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P. Blondeau Laboratoire d’Etude des Phénomènes de Transfert et de l’Instantanéité: Agro-industrie et Bâtiment Université de La Rochelle Qualit Qualit é é de l de l air Int air Int é é rieur rieur Des avancées significatives et beaucoup de questions en suspens ICEB Café, Paris, 28 Janvier 2009

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  • P. Blondeau

    Laboratoire dEtude des Phnomnes de Transfertet de lInstantanit: Agro-industrie et Btiment

    Universit de La Rochelle

    QualitQualit de lde l air Intair Int rieur rieur Des avances significatives et beaucoup

    de questions en suspens

    ICEB Caf, Paris, 28 Janvier 2009

  • Contexte et enjeuxde la qualit de lair intrieur

    Les techniques et systmes dpurationpour amliorer la qualit de lair intrieur

    Polluants des btiments & Etat dela pollution dans les logements

    Organisation de la prsentation

    Systmes actifs : photocatalyse, ionisation

    Solutions passives : matriaux, plantes

  • Contexte et enjeux de la QAI

    Historiquement : Problme de la QAI = matrise de 2 polluants

    Bio-effluents

    Humidit

    Inconfort olfactif

    Confort thermique

    Aspects sanitaires(moisissures, acariens, )

    Prservation du bti(condensation)

    Un concept en mutation

    Solution = Ventilation : renouveler lair intrieurpar de lair extrieur propre (sic !)

  • Pollution de lair extrieur

    La ventilation peut aussitre un vecteur de pollutiondes btiments

    Nombreuses sources de pollution intrieure

    Davantage de polluants considrer pourlanalyse de la QAI (plus de 800substances chimiques etagents biologiquesrecenss ce jour)

    Contexte et enjeux de la QAI

    Depuis quelques annes, remise en question de ce concept dequalit de lair intrieur pour 2 raisons :

    Un concept en mutation

  • Air77%

    Nourriture14%

    Boisson9%

    Enfants

    Air59%

    Nourriture22%

    Boisson19%

    Adultes

    Contexte et enjeux de la QAI

    Enjeux sanitaires

    Source : Licari et al, 2005, Children's health and environment - Developing action plans, WHO Europe publications, ISBN 92-890-1374-5

    Rpartition des diffrentes voies dexposition la pollution

  • Habitation68%

    Lieu de travail5%

    Bar/restaurant2%

    Autre lieu intrieur

    11%

    Transports6%

    Extrieur8%

    Daprs Klepeis et al (Journal of exposure analysis andenvironmental epidemiology, 2001) - chantillon de 9386personnes de tous ges rparties sur 48 tats amricains

    Rpartition du temps pass dans diffrentsmicro-environnements aux Etats-Unis

    Contexte et enjeux de la QAI

    Importance de la contribution dela QAI lexposition globale despopulations

    Enjeux sanitaires

    Distribution de lexposition moyenne quelques polluants de lair

    Source : OQAI daprs ltude de Crump et al, 1999

    0%

    10%

    20%

    30%

    40%

    50%

    60%

    70%

    80%

    90%

    100%

    CO NO2 Formaldhyde TCOV Benzne

    Habitat Intrieur (autres) Extrieur Transports

    Les citadins passent prs de90% de leur temps dans desenvironnements clos

  • Contexte et enjeux de la QAI

    Productivit du personnel et absentisme au travail

    La qualit des environnements intrieurs, et plus particulirement la qualitde lair intrieur, a un impact conomique important

    Enjeux conomiques

    Aux Etats-Unis, le cot de lasthme et desallergies respiratoires est valu 15 milliardsde dollars /an (Fisk, 2000)

    Lhumidit ambiante et les concentrations en allergnes peuvent tre limites par uneventilation adapte, un entretien rgulierdes btiments et/ou la filtration de lair

    Assurance maladie

    Aux Etats-Unis, les 4 maladies respiratoires les plus communes (incluant rhume et grippe) sont lorigine de 176 millions de jours darrt de travail (Fisk, 2000)

  • Brundage (1998), maladie,casernes, toutes les annes

    Brundage (1998), maladie,casernes, donnes 1983

    Drinka (1996), maladie,maisons de retraite

    Modlisation de laconcentration en particules

    Milton (2002), Congsmaladie, bureaux

    Prvalence de la maladie ou des congs maladiepar rapport au cas sans ventilation

    (Fisk et al, 2003)

    1 2 3 4

    0.2

    0.4

    0.6

    0.8

    1

    Taux de renouvellement dair (h-1)

    Contexte et enjeux de la QAI

    Enjeux conomiques

    Equation de Wells-Riley

    P = 1-expi p q t

    Q:

    P : % de cas dclars parmi les personnes susceptibles

    i : nombre de sources infectieuses dans lair

    p : taux de respiration

    q : taux de production des part. infectieuses par les sources

    Q : Taux de renouvellement dair

  • Contexte et enjeux de la QAI

    Consommation nergtique des btiments

    En labsence de systme de rcupration de chaleur,le renouvellement dair des btiments neufs (RT2005)peut reprsenter jusqu 40% des dperditions totales

    Grenelle de lEnvironnement fixe comme objectif dediviser par 4 les consommations nergtiques desbtiments lhorizon 2050

    La diminution du renouvellement dair est un moyendaction intressant Quid de la QAI ?

    Enjeux environnementaux

  • Polluants des ambiances intrieures

    Compossnon organiquesCO, NO, NO2,

    O3, SO2,

    Compossorganiques

    volatils

    Compossradioactifs

    Radon

    Arosols& poussires

    Moisissures

    Virus&

    bactries

    Mtaux lourds

    Pb, Cu, Se,Cr, As

    AllergnesPollens, acariens,

    ...

    Polluantsgazeux

    Compossorganiques semi-volatils

    PesticidesPhtalates

    Particulesinertes

    Bio-contaminants

    Fibres

  • Compossorganiquestrs volatils

    0

    50-100C

    240-260C

    380-400C

    Compossorganiques

    volatils

    Composs organiques

    semi-volatilsPlus Tb diminue (Pv augmente),plus le compos est volatil

    Tempraturedbullition

    Composs organiques volatils (COV)

    Les polluants des ambiances intrieures

    600 composs organiques peuventpotentiellement tre considrscomme des polluants de lairintrieur (Jensen et Wolkoff, 1996)*

    Les COV contiennent du carbone, delhydrogne, plus ventuellement deloxygne ou du chlore

    *VOCBASE odor thresholds, mucous membrane irritation thresholds and physico-chemical parameters. National Institute of Occupational Health, Copenhagen

  • Sources :

    Milieu extrieur (ventilation)

    Appareils dimpression

    Mobilier

    Matriaux de constructionet de revtement

    Combustions(cuisine, tabagisme, ...)

    Composants dordinateurs

    Moisissures

    Composs organiques volatils (COV)

    Les polluants des ambiances intrieures

    Produits dentretien

  • 0

    5

    10

    15

    20

    Intrieur Extrieur

    2-butoxy-thylactate

    1-mthoxy-2propylactate

    styrne

    trichlorothylne

    Acroline

    ttrachlorothylne

    2-butoxythanol

    1 mthoxy2propanol

    Benzne

    thylbenzne

    o-xylne

    1,2,4-trimthylbenzne

    1,4-dichlorobenzne

    n-dcane

    m/p xylne

    n-undcane

    Actaldhyde

    tolune

    Hexaldhyde

    Formaldhyde

    Con

    cent

    ratio

    n (

    g/m

    3 )

    Composs organiques volatils (COV)

    Les polluants des ambiances intrieures

    Rsultats de lObservatoire de la Qualit de lAir Intrieur

    Mdiane des concentrations en COV dans 567 logements reprsentatifs delhabitat franais (source : Kirchner, Journes RSEIN/OQAI, 7&8 Juin 2007)

    Prsent dans 100%des logements

  • Concentration en formaldhyde - Chambre principale ou pice assimile

    Rpartition pondre des logements

    0%

    5%

    10%

    15%

    20%

    25%

    [ 0; 0,6 [

    [ 0,6; 1,1 [

    [ 1,1; 5 [

    [ 5; 10 [

    [ 10; 15 [

    [ 15; 20 [

    [ 20; 25 [

    [ 25; 30 [

    [ 30; 35 [

    [ 35; 40 [

    [ 40; 45 [

    [ 45; 50 [

    [ 50; 55 [

    [ 55; 60 [

    [ 60; 65 [

    [ 65; 70 [

    [ 70 et +

    Concentration (g/m 3)

    Fr

    quen

    ce

    Source : OQAI

    minimum observ = 1,3 g/m3

    25me percentile = 14,3 g/m3

    mdiane = 19,6 g/m3

    75me percentile = 28,3 g/m3

    maximum observ = 86,3 g/m3

    4% des logements

    CanadaTexas

    22% des logements

    Composs organiques volatils (COV)

    Les polluants des ambiances intrieures

    Rpartition des concentrations en formaldhyde dans les 567 logements investigus dans le cadre de lOQAI (source: Kirchner, 2007)

    FinlandeIndex (UE)

    ?

    La valeur propose de 30 g/m3 concerne une exposition de 30 minutes

    Pour une exposition permanente, la valeur propose sera plus faible

  • Il existe de nombreuses sources de pesticides dans les btiments

    Les polluants des ambiances intrieures

    Meubles et bois (pesticides imprgns et utiliss par les habitants)

    Animaux domestiques (traitements anti-parasitaires)

    Produits dentretien

    Milieu extrieur (ventilation)

    Insecticides

    COSV : les pesticides

    Produits phytosanitaires

  • Les polluants des ambiances intrieures

    Pyrthrinodes :Ttramthrine, permthrine , esbiothrine, allthrine, Carbamates :propoxur(1), carbaryl

    Organo-phosphors :Azamthipos, dichlorvos(2), chlorpyrifos(3),dimpylate (ou diazinon)

    Pyrazoles : Fipronil(4)

    Anticoagulants (rongeurs) : difnacoum, brodifacoum

    Hydrocarbures halogns (anti-mites) : paradichlorobenzne

    (4) Substance contenue dans les insecticides tueurs dabeilles

    (1) Class cancrigne probable pour lhomme par lUS EPA

    (2) Un des insecticides mnagers les plus rpandus: arosol, plaquettes anti-moustiquesou diffuseur brancher sur une prise lectriqueClass 2B : cancrigne possible par le CIRC

    (3) Acaricide et insecticide interdit pour lusage rsidentiel depuis 2003 aux Etats-Unis,Interdit en France depuis 2004

    Enqute 60 millions de consommateurs sur les insecticides mnagers (07-08 2005)

    COSV : les pesticides

    Il existe de nombreuses sources de substances

  • Pesticides organochlors utiliss pour letraitement des bois

    Fongicides: lindane(*), pentachlorophnol, ...

    Les polluants des ambiances intrieures

    Termicides: aldrine, diedrine, chlordane,

    COSV : les pesticides

    (*) Interdit en France en 1998 mais le pesticide dont les concentrations ambiantes sont les plus levesdans lair des logements encore aujourdhui

  • Pathologie associe aux pesticides

    Perturbation du systme hormonal, dusystme nerveux, du dveloppement dusystme reproducteur

    Cancer (notamment des enfants)

    Possibilit de trouver dans lair intrieur des concentrations5 10 fois plus leves que dans lair extrieur

    Sensibilit chimique multiple (hypersensibilit diverses substances)

    Les polluants des ambiances intrieures

    Particularit des environnements intrieurs : moins de micro-organismes et moins de rayonnement solaire qu lextrieur

    dgradation plus lente qu lextrieur

    COSV : les pesticides

  • COSV: autres composs

    Concentrations en COSV mesures pour un chantillon reprsentatif de maisons et dappartements Ottawa (daprs Zhu et al, IAQVEC 2007)

    Retardateurs de flamme : mousses, tissus, TV, Phnyl-thers polybroms(PEPB)

    Composs fluors

    Hydrocarbures aromatiquespolycycliques (HAP)

    Phtalates: DMP, DEP, DEHP,

    Produits de construction et de consommation

    Combustions (trafic, encens, tabagisme, cuisson)

    Matriaux plastiques souples (revtementsol, rideau douche, jouets, mobilier, ),cosmtiques, vernis ongle, parfum, adhsifs

    1 10 101 102 103 104 105

    Compossfluors

    Compossbroms

    Phtalates

    Concentration (pg.m-3)

    Mdiane Moyenne

    Compossfluors

    Compossbroms

    Phtalates

    HAP

    Concentration (ng.g-1)1 10 101 102 103 104 105

    Poussire

    Air

    Produits antimites (boules de naphtaline)

    Produits dtanchit des btiments et collesPolychlorobiphnyles(PCB)

  • COSV: autres composs

    Les polluants des ambiances intrieures

    Les tudes montrent notamment une corrlation claire entreeczma/asthme et concentrationsen phtalates dans la poussire deslogements

    Les COSV sont une des causes de la recrudescencedallergies chez les enfants

    0.3 0.6 1.0 2.1

    0

    1

    3

    2

    Ris

    qu

    e re

    latif

    da

    sth

    me

    Concentration moyenne en phtalate (mg/g poussire)

    Augmentation du risque dasthme chez les enfants enfonction de la quantit de di(2ethylhexyl) phtalate

    dans la poussire des logements (Bornehag et al, 2003)

    Les COSV sont aussi suspectsdtre une des causes delaugmentation des cas dediabtes, malformations,obsit

  • Se dveloppent dans les tapis, moquettes, matelas(3), oreillers,le pelage des animaux, les peluches ...

    Mesurent de 250 350 m - 10 40 m pour les particules fcales (1)

    Se nourrissent essentiellement de protinescontenues dans la poussire et de dbrishumains et animaux (2)

    Facteurs de survie et dveloppement (4)

    AcariensLes polluants des ambiances intrieures

    15C < T < 35C 55%

  • Les particules dacariens sont suffisamment grosses pour ne pas resterlongtemps en suspension dans lair si lenvironnement est calme

    La concentration dans lair peut varier dansun rapport de 1 1000 entre une ambiancecalme et une ambiance agite (Kalra et al, 1990)

    Biocontaminants - Allergnes

    Les polluants des ambiances intrieures

    La (re)mise en suspension par lactivit humainecontribue normment la contamination :

    Rsultat de lObservatoire de la Qualit de lAir Intrieur

    Les concentrations en allergnes dacariens (Derp1 et Derf1) dans la poussire des matelas sont suprieures au seuil de sensibilisation allergique de 2 g/g poussire( 100 acariens/g) dans 50% des logements (Kirchner, 2007)

  • Epuration de lair Techniques existantes

    Polluantsgazeux

    Micro-organismes

    Sant

    Photocatalyse

    Adsorptionchimique

    Plasmafroid

    Plas

    ma-

    phot

    ocat

    alys

    e

    IonisationngativeCyclone

    Prcipitationlectrostatique

    Bande de valence

    Bande deconduction

    Photon h

    Particule lmentaire

    e-

    Polluant adsorb

    h+

    Recombinaisondes charges

    Excitationlectronique

    O2

    O2-

    OH

    Espce ractiveProduits dedgradation

    Rduction

    Oxydation

    H2O

    Adsorptionphysique (*)

    OzonationRayonnementUV germicide

    GG

    Particules

    Filtrationmcanique

    (*)Charbon actif, zolite

    Captation

    Transformation/limination

  • Epuration de lair - Technologies

    Bande de valence

    Bande deconduction

    Photon h

    Particule lmentaire

    e-

    Polluant adsorb

    h+

    Recombinaisondes charges

    Excitationlectronique

    O2

    O2-

    OH

    Espce ractiveProduits dedgradation

    Rduction

    Oxydation

    H2O

    Production dlectrons et de trous dansun matriau semi-conducteur (TiO2)par irradiation UV

    ( )+ + BVBC heTiOTiO 22Production dions superoxydeset hydroxyles partir de O2 etH2O contenus dans lair

    ++ ++ HOHOHh ads2+

    22 OOe

    Minralisation des molcules organiques

    CxHyOz + 2O OH+ Produits intermdiaires CO2 + H2O

    Principe

    Photocatalyse

  • Epuration de lair - Technologies

    Photocatalyse

    Ethanol

    (C2H6O)

    Actaldhyde

    (C2H4O)

    Acide actique

    (C2H4O2)

    Formaldhyde

    CH20

    Acide formique

    CH2O2 CO2 + H2O

    Faible consommation dnergie

    Manque de connaissance sur lefficacit de ces systmes dans les conditions defonctionnement relles (polluants en mlange, humidit fluctuante, )

    Elimination possible dautres polluants

    NO2 et O3 par photolyse

    Bio-contaminants par rayonnementUVgermicide (UVC 254 nm)

    Opre temprature ambiante

    Production de produits intermdiaires potentiellement plus dangereux pour la sant

    Atouts photocatalyse

    Limites actuelles de la photocatalyse

    200 280 315 400

    UV C UV B UV A

    Vitaminationdes produitsalimentaires

    Pigmentation de la peau

    Visible

    Bactricide

    nm

    Rayons x

    Absorption par lADN

    254

  • Epuration de lair - Technologies

    Ionisation de lair

    Stimulation des ondes crbrales alpha Sommeil profondet rparateurDiminution de lagressivit

    et de lanxit

    Facilit dapprentissage etde mmorisation

    Rgulation de lapression artrielle

    Les ions ngatifs auraient des bienfaits sur la sant (daprs Doux& Doux, 1993)

    Ionisation : processus par lequelune molcule lectriquementneutre acquiert une chargelectrique positive ou ngative

    Les ions existent naturellementdans lair extrieur commeintrieur

    Extrieur temps clair 200 3 000

    Nombre dions/cm3

    Ngatifs Positifs

    200 3 000Extrieur temps orageux 14 000 7 000Mtro (espace confin avecdcharges lectriques) < 4

    Cigarette dans une pice(COV et fines particules) < 10-100

    Source : Daniels, 2002

    ...

    Environnement

    GG

  • M

    -

    M

    -

    -

    P

    +

    P

    +

    M

    +

    Rayonnement cosmique

    Champ lectrique

    Eclair

    ...

    Electron libre trs grande

    vitesse

    Petit ionpositifinstable

    Petit ionngatif stable Petit ion

    positif stable

    Gros ionngatif

    Gros ionpositif

    Particule ensuspension

    Molculegazeuse

    Molcule gazeuse

    N2+, O2

    +

    N+, O+

    H3O+

    (H3O+, nH2O)

    O -, O3 -O2 -

    CO2O2 H2O

    P

    Particule sdimentable

    O2, O3 NO2 , NO

    M

    H2O O3

    COV

    ROH

    HO2-

    HO2

    M

    COV

    MH2O

    CO2

    Radicallibre

    Sant ?

    Polluantsgazeux

    Plasmafroid

    Micro-organismes

    Effet lectrique direct

    Production deH2O2 (pouvoirsbactricide etsporicide levs)

    +Ionisation de lair

    Prcipitationlectrostatique

    Particule ensuspension

    Ionisationsimple

    Particulesinertes

  • dunits mobiles

    de consoles murales ou de plafonniers

    dunits de gaines

    Epurateursdair

    PlafonnierConsole murale

    Epuration de lair

    Les diffrentes techniques prsentes peuventtre intgrs sous forme :

    Technologies

  • Prfiltre+ Filtre mcanique (F6)

    + Racteur photocatalytique+ Grille mtallique

    Prfiltre mtallique+ Filtre lectronique

    + filtre en charbon actif

    Epuration de lair - Technologies

    Epurateur E1 Epurateur E2

    Dveloppement dun protocole normalis de test des purateurs dair domestiques (tude finance par lADEME et la DGS)

    Banc exprimental mis au point dans les locaux de TERA Environnement

  • Epuration de lair - Technologies

    Epurateur E1 Epurateur E2

    Rsultats des tests pour les particules inertes et les gaz (tolune)

    Les 2 appareils prsentent une bonne efficacit de captation desparticules

    Lefficacit dpuration du tolune est en revanche quasi-nulledans les 2 cas ( < 5%)

  • Matriaux purateurs dair

    Peinture photocatalytiquepour les surfaces intrieures

    Les matriaux photo-actifs sont dj utilissdans la construction et lamnagement urbain(vitrages auto-nettoyants, revtements routiers)

    Peintures imprgnes de pigmentsphotocatalytiques activs par lerayonnement visible (???)

    Matriaux photo-actifs

    Les techniques dadsorption et de photocalyse sontgalement intgres aux matriaux pour constituerdes solutions dpuration passives des ambiances

    Il existe dsormais des peintures photo-actives

  • 400

    500

    600

    700

    800

    900

    1000

    20 22 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 0 2 4 6 8

    Temps (h)

    Con

    cent

    ratio

    ns (

    mg/

    m3)

    -100

    -80

    -60

    -40

    -20

    0

    20

    40

    60

    80

    Db

    it

    l'in

    terf

    ace

    (mg

    /h/m2 )

    Agglo. Bton Int. Ext.

    Dbit interfacial

    Rponse une mission interne de type sinusodale

    Matriaux adsorbantsOn voit aussi apparatre sur le marchdes matriaux contenant des adsorbants

    Il existe deux types dadsorbants :

    Source : www.knauf-batiment.fr

    Adsorbants physiques

    Adsorbants chimiques

    Dalles de plafond (Knauf Cleaneo)

    Carreaux de pltre pour cloisons (Japon)

    Matriaux purateurs dair

    Dcomposition des polluantspar une raction chimique desurface (raction catalytique)

    Captation des polluants lasurface des matriaux (pores)

    Zolite

  • Epuration par les plantes

    Premires recherches datent des annes 1980 (NASA)

    Systme PHYTORESTORE

    Une cinquantaine despcesde plantes testes ce jour

    Il existe sur le march des systmes de biofiltration (systmes sol/plantes)pour lair intrieur

    Diffrents tudes ont rcemment tmenes en France pour caractriser lescapacits dpuration de lair par lesvgtaux et leurs paramtres dinfluence

    (Source : M. Ondarts, Univ. Pau)

    Systme de filtre percolateur

  • Les capacits dpuration par les plantessont relles !

    Principales conclusions :

    Epuration par les plantes

    = 0,13 0,02 mg.m-3.h-1

    =0,12 0,004 mg.m-3.h-1

    = 0,11 0,005 mg.m-3.h-1

    Tests tolune, C0 = 11,8 mg/m3

    (Bulteau, 2004)

    Les capacits dpuration varient suivant :

    les espces vgtalesles polluants considrs

    Dispositif exprimental utilispar Bulteau au CSTB de Nantes

  • 0

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    Chlorophytum comosum Scindapsus aureus Dracaena marginata

    % d

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    Chlorophytum comosum Scindapsus aureus Dracaena marginata

    % d

    e b

    en

    zn

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    .

    Rsultats des performances puratoires obtenus lors du programme PHYTAIR

    (Cuny et Rzepka, 2007)

    0

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    Chlorophytum comosum Scindapsus aureus Dracaena marginata

    % d

    e fo

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    dh

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    lim

    in.

    C initiale : 10 ppm.

    C initiale : 3 ppm.

    C initiale : 5.7 ppm.

    La surface foliaire et la densit dufeuillage influent sur les performancesobserves sans ncessairement treun paramtre prpondrant

    Le support de culture participe auprocessus dpuration, notammentpar la prsence des micro-organismes

    Les conditions environnementalesdambiance (temprature, humiditet luminosit) ont une influence sur la capacit dpuration

    Epuration par les plantes

    CO

    HCOH

    C6H6

  • Ncessit de ritrer les essais:

    des concentrations reprsentativesdes environnements intrieurs

    sur des dures beaucoup plus longues

    Ncessit de dvelopper les connaissancessur les mcanismes physiques ou biologiquesqui dterminent la capacit dpuration desplantes (programme PHYTAIR)

    Quoi quil en soit Les cintiques de dgradation mesures montrent que les plantesne peuvent constituer une solution efficace pour lamlioration dela qualit de lair intrieur:

    Pour aller plus loin lectronique

    optique

    CADR < 0.05 h-1 dans la majorit des cas

    Epuration par les plantes Stomates vues au microscope

    (source: Cuny et Rzepka)

    0.25 h-1 au maximum (HCOH/Cholorophytum, Bulteau, 2004)

  • Diapositives en lien hypertexteDiapositives en lien hypertexte

  • Certains ordinateurs mettraient des vapeurs suspectes. Lafirme na pas encore ragi.

    Certains modles dordinateurs Apple mettent des vapeurs toxiques et le gant la pomme ne pipe mot. Un chercheur du CNRS la dcouvert ses dpens. En fvrier 2007, le labo du chercheur - qui souhaite rester anonyme - acquiert un Mac Pro pour ltude de structures de molcules en 3D. Aprs lavoir dball, il repre une forte odeur. Dix jours plus tard, ses yeux, son nez, son larynx sont irrits. Ds sa mise en route, lordinateur a distill des substances qui, au bout dune semaine dutilisation, mont provoqu une irritation prononce de la corne et des voies respiratoires , raconte-t-il. Mme larrt, lordinateur sent.Le biologiste molculaire contacte alors Apple Care, le service dassistance aux clients dApple, lequel lui envoie un technicien pour changer lalimentation de lordinateur. La puanteur persiste, le chercheur insiste. Apple procde un change mais - manque de chance, le second appareil empeste de la mme faon. Intrigu, notre chercheur commence farfouiller sur Internet et dcouvre que son cas est loin dtre isol. En Allemagne, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, les forums de discussion regorgent de tmoignages. Odeur de voiture neuve , de tapis garni de pourriture , sensations de vertiges , nauses , migraines . On y trouve mme de judicieux conseils : Moi, je travaille les fentres ouvertes. .Pugnace, le scientifique contacte Greenpeace qui le renvoie sur un laboratoire danalyses, Analytica, connu pour avoir dbusqu le caractre toxique du ptrole de lErika. Analytica pige les molcules du fameux fumet. Nous avons identifi sept contaminants organiques volatils , explique Bernard Tailliez, patron du labo. Le cocktail dtect est peu engageant puisquil sagit notamment de styrne, de benzne et de ses drivsLibration a fait passer ltude lInstitut national de lenvironnement industriel et des risques (Inris). Ces substances sont pour la plupart des irritants des yeux, de la peau et des voies respiratoires, ce qui peut entraner des signes cliniques lors dexpositions aigus. Certains sont nocifs ou toxiques par voie orale, mais l, il sagit dinhalation , analyse Sylvie Tissot, toxicologue lInris. Donc, a priori, pas de risque. Toutefois, une molcule pose problme. Le benzne peut avoir des effets sur la moelle osseuse. Imaginons quune personne travaille huit heures par jour pendant deux mois en inspirant de telles vapeurs, des personnes sensibles pourraient trs bien dvelopper des leucmies , affirme Annie Leszkowicz, experte en risque chimique auprs de lAgence franaise de scurit sanitaire de lenvironnement et du travail

    Mac Pro, le ppin toxique pour Apple ?

    Article paru le 26/09/2008

    Ordinateur bureau & cran TFT

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    Ordinateur bureau & cran CRT

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    Emission en COVpar les ordinateurs

    Source : Destaillatset al, 2008

  • 32,2

    29,1

    16

    16

    13,8

    13,5

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    Royaume-Uni

    Irlande

    Malte

    Finlande

    Alllemagne

    France

    Sude

    Belgique

    Autriche

    Estonie

    Espagne

    Portugal

    Ouzbekistan

    Italie

    Pologne

    Russie

    Grce

    Gorgie

    Albanie

    Roumanie

    Prvalence de lasthme chez les 13/14 ans - Etude ISAAC, 1995/1996

    Source: ISAAC steering committee, 1998

    Probabilit pour un enfant de ressentir au moins 2 des 3 symptmes suivants :eczema, rhinite, respiration sifflante, en fonction du taux de renouvellementdair de la maison (Bornehag et al, 2003)

    0.17 0.29 0.38 0.62Taux de renouvellement dair moyen (vol/h)

    1.5

    1

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    Evolution de la prvalence de lasthme en Bulgarie(tude ALLHOME 2)

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    Pr

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    1969 1996-1998 2004

    SofiaRgion de Burgas