programmation sur le paysage en auvergne l’atelier des

Centre du paysage / programmation d’outils d’action et de médiations sur le paysage / Dominique Henry, Alexis Pernet, paysagistes dplg / février 2005

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L’atelier des paysages

programmationd’outils d’action et de médiationssur le paysage en Auvergne

Centre du paysageDominique Henry, Alexis Pernet, paysagistes dplg

Le Prieuré, 43380 Lavoûte-Chilhactel. 04 71 77 38 76 - fax. 04 71 77 38 77mail : [email protected]

Conseil Régional d’AuvergneService environnement

13 / 15 avenue de FontmaureB.P. 60 - 63402 Chamalières cedextel. 04 73 31 85 85 - fax. 04 73 36 73 45www.cr-auvergne.fr

février 2005


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> Une exposition régionaleScénographie de l’atlas des paysages en ligneEmblèmes du Massif central, représentations socialesDynamiques contemporaines, les grandes “signatures” du paysageQuels outils pour agir, pour et par qui ?

> La collecte, l’atelierExposition-atelier, “dans” le paysDimension participativeImplication du réseau d’éducation à l’environnementNouveaux lieux culturels en milieu rural

> Programme d’actions sur le paysageMobilisation et partage des connaissancesMise en cohérence des actions sur le paysageDimension opérationnelle

> Mise en œuvre de l’atlas des paysages d’Auvergne en ligne

Portail internet du paysageValorisation des démarchesFonction de porté à connaissance

> Mise en relation des écoles et des territoiresLes MicroclimatsLes ambassadeurs du paysageCycle de conférences Art, paysage, territoires.

> Édition et communicationLes cahiers du Centre du paysageLa lettre du Centre du paysage

dans le cadre de la programmationdu Centre du paysage 2005-2007.

> L’atelier des paysages

> Le Centre du paysage

programmationd’outils d’action et de médiationssur le paysage en Auvergne


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Les constats

> Un bilan de la politique des chartesarchitecturales et paysagères en Auvergne

Mené à l’initiative du service environnement du Conseil Régional par le Centre du paysage, ce bilan a permis unrecensement et une enquête sur l’ensemble des démarches de chartes initiées en Auvergne depuis 1992, maiségalement de mettre en perspective cette politique dans le cadre des politiques menées par les Régions enFrance. Résultat : les chartes constituent un exemple quasi-unique en France de systématisation d’une démarchevolontaire à l’échelle des territoires intercommunaux, et fabriquent un socle de connaissances sur lequel à présentinitier une action à la fois concrète et participative.

> 64 chartes étudiées> plus de 50structuresintercommunalescontactées> une enquête auprèsde l’ensemble desRégions françaises> journée d’étude etd’échanges au Centredu paysage> implication del’école du paysage deBordeaux, del’ENGREF Clermont-Ferrand, de la facultéde géographie deClermont-Ferrand> réponse à l’enquêtedu Ministère del’Écologie et duDéveloppementDurable sur le bilan etl’évaluation des plansde paysage.

PrésentationInitiée par le Conseil Régional d’Auvergne en 1992, la CharteRégionale pour l’Environnement a conduit à l’élaboration de plusde soixante chartes architecturales et paysagères, couvrant laplus grande partie du territoire auvergnat, constituant un exem-ple quasi-unique en France de systématisation d’une démarchevolontariste sur le paysage, qui a accompagné l’émergence del’intercommunalité comme nouvel espace de projet et de penséesur l’évolution des territoires.

Conçu comme un espace de réflexion et d’échanges au servicede l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques publiquesdu paysage, le Centre du paysage se présente aujourd’hui commeun outil pilote dans l’application de la Convention européenne dupaysage sur le territoire du Massif central, en organisant le dialo-gue entre les acteurs du paysage, en favorisant la rencontre dessavoirs, et en rapprochant la connaissance de l’action.

Cette série de propositions, en précisant le projet du Centre du paysage, appréhende le rôle qu’il peut tenir à l’échelle

régionale, et au-delà, à l’échelle du Massif central, comme équipement scientifique et culturel au service des territoires

et des acteurs de leurs transformations. En appréhendant le paysage comme une construction à la fois écologique et

sociale, en travaillant à la fois sur les représentations et l’activité des hommes, ces propositions s’inscrivent dans une

logique de développement durable, constituant à la fois une armature pour une politique régionale de médiation et

d’action sur le paysage et les bases d’un programme d’action pluriannuel pour le Centre du paysage.

> Politique volontariste sur le paysage initiée par la Charte Régionale pour l’Environnement (1992) :

Maintenir les activités agricoles et forestières dans les zones les plus difficiles.

Prise en compte du paysage dans toute opération d’aménagement > chartes locales.

Notion de schéma global d’aménagement et de gestion des paysages > charte paysagère régionale.

Devenir un pôle de compétences sur les paysages à partir de la “matière première” régionale.

Apprendre à tous à lire un paysage.

> Émergence de l’intercommunalité : le paysage dans le projet de territoire :

Trois phases dans l’émergence et la mise en place des chartes architecturales et paysagères :

1992 - 1995 : les notions de qualité et d’environnement s’insèrent dans les politiques touristiques.

1995 - 1999 : transition. Apparition de la notion de développement durable et prise en compte des paysages ordinaires.

1999 - 2005 : les chartes accompagnent la mise en place des Communautés de communes et l’émergence

de projets de territoires.

> L’outil “Charte locale architecturale et paysagère” : le passage difficile de la connaissance à l’action :

Les chartes : une somme de connaissance et d’analyse des paysages, constituant une base documentaire unique.

Susciter l’engagement collectif dans l’animation et la programmation d’actions.

Créer une dimension participative (le regard “expert” tarde à reconnaître les représentations sociales du paysage).

Articuler les chartes avec les autres politiques du paysage ; favoriser leur reconnaissance par ces autres politiques.

Ouvrir la démarche à un plus grand nombre d’acteurs.

> Des territoires engagés dans l’action sur le paysage, un effet d’entraînement :

Importance des Parcs Naturels Régionaux dans la mise en œuvre de programmes d’actions.

Effet d’entraînement d’un territoire à un autre, nécessité de l’échange et du partage d’expériences.

Un “levier” fondamental : apparition d’un profil professionnel dédié au développement local et à la gestion de l’espace.

Reconnaître et accompagner ces nouvelles compétences, créer des engagements durables au sein des territoires :

dimension économique, sociale et environnementale : emploi, développement durable.


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> Un panorama d’outils, d’actions et d’acteurs demédiations sur le paysage en Auvergne

Alors que se manifeste de plus en plus vivement une demande sociale de paysages qualitatifs, et que, parallèlement, lecontexte législatif national et européen (« Loipaysage » de 1993, Convention d’Aarhus, Convention Européenne du Pay-sage) incite à la prise en compte du paysage et à la participation des populations dans la construction des cadres de vie, laquestion des méthodes et des actions à mettre en œuvre pour une médiation du paysage demeure imprécise.

L’engagement de la Région Auvergne dans cette voie, sa volonté de bâtir une politique régionale de médiations en matièrede paysages, pour être inédite et originale, suppose avant tout de dresser un panorama des outils et des acteurs régionauxœuvrant en ce domaine.

Menée à l’initiative du Service environnement du Conseil Régional par le Centre du paysage, cette étude propose unaperçu des différents types d’outils et d’actions recourrant au paysage, comme élément médiateur et mobilisateur, vers ladéfinition d’objectifs de qualité paysagère et, de manière plus large, vers l’élaboration de projets d’aménagement et dedéveloppement durable des territoires.

Issu d’une importante investigation auprès d’une trentaine de structures auvergnates (PNR, CAUE, CPIE, Services del’Etat, Collectivités locales…) ce recensement tente d’approcher les rouages des pratiques de médiations. Première dugenre à l’échelle nationale, cette enquête inaugure un vaste chantier, dont elle ne peut qu’en planter les premiers jalons, enapportant quelques éclairages sur des actions exemplaires et des acteurs fondamentaux.

> 4 axes peuvent être définis pour structurer le vaste panel d’outils récoltés :- Sensibiliser, pour rapprocher les auvergnats de leurs paysages et faciliter la compréhension du cadre de vie danslequel chacun grandit et évolue.- Mobiliser, pour inviter les populations à exprimer leurs représentations des paysages, leurs souhaits.- Projeter, pour définir collectivement, société civile et pouvoir décisionnel, des objectifs de qualité paysagère dansles projets d’aménagements.- Capitaliser, c’est-à-dire collecter, assembler et diffuser les informations pour élargir la connaissance des paysagesrégionaux et venir enrichir, en transversalité, les 3 axes précédents.

> Diversité des actions de sensibilisation, nécessité d’orienter des actions vers le projet- Les actions de sensibilisation dominent, elles résultent du travail continu d’acteurs essentiels comme les deux PNRauvergnats, et des opérations d’animation de certaines chartes architecturales et paysagères.- La mobilisation relève de pratiques marginales voire expérimentales et conduites de manières ponctuelles autour del’appropriation d’une charte architecturale et paysagère, d’opérations pilotes ou de recherches.- Autour du projet, les procédures de partage et de concertation restent limitées autour de certaines catégories d’ac-teurs ou de démarches particulières. Des recherches-actions innovantes apportent des pistes dont il reste à testerleur transferabilité.- Une somme importante de connaissances sur les paysages existe — et c’est une chance — à travers les documentsd’études des chartes, plan de paysages, inventaires régionaux des paysages, etc. mais il reste à étudier les condi-tions d’une capitalisation de ces dernières.

> Des acteurs fondamentaux- Les Parcs Naturels Régionaux qui, par leur inscription locale, leur reconnaissance, et leurs compétences, assurentune permanence d’actions de sensibilisation, l’accompagnement et le suivi technique de projets.- Les éducateurs à l’environnement constituent un solide réseau, organisé en collectif, pour des actions éducatives enmilieux scolaires notamment.- Les CAUE par leurs missions de conseil et d’accompagnements assurent une médiation dans le projet, même sileurs effectifs restent, pour trois d’entre eux, limités.- De plus en plus les agents de développement des Communautés de communes assurent un rôle nouveau en ma-tière de gestion de paysage et de médiation.- De manière générale, les associations (Centre du paysage, Observatoire photographique des Territoires du MassifCentral, CPIE, CAUE, Conservatoires des Sites, Espaces et Recherches…) apparaissent comme des structuresrelais importantes.- Sans être a priori des acteurs de médiations directs le pôle auvergnat des écoles supérieures (de l’agronomie, deseaux et forêts, des beaux-arts…) participe largement de cette dynamique et y apporte une plus-value expérimentale.

> Pistes d’action pour une politique de médiation sur le paysage- Favoriser l’animation locale en appuyant le rôle de l’intercommunalité.- Multiplier les occasions d’immersion dans le paysage et de confrontation au terrain.- Développer la connaissance des paysages, des représentations sociales et le partage des points de vue.- Encourager la prise en compte du paysage par l’explication, la connaissance; donner envie par l’exemple.- Développer la compétence de médiateurs en paysage.- Développer des médiations dans l’action autour de la définition de projets d’aménagements et de gestion paysagèreinnovants.

> une étude pionnièreà l’échelle nationale> plus de 30organismes auvergnatsrencontrés> des contacts hors-région auprès de laCité des Sciences etde l’Industrie, du ParcNaturel Régional desBallons des Vosges, duCAUE du Haut-Rhin> journée d’étude etd’échanges au Centredu paysage> implication de l’écoled’architecture et depaysage de Bordeaux


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- Communauté de communes- Groupement de com. com.- Syndicat intercommunal- Pays- Communauté d’agglomération

Le terrain

- Mise en scène de la collecte- Lieu de ressource, d’expositionet de rencontres- Valorisation du travail collectif

axe 2 : l’atelier

- Mise en cohérence des chartes,études paysagères, règlements- Démarche menée parallèlementà l’exposition.- Implication forte des élus- Programme validé par la Régionet ouvrant à des financementsd’actions.

axe3 :programme d’action

La démarche « atelier des paysages »

Trois axes de travail en interraction

> une mise en scènede la collecte

> une expositionrégionale

- Combinée à l’exposition-atelier- Support pédagogique pour lacollecte- Complétant l’atlas des paysagesen ligne

axe 1 : la collecte

> L’expérience dupaysage- Démarche participative- Enquête auprès des habitants- Participation des scolaires(sensibilisation au paysagedans l’action collective)

> le projet depaysage

L’Atelier des paysages est une démar-che qui fait appel à une large mobilisa-tion sur des territoires ou des groupesde territoires ayant fait l’objet de procé-dures de chartes architecturales etpaysagères et désirant mettre à jour unjeu d’intentions fortes autour du pay-sage, en associant et en faisant partici-per la population.

L’Atelier des paysages s’organiseautour de trois axes :

1) une collecte2) un atelier-exposition3) l’élaboration d’un programmed’actions sur le paysage.


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1) Définition d’un territoire de projet : pays Voynet, communauté de communes, groupement de communautés de

communes, SIVOM, Syndicat mixte, communauté d’agglomération, Parc Naturel Régional…

2) Choix d’un « lieu-atelier » : un lieu dans le pays (ancien magasin ou café, école fermée, gare, bureau de poste…)

3) Montage financier : - investissements (lieu-atelier, équipement informatique, ) ?

- fonctionnement (salaires, conventions associations, budget communication)

4) Validation du projet par le Conseil Régional

5) Recrutement d’un animateur local pour la durée du projet (environ 12 mois)

II. Mise en place du projet / positionnement

Définition des personnes ressour-ces et des relais locaux : agentsdes CC, technniciens, responsa-bles d’associations, particuliers,érudits…

Aménagement et équipement dulieu-atelier + scénographie- Restauration partielle- Electricité, téléphone- Mobilier- Finitions

Recensement des études (char-tes, contrats, plans d’aménage-ments, ressources documentai-res)

axe 1 : la collecte axe 2 : l atelier axe 3 : prog. d’action

III. Réalisation

Exposition régionaleconçue autour de 4 axes :1) Identité, emblèmes, représen-tations des paysages auvergnats2) Atlas régional des paysages enligne3) Dynamiques contemporainesdes paysages4) Outils d’action sur le paysage

Mobilier pédagogique comprenantAccès informatique, maquettes…

IV. Inauguration, exposition, mise en œuvre du plan de paysage

V. Évaluation

I. Montage du projet

Exposition - “atelier”mise en scène de la collecte :- photographies commentées- prêts de tableaux, dessins- collections de cartes postales- objets ramassés : pierres, plan-tes, outils…- cartographie sensible- mise en cohérence des chartes

Mise en scène sous forme d’uncabinet de curiosités formant un“contenant” à l’expositionrégionale.

Scolaires.Collecte d’informations, d’imageset d’objets du “pays” animée parle réseau des associations d’édu-cation à l’environnement, avecl’appui de la partie “générique” del’exposition comme supportpédagogique (mobilier, maquet-tes, atlas en ligne) pour une “miseen paysage” des éléments collec-tés.

Associations,particuliers.Mobilisation sous la forme d’unappel à participation du type desopérations « Regards sur notrepaysage » (questionnaire photo-graphique) ; prêts de tableaux, dedessins ou d’objets.

La partie générique de l’expositioncomprend un mobilier deprésentation des élémentscollectés (cadres multiples,vitrines, étagères).

1) Recensement et recollementdes études (principalement deschartes paysagères)2) Bilan des actions des chartes3) Élaboration d’une cartographiesur une base de SIG (principalesentités paysagères) commesupport de discussion.4) Mise en cohérence projet deterritoire / projet de paysage5) Rédaction d’un programmed’actions.

- Groupe de travail constituéautour des techniciens descommunautés de commune,chargés de mission paysage,services de l’État, collectivités,habitants du territoire.- Participation de l’AgenceRégionale de Développement(SIG) et de l’AssociationRégionale des Pays d’Auvergne(animation, mise en cohérencedes politiques de développementavec programme d’actions).- Engagement contractuel duConseil Régional au financementd’une ou plusieurs actions.

Conception et édition d’une carte-affiche annonçant l’inauguration et leprogramme de la manifestation

- Inauguration de l’exposition-atelier,

- Rencontres et cafés-paysage,

- Conférences,

- Visites, sorties de terrain…

Reconversion du lieu encybercafé rural, lieu de ressour-ces (y implanter le conseil desCAUE ?) et d’expositions.

1) Actionsincitativesen directiond’acteursspécialisés(agriculteurs,subdivisions del’équipement,entreprises,particuliers…)

2) Opéra-tionnel

Projets d’amé-nagement del’espace public,

Reconquêted’espaces endéprise,

Plantationscollectives…

Missions demaîtrised’œuvrecomplètespaysagistesDPLG.

Animationconfiée auxcommunautésde com-munes.(techniciensaménagementde l’espace)

6 m

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3 m

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2 se

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PhotographieQuantitative ?


L’organisation de la démarche

> 3 axes detravail eninterraction

> Valorisation

3 m

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- Concepteur de la démarche- Pôle de ressources- Gestionnaire de l’exposition régio-nale- Médiateur

Centre du paysage

Les institutions

Structures ressources

L’opérationnel

- Participation au pilotage de l’opéra-tion- Aide à la mise en cohérence desdémarches, chartes, études…- Participation à l’animation- Structure ressource

Structures de conseilCAUE

- Soutien technique SIG- Aide à la mise en cohérence desdémarches, chartes, études…

Associations régionales :ARPA, ARD

- Médiation et animation- Rôle de pivot entre la démarche decollecte, d’atelier et les publics- Utilisateurs de l’exposition régio-nale- Ressource

Réseau éducation àl’environnement

Les publics

- Participe à l’élaboration de l’expo-sition régionale (atlas en ligne)- Constat photographique en vued’une évaluation de la démarche

Observatoire photographi-que des territoires du Mas-sif Central + photographesindépendants.

ÉcolesMonde associatif

Particuliers

Importancedes personnes ressources

et intercesseurs

- Opérationnel- Mise en œuvre du plan de paysage

Paysagistes - concepteursprivés

Entreprises du paysageEntreprises de travaux publics

Démarche« Atelier des paysages »

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Les acteurs mobilisés

- Dépositaires d’études, de mono-graphies, de mémoires, etc.- Structures ressources (ENITA,ENGREF, CERAMAC, école d’archi-tecture, école des Beaux-Arts).- Soutien du pôle géomatique ?

Enseignementsupérieur, recherche

La démarche d’atelier des paysages, en s’insérant à la suite des chartes architecturales etpaysagères dans la politique régionale de l’environnement, fait intervenir une multituded’acteurs de la sphère publique, associative ou privée : le principe de la démarche reposesur la complémentarité des rôles et des compétences, dans un organigramme ouvert, qui neconduise à aucune situation de monopole.

- Initiateur de la démarche, dans lecadre de sa politique de l’environne-ment- Cofinanceur

Conseil Régionald’Auvergne

- Territoire de l’atelier et de la col-lecte- Montage du dossier financier- Cofinanceur- Rôle de relais et de coordinationdes actions- Animation

Communauté de communesgroupement de CC, Pays

- Cofinanceurs- Aide à la mise en cohérence desétudes, chartes, règlements, mesu-res de protection.

Services de l’État(Diren, DRAC,DRE/DDE,DRAF/DDAF, Datar)Départements, PNR.


8Axe 1 > la collecte :

L’expérience du paysage

Dans la démarche globaleproposée, le temps de la“collecte” est le momentd’expériences multiples duterrain étudié : un travail surle paysage ne peut s’accom-plir sans une reconnaissancephysique et sensible quis’ouvre aux différentes di-mensions du paysage :

- sa matérialité : son relief, ses roches,son climat, ses milieux naturels…- son caractère habité : les formes deson habitat vernaculaire ou contempo-rain, ses matériaux…- ses façons d’être représenté :cartes postales, dessins et représenta-tions artistiques, références externesorientent les regards, permettent dedifférencier des approches, des sensibi-lités…- sa fragilité ?- ses limites : où s’arrête et où com-mence le “pays” ? Comment dit-onl’endroit où l’on vit ?- ses singularités, ses emblèmes, ses“points noirs”, ses zones d’ombre…

La collecte doit donc mobiliser etfaire réfléchir, mais aussi faire décou-vrir, faire aimer. Cette phase de ladémarche d’atelier des paysages nepeut donc se faire sans une participa-tion active : regarder et parcourir,mais aussi ramasser, photographier,enregistrer, dessiner, rassembler destémoignages de multiples généra-tions.

La collecte s’adresse donc à tous : auxpublics scolaires parce que l’approchedes sciences de la terre par le paysageest une pédagogie efficace ; aux particu-liers parce que les regards et les repré-sentations ne sont jamais les mêmes ;aux personnes âgées parce que leurmémoire permet de retracer les évolu-tions d’un pays, de façons de vivre, detravailler… aux associations parce queleur mobilisation permet parfois desauver un patrimoine oublié, de trans-mettre des savoirs, de créer du lien…

Croquis d’un élève de 6e du collège Saint-Pierre-Sainte-Anne d’Yssingeaux, effectué lors d’uneclasse à Projet Artistique et Culturel sur lepatrimoine paysager au fil du Lignon.

Classe à PAC « Cabanes »,école de Chanaleilles (Haute-Loire),mai 2002. L’importance des sorties de terrain

et d’une reconnaissance collectived’un paysage dans une procédurede charte.


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Les Bistrots d’hiver duLimousin font vivre la« période blanche »

LE MONDE, 12 janvier 2005

En plein plateau de Millevaches, à chevalsur trois départements ruraux, dix-septauberges et cafés-restaurants travaillent en-semble pour animer la saison hivernale. Mu-sique cubaine et savoureuse cuisine du ter-roir marient leurs attraits et attirent de plusen plus d’amateurs.

Beaumont-du-Lac (Haute-Vienne) de notreenvoyé spécial

Cha-cha-cha, boléro, conga, gua-racha : les notes ensoleillées de la musiquecubaine et des Caraïbes s’envolent allègrement dans le ciel un peu maussade dece dimanche d’hiver limousin. Les quatre chanteurs et musiciens de l’ensem-ble Cuba y Son donnent le meilleur d’eux-mêmes pour satisfaire un parterred’environ soixante-dix personnes, serrées devant l’estrade de fortune dresséesur la terrasse couverte de l’auberge Le Moulin, à Beaumont-du-Lac (Haute-Vienne), 129 habitants.

L’auberge et son voisin, le café restaurant Lou Clédou, dans la petite communequi domine le grand lac artificiel de Vassivière, accueillaient, dimanche 9 jan-vier, un «Bistrot d’hiver». La formule a été imaginée il y a six ans par l’associa-tion Pays sage, pour animer et mettre en valeur, pendant la «période blanche», comme on dit ici, le plateau de Millevaches, au cœur du Limousin entre Haute-Vienne, Creuse et Corrèze. Paysages remarquables, mais habitat dispersé ; zonede moyenne montagne (entre 500 et 900 mètres) enclavée, à la population vieillis-sante, mais qui, depuis plusieurs années, accueille de nouveaux arrivants, sou-vent jeunes, entre 25 et 40 ans.

Axe 2 > l’atelier :

Un lieu “dans” le paysL’Atelier des paysages est unvrai lieu : un lieu d’exposition,d’accrochage et de rencontres.Ce n’est pas un lieu officiel telqu’une salle municipale, unoffice de tourisme ou la salled’une mairie. C’est un endroit àcaractère public, mais quirenvoie à un vécu ordinaire,proche du quotidien et non-connoté au lieu du pouvoiradministratif ou électoral.

C’est un des nombreux hôtels-bars-restaurants actuellementfermés dans des centre-bourgs, un ancien commerce,une poste, une ancienne école,une gare…

C’est un lieu à la fois reconquiset réinventé.

Au terme du projet, si unenouvelle habitude de fréquen-tation a vu le jour, ce nouvelespace culturel est pérénisé :cybercaférural, lieu de res-source et d’exposition, lieuassociatif...

Exposition « Campagnes de dessins »,ADASEA des Côtes d’Armor, février 2002,

Alexis Pernet & Boris Menguy, paysagistes

Hôtels-bars-restaurants fermés.Utiliser le potentiel de lieuxexistants et créer de nouveauxespaces de sociabilité et deculture dans le monde rural.


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La partie régionale de l’exposition est un mobiliertransportable, adapté à la thématique de l’atelier etévoquant cette thématique. L’information y apparaîtprincipalement sous la forme de maquettes et debornes informatiques interactives, sur lesquellesl’atlas régional des paysages est consultable. Cetteexposition sert de support pour des interventionspédagogiques, pour des formations, pour la familiari-sation du grand public avec des thématiques dupaysage telles que les politiques publiques, lesdynamiques contemporaines, autant qu’avec lesgrands emblèmes du paysage auvergnat.

La partie “atelier” de l’expositiontransforme le lieu investi en cabinet decuriosités qui rassemble les éléments

de la « collecte » : photographiesissues d’un questionnaire, objets et

dessins rapportés par les écoles,tableaux prêtés par des particuliers…

L’intention, derrière cette accumula-tion, est de révéler des regards diffé-

rents sur un même territoire et demontrer que le paysage est une cons-

truction à la fois collective, socialeetindividuelle.

Axe 2 > l’atelier :

Une exposition-atelier,une exposition régionale

Photo Kristof Guez.David Tremlett, dessins, dessins muraux.Anonyme, cabinets de curiosité, XVIe siècle.


11Axe 2 > L’exposition-atelier :

La mise en scène de la collecte

Exposition Regard sur notrepaysage, Billom, septembre2003.

À partir d’archivesphotographiques privéestémoignant d’un état dupaysage, la reconductionpermet de donner à voir lesmodes de transformation decet espace.

L’exposition présente cesdiachronies, lescommentaires issus d’unquestionnaire adressé auxpersonnes qui ont fourni lesclichés initiaux, desentretiens filmés.

(Photos Observatoire desTerritoires du Massif central)

Accumulation, listes, inven-taires, échantillonnages,carottages, herbiers…

Ce qui a été vu, photogra-phié, enregistré, ramassé,décortiqué au cours de laphase de collecte est pro-gressivement réinvesti dansla partie “atelier” de l’expo-sition. À cet effet, un mobi-lier spécial est mis à ladisposition de la structurequi coordonne la démar-che : cadres, étagères,vitrines, matériel audio etvidéo.


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3) Les dynamiquescontemporaines dupaysage

Les monuments naturels, l’inventiondes sites ?

Les « grands espaces »

Les représentations : tableaux, car-tes postales, produits, récits devoyageurs, d’historiens, de géogra-phes, de romanciers…

L’identité : une histoire géographi-que de l’Auvergne

Une géographie de l’Auvergne à travers unecollection d’étiquettes de fromages ?

1) Emblèmes despaysages auvergnats

Accès à l’atlas régional des paysa-ges en ligne

- Entrée géographique (entités pay-sagères)

- Banque d’images (les représenta-tions sociales du paysage)

- Base de données d’études, char-tes, monographies, mémoires…

- Dimension interactive (question-naires, courrier, forums)

2) L’atlas régionaldes paysages

Mutations agricoles

Fermeture des pentes, dynamiquesde reconquête

Phénomènes de périurbanisation,mobilité, habitat contemporain

Grandes infrastructures, paysageéolien : les signatures contemporai-nes

Transcription des dynamiques sur des maquettes,utilisation des images de l’Observatoirephotographique des territoires du Massif Central,Simulations, jeux.

4) Agir sur le paysage Les acteurs du paysageOutils règlementaires de protection(sites, ZPPAUP, natura 2000…), d’ur-banisme (PLU, SCOT)

Chartes architecturales et paysagè-res, plans de paysage

Organismes de conseil

Le projet de paysage, l’architecturecontemporaine et le paysage

Le rôle des institutions, les métiers del’environnement et du paysage.Jeux d’acteurs ? jeux de rôles ? Simulations ?

Axe 2 > L’exposition régionale :

Les quatre axes développés


13Axe 3 > Un programme d’action

Le paysage en projetMéthode de travail par groupe de discussion élus / techniciens / habitants du territoire.

Le lieu de rencontre peut être celui de l’exposition-atelier et doit constituer un contexte favorable à l’échange et à l’inté-gration d’acteurs non institutionnels :agriculteurs, entreprises, associations, particuliers.

3 séances de travail peuvent être programmées à trois étapes distinctes du projet :> Bilan des études et actions> Mise en cohérence projet de paysage / projet de territoire> Elaboration du programme d’actions.

1) Recensement et recollement des études et procédures :> Chartes architecturales et paysagères> ZPPAUP> Sites inscrits, sites classés> Études spécifiques (équipements routiers, zones d’activités, équipements touristiques, remembrements…)> Plans d’aménagement de bourgs, opérations Cœur de villages> Mémoires, monographies

2) Bilan des actions engagées

> Recensement et hiérarchisation des actions :

- En lien avec les études recensées- sans liens apparents mais présentant un caractère innovant

> Évaluation concertée des actions :

Selon une grille d’évaluation du développement durable ?(entrées sociale, économique et environnementale)

3) Élaboration d’une cartographie sur une base de SIG comme support pour ladiscussion.

> participation Agence Régionale de Développement + Pôle géomatique

4) Mise en cohérence projet de territoire / projet de paysage

> Support d’un programme d’actions sur le paysage en lien avec les projets de territoire :

- développement économique,- développement touristique,- accueil des populations,- gestion de l’espace…

> Objectif : Le projet de paysage accompagne le projet de territoire.

5) Rédaction d’un programme d’actions :

> Actions incitatives

en directions d’acteurs spécialisés :agriculteurssubdivisions de l’équipemententreprisesparticuliers…

> Opérationnel

Projets d’aménagement de l’espace public

Reconquête d’espaces en déprise

Plantations collectives

…

missions demaîtrised’œuvrecompletespaysagistesDPLG.

Animationconfiée auxcommunautésde com-munes.(techniciensaménagementde l’espace)

> Groupe de travailconstitué autour destechniciens descommunautés decommune, chargés demission paysage,services de l’État,collectivités, organismesde conseil, habitants duterritoire.

> Engagement contractuel du Conseil Régionalau financement d’une ou plusieurs actions.

Centre du paysage / programmation d’outils d’action et de médiations sur le paysage / Dominique Henry/ Alexis Pernet, paysagistes dplg / février 2005

Principes de construction du siteentrée par une cartographie « réaliste »

> Choix de l’échelle de la carte- Massif Central- Région- Département- Ensembles paysagers- «Pays»

> Un socle modélisé, rendu du relief > Choix des strates d’information carto-graphiques par « jeu de clic »:exemple de strates:- rédeau hydrographique- réseau viaire- habitat- zones boisées- sites classées- espaces cultivés: - zones enherbées - champs - vignes> le niceau de complexité et d’informa-tion dépend de l’échelle choisie

Sur les cartes les strates choisies sont réactives au passage de la souris (pro-grammation en Flash)Ces zones réactives donnent accès à des menus contextuelsExemple:

description de l’élémentparcours photographiqueforum: réactions d’internautesobservatoire photographique

Aller plus loin: - ouverture des pages des Inventaires ou accès aux pages des chartes- téléchargement des pages- liens avec des sites- ...

entrée par une cartographie « symbolique »

Exemple d’organisation

Exemple d’un méta-moteur de recherche déve-loppé par une société clermontoise (Kartoo SA).

Bedolina, Val Camonica, Italie, carte gravée dans la pierre, datant de 10000 ans et représentant un système dynamique d’activités humaines en cultures, habitations et voies de circulations.

Autoroute

Route

Rond-point

Diffuseur

Labour

Pâturage

Futaie

Pré de fauche

Quartier pavillonnaire

JardinsAlignement d’arbres

Bourg

Zone com-merciale

Zone d’activité

chemin de randonnées

Rivière

Sentier

Atlas des paysages en ligne 14

Cours d’eauSAGE

Charte archi & paysageDIREN, indicateurs environnementaux

Liens site association de

pêcheurs...

Site ClasséDIREN, cahier de gestionAvis internautes

A 891% «paysage»Séries photographiques de l’OPTMCLiens : Site du ministère de l’équippementAvis internautes

Versant boiséCharte archi & paysage

Réglementation de boismentLien : site ONF...


L’organisation de la démarche

I. Montage1) Disposer d’un hébergeur2) Recrutement - une personne : animateur Web (prol informaticien) - une personne : rédaction, synthèse du contenu (prol de paysagiste) - une personne: collecte des informations , documentations (prol de documentaliste)

3) Conception de l’architecture du site et élaboration de la charte graphique- comité de pilotage- entreprise de conception et de programmation de sites- graphiste

II. Conception

> Une entrée cartographique « réaliste »- mise en forme d’une donnée scientique sur les paysages- interraction avec les ateliers des paysages et les contributions des internautes

> Une entrée cartographique « symbolique »- accès intuitif à l’information- interraction avec la base de données scientiques

> Une entrée par mots-clés- accès de type moteur de recherche- présentation de l’information de type Kartoo

III. Rubriques

Phasage / Organisation

Collecter au sein de diverses structures:

- Inventaire des paysages, - Chartes architecturales et paysagères, - Plans de paysages, - Etudes paysagères,- Rapport de recherches- Mémoires universitaires,- Cartographies- Photographies... - Cadastres numérisés

Tous les documents ne sont pas numérisés, prévoir des scann

- Cartes à composer soi-même- Ensembles paysagers- Parcours photographique + sons et vidéos- Eléments de chartes architecturales et paysa-gères- Monographies : rapports de recherches, mémoires, thèses (sous formes entières, télé-chargeables, et/ou simpliées)- Séries photographiques et base de données des analyses diachroniques

L’Atlas des paysages doit prendre la succession des Atlas papier existants - aussi appelé en Auvergne «Inventaire des paysages»- pour en renouveler l’approche telle que le permettent aujourd’hui les nouvelles technologies Internet et multimédia. L’idée est alors de créer un site Inter-net de grande ampleur, un véritable portail capa-ble d’organiser de manière attractive, interactive et sensible un ensemble de connaissances con-cernant les paysages auvergnats.

Le portail pourrait alors être pensé comme une promenade virtuelle et sensible au cœur la diver-sité des paysages. Son traitement graphique doit favoriser le parcours, une descente dans les échelles, et les zones réactives ouvrir un ensem-ble de possibilités, telle une balade à travers des couches d’informations, empilées et croisées.

L’Atlas en ligne pourrait ainsi devenir un levier interactif d’une politique et d’une culture du pay-sage en région Auvergne. Il serait un fond à partir duquel peut rayonner toutes sortes d’actions de médiations :

- dans la pédagogie du paysage (à tous niveaux, pour tous publics…)- par la compilation des connaissances et la mémoire des transformations du paysage- par un forum d’expression des habitants de l’Auvergne

Il serait également le cœur de l’exposition de l’Atelier des paysages

collecte construction de la base de donnée

gestion, suivi

Architecture de la base de don-nées (tables et liens entre elles)

Constitution de la base par saisie des données

Elaboration des interfaces carto-graphiques

Création des liens vers les docu-ments téléchargeables

Documents anciens à numériser

Mise à jour des informations

Tri et mise en ligne des témoignages des internautes (textes, photos...)

- Informations DIREN, Sites classés, sites ins-crits, ZNIEFF, ZICO, Natura 2000- Banque de photos- Forum : espace d’expression du public, photo, textes, réactions- Liens vers d’autres sites : partenaires du Centre du paysage, services de l’Etat, minis-tères, textes de lois…- à un espace «Actualités du paysage», agenda des manifestations culturelles liées aux paysages:fêtes, expositions, conférences......

Atlas des paysages en ligne 15


évaluation nancière

140 000 - 180 000 €

Atlas régional des paysages en ligne

Personnel 144 000 €

Eléments de budget

Architecture globale du site 75 000 €(Kartoo SA?)Travail de graphiste

externalisation : concepteurs programmation et numérisation

évaluation nancière

200 000 - 260 000€

1 coordinateur général poste à mi-temps(prol commissaire d’exposition)

1 personne : animateur Web (prol d’informaticien)

1 personne : rédaction, synthèse du contenu (prol de paysagiste)

1 personne : collecte des informations, documentation(prol de documentaliste)

Numérisation 5000 €d’une partie du fond documentaire

Droit d’auteurs, accès cartographique 15 000 €

Frais divers 35 000 €

Déplacements

Matériel informatique

Documentation

Exposition régionale (Atelier des paysages)

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interne : structure porteuse du projet

interne : structure porteuse du projet

Personnel 84 000 €

Muséographie, scénographie 75 000 €Travail de graphistes et scénographes

1 coordinateur général poste à mi-temps(prol commissaire d’exposition)

1 personne : rédaction, synthèse du contenu (prol de paysagiste)

Comité de rédaction 7 500 €

Historiens, ethnologue, géographe, botaniste...

externalisation : concepteurs programmation et numérisation

Dessin Hubert Mansotte, paysagiste

Comment un objet utilitaire nit-il par s’inscrire dans un paysage quotidien ?

« Depuis notre enfance, au l des nationales de nos vacances, comme cent et cent balises sur les trajets qui menaient aux plages comme aux montagnes, nous avons tous vu et regardé nommé les châteaux d’eau. (...) Tous nos paysages étaient avec châteaux d’eau. » Jean-Yves Jouannais, Prolégomènes à tout châteaux d’eau, Inventaire-invention, Paris, 2001.


Faire naître un paysage éolien en AuvergneProgramme éoliennes et paysages

Axe 2 : assises territoires et développement éolien

Axe 1 : réexion méthodo-logique

Axe 3 : connaissance de l’éolien

> partager la connaissance et capitaliser des expériences de projets

> donner aux territoires un cadre méthodologique et qualitatif pour un développement éolien

> partager et diffuser la connaissance

Schéma intercommunal de développement éolien

> Constitution d’un comité de pilotage (services instructeurs, ADEME, élus, techniciens, habitants)> Choix d’une équipe d’étude : paysagiste + développeur éolien> Choix d’un médiateur : association, institution régionale

1. Phase prospective : Élaboration d’un schéma de développement éolien global

· Recenser l’ensemble des sites potentiels d’implantation d’éoliennes · Recenser, au travers des études, chartes, périmètres protégés les potentialités d’inscrip-tion de parcs éoliens dans le paysage· Evaluer les transformations paysagères induites par l’implantation des parcs éoliens en relation avec les caractéristiques morpho-logiques des sites.· Sensibiliser la population aux enjeux du développement de l’énergie éolienne.· Consulter la population sur le choix des sites potentiels d’implantation et évaluer l’accepta-tion des projets.· Analyse des liens entre l’implantation d’un projet éolien et le développement du territoire: économie locale, équipements publics, tou-risme, agriculture et forêt.

2. Phase de conception et de réalisation : création d’un paysage éolien, dans un objec-tif de valorisation et d’interrelations.

· Analyse et reconnaissance paysagère du site choisi · Parti pris d’aménagement et d’implantation· Inscription territoriale globale et interrela-tions: relation à des éléments de valeur, valo-risation du réseau viaire, principes de gestion de l’espace agricole et forestier· Détails d’exécution (locaux techniques, voi-ries, limites, socles, mobilier et plantations éventuelles)·Suivi du chantier

3. Évaluation de la démarche : observatoire d’un projet éolienSuivant grille du développement durable :· Entrée paysagère et environnementale : suivi photographique : site éolien + effets induits· Entrée sociologique : enquête / questionnaire auprès des habitants · Entrée économique : analyse des retombées économiques et développement du territoire

L’exposition régionale des paysages, l’Atlas des paysages en ligne seront les supports privilégiés de diffusion d’informations sur la relation vents, paysages et éoliennes, témoignant des principes qui permettraient d’envisager une véritable signature des paysages contemporains par l’éolien.

Edition d’un guide à l’issue de la réexion méthodologique et des assises ou colloque sur le paysage éolien (Collection Cahiers du Centre du paysage).

Bernd et Hilla Becher, Châteaux d’eau, 1972-1985, épreuves gélatino-argentiques.

Organisation d’un colloque ou d’une journée d’échanges sur le thème paysages et éoliennes rassemblant :- concepteurs paysagistes ayant accompagné l’émergence des premiers parcs éoliens,- maîtres d’ouvrage (départements, régions, structures intercommunales)- développeurs éolien intervenant dans le Massif Central- scientiques et chercheurs ayant rééchi à des cadres méthodologiques- historiens de l’art, plasticiens, architectes témoignant de nouvelles références paysagères.

Public:- élus- techniciens- particuliers- associations

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Les opérations «microclimats» sont des ateliers de réexions, des lieux d’émulation pour la recherche et l’inventivité de projets, en lien avec les dynamiques contemporaines des paysages. Coordonnées par le Centre du paysage, ces actions s’appuient sur le réseau des écoles supérieures de l’agronomie, des eaux et forêts, de l’architecture, des beaux-arts… pour mettre en relation ces écoles avec des terrains d’expériences.Basé sur un partenariat entre les écoles, des acteurs régionaux et des sites de projets volontaires, il s’agit d’engager des travaux scolaires autour de thématiques spéciques. Le Massif Central apparait comme une région à la fois fortement impliquée dans des démarches qualitatives de développement et en demande de nouveaux regards et de nouvelles compétences.Outre une mise en relation spécique entre une école et un territoire, ces opérations créent un contexte favorable au développement d’actions (conférences, formations, voyages d’études…) qui s’adressent aussi bien aux étudiants qu’aux acteurs locaux et professionnels régionaux.Ces plates-forme de travail entendent ainsi articuler différentes formes de médiations dans un apprentissage et une volonté d’expérimenter.

« microclimats »

Session de formation continue à l’ENGREF Clermont-FerrandSortie de terrain en vallée de l’Auzon (63) et atelier,Mai 2004.

Sortie de terrain et visite d’exploitations agricoles en Haute-Loire,atelier de projet 3ème année, école d’architecture de Clermont-Ferrand,Frédéric Bonnet, enseignant, Monique Barruel architecte au CAUE 43,Octobre 2003.

Conférence itinérante le long de l’autoroute A75avec Claude Chazelle, paysagisteécole des beaux-arts de Clermont-Ferrand,Juin 2003.

Thématiques:

> Agriculture et références paysagères nouvelles> Habitats et modes d’extension urbains durables> Eoliennes et paysages> Infrastructures routières et ouvrages d’art> Gestion durable des espaces forestiers> Art et paysage

Programme porté par le Centre du paysage en lien avec l’enseignement supérieur 18


Agriculture et références paysagères nouvelles

I. Montage1) Mise en rapport d’une école et d’agriculteurs volontaires : - déclinaison en divers points du territoire Auvergnat - favoriser une entrée par lières

- un entrée par agriculteurs en situation de projet

2) Partenariat ( convention? ): ADASEA, CAUE, Syndicats de lières, Chambre d’agriculture et d’écoles:

II. Réalisation


> Journée d’échanges à la ferme- restitution des travaux d’étudiants- rencontres entre agriculteurs, techniciens, responsables agricoles...

> Mise en ligne des travaux- Sites internet des écoles, du Centre du paysage- Atlas des paysages régionaux

> Exposition des travaux- lieux publics de l’agriculture- atelier des paysages

> Réalisations des actions simples

- Fromages: AOC Saint-Nectaire, Cantal- Elevage Lait- Bovin viande (Charolais)- Lentilles vertes du Puy- Céréales

ENITAC,ENGREFEcole d’ArchitectureEcole de paysageEcole des beaux artsLycée...

Aider un agriculteur volontaire ou des groupements de producteurs à dénir un projet agricole et paysager en lien avec les particularités du terroir et des systèmes de production. L’objectif est de favoriser une démarche de projet pour valoriser l’activité agricole par le paysage, dans le cadre de lières qualité (AOC), des Sites remarquables du goût, d’accueil à la ferme…

> Description et analyse:- des représentations paysagères de l’agriculteur- des pratiques agricoles- des données du terroir (agronomie...)- des situations paysagères

> Propositions d’actions globales, projet agricole et paysager +> Scénarios d’actions simples à mettre en oeuvre

travaux d’étudiants

valorisations

actions

actions parallèles(optionnelles)

> cycle de conférences

> voyage d’études- étudiants- techniciens- agriculteurs

> offre de formation (à la notion de projet agricole et paysager)

> Recherches : nouvelles références paysagères en agri-culture, parcours en France, étude de cas :

- descriptions- analyses

(type étude paysages et zones d’activités

> Appui aux CAUE pour le lancement de concours d’idées en matière de constructions de bâtiments agricoles et d’aména-gements

>Festivités: fermes ouvertes, fête du goût...

- installation d’un jeune agriculteur- reconversion, (bio...), - agrandissement, mise aux normes des bâtiments.

« microclimat »

Exemple de phasage et d’organisation

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Habitats et modes d’extension urbains durables

I. Montage1) Recherche de communes et collectivités volontaires : - déclinaison en divers points du territoire auvergnat - favoriser une entrée par territoires en situations diverses :

2) Partenariat les CAUE, les Parc et des écoles:

II. Réalisation


> Journée d’échanges dans les territoires

- restitution des travaux d’étudiants- rencontres entre élus, techniciens, maîtres d’oeuvres

> Mise en ligne des travaux- Sites internet des écoles, du Centre du paysage- Atlas des paysages régionnaux

> Exposition des travaux-CIAP- atelier des paysages

- extension d’un noyau urbain en habitats individuels- extension en habitats mitoyens- réhabilitation de terrains en désaffections- quelques maisons en petites communes rurales

Ecole d’ArchitectureEcole de paysageEcole des beaux arts...

Engager les futurs maîtres d’œuvre de l’architecture, de l’urbanisme et des paysages urbains (étudiants des écoles d’architecture et de paysage), à développer des pistes en matière d’extension urbaine et d’habitats de qualité. Rechercher des solutions nouvelles pour la construction économique et écologique, bio-climatique... dans des formes économes en terrains…

> analyse:- des attentes et des réprésentations en matière d’habitat- des tissus urbains limitrophes- des données socio-économiques- des situations paysagères

> Propositions en matière de planication urbaine +> Elaboration d’un programme d’habitats

travaux d’étudiants

valorisations

actions parallèles(optionnelles)

> cycle de conférences

> voyage d’étude- étudiants- techniciens- maîtres d’oeuvres

> offre de formation (à la notion de projet architectural et paysager)

> Appui aux CAUE pour le lan-cement de concours d’idées en matière de constructions novatri-ces et d’aménagements

« microclimat »

actions

Exemple de phasage et d’organisation

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