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LE MAGHREB Le Quotidien de lconomie EDITION N5208 MARDI 3 MAI 2016 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM ABDELKADER MESSAHEL Lavrov s’entretient avec l’envoyØ spØcial de l’ONU Message du PrØsident Bouteflika l’occasion de la JournØe mondiale de la libertØ de la presse (P19) Plus de 42 000 logements seront rØceptionnØs en 2016 dans la wilaya d’Alger Boudiaf :" une dØcision qui s’inscrit dans le cadre des lois en vigueur sur les plans national et international" (P3) (P24) RØsolution des conflits par le dialogue et pas d’intervention hors des frontiLres de l’AlgØrie L’AlgØrie de tout temps dØfendu les causes justes avec une insistance sur la rØsolution des conflits en application des rØsolutions des Nations unies et c’est actuellement tout fait le cas pour le processus de dØcolonisation au Sahara occidental et des conflits en Syrie et en Libye. Et c’est justement ce que vient de rØaffirmer le ministre des Affaires MagrØbines, de l’Union Africaine et de la Ligue Arabe, Abdelkader Messahel en Øtant l’InvitØ de la chane 3 de la Radio nationale. A propos de la dØcolonisation au Sahara occidental, M. Messahel a dØclarØ que "La position de l’AlgØrie est constante. Elle est celle de la communautØ internationale depuis l’inscription de cette question sur la liste des Nations unies en 1963". (P4) (Lire en Page 3) ! MISE LA RETRAITE DES PROFESSEURS DE CHU ! SYRIE ! 39 MILLE FAMILLES ONT T RELOGES EN 2014-2015

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Page 1: Post Boudiaf : une dØcision qui s’inscrit dans le cadre ...1176).pdf · tant plusieurs dØtenus politiques dans les prisons marocaines, tout en revendiquant de faire la lumiŁre

O oredoo, entreprisecitoyenne, marque laJournée mondiale de

la liberté de la presse, célébréece 3 mai 2016, et présente àcette occasion, ses v�ux deréussite et de prospérité à l'en-semble de ses partenaires dusecteur médiatique algérien. Dans son message leDirecteur Général deOoredoo, Joseph Ged, adéclaré : "Je présente,en mon nom et au nom deOoredoo, nos v�ux les plussincères de réussite à l'ensem-ble de la famille de la pressealgérienne à l'occasion decette Journée mondiale. Ce 03mai nous rappelle la richessedu paysage médiatique algé-rien acquise au prix de sacrifi-ces de ces hommes et de cesfemmes qui, chaque jour,�uvrent à garantir au citoyen

son droit à l'information.Ooredoo réitère son engage-ment à renforcer son partena-riat gagnant-gagnant avec lesmédias nationaux sur desbases transparentes et profes-sionnelles ainsi que dans lerespect de l'éthique ". Pionnier dans la promotion dupartenariat avec les médiasalgériens, Ooredoo a lancé denombreuses initiatives inédi-tes en direction des journalis-tes et des professionnels dusecteur des médias. Il s'agit, àtitre d'exemple, du concoursjournalistique Media Star quien est à sa 10ème édition et lacréation en 2006 du Club depresse Ooredoo dans le cadreduquel plus d'une soixantainede formations ont été dispen-sées au profit des profession-nels des médias dans des thé-matiques diverses.

Le ministre de laSanté, de lapopulation et dela Réformehospitalière,AbdelmalekBoudiaf, a affirméhier à Alger quela mise à laretraite desprofesseurs deCHU ayant atteintl'âge légal "n'estpas une sanction".

L e ministre a précisédans une déclaration àla presse en marge du

Séminaire international sur lacoordination hospitalière dansle prélèvement d'organes surdes personnes en état de mortcérébrale, que la mise à laretraite des professeurs deCHU ayant atteint l'âge légal"n'est pas une sanction"comme le prétendent certainsmais il s'agit d'"une décisionqui s'inscrit dans le cadre deslois en vigueur sur les plansnational et international".Le ministre a déploré le faitque des professeurs âgés de 65ans s'accrochent encore à leurspostes, affirmant que si unprofesseur est sollicité par unservice ou un établissement, ildoit signer une conventionavec le ministère de la Santépour pouvoir poursuivre sonactivité en tant qu'activité sup-plémentaire. Il a affirmé que les professeursmis à la retraite peuvent pour-suivre normalement leur acti-vité pour l'encadrement péda-gogique des thèses ou le suivides projets de la recherchescientifique ou encore seconsacrer à l'écriture.

S'agissant de ceux qui occu-pent des postes de chefs deservice (165 professeurs), leministre a précisé que la miseà retraite de ces derniers per-mettra aux jeunes professeursd'occuper les postes vacants,appelant les concernés à nepas considérer cette décisioncomme une sanction.Selon le premier responsabledu secteur, la décision de miseà la retraite des professeurs deCHU intervient conformé-ment aux lois en vigueur.

LES TRANSPLANTIONSD'ORGANES SUR

DONNEURS DÉCÉDÉSEN DEÇÀ DES BESOINS

Le ministre de la Santé, de laPopulation et de la Réformehospitalière, AbdelmalekBoudiaf, a déploré hier àAlger, que l'activité de trans-plantation d'organes sur don-neurs décédés en Algérie soiten deçà des besoins des nom-breux malades, en attente degreffes. S'exprimant à l'ouver-ture du Séminaire internatio-nal sur la "coordination hospi-talière pour le prélèvementmulti-organes" sur donneurdécédé, le ministre a relevéqu'"en dépit des avancéesenregistrées dans le domainedes transplantions d'organes,l'activité demeure en deçà desbesoins exprimés par les nom-breux malades, en attente degreffes". Il a cité, à ce propos, lespathologies des insuffisancesrénales et des insuffisanceshépatiques, pour lesquelles lesgreffes effectuées jusque-là,sont essentiellement sur don-neurs vivants. Corroborant sesdires par des statistiques, M.Boudiaf a fait savoir que pourla greffe rénale, la moyenneannuelle tourne, au mieux,autour de 230 greffes, ce quiest "très peu comparativementaux demandes éligibles

potentielles", se comptant parplusieurs milliers. "Cettesituation montre les limites dela greffe à partir de donneursvivants et indique de façonclaire que la seule alternativeest dans la mise en place d'uncadre organisationnel adéquatassurant le développement dela greffe d'organes, de tissus etde cellules à partir de don-neurs en état de mort encépha-lique", a-t-il poursuivi. Il aestimé qu'à ce titre, la situa-tion des insuffisants rénauxchroniques "est édifiante, dansla mesure ou sur les quelque23.000 patients actuellementdialysés ou en pré-dialyse,seul un tiers sont éligibles à lagreffe", au regard de l'âgeavancé du reste des malades.Plaidant pour une "actualisa-tion du cadre juridique régis-sant l'activité de greffe etorganisant les conditions duprélèvement", M. Boudiaf ainsisté également sur unecoordination hospitalière quipermette "à tous les interve-nants de maîtriser les codes etprotocoles en la matière".A ce propos, il a appelé à une"adaptation des urgences hos-pitalières pour une plusgrande efficacité" de sorte àinfluer "positivement" sur lesproches du donneur décédépotentiel, en les amenant àconsentir au prélèvement. Il arappelé, dans ce cadre, l'expé-rience menée par le départe-ment qu'il dirige en 2002 etayant révélé que la société "estfavorable" au don d'organes,en même temps qu'elle adémontré "les freins qui limi-tent le développement du pré-lèvement à partir de donneursdécédés". "Tous les services des urgen-ces, et plus particulièrementceux des centres agréés pourles prélèvements, doivent s'or-ganiser pour que les équipe-ments nécessaires au diagnos-

tic de la mort encéphaliquesoient accessibles en H24", a-t-il insisté, notant que le don-neur potentiel "peut se présen-ter à n'importe quelle heure dujour ou de la nuit".Dans le cadre du projet d'éta-blissement, le ministre ainsisté sur la mission incom-bant aux centres de prélève-ment, à savoir "être en mesured'assurer toutes les analysesbiologiques nécessaires dansdes délais médicalementacceptables".Le développement de la greffeà partir de donneurs décédés"devra être le fait d'un vérita-ble plan de développement",a-t-il également préconisé,soulignant qu'avec la mise enplace de l'Agence nationaledes greffes, les moyens sont"en passe d'être réunis pourassurer un démarrage effectifet pérenne" de cette activité.La mise en place des banquesde tissus ainsi que la mise surpieds d'une logistique codi-fiée s'agissant du transportdes organes, des receveursou la mobilisation des trans-planteurs, font égalementpartie de ces moyens, a notéle ministre, s'engageant à"accompagner durablement"l'Agence des greffes par unestratégie de sensibilisation etde communication.Abordant la dimension reli-gieuse de la question, leministre de la Santé a consi-déré que "contrairement àl'idée répandue, celle-ci nepose aucun problème",arguant de ce que le HautConseil Islamique (HCI) ainsique le Fonds documentairedes institutions islamiques deréférence "vont dans le sensde la promotion du prélève-ment d'organes, se référant encela à la position encoura-geante de Cheikh Hamani".

Salim H.

LE PREMIER MINISTRE SAHRAOUI, Abdelkader Taleb Omar aestimé, dimanche à Oran, le nombre de disparus sahraouis à 571 nonobs-

tant plusieurs détenus politiques dans les prisons marocaines, tout en revendiquant defaire la lumière sur leur sort.

LE CHIFFRE DU JOUR

571

L a célébration de la Journée internatio-nale du travail par l'UGTA sous lethème : "Solidarité avec le peuple

sahraoui", a été l'occasion pour le présidentde la République, Abdelaziz Bouteflika derenouveler le soutien de l'Algérie à la causedu peuple du Sahara occidental. Dans le mes-sage qu'il a adressé à cette occasion au mondedu travail, le Président a rappelé que cettedécision prise par l'UGTA consacre la fidélitéde la Centrale syndicale à ses principes fon-dateurs et à son parcours historique. " Eneffet, souligne-t-il, l'UGTA a été l'un des élé-ments essentiels du Mouvement de libérationnational pour le recouvrement de l'indépen-dance et de la souveraineté de l'Algérie, etd'ajouter " Comment peut-elle ne pas sepréoccuper de cette cause en cette journéesymbole et en ce mois où le Front Polisario aété créé pour être le représentant légitime dupeuple sahraoui frère qui demeure privé deson droit à l'autodétermination ". Ce n'est pas la première fois que le PrésidentBouteflika porte une attention singulière à laquestion du Sahara occidental et de fairevaloir son désir à contribuer à la recherched'une solution acceptable par les deux partiesintéressées : Le Front Polisario et le Maroc,bien sûr, sous les auspices des Nations unies". Justement, le chef de l'Etat considère laposition et l'engagement de l'Organisationsyndicale allant dans le sens du vouloir del'ONU à mettre fin à ce conflit : " Cette posi-tion qui honore votre organisation trouveappui auprès de l'Organisation des Nationsunies qui a inclus le Sahara occidental depuis1963 dans la liste des territoires non autono-mes. Dès lors, l'organisation onusienneendossera cette question conformément auxclauses de sa Charte et aux engagements deson Assemblée générale et du Conseil desécurité. Soyez-en félicités chers frères tra-vailleurs algériens pour avoir adopté la posi-tion de votre pays concernant la question duSahara occidental et pour être restés fidèlesaux engagements historiques de votre organi-sation qui soutient les causes justes et semobilise aujourd'hui, aux côtés des peuplesdu monde épris de liberté, en faveur de lacause sahraouie ".En effet, l'Algérie a toujours été constantedans son soutien au peuple sahraoui et dispo-nible politiquement et diplomatiquement àprêter un concours " concret et efficace " àune solution pacifique de ce problème sur labase du droit au peuple sahraoui à l'autodéter-mination surtout que le principe d'un Etatsahraoui indépendant n'est plus écarté par lacommunauté internationale. Mais au momentde cette mobilisation internationale en faveurde la Cause du peuple sahraoui, les observa-teurs neutres notent une campagne téléguidéepar Rabat cherchant à brouiller les cartes.Une brouille qui tente de paralyser l'espoir depaix et l'issue pacifique à la question sah-raouie. Elle tranche avec les ardeurs bellicis-tes attisées par les stratèges du palais royalcontre l'Algérie et tout récemment contre lesecrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.Le Maroc trouve en ses alliés français le sou-tien indispensable à son aventure.Malheureusement, ses thèses n'ont jusqu'àpreuve du contraire guère triomphé, en effetni l'ONU ni l'Union européenne ni l'Unionafricaine et encore moins la majorité des paysnon-alignés n'y sont favorables. Bien aucontraire, leurs positions, n'est certes pas unmodèle du genre avec celui du Makhzen,elles renvoient explicitement au respect de laprocédure de la légalité internationale, etcette légalité dans ses fondements ne prendnullement partie en faveur de la colonisationpar le Maroc du territoire sahraoui ni du pointde vue officiel marocain. Parmi ces aspectsdu reste défendus par l'Algérie, l'ONU et laCommunauté internationale, le droit à l'auto-détermination du peuple sahraoui figure belet bien de façon explicite. C'est dire que lamonarchie alaouite n'a nulle raison de conti-nuer à pavoiser.

B. C.

Post scriptum

Par B. Chellali

Bouteflika renouvellela position de l'Algérie

à l'égard de la causedu peuple sahraoui

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

MISE À LA RETRAITE DES PROFESSEURS DE CHU

Boudiaf :" une décision qui s'inscrit dans le cadre deslois en vigueur sur les plans national et international"

JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

Ooredoo présente ses meilleurs v�ux à la presse algérienne

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

EDITION N°5208 MARDI 3 MAI 2016 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM

ABDELKADER MESSAHEL

Lavrovs'entretient avecl'envoyé spécial

de l'ONU

Message du Président Bouteflika à l'occasion de la Journée mondiale

de la liberté de la presse

(P19)

Plus de 42 000 logementsseront réceptionnés en 2016

dans la wilaya d'Alger

Boudiaf :" une décision quis'inscrit dans le cadre des lois

en vigueur sur les plans national et international"

(P3) (P24)

Résolution des conflits par le dialogue et pasd'intervention hors des frontières de l'AlgérieL'Algérie à de touttemps défendu lescauses justes avec

une insistance sur larésolution des conflits

en application desrésolutions des

Nations unies et c'estactuellement tout à

fait le cas pour leprocessus de

décolonisation auSahara occidental et

des conflits en Syrie eten Libye. Et c'est

justement ce quevient de réaffirmer leministre des Affaires

Magrébines, del'Union Africaine et de

la Ligue Arabe,Abdelkader Messahelen étant l'Invité de lachaîne 3 de la Radio

nationale.A propos de la

décolonisation auSahara occidental, M.

Messahel a déclaréque "La position de

l'Algérie est constante.Elle est celle de la

communautéinternationale depuisl'inscription de cettequestion sur la liste

des Nations unies en1963".

(P4)

(Lire en Page 3)

! MISE À LA RETRAITE DES PROFESSEURS DE CHU

! SYRIE

! 39 MILLE FAMILLES ONT ÉTÉ RELOGÉES EN 2014-2015

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TÉLÉVISION LE MAGHREB du 3 Mai 2016 - 23

Secrets d'histoire 19h55

Présenté par : Stéphane Bern Stéphane Bern se rend à Florence sur les tra-ces de Laurent le Magnifique, digne repré-sentant de la Renaissance italienne.Descendant de l'illustre dynastie desMédicis, il succède à son père, Pierre leGoutteux, en 1469. Amoureux des plaisirs dela vie, il n'hésite cependant pas à se compor-ter en despote, exerçant un pouvoir sansfaille à coups de meurtres et d'abus de pou-voir. Esthète, c'est lui qui découvre le grandMichel-Ange et qui s'entoure d'artistesgéniaux comme Léonard de Vinci ouBotticelli, dilapidant sa fortune pour embellirsa ville. Retour sur cette personnalité com-plexe et fascinante dans le décor spectacu-laire de la capitale toscane.

SSelection du jourelection du jour

La bonne dame de Nancy 19h50

Réalisé par : Denis MallevalActeurs : Véronique Genest (SimoneWeber) Yvan Le Bolloc'h (BernardHettier) Mathias Mlekuz (GilbertThiel) Véronique Kapoian(Madeleine Weber) ChristopheMirabel (l'inspecteur AlainLambollez) Le juge d'instruction Gilbert Thielenquête sur la mort d'un homme dontle tronc a été retrouvé dans la Marne. Ils'agit de Bernard Hettier, 55 ans, dis-paru après avoir rompu avec sa maî-tresse Simone Weber.

Ligue des champions19h55

Unforgettable19h55

Réalisé par : Deniz Gamze ErgüvenActeurs : Günes Nezihe Sensoy (Lale) Doga Zeynep Doguslu (Nur)Tugba Sunguroglu (Selma) Elit Iscan (Ece) Ilayda Akdogan (Sonay) Battus à l'aller malgré une seconde période à leur avantage (1-0), FranckRibéry, Thomas Müller, Arturo Vidal et leurs coéquipiers du Bayern

devraient se ruer àl'attaque pour ten-ter de renverser latendance. LesMadrilènes comp-teront sur leurdéfense de ferpour préserverleur avance, maisaussi sur descontres d'AntoineGriezmann ou deFernando Torrespour foudroyer leshommes de PepGuardiola.

The Island19h55

Au 20e jour de l'expérience, les femmes sont toujours affamées. Aupied du mur, Julieta, la médecin du groupe, souhaite demander dupoisson à des pêcheurs de passage sur l'île. Mais les autres dames sontdivisées. Hélène, la maman de 35 ans, n'est pas d'accord. Sandy etPrana se mettent en chasse du crabe violoniste.

Réalisé par : Christian Frey En 1944, alors que le IIIe Reich est sur le point de sombrer, des familles d'opposants au régimemais aussi des personnalités venues de toute l'Europe sont arrêtées et conduites dans un bâti-ment particulier du camp de Dachau. Himmler, patron de la SS et chef de la Gestapo, souhaiteutiliser ces détenus dits « spéciaux » comme monnaie d'échange avec les Alliés. Le 26 avril1945, les otages sont transférés vers la « forteresse des Alpes », où les ultimes fidèles duFührer ont décidé de se retrancher pour négocier une issue favorable ou mourir avec leurs pri-sonniers.

Nous, otages des SS19h50

Réalisé par : Matt Earl BeesleyActeurs : Poppy Montgomery (Carrie Wells) Dylan Walsh (Al Burns) Dallas Roberts(Eliot Delson) James Hiroyuki Liao (Jay Lee) Jane Curtin (Joanne Webster) Une alerte à la bombe est déclenchée dans un parc d'attractions. Dans le mouvement de pani-que, le jeune Mason Allen échappe à la surveillance de sa babysitter et disparaît. Kenneth Allen,le père de l'enfant, est le président d'une des plus importantes sociétés de l'industrie chimiquede New York. Après une première tentative de remise de rançon qui lance la police sur unefausse piste, Carrie et Al finissent par trouver la trace du ravisseur, un certain Jason Lutz.Malheureusement, lorsqu'ils arrivent chez lui, celui-ci a été assassiné, et le jeune Mason enlevéune nouvelle fois.

DÉCOUVERTE SCIENTIFIQUE

Les roux vieillissent-ils moins vite que les autres ?

D es scientifiques ont découvertun gène qui règle l'apparencephysique de l'homme. Un

groupe de scientifiques du Royaume-Uni, des Pays-Bas et de la Chine ontdécouvert le gène MC1R, qui règle levieillissement de l'homme.Auparavant, ce gène était considérécomme celui des cheveux roux et de lapeau pâle. Les résultats de récentes recherchesont permis de déterminer que dans dif-férentes situations les gens apparais-sent plus vieux ou plus jeunes s'ils sontporteurs de ce gène.Le gène MC1R est responsable de laprotection du corps humain contre lerayonnement ultraviolet, alors que sesvariantes comprennent l'informationsur la couleur rousse des cheveux. L'étude de l'"âge apparent" a été orga-nisée par le Centre médical del'Université Erasmus des Pays-Bas etla société Unilever. Les résultats ontété publiés dans le magazine scientifi-que Current Biology.Selon David Gunn, chargé de recher-che de la société Unilever, tout le monde connaît le phénomène de l'"âge apparent". "Par exemple,vous rencontrez deux hommes que vous n'avez pas vu pendant dix ans et vous vous apercevez que l'unn'a pas vieilli et l'autre, au contraire, vous semble trop vieux", a-t-il dit. Dans le cadre de l'étude, lesscientifiques ont pris des photos de 2.693 personnes démaquillées et ont effectué un sondage, aveccomme question: "Quel âge avaient ces personnes". Ensuite, ils ont comparé les résultats avec l'âgeréel des participants.Lors de l'étape suivante de l'étude, les scientifiques ont examiné l'ADN de ces 2.693 participants pourtrouver quelques différences ou mutations réunissant ceux qui apparaissaient plus jeunes. Il s'agissait du gène MC1R, responsable de la production de mélanine, qui affectait la pigmentation dela peau et la protégeait du rayonnement ultraviolet. Cependant, ce gène a beaucoup de variantes, laplupart d'entre elles donnant aux cheveux la couleur rousse. C'est pourquoi il a été baptisé "gène roux". Selon les scientifiques, plusieurs variantes du gène permettent à ses porteurs d'apparaître plus jeunesque les autres.

TÉLÉGRAMME2- LE MAGHREB du 3 Mai 2016

P lus d'excuses pour ne pas faire du sport :les animaux les plus gros du Royaume-Uni se mettent au régime et au tapis de

course. Le vainqueur de cette compétition pourle moins insolite se verra décerner un prix detaille, assurent les organisateurs.A en croire le journal britannique Daily Mail, lepoids total des participants de cette "coursecontre l'obésité" s'élève au moins à 300 kg, soitun poids comparable à celui d'un éléphanteaubien costaud ! Concernant les participants, ils nemanquent sûrement pas de caractère� et depoids, loin s'en faut: un chihuahua qui pèse 6,4kg, soit quatre fois plus qu'un chien de cette racesans problème de poids, quelques bouledoguespour le moins obèses, un chat qui marche àpeine, tellement il est gros, et même un lapinbien replet. Mais n'ayez crainte! Personne ne vatorturer ces pauvres animaux: chaque étape de lacompétition sera supervisée par des vétérinaireschevronnés, qui veilleront à ce que tout sedéroule comme prévu. Selon les organisateurs,l'animal qui aura les meilleurs résultats se verradécerner une réserve annuelle de nourriture pouranimaux et un voyage inoubliable. Alors, bonnechance à tous les participants et que le meilleurgagne!

ETATS-UNIS

Le monde sous-marin vu par un requin...

C ela ne relève plus de la science-fiction : des chercheursdu Muséum américain d'histoire naturelle ont réussi àobserver le monde sous-marin à travers le prisme d'un

"�il de requin", une caméra ultrasophistiquée qui imite à mer-veille la vision de ces poissons cartilagineux.Les résultats de cette recherche hors du commun ont été publiésdans la revue Scientific Reports.Décidés à se mettre dans la peau d'un requin, les biologistes ontminutieusement étudié les organes de vision de plusieurs espècesde roussettes (Scyliorhinidae), capables, entre autres, de réfléchirla lumière bleue qui traverse la surface de la mer. Ce phénomène,très répandu parmi les habitants des profondeurs océaniques, estconnu sous le nom de "bio-fluorescence", rappellent les scientifi-ques.Et d'expliquer: "Contrairement à la bioluminescence qui tient àdes protéines spéciales ou à des bactéries symbiotiques, la bio-fluorescence est un phénomène purement physique: la peau desanimaux bio-fluorescents absorbe une longueur d'onde delumière à haute énergie (comme le bleu), et à la place elle émetune longueur d'onde plus faible (comme le vert)".La bio-fluorescence, poursuivent-ils, dépend largement de la pro-fondeur à laquelle habite l'animal: plus on se plonge dans les abî-mes de l'océan, plus les couleurs qu'arborent les poissons devien-nent "bariolées". Ce fait ne relève pas du hasard, loin s'en faut.Des couleurs plus vives permettraient aux requins de "communi-quer" à distance et de mieux reconnaître leurs confrères en cas denécessité. Du moins, c'est ce que démontrent plusieurs imagesprises grâce à "l'�il de requin".Pour le moment, les biologistes ne sont pas en mesure d'éclairernotre lanterne sur la capacité des requins à reconnaître d'autresanimaux bio-fluorescents. Loin d'être tranchée, cette questiondonnera certainement lieu à des recherches plus approfondies,relèvent les scientifiques en guise de conclusion.

...10 ans plus tard un chienperdu revient à la maison

C harlie, unpointer blancet marron, a

passé de longuesannées loin de sa mai-son avant de la rega-gner mystérieuse-ment.Quand Charlie a dis-paru il y a dix ans, ilétait encore tout petit.Tracy Dove, la pro-priétaire du chien, ad'abord essayé de letrouver. Les annéesont passé et finalement l'Américaine s'est désespérée de revoir unjour son compagnon à quatre pattes vivant. Mais la semaine der-nière, le téléphone de Tracy a sonné: Charlie avait été retrouvévivant dans le sud de leur Etat, l'Alabama. Un habitant de la villede Brewton avait recueilli l'animal près d'une église locale. Grâceà la puce implantée à Charlie il y a dix ans, les vétérinaires ont putrouver le numéro de Tracy et la contacter."J'étais choquée, les émotions me débordaient. C'est un miracle",explique-t-elle, citée par l'agence AP. Personne ne sait où Charlieest allé pendant ces longues années. Il a vieilli, son museau estdevenu gris et le chien a été touché par une terrible maladie: lesvétérinaires lui ont diagnostiqué un cancer. Tracy suppose qu'il ya dix ans quelqu'un avait simplement volé Charlie. Ce chien derace était le chouchou de la famille, mais il coûtait cher.Les médecins se montrent toutefois optimistes: ils ont promisd'opérer Charlie, après quoi Tracy pourra le récupérer définitive-ment. Tout ce temps, l'Américaine compte le passer près de soncompagnon.

SANTÉ

Le chocolat amer un bonpréventif contre lesmaladies du c�ur

U ne petite tablette de chocolat amerpar jour est une bonne mesure pré-ventive contre les maladies du c�ur

et le diabète sucré, selon des chercheurs del'Université de Warwick (Grande-Bretagne).Cependant, seul le chocolat noir amer estcapable d'exercer sur votre santé cet effetsalvateur. Ni le chocolat au lait, ni le choco-lat blanc ne peuvent se vanter de ces caracté-ristiques bienfaitrices, soulignent les auteursde l'étude publiée dans la revue BritishJournal of Nutrition.Les chercheurs ont invité un groupe d'unmillier de volontaires âgés de 18 à 69 ans. Lamoitié des participants à l'expérience man-geaient quotidiennement 25 grammes dechocolat noir, alors que l'autre moitié nerecevait pas de chocolat du tout.A la fin de l'expérience, les chercheurs ontconstaté que les gens qui consomment cha-que jour du chocolat noir ont un système car-diovasculaire et un foie qui fonctionnentbeaucoup mieux.Cela fait longtemps que les scientifiques par-lent des bienfaits du chocolat. Il est prouvéaujourd'hui qu'une tablette de chocolat parjour permet de faire durer la jeunesse.

ROYAUME-UNI

Une "course contrel'obésité" pour les plus

gros animaux britanniques

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DÉTENTE22 - LE MAGHREB du 3 Mai 2016

L'Algérie à de touttemps défendu lescauses justes avecune insistance surla résolution desconflits enapplication desrésolutions desNations unies etc'est actuellementtout à fait le caspour le processusde décolonisationau Saharaoccidental et desconflits en Syrie eten Libye.

E t c'est justement ce quevient de réaffirmer leministre des Affaires

Magrébines, de l'UnionAfricaine et de la Ligue Arabe,Abdelkader Messahel en étantl'Invité de la chaîne 3 de la Radionationale.A propos de la décolonisation auSahara occidental, M. Messahela déclaré que "La position del'Algérie est constante. Elle estcelle de la communauté interna-tionale depuis l'inscription decette question sur la liste desNations unies en 1963".Et au ministre Algérien de préci-ser que "La solution réside dansl'organisation d'un référendumpour le peuple sahraoui, pours'exprimer librement sur le deve-nir de son territoire, ce n'est ni àl'Algérie ni au Maroc ni auxEtats-Unis ni à la France ni auConseil de sécurité de décider,c'est un droit inaliénable, d'unpeuple d'un territoire qui s'ap-pelle le Sahara occidental. Unterritoire non-autonome", a sou-tenu le ministre des Affairesmaghrébines, de l'Union afri-caine et de la Ligue des Etatsarabes.Il a ainsi souligné, en outre, quela détermination du statut défini-tif de ce territoire relève tout

naturellement du principe d'auto-détermination et que l'ONU, quia identifié le Maroc et le FrontPolisario comme parties impli-quées dans ce conflit, les appelleà la négociation.Et pour être plus explicite, M.Messahel, a fait prévaloir la"négociation politique" entre lesparties en conflit (le Maroc et leFront Polisario), soulignant quela négociation, qui doit conti-nuer, est un "élément central"pour la résolution de cette ques-tion. "La négociation est là, et elledoit continuer et nous espéronsqu'elle continuera autour desfondamentaux des Nationsunies", a-t-il poursuivi.Et dans ce même ordre d'idée, leministre des AffairesMagrébines, de l'UnionAfricaine et de la Ligue Arabe,Abdelkader Messahel, n'a pasomis de revenir sur l'adoptionpar le Conseil de sécurité del'ONU, vendredi dernier, de larésolution 2285 (2016) parlaquelle il proroge jusqu'au 30avril 2017 le mandat de laMission des Nations unies pourl'organisation d'un référendumau Sahara occidental

(MINURSO). Ainsi, le ministrealgérien, a rappelé qu'à traverscette résolution, cinq fondamen-taux de l'ONU ont été repris, et"se confondent avec la positionde l'Algérie". "Nous considé-rons que cette résolution est unedécision importante, elle reposesur cinq fondamentaux del'ONU, d'abord cette question estune question de décolonisationdu territoire inscrit sur la listedes territoires non-autonomes,en-suite c'est un processus dedécolonisation non parachevé etque l'ONU a la responsabilité dela décolonisation du territoire", aexpliqué M. Messahel.De plus, M. Messahel a, faitremarquer que la résolution évo-que que "la détermination du sta-tut définitif du territoire sahraouirelève du principe fondamentalde l'autodétermination, identifieles parties en conflit qui sont leMaroc et le Front Polisario et lesappelle à la négociation".D'autre part et évoquant la situa-tion créée en Libye, M. Messahela indiqué que, contrairement à cequi se dit, l'Algérie s'est beau-coup et de tout temps, impliquéeen faveur d'une solution politi-que au conflit. Ainsi rappelle t-il

", en 2011, déjà, quand pesait lamenace d'une intervention mili-taire contre ce pays, elle a attirél'attention des conséquences dra-matiques qui pouvaient endécouler pour sa population " etles pays limitrophes.Aujourd'hui, observe-t-il, lasituation a dégénéré devenant "chaotique au Mali, en raison dela recrudescence du terrorisme etdu crime organisé ", et menaçantla sécurité des pays voisins àl'exemple de l'Egypte, de laTunisie et de l'Algérie.M. Messahel relève que l'Algérien'a eu de cesse de rester mobili-sée en faveur d'une solution poli-tique au conflit et de la créationd'un gouvernement d'unionnationale qui a fini par prendreforme. Le ministre des AffairesMagrébines, de l'UnionAfricaine et de la Ligue Arabe,Abdelkader Messahel a rappeléque la Libye a eu à aiderl'Algérie pendant sa guerre d'in-dépendance, avant de considérerque c'était donc un devoir pourelle de venir à son secours en cesmoments difficiles.Par ailleurs, le ministre desAffaires maghrébines, de l'Unionafricaine et de la Ligue des Etatsarabes, Abdelkader Messahel, aévoqué également son voyage enSyrie en déclarant, entre autresque "La réconciliation nationaleest une alternative pour nos frè-res qui vivent en Syrie parce quec'est du sang syrien qui coule".

Dans sa déclaration, M.Messahel est revenu sur sa der-nière visite à Damas, accompa-gné d'une délégation, visant àexpliquer l'expérience algérienneet la mise en application de laréconciliation nationale enmatière de "déradicalisation quiest aujourd'hui devenue une pra-tique algérienne", a-t-il dit."Chaque pays peut avoir sonpropre parcours mais quandmême la politique de la réconci-liation nationale en Algérie qui aété menée par le président de laRépublique, (AbdelazizBouteflika), depuis son arrivéeen 1999 a apporté ses fruits", aajouté M. Messahel dans sonintervention. Le ministre des Affaires maghré-bines, de l'Union africaine et dela Ligue des Etats arabes, a parailleurs rappelé que "Depuis ledébut de la crise en Syrie en2011, l'Algérie soutient le dialo-gue inclusif inter-syrien en vuede trouver une solution à lacrise", avant d'ajouter que "lasolution demeure entre les mainsdes Syriens, loin de toute ingé-rence étrangère.Enfin le ministre des Affairesmaghrébines, de l'Union afri-caine et de la Ligue des Etatsarabes, Abdelkader Messahel, atenu à réaffirmer fortement laposition de l'Algérie de ne pas selaisser entraîner dans un engage-ment militaire hors de ses fron-tières.

Saïd B.

LE MAGHREB du 3 Mai 2016- 3NATIONABDELKADER MESSAHEL

Résolution des conflits par le dialogue et pasd'intervention hors des frontières de l'Algérie

LA CCONJONCTUREde Nabil Benbachir

Maghrébins ou Africains ?

Q uelle identité politique pour les pays quisont à l'intersection entre le monde arabereprésenté par une Ligue arabe tant de fois

qualifiée de coquille vide et l'Union africaine ?Pourrons-nous dire que cette fois, les transformationspolitiques demandées par les populations vont enfinmettre fin à la légendaire incapacité des pays maghré-bins à s'entendre entre eux pour se rapprocher et seretrouver autour d'une identité régionale et qu'ils vontpouvoir trouver des compromis pour évoluer en pôlede puissance régionale ? Maghreb arabe ou Afriquedu nord ? Quel espace géopolitique privilégier ?L'Algérie est la plus impliquée en Afrique mais seconçoit plus élément appartenant au monde arabe qu'àl'Afrique. Peut-être serait-il plus sage de ne pas trop anticipersur le long terme pour donner une chance à ces rap-prochements bien qu'il faille se rendre à l'évidenceque rien de politique, de culturel, de religieux n'a pupour le moment donner une identité africaine auxcinq pays qui constituent l'Afrique du nord, mais quise tournent exclusivement vers le monde arabe encréant un ensemble régional appelé UMA, le A nedésignant pas l'Afrique.Serait-il plus facile de créer une entité régionale danslaquelle se retrouvent culturellement nos 5 pays voi-sins membres du groupe des (5 plus 5) qu'une entitébeaucoup plus vaste qui intègre plus de problèmes etdonc moins de chances d'y parvenir ? Cinq Etats dontle nôtre sont pris dans une oscillation permanenteentre leur appartenance politique, culturelle et mêmeidentitaire au Maghreb ou/et à l'Afrique du nord, cecipour parler d'identités régionales. Il est cependantvrai qu'en terme d'appartenance, jamais officielle-ment ou même officieusement, fut rappelé aux som-mets de ces Etats leur appartenance à un ensemblerégional appelé Afrique du nord.

N. B.

39 MILLE FAMILLES ONT ÉTÉ RELOGÉES EN 2014-2015

Plus de 42 000 logements seront réceptionnésen 2016 dans la wilaya d'Alger

L a wilaya d'Alger compte646 560 logements soitun taux d'occupation de

5, 08 personnes par unité pourune population de 3,1 millionsd'habitants selon les statistiquesde la wilaya pour 2015. A ceteffet, la wilaya d'Alger devraréceptionner, courant 2016, plusde 42 000 logements sur un totalde 150 000 unités en cours deréalisation, fait ressortir un bilande l'activité annuelle de lawilaya. Le bilan présenté durantla session du Conseil populairede la wilaya qui fait état de 42358 logements à réceptionner en2016, dont 22 677 unités dans lecadre de la location vente(AADL) et plus de 7000 autressociaux participatifs. Le nombreglobal de logements en cours de

réalisation a atteint les 151 040unités, est-il précisé.Pour la formule de logementpublic locatif 12 300 unités sontattendues dont 9 597 étaient ins-crites dans le cadre du pro-gramme quinquennal 2010-2014, ajoute la même source.La wilaya d'Alger a enregistré encours d'année écoulée le lance-ment de 30 700 unités de typelocation-vente et réceptionnéplus de 11 700 autres logementspublics locatifs et sociaux parti-cipatifs. 52418 projets sont àl'étude et concernent pour prèsde la moitié les logements detype public locatif (29 094) et17.000 unités AADL outre lesformules LSP et le logementrural. Par ailleurs le documentrappelle que 39 000 familles ont

été relogées depuis le lancement,en juin 2014, à fin 2015. Sur cechiffre global, 9 000 familles ontbénéficié de logements sociauxparticipatifs et les autres de loge-ments publics locatifs.L'année 2015 a enregistré lerelogement de 17 000 familleslors de cinq grandes opérationsde relogements soit 87 000 per-sonnes ayant concerné 13 sitesbidonvilles, 22 immeublesmenaçant ruine et 1263 terrassesou caves.La commission de wilaya a étédestinataire de plus de 7000recours dont 6438 ont été rejetéscontre 415 acceptés dont 103émanant des habitants d'Erremli,à Gué de Constantine, plus grandbidonville évacué en 2015.

Hamza B.

Page 4: Post Boudiaf : une dØcision qui s’inscrit dans le cadre ...1176).pdf · tant plusieurs dØtenus politiques dans les prisons marocaines, tout en revendiquant de faire la lumiŁre

LE MAGHREB du 3 Mai 2016 - 21SPORTSCOUPE D'ALGÉRIE 2016

Les Algériens de Londres renouentavec l'ambiance sportive d'Alger

Nombreux étaientles algériens

résidant à Londresà suivre,

dimanche, la finalede la Couped'Algérie de

football qui aopposé le NA

Hussein-Dey et leMC Alger (0-1), un

match qui les arenoués avec

l'ambiance sportived'Alger.

R assemblés dans descafés gérés par desMaghrébins, dans le

quartier Finsbury park au nordde Londres, à forte concentra-tion d'algériens, ou encore àShepher's bush, jeunes pour lamajorité, ne supportant aucunedes deux équipes pour la plu-part, ont suivi la finale de laCoupe d'Algérie avec ferveur.Le match de football était uneoccasion pour eux de redécou-vrir, avec admiration, le jeudes " leurs" et de manifester

leur attachement à leurs origi-nes, après le match qui aopposé, le jour même,Manchester United etLeicester city de RiyadMahrez, comme ils l'ontaffirmé à l'APS. Tels de vraissupporters, vêtus des couleursdes deux équipes, ils se sontrassemblés par dizaines, faceaux écrans qui transmettaientla rencontre, créant ainsi unevraie ambiance de stade, huantet applaudissant à chaque bellepasse et beau jeu. La mi-tempsétait aussi une occasion pourmanifester leur amour pourl'Algérie, ils sont sortis, bran-

dissant le drapeau algérien, etchantant leur amour pour leurmère-patrie. Khaled, Hamza,et Bilal, des habitués du café"la princesse" à Finsbury Park,ont été rejoints par Mahrez quia fait presque 3 heures deroute rien que pour regarder lafinale de coupe d'Algérie, etpartager joie et chants avec sescompatriotes. "Une finale decoupe d'Algérie ne se regardepas à la maison, seul dans unfauteuil", a-t-il confié.

C'est un moment pour cesjeunes, qui ont quitté depuisplusieurs années le pays, cer-tains se trouvant encore dans

une situation irrégulière, de se"retrouver un peu à Alger " quin'a pas quitté leurs c�urs,selon leurs propos. "Il ne fautpas croire que Londres, aprèspresque 8 ans, a réussi à m'ar-racher à mon équipe préféréede toujours, le NAHD, maisaujourd'hui je supporte lesdeux équipes, nous supportonstous ici les deux équipes, cequi compte, c'est de partager lajoie de l'Algérie ", a criéKhaled dès le début de ladeuxième mi-temps. Dans lescafés, même les serveurs sesont mis aux couleurs Vert etRouge et jaune et rouge, lesmurs ont été ornés de cesmêmes couleurs, créant ainsiune ambiance festive digned'une finale. Les tables ont étédéplacées pour dégager l'es-pace, face aux écrans, auxjeunes supporters. "C'est unedes rares occasions pour nousde sentir l'Algérie, absente àLondres, même si lesAlgériens sont nombreux", aregretté Bilal. Les deux équi-pes algériennes ont réussi àfaire vibrer les jeunes algé-riens de Londres, l'espace d'unmatch, qui leur a donné l'occa-sion de montrer combien ilssont attachés à leur pays d'ori-gine.

Bab-El-Oued danse au rythme du 8e trophée du MC Alger

B ab-El-Oued, fief par excellence duMC Alger, fut la destinée préféréedes supporters du vieux club de la

capitale dès le coup de sifflet final de l'ar-bitre de la finale de la Coupe d'Algérie defootball, pour fêter le huitième trophéedes Vert et Rouge dans cette épreuvepopulaire, remporté contre le NAHussein-dey (1-0) dimanche au stade 5juillet.

L'antique quartier d'Alger, habillé enVert et Rouge avant plusieurs jours dumatch face au NA Hussein-Dey, a"explosé" au moment du seul but de lapartie inscrit par le défenseurAbderrahmane Hachoud à la 82èmeminute.

Le temps du jeu restant fut toutefoistrès long pour les fans mouloudéens avantque le referee Mohamed Benouza, ne

délivre tout ce beau monde en sifflant lafin du match. Tout de suite, toutes des scè-nes de joie, auxquels Bab-El-Oued esthabitué après chaque sacre de leur équipefavorite, se sont emparées de ce quartier,notamment la place des trois horloges, lec£ur de cette commune populaire de lacapitale.

Klaxons, youyou, vovozila, étaient aurendez-vous avant même que les joueursmouloudéens ne soulèvent le trophée àenviron sept kilomètres de Bab-El-Ouedoù les dizaines de milliers des supportersqui n'ont pas eu l'occasion d'encouragerles siens à partir des tribunes dégustaientà leur manière ces moments historiquesdans les différentes artères et rues du fiefdu club phare de la capitale.

La nuit s'annonce d'ailleurs longue àBab-El-Oued et certainement dans les

autres fiefs du Mouloudia, un club réputépour sa large galerie dans les différenteswilayas du pays.

Ces moments de joie viennent faireoublier aux mouloudéens la difficile sai-son qu'ils vivent encore en championnatoù les coéquipiers du capitaine, FawziChaouchi, luttent encore pour leur main-tien parmi l'élite.

Le huitième sacre du "Doyen" devraitêtre source de motivation supplémentairepour les Vert et Rouge afin de s'en sortiren championnat.

Grâce à ce valeureux trophée, le MCArejoint l'ES Sétif et l'USM Alger en têtedes clubs les plus titrés en coupe d'Algérieavec huit sacres chacun, tout en portant à15 le nombre de trophées dans les deuxcompétitions, championnat et couped'Algérie.

PREMIER LEAGUE

Leicester doit attendre un peu pour le sacreL es Foxes ont fait match nul sur la

pelouse de Manchester United (1-1), dimanche lors de la 36e jour-

née. Le but de Morgan (17e), qui arépondu à l'ouverture du score de Martial(8e), n'a pas suffi à sacrer les hommes deClaudio Ranieri. Avec huit pointsd'avance sur Tottenham, Leicester seratitré si les Spurs ne gagnent pas àChelsea, lundi. Sinon, il faudra patienterune semaine de plus.

Leicester va devoir patienter encore unpeu avant d'aller au bout de son rêve. LesFoxes, qui devaient s'imposer devantManchester United pour décrocher le pre-mier titre de champion d'Angleterre deleur histoire, ont dû se contenter d'unpoint dimanche à Old Trafford (1-1), lorsde la 36e journée de Premier League. Le

but de Wes Morgan (16e), après l'ouver-ture du score d'Anthony Martial (8e), estresté insuffisant pour Leicester, réduit àdix en fin de match après l'expulsion deDanny Drinkwater (86e). Les hommes deClaudio Ranieri vont garder le champa-gne au frais encore un peu. Ils pourraientle déboucher dès lundi, sur les coups de23h00, après la rencontre entre Chelsea etTottenham. Les Spurs, désormais à 8points de Leicester avec trois matches àjouer, sont condamnés à gagner àStamford Bridge pour retarder l'échéance.

Légitimement tendus au début de cematch qui pouvait être historique,Leicester aurait quand même pu atteindrele nirvana dès ce dimanche. Rapidementmenés sur un contre d'école conclu parAnthony Martial sur un centre magnifi-

que d'Antonio Valencia (1-0, 8e), lesFoxes ont su réagir rapidement en égali-sant par leur défenseur central WesMorgan, de la tête, sur un coup francbotté par Danny Drinkwater (1-1, 16e).

UN PENALTY OUBLIÉ SURMAHREZ ?

Revigoré, Leicester a eu les opportuni-tés pour s'imposer malgré l'absence deJamie Vardy, suspendu. Sur une autrereprise de la tête de Morgan non cadrée(38e), sur une frappe de Leonardo Ulloadétournée en corner (55e), ou encore surun tir puissant de Riyad Mahrez boxé parDavid De Gea (71e). Mais, surtout, sur uncontact entre le stratège algérien etMarcos Rojo dans la surface, qui auraitpu aboutir à un penalty en faveur des

Foxes (38e). Malgré ce fait de jeu liti-gieux, Leicester peut se satisfaire de sonpoint.

Manchester United, qui devait s'impo-ser pour rester dans la course à la Liguedes champions, a en effet eu ses tempsforts. MU aurait pu avoir un breakd'avance sans une parade de KasperSchmeichel devant Jesse Lindgard (14e).Chris Smalling a trouvé la barre (78e),Memphis Depay aurait pu obtenir unpenalty sur une faute de Drinkwater àl'extrême limite de la surface qui a valuau milieu des Foxes un deuxième cartonjaune, synonyme d'expulsion (87e), etRooney a sollicité une dernière foisSchmeichel (89e). Leicester s'est accro-ché à son point sur la fin. Et pour cause :lundi soir, il pourrait valoir de l'or.

LIGUE 1Barshuayi offre lemaintien à l'OMG râce à un but de Michy Batshuayi

et une première victoire depuistrois mois en championnat, dimanche àAngers (0-1), l'Olympique deMarseille a officiellement assuré sonmaintien en L1. Treizième duChampionnat de France, le club pho-céen pourra préparer sa finale deCoupe de France face au PSG le c�urun peu plus léger (21 mai). Angers est8e.

Marseille a sauvé sa peau en Ligue1. Ce n'est pas une satisfaction maissans doute un soulagement pour l'OMenglué dans une saison qui laissaitcraindre le pire. Le succès desPhocéens à Angers (0-1), le premier enL1 depuis� le 2 février, valide leurmaintien. Un but de Michy Batshuayi(24e) a suffi à leur bonheur au termed'une rencontre globalement maîtrisée.Le SCO, complètement inoffensif cedimanche, reste au 8e rang. L'Europes'éloigne définitivement pour les hom-mes de Stéphane Moulin.

Marseille aurait dû s'en sortir avecun succès plus large et Batshuayi avecun coup du chapeau, au moins.L'avant-centre de l'OM, dont l'associa-tion avec Fletcher offre un visage plusemballant à l'animation offensive, ad'abord raté une reprise absolumentseul à 5 mètres du but angevin (10e)puis un face-à-face devant Letellier(59e). Sa frappe sèche en premièreintention, comme le coup de canond'Alessandrini à 20 mètres du but(53e), auraient mérité un meilleur sortjuste avant la pause (41e). MaisBatshuayi ne s'est pas découragé et safrappe croisée sur une ouverture deFletcher a scellé le sort du match (24e).

UN TIR CADRÉ POUR ANGERSCôté angevin, il a fallu attendre la

80e minute pour un premier tir cadré,le seul de la rencontre, une tentativedésespérée de Saïd Benrahma. Certesles têtes de Yattara (2e) ou N'Doye(29e) et la frappe puissante de Capelle(69e) ont fait passer un léger frissondans le dos d'un Mandanda au chô-mage technique.

Cette victoire met fin à une série de11 matches sans victoire pour l'OM.Elle va surtout apaiser, en partie, unclimat devenu délétère. En assurant lemaintien de l'OM dans l'élite, ce succèsdonne une nouvelle couleur à la fin desaison olympienne en championnat oùil n'a plus à rien à perdre, ni à gagnerbien évidemment, et peut attendre unpeu plus sereinement l'arrivée d'unnouvel investisseur. Seule une aug-mentation sensible du budget marseil-lais pourrait désormais consoler sessupporters d'une saison très pénible.Voire une onzième Coupe de Francedécrochée face au Paris Saint-Germain.

NATION4 - LE MAGHREB du 3 Mai 2016

Message du Président Bouteflika à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse

LA LIBERTÉ DE LA PRESSE MONDIALE

L'Algérie confortée par la Constitution amendée

L e président de laRépublique, AbdelazizBouteflika, a adressé

lundi un message à l'occasion dela célébration de la Journéemondiale de la liberté de lapresse (3 mai).

"Mesdames, messieurs,La Journée mondiale de laliberté de la presse, célébréechaque année, est pour moi unévénement saillant qu'il importede mettre en avant au vu de l'im-pact tangible du secteur de lapresse et de la profession dejournaliste sur l'édification dessociétés, la promotion de l'es-prit, la diffusion du savoir etl'éclairage de l'opinion publi-que.La presse, et les médias engénéral, ont de tout temps été àl'avant-garde pour relever lesdéfis dans notre pays. Depuisles débuts de la lutte duMouvement national, les jour-naux ont su, malgré leur nombreréduit, contrecarrer les projetsd'aliénation coloniale, de mysti-fication politique et d'occulta-tion culturelle, en dépit desméthodes de répression qui lesfrappaient comme l'interdiction,la saisie et l'intimidation desjournalistes par la liquidation, laprison ou la proscription.La presse de la révolution a étéun puissant vecteur qui a permisde mettre à nu l'injustice et lescrimes de l'occupation, faireentendre la voix de la justecause algérienne dans les forainternationaux et galvaniser lemoral du peuple algérien danssa lutte contre le colonialismeabject. Un peuple accompagné

dans sa détermination et exalta-tion par la radio "Sawt al-Arab".La lutte de la presse nationales'est poursuivie tout au long duprocessus d'édification del'Algérie indépendante et demise en place des bases à mêmede garantir sa pérennité.Par la suite, la corporation a étéau premier rang de la résistancepour la survie de l'Algérie et letriomphe des lumières de l'islamet de l'honneur de la patrie sur labarbarie du terrorisme. C'est là,une occasion, pour nous recueil-lir, une nouvelle fois, à lamémoire des martyrs du devoirnational, hommes et femmes,victimes du terrorisme.La lutte nationale et les sacrifi-ces incommensurables qui ontjalonné le parcours de la pressenationale, dans le cadre desbatailles, des victoires et desdouleurs de son peuple, luivalent respect et reconnais-sance. C'est ce que nous avonsvoulu exprimé par l'institutiond'une Journée nationale de lapresse et d'un Prix nationalannuel pour honorer les meil-leurs journalistes.

Mesdames, messieurs,Partant de notre considérationpour la presse et notre convic-tion qu'elle représente un noblemoyen au service de la marchede notre peuple sur la voie de laliberté et de la démocratie, nousnous sommes employés, cesdernières années, à actualiser età enrichir les lois de notre paysrelatives à la presse, toutes for-mes confondues.Cet enrichissement est venuconsolider notre attachement à

la liberté d'expression et l'adap-ter également au pluralismepolitique, une réalité irréversi-ble dans notre pays. Cetteréforme législative s'est impo-sée aussi du fait de la diversitéconsidérable enregistrée dansnotre pays dans le domaine de lapresse et des média audiovi-suels.Dans cette optique, nous avonsveillé à travers la récente révi-sion Constitutionnelle à confor-ter les droits des journalistes etla liberté de la presse sans autrerestriction que celle du respectdes constantes de la nation et àgarantir aux journalistes le droitd'accès aux sources d'informa-tion dans le souci d'assurer auxcitoyens le droit à l'information.Nul doute que ce secteur se ren-forcera davantage à la faveur dulancement de l'Autorité de régu-lation de l'audiovisuel pourdevenir l'un des vecteurs dedéveloppement de l'action d'in-formation conformément auxrègles professionnelles et dansle respect de la loi.De même que l'établissement demécanismes d'autorégulationpour la presse écrite, à lalumière de l'installation duConseil d'éthique et de déonto-logie, confèrera davantage desérénité aux professionnels decette noble mission et à leurenvironnement afin de promou-voir les rapports entre les com-posantes de la société et entreles institutions pour favoriserune dynamique créative baséesur l'arbitrage d'une législationjuste qui garantit à tous l'équitédans les droits et les devoirs etune éthique commune.

Mesdames et Messieurs,Je suis convaincu qu'au regardde leur degré élevé deconscience nationale, lesacteurs du secteur saurontcontribuer à transmettre, parleurs idées et leur professionna-lisme, l'image authentique del'Algérie et à fournir au citoyenalgérien un produit médiatiqueintégre, notamment dans lemonde actuel marqué par latyrannie des plus forts qui oeu-vrent à minimiser et à dévalori-sertout ce qui va à contre courantde leurs visions et de leurs inté-rêts, et le drame que vivent,depuis quelques années, cer-tains pays arabes et musulmansen est la preuve édifiante.

Mesdames, MessieursL'Algérie fait face aujourd'hui àde nouveaux défis, des défisinduits par le saut qualitatif quenous nous devons de poursuivreet sur divers plans ainsi qued'autres imposés par la crisemultiformes que traverse lemonde.Concernant les défis de laréforme nationale, le secteur del'information dans notre paysfournira un service important ànotre société en contribuant àexpliquer l'impératif de laconsolidation de l'Etat de droitet à convaincre de la nécessitéde réhabiliter l'effort et le travailet de promouvoir la qualité, desvaleurs qui permettent d'être audiapason des pays émergentsparmi lesquels l'Algérie mérite-rait légitimement sa place.Et dans ce contexte précisé-ment, la crise pétrolière mon-

diale doit être un leitmotiv surlequel doivent s'appuyer les for-ces vives dans notre pays, à leurtête les médias, pour faire abou-tir le processus de réformenationale.En revanche, les défis imposéspar le monde d'aujourd'hui exi-gent de nous tous une prise deconscience et de la vigilancepour la sauvegarde de la sécu-rité de notre pays. De même quele pseudo choc des civilisationsimpose aujourd'hui aux forcesvives du pays, dont les médiasde déployer davantage d'effortset de persévérance pour défen-dre l'Islam des lumières et lagrandeurde la civilisation islamique faceaux tentatives de certains de ter-nir l'image de notre sainte reli-gion qui prône la paix et la tolé-rance, le savoir et le progrès.

Mesdames et Messieurs,Cette journée nous interpellepour réfléchir davantage à notreconjoncture présente et à l'ave-nir afin de pomouvoir le secteurde l'information qui a permis ànotre pays de se frayer uneplace parmi les pays démocrati-ques. Des pays où la presse joueun rôle de libérateur, d'éclaireuret de critique, mobilisant le peu-ple pour la poursuite de sa mar-che vers la consécration de sesaspirations.Je tiens à cette occasion à rendrehommage aux femmes et auxhommes de la famille de lapresse nationale, tout en saluantleurs sacrifices et leur couragedans l'exercice de leur métier.Je vous souhaite à tous davan-tage de succès et de réussite".

La célébration de la Journéeinternationale de la libertéde la presse coïncide cette

année avec un acquis indéniablepour la corporation en Algérie, àsavoir la consécration au sensnoble du terme de la liberté d'ex-pression dans la Constitutionamendée. La liberté de la presseécrite, audiovisuelle et sur lesréseaux d'information est "garan-tie et n'est restreinte par aucuneforme de censure préalable", sti-pule l'article 41 ter de laConstitution amendée, adoptéele mois de février 2016 par leParlement. Le même article sti-pule que "cette liberté ne peutêtre utilisée pour attenter à ladignité, aux libertés et aux droitsd'autrui", ajoutant que "la diffu-sion des informations, des idées,des images et des opinions entoute liberté est garantie dans lecadre de la loi et du respect desconstantes et des valeurs reli-gieuses, morales et culturelles dela Nation". Mieux encore, lesdispositions de la Constitutionamendée énoncent que plusaucun journaliste ne peut êtreemprisonné. A cet effet, le mêmearticle de la Constitution stipuleque "le délit de presse ne peutêtre sanctionné par une peine pri-vative de liberté". Il s'agit d'une"avancée extraordinaire", avaitcommenté le ministre de laCommunication, Hamid Grine,précisant que "quel que soit lemotif, l'outrance, l'insulte, la dif-famation, l'attaque le journaliste,

désormais, n'ira plus en prison".

SOUTIEN SANSRESTRICTIONS À LA

LIBERTÉ DE LA PRESSEEn ce sens, le chef de l'Etat atoujours été attentif aux préoccu-pations de la corporation, affi-chant son "soutien sans restric-tion" à la liberté de la presse. En2013, le Président Bouteflikaavait réaffirmé l'engagement del'Etat de doter la presse nationaleet le secteur de l'information demécanismes juridiques et de dif-férentes formes de soutien, àmême de lui permettre de s'ac-quitter de ses nobles missions.C'est également en 2013 qu'ilavait annoncé l'institution d'unejournée nationale de la presse,célébrée le 22 octobre de chaqueannée. Cette date coïncide avecla parution, le 22 octobre 1956,du premier numéro du journal ElMouqawama el Djazairia (larésistance algérienne), organe duFront de libération nationale(FLN) et de l'Armée de libéra-tion nationale (ALN).Aujourd'hui, la scène médiatiquenationale connait un foisonne-ment de médias entre presseécrite et chaînes de télévisionrelevant des secteurs public etprivé. Pour le chef de l'Etat, enAlgérie où la construction de ladémocratie est en cours de para-chèvement, la presse et lesmédias, de par l'importance deleur rôle, sont reconnus commeun "espace indispensable au

débat public qui permet à l'opi-nion publique de faire entendresa voix". Dans le même temps,l'Etat s'est engagé à protéger laliberté de la presse contre toutpréjudice à travers la calomnie,le dénigrement et la médisanceau détriment des citoyens ou desinstitutions constitutionnelles, aaffirmé le chef de l'Etat.Continuant sur cette lancée, deschantiers ont été engagés pourl'année 2016, dans le but de"réorganiser" le secteur et de le"mettre à niveau". Il s'agitnotamment de mettre en placel'Autorité de régulation de lapresse, l'installation du Conseild'éthique ainsi que le Conseilpermanent de délivrance de lacarte professionnelle et la pro-mulgation de le loi sur la publi-cité et le sondage d'opinion. Leprésident de la République avaitenjoint, le mois d'octobre der-nier, au gouvernement de para-chever l'arsenal juridique régis-sant les activités liées au secteurde l'information, notamment ence qui concerne la régulationdans les domaines de la presseécrite et de l'audiovisuel.Il a exhorté les professionnels,les éditeurs en particulier, à"assumer leurs responsabilités"en matière de formation et d'in-vestissement au sein de leursentreprises afin de garantir lapérennité de l'emploi. Le chef del'Etat a relevé aussi que de telsefforts doivent se traduire par laprofessionnalisation des person-

nels et la modernisation desmoyens ainsi que par le respectdes dispositions de l'arsenallégislatif et réglementaire relatifà la protection des travailleurs dusecteur de l'information et lagarantie de leurs droits et acquissociaux. "A l'issue de la mise enplace du fichier national desjournalistes professionnels, ilincombera aux gens de la pressed'adhérer au processus de réfor-mes que nous avons engagé cesdernières années par le biaisd'instances les représentant, enl'occurrence l'autorité de régula-tion de la presse écrite et leconseil d'éthique et de déontolo-gie", avait souligné le PrésidentBouteflika. Dans le même sens,le ministre de la Communicationavait annoncé, le mois de févrierdernier, que certains articles dela loi organique sur l'information"pourraient être revus" pour seconformer aux dispositions de laConstitution amendée, lesquellesconsacrent notamment la libertéd'expression. Selon le M. Grine,l'élection du Conseil de l'éthique etde la déontologie interviendra aucourant de ce mois (mai 2016),expliquant que la procédure a étéretardée en raison de l'attente dela régularisation des journalistesqui ne le sont pas encore. Il aégalement rappelé l'installation,durant le même mois, de laCommission permanente de déli-vrance de la carte du journalisteprofessionnel. S'agissant de ladésignation d'un nouveau prési-

dent de l'Autorité de régulationde l'audiovisuel (ARAV), dontl'ancien président Miloud Chorfia été désigné sénateur au Conseilde la nation, M. Grine a préciséque cela relève des prérogativesdu président de la République.La loi sur la publicité et le son-dage d'opinion figure égalementparmi la trentaine de lois quiseront soumises aux deuxChambres du parlement pourexamen et adoption, lors de lasession du printemps (2016). Ace propos, M. Grine a préciséque la loi sur la publicité "necomportera rien d'extraordinaireet sera analogue à celles envigueur dans les autres pays dumonde. Pour ce qui est de l'octroide la publicité de l'Agence natio-nale d'édition et de publicité(ANEP) aux journaux, M. Grinea indiqué qu'il "ne s'agit pas d'unpoint de droit", soulignant queson département "n'interfère passur ce point mais s'intéresse enpriorité à la modernisation de cetteentreprise". Selon le ministre, lapresse écrite compte quelque 153titres qui bénéficient du soutien del'Etat, notamment à travers lapublicité de l'ANEP. Les acquis dela presse en Algérie viennent ainsirenforcer le paysage médiatiquedans le pays et, par là même,consolider les fondements del'Etat de droit et de la démocratiedans le pays dans le sillage et lacontinuité de la Constitutionamendée.

Mehdi O.

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AFRIQUE20 - LE MAGHREB du 3 Mai 2016

BURUNDIEl Nino caused'immenses dégâtshumains etmatérielsD'� immenses" dégâts humains

et matériels ont été enre-gistrés sur l'ensemble du territoireburundais pour la période de septem-bre 2015-mars 2016 du fait des effetscausés par le phénomène de change-ment climatique El Nino, a-t-on apprissamedi auprès du gouvernementburundais.

Selon une note publiée par le cabi-net du ministre burundais en charge del'Environnement, EmmanuelNiyonkuru, sur cette période de septmois, El Nino a déjà causé au Burundiles dégâts suivants : 57 personnestuées, 145 autres blessées, plus de4.500 maisons démolies, 112 classesendommagées, 10.335 hectares dechamps dévastés, 154 hectares de cul-tures inondées, 50 ponts détruits et 2barrages hydro-électrique "fortement"endommagés.

"A côté de la flambée du paludismesuite aux fortes pluies qui occasion-nent des marées d'eau propice à lareproduction des moustiques vecteursde malaria, les autorités environne-mentales burundaises craignent qued'autres maladies, à caractère épidémi-que comme le choléra et la dysenteriebacillaire, peuvent resurgir du fait del'ampleur d'El Nino, devenuaujourd'hui une préoccupation du gou-vernement burundais", insiste la note.

Les moyens pour faire face à cescatastrophes causées par El Nino auBurundi sont limités, reconnaît-onégalement au sein du gouvernementburundais avant d'en appeler à la soli-darité internationale pour "réduire lesimpacts chez les groupes vulnérables".

En attendant, signale-t-on, le gou-vernement burundais est à pied d'�u-vre pour promouvoir les programmesde protection de l'environnement etpour renforcer la résilience des com-munautés sur base de la cartographiedes risques de catastrophes.

BÉNINCréation d'unecommissionnationale techniquechargée desréformes politiquesL e président béninois, Patrice Talon,

procédera, vendredi 6 mai pro-chain à Cotonou, la capitale économi-que béninoise, à l'installation officiellede la Commission nationale techniquechargée des réformes politiques et insti-tutionnelles, annonce un communiquégouvernemental, publié samedi.

Au lendemain de la proclamationdes résultats de la présidentielle du 20mars dernier, le nouveau présidentbéninois a prôné des réformes politi-ques pour modifier le fonctionnementde certaines institutions de laRépublique, notamment la CourConstitutionnelle, la Cour suprême, laHaute Autorité de l'Audiovisuel et de laCommunication et enfin le mandat pré-sidentiel.

"Ces réformes politiques et institu-tionnelles permettront, non seulementde renforcer l'État par le droit en vue deprévenir l'exercice solitaire et nuisibledu pouvoir, de construire un véritableéquilibre structurel et fonctionnel desinstitutions, qui consolide durablementla démocratie et renforce efficacementles droits des citoyens, mais aussi d'as-seoir par l'État de droit les fondationsdu développement humain, social etéconomique", a-t-il expliqué.

MALI

Les chefs des diplomatiesfrançaise et allemande a Bamako

Les chefs desdiplomaties française

et allemande, Jean-Marc Ayrault et Frank-Walter Steinmeier, sont

arrivés ensembleavant-hier soir au Mali.Ils comptent réaffirmerle soutien de l'UE à cepays et à son armée,

confrontés à lamenace djihadiste

dans le Nord.

"N ous sommesvenus ensem-ble, symboli-

quement, pour montrer ladétermination de la France etde l'Allemagne à soutenir ceprocessus de pacification et dedéveloppement qui est encours" a déclaré, à son arrivéeà l'aéroport de Bamako, leministre français. "C'est aussiun message de l'Europe.Depuis le début la France atravaillé à convaincre le maxi-mum de pays à aider le Mali.Aujourd'hui ce sont 15 payseuropéens qui sont engagés,mille personnes, militaires etcivils, qui sont présentes", enplus de la force françaiseBarkhane, a-t-il ajouté. Le vol,à bord d'un Airbus 340 de l'ar-mée de l'air allemande, estparti de Berlin. Il est arrivéavec plus de trois heures de

retard : un pneu a éclaté audécollage. Les ministres etleurs délégations ont dûpatienter à bord, sur la piste,pendant la réparation.

ENTREVUE REPORTÉEL'entrevue avec le président

malien Ibrahim BoubacarKeita, initialement prévue aucours d'un dîner dimanchesoir, a été reportée à lundimatin. MM. Ayrault etSteinmeier ont ensuite prévu,au cours de la journée de lundi,de s'entretenir avec des offi-ciels maliens ainsi qu'avec

notamment le chef de laMinusma (mission desNations Unies pour la stabili-sation du Mali). Ils doiventensuite brièvement visiter lessalles où sont conservés, àBamako, les fameux manus-crits de Tombouctou. Certainsde ses écrits datent de l'ère pré-islamique et témoignent de lasplendeur passée de la grandeville du Nord et de son âge d'orau XVIe siècle. Ils avaient étéévacués clandestinement deTombouctou vers la capitalelors de son occupation par lesforces djihadistes, à l'été 2012.

Ils s'envoleront ensuite à desti-nation de Gao, dans le nord duMali, pour une rencontre avecles chefs et des soldats del'opération Barkhane, de l'ar-mée française- Ils repartirontlundi soir, à destination deNiamey, pour des rencontresprévues mardi avec le prési-dent nigérien MahamadouIssoufou et des membres deson gouvernement. Les deuxministres voyagent ainsiensemble pour la troisièmefois, après l'Ukraine et laLibye. Ils doivent rentrer àParis et à Berlin mardi soir.

SOUDAN

Les rebelles soudanais affirment avoirabattu un avion de l'armée

L es rebelles soudanais duMouvement populaire de libéra-tion (SPLM) / secteur nord, ont

affirmé avant-hier avoir abattu un avionde l'armée samedi, tuant les cinq officiersà bord.

Les rebelles ont déclaré que leur artil-lerie a abattu un avion Antonov qui bom-bardait les zones sous le contrôle du mou-vement dans le Sud Kordofan.

"Notre artillerie a causé une grandefaille à l'avion qui n'a pas pu résister mal-gré les tentatives de son équipage pour unatterrissage forcé à l'aéroport d'El Obeidavant qu'il s'écrase, brûlé avec tous sesmembres d'équipage", a déclaré un porte-parole du mouvement rebelle.

L'armée soudanaise a annoncé samedique l'un de ses avions militaires s'estécrasé à l'aéroport de la ville d'El Obeid, à588 km au sud-ouest de la capitaleKhartoum. Tous les cinq membres d'équi-page ont été tués, dont trois officiers etdeux sous-officiers. L'avion était un cargoAntonov qui s'est écrasé lors de son atter-rissage à l'aéroport d'El Obeid samediaprès-midi en raison d'une défaillancetechnique soudaine, a affirmé l'armée sou-danaise dans un communiqué.

Le SPLM/secteur nord se bat contre legouvernement central dans les régions duNil Bleu et du Sud Kordofan depuis 2011.

KHARTOUM REFUSE LE VISAD'ENTRÉE À DES

FONCTIONNAIRES AMÉRICAINSPar ailleurs le gouvernement

Soudanais a déclaré dimanche qu'il arefusé d'accorder des visas d'entrée aux

fonctionnaires américains en réponse àune mesure américaine similaire, a rap-porté le journal Sudan Tribune. Plus tôt,Khartoum a menacé qu'il traiterait de lamême manière l'administration améri-caine en réponse au refus de Washingtond'accorder des visas d'entrée aux respon-sables soudanais. L'ambassade du Soudanà Washington a reçu des demandes de visaémanant de fonctionnaires américainspour entrer au Soudan, et l'ambassade adécidé de traiter le cas de façon similaire,a affirmé Kamal Ismail, ministre d'Etat auministère des Affaires étrangères duSoudan. Le ministre n'a pas révélé l'iden-tité des fonctionnaires américains aux-quels l'ambassade a refusé de délivrer desvisas, ni les raisons pour lesquelles ils ontdemandé un visa d'entrée au Soudan.

La semaine dernière, les États-Unis ont

refusé de délivrer un visa d'entrée auministre soudanais de l'Intérieur souda-nais Ismat Abdel Rahman pour participeraux réunions de l'Assemblée générale desNations Unies sur le problème mondial dela drogue, une mesure décrite parKhartoum comme "injuste". En septem-bre 2013, l'administration américaineavait refusé de délivrer un visa d'entrée auprésident soudanais Omar el-Béchir pourassister aux réunions de l'Assembléegénérale de l'ONU. Les relations entre leSoudan et les Etats-Unis sont devenuestendues depuis 1997. Washington accusaitKhartoum de soutien au terrorisme, et aimposé des sanctions contre le Soudan.Depuis, Washington a renouvelé ses sanc-tions sur le Soudan en raison de la pour-suite de la guerre au Darfour, au Nil Bleuet dans les régions du Sud Kordofan.

NIGERIAOpération à grande échelle contre

Boko HaramL es troupes nigérianes ont mené une offensive à grande échelle pour éliminer les

terroristes de Boko Haram dans leur repaire situé dans la forêt de Sambisa, dansl'Etat de Borno (nord-est), a annoncé dimanche le général Lucky Irabor, commandantde l'opération Lafiya Dole.

"Je tiens à vous informer que les troupes de l'opération Lafiya Dole mènent des opé-rations au c�ur de Sambisa au moment où nous parlons", a-t-il ajouté lors d'un pointde presse à Maiduguri, chef-lieu de l'Etat.

Selon lui, les soldats avancent profondément en forêt pour traquer les terroristes deBoko Haram. Le militaire a déclaré aux journalistes que ses forces avaient égalementobtenu de grands succès contre les terroristes ces deux derniers jours.

Boko Haram mène depuis six ans une insurrection au cours de laquelle des dizainesde milliers de personnes ont été tuées et des millions d'autres déplacées.

LE MAGHREB du 3 Mai 2016 - 5NATIONBOUTEFLIKA

Cap sur la puissance et les perspectives économiquesA l'occasion de lacélébration de laJournéeinternationale dutravail, il est évidentque le messageadressé à cetteoccasion par leprésident de laRépublique,Abdelaziz Bouteflikaau monde dutravail en particulieret au peuple engénéral, place toutun chacun sur lemême plan de lamobilisation, de larentabilité, dans lemême esprit etcomportement, lanature, la portée etla signification dela conjoncturedifficile quetraverse le pays enraison de la crisefinancièremondiale et durecul continu desprix du baril depétrole.

E n expliquant cette réalitéaux Algériennes etAlgériens, le chef de l'Etat

affirme une vérité sans complai-sance, la seule qui au fond du débatactuel pousse à la réflexion et unevision qui devraient faire l'objet deplus d'efforts et de productivitédans tous les secteurs. Une démar-che inévitable, car la crise actuelleéconomique et financière qui s'estabattue sur le pays est brutale, maissalutaire, difficile mais efficace,vigoureuse, mais fructueuse.Concrètement et pratiquement, ils'agit d'assumer la maîtrise deseffets pervers de cette crise.L'essentiel est d'assurer que la puis-sance économique du pays ne fai-blisse pas du point de vue de la pro-ductivité, de la production et de ladynamique de développement engénéral. D'où l'instance du prési-dent de la République de dire : "Alors que nous traversons uneconjoncture économique impré-gnée des retombées de la crise éco-nomique mondiale générée par labaisse des taux de croissance decertaines économies émergentes etle recul considérable des cours dupétrole à l'échelle mondiale, jeconsidère que notre célébration dela Fête du travail cette année estsynonyme, pour les forces vives dupays, d'un départ pour faire face àl'impact néfaste de cette crise, pré-server la dynamique de croissanceissue des programmes de dévelop-pement socio-économique succes-sifs et enfin promouvoir la promo-tion de l'emploi et la lutte contre lechômage ". Cette logique vise àmettre en mouvement tous les arse-naux économiques et à établir unenouvelle stratégie de développe-ment et à interpeller toute la sociétéà assimiler cette nouvelle réaliténationale. Dans ce contexte, le pré-sident Abdelaziz Bouteflika a

encore une fois de plus expliqué etjustifié l'ensemble des orientationspolitiques et morales qu'il défenddepuis 1999. Des orientations quisont conformes aux aspirations etdoléances populaires. C'est précisé-ment cette logique politique qui aété mise en exergue dans ce mes-sage : "L'année 2015 aura été cru-ciale dès lors qu'elle a permis à nosforces vives de conforter leursacquis et de donner un souffle nou-veau à l'effort national en dépit desentraves internes et externes qui sedressent devant le développementéconomique et social de notre pays.Grâce à votre volonté et mobilisa-tion et avec l'aide de Dieu, nousavons pu durant ces dernièresdécennies, concrétiser d'importan-tes réalisations en l'occurrence latransformation de nos ressourcesnaturelles en hydrocarbures et nosressources humaines en un poten-tiel de production tant dans les sec-teurs public que privé et en de nou-velles capacités de progrès social.Ces réalisations concrétisées à lafaveur d'un effort d'investissementcolossal ont contribué à l'édifica-tion des infrastructures de baseindispensable au développementsocio-économique. Il nous est dés-ormais permis d'aspirer, et c'est làun souhait légitime, à l'édificationen un court espace de temps d'uneéconomique productivité, diversi-fiée et compétitive ", expliqueencore le chef de l'Etat dans sonmessage. Ce message se révèleaussi parfaitement synchronisé carles objectifs étaient bien visés,coordonnés et essentiellementidentiques pour faire valoir sur leterrain un nouveau modèle dedéveloppement qui implique unerupture avec les stratégies écono-miques et sociales précédentes. Etc'est dans cette voie que lePrésident avertit : " Il nous seraitimpossible d'aspirer à une écono-mie productive, diversifiée et com-pétitive si nous ne nous intéres-sions pas à la promotion et au déve-loppement de la production natio-nale. Notre démarche se concréti-sera véritablement par la promotiond'exportations en plus des hydro-carbures et le renforcement denotre indépendance économique ".C'est là une manière pour le chef del'Etat de dire qu'il ne faudrait pascapituler ni face à la mondialisationni au recul des revenus pétroliersdu pays, mais de compter sur d'au-tres alternatives productives. Dansces conditions le pays ne connaîtrapas de difficultés majeures tant quel'on parviendra à clarifier et à réaf-firmer cette nouvelle démarche dedéveloppement socio-économique,de consolider les acquis et de fairedans la nature des problèmes et deslacunes actuelles. La base de cecheminement ne peut donc résiderque dans la conjugaison communedes efforts de tous pour effacer lesimpacts négatifs et les conséquen-ces de cette crise, pour édifier undéveloppement indépendant, politi-quement, économiquement etsocialement. Et comme soulignépar le président de la République,la promotion de l'économie natio-nale implique un saut pour nosentreprises de manière à promou-voir et reconquérir le marché natio-nal". Il s'agit là d'une revendicationclamée par l'UGTA, que nousremercions d'ailleurs, à travers samobilisation à davantage de pro-duction et de consommation duproduit local. Cette tendance inter-vient en temps opportun pourconsacrer le principe de la préfé-rence nationale en accordant lapriorité au produit national dans lesmarchés publics lorsqu'il est dispo-nible et répond aux critères requis". Ainsi, les arguments du cycle dela crise économique et financièremondiale largement abordés par le

Président Abdelaziz Bouteflikadans son message au monde du tra-vail devraient trouver toute leurcrédibilité en pareille conjoncture,une prise de conscience nationale,c'est-à-dire que le peuple algériendevra être instruit sur tous ces défissocio-économiques surtout enapportant l'indispensable effort ,car le pays doit faire face à des réa-lités géographiques, démographi-ques, historiques et culturellesinternes, difficiles eu égard à undéveloppement moderne : unesituation contraignante en raison dela crise présente. Il n'en reste pasmoins qu'aujourd'hui le présidentde la République, AbdelazizBouteflika a orienté tout le mondepour faire disparaître les effetsnocifs de cette crise et particulière-ment l'espoir d'un changement réelet profond, dont le bénéfice irait àl'ensemble de la nation. Cetteorientation ce résume à ce qui suit :mise à l'épreuve de la capacité dupeuple à tirer des leçons et de révi-ser ses choix et son modèle decroissance et de développement ;les forces ouvrières soucieuses dela sécurité de l'économie du pays sedoivent d'appuyer et de renforcerles politiques de développementpour se libérer complètement deleur dépendance aux hydrocarbu-res. Dans ces perspectives, le chefde l'Etat a rappelé : " Depuis quel-ques années déjà, nous avonsadopté la stratégie de préservationdes équilibres macro-économiques,le paiement anticipé de la detteextérieure, la formation de réservesde change aux fins de pouvoirrésister aux fluctuations potentiel-les au plan économique mondial.Cette politique vigilante nous per-met aujourd'hui de contenir leseffets de la crise financière mon-diale en faisant face aux retombéesdu recul des prix du pétrole ".Essentielle pour le moment est lamaîtrise des équilibres macro-éco-nomiques, dont les motivationscombinent, dans la majorité descas, le politique, l'économie, lesocial et le culturel d'où l'impor-tance qu'elle a prise dans le mes-sage présidentiel. Et si la poursuited'un développement durable et har-monieux, fruit des acquis des pro-grammes successifs, survenantaprès des années de terrorisme etd'étouffement économique et socialet ayant paralysé toute vie socio-politique, aujourd'hui le sentimentqui semble dominer cette conjonc-ture passagère est celui d'une atti-tude qui compense les retards et lesdéficits causés par la décennienoire. Il s'agit de fait de fournir unearmature économique solide suffi-sante pour mobiliser plus de sour-ces, de revenus et créer davantagede postes de travail. Vivre sur lespropres ressources du paysdemeure d'ailleurs le maître motd'ordre de cette période difficile.Ainsi, pour le chef de l'Etat, " lamaîtrise des équilibres financiers etéconomiques en cette conjoncturedifficile que nous traversons actuel-lement à l'instar de tous les paysproducteurs de pétrole, ne nouslaisse pas d'autre choix que celuid'opter pour la rigueur dans la ges-tion des fonds publics et l'utilisa-tion de nos ressources naturelles etla poursuite de l'approfondissementdes réformes économiques structu-relles en cours". Il rappelle cepen-dant que cette rigueur doit êtreassortie de choix qui préservent,autant que possible, "nos principes sociaux et notam-ment le maintien du niveau de viedes catégories aux revenus modes-tes. A cet effet, la Constitutionrécemment amendée prévoit desgaranties substantielles quant à,l'engagement de l'Etat à préserverses choix sociaux, ajoutant en vuede garantir ces orientations et assu-

rer la pérennité de notre choix dejustice et solidarité nationales,l'Etat s'attelle, à travers des mesu-res incitatives et une politiqueforte, à encourager l'investissementproductif et consolider la place del'entreprise dans l'économie natio-nale. En plus des efforts de l'Etat,l'orientation des entreprises vers ladiversification des sources créatri-ces de richesses, reste le meilleurgarant de la durabilité de l'emploiet la préservation et l'améliorationdu pouvoir d'achat des travail-leurs".La relance économique dans saglobalité constitue l'épine dorsaledes orientations du chef de l'Etat.Le but est de lutter contre l'immo-bilisme économique pour davan-tage de productivité et de produc-tion, contre les mentalités attardéeset de redistribuer, efficacement,l'activité et la diversification éco-nomique aux secteurs stratégiqueset prioritaires. Cela fait dire auPrésident : "L'ensemble des secteurs économi-ques, industrie, agriculture, pêche,énergie, tourisme, technologie del'information et de la communica-tion, se doivent de relever ce défi etcontribuer, plus que jamais, à laréalisation de cet objectif si impor-tant tant par la mobilisation despotentialités économiques nationa-les que par le recours au partenariatinternational pour sa contribution.Pour le Président, " Le secteur del'agriculture, en tant que garant dela sécurité alimentaire et pour-voyeur de l'industrie agroalimen-taire en matières premières, demême que le secteur des technolo-gies de l'information et de la com-munication de par son incidencepositive et certaine sur le rende-ment général de l'économie et sursa modernisation technologique etle secteur du tourisme de par sacapacité à créer de l'emploi et géné-rer des revenus, sont autant de seg-ments susceptibles de développerla croissance économique qui favo-rise la dépense publique. Larelance de nos secteurs économi-ques par la valorisation de nosacquis nous permettra de dynami-ser le mécanisme efficace d'unecroissance économique indépen-dante, diversifiée et rapide ". A cetégard, le Président a réaffirmé l'en-tière détermination de l'Etat à pour-suivre son soutien à l'investisse-ment productif des entreprises et lacréation de l'emploi à travers l'ap-pui au dispositif incitatif de l'inves-tissement, la facilitation de l'accèsau foncier outre les récentes facili-tés adoptées par le gouvernementainsi que l'accès des petites etmoyennes entreprises au finance-ment bancaire ". Pour s'y faire,cette démarche selon le présidentde la République implique la mobi-lisation des capacités productives,la libération des initiatives parl'amélioration de l'environnementde l'entreprise et la garantie du cli-mat d'affaires favorable conformé-ment à la Constitution amendée

qui, non seulement consacre laliberté d'investir mais souligneaussi, le rôle de l'Etat dans l'amélio-ration du climat d'affaires et l'inci-tation des entreprises à contribuerau développement économique dupays sans discrimination aucune àtravers l'intensification des effortsvisant à alléger les démarchesadministratives de manière à attirerles investissements et lutter contrele monopole et le renchérissementdes prix au détriment du consom-mateur".Annonçant que le pays vient d'en-trer dans une ère où le maître motest la productivité de l'entreprise etla compétitivité économique, lechef de l'Etat souligne que cetteétape implique davantage de mobi-lisation et de concertation entretous les acteurs économiques, lesentreprises et les administrations,notamment les travailleurs et leursdirections syndicales autour despriorités économiques arrêtées. "Par l'unification de nos efforts, l'en-gagement de tous sur la voie durenouvellement, la compétitivitédes entreprises, le rendement destravailleurs et le climat propice àl'investissement, nous pourronsaccélérer le développement denotre économie en lui conférantune ambition industrielle qui soit àla hauteur des défis auxquels ellefait face. Permettez-moi dans cecontexte, de saisir cette occasionpour lancer un appel à l'ensembledes travailleuses et travailleurs àconsolider leur soutien à l'effortnational consenti en vue de réaliserles objectifs du pacte nationale éco-nomique et social ". A ce titre, il souligne que la réunionde la Tripartite, prévue prochaine-ment, sera l'occasion d'une concer-tation autour de la poursuite dudéveloppement économique dansle sens de la consolidation de ladynamique enclenchée depuisquelques années en matière decréation d'emploi, de baisse du tauxde chômage, notamment parmi lesdiplômés universitaires et de per-fectionnement du système nationalde formation pour être au diapasondes exigences en terme de maind'�uvre qualifiée. En conclusion àce message, le président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflikasoutient : " Il est vrai que l'Algérietraverse aujourd'hui une conjonc-ture économique difficile en raisond'une situation économique mon-diale dans laquelle nous n'avonsaucune responsabilité, ni nousAlgériens, ni de nombreux peuplesqui luttent quotidiennement pourarracher leur droit au développe-ment et au progrès. Ce tournant nesaurait entamer notre déterminationà aller de l'avant dans le processusde développement qui est le nôtreet nous y parviendrons avec l'aidede Dieu et grâce à l'effort de tousles enfants de notre chère patrie,jaloux de l'indépendance del'Algérie sur tous les plans y com-pris économique ".

Ammar Zitouni

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Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56%Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56% Alger : Alger : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle -Max-27°Min-13°-Hum:61%-Max-27°Min-13°-Hum:61% Annaba : Annaba : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle --Max-Max- 24° Min-13°-Hum:62%24° Min-13°-Hum:62%

6 - LE MAGHREB du 3 Mai 2016 RÉGIONSOUVERTURE DE LA

DEUXIÈME ÉDITION ÀBISKRA

Festival de lacitadelle Djemina

L a deuxième édition du festival de lacitadelle Djemina du tourisme et de

l'artisanat a été ouverte dimanche avecl'ambition de promouvoir le tourisme demontagne dans cette région.

Le site enchanteur de Djemina, situé à80 km à l'Est de Biskra, dans la communede Meziraâ, a accueilli plusieurs carava-nes de touristes pour des randonnées pro-grammées à la découverte d'un lieu"magique".

Les randonneurs ont été accueillisavec de belles couleurs du patrimoinemusical de la région des Aurès dans uneambiance conviviale.

Une exposition de photographiesraconte la région de Djemina et sa cita-delle, situées en contrebas des montagnesdes Aurès, et met en valeur cette région,nichée entre les flancs d'une chaîne mon-tagneuse, qui a tous les atouts pour deve-nir un pôle touristique.

L'histoire de la région, autrefois unezone peuplée, devrait constituer une autreattraction et un sujet d'études sociologi-ques devant mettre la lumière sur un pande l'histoire de cette région, a-t-on noté.

Des produits artisanaux témoignant dusavoir-faire des artisanes et artisans de larégion des Ziban ont été également expo-sés, lors de cette édition.

Avec l'ambition de faire découvrir lespaysages envoûtants de Djemina et ladétermination de faire sortir la région deson enclavement pour venir enrichir lacartographie des circuits touristiquesdans la capitale des Ziban, la deuxièmeédition du festival de la citadelle Djeminadevra s'étaler sur trois (3) jours, a indiquéà l'APS le directeur du tourismeBelkacem Amari.

Le Festival de la citadelle de Djeminaest organisé par la direction locale du tou-risme en coordination la chambre d'arti-sanat et des métiers (CAM) et l'associa-tion de la préservation du patrimoine dela commune de Meziraâ.

R.R.

LUTTE CONTRE LESUICIDE

Le "forum de lacitoyenneté" à la

radio de Milaaborde le sujet

L a redynamisation des rôles des diffé-rents acteurs de la société pour la

prévention et la lutte contre le suicide estdevenue primordiale ont estimé samedides participants au "forum de la citoyen-neté" à la radio de Mila.

Les psychologues qui ont pris part àcette rencontre ont évoqué la "démissionde beaucoup de familles et de la sociétédu rôle éducatif et de l'appui des person-nes psychologiquement fragiles" et sonimpact sur les cas de déprime lesquelsengendrent des suicides.

De son côté, le directeur de radio Milaa mis l'accent sur l'importance de la sen-sibilisation et la prévention pour luttercontre ce fléau social dont les répercus-sions sont graves.

Un représentant de la protection civileprésent au débat a indiqué que quatre (4)suicides ont été enregistrés durant le pre-mier trimestre 2016 dans la wilaya deMila, sur 22 tentatives de suicide. Puisantdans les statistiques, le groupement terri-torial de la Gendarmerie nationale a indi-qué qu'en 2014 quinze (15) cas de suici-des ont été recensés contre onze (11) en2015.

R.R.

AU PROFIT DE 359 VEUVES

Formation sur les métiers de l'artisanat à Constantine

Un total de 359veuves

bénéficieraprochainement

à Constantined'une formation

sur les métiersde l'artisanat,

animée par desartisans

bénévoles, aannoncé samedi

le responsablerégional del'association

"Kafel El Yatim",spécialisée dans

la prise encharge des

orphelins.

S' exprimant en margedu premier sémi-naire régional

ouvert sous le thème ''Pour unefamille productive'', M. KamelBousalem a précisé, dans unedéclaration à l'APS que cetteformation portera sur plusieursspécialités artisanales dont lacouture, la confection degâteaux traditionnels et la bro-derie, dans le cadre d'un pro-

gramme visant l'insertion deces femmes dans le monde dutravail.

Il s'agit de cours théoriqueset pratiques dispensés par desartisans jouissant de plus de 30ans d'expérience, selon lemême responsable.

La formation sera sanction-née par un diplôme attribuépar la chambre de l'artisanat etdes métiers (CAM) qui per-mettra aux bénéficiaires decréer leur propre micro-entre-prise spécialisée dans le cadrede dispositifs de soutien àl'emploi.

L'objectif principal de cetterencontre est d'offrir aux fem-

mes "une plateforme d'échan-ges et de réflexion autour del�entrepreneuriat féminin, sesspécificités, ses exigences etles voies et moyens qui per-mettent sa promotion", a indi-qué Mme Fatma Manafikhi,enseignante spécialisée en res-sources humaines au centreErrachid pour le développe-ment de la créativité.

Elle a plaidé pour la néces-sité de soutenir la femme decette catégorie en lui permet-tant de bénéficier des diffé-rents programmes d'investis-sement.

Suivre et accompagner lesfemmes veuves depuis l'idée

de création du projet jusqu'à lacommercialisation de ses pro-duits pour qu'elles soient indé-pendantes de soutien et dedons des bienfaiteurs, restel'objectif essentiel de l'organi-sation de ce séminaire, aaffirmé de son coté OussamaBoughazi, enseignant dans uncentre de formation en res-sources humaines à Skikda.

L'association "kafel ElYatim" prend en charge 915enfants orphelins à l'échellelocale dont 120 bénéficientd'une pension mensuelle de4.000 DA (kafala).

Racha R.

INITIATIVE DE L'APNE

Éveiller "l'écolo" enfoui dans chaquecitoyen à Constantine

� uvrant à éveiller "l'écolo"enfoui dans chaque citoyen,l'Association pour la protec-

tion de la nature et de l'environnement(APNE) de Constantine, devenue au fil dutemps "la main verte" de la ville, est unexemple de ce que peut faire le mouve-ment associatif pour la promotion de laculture environnementale.

Sur le terrain depuis dix-sept longuesannées, l'association persévère à incul-quer parmi les citoyens l'amour de lanature et le respect de l'environnement.

Sensibiliser, accompagner, attirer l'at-tention et la curiosité des plus jeunes surle monde environnementale, transmettrel'amour de la nature pour tous, sont lesmots d'ordre de l'APNE, actrice incon-tournable de la transition écologique dansla ville des ponts.

Epris par les randonnées pédestres àtravers les forêts de la région Est du pays,les membres fondateurs, au nombre de 45de l'APNE, de profils et d'horizons diversont traduit leur passion de la nature enaction avec la création de l'association enjuillet 1999, affirme à l'APS le président,Abdelmadjid Sebih.

DES CLUBS POUR INSUFFLERL'AMOUR DE LA NATURE

Misant sur les scolarisés dans la diffu-sion à grande échelle de la protection del'environnement, l'association a ciblé les

établissements scolaires des trois palierset a scellé un "contrat à vie" avec le sec-teur de l'éducation, souligne M. Sebih.

"Les enfants aiment la nature, ils ensont spontanément curieux et nous avons�uvré à créer +les clubs verts+ à traversles établissements scolaires de la wilaya,avec des cours pratiques sur les plantes,leur entretien et l'apport de l'eau et dusoleil pour verdoyer un espace", a soutenule président de l'APNE.

Du premier club vert, qui vu le jour auCollège d'enseignement moyen (CEM)Hamoudi-Saïd, à Sidi Mabrouk, en l'an

2000, la ville compte aujourd'hui 72 clubsverts actifs à travers les établissementsscolaires des douze communes de lawilaya.

"Les écoliers se sont même initiés àl'économie verte, récupèrent les bouteil-les en plastiques et les pneus et cultiventdedans des plantes et des fleurs", affirmefièrement M. Sebih, précisant que c'est àl'école Moussa-Chaâbane, à la citéMimosas, que cette idée à fait "son boutde chemin".

R.R.

APPRÈS L�EVASION DE " H. OUSSAMA"17 personnes présentées devant le

Procureur de la République à Alger D ix-sept (17) personnes ont été présentées vendredi devant le procureur de la

République près le tribunal d'El-Harrach, pour aide et assistance au détenu " H.Oussama" dans son évasion de l'établissement pénitentiaire d'El Harrach, indiquesamedi un communiqué de la Cour de justice d'Alger.

Selon l'enquête préliminaire menée par les services de la police judiciaire sous lasupervision du parquet, l'évasion a été facilitée, planifiée et exécutée avec l'aide del'avocate du détenu, la complicité de certains agents de l'établissement pénitentiaire etl'implication de certains membres de la famille du détenu, souligne la même source.

Une instruction judiciaire a été ouverte contre les inculpés pour association de mal-faiteurs, complicité et aide et assistance à un détenu dans son évasion.

Le juge d'instruction a ordonné la mise sous mandat de dépôt de dix inculpés et leplacement sous contrôle judiciaire et des mandats d'arrêt contre ceux en état fuite.

O. D.

Le chef de ladiplomatie russe

Sergueï Lavrov doits'entretenir aujourd'hui

à Moscou avecl'envoyé spécial de

l'ONU sur la Syrie,Staffan de Mistura, a

annoncé lundi leministère russe desAffaires étrangères.

D es entretiens auront lieu entre lesdeux hommes, suivis d'une confé-rence de presse, a déclaré la

porte-parole du ministère, MariaZakharova, à l'AFP.

L'envoyé spécial de l'ONU a rencontrélundi à Genève le secrétaire d'Etat améri-cain John Kerry qui tente de sauver latrêve en Syrie, qui est en train de s'effon-drer, notamment à Alep.

Sa visite à Moscou intervient alors queles Etats-Unis accusent la Syrie de ne pasmettre un frein aux raids menés par lerégime syrien sur Alep.

Moscou et Washington sont les initia-teurs du processus de paix en Syrie et dela trêve entrée en vigueur le 27 février, etM. de Mistura a indiqué que si les deuxpays ne parviennent pas à s'entendre iln'est guère probable qu'il y ait des avan-cées.

Alliée du président syrien Bachar al-Assad, la Russie a fait état dimanche depourparlers en cours pour parvenir à unesuspension des combats à Alep. Les Etats-Unis avaient auparavant appelé à l'arrêtdes bombardements du gouvernement surla partie de la ville du nord de la Syrietenue par les rebelles.

Lundi, le général Sergueï Kouralenko,chef du Centre russe pour la réconcilia-tion des parties belligérantes en Syrie,créé par l'armée russe pour superviser latrêve, a déclaré aux journalistes que despourparlers se poursuivaient pour tenterde faire taire les armes à Alep.

Les bombardements à Alep ont baisséen intensité lundi, après plusieurs raids ettirs dans la nuit entre régime syrien etrebelles dans la deuxième ville de Syrie,au moment où le secrétaire d'Etat améri-cain John Kerry cherchait à Genève lesmoyens de mettre fin au bain de sang.

Aucun raid ou tir n'a été entendudepuis le matin dans le secteur rebelledans l'est de l'ex-capitale économique deSyrie ravagée par la guerre, a constaté uncorrespondant de l'AFP.

Des habitants se sont aventurés dans larue profitant du calme et quelques échop-

pes ont ouvert leurs portes, mais la circu-lation restait faible.

Après une journée également calmedimanche, d'intenses raids aériens avaientrepris dans la nuit selon le journaliste del'AFP. Plusieurs quartiers, dont le popu-leux Boustane al-Qasr, ont été pris pourcibles. Aucune indication n'a pu être obte-nue dans l'immédiat sur d'éventuelles vic-times. Les rebelles ont pour leur partbombardé à l'artillerie lourde dimanchesoir les secteurs ouest de la ville tuanttrois civils dont un enfant, selonl'Observatoire syrien des droits del'Homme (OSDH).

Plus de 250 civils dont une cinquan-taine d'enfants ont péri depuis la reprise le22 avril des violences à Alep (nord), lamajorité dans des raids menés par l'avia-tion du régime syrien, en violation de latrêve entrée en vigueur le 27 février à

l'initiative de Washington et Moscou.Le régime du président Bachar al-

Assad, qui jouit de la supériorité aériennedans le conflit face aux rebelles, contrôleles secteurs ouest d'Alep, et les insurgésles secteurs est de la deuxième ville dupays, divisée depuis 2012 et principalchamp de bataille de la guerre.

Face au carnage à Alep, les Etats-Unis,qui soutiennent la rébellion, tentent derétablir le cessez-le-feu avec l'aide del'ONU, de la Russie, alliée du régime deBachar al-Assad, et de pays arabes.

Déclenché en mars 2011 par la répres-sion sanglante de manifestations récla-mant la démocratie, le conflit s'est trans-formé en une guerre impliquant une mul-titude d'acteurs, syriens et étrangers qui afait plus de 270.000 morts, poussé à lafuite plus de la moitié de la population etprovoqué un désastre humanitaire.

La communauté internationale estnotamment soucieuse d'en finir avec lamenace des groupes jihadistes qui occu-pent de vastes territoires en Syrie et enIrak voisin et de freiner la fuite desSyriens arrivés aux portes de l'Europe.

LE MAGHREB du 3 Mai 2016 - 19INTERNATIONAL

APRÈS BEN LADENBrennan veut la

tête d'Abou Bakr al-Bagdadi

C inq ans après la mort d'Oussama benLaden dans un raid américain, le

directeur de la CIA John Brennan a estimédimanche qu'éliminer le chef du groupeEtat islamique (EI), Abou Bakr al-Bagdadi, aurait un impact important surl'organisation jihadiste qui a éclipsé Al-Qaïda.

Ben Laden a été tué dans la nuit du 1erau 2 mai 2011 par des forces spécialesaméricaines qui avaient pris d'assaut samaison à Abbottabad, au Pakistan.

M. Brennan était interrogé dimanchepar la chaîne NBC sur la soirée historiquedu 1er mai (à l'heure des Etats-Unis) pen-dant laquelle le président des Etats-UnisBarack Obama avait annoncé au mondeentier la mort du chef d'Al-Qaïda.

Nous avons détruit une grande partie(du réseau) Al-Qaïda. Il n'est pas complè-tement éliminé (...) Maintenant, nousallons devoir faire face dans les années quiviennent au nouveau phénomène de l'EI, arésumé le patron de l'agence américainede renseignement.

Le journaliste de NBC a alors demandéà M. Brennan, qui s'exprime rarementdans les médias, si le chef de l'EI étaitdevenu aussi important que ce que fut lechef d'Al-Qaïda.

Il est important, et nous détruirons l'EI,je n'ai aucun doute là-dessus, a répondu ledirecteur de la CIA. Si nous avonsBagdadi, je pense que cela aura un grandimpact sur l'organisation. Ils en subirontles effets, a-t-il dit.

Pour autant, l'EI n'est pas seulementune grande organisation, c'est un phéno-mène. Nous ne le voyons pas qu'en Syrieet en Irak, nous le voyons en Libye, auNigeria et dans d'autres pays, a soulignéM. Brennan, en évoquant les cellules etrelais du groupe jihadiste qui essaime endehors de ses bastions syrien et irakien.

Sous le hashtag #UBLRaid, la CIA atwitté en live le raid contre Ben Ladencomme s'il se déroulait dimanche. Elle aainsi diffusé des tweets sur le déroulementde l'opération, parmi lesquels la célèbrephoto du président Obama suivant lesdéveloppements avec d'autres hauts res-ponsables américains dans la SituationRoom, la salle de crise de la MaisonBlanche.

SYRIE

Lavrov s'entretient avec l'envoyé spécial de l'ONU

FRANCE

Hausse des actes antimusulmans L es actes antimusulmans

en France ont plus quetriplé en 2015 en

France, notamment après lesattentats terroristes de janvieret novembre dernier, a indiquélundi un rapport de laCommission nationale consul-tative des droits de l'homme(CNCDH).

De 133 actes en 2014, ilssont passés à 429 en 2015, soit+223 %, a précisé le rapportannuel sur la lutte contre leracisme, l'antisémitisme et laxénophobie, relevant que lesinfractions antisémites ont,quant à elles, enregistré unléger recul de 5,1 % (de 851 à808), et les autres actes racistes ont aug-menté de 17,5 % (de 678 en 2014 à 797en 2015).

La CNCDH a ajouté que les faitsdélictueux (actions et menaces) à carac-tère raciste, antisémite et antimusulmansont globalement en ''hausse consé-quente'' de 22,4 %, de 1.662 en 2014 à2.034 en 2015, notant que ce sommet n'ajamais été atteint auparavant. ''La courbede tendance de la délinquance apparenteà caractère raciste ne cesse ainsi soninquiétante ascension'', s'est-elle inquié-tée. L'année 2015 a été celle qui a vu detrès nombreux lieux de culte (1.000 sur2.500 sont actuellement protégés par lesservices de l'Etat) pris pour cible, aveccomme panoplie : graffitis, dépôt de têtes

et abattis de cochon, jets de cocktailsMolotov ou incendie.

Samedi, une salle de prière à Ajaccio(Corse) a été incendiée, quelques moisaprès le saccage d'une mosquée dans lamême ville à des débordements racisteset antimusulmans. Le procureur de laRépublique d'Ajaccio, Eric Bouillard, aindiqué que la piste criminelle était privi-légiée, et le préfet de Corse ChristopheMirmand a évoqué ''des traces d'hydro-carbures'' découvert lors des premiersrelevés par la police scientifique. Le pro-cureur a rappelé qu'à plusieurs reprisesdes têtes de porc ont été déposées devantla mosquée, affirmant que ''les faitsdémontrent qu'on n'est pas sur une hypo-thèse accidentelle''. Le ministre de

l'Intérieur, Bernard Cazeneuve,avait averti que de tels actes,''doivent être sévèrementpunis''. ''J'ai donné des instruc-tions aux préfets pour qu'ilssaisissent systématiquement lajustice, au titre de l'article 40du code de procédure pénale,en cas d'acte de haine contredes croyants ou de profanationde lieux de culte ou de sépultu-res. Cela vaut pour toutes lesreligions'', avait-il affirmé dansune interview au quotidien LaCroix.

Par ailleurs, selon un son-dage Ifop pour Le Figaro,publié vendredi dernier, ladéfiance vis-à-vis de l'islam

s'installe en France.En 1989, 33 % des Français étaient par

exemple ''favorables'' à la constructiondes mosquées, ils sont 13 % aujourd'hui.Pour le port du voile, ils étaient 31 %contre en 1989, alors qu'en 2016 ils sont63 % de Français.

Dans une interview au Figaro, le pré-sident du Conseil français du cultemusulman (CFCM), Anouar Kbibech, aestimé que ''ce sondage conforte le senti-ment que l'image de l'islam représente undéfi majeur pour les citoyens français deconfession musulmane''. ''Nos conci-toyens doivent considérer les Français deconfession musulmane comme descitoyens à part entière et non comme descitoyens entièrement à part'', a-t-il ajouté.

Page 7: Post Boudiaf : une dØcision qui s’inscrit dans le cadre ...1176).pdf · tant plusieurs dØtenus politiques dans les prisons marocaines, tout en revendiquant de faire la lumiŁre

ÉNERGIE LE MAGHREB du 3 Mai 2016 - 7

ENERGIESRENOUVELABLES

Production de 130kilowatts au profit

des localitésenclavées de TindoufU ne production électrique de près de

130 kilowatts est assurée par desmini-centrales d'exploitation de l'énergiesolaire pour l'approvisionnement des loca-lités enclavées de la wilaya de Tindouf, a-t-on appris auprès de la direction locale dusecteur de l'Energie. Il s'agit de l'alimenta-tion en énergie électrique du village deGhar Djebilet (145 km Ouest de Tindouf)à partir d'une mini-centrale solaire de 42kilowatts susceptibles d'assurer l'approvi-sionnement en électricité de la populationlocale et des entreprises établies dans larégion, a-t-on indiqué. Le village de HassiMounir (210 km de Tindouf) est approvi-sionné à partir d'une mini-centrale solairede 64 kilowatts, réalisée dernièrement, etaprès son raccordement à la centrale élec-trique de la commune d'Oum-Laâssel. Aces efforts de renforcement du réseauélectrique, s'ajoute l'alimentation de lalocalité de Dhaya El-Khadra à patrir d'unemini-centrale solaire de 24 kilowatts,selon la même source. La commune deTindouf a été renforcée, de son coté, d'unecentrale de production d'électricité à partirde l'énergie solaire, d'une capacité de 9mégawatts, mise en service à titre expéri-mentale en septembre 2015. Cette nou-velle structure devra permettre la consoli-dation de la production et la distributionde l'énergie électrique et remédier auxrécurrentes perturbations qu'a connuesTindouf ces dernières années en matièrede distribution de l'électricité. Cette ins-tallation énergétique a permis, outre l'ex-ploitation des énergies renouvelables, deréaliser un bond ''qualitatif'' en matière deproduction électrique, passant ainsi à plusde 75 mégawatts pour l'ensemble de lawilaya. Ces opérations s'inscrivent au titredu programme national de développementdes énergies renouvelables visant notam-ment le renforcement de la capacité deproduction électrique pour satisfaire lademande locale en cette énergie, a-t-onconclu à la direction de l'Energie de lawilaya.

I.B.GAZ

Engie va fixer le prixde certaines offres de

marché du gazL'Autorité de la concurrence a

enjoint hier l'énergéticien Engie defixer le prix de certaines offres de marchédu gaz destinées aux entreprises de tellesorte qu'il couvre tous ses coûts.L'Autorité indique dans un communiquéavoir imposé en urgence à Engie de res-pecter différentes mesures afin que lesprix de ces offres reflètent mieux la réa-lité de ses coûts. Par cette voie, l'institu-tion veut faire éviter une atteinte au sec-teur. Elle considère qu'Engie avait fixé lesprix de ses offres de marché dites surmesure aux entreprises sans tenir comptede ses coûts réels, au risque d'évincer lesfournisseurs alternatifs. Le risque d'évic-tion qu'ils pourraient subir peut entraînerun appauvrissement du paysage concur-rentiel qui, à terme, pèsera sur les prixd'approvisionnement en énergie de toutesles entreprises, souligne l'Autorité. Celle-ci avait été saisie en octobre par le pro-ducteur et fournisseur alternatif d'électri-cité et de gaz Direct Energie qui dénon-çait les pratiques tarifaires de son concur-rent. Le troisième acteur français du sec-teur estime que la stratégie tarifaired'Engie permet à l'opérateur historique decommercialiser des offres de marché à unniveau inférieur à ses coûts et qu'elle estsusceptible d'éliminer du marché les four-nisseurs alternatifs. L'Autorité de laConcurrence doit rendre dans plusieursmois une décision au fond sur ce dossier.

I.B.

PÉTROLE

Les cours se replient légèrementLes cours du

pétroleperdaient un

peu de terrainhier en cours

d'échangeseuropéens, le

marchéreprenant sonsouffle après

avoir bénéficiéd'une quatrième

semaine dehausse et après

l'annonce d'unbond des

exportationsirakiennes.

L e baril de Brent de lamer du Nord pourlivraison en juillet,

dont c'est le premier jourcomme contrat de référence,valait 46,79 dollars surl'Intercontinental Exchange(ICE) de Londres, en baissede 58 cents par rapport à laclôture de vendredi.

Dans les échanges électro-niques sur le New YorkMercantile Exchange(Nymex), le baril de lightsweet crude (WTI) pourlivraison en juin cédait 32cents à 45,60 dollars.

Les marchés pétroliersévoluent en baisse dans unmode de prise de bénéficeassez évident, avance JohnPlassard de MirabaudSecurities.

Après être tombés enfévrier à leur plus bas depuis2003, les cours ont signé lasemaine dernière leur qua-trième hausse hebdomadaire,restant proches de leursrecords de l'année, malgré unepetite baisse vendredi.

Mais les analystes ont pré-venu que ce rebond seraitvraisemblablement transi-

toire, les fondamentaux dumarché restant défavorables,avec une surabondance del'offre que ne parviennent plusà absorber des économies enberne.

Illustration de cette abon-dance: l'Irak, deuxième plusgros producteur del'Organisation des paysexportateurs de pétrole(Opep), a annoncé dimancheavoir exporté près de 3,36millions de barils par jour enavril, proches du record de3,365 millions recensé ennovembre, selon l'agencefinancière Bloomberg News.

Au premier trimestre, labaisse de la production étaitl'un des principaux facteurshaussiers mais cette situationn'est pas durable, l'élan vers lehaut des cours du brut va seralentir, a commenté HongSung Ki, analyste chezSamsung Futures, à Séoul.

Les échanges étaient limi-tés également par l'absence denombreux courtiers, lundiétant un jour férié à Londresainsi que sur plusieurs placesfinancières asiatiques, notam-ment en Chine.

LA BAISSE EN ASIELes cours du pétrole recu-

laient hier en Asie après avoirbénéficié de leur quatrième

semaine de hausse, l'annonced'un bond des exportationsirakiennes remettant sur ledevant de la scène les craintesquant à l'offre excessive d'ornoir.

Le cours du baril de lightsweet crude (WTI) pourlivraison en juin cédait 42cents à 45,50 dollars dans leséchanges électroniques enAsie.

Le baril de Brent, réfé-rence européenne du brut,pour livraison en juillet etdont c'était le premier jourcomme contrat de référence,perdait 55 cents, à 46,82 dol-lars.

Après être tombés enfévrier à leur plus bas depuis2003, les cours ont signé lasemaine dernière leur qua-trième hausse hebdomadaire,restant proches de leursrecords de l'année, malgré unepetite baisse vendredi.

Parmi les facteurs dehausse, un affaiblissement dudollar, de légers signes de fré-missement économique mon-dial et des perturbations del'offre, en particulier unegrève au Koweït.

Mais les analystes ont pré-venu que ce rebond seraitvraisemblablement transi-toire, les fondamentaux dumarché restant défavorables,

avec une surabondance del'offre que ne parviennent plusà absorber des économies enberne.

L'Irak, deuxième plus grosproducteur de l'Organisationdes pays exportateurs depétrole (Opep), a annoncédimanche avoir exporté prèsde 3,36 millions de barils parjour en avril, proches durecord de 3,365 millionsrecensé en novembre, selonl'agence financièreBloomberg News.

Au premier trimestre, labaisse de la production étaitl'un des principaux facteurshaussiers mais cette situationn'est pas durable, l'élan vers lehaut des cours du brut va seralentir, a commenté HongSung Ki, analyste chezSamsung Futures, à Séoul.

Vendredi à la clôture, leWTI a perdu 11 cents à 45,92dollars sur le New YorkMercantile Exchange(Nymex), mais s'affichait enhausse de plus de deux dollarspar rapport à la fin de semaineprécédente. A Londres, leBrent pour livraison en juinn'a cédé qu'un cent à 48,13dollars sur l'IntercontinentalExchange (ICE), s'inscrivanten hausse de quelque troisdollars sur la semaine.

Sara B.

CÔTE D'IVOIRE

Le gouvernement veut mettre fin aumonopole de la distribution d'électricitéL a Côte d'Ivoire veut mettre fin au

monopole des sociétés de distri-bution d'électricité et d'eau et

libéraliser ces secteurs clés dans l'espoirde faire baisser les prix, a annoncéavant-hier le président AlassaneOuattara.

Nous avons décidé: il faut mettre finau monopole de la CIE (Compagnieivoirienne d'électricité) et de la SODECI(société de distribution d'eau), a-t-ildéclaré lors des célébrations de la fête duTravail, disant être interpellé par lahausse récente des coûts de l'énergie.

Je lance un appel à tous ceux qui sou-haitent venir investir dans ces secteursde le faire pour que nous ayons une sainecompétition qui permettra de maîtriserles prix et de baisser le coût de l'électri-cité, a-t-il poursuivi, sous les acclama-tions des syndicats des travailleurs.

Les quatre confédérations syndicales

de travailleurs du pays avaient toutesdénoncé le malaise provoqué par lahausse du coût de l'électricité, chiffrée à40% sur cinq ans par l'Union fédéraledes consommateurs.

Les bailleurs internationaux ont faitpression pour augmenter les tarifs etassurer l'avenir de la CIE - privatisée en1990 et propriété depuis 2005 du géantfrançais Bouygues - qui vendait à pertele courant à la population grâce à d'im-portantes subventions gouvernementa-les. Entré en vigueur en janvier, un ajus-tement tarifaire devait correspondre àune hausse de 6 à 10% du prix du kW/hpour 60% des abonnés, selon le ministrede l'Energie, Adama Toungara.

Nous avons découvert que la décisiongouvernementale n'a pas été correcte-ment appliquée et que certains abonnésont connu une hausse plus élevée quecelle initialement prévue allant jusqu'à

30%, 40%, voire 50%, a déploréAlassane Ouattara, qui, en dénonçantune injustice inadmissible, a décidé del'annulation pure et simple de l'augmen-tation de janvier.

La production ivoirienne d'électricité,la plus importante d'Afrique de l'Ouest,est assurée par la CIE, chargée aussi dela distribution et de la commercialisationde l'électricité ivoirienne.

Première puissance économiqued'Afrique de l'Ouest francophone, laCôte d'Ivoire est engagée dans un pro-cessus de reconstruction de son réseaudepuis la fin de la crise postélectoralemeurtrière de 2010-2011.

Les autorités projettent d'investir 18milliards de dollars (environ 16 milliardsd'euros) dans le secteur d'ici 2030, engrande partie grâce à des capitaux pri-vés.

Farida B.

18 - LE MAGHREB du 3 Mai 2016 INTERNATIONALSELON BENOÎT

COEURÉLa croissance enFrance ne durerapas sans réformeL' embellie économique que

connaît actuellement la Francen'est pas suffisante pour régler sesproblèmes et ne durera pas sans réfor-mes, a déclaré lundi à France InterBenoît Coeuré, membre du directoirede la Banque centrale européenne(BCE).

"Ça va mieux", a-t-il dit, reprenantle leitmotiv de François Hollande etdu gouvernement français depuisquelques jours. "Ça ne va pas assezbien, la croissance n'est pas suffisantepour régler les problèmes de laFrance."

"La croissance aujourd'hui est sou-tenue essentiellement par la politiquemonétaire (...), y compris la baisse del'euro qui en fait partie, et par labaisse du pétrole", a-t-il poursuivi."Aucun de ces deux moteurs n'estdurable (...) cette croissance ne durerapas s'il n'y a pas de réformes."

Il a estimé que le projet de loicontesté réformant le marché du tra-vail, dont les députés entament l'exa-men mardi, allait "dans la bonnedirection" mais arrivait "un peu tard".

"Est-ce qu'il est suffisant ? Non.Mais je pense que c'est bien d'indi-quer la direction. Mieux vaut tard quejamais."

Selon le quotidien économiqueLes Echos, François Hollande seraittenté de procéder à une nouvellebaisse des impôts pour les ménagesavant l'élection présidentielle de2017.

Pour Benoît Coeuré, ce peut êtreune "bonne idée" à condition de"baisser les bons impôts", ceux quipermettent de soutenir la croissance etl'emploi, et que cela ne se solde paspar une augmentation des déficitspublics.

"La dette française est de 96% dePIB (...) Ce n'est pas le moment d'in-terrompre le désendettement."

S'il y a baisse d'impôt, il faudradonc qu'elle soit gagée par une baissede la dépense, insisté Benoît Coeuré.

Il a défendu la politique monétairede la BCE, tout en admettant que celaprendrait du temps concernant l'infla-tion. "On veut que l'inflation remontevers 2%", a-t-il dit. "On pense qu'en2018 (...) l'inflation sera de 1,6% (...).D'ici là, notamment sur l'année 2016,l'inflation va rester autour de zéro,voire même peut-être rester néga-tive." Benoît Coeuré a par ailleurssouhaité que les Britanniques déci-dent lors de leur référendum surl'Union européenne, le 23 juin, de res-ter dans l'UE pour éviter une périoded'incertitudes préjudiciables àl'Europe. "C'est une crise dont on seserait bien passé. L'Europe a suffi-samment de problème pour ne pasavoir ce problème-là en plus à gérer",a-t-il dit. "Ça a le potentiel de créerbeaucoup d'incertitude pendant unepériode assez longue, qui sera toute lapériode où il faudra négocier le nou-veau régime, le nouveau mode decohabitation des Britanniques avec lereste de l'Europe", a-t-il ajouté. "C'estpour ça qu'à titre personnel je sou-haite qu'ils restent."

Il a en revanche dit qu'il n'était pas"fondamentalement inquiet" parl'avenir de la Grèce au sein de la zoneeuro.

"Il reste une discussion sur la tra-jectoire budgétaire en Grèce et lamanière dont il faut alléger la dettegrecque. C'est une discussion compli-quée", a-t-il dit. "Mais fondamentale-ment, je pense que la Grèce va resterdans l'Europe et que cet allègement dedette aura lieu parce que la Grèce en abesoin."

ASSURANCE-VIE

5,4 milliards d'euros non réclamésLe nombre de contrats

d'assurance-vie quin'étaient pas réclamés

à fin 2015 totalisaient5,4 milliards d'euros

d'encours à fin 2015,selon un rapport du

régulateur desbanques et des

assurances.

L es contrats d'assurancevie en déshérenceidentifiés par les assu-

reurs fin 2015 comportaient5,4 milliards d'euros à verseraux bénéficiaires désignés parle souscripteur avant sondécès, selon un rapport durégulateur du secteur.

Il s'agit de contrats d'assu-rance-vie dont le souscripteurest décédé, mais dont les béné-ficiaires ne se sont pas mani-festés et n'ont donc pas reçules sommes qui leur sont dues.Depuis plusieurs années, laréglementation a évolué afind'encourager les banques etsociétés d'assurance à recher-cher les bénéficiaires de cescontrats non réclamés.

La gestion de ces contratsfait polémique depuis plu-sieurs années et elle a notam-ment été mise en cause par laCour des comptes et l'Autoritéde contrôle prudentiel et derésolution (ACPR).

PROPRIÉTÉ DE L'ÉTATAU BOUT DE 30 ANSDans son rapport remis fin

avril au Parlement et publiélundi, l'ACPR "constate que laprise de conscience du mar-ché, bien que tardive, est dés-ormais réelle: elle se traduittout particulièrement dans leschiffres de règlement desstocks des capitaux en déshé-rence".

Fin 2014, le stock de capi-taux en déshérence atteignait5,7 milliards d'euros au sein

des 28 compagnies étudiées etreprésentant 90% du marchéde l'assurance-vie. Si 1,8 mil-liard d'euros ont bien été ver-sés l'an dernier, les assureursont parallèlement identifié 1,6milliard d'euros supplémentai-res à distribuer, d'où l'écartfinalement plus faible entre fin2014 et fin 2015.

Le régulateur s'attend à ceque de nouveaux contrats endéshérence soient identifiés en2016 et en 2017, en raison desmesures mises en oeuvre parles assureur pour remédier àces situations.

Une loi, portée par le secré-taire d'Etat au BudgetChristian Eckert lorsqu'il étaitencore député, a renforcé lesobligations imposées auxassureurs dans la recherchedes bénéficiaires de cescontrats. Elle prévoit aussi queles fonds en déshérence soientversés 10 ans après la connais-sance du décès de l'assuré à laCaisse des dépôts (CDC). Siaucun bénéficiaire n'estensuite retrouvé pendant 20ans, l'argent devient alors la

propriété de l'État. En 2016,l'ACPR s'attend à ce que laCDC recoive autour de 1,3milliard d'euros parmi lesfonds en déshérence provenantd'environ 624.000 contrats

UNE PRISE DECONSCIENCE TARDIVE

Dans son rapport remis finavril au Parlement et publié celundi, l'ACPR "constate que laprise de conscience du mar-ché, bien que tardive, est dés-ormais réelle: elle se traduittout particulièrement dans leschiffres de règlement desstocks des capitaux en déshé-rence".

Fin 2014, le stock de capi-taux en déshérence atteignait5,7 milliards d'euros au seindes 28 compagniés étudiées etreprésentant 90% du marchéde l'assurance vie. Si 1,8 mil-liard d'euros ont bien été ver-sés l'an dernier, les assureursont parallèlement identifié 1,6milliard d'euros supplémentai-res à distribuer, d'où l'écartfinalement plus faible entre fin2014 et fin 2015. Le régulateur

s'attend à ce que de nouveauxcontrats en déshérence soientidentifiés en 2016 et en 2017,en raison des mesures misesen oeuvre par les assureurpour remédier à ces situations.

DES FONDS VERSÉS ÀLA CAISSE DES DÉPÔTS

Une loi, portée par le secré-taire d'Etat au BudgetChristian Eckert lorsqu'il étaitencore député, a renforcé lesobligations imposées auxassureurs dans la recherchedes bénéficiaires de cescontrats. Elle prévoit aussi queles fonds en déshérence soientversés --10 ans après laconnaissance du décès de l'as-suré-- à la Caisse des dépôts(CDC). Si aucun bénéficiairen'est ensuite retrouvé pendant20 ans, l'argent devient alors lapropriété de l'Etat.

En 2016, l'ACPR s'attend àce que la CDC recoive autourde 1,3 milliard d'euros parmiles fonds en déshérence prove-nant d'environ 624.000contrats.

HAUSSE INATTENDUE DE LA CROISSANCE

Ces milliards tombés du ciel D' après les chiffres dévoilés par

l'Insee le 29 avril, au premiertrimestre 2016, le PIB en

volume a augmenté de 0,5%. Une embel-lie économique dont pourrait profiter legouvernement pour redistribuer les fruitsde la croissance et revaloriser certainesprestations, à quelques mois de l'électionprésidentielle.

Atlantico : Vendredi dernier, l'Insee aannoncé que la croissance française au1er trimestre avait été de 0,5%. "Notreaction porte ses fruits" a déclaré MichelSapin, ministre des Finances. FrançoisHollande a régulièrement déclaré qu'unefois la croissance revenue, la deuxièmeétape consisterait en une meilleure redis-tribution. A un an de la présidentielle de2017, le Président pourrait-il être tenté defaire des "gestes" pour reconquérir sesélectorat traditionnels ?

Philippe Crevel : Avant même quel'annonce des résultats positifs -sans êtreexceptionnels- de la croissance du 1er tri-mestre soit effective, le gouvernementavait engagé le cycle de la distributionpréélectorale.

La première question est de savoir si lacroissance est réellement de retour, laseconde est de savoir si la France a lesmoyens de financer la prodigalité gouver-

nementale. Sur la croissance, il faut restermesurer. Comme en 2015, la croissancedémarre l'année sur les chapeaux de roue.En effet, au premier trimestre 2015, lePIB en volume a augmenté de 0,5 %,après +0,3 % au quatrième trimestre2015. Mais, en 2015, la croissance avaitété nulle au deuxième trimestre pourrepartir doucement au cours du secondsemestre.

La croissance du 1er trimestre a ététirée par les dépenses de consommationdes ménages qui ont augmenté de 1,2 %contre un recul de 0,1 % au dernier tri-mestre 2015. L'effet attentat s'est estompéet les Français ont repris le chemin desmagasins. Plusieurs secteurs ont été dyna-miques comme l'automobile et l'électro-ménager (achat de télévision en raison dupassage à la haute-définition, de l'Euro2016 et des JO de Rio).

L'investissement des entreprises est enprogrès profitant des faibles taux d'intérêt.Il augmente de 0,9 % après 0,7 % au der-nier trimestre 2015. L'investissement desménages est, en revanche, toujours enbaisse malgré quelques signes positifs surle marché de la construction. Il a reculé de0,2 % au premier trimestre 2016. Certes,la baisse est en régression par rapport auxtrimestres précédents. Elle avait atteint

0,9 % au quatrième trimestre 2015.Le commerce extérieur continue à être

un point noir pour l'économie française.Les exportations se sont contractées de0,2 % au premier trimestre quand lesimportations ont progressé de 0,5 %.Certes, il y a une nette décélération desimportations qui avaient cru de 2,1 % au4ème trimestre 2015. Néanmoins, le com-merce extérieur a contribué négativementà la croissance de 0,2 point. La Francesouffre -comme tous ses partenaires- duralentissement du commerce internationalet des pays émergents.

La croissance française qui repose for-tement sur la consommation engrangetoujours les effets de la baisse du pétrolequi a contribué à améliorer le pouvoird'achat des ménages.

Il est à noter que ces derniers ont aucours du dernier trimestre 2015 accru demanière significative leur effort d'épargnequi est passé de 15,4 à 15,9 % du revenudisponible brut. Le taux d'épargne finan-cière a atteint un sommet à 7,1 %. Il estpossible qu'au cours du premier trimestre2016, les ménages aient utilisé une partiede cette épargne dont une partie nonnégligeable a été laissée sur les comptescourants pour réaliser des dépenses deconsommation.

Page 8: Post Boudiaf : une dØcision qui s’inscrit dans le cadre ...1176).pdf · tant plusieurs dØtenus politiques dans les prisons marocaines, tout en revendiquant de faire la lumiŁre

La Bourse suisse aentamé le mois de maià petits pas, sereprenant des pertesessuyées vendredi. Lemarché s'est stabiliséont commenté descourtiers. Le manqued'impulsions et la baissedu prix du pétrole nepermettent actuellementpas une reprise plusnette.

D ans une semaine raccour-cie par le jour férié del'Ascension jeudi, les nou-

velles seront rares et se limiterontessentiellement à des donnéesmacroéconomiques des deux côtésde l'Atlantique, notamment l'in-dice ISM d'activité dans l'industrieen avril aux Etats-Unis ce lundi etles prévisions économiques de laCommission européenne mardi.Mercredi suivront les chiffres ADPde l'emploi dans le secteur privéaméricain en avril. Dans son com-mentaire américain, John Plassard,de Mirabaud Securities, note queles futures sur les indices US sonten légère hausse dans le sillage dela baisse du dollar qui se rapprochedoucement mais surement de larésistance psychologique des 1,15.Par ailleurs, l'expert salue unebonne nouvelle en provenance deSuisse: l'indice PMI des directeursd'achat s'est établi à 54,7 points enavril, en hausse de 1,5 point sur unmois. La statistique atteint sonniveau le plus élevé depuis deuxans. Les responsables du sondageconfirment ainsi que la productiona augmenté pour le septième moisconsécutif et les carnets de com-mandes en hausse suggèrent quecette tendance va se poursuivredans les mois à venir. Sur le coupde midi, le SMI gagnait 0,12% à7970,01 points, le SLI 0,18% à1230,39 points et le SPI 0,20% à8583,95 points. Sur les trente bluechips, 22 montaient et huit recu-laient. La séance se déroulait dansle calme, notamment en l'absencede la Bourse de Londres, fermée

pour cause de jour férié. La situa-tion changera mardi avec les chif-fres trimestriels d'UBS, pour les-quels les investisseurs doivent s'at-tendre à un recul de bénéfice enraison d'un environnement très dif-ficiles pour les banques lors desdeux premiers mois de l'année. Amidi, UBS reculait de 0,5% et CSde 0,8%. Avec un recul de 1,1%,LafargeHolcim tenait la lanternerouge. Swisscom publiera aussises résultats trimestriels mardi.L'action montait de 0,4%. Lonza,Dufry (chacun +1,8%), Syngenta(+1,5%) et Schindler (+1,3%) pro-gressaient le plus nettement.Kepler Cheuvreux a légèrementabaissé l'objectif de cours deSchindler, mais confirmé "buy".Les poids lourds Nestlé et Rochegagnaient chacun 0,3%. Unerecommandation d'extension del'homologation d'Avastin enEurope, vendredi soir, n'a pas sur-pris et restera sans influence surles prévisions de bénéfices, a com-menté Vontobel. Novartis (-0,2%)était peu changé. Des rumeurs ontcouru durant le week-end selonlesquelles le groupe bâlois semêlerait aux enchères pour lerachat de la biotech américaineMedivation. Vendredi, le françaisSanofi a offert 9,3 mrd USD, unmontant jugé bas et rejeté par l'en-treprise. AstraZeneca et Pfizerseraient aussi des acquéreurspotentiels. Sur le marché élargi,Valiant (inchangé) a publié unbénéfice trimestriel en nettehausse, mais la banque continue deressentir les effets des taux bas, quiont plombé sa marge d'intérêt.Après ses résultats annuels, Addexperdait 5,1%. Meyer Burger chu-tait de 7,5%, sur prises de bénéfi-ces après avoir récemment nette-ment avancé. Wisekey gagnait6,5% et OTI Energy 55% (dans unpetit volume). Selon des donnéesnon auditées publiées samedi, OTIEnergy a retrouvé les chiffres noirsl'an dernier. Charles Vögelegagnait 5,7%. Le groupe de modeaurait négocié, sans succès, un rap-prochement avec l'allemand Adleril y a quelques mois, a rapporté unjournal dominical. Cela pourraitrelancer les espoirs d'une offre de

rachat de l'entreprise en proie à degrosses difficultés.

LE NIKKEI CHUTE DE 3,11%EN CLÔTURE À CAUSE DE

LA FLAMBÉE DU YENL'indice Nikkei de la Bourse de

Tokyo a fini sur une chute de3,11% lundi, plombé par l'envoléedu yen face au dollar et à l'euro, àcause du statu quo monétaire de laBanque du Japon et de chiffresdécevants aux Etats-Unis. L'indiceNikkei des 225 valeurs vedettes aperdu 518,67 points à 16.147,38points. Il a abandonné jusqu'à4,14% en séance, après avoir déjàdévissé de 3,6% jeudi, dernièreséance de la semaine passée àTokyo en raison d'un vendrediférié. Les trois jours à venir sontaussi fériés et la Bourse ne rou-vrira par conséquent que vendredi,une pause qui incite aussi les don-neurs d'ordres à limiter les prisesde risques. L'indice élargi Topix detous les titres du premier tableau alâché 3,03% (-40,59 points) à1.299,96 points. La séance a étéparticulièrement active, avec prèsde 2,5 milliards de titres échangéssur le premier marché. Sur le voletdes changes, le dollar s'affichait à106,50 yens, en très fort repli parrapport à son cours à la fermeturede la Bourse jeudi dernier (108,76points). L'euro est descendu à122,10 yens contre 123,30 yens.Après l'annonce jeudi d'un ralen-tissement plus net que prévu de la

croissance américaine au premiertrimestre, les investisseurs se sontinquiétés du fait que les ménagesaméricains avaient tendance àdavantage épargner que dépenser.Le tout a accentué le repli du dol-lar et parallèlement la hausse duyen qui avait déjà pris un bel élanavec la décision jeudi de la banquecentrale du Japon de conserver enl'état sa politique monétaire,contredisant les spéculations anté-rieures. Les menaces de ne pas res-ter inertes lancées en fin desemaine par le ministre japonaisdes Finances, Taro Aso, n'ont pasinfléchi la courbe et le dollar évo-lue au plus bas face au yen depuisoctobre 2014.

TAKATA SANCTIONNÉ,DOCOMO ET KIRIN

FÉLICITÉSSur les 225 valeurs du Nikkei,

210 ont chuté, 14 monté et unestagné. Les grandes sociétés sensi-bles à la cherté de la monnaie japo-naise ont été fortement délaissées àl'image de Toyota (-3,75% à 5.442yens), Kyocera (-2,80% à 5.320yens), Canon (-2,73% à 3.027yens) ou encore Fujitsu (-1,71% à384,10 yens). L'action Nissan,qui a annoncé samedi le rappel de3,8 millions de voitures pourchanger des airbags, a reculé de4,95% à 950,50 yens . Sony,devenu moins sensible à la baissedu dollar mais encore très affectépar celle de l'euro et la tendance

générale du marché, a cédé4,01% à 2.666,50 yens. Sharp aperdu 4,73% à 141 yens. Legroupe, qui est en train de passersous la coupe du taïwanais HonHai/Foxconn, a démenti sansconvaincre, les informations depresse d'une perte nette massivepour 2015/16. Les banques ontété sanctionnées: -3,08% à504,10 yens pour Mitsubishi UFJFincial Group, -2,98% à 162,80yens pour Mizuho FinancialGroup et -3,90% à 3.280 yenspour Sumitomo Mitsui FinancialGroup. Parmi les exceptions figu-rent ANA (+2,50%) et NTTDocomo dont l'action a bondi de4,87% à 2.723,50 yens après queson bénéfice net 2015/16 a bondide 34%. A l'inverse, la dégringo-lade du jour est signée Takata.L'action du fabricant japonais decoussins et ceintures de sécurité adévissé de 9,24% à 373 yens, àcause d'un risque d'extension desrappels de véhicules embarquantun airbag potentiellement défec-tueux. Panasonic a été sanctionné(-7,37% à 921,10 yens), aprèsavoir présenté des résultats et pré-visions en-deçà des espoirs. Lebrasseur Kirin a vu son titre s'éle-ver de 8,61% à 1.728,50 yens. Il amaintenu ses objectifs annuelsmalgré un premier trimestremitigé, ce qui a rassuré les don-neurs d'ordres qui s'attendaient àpire.

S. S.

LE MAGHREB du 3 Mai 2016- 9FINANCESBOURSE INTERNATIONALE

Le SMI gagne un peu de terrain, séancecalme

MONNAIE

L'euro progresse encore face au dollar, le yen fait une pause

L' euro poursuivait sa progression face audollar lundi, la monnaie américaine pâtis-sant encore des dernières statistiques

décevantes aux Etats-Unis, tandis que le yen faisaitune pause après sa récente envolée, Tokyo envisa-geant d'intervenir sur le marché si "nécessaire".L'euro valait 1,1464 dollar contre 1,1452 dollar jeudià soir. La monnaie unique européenne se reprenaitface à la devise nippone à 122,16 yens contre 121,75yens vendredi soir. Le dollar se stabilisait face à lamonnaie japonaise à 106,55 yens contre 106,31 yensvendredi, son plus bas niveau depuis octobre 2014. Leyen, qui s'est envolé la semaine dernière, faisait unepause lundi après que le ministre japonais desFinances Taro Aso a jugé samedi cette situation"extrêmement préoccupante", en ajoutant que lesautorités prendraient des mesures pour endiguer cetteflambée si cela s'avérait "nécessaire". "Le yen s'estrenforcé de cinq yens (face au dollar) en cinq jours.De toute évidence il y a derrière des mouvements uni-latéraux, biaisés et spéculatifs", a-t-il dit. "Tokyocontinuera à observer attentivement les tendances dumarché et prendra les mesures nécessaires", a-t-ilajouté. M. Aso a fait ces déclarations alors que ladevise japonaise a atteint son plus haut niveau de ces18 derniers mois vendredi lors des échanges améri-cains. Elle avait très nettement grimpé jeudi après quela Banque centrale japonaise (BoJ) avait, contre touteattente, décidé de maintenir en l'état sa politiquemonétaire et sa batterie de mesures face à une défla-tion tenace et une économie qui tourne au ralenti. Lebillet vert s'échangeait encore contre 111,78 yensjeudi avant la réunion de la BoJ. "Notre objectif offi-ciel continue d'être 103 yens, mais je pense person-

nellement que le risque d'atteindre les 100 yens nepeut être exclu, et dans ce cas les autorités japonaisessont susceptibles d'intervenir", a déclaré TohruSasaki, responsable chez JPMorgan, à BloombergNews. Un yen fort pénalise les groupes nipponsexportateurs, comme Toyota ou Sony, car il rend leursproduits plus chers à l'international et rogne la valeurdes bénéfices rapatriés au Japon une fois convertis enyens. "Si le dollar atteint les 100 yens et, même si lesautorités japonaises interviennent, cela ne sera sansdoute pas suffisant pour soutenir" le billet vert, a-t-ilajouté. Par ailleurs, le dollar continue de souffriraprès la publication d'une série de statistiques déce-vantes la semaine passée. "Le dollar restera en diffi-culté tant qu'on n'aura pas de chiffres économiquesdressant le tableau d'une économie qui croît à unrythme justifiant des taux d'intérêt plus élevés", a faitvaloir vendredi Omer Esiner, chez CommonwealthForeign Exchange. La plupart des analystes estimenttrès improbable que la Réserve fédérale américainedécide en juin de relever les taux d'intérêt, ce quiaurait pour effet de rendre le dollar plus rémunérateur."Le problème avec la parité euro-dollar c'est qu'onarrive à un seuil de résistance", déclarait de son côtéJames Stanley, chez DailyFX, s'attendant à un affai-blissement dans les jours qui viennent. La livre bri-tannique baissait face à la monnaie européenne à78,46 pence pour un euro, et demeurait quasiment sta-ble face au dollar à 1,4612 dollar pour une livre. Ladevise suisse baissait face à l'euro à 1,1001 franc pourun euro, et restait stable face au dollar à 0,9595 francpour un dollar. La monnaie chinoise était stable faceau billet vert à 6,4780 yuans pour un dollar contre6,4780 vendredi. Ilyas A.

ESPACE PRATIQUE16 -LE MAGHREB du 3 Mai 2016

Au départ d�Oran Alicante 14h45Bruxelles 09h00Casablanca 07h45Djeddah 17h00Lyon 08h50Marseille 09h00 - 12h45 Oujda 08h00 - 18h25Paris Orly 08h30 Toulouse 09h00 Au départ d�Annaba Lyon 11h00Marseille 08h00Paris 23h00 Au départ de Sétif Lyon 09h 30 - 14h 40 Paris Orly 07h55 - 19h25 Au départ de Batna Marseille 10h30 Paris 10h15Au départ de Béjaïa Marseille 08h30 Paris 09h20lyon 13h30Au départ de Biskra Paris 10h10Au départ de Constantine Marseille 08h00 - 12h30Paris 13h00lyon 07h50Nice 07h55Mulhouse 10h15 Tunis 16h00 Au départ de Chlef Marseille 13h00 Au départ de Tlemcen Paris Orly 08h45Au départ deTamanrasset Paris Orly 02h45

LIGNES INTÉRIEURES

Alger vers :

Annaba:07:15 -11:00 - 11:20- 15:30 -19:35Constantine:07:45 - 10:40- 14:20 - 17:30- 20:00- 21:45 - 22:10 Oran: 06:15 - 09:10- 13:10- 15:15- 17:10-20:50 Sétif: 08:00 - 15:45 Ghardaia 07:00 - 18:30 Jijel 11:30 - 09:00 In Amenas 13:00 H.Messaoud: 06:30- 07:40 - 17:45-19:00 - 20:45

Rome vers :Alger 13h40

Rimini vers : Alger 11h00

Madrid vers : Alger 13h00 - 12h30 - 13h00

Barcelone vers :Alger 19h05

Alicante vers :Oran 16h45

Caire vers :Alger 15h30

London vers : Alger 14h05

Casablanca vers :Alger 11h40 Oran 09h10

Oudjda vers :Alger 18h15 - 18h35

Dubai vers :Alger 03h05

Djeddah vers : Alger 03h40 Oran 01h45

Tunis vers :Alger 10h20 - 15h50 - 18h20 Constantine 17h35

HORAIRE DES VOLS VOYAGES

Alger vers :Paris (Charles De Gaulles) 07h35 Lille 13:10-17:10-18:00-18:30-Lyon 09h50 Marseille 11h30

Au départ d�Alger

11:30 Marseille MRS12:00 Paris ORY12:00 Paris PAR14:05 Casablanca CMN14:40 Montréal YUL15:40 Bordeaux BOD16:30 Dubai DXB16:40 Paris ORY16:40 Paris PAR17:00 Marseille MRS16:30 Dubai DXB16:40 Paris ORY16:40 Paris PAR17:00 Marseille MRS19:15 Bamako BKO20:00 Istanbul IST07:35 Paris PAR07:35 Paris CDG08:00 Nice NCE09:20 Casablanca CMN09:30 Le Caire CAI09:50 Lyon LYS10:05 Bruxelles BRU10:15 Paris PAR10:15 Paris CDG10:30 Francfort FRA10:30 Milan MXP10:30 Milan MIL

Urgences

SAMU : (021) 23.50.50Protection civile : (021) 71.14.14Sûreté wilaya : (021) 73.53.50/53Gendarmerie : (021) 76.41.97Centre antipoison : (021) 96.49.63Dépannage gaz : (021) 67.91.61/62Dépannage électricité : (021)68.55.00Service des eaux : (021) 67.50.30TAXI ALGER Tel: +213 (21) 714201

AU DÉPART D�ALGERN° Train Départ Destination21 05:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1023 05:50:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)23 05:55:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)25 06:10:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1025 06:25:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)TA 06:35:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)AC 06:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)27 06:50:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)22 06:52:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1022 07:00:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1027 07:10:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)29 07:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)24 07:18:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)102 07:23:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)31 07:30:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1024 07:30:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)26 07:36:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)33 07:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)28 07:48:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)30 07:53:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1029 07:55:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1026 07:58:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1082 08:03:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)32 08:08:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)35 08:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)34 08:21:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1031 08:25:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1028 08:35:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1084 08:39:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1033 09:00:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1030 09:09:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)39 09:10:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)36 09:12:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)38 09:28:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)18 09:42:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)41 09:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1032 09:50:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)40 09:56:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1035 10:00:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1083 10:15:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)

AU DÉPART DE CONSTANTINEN° Train DÉPART DESTINATIONAT 02:51:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINECA 06:40:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB406 07:02:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB407 08:12:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINETC 09:28:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEB4104 09:44:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEBS 09:58:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINEMC 11:11:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEAC 13:30:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINECM 13:40:00 CONSTANTINE TEBESSACT 14:05:00 CONSTANTINE BATNA M'SILASB 14:48:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB4244 15:15:00 CONSTANTINE BATNA M'SILAB418 15:20:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB419 16:32:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINETA 21:54:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGER

AU DÉPART D�ORANDÉPART ARRIVÉE

ORAN - ALGER06H25 11H3008H00 13H0512H30 17H3615H00 19H00

ALGER - ORAN06H25 11H3008H00 12H0012H30 17H3615H00 19H00

ORAN - TLEMCEN07H35 09H5612H50 15H1216H30 18H51

TLEMCEN - ORAN05H50 08H0910H30 12H4915H30 18H57

ORAN - MAGHNIA12H50 16H22

MAGHNIA - ORAN04H45 08H09

ORAN - SBA17H15 18H38

SBA - ORAN06H15 07H31

HÔTEL SHERATON*****021 37 77 77

HÔTEL EL-DJAZAIR*****021 23 09 33/37

HÔTEL EL-AURASSI*****021 74 82 52

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TELS

D�A

LGE

R

SE

RVA

TIO

NS

HORAIRES DES TRAINS

Mardi : 24 Radjab 1437FEDJR : 04h04DOHR : 12h45ASSAR : 16h32Maghreb : 19h44ICHA : 20h14

HORAIRES DES

PRIÈRES

Séance de cotation des valeurs mobilières du 06 Avril 2016

Alliance Assurance 515,00

EGH El Aurassi 485,00

NCA-Rouiba 315,00

Saidal 635,00Séance de cotation des valeurs du Trésor Rendement maximum 4,79

Rendement minimum 0,00

Capitalisation boursière12 996 345,00

Indice boursier théorique1 209,918

1 USD1 EUR1 GBP100 JPY1 CNH100 CHF1 CAD100 DKK100 SEK100 NOK1 AED1 SAR1 KWD1 TND 1 MAD

US DOLLAREUROPOUND STERLINGJAPAN YENYUAN HONG KONGSWISS FRANCCANADIAN DOLLARDANISH KRONESWEDISH KRONANORWEGIAN KRONEARAB EMIRAT DIRHAMSAUDI RIYALKUWAIT DINARTUNISIAN DINARMAROCCAN DIRHAM

108.0350123.2247152.140599.525616.6651

11311.381082.6714

1655.22681326.41281301.015229.410928.8032357.968954.090611.1796

108.0500123.2634152.204599.576116.6726

11323.621982.7145

1655.71031327.57501301.838629.420628.8203358.493754.634211.2483

BBIILLLLEETTSS DDEE BBAANNQQUUEE AA CC HH AATT VVEENNTTEE

Cotation hebdomadaire des billets de banque du 07 Avril 2016

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LE MAGHREB du 3 Mai 2016 - 15IMMOBILIER10 - LE MAGHREB du 3 Mai 2016 AGRICULTURELE SECTEUR DE LA PÊCHE AU VIETNAM

EST EN DANGER

Manifestation à Hanoï contreune entreprise taïwanaise

L e Vietnam compte 3000 kilomètres decôtes, qui lui permettent d'exporter des

poissons et des fruits de mer. Un secteur qui luia rapporté 5,8 milliards d'euros l'an passé. Acet effet, des centaines de personnes ont mani-festé avant-hier à Hanoï pour protester contreune société taïwanaise accusée d'être impli-quée dans une fuite toxique. Cette dernière aravagé l'industrie de la pêche sur les côtes cen-trales du Vietnam. Des tonnes de palourdesmortes ont été retrouvées la semaine dernièredans la province de Ha Tinh. Au début du moisd'avril des cadavres de poissons avaient déjàcommencé à s'échouer dans cette région.L'opinion publique s'est émue. L'industrielocale de la pêche a subi de lourds dégâts. Legroupe taïwanais Formosa est soupçonnéd'être à l'origine d'une pollution qui a provoquéces ravages. Il possède un immense complexesidérurgique dans la région. Les manifestantsont défilé sur les rives du lac Hoan Kiem dansle centre de Hanoï. "Dehors Formosa", "Lamer meurt, nous mourrons", "sauvez la mer",pouvait-on lire sur les pancartes des protesta-taires. L'enquête officielle est toujours encours mais la presse officielle a mis en causeun aqueduc de 1,5 kilomètre acheminant leseaux usées émanant de l'aciérie de Formosajusqu'à la mer. Formosa s'est retrouvée aucoeur de scandales environnementaux à tra-vers le globe. Les enquêteurs vietnamiensn'ont pour l'heure pas établi de lien direct entreles opérations de l'aciérie et la mort des coquil-lages et des poissons. Chou Chun Fan, un res-ponsable de l'usine, a été licencié après avoirtenu des propos qui ont fortement choqué lepays. "Vous ne pouvez pas tout avoir", avait-illancé. "Vous devez choisir entre les poissons,les crevettes ou une aciérie ultra-moderne".Formosa a présenté ses excuses pour ses décla-rations et ouvert sa propre enquête. "Je croisque Formosa sait que ses agissements ont pro-voqué cette pollution environnementale", adéclaré Vu Cong Thuan, un manifestant de 50ans. "L'usine de Formosa doit fermer". Lesautorités ont reconnu des défaillances dansleur réaction à cet incident. "Notre réponseface à ce désastre environnemental a été lente",a déclaré le ministre de l'Environnement TranHong Ha au journal Tuoi Tre. Formosa a reçul'ordre de déterrer l'aqueduc "pour qu'il soitplus facile à surveiller". Le nouveau Premierministre Nguyen Xuan Phuc a promis de"punir sévèrement" les coupables.

Lakhdar B.

ATELIER NATIONAL SUR LA PÊCHE ARTISANALE

Un plan d'actions pour la mise en �uvre des directives volontaires de la FAOLe représentant de la

FAO en Algérie, M.Nabil Assaf a souligné

lors d'un ateliernational organisé par

l'Organisation desNations unies pour

l'alimentation etl'agriculture (FAO) pour

la sensibilisation et lerenforcement des

acteurs de la pêcheartisanale sur la mise

en oeuvre desdirectives volontaires

de la FAO pour despêches artisanales

durables, il a soulignéla nécessité

d'organiser cettepêche pour qu'elle soit

durable.

"L es directivesvolontaires de laFAO insistent

sur la durabilité de la ressourceétant donné que cela touchedirectement la sécurité alimen-taire des générations actuelles etfutures", a-t-il affirmé. Des pro-fessionnels du secteur de lapêche ont évoqué jeudi à Algerl'élaboration d'un plan d'actionspour la mise en �uvre desdirectives volontaires de la FAOsur la pêche artisanale en propo-sant des solutions pour le déve-loppement de cette activité quifait face à de nombreusescontraintes. Ce plan d'actions a

été discuté lors d'un ateliernational organisé parl'Organisation des Nations uniespour l'alimentation et l'agricul-ture (FAO) pour la sensibilisa-tion et le renforcement desacteurs de la pêche artisanalesur la mise en oeuvre des direc-tives volontaires de la FAOpour des pêches artisanalesdurables. Une partie de cet ate-lier a été consacrée à la présen-tation des grands principes desdirectives volontaires de laFAO, les résultats attendus et leseffets bénéfiques de ces directi-ves au niveau mondial et lespossibilités d'application auniveau national. Le plan d'ac-tions proposé lors de cette ren-contre s'est inspiré de celui de laplateforme maghrébine sur lapêche artisanale qui forme unréseau sous-régional composéd'organisations professionnelleset celles de la société civile. Lesprofessionnels algériens ontproposé dans ce cadre le renfor-cement des capacités techni-ques et des programmes de for-mation, en insistant sur lanécessité de s'organiser en coo-

pératives pour pouvoir gérer etdéfendre leur profession. Outrela diminution de la ressource,les pêcheurs artisans algérienssouffrent du manque de moyenset la cherté du matériel de pêcheainsi que de l'absence d'espacesde commercialisation propres àleur métier. Les intervenants ontproposé aux cadres du ministèrede tutelle et aux experts de laFAO l'élaboration d'un pro-gramme de formation dans lacréation de projets et l'améliora-tion de la communication avecles institutions. En Algérie, lapêche artisanale constitue laprincipale source de revenupour plus de la moitié des pro-fessionnels du secteur de lapêche et des ressources halieuti-ques. Cette activité emploieplus de 20.000 personnes pourune flottille de plus de 3.000embarcations, selon les chiffresofficiels.

La pêche artisanale fait réfé-rence à la pêche aux petitsmétiers pratiquée principale-ment au niveau des zones àfonds accidentés, au moyen depetites embarcations dont la

longueur oscille généralemententre 4 et 12 mètres, embar-quant en moyenne 2 à 8 marinset ciblant plusieurs espèces. Lebut de l'organisation est d'ap-puyer la société civile, l'admi-nistration et les acteurs à partici-per à la mise en oeuvre de cesdirectives qui concernent aussibien le pêcheur que l'environne-ment, selon Chérif Toueileb,responsable sous-régional ausein de la FAO. Longtempsmarginalisée, la pêche artisa-nale a fait l'objet d'une attentionparticulière ces deux dernièresannées au niveau mondial vuesa contribution à l'économie et àla sécurité alimentaire des mil-lions de familles. D'après leschiffres de la FAO, 120 millionsde personnes travaillent dans lapêche artisanale et dont 50%sont des femmes. Environ 95%des captures sont destinées àcouvrir les besoins alimentairesde la famille, alors que 90% despêcheurs artisans sont issus despays en voie de développement.Adoptées en juin 2014 à Romeces directives ont eu un échofavorable de la part des paysdont certains ont même contri-bué avec des fonds pour finan-cer des programmes d'assis-tance pour la mise en oeuvre deces directives.

Sur cette base la FAO mènedes concertations avec les paysafin d'identifier les priorités àfinancer par ces fonds, a indiquéTrub Bahri, fonctionnaire char-gée des ressources de pêches àcette organisation.

L.D.

SUISSE

Les paysans inquiets pour le secteur

L e partenariat transatlanti-que de commerce et d'in-vestissement (TTIP)

inquiète Greenpeace, qui adévoilé hier une partie du texte.Même inquiétude en Suisse: untiers des exploitations agricolespourrait disparaître en cas d'ou-verture totale du secteur agricole.

"Nous ne sommes pas oppo-sés par principe à un accord delibre-échange", a déclaré à l'atsFrancis Egger, membre de ladirection de l'Union suisse despaysans (USP). Le traité avec laChine a pu se conclure par exem-

ple sans préjudice notable pourl'agriculture suisse. Il ne faut pasoublier que la Suisse est un paysimportateur de denrées agricoles.Si le traité TTIP (ou Tafta) visepar exemple à remplacer des pro-duits qui viennent d'Irlande àd'autres qui viennent des Etats-Unis, on y est pas opposé. Maiss'il s'agit d'une ouverture totale,sans contingents et droits dedouane, les paysans suisses nepourront pas s'aligner en termesde prix, ajoute Francis Egger.Dans ce cas-là, un tiers desexploitations agricoles en Suisse

pourrait disparaître. Ces derniè-res pourraient passer de 54'000 à40'000.

PROBLÈME POUR LESLABELS

Avec cet accord, l'USP estimeque le fait que les Américains neveulent pas reconnaître les labelsAOP ou IGP posent aussi pro-blème. En Suisse, cela serait parexemple compliqué pour legruyère. De plus, la mise sur lemarché de produits agricolesavec des OGM est contraire auxsouhaits des consommateurs

suisses, précise Francis Egger.Les négociateurs américains eteuropéens ont estimé vendredi,en bouclant le 13e cycle de dis-cussions qu'un "important tra-vail" et des "concessions" étaientnécessaires pour boucler les dis-cussions sur l'accord de libre-échange commercial TTIP en2016, comme le souhaite le pré-sident Barack Obama. Pour sapart, Francis Egger a entendu ducôté de Bruxelles que rien nesera conclu avant le vote sur leBrexit en Grande-Bretagne."Obama va-t-il vouloir un accord

au rabais ? Pas sûr car il y a aussides résistances aux Etats-Unis.D'ailleurs, Clinton et Trump n'ysont pas très enthousiastes, voirecarrément opposés pour ce der-nier".

L'ONG Greenpeace a publiélundi 248 pages de documentsconfidentiels du projet d'accordde libre-échange commercialTTIP. Elle a annoncé que cespages "confirment les menacessur la santé, l'environnement et leclimat".

Ahmad L.

LE MAGHREB du 3 Mai 2016

ETUDE NOTARIALE MAÎTRE FERTAS MESSAOUD

CITÉ BACHDJARAH, BT 20, ESC 02, N°03, ALGER

GÉRANCE LIBREEn vertu d'un acte reçu en l'étude le : 02/05/2016, Mme Addar Dalilaa loué à titre de gérance libre à Mme Chouli Samia, pour une durée de12 mois ferme à compter du : 10/05/2016, un fonds decommerce/Commerce de détail des produits de parfumerie etcosmétiques, sis au/Cité Eucalyptus, Centre d'affaires Hamza (ex-galerie d'Alger) bloc 10, local 10 Bach Djarah, Alger, exploité au RCsous le n°09 A 4870867-01/16, pour un loyer mensuel de : 13.000 DA,avec tous ses éléments matériels et moraux, le locataire a été autoriséde changer l'activité à l'activité suivante : Confection de vêtementstraditionnelle.

Pour avis, le notaire

LE MAGHREB du 3 Mai 2016

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LE MAGHREB du 3 Mai 2016 - 11ENTREPRISESAB SCIENCE

Dépose une demanded'autorisation du masitinibdans l'UEL a société pharmaceutique AB Science

a annoncé hier avoir déposé auprès del'Agence européenne du médicament(EMA) un dossier de demande de mise surle marché de sa molécule phare, le masiti-nib, pour le traitement de la mastocytosesystémique sévère.

"La procédure d'examen du dossier adémarré le 26 avril", a précisé AB Sciencedans un communiqué, ajoutant que la déci-sion de l'autorité européenne "devrait êtreconnue au premier semestre 2017".

L'EMA avait recommandé début févrierle dépôt de ce dossier, après une réunion depré-soumission.

La mastocytose est une maladie orphe-line caractérisée par une prolifération ouune activation anormale des mastocytes,dans la peau, la moelle osseuse ou d'autresorganes. AB Science avait annoncé finnovembre le succès d'une étude de phaseIII du masitinib dans le traitement de cettemaladie dans sa forme sévère."L'acceptation par l'Agence européenne dumédicament de la demande d'autorisationde mise sur le marché montre que les auto-rités considèrent le masitinib comme uncandidat potentiel pour l'enregistrementdans cette maladie orpheline, pour laquelleil n'existe aucun médicament approuvé", acommenté Alain Moussy, PDG d'ABScience, cité dans le communiqué.

AB Science mène actuellement des étu-des de phase III pour le masitinib dans 13indications: huit pour des cancers, troispour des affections neurologiques (dont lamaladie d'Alzheimer) et deux pour desmaladies inflammatoires.

M.L.

VEOLIARemporte un contrat de gestion des déchets à Oman pour 7 ansV eolia a remporté hier son premier

contrat de gestion des déchets dans lesultanat d'Oman pour une durée de 7 ans."Le contrat couvre la collecte, le transportet la mise en décharge des déchets munici-paux dans la partie nord-ouest d'Oman",indique l'entreprise française dans un com-muniqué.

Plus de 250'000 habitants sont ainsiconcernés par ce contrat remporté auxcôtés du partenaire omanais de Veolia, AlRamooz National, et qui vise aussi à sensi-biliser le public à la gestion des déchets.Les objectifs principaux de Veolia "serontde contribuer à l'application des normes lesplus élevées à la gestion des déchets duSultanat, mais également de dynamiserl'économie omanaise à travers la créationde valeur dans le pays", a déclaré XavierJoseph, directeur général de Veolia auMoyen-Orient, cité dans le communiqué.

Veolia a remporté en mars un contratpour la fourniture de solutions de traite-ment des eaux industrielles au groupe bri-tannique de services pétroliers Petrofac surun site de production de pétrole et de gazdans le sud du sultanat d'Oman.

F. F.

HALLIBURTON ET BAKER HUGHES

Annulation de leur projet de fusion

Faute de pouvoirvaincre l'oppositiondes autorités de la

concurrence, lesgroupes américains de

services pétroliersHalliburton et BakerHughes ont renoncé

avant-hier à leur projetde fusion à plusieursdizaines de milliards.

"L es difficultéspour obtenir lesautorisat ions

réglementaires restantes etles conditions générales dusecteur, qui ont gravementendommagé les raisons éco-nomiques de la transaction,ont conduit à la conclusionque l'abandon était la meil-leure chose à faire", a indi-qué Dave Lesar, le PDGd'Halliburton, cité dans uncommuniqué commun desdeux sociétés. "C'était unetransaction mondiale, extrê-mement complexe, et en finde compte on n'a pas pu trou-ver de solution pour satis-faire les inquiétudes desrégulateurs sur la concur-rence, à la fois aux Etats-Unis et à l'étranger", a com-menté de son côté le PDG deBaker Hughes, MartinCraighead. L'accord defusion annoncé fin 2014 pré-voyait qu'Halliburton achèteBaker Hughes pour 34,6 mil-liards de dollars. Halliburtoncomptait toutefois s'acquitterd'une partie de la sommeavec ses propres actions, quise sont depuis dépréciées.Sur la base du cours de clô-

ture de vendredi soir, BakerHughes n'aurait plus étévalorisé qu'à 28,6 milliardsde dollars. Halliburton vafinalement lui verser à laplace, d'ici le 4 mai, uneindemnité d'annulation de3,5 milliards de dollars,comme le prévoyait leurcontrat.

CRAINTES POUR LESPRIX DE L'ÉNERGIEHalliburton et Baker

Hughes sont spécialisés dansles services liés au forage ouà la construction des puits etplateformes de pétrole. Ilssont respectivement numérosdeux et trois mondiaux desservices pétroliers, et leurfusion leur aurait potentielle-ment permis de détrôner l'ac-tuel numéro un, le franco-américain Schlumberger:Halliburton et Baker Hughesont réalisé un chiffre d'affai-res cumulé de 39,37 mil-

liards de dollars l'an dernier,contre 35,48 milliards pourSchlumberger. Le rapproche-ment visait à réagir à la criseprovoquée par la chute descours de l'or noir, qui pousseles grands groupes pétroliersà réduire leurs investisse-ments et à faire pression surleurs sous-traitants commeHalliburton et Baker Hughespour qu'ils baissent leurstarifs. En augmentant sataille, Halliburton pouvaitespérer se retrouver dans unemeilleure position dans sesnégociations commercialesavec les groupes pétroliers.

Plusieurs régulateurs sesont toutefois inquiétés del'émergence d'un duopole quicontrôlerait la plus grossepart du marché, et d'un man-que de concurrence risquantà terme de surenchérir lesprix de l'énergie. Les deuxgroupes avaient tenté de lesamadouer en promettant des

milliards de dollars de ces-sions d'actifs après leurmariage, sans succès. Aprèsplusieurs mois de tractationsavec les deux groupes, lesservices antitrust du départe-ment américain de la justice(DoJ) avaient finalementlancé début avril une procé-dure judiciaire pour fairebloquer une fusion qui seloneux "éliminerait une concur-rence essentielle, déséquili-brerait le marché de l'énergieet nuirait aux consomma-teurs américains". LaCommission européenneavait pour sa part ouvertdepuis janvier une enquêteapprofondie sur cette opéra-tion. "La décision des entre-prises d'abandonner cettetransaction --qui aurait laissébeaucoup de marchés de ser-vices pour les champs pétro-liers aux mains d'un duopole-- est une victoire pour l'éco-nomie américaine et pourtous les Américains", s'estfélicitée dimanche la minis-tre fédérale de la Justice,Loretta Lynch, dans un com-muniqué.

"Très peu de choses sontaussi importantes pour notreéconomie que le pétrole et legaz", a rappelé son adjointDavid Gelfand, qui travaillepour les services antitrust duDoJ. "Mais la fusion entreHalliburton et Baker Hughesaurait augmenté les prix,réduit la production et dimi-nué l'innovation sur au moins23 produits et services pourles champs pétroliers cru-ciaux pour l'approvisionne-ment en énergie de lanation." Arab Z/N.

LA SOCIÉTÉ DE CONSTRUCTION DES BEN LADEN

77.000 travailleurs virésL e groupe fondé par le père

d'Oussama Ben Laden vient delicencier 77.000 des 200.000 tra-

vailleurs étrangers qu'il employait enArabie Saoudite. Soumise à de gravesdifficultés financières, la société deconstruction de bâtiments du clan BenLaden vient de licencier massivement.77.000 travailleurs étrangers sur les200.000 qu'elle employait en ArabieSaoudite viennent de perdre leur emploi,d'après un responsable du groupe s'étantconfié anonymement au quotidien Al-Watan. Cette vague de licenciementspourrait toucher aussi quelque "12.000des 17.000 Saoudiens employés commeresponsables, ingénieurs, agents adminis-tratifs ou contrôleurs" par le groupe, aindiqué ce responsable.

EXCLU DES APPELS D'OFFRELe Saudi Binladin Group (SBG),

fondé par le père d'Oussama Ben Ladenen 1931, a fait la fortune de la famille.Mais depuis septembre, il est exclu desappels d'offres et des nouveaux projetspublics sur décision du roi Salmaned'Arabie. La firme est sanctionnée etpoursuivie en justice à la suite de l'effon-drement d'une grue sur un chantier de LaMecque ayant entraîné la mort d'une cen-taine de personnes. Le SBG était chargédu chantier d'extension des Lieux saints àLa Mecque afin de les sécuriser lors desfortes affluences. Maître d'�uvre de gros

chantiers dans le royaume, l'entreprise estaussi impactée par la baisse des prix dupétrole.

Selon des informations circulantdepuis plusieurs jours, il est non seule-ment question de milliers de licencie-ments, mais aussi de salaires impayés etd'actions de protestation d'employés deBinladin Group.

32 MILLIARDS D'EUROS DEPROJETS

Le responsable a indiqué que "la com-pagnie et les ministères du Travail et desFinances [étaient] responsables" de cettesituation, sans préciser ce qu'il leur repro-chait. La masse salariale du groupetourne autour de 2 milliards de riyals(466 millions d'euros), et ses projets enArabie Saoudite et à l'étranger sont esti-més à 136 milliards de riyals (32 mil-liards d'euros), toujours selon ce respon-sable.

THERAMETRICSRenouvellement du conseil d'administration

au programme de l'AGT herametrics renouvelle l'ensemble de son conseil d'administration dans le cadre de

sa fusion avec Relief Therapeutics, à l'exception de Raffaele Petrone, actuel pré-sident et directeur général (CEO). Les quatre membres restants ne se représenteront pasà une réélection et devraient être remplacés. Les actionnaires doivent se prononcer surces changements lors de l'assemblée générale le 25 mai, a indiqué la société biotech-nologique hier.

Raffaele Petrone cèdera la présidence du conseil d'administration à RaghuramSelvaraju mais continuera à siéger en tant qu'administrateur. M. Selvaraju représenterales intérêts de l'investisseur GEM Global Emerging Market, aux côté d'un autre nou-veau membre, Peter de Svastitch.

Michel Dreano et Antonino Amato complèteront l'équipe, le second en tant quereprésentant de l'actuel actionnaire majoritaire Therametrics.

Lors de l'assemblée générale, les actionnaires devront également valider la proposi-tion d'augmentation de capital ordinaire annoncée en décembre et le déménagement dusiège social de Stans à Zurich. Le changement de nom en Relief Therapeutics Holdingfigure également sur l'agenda.

K.R.

MAGHREB14 - LE MAGHREB du 3 Mai 2016

TUNISIEUn nouveau modèlede développement

sociétal mis en place L a fête du travail coïncide cette année

en Tunisie avec le lancement effectifde la mise en place d'un nouveau modèlede développement sociétal permettant d'as-seoir une économie forte à haute valeurajoutée, a déclaré dimanche le ministre desAffaires sociales Mahmoud BenRomdhane. S'exprimant au cours d'unecérémonie au Palais des Congrès à Tunis,en présence des trois présidences, le minis-tre a ajouté que le projet du plan de déve-loppement 2016-2020 est venu consacrercette orientation, à travers l'instauration denouvelles relations ouvrières basées sur ledialogue social (gouvernement-Syndicat-patronat). Ce nouveau modèle de dévelop-pement placera les catégories faibles et cel-les à besoin spécifiques en tête des priori-tés et garantira le droit de tous à la couver-ture sociale et aux services de soin, a-t-ilassuré. Parmi ses objectifs, figurent égale-ment la garantie d'un revenu minimum àtous les Tunisiens ainsi que d'un régime deretraite stable et intégrera les personnes àbesoin spécifiques dans la vie économique,sociale et culturelle. Mahmoud BenRomdhane a formé le voeu de voir tous cesobjectifs atteints en 2020, au terme de lapériode de réalisation du plan de dévelop-pement. Des membres du gouvernement,des députés et des représentants de lasociété civile et de partis politiques étaientprésents à la cérémonie.

Le parti destravailleurs se

prononce contre legouvernement

L e parti des Travailleurs a appelé,dimanche 1er mai jour anniversaire du

travail, l'ensemble des sphères politique,civile et sociale à aller de l'avant sur la voiedu militantisme pour s'opposer aux choixet politiques désuets adoptés par le gouver-nement de la coalition au pouvoir en l'ab-sence de tout programme ou stratégie quirépond aux revendications du peuple et dupays. Dans une déclaration à l'occasion dela fête des travailleurs, il a jugé indispensa-ble de faire face aux choix de la dépen-dance, de l'appauvrissement et de la cor-ruption, de lutter contre les phénomènes duterrorisme et de la contrebande, d'imposerla révision du régime salarial, de consacrerla justice fiscale, de revoir le modèle dedéveloppement, de trouver des solutionsurgentes au chômage et d'améliorer le pou-voir d'achat du Tunisien.

MAURITANIELes revendications des

travailleurs augouvernement remises A u total 31 centrales, unions syndicales

et organisations professionnelles,représentant les travailleurs mauritaniensont remis dimanche, leurs carnets de reven-dications au ministre de la culture et de l'ar-tisanat, porte-parole du gouvernement parintérim ministre de la fonction publique, dutravail et de la modernisation de l'adminis-tration, M. Mohamed Lemine Ould Cheikh,à l'occasion du 1er mai, fête internationaledu travail. Les doléances remises par les for-mations syndicales portent quasiment sur lanécessité de poursuivre le dialogue pourparvenir à un accord acceptable par tous lespartenaires sociaux, de respecter les textesrégissant le travail et d'améliorer les condi-tions de vie des employés par l'adoptiond'une politique sanitaire et sociale efficace.Pour sa part, le ministre a félicité les travail-leurs et exprimé la volonté de son départe-ment a déployé tous les efforts pour réunirles conditions favorables pour la promotiondu dialogue entre les partenaires sociaux,compte-tenu de son importance pour la paixsociale et la prospérité économique du pays.

LIBYE

Une cargaison de pétrole libyenexportée illégalement rapatriée

Selon laCompagnie

nationalepétrolière de

Libye, unecargaison depétrole libyen

exportéeillégalement parles autorités nonreconnues de ce

pays a étérapatriée et

placée sous lecontrôle du

gouvernementd'union nationale,

installé à Tripoli.

"G râce à l'inter-vention de lacommunauté

internationale, le DistyaAmeya, un navire battantpavillon indien qui a tenté detransporter illégalement dupétrole libyen, a restitué sacargaison à la Libye ", a expli-qué dans un communiqué ledirecteur de la Compagnienationale pétrolière (NOC) àTripoli, Moustafa Sanallah.

Le pétrole provenait de l'estde la Libye, région souscontrôle du Parlement deTobrouk, qui n'est pas reconnupar les Nations unies. Jeudi,l'ONU avait placé ce pétrolier

indien sur une liste noire enestimant qu'il transportait dubrut libyen " illégalement "pour l'autorité parallèlelibyenne basée dans l'est dupays et non reconnue par lesNations unies.

Un diplomate interrogé parl'AFP avait estimé que la des-tination finale du pétrolierétait peut-être les EmiratsArabes Unis. Il avait égale-ment souligné que cette livrai-son violait un embargo sur lesventes de pétrole libyen pardes entités autres que le nou-veau gouvernement libyend'unité nationale, basé àTripoli. Parti lundi de l'est dela Libye, le Distya Ameya setrouvait mardi au nord d'Al-Bayda dans l'est, avant de faireroute vers l'île de Malte, quilui a refusé l'accès à ses côtes,

puis de revenir vers les zoneslibyennes contrôlées par legouvernement d'union pourrendre sa cargaison.

La Compagnie nationalepétrolière a fait allégeance aunouveau gouvernementd'union installé à Tripolidepuis le 30 mars, un soutiende poids dans un pays quicompte les plus grandes réser-ves pétrolières d'Afrique. Maismême si les livraisons depétrole sont interceptées enmer, la contrebande se pour-suivra par d'autres voies, selonHafed al-Ghwell, analysted'Oxford Analytica et spécia-liste de la Libye. " Le marchénoir, qui se fait par voie terres-tre via des réseaux tribauxdepuis des siècles, se poursuit.Les contrebandiers évitentainsi les circuits financiers

internationaux et les voies denavigation normales. La pro-duction libyenne, qui est trèsfaible en réalité - on est àmoins de 400 000 barils parjour -, ne sera pas exportée àgrand échelle du jour au lende-main ", explique le chercheur.

" Pour l'instant, la produc-tion pétrolière est encore sur-tout destinée au marché inté-rieur. Seule une petite partieest exportée, nuance-t-il. Il nefaut pas perdre de vue, nonplus, que le Parlement deTobrouk ne contrôle pas tousles champs pétroliers de l'estde la Libye. Des milices,notamment celle d'Ibrahim al-Jadran, contrôlent de nom-breux puits et terminaux pétro-liers, y compris dans les envi-rons de Tobrouk et deBenghazi. "

MAROC

Benkirane met les syndicats dans unemauvaise posture

L e chef du gouvernement marocainAbdelilah Benkirane contre-atta-que et met les syndicats dans une

mauvaise posture par rapport aux revendi-cations des travailleurs. Trois jours avantune nouvelle rencontre avec les syndicats,Benkirane annonce la couleur: hausse dela pension de retraite et une prime pour lesnaissances. Dans son discours dimanchelors des festivités du 1er mai, il a annoncédes revalorisations des pensions deretraite, et affirmé que le dialogue socialn'a jamais été rompu. ''Le dialogue socialn'a jamais été rompu, et j'ai toujoursdemandé aux syndicalistes d'être raison-nables (dans leurs revendications'', a-t-ildit lors de son discours dimanche àCasablanca devant les syndicalistes del'UNTM (syndicat du PJD). ''Nous avonstenu au moins dix sessions, et je constatequ'il y a une incompréhension de certai-nes syndicalistes'', a-t-il ajouté, avant depréciser que ''si les syndicalistes deman-dent des choses raisonnables, je n'y voispas d'inconvénients.'' Dans la foulée, il aannoncé, sans préciser la date d'effet, unehausse de certaines allocations et primes.''Nous allons augmenter à 500 millions deDh le fonds de chômage chaque année,pour que ceux qui ont perdu leur emploipuissent être payé pendant deux années, letemps de trouver un autre emploi'', a-t-ildit, avant d'affirmer: ''moi, je suis avec lestravailleurs, pour les travailleurs. Nous

sommes un gouvernement à l'écoute destravailleurs.'' Dans la foulée, il a annoncéune hausse de l'allocation de retraite, quiva passer de 1.000 Dh à 1500 dh, 300 Dhpour les allocations familiales par enfant,sans préciser le nombre d'enfants, et 1.000dh de prime de naissance. En face, lessyndicats attendent des signaux plusclairs. Les trois syndicats représentatifs dela gauche marocaine (UMT, FDT et CDT)avaient appelé au boycott des festivités du1er mai. Et remis sur le tapis leurs reven-dications sociales, dont une hausse dessalaires de 25%, la réduction de l'impôtsur le revenu (IR) et l'exonération dessalaires de moins de 6 000 DH (552,30euros) par mois de cet impôt. La décisionde boycott des festivités du 1er Mai,annoncée par Miloudi Moukharik, secré-taire général de l'UMT, a été prise aprèsque le chef du gouvernement ait refusé''d'ouvrir des négociations et un dialogueresponsable sur nos revendications". Lechef du gouvernement va se réunir mer-credi prochain avec les cinq syndicats etles représentants du patronat, avec comme

objectif de valider la feuille de route miseen place au début du mois d'avril, dont lacréation d'une commission conjointecomposée de représentants des syndicats,du patronat et de l'Exécutif, ainsi quel'institutionnalisation du dialogue social.Le dialogue social entre le gouvernementet les cinq centrales syndicales (UGTM,UNTM , CDT, FDT et UMT) avait débuten avril 2011. Il porte notamment sur larevalorisation des salaires et des condi-tions de travail, mais également sur ledroit à la grève des travailleurs.

Par contre la classe ouvrière demeureattachée à ses revendications et poursui-vra la mobilisation pour faire face aux"attaques" qui portent atteinte à ses inté-rêts, a indiqué, dimanche à Casablanca,l'Union marocain du travail (UMT).

M. El Miloudi Moukharik a soulignéque face au "blocage" du dialogue socialavec le gouvernement, la classe ouvrièreest appelée à poursuivre son actionsociale et politique "sous toutes ses for-mes".

Hausse des réserves internationales en avril 2016

L es réserves internationales nettes se sont établies à 239,9 milliards de dirhams(MMDH) au 22 avril 2016, en hausse de 31,3 pc en glissement annuel, a annoncé

Bank Al-Maghrib (BAM). D'une semaine à l'autre, ces réserves ont connu une augmen-tation de 1,4 pc, précise BAM qui vient de publier ses indicateurs hebdomadaires.

LE MAGHREB du 3 Mai 2016

Page 11: Post Boudiaf : une dØcision qui s’inscrit dans le cadre ...1176).pdf · tant plusieurs dØtenus politiques dans les prisons marocaines, tout en revendiquant de faire la lumiŁre

LE MAGHREB du 3 Mai 2016 - 11ENTREPRISESAB SCIENCE

Dépose une demanded'autorisation du masitinibdans l'UEL a société pharmaceutique AB Science

a annoncé hier avoir déposé auprès del'Agence européenne du médicament(EMA) un dossier de demande de mise surle marché de sa molécule phare, le masiti-nib, pour le traitement de la mastocytosesystémique sévère.

"La procédure d'examen du dossier adémarré le 26 avril", a précisé AB Sciencedans un communiqué, ajoutant que la déci-sion de l'autorité européenne "devrait êtreconnue au premier semestre 2017".

L'EMA avait recommandé début févrierle dépôt de ce dossier, après une réunion depré-soumission.

La mastocytose est une maladie orphe-line caractérisée par une prolifération ouune activation anormale des mastocytes,dans la peau, la moelle osseuse ou d'autresorganes. AB Science avait annoncé finnovembre le succès d'une étude de phaseIII du masitinib dans le traitement de cettemaladie dans sa forme sévère."L'acceptation par l'Agence européenne dumédicament de la demande d'autorisationde mise sur le marché montre que les auto-rités considèrent le masitinib comme uncandidat potentiel pour l'enregistrementdans cette maladie orpheline, pour laquelleil n'existe aucun médicament approuvé", acommenté Alain Moussy, PDG d'ABScience, cité dans le communiqué.

AB Science mène actuellement des étu-des de phase III pour le masitinib dans 13indications: huit pour des cancers, troispour des affections neurologiques (dont lamaladie d'Alzheimer) et deux pour desmaladies inflammatoires.

M.L.

VEOLIARemporte un contrat de gestion des déchets à Oman pour 7 ansV eolia a remporté hier son premier

contrat de gestion des déchets dans lesultanat d'Oman pour une durée de 7 ans."Le contrat couvre la collecte, le transportet la mise en décharge des déchets munici-paux dans la partie nord-ouest d'Oman",indique l'entreprise française dans un com-muniqué.

Plus de 250'000 habitants sont ainsiconcernés par ce contrat remporté auxcôtés du partenaire omanais de Veolia, AlRamooz National, et qui vise aussi à sensi-biliser le public à la gestion des déchets.Les objectifs principaux de Veolia "serontde contribuer à l'application des normes lesplus élevées à la gestion des déchets duSultanat, mais également de dynamiserl'économie omanaise à travers la créationde valeur dans le pays", a déclaré XavierJoseph, directeur général de Veolia auMoyen-Orient, cité dans le communiqué.

Veolia a remporté en mars un contratpour la fourniture de solutions de traite-ment des eaux industrielles au groupe bri-tannique de services pétroliers Petrofac surun site de production de pétrole et de gazdans le sud du sultanat d'Oman.

F. F.

HALLIBURTON ET BAKER HUGHES

Annulation de leur projet de fusion

Faute de pouvoirvaincre l'oppositiondes autorités de la

concurrence, lesgroupes américains de

services pétroliersHalliburton et BakerHughes ont renoncé

avant-hier à leur projetde fusion à plusieursdizaines de milliards.

"L es difficultéspour obtenir lesautorisat ions

réglementaires restantes etles conditions générales dusecteur, qui ont gravementendommagé les raisons éco-nomiques de la transaction,ont conduit à la conclusionque l'abandon était la meil-leure chose à faire", a indi-qué Dave Lesar, le PDGd'Halliburton, cité dans uncommuniqué commun desdeux sociétés. "C'était unetransaction mondiale, extrê-mement complexe, et en finde compte on n'a pas pu trou-ver de solution pour satis-faire les inquiétudes desrégulateurs sur la concur-rence, à la fois aux Etats-Unis et à l'étranger", a com-menté de son côté le PDG deBaker Hughes, MartinCraighead. L'accord defusion annoncé fin 2014 pré-voyait qu'Halliburton achèteBaker Hughes pour 34,6 mil-liards de dollars. Halliburtoncomptait toutefois s'acquitterd'une partie de la sommeavec ses propres actions, quise sont depuis dépréciées.Sur la base du cours de clô-

ture de vendredi soir, BakerHughes n'aurait plus étévalorisé qu'à 28,6 milliardsde dollars. Halliburton vafinalement lui verser à laplace, d'ici le 4 mai, uneindemnité d'annulation de3,5 milliards de dollars,comme le prévoyait leurcontrat.

CRAINTES POUR LESPRIX DE L'ÉNERGIEHalliburton et Baker

Hughes sont spécialisés dansles services liés au forage ouà la construction des puits etplateformes de pétrole. Ilssont respectivement numérosdeux et trois mondiaux desservices pétroliers, et leurfusion leur aurait potentielle-ment permis de détrôner l'ac-tuel numéro un, le franco-américain Schlumberger:Halliburton et Baker Hughesont réalisé un chiffre d'affai-res cumulé de 39,37 mil-

liards de dollars l'an dernier,contre 35,48 milliards pourSchlumberger. Le rapproche-ment visait à réagir à la criseprovoquée par la chute descours de l'or noir, qui pousseles grands groupes pétroliersà réduire leurs investisse-ments et à faire pression surleurs sous-traitants commeHalliburton et Baker Hughespour qu'ils baissent leurstarifs. En augmentant sataille, Halliburton pouvaitespérer se retrouver dans unemeilleure position dans sesnégociations commercialesavec les groupes pétroliers.

Plusieurs régulateurs sesont toutefois inquiétés del'émergence d'un duopole quicontrôlerait la plus grossepart du marché, et d'un man-que de concurrence risquantà terme de surenchérir lesprix de l'énergie. Les deuxgroupes avaient tenté de lesamadouer en promettant des

milliards de dollars de ces-sions d'actifs après leurmariage, sans succès. Aprèsplusieurs mois de tractationsavec les deux groupes, lesservices antitrust du départe-ment américain de la justice(DoJ) avaient finalementlancé début avril une procé-dure judiciaire pour fairebloquer une fusion qui seloneux "éliminerait une concur-rence essentielle, déséquili-brerait le marché de l'énergieet nuirait aux consomma-teurs américains". LaCommission européenneavait pour sa part ouvertdepuis janvier une enquêteapprofondie sur cette opéra-tion. "La décision des entre-prises d'abandonner cettetransaction --qui aurait laissébeaucoup de marchés de ser-vices pour les champs pétro-liers aux mains d'un duopole-- est une victoire pour l'éco-nomie américaine et pourtous les Américains", s'estfélicitée dimanche la minis-tre fédérale de la Justice,Loretta Lynch, dans un com-muniqué.

"Très peu de choses sontaussi importantes pour notreéconomie que le pétrole et legaz", a rappelé son adjointDavid Gelfand, qui travaillepour les services antitrust duDoJ. "Mais la fusion entreHalliburton et Baker Hughesaurait augmenté les prix,réduit la production et dimi-nué l'innovation sur au moins23 produits et services pourles champs pétroliers cru-ciaux pour l'approvisionne-ment en énergie de lanation." Arab Z/N.

LA SOCIÉTÉ DE CONSTRUCTION DES BEN LADEN

77.000 travailleurs virésL e groupe fondé par le père

d'Oussama Ben Laden vient delicencier 77.000 des 200.000 tra-

vailleurs étrangers qu'il employait enArabie Saoudite. Soumise à de gravesdifficultés financières, la société deconstruction de bâtiments du clan BenLaden vient de licencier massivement.77.000 travailleurs étrangers sur les200.000 qu'elle employait en ArabieSaoudite viennent de perdre leur emploi,d'après un responsable du groupe s'étantconfié anonymement au quotidien Al-Watan. Cette vague de licenciementspourrait toucher aussi quelque "12.000des 17.000 Saoudiens employés commeresponsables, ingénieurs, agents adminis-tratifs ou contrôleurs" par le groupe, aindiqué ce responsable.

EXCLU DES APPELS D'OFFRELe Saudi Binladin Group (SBG),

fondé par le père d'Oussama Ben Ladenen 1931, a fait la fortune de la famille.Mais depuis septembre, il est exclu desappels d'offres et des nouveaux projetspublics sur décision du roi Salmaned'Arabie. La firme est sanctionnée etpoursuivie en justice à la suite de l'effon-drement d'une grue sur un chantier de LaMecque ayant entraîné la mort d'une cen-taine de personnes. Le SBG était chargédu chantier d'extension des Lieux saints àLa Mecque afin de les sécuriser lors desfortes affluences. Maître d'�uvre de gros

chantiers dans le royaume, l'entreprise estaussi impactée par la baisse des prix dupétrole.

Selon des informations circulantdepuis plusieurs jours, il est non seule-ment question de milliers de licencie-ments, mais aussi de salaires impayés etd'actions de protestation d'employés deBinladin Group.

32 MILLIARDS D'EUROS DEPROJETS

Le responsable a indiqué que "la com-pagnie et les ministères du Travail et desFinances [étaient] responsables" de cettesituation, sans préciser ce qu'il leur repro-chait. La masse salariale du groupetourne autour de 2 milliards de riyals(466 millions d'euros), et ses projets enArabie Saoudite et à l'étranger sont esti-més à 136 milliards de riyals (32 mil-liards d'euros), toujours selon ce respon-sable.

THERAMETRICSRenouvellement du conseil d'administration

au programme de l'AGT herametrics renouvelle l'ensemble de son conseil d'administration dans le cadre de

sa fusion avec Relief Therapeutics, à l'exception de Raffaele Petrone, actuel pré-sident et directeur général (CEO). Les quatre membres restants ne se représenteront pasà une réélection et devraient être remplacés. Les actionnaires doivent se prononcer surces changements lors de l'assemblée générale le 25 mai, a indiqué la société biotech-nologique hier.

Raffaele Petrone cèdera la présidence du conseil d'administration à RaghuramSelvaraju mais continuera à siéger en tant qu'administrateur. M. Selvaraju représenterales intérêts de l'investisseur GEM Global Emerging Market, aux côté d'un autre nou-veau membre, Peter de Svastitch.

Michel Dreano et Antonino Amato complèteront l'équipe, le second en tant quereprésentant de l'actuel actionnaire majoritaire Therametrics.

Lors de l'assemblée générale, les actionnaires devront également valider la proposi-tion d'augmentation de capital ordinaire annoncée en décembre et le déménagement dusiège social de Stans à Zurich. Le changement de nom en Relief Therapeutics Holdingfigure également sur l'agenda.

K.R.

MAGHREB14 - LE MAGHREB du 3 Mai 2016

TUNISIEUn nouveau modèlede développement

sociétal mis en place L a fête du travail coïncide cette année

en Tunisie avec le lancement effectifde la mise en place d'un nouveau modèlede développement sociétal permettant d'as-seoir une économie forte à haute valeurajoutée, a déclaré dimanche le ministre desAffaires sociales Mahmoud BenRomdhane. S'exprimant au cours d'unecérémonie au Palais des Congrès à Tunis,en présence des trois présidences, le minis-tre a ajouté que le projet du plan de déve-loppement 2016-2020 est venu consacrercette orientation, à travers l'instauration denouvelles relations ouvrières basées sur ledialogue social (gouvernement-Syndicat-patronat). Ce nouveau modèle de dévelop-pement placera les catégories faibles et cel-les à besoin spécifiques en tête des priori-tés et garantira le droit de tous à la couver-ture sociale et aux services de soin, a-t-ilassuré. Parmi ses objectifs, figurent égale-ment la garantie d'un revenu minimum àtous les Tunisiens ainsi que d'un régime deretraite stable et intégrera les personnes àbesoin spécifiques dans la vie économique,sociale et culturelle. Mahmoud BenRomdhane a formé le voeu de voir tous cesobjectifs atteints en 2020, au terme de lapériode de réalisation du plan de dévelop-pement. Des membres du gouvernement,des députés et des représentants de lasociété civile et de partis politiques étaientprésents à la cérémonie.

Le parti destravailleurs se

prononce contre legouvernement

L e parti des Travailleurs a appelé,dimanche 1er mai jour anniversaire du

travail, l'ensemble des sphères politique,civile et sociale à aller de l'avant sur la voiedu militantisme pour s'opposer aux choixet politiques désuets adoptés par le gouver-nement de la coalition au pouvoir en l'ab-sence de tout programme ou stratégie quirépond aux revendications du peuple et dupays. Dans une déclaration à l'occasion dela fête des travailleurs, il a jugé indispensa-ble de faire face aux choix de la dépen-dance, de l'appauvrissement et de la cor-ruption, de lutter contre les phénomènes duterrorisme et de la contrebande, d'imposerla révision du régime salarial, de consacrerla justice fiscale, de revoir le modèle dedéveloppement, de trouver des solutionsurgentes au chômage et d'améliorer le pou-voir d'achat du Tunisien.

MAURITANIELes revendications des

travailleurs augouvernement remises A u total 31 centrales, unions syndicales

et organisations professionnelles,représentant les travailleurs mauritaniensont remis dimanche, leurs carnets de reven-dications au ministre de la culture et de l'ar-tisanat, porte-parole du gouvernement parintérim ministre de la fonction publique, dutravail et de la modernisation de l'adminis-tration, M. Mohamed Lemine Ould Cheikh,à l'occasion du 1er mai, fête internationaledu travail. Les doléances remises par les for-mations syndicales portent quasiment sur lanécessité de poursuivre le dialogue pourparvenir à un accord acceptable par tous lespartenaires sociaux, de respecter les textesrégissant le travail et d'améliorer les condi-tions de vie des employés par l'adoptiond'une politique sanitaire et sociale efficace.Pour sa part, le ministre a félicité les travail-leurs et exprimé la volonté de son départe-ment a déployé tous les efforts pour réunirles conditions favorables pour la promotiondu dialogue entre les partenaires sociaux,compte-tenu de son importance pour la paixsociale et la prospérité économique du pays.

LIBYE

Une cargaison de pétrole libyenexportée illégalement rapatriée

Selon laCompagnie

nationalepétrolière de

Libye, unecargaison depétrole libyen

exportéeillégalement parles autorités nonreconnues de ce

pays a étérapatriée et

placée sous lecontrôle du

gouvernementd'union nationale,

installé à Tripoli.

"G râce à l'inter-vention de lacommunauté

internationale, le DistyaAmeya, un navire battantpavillon indien qui a tenté detransporter illégalement dupétrole libyen, a restitué sacargaison à la Libye ", a expli-qué dans un communiqué ledirecteur de la Compagnienationale pétrolière (NOC) àTripoli, Moustafa Sanallah.

Le pétrole provenait de l'estde la Libye, région souscontrôle du Parlement deTobrouk, qui n'est pas reconnupar les Nations unies. Jeudi,l'ONU avait placé ce pétrolier

indien sur une liste noire enestimant qu'il transportait dubrut libyen " illégalement "pour l'autorité parallèlelibyenne basée dans l'est dupays et non reconnue par lesNations unies.

Un diplomate interrogé parl'AFP avait estimé que la des-tination finale du pétrolierétait peut-être les EmiratsArabes Unis. Il avait égale-ment souligné que cette livrai-son violait un embargo sur lesventes de pétrole libyen pardes entités autres que le nou-veau gouvernement libyend'unité nationale, basé àTripoli. Parti lundi de l'est dela Libye, le Distya Ameya setrouvait mardi au nord d'Al-Bayda dans l'est, avant de faireroute vers l'île de Malte, quilui a refusé l'accès à ses côtes,

puis de revenir vers les zoneslibyennes contrôlées par legouvernement d'union pourrendre sa cargaison.

La Compagnie nationalepétrolière a fait allégeance aunouveau gouvernementd'union installé à Tripolidepuis le 30 mars, un soutiende poids dans un pays quicompte les plus grandes réser-ves pétrolières d'Afrique. Maismême si les livraisons depétrole sont interceptées enmer, la contrebande se pour-suivra par d'autres voies, selonHafed al-Ghwell, analysted'Oxford Analytica et spécia-liste de la Libye. " Le marchénoir, qui se fait par voie terres-tre via des réseaux tribauxdepuis des siècles, se poursuit.Les contrebandiers évitentainsi les circuits financiers

internationaux et les voies denavigation normales. La pro-duction libyenne, qui est trèsfaible en réalité - on est àmoins de 400 000 barils parjour -, ne sera pas exportée àgrand échelle du jour au lende-main ", explique le chercheur.

" Pour l'instant, la produc-tion pétrolière est encore sur-tout destinée au marché inté-rieur. Seule une petite partieest exportée, nuance-t-il. Il nefaut pas perdre de vue, nonplus, que le Parlement deTobrouk ne contrôle pas tousles champs pétroliers de l'estde la Libye. Des milices,notamment celle d'Ibrahim al-Jadran, contrôlent de nom-breux puits et terminaux pétro-liers, y compris dans les envi-rons de Tobrouk et deBenghazi. "

MAROC

Benkirane met les syndicats dans unemauvaise posture

L e chef du gouvernement marocainAbdelilah Benkirane contre-atta-que et met les syndicats dans une

mauvaise posture par rapport aux revendi-cations des travailleurs. Trois jours avantune nouvelle rencontre avec les syndicats,Benkirane annonce la couleur: hausse dela pension de retraite et une prime pour lesnaissances. Dans son discours dimanchelors des festivités du 1er mai, il a annoncédes revalorisations des pensions deretraite, et affirmé que le dialogue socialn'a jamais été rompu. ''Le dialogue socialn'a jamais été rompu, et j'ai toujoursdemandé aux syndicalistes d'être raison-nables (dans leurs revendications'', a-t-ildit lors de son discours dimanche àCasablanca devant les syndicalistes del'UNTM (syndicat du PJD). ''Nous avonstenu au moins dix sessions, et je constatequ'il y a une incompréhension de certai-nes syndicalistes'', a-t-il ajouté, avant depréciser que ''si les syndicalistes deman-dent des choses raisonnables, je n'y voispas d'inconvénients.'' Dans la foulée, il aannoncé, sans préciser la date d'effet, unehausse de certaines allocations et primes.''Nous allons augmenter à 500 millions deDh le fonds de chômage chaque année,pour que ceux qui ont perdu leur emploipuissent être payé pendant deux années, letemps de trouver un autre emploi'', a-t-ildit, avant d'affirmer: ''moi, je suis avec lestravailleurs, pour les travailleurs. Nous

sommes un gouvernement à l'écoute destravailleurs.'' Dans la foulée, il a annoncéune hausse de l'allocation de retraite, quiva passer de 1.000 Dh à 1500 dh, 300 Dhpour les allocations familiales par enfant,sans préciser le nombre d'enfants, et 1.000dh de prime de naissance. En face, lessyndicats attendent des signaux plusclairs. Les trois syndicats représentatifs dela gauche marocaine (UMT, FDT et CDT)avaient appelé au boycott des festivités du1er mai. Et remis sur le tapis leurs reven-dications sociales, dont une hausse dessalaires de 25%, la réduction de l'impôtsur le revenu (IR) et l'exonération dessalaires de moins de 6 000 DH (552,30euros) par mois de cet impôt. La décisionde boycott des festivités du 1er Mai,annoncée par Miloudi Moukharik, secré-taire général de l'UMT, a été prise aprèsque le chef du gouvernement ait refusé''d'ouvrir des négociations et un dialogueresponsable sur nos revendications". Lechef du gouvernement va se réunir mer-credi prochain avec les cinq syndicats etles représentants du patronat, avec comme

objectif de valider la feuille de route miseen place au début du mois d'avril, dont lacréation d'une commission conjointecomposée de représentants des syndicats,du patronat et de l'Exécutif, ainsi quel'institutionnalisation du dialogue social.Le dialogue social entre le gouvernementet les cinq centrales syndicales (UGTM,UNTM , CDT, FDT et UMT) avait débuten avril 2011. Il porte notamment sur larevalorisation des salaires et des condi-tions de travail, mais également sur ledroit à la grève des travailleurs.

Par contre la classe ouvrière demeureattachée à ses revendications et poursui-vra la mobilisation pour faire face aux"attaques" qui portent atteinte à ses inté-rêts, a indiqué, dimanche à Casablanca,l'Union marocain du travail (UMT).

M. El Miloudi Moukharik a soulignéque face au "blocage" du dialogue socialavec le gouvernement, la classe ouvrièreest appelée à poursuivre son actionsociale et politique "sous toutes ses for-mes".

Hausse des réserves internationales en avril 2016

L es réserves internationales nettes se sont établies à 239,9 milliards de dirhams(MMDH) au 22 avril 2016, en hausse de 31,3 pc en glissement annuel, a annoncé

Bank Al-Maghrib (BAM). D'une semaine à l'autre, ces réserves ont connu une augmen-tation de 1,4 pc, précise BAM qui vient de publier ses indicateurs hebdomadaires.

LE MAGHREB du 3 Mai 2016

Page 12: Post Boudiaf : une dØcision qui s’inscrit dans le cadre ...1176).pdf · tant plusieurs dØtenus politiques dans les prisons marocaines, tout en revendiquant de faire la lumiŁre

ÉNERGIE LE MAGHREB du 3 Mai 2016 - 7

ENERGIESRENOUVELABLES

Production de 130kilowatts au profit

des localitésenclavées de TindoufU ne production électrique de près de

130 kilowatts est assurée par desmini-centrales d'exploitation de l'énergiesolaire pour l'approvisionnement des loca-lités enclavées de la wilaya de Tindouf, a-t-on appris auprès de la direction locale dusecteur de l'Energie. Il s'agit de l'alimenta-tion en énergie électrique du village deGhar Djebilet (145 km Ouest de Tindouf)à partir d'une mini-centrale solaire de 42kilowatts susceptibles d'assurer l'approvi-sionnement en électricité de la populationlocale et des entreprises établies dans larégion, a-t-on indiqué. Le village de HassiMounir (210 km de Tindouf) est approvi-sionné à partir d'une mini-centrale solairede 64 kilowatts, réalisée dernièrement, etaprès son raccordement à la centrale élec-trique de la commune d'Oum-Laâssel. Aces efforts de renforcement du réseauélectrique, s'ajoute l'alimentation de lalocalité de Dhaya El-Khadra à patrir d'unemini-centrale solaire de 24 kilowatts,selon la même source. La commune deTindouf a été renforcée, de son coté, d'unecentrale de production d'électricité à partirde l'énergie solaire, d'une capacité de 9mégawatts, mise en service à titre expéri-mentale en septembre 2015. Cette nou-velle structure devra permettre la consoli-dation de la production et la distributionde l'énergie électrique et remédier auxrécurrentes perturbations qu'a connuesTindouf ces dernières années en matièrede distribution de l'électricité. Cette ins-tallation énergétique a permis, outre l'ex-ploitation des énergies renouvelables, deréaliser un bond ''qualitatif'' en matière deproduction électrique, passant ainsi à plusde 75 mégawatts pour l'ensemble de lawilaya. Ces opérations s'inscrivent au titredu programme national de développementdes énergies renouvelables visant notam-ment le renforcement de la capacité deproduction électrique pour satisfaire lademande locale en cette énergie, a-t-onconclu à la direction de l'Energie de lawilaya.

I.B.GAZ

Engie va fixer le prixde certaines offres de

marché du gazL'Autorité de la concurrence a

enjoint hier l'énergéticien Engie defixer le prix de certaines offres de marchédu gaz destinées aux entreprises de tellesorte qu'il couvre tous ses coûts.L'Autorité indique dans un communiquéavoir imposé en urgence à Engie de res-pecter différentes mesures afin que lesprix de ces offres reflètent mieux la réa-lité de ses coûts. Par cette voie, l'institu-tion veut faire éviter une atteinte au sec-teur. Elle considère qu'Engie avait fixé lesprix de ses offres de marché dites surmesure aux entreprises sans tenir comptede ses coûts réels, au risque d'évincer lesfournisseurs alternatifs. Le risque d'évic-tion qu'ils pourraient subir peut entraînerun appauvrissement du paysage concur-rentiel qui, à terme, pèsera sur les prixd'approvisionnement en énergie de toutesles entreprises, souligne l'Autorité. Celle-ci avait été saisie en octobre par le pro-ducteur et fournisseur alternatif d'électri-cité et de gaz Direct Energie qui dénon-çait les pratiques tarifaires de son concur-rent. Le troisième acteur français du sec-teur estime que la stratégie tarifaired'Engie permet à l'opérateur historique decommercialiser des offres de marché à unniveau inférieur à ses coûts et qu'elle estsusceptible d'éliminer du marché les four-nisseurs alternatifs. L'Autorité de laConcurrence doit rendre dans plusieursmois une décision au fond sur ce dossier.

I.B.

PÉTROLE

Les cours se replient légèrementLes cours du

pétroleperdaient un

peu de terrainhier en cours

d'échangeseuropéens, le

marchéreprenant sonsouffle après

avoir bénéficiéd'une quatrième

semaine dehausse et après

l'annonce d'unbond des

exportationsirakiennes.

L e baril de Brent de lamer du Nord pourlivraison en juillet,

dont c'est le premier jourcomme contrat de référence,valait 46,79 dollars surl'Intercontinental Exchange(ICE) de Londres, en baissede 58 cents par rapport à laclôture de vendredi.

Dans les échanges électro-niques sur le New YorkMercantile Exchange(Nymex), le baril de lightsweet crude (WTI) pourlivraison en juin cédait 32cents à 45,60 dollars.

Les marchés pétroliersévoluent en baisse dans unmode de prise de bénéficeassez évident, avance JohnPlassard de MirabaudSecurities.

Après être tombés enfévrier à leur plus bas depuis2003, les cours ont signé lasemaine dernière leur qua-trième hausse hebdomadaire,restant proches de leursrecords de l'année, malgré unepetite baisse vendredi.

Mais les analystes ont pré-venu que ce rebond seraitvraisemblablement transi-

toire, les fondamentaux dumarché restant défavorables,avec une surabondance del'offre que ne parviennent plusà absorber des économies enberne.

Illustration de cette abon-dance: l'Irak, deuxième plusgros producteur del'Organisation des paysexportateurs de pétrole(Opep), a annoncé dimancheavoir exporté près de 3,36millions de barils par jour enavril, proches du record de3,365 millions recensé ennovembre, selon l'agencefinancière Bloomberg News.

Au premier trimestre, labaisse de la production étaitl'un des principaux facteurshaussiers mais cette situationn'est pas durable, l'élan vers lehaut des cours du brut va seralentir, a commenté HongSung Ki, analyste chezSamsung Futures, à Séoul.

Les échanges étaient limi-tés également par l'absence denombreux courtiers, lundiétant un jour férié à Londresainsi que sur plusieurs placesfinancières asiatiques, notam-ment en Chine.

LA BAISSE EN ASIELes cours du pétrole recu-

laient hier en Asie après avoirbénéficié de leur quatrième

semaine de hausse, l'annonced'un bond des exportationsirakiennes remettant sur ledevant de la scène les craintesquant à l'offre excessive d'ornoir.

Le cours du baril de lightsweet crude (WTI) pourlivraison en juin cédait 42cents à 45,50 dollars dans leséchanges électroniques enAsie.

Le baril de Brent, réfé-rence européenne du brut,pour livraison en juillet etdont c'était le premier jourcomme contrat de référence,perdait 55 cents, à 46,82 dol-lars.

Après être tombés enfévrier à leur plus bas depuis2003, les cours ont signé lasemaine dernière leur qua-trième hausse hebdomadaire,restant proches de leursrecords de l'année, malgré unepetite baisse vendredi.

Parmi les facteurs dehausse, un affaiblissement dudollar, de légers signes de fré-missement économique mon-dial et des perturbations del'offre, en particulier unegrève au Koweït.

Mais les analystes ont pré-venu que ce rebond seraitvraisemblablement transi-toire, les fondamentaux dumarché restant défavorables,

avec une surabondance del'offre que ne parviennent plusà absorber des économies enberne.

L'Irak, deuxième plus grosproducteur de l'Organisationdes pays exportateurs depétrole (Opep), a annoncédimanche avoir exporté prèsde 3,36 millions de barils parjour en avril, proches durecord de 3,365 millionsrecensé en novembre, selonl'agence financièreBloomberg News.

Au premier trimestre, labaisse de la production étaitl'un des principaux facteurshaussiers mais cette situationn'est pas durable, l'élan vers lehaut des cours du brut va seralentir, a commenté HongSung Ki, analyste chezSamsung Futures, à Séoul.

Vendredi à la clôture, leWTI a perdu 11 cents à 45,92dollars sur le New YorkMercantile Exchange(Nymex), mais s'affichait enhausse de plus de deux dollarspar rapport à la fin de semaineprécédente. A Londres, leBrent pour livraison en juinn'a cédé qu'un cent à 48,13dollars sur l'IntercontinentalExchange (ICE), s'inscrivanten hausse de quelque troisdollars sur la semaine.

Sara B.

CÔTE D'IVOIRE

Le gouvernement veut mettre fin aumonopole de la distribution d'électricitéL a Côte d'Ivoire veut mettre fin au

monopole des sociétés de distri-bution d'électricité et d'eau et

libéraliser ces secteurs clés dans l'espoirde faire baisser les prix, a annoncéavant-hier le président AlassaneOuattara.

Nous avons décidé: il faut mettre finau monopole de la CIE (Compagnieivoirienne d'électricité) et de la SODECI(société de distribution d'eau), a-t-ildéclaré lors des célébrations de la fête duTravail, disant être interpellé par lahausse récente des coûts de l'énergie.

Je lance un appel à tous ceux qui sou-haitent venir investir dans ces secteursde le faire pour que nous ayons une sainecompétition qui permettra de maîtriserles prix et de baisser le coût de l'électri-cité, a-t-il poursuivi, sous les acclama-tions des syndicats des travailleurs.

Les quatre confédérations syndicales

de travailleurs du pays avaient toutesdénoncé le malaise provoqué par lahausse du coût de l'électricité, chiffrée à40% sur cinq ans par l'Union fédéraledes consommateurs.

Les bailleurs internationaux ont faitpression pour augmenter les tarifs etassurer l'avenir de la CIE - privatisée en1990 et propriété depuis 2005 du géantfrançais Bouygues - qui vendait à pertele courant à la population grâce à d'im-portantes subventions gouvernementa-les. Entré en vigueur en janvier, un ajus-tement tarifaire devait correspondre àune hausse de 6 à 10% du prix du kW/hpour 60% des abonnés, selon le ministrede l'Energie, Adama Toungara.

Nous avons découvert que la décisiongouvernementale n'a pas été correcte-ment appliquée et que certains abonnésont connu une hausse plus élevée quecelle initialement prévue allant jusqu'à

30%, 40%, voire 50%, a déploréAlassane Ouattara, qui, en dénonçantune injustice inadmissible, a décidé del'annulation pure et simple de l'augmen-tation de janvier.

La production ivoirienne d'électricité,la plus importante d'Afrique de l'Ouest,est assurée par la CIE, chargée aussi dela distribution et de la commercialisationde l'électricité ivoirienne.

Première puissance économiqued'Afrique de l'Ouest francophone, laCôte d'Ivoire est engagée dans un pro-cessus de reconstruction de son réseaudepuis la fin de la crise postélectoralemeurtrière de 2010-2011.

Les autorités projettent d'investir 18milliards de dollars (environ 16 milliardsd'euros) dans le secteur d'ici 2030, engrande partie grâce à des capitaux pri-vés.

Farida B.

18 - LE MAGHREB du 3 Mai 2016 INTERNATIONALSELON BENOÎT

COEURÉLa croissance enFrance ne durerapas sans réformeL' embellie économique que

connaît actuellement la Francen'est pas suffisante pour régler sesproblèmes et ne durera pas sans réfor-mes, a déclaré lundi à France InterBenoît Coeuré, membre du directoirede la Banque centrale européenne(BCE).

"Ça va mieux", a-t-il dit, reprenantle leitmotiv de François Hollande etdu gouvernement français depuisquelques jours. "Ça ne va pas assezbien, la croissance n'est pas suffisantepour régler les problèmes de laFrance."

"La croissance aujourd'hui est sou-tenue essentiellement par la politiquemonétaire (...), y compris la baisse del'euro qui en fait partie, et par labaisse du pétrole", a-t-il poursuivi."Aucun de ces deux moteurs n'estdurable (...) cette croissance ne durerapas s'il n'y a pas de réformes."

Il a estimé que le projet de loicontesté réformant le marché du tra-vail, dont les députés entament l'exa-men mardi, allait "dans la bonnedirection" mais arrivait "un peu tard".

"Est-ce qu'il est suffisant ? Non.Mais je pense que c'est bien d'indi-quer la direction. Mieux vaut tard quejamais."

Selon le quotidien économiqueLes Echos, François Hollande seraittenté de procéder à une nouvellebaisse des impôts pour les ménagesavant l'élection présidentielle de2017.

Pour Benoît Coeuré, ce peut êtreune "bonne idée" à condition de"baisser les bons impôts", ceux quipermettent de soutenir la croissance etl'emploi, et que cela ne se solde paspar une augmentation des déficitspublics.

"La dette française est de 96% dePIB (...) Ce n'est pas le moment d'in-terrompre le désendettement."

S'il y a baisse d'impôt, il faudradonc qu'elle soit gagée par une baissede la dépense, insisté Benoît Coeuré.

Il a défendu la politique monétairede la BCE, tout en admettant que celaprendrait du temps concernant l'infla-tion. "On veut que l'inflation remontevers 2%", a-t-il dit. "On pense qu'en2018 (...) l'inflation sera de 1,6% (...).D'ici là, notamment sur l'année 2016,l'inflation va rester autour de zéro,voire même peut-être rester néga-tive." Benoît Coeuré a par ailleurssouhaité que les Britanniques déci-dent lors de leur référendum surl'Union européenne, le 23 juin, de res-ter dans l'UE pour éviter une périoded'incertitudes préjudiciables àl'Europe. "C'est une crise dont on seserait bien passé. L'Europe a suffi-samment de problème pour ne pasavoir ce problème-là en plus à gérer",a-t-il dit. "Ça a le potentiel de créerbeaucoup d'incertitude pendant unepériode assez longue, qui sera toute lapériode où il faudra négocier le nou-veau régime, le nouveau mode decohabitation des Britanniques avec lereste de l'Europe", a-t-il ajouté. "C'estpour ça qu'à titre personnel je sou-haite qu'ils restent."

Il a en revanche dit qu'il n'était pas"fondamentalement inquiet" parl'avenir de la Grèce au sein de la zoneeuro.

"Il reste une discussion sur la tra-jectoire budgétaire en Grèce et lamanière dont il faut alléger la dettegrecque. C'est une discussion compli-quée", a-t-il dit. "Mais fondamentale-ment, je pense que la Grèce va resterdans l'Europe et que cet allègement dedette aura lieu parce que la Grèce en abesoin."

ASSURANCE-VIE

5,4 milliards d'euros non réclamésLe nombre de contrats

d'assurance-vie quin'étaient pas réclamés

à fin 2015 totalisaient5,4 milliards d'euros

d'encours à fin 2015,selon un rapport du

régulateur desbanques et des

assurances.

L es contrats d'assurancevie en déshérenceidentifiés par les assu-

reurs fin 2015 comportaient5,4 milliards d'euros à verseraux bénéficiaires désignés parle souscripteur avant sondécès, selon un rapport durégulateur du secteur.

Il s'agit de contrats d'assu-rance-vie dont le souscripteurest décédé, mais dont les béné-ficiaires ne se sont pas mani-festés et n'ont donc pas reçules sommes qui leur sont dues.Depuis plusieurs années, laréglementation a évolué afind'encourager les banques etsociétés d'assurance à recher-cher les bénéficiaires de cescontrats non réclamés.

La gestion de ces contratsfait polémique depuis plu-sieurs années et elle a notam-ment été mise en cause par laCour des comptes et l'Autoritéde contrôle prudentiel et derésolution (ACPR).

PROPRIÉTÉ DE L'ÉTATAU BOUT DE 30 ANSDans son rapport remis fin

avril au Parlement et publiélundi, l'ACPR "constate que laprise de conscience du mar-ché, bien que tardive, est dés-ormais réelle: elle se traduittout particulièrement dans leschiffres de règlement desstocks des capitaux en déshé-rence".

Fin 2014, le stock de capi-taux en déshérence atteignait5,7 milliards d'euros au sein

des 28 compagnies étudiées etreprésentant 90% du marchéde l'assurance-vie. Si 1,8 mil-liard d'euros ont bien été ver-sés l'an dernier, les assureursont parallèlement identifié 1,6milliard d'euros supplémentai-res à distribuer, d'où l'écartfinalement plus faible entre fin2014 et fin 2015.

Le régulateur s'attend à ceque de nouveaux contrats endéshérence soient identifiés en2016 et en 2017, en raison desmesures mises en oeuvre parles assureur pour remédier àces situations.

Une loi, portée par le secré-taire d'Etat au BudgetChristian Eckert lorsqu'il étaitencore député, a renforcé lesobligations imposées auxassureurs dans la recherchedes bénéficiaires de cescontrats. Elle prévoit aussi queles fonds en déshérence soientversés 10 ans après la connais-sance du décès de l'assuré à laCaisse des dépôts (CDC). Siaucun bénéficiaire n'estensuite retrouvé pendant 20ans, l'argent devient alors la

propriété de l'État. En 2016,l'ACPR s'attend à ce que laCDC recoive autour de 1,3milliard d'euros parmi lesfonds en déshérence provenantd'environ 624.000 contrats

UNE PRISE DECONSCIENCE TARDIVE

Dans son rapport remis finavril au Parlement et publié celundi, l'ACPR "constate que laprise de conscience du mar-ché, bien que tardive, est dés-ormais réelle: elle se traduittout particulièrement dans leschiffres de règlement desstocks des capitaux en déshé-rence".

Fin 2014, le stock de capi-taux en déshérence atteignait5,7 milliards d'euros au seindes 28 compagniés étudiées etreprésentant 90% du marchéde l'assurance vie. Si 1,8 mil-liard d'euros ont bien été ver-sés l'an dernier, les assureursont parallèlement identifié 1,6milliard d'euros supplémentai-res à distribuer, d'où l'écartfinalement plus faible entre fin2014 et fin 2015. Le régulateur

s'attend à ce que de nouveauxcontrats en déshérence soientidentifiés en 2016 et en 2017,en raison des mesures misesen oeuvre par les assureurpour remédier à ces situations.

DES FONDS VERSÉS ÀLA CAISSE DES DÉPÔTS

Une loi, portée par le secré-taire d'Etat au BudgetChristian Eckert lorsqu'il étaitencore député, a renforcé lesobligations imposées auxassureurs dans la recherchedes bénéficiaires de cescontrats. Elle prévoit aussi queles fonds en déshérence soientversés --10 ans après laconnaissance du décès de l'as-suré-- à la Caisse des dépôts(CDC). Si aucun bénéficiairen'est ensuite retrouvé pendant20 ans, l'argent devient alors lapropriété de l'Etat.

En 2016, l'ACPR s'attend àce que la CDC recoive autourde 1,3 milliard d'euros parmiles fonds en déshérence prove-nant d'environ 624.000contrats.

HAUSSE INATTENDUE DE LA CROISSANCE

Ces milliards tombés du ciel D' après les chiffres dévoilés par

l'Insee le 29 avril, au premiertrimestre 2016, le PIB en

volume a augmenté de 0,5%. Une embel-lie économique dont pourrait profiter legouvernement pour redistribuer les fruitsde la croissance et revaloriser certainesprestations, à quelques mois de l'électionprésidentielle.

Atlantico : Vendredi dernier, l'Insee aannoncé que la croissance française au1er trimestre avait été de 0,5%. "Notreaction porte ses fruits" a déclaré MichelSapin, ministre des Finances. FrançoisHollande a régulièrement déclaré qu'unefois la croissance revenue, la deuxièmeétape consisterait en une meilleure redis-tribution. A un an de la présidentielle de2017, le Président pourrait-il être tenté defaire des "gestes" pour reconquérir sesélectorat traditionnels ?

Philippe Crevel : Avant même quel'annonce des résultats positifs -sans êtreexceptionnels- de la croissance du 1er tri-mestre soit effective, le gouvernementavait engagé le cycle de la distributionpréélectorale.

La première question est de savoir si lacroissance est réellement de retour, laseconde est de savoir si la France a lesmoyens de financer la prodigalité gouver-

nementale. Sur la croissance, il faut restermesurer. Comme en 2015, la croissancedémarre l'année sur les chapeaux de roue.En effet, au premier trimestre 2015, lePIB en volume a augmenté de 0,5 %,après +0,3 % au quatrième trimestre2015. Mais, en 2015, la croissance avaitété nulle au deuxième trimestre pourrepartir doucement au cours du secondsemestre.

La croissance du 1er trimestre a ététirée par les dépenses de consommationdes ménages qui ont augmenté de 1,2 %contre un recul de 0,1 % au dernier tri-mestre 2015. L'effet attentat s'est estompéet les Français ont repris le chemin desmagasins. Plusieurs secteurs ont été dyna-miques comme l'automobile et l'électro-ménager (achat de télévision en raison dupassage à la haute-définition, de l'Euro2016 et des JO de Rio).

L'investissement des entreprises est enprogrès profitant des faibles taux d'intérêt.Il augmente de 0,9 % après 0,7 % au der-nier trimestre 2015. L'investissement desménages est, en revanche, toujours enbaisse malgré quelques signes positifs surle marché de la construction. Il a reculé de0,2 % au premier trimestre 2016. Certes,la baisse est en régression par rapport auxtrimestres précédents. Elle avait atteint

0,9 % au quatrième trimestre 2015.Le commerce extérieur continue à être

un point noir pour l'économie française.Les exportations se sont contractées de0,2 % au premier trimestre quand lesimportations ont progressé de 0,5 %.Certes, il y a une nette décélération desimportations qui avaient cru de 2,1 % au4ème trimestre 2015. Néanmoins, le com-merce extérieur a contribué négativementà la croissance de 0,2 point. La Francesouffre -comme tous ses partenaires- duralentissement du commerce internationalet des pays émergents.

La croissance française qui repose for-tement sur la consommation engrangetoujours les effets de la baisse du pétrolequi a contribué à améliorer le pouvoird'achat des ménages.

Il est à noter que ces derniers ont aucours du dernier trimestre 2015 accru demanière significative leur effort d'épargnequi est passé de 15,4 à 15,9 % du revenudisponible brut. Le taux d'épargne finan-cière a atteint un sommet à 7,1 %. Il estpossible qu'au cours du premier trimestre2016, les ménages aient utilisé une partiede cette épargne dont une partie nonnégligeable a été laissée sur les comptescourants pour réaliser des dépenses deconsommation.

Page 13: Post Boudiaf : une dØcision qui s’inscrit dans le cadre ...1176).pdf · tant plusieurs dØtenus politiques dans les prisons marocaines, tout en revendiquant de faire la lumiŁre

Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56%Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56% Alger : Alger : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle -Max-27°Min-13°-Hum:61%-Max-27°Min-13°-Hum:61% Annaba : Annaba : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle --Max-Max- 24° Min-13°-Hum:62%24° Min-13°-Hum:62%

6 - LE MAGHREB du 3 Mai 2016 RÉGIONSOUVERTURE DE LA

DEUXIÈME ÉDITION ÀBISKRA

Festival de lacitadelle Djemina

L a deuxième édition du festival de lacitadelle Djemina du tourisme et de

l'artisanat a été ouverte dimanche avecl'ambition de promouvoir le tourisme demontagne dans cette région.

Le site enchanteur de Djemina, situé à80 km à l'Est de Biskra, dans la communede Meziraâ, a accueilli plusieurs carava-nes de touristes pour des randonnées pro-grammées à la découverte d'un lieu"magique".

Les randonneurs ont été accueillisavec de belles couleurs du patrimoinemusical de la région des Aurès dans uneambiance conviviale.

Une exposition de photographiesraconte la région de Djemina et sa cita-delle, situées en contrebas des montagnesdes Aurès, et met en valeur cette région,nichée entre les flancs d'une chaîne mon-tagneuse, qui a tous les atouts pour deve-nir un pôle touristique.

L'histoire de la région, autrefois unezone peuplée, devrait constituer une autreattraction et un sujet d'études sociologi-ques devant mettre la lumière sur un pande l'histoire de cette région, a-t-on noté.

Des produits artisanaux témoignant dusavoir-faire des artisanes et artisans de larégion des Ziban ont été également expo-sés, lors de cette édition.

Avec l'ambition de faire découvrir lespaysages envoûtants de Djemina et ladétermination de faire sortir la région deson enclavement pour venir enrichir lacartographie des circuits touristiquesdans la capitale des Ziban, la deuxièmeédition du festival de la citadelle Djeminadevra s'étaler sur trois (3) jours, a indiquéà l'APS le directeur du tourismeBelkacem Amari.

Le Festival de la citadelle de Djeminaest organisé par la direction locale du tou-risme en coordination la chambre d'arti-sanat et des métiers (CAM) et l'associa-tion de la préservation du patrimoine dela commune de Meziraâ.

R.R.

LUTTE CONTRE LESUICIDE

Le "forum de lacitoyenneté" à la

radio de Milaaborde le sujet

L a redynamisation des rôles des diffé-rents acteurs de la société pour la

prévention et la lutte contre le suicide estdevenue primordiale ont estimé samedides participants au "forum de la citoyen-neté" à la radio de Mila.

Les psychologues qui ont pris part àcette rencontre ont évoqué la "démissionde beaucoup de familles et de la sociétédu rôle éducatif et de l'appui des person-nes psychologiquement fragiles" et sonimpact sur les cas de déprime lesquelsengendrent des suicides.

De son côté, le directeur de radio Milaa mis l'accent sur l'importance de la sen-sibilisation et la prévention pour luttercontre ce fléau social dont les répercus-sions sont graves.

Un représentant de la protection civileprésent au débat a indiqué que quatre (4)suicides ont été enregistrés durant le pre-mier trimestre 2016 dans la wilaya deMila, sur 22 tentatives de suicide. Puisantdans les statistiques, le groupement terri-torial de la Gendarmerie nationale a indi-qué qu'en 2014 quinze (15) cas de suici-des ont été recensés contre onze (11) en2015.

R.R.

AU PROFIT DE 359 VEUVES

Formation sur les métiers de l'artisanat à Constantine

Un total de 359veuves

bénéficieraprochainement

à Constantined'une formation

sur les métiersde l'artisanat,

animée par desartisans

bénévoles, aannoncé samedi

le responsablerégional del'association

"Kafel El Yatim",spécialisée dans

la prise encharge des

orphelins.

S' exprimant en margedu premier sémi-naire régional

ouvert sous le thème ''Pour unefamille productive'', M. KamelBousalem a précisé, dans unedéclaration à l'APS que cetteformation portera sur plusieursspécialités artisanales dont lacouture, la confection degâteaux traditionnels et la bro-derie, dans le cadre d'un pro-

gramme visant l'insertion deces femmes dans le monde dutravail.

Il s'agit de cours théoriqueset pratiques dispensés par desartisans jouissant de plus de 30ans d'expérience, selon lemême responsable.

La formation sera sanction-née par un diplôme attribuépar la chambre de l'artisanat etdes métiers (CAM) qui per-mettra aux bénéficiaires decréer leur propre micro-entre-prise spécialisée dans le cadrede dispositifs de soutien àl'emploi.

L'objectif principal de cetterencontre est d'offrir aux fem-

mes "une plateforme d'échan-ges et de réflexion autour del�entrepreneuriat féminin, sesspécificités, ses exigences etles voies et moyens qui per-mettent sa promotion", a indi-qué Mme Fatma Manafikhi,enseignante spécialisée en res-sources humaines au centreErrachid pour le développe-ment de la créativité.

Elle a plaidé pour la néces-sité de soutenir la femme decette catégorie en lui permet-tant de bénéficier des diffé-rents programmes d'investis-sement.

Suivre et accompagner lesfemmes veuves depuis l'idée

de création du projet jusqu'à lacommercialisation de ses pro-duits pour qu'elles soient indé-pendantes de soutien et dedons des bienfaiteurs, restel'objectif essentiel de l'organi-sation de ce séminaire, aaffirmé de son coté OussamaBoughazi, enseignant dans uncentre de formation en res-sources humaines à Skikda.

L'association "kafel ElYatim" prend en charge 915enfants orphelins à l'échellelocale dont 120 bénéficientd'une pension mensuelle de4.000 DA (kafala).

Racha R.

INITIATIVE DE L'APNE

Éveiller "l'écolo" enfoui dans chaquecitoyen à Constantine

� uvrant à éveiller "l'écolo"enfoui dans chaque citoyen,l'Association pour la protec-

tion de la nature et de l'environnement(APNE) de Constantine, devenue au fil dutemps "la main verte" de la ville, est unexemple de ce que peut faire le mouve-ment associatif pour la promotion de laculture environnementale.

Sur le terrain depuis dix-sept longuesannées, l'association persévère à incul-quer parmi les citoyens l'amour de lanature et le respect de l'environnement.

Sensibiliser, accompagner, attirer l'at-tention et la curiosité des plus jeunes surle monde environnementale, transmettrel'amour de la nature pour tous, sont lesmots d'ordre de l'APNE, actrice incon-tournable de la transition écologique dansla ville des ponts.

Epris par les randonnées pédestres àtravers les forêts de la région Est du pays,les membres fondateurs, au nombre de 45de l'APNE, de profils et d'horizons diversont traduit leur passion de la nature enaction avec la création de l'association enjuillet 1999, affirme à l'APS le président,Abdelmadjid Sebih.

DES CLUBS POUR INSUFFLERL'AMOUR DE LA NATURE

Misant sur les scolarisés dans la diffu-sion à grande échelle de la protection del'environnement, l'association a ciblé les

établissements scolaires des trois palierset a scellé un "contrat à vie" avec le sec-teur de l'éducation, souligne M. Sebih.

"Les enfants aiment la nature, ils ensont spontanément curieux et nous avons�uvré à créer +les clubs verts+ à traversles établissements scolaires de la wilaya,avec des cours pratiques sur les plantes,leur entretien et l'apport de l'eau et dusoleil pour verdoyer un espace", a soutenule président de l'APNE.

Du premier club vert, qui vu le jour auCollège d'enseignement moyen (CEM)Hamoudi-Saïd, à Sidi Mabrouk, en l'an

2000, la ville compte aujourd'hui 72 clubsverts actifs à travers les établissementsscolaires des douze communes de lawilaya.

"Les écoliers se sont même initiés àl'économie verte, récupèrent les bouteil-les en plastiques et les pneus et cultiventdedans des plantes et des fleurs", affirmefièrement M. Sebih, précisant que c'est àl'école Moussa-Chaâbane, à la citéMimosas, que cette idée à fait "son boutde chemin".

R.R.

APPRÈS L�EVASION DE " H. OUSSAMA"17 personnes présentées devant le

Procureur de la République à Alger D ix-sept (17) personnes ont été présentées vendredi devant le procureur de la

République près le tribunal d'El-Harrach, pour aide et assistance au détenu " H.Oussama" dans son évasion de l'établissement pénitentiaire d'El Harrach, indiquesamedi un communiqué de la Cour de justice d'Alger.

Selon l'enquête préliminaire menée par les services de la police judiciaire sous lasupervision du parquet, l'évasion a été facilitée, planifiée et exécutée avec l'aide del'avocate du détenu, la complicité de certains agents de l'établissement pénitentiaire etl'implication de certains membres de la famille du détenu, souligne la même source.

Une instruction judiciaire a été ouverte contre les inculpés pour association de mal-faiteurs, complicité et aide et assistance à un détenu dans son évasion.

Le juge d'instruction a ordonné la mise sous mandat de dépôt de dix inculpés et leplacement sous contrôle judiciaire et des mandats d'arrêt contre ceux en état fuite.

O. D.

Le chef de ladiplomatie russe

Sergueï Lavrov doits'entretenir aujourd'hui

à Moscou avecl'envoyé spécial de

l'ONU sur la Syrie,Staffan de Mistura, a

annoncé lundi leministère russe desAffaires étrangères.

D es entretiens auront lieu entre lesdeux hommes, suivis d'une confé-rence de presse, a déclaré la

porte-parole du ministère, MariaZakharova, à l'AFP.

L'envoyé spécial de l'ONU a rencontrélundi à Genève le secrétaire d'Etat améri-cain John Kerry qui tente de sauver latrêve en Syrie, qui est en train de s'effon-drer, notamment à Alep.

Sa visite à Moscou intervient alors queles Etats-Unis accusent la Syrie de ne pasmettre un frein aux raids menés par lerégime syrien sur Alep.

Moscou et Washington sont les initia-teurs du processus de paix en Syrie et dela trêve entrée en vigueur le 27 février, etM. de Mistura a indiqué que si les deuxpays ne parviennent pas à s'entendre iln'est guère probable qu'il y ait des avan-cées.

Alliée du président syrien Bachar al-Assad, la Russie a fait état dimanche depourparlers en cours pour parvenir à unesuspension des combats à Alep. Les Etats-Unis avaient auparavant appelé à l'arrêtdes bombardements du gouvernement surla partie de la ville du nord de la Syrietenue par les rebelles.

Lundi, le général Sergueï Kouralenko,chef du Centre russe pour la réconcilia-tion des parties belligérantes en Syrie,créé par l'armée russe pour superviser latrêve, a déclaré aux journalistes que despourparlers se poursuivaient pour tenterde faire taire les armes à Alep.

Les bombardements à Alep ont baisséen intensité lundi, après plusieurs raids ettirs dans la nuit entre régime syrien etrebelles dans la deuxième ville de Syrie,au moment où le secrétaire d'Etat améri-cain John Kerry cherchait à Genève lesmoyens de mettre fin au bain de sang.

Aucun raid ou tir n'a été entendudepuis le matin dans le secteur rebelledans l'est de l'ex-capitale économique deSyrie ravagée par la guerre, a constaté uncorrespondant de l'AFP.

Des habitants se sont aventurés dans larue profitant du calme et quelques échop-

pes ont ouvert leurs portes, mais la circu-lation restait faible.

Après une journée également calmedimanche, d'intenses raids aériens avaientrepris dans la nuit selon le journaliste del'AFP. Plusieurs quartiers, dont le popu-leux Boustane al-Qasr, ont été pris pourcibles. Aucune indication n'a pu être obte-nue dans l'immédiat sur d'éventuelles vic-times. Les rebelles ont pour leur partbombardé à l'artillerie lourde dimanchesoir les secteurs ouest de la ville tuanttrois civils dont un enfant, selonl'Observatoire syrien des droits del'Homme (OSDH).

Plus de 250 civils dont une cinquan-taine d'enfants ont péri depuis la reprise le22 avril des violences à Alep (nord), lamajorité dans des raids menés par l'avia-tion du régime syrien, en violation de latrêve entrée en vigueur le 27 février à

l'initiative de Washington et Moscou.Le régime du président Bachar al-

Assad, qui jouit de la supériorité aériennedans le conflit face aux rebelles, contrôleles secteurs ouest d'Alep, et les insurgésles secteurs est de la deuxième ville dupays, divisée depuis 2012 et principalchamp de bataille de la guerre.

Face au carnage à Alep, les Etats-Unis,qui soutiennent la rébellion, tentent derétablir le cessez-le-feu avec l'aide del'ONU, de la Russie, alliée du régime deBachar al-Assad, et de pays arabes.

Déclenché en mars 2011 par la répres-sion sanglante de manifestations récla-mant la démocratie, le conflit s'est trans-formé en une guerre impliquant une mul-titude d'acteurs, syriens et étrangers qui afait plus de 270.000 morts, poussé à lafuite plus de la moitié de la population etprovoqué un désastre humanitaire.

La communauté internationale estnotamment soucieuse d'en finir avec lamenace des groupes jihadistes qui occu-pent de vastes territoires en Syrie et enIrak voisin et de freiner la fuite desSyriens arrivés aux portes de l'Europe.

LE MAGHREB du 3 Mai 2016 - 19INTERNATIONAL

APRÈS BEN LADENBrennan veut la

tête d'Abou Bakr al-Bagdadi

C inq ans après la mort d'Oussama benLaden dans un raid américain, le

directeur de la CIA John Brennan a estimédimanche qu'éliminer le chef du groupeEtat islamique (EI), Abou Bakr al-Bagdadi, aurait un impact important surl'organisation jihadiste qui a éclipsé Al-Qaïda.

Ben Laden a été tué dans la nuit du 1erau 2 mai 2011 par des forces spécialesaméricaines qui avaient pris d'assaut samaison à Abbottabad, au Pakistan.

M. Brennan était interrogé dimanchepar la chaîne NBC sur la soirée historiquedu 1er mai (à l'heure des Etats-Unis) pen-dant laquelle le président des Etats-UnisBarack Obama avait annoncé au mondeentier la mort du chef d'Al-Qaïda.

Nous avons détruit une grande partie(du réseau) Al-Qaïda. Il n'est pas complè-tement éliminé (...) Maintenant, nousallons devoir faire face dans les années quiviennent au nouveau phénomène de l'EI, arésumé le patron de l'agence américainede renseignement.

Le journaliste de NBC a alors demandéà M. Brennan, qui s'exprime rarementdans les médias, si le chef de l'EI étaitdevenu aussi important que ce que fut lechef d'Al-Qaïda.

Il est important, et nous détruirons l'EI,je n'ai aucun doute là-dessus, a répondu ledirecteur de la CIA. Si nous avonsBagdadi, je pense que cela aura un grandimpact sur l'organisation. Ils en subirontles effets, a-t-il dit.

Pour autant, l'EI n'est pas seulementune grande organisation, c'est un phéno-mène. Nous ne le voyons pas qu'en Syrieet en Irak, nous le voyons en Libye, auNigeria et dans d'autres pays, a soulignéM. Brennan, en évoquant les cellules etrelais du groupe jihadiste qui essaime endehors de ses bastions syrien et irakien.

Sous le hashtag #UBLRaid, la CIA atwitté en live le raid contre Ben Ladencomme s'il se déroulait dimanche. Elle aainsi diffusé des tweets sur le déroulementde l'opération, parmi lesquels la célèbrephoto du président Obama suivant lesdéveloppements avec d'autres hauts res-ponsables américains dans la SituationRoom, la salle de crise de la MaisonBlanche.

SYRIE

Lavrov s'entretient avec l'envoyé spécial de l'ONU

FRANCE

Hausse des actes antimusulmans L es actes antimusulmans

en France ont plus quetriplé en 2015 en

France, notamment après lesattentats terroristes de janvieret novembre dernier, a indiquélundi un rapport de laCommission nationale consul-tative des droits de l'homme(CNCDH).

De 133 actes en 2014, ilssont passés à 429 en 2015, soit+223 %, a précisé le rapportannuel sur la lutte contre leracisme, l'antisémitisme et laxénophobie, relevant que lesinfractions antisémites ont,quant à elles, enregistré unléger recul de 5,1 % (de 851 à808), et les autres actes racistes ont aug-menté de 17,5 % (de 678 en 2014 à 797en 2015).

La CNCDH a ajouté que les faitsdélictueux (actions et menaces) à carac-tère raciste, antisémite et antimusulmansont globalement en ''hausse consé-quente'' de 22,4 %, de 1.662 en 2014 à2.034 en 2015, notant que ce sommet n'ajamais été atteint auparavant. ''La courbede tendance de la délinquance apparenteà caractère raciste ne cesse ainsi soninquiétante ascension'', s'est-elle inquié-tée. L'année 2015 a été celle qui a vu detrès nombreux lieux de culte (1.000 sur2.500 sont actuellement protégés par lesservices de l'Etat) pris pour cible, aveccomme panoplie : graffitis, dépôt de têtes

et abattis de cochon, jets de cocktailsMolotov ou incendie.

Samedi, une salle de prière à Ajaccio(Corse) a été incendiée, quelques moisaprès le saccage d'une mosquée dans lamême ville à des débordements racisteset antimusulmans. Le procureur de laRépublique d'Ajaccio, Eric Bouillard, aindiqué que la piste criminelle était privi-légiée, et le préfet de Corse ChristopheMirmand a évoqué ''des traces d'hydro-carbures'' découvert lors des premiersrelevés par la police scientifique. Le pro-cureur a rappelé qu'à plusieurs reprisesdes têtes de porc ont été déposées devantla mosquée, affirmant que ''les faitsdémontrent qu'on n'est pas sur une hypo-thèse accidentelle''. Le ministre de

l'Intérieur, Bernard Cazeneuve,avait averti que de tels actes,''doivent être sévèrementpunis''. ''J'ai donné des instruc-tions aux préfets pour qu'ilssaisissent systématiquement lajustice, au titre de l'article 40du code de procédure pénale,en cas d'acte de haine contredes croyants ou de profanationde lieux de culte ou de sépultu-res. Cela vaut pour toutes lesreligions'', avait-il affirmé dansune interview au quotidien LaCroix.

Par ailleurs, selon un son-dage Ifop pour Le Figaro,publié vendredi dernier, ladéfiance vis-à-vis de l'islam

s'installe en France.En 1989, 33 % des Français étaient par

exemple ''favorables'' à la constructiondes mosquées, ils sont 13 % aujourd'hui.Pour le port du voile, ils étaient 31 %contre en 1989, alors qu'en 2016 ils sont63 % de Français.

Dans une interview au Figaro, le pré-sident du Conseil français du cultemusulman (CFCM), Anouar Kbibech, aestimé que ''ce sondage conforte le senti-ment que l'image de l'islam représente undéfi majeur pour les citoyens français deconfession musulmane''. ''Nos conci-toyens doivent considérer les Français deconfession musulmane comme descitoyens à part entière et non comme descitoyens entièrement à part'', a-t-il ajouté.

Page 14: Post Boudiaf : une dØcision qui s’inscrit dans le cadre ...1176).pdf · tant plusieurs dØtenus politiques dans les prisons marocaines, tout en revendiquant de faire la lumiŁre

AFRIQUE20 - LE MAGHREB du 3 Mai 2016

BURUNDIEl Nino caused'immenses dégâtshumains etmatérielsD'� immenses" dégâts humains

et matériels ont été enre-gistrés sur l'ensemble du territoireburundais pour la période de septem-bre 2015-mars 2016 du fait des effetscausés par le phénomène de change-ment climatique El Nino, a-t-on apprissamedi auprès du gouvernementburundais.

Selon une note publiée par le cabi-net du ministre burundais en charge del'Environnement, EmmanuelNiyonkuru, sur cette période de septmois, El Nino a déjà causé au Burundiles dégâts suivants : 57 personnestuées, 145 autres blessées, plus de4.500 maisons démolies, 112 classesendommagées, 10.335 hectares dechamps dévastés, 154 hectares de cul-tures inondées, 50 ponts détruits et 2barrages hydro-électrique "fortement"endommagés.

"A côté de la flambée du paludismesuite aux fortes pluies qui occasion-nent des marées d'eau propice à lareproduction des moustiques vecteursde malaria, les autorités environne-mentales burundaises craignent qued'autres maladies, à caractère épidémi-que comme le choléra et la dysenteriebacillaire, peuvent resurgir du fait del'ampleur d'El Nino, devenuaujourd'hui une préoccupation du gou-vernement burundais", insiste la note.

Les moyens pour faire face à cescatastrophes causées par El Nino auBurundi sont limités, reconnaît-onégalement au sein du gouvernementburundais avant d'en appeler à la soli-darité internationale pour "réduire lesimpacts chez les groupes vulnérables".

En attendant, signale-t-on, le gou-vernement burundais est à pied d'�u-vre pour promouvoir les programmesde protection de l'environnement etpour renforcer la résilience des com-munautés sur base de la cartographiedes risques de catastrophes.

BÉNINCréation d'unecommissionnationale techniquechargée desréformes politiquesL e président béninois, Patrice Talon,

procédera, vendredi 6 mai pro-chain à Cotonou, la capitale économi-que béninoise, à l'installation officiellede la Commission nationale techniquechargée des réformes politiques et insti-tutionnelles, annonce un communiquégouvernemental, publié samedi.

Au lendemain de la proclamationdes résultats de la présidentielle du 20mars dernier, le nouveau présidentbéninois a prôné des réformes politi-ques pour modifier le fonctionnementde certaines institutions de laRépublique, notamment la CourConstitutionnelle, la Cour suprême, laHaute Autorité de l'Audiovisuel et de laCommunication et enfin le mandat pré-sidentiel.

"Ces réformes politiques et institu-tionnelles permettront, non seulementde renforcer l'État par le droit en vue deprévenir l'exercice solitaire et nuisibledu pouvoir, de construire un véritableéquilibre structurel et fonctionnel desinstitutions, qui consolide durablementla démocratie et renforce efficacementles droits des citoyens, mais aussi d'as-seoir par l'État de droit les fondationsdu développement humain, social etéconomique", a-t-il expliqué.

MALI

Les chefs des diplomatiesfrançaise et allemande a Bamako

Les chefs desdiplomaties française

et allemande, Jean-Marc Ayrault et Frank-Walter Steinmeier, sont

arrivés ensembleavant-hier soir au Mali.Ils comptent réaffirmerle soutien de l'UE à cepays et à son armée,

confrontés à lamenace djihadiste

dans le Nord.

"N ous sommesvenus ensem-ble, symboli-

quement, pour montrer ladétermination de la France etde l'Allemagne à soutenir ceprocessus de pacification et dedéveloppement qui est encours" a déclaré, à son arrivéeà l'aéroport de Bamako, leministre français. "C'est aussiun message de l'Europe.Depuis le début la France atravaillé à convaincre le maxi-mum de pays à aider le Mali.Aujourd'hui ce sont 15 payseuropéens qui sont engagés,mille personnes, militaires etcivils, qui sont présentes", enplus de la force françaiseBarkhane, a-t-il ajouté. Le vol,à bord d'un Airbus 340 de l'ar-mée de l'air allemande, estparti de Berlin. Il est arrivéavec plus de trois heures de

retard : un pneu a éclaté audécollage. Les ministres etleurs délégations ont dûpatienter à bord, sur la piste,pendant la réparation.

ENTREVUE REPORTÉEL'entrevue avec le président

malien Ibrahim BoubacarKeita, initialement prévue aucours d'un dîner dimanchesoir, a été reportée à lundimatin. MM. Ayrault etSteinmeier ont ensuite prévu,au cours de la journée de lundi,de s'entretenir avec des offi-ciels maliens ainsi qu'avec

notamment le chef de laMinusma (mission desNations Unies pour la stabili-sation du Mali). Ils doiventensuite brièvement visiter lessalles où sont conservés, àBamako, les fameux manus-crits de Tombouctou. Certainsde ses écrits datent de l'ère pré-islamique et témoignent de lasplendeur passée de la grandeville du Nord et de son âge d'orau XVIe siècle. Ils avaient étéévacués clandestinement deTombouctou vers la capitalelors de son occupation par lesforces djihadistes, à l'été 2012.

Ils s'envoleront ensuite à desti-nation de Gao, dans le nord duMali, pour une rencontre avecles chefs et des soldats del'opération Barkhane, de l'ar-mée française- Ils repartirontlundi soir, à destination deNiamey, pour des rencontresprévues mardi avec le prési-dent nigérien MahamadouIssoufou et des membres deson gouvernement. Les deuxministres voyagent ainsiensemble pour la troisièmefois, après l'Ukraine et laLibye. Ils doivent rentrer àParis et à Berlin mardi soir.

SOUDAN

Les rebelles soudanais affirment avoirabattu un avion de l'armée

L es rebelles soudanais duMouvement populaire de libéra-tion (SPLM) / secteur nord, ont

affirmé avant-hier avoir abattu un avionde l'armée samedi, tuant les cinq officiersà bord.

Les rebelles ont déclaré que leur artil-lerie a abattu un avion Antonov qui bom-bardait les zones sous le contrôle du mou-vement dans le Sud Kordofan.

"Notre artillerie a causé une grandefaille à l'avion qui n'a pas pu résister mal-gré les tentatives de son équipage pour unatterrissage forcé à l'aéroport d'El Obeidavant qu'il s'écrase, brûlé avec tous sesmembres d'équipage", a déclaré un porte-parole du mouvement rebelle.

L'armée soudanaise a annoncé samedique l'un de ses avions militaires s'estécrasé à l'aéroport de la ville d'El Obeid, à588 km au sud-ouest de la capitaleKhartoum. Tous les cinq membres d'équi-page ont été tués, dont trois officiers etdeux sous-officiers. L'avion était un cargoAntonov qui s'est écrasé lors de son atter-rissage à l'aéroport d'El Obeid samediaprès-midi en raison d'une défaillancetechnique soudaine, a affirmé l'armée sou-danaise dans un communiqué.

Le SPLM/secteur nord se bat contre legouvernement central dans les régions duNil Bleu et du Sud Kordofan depuis 2011.

KHARTOUM REFUSE LE VISAD'ENTRÉE À DES

FONCTIONNAIRES AMÉRICAINSPar ailleurs le gouvernement

Soudanais a déclaré dimanche qu'il arefusé d'accorder des visas d'entrée aux

fonctionnaires américains en réponse àune mesure américaine similaire, a rap-porté le journal Sudan Tribune. Plus tôt,Khartoum a menacé qu'il traiterait de lamême manière l'administration améri-caine en réponse au refus de Washingtond'accorder des visas d'entrée aux respon-sables soudanais. L'ambassade du Soudanà Washington a reçu des demandes de visaémanant de fonctionnaires américainspour entrer au Soudan, et l'ambassade adécidé de traiter le cas de façon similaire,a affirmé Kamal Ismail, ministre d'Etat auministère des Affaires étrangères duSoudan. Le ministre n'a pas révélé l'iden-tité des fonctionnaires américains aux-quels l'ambassade a refusé de délivrer desvisas, ni les raisons pour lesquelles ils ontdemandé un visa d'entrée au Soudan.

La semaine dernière, les États-Unis ont

refusé de délivrer un visa d'entrée auministre soudanais de l'Intérieur souda-nais Ismat Abdel Rahman pour participeraux réunions de l'Assemblée générale desNations Unies sur le problème mondial dela drogue, une mesure décrite parKhartoum comme "injuste". En septem-bre 2013, l'administration américaineavait refusé de délivrer un visa d'entrée auprésident soudanais Omar el-Béchir pourassister aux réunions de l'Assembléegénérale de l'ONU. Les relations entre leSoudan et les Etats-Unis sont devenuestendues depuis 1997. Washington accusaitKhartoum de soutien au terrorisme, et aimposé des sanctions contre le Soudan.Depuis, Washington a renouvelé ses sanc-tions sur le Soudan en raison de la pour-suite de la guerre au Darfour, au Nil Bleuet dans les régions du Sud Kordofan.

NIGERIAOpération à grande échelle contre

Boko HaramL es troupes nigérianes ont mené une offensive à grande échelle pour éliminer les

terroristes de Boko Haram dans leur repaire situé dans la forêt de Sambisa, dansl'Etat de Borno (nord-est), a annoncé dimanche le général Lucky Irabor, commandantde l'opération Lafiya Dole.

"Je tiens à vous informer que les troupes de l'opération Lafiya Dole mènent des opé-rations au c�ur de Sambisa au moment où nous parlons", a-t-il ajouté lors d'un pointde presse à Maiduguri, chef-lieu de l'Etat.

Selon lui, les soldats avancent profondément en forêt pour traquer les terroristes deBoko Haram. Le militaire a déclaré aux journalistes que ses forces avaient égalementobtenu de grands succès contre les terroristes ces deux derniers jours.

Boko Haram mène depuis six ans une insurrection au cours de laquelle des dizainesde milliers de personnes ont été tuées et des millions d'autres déplacées.

LE MAGHREB du 3 Mai 2016 - 5NATIONBOUTEFLIKA

Cap sur la puissance et les perspectives économiquesA l'occasion de lacélébration de laJournéeinternationale dutravail, il est évidentque le messageadressé à cetteoccasion par leprésident de laRépublique,Abdelaziz Bouteflikaau monde dutravail en particulieret au peuple engénéral, place toutun chacun sur lemême plan de lamobilisation, de larentabilité, dans lemême esprit etcomportement, lanature, la portée etla signification dela conjoncturedifficile quetraverse le pays enraison de la crisefinancièremondiale et durecul continu desprix du baril depétrole.

E n expliquant cette réalitéaux Algériennes etAlgériens, le chef de l'Etat

affirme une vérité sans complai-sance, la seule qui au fond du débatactuel pousse à la réflexion et unevision qui devraient faire l'objet deplus d'efforts et de productivitédans tous les secteurs. Une démar-che inévitable, car la crise actuelleéconomique et financière qui s'estabattue sur le pays est brutale, maissalutaire, difficile mais efficace,vigoureuse, mais fructueuse.Concrètement et pratiquement, ils'agit d'assumer la maîtrise deseffets pervers de cette crise.L'essentiel est d'assurer que la puis-sance économique du pays ne fai-blisse pas du point de vue de la pro-ductivité, de la production et de ladynamique de développement engénéral. D'où l'instance du prési-dent de la République de dire : "Alors que nous traversons uneconjoncture économique impré-gnée des retombées de la crise éco-nomique mondiale générée par labaisse des taux de croissance decertaines économies émergentes etle recul considérable des cours dupétrole à l'échelle mondiale, jeconsidère que notre célébration dela Fête du travail cette année estsynonyme, pour les forces vives dupays, d'un départ pour faire face àl'impact néfaste de cette crise, pré-server la dynamique de croissanceissue des programmes de dévelop-pement socio-économique succes-sifs et enfin promouvoir la promo-tion de l'emploi et la lutte contre lechômage ". Cette logique vise àmettre en mouvement tous les arse-naux économiques et à établir unenouvelle stratégie de développe-ment et à interpeller toute la sociétéà assimiler cette nouvelle réaliténationale. Dans ce contexte, le pré-sident Abdelaziz Bouteflika a

encore une fois de plus expliqué etjustifié l'ensemble des orientationspolitiques et morales qu'il défenddepuis 1999. Des orientations quisont conformes aux aspirations etdoléances populaires. C'est précisé-ment cette logique politique qui aété mise en exergue dans ce mes-sage : "L'année 2015 aura été cru-ciale dès lors qu'elle a permis à nosforces vives de conforter leursacquis et de donner un souffle nou-veau à l'effort national en dépit desentraves internes et externes qui sedressent devant le développementéconomique et social de notre pays.Grâce à votre volonté et mobilisa-tion et avec l'aide de Dieu, nousavons pu durant ces dernièresdécennies, concrétiser d'importan-tes réalisations en l'occurrence latransformation de nos ressourcesnaturelles en hydrocarbures et nosressources humaines en un poten-tiel de production tant dans les sec-teurs public que privé et en de nou-velles capacités de progrès social.Ces réalisations concrétisées à lafaveur d'un effort d'investissementcolossal ont contribué à l'édifica-tion des infrastructures de baseindispensable au développementsocio-économique. Il nous est dés-ormais permis d'aspirer, et c'est làun souhait légitime, à l'édificationen un court espace de temps d'uneéconomique productivité, diversi-fiée et compétitive ", expliqueencore le chef de l'Etat dans sonmessage. Ce message se révèleaussi parfaitement synchronisé carles objectifs étaient bien visés,coordonnés et essentiellementidentiques pour faire valoir sur leterrain un nouveau modèle dedéveloppement qui implique unerupture avec les stratégies écono-miques et sociales précédentes. Etc'est dans cette voie que lePrésident avertit : " Il nous seraitimpossible d'aspirer à une écono-mie productive, diversifiée et com-pétitive si nous ne nous intéres-sions pas à la promotion et au déve-loppement de la production natio-nale. Notre démarche se concréti-sera véritablement par la promotiond'exportations en plus des hydro-carbures et le renforcement denotre indépendance économique ".C'est là une manière pour le chef del'Etat de dire qu'il ne faudrait pascapituler ni face à la mondialisationni au recul des revenus pétroliersdu pays, mais de compter sur d'au-tres alternatives productives. Dansces conditions le pays ne connaîtrapas de difficultés majeures tant quel'on parviendra à clarifier et à réaf-firmer cette nouvelle démarche dedéveloppement socio-économique,de consolider les acquis et de fairedans la nature des problèmes et deslacunes actuelles. La base de cecheminement ne peut donc résiderque dans la conjugaison communedes efforts de tous pour effacer lesimpacts négatifs et les conséquen-ces de cette crise, pour édifier undéveloppement indépendant, politi-quement, économiquement etsocialement. Et comme soulignépar le président de la République,la promotion de l'économie natio-nale implique un saut pour nosentreprises de manière à promou-voir et reconquérir le marché natio-nal". Il s'agit là d'une revendicationclamée par l'UGTA, que nousremercions d'ailleurs, à travers samobilisation à davantage de pro-duction et de consommation duproduit local. Cette tendance inter-vient en temps opportun pourconsacrer le principe de la préfé-rence nationale en accordant lapriorité au produit national dans lesmarchés publics lorsqu'il est dispo-nible et répond aux critères requis". Ainsi, les arguments du cycle dela crise économique et financièremondiale largement abordés par le

Président Abdelaziz Bouteflikadans son message au monde du tra-vail devraient trouver toute leurcrédibilité en pareille conjoncture,une prise de conscience nationale,c'est-à-dire que le peuple algériendevra être instruit sur tous ces défissocio-économiques surtout enapportant l'indispensable effort ,car le pays doit faire face à des réa-lités géographiques, démographi-ques, historiques et culturellesinternes, difficiles eu égard à undéveloppement moderne : unesituation contraignante en raison dela crise présente. Il n'en reste pasmoins qu'aujourd'hui le présidentde la République, AbdelazizBouteflika a orienté tout le mondepour faire disparaître les effetsnocifs de cette crise et particulière-ment l'espoir d'un changement réelet profond, dont le bénéfice irait àl'ensemble de la nation. Cetteorientation ce résume à ce qui suit :mise à l'épreuve de la capacité dupeuple à tirer des leçons et de révi-ser ses choix et son modèle decroissance et de développement ;les forces ouvrières soucieuses dela sécurité de l'économie du pays sedoivent d'appuyer et de renforcerles politiques de développementpour se libérer complètement deleur dépendance aux hydrocarbu-res. Dans ces perspectives, le chefde l'Etat a rappelé : " Depuis quel-ques années déjà, nous avonsadopté la stratégie de préservationdes équilibres macro-économiques,le paiement anticipé de la detteextérieure, la formation de réservesde change aux fins de pouvoirrésister aux fluctuations potentiel-les au plan économique mondial.Cette politique vigilante nous per-met aujourd'hui de contenir leseffets de la crise financière mon-diale en faisant face aux retombéesdu recul des prix du pétrole ".Essentielle pour le moment est lamaîtrise des équilibres macro-éco-nomiques, dont les motivationscombinent, dans la majorité descas, le politique, l'économie, lesocial et le culturel d'où l'impor-tance qu'elle a prise dans le mes-sage présidentiel. Et si la poursuited'un développement durable et har-monieux, fruit des acquis des pro-grammes successifs, survenantaprès des années de terrorisme etd'étouffement économique et socialet ayant paralysé toute vie socio-politique, aujourd'hui le sentimentqui semble dominer cette conjonc-ture passagère est celui d'une atti-tude qui compense les retards et lesdéficits causés par la décennienoire. Il s'agit de fait de fournir unearmature économique solide suffi-sante pour mobiliser plus de sour-ces, de revenus et créer davantagede postes de travail. Vivre sur lespropres ressources du paysdemeure d'ailleurs le maître motd'ordre de cette période difficile.Ainsi, pour le chef de l'Etat, " lamaîtrise des équilibres financiers etéconomiques en cette conjoncturedifficile que nous traversons actuel-lement à l'instar de tous les paysproducteurs de pétrole, ne nouslaisse pas d'autre choix que celuid'opter pour la rigueur dans la ges-tion des fonds publics et l'utilisa-tion de nos ressources naturelles etla poursuite de l'approfondissementdes réformes économiques structu-relles en cours". Il rappelle cepen-dant que cette rigueur doit êtreassortie de choix qui préservent,autant que possible, "nos principes sociaux et notam-ment le maintien du niveau de viedes catégories aux revenus modes-tes. A cet effet, la Constitutionrécemment amendée prévoit desgaranties substantielles quant à,l'engagement de l'Etat à préserverses choix sociaux, ajoutant en vuede garantir ces orientations et assu-

rer la pérennité de notre choix dejustice et solidarité nationales,l'Etat s'attelle, à travers des mesu-res incitatives et une politiqueforte, à encourager l'investissementproductif et consolider la place del'entreprise dans l'économie natio-nale. En plus des efforts de l'Etat,l'orientation des entreprises vers ladiversification des sources créatri-ces de richesses, reste le meilleurgarant de la durabilité de l'emploiet la préservation et l'améliorationdu pouvoir d'achat des travail-leurs".La relance économique dans saglobalité constitue l'épine dorsaledes orientations du chef de l'Etat.Le but est de lutter contre l'immo-bilisme économique pour davan-tage de productivité et de produc-tion, contre les mentalités attardéeset de redistribuer, efficacement,l'activité et la diversification éco-nomique aux secteurs stratégiqueset prioritaires. Cela fait dire auPrésident : "L'ensemble des secteurs économi-ques, industrie, agriculture, pêche,énergie, tourisme, technologie del'information et de la communica-tion, se doivent de relever ce défi etcontribuer, plus que jamais, à laréalisation de cet objectif si impor-tant tant par la mobilisation despotentialités économiques nationa-les que par le recours au partenariatinternational pour sa contribution.Pour le Président, " Le secteur del'agriculture, en tant que garant dela sécurité alimentaire et pour-voyeur de l'industrie agroalimen-taire en matières premières, demême que le secteur des technolo-gies de l'information et de la com-munication de par son incidencepositive et certaine sur le rende-ment général de l'économie et sursa modernisation technologique etle secteur du tourisme de par sacapacité à créer de l'emploi et géné-rer des revenus, sont autant de seg-ments susceptibles de développerla croissance économique qui favo-rise la dépense publique. Larelance de nos secteurs économi-ques par la valorisation de nosacquis nous permettra de dynami-ser le mécanisme efficace d'unecroissance économique indépen-dante, diversifiée et rapide ". A cetégard, le Président a réaffirmé l'en-tière détermination de l'Etat à pour-suivre son soutien à l'investisse-ment productif des entreprises et lacréation de l'emploi à travers l'ap-pui au dispositif incitatif de l'inves-tissement, la facilitation de l'accèsau foncier outre les récentes facili-tés adoptées par le gouvernementainsi que l'accès des petites etmoyennes entreprises au finance-ment bancaire ". Pour s'y faire,cette démarche selon le présidentde la République implique la mobi-lisation des capacités productives,la libération des initiatives parl'amélioration de l'environnementde l'entreprise et la garantie du cli-mat d'affaires favorable conformé-ment à la Constitution amendée

qui, non seulement consacre laliberté d'investir mais souligneaussi, le rôle de l'Etat dans l'amélio-ration du climat d'affaires et l'inci-tation des entreprises à contribuerau développement économique dupays sans discrimination aucune àtravers l'intensification des effortsvisant à alléger les démarchesadministratives de manière à attirerles investissements et lutter contrele monopole et le renchérissementdes prix au détriment du consom-mateur".Annonçant que le pays vient d'en-trer dans une ère où le maître motest la productivité de l'entreprise etla compétitivité économique, lechef de l'Etat souligne que cetteétape implique davantage de mobi-lisation et de concertation entretous les acteurs économiques, lesentreprises et les administrations,notamment les travailleurs et leursdirections syndicales autour despriorités économiques arrêtées. "Par l'unification de nos efforts, l'en-gagement de tous sur la voie durenouvellement, la compétitivitédes entreprises, le rendement destravailleurs et le climat propice àl'investissement, nous pourronsaccélérer le développement denotre économie en lui conférantune ambition industrielle qui soit àla hauteur des défis auxquels ellefait face. Permettez-moi dans cecontexte, de saisir cette occasionpour lancer un appel à l'ensembledes travailleuses et travailleurs àconsolider leur soutien à l'effortnational consenti en vue de réaliserles objectifs du pacte nationale éco-nomique et social ". A ce titre, il souligne que la réunionde la Tripartite, prévue prochaine-ment, sera l'occasion d'une concer-tation autour de la poursuite dudéveloppement économique dansle sens de la consolidation de ladynamique enclenchée depuisquelques années en matière decréation d'emploi, de baisse du tauxde chômage, notamment parmi lesdiplômés universitaires et de per-fectionnement du système nationalde formation pour être au diapasondes exigences en terme de maind'�uvre qualifiée. En conclusion àce message, le président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflikasoutient : " Il est vrai que l'Algérietraverse aujourd'hui une conjonc-ture économique difficile en raisond'une situation économique mon-diale dans laquelle nous n'avonsaucune responsabilité, ni nousAlgériens, ni de nombreux peuplesqui luttent quotidiennement pourarracher leur droit au développe-ment et au progrès. Ce tournant nesaurait entamer notre déterminationà aller de l'avant dans le processusde développement qui est le nôtreet nous y parviendrons avec l'aidede Dieu et grâce à l'effort de tousles enfants de notre chère patrie,jaloux de l'indépendance del'Algérie sur tous les plans y com-pris économique ".

Ammar Zitouni

Page 15: Post Boudiaf : une dØcision qui s’inscrit dans le cadre ...1176).pdf · tant plusieurs dØtenus politiques dans les prisons marocaines, tout en revendiquant de faire la lumiŁre

LE MAGHREB du 3 Mai 2016 - 21SPORTSCOUPE D'ALGÉRIE 2016

Les Algériens de Londres renouentavec l'ambiance sportive d'Alger

Nombreux étaientles algériens

résidant à Londresà suivre,

dimanche, la finalede la Couped'Algérie de

football qui aopposé le NA

Hussein-Dey et leMC Alger (0-1), un

match qui les arenoués avec

l'ambiance sportived'Alger.

R assemblés dans descafés gérés par desMaghrébins, dans le

quartier Finsbury park au nordde Londres, à forte concentra-tion d'algériens, ou encore àShepher's bush, jeunes pour lamajorité, ne supportant aucunedes deux équipes pour la plu-part, ont suivi la finale de laCoupe d'Algérie avec ferveur.Le match de football était uneoccasion pour eux de redécou-vrir, avec admiration, le jeudes " leurs" et de manifester

leur attachement à leurs origi-nes, après le match qui aopposé, le jour même,Manchester United etLeicester city de RiyadMahrez, comme ils l'ontaffirmé à l'APS. Tels de vraissupporters, vêtus des couleursdes deux équipes, ils se sontrassemblés par dizaines, faceaux écrans qui transmettaientla rencontre, créant ainsi unevraie ambiance de stade, huantet applaudissant à chaque bellepasse et beau jeu. La mi-tempsétait aussi une occasion pourmanifester leur amour pourl'Algérie, ils sont sortis, bran-

dissant le drapeau algérien, etchantant leur amour pour leurmère-patrie. Khaled, Hamza,et Bilal, des habitués du café"la princesse" à Finsbury Park,ont été rejoints par Mahrez quia fait presque 3 heures deroute rien que pour regarder lafinale de coupe d'Algérie, etpartager joie et chants avec sescompatriotes. "Une finale decoupe d'Algérie ne se regardepas à la maison, seul dans unfauteuil", a-t-il confié.

C'est un moment pour cesjeunes, qui ont quitté depuisplusieurs années le pays, cer-tains se trouvant encore dans

une situation irrégulière, de se"retrouver un peu à Alger " quin'a pas quitté leurs c�urs,selon leurs propos. "Il ne fautpas croire que Londres, aprèspresque 8 ans, a réussi à m'ar-racher à mon équipe préféréede toujours, le NAHD, maisaujourd'hui je supporte lesdeux équipes, nous supportonstous ici les deux équipes, cequi compte, c'est de partager lajoie de l'Algérie ", a criéKhaled dès le début de ladeuxième mi-temps. Dans lescafés, même les serveurs sesont mis aux couleurs Vert etRouge et jaune et rouge, lesmurs ont été ornés de cesmêmes couleurs, créant ainsiune ambiance festive digned'une finale. Les tables ont étédéplacées pour dégager l'es-pace, face aux écrans, auxjeunes supporters. "C'est unedes rares occasions pour nousde sentir l'Algérie, absente àLondres, même si lesAlgériens sont nombreux", aregretté Bilal. Les deux équi-pes algériennes ont réussi àfaire vibrer les jeunes algé-riens de Londres, l'espace d'unmatch, qui leur a donné l'occa-sion de montrer combien ilssont attachés à leur pays d'ori-gine.

Bab-El-Oued danse au rythme du 8e trophée du MC Alger

B ab-El-Oued, fief par excellence duMC Alger, fut la destinée préféréedes supporters du vieux club de la

capitale dès le coup de sifflet final de l'ar-bitre de la finale de la Coupe d'Algérie defootball, pour fêter le huitième trophéedes Vert et Rouge dans cette épreuvepopulaire, remporté contre le NAHussein-dey (1-0) dimanche au stade 5juillet.

L'antique quartier d'Alger, habillé enVert et Rouge avant plusieurs jours dumatch face au NA Hussein-Dey, a"explosé" au moment du seul but de lapartie inscrit par le défenseurAbderrahmane Hachoud à la 82èmeminute.

Le temps du jeu restant fut toutefoistrès long pour les fans mouloudéens avantque le referee Mohamed Benouza, ne

délivre tout ce beau monde en sifflant lafin du match. Tout de suite, toutes des scè-nes de joie, auxquels Bab-El-Oued esthabitué après chaque sacre de leur équipefavorite, se sont emparées de ce quartier,notamment la place des trois horloges, lec£ur de cette commune populaire de lacapitale.

Klaxons, youyou, vovozila, étaient aurendez-vous avant même que les joueursmouloudéens ne soulèvent le trophée àenviron sept kilomètres de Bab-El-Ouedoù les dizaines de milliers des supportersqui n'ont pas eu l'occasion d'encouragerles siens à partir des tribunes dégustaientà leur manière ces moments historiquesdans les différentes artères et rues du fiefdu club phare de la capitale.

La nuit s'annonce d'ailleurs longue àBab-El-Oued et certainement dans les

autres fiefs du Mouloudia, un club réputépour sa large galerie dans les différenteswilayas du pays.

Ces moments de joie viennent faireoublier aux mouloudéens la difficile sai-son qu'ils vivent encore en championnatoù les coéquipiers du capitaine, FawziChaouchi, luttent encore pour leur main-tien parmi l'élite.

Le huitième sacre du "Doyen" devraitêtre source de motivation supplémentairepour les Vert et Rouge afin de s'en sortiren championnat.

Grâce à ce valeureux trophée, le MCArejoint l'ES Sétif et l'USM Alger en têtedes clubs les plus titrés en coupe d'Algérieavec huit sacres chacun, tout en portant à15 le nombre de trophées dans les deuxcompétitions, championnat et couped'Algérie.

PREMIER LEAGUE

Leicester doit attendre un peu pour le sacreL es Foxes ont fait match nul sur la

pelouse de Manchester United (1-1), dimanche lors de la 36e jour-

née. Le but de Morgan (17e), qui arépondu à l'ouverture du score de Martial(8e), n'a pas suffi à sacrer les hommes deClaudio Ranieri. Avec huit pointsd'avance sur Tottenham, Leicester seratitré si les Spurs ne gagnent pas àChelsea, lundi. Sinon, il faudra patienterune semaine de plus.

Leicester va devoir patienter encore unpeu avant d'aller au bout de son rêve. LesFoxes, qui devaient s'imposer devantManchester United pour décrocher le pre-mier titre de champion d'Angleterre deleur histoire, ont dû se contenter d'unpoint dimanche à Old Trafford (1-1), lorsde la 36e journée de Premier League. Le

but de Wes Morgan (16e), après l'ouver-ture du score d'Anthony Martial (8e), estresté insuffisant pour Leicester, réduit àdix en fin de match après l'expulsion deDanny Drinkwater (86e). Les hommes deClaudio Ranieri vont garder le champa-gne au frais encore un peu. Ils pourraientle déboucher dès lundi, sur les coups de23h00, après la rencontre entre Chelsea etTottenham. Les Spurs, désormais à 8points de Leicester avec trois matches àjouer, sont condamnés à gagner àStamford Bridge pour retarder l'échéance.

Légitimement tendus au début de cematch qui pouvait être historique,Leicester aurait quand même pu atteindrele nirvana dès ce dimanche. Rapidementmenés sur un contre d'école conclu parAnthony Martial sur un centre magnifi-

que d'Antonio Valencia (1-0, 8e), lesFoxes ont su réagir rapidement en égali-sant par leur défenseur central WesMorgan, de la tête, sur un coup francbotté par Danny Drinkwater (1-1, 16e).

UN PENALTY OUBLIÉ SURMAHREZ ?

Revigoré, Leicester a eu les opportuni-tés pour s'imposer malgré l'absence deJamie Vardy, suspendu. Sur une autrereprise de la tête de Morgan non cadrée(38e), sur une frappe de Leonardo Ulloadétournée en corner (55e), ou encore surun tir puissant de Riyad Mahrez boxé parDavid De Gea (71e). Mais, surtout, sur uncontact entre le stratège algérien etMarcos Rojo dans la surface, qui auraitpu aboutir à un penalty en faveur des

Foxes (38e). Malgré ce fait de jeu liti-gieux, Leicester peut se satisfaire de sonpoint.

Manchester United, qui devait s'impo-ser pour rester dans la course à la Liguedes champions, a en effet eu ses tempsforts. MU aurait pu avoir un breakd'avance sans une parade de KasperSchmeichel devant Jesse Lindgard (14e).Chris Smalling a trouvé la barre (78e),Memphis Depay aurait pu obtenir unpenalty sur une faute de Drinkwater àl'extrême limite de la surface qui a valuau milieu des Foxes un deuxième cartonjaune, synonyme d'expulsion (87e), etRooney a sollicité une dernière foisSchmeichel (89e). Leicester s'est accro-ché à son point sur la fin. Et pour cause :lundi soir, il pourrait valoir de l'or.

LIGUE 1Barshuayi offre lemaintien à l'OMG râce à un but de Michy Batshuayi

et une première victoire depuistrois mois en championnat, dimanche àAngers (0-1), l'Olympique deMarseille a officiellement assuré sonmaintien en L1. Treizième duChampionnat de France, le club pho-céen pourra préparer sa finale deCoupe de France face au PSG le c�urun peu plus léger (21 mai). Angers est8e.

Marseille a sauvé sa peau en Ligue1. Ce n'est pas une satisfaction maissans doute un soulagement pour l'OMenglué dans une saison qui laissaitcraindre le pire. Le succès desPhocéens à Angers (0-1), le premier enL1 depuis� le 2 février, valide leurmaintien. Un but de Michy Batshuayi(24e) a suffi à leur bonheur au termed'une rencontre globalement maîtrisée.Le SCO, complètement inoffensif cedimanche, reste au 8e rang. L'Europes'éloigne définitivement pour les hom-mes de Stéphane Moulin.

Marseille aurait dû s'en sortir avecun succès plus large et Batshuayi avecun coup du chapeau, au moins.L'avant-centre de l'OM, dont l'associa-tion avec Fletcher offre un visage plusemballant à l'animation offensive, ad'abord raté une reprise absolumentseul à 5 mètres du but angevin (10e)puis un face-à-face devant Letellier(59e). Sa frappe sèche en premièreintention, comme le coup de canond'Alessandrini à 20 mètres du but(53e), auraient mérité un meilleur sortjuste avant la pause (41e). MaisBatshuayi ne s'est pas découragé et safrappe croisée sur une ouverture deFletcher a scellé le sort du match (24e).

UN TIR CADRÉ POUR ANGERSCôté angevin, il a fallu attendre la

80e minute pour un premier tir cadré,le seul de la rencontre, une tentativedésespérée de Saïd Benrahma. Certesles têtes de Yattara (2e) ou N'Doye(29e) et la frappe puissante de Capelle(69e) ont fait passer un léger frissondans le dos d'un Mandanda au chô-mage technique.

Cette victoire met fin à une série de11 matches sans victoire pour l'OM.Elle va surtout apaiser, en partie, unclimat devenu délétère. En assurant lemaintien de l'OM dans l'élite, ce succèsdonne une nouvelle couleur à la fin desaison olympienne en championnat oùil n'a plus à rien à perdre, ni à gagnerbien évidemment, et peut attendre unpeu plus sereinement l'arrivée d'unnouvel investisseur. Seule une aug-mentation sensible du budget marseil-lais pourrait désormais consoler sessupporters d'une saison très pénible.Voire une onzième Coupe de Francedécrochée face au Paris Saint-Germain.

NATION4 - LE MAGHREB du 3 Mai 2016

Message du Président Bouteflika à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse

LA LIBERTÉ DE LA PRESSE MONDIALE

L'Algérie confortée par la Constitution amendée

L e président de laRépublique, AbdelazizBouteflika, a adressé

lundi un message à l'occasion dela célébration de la Journéemondiale de la liberté de lapresse (3 mai).

"Mesdames, messieurs,La Journée mondiale de laliberté de la presse, célébréechaque année, est pour moi unévénement saillant qu'il importede mettre en avant au vu de l'im-pact tangible du secteur de lapresse et de la profession dejournaliste sur l'édification dessociétés, la promotion de l'es-prit, la diffusion du savoir etl'éclairage de l'opinion publi-que.La presse, et les médias engénéral, ont de tout temps été àl'avant-garde pour relever lesdéfis dans notre pays. Depuisles débuts de la lutte duMouvement national, les jour-naux ont su, malgré leur nombreréduit, contrecarrer les projetsd'aliénation coloniale, de mysti-fication politique et d'occulta-tion culturelle, en dépit desméthodes de répression qui lesfrappaient comme l'interdiction,la saisie et l'intimidation desjournalistes par la liquidation, laprison ou la proscription.La presse de la révolution a étéun puissant vecteur qui a permisde mettre à nu l'injustice et lescrimes de l'occupation, faireentendre la voix de la justecause algérienne dans les forainternationaux et galvaniser lemoral du peuple algérien danssa lutte contre le colonialismeabject. Un peuple accompagné

dans sa détermination et exalta-tion par la radio "Sawt al-Arab".La lutte de la presse nationales'est poursuivie tout au long duprocessus d'édification del'Algérie indépendante et demise en place des bases à mêmede garantir sa pérennité.Par la suite, la corporation a étéau premier rang de la résistancepour la survie de l'Algérie et letriomphe des lumières de l'islamet de l'honneur de la patrie sur labarbarie du terrorisme. C'est là,une occasion, pour nous recueil-lir, une nouvelle fois, à lamémoire des martyrs du devoirnational, hommes et femmes,victimes du terrorisme.La lutte nationale et les sacrifi-ces incommensurables qui ontjalonné le parcours de la pressenationale, dans le cadre desbatailles, des victoires et desdouleurs de son peuple, luivalent respect et reconnais-sance. C'est ce que nous avonsvoulu exprimé par l'institutiond'une Journée nationale de lapresse et d'un Prix nationalannuel pour honorer les meil-leurs journalistes.

Mesdames, messieurs,Partant de notre considérationpour la presse et notre convic-tion qu'elle représente un noblemoyen au service de la marchede notre peuple sur la voie de laliberté et de la démocratie, nousnous sommes employés, cesdernières années, à actualiser età enrichir les lois de notre paysrelatives à la presse, toutes for-mes confondues.Cet enrichissement est venuconsolider notre attachement à

la liberté d'expression et l'adap-ter également au pluralismepolitique, une réalité irréversi-ble dans notre pays. Cetteréforme législative s'est impo-sée aussi du fait de la diversitéconsidérable enregistrée dansnotre pays dans le domaine de lapresse et des média audiovi-suels.Dans cette optique, nous avonsveillé à travers la récente révi-sion Constitutionnelle à confor-ter les droits des journalistes etla liberté de la presse sans autrerestriction que celle du respectdes constantes de la nation et àgarantir aux journalistes le droitd'accès aux sources d'informa-tion dans le souci d'assurer auxcitoyens le droit à l'information.Nul doute que ce secteur se ren-forcera davantage à la faveur dulancement de l'Autorité de régu-lation de l'audiovisuel pourdevenir l'un des vecteurs dedéveloppement de l'action d'in-formation conformément auxrègles professionnelles et dansle respect de la loi.De même que l'établissement demécanismes d'autorégulationpour la presse écrite, à lalumière de l'installation duConseil d'éthique et de déonto-logie, confèrera davantage desérénité aux professionnels decette noble mission et à leurenvironnement afin de promou-voir les rapports entre les com-posantes de la société et entreles institutions pour favoriserune dynamique créative baséesur l'arbitrage d'une législationjuste qui garantit à tous l'équitédans les droits et les devoirs etune éthique commune.

Mesdames et Messieurs,Je suis convaincu qu'au regardde leur degré élevé deconscience nationale, lesacteurs du secteur saurontcontribuer à transmettre, parleurs idées et leur professionna-lisme, l'image authentique del'Algérie et à fournir au citoyenalgérien un produit médiatiqueintégre, notamment dans lemonde actuel marqué par latyrannie des plus forts qui oeu-vrent à minimiser et à dévalori-sertout ce qui va à contre courantde leurs visions et de leurs inté-rêts, et le drame que vivent,depuis quelques années, cer-tains pays arabes et musulmansen est la preuve édifiante.

Mesdames, MessieursL'Algérie fait face aujourd'hui àde nouveaux défis, des défisinduits par le saut qualitatif quenous nous devons de poursuivreet sur divers plans ainsi qued'autres imposés par la crisemultiformes que traverse lemonde.Concernant les défis de laréforme nationale, le secteur del'information dans notre paysfournira un service important ànotre société en contribuant àexpliquer l'impératif de laconsolidation de l'Etat de droitet à convaincre de la nécessitéde réhabiliter l'effort et le travailet de promouvoir la qualité, desvaleurs qui permettent d'être audiapason des pays émergentsparmi lesquels l'Algérie mérite-rait légitimement sa place.Et dans ce contexte précisé-ment, la crise pétrolière mon-

diale doit être un leitmotiv surlequel doivent s'appuyer les for-ces vives dans notre pays, à leurtête les médias, pour faire abou-tir le processus de réformenationale.En revanche, les défis imposéspar le monde d'aujourd'hui exi-gent de nous tous une prise deconscience et de la vigilancepour la sauvegarde de la sécu-rité de notre pays. De même quele pseudo choc des civilisationsimpose aujourd'hui aux forcesvives du pays, dont les médiasde déployer davantage d'effortset de persévérance pour défen-dre l'Islam des lumières et lagrandeurde la civilisation islamique faceaux tentatives de certains de ter-nir l'image de notre sainte reli-gion qui prône la paix et la tolé-rance, le savoir et le progrès.

Mesdames et Messieurs,Cette journée nous interpellepour réfléchir davantage à notreconjoncture présente et à l'ave-nir afin de pomouvoir le secteurde l'information qui a permis ànotre pays de se frayer uneplace parmi les pays démocrati-ques. Des pays où la presse joueun rôle de libérateur, d'éclaireuret de critique, mobilisant le peu-ple pour la poursuite de sa mar-che vers la consécration de sesaspirations.Je tiens à cette occasion à rendrehommage aux femmes et auxhommes de la famille de lapresse nationale, tout en saluantleurs sacrifices et leur couragedans l'exercice de leur métier.Je vous souhaite à tous davan-tage de succès et de réussite".

La célébration de la Journéeinternationale de la libertéde la presse coïncide cette

année avec un acquis indéniablepour la corporation en Algérie, àsavoir la consécration au sensnoble du terme de la liberté d'ex-pression dans la Constitutionamendée. La liberté de la presseécrite, audiovisuelle et sur lesréseaux d'information est "garan-tie et n'est restreinte par aucuneforme de censure préalable", sti-pule l'article 41 ter de laConstitution amendée, adoptéele mois de février 2016 par leParlement. Le même article sti-pule que "cette liberté ne peutêtre utilisée pour attenter à ladignité, aux libertés et aux droitsd'autrui", ajoutant que "la diffu-sion des informations, des idées,des images et des opinions entoute liberté est garantie dans lecadre de la loi et du respect desconstantes et des valeurs reli-gieuses, morales et culturelles dela Nation". Mieux encore, lesdispositions de la Constitutionamendée énoncent que plusaucun journaliste ne peut êtreemprisonné. A cet effet, le mêmearticle de la Constitution stipuleque "le délit de presse ne peutêtre sanctionné par une peine pri-vative de liberté". Il s'agit d'une"avancée extraordinaire", avaitcommenté le ministre de laCommunication, Hamid Grine,précisant que "quel que soit lemotif, l'outrance, l'insulte, la dif-famation, l'attaque le journaliste,

désormais, n'ira plus en prison".

SOUTIEN SANSRESTRICTIONS À LA

LIBERTÉ DE LA PRESSEEn ce sens, le chef de l'Etat atoujours été attentif aux préoccu-pations de la corporation, affi-chant son "soutien sans restric-tion" à la liberté de la presse. En2013, le Président Bouteflikaavait réaffirmé l'engagement del'Etat de doter la presse nationaleet le secteur de l'information demécanismes juridiques et de dif-férentes formes de soutien, àmême de lui permettre de s'ac-quitter de ses nobles missions.C'est également en 2013 qu'ilavait annoncé l'institution d'unejournée nationale de la presse,célébrée le 22 octobre de chaqueannée. Cette date coïncide avecla parution, le 22 octobre 1956,du premier numéro du journal ElMouqawama el Djazairia (larésistance algérienne), organe duFront de libération nationale(FLN) et de l'Armée de libéra-tion nationale (ALN).Aujourd'hui, la scène médiatiquenationale connait un foisonne-ment de médias entre presseécrite et chaînes de télévisionrelevant des secteurs public etprivé. Pour le chef de l'Etat, enAlgérie où la construction de ladémocratie est en cours de para-chèvement, la presse et lesmédias, de par l'importance deleur rôle, sont reconnus commeun "espace indispensable au

débat public qui permet à l'opi-nion publique de faire entendresa voix". Dans le même temps,l'Etat s'est engagé à protéger laliberté de la presse contre toutpréjudice à travers la calomnie,le dénigrement et la médisanceau détriment des citoyens ou desinstitutions constitutionnelles, aaffirmé le chef de l'Etat.Continuant sur cette lancée, deschantiers ont été engagés pourl'année 2016, dans le but de"réorganiser" le secteur et de le"mettre à niveau". Il s'agitnotamment de mettre en placel'Autorité de régulation de lapresse, l'installation du Conseild'éthique ainsi que le Conseilpermanent de délivrance de lacarte professionnelle et la pro-mulgation de le loi sur la publi-cité et le sondage d'opinion. Leprésident de la République avaitenjoint, le mois d'octobre der-nier, au gouvernement de para-chever l'arsenal juridique régis-sant les activités liées au secteurde l'information, notamment ence qui concerne la régulationdans les domaines de la presseécrite et de l'audiovisuel.Il a exhorté les professionnels,les éditeurs en particulier, à"assumer leurs responsabilités"en matière de formation et d'in-vestissement au sein de leursentreprises afin de garantir lapérennité de l'emploi. Le chef del'Etat a relevé aussi que de telsefforts doivent se traduire par laprofessionnalisation des person-

nels et la modernisation desmoyens ainsi que par le respectdes dispositions de l'arsenallégislatif et réglementaire relatifà la protection des travailleurs dusecteur de l'information et lagarantie de leurs droits et acquissociaux. "A l'issue de la mise enplace du fichier national desjournalistes professionnels, ilincombera aux gens de la pressed'adhérer au processus de réfor-mes que nous avons engagé cesdernières années par le biaisd'instances les représentant, enl'occurrence l'autorité de régula-tion de la presse écrite et leconseil d'éthique et de déontolo-gie", avait souligné le PrésidentBouteflika. Dans le même sens,le ministre de la Communicationavait annoncé, le mois de févrierdernier, que certains articles dela loi organique sur l'information"pourraient être revus" pour seconformer aux dispositions de laConstitution amendée, lesquellesconsacrent notamment la libertéd'expression. Selon le M. Grine,l'élection du Conseil de l'éthique etde la déontologie interviendra aucourant de ce mois (mai 2016),expliquant que la procédure a étéretardée en raison de l'attente dela régularisation des journalistesqui ne le sont pas encore. Il aégalement rappelé l'installation,durant le même mois, de laCommission permanente de déli-vrance de la carte du journalisteprofessionnel. S'agissant de ladésignation d'un nouveau prési-

dent de l'Autorité de régulationde l'audiovisuel (ARAV), dontl'ancien président Miloud Chorfia été désigné sénateur au Conseilde la nation, M. Grine a préciséque cela relève des prérogativesdu président de la République.La loi sur la publicité et le son-dage d'opinion figure égalementparmi la trentaine de lois quiseront soumises aux deuxChambres du parlement pourexamen et adoption, lors de lasession du printemps (2016). Ace propos, M. Grine a préciséque la loi sur la publicité "necomportera rien d'extraordinaireet sera analogue à celles envigueur dans les autres pays dumonde. Pour ce qui est de l'octroide la publicité de l'Agence natio-nale d'édition et de publicité(ANEP) aux journaux, M. Grinea indiqué qu'il "ne s'agit pas d'unpoint de droit", soulignant queson département "n'interfère passur ce point mais s'intéresse enpriorité à la modernisation de cetteentreprise". Selon le ministre, lapresse écrite compte quelque 153titres qui bénéficient du soutien del'Etat, notamment à travers lapublicité de l'ANEP. Les acquis dela presse en Algérie viennent ainsirenforcer le paysage médiatiquedans le pays et, par là même,consolider les fondements del'Etat de droit et de la démocratiedans le pays dans le sillage et lacontinuité de la Constitutionamendée.

Mehdi O.

Page 16: Post Boudiaf : une dØcision qui s’inscrit dans le cadre ...1176).pdf · tant plusieurs dØtenus politiques dans les prisons marocaines, tout en revendiquant de faire la lumiŁre

O oredoo, entreprisecitoyenne, marque laJournée mondiale de

la liberté de la presse, célébréece 3 mai 2016, et présente àcette occasion, ses v�ux deréussite et de prospérité à l'en-semble de ses partenaires dusecteur médiatique algérien. Dans son message leDirecteur Général deOoredoo, Joseph Ged, adéclaré : "Je présente,en mon nom et au nom deOoredoo, nos v�ux les plussincères de réussite à l'ensem-ble de la famille de la pressealgérienne à l'occasion decette Journée mondiale. Ce 03mai nous rappelle la richessedu paysage médiatique algé-rien acquise au prix de sacrifi-ces de ces hommes et de cesfemmes qui, chaque jour,�uvrent à garantir au citoyen

son droit à l'information.Ooredoo réitère son engage-ment à renforcer son partena-riat gagnant-gagnant avec lesmédias nationaux sur desbases transparentes et profes-sionnelles ainsi que dans lerespect de l'éthique ". Pionnier dans la promotion dupartenariat avec les médiasalgériens, Ooredoo a lancé denombreuses initiatives inédi-tes en direction des journalis-tes et des professionnels dusecteur des médias. Il s'agit, àtitre d'exemple, du concoursjournalistique Media Star quien est à sa 10ème édition et lacréation en 2006 du Club depresse Ooredoo dans le cadreduquel plus d'une soixantainede formations ont été dispen-sées au profit des profession-nels des médias dans des thé-matiques diverses.

Le ministre de laSanté, de lapopulation et dela Réformehospitalière,AbdelmalekBoudiaf, a affirméhier à Alger quela mise à laretraite desprofesseurs deCHU ayant atteintl'âge légal "n'estpas une sanction".

L e ministre a précisédans une déclaration àla presse en marge du

Séminaire international sur lacoordination hospitalière dansle prélèvement d'organes surdes personnes en état de mortcérébrale, que la mise à laretraite des professeurs deCHU ayant atteint l'âge légal"n'est pas une sanction"comme le prétendent certainsmais il s'agit d'"une décisionqui s'inscrit dans le cadre deslois en vigueur sur les plansnational et international".Le ministre a déploré le faitque des professeurs âgés de 65ans s'accrochent encore à leurspostes, affirmant que si unprofesseur est sollicité par unservice ou un établissement, ildoit signer une conventionavec le ministère de la Santépour pouvoir poursuivre sonactivité en tant qu'activité sup-plémentaire. Il a affirmé que les professeursmis à la retraite peuvent pour-suivre normalement leur acti-vité pour l'encadrement péda-gogique des thèses ou le suivides projets de la recherchescientifique ou encore seconsacrer à l'écriture.

S'agissant de ceux qui occu-pent des postes de chefs deservice (165 professeurs), leministre a précisé que la miseà retraite de ces derniers per-mettra aux jeunes professeursd'occuper les postes vacants,appelant les concernés à nepas considérer cette décisioncomme une sanction.Selon le premier responsabledu secteur, la décision de miseà la retraite des professeurs deCHU intervient conformé-ment aux lois en vigueur.

LES TRANSPLANTIONSD'ORGANES SUR

DONNEURS DÉCÉDÉSEN DEÇÀ DES BESOINS

Le ministre de la Santé, de laPopulation et de la Réformehospitalière, AbdelmalekBoudiaf, a déploré hier àAlger, que l'activité de trans-plantation d'organes sur don-neurs décédés en Algérie soiten deçà des besoins des nom-breux malades, en attente degreffes. S'exprimant à l'ouver-ture du Séminaire internatio-nal sur la "coordination hospi-talière pour le prélèvementmulti-organes" sur donneurdécédé, le ministre a relevéqu'"en dépit des avancéesenregistrées dans le domainedes transplantions d'organes,l'activité demeure en deçà desbesoins exprimés par les nom-breux malades, en attente degreffes". Il a cité, à ce propos, lespathologies des insuffisancesrénales et des insuffisanceshépatiques, pour lesquelles lesgreffes effectuées jusque-là,sont essentiellement sur don-neurs vivants. Corroborant sesdires par des statistiques, M.Boudiaf a fait savoir que pourla greffe rénale, la moyenneannuelle tourne, au mieux,autour de 230 greffes, ce quiest "très peu comparativementaux demandes éligibles

potentielles", se comptant parplusieurs milliers. "Cettesituation montre les limites dela greffe à partir de donneursvivants et indique de façonclaire que la seule alternativeest dans la mise en place d'uncadre organisationnel adéquatassurant le développement dela greffe d'organes, de tissus etde cellules à partir de don-neurs en état de mort encépha-lique", a-t-il poursuivi. Il aestimé qu'à ce titre, la situa-tion des insuffisants rénauxchroniques "est édifiante, dansla mesure ou sur les quelque23.000 patients actuellementdialysés ou en pré-dialyse,seul un tiers sont éligibles à lagreffe", au regard de l'âgeavancé du reste des malades.Plaidant pour une "actualisa-tion du cadre juridique régis-sant l'activité de greffe etorganisant les conditions duprélèvement", M. Boudiaf ainsisté également sur unecoordination hospitalière quipermette "à tous les interve-nants de maîtriser les codes etprotocoles en la matière".A ce propos, il a appelé à une"adaptation des urgences hos-pitalières pour une plusgrande efficacité" de sorte àinfluer "positivement" sur lesproches du donneur décédépotentiel, en les amenant àconsentir au prélèvement. Il arappelé, dans ce cadre, l'expé-rience menée par le départe-ment qu'il dirige en 2002 etayant révélé que la société "estfavorable" au don d'organes,en même temps qu'elle adémontré "les freins qui limi-tent le développement du pré-lèvement à partir de donneursdécédés". "Tous les services des urgen-ces, et plus particulièrementceux des centres agréés pourles prélèvements, doivent s'or-ganiser pour que les équipe-ments nécessaires au diagnos-

tic de la mort encéphaliquesoient accessibles en H24", a-t-il insisté, notant que le don-neur potentiel "peut se présen-ter à n'importe quelle heure dujour ou de la nuit".Dans le cadre du projet d'éta-blissement, le ministre ainsisté sur la mission incom-bant aux centres de prélève-ment, à savoir "être en mesured'assurer toutes les analysesbiologiques nécessaires dansdes délais médicalementacceptables".Le développement de la greffeà partir de donneurs décédés"devra être le fait d'un vérita-ble plan de développement",a-t-il également préconisé,soulignant qu'avec la mise enplace de l'Agence nationaledes greffes, les moyens sont"en passe d'être réunis pourassurer un démarrage effectifet pérenne" de cette activité.La mise en place des banquesde tissus ainsi que la mise surpieds d'une logistique codi-fiée s'agissant du transportdes organes, des receveursou la mobilisation des trans-planteurs, font égalementpartie de ces moyens, a notéle ministre, s'engageant à"accompagner durablement"l'Agence des greffes par unestratégie de sensibilisation etde communication.Abordant la dimension reli-gieuse de la question, leministre de la Santé a consi-déré que "contrairement àl'idée répandue, celle-ci nepose aucun problème",arguant de ce que le HautConseil Islamique (HCI) ainsique le Fonds documentairedes institutions islamiques deréférence "vont dans le sensde la promotion du prélève-ment d'organes, se référant encela à la position encoura-geante de Cheikh Hamani".

Salim H.

LE PREMIER MINISTRE SAHRAOUI, Abdelkader Taleb Omar aestimé, dimanche à Oran, le nombre de disparus sahraouis à 571 nonobs-

tant plusieurs détenus politiques dans les prisons marocaines, tout en revendiquant defaire la lumière sur leur sort.

LE CHIFFRE DU JOUR

571

L a célébration de la Journée internatio-nale du travail par l'UGTA sous lethème : "Solidarité avec le peuple

sahraoui", a été l'occasion pour le présidentde la République, Abdelaziz Bouteflika derenouveler le soutien de l'Algérie à la causedu peuple du Sahara occidental. Dans le mes-sage qu'il a adressé à cette occasion au mondedu travail, le Président a rappelé que cettedécision prise par l'UGTA consacre la fidélitéde la Centrale syndicale à ses principes fon-dateurs et à son parcours historique. " Eneffet, souligne-t-il, l'UGTA a été l'un des élé-ments essentiels du Mouvement de libérationnational pour le recouvrement de l'indépen-dance et de la souveraineté de l'Algérie, etd'ajouter " Comment peut-elle ne pas sepréoccuper de cette cause en cette journéesymbole et en ce mois où le Front Polisario aété créé pour être le représentant légitime dupeuple sahraoui frère qui demeure privé deson droit à l'autodétermination ". Ce n'est pas la première fois que le PrésidentBouteflika porte une attention singulière à laquestion du Sahara occidental et de fairevaloir son désir à contribuer à la recherched'une solution acceptable par les deux partiesintéressées : Le Front Polisario et le Maroc,bien sûr, sous les auspices des Nations unies". Justement, le chef de l'Etat considère laposition et l'engagement de l'Organisationsyndicale allant dans le sens du vouloir del'ONU à mettre fin à ce conflit : " Cette posi-tion qui honore votre organisation trouveappui auprès de l'Organisation des Nationsunies qui a inclus le Sahara occidental depuis1963 dans la liste des territoires non autono-mes. Dès lors, l'organisation onusienneendossera cette question conformément auxclauses de sa Charte et aux engagements deson Assemblée générale et du Conseil desécurité. Soyez-en félicités chers frères tra-vailleurs algériens pour avoir adopté la posi-tion de votre pays concernant la question duSahara occidental et pour être restés fidèlesaux engagements historiques de votre organi-sation qui soutient les causes justes et semobilise aujourd'hui, aux côtés des peuplesdu monde épris de liberté, en faveur de lacause sahraouie ".En effet, l'Algérie a toujours été constantedans son soutien au peuple sahraoui et dispo-nible politiquement et diplomatiquement àprêter un concours " concret et efficace " àune solution pacifique de ce problème sur labase du droit au peuple sahraoui à l'autodéter-mination surtout que le principe d'un Etatsahraoui indépendant n'est plus écarté par lacommunauté internationale. Mais au momentde cette mobilisation internationale en faveurde la Cause du peuple sahraoui, les observa-teurs neutres notent une campagne téléguidéepar Rabat cherchant à brouiller les cartes.Une brouille qui tente de paralyser l'espoir depaix et l'issue pacifique à la question sah-raouie. Elle tranche avec les ardeurs bellicis-tes attisées par les stratèges du palais royalcontre l'Algérie et tout récemment contre lesecrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.Le Maroc trouve en ses alliés français le sou-tien indispensable à son aventure.Malheureusement, ses thèses n'ont jusqu'àpreuve du contraire guère triomphé, en effetni l'ONU ni l'Union européenne ni l'Unionafricaine et encore moins la majorité des paysnon-alignés n'y sont favorables. Bien aucontraire, leurs positions, n'est certes pas unmodèle du genre avec celui du Makhzen,elles renvoient explicitement au respect de laprocédure de la légalité internationale, etcette légalité dans ses fondements ne prendnullement partie en faveur de la colonisationpar le Maroc du territoire sahraoui ni du pointde vue officiel marocain. Parmi ces aspectsdu reste défendus par l'Algérie, l'ONU et laCommunauté internationale, le droit à l'auto-détermination du peuple sahraoui figure belet bien de façon explicite. C'est dire que lamonarchie alaouite n'a nulle raison de conti-nuer à pavoiser.

B. C.

Post scriptum

Par B. Chellali

Bouteflika renouvellela position de l'Algérie

à l'égard de la causedu peuple sahraoui

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

MISE À LA RETRAITE DES PROFESSEURS DE CHU

Boudiaf :" une décision qui s'inscrit dans le cadre deslois en vigueur sur les plans national et international"

JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

Ooredoo présente ses meilleurs v�ux à la presse algérienne

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

EDITION N°5208 MARDI 3 MAI 2016 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM

ABDELKADER MESSAHEL

Lavrovs'entretient avecl'envoyé spécial

de l'ONU

Message du Président Bouteflika à l'occasion de la Journée mondiale

de la liberté de la presse

(P19)

Plus de 42 000 logementsseront réceptionnés en 2016

dans la wilaya d'Alger

Boudiaf :" une décision quis'inscrit dans le cadre des lois

en vigueur sur les plans national et international"

(P3) (P24)

Résolution des conflits par le dialogue et pasd'intervention hors des frontières de l'AlgérieL'Algérie à de touttemps défendu lescauses justes avec

une insistance sur larésolution des conflits

en application desrésolutions des

Nations unies et c'estactuellement tout à

fait le cas pour leprocessus de

décolonisation auSahara occidental et

des conflits en Syrie eten Libye. Et c'est

justement ce quevient de réaffirmer leministre des Affaires

Magrébines, del'Union Africaine et de

la Ligue Arabe,Abdelkader Messahelen étant l'Invité de lachaîne 3 de la Radio

nationale.A propos de la

décolonisation auSahara occidental, M.

Messahel a déclaréque "La position de

l'Algérie est constante.Elle est celle de la

communautéinternationale depuisl'inscription de cettequestion sur la liste

des Nations unies en1963".

(P4)

(Lire en Page 3)

! MISE À LA RETRAITE DES PROFESSEURS DE CHU

! SYRIE

! 39 MILLE FAMILLES ONT ÉTÉ RELOGÉES EN 2014-2015