programme du 20 décembre 2017 au 2 janvier 2018 · pdf fileson fils, mène une...

De Jacques Audiard. France. 2015. 1h54. VOST. Avec Antonythasan Jesuthasan, Kalieaswari Srinivasan…

Dheepan est le prénom du héros qui donne son titre à ce film qui claque comme une arme à double

Programme du 20 décembre 2017 au 2 janvier 2018

À L’AFFICHE

> THE FLORIDA PROJECT de Sean Baker

> LUCKY de John Caroll Lynch

> I AM NOT A WITCH de Rungano Nyoni

> KEDI, DES CHATS ET DES HOMMES de Ceyda Torun

> BIENVENUE À SUBURBICON de George Clooney

> LES GARDIENNES de Xavier Beauvois

> MARIA BY CALLAS de Tom Volf

> MAKALA d’Emmanuel Gras

> UN HOMME INTÈGRE de Mohammad Rasoulof

> L’USINE DE RIEN de Pedro Pinho

> 12 JOURS de Raymond Depardon

> ARGENT AMER de Wang Bing

INTÉGRALE TARKOVSKI

> 7 longs-métrages

SÉANCE SPÉCIALE

> ARCHITECTURE & CINEMA STALKER d’Andreï Tarkovski

CINÉ-MÔMES

> CADET D’EAU DOUCE de Buster Keaton > DRÔLES DE PETITES BËTES d’Antoon Krings

> ERNEST ET CELESTINE EN HIVER de Julien Chheng & Jean-Christophe Roger

De Sean Baker. États-Unis. 2017. 1h52. VOST. Avec Willem Dafoe, Bria Vinaite…

Moonee a 6 ans et déjà un sacré caractère. Lâchée en toute liberté dans un motel de la banlieue de Disney World, elle y fait les 400 coups avec sa petite bande de potes, des gamins tous aussi insolents qu’attachants. Ses incartades ne semblent pas trop inquiéter Halley, sa très jeune mère. En situation précaire comme tous les habitants du motel, celle-ci est en effet trop concentrée sur des plans plus ou moins honnêtes pour assurer leur quotidien … Ce film est une bombe, un choc cinématographique puissant qui va durablement vous imprimer la rétine comme l’esprit ! Porté par une énergie du tonnerre et des héroïnes comme on n’en voit nulle part ailleurs au cinéma, Sean Baker donne à voir une Amérique abandonnée, voisine de celle croquée par Andrea Arnold dans son American Honey. On est tout proche de Disney World... mais on n’y est pas vraiment et ce monde-là est un tout autre monde. Les magasins, restaurants, motels, surplombés de figurines géantes, tartinés de couleurs flashy plus vives les unes que les autres, donnent pourtant

l’impression que l’on vit dans un parc d’attraction. Mais la seule attraction ici est celle de la consommation : les injonctions des spots de pub qui tournent en boucle à la télé, les panneaux publicitaires qui obstruent le bleu du ciel, les quelques pièces qu’on récupère pour déguster des glaces. « Ça c’est la belle vie ! » s’écrie la jeune Moonee… La vie en rose ? Sean Baker saisit tout à fait l’insouciance de cette bande de gosses pas encore touchés par les problèmes de leurs parents. Il fait beau, il fait chaud, sous le soleil d’Orlando… mais la vie est un bonbon acidulé et l’on sent l’amertume qui se trame, une menace à l’horizon comme ce ciel de Floride qui se charge peu à peu… �

AVANT- PREMIÈRE Vendredi 29 décembre à 20h30

De John Carroll Lynch. États-Unis. 2017. 1h28. VOST. Avec Harry Dean Stanton, David Lynch, Ron Livingston…

Film écrit et taillé sur mesure pour le regretté Harry Dean Stanton qui nous a quittés il y a peu. On ne pouvait souhaiter à ce monstre sacré du cinéma américain, habitué des seconds rôles, un plus bel adieu au grand écran. Tous les jours, au lever du lit, Lucky se rase, se peigne, effectue quelques exercices et étirements, boit le verre de lait qu’il a rempli la veille puis allume une cigarette, la première de son paquet quotidien, avant d’enfiler ses santiags pour aller boire un café (généreusement sucré) dans le diner de sa petite bourgade perdue en plein désert américain. La routine est bien rôdée, et pour cause : Lucky a plus de 90 ans. Il porte pourtant bien son prénom puisque hormis sa solitude, la nature semble l’avoir plutôt gâté. Son médecin est même le premier surpris de ses bilans de santé et va jusqu’à lui déconseiller d’arrêter la nicotine,

précisant que « ça te ferait plus de mal que de bien à ton âge ». Deux choses vont pourtant ébranler son sentiment d’invincibilité et le forcer à regarder la vieillesse en face pour la première fois : un simple malaise matinal et la compréhension tardive du mot « réalisme ». Aussi sage qu’espiègle et irrévérencieux, Lucky est un dernier tour de danse mélancolique et contemplatif, qui se déguste lentement, au rythme de la vie dans le désert américain. �

De Ceyda Torun. Turquie. USA. 2017. 1h20. VOST & VF. À partir de 8 ans

Des centaines de milliers de chats vagabondent dans les rues d’Istanbul. Depuis des années, ils vont et viennent dans la vie des gens, devenant à cette occasion une part essentielle des communautés qui font la richesse de la ville. Sans maîtres, ils vivent entre deux mondes, ni tout à fait sauvages ni tout à fait domestiqués et apportent joie et, parfois, raison d’être à ceux qu’ils choisissent d’adopter. À Istanbul, les chats sont le miroir de la vie des habitants. Née à Istanbul, Ceyda Torun passe ses plus jeunes années au milieu des chats errants. Lorsque sa famille a quitté le pays, quand elle avait 11 ans, Ceyda a vécu en Jordanie puis à New-York où elle a passé son adolescence sans rencontrer un seul chat de gouttière. Elle a étudié

l’anthropologie à Boston avant de retourner à Istanbul pour être l’assistante du réalisateur Reha Erdem. De retour aux Etats-Unis elle co-fonde Termite Films avec le directeur de photographie Charlie Wuppermann avec qui elle a réalisé Kedi, son premier long-métrage documentaire. �

De Xavier Beauvois. France. 2017. 2h14. Avec Nathalie Baye, Laura Smet, Iris Bry…

Les gardiennes, adaptation d’un roman oublié d’Ernest Perochon publié en 1924, est un film de guerre qui ne montre aucun combat. Au lieu de ça il se concentre sur le rôle des femmes de l’époque à maintenir l’économie du pays en l’absence des hommes. Xavier Beauvois, dont vous vous rappelez forcément le très beau Des hommes et des dieux, rend ici hommage à celles de l’arrière, héroïnes sans médaille, dont on se demande bien pourquoi le cinéma a si peu décrit le sort. Beauvois prend son temps, ne montre que les travaux des champs, alors que les saisons s’égrènent et que parfois un permissionnaire vient oublier un temps l’horreur des combats. Chaque image de la campagne changeante est superbe et emprunte beaucoup aux impressionnistes (la très

belle scène de toilette au petit matin est d’ailleurs largement inspirée de Degas). Nathalie Baye, magnifique en mère courage, trouve à qui parler en la personne de la jeune et belle Iris Bry, une inconnue au bataillon, qui, on l’espère, ne le restera pas longtemps ! �

De Pedro Pinho. Portugal. 2017. 2h57. VOST. Avec José Smith Vargas, Carla Galvão, Njamy Uolo Sebastião…

Ce sont de vrais ouvriers qui occupent l'écran… après avoir occupé leur entreprise ! Licenciés, ces portugais se sont retrouvés devant une caméra, jouant leur rôle dans une usine d’ascenseurs menacée de délocalisation et dès lors reprise à leur compte par les travailleurs ! Ainsi commence L’Usine de rien, à la fois documentaire à chaud et fiction bouillonnante, essai politique et comédie

syndicale. Un truc de fous fabriqué par un collectif de jeunes cinéastes. Un énorme pavé (3 heures !) dans la mare du cinéma traditionnel, fut-il social et de gauche ! Au départ, donc, l’usine ferme. Mais les ouvriers y restent, s’accrochent à leurs postes au lieu de prendre des primes pour disparaître. Et comme les machines sont à l’arrêt, le travail continue sans produire quoi que ce soit. A coup de citations, le film se fait collage, porte-voix, chambre d’écho de toutes sortes de débats. A la multiplicité des approches répond un cinéma agile, sérieux quand il faut et illuminé dès que c’est possible, fantaisiste mais qui ne perd jamais la foi et ne se laisse enfermer, finalement, dans aucun discours. Cela fait de L’Usine de rien une expérience stimulante et instructive. Ce que défend par-dessus tout ce film, c’est le collectif. Le groupe pour échanger et pour se disputer, pour affronter les moments difficiles et partager les bons, pour garder de la joie même en parlant de crise économique et de démantèlements tous azimuts. (Télérama) �

De Tom Volf. France. 2017. 1h53. VOST. Avec Maria Callas, Fanny Ardant...

Tout le monde connaît Maria Callas, la Voix du Siècle, la Diva des couvertures de magazines, le personnage public, bien différent pourtant de la femme fragile et de l’artiste acharnée de travail dont témoignent ceux qui l’ont connue dans l’intimité. Durant toute sa vie, elle s’est toujours sentie incomprise et aspirait à être entendue par ses propres mots. Elle disait d’elle-même qu’elle était une personnalité double, parfois même antagoniste : Maria et Callas. Ces deux facettes, Tom Volf, les a réunies et permet de découvrir aujourd’hui la dernière des divas racontée pour la

première fois à la première personne à travers des documents inédits, gardés secrets pendant plus de 40 ans par ses proches aux quatre coins du monde. Un film événement et grand public ! �

De Mohammad Rasoulof. Iran. 2017. 1h57. VOST. Avec Reza Akhlaghirad, Soudabeh Beizaee, Nasim Adabi …

Reza, installé en pleine nature avec sa femme et son fils, mène une vie retirée et se consacre à l’élevage de poissons d’eau douce. Une

compagnie privée ayant des visées sur son terrain est prête à tout pour le contraindre à vendre. Mais peut-on lutter contre la corruption sans se salir les mains ? Nouvelle charge de Mohammad Rasoulof contre la corruption et la violence du pouvoir iranien, Un homme intègre a été présenté dans la section Un certain regard, devenue terre d’accueil de ses films depuis sa condamnation en 2010 à six ans de prison (peine réduite en appel à un an, qu’il n’a pas purgée mais qu’il reste menacé de devoir exécuter à tout instant). De fait, des points communs le relient à Au revoir (2011) et aux Manuscrits ne brûlent pas (2013) – l’opposition caractéristique entre la froidure des extérieurs et la chaleur des foyers, havres d’amour et d’harmonie irrémédiablement voués à être ravagés par la violence politique, n’étant pas la moindre. �

CADET D’EAU DOUCE De C.Reisner & B. Keaton.USA. 1928. 1h11. Avec Buster Keaton, Ernest Torrence… Le jeune William dont le père est marinier sur le Mississippi, tombe amoureux de la fille de King, propriétaire de l’entreprise de navigation concur-rente, au désespoir de son père... Célèbre pour sa spectaculaire séquence finale de la tempête, Ca-det d’eau douce est l’un des plus grands films de Keaton, et aussi l’un des derniers chefs-d’œuvre du cinéma muet. �

ERNEST ET CÉLESTINE EN HIVER

Programme de 4 courts-métrages d’anima-tion de Julien Cheng et Jean-Christophe Roger. France. 2017. 48 min. Dès 3 ans.

Ernest, gros ours marginal, clown et musicien, a recueilli Célestine, petite souris espiègle et orphe-line. On retrouve le charme de l’œuvre originale, qui bouscule l’ordre établi avec une tendre insolence �

DRÔLES DE PETITES BÊTES

D’Arnaud Bourron et Antoon Krings. France, Luxembourg. 2017. 1h28.Dès 3 ans

Lorsqu’Apollon, un grillon baladin au grand cœur, arrive au village des petites bêtes, il ne tarde pas à perturber la vie du Royaume tout entier… Piégé par la cousine de la Reine Marguerite, la jalouse et diabolique Huguette, Apollon est accusé d’avoir enlevé la souveraine, semant la panique dans la ruche…. Marguerite est en réalité captive des Nuisi-bles, complices d’Huguette qui en profite pour s’em-parer du trône ! Apollon le Grillon, aidé de Mireille l’Abeille, Loulou le Pou et ses nouveaux amis, se lance alors dans une périlleuse mission de sauve-tage.�

TOUJOURS A L’AFFICHE

BIENVENUE A SUBURBICON De George Clooney. États-Unis. 2017.1h44. VOST. Avec Matt Damon, Julianne Moore...

Suburbicon est une paisible petite ville résidentielle aux maisons abordables et aux pelouses impeccablement entretenues, l’endroit parfait pour une vie de famille. Durant l’été 1959, tous les résidents semblent vivre leur rêve américain dans cette parcelle de paradis. Pourtant, sous cette apparente tranquillité, entre les murs de ces pavillons, se cache une réalité tout autre faite de mensonge, de trahison, de duperie et de violence… Bienvenue à Suburbicon. �

MAKALA D’Emmanuel Gras. France. 2017. 1h36. Avec Kabwita Kasongo, Lydie Kasongo…

Voici l’odyssée d’un jeune villageois congolais, Kabwita, bien décidé à connaître un avenir meilleur, et qui entreprend un périlleux voyage jusqu’à Kinshasa. Le documentariste le suit dans son périple avec l’attention des grands maîtres italiens. Et une pudeur magnifique. �

12 JOURS De Raymond Depardon. France. 2017. 1h27.

Depuis 2013, les patients hospitalisés sans leur consentement dans les hôpitaux psychiatriques doivent être présentés à un juge des libertés et de la détention avant 12 jours puis tous les six mois afin d’évaluer, en étroite collaboration avec les experts médicaux, si l’hospitalisation doit se poursuivre, s’arrêter, ou s’adapter. C’est une humanité cabossée, en situation d’extrême faiblesse, que filme Depardon. Une employée d’Orange laisse peu à peu percer sa détresse. Une toute jeune femme, élevée en foyers d’accueil, voudrait revoir sa fillette de deux ans. Un homme demande à la juge de tout faire pour rassurer son père alors qu’il l’a tué dix ans plus tôt…�

ARGENT AMER De Wang Bing. Chine. 2017. 2h38. VOST.

A peine sortis de l'adolescence, des Chinois quittent leur village du Yunnan et partent grossir la main d'œuvre de Huzhou, une cité ouvrière florissante des environs de Shanghai, où ils intègrent des ateliers de confection qui tournent à plein régime. Logés où ils peuvent, soumis à la promiscuité, à la précarité et à des conditions de travail éprouvantes, ils veulent croire quand même à une vie meilleure...�

Les courts-métrages présentés avant votre film

Du 20 au 26 décembre

The Fresh hare de Friz Freleng 7’

Du 27 décembre au 02 janvier

Le jour du marathon de Hanne Berkaak 7’

� Tous les jours à 12h00 & 14h00 : 4,50€

� Groupes (scolaires...) : 4€

� Carte Culture Étudiant : 3€50

� Jeunes (jusqu’à 18 ans) : 4,50€

� Cartes d’abonnement 10 places : 52€

� Tarif réduit : 6,50€

� Tarif Plein : 8€

De Rungano Nyoni. Angleterre, France, Allemagne. 2017. 1h34. VOST. Avec Maggie Mulubwa, Henry B. J. Phiri…

Les cinéphiles le savent, l’Afrique manque au cinéma. I am not a witch est le premier long-métrage de Rungano Nyoni, native de Zambie, vivant au Pays de Galles. Et l’on se dit qu’on tient en elle, sous le signe de l’élégance graphique et de l’humour fin, une belle promesse de cinéma. L’histoire est celle d’une fillette, Shula, qu’une communauté villageoise accuse d’être une sorcière. Recluse dans un camp dévolu à son espèce, que les touristes sont invités à visiter, attachée avec ses congénères par de longs rubans blancs à des bobines géantes elles-mêmes rivées à un camion Mercedes. Vision surréelle que

celle de ces femmes contraintes par ce lien solide fixé dans leur dos, et lui-même fortement connoté, à la société qui les craint et les séquestre tout à la fois. Shula, comme ses aînées, est contrainte d’accepter cette privation de liberté, sauf à couper le ruban et à être maudite… �

Cinéaste-philosophe, dont on aime interpréter les films comme des fables, Tarkovski a offert au ciné-ma des œuvres à voir et à revoir. Ou, comme di-sait Serge Daney, à propos d’Andreï Roublev, «quand le film est fini, quand on s’est un peu lassé d’interpréter, qu’est-ce qui reste? Le même film, exactement. Les mêmes images insistantes.»

7 longs-métrages, des courts, des rencontres et une journée d’étude

du 17 décembre au 23 janvier

L’ENFANCE D’IVAN Russie. 1962. 1h35. VOST. Le film entremêle rêve et réalité, pour donner à voir l’esprit du personnage, ce par quoi il est habi-té, autant que le monde qu’il a à traverser.

ANDREÏ ROUBLEV Russie. 1966. 3h03. VOST. À travers une série de tableaux, le film raconte le périple dans la Russie moyenâgeuse du peintre d’icônes Andreï Roublev. Tout juste sorti du mo-nastère, cet artiste va se confronter à la beauté, mais aussi à la violence du monde.

SOLARIS Russie. 1972. 2h45. VOST. La planète Solaris, recouverte d’un océan, a long-temps intrigué les chercheurs qui y ont installé une

station. Faute de résultats concluants, le Dr Kelvin, y est envoyé afin de définir s’il faut fermer ou non.

LE MIROIR Russie. 1974. 1h48. VOST. Arrivé à la moitié de sa vie, un homme malade se penche sur son passé.

STALKER Russie, Allemagne. 1979. 2h43. VOST. Dans un pays et une époque indéterminés, il existe une zone interdite, fermée et gardée militai-rement.

Jeudi 21 décembre à 20h15 Séance présentée par l’architecte Marc Dauber

et suivie d’un pot convivial à prix libre

NOSTALGHIA Russie. Italie. 1983. 2h06. VOST. Andrei est accompagné par une interprète d’une grande beauté, Eugenia. Il pourrait vivre avec elle une grande histoire d’amour, mais le souvenir de sa femme le hante.

LE SACRIFICE Angleterre, Suède, France. 1986. 2h30 En Suède, un soir, M. Aleksander, professeur un peu pompeux, fête son anniversaire. Soudain, a la télévision, le Premier ministre annonce une guerre nucléaire mondiale, la fin de tout.

De Naomi Kawase. Japon. 2017. 1h41. VOST. Avec toute la subtilité et la délicatesse qui la ca-ractérisent, Naomi Kawase fait de Vers la lumière une de ses plus belles œuvres. Misako, est une jeune femme audiodescriptrice. Son travail consiste à voir un film et le décrire dans sa totalité. Durant plusieurs sessions avec un groupe d’aveugles qui la conseille, elle se voit confrontée à Nakamori (fascinant Masatoshi Na-gase, tout en retenue) un photographe en train de perdre la vue. Ce dernier ne cesse de remettre en question le travail de la jeune femme.

AVANT-PREMIÈRE Vendredi 29 décembre à 20h30

Mer

27

12h00 Maria by Callas

12h00 Un homme intègre

11h45 Les Gardiennes

14h00 The Florida Project

14h15 I am not a witch

14h15 Kedi (VF)


16h00 Suburbicon

16h00 Drôle de petites bêtes


18h15 Lucky

17h45 Nostalghia



20h30 Kedi (VOST)

Jeu

28

12h00 Suburbicon


12h15 Kedi (VOST)



14h15 Kedi (VF)



16h00 Ernest & Célestine



17h00 Andreï Roublev


20h15 Lucky


Ven

29

12h00 Suburbicon


12h15 Kedi (VOST)



14h15 Kedi (VF)



16h00 Ernest... 17h Cadet...



18h30 L’enfance d’Ivan



Sam

30

12h00 Lucky





14h15 Kedi (VF)


16h00 Suburbicon




17h00 L’usine de rien



20h30 Kedi (VOST)

Dim

31


12h00 12 jours




14h15 Kedi (VF)



16h00 Cadet d’eau douce


18h15 Lucky

17h15 Solaris



20h15 Kedi (VOST)

Lun

1er

16h00 Suburbicon




18h15 Lucky

18h00 Kedi (VOST)




Mar

2

12h00 Lucky


11h15 Kedi (VOST)


14h00 Un homme intègre ●

14h15 Kedi (VF)


16h15 Suburbicon




17h45 Argent amer ●




Mer

20

12h00 Lucky

12h00 Makala

12h00 12 jours








19h00 Lucky



20h45 Suburbicon


Jeu

21

12h00 Lucky

12h00 Makala

12h00 Suburbicon





16h15 Lucky


19h15 12 jours




Ven

22

12h00 Lucky

12h00 12 jours







16h20 Lucky


19h00 Suburbicon

18h00 L’enfance d’Ivan




Sam

23

12h00 Lucky

12h00 Makala









19h00 Lucky



20h45 Suburbicon


Dim

24


12h00 Makala



13h45 Lucky


16h15 Le miroir




17h00 Cadet d’eau douce


18h15 Suburbicon

Lun

25





19h00 Lucky



20h45 Suburbicon


Mar

26

12h00 Lucky

12h00 Makala





16h00 Suburbicon

16h00 Ernest 17h15 Lucky

16h30 Andreï Roublev






PROCHAINEMENT: El Presidente de Santiago Mitre (3 janv.) - Cœurs purs de Roberto De Paolis (3 janv.) - Le lion est mort ce soir de Nobuhiro Suwa (3 jan. ) - Vers la lumière de Naomi Kawase (10 janv.) - Seul sur la plage la nuit de Hong Sang-soo (10 janv.) - Wonder Wheel de Woody Allen (31 janv.)…

Festival Télérama du 24 au 30 janvier 2018 : 120 battements par minute / Faute d’amour / Blade Runner 2049 / The Lost City of Z / Logan Lucky /

Barbara / Visages Villages / Un homme intègre / L’Atelier / Le Caire Confidentiel / La Villa / Une vie violente / Certaines femmes / Une femme douce / Patients / Le Grand Méchant Renard /

A l’heure des souvenirs (en avant-première)

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Cinéma ELDORADO / 21 Rue Alfred de Musset 21000 DIJ ON Pour se rendre à l’Eldo : Lignes 5 et 12 arrêt Alfred de Musset / Station Vélodi www.cinema-eldorado.fr / [email protected] / @CinmaEldorado & CinemaEldorado

Vers la lumière

programme du 20 décembre 2017 au 2 janvier 2018 · pdf fileson fils, mène une...

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