prise en charge diagnostique et therapeutique des douleurs pelviennes chroniques d’origine...

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HYPERTHECOSE OVARIENNE: ASPECT EN ECHOGRAPHIE CONVENTIONNELLE ET AU DOPPLER COULEUR P Rousset, A Gompe!, KHassen, C Bordonné, M Benayoun, D Vadrot, JN Buy Paris - France Correspondance: [email protected] Objectifs: Décrire les anomalies ovariennes en échographie dans l'hyperthécose. Matériels et méthodes: Etude échographique rétrospective chez 10 patientes présentant une hyperthécose ovarienne prouvée. Les don- nées cliniques et les taux de testostérones ont été rapportés pour toutes les patientes. Les ovaires ont été étudiés en échographie convention- nelle chez toutes les patientes et en doppler couleur chez 6 patientes. Toutes les patientes présentaient une hyperthécose ovarienne bilaté- rale confirmée en anatomopathologie. Résultats: Les données cliniques étaient polymorphes, avec la pré- sence de signes de virilisation chez 4 patientes et un diabète de type 2 chez 4 patientes. Les taux de testostérone étaient supérieurs à 2 ng/ ml pour 4 patientes. En échographie, les ovaires étaient normaux pour 2 patientes mais présentaient des anomalies bilatérales pour 8 patien- tes. Les deux ovaires étaient augmentés de taille pour 6 patientes, de forme arrondie pour une patiente et augmentés de taille avec une forme arrondie pour une patiente. Le stroma ovarien avait un aspect pseudo-nodulaire chez 2 patientes, alors qu'il était homogène chez les 8 autres. En doppler couleur, aucune zone hypervasculaire n'a été retrouvée pour les 6 patientes explorées. Conclusion: Les données échographiques et de doppler couleur, associées aux données cliniques et biologiques, sont très utiles au dia- gnostic d'hyperthécose ovarienne et permettent d'éliminer le diagnos- tic différentiel de tumeur androgéno-sécrétante. Mots clés: Ovaires - Doppler - Echographie BILAN PREOPERATOIRE DU CANCER DE L'OVAIRE: COMPARAISON ENTRE SCANNER MULTICOUPE ET IRM DE DIFFUSION SBoudabbous, Y Badachi, JP Akakpo, D Grenier, V Etienne, JP Lefranc, PGrenier, 0 Lucidarme Paris - France Correspondance: [email protected] Durée: 7 minutes Durée: 7 minutes Objectifs: Comparer la tomodensitométrie et l'IRM de diffusion pour l'évaluation préopératoire du cancer de l'ovaire. Matériels et méthodes: Les TDM et IRM (T2, DWIBS) de 23 patientes ont été analysées par 2 observateurs dans le but de classer les cancers (FIGO) et de prédire la non opérabilité de la carcinose péritonéale. Les critères de non opérabilité étaient: adénopathie supra-hilaire rénal, atteinte digestive, métastases hépatiques et implants carcinomateux sur les structures suivantes: diaphragme, petit épiploon, hile hépatique, racine du mésentère, ligaments rond, gastrosplénique et gastrohépatique. Le stade et l' opérabilité ont été comparés à l'exploration chirurgicale. Résultats: Selon les observateurs, le stade tumoral était correct dans 65 % et 74 % des cas en TDM et 69,5 % en DWIBS. La réduction tumorale complète était correctement établie dans 90 % et 100 % des cas en TDM et 90 % en DWIBS. La non opérabilité était correctement établie dans 77 % et 84 % en TDM et dans 84 % et 92 % des cas en DWIBS. TDM et DWIBS avaient une sensibilité respective 67,8 % et 81,2 % pour prédire la non opérabilité. L'IRM était particulière- ment intéressante dans les atteintes péri-hépatiques. Conclusion: L'IRM de diffusion et la TDM ont une sensibilité com- parable pour le staging et le bilan d'opérabilité des cancers de l'ovaire. Mots clés : Ovaires - Cancer - Imagerie de diffusion 11 h 20 11 h 30 Durée: 7 minutes 11 h 00 TORSION D'ANNEXE: LA FIN D'UN MYTHE? EDefasque, M Lernout, N Laurent P Collinet D Vinatier, N Coutty, EPoncelet Lille - France Correspondance: [email protected] Objectifs: Evaluer la fréquence des torsions d'annexe sans kyste sous-jacent. Rappeler la séméiologie radiologique et les pièges dia- gnostiques. Matériels et méthodes: Etude rétrospective sur 18 suspicions de torsion d'annexe en imagerie chez des patientes âgées de 10 à 55 ans (moyenne: 32 ans), dont 5 enceintes. Toutes ont bénéficié d'une échographie et 10 d'une IRM en urgence dans le service. L'histoire clinique, la séméiologie radiologique, le résultat opératoire et anato- mopathologique ont été analysés. Résultats: Cinq patientes présentaient une suspicion clinique de tor- sion d'annexe. Sur 15 torsions confirmées au bloc opératoire, 10 sont survenues sur ovaires sains, 2 sur kyste dermoïde, 2 sur fibrothécome, et 1 sur kyste du para ovaire. Une torsion typique en imagerie n'a pas été confirmée histologiquement en raison de l'absence de prise en charge thérapeutique. L'IRM était responsable de 2 faux positifs: les aspects trompeurs sont l'endométriose et la femme enceinte (veines dilatées) ; et 1 faux négatif: torsion de fibrome ovarien (diagnostic initial: myome sous-séreux pédiculé en nécrobiose). Dans 2 cas un pronostic ovarien défavorable était suspecté en IRM sur des plages nécrotico-hémorragiques, confirmé en histologie. Conclusion: Dans notre étude 73 % des torsions surviennent sur ovaires sains. L'imagerie a permis de diagnostiquer 13 torsions non suspectées à l'examen clinique. Mots clés: Ovaires, torsion - Evaluation 11 h 10 Durée: 7 minutes PRISE EN CHARGE DIAGNOSTIQUE ET THERAPEUTIQUE DES DOULEURS PELVIENNES CHRONIQUES D'ORIGINE VEINEUSE M Namur, BLamy, A Fohlen, F Bourret Cassaigne, M Linard, C Noe!, V Le Pennee Caen - France Correspondance: [email protected] Objectifs: Rapporter une expérience monocentrique de la prise en charge de douleurs pelviennes chroniques d'origine veineuse et/ou d'insuffisance veineuse des membres inférieurs alimentée par le pelvis. Matériels et méthodes: Cinquante-cinq femmes (34,5 ans, 2,3 enfants en moyenne) présentaient des douleurs pelviennes chroniques (29 %), une alimentation pelvienne de varices des membre inférieurs (31 %) ou l'association des deux (40 %). Le bilan comportait une phlébographie pelvienne (100 %), un échoDoppler des membres inférieurs (74 %), une échographie pelvienne (64 %), un scanner (33 %) ou une IRM (14 %). 9 patientes (l0 %) présentaient un diagnostic différentiel non vasculaire. Le traitement consistait en une embolisation, une chirurgie, des scléro- thérapies ou un traitement médical. Le suivi était clinique. Résultats: Le syndrome de congestion veineuse pelvienne chronique associe une douleur pelvienne, des dyspareunies (56 %), des symptô- mes vulvaires (45 %), des urgences urinaires (31 %). Une insuffi- sance veineuse des membres inférieurs est présente dans 89 %. Les incontinences veineuses pelviennes concernent les veines ovarienne gauche (71 %), ovarienne droite (13 %), pudendales internes (49 %), glutéales inférieures (45 %) ou obturatrices internes (22 %). Une embolisation veineuse percutanée (coils et colle) est réalisée dans 74 % des cas. Les douleurs pelviennes transitoires sont le principal effet secondaire (34 %). Le suivi moyen est de 33 mois marqué par une récidive douloureuse traitée par embolisation dans 31 %. Le trai- tement a permis une guérison (22,7 %), une amélioration (54,5 %), une inefficacité ou une dégradation des symptômes (22,7 %). Conclusion: Le syndrome de congestion veineuse pelvienne chroni- que est un diagnostic clinique. Le bilan comporte impérativement une 1198 HYPERTHECOSE OVARIENNE: ASPECT EN ECHOGRAPHIE CONVENTIONNELLE ET AU DOPPLER COULEUR P Rousset, A Gompe!, KHassen, C Bordonné, M Benayoun, D Vadrot, JN Buy Paris - France Correspondance: [email protected] Objectifs: Décrire les anomalies ovariennes en échographie dans l'hyperthécose. Matériels et méthodes: Etude échographique rétrospective chez 10 patientes présentant une hyperthécose ovarienne prouvée. Les don- nées cliniques et les taux de testostérones ont été rapportés pour toutes les patientes. Les ovaires ont été étudiés en échographie convention- nelle chez toutes les patientes et en doppler couleur chez 6 patientes. Toutes les patientes présentaient une hyperthécose ovarienne bilaté- rale confirmée en anatomopathologie. Résultats: Les données cliniques étaient polymorphes, avec la pré- sence de signes de virilisation chez 4 patientes et un diabète de type 2 chez 4 patientes. Les taux de testostérone étaient supérieurs à 2 ng/ ml pour 4 patientes. En échographie, les ovaires étaient normaux pour 2 patientes mais présentaient des anomalies bilatérales pour 8 patien- tes. Les deux ovaires étaient augmentés de taille pour 6 patientes, de forme arrondie pour une patiente et augmentés de taille avec une forme arrondie pour une patiente. Le stroma ovarien avait un aspect pseudo-nodulaire chez 2 patientes, alors qu'il était homogène chez les 8 autres. En doppler couleur, aucune zone hypervasculaire n'a été retrouvée pour les 6 patientes explorées. Conclusion: Les données échographiques et de doppler couleur, associées aux données cliniques et biologiques, sont très utiles au dia- gnostic d'hyperthécose ovarienne et permettent d'éliminer le diagnos- tic différentiel de tumeur androgéno-sécrétante. Mots clés: Ovaires - Doppler - Echographie BILAN PREOPERATOIRE DU CANCER DE L'OVAIRE: COMPARAISON ENTRE SCANNER MULTICOUPE ET IRM DE DIFFUSION SBoudabbous, Y Badachi, JP Akakpo, D Grenier, V Etienne, JP Lefranc, PGrenier, 0 Lucidarme Paris - France Correspondance: [email protected] Durée: 7 minutes Durée: 7 minutes Objectifs: Comparer la tomodensitométrie et l'IRM de diffusion pour l'évaluation préopératoire du cancer de l'ovaire. Matériels et méthodes: Les TDM et IRM (T2, DWIBS) de 23 patientes ont été analysées par 2 observateurs dans le but de classer les cancers (FIGO) et de prédire la non opérabilité de la carcinose péritonéale. Les critères de non opérabilité étaient: adénopathie supra-hilaire rénal, atteinte digestive, métastases hépatiques et implants carcinomateux sur les structures suivantes: diaphragme, petit épiploon, hile hépatique, racine du mésentère, ligaments rond, gastrosplénique et gastrohépatique. Le stade et l' opérabilité ont été comparés à l'exploration chirurgicale. Résultats: Selon les observateurs, le stade tumoral était correct dans 65 % et 74 % des cas en TDM et 69,5 % en DWIBS. La réduction tumorale complète était correctement établie dans 90 % et 100 % des cas en TDM et 90 % en DWIBS. La non opérabilité était correctement établie dans 77 % et 84 % en TDM et dans 84 % et 92 % des cas en DWIBS. TDM et DWIBS avaient une sensibilité respective 67,8 % et 81,2 % pour prédire la non opérabilité. L'IRM était particulière- ment intéressante dans les atteintes péri-hépatiques. Conclusion: L'IRM de diffusion et la TDM ont une sensibilité com- parable pour le staging et le bilan d'opérabilité des cancers de l'ovaire. Mots clés : Ovaires - Cancer - Imagerie de diffusion 11 h 20 11 h 30 Durée: 7 minutes 11 h 00 TORSION D'ANNEXE: LA FIN D'UN MYTHE? EDefasque, M Lernout, N Laurent P Collinet D Vinatier, N Coutty, EPoncelet Lille - France Correspondance: [email protected] Objectifs: Evaluer la fréquence des torsions d'annexe sans kyste sous-jacent. Rappeler la séméiologie radiologique et les pièges dia- gnostiques. Matériels et méthodes: Etude rétrospective sur 18 suspicions de torsion d'annexe en imagerie chez des patientes âgées de 10 à 55 ans (moyenne: 32 ans), dont 5 enceintes. Toutes ont bénéficié d'une échographie et 10 d'une IRM en urgence dans le service. L'histoire clinique, la séméiologie radiologique, le résultat opératoire et anato- mopathologique ont été analysés. Résultats: Cinq patientes présentaient une suspicion clinique de tor- sion d'annexe. Sur 15 torsions confirmées au bloc opératoire, 10 sont survenues sur ovaires sains, 2 sur kyste dermoïde, 2 sur fibrothécome, et 1 sur kyste du para ovaire. Une torsion typique en imagerie n'a pas été confirmée histologiquement en raison de l'absence de prise en charge thérapeutique. L'IRM était responsable de 2 faux positifs: les aspects trompeurs sont l'endométriose et la femme enceinte (veines dilatées) ; et 1 faux négatif: torsion de fibrome ovarien (diagnostic initial: myome sous-séreux pédiculé en nécrobiose). Dans 2 cas un pronostic ovarien défavorable était suspecté en IRM sur des plages nécrotico-hémorragiques, confirmé en histologie. Conclusion: Dans notre étude 73 % des torsions surviennent sur ovaires sains. L'imagerie a permis de diagnostiquer 13 torsions non suspectées à l'examen clinique. Mots clés: Ovaires, torsion - Evaluation 11 h 10 Durée: 7 minutes PRISE EN CHARGE DIAGNOSTIQUE ET THERAPEUTIQUE DES DOULEURS PELVIENNES CHRONIQUES D'ORIGINE VEINEUSE M Namur, BLamy, A Fohlen, F Bourret Cassaigne, M Linard, C Noe!, V Le Pennee Caen - France Correspondance: [email protected] Objectifs: Rapporter une expérience monocentrique de la prise en charge de douleurs pelviennes chroniques d'origine veineuse et/ou d'insuffisance veineuse des membres inférieurs alimentée par le pelvis. Matériels et méthodes: Cinquante-cinq femmes (34,5 ans, 2,3 enfants en moyenne) présentaient des douleurs pelviennes chroniques (29 %), une alimentation pelvienne de varices des membre inférieurs (31 %) ou l'association des deux (40 %). Le bilan comportait une phlébographie pelvienne (100 %), un échoDoppler des membres inférieurs (74 %), une échographie pelvienne (64 %), un scanner (33 %) ou une IRM (14 %). 9 patientes (l0 %) présentaient un diagnostic différentiel non vasculaire. Le traitement consistait en une embolisation, une chirurgie, des scléro- thérapies ou un traitement médical. Le suivi était clinique. Résultats: Le syndrome de congestion veineuse pelvienne chronique associe une douleur pelvienne, des dyspareunies (56 %), des symptô- mes vulvaires (45 %), des urgences urinaires (31 %). Une insuffi- sance veineuse des membres inférieurs est présente dans 89 %. Les incontinences veineuses pelviennes concernent les veines ovarienne gauche (71 %), ovarienne droite (13 %), pudendales internes (49 %), glutéales inférieures (45 %) ou obturatrices internes (22 %). Une embolisation veineuse percutanée (coils et colle) est réalisée dans 74 % des cas. Les douleurs pelviennes transitoires sont le principal effet secondaire (34 %). Le suivi moyen est de 33 mois marqué par une récidive douloureuse traitée par embolisation dans 31 %. Le trai- tement a permis une guérison (22,7 %), une amélioration (54,5 %), une inefficacité ou une dégradation des symptômes (22,7 %). Conclusion: Le syndrome de congestion veineuse pelvienne chroni- que est un diagnostic clinique. Le bilan comporte impérativement une 1198

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HYPERTHECOSE OVARIENNE: ASPECTEN ECHOGRAPHIE CONVENTIONNELLEET AU DOPPLER COULEURP Rousset, A Gompe!, K Hassen, C Bordonné, M Benayoun,D Vadrot, JN BuyParis - FranceCorrespondance: [email protected]

Objectifs: Décrire les anomalies ovariennes en échographie dansl'hyperthécose.Matériels et méthodes: Etude échographique rétrospective chez 10patientes présentant une hyperthécose ovarienne prouvée. Les don­nées cliniques et les taux de testostérones ont été rapportés pour toutesles patientes. Les ovaires ont été étudiés en échographie convention­nelle chez toutes les patientes et en doppler couleur chez 6 patientes.Toutes les patientes présentaient une hyperthécose ovarienne bilaté­rale confirmée en anatomopathologie.Résultats: Les données cliniques étaient polymorphes, avec la pré­sence de signes de virilisation chez 4 patientes et un diabète de type 2chez 4 patientes. Les taux de testostérone étaient supérieurs à 2 ng/ml pour 4 patientes. En échographie, les ovaires étaient normaux pour2 patientes mais présentaient des anomalies bilatérales pour 8 patien­tes. Les deux ovaires étaient augmentés de taille pour 6 patientes, deforme arrondie pour une patiente et augmentés de taille avec uneforme arrondie pour une patiente. Le stroma ovarien avait un aspectpseudo-nodulaire chez 2 patientes, alors qu'il était homogène chezles 8 autres. En doppler couleur, aucune zone hypervasculaire n'a étéretrouvée pour les 6 patientes explorées.Conclusion: Les données échographiques et de doppler couleur,associées aux données cliniques et biologiques, sont très utiles au dia­gnostic d'hyperthécose ovarienne et permettent d'éliminer le diagnos­tic différentiel de tumeur androgéno-sécrétante.

Mots clés: Ovaires - Doppler - Echographie

BILAN PREOPERATOIRE DU CANCER DE L'OVAIRE:COMPARAISON ENTRE SCANNER MULTICOUPE ET IRMDE DIFFUSIONSBoudabbous, Y Badachi, JP Akakpo, D Grenier,V Etienne, JP Lefranc, P Grenier, 0 LucidarmeParis - FranceCorrespondance: [email protected]

Durée: 7 minutes

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Objectifs: Comparer la tomodensitométrie et l'IRM de diffusionpour l'évaluation préopératoire du cancer de l'ovaire.Matériels et méthodes: Les TDM et IRM (T2, DWIBS) de 23patientes ont été analysées par 2 observateurs dans le but de classerles cancers (FIGO) et de prédire la non opérabilité de la carcinosepéritonéale. Les critères de non opérabilité étaient: adénopathiesupra-hilaire rénal, atteinte digestive, métastases hépatiques etimplants carcinomateux sur les structures suivantes: diaphragme,petit épiploon, hile hépatique, racine du mésentère, ligaments rond,gastrosplénique et gastrohépatique. Le stade et l' opérabilité ont étécomparés à l'exploration chirurgicale.Résultats: Selon les observateurs, le stade tumoral était correct dans65 % et 74 % des cas en TDM et 69,5 % en DWIBS. La réductiontumorale complète était correctement établie dans 90 % et 100 % descas en TDM et 90 % en DWIBS. La non opérabilité était correctementétablie dans 77 % et 84 % en TDM et dans 84 % et 92 % des cas enDWIBS. TDM et DWIBS avaient une sensibilité respective 67,8 %et 81,2 % pour prédire la non opérabilité. L'IRM était particulière­ment intéressante dans les atteintes péri-hépatiques.Conclusion: L'IRM de diffusion et la TDM ont une sensibilité com­parable pour le staging et le bilan d'opérabilité des cancers del'ovaire.

Mots clés : Ovaires - Cancer - Imagerie de diffusion

11 h 20

11 h 30

Durée: 7 minutes11 h 00

TORSION D'ANNEXE: LA FIN D'UN MYTHE?EDefasque, M Lernout, N Laurent P Collinet D Vinatier,N Coutty, EPonceletLille - FranceCorrespondance: [email protected]

Objectifs: Evaluer la fréquence des torsions d'annexe sans kystesous-jacent. Rappeler la séméiologie radiologique et les pièges dia­gnostiques.Matériels et méthodes: Etude rétrospective sur 18 suspicions detorsion d'annexe en imagerie chez des patientes âgées de 10 à 55 ans(moyenne: 32 ans), dont 5 enceintes. Toutes ont bénéficié d'uneéchographie et 10 d'une IRM en urgence dans le service. L'histoireclinique, la séméiologie radiologique, le résultat opératoire et anato­mopathologique ont été analysés.Résultats: Cinq patientes présentaient une suspicion clinique de tor­sion d'annexe. Sur 15 torsions confirmées au bloc opératoire, 10 sontsurvenues sur ovaires sains, 2 sur kyste dermoïde, 2 sur fibrothécome,et 1 sur kyste du para ovaire. Une torsion typique en imagerie n'a pasété confirmée histologiquement en raison de l'absence de prise encharge thérapeutique. L'IRM était responsable de 2 faux positifs: lesaspects trompeurs sont l'endométriose et la femme enceinte (veinesdilatées) ; et 1 faux négatif: torsion de fibrome ovarien (diagnosticinitial: myome sous-séreux pédiculé en nécrobiose). Dans 2 cas unpronostic ovarien défavorable était suspecté en IRM sur des plagesnécrotico-hémorragiques, confirmé en histologie.Conclusion: Dans notre étude 73 % des torsions surviennent surovaires sains.L'imagerie a permis de diagnostiquer 13 torsions non suspectées àl'examen clinique.

Mots clés: Ovaires, torsion - Evaluation

11 h 10 Durée: 7 minutesPRISE EN CHARGE DIAGNOSTIQUE ET THERAPEUTIQUEDES DOULEURS PELVIENNES CHRONIQUES D'ORIGINEVEINEUSEM Namur, B Lamy, A Fohlen, F Bourret Cassaigne, M Linard,C Noe!, V Le PenneeCaen - FranceCorrespondance: [email protected]

Objectifs: Rapporter une expérience monocentrique de la prise encharge de douleurs pelviennes chroniques d'origine veineuse et/oud'insuffisance veineuse des membres inférieurs alimentée par le pelvis.Matériels et méthodes: Cinquante-cinq femmes (34,5 ans, 2,3 enfantsen moyenne) présentaient des douleurs pelviennes chroniques (29 %),une alimentation pelvienne de varices des membre inférieurs (31 %) oul'association des deux (40 %). Le bilan comportait une phlébographiepelvienne (100 %), un échoDoppler des membres inférieurs (74 %), uneéchographie pelvienne (64 %), un scanner (33 %) ou une IRM (14 %).9 patientes (l0 %) présentaient un diagnostic différentiel non vasculaire.Le traitement consistait en une embolisation, une chirurgie, des scléro­thérapies ou un traitement médical. Le suivi était clinique.Résultats: Le syndrome de congestion veineuse pelvienne chroniqueassocie une douleur pelvienne, des dyspareunies (56 %), des symptô­mes vulvaires (45 %), des urgences urinaires (31 %). Une insuffi­sance veineuse des membres inférieurs est présente dans 89 %. Lesincontinences veineuses pelviennes concernent les veines ovariennegauche (71 %), ovarienne droite (13 %), pudendales internes (49 %),glutéales inférieures (45 %) ou obturatrices internes (22 %). Uneembolisation veineuse percutanée (coils et colle) est réalisée dans74 % des cas. Les douleurs pelviennes transitoires sont le principaleffet secondaire (34 %). Le suivi moyen est de 33 mois marqué parune récidive douloureuse traitée par embolisation dans 31 %. Le trai­tement a permis une guérison (22,7 %), une amélioration (54,5 %),une inefficacité ou une dégradation des symptômes (22,7 %).Conclusion: Le syndrome de congestion veineuse pelvienne chroni­que est un diagnostic clinique. Le bilan comporte impérativement une

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HYPERTHECOSE OVARIENNE: ASPECTEN ECHOGRAPHIE CONVENTIONNELLEET AU DOPPLER COULEURP Rousset, A Gompe!, K Hassen, C Bordonné, M Benayoun,D Vadrot, JN BuyParis - FranceCorrespondance: [email protected]

Objectifs: Décrire les anomalies ovariennes en échographie dansl'hyperthécose.Matériels et méthodes: Etude échographique rétrospective chez 10patientes présentant une hyperthécose ovarienne prouvée. Les don­nées cliniques et les taux de testostérones ont été rapportés pour toutesles patientes. Les ovaires ont été étudiés en échographie convention­nelle chez toutes les patientes et en doppler couleur chez 6 patientes.Toutes les patientes présentaient une hyperthécose ovarienne bilaté­rale confirmée en anatomopathologie.Résultats: Les données cliniques étaient polymorphes, avec la pré­sence de signes de virilisation chez 4 patientes et un diabète de type 2chez 4 patientes. Les taux de testostérone étaient supérieurs à 2 ng/ml pour 4 patientes. En échographie, les ovaires étaient normaux pour2 patientes mais présentaient des anomalies bilatérales pour 8 patien­tes. Les deux ovaires étaient augmentés de taille pour 6 patientes, deforme arrondie pour une patiente et augmentés de taille avec uneforme arrondie pour une patiente. Le stroma ovarien avait un aspectpseudo-nodulaire chez 2 patientes, alors qu'il était homogène chezles 8 autres. En doppler couleur, aucune zone hypervasculaire n'a étéretrouvée pour les 6 patientes explorées.Conclusion: Les données échographiques et de doppler couleur,associées aux données cliniques et biologiques, sont très utiles au dia­gnostic d'hyperthécose ovarienne et permettent d'éliminer le diagnos­tic différentiel de tumeur androgéno-sécrétante.

Mots clés: Ovaires - Doppler - Echographie

BILAN PREOPERATOIRE DU CANCER DE L'OVAIRE:COMPARAISON ENTRE SCANNER MULTICOUPE ET IRMDE DIFFUSIONSBoudabbous, Y Badachi, JP Akakpo, D Grenier,V Etienne, JP Lefranc, P Grenier, 0 LucidarmeParis - FranceCorrespondance: [email protected]

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Objectifs: Comparer la tomodensitométrie et l'IRM de diffusionpour l'évaluation préopératoire du cancer de l'ovaire.Matériels et méthodes: Les TDM et IRM (T2, DWIBS) de 23patientes ont été analysées par 2 observateurs dans le but de classerles cancers (FIGO) et de prédire la non opérabilité de la carcinosepéritonéale. Les critères de non opérabilité étaient: adénopathiesupra-hilaire rénal, atteinte digestive, métastases hépatiques etimplants carcinomateux sur les structures suivantes: diaphragme,petit épiploon, hile hépatique, racine du mésentère, ligaments rond,gastrosplénique et gastrohépatique. Le stade et l' opérabilité ont étécomparés à l'exploration chirurgicale.Résultats: Selon les observateurs, le stade tumoral était correct dans65 % et 74 % des cas en TDM et 69,5 % en DWIBS. La réductiontumorale complète était correctement établie dans 90 % et 100 % descas en TDM et 90 % en DWIBS. La non opérabilité était correctementétablie dans 77 % et 84 % en TDM et dans 84 % et 92 % des cas enDWIBS. TDM et DWIBS avaient une sensibilité respective 67,8 %et 81,2 % pour prédire la non opérabilité. L'IRM était particulière­ment intéressante dans les atteintes péri-hépatiques.Conclusion: L'IRM de diffusion et la TDM ont une sensibilité com­parable pour le staging et le bilan d'opérabilité des cancers del'ovaire.

Mots clés : Ovaires - Cancer - Imagerie de diffusion

11 h 20

11 h 30

Durée: 7 minutes11 h 00

TORSION D'ANNEXE: LA FIN D'UN MYTHE?EDefasque, M Lernout, N Laurent P Collinet D Vinatier,N Coutty, EPonceletLille - FranceCorrespondance: [email protected]

Objectifs: Evaluer la fréquence des torsions d'annexe sans kystesous-jacent. Rappeler la séméiologie radiologique et les pièges dia­gnostiques.Matériels et méthodes: Etude rétrospective sur 18 suspicions detorsion d'annexe en imagerie chez des patientes âgées de 10 à 55 ans(moyenne: 32 ans), dont 5 enceintes. Toutes ont bénéficié d'uneéchographie et 10 d'une IRM en urgence dans le service. L'histoireclinique, la séméiologie radiologique, le résultat opératoire et anato­mopathologique ont été analysés.Résultats: Cinq patientes présentaient une suspicion clinique de tor­sion d'annexe. Sur 15 torsions confirmées au bloc opératoire, 10 sontsurvenues sur ovaires sains, 2 sur kyste dermoïde, 2 sur fibrothécome,et 1 sur kyste du para ovaire. Une torsion typique en imagerie n'a pasété confirmée histologiquement en raison de l'absence de prise encharge thérapeutique. L'IRM était responsable de 2 faux positifs: lesaspects trompeurs sont l'endométriose et la femme enceinte (veinesdilatées) ; et 1 faux négatif: torsion de fibrome ovarien (diagnosticinitial: myome sous-séreux pédiculé en nécrobiose). Dans 2 cas unpronostic ovarien défavorable était suspecté en IRM sur des plagesnécrotico-hémorragiques, confirmé en histologie.Conclusion: Dans notre étude 73 % des torsions surviennent surovaires sains.L'imagerie a permis de diagnostiquer 13 torsions non suspectées àl'examen clinique.

Mots clés: Ovaires, torsion - Evaluation

11 h 10 Durée: 7 minutesPRISE EN CHARGE DIAGNOSTIQUE ET THERAPEUTIQUEDES DOULEURS PELVIENNES CHRONIQUES D'ORIGINEVEINEUSEM Namur, B Lamy, A Fohlen, F Bourret Cassaigne, M Linard,C Noe!, V Le PenneeCaen - FranceCorrespondance: [email protected]

Objectifs: Rapporter une expérience monocentrique de la prise encharge de douleurs pelviennes chroniques d'origine veineuse et/oud'insuffisance veineuse des membres inférieurs alimentée par le pelvis.Matériels et méthodes: Cinquante-cinq femmes (34,5 ans, 2,3 enfantsen moyenne) présentaient des douleurs pelviennes chroniques (29 %),une alimentation pelvienne de varices des membre inférieurs (31 %) oul'association des deux (40 %). Le bilan comportait une phlébographiepelvienne (100 %), un échoDoppler des membres inférieurs (74 %), uneéchographie pelvienne (64 %), un scanner (33 %) ou une IRM (14 %).9 patientes (l0 %) présentaient un diagnostic différentiel non vasculaire.Le traitement consistait en une embolisation, une chirurgie, des scléro­thérapies ou un traitement médical. Le suivi était clinique.Résultats: Le syndrome de congestion veineuse pelvienne chroniqueassocie une douleur pelvienne, des dyspareunies (56 %), des symptô­mes vulvaires (45 %), des urgences urinaires (31 %). Une insuffi­sance veineuse des membres inférieurs est présente dans 89 %. Lesincontinences veineuses pelviennes concernent les veines ovariennegauche (71 %), ovarienne droite (13 %), pudendales internes (49 %),glutéales inférieures (45 %) ou obturatrices internes (22 %). Uneembolisation veineuse percutanée (coils et colle) est réalisée dans74 % des cas. Les douleurs pelviennes transitoires sont le principaleffet secondaire (34 %). Le suivi moyen est de 33 mois marqué parune récidive douloureuse traitée par embolisation dans 31 %. Le trai­tement a permis une guérison (22,7 %), une amélioration (54,5 %),une inefficacité ou une dégradation des symptômes (22,7 %).Conclusion: Le syndrome de congestion veineuse pelvienne chroni­que est un diagnostic clinique. Le bilan comporte impérativement une

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phlébographie pelvienne. L'embolisation percutanée est une théra­peutique sure et efficace.

Mots clés : Appareil génital féminin, douleur chronique - Phlébo­graphie - Embolisation

EXISTE-T-IL UNE ASSOCIATION ENTRELES CONTRACTIONS UTERINES A L'IRM ET L'INFERTILITEFEMININE?B Dallaudière (1), M Pouquet (1), A Faury (1), P Piver (1),JP Rouanet De Vigne-Lavit (2), A Maubon (1)(1) Limoges - France, (2) Montpellier - FranceCorrespondance: [email protected]

Durée: 7 minutes

Durée: 7 minutes

10 h 30

ANGIOGRAPHIE PAR RESONANCE MAGNETIQUEDES ARTERES RENALES SANS PRODUIT DE CONTRASTEJJ Godier (1), P Raynaud (1), J Berland (1), R Koning (1),A Vignaud (2)(1) Rouen - France, (2) Saint-Denis - FranceCorrespondance: mygod@wanadoo,fr

10 h 40

INTERET DU MODE CLARIFY DANS L'ECHO-DOPPLERDES STENTS ARTERIELS RENAUXCP Raffaelli, J Hirlemann, P Giordano, EGiordano, J SedatB PadovaniNice - FranceCorrespondance: [email protected]

Imagerie vasculaire diagnostique

Modérateurs: Olivier Serres-Cousiné,Jean-Pierre Tasu

Objectifs: Evaluation comparative de l'efficacité de l'ARM sansproduit de contraste (ARM sans PDC) dans la détection des sténosesartérielles rénales.Matériels et méthodes : Quinze patients hypertendus ont bénéficiéd'une ARM sans PDC (syngo native sur Magneton Avanto Siemens1,5 tesla). Les artères rénales analysées ont été comparées à un exa­men de référence: une artériographie (7 patients), un angioscanner(4 patients) et une ARM avec PDC (4 patients). la quantificationvisuelle des lésions a été effectuée par 4 observateurs.Résultats: Pour 2 patients, l'ARM n'a recueilli aucun signal. Parmiles 26 artères rénales analysées (13 patients), il a été noté deux fauxpositifs et ancun faux négatif (sensibilité: 100 %, spécificité: 88 %,valeur prédictive négative: 100 %, valeur prédictive positive: 80 %).l'ARM sans PDC majore visuellement les lésions par rapport à l'arté­riographie. En ARM sans PDC, la visualisation de la vascularisationhilaire parait meilleure qu'avec PDC.Conclusion : L'ARM sans PDC est une technique émergente, nonirradiante et non toxique pour la détection de sténoses d'artères réna­les non stentées et non pontées. Ces excellents résultats préliminairesdoivent être confirmés par une série plus importante.

Mots clés: Artères rénales - Angio-IRM

Séance organisée par la SFICV

Objectifs pédagogiquesEvaluation des différentes techniques d'imagerie vasculaire péri­phérique, innovations.

Responsable: Jean-François Heautot

Objectifs: Evaluer l'apport du mode Clarify dans l'écho-Dopplerdes stents artériels rénaux.Matériels et méthodes : Dix huit patients porteurs de stents artérielsrénaux étaient étudiés en mode Clarify à l'aide d'une sonde C6-2MHz (Siemens Antarès). L'évaluation portait sur le repérage effectifdu stent, sa position exacte par rapport à l'aorte et sur le flux intra­stent. Les résultats étaient comparés à l'échographie mode B, au Dop­pler couleur ainsi qu'à l'angio-scanner multicoupe.Résultats: Les stents étaient visibles en mode B dans 10 cas. Enmode Clarify, tous les stents étaient visualisés. L'analyse de la topo­graphie du stent par rapport au mur aortique était obtenue dans tousles cas. Le flux intra-stent était correctement délimité avec dans deuxcas la détection d'une resténose intra-stent Les résultats obtenusétaient bien corrélés aux données scanographiques.

Durée: 7 minutes

Durée: 7 minutes

11 h 40

11 h 50

CONFRONTATION RADIO-CLINIQUE EN IRMDE STATIQUE PELVIENNE: ETUDE RETROSPECTIVEA PROPOS DE 100 CASPFouvez, M Lernout, N Laurent, P Mestdagh, M Cosson,JP Lucot, E PonceletLille - FranceCorrespondance: [email protected]

Objectifs : Rechercher une association entre la présence de contrac­tions utérines à l'IRM pelvienne et la survenue d'une grossesse chezune population de patientes infertiles.Matériels et méthodes: Etude rétrospective cas-témoin des IRMpelviennes réalisées pour bilan d'infertilité, sur la périodejanvier 2007-janvier 2008. Recherche rétrospective de la présence decontractions utérines, étude parallèle des dosiers cliniques, biologi­ques et de PMA des patientes. Création de 2 groupes comparables depatientes infertiles: cas «avec contractions utérines» et Témoins« sans contractions utérines » par rapport à l'évènement « survenued'une grossesse », sur une période de 1,5 ans.Résultats: Les contractions utérines apparaissent sur les séquencespondérées T2 comme des bandes linéaires en hyposignal traversantle myomètre depuis la zone jonctionnelle jusqu'à la séreuse. Quarantecinq patientes on été incluses, 23 dans le groupe « avec contractionsutérines »,22 dans le groupe« sans contraction ». Le« risque relatif»pour la survenue d'une grossesse est de 1,88 (Intervalle de Confiance1,8-31) dans le groupe témoin « sans contractions ».Conclusion: Il existe une association positive entre la présence decontractions utérines sur une IRM réalisée dans le cadre d'un biland'infertilité et la non survenue d'une grossesse.

Mots clés: Utérus, stérilité

Objectifs: Démontrer l'intérêt de l'IRM de statique en pré-opéra­toire des chirurgies de prolapsus.Matériels et méthodes: Etude rétrospective comparant examen cli­nique et IRM de statique chez 100 patientes, parmi lesquelles 58avaient subi une hystérectomie et 59 avaient déjà été opérées d'unprolapsus.Résultats: Une concordance entre l'examen clinique et les résultatsde l'IRM est observée dans 67 % des cas. Parmi les 33 % de cas dis­cordants, l'IRM retrouve dans 45 % des cas une anomalie supplémen­taire d'un compartiment (antérieur, moyen ou postérieur) quel'examen clinique ne mettait pas en évidence et dans 55 % des cas ils'agit d'une erreur clinique. Par ailleurs, l'incidence du prolapsus rec­tal dans la série est de 22 %, dont 55 % sont au minimum de topo­graphie intra anale. L'hédrocèle et la rectocèle latérale représententrespectivement 7 % et 1 % des cas.Conclusion: L'IRM a un rôle important dans le bilan lésionnel destroubles de la statique pelvienne dans la mesure où 30 % des patientesrécidivent après une cure de prolapsus. En association à d'autres exa­mens (clinique, défécographie, bilan uro-dynamique), l'IRM permetun bilan pré-opératoire optimal pour une décision thérapeutiquedevant être prise en réunion de concertation pluridisciplinaire.

Mots clés: IRM - Plancher pelvien, exploration

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phlébographie pelvienne. L'embolisation percutanée est une théra­peutique sure et efficace.

Mots clés : Appareil génital féminin, douleur chronique - Phlébo­graphie - Embolisation

EXISTE-T-IL UNE ASSOCIATION ENTRELES CONTRACTIONS UTERINES A L'IRM ET L'INFERTILITEFEMININE?B Dallaudière (1), M Pouquet (1), A Faury (1), P Piver (1),JP Rouanet De Vigne-Lavit (2), A Maubon (1)(1) Limoges - France, (2) Montpellier - FranceCorrespondance: [email protected]

Durée: 7 minutes

Durée: 7 minutes

10 h 30

ANGIOGRAPHIE PAR RESONANCE MAGNETIQUEDES ARTERES RENALES SANS PRODUIT DE CONTRASTEJJ Godier (1), P Raynaud (1), J Berland (1), R Koning (1),A Vignaud (2)(1) Rouen - France, (2) Saint-Denis - FranceCorrespondance: mygod@wanadoo,fr

10 h 40

INTERET DU MODE CLARIFY DANS L'ECHO-DOPPLERDES STENTS ARTERIELS RENAUXCP Raffaelli, J Hirlemann, P Giordano, EGiordano, J SedatB PadovaniNice - FranceCorrespondance: [email protected]

Imagerie vasculaire diagnostique

Modérateurs: Olivier Serres-Cousiné,Jean-Pierre Tasu

Objectifs: Evaluation comparative de l'efficacité de l'ARM sansproduit de contraste (ARM sans PDC) dans la détection des sténosesartérielles rénales.Matériels et méthodes : Quinze patients hypertendus ont bénéficiéd'une ARM sans PDC (syngo native sur Magneton Avanto Siemens1,5 tesla). Les artères rénales analysées ont été comparées à un exa­men de référence: une artériographie (7 patients), un angioscanner(4 patients) et une ARM avec PDC (4 patients). la quantificationvisuelle des lésions a été effectuée par 4 observateurs.Résultats: Pour 2 patients, l'ARM n'a recueilli aucun signal. Parmiles 26 artères rénales analysées (13 patients), il a été noté deux fauxpositifs et ancun faux négatif (sensibilité: 100 %, spécificité: 88 %,valeur prédictive négative: 100 %, valeur prédictive positive: 80 %).l'ARM sans PDC majore visuellement les lésions par rapport à l'arté­riographie. En ARM sans PDC, la visualisation de la vascularisationhilaire parait meilleure qu'avec PDC.Conclusion : L'ARM sans PDC est une technique émergente, nonirradiante et non toxique pour la détection de sténoses d'artères réna­les non stentées et non pontées. Ces excellents résultats préliminairesdoivent être confirmés par une série plus importante.

Mots clés: Artères rénales - Angio-IRM

Séance organisée par la SFICV

Objectifs pédagogiquesEvaluation des différentes techniques d'imagerie vasculaire péri­phérique, innovations.

Responsable: Jean-François Heautot

Objectifs: Evaluer l'apport du mode Clarify dans l'écho-Dopplerdes stents artériels rénaux.Matériels et méthodes : Dix huit patients porteurs de stents artérielsrénaux étaient étudiés en mode Clarify à l'aide d'une sonde C6-2MHz (Siemens Antarès). L'évaluation portait sur le repérage effectifdu stent, sa position exacte par rapport à l'aorte et sur le flux intra­stent. Les résultats étaient comparés à l'échographie mode B, au Dop­pler couleur ainsi qu'à l'angio-scanner multicoupe.Résultats: Les stents étaient visibles en mode B dans 10 cas. Enmode Clarify, tous les stents étaient visualisés. L'analyse de la topo­graphie du stent par rapport au mur aortique était obtenue dans tousles cas. Le flux intra-stent était correctement délimité avec dans deuxcas la détection d'une resténose intra-stent Les résultats obtenusétaient bien corrélés aux données scanographiques.

Durée: 7 minutes

Durée: 7 minutes

11 h 40

11 h 50

CONFRONTATION RADIO-CLINIQUE EN IRMDE STATIQUE PELVIENNE: ETUDE RETROSPECTIVEA PROPOS DE 100 CASPFouvez, M Lernout, N Laurent, P Mestdagh, M Cosson,JP Lucot, E PonceletLille - FranceCorrespondance: [email protected]

Objectifs : Rechercher une association entre la présence de contrac­tions utérines à l'IRM pelvienne et la survenue d'une grossesse chezune population de patientes infertiles.Matériels et méthodes: Etude rétrospective cas-témoin des IRMpelviennes réalisées pour bilan d'infertilité, sur la périodejanvier 2007-janvier 2008. Recherche rétrospective de la présence decontractions utérines, étude parallèle des dosiers cliniques, biologi­ques et de PMA des patientes. Création de 2 groupes comparables depatientes infertiles: cas «avec contractions utérines» et Témoins« sans contractions utérines » par rapport à l'évènement « survenued'une grossesse », sur une période de 1,5 ans.Résultats: Les contractions utérines apparaissent sur les séquencespondérées T2 comme des bandes linéaires en hyposignal traversantle myomètre depuis la zone jonctionnelle jusqu'à la séreuse. Quarantecinq patientes on été incluses, 23 dans le groupe « avec contractionsutérines »,22 dans le groupe« sans contraction ». Le« risque relatif»pour la survenue d'une grossesse est de 1,88 (Intervalle de Confiance1,8-31) dans le groupe témoin « sans contractions ».Conclusion: Il existe une association positive entre la présence decontractions utérines sur une IRM réalisée dans le cadre d'un biland'infertilité et la non survenue d'une grossesse.

Mots clés: Utérus, stérilité

Objectifs: Démontrer l'intérêt de l'IRM de statique en pré-opéra­toire des chirurgies de prolapsus.Matériels et méthodes: Etude rétrospective comparant examen cli­nique et IRM de statique chez 100 patientes, parmi lesquelles 58avaient subi une hystérectomie et 59 avaient déjà été opérées d'unprolapsus.Résultats: Une concordance entre l'examen clinique et les résultatsde l'IRM est observée dans 67 % des cas. Parmi les 33 % de cas dis­cordants, l'IRM retrouve dans 45 % des cas une anomalie supplémen­taire d'un compartiment (antérieur, moyen ou postérieur) quel'examen clinique ne mettait pas en évidence et dans 55 % des cas ils'agit d'une erreur clinique. Par ailleurs, l'incidence du prolapsus rec­tal dans la série est de 22 %, dont 55 % sont au minimum de topo­graphie intra anale. L'hédrocèle et la rectocèle latérale représententrespectivement 7 % et 1 % des cas.Conclusion: L'IRM a un rôle important dans le bilan lésionnel destroubles de la statique pelvienne dans la mesure où 30 % des patientesrécidivent après une cure de prolapsus. En association à d'autres exa­mens (clinique, défécographie, bilan uro-dynamique), l'IRM permetun bilan pré-opératoire optimal pour une décision thérapeutiquedevant être prise en réunion de concertation pluridisciplinaire.

Mots clés: IRM - Plancher pelvien, exploration

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