Entraineur : BODY EMMANUEL

Assistant : TESSIER ARNAUD

N° JOUEURS TAILLES ANS POSTES4 OTHRYS Ken 2,00 1988 45 BOISSIE Régistre 1,82 1978 16 GEAY Julien 1,93 1985 2/37 JOCKY Giovanni 1,91 1993 48 AUGUSTA Emmanuel 1,85 1989 2/39 FORBES Germayne 1,85 1980 2

10 BOUTRY Benjamin 1,98 1980 4/511 TEMPLIER Emeric 2,05 1988 512 SAUZEAU Corentin 1,82 1991 113 JAMES Juwann 1,98 1987 4/514 BOUTRY Mathieu 2,01 1978 515 HERARD Fabien 1,97 1980 3/4

CHALLANS

photo du site off Challans

1912 – Création de l’Etoile Sportive du Marais (ESM)

1936 – Création de la section BasketPlusieurs gymnastes de l’ESM décidèrent de se lancer dans le nouveau sport à la mode : le Basket.Le Dimanche 26 Janvier 1936 a eu lieu le premier entraînement de la section Basket de L’ESM après les vêpres. Ils ont commencé par placer des panneaux dans la cour du patronage (actuellement l’Ecole Primaire Notre-Dame), par niveler le terrain et le premier entraînement a pu commencer à 15 heures.Le premier match amical a pu avoir lieu le Dimanche 5 Avril contre l’Eveil Garnachois, rencontre remportée sur le score de 8 à 2.Et ainsi, à Challans, à La Garnache, à Beauvoir-sur-Mer, à Saint-Christophe-du-Ligneron, à Saint-Jean-de-Monts se formèrent des équipes de basketteurs qui lancèrent cette activité sportive, si vivante de nos jours dans la région.haut de page

1963-1971 : L’essorAprès les années de présidence de Monsieur Joseph Chateau, est arrivé un important entrepreneur de travaux publics, Monsieur Michel Vrignaud, qui va insufler au club une nouvelle ambition, valeur que nous retrouverons tout au long de cette période qui mènera l’équipe challandaise au plus haut niveau français : la Nationale 1.Dès 1964, l’arrivée progressive d’anciens nantais a contribué aux différentes accessions.Lors de la saison 1967-1968, l’équipe a notamment remporté la coupe F.S.C.F. (Fédération Sportive et Culturelle de France).En 1970-1971, William Hetzel fut le premier américain à jouer sous les couleurs challandaises.

1971 – 1989 : Le Haut Niveausaison 84-85 L’arrivée d’un second américain, Tom Lee, a permis aux challandais de jouer un rôle intéressant en Nationale 1. Villeurbanne, Orthez, Limoges, Caen, Antibes, Tours, Le Mans, Berck, toutes ces équipes de renom sont venus souffrir sur la célèbre moquette challandaise. Les matches se disputaient régulièrement devant une salle comble.

Plusieurs classements dans le haut du tableau du championnat ont permis à l’équipe challandaise de disputer différentes coupes d’Europe.Dix-huit années de très haut niveau ont amené une certaine usure et une défection du public. Cela a conduit le club à repartir en nationale 4 et à fixer de nouveaux objectifs.

1989 – 2004 : Le Nouveau Départ

Le club, se restructurant, gravit progressivement les échelons, grâce à une formation performante. L’arrivée de Monsieur Jean Gaborit en 1994, a apporté une nouvelle dynamique, ce qui s’est traduit par quatre montées successives et un public reconquis.Le club a retrouvé un niveau récompensant les efforts de tous les bénévoles, de tous les dirigeants et de tous les éducateurs.

Nationale 1 : SAISON 2006 – 2007

F.Massé, B.Boutry, J.Lesieu, C.Goettsche, J-F.Franck, C.Jean-Pierre, R.Menville, M.Judith, J.BalavoineL.Thouzeau, S.Wagner, D.Chantreau, S.Maleyran, J.Geay, M.Massé, A.Sutanovac

Entraîneur Eberlin Stéphane - Assistant Pereira Daniel

N°N° JOUEURSJOUEURS TAILLESTAILLES AGESAGES POSTESPOSTES

55 Alex NKEMBEAlex NKEMBE 1,971,97 3131 3/43/4

66 Mouhamadou M'BODJI Mouhamadou M'BODJI 1,931,93 2929 3/43/4

77 Romain APPELRomain APPEL 1,941,94 3030 2/32/3

88 Fred BROLIRONFred BROLIRON 1,931,93 3030 22

99 Jacques ALINGUEJacques ALINGUE 2,002,00 2222 44

1010 Jérémy TSCHAMBERJérémy TSCHAMBER 1,901,90 2626 1/21/2

1111 Sébastien KANCELSébastien KANCEL 2,052,05 3030 4/54/5

1212 Tony TRAINEAUTony TRAINEAU 2,042,04 3030 44

1313 David WEBERDavid WEBER 1,911,91 2121 11

14 Sanko CAMARA BLESSE BLESSE BLESSE1515 Jovan STEFANOVJovan STEFANOV 2,05 27 4/5

BC SOUFFELWEYERSHEIM 2010/2011 NM1

1945Création du Basket à Souffelweyersheim en tant que section du FC Souffelweyersheim par Eugène DAUSCHER (Président), Joseph BREGLER, Robert ANDRES, Raymond SCHOTT, Albert PETER, Lucien GLADY, René STROH

1947Quatre équipes sont engagées dans les différents championnats : Seniors 1 – Seniors 2 – Cadets – Seniors Féminines

1948Les premiers renforts arrivent : Albert Eber – Albert Sitz – Richard Sitz et Jean-Pierre Georg. Le futur archiviste du club Joseph Koessler prend une place prépondérante dans la vie du club.

1954Le troisième terrain extérieur est construit rue des Cigognes (toujours en place actuellement).

1963Eugène Dauscher, Président Fondateur, demande à être déchargé de ses fonctions pour des raisons d’âge et de santé. René Stroh est élu Président.

1964D’un commun accord, la section basket décide de se séparer du FC Souffelweyersheim pour créer son propre club : Le BCS (Basket Club Souffelweyersheim) est né ! Marcel Wintz – MAWI – rejoint le Comité. Directeur Sportif, sa compétence et sa disponibilité le rendent indispensable dans la bonne marche du Club

1965Championne d’Alsace, l’équipe fanion du BCS monte en Championnat de France Fédéral. Après quatre années, elle dut redescendre en Régional suite, essentiellement, à des difficultés matérielles (manque de gymnase).

HISTORIQUE DE SOUFFEL

1966Le Basket de Souffelweyersheim sort de l’anonymat : Le 24 janvier 1966, en 32ème de finale de la Coupe de France, Souffel est opposé à l’Etoile de Charleville, Champion de France en titre. Les adversaires alignent des joueurs internationaux tels que JP Beugnot, Perniceni ou Le Goff. À 42 – 42, Souffel perd son quatrième joueur. L’actuel Président, Gilbert Mittelhaeuser est le meilleur marqueur avec 31 points contre 26 points à Beugnot. Souffel eu le mérite de limiter la marque finale à 11 points : 61 – 50. Le journal « L’Equipe », dans son article du 21 janvier 1966, fît l’éloge du club : « Qui parlerait de Souffelweyersheim, perdu dans la banlieue de Strasbourg, si sa section de basket n’existait pas ?

1972En 1971, la Commune décide la construction du Gymnase actuel. Ce dernier est inauguré le 4 novembre 1972.

1974Nouvel essor sportif avec le retour de Gilbert Marschall parti pour évoluer avec l’Elite du Basket Français au sein de l’AS Strasbourg.

1975Champion d’Alsace, le BCS accède en Championnat de France Nationale 4.

1976L’euphorie de la saison 75/76 qui suit et grâce à ce joueur d’exception que fut Gilbert Marschall, le BCS monte en Nationale 3.

1977Le Comité décide de renforcer l’équipe 1. Ce sera l’ère américaine à Souffel : court intermède d’un étudiant américain Horton – en 1977 : Paul Ellis – en 1978 : Graig Butrym – de 1979 à 1981 : Mike Reilly. L’éventuelle accession en Nationale 2 (les PRO A et B n’existaient pas à l’époque) est plombée par des moyens financiers restreints. En 1982, la Fédération interdit les joueurs étrangers en Nationale 3.

1977 : une année référence pour le BCS. En championnat N 3, devant plus de 1000 spectateurs, le match au sommet oppose le BCS à la SIG. Victoire du BCS : 111 à 89. Dirigée par Désiré Schohn, l’équipe est composée de Paul Ellis, Gilbert Marschall, Jean Mittelhauser, Francis Kiefer, Roland Kleiss, Jean-Louis Koessler, Jean-Pierre Uthdinger, Gilbert Heinrich, Christophe Oberlé et Claude Schott.

1984Les Anciens du BCS sont Champions du Bas-Rhin.

1985Les Anciens du BCS remportent leur premier titre de Champions d’Alsace. Ils remporteront 14 fois le Titre de Champions d’Alsace, consécutivement, de 1985 à 1998.

1992Le 4 octobre 1992, le président René Stroh décide de mettre un terme à son mandat après 29 années et 9 mois de bons et loyaux services. À la même date, est élu son successeur : Gilbert Mittelhaeuser, troisième Président depuis la création du club !…

1996La Fédération décide la suppression de la Nationale 4. Le BCS, comme beaucoup d’autres, en fait les frais ! Après une année de purgatoire en Championnat Régional, le BCS remonte en Nationale 3.

2003Champion de poule en Nationale 3, le BCS sous la férule de l’entraîneur Stéphane Jung, accède en Nationale 2.

2007À l’heure où ces lignes sont écrites, le BCS entraîné par Stéphane Eberlin, occupe la deuxième place de la NM 2 D.

2008Souffel domine le championnat, ils font la course en tête et passe à côté de deux matches en play-offs.Battu, en mai, par Juvisy en quart de finale,le BC Souffelweyersheim a trébuché pour la deuxième année consécutive sur la dernière marche menant à la N1.

2009Souffel termine le championnat en 2ème place et passe à côté du deuxiéme matche en play-offs.Battu, en mai, par Saint léonard d'Angers en quart de finale,le BC Souffelweyersheim a trébuché pour la 3ème année consécutive sur la dernière marche menant à la N1.Vainqueur et Champion du Trophée Coupe de france contre Denain le 16 mai 2009 à Bercy.

2010L’équipe fanion du BCS sous la Houlette des coachs Stéphane Eberlin et Daniel Pereira termine 1er de sa poule avec seulement 2 défaites. Elle termine également vice championne de France et accède enfin en Nationale 1. En 32e de finale de la coupe de France, le BCS crée l’exploit en battant la JDA DIJON pensionnaire de PRO A, c’est une première dans l’histoire du Basket hexagonal.

Pos EQUIPES Pts Vict Déf % P.M P.E Dif Q Jour.10 CHALLANS 25 8 9 47,0 1314 1318 -4 0,997 17

11 SOUFFEL 25 8 9 47,0 1201 1210 -9 0,993 17

Pos EQUIPES Pts Vict Déf % P.M P.E Dif Q Jour.10 CHALLANS 13 5 3 62,5 640 598 +42 1,070 8

5 SOUFFEL 15 6 3 66,6 621 600 +21 1,035 9

Pos EQUIPES Pts Vict Déf % P.M P.E Dif Q Jour.10 CHALLANS 12 3 6 33,3 674 720 -46 0,936 9

15 SOUFFEL 10 2 6 25,0 580 610 -30 0,951 8

Matches 17Pts 77,4T2 382/728% 52,5T3 6,0/18,6% 32,2LF 21,3/14,4% 67,7F 21,5

Fpr 21,1Ro 11,0Rd 24,5Rt 35,5In 8,3Ct 2,5Bp 17,1Pd 14,2

Eval 80,8

SOUFFEL

Stats cumul esé

Matches 17Pts 70,6

T2 332/722% 48,0T3 5,2/18,9% 27,3LF 23,9/16,1% 67,1F 21,4

Fpr 21,8Ro 11,2Rd 25,5Rt 36,8In 7,2Ct 2,9Bp 14,2Pd 10,7

Eval 69,4

CHALLANS

CHALLANS Résultat Résultat SOUFFELMatche à domicile St Chamond Roche M Matche à l'extèrieur

1er Q-T 16 - 16 16 - 18 1er Q-T

2ème Q-T 22 - 17 24 - 16 2ème Q-T

3ème Q-T 15 - 23 15 - 12 3ème Q-T

4ème Q-T 16 - 21 07 - 16 4ème Q-T

* * 12 - 14 ProlongationPts Marqués 69 76 Pts Marqués

Pts encaissés 77 74 Pts encaissés

Paniers 46% 27/59 26/66 39% Paniers 3Pts 30% 6/20 6/17 12% 3Pts 2Pts 54% 21/39 20/49 43% 2PtsL-F 60% 9/15 18/26 68% L-F

Rebonds Off 13 12 Rebonds OffRebond Deff 25 31 Rebonds Deff

Balles perdues 20 21 Balles perduesContres 4 2 ContresFautes 22 28 Fautes

EV 72 59 EVJOUEURS Pts Pts JOUEURSJAMES 27 19 STEFANOVSCHMIEDER 10 19 BROLIRONBOUTRY B 9 17 ALINGUEBOISSIE 6 7 APPELBOUTRY M 6 5 WEBEROY ONO 5 4 KANCELSAUZEAU 3 3 M'BODJIGEAY 3 2 NKEMBEGIRMA 0 0 TSCHAMBERTIRGOUINE * * TRAINEAU

Nationale 1 : cHALLANS 69 - Saint-Chamond 77

Au nom du collectif

publié le 09.01.2011

Les Couramiauds obtiennent un précieux succès

Challans 69 - Saint-Chamond 77 : 69-77 (16-16, 38-33, 53-56).

Arbitres : MM Mora & Martin. 1500 spectateurs

Challans : Schmieder 10, Boissié 6, Geay 3, Girma, Tirgouine, B. Boutry9, Oyono 5, Sauzeau 3, James 27, M. Boutry 6. Entraîneur : EmmanuelBody.

Saint-Chamond : Laroche 21, Tillon, Paour, Bole 2, Landu Bongo 13,Jacon, Aubry 19, Dioubate, Beugnot 5, Rinna 17. Entraîneur : AlainThinet.

À l’image du classement, les deux équipes ont fait jeu égal pendant le premier quart-temps (16-16). D’abord dans un match USA/USA, entreJames et Laroche (4-7). Ensuite, dans le jeu, avec des Challandais, dont on sentait le poids du travail (physique) d’intérêt collectif de la dernière semaine (11 entraînements). Et des Couramiauds tout heureux de jouer à ce rythme. Un tempo de reprise juste illuminé par les éclairs de James et de Rinna, pour les Ligériens. Ce petit jeu dura, dura, dura… Le temps pour Boissié de trouver la mire à 3 points (33-32) et d’impulser un peu plus de célérité dans les choix challandais. Bref, à la pause, Challans était en passe de réussir son rachat (38-32). Histoire d’effacer la défaite au Centre Fédéral (84-82).

Alors que la seconde période était commencée depuis deux minutes(40-33), Alain Thinet demande un temps mort et sort de sa réserve : « On n’est pas dans le match… » Trois minutes plus tard l’adresse deLandu Bongo et d’Aubry à trois points, plus l’omniprésence de Laroche permettait à Saint-Chamond de prendre l’avantage (42-43). Sur leur lancée, les Couramiauds infligeaient un 12-0 aux Challandais, sur un nouveau panier à trois points de Landu Bongo (42-48, 26’). Cet avantage de six points, les Ligériens allaient le conserver jusqu’au panier égalisateur de James (59-59, 32’).La passe d’arme défensive dans la raquette couramiaude, où lesChallandais manquèrent à trois reprises de prendre l’avantage, fut le tournant du match. D’autant plus que Rinna signait son retour (59-61) et que Laroche faisait ce qu’il voulait sur le terrain (63-70, 37’). Alors que les Challandais s’éparpillaient sur le terrain, Boissié redonnait un peu d’espoir aux siens (66-72) à trois points. Mais Aubry l’imitait à la perfection (66-77). À + 11, il ne pouvait plus rien arriver à Saint-Chamond. Et les trois derniers points de Schmeider ne permettaient pas à Challans de se racheter. C’est l’équipe la plus complète qui s’est imposée.

Bruno Poirier

Le 10/01/2011

Nationale 1 masculine / Après Roche-la-Molière - BCS (74-75, a.p.)

Le casse parfait

De l'aveu de son entraîneur Stéphane Éberlin, le BC Souffelweyersheim a réalisé un « hold-up », samedi soir à Roche-la-Molière. La chance, qui n'a pas souvent souri aux Alsaciens cettesaison, a enfin tourné. Un juste retour des choses.

Match plein pour Jovan Stefanov: 19 points, 13 rebonds et uneévaluation de 21 pour l'ailier-fort du BCS.« Cette victoire qu'on n'a pas méritée, c'est pour toutes les fois où on a lâchéles matchs dans les derniers instants, souligne le coach souffelois. Elle constitueune excellente affaire (*), mais il n'y a vraiment pas de quoi fanfaronner. »« Nous sommes contents de ne pas faire partie des mauvaises surprises»Menés toute la rencontre, les Bas-Rhinois sont, dixit leur technicien, « passés par un trou de souris ». S'ils se sont imposés, c'est d'abord parce que les joueurs de Roche-la-Molière ont manqué une multitude de lancers-francs importantissimes, à la fin du temps réglementaire puis en prolongation.Rédhibitoire.« Ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes, susurre Stéphane Éberlin. Pour eux, la saison risque maintenant d'être longue... » A chacun ses problèmes, le BCS est bien placé pour le savoir.Rarement au complet ces temps-ci, l'effectif alsacien n'a pas définitivement éloigné le danger qui le guette, dans un championnat de Nationale 1 qui verra quatre équipes reléguées à l'issue de cet exercice.Le Centre Fédéral, dernier, ayant sa place assurée dans la troisième division nationale, les Souffelois devront au minimum laisser cinq concurrents derrière eux, au classement général. Pour l'heure, ils sont dixièmes (8V, 9D), à égalité avec Challans - leur prochain adversaire -, à un point des playoffs.« Si on nous avait dit, avant de débuter la compétition, qu'on présenterait ce bilan à la fin des matchs aller, on aurait signé tout de suite, confie Stéphane Éberlin. Bien sûr, on va devoir se retrousser les manches et continuer à bien bosser. Nous sommes contents de ne pas faire partie des mauvaises surprises decette journée de reprise. »

« Globalement, j'ai vu une prestation très moche »

Absence de dureté défensive, approximations, manque de concentration... Le coach du BCS a observé une multitude de choses qui lui ont déplu ce week-end.« J'avais demandé un investissement total, tout en tolérant les ratés au niveau du jeu dans la mesure où nous n'avions pas disputé un match depuis trois semaines. C'est justement en terme de comportement qu'on a pêché. Les gars ont commencé à se rebeller à huit minutes de la fin, alors qu'ils accusaient un retard de dix longueurs. »Et de conclure : « Globalement, j'ai vu une prestation très moche. » L'essentiel est, heureusement, préservé.

Am.P.

Salle Michel VrignaudBoulevard Jean Yole

85300 ChallansTélephone : 02.51.35.08.14

Capacité : 2424

Couleur des maillots

VENDEE CHALLANS BASKET

BP 244 85300 CHALLANS

Fax : 0251492647 Tél bureau : 0251350814 email : secretariat@challans-basket.com

Président

THOUZEAU LIONEL IMPASSE DE LA COUPE

85300 CHALLANS email : lionel.thouzeau@systeme-u.fr

Correspondant

SUTANOVAC ALEXANDRE BP 244

85300 CHALLANSTél. : 0251350814 Port. : 0615927971

Fax : 0251492647 email : secretariat@challans-basket.com

Site Web : http://www.challans-basket.com/

BELARBI BELKACEM (338.00 kms)

KERISIT THOMAS (59.00 kms)

Rue des Sept Arpents 67460 Souffelweyersheim – Boulevard Jean Yole 85300 Challans

Distance 914 km

ALLER / RETOUR : 1828 km

Située à quelques minutes de la Côte Atlantique et au cœur du Marais Breton, la Ville de Challans allie la douceur de vivre, prisée par ses habitants et ses touristes, au dynamisme économique, développé par ses entreprises et commerces,

Fiche d'identité

- 2ème ville du département avec 18 671 habitants (1er janvier 2007)- Code postal : 85300 (chef-lieu de canton)- Superficie : 6 484 hectares- Altitude : 11 mètres- Membre de la Communauté de Communes Marais et Bocage- 254 agents municipaux permanents- 175 associations dont 60 sportives avec 4 200 licenciés.

Petite enfance et jeunesse

- 1 maison de Jeunes- 6 écoles maternelles, 6 écoles élémentaires, 2 collèges, 3 lycées- 6 541 élèves scolarisés à Challans à la rentrée 2010

Economie

- 300 commerces- 1 542 activités professionnelles (entreprises, artisans, professions libérales, commeçants)- 10 000 emplois (3 plus gros employeurs : Centre hospitalier, Huet et Bénéteau)- 5 zones d'activités dont 1 parc tertiaire

La ville de Challans bénéficie d'une situation géographique privilégiée. Au carrefour de huit axes, elle s'est imposée, dès le XIXème siècle, comme la plaque tournante du Nord-Ouest Vendée. Le développement du réseau routier lui assure un rayonnement qui s'étend des stations balnéaires bordant la Côte Atlantique du Nord Vendée jusqu'à la métropole Nantes-St Nazaire.

Nantes : A 45 minutes, la Cité des Ducs de Bretagne et son aéroport international. Le projet de poursuivre la réalisation de la route à quatre voies d'ici 2010 diminuera encore le temps de trajet.

- St Nazaire : A 50 minutes, 4ème port commercial français.

- La Roche sur Yon : A 30 minutes, préfecture de la Vendée.

- Les Sables d'Olonne : A 40 minutes, sa plage de sable blond et son Vendée Globe.

- Noirmoutier : A 30 minutes, son passage du Gois et ses marais salants.

- St Gilles Croix de Vie : A 20 minutes, le port de St Gilles et ses fameuses sardines.

- St Jean de Monts : A 15 minutes, sa plage de huit kilomètres et sa forêt de pins.

UN CARREFOUR STRATÉGIQUE

LA DEUXIÈME VILLE DE VENDÉE

Depuis le recensement de mars 1999, Challans est devenue la deuxième ville de Vendée, après La Roche sur Yon. De 1950 à 2006, la croissance de sa population a plus que triplé passant de 5.600 à 18.349 habitants. Chaque année, environ 500 nouvelles familles viennent s'installer à Challans,

Au 1er janvier 2006, Challans compte donc 17 676 habitants (8 583 hommes et 9 093 femmes), soit une densité de 272 habitants au km². Par rapport au recensement précédent, au 8 mars 1999, la commune compte 1 540 habitants de plus. En 24 ans, depuis 1982, la commune a gagné 4 831 Challandais.

Parmi les caractéristiques de la population challandaise, on constate, depuis 1999, un accroissement des tranches au-delà de 45 ans (45-59, 60-74 et 75 ans et plus) tandis que la population de 0 à 44 ans a tendance à fléchir. Conséquence logique de cette particularité d'une population vieillissante, le taux de natalité est en baisse depuis 1968, passant de 26,2 à 11,4 %. Le taux de mortalité, quant à lui, revient à des valeurs identiques au début des années 70. Le solde naturel diminue donc mais le solde prenant en compte les entrées et sorties est plutôt en hausse. En effet, 22 % de la population n'habitaient pas à Challans il y a cinq ans. C'est dire toute l'attractivité de la commune.

Autre particularité, le nombre moyen de personnes par ménage a légèrement diminué suivant en cela la moyenne nationale. Il est passé de 2,37 à 2,19. Le pourcentage d'hommes et de femmes seuls est en augmentation. Il représente 13,4 % pour les hommes (10,7 % en 1999) et 19,4 % pour les femmes (17,5 % en 1999).

Dans le domaine du logement, le nombre d'habitations toutes catégories confondues a augmenté de 1 264 en sept ans, soit 8 509 logements : 7 844 résidences principales (92,2 %), 154 résidences secondaires ou occasionnelles et 511 logements déclarés vacants au moment du recensement. Le parc de logements est très récent car un tiers a été construit depuis 1990. Enfin, la majorité des habitants est propriétaire de leur résidence principale (63,8 % contre 61,9 % en 1999).

DE LA PRÉHISTOIRE À NOS JOURS

Existante depuis la préhistoire, comme en témoigne le menhir de la Vérie, Challans tire son nom d'un terme pré-indo-européen "kal" signifiant pierre, abri, village. Le 16 mars 1956, la cache d'un fondeur de l'Age de Bronze a été découverte au lieu-dit "Les Villates" et son trésor, composé de 298 pièces, est aujourd'hui exposé au Musée des Antiquités Nationales de St Germain en Laye.Après l'occupation romaine, la ville est évangélisée à l'époque mérovingienne sous l'influence St Philbert de Noirmoutier.

Le menhir de la Vérie

Vers les XIIème et XIIIème siècles, les Foires commencent à asseoir la prospérité de la ville qui est placée sous l'autorité de la baronnie de Commequiers.Au cours du XVIIème siècle, le démantèlement du château de Commequiers, par ordre royal, entraîne le transfert de l'administration seigneuriale de Commequiers vers Challans donnant son premier essor à ce qui n'était alors qu'un village.

Pendant la révolution, le nouveau découpage administratif décidé par l'Assemblée Nationale conforte Challans dans son rôle régional, en la nommant chef-lieu du district. Au cœur d'un des foyers de l'insurrection vendéenne de mars 1793, la ville est l'enjeu de bien des combats. Le 6 juin 1794, les Blancs, sous les ordres de Stofflet et Charette, assaillent la ville mais les Bleus restent maîtres de la place et battent les royalistes lors d'un combat au lieu-dit "Le Calvaire".

A partir de la Restauration, la création de nombreuses routes nouvelles, par les Ponts et Chaussées, offre à la cité un développement durable puisqu'elle devient véritablement un "carrefour", établissant le lien entre la côte atlantique et le bocage.Vers 1845, le bourg se dote de grandes halles et d'un vaste champ de foire au nord de la ville.

- Cet essor est accru par la desserte ferroviaire Nantes-St Gilles sous la Troisième République. La prospérité de Challans se manifeste par le caractère grandiose de sa nouvelle église (1897) et de sa mairie (1913).Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, Challans devient, grâce aux initiatives d'entrepreneurs locaux, un petit foyer industriel alors même que les Foires connaissent une incroyable expansion depuis la fin du XIXème siècle.

UNE DEVISE PLUS MODERNE QUE JAMAIS

La devise de Challans "In viam prosperitatis et pacis" signifiant "Dans la voie de la prospérité et de la paix" apparaît sur le blason de la ville qui date de la fin du XIXème siècle.

"In viam prosperitatis et pacis"

Loin d'être démodée, elle s'adapte encore aujourd'hui à Challans et réunit ses deux atouts majeurs : le développement (prospérité) et la qualité de vie (paix).

QUELQUES DATES DE 1950 À 2007

- 1950 : Ouverture du théâtre Le Marais

- 1953 : Première foire exposition de Challans

- 1962 : Inauguration de l'hôpital

- 1963 : Ouverture du parc des sports

- 19 mai 1965 : Visite du Général de Gaulle, Président de la République

- 1969 : Ouverture de la cité scolaire Jean Yole avec CES et CET, devenus aujourd'hui le collège Milcendeau et le LEP Couzinet

- 1974 : Ouverture du groupe scolaire de la Croix Maraud (15 classes), de la piscine et de la crèche familiale gérée par la Croix Rouge ; Mise en place du SIVOM du Canton de Challans, chargé en particulier de la collecte des ordures

- 1976 : Ouverture du boulevard Jean XXIII entre la rue de la Cornerie et la route de Commequiers et du boulevard Bazin reliant la route de St Jean de Monts et la route de Soullans

- 1978 : Mise en place d'une école municipale de musique

- 1979 : Ouverture du nouveau groupe scolaire de la Mélière

- 1980 : Ouverture au public du parc de loisirs de la Sablière

- 1982 : Réouverture à l'année de la voie ferrée Nantes-Challans-St Gilles Croix de Vie

- 1983 : Mise en service des nouvelles halles ; Création du boulevard Schweitzer reliant la route des Sables à la route de Soullans

- 1986 : Aménagement de la rue Gobin et de la place de Gaulle

- 1987 : Troisième tranche d'aménagement du centre-ville : la place de l'Europe

- 1988 : Lancement de "Il était une Foire", quatre fêtes estivales en juillet et août, devenues aujourd'hui les Foires à l'Ancienne d'Autrefois Challans

- 1989 : Inauguration des salles Louis-Claude Roux

- 1990 : Création d'un parc d'activités tertiaires boulevard Schweitzer

- 1993 : Ouverture fin mai de l'Espace Diderot ; Installation du scanner à l'hôpital

- 1995 : Ouverture du marché le samedi matin

- 1996 : Ouverture du nouveau centre de secours et de lutte contre l'incendie boulevard Schweitzer

- 1998 : Réalisation du village artisanal ; Création de la Maison des Arts, rue des Barrières ; Construction des salles de sports des Noues (tennis, badminton, tennis de table)

- 4 et 5 juillet 1999 : Le Tour de France fait étape à Challans

- 2000 : Le SIVOM laisse place à la Communauté de Communes "Marais et Bocage"

- 2001 : Création des serres municipales

- 2003 : Réhabilitation du théâtre Le Marais

- 2004 : Réalisation des premiers terrains de football et de rugby sur la Plaine des Sports

- 2005 : Jumelage avec la ville itelienne de Saronno ; Départ du Tour de France ; Mise en service de la nouvelle caserne de gendarmerie

- 2006 : Mise en service du pôle d'échanges multimodal ; Ouverture du nouvel Hôtel de Ville

- 2008 : Autrefois Challans s'installe à la Ferme de la Terrière- 2009 : Inauguration du nouvel Espace jeunes ; Inauguration de l'Espace Martel ; Ouverture du nouveau groupe scolaire Lucie Aubrac

PATRIMOINE

Une balade dans les rues de Challans et ses alentours vous amènera à découvrir les empreintes du passé et les richesses architecturales que compte la ville. Fière de son patrimoine, elle entretient et rénove ses bâtiments chargés en histoire, à l'image du clocher, restauré en 2002.

L'ÉGLISE NOTRE DAME ET SON CLOCHER SÉPARÉ

Elevée au XIème siècle sur l'actuelle place des Marronniers, la première église menaçant de s'effondrer, sa reconstruction fut entreprise en 1862 en commençant par le clocher, le chœur et les sacristies. En 1893, on prit la décision de construire un tout nouvel édifice en face de l'ancien, devenu trop dangereux. La nouvelle église de style néogothique, fut achevée en 1897, mais les fonds manquants, on choisit de conserver le clocher neuf de la vieille église. C'est pourquoi le clocher se trouve à 50 mètres de son église

L'église et son clocher

A l'intérieur de l'église, on trouve l'un des plus anciens vestiges chrétiens de Vendée, une croix mérovingienne du VIème siècle, issue du premier sanctuaire et encastrée dans le mur de la chapelle nord. Dans cette même chapelle, on peut aussi découvrir un tableau de l'Assomption, signé Lagrenne et classé Monument Historique. Sinon, l'admirable chemin de croix, qui orne les murs de l'église, a reçu le 1er Prix à l'Exposition Universelle de Paris en 1900. Il a été réalisé par la Maison Beau de Nantes, tout comme les vitraux du chœur.

L'ABBAYE DE COUDRIE

Monument classé datant du XIIème siècle et remanié au XVème siècle, cette ancienne église se situe non loin du village de la Flocellière, près de la route qui mène à St Christophe du Ligneron.Sanctuaire d'une ancienne commanderie de Templiers, elle a été édifiée en 1130 par Hugues de Payens, fondateur de l'Ordre, grâce aux libéralités des seigneurs de La Garnache.

Seule subsiste l'Eglise, le reste de la Commanderie ayant été brûlé au XVème siècle par les Huguenots. L'ensemble connût un nouveau coup fatal pendant les Guerres de Vendée (1793-1794) lors du passage des Colonnes Infernales. Coudrie devint paroisse puis commune et fut ensuite rattachée à Challans en 1827, par ordonnance du Roi Charles X.

LE CHÂTEAU DE LA VÉRIELa construction de ce château remonte au IXème siècle. Il fut construit en partie avec de la pierre du même nom, dont les carrières avoisinantes étaient encore exploitées. Il fut érigé en château fort afin de prévenir les invasions normandes et scandinaves possibles en raison de la proximité du bord de mer.Les Templiers, moines soldats qui s'étblirent à Coudrie, paroisse située à 10 km de la Vérie, l'une des premières Commanderies de France, en l'an 1130, durent prendre sous leur tutelle ce site, qui n'était pas sans intérêt stratégique à l'entrée du Golfe du Soullandeau.

Il faut attendre le début du XIVème siècle pour que nous apprenions l'existence d'un jehan Belleron "Seigneur de la Vérie". Lui succèdera la famille Frondeboeuf dont une fille Agnès épousera en l'an 1400 Guillaume du Plantis, Chevalier, Seigneur de la Guyonnière, et lui apportera en dot La Vérie.A la fin du XVIème siècle, Claude du Plantis vendit sa propriété challandaise à André Bouhier, trésorier du Roi Henri IV, qui fera reconstruire la demeure existante, s'inspirant du Château de Beaumarchais à Brétignolles, dont son frère Vincnt était devenu propriétaire. La dernière descendante de la quatrième génération, Françoise Catherine Bouhier, épousera en 1724 Claude Gilbert Robert de la Salle Lézardière, Seigneur du Poiroux. De cette union naquirent 12 enfants. L'aîné, Louis Jacques Gilbert, hérita de la Seigneurie de la Vérie. De son mariage avec Dame Marie-Jeanne Charlotte Badaud de la Chaussade en 1748 naquirent 15 enfants, dont Pauline (auteur du célèbre ouvrage "Théories des Lois Politiques de la Monarchie Française") et Jacques Augustin, diacre, qui fut massacré lors de l'attaque de l'Abbaye des Carmes à Paris. Il fut béatifié par Pie XI en 1926 et une stèle fut édifiée dans la propriété, près du Château, afin de rappeler son martyr.En 1791, le Baron Lézardière accusé d'être l'instigateur d'un complot contre la République, dit "complot de la Proustière", verra son Château incendié, dont uen tour située au Sud-Ouest fut entièrement détruite (la deuxième tour menaçant de ruine a dû être démolie en 1848).Le domaine de la Vérie fut mis sous séquestre en 1792. Il fut exploité par la citoyenne Marie-Jeanne Mornet et son fils Jacques Joseph Aimé, diacre défroqué, qui rêvaient d'acheter le domaine lorsqu'il serait bien national.En 1801, le séquestre fut levé par le Premier Consul et le château retrouvera ses légitiomes propriétaires qui le vendirent le 25 Ventose An XIII (le 16 mars 1805) à François Armand Boux de Casson, ancien lieutenant de l'armée de Charette. Ludovic et Olivier Boux de Casson y naquirent et furent tour à tour Maires de Challans.Située route de Soullans, cette magnifique demeure fut restaurée en 1886, en style d'inspiration Renaissance et transformé en hôtel en 1990.

LE LAVOIR DU GUY

Situé impasse du Guy, ce lavoir fut construit en 1886-1888 et restauré en 1988.Le lavoir était alimenté en eau par le ruisseau du Guy jusqu'en 1937.Ensuite, il fut approvisionné par l'eau de la ville puis abandonné dans les années 1950-1960.

LE SOUVENIR DE LOUIS XIII

- Rue Carnot, il existe une ancienne auberge dite "Maison de Louis XIII", où le roi de France a passé la nuit du 14 au 15 avril 1622, avant de remporter la bataille de l'Ile de Rié, au Nord de St Gilles Croix de Vie, contre les troupes protestantes du Seigneur de Soubise. C'est également le berceau du célèbre médecin Ambroise Viaud Grand Marais (1833-1913).

- Une plaque commémore ces deux événements. Non loin, se trouve l'actuelle "Auberge Louis XIII", la plus ancienne demeure de Challans, construite en 1580, dont l'intérieur a conservé un décor typique avec ses cheminées et ses poutres d'époque.

BOIS DU BREUIL

Situé rue de Haute Perche, non loin de l'église, ce bois constituait autrefois le parc d'une demeure du XVIIIème siècle, propriété de la famille Imbert de la Terrière. Le lieu conserve quelques vestiges de l'ancien château, notamment l'escalier donnant accès au jardin et les piliers du portail d'entrée.

LA COURSAUDIÈRE

Ce que l'on nomme actuellement le château de la Coursaudière, édifié au début du XIXème siècle, n'est que la maison d'habitation proprement dite d'un ensemble de bâtiments qui, entourés de bois, jardins d'agrément et potagers et surtout de pré et terres labourables, constituait un domaine de plus de 12 ha situé à proximité du centre ville, et ce jusqu'en 1931.

LA QUINCAILLERIE BAILLY

Il existe à Challans, place Aristide Briand, un bâtiment commercial et pittoresque qui a su conserver et préserver sa devanture d'antan et dont l'enseigne est ainsi libellée "Bailly Frères Successeurs". L'histoire de ce bâtiment est liée à la création d'un nouveau quartier challandais vers 1845, comprenant l'actuelle place Aristide Briand et les rues avoisinantes.

C'est en 1919 que Sylvain Bailly acquiert l'immeuble et y installe son commerce de quincaillerie fondé en 1892 et qui était situé auparavant rue Bonne Fontaine. Les dirigeants successifs ont su préserver le décor et l'atmosphère de cette vieille bâtisse qui constitue un élément important et intéressant du patrimoine challandais.

LA CHAPELLE DE LA BLOIRE

Ce petit oratoire a été construit entre 1857 et 1859, à l'initiative de Marie Pontoizeau, fille d'un tuilier de la Bloire. Son village étant éloigné de l'église paroissiale, Marie Pontoizeau soumet son projet de construction d'une chapelle à l'abbé Amiaud, alors curé de Challans, qui obtient l'autorisation de l'évêque. La famille Pontoizeau fait don du terrain et la construction est financée grâce à une souscription lancée auprès des habitants de la Bloire.

Durant la première guerre mondiale, la chapelle subit de gros dégâts. Le bâtiment a été réparé grâce à la générosité de Madame Merland, châtelaine des Rallières. Le sanctuaire est placé sous le vocable de l'Immaculée Conception. On peut y admirer les vitraux réalisés par Charles Lorin, Maître Verrier à Chartres.

L'ESPACE JAN ET JOËL MARTEL

Cet édifice du patrimoine challandais, ancienne mairie aujourd'hui convertie en centre culturel historique, a été bâti au début du siècle dernier à l'époque où la commune ne comptait que 6 000 habitants. Inauguré en 1913, le bâtiment abritait alors le bureau du Maire, le secrétariat, la justice de paix, le garage des pompiers et un logement de fonction. Au fil de la croissance démographique de Challans, les services municipaux se sont développés et, en 1999, la municipalité a décidé de lancer le programme d'un nouvel Hôtel de Ville plus adapté en terme de surface et de fonctionnement.

Parallèlement, une étude a été menée pour donner une seconde vie à ce monument patrimonial. Consciente de la vocation culturelle naturelle de ce bâtiment, le Conseil Municipal a décidé d'en faire un lieu dynamique et ouvert et a proposé qu'il accueille l'office de tourisme du canton de Challans, la Société d'Histoire et d'Etudes du Pays Challandais, le Comité de Jumelage et des salles d'expositions. L'ancienne mairie a été libérée en octobre 2006. Les travaux ont débuté un an plus tard, en novembre 2007. Outre les aménagements intérieurs nécessaires au nouvel usage du bâtiment, des travaux liés à la sécurité du lieu et à l'accessibilité pour les personnes handicapées.

Lors de sa réunion du 18 mai 2009, le Conseil Municipal a dénommé l'ancienne mairie "Espace Jan et Joël Martel" en l'honneur de ces deux sculpteurs de grande renommée et enfants du pays maraîchin.

Mis en service début juin 2009, l'Espace Jan et Joël Martel a été officiellement inauguré le vendredi 3 juillet en présence des membres de la famille Martel.

TRADITIONS

Fiers de leur histoire et de leurs racines maraîchines, les Challandais aiment à se souvenir de leur passé à l'occasion des Foires à l'Ancienne de 1910, reconstitution vivante des us et coutumes du début du siècle. Le nom de Challans est depuis tout temps lié aux foires commerciales mais aussi au canard, devenu l'emblème de la ville.

LE CANARD DE CHALLANS, UNE RÉPUTATION CENTENAIRE

Selon la légende, le canard de Challans serait né vers 1650 du croisement de canards sauvages avec des canards apportés par les Hollandais venus remodeler le marais breton vendéen, à moins que cela ne soit par des marins espagnols échoués sur la côte.

Par la suite, des croisements avec d'autres espèces de canards auraient amélioré la race et réussi à donner de très gros volatiles.

Challans, plaque tournante du commerce Nord Ouest Vendéen, est rapidement devenue la capitale reconnue du canard avec un marché important de volailles. Avec le développement du train, la notoriété du canard de Challans s'est développée vers la capitale. Nommé à cette période "canard nantais", car son expédition pour Paris se faisait à la gare de Nantes, il a ensuite été rebaptisé "canard de Challans", son véritable élevage ne pouvant se faire que dans les marais.

La zone d'élevage du canard de Challans est relativement étroite et s'étend dans les marais côtiers sur 35 kilomètres le long du littoral et 15 kilomètres dans les terres au nord de la Vendée. Cette région convient parfaitement à cet animal de par son climat tempéré, son sol marécageux alimenté en eau par les canaux qui descendent de la Loire et du Lac de Grand Lieu et les sels minéraux présents dans l'eau et le sol.

C'est à "La Tour d'Argent", l'un des plus fameux restaurants parisiens, que le canard de Challans a acquis ses lettres de noblesse. La spécialité suprême du chef Claude Terrail est le "Canard au Sang", servi depuis plus de cent ans à la table du restaurant. Le 21 juin 1921, un certain Hiro Hito, alors empereur du Japon, y a dégusté l'animal challandais. Mais les anatidés de Challans ont également été servis lors d'événements historiques, tels que le mariage du Prince Rainier avec Grace Kelly et un dîner de gala à bord du paquebot "France-Norway".

UNE VILLE DE FOIRES

Depuis de nombreux siècles, Challans assure, en Vendée, un rôle carrefour, à la fois commercial et de communications. Foires et marchés sont les principaux symboles de cette particularité challandaise.Dès le Moyen-Age, le bocage et le littoral vendéen se rencontraient plusieurs fois par an aux journées de Foires de Challans, échangeant les produits de chaque terroir. Il en résulte aujourd'hui une grande activité commerciale sédentaire mais également des temps forts tout au long de l'année : le marché, la Foire des Minées et Autrefois Challans.

- Le marché : Chaque mardi matin, plus de 150 commerces forains se donnent rendez-vous à Challans pour le "plus grand marché hebdomadaire de la Vendée".En 1936, Jean Yole écrivait dans son livre "La Vendée" : "La capitale du Marais ne prend sa vraie physionomie que les jours de foire ou de marché, le mardi. Ce jour-là, l'envahissent des gens des neuf cantons."

- La Foire de Minées : La Foire des Minées existe depuis plusieurs siècles et vraisemblablement dès le Moyen Age. Sous l'ancien régime, les lundi et mardi qui suivaient le 8 septembre, fête de la nativité de Notre-Dame, patronne de l'église de Challans, cette foire attirait une foule très importante et, de ce fait, ne pouvait avoir lieu à son emplacement habituel. C'est ainsi que les forains s'installèrent sur un terrain vague dans un lieu nommé "Fief des Minées", d'où elle tient son nom. La "mine" ou la "minée" désignait alors une mesure agraire découlant d'un impôt prélevé sur la quantité des grains vendus au marché, le "minage".

En date du 12 octobre 1884, après délibération du Conseil Municipal, le jour des foires mensuelles de Challans fut fixé au deuxième mardi de chaque mois. C'est en 1953, sous l'impulsion de quelques commerçants et artisans désireux de créer, à l'exemple de certaines villes avoisinantes, une foire commerciale que naquit l'actuelle foire exposition, dite "Foire des Minées". Autrefois essentiellement agricole, la Foire des Minées réunit aujourd'hui tous les acteurs de l'économie locale et régionale.

- Autrefois Challans : Temps fort touristique, Autrefois Challans rend hommage, chaque année à la tradition des foires challandaises. Quatre jeudis par été (deux en juillet et deux en août), la ville fait un retour dans le temps et s'arrête en 1910. La circulation est bloquée, les habitants troquent leurs jeans pour le costume maraîchin traditionnel et le patois devient, le temps d'une journée, la langue nationale.

DÉCOUVRIR > QUELQUES CHALLANDAIS CÉLÈBRES

La ville de Challans a vu naître quelques personnes devenues illustres grâce à leurs exploits sportifs ou leurs travaux scientifiques.

JACQUELINE AURIOL

Jacqueline Douet, née le 5 novembre 1917 à Challans (Vendée), épouse en 1938 Paul Auriol, fils du futur Président Vincent Auriol. Après des cours de pilotage sur un petit aérodrome, elle obtient en 1948 ses brevets de pilote 1er et 2ème degré. Jacqueline Auriol découvre alors la voltige et exécute, le 4 juillet 1949, sa première démonstration dans un meeting avec seulement 464 heures de vol. Malgré un terrible accident survenu en 1949, cette virtuose de l'air remporte de nombreux records de vitesse. Le 11 mai 1951, le record sur 100 km en circuit fermé (7 minutes et 20 secondes) lui vaut l'Harmon trophy, la plus haute distinction de l'aviation américaine. Elle devient la femme la plus rapide du monde. Le 15 août 1953, elle est la première femme à franchir le mur du son et la première femme brevetée pilote d'essai. La médaille d'or de la Fédération aéronautique internationale lui est attribuée le 14 juin 1963 pour son record à bord d'un Mirage III R avec une vitesse de 2 030 km/h sur 100Km. En 1965, elle ajoute à ses exploits un record international de vitesse sur Mystère 20.

Le 21 juin 2003, la municipalité a rendu hommage à cette Challandaise d'exception en inaugurant la Place Jacqueline Auriol, en présence des deux fils de l'aviatrice. Cette place est située à l'intersection de la rue de Nantes et de la rue du Général Leclerc, à proximité de sa maison natale aujourd'hui disparue. Ce même jour a vu l'émission, en avant-première, du timbre consacré à Jacqueline Auriol. Ce timbre, d'une valeur faciale de 4 €, s'inscrit dans la collection Poste aérienne.

COLETTE LE BRET

Née le 5 avril 1920.Docteur en Médecine.Sportive accomplie, passionnée de tennis, ski, équitation et alpinisme, elle fit partie en 1959 de la première expédition féminine Claude Kogan, au cours de laquelle six Européennes et trois Népalaises accédaient au Mont Cho-Oyu (8.150 m) dans le Massif de l'Himalaya.

AMBROISE VIAUD GRAND MARAIS

Né le 28 avril 1833 dans une demeure de la rue Carnot qui accueillit le jeune Louis XIII dans la nuit du 14 au 15 avril 1622.Professeur de médecine, célèbre grâce à ses nombreux travaux de naturaliste portant en particulier sur les Iles de Noirmoutier et d'Yeu.En juillet 1858 à Paris, il soutient sa thèse de doctorat sur l'asthme et son traitement.De retour à Nantes en 1862, il enseigne à l'école de Médecine et devient, en 1868, titulaire de la chaire de pathologie interne. Il occupa ce poste jusqu'à sa retraite en 1903.

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"Centre-ville de Challans"

Place de Gaulle

Rue Carnot

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"Centre-ville de Challans"

Rue de Lattre de Tassigny

Rue Gobin

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"Centre-ville de Challans"

Hôtel de Ville

Rue Bonne Fontaine

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"Eglise et son clocher séparé"

L eglise et son clocher séparé

Le clocher

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"Eglise et son clocher séparé"

Clochetons

Clocher éclairé

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"Equipements municipaux"

Espace Diderot

Espace Diderot

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"Equipements municipaux"

Salle Vrignaud

Espace Diderot

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"Equipements municipaux"

Maison des Arts - Conservatoire

Maison des arts

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"Equipements municipaux"

Salle Vrignaud

Stade municipal

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"Equipements municipaux"

Salle des Noues

Piscine municipale

LES SPORTS

Le nom de Challans est connu des sportifs et, en particulier, des amateurs de Basket à travers toute la France et aussi à l'étranger grâce à son équipe de Basket qui a évolué en Nationale 1, dénommée aujourd'hui Pro A, pendant une quinzaine d'années. Grâce à une action de formation dynamique, l'équipe fanion est revenue en Nationale 2 en 2002. Les nombreux équipements sportifs permettent à Challans de recevoir des manifestations de très haut niveau, comme une étape du Tour de France en 1999 et en 2005.

LES ÉQUIPEMENTS SPORTIFS

Avec plus de 60 associations sportives et plus de 4.500 licenciés, la ville de Challans attache une grande importance au sport comme le prouvent ses nombreux équipements.

Aujourd'hui, les Challandais disposent de :

* 4 salles omnisports * 2 salles de danse * 2 salles de gymnastique * 1 salle de tennis / badminton * 1 salle de tennis de table * 9 terrains de football dont 3 accueillant le rugby * 5 courts de tennis extérieurs * 4 terrains de basket extérieurs * 2 pistes d'athlétisme * 2 salles d'arts martiaux * 1 piscine * 1 hippodrome * 1 boulodrome * 1 skate parc * 1 salle de tir à l'arc et une aire à l'extérieur * 1 salle de billard * 1 salle de boxe

LES ASSOCIATIONS SPORTIVES

La ville de Challans compte une soixantaine d'associations qui offrent un choix de disciplines sportives très large. Chaque année, des sportifs et des bénévoles de ces clubs sont récompensés au cours de la soirée des "Trophées Sportifs".

LA PLAINE DES SPORTSAfin de compléter les équipements dans le domaine sportif et de

répondre aux besoins des sportifs au cours des prochaines décennies, la commune de Challans a réalisé en 1999 une étude de faisabilité d'une plaine des sports dans le secteur des Noues où se trouvent déjà l'hippodrome et les salles spécialisées pour les jeux de raquettes. Le projet de la future Plaine des Sports, qui occupera à terme une superficie totale de 45 ha. La première tranche, d'une superficie de 10 hectares, a été mise en service en 2005.

Equipements de la Plaine des Sports :

- 4 terrains de grands jeux ( football et rugby), dont deux sont en libre accès

- une aire d'évolution pour les manifestations canines

Les autres équipements prévus pour la Plaine des Sports sont

- une plaine de jeux polyvalente

- des aires de tir à l'arc

- une salle omnisports homologuée

- un espace bitumé pour école de cyclisme

- un parcours de santé

Source site off mairie de Challans

Création Kerfanto Sarah