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L'Artisan Aquitain n°9 | Trimestriel Printemps 2016 1ÉDITION Landes Le magazine d’information de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de région Aquitaine L’INFO 100 % ARTISAN > Former un apprenti ÊTES-VOUS PRÊT ? p. 9 ACTUS D’ICI 2016 sous le signe du dynamisme P. 6 ACTUS D’ICI Des conseillers dédiés à l’entreprise P. 16

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L'ArtisanAquitain

n°9 | TrimestrielPrintemps 2016

1€

ÉDITION Landes

Le magazine d’information de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de région Aquitaine

L’INFO 100 % ARTISAN> Former un apprenti

ÊTES-VOUS PRÊT ? p. 9

ACTUS D’ICI2016 sous le signe du dynamisme P. 6

ACTUS D’ICIDes conseillers dédiés à l’entreprise P. 16

ÉDITO

Chers amis, chers collègues, chers partenaires,

Notre artisanat, envié pour son image, ses valeurs, n'a de cesse d'attirer les convoitises des uns et des autres, malheureusement pas toujours pour les bonnes raisons et les bons objectifs. Ne soyons pas dupes !

C'est vrai que le Gouvernement essaie de mettre en place des mesures pour relancer l'emploi, développer de nouvelles chances pour les salariés par la formation et l’apprentissage et lever les freins à l'entrepreneuriat. Mais sur ce dernier point, nous ne pouvons accepter n'importe quoi.

Inacceptable il est, de donner accès aux métiers de l'artisanat en mettant au rancart l'obligation de la quali� cation professionnelle. Inacceptable il est, d'étendre le régime de la micro-entreprise et de conforter ainsi les iné-galités sociales et � scales entre les artisans et de pseudos entrepreneurs. Inacceptable il est aussi, de laisser faire cette économie numérique libérale entamer notre contrat social.

Oui, le secteur de l'artisanat a le potentiel pour être un pilier du redresse-ment économique mais pour cela il faut qu'il soit en con� ance. Alors dé-fendons nos valeurs et restons solidaires, actifs, pragmatiques et e� caces.

Je souhaite exprimer notre solidarité auprès de la � lière palmipède lan-daise touchée par l’in� uenza aviaire. De nombreux artisans vont être impactés. Nous avons lancé une enquête et nous défendrons auprès des pouvoirs publics leurs intérêts avec force et conviction.

En� n, malgré l’actualité, vous trouverez dans ce magazine quelques bonnes raisons d'espérer. Notre chambre poursuit le développement de ses services avec, en priorité, le renforcement de ses partenariats publics et privés pour développer la formation, l'apprentissage et la création et reprise d'entreprise. Notre CFA tout neuf que nous vous invitons à visiter est en ordre de marche et demande qu’à se développer. Présente à Mont de Marsan, Dax, Biscarrosse et Labenne, la chambre de métiers est votre maison. Vous y êtes toujours attendu.Cette année 2016 sera certainement di� cile mais aussi intéressante car elle va nous obliger à relever de grands challenges. Je vous sais courageux et, croyez-le, notre solidarité est notre ADN. Il faut en être convaincu et dé-fendre ensemble nos valeurs.

L’ARTISANAT, UN PILIER DU REDRESSEMENT ÉCONOMIQUE

L'ARTISAN AQUITAIN | 3

L'ArtisanAquitain

L'Artisan aquitain n° 9 – Printemps 2016 – Édition des Landes – Directeur de la publication : M. Yves Petitjean - Président du comité de rédaction des pages Landes : Marcel Larché. Responsable de la rédaction des pages régionales : Ludovic Groult, rédaction : Ludovic Groult. Rédaction des pages départementales : Claudine Vidal. Secrétariat de rédaction : M. Anthony, J. Clessienne, J. Neisse. Publicités départementales sud-ouest : Édimétiers Thierry Jonquières (Tél. 06 22 69 30 22) et Cédric Jonquières (Tél. 06 10 34 81 33), fax 05 61 59 40 07, e-mail : [email protected]. Conception éditoriale et graphique : TEMA|presse, Tél. 03 87 69 18 01. Fabrication : Pixel image, Tél. 03 87 69 18 18. Éditeur délégué : Edimétiers, 23 rue Dupont des Loges, 57000 METZ, Tél. 03 87 69 18 18. ISSN : 2430-9982. Dépôt légal : à parution. Impression : Socosprint Imprimeurs, 36  route d’Archettes, 88000 Épinal. © Photos couverture : CMA40, pages locales : CMARA- CMA 40 - Droits réservés.

Suivez-nous sur : Artisanat 40

Marcel LARCHÉ, président

▼ SOMMAIRE ▼4 | ACTUS D’ICI LANDES2016, À FOND LA FORMATION ! | PARCOURS PROFESSIONNEL : ILS TÉMOIGNENT | ATELIER TRANSMISSION : PENSEZ-Y ! | ET 2016 SOUS LE SIGNE DU DYNAMISME

14 | ACTUS D’ICI RÉGION LE GARAGE DE DEMAIN EST EN LIGNE ! | RECONNAISSANCE DE L’ANCRAGE DES MÉTIERS D’ART DANS L’ARTISANAT

16 | ACTUS D’ICI LANDESDES CONSEILLERS DÉDIÉS À 100 % À L’ENTREPRISE | FORMATION CONTINUE : CHOISISSEZ VOS DATES ! | OLYMPIADES DES MÉTIERS : 11 COÉQUIPIERS, COMME AU FOOT !

9-13 | DOSSIER

RECRUTER ET FORMER UN APPRENTI : COMMENT S’Y PRENDRE ?

La recherche d’un apprenti constitue une démarche importante et ne doit pas être laissée au hasard. Pour trouver la bonne personne, celle avec laquelle vous allez pendant deux ans travailler, il faut au préalable bien comprendre qu’un apprenti est là pour apprendre et il ne faut pas s’attendre à recruter un ouvrier formé.

4 | L’ARTISAN AQUITAIN

ACTUS D’ICI LANDES

2016, À FOND LA FORMATION !XXXFormation pour adultes

Parcours professionnel : ils témoignent

ARTISANS ET CHEFS D’ENTREPRISE, VOTRE CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT (CMA) VOUS PROPOSE DÉJÀ UNE OFFRE DE FORMATIONS ATTRACTIVE ET CONSISTANTE. MAIS 2016 SERA L’ANNÉE DU CHANGEMENT. VOTRE CMA SE LANCE À FOND DANS LA FORMATION EN SE FIXANT COMME CHALLENGE D’APPORTER UNE RÉPONSE À TOUTE DEMANDE DE FORMATION ADULTE QUEL QUE SOIT LE MÉTIER DE L’ARTISANAT, POUR VOUS, VOS SALARIÉS, CONJOINTS COLLABORATEURS, FUTURS REPRENEURS ET POUR TOUTE TIERCE PERSONNE.

Déjà un catalogue de formations met à votre disposition ses cin-quante offres techniques et transversales. Les premières en

alimentation, automobile et beauté. Les secondes en comptabilité/gestion, stra-tégie commerciale, bureautique, internet, ressources humaines, développement per-sonnel, prévention des risques et réglemen-tation. Une 3e catégorie regroupe deux for-mations diplômantes : assistant de dirigeant d’entreprise artisanale (ADEA) et brevet de maîtrise. Aujourd’hui, nous mettons en place une nouvelle dynamique en nous ap-puyant sur notre outil de formation, le CFA des métiers de l’artisanat installé en 2014, zone Pémégnan à Mont-de-Marsan, doté de locaux et d’équipements remarquables.

Le service de la formation continue pré-sent au siège propose déjà son offre sur catalogue. Il se rapproche de l’organisme

de formation qui fait vivre cette offre.Dans son portefeuille de prestataires, il mobilise une vingtaine d’organismes et

Une réalisation des adultes

en formation florale au CFA des métiers

de l’artisanat.

LES FORMATIONS POUR ADULTES EXISTENT DÉJÀ AU CFA . DES STAGIAIRES DU DÉPARTEMENT DES LANDES, MAIS AUSSI DES DÉPARTEMENTS LIMITROPHES, FONT LE CHOIX DE LA FORMATION DANS LA PRÉFECTURE DES LANDES.

▼ Fleuriste diplômée en herbe ▼Bordelaise d’origine, Vanessa Ville, 32 ans,

réside près de Pau depuis 20 ansTitulaire d’un premier master dans les métiers de l’enseignement, puis d’un second dans la recherche en langue romane, Vanessa s’est également penchée sur une thèse de doctorat consacrée à la poésie de guerre. Enseignante en espagnol trois années, plusieurs fois admissible au Capes, l’appel du monde des fleurs marque un tournant dans sa vie professionnelle. Pendant sept ans, elle côtoie alors le métier durant les saisons estivales, puis décide en 2014 de franchir le cap de la qualification en prépa-

rant son CAP. Financièrement, elle sera soutenue par le conseil régional et bénéficiera d’un financement PRF (Programme régional de formation). Cette année, elle réédite et prépare son BP en deux ans, mais cette fois-ci en autofinançant sa formation. Ses indemnités perte d’emploi participent au financement de ses études.Vanessa commente sa formation : « Ce qui me plaît au CFA de Mont-de- Marsan, c’est que mon professeur me propose une formation évolutive en fonction des tendances du métier. Je peux améliorer mes connaissances en pratique, comme dans les matières plus théoriques que sont la botanique, l’éco-droit, la comptabilité, les arts appliqués et la vente. L’équipe administrative et enseignante est très à l’écoute des stagiaires. Depuis le début de mes études en CAP, je suis chez le même maître de stage, Sylvain Bayle à Nay et à l’issue du BP, il me propose un CDI. Je suis ravie ! »

▼ De maître d’hôtel à pâtissier ▼Florian Huriau vit près d’Agen

dans le Lot et GaronneSon BTS électrotechnique en poche, il évolue dans le métier mais son avenir professionnel ne le satisfait pas. Il semble trouver sa voie dans l’hôtellerie pendant plusieurs années. Mais Florian ne trouve pas davantage son compte dans la restauration que dans l’électrotechnique. C’est décidé, il veut devenir pâtissier. Il a 32 ans et sait désormais ce qu’il veut faire : il sera chef pâtissier !Début du parcours professionnel, il prépare et décroche son CAP au CFA d’Agen comme stagiaire avec un financement PRF. Toujours chez l’Agenais Lionel Standaert,

notre jeune pâtissier poursuit ses études et se lance dans une mention complé-mentaire en pâtisserie sous contrat de professionnalisation.Il témoigne : « J’aimerais ensuite préparer le BTM pâtissier que je croyais à tort réservé aux seuls apprentis. Mon objectif est d’exercer le métier en tant que chef pour plus tard devenir à mon tour maître d’apprentissage et transmettre moi aussi mon savoir-faire. Le CFA de Mont-de-Marsan est neuf et offre les meilleurs équipe-ments. Les professeurs en pâtisserie ont l’habitude de former les pâtissiers dans les trois niveaux de la filière : depuis le CAP jusqu’au brevet technique des métiers en passant par la mention complémentaire. C’est un vrai plus dans la formation ! »

L’ARTISAN AQUITAIN | 5

ACTUS D’ICI LANDES

À Mimizan lundi 21 mars, de 13h45 à 16h30, au forum avenue de la gare, vous trouverez toutes les

réponses à ce type de questions. Des espaces confidentiels faciliteront vos échanges avec les experts de la transmis-sion d’entreprise. Seront à votre écoute des experts-comptables, notaires, avocats, représentants du RSI et de la banque, Pôle emploi. Vous vous rensei-gnerez sur les différentes transmissions possibles : à titre gratuit, à titre onéreux, dans un cadre familial, à l’un de vos sa-lariés ou à un tiers. Vous questionnerez les partenaires sur les actes de vente, les particularités des baux commerciaux. Vous demanderez comment se calculent les droits de mutation, les plus values et, point essentiel, comment se calcule votre retraite !

Seront également présents des conseil-lers en transmission et reprise d’entre-prise de la CMA qui vous expliqueront quels accompagnements et aides sont disponibles et comment faire savoir dans le département et hors du département que vous voulez vendre votre entreprise.

+ D’INFOS | Bruno Rouffi at | 05 58 05 81 70 | b.rouffi [email protected]

❙ Faites de la création et reprise d’entreprise, les 5, 6, 7 et 8 avril à Biscarrosse, Dax,

Mont-de-Marsan et Ondres. 40 experts recevront les candidats à l’installation ou bien au rachat

d’une entreprise.+ D’INFOS | Monique Dupouy | 05 58 05 81 70

❙ Journées européennes des métiers d’art les 1er, 2 et 3 avril à Saint-Sever au cloître

(20 exposants) et à Léon à la salle municipale de la Huchette (25 exposants) et une dizaine d’ateliers

ouvrent leurs portes dans le département.+ D’INFOS | Guillaume Solana | 05 58 05 81 70

❙ Club des artisans créateurs le 7 avril à Dax, le 12 mai à Tartas,

le 2 juin à Mont-de-Marsan. + D’INFOS | Monique Dupouy |

05 58 05 81 70

Votre agenda !

MIMIZAN, LUNDI 21 MARS. ARTISANS DE PLUS DE 55 ANS, VOUS DEVEZ PENSER À LA TRANSMISSION DE VOTRE OUTIL DE TRAVAIL. LA PRÉPARATION DE LA CESSION DE VOTRE ENTREPRISE SE PRÉPARE LONGTEMPS AVANT LA DATE EFFECTIVE DE VENTE. COMMENT TROUVER UN REPRENEUR ? QUELLES FORMALITÉS ENGAGER EN PRIORITÉ ?

Atelier transmission : pensez-y !

de consultants, dont bien évidemment le CFA des métiers de l’artisanat géré par l’établissement consulaire. Naturellement, notre CFA est sollicité le plus souvent pour des formations et des fi lières profes-sionnelles déjà présentes dans son éta-blissement :❙ alimentation (métiers de bouche),❙ automobile (mécanique, carrosserie, peinture),❙ soins à la personne (coiff ure, esthétique),❙ décoration (art fl oral, tapisserie d’ameu-blement),❙ commerce et vente.

PUBLICS DIFFÉRENTSD’abord, les deux établissements et l’en-semble de leurs collaborateurs traitent de la même façon les demandes en suivant ces étapes spécifi ques : le premier accueil, le conseil en formation, la formation pro-prement dite, l’enquête de satisfaction dans le cadre d’une démarche qualité client indispensable, puis la facturation. Ainsi, nous répondons ensemble tout au long de l’année à chacune de vos de-mandes, dans le cadre d’un label baptisé DGF (Dispositif global de formation). En-

suite, le CFA, maintenant bien dans ses meubles, entreprend de diversifi er son off re de formations et se tourne plus en-core vers des publics diff érents de celui des apprentis, tels que :1. demandeurs d’emploi,2. personnes en reconversion,3. salariés,4. artisans et chefs d’entreprise.

CAP EN UN AN À l’heure du bouclage de cet article, tout n’est pas finalisé ; il reste à identi-fier la disponibilité des locaux, organiser les calendriers et définir les modules de formation. Mais nous pouvons affirmer que, dès la rentrée de septembre, plu-sieurs CAP en un an figureront à la carte de formation. De plus, des modules pro-fessionnels, identifiés par les équipes pédagogiques au contact régulier des entreprises, compléteront le panel de formations déjà existant.

JEUNES ET ADULTESLe grand virage de 2016, c’est donc une off re de formations pour tous dédiée au grand public afi n d’inciter toutes les ca-

tégories de la population à se rapprocher du CFA et provoquer chez les jeunes l’en-vie de l’artisanat et de l’apprentissage et chez les adultes l’envie de la formation professionnelle. Un sacré changement voulu par tous vos élus attentifs à la né-cessité d’alimenter régulièrement vos sec-teurs d’activité en professionnels qualifi és, motivés, fi ers de leurs métiers et passion-nés par-dessus tout !+ D’INFOS | CMA 40 | 05 58 05 81 81 | www.cma-landes.frCFA 40 | 05 58 05 81 80 | www.cfa-artisanat40.fr

▼ Chiffres clés du CFA ▼

au 30 décembre 20155 FILIÈRES

15 MÉTIERS

30 DIPLÔMES

725 APPRENTIS EN FORMATION

dont 500 nouveaux contrats en septembre 2015, 38 adultes

et 15 scolaires

6 | L’ARTISAN AQUITAIN

ACTUS D’ICI LANDES

ET 2016 SOUS LE SIGNE DU DYNAMISMERETOUR SUR UNE ANNÉE 2015 TRÈS CONTRASTÉE. EN EFFET, LE MARASME ÉCONOMIQUE ET LA PERTE DE CONFIANCE GÉNÉRALE AURAIENT DÛ AFFECTER L’ACTIVITÉ DE NOTRE ÉTABLISSEMENT PUBLIC. ET POURTANT, LES CHIFFRES CI-DESSOUS VOUS PROUVERONT LE CONTRAIRE !

L’artisanat reste vivace dans les Landes. De plus en plus d’artisans viennent chercher des services désormais en-cadrés par notre certifi cation Afnor et

produisant des indicateurs qualité tous po-sitifs. Les artisans sont satisfaits et c’est tant mieux. L’année 2016 sera une année sous le

signe du dynamisme avec :❙ des formations adultes en grand nombre au CFA,❙ un renforcement de l’équipe à l’antenne de Dax pour mieux vous servir,❙ un service formation qui lance un plan de développement off ensif,

❙ un accueil sur les quatre sites landais en démarche qualité Service client,❙ de nouveaux partenariats lancés avec Pôle emploi, BGE TEC GE COOP.

En perspective, une belle année de tra-vail à votre service !

XXXChiffres et statistiques 2015

EN 2015…▶ 20 participants au Stage préparatoire à l’installation sur Mont-de-Marsan, Dax et Biscarrosse (+41 %)

▶ 93 prêts d’honneur NACRE et Initiative Landes accordés aux chefs d’entreprise pour un montant de 785 000 € (188 emplois créés ou maintenus)

▶ 534 entreprises suivies sur le terrain (nouvelles entreprises, aides au recrutement, aides au projet d’innovation et qualité, sécurité, environnement, aides aux métiers d’art, contacts repreneurs, entreprises en di� culté)

▶ 100 diagnostics de transmission dont 50 transmissions conclues, soit la sauvegarde de 135 emplois,1 183 transmissions en portefeuille représentant plus de 400 emplois

▶ 52 diagnostics et dossiers d’investissement. Exemple avec l’opération collective de modernisation sur le Pays Landes Nature Côte d’Argent :13 entreprises ont perçu 161 145 € de subventions pour 705 718 € d’investisse-ments réalisés. Exemple avec des inves-tissements subventionnés par le conseil départemental : 17 entreprises ont perçu 151 531 € de subventions pour 995 226 € d’investissements réalisés

▶ 76 stages de formation organisés pour 887 stagiaires (-12 %) dont 62 % d’artisans et 32 % de salariés

▶ 84 entreprises de la � lière pâtisserie et automobile accompagnées

MISSION ACCUEILLIRENREGISTRER - QUALIFIER

Les CMA sont le lieu de passage obligé et le lieu de ressources des chefs d’entre-prises artisanales pour toutes les forma-lités intéressant la vie de leur entreprise :❙ Le répertoire des métiers

❙ La qualifi cation artisanale

❙ Le centre de formalités des entreprises

❙ L’enregistrement des contrats d’apprentissage

MISSION ACCOMPAGNERLes CMA accompagnent le développe-ment des entreprises artisanales. Elles fournissent une réponse personnalisée aux demandes individuelles et mettent en place des actions collectives :❙ Les projets de création, reprise, transmis-sion d’entreprise artisanale

❙ Les projets de développement de l’entre-prise artisanale

❙ La gestion des ressources humaines dans l’entreprise artisanale

❙ L’insertion et le renouvellement des actifs

MISSION FORMER

Les CMA organisent l’apprentissage dans le secteur des métiers et favorisent la pro-motion professionnelle des chefs d’entre-prise et de leurs salariés :❙ L’apprentissage

❙ Les chefs d’entreprise et leurs collaborateurs

❙ Les créateurs (le Stage Préalable à l’Instal-lation)

▼ L’artisanat landais en quelques

chiffres ▼

8 545ENTREPRISES ARTISANALES

(+5 %)

• dont 25 % d’auto-entrepreneurs, 11 % alimentation, 41 % bâtiment,

33 % services, 15 % production

• 1 341 nouvelles entreprises (+24 %) contre 975 entreprises

radiées (+6 %), soit un solde positif de 366 entreprises

25 430ACTIFS

• 9 331 DIRIGEANTS D’ENTREPRISES (+5 %) dont 5 991 artisans,

192 maîtres artisans, 3 148 autres, 75 % hommes, 25 % femmes, dont

3 % - de 25 ans, 17 % de 26 à 35 ans, 28 % de 36 à 45 ans, 33 % de 46

à 55 ans et 19 % + 55 ans

• 307 CONJOINTS COLLABORATEURS (-7 %)

• 706 APPRENTIS (-3 %) dont 34 % alimentation,

33 % bâtiment, 28 % services, 5 % production, 76 % hommes, 24 % femmes, 73 % niveau CAP, 24 % niveau BAC, 3 % ≥ Bac+2,

75% < 18 ans, 25 % > 18 ans

+ D’INFOS SUR WWW.CMA-LANDES.FR /DÉCOUVRIR VOTRE CMA/

CHIFFRES ET STATISTIQUES

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REGARD SUR L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE 2015 (ET VARIATION PAR RAPPORT À 2014)

dans L'Artisan Aquitain,

Pour passervotre

publicitécontactez :

Thierry JonquièresDirecteur de publicité

Tél. : 06 22 69 30 22

Cédric JonquièresChef de publicitéTél. : 06 10 34 81 33

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création & repriseD’ENTREPRISE

Biscarrosse Dax Mt de Marsan Ondres Salle de l’Arcanson Casino Chambre de Commerce et d’Industrie Salle Capranie

5 AVRIL 6 AVRIL 7 AVRIL 8 AVRIL 2016

05 58 05 81 70 05 58 05 44 50

FINI LA PRISE DE TÊTE,40 EXPERTS POUR VOUS AIDEREntrée libre de 8h30 à 13h

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L’ARTISAN AQUITAIN | 9

GRANDE RÉGION : UN OUTIL DE FORMATION PROFESSIONNELLE INCONTOURNABLE

F ace à la montée du chômage, le gouvernement semble redécou-vrir les vertus de l’apprentissage. On ne peut que s’en féliciter car,

après les mauvais signaux envoyés aux entreprises en 2013 qui ont fait chuter l’apprentissage, les annonces du Pré-sident du 18 janvier vont dans le bon sens. Les freins sont nombreux, nous les connaissons bien : contexte écono-mique, problème culturel, complexité administrative… C’est sur ce dernier le-vier qu’il faut taper fort.

Avoir recours à un apprenti, cela permet de trouver un salarié en phase avec vos attentes, ce sont des idées nouvelles sur nos façons de travailler et c’est excellent pour l’image de l’entreprise.

C’est aussi bien évidemment la seule fa-çon de transmettre efficacement des sa-voir-faire et des activités que nous avons mis des années à maîtriser et à parfaire.

Les entreprises artisanales de notre ré-gion doivent savoir qu’en plus des aides financières, elles ont à leur disposition un formidable outil de formation adap-té à leurs besoins : plus de trente filières, des établissements de plus en plus mo-dernes grâce à des investissements ré-guliers, des formateurs très performants, un enseignement qui suit les évolutions

techniques et un accompagnement de proximité de qualité par les agents des Chambres de Métiers et de l’Artisanat. Pour obtenir une véritable relance de l’apprentissage, le gouvernement doit s’appuyer sur notre réseau qui forme plus de 10 000 apprentis dans la région ALPC.

Le défi pour l’artisanat de notre nouvelle région est de répondre aux besoins im-médiats des entreprises en matière de formation et de ressources humaines, mais aussi d’accueillir tous ceux que nous appelons « les nouveaux profils » de l’ar-tisanat. Si le parcours classique (apprenti, salarié puis chef d’une entreprise artisa-nale) reste le plus courant, les diplômés de l’enseignement supérieur ou les sa-lariés de la quarantaine sont de plus en plus nombreux à vouloir rejoindre nos métiers, sans parler des jeunes adultes sans emplois. Grâce à nos structures, nous pouvons contribuer efficacement à ce mouvement d’insertion.

Le point de vue d’Yves Petitjean, président de la CMARA

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UN OUTIL DE FORMATION

Avoir recours

à un apprenti, c’est

une clef de développement

pour l’entreprise avec

des retombées vertueuses.

RECRUTER ET FORMER UN APPRENTI : COMMENT S’Y PRENDRE ?D

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DOSSIER RECRUTER ET FORMER UN APPRENTI : COMMENT S’Y PRENDRE ?

10 | L’ARTISAN AQUITAIN

Dans un premier temps, il faut bien défi nir ce que vous attendez de l’apprenti. Ils peuvent avoir entre 16 et 26 ans et, si le salaire varie en

fonction de l’âge, la maturité aussi. En ef-fet, ils n’auront pas la même expérience à 16 ans qu’à 20 ans. D’où l’importance de bien savoir ce que vous attendez de lui. Pour vous y aider, l’idéal est de lister les tâches que vous lui attribuerez. Une fois cette étape réalisée, il vous reste à faire savoir que vous cherchez un apprenti. Là aussi, plusieurs pistes s’off rent à vous mais la méthode la plus fi able consiste à vous rapprocher de votre Chambre de métiers et de l’artisanat (cf. ci-contre la liste des contacts par département). Grâce à leur service Bourse d’Ap-prentissage, qui permet d’une part de déposer une off re en apprentissage et d’une autre de recenser les jeunes à la recherche d’un contrat, vous pouvez très rapidement être mis en relation avec des candidats po-tentiels. Ce service, entièrement gratuit, vous facilite la recherche et vous fait ga-gner du temps.

RECEVOIR PLUSIEURS CANDIDATS

Quel que soit le moyen choisi, il ne faut pas négliger l’entretien d’embauche. N’hé-sitez pas à recevoir plusieurs candidats et même à rencontrer les parents quand le jeune est mineur, ainsi tout le monde

entend les mêmes choses au même moment. Pour ne

pas être pris au dépourvu et agir dans la précipitation, il

est conseillé de commencer son recrutement au mois d’avril pour une

embauche en septembre. Grâce au dis-positif « Pass Métiers » proposé par votre Chambre de métiers, vous avez la possi-bilité de prendre le jeune en stage afi n de mesurer ses aptitudes au métier et sa mo-tivation. Votre Chambre de métiers prend en charge les modalités administratives (convention, assurance…) pendant cette période de stage, non rémunérée, et vous n’avez plus qu’à accueillir le futur apprenti dans votre entreprise.

BIEN ACCUEILLIR VOTRE APPRENTIUne fois l’apprenti sélectionné, il faut préparer son arrivée. Le premier jour, pre-nez du temps pour lui expliquer ce que vous attendez de lui. Présentez-lui les autres personnes de l’entreprise et n’ou-bliez pas de lui remettre les documents administratifs comme le règlement in-térieur, les consignes de sécurité, le do-cument unique, etc. De plus, il faut dès le départ établir un cadre de travail pour chacun en termes d’horaires, de salaires, de vacances, d’absence éventuelle. Il est également important de clarifier les rap-ports hiérarchiques, et surtout bien lui présenter celui qui sera son maître d’ap-prentissage.

LA RECHERCHE D’UN APPRENTI CONSTITUE UNE DÉMARCHE IMPORTANTE ET NE DOIT PAS ÊTRE LAISSÉE AU HASARD. POUR TROUVER LA BONNE PERSONNE, CELLE AVEC LAQUELLE VOUS ALLEZ PENDANT DEUX ANS TRAVAILLER, IL FAUT AU PRÉALABLE BIEN COMPRENDRE QU’UN APPRENTI EST LÀ POUR APPRENDRE ET IL NE FAUT PAS S’ATTENDRE À RECRUTER UN OUVRIER FORMÉ. NÉANMOINS, VOICI QUELQUES PISTES POUR VOUS ÉVITER DES ERREURS DE CASTING.

▼ Témoignage ▼ LOT-ET-GARONNE

DENIS PERESSE, UN JOUEUR EN CUISINEAvec son épouse, le chef de l’hôtel-restaurant les Voyageurs de Tournon d’Agenais a formé une vingtaine d’apprentis.

Passer la porte de l’hôtel-restaurant Les Voyageurs, à Tournon d’Agenais, éveille les papilles ! Il y a toujours des odeurs délicieuses qui émanent de la cuisine. « J’aime quand les clients rentrent et que les effl uves d’un bon plat se sont distillées dans tout le bâtiment », confi e Denis Peresse. Chaque jour, le chef revisite les plats traditionnels qu’il dégustait petit chez sa grand-mère « avec le souci de savoir si ça lui plairait à elle ». Cet esprit familial règne dans les assiettes comme dans la cuisine. En 23 ans de métier, avec sa femme, Valérie Peresse, ils ont formé plus d’une vingtaine d’apprentis, « des jeunes, souvent attachants. Je m’occupe de la partie formation professionnelle pure et ma femme les accompagne humainement. C’est une vraie mère Teresa, elle a un don pour ça », s’amuse le chef. Chaque année, il pousse ses apprentis à se présenter au concours « Un

des Meilleurs Apprentis de France », les accompagne, les soutient, leur transmet sa passion des produits. « Je prends mon rôle de maître d’apprentissage très à cœur, parce qu’on m’a donné cette chance à leur âge. Quand on travaille en cuisine, on garde tous le souvenir d’un chef qui nous a marqués, même si on évolue par la suite. J’aime cette idée de donner le déclic à un jeune. Et quand on tombe sur un gamin curieux, qui nous oblige à replonger dans les livres, qui nous sort de notre routine, c’est toujours intéressant. La cuisine est encore un jeu pour moi. Alors, quand je trouve quelqu’un qui a envie de jouer avec moi, je suis heureux. »

Infos : Hôtel-restaurant Les Voyageurs, Le Bourg, route de Cahors, 47370 Tournon d’Agenais. Tél. : 05 53 40 70 28. www.hoteltournonagenais.com

Une fois

l’apprenti sélectionné,

il faut préparer son arrivée,

le premier jour prenez du

temps pour lui expliquer

ce que vous attendez

de lui.

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RECRUTER ET FORMER UN APPRENTI DOSSIER

P our que l’apprenti progresse rapi-dement, un suivi est nécessaire. Grâce à un accompagnement de qualité, il sera très vite effi cace

et aura toutes les chances de décrocher son diplôme. La réussite de son parcours dépend de la confi ance que vous lui ac-corderez et de la diversité des tâches que vous lui attribuerez. Pour se sentir à l’aise dans l’entreprise, il doit toucher aux diff é-rents aspects du métier. Lui confi er tous les jours le nettoyage fait partie du métier mais, s’il ne fait rien de plus intéressant, il risque vite d’être démotivé. Plus il partici-pera aux diff érentes activités, plus vite il sera autonome et se sentira intégré dans l’entreprise. Le maître d’apprentissage doit être le plus pédagogue possible. Pour cela, il doit veiller à décomposer ses tâches et bien les expliquer. La parole associée aux gestes renforce la compréhension. Ce-pendant, le rythme professionnel ne vous permet pas toujours d’être derrière votre apprenti en permanence. Il faut profi ter des moments d’accalmie pour prendre un

peu de temps et anticiper les périodes de rush. Mais le bon déroulement de l’appren-tissage ne se limite pas simplement à ce qui se passe dans l’entreprise. Les relations avec le CFA et les professeurs sont tout aussi importantes. S’intéresser à la scolarité de l’apprenti fait partie du rôle du maître d’apprentissage. Pour cela, vous devez compléter son livret d’apprentissage, véri-table outil de liaison entre le CFA, l’appren-ti et l’entreprise. Il permet de mesurer les progrès du jeune et de découvrir les com-pétences et techniques acquises et celles qui restent à acquérir. Autres interlocuteurs importants, les parents. Quand parents et maître d’apprentissage vont dans le même sens, le jeune a plus de chance de décro-cher son examen. Il faut également veiller à ce que la communication avec l’appren-ti reste active et saine. Il est important de faire le point régulièrement, par exemple chaque trimestre ou semestre lors de l’arri-vée du bulletin scolaire. Plus le maître d’ap-prentissage s’intéressera à l’apprenti plus sa motivation sera grande.

▼ Témoignage ▼PYRÉNÉES-ATLANTIQUES

CHRISTOPHE PUYODEBAT, LE CHOCOLATIER

PASSEUR DE SAVOIRSEn plus de former chaque année

des apprentis, le maître chocolatier a ouvert un musée du chocolat

à Cambo-les-Bains pour transmettre l’histoire de la fève de cacao

au pays Basque.

« Il était une fois un ange qui guida un mystérieux voilier aux fl ans garnis

de cacao jusqu’au port de Bayonne… » La pancarte où fi gure la légende

de l’arrivée du chocolat à Bayonne accueille les visiteurs au musée

Puyodebat de Cambo-les-Bains. Ici, sur plus de 700 m2, Christophe et Valérie

Puyodebat ont ouvert un concept store d’atelier-musée-boutique en 2009, avec

une collection unique de vieilles machines, de pierres à chocolat, d’affi ches

anciennes… Les apprentis se bousculent pour faire leurs gammes dans les

laboratoires de Christophe Puyodebat, qui affi chent déjà complet pour la saison 2016-2017. Et il y a de quoi ! Le maître chocolatier

est aux petits soins avec ses jeunes. « J’ai moi-même appris aux côtés de professionnels

fabuleux, se rappelle l’artisan. On ne peut pas tout apprendre à l’école, surtout dans

nos métiers. Je me sens investi d’une mission de former les prochaines générations qui reprendront un jour nos entreprises. » Au fi l des ans, Christophe Puyodebat s’est entouré d’une équipe solide « avec des ouvriers qui me suivent depuis plus de dix ans. Ma chef de laboratoire, par exemple,

est une de mes anciennes apprenties. » Pour les 15 ans de la boutique de Bayonne,

toute l’équipe est partie une semaine en Équateur pour découvrir l’activité d’un de

leurs principaux fournisseurs de cacao. Aurélien, l’apprenti, était aussi du voyage. « Quoi de mieux pour boucler son année ?

La relation maître d’apprentissage/apprenti est unique. Je les associe à la réfl exion sur les nouveaux produits, prends en compte

leurs propositions. Et quand ils sont bons, je les place dans d’autres maisons pour qu’ils

appréhendent d’autres manières de travailler. C’est ainsi que je leur transmets ma passion. »

Infos : Chocolaterie-musée Puyodebat, av. de Navarre, 64250 Cambo-les-Bains.

Et 1 rue Argenterie, 64100 Bayonne. Tél. : 05 59 59 48 42.

chocolats-puyodebat.com

▼ Témoignage ▼ GIRONDE

CLÉMENCE AUDREY, LA TOQUÉE DES FLEURSToujours plus haut, toujours plus beau, la fl euriste de Lormont compose ses bouquets comme des œuvres d’art.

Dans sa petite boutique du centre commercial de Lormont, Clémence Audrey saisit des roses blanches à gros boutons, quelques œillets green trick et des jacinthes. La jeune fl euriste a l’âme d’une artiste, jamais ses bouquets ne se ressemblent. « Chaque client est une nouvelle histoire, raconte la jeune femme. Je suis à l’écoute de leurs envies, de leur sensibilité et j’aime qu’ils

repartent avec le sentiment d’avoir une petite œuvre d’art entre les mains. » Clémence a commencé sa vie de fl euriste sur les marchés, alors qu’elle avait 15 ans, et a monté sa première boutique à seulement 19 ans. « J’ai tout appris sur le tas. J’ai eu la chance de rencontrer les bonnes personnes qui ont réussi à me transmettre leur passion des fl eurs. À commencer par mon père qui a pour habitude d’embrasser les boutons de rose pour qu’elles soient plus belles. Je suis une vraie toquée des fl eurs. » Et pas question de les commander, la fl euriste les choisit une à une sur le marché des professionnels, privilégiant les producteurs locaux ou français. Depuis novembre 2015, une apprentie en BP, Esther, l’a rejoint dans sa petite équipe. « Nous avons été sélectionnées pour le concours international Piverdie Fashion Flower 2016, le Master chef des fl euristes. » 10 heures d’épreuves au château de Brissac Quincé, près d’Angers, sur le thème imposé des « Jardins d’avenir ». Esther l’apprentie sera son assistante. « Elle est très enthousiaste à l’idée d’y participer. Donner le goût du challenge à mes apprenties, c’est très important. Quand je leur montre des photos des sculptures et compositions fl orales de concours, elles sont toujours très étonnées. C’est un métier où il faut être bricoleur et sacrément imaginatif pour réussir à mettre sur pied ce type de structures monumentales. »

Infos : L’Atelier Vert, centre commercial des 4 pavillons, 33310 Lormont. Ouvert du lundi au samedi de 9 h 30 à 20 heures. Tél. : 05 56 38 21 60

ACCOMPAGNER VOTRE APPRENTI

L’ARTISAN AQUITAIN | 11

VOS CONTACTS CMA ❙ DORDOGNE • Sylvie Pradeau • Développeur apprentissage • 05 53 02 44 99 • [email protected] ❙ GIRONDE • Fabienne Chamblet •

05 57 592 533 • 06 48 626 771 • [email protected] ❙ LANDES • Service apprentissage • 05 58 05 81 73 • [email protected] ❙ LOT-ET-GARONNE •

Christelle Burger • 05 53 77 47 77 • [email protected] ❙ PYRÉNÉES ATLANTIQUES • Laurence Guillem • 05 59 55 12 02 • [email protected]

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12 | L’ARTISAN AQUITAIN

DOSSIER RECRUTER ET FORMER UN APPRENTI : COMMENT S’Y PRENDRE ?

➊ QUI PEUT FORMER UN APPRENTI DANS UNE ENTREPRISE ?A. Le chef d’entreprise uniquementB. Un salarié de l’entrepriseC. Les deux : chef d’entreprise ou salarié

➋ UN APPRENTI, C’EST UN JEUNE ÂGÉ :A. de 16 à 20 ansB. de 14 à 18 ansC. de 15 à 26 ans

➌ POUR QUELLE RAISON FORMERIEZ-VOUS UN APPRENTI ?A. Préparer le remplacement d’un salariéB. Vous avez besoin de main-d’œuvre non qualifi éeC. Vous aimez transmettre votre savoir-faire

➍ COMMENT VOUS Y PRENDRIEZ-VOUS POUR TROUVER UN APPRENTI ?A. Vous diff usez vous-même une annonce et en parlez autour de vousB. Vous contactez un organisme tel Pôle emploi, le CFA, la Chambre de métiers et de l’artisanatC. Vous le faites savoir par tous les moyens : presse, réseaux sociaux, CFA, Pôle emploi, fournisseurs, clients de l’entreprise…

➎ COMMENT ORGANISERIEZ-VOUS L’ARRIVÉE D’UN APPRENTI DANS VOTRE ENTREPRISEA. Vous anticipez son arrivée et prévoyez une bonne paire d’heures dès le premier jour pour lui présenter l’entreprise,

son fonctionnement et défi nir ce que vous attendez de luiB. Vous préférez le mettre dans le bain rapidement et lui présenterez l’entreprise et son fonctionnement au fur et à mesure des besoinsC. Vous n’avez pas de temps à perdre alors vous laissez votre conjoint ou un autre salarié de l’entreprise accueillir l’apprenti

➏ QUEL PROFESSIONNEL ÊTES-VOUS ?A. Vous êtes passionné par votre métier et vous avez envie de transmettre votre passionB. Vous aimez votre métier mais il représente avant tout un moyen de gagner votre vieC. Seuls le chiff re d’aff aires et la rentabilité comptent, le métier est secondaire

➐ VOUS EMBAUCHEZ UN APPRENTI ET CE DERNIER A DE MAUVAIS RÉSULTATS AU CFA : QUE FAITES-VOUS ?A. Vous ne lui dites rien. Il travaille bien dans l’entreprise, c’est le plus importantB. Vous en parlez à ses parents et demandez à les rencontrerC. Vous contactez le CFA et les parents afi n d’organiser une rencontre

➑ VOTRE APPRENTI ARRIVE EN RETARD POUR LA PREMIÈREFOIS AU TRAVAIL :A. Vous ne lui dites rien car c’est la première foisB. Vous attendez une explication de sa part et, s’il n’en prend pas l’initiative, vous lui rappelez les règles à respecter

C. Vous lui demandez de rattraper son retard sans discuter

➒ UN APPRENTI, POUR VOUS, C’EST AVANT TOUT :A. Un jeune sous contrat qui devra s’adapter rapidement à l’entreprise et à ses rouagesB. Un salarié comme les autres qui apprendra sur le tasC. Un jeune sous contrat auquel il faudra apprendre le métier

❿ VOTRE PROFIL PROFESSIONNEL, VOUS AVEZ :A. un diplôme dans le métier que vous exercezB. vous n’avez pas de diplôme, vous êtes un autodidacteC. vous n’avez pas de diplôme dans le métier exercé mais vous avez plus de cinq ans d’expérience professionnelle

Pour chaque question, entourez le chiff re correspondant à votre réponseQuestions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

TOTALRéponse A 1 0 2 0 2 2 0 1 1 2Réponse B 1 0 0 1 1 2 1 2 0 0Réponse C 2 2 1 2 0 0 2 0 2 1

Total

VOUS AVEZ PLUS DE 12 POINTS. Bravo, vous êtes prêt à former un apprenti. Contactez rapidement votre Chambre de métiers et de l’artisanat qui vous aidera dans vos démarches.VOUS AVEZ DE 6 À 12 POINTS. Vous êtes encore dans l’hésitation. D’un côté, vous avez envie de former un apprenti mais vous n’osez pas franchir le pas. Sachez que votre Chambre de métiers peut vous aider. De nombreux avantages fi nanciers ont été récemment mis en place pour l’embauche d’apprentis. Vous pouvez également bénéfi cier d’une formation « Maître d’apprentissage » pour vous aider à former un apprenti. Il existe aussi des aides au recrutement. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre Chambre de métiers pour en savoir plus.VOUS AVEZ MOINS DE 6 POINTS. Vous n’êtes pas prêt à embaucher un apprenti. Renseignez-vous sur les autres contrats existants si vous avez besoin de main-d’œuvre.

CALCULEZ VOTRE SCORE

VOUS VOUS INTERROGEZ PEUT-ÊTRE SUR VOTRE CAPACITÉ À FORMER UN APPRENTI. ÉVALUER SES COMPÉTENCES PROFESSIONNELLES ET SES APTITUDES À FORMER EST UN PRÉALABLE À TOUTE EMBAUCHE. LA FORMATION D’UN APPRENTI EST SOUMISE À UNE RÉGLEMENTATION, LE MÉTIER ET LES TECHNIQUES ÉVOLUENT. FAITES LE POINT AVEC NOTRE TEST (1 SEULE RÉPONSE PAR QUESTION).

TEST : FORMER UN APPRENTI, ÊTES-VOUS PRÊT ? ©

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OBJECTIF. Contrat de travail conclu entre un employeur et un salarié, son objectif est de permettre à un jeune de suivre une formation générale, théorique et pratique, en vue d’acquérir une quali� cation professionnelle sanctionnée par un diplôme ou un titre professionnel. Ce contrat alterne des périodes d’enseignement général, technologique et professionnel en Centre de Formation d’apprentis (CFA) et des périodes de travail en entreprise pour la mise en application des savoir-faire.

PUBLIC. Jeunes âgés de 16 à 25 ans. Des dérogations à ces limites d’âge sont possibles : apprentis préparant un diplôme ou titre supérieur à celui obtenu en apprentissage, personnes ayant un projet de création d’entreprise ou de reprise nécessitant le diplôme ou titre visé, redoublants, jeunes ayant achevé leur premier cycle d’enseignement secondaire et qui ont atteint l’âge de 15 ans

avant la � n de l’année. Les travailleurs handicapés auxquels, de par leur statut, la limite d’âge ne s’applique pas.

TYPE DE CONTRAT. Il s’agit d’un contrat de travail écrit qui doit obligatoirement être conclu et signé par les deux parties avant la date d’embauche e� ective. Sa durée est comprise entre 1 et 3 ans et peut éventuellement être adaptée en fonction du niveau initial du salarié. Il peut désormais être conclu pour une durée indéterminée. Il débute alors par une période d’apprentissage égale à la durée du cycle de la formation préparée (loi du 5 mars 2014). Un jeune peut également suspendre son contrat en CDI s’il e� ectue un apprentissage au sein de son entreprise.

PÉRIODE D’ESSAI. La période d’essai dure 45 jours e� ectifs (seul le temps de travail e� ectif en entreprise est pris en compte), durée pendant laquelle le contrat peut être rompu par l’un ou l’autre des deux partis. Au-delà le contrat peut être rompu d’un commun accord des deux parties.

▼ Témoignage ▼ LANDES ▼ BRUNO GIANNESINI, BOULANGER DE PÈRE EN FILSLe jeune boulanger est né au milieu de la farine et des odeurs de pain. Avec ses parents, ils tiennent la boulangerie-pâtisserie La Fougasse à Saint-Pierre-du-Mont.

Chez les Giannesini, le pain, c’est une histoire de famille. Dans la boulangerie-pâtisserie La Fougasse, à Saint-Pierre-du-Mont, Bruno, le fi ls, s’occupe de la viennoiserie et de la boulangerie. Le père gère la tarterie et la sandwicherie. Et la mère assure la vente et la comptabilité. « J’ai grandi dans la boulangerie, raconte le fi ls, tout en gardant un œil sur son apprentie qui prépare des croissants. Mon père m’emmenait chez son patron quand j’avais trois ans. À l’époque, il logeait sur place, c’était très familial. Alors quand il a fallu choisir un métier, c’était une évidence pour moi. » Depuis quatre ans, Bruno a pris le relais de son père pour former les apprentis. En ce moment, il suit une jeune, Valentine, en mention complémentaire boulangerie spécialisée. « Nous avons déjà convenu qu’elle allait poursuivre en BP chez nous. Elle va nous apporter plein de choses, d’autres techniques de pains qu’on ne connaît pas forcément parce que le métier et les modes évoluent en permanence. »

À chacun de ses apprentis, Bruno transmet sa passion, le goût du produit parfaitement réalisé. « Je leur apprends aussi à observer les comportements des clients, que nous voyons depuis le laboratoire. C’est une réelle satisfaction de les voir saliver d’envie ou se réjouir quand le pain est chaud. »

Infos : Boulangerie-pâtisserie La Fougasse, 1855 avenue du Président John Kennedy, 40280 Saint-Pierre-du-Mont. Tél. : 05 58 06 80 01.

RECRUTER ET FORMER UN APPRENTI DOSSIER

▼ Témoignage ▼DORDOGNE

CHRISTIAN STEINMETZ, LE BOUCHER-TRAITEUR 2.0

Boucher de formation passé par la grande distribution, Christian Steinmetz est un patron passionné, soucieux de transmettre ses savoirs

et de faire grandir ses apprentis.

Après une carrière de 28 ans dans la grande distribution, Christian Steinmetz a racheté une boucherie avec sa femme

Tiphelle en 2008, à Coulounieix-Chamiers (24). « J’avais envie d’être maître de mon destin

professionnel, confi e le boucher-traiteur. Et comme j’ai occupé des postes de cadre, j’avais

vraiment toutes les cartes en main pour gérer ma propre entreprise. » Depuis l’ouverture,

le couple a formé six apprentis. « En tant que maître d’apprentissage, j’ai le sentiment de

transmettre mon métier comme je le ferais avec mes propres enfants. Je le dis aux parents de

mes apprentis quand je les reçois pour la première fois. Je me consacre à leur réussite. Quand le jeune revient de sa semaine de cours, on retravaille tout de suite les techniques qu’il

a acquises. Et en spécialité traiteur, il arrive souvent qu’ils nous montrent d’autres façons de faire ou des recettes qu’on ne connaissait pas. C’est un échange. » Dans sa boutique,

Christian Steinmetz donne un coup de jeune à la profession avec la présence d’un grand

écran qui diff use un fi lm de présentation des plats et des prestations proposées, un site internet, une page Facebook et l’envoi

d’une newsletter à ses clients avec les menus de la semaine. Et ça marche : « Depuis

que nous sommes dans cette boutique nous avons de plus en plus de jeunes dans notre

clientèle. Ça fait plaisir. C’est grâce à eux que notre métier existera encore dans 20 ans ! »

Infos : Christian Steinmetz boucherie-traiteur, 45 bis avenue du Général de Gaulle,

24660 Coulounieix-Chamiers. Tél. : 05 53 53 21 76www.steinmetz-christian-boucherie-traiteur.fr

CONTRAT D’APPRENTISSAGEMODE D’EMPLOI

CE QU’IL FAUT SAVOIR !

LES AIDES FINANCIÈRES

TPE JEUNE APPRENTI. Forfait de 4 400 € la première année du contrat versé

trimestriellement par l’État pour toute embauche d’un apprenti de moins de 18 ans

dans une entreprise de moins de 11 salariés.

PRIME À L’APPRENTISSAGE. Prime de 1 000 € par année de formation

pour les entreprises de moins de 11 salariés versée par les Régions.

AIDE AU RECRUTEMENT APPRENTI SUPPLÉMENTAIRE. 1 000 € versés par les Régions

à l’embauche du premier apprenti ou d’un apprenti supplémentaire dans une entreprise

de moins de 250 salariés.

CRÉDIT D’IMPÔT. 1 600 € limités à la première année de formation.

EXONÉRATION DES COTISATIONS. Exonération partielle ou totale des cotisations

patronales et salariales, légales et conventionnelles.

Pour en savoir plus sur ces aides : www.apprentissage.gouv.fr

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14 | L’ARTISAN AQUITAIN

LE GARAGE DE DEMAIN EST EN LIGNE !

RECONNAISSANCE DE L’ANCRAGE DES MÉTIERS D’ARTDANS L’ARTISANAT

C onçu avec des professionnels volontaires, ce programme d’actions refl ète vos besoins en entreprise, sur le terrain. Il se déploie jusqu’en 2017 autour de :

❙ la promotion de vos métiers,❙ l’attractivité de vos entreprises,❙ la professionnalisation de vos équipes.

Notre seul objectif  : vous accompagner vers le garage de de-main pour pouvoir résister à la concurrence et vous adapter aux évolutions technologiques. Des aides à l’investissement dans l’achat ou le renouvellement de matériels existent. Aujourd’hui, une étape est franchie avec la mise en ligne d’un site dédié à vos métiers. Connectez-vous sans attendre sur www.legaradededemain.fr pour trouver notamment tous les renseignements utiles à votre fonctionnement.

+ D’INFOS | 24 : Thierry Genaudeau au 05 53 35 87 50 | 33 : Ludivine Laff orgue au 05 56 99 94 12 | 40 : Roxanne Olivier au 05 58 05 65 75 | 47 : Thierry Planche au 05 53 77 47 77 | 64 : Jean-Michel Canton au 05 59 83 83 62

Les métiers d’art sont un vecteur culturel et repré-sentent l’excellence de l’artisanat d’art. L’APCMA et le réseau des chambres de métiers et de l’artisanat se réjouissent de leur maintien, par le gouverne-

ment, au sein du secteur de l’artisanat. L’arrêté du 24 dé-cembre 2015 fi xant la liste des métiers d’art est paru au Journal offi ciel du 31 janvier dernier. La nouvelle liste ainsi établie compte 198 métiers et 83 spécialités, soit 281 activités au total.

Automobile

Législation

ARTISANS DE LA MÉCANIQUE, RÉPARATION ET CARROSSERIE AUTOMOBILE, VOUS ÊTES 3 821 CONCERNÉS PAR UN PRO-GRAMME D’APPUI AU DÉVELOPPEMENT DE VOS ENTREPRISES MENÉ PAR LE RÉSEAU DES CHAMBRES DE MÉTIERS ET DE L’AR-TISANAT ET LA RÉGION, EN PARTENARIAT AVEC VOS ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES ET ORGANISME DE FORMATION.

ACTUS D’ICI RÉGION

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ACTUS D’ICI LANDES

16 | L’ARTISAN AQUITAIN

DES CONSEILLERS DÉDIÉS À 100 % À L’ENTREPRISE

Cette collaboration mobilise l’offre de services respective des deux acteurs publics vis-à-vis de l’emploi, la forma-

tion et le développement économique. Il s’agit de mieux entourer les deman-deurs d’emploi en leur recommandant la voie de l’apprentissage et de l’artisanat. Il conviendra de les informer des oppor-tunités qu’offre l’artisanat en matière de disponibilités d’emplois, de création et reprise d’entreprise, de formations quali-fiantes ou diplômantes, quels que soient les profils et les projets des demandeurs d’emploi. Ce nouveau partenariat est construit autour de cinq axes distincts : 1. Faciliter l’accès aux contrats d’apprentis-sage en optimisant la bourse de l’appren-tissage et en développant les parcours de formation et d’adaptation au poste.

2. Établir un diagnostic territorial partagé des besoins de recrutement et de forma-tion dans l’artisanat.3. Promouvoir mutuellement les métiers en tension et les mesures en vigueur pour favoriser l’emploi.4. Conseiller les entreprises dans leurs re-crutements.

5. Faciliter la création et la reprise des en-treprises artisanales.Pour donner corps à cette convention, Pôle emploi dispose désormais dans ses 6 agences de 23 conseillers à 100 % dédiés aux entre-prises. Votre CMA a également identifié des personnes-ressources sur ses 4 sites d’accueil : Mont-de-Marsan, Dax, Biscarrosse et Labenne.

CE 26 JANVIER, LE PRÉSIDENT LARCHE REÇOIT NATHALIE MARTHIEN, PRÉFET DES LANDES, ET DANIEL DARTIGOLLES, DIRECTEUR DÉPARTEMENTAL DE PÔLE EMPLOI. DÉCISION EST PRISE DE MIEUX ACCOMPAGNER LES ENTREPRISES EN QUÊTE DE SALARIÉS ET DE RENFORCER L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES DEMANDEURS D’EMPLOI.

XXXEmploi dans l’artisanat

ANGÉLIQUE EST CARROSSIÈRE !Autrefois, il y avait des métiers réservés aux hommes et d’autres réservés aux femmes. Ce temps-là est révolu. Oui, Angélique est carrossière et le métier existe bien au féminin dans les fiches de l’Onisep ! Au titre de l’égali-té hommes femmes dans la formation professionnelle et dans l’apprentis-sage, les mentalités ont grandement évolué, notamment dans l’artisanat.

Les préjugés et les a priori sur les représentations que se faisait la société des métiers masculins et féminins sont totalement désuets. Plusieurs exemples tout proches de jeunes gens for-més en alternance au CFA des métiers de l’artisanat et chez un maître d’apprentissage landais le prouvent. Pierre Gianne-sini apprend à Valentine le métier de boulanger (lire p. 13) et à Maverick celui de vendeur en boulangerie. Éric Badets prépare Maeva au métier de peintre en carrosserie quand Philippe La-bidalle accueille dans ses ateliers Angélique en 1re année de carrosserie. Il nous reçoit dans son établissement à Carcarès Sainte-Croix, en bordure de la 4 voies reliant Mont-de-Marsan à Dax. Entièrement satisfait de sa décision, il qualifie la période d’essai de « concluante » et souhaite un long avenir au contrat qui lie Angélique à son entreprise.«  Des femmes portent désormais de l’intérêt à nos métiers de la mécanique, carrosserie et peinture. Nos pratiques de recrute-

ment doivent donc suivre cette évolution de société. Angélique roulait à moto et amenait quelquefois son engin au garage pour des réparations. Voici comment nous nous sommes ren-contrés. Scolarisée au collège à Tartas, elle aurait bien voulu effectuer son stage de découverte des métiers chez moi. Elle disait à ses parents vouloir évoluer au milieu des voitures. Mais orientée contre son gré, elle partit d’abord en cuisine. L’échec fut rapide. Elle prit donc un nouveau virage à la rentrée de septembre. Aujourd’hui, je la sens motivée, dans son élément. Elle a envie de bien faire. J’espère qu’elle poursuivra ses efforts et que nous pourrons aller loin ensemble. Après la carrosserie, je la verrais bien compléter sa formation en peinture. Les filles sont soigneuses, appliquées. Des qualités qui forcément nous incitent à leur donner leur chance au même titre que nous la donnons aux garçons ! En plus, la mixité est un vrai atout dans une équipe. »

Mixité professionnelle

ACTUS D’ICI LANDES

L’ARTISAN AQUITAIN | 17

CHOISISSEZ VOS DATES !

Un réseau d’experts assure vos for-mations majoritairement à Mont-de-Marsan, Dax ou Biscarrosse. Vous y rencontrez principale-

ment des artisans, salariés ou conjoins qui exercent, ou pas, votre métier, d’où l’intérêt des échanges au-delà de l’enseignement proprement dit. Mais nous savons aussi faire

du sur-mesure  : organiser une formation pour des stagiaires d’un même métier ou bien sur une zone géographique détermi-née. La plupart des formations sont collec-tives, et parfois complétées par un module individuel dans l’entreprise du stagiaire.

+ D’INFOS : Colette Lacomme | 05 58 05 81 71 | [email protected]

Formation continue

VOUS FORMER EST INDISPENSABLE POUR GÉRER AU MIEUX VOTRE ENTREPRISE. MAIS AUSSI VOUS FORMER EST OBLIGATOIRE POUR SATISFAIRE VOTRE CLIENTÈLE, GAGNER SA CONFIANCE ET LA FIDÉLISER. IL EXISTE MILLE BONNES RAISONS DE COMPLÉTER VOS CONNAISSANCES OU D’ACQUÉRIR DE NOUVELLES MÉTHODES. RESTE PLUS QU’À CHOISIR VOS DATES !

* Nouveau : la réforme de la formation rend obligatoire la conduite d’un entretien professionnel. C’est un moyen effi cace de faire le point sur vos ressentis et ceux de vos salariés, sur vos attentes et les leurs aussi, un moyen avéré de les fi déliser. Le module comprend 1 journée de formation collective et ½ journée d’entretien individuel dans votre entreprise.

VOTRE AGENDA DE FORMATIONGESTIONMaîtriser votre prix de vente et vos tableaux de bord  21 et 22 mars MT DE MARSAN

Lire et comprendre les comptes annuels 18 avril DAX

STRATÉGIE COMMERCIALE Défi nir votre stratégie commerciale  7 mars DAX

Vente additionnelle de produits de beauté 21 et 28 mars MT DE MARSAN

Remporter un appel d’off res dématérialisé 24 mars MT DE MARSAN

Prospecter pour trouver de nouveaux clients 4 avril DAX

Être visible sur le Web et les réseaux sociaux 11 avril DAX

Créer vos outils de communication 18 et 19 avril DAX

Réussir vos ventes 25 avril DAX

RESSOURCES HUMAINES Gérer effi cacement vos salariés  14 et 21 mars MT DE MARSAN

Préparer un entretien professionnel* 14 avril DAX

SÉCURITÉ ALIMENTAIREHygiène alimentaire en restauration commerciale 7 et 14 mars DAX

▼ Témoignage ▼

À Saint-Sever, Philippe Nieuwjaer est gérant de l’entreprise NPA, spécialisée dans la réalisation d’équipements électrotechniques et d’automatismes industriels. Il revient sur son récent parcours de formation.

« Adhérent au club des créateurs depuis près d’un an, je mets un point d’honneur à assister à chaque réunion mensuelle. L’intérêt est de confronter mon expérience à celle de nouveaux créateurs comme moi, mais aussi à celle de chefs d’entreprise déjà expérimentés. La convivialité et la simplicité des membres facilitent les échanges et per-mettent de connaître rapidement nos activités respectives. À chaque réunion, un thème choisi par les adhérents est abordé ; puis l’un de nous présente en détail son activité aux autres, l’objectif étant de créer des réseaux d’aff aires.Salarié, je me formais régulièrement pour maîtriser les nouveaux matériels et évoluer dans mon activité. Indépendant depuis deux ans, j’ai tout intérêt à continuer. C’est pourquoi j’ai déjà eff ectué soit des formations métier fi nancées par les organismes de formation, soit des formations inscrites au catalogue de la chambre de métiers. Mes deux derniers stages se sont bien déroulés, avec une simplicité de prise en charge et un coût réduit puisque seuls des frais d’inscription de 40 € sont à régler. Le premier stage portait sur la réalisation d’un site Web, le second sur sa promotion. Grâce à ces nouveaux acquis et en m’appuyant sur mes connaissances antérieures, j’ai commencé la construction de mon site qui sera en ligne dans quelques semaines.Et prochainement, je compte m’inscrire à une formation pour perfectionner mon anglais ! »

Au menu ce 18 janvier : tarterie boulangère et recettes à base de pâte briochée.

ACTUS D’ICI LANDES

18 | L’ARTISAN AQUITAIN

11 COÉQUIPIERS, COMME AU FOOT !

Pour ces sélections régionales, ils sont 11 coéquipiers, comme au foot, mais dans cinq métiers dif-férents  ! Les sélectionnés suivront

ensuite un programme de préparation technique, physique et mentale jusqu’aux sélections nationales, en mars 2017 toujours à Bordeaux-Lac. La compétition interna-tionale se jouera enfi n à l’automne 2017 à Abu Dabi. Encadrés par quatre professeurs, nos 11 candidats préparent à fond l’extraor-dinaire aventure professionnelle et per-sonnelle des Olympiades des Métiers. Bien entendu, tous sont portés et soutenus par leurs entreprises qu’il faut féliciter pour l’at-tention qu’elles portent et le temps qu’elles consacrent à la transmission de leur métier par la voie de l’apprentissage. Soulignons que participer aux Olympiades des Métiers est un bel atout sur la route de l’insertion professionnelle !

CANDIDATS ▪ Automobile  : Thomas Blanc, Anthony

Herete, Rudy Colin, Kevin Laburthe et Benoit

Perez en 1re année Bac Pro maintenance des véhicules, respectivement chez Dargelos à Mont-de-Marsan, Dominique Remazeilles à Mimizan, Patrice Haurieu à Magescq, Car-

los Saldanha à Hagetmau, Groupe AD Sud Ouest à Saint-Paul les Dax.

▪ Parcs et jardins : Dimitri Martinez, en ter-minale BAC PRO maintenance des matériels parcs et jardins, chez Florian Mariot à Saint-Paul les Dax.

▪ Pâtisserie : Noélie Soive, en 1re année BTM pâtissier, chez Alexandre Seynaeve à Urru-gne (64).

▪ Esthétique  : Mélanie Renet, Mathilde Dupont et Emmanuelle Damery en 2e année BP esthétique, respectivement chez Brigitte Romoli à Mont de Marsan, Aline Deus à Aiguil-lon (47) et Fabienne Galluret à Salles Adour (65).

▪ Fleuristerie : Marina Canonge, en 2e  année BP fl euriste, chez Elodie Saint-Ge-nez* à Bizanos (64).

Entrée gratuite les vendredi 25 mars de 9h à 21h et samedi 26 mars de 9h à 17h.

+ D’INFOS | www.olympiades.aquitaine.fr

À MONT-DE-MARSAN, DANS LEURS LABORATOIRES OU ATELIERS, 11 APPRENTIS DU CFA DES MÉTIERS DE L’ARTI-SANAT PRÉPARENT LES OLYMPIADES DES MÉTIERS. LES SÉLECTIONS RÉGIONALES SE DISPUTENT AU PARC DES EXPOSITIONS DE BORDEAUX-LAC LES 25 ET 26 MARS.

XXXOlympiades des métiers

Vous connaissez le Mounride ? Une course d’obstacles de 9, 12 ou 15 km dans la ville préfecture et sa voisine Saint-Pierre du Mont. Si ça vous tente de porter le maillot de l’artisanat, rejoignez-nous et participons ensemble dimanche 22 mai au Mounride !

Sur la ligne de départ du Mounride 2015, six salariés étaient au coude à coude, tous frôlant la cinquantaine ! Aujourd’hui, la saison de recrutement est lancée avec, confi dentiellement, l’espoir de présenter au moins 30 coureurs. D’où l’idée d’inviter aux côtés des salariés les artisans landais à participer à cette journée festive. Départ 8h30, le seul objectif étant de réaliser le parcours en restant groupé. Peu importe le chronomètre, le seul impératif étant de fi nir la course avant l’apéritif ! Ensuite, déjeuner toujours en groupe. Esprit d’équipe, rires et convivialité garantis  ! À noter qu’un stand de ravitaillement portera également les couleurs de l’artisanat, probablement au parc Jean Rameau à Mont-de-Marsan.

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS : Claudine Vidal | 05 58 05 81 74 | c.vidal@cma-40

Artisans, à vos baskets ! Du vrai foot,

mais à 7 !Dans le cadre du tournoi national de foot à 7 des apprentis organisé par l’Andsa* en partenariat avec MAAF Assurances, le CFA des métiers de l’artisanat organise à Mont-de-Marsan le 3 mars le tournoi qualifi catif pour la région Aquitaine.13 équipes sont inscrites : Agen BTP, Bayonne CMA, Boulazac CMA, Blanquefort BTP, Blanquefort AGR, Bordeaux ICFA, Bordeaux CMA, Mont-de-Marsan CMA, Morcenx BTP, Pau BTP, Pau CMA, Pau IND, Périgueux BTP. À suivre…*Association nationale pour le développement dusport dans l’apprentissage

* Belle histoire : en 2002, Élodie Saint-Genez apprentie à Mont-de-Marsan passe brillamment les sélections

régionales des Olympiades des métiers, puis concourt en 2005 à Helsinki avec l’équipe de France. Aujourd’hui chef d’entreprise, elle présente son apprentie Marina. Bravo !

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