ROBOTS, CUBELETS, PRIMO, LITTLEBITS DANS L’EDUCATION

MAIS POUR QUOI FAIRE ?

Depuis 1980, l’industrialisation des processeurs et la diffusion de l’ordinateur personnel engendre une « révolution numérique », qui transforme les pratiques dans le monde entier. Les technologies et services, autrefois analogiques, exploitent leur nouvelles possibilités : c’est l’apparition du son numérique sur CD, de la photographie numérique, de la téléphonie mobile, et d’Internet. On parle d’« ère numérique » pour décrire un monde où les informations, désormais lisibles par des machines, circulent massivement.

« NUMÉRIQUE »

Parce qu’il est fastidieux de communiquer avec les machines uniquement avec des 0 et des 1, l’humain a développé des langages pour écrire des programmes qui permettent aux machines de fournir des services. Ces programmes sont des ensembles d’instructions destinées à être exécutées par les machines. On peut par exemple créer un programme pour afficher l’heure, tourner une photo, ou déplacer un personnage de jeu vidéo.

« CODE »

MIT - 1970

Marvin Minsky et Seymour Papert

1970, du Logo au MIT !> améliorer la manière de penser et de résoudre les problèmes > Créer un nouvel environnement d’apprentissage : les ordinateurs ont plutôt la vocation de substituer une autre structure à l’école, pas de l’améliorer. > création des langage dit de « haut niveau » > programmer pour être capable d’utiliser un ordinateur

« Une réforme (de l’enseignement) vise à modifier l'école, mais, in fine, c’est l'école qui change la réforme. On peut voir au premier abord une tautologie dans cette proposition d'expliquer les échecs d’une réforme. Mais dire que l'école change de la réforme est très différent de dire tout simplement que l'école résiste ou rejette la réforme. Elle résiste à la réforme d'une manière particulière - en s'appropriant ou en l'assimilant à ses propres structures. Ce faisant, elle désamorce l’action des réformateurs et parvient parfois à prendre dans quelque chose de ce qu'ils proposent » ! — Seymour Papert

Come on !

Encore ?!

I’m back !

MIT - 2003

!

!

« Les jeunes d’aujourd’hui ont une grande expérience et une grande facilité pour interagir avec les nouvelles technologies, mais beaucoup moins pour créer et s’exprimer avec. C’est un peu comme s’ils savaient lire, mais pas écrire avec les nouvelles technologies. »

— Mitchel Resnick, MIT

Un digital native est une personne ayant grandi dans un environnement numérique comme celui des ordinateurs, de l'Internet, des téléphones mobiles et des baladeurs.

Les « digital natives » n’existent pas

Le terme suggère à tort que les jeunes savent intuitivement comment utiliser les nouvelles technologies. Cela fait qu’on omet d’intégrer dans les parcours scolaires la transmission de compétences essentielles. L’exposition à la technologie ne peut pas équivaloir à l’aptitude à en faire usage.

Les jeunes ont tendance à surestimer le niveau de leur compétence numérique. Les évaluations pratiques montrent que si leur confiance en eux-mêmes est forte, leur compétence dans l’usage des ordinateurs et d’internet est loin d’être accomplie.

Si les jeunes n’ont pas accès à l’éducation numérique d’une manière et formelle et structurée, ils pourraient ne jamais utiliser à plein le potentiel des nouvelles technologies – en tant qu’apprenants, employés, entrepreneurs ou citoyens – et devenir une « génération perdue ».

Les jeunes possèdent des compétences du quotidien, mais n’acquièrent pas les compétences requises sur le marché du travail.

Soit tu programmes, soit tu es programmé

La « pénurie » de développeurs

On manquerait de 50,000 développeurs et développeuses en France.

Cela pénaliserait les start-ups et plus généralement la France dans sa conversion numérique.

Un défi urgent et mondial à relever pour la formation.

La « pénurie » de développeurs

We need babies to start

programming right away

Je suis Français … j’ai mes réserves

!> Les formation de techniciens sont dévalorisées. !> Aura-t-on toujours besoin d’experts en programmation ?

2016

L’heure de code

DONNERÀ CHAQUE ENFANT

LES CLÉSPOUR RÉUSSIR

DANS UNE SOCIÉTÉIRRIGUÉE

PAR LE NUMÉRIQUE.Najat Vallaud-Belkacem

PHP

SCRATCH

THYMIO

PRIMO

Apprendre à coder, c’est apprendre à comprendre les machines qui nous entourent.

C’est avoir les capacités de transformer des idées minuscules ou folles en un vrai projet.

C’est prendre des idées très complexes, et les réduire en une série d’idées très simples.

ET SURTOUT, APPRENDRE À CODER, CE N’EST PAS APPRENDRE À CODER

C’est travailler ensemble pour construire des solutions à nos problèmes.

C’est apprendre à identifier le pourquoi et le comment des bugs, et les résoudre méthodiquement.

Mais apprendre à coder, c’est aussi surmonter la frustration et persévérer quand ça ne marche pas comme on veut.

ET SURTOUT, APPRENDRE À CODER, CE N’EST PAS APPRENDRE À CODER

Pour les enfants, c’est aussi être capable de déchiffrer le monde qui les entourera bientôt : les robots, les objets connectés, parce qu’ils sauront comment ils fonctionnent et qu’ils sauront comment les utiliser consciemment.

C’EST DE LA CULTURE GÉNÉRALE POUR TOUS

VALISE

MATERIEL

RESSOURCES

PEDAGOGIE

Fréquence Écoles

PRIMO

CUBELETS

THYMIO

SI ALORS

THYMIO