programme beaux livres editions textuel

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Contact presse Anaïs Hervé 06 13 66 06 67/ [email protected] Harry Gruyaert Préface de François Hébel 1 er avril 2015 55 144 pages, 80 photographies 29 x 27, relié Première monographie dédiée à l’œuvre d’Harry Gruyaert à l’occasion de la rétrospective qui lui est consacrée à la MEP au printemps 2015. Ce livre offre une magistrale incursion dans l’œuvre d’un des photographes les plus talentueux de l’agence Magnum et révèle un cheminement personnel à travers la couleur. Les images qui le composent proposent un autre territoire pour la photographie : une perception émotive, non narrative et radicalement graphique du monde. Harry Gruyaert décrit la photographie comme une expérience physique, un état d’excitation. Héritier de la tradition américaine incarnée par Saul Leiter, Joel Meyerowitz, Stephen Shore ou William Eggleston, très influencé par le cinéma, Harry Gruyaert a su créer une palette chromatique extrêmement personnelle, un rouge dense, un vert qui vibre, une manière de découper la lumière et ses ombres dans le cadre. Qu’il s’agisse de la Belgique, du Maroc, des États-Unis, de Paris ou de Moscou, aucun sujet ne compte en tant que tel. Tous constituent des réservoirs d’inspiration et d’impressions rétiniennes. À Anvers, alors qu’il joue au foot en culotte courte, Harry Gruyaert va chercher le ballon dans les hautes herbes qui lui caressent les cuisses. La lumière est belle, son esprit s’échappe du terrain. Le photographe décrit ce moment comme une libération des sens, comme le point de départ de sa quête de sensation. Événements : Rétrospective consacrée à Harry Gruyaert à la Maison Européenne de la Photographie (MEP) du 15 avril au 14 juin 2015. Opération « La RATP invite Harry Gruyaert » : affichage 4x3 dans 16 stations de métro et gares. Les auteurs : Harry Gruyaert est sans conteste l’un des meilleurs coloristes de sa génération. Membre de Magnum Photos depuis 35 ans, il a notamment publié Maroc (Textuel, 2013), Roots (Xavier Barral, 2012), Rivages (Textuel, 2003, réed. 2008), TV Shots (Steidl 2007), Made in Belgium (Delpire, 2000). François Hébel a été directeur des Rencontres d’Arles de 1986 à 1987, puis de 2001 à 2014, et directeur de l’Agence Magnum de 1987 à 2000. Il sera le commissaire de l’exposition consacrée à Harry Gruyaert à la MEP au printemps 2015.

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Page 1: Programme Beaux Livres Editions Textuel

Contact presse

Anaïs Hervé 06 13 66 06 67/ [email protected]

Harry Gruyaert Préface de François Hébel 1er avril 2015 55 € 144 pages, 80 photographies 29 x 27, relié

Première monographie dédiée à l’œuvre d’Harry Gruyaert à l’occasion de la rétrospective qui lui est consacrée à la MEP au printemps 2015. Ce livre offre une magistrale incursion dans l’œuvre d’un des photographes les plus talentueux de l’agence Magnum et révèle un cheminement personnel à travers la couleur. Les images qui le composent proposent un autre territoire pour la photographie : une perception émotive, non narrative et radicalement graphique du monde. Harry Gruyaert décrit la photographie comme une expérience physique, un état d’excitation. Héritier de la tradition américaine incarnée par Saul Leiter, Joel Meyerowitz, Stephen Shore ou William Eggleston, très influencé par le cinéma, Harry Gruyaert a su créer une palette chromatique extrêmement personnelle, un rouge dense, un vert qui vibre, une manière de découper la lumière et ses ombres dans le cadre. Qu’il s’agisse de la Belgique, du Maroc, des États-Unis, de Paris ou de Moscou, aucun sujet ne compte en tant que tel. Tous constituent des réservoirs d’inspiration et d’impressions rétiniennes. À Anvers, alors qu’il joue au foot en culotte courte, Harry Gruyaert va chercher le ballon dans les hautes herbes qui lui caressent les cuisses. La lumière est belle, son esprit s’échappe du terrain. Le photographe décrit ce moment comme une libération des sens, comme le point de départ de sa quête de sensation. Événements :

• Rétrospective consacrée à Harry Gruyaert à la Maison Européenne de la Photographie (MEP) du 15 avril au 14 juin 2015.

• Opération « La RATP invite Harry Gruyaert » : affichage 4x3 dans 16 stations de métro et gares.

Les auteurs :  Harry Gruyaert est sans conteste l’un des meilleurs coloristes de sa génération. Membre de Magnum Photos depuis 35 ans, il a notamment publié Maroc (Textuel, 2013), Roots (Xavier Barral, 2012), Rivages (Textuel, 2003, réed. 2008), TV Shots (Steidl 2007), Made in Belgium (Delpire, 2000). François Hébel a été directeur des Rencontres d’Arles de 1986 à 1987, puis de 2001 à 2014, et directeur de l’Agence Magnum de 1987 à 2000. Il sera le commissaire de l’exposition consacrée à Harry Gruyaert à la MEP au printemps 2015.

Page 2: Programme Beaux Livres Editions Textuel

Contact presse Anne Vaudoyer

06 63 04 00 62/ [email protected]

Le Corbusier, la planète comme chantier Jean-Louis Cohen 15 avril 2015 35 € 240 pages, 120 illustrations quadri 18 x 24, relié

À l’occasion du cinquantenaire de la mort de Le Corbusier, Textuel publie un remarquable portrait illustré de l’artiste, être de passion et d’émotion à la sociabilité intense. Aucun des ouvrages consacrés à Le Corbusier n’inscrit sa trajectoire dans la chronique sociale, politique et architecturale du XXe siècle. Prophétique et secret tout à la fois, Le Corbusier fabrique son œuvre en réaction constante au monde qui l’entoure. Le fil conducteur de ce livre est construit autour de ses rencontres avec des villes, des paysages, mais aussi avec des hommes et des femmes. La sociabilité intense de Le Corbusier, mise à jour au travers de ses amitiés, ses amours et ses entreprises de séduction envers les industriels et les politiques, est illustrée par des fac-similés de carnets de voyage et de correspondances et de nombreuses photographies. Cet ouvrage restitue la dimension épique de la trajectoire de l’artiste, évitant les pièges de l’hagiographie pour souligner les contradictions des entreprises corbuséennes. Premier expert aéroporté de l’architecture et de l’urbanisme, il survole le monde de New-York à Dehli, faisant de la planète un chantier qu’il arpente son carnet de notes à la main. Événements :

• Exposition Le Corbusier au Centre Pompidou, Paris, du 29 avril au 30 août 2015.

• La restauration de certaines œuvres majeures – la villa Roche et la Cité de Refuge – seront achevées en 2015.

L’auteur:  Historien de l’architecture et de l’urbanisme, Jean-Louis Cohen est familier de l’œuvre de Le Corbusier à propos duquel il a publié de nombreux ouvrages. Il a été le commissaire de l’exposition « Le Corbusier, An Atlas of Modern Landscapes » au Musée d’Art Moderne de New-York (2013). Outre le catalogue de cette exposition, il a publié récemment Architecture en uniforme (Hazan, 2011) et L’architecture au XXe siècle en France ; modernité et continuité (Hazan, 2014).

Page 3: Programme Beaux Livres Editions Textuel

Contact presse

Anaïs Hervé 06 13 66 06 67/ [email protected]

Récréations

Photographies de James Mollison Avant-propos de Jon Ronson

22 avril 2015 45 € 136 pages, 55 images en couleur 32 x 24, relié

La cour de récré : c’est cette scène universelle que James Mollison révèle ici aux quatre coins du monde. Les photographies de James Mollison restituent cet instant précis où « la cloche sonne, tu te lèves d’un bond et tu t’échappes en courant ». Ces images de cours de récréation prises un peu partout dans le monde ont quelque chose de fascinant, de troublant. On ne se lasse pas de les regarder, de les scruter, ressentant en une même émotion paradoxale leur familiarité et leur étrangeté. Si toutes montrent l’effervescence et le plaisir du jeu, elles soulignent également de troublantes similarités autant que de grandes disparités. L’œil se focalise sur la légende pour comprendre où se passe la scène : Bolivie, Bouthan, Chine, Cisjordanie, États-Unis, Gaza, Inde, Israël, Italie, Japon, Jordanie, Kenya, Mexique, Montserrat, Népal, Norvège, Royaume-Uni, Russie, Sierra Leone. C’est dans ces cours de recréation que Mollison a installé son appareil photo, réalisant de nombreuses prises de vue pour recomposer ensuite, à partir de plusieurs images prises au même endroit, la scène qui lui semble la plus significative. Dans sa jubilatoire préface, l’écrivain et journaliste Jon Ronson trouve ces photographies aussi effrayantes que ses propres souvenirs de cours de récréation : « Je me console en me disant que c’est exactement le genre d’enfance qu’un journaliste devrait avoir : marginalisé, suspicieux des élites qui le lui rendent bien ».

L’auteur

James Mollison est né en 1973 au Kenya et a grandi en Angleterre. En 2009, il reçoit le prix Vic Odden de la Royal Photographic Society. Ses œuvres sont notamment exposées au Brooklyn Museum, au National Media Museum de Bradford et au Museum of Fine Arts de Houston. Il a publié notamment Where children sleep ? (Chris Booth, 2010), The Disciples, (Chris Booth, 2008) et The Memory of Pablo Escobar (Chris Booth, 2007). Ce livre est la première monographie de l’artiste publiée en France.