programme de certification en fleurs de bach - …...copyright que sont les fleurs de bach ? module...

copyright www.meformer.com Que sont les Fleurs de Bach ? Module 1

0

Programme de certification en Fleurs de Bach


1


Introduction Que vous soyez praticien ou thérapeute, passionné, novice, nous tenons à vous féliciter pour l’intérêt que vous portez à la florithérapie. À l’issue de cette formation, à la fois simple et exhaustive :

Vous aurez une connaissance approfondie des Fleurs de Bach et de leur univers ;

Vous serez en mesure de sélectionner vous-même les Fleurs qui conviennent à vos besoins ;

Vous pourrez vous soigner, et soigner les membres de votre entourage (ou futurs patients) grâce à la thérapie florale.

Comprendre les fleurs de Bach Les Fleurs de Bach, aussi appelées élixirs floraux, ont été inventées au début du 20e siècle par un médecin britannique renommé, Edward Bach. Ce dernier, profondément lié à la nature, et sensible aux caractéristiques et aux vibrations des fleurs, sélectionna lui-même dans les campagnes anglaises et galloises les variétés avec lesquelles il devait concevoir ses remèdes.

Les élixirs correspondent à une technique de préparation des fleurs, et sont associés à une philosophie, une vision de la nature humaine, et à une

pratique de santé qui vise l’harmonisation.

Trouvés en France depuis 1985, ils sont aujourd’hui accessibles dans la plupart des commerces proposant au public des remèdes biologiques, naturels, alternatifs… et sont utilisés essentiellement pour l’effet positif qu’ils ont sur les émotions.

Qu’est-ce qu’un élixir ? L’élixir, quand il s’agit d’un corps ou d’une substance, est le principe le plus pur qui en est extrait. Au sens figuré, c’est la quintessence d’un élément, la forme la plus raffinée et concentrée d’un être ou d’une chose. En pharmaceutique, c’est une préparation consistant en un mélange de substances médicamenteuses dissoutes dans de l'alcool.

L’élixir, c’est aussi un mot désuet qui fait référence à un univers médiéval où l’élixir est une drogue, un philtre aux vertus magiques…

Le remède floral du Dr. Bach correspond à toutes ces définitions : il s’agit de la quintessence de fleurs stabilisées (la plupart du temps dans du brandy, un autre alcool biologique ou de la glycérine…), et dont les vertus, si elles ne sont pas « magiques », dépassent la limite des soins conventionnels. En effet, les soins conventionnels ne s’attachent souvent qu’à un versant de la maladie, laissant de côté les forces invisibles qui la sous-tendent.


2


L’univers des Fleurs de Bach L’univers philosophique et thérapeutique des Fleurs de Bach représente, dans sa diversité, une alternative contemporaine à la médecine conventionnelle occidentale. Cette approche réintègre les perspectives millénaires que la science pure et le matérialisme avaient laissées de côté. Dans ce système, les plantes tiennent une place prépondérante, et nous verrons quelles sont les diverses manières d’aborder et de déployer les possibilités de ce don de la nature.

Au cours de cette formation, nous aborderons donc les principes à la base des Fleurs de Bach, qui sont le fruit d’une vie de réflexion de leur créateur, le Dr Edward Bach, célèbre chirurgien et immunologiste reconverti. À partir de sa pratique de l’homéopathie, le Dr Bach étudia une nouvelle façon d’aborder les fleurs et la puissante énergie qu’il reconnaissait en elles.

Médecines naturelles : la nécessité d’une alternative

La médecine « moderne » occidentale, par opposition aux médecines non conventionnelles, semble insuffisante à satisfaire nos désirs de guérison, et plus largement, d’épanouissement physique et spirituel, mais aussi a acquérir une compréhension approfondie de notre fonctionnement.

On sait, alors que les « remèdes de grand-mère » sont très en vogue dans les rayons de nos librairies, que la guérison de douleurs et de certaines maladies, notamment les maladies chroniques, est possible par des moyens naturels. On constate également que les médicaments de synthèse ne représentent pas systématiquement une réponse satisfaisante à des affections que la modernité et l’industrialisation, le matérialisme, n’ont peut-être fait qu’exacerber.

Souvent, les méthodes de soin alternatives à la médecine moderne ont en commun une approche holistique, c’est-à-dire, une approche qui prend en compte la connexion indéniable qui existe entre le corps et le mental. On peut les appeler médecine alternative et complémentaire, parallèle, naturelle, douce, holistique, intégrative…

Elles prennent aussi bien en compte l’organisation moléculaire complexe de notre corps, que l’énergie subtile, appelée généralement « force ou énergie vitale », qui anime tous les êtres vivants et qu’une certaine forme de rationalisme préfère ignorer parce qu’elle est « invisible ».

Quelques pratiques parentes

Proches de la florithérapie qui nous occupe aujourd’hui (c’est-à-dire, les élixirs floraux, et plus précisément les élixirs du Dr. Bach à l’origine de cette technique), de nombreuses pratiques possèdent cette compréhension holistique commune et un intérêt majeur pour les vertus naturelles des plantes :

Grâce à son étymologie qui renvoie à la plante, on pense tout d’abord à la phytothérapie, qui entend soigner les maladies par les plantes. Elle est aussi ancienne que l’Homme (l’homme de Neandertal utilisait déjà les plantes comme remèdes il y a 60 000 ans), mais elle représente aujourd’hui une véritable discipline scientifique. Feuilles, fleurs, écorce, baies, racines ou graines


3


représentent un trésor immense et encore largement inexploré, puisqu’on ne connaît les propriétés phyto-chimiques et pharmacologiques que de 12% d’entre elles. Ce sont des ressources pour agir non seulement sur le corps - grâce à leurs substances médicinales diverses, mais aussi sur la force vitale - grâce à leurs propriétés suprasensibles.

On pense également à la naturopathie, qui représente selon son étymologie anglaise, « le chemin de la nature ». Cette pratique, qui englobe d’ailleurs la phytothérapie, est selon l’Organisation Mondiale de la Santé, « un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses naturelles de l’organisme par des moyens naturels et biologiques ». Elle a pour objectif, en tant que médecine préventive, de stimuler cette énergie vitale qui permet au corps de lutter contre les maladies et de se guérir « lui-même » en luttant contre les agressions extérieures. Elle vise également un bien-être global du corps et de l’esprit.

Certaines connaissances et pratiques nous sont héritées de l’Antiquité (grecque et égyptienne, notamment) ou des médecines traditionnelles de tous les continents : médecine chinoise, tibétaine, traditions chamaniques des Amériques, Ayurvéda… La médecine ayurvédique par exemple, est probablement la plus ancienne médecine holistique connue. Elle intègre dans ses soins phytothérapie, diététique, massage, méditation, yoga, ou exercices de respiration et de chant. Comme pour les Fleurs de Bach, il s’agit de soigner un malade, et non une maladie. Comme les Fleurs de Bach, elle est attentive aux éléments qui composent le corps, et distingue cinq éléments (ou états de matière) : éther, espace, air, feu, eau et terre. Et comme pour les Fleurs de Bach, elle s’attache à renouveler l’équilibre et l’harmonie de l’humain, symbolisés ici par les trois doshas (ou humeurs biologiques), Vata, Pitta et Kapha.

Cette citation de Bach résume cet attrait à la fois ancien et toujours croissant pour les bienfaits des plantes :

« Quelques remèdes sont connus, et beaucoup sont actuellement recherchés par la médecine dans différentes parties du monde. Il ne fait aucun doute que lorsque ces recherches seront plus développées, nous retrouverons une grande partie des connaissances d’il y a plus de deux mille ans, et le guérisseur du futur aura à sa disposition les merveilleux remèdes naturels placés divinement pour soulager les souffrances de l’Homme. »

(Guéris-toi toi-même)

Et avant… Et après ? Au 16e siècle, l’alchimiste, astrologue et médecin Paracelse préparait déjà des remèdes floraux à partir de la rosée collectée sur les fleurs, pratiquant ce qui devint « l’art spagyrique », ou « l'art de séparer et de combiner les principaux constituants des corps ».

Auparavant encore, au 12e siècle, Sainte Hildegarde de Bingen, religieuse, poétesse et musicienne, voyante et guérisseuse renommée, n’ignorait pas l’énergie vitale qu’elle appelait viriditas - devenue viridité : le vert, la verdure - on ne peut que penser au lien avec les plantes… Sainte


4


Hildegarde de Bingen fabriquait des remèdes naturels passés dans la postérité, fidèle à sa propre vision holistique de la santé.

Récemment, à la fin des années 1970, inspirés des remèdes floraux du Dr Bach développés cinquante ans auparavant, les membres de la Flower Essence Society (FES) ont créé leur propre gamme de fleurs biologiques, cultivées autour de la Sierra Nevada. Elles sont censées répondre à l’esprit de leur époque, où les préoccupations sont plus centrées sur le développement spirituel, l’épanouissement sexuel, la créativité et la sociabilité. Dans le même ordre d’idées et plus récemment encore, le naturopathe Ian White a développé 62 nouvelles essences de fleurs issues du bush australien, qui viennent compléter la palette des remèdes floraux accessibles aujourd’hui.

Les préparations florales

Apprendre à les distinguer

Champs d’application

Mode d’action

Les teintures mères et macérâts

Extraits concentrés de plantes, alcoolisés ou vinaigrés (pour l’efficacité et la conservation), préparés par macération longue, puis filtrage du liquide.

Phytothérapie

Cosmétique

Ils n’agissent que sur le corps physique, par leur activité biochimique (les « propriétés » des plantes).

Les huiles essentielles

Extraits purs et naturels de la partie odoriférante de la plante, obtenus par distillation, donc séparation de la partie grasse et chargée en molécules. Quelques millilitres nécessitent par conséquent de grandes quantités de plantes.

Aromathérapie

Cosmétique

Elles agissent sur un plan physique et énergétique. Les molécules des plantes, très concentrées dans les huiles essentielles, opèrent directement sur le corps (activité biochimique), sur ses propriétés énergétiques (captation ou apport d’électrons ou de protons), tandis que l’arôme comme influx nerveux agit psychologiquement, mais aussi physiologiquement.

Les hydrolats

Ils sont obtenus lors de la distillation d’une plante à la vapeur d’eau. Cette eau recueillie sera chargée de quelques molécules aromatiques.

Phytothérapie

Cosmétique

Ils agissent sur le corps physique, énergétique et émotionnel. Leur action est plus douce que celle des huiles essentielles.

Les élixirs floraux

Ils sont tous extrêmement dilués, et ont une présence subtile, c’est-à-dire que les composants chimiques de la fleur, présents en quantité infime, pénètrent « subtilement » la matière du liquide, et lui confèrent la force vitale de la fleur.

Florithérapie

Fleurs de Bach

Ils agissent sur le corps émotionnel et spirituel, via les fréquences vibratoires des plantes qui apportent des impulsions harmonieuses dans le champ énergétique de l’individu.


5


Vous situer dans la formation Nous commençons tout juste ce parcours ensemble vers une connaissance approfondie des remèdes floraux. Êtes-vous capable de répondre à ces quelques questions ? Soyez rassuré(e), il n’y a aucune bonne réponse, seulement une occasion pour vous d’énoncer votre démarche et d’observer votre évolution au cours de l’apprentissage.

Quelle est votre relation à la médecine moderne ? Êtes-vous dans une situation de rupture avec cette dernière, ou bien dans une démarche de curiosité, d’ouverture d’esprit ?

Utilisez-vous déjà des Fleurs de Bach ? Les connaissiez-vous avant de commencer cette formation ?

Êtes-vous en mesure de distinguer les diverses thérapies naturelles, de comprendre leurs entrelacements ?

Pensez-vous qu’il soit possible de combiner différents types de thérapies ?

Êtes-vous en mesure de distinguer les divers types de préparations florales ? Et d’expliquer les distinctions aux personnes qui vous entourent ?

Les principes derrière les Fleurs de Bach

Après avoir compris qu’il s’agit d’une thérapie douce née de l'impuissance face à la souffrance, nous verrons également que les Fleurs de Bach sont une réaction à une existence matérialiste et à


6


une conception tout aussi matérialiste du soin, conception à laquelle le Dr. Bach propose une alternative spirituelle.

Afin de déjouer toute controverse, il convient de savoir que la thérapie aux Fleurs de Bach se revendique efficace, douce et sans risque. Conformément au principe « D’abord ne pas nuire » ou Primum non nocere, fondamental en homéopathie, elle ne déplore aucun effet secondaire nocif. Aucune overdose n’est également possible.

Il faut avant tout comprendre cette thérapie comme un remède à la souffrance, qui fut une préoccupation majeure du Dr Bach, désespérément impuissant face aux patients en chirurgie. C’est aussi une réponse à sa frustration vis-à-vis de l’effet palliatif de la médecine, qui ne fait que soulager les symptômes sans avoir de véritable effet curatif, du moins sur les pathologies chroniques.

Cette thérapie représente « une ou deux pierres » à l’édifice d’une nouvelle façon de guérir, mais ne renie pas complètement la médecine moderne. Voici ce que dit le Dr Bach dans son ouvrage Guéris-toi toi-même :

« À une ou deux exceptions près, il n’est pas nécessaire d’insister sur la faillite de la science médicale moderne. Il est inutile de détruire si ce n’est pour rebâtir un meilleur édifice, et comme en médecine les fondations d’un nouveau bâtiment ont déjà été posées, concentrons-nous sur l’ajout d’une ou deux pierres à ce temple.

Critiquer négativement la profession est vain, c’est le système qui est fondamentalement mauvais, pas les hommes. Car dans ce système, le médecin n’a, pour des raisons économiques, pas le temps d’administrer calmement et paisiblement un traitement, ni l’occasion de prendre le temps pour méditer ou pour réfléchir, ce qui devrait être nécessaire à ceux qui dédient leur vie au soin des malades. »

L’influence décisive de l’homéopathie D’où vient le terme « homéopathie » ? Du grec homoeion (semblable) et pathos (souffrance).

Les Fleurs de Bach sont inscrites dans la liste des « substances homéopathiques reconnues » aux États-Unis (« Homeopathic Pharmacopeia of the United States ») : en effet, leur lien à cette discipline n’est pas anodin.

Le Dr. Bach s’est formé à l’homéopathie et faisait preuve d’une grande déférence envers le Professeur Samuel Hahnemann (1755-1843), fondateur de cette discipline. Il s’appuyait sur les travaux du Professeur Hahnemann, même après avoir gagné une indépendance intellectuelle qui le poussa à prouver, par des arguments spirituels notamment, que l’homéopathie était à la base d’une pensée qu’il fallait inverser.


7


Le principe de l’homéopathie fonctionnait parfaitement dans sa philosophie thérapeutique, mais oubliait, en intégrant des agents pathogènes dans ses remèdes, que l’on pouvait traiter le mal par le bien, et non pas par le mal. Il faut donc expliquer les emprunts fondamentaux faits à l’homéopathie, ainsi que les raisons et les modalités de l’émancipation du Dr. Bach vis-à-vis de cette pratique.

Des similitudes…

Le professeur Hahnemann avait fait la découverte du principe de similitude, constatant la guérison de maladies après l’administration d’infimes quantités de substances toxiques, celles-là mêmes à l’origine de la maladie : « le semblable guérit le semblable ». Les médicaments issus de cette découverte provoquent des effets identiques à ceux de la maladie, mais sont une réaction de défense (et l’on comprend l’étymologie d’homeo : identique).

À partir de la formule de Paracelse, qui avait lui-même créé des remèdes floraux, « c’est la dose qui fait le poison », on peut penser au concept de l’hormèse. Ce phénomène permet une réponse favorable des défenses biologiques qui, exposées à des doses infimes de toxines ou d’agents générateurs de stress, sont stimulées et peuvent développer des défenses contre ces agents. Ainsi, le corps ne réagit pas de la même façon, et peut même avoir une réaction complètement opposée, selon la dose de « poison » qu’on lui administre.

Dans la juste lignée d’Hahnemann, le Dr. Bach créa ce qu’il appela les nosodes. Aujourd’hui appelées « nosodes de Bach ». Ces préparations sont vouées à agir comme des vaccins par voie buccale, et sont conçues à partir de sept groupes de bactéries que Bach avait lui-même isolées. Elles sont dotées d’un principe homéopathique (par leur grande dilution), principe qu’il utilisa par la suite pour préparer ses élixirs floraux.

Les liens qui unissent les deux médecins et chercheurs ne sont pas uniquement d’ordre technique. Pour Hahnemann, comme Bach à sa suite, il s’agit pour choisir un remède adapté, de prendre en compte l’ensemble des symptômes qui expriment la singularité du patient. Ainsi, ils travaillent tous deux selon un point de vue constitutionnel. Aujourd’hui encore, la consultation homéopathique s’intéresse à la personnalité du patient : habitudes alimentaires, occupations, caractère… Dans ses écrits, le Dr. Bach ne saurait trop appuyer sur la nature unique, authentique de chaque personne, indépendante de l’influence néfaste d’autrui. On ne saurait imaginer alors une autre façon d’aborder la maladie, que par la connaissance profonde du malade.

Les deux hommes étaient également en opposition avec la vision matérialiste de la maladie et de la médecine, et tous deux croyaient en la force vitale à la base de la santé.

Des différences…

Malgré cette relation de filiation directe entre les deux thérapies, celles-ci se différencient naturellement, du fait du parcours spécifique de leurs concepteurs.

La distinction la plus claire qui existe entre les deux types de remèdes (homéopathiques, floraux), réside dans leur mode de préparation. Bien que chacun des remèdes compte sur la trace énergétique de la substance, et qu’il ne reste pas ou presque plus de molécules après sa dilution, le procédé d’obtention de ces solutions n’est pas le même :


8


L’homéopathie utilise une technique de dynamisation. Le remède doit être dilué (dans de l’eau ou de l’alcool) pour en éliminer toute toxicité, mais il s’agit malgré tout de conserver son potentiel. À chaque nouvelle dilution, la dynamisation par succussion consiste à secouer intensément le produit - à moins qu’il soit finement pilé, s’il est solide - afin de conserver les effets pharmacologiques de la substance active. De ce fait, plus le remède est dilué, exempt de présence matérielle de la substance initiale, plus il est dynamisé, et donc actif et efficace selon les principes de l’homéopathie, car la matière a transmis de façon subtile son « information énergétique » aux molécules de l’eau.

Les élixirs floraux peuvent être fabriqués selon plusieurs méthodes, mais la préparation comporte trois étapes :

1. L’élixir-mère : Le procédé privilégié est la macération de fleurs au soleil. Les fleurs, qui doivent être sauvages et non cultivées, sont placées quelques heures dans un bol rempli d’eau de source, posé directement sur le sol dont elles proviennent. C’est de cette manière qu’a lieu la dynamisation des Fleurs de Bach, car cette symbiose entre la terre et le soleil cherche à imiter au mieux la rosée matinale. Quoi qu’il en soit, si l’ensoleillement n’est pas assez important, il est possible de faire bouillir les plantes pendant ½ heure dans de l’eau pure (procédé d’ébullition).

2. La teinture-mère : L’eau qui est recueillie, l’élixir-mère, est mélangée à moitié avec son stabilisant (souvent le brandy), puis dynamisée par succussion.

3. L’élixir floral : cet élixir est finalement mélangé à une base d’eau pure et généralement, d’alcool. Sous cette forme, il est prêt à être consommé.

La fréquence de l’administration des remèdes. L’homéopathie a vocation à soigner une affection, tandis que les Fleurs de Bach opèrent un rééquilibrage, sorte de traitement de fond qui suppose une fréquence d’administration plus régulière.

Les compositions des produits diffèrent radicalement, et c’est là que l’homéopathie est envisagée à revers. Pour fabriquer les élixirs floraux, il n’est pas question d’utiliser des plantes toxiques, minéraux ou animaux.

L’homéopathie est une conception incomplète de la thérapie selon Bach, puisque l’on peut aussi corriger le mal par le bien - c’est la base de nombreux enseignements spirituels, dont il retient une chose : « l’enseignement du bien triomphe toujours sur le mal ».

L’homéopathie est au fondement de cette façon de penser, mais n’en perçoit pas l’étape supérieure, qui est une continuité.

« Le semblable peut vaincre le semblable, le semblable peut repousser le semblable, mais eu égard à la véritable guérison, le semblable ne peut guérir le semblable. »

C’est ainsi que, selon Bach, plutôt que de muer les poisons en vertus, il est plus simple, logique et sage « de recourir directement à de bons remèdes vertueux », qui élèvent nos idéaux, nos pensées et nos aspirations.


9


Exercice - Retrouvez l’auteur de cette citation : Samuel Hahnemann ou Edward Bach ?

Citation Auteur

« Ce que nous appelons maladie est le résultat final qui se manifeste dans le corps, c’est le produit de forces ayant agi longtemps et en profondeur »

« L'organisme matériel, supposé sans force vitale, ne peut ni sentir, ni agir, ni rien faire pour sa propre conservation. C'est à l'être immatériel seul, qui l'anime dans l'état de santé et de maladie, qu'il doit le sentiment et l'accomplissement de ses fonctions vitales. »

« Pour une guérison complète, nous devons donc non seulement utiliser les moyens physiques, choisir toujours les meilleures méthodes connues dans l’art de la guérison, mais nous devons aussi nous efforcer d’éliminer les défauts de notre nature, car la guérison finale et ultime vient de l’intérieur, de l’âme elle-même, qui par Sa bienveillance irradie l’harmonie dans la personnalité, lorsqu’elle peut le faire. »

« Les remèdes ne guérissent pas en s’attaquant à la maladie, mais en submergeant notre corps de prodigieuses vibrations, issues de notre personnalité la plus élevée, en présence de laquelle la maladie disparaît comme neige au soleil. »

« … aussi faut-il imiter la nature, qui guérit quelquefois une maladie chronique par une affection nouvelle qui survient, en employant contre l’état qu’on veut faire disparaître, le remède qui est propre à créer une maladie artificielle aussi semblable que possible à l’affection naturelle. Cette dernière sera alors guérie. »

« La maladie commence à l'instant où l'on justifie par l'extérieur le malaise intérieur. »

Réponses :

1. Edward Bach 2. Hahnemann, Organon de l'art de guérir 3. Edward Bach 4. Edward Bach 5. Hahnemann


10


6. Hahnemann

Le champ de l’esprit comme une voie vers le corps

Les Fleurs de Bach incarnent une approche différente à la médecine conventionnelle, mais elle ne l’exclut pas. Les élixirs floraux agissent tout simplement sur un champ différent, sur une strate différente du champ bioénergétique de l’individu (l’aura plutôt que le corps physique), et rien ne contredit l’association d’autres médications à leur utilisation.

On peut les considérer comme des « thérapies complémentaires », non seulement à l’allopathie, mais aussi à d’autres médecines parallèles, telles que l’homéopathie. Cette différence d’approche réside dans la nécessité pour les fleurs de rétablir l’harmonie entre l’esprit (psyché) et le corps (soma), car la difficulté mentale entraîne l’anomalie au sein du corps.

Elle s’oppose ainsi au matérialisme, qui détourne l’attention du malade et du guérisseur vers le traitement superficiel des symptômes, alors que cette attention devrait être portée sur la vraie nature de la maladie. C’est pourquoi il est si important pour le Dr. Bach que l’individu développe sa personnalité profonde.

Les efforts qu’il faut faire, selon lui, sont d’abord spirituels et mentaux, pour apaiser le conflit entre l’âme et l’esprit. En tout cas, ces efforts sont à faire en priorité, et leurs résultats peuvent amener à la disparition progressive des maladies… Si l’approche matérialiste de la maladie est critiquée par le Dr. Bach, celui-ci met surtout en garde contre un mode de vie matérialiste où l’avidité (l’illusoire besoin d’argent, de confort, de popularité...) est à l’origine des maux spirituels.

Ainsi, Bach travaille selon un concept de « juste guérison », de correction de notre personnalité la plus élevée, qui ne s’obtient pas par le soulagement des symptômes - contre de l’argent - mais grâce à l’éradication d’un défaut par la liberté et l’amour, dans une démarche auto-responsable. Il affirme :

« La maladie, si elle est bien interprétée, nous guidera vers nos défauts principaux. Si elle est correctement traitée, elle nous aidera à ôter ces défauts, et nous laissera meilleurs qu’auparavant. »

« La souffrance est un correctif qui nous montre une leçon que nous n’aurions pas pu assimiler autrement. Elle ne pourra pas être éradiquée tant que la leçon n’aura pas été apprise. »

Comment comprendre et s’approprier cet enseignement ?

Quelles que soient notre sensibilité et notre disposition à adhérer à cette vision de la maladie, connaître cette vision nous aide à comprendre la véritable raison d’être des Fleurs de Bach, pour être en mesure d’aborder ensuite, à notre rythme et sans nécessairement exclure nos propres croyances et convictions, la dimension spirituelle de toute souffrance.


11


Les nombres clés ou les états d’esprit soignés par les fleurs

Les SEPT (7) maladies primaires - sept principaux défauts - sept catégories d’états émotionnels.

D’abord, dans Guéris-toi toi-même, Bach isole les défauts dont la persistance « cristallise dans le corps les blessures que nous appelons maladies » :

L’orgueil (manque d’humilité face à son existence, perte du sens des proportions, actions contre la Création)

La cruauté (refus de l’Unité, donc actions contre les parties du Tout, et notamment les autres)

La haine (actions contre l’Amour, l’Unité)

L’égoïsme (déni de l’Unité, l’individu fait placer son intérêt avant celui des autres)

L’ignorance (incapacité à apprendre, source des mauvaises décisions)

L’instabilité (faiblesse, source de trahison de soi et des autres)

L’avidité (désir de pouvoir, usurpation, entrave à la liberté et l’individualité de soi ou des autres)

Dans la continuité systémique de la classification des nosodes en sept groupes de bactéries intestinales (comme sept types de maladies et donc de patients), le Dr. Bach a également déterminé sept groupes d’attitudes négatives :

1- Peur et insécurité

2- Doutes et manque d’assurance

3- Regrets, absence dans le présent

4- Repli sur soi, isolement

5- Hypersensibilité, perméabilité aux ingérences

6- Découragement, désespoir

7- Caractères excessifs, désir de « trop bien » faire

Les DOUZE (12) premiers remèdes correspondent aux douze premières fleurs découvertes dans la nature, auxquelles furent associés 12 typologies humaines affectées par 12 types d’humeurs négatives :

1- La peur Mimulus

2- La terreur Rock-Rose

3- La torture mentale ou le désespoir Agrimony

4- L’indécision Scleranthus


12


5- L’indifférence ou l’ennui Clematis

6- Le doute ou le découragement Gentian

7- L’hypersensibilité Chicory

8- La faiblesse Centaury

9- Le manque de confiance en soi Cerato

10- L’impatience Impatiens

11- L’excès d’enthousiasme Vervain

12- L’orgueil ou la distance Water-Violet

Les TRENTE-HUIT (38) états d’esprit correspondent aux 38 fleurs répertoriées, dont on verra le détail dans la suite de cette formation. Ils sont réunis dans les sept groupes d’attitudes négatives précédemment cités.

Histoire du Dr. Bach Dans cette biographie, vous découvrirez les dates clés de la vie d’Edward Bach, et l’évolution de ses découvertes en lien avec sa vision de la médecine.

1886 : Edward Bach naît le 24 septembre à Moseley près de Birmingham, au cœur de l’Angleterre. Il est affecté dès son plus jeune âge d’une santé fragile. Il passe toutes ses vacances au Pays de Galles. Il y découvre la nature, les plantes et les animaux. Il passe beaucoup de temps seul dans la campagne.

1906-1914 : Après avoir d’abord contrarié sa vocation en travaillant dans l’usine de son père, il fait ses premières années d’études médicales à l’Université de Birmingham, où il accomplit son rêve de devenir chirurgien. Bach découvre qu’une même maladie n’est pas toujours guérie de la même façon chez un patient ou un autre : c’est pourquoi la personnalité du malade prendra une grande importance dans sa manière d’aborder la maladie et ses symptômes.

1913 : Il délaisse l’hôpital pour se consacrer à un cabinet privé. Insatisfait des résultats efficaces, mais insuffisants selon lui, qu’il obtient sur ses patients, il choisit de rechercher des moyens de guérison plus durables : c’est ainsi qu’il s’intéresse à l’immunologie.

Assistant dans un service de bactériologie, il met au point des vaccins contre des maladies chroniques. Il découvre que le ralentissement du rythme de leur administration ne fait qu’augmenter leur efficacité.

1914 : Il est réformé de guerre à cause de son mauvais état de santé.

1917 : À la suite d’une hémorragie et d’une opération qui révèle une tumeur à la rate, la médecine le condamne à quelques mois à vivre. D’abord désemparé, il fait le choix de consacrer le temps qui lui reste à son travail. Il survit. Cette absorption dans le travail, ainsi que l’état d’esprit rempli d’amour qu’il a adopté, seront déterminants pour sa survie et sa compréhension de la guérison.

1918 : Contraint de choisir entre l’hôpital ou l’exercice privé de la médecine, il opte pour la deuxième solution, qui convient davantage à son rythme de travail irrégulier. Obsédé par l’idée de


13


guérir les maladies chroniques, il aménage également son propre laboratoire pour continuer à mener ses recherches sur les bactéries intestinales. Au mois de novembre, il est initié à la franc-maçonnerie.

1919 : Bach devient pathologiste et bactériologiste à l’hôpital homéopathique de Londres. Il se plonge dans l’Organon de Hahnemann et reconnaît son propre cheminement de pensée dans l’œuvre du créateur de l’homéopathie, publiée presqu’un siècle auparavant.

Il conçoit bientôt les nosodes, en parallèle desquels il différencie les sept types psychologiques associés aux groupes bactériens utilisés dans ses vaccins (Proteus, Dysenterie, Bacille de Morgan, Alcaligènes fécaux, Colibacillose, Bacille de Gaertner, n° 7). Mais les nosodes ne parviennent pas à venir à bout de certaines maladies chroniques, et il se dirige vers la conception de remèdes dénués d’actifs pathogènes, à partir des bienfaits offerts par la nature.

1920 : Il ouvre à Londres un cabinet, un laboratoire, mais aussi un dispensaire pour les plus démunis.

1924 : Il étudie les liens du régime alimentaire avec la maladie, recommandant des aliments crus, des fruits, noix, céréales et des légumes pour lutter contre les toxines intestinales. Il remarque que les améliorations de la maladie sont obtenues par une amélioration de l’état général du patient, et non par des traitements locaux.

1928 : Il expérimente une toute nouvelle approche, énergétique, spirituelle, intuitive, éloignée de son travail en laboratoire. Ainsi, après avoir pris de consciencieuses notes sur les caractères psychologiques de ses patients - une idée qui lui est venue en observant les convives d’un dîner maçonnique ennuyeux - il se rend au Pays de Galles.

Il découvre les trois premiers remèdes floraux, IMPATIENS, MIMULUS et CLEMATIS.

1929 : Abandon des nosodes pour l’étude des plantes. Leur polarité positive permet de laisser les bactéries de côté.

1930 : Il quitte Londres pour le Pays de Galles (Betws-y-Coed, puis Abersoch), puis pour le Norfolk (Cromer). Il observe la rosée sur les pétales. Il élabore la sun method, qui permet d’obtenir les remèdes floraux en réunissant les quatre éléments terre, eau, air, feu (baignant les fleurs dans des bols remplis d’eau de source, exposés au soleil, directement dans les champs dont la terre a fait pousser les fleurs).

1931 : C’est l’année de ses premières publications plus spirituelles que médicales. Publication de Guéris-toi toi-même. Il découvre que les plantes peuvent transformer les états négatifs en états positifs. Il sélectionne les nouvelles plantes en évaluant leur potentiel sur sa langue ou dans la paume de sa main.

AGRIMONY, CHICORY, VERVAIN, CENTAURY, CERATO, SCLERANTHUS.

Il fait la connaissance de Victor Bullen, son futur collaborateur.

WATER VIOLET, GENTIAN.

1932 : Retour à Londres, où il est très demandé. Il écrit Libère-toi toi-même dans un parc londonien.


14


ROCK ROSE

1933 : Il conçoit 12 remèdes, qui seront les « douze guérisseurs » de son livre éponyme, tous liés à un état d’esprit négatif (selon le résultat de ses observations sur les types humains). Les douze guérisseurs et les quatre auxiliaires, publié à la fin de cette année, sera le livre consacré aux douze premières fleurs de ce parcours de vie.

OAK, GORSE, ROCK WATER, HEATHER, trouvées au gré des voyages en Angleterre et au Pays de Galles.

VINE et OLIVE lui sont envoyés d’Italie par des amis.

1934 : Après être passé par la vallée de la Tamise, il s’installe à Sotwell, un village de l’Oxfordshire, dans la maison appelée « Mount Vernon », entouré de ses collaborateurs Nora Weeks et Victor Bullen. Cette maison deviendra le Centre Bach, où sont toujours préparés les élixirs.

WILD OAT

1935-36 :

CHERRY PLUM, ASPEN, ELM, CHESTNUT BUD, LARCH, BEECH, HORNBEAM, WALNUT, STAR OF BETHLEHEM, HOLLY, CRAP APPLE, WILLOW, PINE, RED CHESNUT, MUSTARD, WILD ROSE, HONEYSUCKLE, SWEET CHESTNUT, WHITE CHESTNUT.

Les douze guérisseurs et autres remèdes : cette réédition présente les trente-huit remèdes au complet.

Il meurt le 27 novembre, dans son sommeil, trois jours après une conférence sur La nature qui guérit.

Mots-clés : Les thèmes majeurs qui préoccupent Edward Bach

Il confère une importance fondamentale à la liberté individuelle, en opposition avec l’ingérence d’autrui, et de notre ingérence dans la vie d’autrui.

Durant notre existence terrestre, nous avons tous une mission à accomplir, un chemin particulier à parcourir. Il s’agit donc d’être nous-mêmes, c’est-à-dire de préserver notre personnalité, en suivant nos désirs et intuitions. Il est important de nous éloigner de l’influence des autres « qui nous distrait de notre tâche, nous fait perdre notre temps », et peut nous rendre malade.

Il faut respecter la divinité qui est en nous, notre perfection, qui est apte à nous apporter toutes les réponses que nous cherchons, à commencer par la guérison.

L’harmonie entre la nature spirituelle et mentale s’oppose au matérialisme, et la maladie est le symptôme d’une disharmonie.

Vous situer dans la formation Nous arrivons au terme de ce premier module. Voici une occasion de faire le point, une nouvelle fois, sur ce que vous avez découvert des Fleurs de Bach.


15


Vous ne connaissez pas encore les Fleurs en détail, mais vous comprenez certainement mieux ce que sont ces petits flacons sur les étals de votre boutique « bio » ou « bien être », qui ressemblaient un peu aux huiles essentielles. Sentez-vous que vous pouvez expliquer succinctement à votre entourage ce qu’elles sont, la raison pour laquelle on les utilise, leur mode d’action ?

Êtes-vous sensible à la dimension spirituelle de la souffrance telle qu’elle est conçue par les médecines alternatives, et par Edward Bach notamment ? Quelle est la progression de cette sensibilité dans votre parcours personnel ? Cette formation vous apporte-t-elle des éléments dont vous n’aviez pas conscience, vous conforte-t-elle dans certaines de vos convictions ?

Quelle est la place de cette dimension spirituelle dans votre quotidien, et/ou dans votre pratique thérapeutique ?

Nous allons développer ce sujet au cours de cette formation : mais selon vous (et toujours selon votre sensibilité propre) quelle incidence les états d’âme négatifs ont-ils sur le corps physique et la santé en général ?

programme de certification en fleurs de bach - …...copyright que sont les fleurs de bach ? module...

Documents