premier millénaire - freemillenaire1.free.fr/pdf/405/405_8_oviedo_camara_santa.pdfcoffret des...

3
Image 1 Image 1 Tour-clocher San Miguel de la cathédrale. Image 2 Image 2 Tour-clocher de la cathédrale. Image 3 Image 3 Intérieur de la tour. Image 4 Image 4 Tour-clocher : détail. Image 5 Image 5 Tour-clocher : détail. Image 6 Image 6 Tour-clocher : détail. Image 7 Image 7 La Cámara Santa de la cathédrale d’Oviedo. Image 8 Image 8 Chevet de la Cámara Santa de la cathédrale d’Oviedo. Image 9 Image 9 La Cámara Santa : façade Nord. Espagne-Portugal Article précédent Article suivant Il ne reste rien de la cathédrale primitive San Salvador d’Oviedo qui, selon la page Wikipedia qui lui est consacrée, aurait été construite sous Fruela 1er, roi des Asturies de 739 à 757. Une grande et belle église gothique l’a remplacée. Par contre deux monuments subsistent dans l’enclos cathédral : la Cámara Santa (Chambre Sainte) et la tour San Miguel. Voici ce qu’en dit le site Internet Wikipedia : « Alphonse II le Chaste, fils du précédent, en transférant la capitale du royaume à Oviedo, ordonna l’édification d’une série de bâtiments administratifs communaux sur les mêmes terrains, utilisant quelques surfaces de l’église San Salvador. De l’époque d’Alphonse II, il subsiste actuellement : la chapelle palatine (Cámara Santa) et la tour San Miguel qui fut le clocher de l’église. » Pour mémoire, Alphonse II le Chaste a été roi des Asturies de 791 à 842. Concernant la première phrase du paragraphe précédent, nous n’avons aucun moyen de vérifier les affirmations (ni le temps à y consacrer). Néanmoins, les renseignements fournis sont suffisamment détaillés pour laisser penser qu’il sont issus d’une charte contemporaine à la fondation. Concernant la seconde phrase du même paragraphe, nous ne sommes pas certains que la chapelle palatine et la tour San Miguel font partie de « la série de bâtiments administratifs » construits sous Alphonse II. La phrase peut en effet être une simple estimation de son auteur sans lien direct avec la charte dont il est fait allusion. La tour San Miguel La tour San Miguel Avant de visiter Oviedo, nous ignorions l’existence même de cette tour. Elle se présente imbriquée dans un ensemble de bâtiments contenant entre autres le cloître et la Cámara Santa. L'image 1 image 1 la présente dans sa totalité. Son architecture diffère de celle d’autres tours (principalement, à arcatures lombardes) situées à l’Est, en Catalogne, en France ou en Italie. Cependant nous n’avons pas suffisamment d’éléments de référence pour évaluer ces différences et les comprendre. L’analyse des murs permet d’envisager plusieurs étapes. En partant du bas, deux massifs piliers en appareil régulier encadrent un mur en appareil grossier. Ce mur en appareil grossier est arrêté à la base de l’arc protégeant la fenêtre supérieure. La corniche qui surplombe ce mur limiterait la première de travaux. En effet, la fenêtre elle-même aurait été creusée postérieurement (elle est encadrée de tous côtés, sauf du bas). Au dessus de cette partie, l’appareil est plus régulier. Le dernier étage se différencie de cette partie par le traitement des fenêtres. On pourrait donc avoir trois étapes de constructions. A l’intérieur ( image 3 image 3 ), on note un détail surprenant : chaque baie est surmontée d’un « sourcil », c’est-à-dire d’une corniche faisant saillie sur le mur. A l’extérieur ( image 1 image 1 ), une telle disposition n’a rien de surprenant : protéger la baie des intempéries en évitant des gouttières. L’explication est plus difficile à trouver pour l’intérieur. Elément de décor ? On voit mal pour quelles raisons on ait pris soin de décorer cet endroit. Les images 4, 5 et 6 images 4, 5 et 6 présentent les baies de l’étage supérieur. Dans la plupart des cas rencontrés ailleurs, les baies sont géminées : sous un grand arc, deux ouvertures semblables sont accolées, séparées seulement par une colonne cylindrique. Ce n’est pas le cas ici : on a deux baies identiques non accolées. Les chapiteaux s’identifient à des modèles datés aux alentours de l’an mille : entrelacs de vannerie pour le chapiteau de droite de l'image image 5, « oiseaux au canthare » pour le chapiteau de gauche dans les images 5 images 5 et 6 et 6. Notons enfin que sur ces images, les arcs sont outrepassés (c’est surtout visible sur l'image image 6 6 ). Datation de cette tour : Datation de cette tour : Nous pensons que, du point de vue architectural, rien ne vient contredire l’idée que cette tour ait été initialement construite au début du 9 siècle. Cependant il y aurait eu plusieurs étapes de construction, dont la dernière se serait déroulée peu après l’an 1000. La Cámara Santa d’Oviedo Premier Millénaire L'HISTOIRE ET L'ARCHITECTURE DES ÉDIFICES DE CETTE PÉRIODE Rechercher Accueil Histoire Datation Monuments Bibliographie Contact ème

Upload: others

Post on 08-Jun-2020

2 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Premier Millénaire - Freemillenaire1.free.fr/pdf/405/405_8_oviedo_camara_santa.pdfCoffret des Agates. Image 22 Pierre tombale dans la crypte Sainte-Léocadie. Image 23 Détail de

Image 1Image 1Tour-clocher San Miguel de la cathédrale.

Image 2Image 2Tour-clocher de la cathédrale.

Image 3Image 3Intérieur de la tour.

Image 4Image 4Tour-clocher : détail.

Image 5Image 5Tour-clocher : détail.

Image 6Image 6Tour-clocher : détail.

Image 7Image 7La Cámara Santa de la cathédrale d’Oviedo.

Image 8Image 8Chevet de la Cámara Santa de la cathédrale

d’Oviedo.

Image 9Image 9La Cámara Santa : façade Nord.

• Espagne-Portugal • Article précédent • Article suivant

Il ne reste rien de la cathédrale primitive San Salvador d’Oviedo qui, selon la page Wikipedia qui lui est consacrée, aurait été construite sous Fruela 1er, roi des Asturiesde 739 à 757. Une grande et belle église gothique l’a remplacée. Par contre deux monuments subsistent dans l’enclos cathédral : la Cámara Santa (Chambre Sainte) et latour San Miguel.

Voici ce qu’en dit le site Internet Wikipedia :

« Alphonse II le Chaste, fils du précédent, en transférant la capitale du royaume à Oviedo, ordonna l’édification d’une série de bâtiments administratifs communauxsur les mêmes terrains, utilisant quelques surfaces de l’église San Salvador. De l’époque d’Alphonse II, il subsiste actuellement : la chapelle palatine (Cámara Santa) etla tour San Miguel qui fut le clocher de l’église. »

Pour mémoire, Alphonse II le Chaste a été roi des Asturies de 791 à 842. Concernant la première phrase du paragraphe précédent, nous n’avons aucun moyen devérifier les affirmations (ni le temps à y consacrer). Néanmoins, les renseignements fournis sont suffisamment détaillés pour laisser penser qu’il sont issus d’une chartecontemporaine à la fondation. Concernant la seconde phrase du même paragraphe, nous ne sommes pas certains que la chapelle palatine et la tour San Miguel fontpartie de « la série de bâtiments administratifs » construits sous Alphonse II. La phrase peut en effet être une simple estimation de son auteur sans lien direct avec lacharte dont il est fait allusion.

La tour San MiguelLa tour San Miguel

Avant de visiter Oviedo, nous ignorions l’existence même de cette tour. Elle se présente imbriquée dans un ensemble de bâtiments contenant entre autres le cloître et laCámara Santa. L'image 1 image 1 la présente dans sa totalité. Son architecture diffère de celle d’autres tours (principalement, à arcatures lombardes) situées à l’Est, enCatalogne, en France ou en Italie. Cependant nous n’avons pas suffisamment d’éléments de référence pour évaluer ces différences et les comprendre.

L’analyse des murs permet d’envisager plusieurs étapes. En partant du bas, deux massifs piliers en appareil régulier encadrent un mur en appareil grossier. Ce mur enappareil grossier est arrêté à la base de l’arc protégeant la fenêtre supérieure. La corniche qui surplombe ce mur limiterait la première de travaux. En effet, la fenêtreelle-même aurait été creusée postérieurement (elle est encadrée de tous côtés, sauf du bas).

Au dessus de cette partie, l’appareil est plus régulier. Le dernier étage se différencie de cette partie par le traitement des fenêtres. On pourrait donc avoir trois étapes deconstructions.

A l’intérieur ( image 3 image 3 ), on note un détail surprenant : chaque baie est surmontée d’un « sourcil », c’est-à-dire d’une corniche faisant saillie sur le mur. A l’extérieur ( image 1 image 1 ), une telle disposition n’a rien de surprenant : protéger la baie des intempéries en évitant des gouttières. L’explication est plus difficile à trouver pourl’intérieur. Elément de décor ? On voit mal pour quelles raisons on ait pris soin de décorer cet endroit.

Les images 4, 5 et 6images 4, 5 et 6 présentent les baies de l’étage supérieur. Dans la plupart des cas rencontrés ailleurs, les baies sont géminées : sous un grand arc, deux ouverturessemblables sont accolées, séparées seulement par une colonne cylindrique. Ce n’est pas le cas ici : on a deux baies identiques non accolées.

Les chapiteaux s’identifient à des modèles datés aux alentours de l’an mille : entrelacs de vannerie pour le chapiteau de droite de l'image image 55, « oiseaux au canthare » pour lechapiteau de gauche dans les images 5 images 5 et 6et 6.

Notons enfin que sur ces images, les arcs sont outrepassés (c’est surtout visible sur l'image image 6 6 ).

Datation de cette tour :Datation de cette tour : Nous pensons que, du point de vue architectural, rien ne vient contredire l’idée que cette tour ait été initialement construite au début du 9 siècle. Cependant il y aurait eu plusieurs étapes de construction, dont la dernière se serait déroulée peu après l’an 1000.

La Cámara Santa d’Oviedo

Premier MillénaireL'HISTOIRE ET L'ARCHITECTURE DES ÉDIFICES DE CETTE PÉRIODE

RechercherAccueil Histoire Datation Monuments Bibliographie Contact

ème

Page 2: Premier Millénaire - Freemillenaire1.free.fr/pdf/405/405_8_oviedo_camara_santa.pdfCoffret des Agates. Image 22 Pierre tombale dans la crypte Sainte-Léocadie. Image 23 Détail de

Image 10Image 10Le plan de la crypte Sainte-Léocadie.

Image 11Image 11Intérieur de la crypte Sainte-Léocadie.

Image 12Image 12Fenêtre axiale de la crypte Sainte-Léocadie.

Image 13Image 13La Cámara Santa.

Image 14Image 14Statues-colonnes de la Cámara Santa.

Image 15Image 15Statues-colonnes de la Cámara Santa.

Image 16Image 16Pièces du trésor de la Cámara Santa.

Image 17Image 17Pièce du trésor : crucifixion.

Image 18Image 18Pièces du trésor : coffres-reliquaires.

Image 19Image 19Croix des Anges vue de face, avec le revers dans le

miroir.

Image 20Image 20Croix de la Victoire.

Image 21Image 21Coffret des Agates.

Image 22Image 22Pierre tombale dans la crypte Sainte-Léocadie.

Image 23Image 23Détail de la pierre tombale.

Image 24Image 24Fragment de chancel.

La Cámara SantaLa Cámara Santa

C’est là que sont déposées les principales reliques et reliquaires qui constituent le trésor de la cathédrale d’Oviedo.

Il s’agit d’un bâtiment à deux étages. À l’étage inférieur, se trouve la crypte Sainte-Léocadie ( image image 11 11 ). À l’étage supérieur, la chapelle San Miguel où sont déposés lesobjets du trésor ( image image 13 13 ).

La Cámara Santa a été détruite à la dynamite en 1934 lors de la révolte des mineurs des Asturies. Elle a été reconstruite depuis, sans doute à l’identique, mais il estdifficile de distinguer les parties restaurées des parties entièrement refaites. Il est tout de même surprenant que, sur place, il n’existe aucun témoignage photographiquede cette destruction alors qu’il en existe tant pour les églises allemandes détruites par le bombardement de la deuxième guerre mondiale. Sans doute l‘épisode de cettedestruction fait-il partie d’un passé que les espagnols et (ou) asturiens s’efforcent d’oublier.

D’un point de vue architectural, il est fort possible que cette chapelle ait été fondée par Alphonse II. La datation des églises à nef unique est beaucoup plus difficile quecelle des églises à nef triple. Cependant nous pensons que des églises « effilées », c’est-à-dire celles de hauteur supérieure à trois fois la largeur, comme c’est le cas ici, ontété construites dans le dernier quart du premier millénaire.

Au 12 siècle, la Cámara Santa a été réaménagée. Sa nef, probablement charpentée à l’origine, a été voûtée d’une voûte en plein cintre portée sur trois doubleaux. Cestrois doubleaux reposent sur 6 piliers. Chacun de ces piliers est constitué de deux statues représentant deux apôtres. Soit en tout, les douze apôtres du Christ ( images images13, 14, 13, 14, et 15 et 15 ).

Les pièces du trésorLes pièces du trésor

Le sanctuaire de la chapelle San Miguel contient diverses pièces du Trésor. Rappelons qu'au Moyen-Âge, le vrai trésor n’était pas constitué par les pièces d’orfèvreriecontenant les reliques, mais par les reliques elle-mêmes ( image image 16 16 ).

Nous n’avons pas d’information sur la plaque en métal repoussé de l'image 17. image 17. Elle représente une scène de crucifixion. À gauche, on peut voir le bon larron sur sacroix. Il est identifié comme étant le bon larron par l’ange au-dessus de la branche de croix. Au-dessus, on peut voir une Pesée des Âmes. Le même type de scène estreproduit à droite pour le mauvais larron.

Le Christ en Croix est installé au centre de la scène. Son attitude n’est pas celle d’un supplicié, mais de quelqu’un qui accueille. Le ciel, au-dessus des branches de lacroix, est constellé. La lune et le soleil sont personnifiés. En dessous des branches, un soldat perce d’une lance le corps du Christ alors qu’un autre lui apporte l’épongevnaigrée. À leurs côtés, la Vierge Marie et Saint Jean.

Ce type de représentation est visible sur des enluminures datées du 10 siècle.

La croix des Anges de l'image image 19 19 est un reliquaire en forme de croix pattée (nous préférons ce mot à celui de « croix grecque » donné par Wikipedia, probable traductionlittérale du texte espagnol). Les branches peu évasées de la croix montrent que l’on est en présence d’une représentation tardive de cette croix. Selon Wikipedia, cettecroix « a été donnée à la cathédrale San Salvador d’Oviedo par Alphonse le Chaste, roi des Asturies, en 808, selon ce qu’indique une inscription placée au revers de lacroix ». La Croix des Anges est l’emblème d’Oviedo.

Toujours selon Wikipedia, la croix de la Victoire ( image image 20 20 ) « fut exécutée par des orfèvres originaires du royaume franc pendant le règne d’Alphonse III qui ordonnason élaboration au début du 10 siècle pour en faire don à la cathédrale San Salvador d’Oviedo? comme cela est indiqué au revers de la croix. »

ème

ème

ème

Page 3: Premier Millénaire - Freemillenaire1.free.fr/pdf/405/405_8_oviedo_camara_santa.pdfCoffret des Agates. Image 22 Pierre tombale dans la crypte Sainte-Léocadie. Image 23 Détail de

Image 25Image 25Fragment de chancel.

Image 26Image 26Fragment de chancel.

Image 27Image 27Fragment de chancel.

Image 28Image 28Diptyque dit « byzantin » .

Image 29Image 29Chapiteau daté du 9 siècle.

Image 30Image 30Chapiteau daté du 9 siècle.

Image 31Image 31Chapiteau daté du 9 siècle.

Image 32Image 32Chapiteau daté du 12 siècle.

Image 33Image 33Diptyque daté du 12 siècle.

Image 21 Image 21 : le coffret des agates a été donné à la cathédrale San Salvador d’Oviedo, en 910, par l’infant Fruela II d’Asturies et de Léon? fils de Alphonse III des Asturies.

Les images 22 et 23 images 22 et 23 sont celles d’une pierre tombale de la crypte Sainte-Léocadie. Le texte qui lui est associé indique qu’elle est antérieure aux années 883-884. Lespampres de vigne représentent l’arbre de vie. Un autre arbre de vie est gravé au centre de la plaque. Son interprétation relève de l'énigme.

Les images images 24 et suivantes24 et suivantes sont celles de divers éléments lapidaires dispersés dans le musée d’art sacré ou des pièces voisines du cloître. On y trouve une grande variétéde formes.

Il y a d’abord les plaques de chancel qui séparaient autrefois le sanctuaire de la nef. L’exemple le mieux conservé se trouve à Santa Cristina de Lena que nousétudierons plus loin. Celles des images images 24, 25 et 2624, 25 et 26 décrivent des motifs principalement végétaux. Ce type de plaque est qualifié de « wisigothique », bien qu’on ne soitpas certain de pouvoir les attribuer au peuple des Wisigoths. La datation du 6 -7 siècle semble correcte. Celle de l'image image 27 27 , gravée de motifs géométriques, esttoute différente. Peut être plus tardive : 9 - 10 siècle ?

Le diptyque byzantin de l'image image 28 28 attribué au stratège Apion daterait du 6 siècle. On trouve dans toute l’Europe de telles plaques d’ivoire offertes par lesempereurs de Byzance en cadeaux d’amitié.

Les images 29, 30 et 31images 29, 30 et 31 sont très intéressantes. Ce sont des chapiteaux ornés de feuilles d’eau dressées (et non de feuilles d’acanthe comme dans les chapiteauxcorinthiens).

• Mais où se trouve leur intérêt ?

• Ces chapiteaux sont datés du 9 siècle.

• Et alors ? qu’est-ce que ça change ?

• En France, le même type de chapiteau est daté du 11 siècle, voire même du 12 siècle ! Il faudra qu’un jour les chercheurs français et espagnols essaientd’accorder leurs violons.

Dans le même ordre d’idée, qu’est ce qui a conduit un chercheur à estimer que le chapiteau de l'image image 32 32 est daté du 12 siècle ? Nous pensons qu’il est plus ancien(forme du chapiteau, présence d’entrelacs, de palmettes), du 10 ou 11 siècle ?

ConclusionsConclusions

Cet ensemble se révèle d’une grande richesse et, très certainement, il reste encore beaucoup à explorer ou à commenter. La datation des monuments (tour San Miguelet Cámara Santa) du 9 ou 10 siècle, semble cohérente. Il en est de même pour les objets et sculptures déposées dans les musées. Concernant la tour San Miguel etla Cámara Santa, il faut cependant noter que les parements de pierre sont différents. Cette différence peur être dûe aux restaurations : nous ne savons pas comment seprésentait la Cámara Santa avant la destruction de 1934. Il est possible aussi que le premier étage de la tour San Miguel ait été érigé avant le 9 siècle. Dans tous lescas, il est fort possible qu’il y ait eu sur les deux siècles précédant l’an mille des constructions différentes avec des parements de pierre différents.

Contactez-nous Rédaction des articles, photographies :Norbert BretonNorbert Breton.

Réalisation du site Internet : Alain Le StangAlain Le Stang .

© Copyright 2017 "Premier millénaire". Tous droits réservés.

ème ème

ème ème

ème ème

ème

ème

ème ème

ème

ème ème

ème ème ème

ème ème

ème