Opéra de Francfort et au Bayerische Staatsoper de Munich,

Mère Marie (Dialogues des Carmélites, de Poulenc) à L’Opéra National du Rhin en 1999,

Marie (Wozzeck) à La Scala de Milan en 2000.

En 2001, elle remporte un gros succès pour son interprétation de Isolde à Saarbrücken ainsi

que pour La Princesse Etrangère (Rusalka, de Dvorak) à L’Opéra National de Lyon.

En 2002, elle chante à nouveau La Princesse Etrangère à Paris (Opéra Bastille) et fait des

débuts remarqués dans le rôle de La Maréchale (Der Rosenkavalier, de R. Strauss) à

L’Opéra National de Lyon.

En juin 2003, elle chante Sieglinde dans la nouvelle production du Ring à Liège, rôle pour

lequel elle est reconnue par la presse internationale.

En novembre 2003, elle chante Kundry à Oslo et débute avec succès dans le rôle de La

Kostelnicka (Jenufa) en mars 2004, au nouveau Théâtre d´Erfurt . Cette même année, elle

interprète le rôle de Ariane (Ariane et Barbe Bleue de P.Dukas) à Anvers.

Elle enregistre le rôle d’Isolde (Tristan et Isolde) sous la direction de Leif Segerstam pour la

firme Naxos. Son interprétation est saluée très positivement par l’ensemble de la critique

musicale.

En 2005, Hedwig Fassbender interprète Isolde et Kundry à l’Opéra de Mannheim, sous la

direction de Adam Fischer.

En juin 2005, elle obtient un grand succès pour son interprétation de la Comtesse Geschwitz

(Lulu) à l’Opéra National du Rhin.

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En septembre 2005, Hedwig Fassbender a repris le rôle de Sieglinde à l’Opéra de Wallonie,

production enregistrée par la télévision.

En novembre 2005, elle a chanté La Kostelnicka (Jenufa) à la Komische Oper de Berlin,

dans la mise en scène de Willy Decker, sous la direction de Kirill Petrenko.

Elle a chanté récemment Judit (le Château de Barbe Bleue de Bartok) à Palerme et Milan

ainsi que Marie (Wozzeck) au Nationaltheater Mannheim, en février-mars 2006.

Hedwig Fassbender exerce par ailleurs une intense activité d’interprète de Lied et de

mélodie. Elle a donné une centaine de concerts en Allemagne, Suisse, Autriche, France,

Italie, Espagne avec des programmes consacrés à Mozart, Schubert, Schumann, Brahms,

R.Strauss, Berg, Schönberg, Mahler, De Falla, Ravel, K.Weill , Berio, Zemlinski, Schoeck…

Elle a enregistré des lieder de Schoeck, Berio, Mahler.

Elle enregistrera prochainement un album consacré à R. Strauss.

Hilko Dumno, pianiste Né en Allemagne, Hilko Dumno étudie le piano au Conservatoire de Detmold dans la classe

de Gregor Weichert.

Après avoir obtenu son diplôme, il suit les cours des classes de musique de chambre et

d’accompagnement dans la même institution.

Il se perfectionne par la suite dans ces 2 disciplines avec Rainer Hoffmann, Charles Spencer

et Tabea Zimmermann au Conservatoire Supérieur de Musique de Francfort.

Hilko Dumno complète sa formation en suivant les master classes de Thomas Quasthoff,

Christoph Prégardien, Graham Johnson et Hartmut Höll.

Il est lauréat de la Fondation Fazit et de la Fondation « Villa Musica » du Rheinland.

En 2000, il remporte le prix de musique de chambre de la « Polytechnischen Gesellschaft »

de Francfort .

Il décide alors de se consacrer à l’accompagnement de Lieder et de mélodies et participe à

de nombreux festivals et manifestations tels que le Festival de Schleswig-Holstein, le

« Europäischen Musikfest » de Stuttgart, « l’Amadeus Festival » de Genève et les

prestigieuses « Schubertiade Hohenems» .

Il enregistre des concerts pour la radio « Norddeutschen und Hessischen Rundfunk », ainsi

que pour la Radio Suisse Romande.

Hilko Dumno accompagne régulièrement Christoph Prégardien, Hedwig Fassbender,

J.Martin Kränzle, Julia Kleiter, etc.

Depuis 2003, il enseigne l’accompagnement au Conservatoire Supérieur de Musique de

Francfort. Il vient d’obtenir, en janvier 2006, le Prix d’accompagnement du « Concours

International Gedok ».

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Michel Legrand Trio Ses plus grands succès Mardi 27 juin 2006 à 20h30 Salle La Forge, Le Chambon-Feugerolles Durée du concert : 1h30

Michel Legrand, chant Alain Asplanato, batteur

Philippe Chayeb, bassiste Difficile de suivre Michel Legrand dont la carrière est un tourbillon de musique : auteur,

compositeur, arrangeur, chanteur, chef d’orchestre, producteur, l’homme est partout, dans le

cinéma, la chanson, le jazz, le classique, en Europe, aux Etats-Unis. Star internationale,

musicien insatiable, la diversité du parcours de Michel Legrand demeure unique.

Michel Legrand naît à Bécon-les-Bruyères en banlieue parisienne le 24 février 1932. Sa

mère, Marcelle der Mikaelian, sœur du chanteur Jacques Hélian, est issue de la grande

bourgeoisie arménienne. En 1929, elle épouse Raymond Legrand, musicien réputé,

notamment d’ Irma la douce . Ils divorcent en 1946 mais Raymond Legrand quitte le domicile

familial dès 1935. Il se remariera 3 fois et donnera 4 demi-frères et sœur à Michel.

Auprès de sa sœur Christiane née en 1930, Michel passe une enfance solitaire. Il se met au

piano dès l’âge de 4 ans. Un film sur Franz Schubert interprété par Tino Rossi passionne

l’enfant, fasciné par la vision du musicien en pleine création. Quand il entre au conservatoire

en 1942, c’est donc une révélation. Il y passe 7 années, élève des plus grands : Nadia

Boulanger, Henri Challan, Noël Gallon, Lucette Descaves. Son talent est récompensé par de

multiples premiers prix pour le contrepoint, le piano, la fugue et le solfège, prix qu’il reçoit le

6 juin 1944.

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1945 : le jazz A la fin de la guerre, Michel Legrand découvre le jazz lors d’un concert de Dizzy Gillespie. Il

est fasciné. En 1949, à sa sortie du conservatoire, l’adolescent joue une douzaine

d’instruments. Il se retrouve immédiatement lancé dans l’univers de la chanson, guidé par

son père avec lequel il renoue à cette occasion. Assez vite, Michel Legrand est engagé

comme accompagnateur de vedettes : Henri Salvador, Juliette Gréco, Zizi Jeanmaire ou

Catherine Sauvage. En 1954, le label américain Columbia-EMI lui commande un album dans

lequel il adapte de nombreux titres français. Le 30 cm I love Paris se vend à 8 millions

d’exemplaires. Michel Legrand est désormais une immense vedette en France et à

l’étranger. C’est à ce moment-là que Maurice Chevalier l’engage comme directeur musical.

Avec lui, le jeune Legrand découvre les Etats-Unis au cours de nombreuses tournées.

Il enregistre alors plusieurs disques : Holiday In Rome en 1955, Michel Legrand Plays Cole

Porter en 1957, « Legrand In Rio » 1958, sur le label Philips, dirigé par Jacques Canetti et

en 1956, un disque avec Boris et Henri Salvador, alias Henri Cording, sous le nom de Big

Mike, surnom donné par Jean Cocteau. L’année suivante, il est invité par le Festival de la

jeunesse et des étudiants en URSS. C’est là qu’il rencontre sa future épouse, une jeune

mannequin française. Ils auront 3 enfants : Hervé, Benjamin et Emilie.

En 1958, il retourne aux Etats-Unis. A New-York, il dirige des sessions de studio où se croise

le must du jazz d’alors : Miles Davis, John Coltrane, Bill Evans ou Ben Webster, entre autres.

En sort l’album Legrand Jazz .

1960 : le cinéma En 1955, Michel Legrand avait composé la musique des Amants du Tage de Henri Verneuil,

sous le nom de Lucien Legrand. Mais c’est le mouvement de la Nouvelle Vague qui happe le

musicien à la fin des années 50. Il démarre alors une collaboration avec le cinéma qui ne

connaîtra aucune pause, allant parfois jusqu’à une dizaine de films, mais aussi téléfilms par

an.

Entre 1961 et 1967, il compose 7 musiques de films pour Jean-Luc Godard dont Bande à

part, La chinoise, Vivre sa vie. En 1961, Il écrit la bande originale de Cléo de 5 à 7 d’Agnès

Varda, film dans lequel il joue également. Mais surtout, la même année, Legrand commence

à travailler avec le mari de cette dernière, le réalisateur Jacques Demy. Ensemble, ils

travailleront sur 10 films entre 1961, Lola, et 1988, Trois places pour le 26, les plus célèbres

restant Les Parapluies de Cherbourg, Palme d’or à Cannes en 1964, Les Demoiselles de

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Rochefort en 1967 et Peau d’Ane en 1970. Michel Legrand crée pour ces films un genre

nouveau, adoré ou détesté, où tous les textes sont chantés.

Tout en collaborant à des films de la Nouvelle Vague, il travaille également pour des

réalisateurs plus traditionnels, Gilles Grangier ou Yves Allégret. Enfin, assez vite, il séduit les

réalisateurs étrangers dont le premier est Joseph Losey, avec Eva en 1962. Ils collaboreront

à 3 autres reprises, notamment pour Le Messager qui reçu la Palme d’or à Cannes en 1971.

1964 : la chanson Michel Legrand connaît bien le milieu de la chanson. Il a accompagné de grands noms dès

ses 20 ans, puis a été engagé pendant plusieurs années par Philips pour orchestrer des

dizaines de chansons. Quand il rencontre Claude Nougaro en 1962, les 2 hommes partagent

la passion du jazz. Ensemble, ils écrivent Les Dom Juan ou Le Cinéma. Michel Legrand

signe ou arrange de nombreux titres pour Serge Reggiani en 1970 et Yves Montand,

Coucher avec elle. Ses chansons seront reprises par les plus grandes stars, de Liza Minnelli

à Nana Mouskouri.

Mais c’est Jacques Brel, pour lequel il a fait des arrangements dans les années 50, qui va

convaincre Michel Legrand de chanter. A partir de 1964, le musicien commence à se

constituer un répertoire, en particulier avec l’aide d’Eddy Marnay et Jean Dréjac pour les

textes. Au fil des ans, il travaillera aussi avec Jean-Loup Dabadie, Boris Bergman, Françoise

Sagan ou Jean Guidoni.

1966 : l’Amérique Toujours avide de renouvellement, Michel Legrand s’envole en 1966 pour Los Angeles avec

femme et enfants. Il y reste 3 années. En 1968, il écrit la bande originale de L’Affaire

Thomas Crown de Norman Jewison. La chanson originale Les Moulins de mon cœur (The

Windmills of Your Mind, texte français d’Eddy Marnay, texte anglais d’Alan et Marilyn

Bergman) devient un standard. Legrand obtient l’Oscar de la meilleure chanson originale de

film en 1969. Il regagne la statuette 2 ans plus tard pour la meilleure musique de film avec

L’Eté 42, célèbre pour son thème The Summer Knows (texte français de Jean Dréjac, texte

anglais d’Alan et Marilyn Bergman), interprété par Barbra Streisand.

Michel Legrand est alors une immense vedette aux USA. On le voit dans de multiples shows

télévisés : The Maurice Chevalier Show, The Danny Kaye Show, The Shirley Bassey special.

Nommé 27 fois aux Grammy Awards, il reçoit 5 fois la récompense entre 1971 et 1975.

L’Amérique, c’est aussi le jazz. En 1968, Michel Legrand donne plusieurs concerts avec Ray

Brown dans un club de Los Angeles, le Shelly’s Manne-Hole, d’où est tiré un disque : Verve.

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Année 1970-1980 : homme orchestre La polyvalence de Michel Legrand ne cesse de s’enrichir d’année en année. Son palmarès

cinématographique devient étonnant. Il travaille avec Clint Eastwood en 1973, avec Orson

Welles en 1976, mais aussi avec les Français Jacques Deray pour La Piscine en 1968,

Jean-Paul Rappeneau pour Les Mariés de l’an II en 1971, Le Sauvage en 1975, Costa-

Gavras, Elie Chouraqui, Claude Lelouch pour Les Uns et les autres en 1981, Louis Malle

pour Atlantic City en 1981. En 1983, son travail sur Yentl de Barbra Streisand, avec encore

Alan et Marilyn Bergman au texte, est récompensé d’un nouvel Oscar. La même année,

Michel Legrand écrit la BO du dernier James Bond de Sean Connery, Jamais plus Jamais. Il

compose aussi pour le théâtre : Jarry sur la butte de Jean-Louis Barrault en 1970, puis

Monte Cristo en 1975.

En janvier 1972, le musicien effectue un tour de chant triomphal à l’Olympia avec la

chanteuse Caterina Valente. En 1975, il parraine un chanteur inconnu, Jean Guidoni.

Son père, Raymond Legrand disparaît en 1974.

Dans les années 80, Michel Legrand choisit de se consacrer au jazz en montant un trio avec

le batteur André Ceccarelli et le contrebassiste Marc-Michel Le Villon. Ensemble, ils sortiront

3 disques. En 1982, il réunit 2 fameux saxophonistes, Phil Woods et Zoot Sims, sur l’album

After The Rain . La même année, il monte le grand concert d’ouverture du Midem autour de

la chanteuse Shirley Bassey. Puis sort également son premier album solo en tant que

chanteur depuis 1972.

A la fin des années 80, pour le bicentenaire de la Révolution française, Michel Legrand crée

un oratorio à Lyon, d’après la Déclaration des Droits de l’Homme. Il termine enfin la décennie

en ajoutant une corde à son arc : la mise en scène. Son film, Cinq jours en juin, sort en 1989

ave Sabine Azema et Annie Girardot, mais sans grand succès.

Années 1990 : big band Après le trio, c’est au big band que Michel Legrand se consacre dans les années 90. Il

donne une tournée internationale sur plusieurs années, accompagne Ray Charles, Björk ou

Diana Ross. Puis enregistre un album à Suresnes avec son orchestre dans lequel on

compte, entre autres, les frères Belmondo. L’album sort en septembre 1999. Il consacre

également du temps au violoniste Stéphane Grappelli qui fête ses 85 ans en 1992. Un album

et un spectacle à l’Olympia, orchestré par Legrand, célèbrent l’événement.

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En 1995, Michel Legrand compose un album pour Jean Guidoni, Vertigo. Ensemble, ils

montent sur la scène du Casino de Paris en 1996. Ce spectacle reçoit la Victoire de la

musique 1996. Au cours de la décennie, Michel Legrand revient par ailleurs souvent à ses

origines musicales, le classique. Il enregistre plusieurs disques avec le trompettiste Maurice

André en 1998 et 2004, interprète à 3 reprises l’œuvre d’Erik Satie, en 1993, 1999 et 2002,

dirige en 1994 les requiems de Fauré et de Duruflé. En 1992, son répertoire est repris par la

cantatrice Kiri te Kanawa dans Kiri Sings Michel Legrand.

En 1997, c’est avec l’auteur dramatique Didier Van Cauwelaert qu’il crée aux Bouffes

Parisiens Le Passe Muraille, d’après Marcel Aymé. C’est un grand succès. Le spectacle sera

joué au Japon en 2000 mais lorsqu’il tente en 2002 de monter l’adaptation à Broadway sous

le titre Amour, c’est un échec.

Année 2000 : hommages Depuis les années 80, de multiples compilations sortent dans le monde. En 2001,

Mercury/Universal sort une anthologie. L’année précédente, un hommage est rendu au

musicien dans la cour carrée du Louvre à l’occasion de la Fête de la musique. Puis, en 2003,

il est fait officier de la Légion d’honneur. Mais ces hommages n’arrêtent pas Michel Legrand

dans son appétit artistique.

Quelques interprètes des compositions de Michel Legrand Français Maurice Chevalier, Charles Aznavour, Claude Nougaro, Dalida,

Henri Salvador, Liane Foly, Maurane, Nana Mouskouri, Serge Reggiani, Yves Montand

Etrangers

Aretha Franklin, Barbra Streisand, Blossom Dearie, Diana Ross, Frank Sinatra, Frankie Lane, Helen Merrill, Jack Jones, Johnny Mathis, Lena Horn, Lesley Garrett

Liza Minelli, Nathalie Cole, Neil Diamond, Nina Simone Ray Charles, Sarah Vaughan, Shirley Bassey, Tony Bennett Jazz

Ben Webster, Bill Evans, Bud Shank, Chet Baker, Dizzie Gillespie Miles Davis, Oscar Peterson, Phil Woods, Ron Carter, Shelly Manne, Stan Getz, Stéphane Grappelli, Toots Thielemans

Classique

Jessye Norman, Kiri Te Kanawa, Alexandre Lagoya Maurice André

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Maîtrise du Conseil général de la Loire Forum Sinfonietta La Création de Joseph Haydn mercredi 28 juin 2006 à 20h30 – Collégiale de Saint-Bonnet-le jeudi 29 juin 2006 à 20h30 – Eglise Saint Pierre à Saint-Ch Durée du concert : 2h

Maîtrise du Conseil général de la Loire Forum Sinfonietta Stéphanie Révidat, soprano Jean Delescluse, ténor Jean-Baptiste Dumora, basse Jacques Berthelon, direct ion

La Maîtrise du Conseil général de la Loire Créée en 1992 et gérée par le Conseil général, la Maîtrise regroupe actuelleme

garçons et filles de la 6ème à la Terminale. Les aménagements d’horaires mis

collège Mario Meunier, 4 après-midi libérées pour les activités musicales,

Beauregard, 2 après-midi, permettent aux élèves de suivre un enseignem

extrêmement complet dans les locaux du Centre Musical Pierre Boulez à Montb

Plusieurs après-midi par semaine, ces élèves suivent des cours de chant chor

vocale, accompagnement au clavier (piano, orgue, clavecin), initiation à l’écritu

direction de choeur, rythmique corporelle et expression théâtrale. La pratiqu

précède toujours la théorie qui n’est enseignée que lorsqu’elle est devenue ind

l’élève.

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-Château

amond

nt 120 élèves

en place au

et au Lycée

ent musical

rison.

al, technique

re musicale,

e sensorielle

ispensable à

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En plus de la vingtaine de concerts que la Maîtrise du Conseil général de la Loire donne

chaque année dans le département, elle prépare des solistes et des choeurs d’enfants pour

les productions lyriques de l’Esplanade-Saint-Etienne Opéra, de l’Opéra de Toulon. Ses

élèves participent régulièrement à divers festivals estivaux : Chaise-Dieu, Ambronay,

Festiv’alp, Saoû chante Mozart, Festival en Beaujolais, Eté Musical Loire en Rhône-Alpes.

Elle a également participé à plusieurs émissions de radio, sur France Musique, Radio

Classique, RCF ... et de télévision.

La Maîtrise du Conseil général de la Loire a déjà effectué plusieurs tournées en Allemagne,

Espagne, Hongrie et République Tchèque et a collaboré avec le Nouvel Orchestre de Saint-

Etienne, l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre d’Auvergne, l’Orchestre des Pays de

Savoie, l’Orchestre National de Toulouse.

Son effectif lui permet de proposer des programmes pour choeur à voix égales ou à voix

mixtes et d’aborder un vaste répertoire allant de la musique ancienne aux créations

contemporaines, en passant par le jazz et les chansons traditionnelles.

La Maîtrise est l’un des principaux acteurs de la vie musicale dans le département de la

Loire en Rhône-Alpes.

Forum Sinfonietta

En marge des orchestres traditionnels, Forum Sinfonietta a, depuis sa création en 1997, peu

à peu affirmé sa vocation : un ensemble à géométrie variable de haut niveau dont le

répertoire s’inscrit entre la musique de chambre et l’orchestre symphonique, ouvert aux

jeunes musiciens professionnels en début de carrière.

Forum des musiques, des idées et des talents, la formation développe une approche de la

pratique orchestrale axée sur la qualité et le plaisir, l’adhésion et l’implication artistique et

technique des jeunes artistes.

Au fil des réalisations, sa maturité s’est affirmée, lui attirant la sympathie d’un large public et

l’appui d’institutions reconnues dans l’univers musical, parmi lesquelles, les Jeunesses

Musicales de France, la Caisse des Dépôts et Consignations, le Théâtre des Champs-

Elysées, l’ADIAM 19 et le Conseil général de la Corrèze, favorisant l’épanouissement d’un

véritable outil de création et de rayonnement artistique.

En multipliant les opportunités d’échanges et de partenariats, les choix d’actions et de

programmations, Forum Sinfonietta souhaite élargir toujours plus l’horizon artistique et la

dimension humaine de ses projets Alternant concerts tous publics, actions pédagogiques à

destination des jeunes, stages et enregistrements, la diversité des productions entreprises

par Forum Sinfonietta témoigne du succès d’un projet culturel en fort développement.

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Stéphanie Révidat, Soprano Stéphanie Révidat commence ses études musicales par neuf années de piano et d’orgue à

Annecy, avant d’entrer en faculté de musicologie et de passer une maîtrise (sur Maurice

Ohana). Elle entreprend parallèlement des études de chant, et entre au Conservatoire

National Supérieur de Musique de Lyon (dans la classe de Margreet Hönig) et obtient son

Diplôme National d’Etudes Supérieures Musicales en 1995.

Depuis 1992, Stéphanie Révidat est soliste de l’ensemble Concert de l’Hostel Dieu, dirigé

par Franck-Emmanuel Comte et enregistre, parallèlement aux saisons de concerts de

musique essentiellement baroque, Alceste de Haendel et les Leçons de ténèbres de Gouffet.

Remarquée par William Christie lors de l’Académie Européenne d’Ambronay en 1994, elle

se produit depuis régulièrement avec les Arts Florissants dans : Il Sant Alessio de Landi, les

Madrigaux de Monteverdi, Zoroastre de Rameau et enregistre les Madrigaux de d’India.

Elle chante et enregistre également avec Christophe Rousset les Motets d’Uppsala de

Daniélis.

Jean Delescluse, Ténor Originaire de Lyon, Jean Delescluse débute au sein de l'atelier lyrique, puis de la troupe de

l'Opéra National de sa ville natale en 1992, après des études supérieures de commerce

l'ayant conduit au poste de contrôleur de gestion de cette maison. Quittant les bureaux pour

la scène, il y interprète de nombreux rôles durant 5 ans et travaille en autres sous la direction

musicale de Kent Nagano, John Nelson, Stuart Bedford, Paolo Olmi, Claire Gibault...

Jean Delescluse consacre une grande partie de son activité à la musique sacrée classique

et baroque. Il chante aux côtés de Gérard Lesne -il Seminario Musicale-, ou avec l'Ensemble

des Lumières XXVIII-21 de Jean-Christophe Frisch, l'Evangéliste de la Passion selon Saint-

Matthieu au Gewandhaus de Leipzig (2000), les airs solos de cette même Passion avec

Jean-Claude Malgoire au Théâtre des Champs Elysées de Paris (2004), le récitant de

l'Enfance du Christ de Berlioz à Hambourg, sous la direction de Christoph Eschenbach

(2002), et encore en France avec Michel Piquemal ou Jean-Claude Malgoire (2002).

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Jean-Baptiste Dumora, Baryton Soliste dès l’âge de douze ans au sein d’un chœur d’enfants, Jean-Baptiste Dumora poursuit

sa formation à Vichy puis à Lyon au Conservatoire National de Région et au Conservatoire

National Supérieur de Musique, parallèlement à une licence de musicologie.

Il débute sa carrière professionnelle peu de temps après en intégrant l’Atelier Lyrique puis la

troupe de l’Opéra National de Lyon. Il y travaille avec José Van Dam, François Le Roux,

Andreas Schmidt, Anthony Rolfe-Johnson, Howard Crook … Entre 1991 et 1998, il aborde

de nombreux rôles à Lyon, à l’Opéra-Comique, à l’amphithéâtre de l’Opéra Bastille, au

Festival de Verbier (Papageno dans … Une Petite Flûte Enchantée, Le Père dans Hänsel et

Gretel, Moralès dans Carmen, Junius dans Le viol de Lucrèce de B. Britten, Zaretsky dans

Eugène Onéguine, Ben dans Le Téléphone de Menotti, etc.), ainsi que dans des créations

contemporaines (Thésée dans Dédale de Hugues Dufour, Riccardo dans La Station

Thermale de Fabio Vacchi ou encore Marcel Renard dans Pinocchio de Sergio Menozzi). Il

travaille sous la direction de chefs tels que Kent Nagano, John Nelson, Yuri Temirkanov, etc.

La musique de chambre, la mélodie et le lied font partie intégrante de la vie musicale de

Jean-Baptiste Dumora. Il s’est notamment produit dans les Rückert Lieder de Mahler avec

l’ensemble instrumental de Basse-Normandie, ainsi que dans La Bonne Chanson de Fauré

avec le Quatuor Debussy. Il travaille également en compagnie des pianistes Bruno Robillard,

Hélène Lucas, Françoise Tillard, et Didier Puntos pour l’enregistrement de l’intégrale des

mélodies d’André Messager, paru chez Séléna et sélectionné par l’Académie Charles Cros

en 2001.

Jacques Berthelon, chef de chœur Formé dans la classe de direction de choeurs du Conservatoire National Supérieur de

Musique de Lyon (professeur Bernard Tétu), Jacques Berthelon a été chargé de la

conception et de la direction musicale et pédagogique de la Maîtrise du Conseil général de la

Loire en 1992.

En tant que chanteur, il a pu travailler sous la direction de chefs tels que Gilbert Amy, Serge

Baudo, Marek Janowski, Emmanuel Krivine ...

En tant que chef, il a dirigé de nombreux concerts en France et à l'étranger, dans un

répertoire allant de la période baroque à nos jours.

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Stimmhorn

Sonorités des Alpes Samedi 1e r jui l let 2006 à 20h30 Les Camiers à Veranne Durée : 1h20

Christian Zehnder, voix, chant diphonique, yodle, accordéon suspendu, bandonéon, bandurr ia, tuyaux d’orgue, boule et autres auxi l ia i res. Balthasar Streiff , cor des Alpes, cor des Alpes double, a lpophone, büchel , cornet, t rompette baroque, tuba, corne de chèvre, voix.

Au début, il y a le cor des Alpes. Puis viennent les premiers harmoniques – sonorités

bizarres dans le décor idéal des Alpes.

Melken (traire) est le titre de la première production des musiciens Balthasar Streiff et

Christian Zehnder, qui l’ont présentée en 1996 comme spectacle audiovisuel. La même

année, ils fondent le duo Stimmhorn (voix-cor). C’est le début d’une exploration aux confins

de la voix et du cor.

Stimmhorn laisse de côté, et derrière lui, tous les genres musicaux. En adoptant différents

styles et des éléments de théâtre, il invente avec ses instruments et par le chant des

voyages acoustiques entre les univers sonores traditionnel et expérimental.

En plus de ses spectacles de théâtre musical, le duo monte régulièrement des productions

hybrides, combinant la musique contemporaine, le théâtre, le cinéma et la littérature.

Grâce à leur inventivité et à leur goût de l’expérimentation, Zehnder et Streiff ont reçu de

nombreuses commandes et distinctions. Stimmhorn est devenu le symbole des sonorités

familières, mais détournées, du monde alpin.

Intitulée Igloo, leur nouvelle production s’enrichit de l’électronique et des rythmes du

musicien Kold.

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Stimmhorn continue cependant à tourner en duo. Le Kammerkonzert donne un aperçu de

sa longue production passée.

Christian Zehnder Il est né en 1961 à Zurich et vit et travaille à Bâle. Après avoir abandonné la guitare, il étudie

le chant avec le baryton Raphael Laback et obtient le diplôme d’enseignement. Il se

perfectionne avec Tokne Nonaka en chant diphonique, et chez Daniel Prieto en techniques

corporelles vocales d’après Alfred Wolfsohn. A part divers engagements comme musicien de

théâtre, des projets comme soliste, des performances, des sculptures sonores et diverses

commandes de composition pour le cinéma, il s’intéresse avant tout à l’expression non

verbale de la voix humaine, ainsi qu’au perfectionnement des techniques de chant

diphonique. Il Lance en 1996 le projet Stimmhorn avec le souffleur Balthasar Streiff. Il

collabore également étroitement, depuis quelques années, avec le musicien Tomek

Kolczynski (kold), avec qui il élabore entre autres le projet et l’album Popple music. Autres

travaux importants : Genom genesis , performance solo au théâtre Gorki, Berlin (2000), talk

with my turntables, performance solo (2003).

Balthasar Streiff Né à Baden, il vit aujourd’hui à Bâle. Après un début d’études musicales à l’Ecole de jazz de

Lucerne en trompette et chant, il passe aux classes d’art libre de la Haute école de design

de Bâle et termine ses études dans la section Sculpture libre. Il se consacre depuis à

l’interface espace/son et fonde en 1996, avec le vocaliste Christian Zehnder, le projet

Stimmhorn, qui a gagné entre-temps une réputation internationale et remporté de

nombreuses distinctions. Son exploration de plusieurs années du cor des Alpes en tant

qu’instrument de musique et d’objet fétiche, a mené Streiff dans tous les domaines des arts

visuels, du théâtre, du happening, du cinéma, de la littérature et à travers les styles

musicaux les plus variés. Le projet « sanshi/Purpurberg » le confronte à la musique de

chambre japonaise, tandis qu’avec le quatuor de cors des Alpes Hornroh, il élabore les

traditions futures de la musique suisse.

Diverses commandes de composition et demandes de cours depuis 1998.

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Ton Koopman Cantates de Bach Lundi 3 juil let 2006 à 20h30 Couvent des Cordeliers à Saint-Nizier-sous-Charlieu Durée du concert : 1h50

Ton Koopman, c lavecin et d irect ion

Johannette Zomer , soprano

Solistes de l ’Amsterdam Baroque Orchestra

Programme : 1ère partie :

J.S. BACH : l’Offrande musicale BWV 1079

2ème partie :

J.S. BACH : Aria pour soprano, cordes et continuo BWV 1127

J.S. BACH : Cantate pour soprano, flûte, cordes et continuo B

« Non sa che sia dolore »

Ton Koopman Ton Koopman est né en 1944 à Zwolle. Il poursuit des études de musicologie,

clavecin à Amsterdam, et remporte un prix d’excellence pour chacun de ces 2

Dès ses premières années d’études, il voue un intérêt particulier à la musique

XVIIIe siècles et s’oriente vers un travail d’interprétation sur instruments d’époq

de nombreuses recherches. C’est également à cette époque qu’il pose les

carrière de chef d’orchestre.

Cette spécialisation le conduit très vite à créer son premier ensemble baroq

avant de fonder 10 ans plus tard l’Orchestre baroque d’Amsterdam et, en 199

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d’orgue et de

instruments.

des XVIIe et

ue, étayé par

jalons d’une

ue, en 1969,

3, le Chœur

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baroque d’Amsterdam. Mais Ton Koopman ne se limite pas à diriger les ensembles qu’il a

fondés et reste de longue date invité par les plus grands orchestres, en Europe ou aux Etats-

Unis. Il est actuellement chef invité permanent de l’Orchestre de Lausanne. Invité dans les

plus grands festivals, dans les prestigieuses salles de concert du monde entier, Ton

Koopman a également joué comme soliste sur les plus beaux instruments d’Europe.

Professeur au Conservatoire Royal de La Haye et membre de l’Académie Royale de

musique de Londres, Ton Koopman consacre une grande partie de son temps à

l’enseignement. Il a accepté en 2004 un poste de professeur à l’Université de Leide.

Ton Koopman participe régulièrement à des travaux d’édition. Les éditions Breitkopf & Hartel

lui ont ainsi confié il y a quelques années la révision de l’intégrale des concertos pour orgue

de Haendel.

En 2000, il a été nommé Docteur Honoris Causa de l’Université d’Utrecht, en

reconnaissance de son travail mené sur toute l’œuvre de Bach. De nombreuses autres

distinctions jalonnent sa carrière.

Ton Koopman a mené plusieurs projets d’enregistrements imposants : l’intégrale des

cantates de Jean-Sébastien Bach pour laquelle il a reçu de nombreux prix dont le Deutsche

Schallplattenpreis « Echo Klassik » 1997 et le prix Hector-Berlioz, ainsi que plusieurs

nominations aux Grammy Awards et Grammophone Awards. Il a également enregistré

l’intégrale de l’œuvre pour orgue de Bach. Enfin, fait rare, l’industrie du disque néerlandaise

lui a décerné son « Silver Phonograph » en février 2004.

Amsterdam Baroque Orchestra Formation atypique, l’Amsterdam Baroque Orchestra regroupe en son sein des talents

individuels hors pairs, tous éminents spécialistes de musique baroque. Sous l’impulsion de

leur fondateur et directeur artistique Ton Koopman, ces musiciens aux emplois du temps

bien fournis se ménagent des temps de rencontre plusieurs fois dans l’année pour explorer

de nouveaux horizons musicaux et concocter d’inventifs programmes de concert.

L’orchestre est aujourd’hui à la tête d’un répertoire quasi encyclopédique, embrassant une

proportion notable de la musique vocale et instrumentale composée entre 1600 et 1791. Ton

Koopman ayant choisi de ne pas outrepasser la frontière naturelle fixée par la mort de

Mozart.

Après un quart de siècle d’existence, la routine n’a toujours pas su trouver sa place au sein

de l’ensemble, qui garde fraîcheur et spontanéité : sous la direction énergique et

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enthousiaste du chef hollandais, chaque concert reste pour ces musiciens comme pour leur

public une expérience unique, à savourer comme telle.

Fort de la réussite éclatante de son orchestre et mu par le désir de disposer d’un outil

homogène pour aborder le répertoire vocal de l’époque baroque, Ton Koopman décide en

1993 de prolonger sa phalange instrumentale par un rejeton vocal, l’Amsterdam Baroque

Choeur. Enthousiasmés par la clarté de texture et la souplesse d’interprétation de cette

nouvelle formation, la critique et le public ne devaient pas tarder à lui donner amplement

raison : l’année de sa naissance fut pour le chœur une saison pour le moins faste,

doublement marquée par la création mondiale du Requiem et des Vêpres de Biber et leur

publication au disque, aussitôt primée à Cannes comme meilleure interprétation de musique

chorale des XVIIe et XVIIIe siècles.

Sans relâche, Ton Koopman a lancé ces formations jumelles dans une politique artistique de

grande envergure qui les conduit sur les scènes les plus prisées au monde, du

Concertgebouw d’Amsterdam au Musilverein de Vienne, en passant par le Konserthaus de

Berlin, le Lincoln Center de New York, le Barbican Centre de Londres ou la Cité de la

Musique à Paris.

La dernière grande entreprise en date, une magistrale intégrale discographique des cantates

sacrées et profanes de Bach initiée en 1994 et assortie de vastes programmes de tournées,

a mobilisé les énergies des musiciens pendant plus d’une décennie. Et s’ils en ont enfin vu le

bout, ils ne se reposent pas pour autant sur leurs lauriers – comme l’atteste cette Passion

selon Saint-Marc, recréée dans la nouvelle édition établie par leur illustre chef, en cours de

parution en DVD.

Johannette Zomer, soprano Après avoir exercé le métier de microbiologiste pendant plusieurs années, la soprano

néerlandaise Johannette Zomer est entrée au Sweelinck Conservatorium d’Amsterdan et a

étudier avec Charles van Tassell. Elle travaille actuellement avec Diane Forlano.

Johannette Zomer a fait ses débuts à l’opéra dans le rôle de Tebaldo dans le Don Carlos de

Verdi au Nationale Reisopera des Pays-Bas, pour lequel elle a ensuite interprété les rôles de :

Belinda, du Didon et Énée de Purcell, La Musica & Euridice de l’Orféo de Monterverdi,

Smorfiosa de Gassman, Dalinda de l’Ariodante de Haendel, Ilia de l’Idoménée et Pamina de

la Flûte Enchantée de Mozart ainsi que Amanda du Grand Macabre de Ligeti. Elle a

également chanté le rôle de Oberto du Alcina de Haendel.

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Au concert elle a acquis une réputation de spécialiste du répertoire baroque et a travaillé avec

les meilleurs spécialistes du genre comme Ton Koopman, Frans Brüggen, René Jacobs,

Reinhardt Goebel et Paul McCreesh. Elle a collaboré avec des chefs prestigieux comme Kent

Nagano , Daniel Harding, Peter Eotvos, Valery Gergiev, Reinbert de Leeuw pour le répertoire

du 20ème siècle et contemporain. Ses engagements les plus récents l’ont amené à travailler

avec Frans Brüggen pour la Messe en si mineur de J.S.Bach et Christian Zacharias et le

Bamberger Symphoniker pour le rôle d’Euridice de l’Orfeo de Gluck.

Les très nombreux enregistrements discographies de Johannette Zomer comprennent, les

Cantates de Bach et le Requiem de Fauré avec le Collegium Vocale et l’Orchestre des

Champs-Élysées sous la direction de Philippe Herreweghe (Harmonia Mundi) ; la Passion

selon saint Matthieu de Bach avec la Netherlands Bach Society et Jos van Veldhoven

(Channel Classics) ; les Cantates de Bach avec l’Amsterdam Baroque Orchestra et Ton

Koopman.(Challenge Classics) ; le rôle titre dans Theodora de Haendel avec le Collegium

Cartusianum et Peter Neuman. Elle a enregistré plusieurs disques récitals pour Channel

Classics : Death and Devotion comprenant des œuvres de Buxtehude, Wecman et Tunder

avec la Capella Figualis ; Solendere di Roma et Le Nuove Musiche de Caccini avec le

théorbiste Fred Jacobs.

Johannette Zomer donne de nombreux récitals avec le piano-fortiste Arthur Schoonderwoerd

avec lequel elle a enregistré un disque Schubert pour le label Alpha. Elle est également

membre des ensembles de musique ancienne Compania Vocale et Antequera avec lesquels

elle chante le répertoire napolitain et espagnol et des Cantigas de la période médiévale.

Ses projets immédiats sont la prise de rôle de Mélisande du Pelléas et Mélisande de Debussy

avec le Nationale Reisopera pour une tournée aux Pays-Bas, du heandel, Mozar et Franck

martin avec le RIAS Kammerchor et Daniel Reuss ; du Bach et Buxtehude avec l’Amsterdam

Baroque Orchestra et Ton Koopman ; Haendel avec l’orchestre du Gewandhaus de Leipzig et

Reinhardt Goebel ; Purcell avec The Orchestra of Enlightenment et Gustav Leonhardt ; Gluck

avec Christian Zacharias et le Bamberg Symphony Orchestra. Elle enregistrera

prochainement des cantates de Bach avec l’Ensemble Florilegium et la Messe en Si avec la

Netherlands Bach Society pour Channel Classics.

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Hélène Delavault Parlez-moi d’amour ! Jeudi 6 jui l let 2006 à 20h30 Théâtre en plein-air de Saint-Victor-sur-Loire Durée du concert : 1h20

Hélène Delavault , voix Yves Prin, piano Jean-Pierre Pichot, contrebasse

Programme : J. Lenoir : Parlez-moi d’amour

J. Lenoir, L. Mauban, M. Bloch : Tu m’as possédée par surprise

V. Scotto, G. Koger : L’amour au passé défini

A Messager, S. Guitry : J’ai deux amants

Y. Prin, H. Delavault : La Diva du divan

J. Delettre : Parle-moi d’autre chose

D. Milhaud, J. Supervielle : Trois chansons de négresse

H. Eisler, B. Brecht : Berceuses d’une mère prolétaire

J. Villard : En serez-vous ?

Harlet, Valmy, Guide : La rumba mondaine

G. Stalin, G.P. Moreau : Le gardien de phare

F. Hollaender, R. Gilbert : Comment ai-je pu vivre sans toi ?

K. Weill, M. Magre : Je ne t’aime pas

P. Carcel, H. Cor, P. Olive : Le tango stupéfiant

S. Gainsbourg : Poupée de cire, poupée de son

M. Jonasz : J’veillis

Y. Prin, H. Delavault : Veuve de génie

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La diva sur le divan : l’une des chansons de Femme… femmes ! qu’elle a écrite elle-même,

donne une image facétieuse et astucieuse d’Hélène Delavault, chanteuse lyrique et diva de

cabaret. Ce sont les chansons d’amour, et les autres, qu’elle couche sur le divan, pour les

faire parler, celles que l’on avait un peu oubliées, du cabaret montmartrois à certains

classiques de Boris Vian. Les chansons ont toujours une histoire et, réunies, elles en

racontent une autre : Le tango stupéfiant, Amours et trahisons, La Républicaine, Je

m’appelle Eric Satie, comme tout le monde, L’absinthe, Les rues de la nuit, Le mot et la

chose, Liturgies pour un monde de paix, et enfin Femme… femmes !… Ses récitals-

spectacles, dont le premier a été créé en 1983, sont plus que des tours de chant : un tour

d’Histoire comme on dirait un tour de magie. L’histoire de la Révolution française ou celle de

l’éternel malentendu entre les sexes, racontées et chantées dans des one-woman-shows

pétillants d’intelligence.

Hélène Delavault, qui fut d’abord Carmen pour Peter Brook en 1981, n’a pas cette

condescendance de la musique d’en haut pour la chansonnette d’en bas. On peut avoir été

formé à l’école d’art lyrique de l’Opéra de Paris et à la Juilliard School de New York, avoir

chanté Bizet et Purcell, et aller jusqu’à reprendre Poupée de cire, poupée de son, que

Gainsbourg avait écrite pour France Gall. Pas forcément parce qu’Hélène Delavault adore

les tubes les plus acidulés, mais parce que cette chanson raconte justement plusieurs

histoires à la fois : un fantasme et un certain état de l’imaginaire masculin sur les femmes à

un moment donné des sixties. Les chansons laissent des traces, à tous les sens du terme, et

c’est leurs chemins que retrace à son tour la cantatrice. Comme quand elle joue dans Les

monologues du vagin, parmi de nombreuses actrices célèbres ou inconnues qui prennent et

reprennent le rôle, comme on prend la parole, pour dire un vécu féminin qui tient à la fois à

l’intime et à l’universel.

Certaines chansons de "variété" sont-elles vraiment comme de ravissantes idiotes ? "La

débilité de beaucoup de livrets d’opéra m’ennuie", a-t-elle rétorqué un jour par avance,

royalement et malicieusement. Quand plus personne n’en écoute les paroles, cette femme

de tête, libertine et mutine, ne peut justement chanter sans queue ni tête. Le chant ne doit

pas s’enfermer dans un exercice de virtuosité. Hélène Delavault s’amuse chaque semaine

sur France Culture avec ses amis de l’émission « Des Papous dans la tête », atelier ludique

d’écriture improvisée. Atelier ou salon, elle ranime une conversation qui s’éteignait entre les

chansons du passé et du présent, l’opéra et le cabaret. Ils font mine de ne pas se connaître.

Elle les réconcilie. Frondeuse et rassembleuse à la fois.

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Jean-Pierre Pichot, contrebasse Jean-Pierre Pichot commence en autodidacte la guitare et la guitare basse à l’âge de 17

ans, puis se prend de passion pour ces sons graves et notamment la contrebasse classique

qu’il étudie à la Schola Cantorum, parallèlement à des études de musicologie à la Sorbonne.

Il se dirige ensuite vers les musiques improvisées et le jazz qu’il étudie au C.I.M. et à l’Ecole

Normale de Musique avec J. François Jenny Clark, tout en travaillant comme sideman dans

différents orchestres, big bands, petites formations et en studio.

Après avoir accompagné différents chanteurs comme François Béranger avec lequel il

enregistre 4 albums, il rencontre Hélène Delavault en 2002 en participant à la création de la

comédie musicale Femmes-Femmes.

Yves Prin, piano Yves Prin étudie le piano avec Yves Nat et la direction d'orchestre avec Louis Fourestier au

Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il obtient ses premiers prix.

Il est l’assistant de Bruno Maderna au Mozarteum de Salzbourg de 1968 à 1969, Chef invité

des orchestres de la Résidence de La Haye et de Haarlem aux Pays-Bas de 1968 à 1973 et

Directeur musical de l'Orchestre Philharmonique des Pays de la Loire de 1970 à 1974.

Directeur musical de l'Atelier Lyrique du Rhin de 1974 à 1980, il suit à l'Ircam en 1978, le

premier stage de formation aux technologies modernes et à la recherche, afin de se

familiariser avec la synthèse du son par ordinateur.

Il est producteur de la Saison Lyrique de Radio-France de 1980 à 1981 et Directeur musical

du Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio France de 1981 à 1983.

De 1983 à 1986, il est responsable de la coordination de la musique contemporaine et du

théâtre musical à Radio-France. Depuis 1983, il est producteur à Radio France des séries de

concerts successives de musique contemporaine : Musique au Présent, Musiques en

Perspectives et Musique du XXe Siècle. Il est également, de 1992 à 1999, Délégué

Artistique du Festival ”Présences” de Radio France, axé sur la création.

Yves Prin a reçu en 1997 le Prix Florent Schmitt de l'Académie des Beaux-Arts. Il est Officier

dans l'Ordre des Arts et des Lettres.

Yves Nat et Bruno Maderna ont profondément influencé et orienté Yves Prin dans sa carrière

musicale. Après un parcours tout à fait classique, en tant que pianiste ou chef d'orchestre

honorant le répertoire, il a choisi de s'investir totalement dans la création. Aussi a-t-il dirigé

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de nombreuses premières mondiales, symphoniques, instrumentales et lyriques dont

certaines ont été enregistrées pour le disque, la radio et la télévision. Toutefois, il a avec

certains créateurs, des affinités musicales plus particulières, faites d'une passion pour un

langage spécifiquement lyrique et d'une vision dramaturgique de la musique.

Parallèlement, son engagement musical s'exprime dans ses propres compositions. Son

catalogue comporte une quarantaine d'oeuvres, dont 5 concertos et 36 mélodies réparties en

plusieurs cycles. Elles sont publiées principalement aux Editions Durand, Paris.

Yves Prin consacre désormais la majeure partie de son temps à la composition et à ses

activités d'interprète.

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Dialogos La Vision de Tondal A la Recherche des Chantres dalmates au Moye

Vendredi 7 jui l let 2006 à 20h30 Eglise de Champdieu Durée du concert : 1h10

Katarina Livljanic, Marie Barenton, Laura Gordiani, Lucia Nigohossian, Sandrah Silvio-Delozanne, Sylvie Spehar-Vucic, chanteuses solistes

La Vision de Tondal L’histoire d’un homme inconscient dont l’âme quitte son corps, la Vision de To

des textes visionnaires les plus populaires du XIIe siècle, préfigurant la Divine

Dante. Dans cet étrange récit, guidée par un ange, l’âme du chevalier Ton

espace inconnu, se perd sur des chemins difficiles, traverse des ponts dan

observe et subit les tourments des âmes, invoque l’ange et pleure en voulant

pouvoir mourir. Au moment où Tondal se sent envahi par une bonté et lumière

s’incline devant un siège d’or, mystérieusement vide. Ce voyage initiatique a

mort n’aura duré qu’un « clin de nuit ». A regret, son « âme éclairée » rejoin

sombre ». En revenant, transfiguré, il entend les voix de ceux qui l’ont veillé

parcours intérieur.

Le recueil croate « Vartal », dédié à une communauté bénédictine de femme

dalmate, en est une copie très fidèle du XVIe siècle. Musicalement, ce projet es

reconstruction composée de polyphonies glagolitiques rudes, pleines

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dissonances, entourées d’harmonies plus « suaves » du sud croate, de répertoires

grégoriens latins et polyphoniques provenant des localités proches. L’écoute de ces

mélodies met en question nos divisions habituelles entre les musiques médiévales,

traditionnelles, contemporaines.

Dialogos Dialogos est un ensemble de musique médiévale, fondé en 1997 par Katarina Livljanic,

chanteuse et musicologue. Son orientation artistique consiste à aborder les répertoires

médiévaux les plus archaïques d'une manière actuelle et expressive, en alliant une

recherche musicologique approfondie à une grande force scénique, sans limiter ses

recherches à une certaine "évasion musicale" vers le monde de la musique ancienne. Les

projets de l'ensemble s'inspirent des répertoires inédits qui communiquent avec la sensibilité

contemporaine et remettent en question les idées reçues sur la musique médiévale dans

notre société.

La créativité des choix musicaux, la qualité des programmes, ainsi que la réflexion qui

accompagne chaque nouveau projet, ont vite suscité l'intérêt du public ainsi que les

acclamations des critiques qui considèrent Dialogos comme l'un des ensembles européens

les plus remarquables de cette nouvelle génération.

Dialogos s'est produit à travers le monde dans les festivals les plus importants : en France

(Saintes, Ambronay, Rencontres du Thoronet, Théâtre des Bouffes du Nord, Voix et Route

romane…), en Allemagne (Romanische Sommer à Cologne, Herne… ), en Hollande (Utrecht

Festival, où Katarina Livljanic a été conseillère artistique invitée en 2002), en Suisse, Suède,

Norvège, Espagne, Italie, Portugal, Croatie (Festivals de Dubrovnik, Zagreb et Zadar), en

Belgique, au Maroc, au Canada, aux Etats Unis et en Amérique Latine.

L'ensemble propose des programmes pour voix de femmes ou voix d'hommes, à géométries

variables selon les projets. Les programmes actuels, centrés sur les répertoires du Haut

Moyen Age Européen des IXème – XIIème siècles, explorent le théâtre musical et le plain

chant : Guerres de Chantres, élaboré à l’Université d’Harvard, en collaboration avec

l'ensemble "Sequentia" (Direction Benjamin Bagby) ; La Vision de Tondal consacré au

répertoire glagolitique croate, mise en scène de Sanda Herzic, conseil artistique de Yoshi

Oïda ; Abbo Abbas qui explore les premières polyphonies occidentales de l’an mil et enfin

« Lombards et Barbares » qui se penche sur les richesses vocales de l’Italie méridionale.

Dialogos présentera en 2006 son nouveau programme Judith , monodrame musical basé

sur le chef d’œuvre éponyme de la poésie croate (Création au South Bank Center de

Londres en Avril et au Festival d’Ambronay à l’automne 2006).

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Les concerts de Dialogos ont fait l’objet de nombreux enregistrements radiophoniques ainsi

que des productions de télévision. Leurs disques Terra Adriatica (l’Empreinte Digitale),

Lombards & Barbares (Arcana), La Vision de Tondal (Arcana) et Chant Wars (Sony-BMG)

ont obtenu de nombreuses distinctions de la critique française et internationale, parmi

lesquelles : Diapason d'or, Choc du Monde de la Musique, 10 du Répertoire, 5 de Golberg.

L’album La Vision de Tondal a obtenu le Diapason d'or de l’année 2004 et le « Coup de

cœur » de l’Académie Charles Cros en 2005.

Dialogos reçoit l’aide de la DRAC Ile de France - Ministère de la Culture et de la

Communication et de l'AFAA.

Katarina Livljanic, direction Chanteuse et musicologue, elle est actuellement l’un des principaux spécialistes de

l'interprétation du plain-chant et de la musique liturgique du haut Moyen Age. Après ses

études au Conservatiore National à Zagreb en Croatie, elle s'installe en France où elle

continue sa formation approfondie en chant chez Guillemette Laurens et en musicologie

médiévale chez Marie Noël Colette. Elle est docteur en musicologie et Maître de

conférences en musique médiévale à l'Université de Sorbonne - Paris IV.

Avec l'ensemble Dialogos qu'elle a fondé, elle travaille sur les projets du chant liturgique

médiéval de l'aire culturelle méditerranéenne, fait des enregistrements discographiques et se

produit en concerts partout en Europe et aux Etats-Unis.

Comme chanteuse elle se produit en soliste ; elle est présente dans de nombreux festivals

internationaux avec les ensembles Sequentia et Alla Francesca (Perth, Cleveland,

Vancouver, Genève...). Parmi ses projets de soliste, il faut noter la préparation d’un

monodrame musical basé sur les disputationes médiévales glagolitiques.

Elle a fondé le programme d'interprétation du plain-chant médiéval à l'Université de Limerick

en Irlande et a séjourné en tant qu’artiste en résidence à Harvard University aux Etats Unis

en 1997 et en 2003. Katarina Livljanic est régulièrement invitée par les universités

internationales les plus renommées aux Etats-Unis et au Canada où elle donne des master-

classes de chant médiéval. Elle publie des articles sur la problématique du chant médiéval

dans les revues spécialisées du monde entier. Katarina Livljanic est une des rares

personnalités dans le domaine de musique médiévale dont l’originalité est d’être à la fois

chanteuse et chercheuse, en intégrant ses recherches musicologiques dans la démarche

artistique de son ensemble Dialogos.

En 2002, elle était invitée comme conseillère artistique au Festival de musique ancienne à

Utrecht.

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Ensemble vocal Sequenza 9.3 De l’orgue à la voix Lundi 10 juil let 2006 à 20 h 30 Eglise St-Pierre à Renaison Durée du concert : 1 h 10

Catherine Simonpietri , d i rect ion

Programme : Cristobal de Morales (1500/1553) : Maître de chapelle d’Avila, PlasenSalamanque : Messe mille regretz 6 voix a cappella « Kyrie » Antonio Lotti (1667/1740) : Maître de chapelle à Saint-Marc de VenisCrucifixus 8 voix a cappella Jean-Sébastien Bach (1685/1750) : Maître de chapelle à Leipzig Motet Lobet den Herrn à 12 voix et basse continue Georg Philipp Telemann (1681/1767) : Directeur de l’opéra de Leipzid’Hambourg Biblische Sprusche 9 voix et basse continue Michael Haydn (1737/1806) : Maître de chapelle à Salzbourg Tenebrae factae sunt 12 voix a cappella Gabriel Fauré (1845/1924) : Titulaire des grandes orgues de la MadeCantique de Jean Racine 12 voix et orgue Sir Edward Elgar (1857/1934) : Master of the King’s Music Motet 12 voix et orgue Jehan Alain (1911/1940) : Organiste à Maisons-Laffitte Messe de Requiem 12 voix et orgue Maurice Duruflé (1902/1986) : Titulaire des grandes orgues de Saint-EtieMotet 12 voix a cappella Olivier Messiaen (1908/1992) : Titulaire des grandes orgues de l’EgliSainte Trinité Cinq Rechants 12 voix a cappella Naji Hakim (1955) : Titulaire des grandes orgues de l’Eglise de la SaTrois noël 12 voix a cappella

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L’ensemble vocal Sequenza 9.3 a été créé en 1998. Le Conseil général de la Seine-Saint-

Denis lui apporte depuis lors son soutien par le biais d’une convention triennale. La Drac Ile-

de-France, la Sacem et Musique Nouvelle en Liberté, contribuent également au

développement de l’ensemble.

Cet ensemble de chanteurs solistes professionnels est né pour accompagner l’aventure

artistique contemporaine. Ouverture sur toutes les esthétiques, les genres et les formes,

dialogue et expérimentation « en temps réel » avec les compositeurs d’aujourd’hui, remise

en jeu permanente d’une identité et d’une cohésion toujours en train de s’inventer,

exploration de la grande tradition de l’art vocal polyphonique, tel est le credo de cet

ensemble encore jeune mais déjà reconnu pour la virtuosité de ses performances, son sens

de l’exigence et son amour du risque.

Le parcours artistique de Sequenza 9.3 se décline sur 4 lignes de force :

• Redécouverte du répertoire vocal du XXème siècle

• Travail avec les compositeurs d’aujourd’hui

• Ecriture vocale des organistes

• Ouverture aux différentes expressions actuelles de la musique

Redécouverte du répertoire vocal du XXème siècle Le XXème siècle présente l’image d’une époque troublée où tout se désagrège et se

reconstruit à la fois. Certains créateurs rompent alors « plus ou moins délibérément avec la

perspective historique de la continuité ». Dans ce climat d’effervescence et de conflits se

forme la presque totalité de la culture et de l’art du XXème siècle. On entre alors dans un

tourbillon d’innovations perpétuelles.

Cette folie créatrice a laissé à l’œuvre, mise sur le papier, juste le temps d’être pensée,

travaillée, exécutée une seule fois le plus souvent, pour un public peu nombreux appartenant

à une catégorie de spécialistes, avant d’être rejouée dans le meilleur des cas ou oubliée

comme si la création de celle-ci justifiait le fait de l’avoir écrite.

D’où le choix de Sequenza 9.3 d’élaborer un travail qui tente de rendre compte du

mouvement et des directions parfois contradictoires divisant alors l’art en de nombreux

courants éphémères, ce qui donne au projet de Sequenza 9.3 une multiplication

d’esthétiques et de styles. La politique de création intense de la part des ensembles vocaux

phares de cette époque (ORTF ou GVF) a donné lieu à des créations d’œuvres souvent

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restées sans grands lendemains, que Sequenza 9.3 se propose de redécouvrir, de remettre

à l’honneur et d’enregistrer.

Travail avec les compositeurs d’aujourd’hui On ne peut connaître le langage et la pensée d’un compositeur que le temps d’une œuvre

que l’on exécute une seule fois, y compris en sa présence et avec ses conseils.

En ce sens, le travail que Sequenza 9.3 a entrepris avec Thierry Escaich depuis 2 ans lui a

permis de comprendre son langage, de s’approprier son esthétique, de bénéficier de son

talent d’organiste et d’improvisateur en l’associant à de nombreuses productions

(commandes, enregistrement en juin 2005 …).

Un même travail est entrepris avec la compositrice Edith Canat de Chizy, avec qui Sequenza

9.3 commence sa collaboration par une commande pour l’année 2007, en collaboration avec

la compagnie de danse Blanca Li.

Ecriture vocale des organistes Comme le programme autour des organistes du XVIème au XXIème siècles le montre,

Sequenza porte un intérêt tout particulier à ces musiciens organistes, improvisateurs,

compositeurs et pédagogues. Par leur maîtrise de l’orgue, fabuleux instrument aux

possibilités infinies, ils ont laissés et laissent encore des œuvres à l’écriture d’une richesse

exacerbée, qui utilise tout le panel de la spécificité organique : improvisation, grande

connaissance mélodique, harmonique, rythmique et timbrique.

Ouverture aux différentes expressions actuelles de la musique L’ensemble a aussi comme axe de travail des aventures lui faisant croiser des arts, des

cultures et des approches différents. Il profite de ces rencontres, à travers le mélange des

genres musicaux et les enrichissements réciproques qui en émanent, pour élargir son

horizon artistique et créateur.

Sequenza 9.3 a déjà collaboré récemment avec : Le cinéma pour Les Sentiments de Noémie Lvovsky, en 2003

Le jazz pour Denis Badaud en mai 2002, Laurent Cugny en juin 2002

Le rock pour Fred Frith en avril 2001,

Le flamenco pour Enriqué Morente, en 1999

L’opéra pour Marc-Olivier Dupin, en 1999-2000

Dans l’avenir proche se dessine une collaboration avec la compagnie de danse Blanca Li et

la compositrice Edith Canat de Chizy, pour un spectacle autour de l’amour.

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Catherine Simonpietri, direction artistique Née en 1969, Catherine Simonpietri obtient à l’âge de 20 ans son CA, certificat d’aptitude de

Formation Musicale. Passionnée par la direction de chœur, elle suit les cours de Pierre Cao

au Conservatoire Royal du Grand Dûché de Luxembourg où elle obtient le premier prix de

direction chorale, puis à l’Ecole Internationale de Chant choral de Namur en Belgique, d’où

elle sortira avec un premier prix à l’unanimité. En France, elle obtient le CA de Direction de

Chœur tout en continuant à se perfectionner auprès de Frieder Bernius, chef du

Kammerchor de Stuttgart et du Barockorchester de la même ville. Elle participe également à

de nombreuses master classes de direction avec John Poole, Erik Ericsson, Hans Michael

Beuerle ou Michel Corboz… Actuellement, chargée de cours au CNSMDP, elle collabore

avec Kurt Masur, après avoir dirigé un programme autour de Noces de Stravinsky.

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Chœur de Szczécin Grandes voix de l’Est Mardi 11 jui l let 2006 à 20 h 30 Eglise Saint-Rambert à Saint-Just-Saint-Rambert Durée du concert : 1 h 30

Roman Drozd, direct ion

Programme : Kielcza,

Gerwazy,

Gomolka,

Szeligowski,

Szamotuly,

Jasinski,

Rozycki,

Mikolaj,

Gerwazy,

Twardowski,

Koszewski

Chœur de l’Ecole Polytechnique de Szczecin Créé en 1952 par Jan SZYROCKI, chef de choeur de l´Opéra National de

Chœur de l’Ecole Polytechnique de Szczécin est reconnu comme l’un des meil

amateurs des pays de l’Est. A cette époque, personne n’a supposé qu

deviendrai « une carte de visite » éminente de cette école supérieure, de la ville

et de la Pologne.

50 ans de travail artistique du chœur, sous la direction de son fondateur,

professeur Jan Szyrocki, qui a fait fonction de directeur artistique et de che

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Varsovie, le

leurs chœurs

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jusqu’au dernier jour de sa vie, et pendant lesquels le Chœur a donné plus de 1000 concerts

dans plus de 80 pays des 4 continents, et dans presque tous les pays d’Europe. Conséquence de son succès, le Chœur a été invité plusieurs fois à participer aux festivals et

concours internationaux, en tant qu’invité d’honneur : « l’Europe Cantat à Lincoln Cent » à

New York en USA, à Manilla en Philippine, « Millenium Pace » à Valencja en Espagne ou

« Kathaumixw do Powell River » au Canada.

Depuis ses débuts, le chœur travaille avec les meilleurs orchestres professionnels : depuis

1953, avec La Philharmonie de Szczecin, avec l’Orchestre de Philharmonie National de

Varsovie, Le Grand d’Orchestre Symphonique de la Radio Polonais à Katowice et avec

l’Orchestre « Symfonia Varsovia ». Depuis quelques années, l’équipe du chœur travaille

régulièrement avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin.

Le répertoire du chœur est très large, comprenant des œuvres de plus de 100 compositeurs

de 20 pays. Il est également très varié : musique moyenâgeuse, de la Renaissance, musique

du Negro spirituals, chants populaires d’autres pays… mais également un répertoire musical

contemporain.

Roman I. Drozd Roman I. Drozd a dirigé avec succès de nombreux groupes de chœur : Le Chœur de

Jeunes du Lycée de la Formation Général à Słupsk, le Chœur Académique PAP Iuventus

Cantas, Le Chœur de Chambre (musique de chambre) de Zofia Kurowska ainsi que Le

Chœur Masculin de la Musique sacrale Sythagma. Il coopère également avec la

Philharmonie Polonaise Sinfonia Baltica à Słupsk, dont le chef d’orchestre est Bohdan

Jarmołoicz et pour la réalisation d’autres formes vocales et instrumentales en tant que chef

d’orchestre. Par exemple : Exodus i Angelus - W. Kilar, Ein Deutsches Requiem – J.

Brahms, Missa Festiva – K. Rozbicki, Requiem c-molle – L. Cherbini, La Suite de Poméranie

et Eschatofonia – R.I. Drozd.

Dans son répertoire, il faut énumérer principalement : Liturgia Pontificale di San Giovanni

Crisostomo (deux éditions – le chœur Synthagma, Szczecin 2000 et le Chœur Bravo Kiev

2005) ainsi que Betlejem Otwiera Eden.

L’action scientifique de Dr Roman I. Drozd, est concentrée autour des recherches sur le

phénomène de la dichotomie et de la corrélation sacrum-profanum dans la musique ainsi

que sur les outils contemporains de sonorisation.

Pour son travail, il a reçu de nombreux prix, distinctions et insignes, en tant que chef

d’orchestre et pédagogue.

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Elisabeth Kontomanou Waitin’ for spring Mercredi 12 juillet 2006 à 20 h 30 Cour du château de Goutelas à Marcoux Durée du concert : 1 h 30

Elisabeth Kontomanou : voix John Scofield : guitare

Laurent Coq : piano

Sam Newsome : saxophone soprano

Darryl Hall : contrebasse

Donald Kontomanou : batterie

Elisabeth Kontomanou Compositrice, auteur et arrangeur, actrice aussi, Elisabeth Kontomanou est née en France,

d’une mère grecque et d’un père guinéen - disparus trop tôt. Elle évoque avec tendresse 2

souvenirs précis de sa petite enfance, qui démontrent à la fois la précocité de sa vocation et

l’importance que revêtirent très tôt à ses yeux la musique et le chant - doux refuges, niches

ouatinées, délicieux outils de communication pour l’enfant qui, jusqu’à sa troisième année,

fut incapable de parler. A 4 ans donc, elle découvre avec émerveillement la Callas, New-

Yorkaise, d’origine grecque aussi, sur le petit écran, qu’elle s’ingéniera par la suite à imiter

avec la candeur de son âge. 2 ans plus tard, la musique de Stevie Wonder est un autre

éblouissement, qui invite la jeune fille à la conscience de sa différence et de sa négritude

dans un monde qui lui apparaît désormais très blanc.

A cette époque, elle déteste l’école – qui le lui rend bien. Jusqu’à l’adolescence, les étapes

de sa vie seront alors rythmées par les découvertes musicales, comme dans les meilleurs

romans d’apprentissage. L’acquisition d’un tourne-disques inaugure « ses » années Motown,

où Diana Ross règne presque sans partage. A 13 ans, un ami lui offre la possibilité

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d’enregistrer : ce seront des chansons d’influence Rn’b. A 16 ans, elle passe une petite

annonce : la jeune chanteuse cherche un orchestre. Puis Elisabeth Kontomanou, désormais

choriste, fait une troisième découverte qui va engager tout son avenir : Carmen McRae.

Le jazz entre en scène.

En 1980, les circonstances l’amènent à s’établir en Suède. Elle réside au beau milieu de la

forêt, coupe son bois pour se chauffer, mais un quatre-pistes fait ses délices, avec lequel elle

compose des mélodies aux saveurs « ethniques ». 6 ans plus tard, l’urbanité se rappelle à

son bon souvenir : Paris, fondation du quartet « Conversation », victoire au Concours de La

Défense, qui lui ouvre la porte des festivals de jazz en France et lui offre la possibilité

d’effectuer une tournée aux Antilles, grâce aussi à Alain Jean-Marie, rencontré peu après la

compétition.

1988 voit le temps des rencontres où se tissent les affinités électives : le pianiste Jean-

Michel Pilc, rejoint bientôt par Thomas Bramerie, Pierre Dayraud et Stéphane Belmondo ;

Michel Legrand, qui choisit Elisabeth Kontomanou pour chanter le rôle principal de son film

musical Masque de lune et qui l'engage également pour une série de concerts avec son

bigband.

La voix prend son envol, séduisant d’autres contrées et d’autres âmes. En 1993, la sortie

d’un premier enregistrement produit par EMP, est un prélude à des tournées en France, en

Afrique du Nord et dans les pays de l’Est. 2 ans plus tard, Elisabeth Kontomanou s’installe

aux Etats-Unis. En terre promise, elle est une des très rares vocalistes à jouer en tant que

« side-woman », selon sa propre expression. Ses origines et le talent qu’elle manifeste dans

l’art du « wordless » - dans la grande tradition de Milton Nascimento et Flora Purim –

séduisent les musiciens américains qui, à cette époque, se tournent de plus en plus vers la

« world music ». Elisabeth Kontomanou hante ces lieux mythiques où l’esprit du jazz se

renouvelle dans le culte jamais nostalgique de la tradition - The Blue Note, The Village

Vangard, Small’s Jazz… Elle s’y lie avec des personnalités, rapidement déterminantes, telles

que Leon Parker, Sam Newsome, James Hurt. En citer d’autres reviendrait à narrer toute la

chronique du New-York éperdu de jazz de ces années-là.

Quelques faits encore, pour confirmer le vœu qu’avait fait à soi-même la petite fille qui

s’émerveillait du pouvoir de la musique. En 1998, Elisabeth Kontomanou est en tournée à

travers les Etats-Unis avec le groupe du pianiste Andy Milne. Entre 1999 et 2000, elle

enregistre 2 albums pour le label Steeple Chase : Embrace en sextet avec J.D Allen et Sam

Newsome, Hands & Incantation en duo avec Jean-Michel Pilc. C'est durant cette période

qu'elle forme un octet appelé The Fort Green Project, du nom du quartier où elle vivait à

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Brooklyn, pour lequel elle arrange et compose, en ignorant, mais sans dédain, les

instruments harmoniques. En 2001 et 2003, elle est sollicitée pour participer à 2

enregistrements du guitariste Mike Stern, Voices et These Times . Entre-temps, elle est

nominée aux Django D'or pour Embrace . Elle fait ses débuts d'actrice en 2003, dans le off-

Broadway RagTime, incarnant le personnage tragique de Sarah. Délicieuse expérience

qu’Elisabeth Kontomanou aimerait revivre. L’arc des émotions s’enrichit d’une nouvelle

corde.

Aujourd’hui est plein de promesses. Elisabeth Kontomanou forme en 2004 un duo avec le

percussionniste Ari Hoenig. Elle trouve dans cette alliance, inhabituelle pourrait-on croire,

des ferments de liberté autant que de contrainte - Callas n’aurait pas dit mieux. L’autodidacte

revendiquée, l’artiste qui a depuis longtemps cultivé l’art de l’improvisation, comme une

manière pudique de « contourner la mélodie », peut désormais aborder les standards en

toute sérénité. Parus en 2004 et 2005 chez Nocturne, les albums Midnight Sun et Waitin’ for

Spring en sont les témoignages éclatants. Pour donner un sens nouveau à ces mots tant de

fois entendus, elle sait compter sur le regard bienveillant de 2 anges gardiens : Ella

Fitzgerald et Charles Mingus.

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Académie du festival Les Nuits d’été Jeudi 13 jui l let 2006 à 20 h 30 Collégiale de Montbrison Durée du concert : 1 h 30

Chœur de Szczécin Patricia Fernandez, soliste Pierre Michel Durand, direction

Programme : Ouverture d’Obéron de Weber Les Nuits d’été de Berlioz

Alexandre Nevsky de Prokofiev

Après une 6ème édition très ambitieuse et la présence très remarquée de Pa

cette 7ème Académie porte la difficulté encore plus haut en proposant une gra

répertoire symphonique avec chœur. Appel a donc été lancé aux meille

amateurs français pour une interprétation d’Alexandre Nevsky de Prokofiev. L

l’Ecole Polytechnique de Szczécin (Pologne) apportera son concours à la ré

grand projet.

Entre 2 grands rôles à La Scala de Milan et à l’opéra d’Amsterdam, Patric

viendra à Montbrison pour le Poème de l’amour et de la mer d’Ernest Chausson

Pierre-Michel Durand Après ses études au CNSM et à l’Ecole Normale de Musique avec Pierre Der

Michel Durand remporte à l’âge de 21 ans le Premier Prix du Concours Int

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Direction d’Orchestre de Prague et le Prix de l’Orchestre Philharmonique Tchèque. L’année

suivante, il reçoit le Prix Talich pour son interprétation du Concerto pour Orchestre de Bartok

avec l'Orchestre Symphonique de Prague.

Invité au MIDEM Classique avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, il se produit

dès lors régulièrement en République Tchèque, en Italie, en Allemagne, au Venezuela et en

Ukraine à la tête des grands orchestres. Il dirige dans de nombreux festivals : Radio-France

et Montpellier, Festival de Musique Française de Laon, Festival International de Besançon,

Festival International du Printemps de Prague, Festival du Mai Musical de Florence, Festival

des Flandres…

Directeur musical pendant 5 ans du Festival Lyrique Opus Gattières, il dirige plusieurs

opéras de Mozart, Rossini et Verdi. Il est alors invité pour Carmen aux Pays-Bas dans le

stade d’Arnhem. Il effectue une tournée avec La Cenerentola de Rossini et l’Orchestre

National de Lille et dirige plusieurs productions à l’Opéra de Lucerne dont La Bohème,

Traviata et Les Scènes de Faust de Schumann.

Pierre-Michel Durand a noué des liens privilégiés avec Jean-Claude Casadesus qui l’associe

à la vie artistique de l’Orchestre National de Lille depuis plusieurs saisons. En 2003-2004, il

est invité à « Pianos Festival » avec l’Ensemble Orchestral de Paris, puis il dirige aux

Victoires de la Musique 2004.

Il a accompagné de nombreux solistes dont Gauthier Capuçon, Gary Hoffmann, Claire-Marie

Le Guay, Misha Maiski, Jean-Pierre Rampal, Mikhael Rudy, Paul Tortelier, les chanteurs

Gabriel Bacquier, Markus Eiche, Barbara Hendricks, Jean-Luc Viala… Il a enregistré

Petrouchka de Stravinsky pour Supraphon avec l’Orchestre Philharmonique Tchèque ainsi

que le répertoire des ballets russes pour le DVD des Ballets Trockadero de New York : Le

Lac des Cygnes, Raymonda, Paquita, Le Corsaire et Les Sylphides.

En septembre 2002, Pierre-Michel Durand est nommé par Jacques Taddei directeur musical

du Département de Formation à l’Orchestre au Conservatoire Supérieur de Paris. A la tête

de cet orchestre, dont la qualité est unanimement saluée par le public et la presse, il se

produit régulièrement dans le grand répertoire symphonique dans les salles parisiennes :

Salle Gaveau, Théâtre Mogador, Institut de France... Il dirige également en tournée :

Damnation de Faust de Berlioz en 2003, La Traviata de Verdi en 2004. En 2004, il partage la

direction de l’orchestre national de Lille avec Jean Claude Casadesus aux Victoires de la

musique. Il revient à Montbrison pour diriger l’académie d’orchestre pour la quatrième fois.

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Concerts associés

Autour de la voix

Dimanche 25 juin à 15 heures : Salle L’Ecluse à Lorette

Hubert Humeau, chant et mise en scène

Laura Fromentin, piano

Opéra Folies : Bizet, Verdi, Beethoven, Mozart … Tarif : 15 € - 10 € - Abonnement

Réservation : 04 77 73 59 65

Dimanche 25 juin à 20 h 30 : Couvent des Cordeliers à Saint-Nizier-sous-Charlieu

Ensemble vocal Le Labyrinthe Arvo Paert, Heinrich Schutz, Johann Sebastian Bach, Felix Mendelssohn, Johannes Brahms Tarif : 15 € - 10 € - 20 €

Réservation : 04 77 60 12 42

Vendredi 30 juin à 21 heures : Eglise de Feurs

Ensemble Instrumental Musica Ensemble Vocal du CNRS de Lyon Ensemble Vocal de Saint-Etienne Direction : François Bernard La Harmonie-Messe de Haydn et Ouverture Il Signor Bruschino de Rossini Tarif : 12 € - 8 €

Réservation : 04 77 46 05 11

Samedi 1er juillet à 20 h 30 : Collégiale de Montbrison

Rhoda Scott Musique gospel et classique à l’orgue et orgue Hamon Tarif : 15 € - 10 € (étudiant) – Gratuit pour les moins de 12 ans

Réservation : 04 77 58 18 83

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Vendredi 1er juillet à 21 heures : Eglise de Sail-sous-Couzan

Groupe Laruette Duos sacrés et romantiques et extraits d’opérettes pour duo et trio Tarif : 10 €

Réservation : 04 77 24 02 65

Vendredi 7 juillet 2006 à 20 h 30

Château d’Essalois O Feliche

Danses et chants polyphoniques Tarif : 10 € - Gratuité pour les moins de 12 ans

Réservation : 04 77 74 45 25

Dimanche 9 juillet 2006 à 17 heures : Eglise de Montarcher

Ensemble vocal « Le Petit Chœur » Bach, Schubert, Guiseppe de Marzi, Bruckner Tarif unique : 8 €

Réservation : 04 77 50 52 48

Dimanche 9 juillet à 18 heures : Eglise de La Bénisson-Dieu

Philarmonia de Lyon, Chœur et orchestre Direction : J.C. Guerinot Vivaldi : Magnificat et Haendel : Psaume « Dixit Dominus » Tarif : 12 € - 10 € (tarif réduit)

Réservation : 04 77 66 64 65 et 04 77 60 12 42

Mardi 11 juillet à 20 h 30 : Eglise de Pommiers en Forez

Chœur Symphonia Mozart, Rheinberger, Beethoven Entrée libre

Réservation : 06 24 64 10 52

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Samedi 15 juillet 2006 à 21 heures : Château de Goutelas

Concert Jazz Trio vocal Sweet System

Gilda Solve, chant, Franck Mossler, percussion et Fabrice Eulry, piano

Tarif : 30 € avec repas – 20 € entrée seule – 15 € entrée seule (TR)

Réservation : 04 77 97 35 42

Dimanche 16 juillet à 17 heures : Eglise de La Bénisson-Dieu

Ensemble Tricanum (Strasbourg)

Chants grégoriens et polyphonies médiévales religieuses Tarif : 12 € - 10 € (tarif réduit)

Réservation : 04 77 66 64 65 et 04 77 60 12 42

Dimanche 16 juillet à 21 heures : Salle capitulaire de l’Abbaye bénédictine à Charlieu

Ensemble O Feliche Musique Renaissance française et italienne

Tarif : 15 € et 10 € - Gratuité pour les moins de 12 ans

Réservation : 04 77 60 12 42

Vendredi 21 juillet 2006 à 20 h 30

Château d’Essalois Swing valse Jazz Manouche Tarif : 10 € - Gratuité pour les moins de 12 ans

Réservation : 04 77 74 45 25

Vendredi 21 juillet 2006 à 21 heures : Château des Cornes d’Urfé à Champoly (en plein air

repli possible à l’église)

Ensemble Chaima Tanal, chants traditionnels des Andes, chants amérindiens Tarif : 12 € - 9 € - gratuit pour les moins de 12 ans

Réservation : 04 77 65 05 33

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Dimanche 23 juillet 2006 à 17 heures : Eglise de Montarcher

Ensemble vocal « A L’8 octave » Ravel, Britten, A. Pärt, Jasinsky Tarif unique : 10 €

Réservation : 04 77 50 52 48

Mardi 25 juillet à 20 h 30 : Parc de l’Europe à Saint-Etienne

Tania Maria Concert jazz vocal : Intimidade Entrée libre

Réservation : 04 77 46 31 66

Dimanche 30 juillet 2006 à 17 heures : Eglise de Montarcher

Duo Voe Œuvres de leur composition Tarif unique : 8 euros

Réservation : 04 77 50 52 48

Dimanche 30 juillet à 16 heures : Eglise de Bard

Claudine Simon, piano

Albin Lebosse, cor

François Roche, voix

Berlioz, Britten, Brahms, Faure, Poulenc, Honegger Tarif : 12 €

Réservation : 04 77 76 22 60 les mardis et vendredis de 9 h à 12 h

Jeudi 3 août à 21 heures : Eglise de Vougy

S. Coudert, soprano, O. Dejean, baryton et N. Nagroski, piano

Airs d’opéra de W.A. Mozart, lieds de F. Schubert et R. Schumann Tarif : 10 € - Gratuit pour les enfants

Réservation : 04 77 65 31 36 / 04 77 62 17 07

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Samedi 5 août 2006 à 21 heures : Collégiale de Saint-Bonnet-le-Château

Chœur orthodoxe Bulgare Saint-Jean-de-Rila Direction : Koïtcho Atanassov

Un millénaire d’art vocal Tarif : 15 € - 12 € (tarif réduit)

Réservation : 04 77 50 52 48

Mardi 8 août à 21 heures : Eglise du Couvent des Cordeliers à Saint-Nizier-sous-Charlieu

Chœur orthodoxe bulgare de St-Jean de Rila Direction : Koïtcho Atanassov

Un millénaire d’art vocal Tarif : 15 € et 10 € - Gratuité pour les moins de 12 ans

Réservation : 04 77 60 12 42

Samedi 12 août à 17 heures : Eglise de Saint-Jean-Soleymieux

Groupe vocal et musical Hermes Rossini, Caplet, Faure, Ravel, Saint-Saens, Ibert, Debussy, Bizet Tarif : 10 €

Réservation : 04 77 76 50 91 ou 04 77 76 53 00

Mardi 15 août à 17 heures : Eglise de Pommiers en Forez

Ensemble Gilles Binchois – Dominique Vellard Messe de Notre-Dame de Guillaume de Machaut Tarif : 1ère série : 20 € - 15 € (tarif réduit) – 2ème série : 12 €

Réservation : 04 77 65 46 22

Dimanche 20 août à 17 heures : Eglise de Pommiers en Forez

Chœur Britten – Nicole Corti, direction

Schumann, l’intégrale des œuvres pour voix de femmes et piano Tarif : 1ère série : 20 € - 15 € (tarif réduit) - 2ème série : 12 €

Réservation : 04 77 65 46 22

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Réservations

Informations

Ouverture des réservations : 18 avril 2006

Billetterie

Au Conseil général de la Loire

• Par téléphone 04 77 49 90 20 du lundi au vendredi de 10 h à 17 h

• NOUVEAU : par Internet, sur le site www.loire.fr/etemusical • Par correspondance en retournant le bulletin de réservation

Aux points de vente

• Dans les magasins FNAC, au 0892 68 36 22 (0,34 € TTC/mn)

• Dans les magasins Carrefour, Géant, Auchan, Leclerc, Cora, Virgin, Cultura,

Forum Roanne et Radio Scoop Lyon

• Le Progrès, au 0892 68 69 38 (0,34 € TTC/mn)

• Dans les offices du tourisme :

o St-Etienne : 04 77 49 39 04

o Roanne : 04 77 71 51 77

o St-Galmier : 04 77 54 06 08

o Maison du Parc à Pélussin : 04 74 87 52 00

o Maison du Tourisme du Forez : 04 77 96 08 69

o Comité du Tourisme : 04 77 43 59 14

• Offices du tourisme des villes accueillant les concerts

• Sur place à l’accueil des concerts le soir même, dans la limite des places

disponibles

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Informations pratiques Pour toute question : 04 77 49 90 20

Hébergement – Restauration Comité départemental du tourisme : 04 77 43 59 16

www.loiretourisme.com

Personnes à mobilité réduite

Pour un accueil adapté, merci de téléphoner 48 h à l’avance au 04 77 49 90 20

Concerts proposés également dans l’abonnement de la Comédie de Saint-Etienne Vendredi 16 juin à 20 h 30 : King’s Singers

Samedi 24 juin à 20 h 30 : Hedwig Fassbender et Hilko Dumno

Lundi 3 juillet à 20 h 30 : Ton Koopman, Johanette Zomer et l’Amsterdam Baroque Orchestra

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Iconographie

disponibles sur simple demande ou directement téléchargeables sur le site de l’Eté Musical : www.loire.fr/etemusical

Soirée basque, Nekez Ari Hélène Delavault Dialogos Hedwig Fassbender

Salif Keita King’s singers Ton Koopman Elisabeth Kontomanou

Michel Legrand Trio André Minvielle Les Paladins Chœur de Szczécin

R o m a n D r o z d F o r u m S i n f o n i e t t a S t h i m m o r n Johannette Zommer

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Les partenaires

La Comédie de Saint-Etienne Jean-Claude Berutti et François Rancillac, co-directeurs de la Comédie de Saint-Etienne

(historiquement, premier Centre Dramatique National), s'engagent, depuis 2002, dans un

projet de décentralisation sur le territoire en proposant chaque année dans les communes

partenaires de la Loire un spectacle créé dans l'enceinte du Piccolo.

C'est pourquoi la Comédie de Saint-Etienne est heureuse de participer aux festivals d'été

organisés par le Conseil général de la Loire. Grâce à ce partenariat, le CDN invite ses

abonnés, cette année, à circuler sur le territoire pour découvrir Hedwig Fassbender à la

Grande Eglise à Saint-Etienne, Ton Koopman au Couvent des Cordeliers à Saint-Nizier-

sous-Charlieu et King’s Singers à l’Eglise de Saint-Galmier.

FNAC Une enseigne culturelle comme la Fnac se distingue fortement en offrant une programmation

culturelle éclectique à sa clientèle. C’est pourquoi la Fnac de St Etienne est heureuse de

poursuivre et développer ses partenariats avec les festivals du Conseil Général de la Loire :

l’Eté Musical et les Nuits de la Bâtie d’Urfé.

Cette collaboration consiste à promouvoir ces manifestations culturelles en billetterie par la

mise en place de tarifs préférentiels adhérents, à mettre en avant la programmation musicale

des festivals au rayon disque, ainsi qu’à organiser des rencontres avec certains artistes au

forum du magasin.

La Tribune-Le Progrès La Loire est terre de diversité: diversité des paysages et des terroirs, diversité des hommes,

citadins ou ruraux, diversité des coutumes et des traditions… Diversité de la culture mêlant

vieilles pierres romanes et art contemporain le plus ébouriffant, patrimoine historique et

avant-garde post-industrielle…

Et plus que jamais le festival de l’Eté Musical 2006 témoigne de la même volonté de mêler

les influences pour les enrichir mutuellement : musique traditionnelle ou jazzy, romantique ou

sacrée, symphonique ou vocale, d’origine africaine, russe ou basque… l’Eté musical va jouer

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une nouvelle fois de tous les registres pour animer, aux beaux jours, une multitude de lieux

symboliques ou insolites du département.

Une nouvelle fois les Ligériens devraient répondre en nombre à cette offre éclectique de

plaisirs sonores. Et une fois encore La Tribune-Le Progrès, journal de toutes les proximités

et de toutes les diversités, est heureuse d’apporter son soutien et ses vœux de succès à ce

traditionnel rendez-vous estival.

RCF (Radios Chrétiennes en France) RCF est un réseau de 54 radios en France et en Belgique. Dans un esprit de coopération et

d’interactivité, les radios RCF diffusent 24 heures sur 24 un programme généraliste, grand

public, chrétien, ouvert à toutes les cultures.

RCF Saint-Etienne, l’antenne ligérienne, annoncera les manifestations de l’Eté Musical par

l’intermédiaire d’émissions diffusées sur l’ensemble du réseau RCF et, sur l’antenne locale,

par des interviews d’artistes et les annonces régulières des concerts.

Par là, cette radio exprime son souci de promouvoir la vie culturelle à la portée du plus grand

public et son ancrage dans la vie du département de la Loire.

Rappelons que RCF Saint-Etienne consacre une large place à la musique (24 émissions

chaque semaine sur le réseau national) avec un programme local spécifique : une émission

hebdomadaire de 40’ : Boîte à musique (jeudi à 21 h, vendredi à 15 h 15) qui aborde toutes

les musiques (baroque, classique, jazz …) ; Ca c’est du Jazz (jeudi à 19 h 45 et dimanche à

10 h 30), avec un programme du jazz des origines ; et Caravane (mercredi 15 h 15 et jeudi à

21 h 45), pour des musiques d’aujourd’hui (rock, jazz, chanson …). Et, tous les jours (du

lundi au vendredi), un coup de cœur musical sur un disque récent.

RCF Saint-Etienne dispose de trois fréquences : 94.7, 102.1 à Montbrison et 105.1 à Bourg-

Argental.

On peut également écouter RCF Saint-Etienne en ligne : http://www.rcf.fr/

SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique)

L'Eté Musical au cours des années a su créer la symbiose de deux éléments vecteurs

d'émotion : la musique et la pierre.

La recherche, lors de chacune des éditions, de domaines nouveaux à découvrir en fait un

événement incontournable de la culture musicale et artistique. Par voie de conséquence,

pour nous, ardents défenseurs de la musique (et de toutes les musiques), notre partenariat

ne peut être que pérenne.

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La Poste La Poste s’associe cette année au festival « l’été musical » en assurant la diffusion des

affiches et des programmes dans ses 191 points de contact postaux.

En effet, les concerts se déroulent sur l’ensemble du territoire du département et la Poste, en

maintenant son réseau et en s’associant à ce type d’opération, contribue à l’aménagement

du territoire. Dans ce contexte, c’est également un moyen de développer le lien social autour

du festival, en préservant un rôle important dans le maillage du territoire et en développant la

performance du réseau.

SIEL (Syndicat Intercommunal d’Electricité de la Loire) Eté musical : un parcours évènementiel de la lumière et de la musique dans la Loire.

Pour l’éclairage des sites des concerts de l’été musical 2006, le SIEL a proposé aux

communes et au Conseil général de tester de nouveaux systèmes de mise en valeur des

bâtiments.

Dans une dimension éphémère, la réflexion a conduit à mixer signe et lumière, pour animer

l’espace en donnant une nouvelle identité aux lieux de convivialité qui accueillent l’Eté

musical.

Cette expérimentation veut aussi contribuer à mieux faire connaître nos communes et à

renforcer leur attrait touristique dans une démarche dynamique.