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Territoire d’Ambert PORTRAIT EMPLOI-FORMATION Décembre 2010 CARTE DIDENTITÉ (P . 2) ECONOMIE ET EMPLOI (P . 5) MARCHÉ DU TRAVAIL (P . 9) FORMATIONS (P . 13) Le «portrait emploi-formation» présente, au travers d’une batterie d’indicateurs synthétiques, la situation du territoire sur les thématiques de l’économie, de l’emploi local, du marché du travail, de la formation initiale et de la formation continue à destination des demandeurs d’emploi. Il s’inscrit dans le cadre de la refonte des portraits de territoire. Cette collection s’appuie désormais sur trois publications complémentaires : ce «portrait emploi-formation» une «synthèse emploi-formation» qui présente rapidement la situation du territoire, ses principales forces et faiblesses ainsi que les actions des partenaires mises en œuvre sur le terrain. la «mise en perspective des territoires auvergnats», document essentiellement graphique qui positionne les territoires auvergnats les uns par rapport aux autres et permet de visualiser leurs spécificités.

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Territoire d’Ambert

PORTRAIT EMPLOI-FORMATION

Décembre 2010�

CARTE D’IDENTITÉ (P. 2)

ECONOMIE ET EMPLOI (P. 5)

MARCHÉ DU TRAVAIL (P. 9)

FORMATIONS (P. 13)

Le «portrait emploi-formation» présente, au traversd’une batterie d’indicateurs synthétiques, la situation duterritoire sur les thématiques de l’économie, del’emploi local, du marché du travail, de la formationinitiale et de la formation continue à destination desdemandeurs d’emploi.Il s’inscrit dans le cadre de la refonte des portraits deterritoire. Cette collection s’appuie désormais sur troispublications complémentaires :

� ce «portrait emploi-formation»� une «synthèse emploi-formation» qui présenterapidement la situation du territoire, ses principalesforces et faiblesses ainsi que les actions des partenairesmises en œuvre sur le terrain. � la «mise en perspective des territoires auvergnats»,document essentiellement graphique qui positionne lesterritoires auvergnats les uns par rapport aux autres etpermet de visualiser leurs spécificités.

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CARTE D’IDENTITÉ

CARIF OREF Auvergne � Edi�on décembre 20102

UN REPLI DÉMOGRAPHIQUE, UNE POPULATION ÂGÉE...

Le COTEF/SPEL d’Ambert comptabilise, en janvier 2007,plus de 27 300 habitants, soit 4% de la populationdépartementale et 2% de la population régionale.

La population de ce territoire a diminué de 0,27% par andepuis 1999, alors qu’elle augmentait dans le Puy-de-Dômeet en Auvergne (respectivement +0,47% et +0,30%). Moins d’une commune sur deux a vu sa population croîtredepuis 1999. Les principales bénéficiaires se retrouvent surla partie Est du territoire sur les cantons d’Ambert, Saint-Anthème et Viverols.

L’apport migratoire est important (+3,9% sur 2002-2007,+2,8% sur le département et 2,3% au niveau régional). Il esttrès déficitaire pour la population des 15-24 ans avec un tauxde -33,5% (+11,9% pour le département et +1,3% pour la

région) et excédentaire pour les séniors (+5,7%).

Le territoire d’Ambert compte 31% d’habitants de60 ans et plus, soit 7,8 points de plus qu’au niveau départe-mental et 5,2 points de plus qu’en Auvergne. La part desjeunes, égale à 19,5%, est faible comparée aux niveaux dé-partemental et régional (-2,4 et -2,9 points). Cette structurepar âge se retrouve dans l’indice de vieillissement, égal à160, supérieur de 56 points à sa référence départementale etde 42 points à la référence régionale.

... ET MOINS AISÉE

1 000 personnes sont allocataires de minima sociaux fin2008. Elles représentent respectivement 2% des allocatairesau niveau régional et 4% des puydômois. Le nombre de bé-néficiaires entre 2007 et 2008 a diminué de 1,2%, évolutioninverse à celle enregistrée aux niveaux départemental et ré-gional (respectivement +2,1% et +1,3%).

Plus de la moitié des bénéficiaires de minima sociaux du ter-ritoire perçoit l’allocation aux adultes handicapés (AAH),31% le revenu minimum d’insertion (RMI) et 14% l’alloca-tion de solidarité spécifique (ASS). La situation d’Ambert est

atypique en Auvergne et dans le Puy-de-Dôme, avec unesous-représentation du nombre de bénéficiaires de l’API etune sur-représentation des allocataires de l’AAH. Elle se dis-tingue, comparée au département, par une sous-représenta-tion du nombre de bénéficiaires du RMI.

Les évolutions du nombre d’allocataires de l’ASS entre 2007et 2008 s’inscrivent dans la même tendance pour les trois ni-veaux territoriaux avec une diminution d’environ 10%. Les évolutions entre territoires divergent pour les 3 autresminima : - pour le RMI, baisse de 4% pour le territoire, hausse de 2%pour le département et stagnation pour la région,- pour l’AAH, baisse de 1% pour le territoire, hausse de 1%pour le département et 3% pour la région,- pour l’API, croissance de 24% pour le territoire, stagnationpour le département et baisse de 3% pour la région.

Revenu minimum d’insertion (RMI)Allocation aux adultes handicapés (AAH)Allocation de parent isolé (API) Allocation de solidarité spécifique (ASS)

31450941

137

Effectifs Evolution sur un an

-4%-1%24%

-10%Sources : INSEE - Tableau de bord social 2008, BDSL 2007 (ASS), traitement CARIF-OREF.

Les allocataires des minima sociaux

Année 2008

L’évolution communale de la population entre 1999 et 2007

Sources : INSEE - RP 1999 et EAR 2007, Acxiom Francièmes, tous droits réservés,traitement CARIF-OREF Auvergne.

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CARIF OREF Auvergne � Edi�on décembre 20103

CARTE D’IDENTITÉ

Sur le territoire d’Ambert, les ménages semblent moins aisésau regard du revenu fiscal par foyer et du nombre de foyersimposables qu’aux niveaux départemental et régional. Le revenu fiscal par foyer imposable s’élève à 29 200 eurosen 2009, soit un différentiel de -2 985 euros par rapport auPuy-de-Dôme et de -2 090 euros comparé à l’Auvergne.

L’écart est particulièrement important pour la part des foyersimposables au sein des foyers fiscaux : égale à 42,6% surAmbert, elle est inférieure de -10,6 points à la part départe-mentale et de -6,9 points à la part régionale.

Sur le territoire, le poids des revenus du travail est moindredans la composition du revenu fiscal : pour 100 euros de sa-laires et traitements déclarés, on compte 69 euros de pen-sions et retraites à Ambert contre 44 euros en moyennedépartementale (51 euros en région).

La valeur du ratio retraites et pensions sur salaires découle dela structure par âge de la population du territoire. Sa sur-re-présentation est cohérente avec un indice de vieillissementnettement plus élevé sur le territoire que dans le départementet en Auvergne.

PLUS D’UN JEUNE SUR DEUX ACTIF

ASS

API

AAH

RMI 2%

1%

0%

-9%

0%

3%

-3%

-10%

Evol. N-1 / N départementale

et régionale

La spécificité du territoire pour le recours aux minima

Spécificité du territoire par rapport -/+: sous/sur représentation du territoire

Sources : INSEE - Tableau de bord social 2008, BDSL 2007 (ASS),traitement CARIF-OREF Auvergne

Pas de spécificité du territoire à la région au département

11 660 actifs sont présents sur le territoire d’Ambert en 2007,soit respectivement 4% et 2% des totaux départemental etrégional (poids identiques à ceux observés dans la popula-tion totale).

La population active ambertoise est concentrée sur lestranches d’âge 30 ans et plus. Elle compte 55% d’actifs âgésde 30 à 49 ans (+1,6 point et +1,1 point comparé au dépar-tement et à la région) et 26% de 50 ans et plus (soit respec-tivement 1,3 point et 1 point de plus que dans lePuy-de-Dôme et l’Auvergne).

Elle enregistre, comparée à ses homologues départementale etauvergnate, un déficit sur les tranches d’âge les plus jeunes :19% des actifs ont moins de 30 ans, soit respectivement2,9 points et 2,2 points de moins que dans le département etla région.

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CARTE D’IDENTITÉ

CARIF OREF Auvergne � Edi�on décembre 20104

70,2% de la population d’Ambert en âge de travailler estactive en 2002, valeur légèrement inférieure aux taux enre-gistrés aux niveaux départemental et régional (soit respecti-vement -0,2 point et -0,7 point).

La participation au marché du travail sur ce territoire est im-portante pour les jeunes et en retrait aux tranches d’âges su-périeures. Ainsi, le taux d’activité pour les 15-25 ans, égal à56,1%, est supérieur de 12,9 points au taux départemental etde 9,3 points au taux régional.

9 personnes sur 10 sont actives entre 26 et 49 ans sur Am-bert, soit 1,2 point de moins que les valeurs départementaleet régionale.

C’est le cas d’un personne sur deux sur la tranche d’âge 50ans et plus, soit un écart de -7,4 points avec le taux départe-mental et -5,6 points avec le taux régional.

70,9 %70,4 %70,2 %

100,0 %46,8 %

43,2 %56,1 %

100,0 %91,2 %91,2 %90,0 %

100,0 %55,0 %56,8 %

49,4 %

0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %Source : INSEE - EAR 2007, population active de 15 à 64 ans,traitement CARIF-OREF Auvergne.

Le taux d'activité par tranche d'âge

50-64 ans

26-49 ans

15-25 ans

Total

TerritoireDépartementRégion

DES ACTIFS OUVRIERS OU EMPLOYÉS, MOINS FORMÉS QUE LA MOYENNE

Les ouvriers, avec près de 3 900 actifs, représentent un tiersde la population active du territoire d’Ambert. Leur poidsest supérieur de 8 points à celui du département et de 6,3points à celui de la région. La catégorie des employés compte3 200 actifs, soit 27,4% du total (-2 points comparé au dé-partement et à la région). Les professions intermédiaires ar-rivent en troisième position avec 18% des actifs du territoire,soit -6 points par rapport au département et -4 points parrapport à la région.

Ambert se distingue par une sous-représentation des cadres(6,7% des actifs versus 12,3% et 9,8%) et des professions in-termédiaires et par une sur-représentation des agriculteurs(6%) et des artisans, commerçants et chefs d’entreprise (8,4%),comparé à ses références géographiques.

34% de la population active est titulaire d’un diplôme deniveau CAP-BEP, soit 4 000 personnes. Ce pourcentage estsupérieur de 4,2 points à celui de la population départemen-tale et de 2,1 points à celui de la région. 18% des actifs sonttitulaires d’un Bac (poids dans la norme régionale et dépar-tementale) et 20% d’un diplôme de niveau Bac+2 (soit -9,6 points par rapport au département et -5,8 points parrapport à la région).

Cette structure des diplômes au sein de la population activeexplique la sous-représentation d’actifs titulaires de diplômesde niveau supérieur au Bac. Elle se traduit aussi par une sur-représentation des titulaires de titres de niveau inférieur auCAP (15,8% versus 11,5% et 12,1% pour le département et larégion) et des sans diplôme (11,4%, 9,7% et 10,6%).

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CARIF OREF Auvergne � Edi�on décembre 20105

Avec près de 1 600 établissements au1er janvier 2009, le territoire d’Ambertreprésente environ 5% du total du Puy-de-Dôme.

La structure de son tissu économiques’écarte notablement de celle du départe-ment. Ainsi, le principal secteur d’activitéen nombre d’établissements est celui ducommerce-transports-hébergement (37%contre 36% dans le Puy-de-Dôme), de-vant les services (30% contre 42%), laconstruction (18% contre 13%) et l’in-dustrie (15% contre 10%).La sur-représentation de l’industrie semanifeste plus particulièrement dans lafabrication de produits de boulangerie-pâtisserie et dans le travail du bois alorsque celle observée dans la constructionconcerne, notamment, les travaux deconstruction spécialisés.La sous-représentation des services setraduit par une faiblesse du nombre d’éta-blissements dans les activités financières,les services personnels et la santé hu-maine. A noter, toutefois, le poids parti-culier des services relatifs au bâtiment etdes activités de poste et, pour le secteurdu commerce, de l’hébergement et desautres transports terrestres de voyageurs.

Ces quelques spécificités s’accompagnentd’une démographie d’entreprisesmoins dynamique que la moyenne dépar-tementale. Ainsi, le taux de création d’éta-blissements est inférieur (13,1% contre15,5%) pour un taux de défaillance com-parable (1,2% contre 1,3%).Ambert et le Puy-de-Dôme partagent le“top 5” des secteurs les plus créateurs envaleur absolue (construction spécialisée,commerce non automobile, activités pour la santé humaine,restauration, services personnels) mais diffèrent quant au ni-veau de concentration des créations (les 5 secteurs “pèsent”57% des créations à Ambert mais 48% dans le Puy-de-Dôme).

L’analyse des taux de création souligne le faible dynamismedes secteurs industriel et commercial (taux de 8,5% et10,9%), à l’inverse des services (15,7%) ou de la construc-tion (17,0%).

Dans le détail, certaines des activités les plus représentéessur le territoire apparaissent également comme les plus créa-trices : les autres services personnels, les travaux de construc-tion spécialisés, le commerce de détail...

Le taux de création est, par contre, atone dans le commercede gros et même nul dans les activités de poste ou dans laboulangerie industrielle.

UN TISSU MARQUÉ PAR LE POIDS DE L’INDUSTRIE ET DE LA CONSTRUCTION

TISSU ÉCONOMIQUE ET EMPLOI LOCAL

MOINS DYNAMIQUEQUE LA MOYENNE

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A la fin de l’année 2009, le territoire d’Ambertcomptait plus de 4 800 salariés (3,2% du total dé-partemental), employés par plus de 700 établis-sements affiliés à l’Unédic (4,6% du total). La taille des établissements ambertois s’établit doncà 6,7 salariés contre 9,7 dans le Puy-de-Dôme.

La répartition de l’emploi salarié souligne laforte emprise industrielle sur le territoire : 43%des salariés sont employés dans l’industrie contre24% dans le commerce (compris dans son accep-tion la plus large intégrant les transports, l’entre-posage, l’hébergement et la restauration), 20%dans les services et 13% dans la construction. Atitre d’illustration, les proportions départemen-tales sont respectivement de 26, 28, 36 et 10%.

La spécialisation du territoire d’Ambert se mani-feste, en particulier, par la sur-représentation dela fabrication d’autres produits industriels (33%de l’emploi salarié contre 20% dans le Puy-de-Dôme). Ce secteur regroupe, notamment, l’in-dustrie pharmaceutique (14% du total, 32% des effectifsdépartementaux du secteur), la fabrication de textiles (5% dutotal, 73% des effectifs départementaux) ou de produits enplastique (3% du total, 13% des effectifs puydômois).A signaler également le poids de la fabrication d’équipements(6% de l’emploi total contre 1% dans le Puy-de-Dôme), enparticulier celle d’autres équipements électriques, ainsi quela sur-représentation de la fabrication de produits laitiers.

Dans son ensemble, l’emploi dans le commerce est sous-représenté, en particulier le commerce stricto sensu (15% del’emploi salarié contre 18% dans le Puy-de-Dôme). Dans ledétail, la sous-représentation est particulièrement nette dansla restauration, le commerce de gros ou le commerce de détail. Par contre, le territoire d’Ambert se caractérise par

une plus forte implantation de certaines activités telles que lecommerce automobile (4% des effectifs puydômois), l’hé-bergement (5%) ou les autres transports terrestres de voya-geurs (7% des effectifs départementaux).

Corollaire de la spécialisation industrielle, les services sontsous-représentés dans le territoire (-16 points).C’est particulièrement le cas de l’administration publique,enseignement, santé humaine et action sociale (9% del’emploi total contre 12% dans le Puy-de-Dôme) et desactivités scientifiques et techniques ; services administratifset de soutien (5% contre 13%).Ponctuellement, certaines activités présentent des volumesde salariés supérieurs à la moyenne départementale (cf. acti-vités des organisations associatives, action sociale sans hé-

UNE SPÉCIALISATION INDUSTRIELLE DE L’EMPLOI LOCAL

CARIF OREF Auvergne � Edi�on décembre 20106

Les dynamiques enregistrées sur le territoire sont inférieuresà celles enregistrées dans le département (-2 points dans l’in-dustrie et les services, - 3 points dans le commerce). Avec untaux de création supérieur de 0,5 point à Ambert, le secteurde la construction constitue la seule exception.

L’analyse du taux de défaillance des entreprises montre uneforte variabilité sectorielle (écarts importants par rapport à lamoyenne). Les entreprises industrielles présentent une plusgrande fragilité (taux de 2,9% contre 0,8% tous secteursconfondus) qui touche des entreprises plus anciennes (2 sur3 ont 4 ans ou plus). A l’inverse, les secteurs de la construc-tion et du tertiaire sont moins touchés par les défaillances(0,8% à 1,1%). Ces résultats doivent être relativisés comptetenu de la faiblesse des effectifs mis en jeu.

La comparaison avec le département montre une sur-mor-talité, à Ambert, des entreprises industrielles mais une plusgrande solidité des entreprises de la construction, du com-merce et des services.

TISSU ÉCONOMIQUE ET EMPLOI LOCAL

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

RégionDépartementTerritoire

Fabrication de matériels de transport

Industries extractives, énergie, eau,gestion des déchets et dépollution

Fabric. d'équipements électr., électron.,informatiques ; fabric. de machines

Fabric. de denrées alimentaires, deboissons et de pdts à base de tabac

Fabrication d'autres produits industriels

Industrie

ConstructionConstruction

Hébergement et restauration

Transports et entreposage

Commerce ; réparation d'automobileset de motocycles

Commerce, transport, hébergemnt-restauration

Activités immobilières

Information et communication

Activités financières et d'assurance

Autres activités de services

Activités scientifiques et techniques ;services administratifs et de soutienAdministration publique, enseignement,santé humaine et action sociale

Activités de services

La répartition de l'emploi par grands secteurs d'activité (NA 17)

Source : Pôle Emploi-UNISTATIS, traitement CARIF-OREF Auvergne ; Champ : année 2009 (effectifs provisoires), champ UNEDIC hors agriculture.

207 (4%)7 454 (5%)

13 170 (4%)209 (4%)

7 737 (5%)

5 772 (2%)

205 (4%)

2 111 (1%)

13 446 (5%)

268 (6%)432(9%)

19 851(13%)

34 452(12%)

18 854(12%)

31 633(11%)

640(13%)

14 974(10%)

41 749(14%)

732(15%)

27 236(18%)

55 385 (19%)

1 586(33%) 29 756

(20%)54 370(18%)

6 695 (4%)

243 (5%) 14 130 (5%)

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Au cours de l’année 2009, la situationde l’emploi s’est dégradée comme enmoyenne départementale. Le recul est de2%, soit la destruction nette de 124 em-plois, contre -2% dans le Puy-de-Dôme(2 757 emplois détruits).

La logique voudrait que le territoire aitété pénalisé par sa structure d’emploi. Orl’industrie, dans son ensemble, n’aperdu “que” 50 emplois, soit un recul de2% contre 4% dans le département. Ontété plus particulièrement touchés la fa-brication de produits en plastique (-10%),de textiles (-9%) et d’autres équipementsélectriques (-6%).A l’inverse, l’emploi salarié a progressédans l’industrie pharmaceutique et dansla fabrication de produits laitiers (activitéassurée chacune par un seul établisse-ment sur le territoire).

Le bilan est peu favorable dans les ser-vices qui ont détruit 55 emplois(-5%). Toutefois, le solde devient positif en éliminant les ac-tivités liées à l’emploi (61 emplois détruits) dans lesquellesfigure l’intérim, largement utilisé par l’industrie.Dans le détail, les principaux secteurs des services se sontrenforcés tels que les activités des organisations associatives

(+5%), l’action sociale sans hébergement (+1%) ou l’héber-gement médico-social et social (+1%).L’emploi dans le commerce a bien résisté avec une pro-gression de 1% (+11 emplois), contre un faible tassementdans le Puy-de-Dôme (-1% ; - 449 emplois). Cette progres-

CARIF OREF Auvergne � Edi�on décembre 20107

bergement) au contraire de ce quiest observé dans l’hébergement mé-dico-social et social. A noter égale-ment que les activités liées à l’emploi(dont l’intérim) ne font pas partiedes 15 principaux secteurs em-ployeurs alors qu’elles sont tradi-tionnellement développées dans leszones à vocation industrielle.

Enfin, le territoire d’Ambert re-groupe plus de 4% des effectifs sa-lariés départementaux de laconstruction. La proportion estproche de 5% dans les travaux deconstruction spécialisés.

Le territoire présente une dernièrespécificité : l’industrie pharmaceu-tique et le secteur des travaux deconstruction spécialisés sont lesprincipaux secteurs employeurs,devant le commerce de détail.

TISSU ÉCONOMIQUE ET EMPLOI LOCAL

UNE DÉGRADATION DE L’EMPLOI DANS LA MOYENNE DÉPARTEMENTALE

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CARIF OREF Auvergne � Edi�on décembre 20108

MOINS DE 3 RÉSIDENTS SUR 4 TRAVAILLENT SUR LE TERRITOIRE

sion moyenne masque des disparités relativement impor-tantes. Les évolutions sont, en effet, positives dans les autrestransports terrestres de voyageurs (+10%), le commerce au-tomobile (+5%) ou de détail (+3%) mais négatives dans l’hé-bergement (-14%), la restauration (-6%) ou le commerce degros (-4%).

Enfin, le territoire d’Ambert a connu un recul très net del’emploi dans la construction (-4% ; 30 emplois détruits),et plus marqué qu’au niveau du département (-2% ; -374 em-plois). Les destructions se sont, plus qu’en moyenne puydô-moise, concentrées sur les travaux de construction spécialisés(-7% contre -2%).

TISSU ÉCONOMIQUE ET EMPLOI LOCAL

L’analyse des mobilités géographiques professionnellesmontre que les flux liés aux navettes domicile-travailconcernent quotidiennement moins de 2 800 personnes.Ils sont peu importants en valeurs relatives (moins d’un ambertois sur six travaille dans un autre territoire, seulementun travailleur ambertois sur neuf réside hors du territoire)et globalement déficitaires en valeurs absolues (1 690 sor-tants pour environ 1 100 entrants, soit un solde négatif de590 personnes environ).

Le flux principal concerne le territoire de Clermont-Ferrand(28% des sortants ; 39% des entrants) avec qui les échangessont quasiment équilibrés malgré l’attractivité en termesd’emplois de la capitale régionale. Ce n’est pas le cas des fluxinter-régionaux avec la région Rhône-Alpes (33% des sor-tants ; 12% des entrants), très largement déficitaires (553 sor-tants pour 132 entrants).Les autres échanges, nettement plus limités, se font en di-rection des territoires de Thiers (17% des sortants ; 23% desentrants), Issoire (9% des sortants ; 10% des entrants) et lePuy-en-Velay (7% des sortants ; 10% des entrants).

Les navettes domicile-travail varient également selon le pro-fil des actifs. La mobilité augmente, en effet, avec la pro-gression de la catégorie socioprofessionnelle : ainsi, dans lacatégorie “employés”, 87% des résidents travaillent sur le ter-ritoire et 8% des personnes travaillant sur le territoire rési-dent ailleurs. Ces proportions sont respectivement de 76% et18% pour les professions intermédiaires et de 77% et 21%pour les cadres.A l’inverse, la mobilité géographique professionnelle dimi-nue avec l’âge (15% d’entrants parmi les moins de 25 ansmais 7% parmi les 50 ans et plus).

Cet impact de l’âge et de la catégorie socioprofessionnelleest observé sur le territoire mais ne lui est pas spécifique.

: résident et travaillent sur le territoire: résident sur le territoire mais travaillent ailleurs: travaillent sur le territoire mais résident ailleurs: seuls les principaux flux sont représentés

8 8991 6901 101

NB

Les principales navettes domicile-travail

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Source : INSEE - EAR 2007, traitement CARIF-OREF Auvergne. Champ : actifs occupés.

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CARIF OREF Auvergne � Edi�on décembre 20109

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Sur la période juillet 2009-juin 2010, le territoire ambertois arassemblé près de 1 300 offres d’emploi soit 4% du totaldépartemental collecté par Pôle Emploi.

L’évolution de l’offre est largement positive (+12% en unan), contre une quasi stabilité enregistrée en moyenne dé-partementale (+1%).

DEUX OFFRES SUR TROIS DANS LES SERVICES

MARCHÉ DU TRAVAIL

Sur le territoire, les entreprises dé-positaires relèvent essentiellementdes services (66% des cas), devantle commerce (17%), l’industrie(11%) et la construction (5%).Cette répartition diffère de celle ob-servée pour l’emploi salarié, mar-qué par le poids de l’industrie (43%de l’emploi total) et, au contraire,par la faiblesse des services (20%du total).

Les offres d’emploi proposéessont durables (CDD de plus de 6mois ou CDI) dans 39% des cas etnon qualifiées (offres de manœu-vres, d’ouvriers spécialisés ou d’em-ployés non qualifiés) dans 55% descas. Ces chiffres globaux masquentdes disparités importantes avec desécarts supérieurs à 30 points pourla part des emplois durables (de31% dans les services à 63% et plusdans l’industrie et l’agriculture) etde plus de 20 points pour la part des offres non qualifiées(de 38% dans l’industrie à 62% dans les services).

Dans le détail, l’emploi proposé est majoritairement du-rable et plus durable que la moyenne dans l’agriculture (83%mais seulement 6 offres d’emploi), l’industrie (63%) ou laconstruction (54%). Une offre sur deux environ (49%) portesur un contrat long dans le commerce, secteur qui exhibeune forte variabilité avec une part allant de 28% dans l’hé-bergement à 59% dans le commerce de détail non automo-bile. Une dichotomie comparable est enregistrée dans lesservices qui montrent, par ailleurs, une plus grande précaritémoyenne de l’offre (31% d’offres durables). Ainsi, la part desoffres durables est limitée à 6% dans les activités liées à l’em-ploi ou 25% dans celles pour la santé humaine contre unemajorité de contrats longs dans les organisations associatives(58%) et l’enseignement (60%).

Les disparités sont très nettes quant au besoin de main-d’œuvre qualifiée, dont la part varie de 14% dans les acti-vités sportives, récréatives ou 23% dans celles liées à l’emploià 55% et plus dans le commerce de détail ou l’hébergement.

Une rapide comparaison avec le Puy-de-Dôme souligneles spécificités du marché de l’emploi à Ambert : le poids im-portant de l’offre dans l’industrie et les services, mais sa fai-blesse dans le commerce, la plus grande précarité des emploisofferts dans les services et les besoins nettement inférieurs enqualification requise quel que soit le secteur.

Enfin, l’offre d’emploi apparaît relativement concentréepuisque les 5 principaux secteurs employeurs que sont lesactivités liées à l’emploi, l’administration publique, l’héber-gement médico-social et social, les activités associatives etl’enseignement regroupent 52% des offres collectées.

UNE AMÉLIORATION SIGNIFICATIVE DU MARCHÉ

L’évolution de l’offre d’emploi sur un an est nettementorientée à la hausse (+12%).La situation est particulièrement favorable à l’emploi indus-triel (+24%), notamment dans le textile et le travail du bois.Elle l’est également pour la construction (+49% contre

+10% dans le Puy-de-Dôme).Dans le principal secteur dépositaire, celui des services, levolume d’offres collectées a progressé à une hauteur prochede la moyenne (+15%). Les activités liées à l’emploi et cellesdes organisations associatives ont connu des évolutions

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L’analyse des métiers recherchés est renduedélicate par la faiblesse des effectifs qui tend àamplifier les spécificités observées.Parmi les 15 principaux métiers offerts, seulsles métiers des personnels de cuisine sontsous-représentés. A l’inverse, 10 métiers sontplus fréquemment offerts. Une grande partieconcerne des emplois des services (éducationet surveillance, maintenance des bâtiments,personnel des services hospitaliers, comptabi-lité...) ou du commerce au sens large (serviceen restauration, conduite et livraison...).A noter qu’aucun métier à orientation indus-trielle n’est référencé dans ce “top 15”, hormisla mécanique automobile.

En moyenne, les tensions du marché sontsupérieures aux valeurs départementales (28offres pour 100 demandes contre 24). C’est lecas, notamment, des métiers de l’entretien desespaces naturels, de l’éducation-surveillance,de l’entretien des espaces verts, du nettoyagede locaux... A l’inverse, les métiers du service en restaura-tion et de la maintenance des bâtiments et deslocaux sont plus tendus sur le départementqu’à Ambert.Ces deux groupes de métiers affichent des ten-sions supérieures à la moyenne du territoire, lesigne que les métiers les plus offerts à Ambertsont également associés aux plus grandes dif-ficultés de recrutement.La seule exception concerne les métiers desservices domestiques.

MARCHÉ DU TRAVAIL

CARIF OREF Auvergne � Edi�on décembre 201010

DES OFFRES SPÉCIFIQUES, UN MARCHÉ TENDU

moins favorables (-22% et +4%). A l’inverse, le volume del’offre a progressé plus que la moyenne dans de nombreuxautres secteurs tels l’administration publique, l’hébergementmédico-social et social, l’enseignement...A noter la dégradation dans le commerce (-4%), tirée par lecommerce de gros (-44%) et l’hébergement (-31%) mais li-mitée grâce aux évolutions dans le commerce de détail(+17%) et la restauration (+109%).

Au total, la situation du marché du travail ambertois s’écartede la situation départementale en termes d’évolution quan-titative globale (+12% contre +1%). Elle montre quelquesspécificités qualitatives comme la chute prononcée de l’offredans le commerce mais la progression dans l’industrie, ainsique d’autres évolutions contradictoires à un niveau de détailplus fin (cf. santé humaine, hébergement... )Territoire et département partagent, néanmoins, quelques ca-ractéristiques comme la progression de l’offre dans laconstruction et les services.

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Taux de tension de l'offre d'emploi dans le territoire

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Sources : DIRECCTE-NOSTRA, DEE et OEE juil. 09 à juin 10, traitement CARIF-OREF ; Champ : demandes de catégories A, B ou C, offres d'emploi de catégorie A, principaux métiers pour le volume d'offres déposées sur le territoire ; taux de tension : nombre d'offres d'emploi pour 100 demandes.

Les spécificités des tensions locales sur le marché du travail

0 30 60 90 120 1500

30

60

90

120

150

Tous métiers

Services domestiques

Secrétariat

Nettoyage de locaux Personnel polyvalentdes services hospitaliers

Maintenance des bâtiments et des locaux

Café, bar brasserie

Animation de loisirs auprèsd'enfants ou d'adolescents

Entretien des espaces verts

Service en restauration

Relation commerciale grands comptes et entreprises

Plonge en restauration

Mécanique automobile

Boucherie (367 ; 93)

Entretien des espacesnaturels (767 ; 106)

Éducation et surveillanceau sein d'établissements

d'enseignement (1033 ; 78)

Le portrait de territoire s’appuie sur la version 3 du Réper-toire Opéra�onnel des Mé�ers et Emplois (ROME), entréeen vigueur au mois de décembre 2009. Pour plus de détails,consulter les fiches mé�ers du Pôle Emploi :h�p://www.pole-emploi.fr/candidat/les-fiches-me�ers-@/index.jspz?id=12804

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CARIF OREF Auvergne � Edi�on décembre 201011

A la fin du mois de juin 2010, le territoire d’Ambert comp-tait près de 1 400 demandeurs d’emploi inscrits en caté-gories A, B ou C soit moins de 4% du total départemental.

La progression de la demande d’emploi s’établit à +10% enun an, légèrement supérieure à celle enregistrée dans l’en-semble du Puy-de-Dôme (+8%).

UN MARCHÉ DU TRAVAIL MOINS DYNAMIQUE ...

MARCHÉ DU TRAVAIL

Cette évolution s’inscrit dans un contexte de marché du tra-vail moins fluide que le marché puydômois. Ainsi, le tauxde rotation de la demande d’emploi est nettement infé-rieur au taux départemental (1,3 contre 1,5), signe de fluxmoins importants tant dans les entrées que dans les sortiesdu chômage.

Une dynamique plus faible est généralement associée à unallongement de la durée du chômage. C’est n’est pas le cassur le territoire d’Ambert qui présente un taux de demandeursd’emploi de longue durée comparable aux taux départemen-taux et régionaux (35% pour la catégorie A ; 41% pour lescatégories A, B ou C).Selon les publics, la fluidité du marché du travail varieconsidérablement. Elle est à l’avantage des jeunes parrapport aux séniors (2,6 contre 0,5) et des hommes parrapport aux femmes (1,5 contre 1,2). Ces valeurs sont très proches des chiffres puydômois et au-vergnats.

Autre élément de fonctionnement du marché du travail, lesmotifs d’inscription au chômage à Ambert diffèrent desmotifs départementaux.Les demandeurs d’emploi (DE) s’inscrivent principalementsuite à une fin de contrat ou à une fin de mission d’intérim(54% des cas), suite à une reprise d’activité (13% des cas suiteà une fin de maladie, de maternité ou à une reprise d’activitéaprès une interruption de plus de 6 mois...) ou suite à unlicenciement non économique (10%).

Le territoire d’Ambert se distingue essentiellement par la fai-blesse des premières entrées (déficit de jeunes sur le terri-toire) et des autres licenciements. A l’inverse, la part desdémissions est sur-représentée.

... ET UN PUBLIC NETTEMENT PLUS ÉLOIGNÉ DE L’EMPLOI

Les demandeurs d’emploi ambertois inscrits en catégoriesA, B ou C sont majoritairement des femmes (52%), jeunesdans plus d’un cas sur six, séniors dans près d’un cas sur qua-tre et enregistrés au chômage depuis plus d’un an dans plusde deux cas sur cinq.Ils sont 9% à être Travailleurs Handicapés (TH) et identifiés

comme tels par Pôle emploi et 17% à bénéficier du RMI oudu RSA.Relativement peu formés (de niveaux CAP et inférieurs dansdeux cas sur trois), ces demandeurs d’emploi sont nonqualifiés (manœuvre, ouvrier spécialisé ou employé nonqualifié) dans près de deux cas sur cinq.

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La demande d’emploi apparaitrelativement concentrée (46% dutotal sur les 20 principaux mé-tiers) et présente quelques spé-cificités par rapport aux souhaitsd’insertion dans le département:�6 métiers sont demandés dansles mêmes proportions à Am-bert et dans le Puy-de-Dôme(nettoyage de locaux, assistanceauprès d’enfants, secrétariat,mise en rayon libre-service,conduite et livraison...).�3 métiers sont sous-représen-tés parmi lesquels les métiers dumagasinage, de la vente en ha-billement et des opérations ad-ministratives.�A l’inverse, 11 métiers sontsur-représentés dans la de-mande ambertoise dont certains sont associés à une activitéindustrielle (conduite d’installation de fabrication mécanique,opérations manuelles d’assemblage, tri ou emballage).Des métiers tertiaires apparaissent également bien représen-tés dans la demande d’emploi comme les métiers des servicesdomestiques, des personnels polyvalents des services hospi-taliers, de la comptabilité...

Ces résultats doivent, toutefois, être analysés avec précautioncar la faiblesse des effectifs tend à amplifier les spécificitésobservées.

La comparaison entre la demande et l’offre est très signifi-cative. Il apparaît que, parmi les 15 métiers les plus offerts,seulement 7 font partie des plus demandés.Il s’agit des métiers de la conduite et livraison par tournéessur courte distance, de la mise en rayon libre-service, de l’as-sistance auprès d'enfants, de la comptabilité, du nettoyage delocaux, des personnels polyvalents des services hospitalierset de la maintenance des bâtiments et des locaux. Par contre,aucun des métiers de la restauration (3 métiers parmi les 15plus offerts) ne fait partie de cette liste.Ces décalages témoignent d’une inadéquation qualitativeoffre/demande mais ne sont pas propres au territoire.

MARCHÉ DU TRAVAIL

CARIF OREF Auvergne � Edi�on décembre 201012

UN DÉFICIT D'ADÉQUATION OFFRE/DEMANDE

Ce profil est globalement assez éloigné du profil départe-mental (cf. indices de spécificité ci-contre).

Il existe, en effet, des écarts significatifs qui vont plutôt dansle sens de difficultés d’insertion supérieures : en comparaisonaux demandeurs d’emploi puydômois, les DE ambertois sontplus souvent séniors, TH, de formation inférieure au CAP,non qualifiés et moins souvent jeunes ou de formation su-périeure au bac.

A noter, par contre, qu’il n’existe pas de différence significa-tive quant à la part des femmes, des demandeurs d’emploide longue durée ou des bénéficiaires de RMI/RSA, popula-tions réputées moins employables.

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Les effectifs se répartissent sur deux établisse-ments implantés à Ambert, le lycée Blaise Pascal(85% des inscrits) et le CFA.

120 jeunes sont inscrits dans des formations rele-vant du domaine des services (soit 62% du total).Le territoire enregistre, par rapport à la région, unesur-représentation de ce domaine et une sous-re-présentation du domaine de la production (38%des inscrits versus 48%). Cette particularité se retrouve au niveau des spé-cialités de formation dont les deux premières ap-partiennent au domaine des services.

Les spécialités plurivalentes des services aux per-sonnes rassemblent 39% des effectifs formés sur leterritoire (75 inscrits). Cette importance découle de la pré-sence du BEP carrières sanitaires et sociales et de la MC aideà domicile au lycée Blaise Pascal. La comptabilité, gestion re-groupe 23% des inscrits du territoire sur le Bac pro comp-tabilité.Les trois autres spécialités présentes sur le territoire relèventdu domaine de la production : le travail du bois et de l'ameu-blement (21% des inscrits), les moteurs et mécanique auto(12%) et l’agro-alimentaire, alimentation, cuisine (5%).

Les spécificités du territoire en termes de spécialités deformation, sont marquées du fait de la faiblesse des effectifsformés. Ainsi quatre des cinq spécialités sont sur-représen-tées sur le territoire. Seul l’agro-alimentaire, alimentation,cuisine est sous-représenté (5,2% contre 6,1% en région).

Deux formations raresDeux formations rares sont présentes sur le territoire d’Am-bert. Elles appartiennent à la spécialité travail du bois et del'ameublement et sont préparées par apprentissage : le CAPconducteur - opérateur de scierie au CFA d’Ambert et leCAP constructeur bois en section d’apprentissage au lycéeBlaise Pascal.

CARIF OREF Auvergne � Edi�on décembre 201013

FORMATIONS INITIALE ET CONTINUE

Moins de 200 élèves ou apprentis sont inscrits dans un éta-blissement présent sur le COTEF/SPEL d’Ambert. Ilsreprésentent 0,5% des effectifs en voie professionnelle ettechnologique en Auvergne.Parmi eux, 106 sont inscrits en année terminale du diplôme(55% des effectifs).

1,50 0,50 0,501,001,502,002,

Spécialités plurivalentes des services aux personnes

Comptabilité, gestion

Travail du bois et de l'ameublement

Moteurs et mécanique auto

Agroalimentaire, alimentation, cuisine

Papier, carton

Santé

Secrétariat, bureautique

Spécialités plurivalentes des échanges et de la gestion

+

- /+ : sous/sur représentation du territoire par rapport à la région

La spécificité des formations sur le territoire (voie professionnelle ou technologique)

Domaines disciplinaires

Domaines technico-professionnels de la production

Domaines technico-professionnels des services

1,50 0,50 0,501,001,502,002,

Spécialités plurivalentes des services aux personnes

Comptabilité, gestion

Travail du bois et de l'ameublement

Moteurs et mécanique auto

Agro-alimentaire, alimentation, cuisine

Sources : Conseil Régional, DRAAF, Rectorat, traitement CARIF-OREF Auvergne ; Champ : élèves, étudiants ouapprentis inscrits en voie professionnelle ou technologique, du niveau 5 au niveau 3, année 2009 - 2010.

Pas de spécificité du territoire

-

Les Forma�ons professionnelles et technologiques ini�ales perme�entaux élèves, étudiants et appren�s d'accéder à un premier diplôme pro-fessionnalisant (niveau 5 : CAP, BEP… ; niveau 4 : Bac Pro, bac techno… ;niveaux 3 et supérieur : BTS, DUT, Licence pro… ).Sont exclues les forma�ons générales du second degré et de l’ensei-gnement supérieur.

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Année 2009 - 2010 Total Sortants Evol. sur Niv. 5 Niv. 4 Niv. 3 et + Apprentis un an en % Effectifs %

Total 194 106 -14 % 85 % 15 % - 44 23 %Domaine de formationDomaines disciplinaires - - - - - - - -Domaines technico-professionnels de la production 74 43 -29 % 100 % - - 44 59 %Domaines technico-professionnels des services 120 63 -2 % 75 % 25 % - - -

les principales spécialités de formationSpécialités plurivalentes des services aux personnes 75 40 -1 % 100 % - - - -Comptabilité, gestion 45 23 -2 % 33 % 67 % - - -Travail du bois et de l'ameublement 40 27 -29 % 100 % - - 26 65 %Moteurs et mécanique auto 24 12 -23 % 100 % - - 8 33 %Agro-alimentaire, alimentation, cuisine 10 4 -41 % 100 % - - 10 100 %

Sources : Conseil Régional, DRAAF, Rectorat, traitement CARIF-OREF Auvergne ; Champ : élèves, étudiants ou apprentis en voie professionnelle outechnologique ; évolutions hors enseignement supérieur. Total = ensemble des inscrits des formations initiales professionnelles et technologiques, du niveau 5 auniveau 3, de la première année à la classe terminale, Sortants = inscrits en année terminale du diplôme, année scolaire 2009-2010.

Les effectifs inscrits (statut scolaire et apprentissage) dans les formations professionnelles ou technologiques - données au lieu de formation

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62% DES EFFECTIFS EN FI SUR LES SPÉCIALITÉS DES SERVICES

Formations de niveau VCONSTRUCTEUR BOIS (CAP)CONDUCTEUR-OPERATEUR DE SCIERIE (CAP)

Formations uniquement présentes sur le territoire

Sources : Conseil Régional, DRAAF, Rectorat, traitement CARIF-OREF ; Champ : année 09-10, élèves, étudiants ou apprentis en voie professionnelle ou technologique.

Les formations spécifiques

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FORMATIONS INITIALE ET CONTINUE

CARIF OREF Auvergne � Edi�on décembre 2010

85% des effectifs au niveau 5 Le niveau 5 rassemble le plus grand nombre d’inscrits (85%contre 32% au niveau régional), suivi du niveau 4 (15%, soit34 points de moins qu’au niveau régional). Cette structurepar niveau de diplôme diverge fortement de la structure ré-gionale, avec une absence de formation de niveau 3 (contre19% en région). Le niveau de formation varie selon la spécialité de formationpréparée. Le niveau 5 rassemble l’intégralité des effectifs ins-crits dans les spécialités plurivalentes des services aux per-sonnes, le travail de bois, les moteurs et mécanique auto(CAP maintenance de véhicules auto option véhicules parti-culiers...) ou l’agro-alimentaire, alimentation, cuisine (CAPboulanger). Les deux tiers des inscrits de la spécialité comp-tabilité, gestion relèvent du niveau 4 (Bac pro comptabilité).

Un apprentissage orienté vers la productionL’apprentissage représente 23% des inscrits du territoire(25% dans l’académie). Les 44 apprentis se répartissent entrele CFA d’Ambert (69%) et la section d’apprentissage duLycée Blaise Pascal. L’intégralité des apprentis est inscrite surdes spécialités de la production et six sur dix dans le travaildu bois et de l’ameublement.

Des effectifs en forte baisseLe nombre d’inscrits dans l’enseignement professionnel ettechnologique (hors universités) diminue de 14% en un ansur le territoire d’Ambert, alors qu’il stagne au niveau régio-nal. L’apprentissage a été davantage concerné par ce replique la voie scolaire (respectivement -29% et -8,5%, soit -18et -14 inscrits). La diminution des effectifs a concerné, enpremier lieu, les spécialités du domaine de la production (-29%), le travail du bois et de l’ameublement (-29%, -16 ins-crits) et l’agro-alimentaire, alimentation, cuisine et lesmoteurs et mécanique auto (-41% et -23%, soit -7 inscritschacun).

Des mobilités de formation au profit de Clermont-Ferrand et du Puy-en-Velay404 élèves résident sur le territoire d’Ambert. Parmi eux,80% (323 élèves) vont se former sur un autre territoire. Lesprincipaux territoires d’accueil sont Clermont-Ferrand (39%du flux sortant), le Puy-en-Velay (17%), Riom et Thiers (9%chacun) et Issoire (8%).Ambert accueille aussi des élèves en provenance d’autres ter-ritoires (69 élèves), Thiers (43% du flux entrant), Issoire(26%) et Clermont-Ferrand (22%).

200 apprentis résident sur la zone d’emploi d’Ambert. 91%partent se former ailleurs, en grande majorité à Clermont-Ferrand (65% du flux sortant). Les autres territoires de des-tination sont le Puy-en-Velay (20%) et Vichy (4%).Ambert accueille aussi des apprentis en provenance d’autresterritoires (26), dont 19% de Thiers.

FORMATIONS INITIALE ET CONTINUE

: résident et se forment sur le territoire: résident sur le territoire et se forment ailleurs: se forment sur le territoire et résident ailleurs: seuls les principaux flux sont représentés

La mobilité des apprentis

1818226

NB

: résident et se forment sur le territoire: résident sur le territoire et se forment ailleurs: se forment sur le territoire et résident ailleurs: seuls les principaux flux sont représentés

La mobilité des élèves

8132369

NB

u Les mobilités entre lieu de résidence et lieu de formation dépendent pourpar�e des caractéris�ques de l’offre de forma�on présente sur le territoire, de celleprésente sur les territoires voisins, des choix des élèves et des familles, ...

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Sources : Conseil Régional, DRAAF, Rectorat, traitement CARIF-OREF Auvergne ;Champ : élèves, étudiants ou apprentis inscrits en voie professionnelle ou technologique,du niveau 5 au niveau 3, année 2009-2010.

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CARIF OREF Auvergne � Edi�on décembre 201015

FORMATIONS INITIALE ET CONTINUE

L’analyse de l’affectation enlycées et lycées agricoles du niveau 5 au niveau 3 met en évidence une faible attractivitédes formations présentes sur leterritoire d’Ambert, avec 87vœux pour 100 places disponi-bles. Ce taux est inférieur de 45points à la référence régionale.

Ce sont les formations de niveau5 les plus attractives du territoireavec un taux égal à 115% (-40points par rapport au taux régio-nal), devant celles de niveau 4(44% , -89 points). Rappelons l’absence de forma-tion de niveau 3.

Deux spécialités se détachentavec un taux d’attractivité supé-rieur à celui du territoire. Il s’agitde celle des moteurs et méca-nique auto avec 100 vœux pour100 places disponibles (sur leCAP maintenance de véhiculesauto option véhicules particu-liers) et des spécialités pluriva-lentes des services aux personnesavec un taux d’attractivité de137% sur le BEP carrières sani-taires et sociales.

Quelle que soit la spécialité de formation considérée, les tauxd’attractivité enregistrés sur ce territoire sont inférieurs auxvaleurs régionales.

Le travail du bois et de l’ameublement, apprécié en région,enregistre sur Ambert un taux faible, égal à 38%, inférieurde 99 points au taux régional sur le CAP constructeur boisau lycée Blaise Pascal.

La comptabilité, gestion, peu recherchée au niveau régional,l’est encore moins sur le territoire (taux de 44%, -37 pointspar rapport au taux régional, pour le Bac Pro comptabilité).

Taux d'attractivité sur le territoire

Taux

d'at

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sur l

a ré

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30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 14080

90

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Comptabilité,gestion

Total

Niveau 5

Niveau 4

Source : SAIO Etablissements Publics, traitement CARIF-OREF ; Champ : données de l'affectation 2009, spécialités de formation demandées ; taux d'attractivité : ratio entre le nombre de 1ers voeux d'affectation formulés par les élèves ou étudiants et les capacités d'accueil.

L'attractivité des formations : les spécificités du territoire

Moteurs et mécaniqueauto

Spécialités plurivalentesdes services

aux personnes

Travail dubois et del'ameublement

DES FORMATIONS PEU ATTRACTIVES, NOTAMMENT AU NIVEAU 4

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u Taux d’a�rac�vité : Nb candidats Vœux 1 / Capacité d’accueil.Ce rapport permet d’apprécier l’adéqua�on entre l’offre et la demande pour chaquespécialité. Il indique l’a�rac�vité et en même temps la sélec�vité de la forma�on.Lorsque le taux est égal à 100, il existe une adéqua�on « parfaite » entre l’offre et lademande. Lorsqu’il est supérieur à 100, on considère que la spécialité est a�rac�ve,elle a�re plus d’élèves que de places proposées, la forma�on est alors sélec�ve,tous les candidats n’auront pas une réponse posi�ve. Lorsque le taux est inférieur à100, la forma�on a�re moins de candidats qu’il n’y a de places offertes, la sélec�onest moindre. Selon les cas, la forma�on sera remplie à la rentrée suivante, en plus oumoins grandes propor�ons, par des candidats ayant choisi ce�e forma�on en 1er,par des candidats pour lesquels elle était un 2e ou même un 3e choix.

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CARIF OREF Auvergne � Edi�on décembre 201016

FORMATIONS INITIALE ET CONTINUE

UNE FPC DES DE ORIENTÉE VERS LES SPÉCIALITÉS DE LA PRODUCTION

113 demandeurs d’emploi, résidant sur le terri-toire d’Ambert, sont sortis de formationprofessionnelle au cours de l’année 2009, soit1,4% du flux régional sur cette période. 42%des stagiaires ont suivi une formation relevantdu domaine de la production, soit 20,5 pointsde plus qu’en région. Les autres demandeursd’emploi se sont positionnés à 33% sur desspécialités du domaine des services et à 26%sur du développement personnel (orientation,validation de projet professionnel, pré-qualifi-cation...). Cette répartition amène, par compa-raison à la région, à une sur-représentation desdomaines de la production et des services (23%des sortants en région) et une sous-représenta-tion du domaine du développement personnel(55% des effectifs régionaux). A noter que la faiblesse des effectifs en FPC renforce lesspécificités du territoire.

Le développement des capacités d'orientation,d'insertion ou de réinsertion sociales et professionnelles re-présente 20% des sortants (47% en région). Les spécialitéspluritechnologiques génie civil, construction, bois et le travailsocial rassemblent chacun 12% des sortants et sont sur-re-présentées sur Ambert. Les autres spécialités regroupent unnombre restreint de bénéficiaires de formation (9% des sor-tants et moins). On y retrouve les spécialités plurivalentesdes services aux personnes, l’agro-alimentaire, alimentation,cuisine, le travail du bois et de l'ameublement (sur-représen-tées sur le territoire) ou les spécialités concernant plusieurscapacités (sous-représentées).

32% des sortants de FPC ont préparé une certification, soit3 points de plus qu’au niveau régional. Cette part s’élève à38% et 49% dans le domaine des services et dans celui de laproduction. 34% des sortants sont issus d’une formation vi-sant un niveau de formation reconnu (9 points de moinsqu’au niveau régional).

Un public féminin, orienté vers des formations du tertiaire46% du public bénéficiaire de FPC a moins de 26 ans, soit11 points de moins qu’au niveau régional. Ils sont les princi-paux bénéficiaires des actions de formation relevant des domaines du développement personnel dont ils représentent69% des sortants (73% en région).

Période de janvier 2009 - décembre 2009 Evol. N % % - de % 50 % Niv. 1 Niv. 4 Niv. 5 % formés /territoire

Sortants N-1 femmes 26 ans ans et + certifiant à 3 Certif. NonCertif.

Total 113 -53 % 46 % 46 % 5 % 32 % 2 % 5 % 27 % 50 % 42 %Domaine de formationDomaines technico-professionnels de la production 47 15 % 21 % 53 % 2 % 38 % 9 % 23 % 28 % 62 %Domaines technico-professionnels des services 37 -30 % 78 % 19 % 14 % 49 % 5 % 5 % 46 % 72 % 53 %Domaines du développement personnel 29 -80 % 45 % 69 % 0 % 10 % 14 %

Les principales spécialités de formationDéveloppement des capacités d'orientation, d'insertion oude réinsertion sociales et professionnelles 23 -84 % 48 % 87 % 0 % 13 % 17 %

Spécialités pluritechnologiques génie civil, construction, bois 13 - 77 % 100 %

Travail social 13 -35 % 100 % 23 % 8 % 100 % 100 % 100 %

Spécialités plurivalentes des services aux personnes 10 0 % 100 % 10 % 10 % 0 % 0 % 100 %

Agro-alimentaire, alimentation, cuisine 6 50 % 100 % 83 % 0 % 0 % 0 %

Spécialités concernant plusieurs capacités 6 500 % 33 %

Travail du bois et de l'ameublement 6 -40 % 0 % 33 % 0 % 17 % 17 % 100 %

Transports, manutention, magasinage 5 -38 % 20 % 40 % 20 % 60 %

Source : AFPA, ASP, Conseil Régional, traitement CARIF-OREF Auvergne ; Champ : sortants de FPC à destination des demandeurs d'emploi, période de : janvier2009 à décembre 2009.

Les sortants de Formation professionnelle Continue (données au lieu de résidence)

2,00

1,50

1,00

0,50 0,00

0,50

1,00

1,50

2,00

Domaines disciplinairesDomaines technicoprofessionnels de la production

Domaines technicoprofessionnels des servicesDomaines du développement personnel

Développement des capacités d'orientation, d'insertion ou de...Spécialités pluritechnologiques génie civil, construction, b...

Travail socialSpécialités plurivalentes des services aux personnes

Agroalimentaire, alimentation, cuisineSpécialités concernant plusieurs capacités

Travail du bois et de l'ameublementTransports, manutention, magasinage

Forêts, espaces naturels, faune sauvage, pêche

Technologies industrielles fondamentalesTransformations chimiques et apparentées (y.c. industrie pha...

Electricité, électroniqueSanté

Technologies de commandes des transformations industrielles

La spécificité des formations des stagiaires résidant sur le territoire

+

-/+ : sous/sur représentation du territoire par rapport à la région

Domaines disciplinaires

Domaines technico-professionnels de la production

Domaines technico-professionnels des services

Domaines du développement personnel

Développement des capacités d'orientation, d'insertion ou de...

Spécialités pluritechnologiques génie civil, construction, b...

Travail social

Spécialités plurivalentes des services aux personnes

Agro-alimentaire, alimentation, cuisine

Spécialités concernant plusieurs capacités

Travail du bois et de l'ameublement

Transports, manutention, magasinage

Sources : AFPA, ASP, Conseil Régional, traitement CARIF-OREF Auvergne ; Champ : sortants de FPC àdestination des demandeurs d'emploi, période de : janvier 2009 à décembre 2009

Pas de spécificité du territoire

TE

RR

ITO

IRE

D’A

MB

ER

T

Page 17: Portrait Ambert:Mise en page 1 - Formation Auvergnepro.formationauvergne.com/sites/pro.formationauvergne.com/files/pictures/carif-oref/...CARIF OREF Auvergne Edion décembre 2010 3

5% des sortants sont âgés de 50 ans et plus(1 point de plus qu’au niveau régional).

46% des bénéficiaires de FPC sont desfemmes, poids identique à celui observé enAuvergne. Elles représentent 45% et 78% dessortants des domaines du développementpersonnel et des services et seulement 21%des bénéficiaires de formations du domainede la production.

Des effectifs en fort repliLe nombre de demandeurs d’emploi sortantde FPC a davantage diminué sur Ambertqu’en moyenne régionale (-53% en un an ver-sus -19%). Cette baisse concerne les spéciali-tés du développement personnel (-80%, -5%au niveau régional) et le domaine des services(-30%, -25% en région). Le domaine de laproduction est, comme au régional, orienté àla hausse (+15%, +8% en Auvergne).

Un territoire qui forme peu ses résidents36 demandeurs d’emploi, sortis de FPCcertifiante, résident sur le territoire d’Ambert ; la moitié seforme sur place. Pour les 18 personnes qui partent se for-mer ailleurs, la destination principale est Clermont-Ferrand(44% du flux sortant).

Pour la FPC non certifiante, 42% des 77 résidents se for-ment sur le territoire. La destination des 45 stagiaires qui par-tent se former ailleurs est dans 76% des cas Clermont.

CARIF OREF Auvergne � Edi�on décembre 201017

FORMATIONS INITIALE ET CONTINUE

202 personnes sont en contrat en alter-nance fin 2009 (2% du total régional) surla zone d’emploi d’Ambert. Les contrats de professionnalisation re-présentent 15,3% de l’alternance, poidsmoins important qu’en région (26,6%). Ilssont davantage mobilisés dans les servicesoù ils représentent 42% des contrats encours.

L’industrie est le premier employeur decontrats en alternance (30%, 19% en Au-vergne), suivi de la construction (29% descontrats versus 24% en région) et du commerce au sens large(27% du total, 34% en Auvergne).

Le taux de recours à l’alternance, égal à 2,7%, est supé-rieur aux taux départemental et régional (de 0,3 point). Il est

plus faible dans un seul secteur, les services (0,6%, soit res-pectivement -0,4 point et -0,3 point).

A noter que ce faible recours à l’alternance dans les ser-vices prévaut quel que soit le territoire considéré.

UN RECOURS PLUS IMPORTANT A L’ALTERNANCE

: résident et se forment sur le territoire: résident sur le territoire et se forment ailleurs: se forment sur le territoire et résident ailleurs: seuls les principaux flux sont représentés

en FPC non certifiante

32456

NB

202

961585519

Total PartC Pro

TotalSecteur d'activité agrégé (NA 5)AgricultureIndustrieConstructionCommerce-hébergement-transportsServices

15,3%

0,0%17,9%3,5%

18,3%41,7%

2,7%

20,3%2,6%8,8%4,3%0,6%

Secteurs d'activité

2,4%

10,1%2,3%7,5%3,8%1,0%

Zoned'emploi Dépt.

Tx recours à l'alternance

Sources : DARES-DIRECCTE et Conseil Régional d'Auvergne au 31/12/2009 pour les contrats en alternance, INSEE-CLAP, au 31/12/2008 pour l'emploi salarié, traitement CARIF-OREF. Le taux de recours est calculé comme le ratio entre le nombre de contrats en alternance en vigueur au 31/12/2009 et l'emploi salarié au 31/12/2008 sur le même territoire.

Les contrats en alternance (données au lieu de travail)

100%

4,4%30,3%28,7%27,1%9,5%

2,4%

10,9%2,3%8,1%3,8%0,9%

Région%

en FPC certifiante

: résident et se forment sur le territoire: résident sur le territoire et se forment ailleurs: se forment sur le territoire et résident ailleurs: seuls les principaux flux sont représentés

18188

NB

Les mobilités des stagiaires

TE

RR

ITO

IRE

D’A

MB

ER

T

Sources : AFPA, ASP, Conseil Régional, Acxiom Francièmes, tous droits réservés, traitement CARIF-OREF Au-vergne ; Champ : sortants de FPC à destination des demandeurs d'emploi, période de janvier 2009 à décembre 2009.

Page 18: Portrait Ambert:Mise en page 1 - Formation Auvergnepro.formationauvergne.com/sites/pro.formationauvergne.com/files/pictures/carif-oref/...CARIF OREF Auvergne Edion décembre 2010 3

Contact : CARIF OREF Auvergne16b rue Fontgiève - 63 000 Clermont-FerrandTél. : 04 73 19 01 40 / Fax : 04 73 37 31 63

Portail : h�p://www.forma�onauvergne.com/ Mail : [email protected]

PORTRAIT EMPLOI-FORMATION

Indice de vieillissement : rapport entre la part des plus âgés etcelle des plus jeunes (pour la popula�on totale : 60 ans et plus etmoins de 20 ans, pour les demandeurs d’emploi : 50 ans et plus etmoins de 25 ans). Si l'indice dépasse 100, il indique un niveau devieillissement important, la part des personnes âgées dépassantcelle des jeunes.Taux de migra�on ne�e : évalué en rapportant le solde migratoire(différence entre les entrées et les sor�es sur le territoire) à la popu-la�on moyenne du territoire sur la période. Ce�e dernière se calculecomme le nombre de stables sur la période plus la moi�é des en-trées et des sor�es.Taux d'ac�vité : rapport entre le nombre d'ac�fs (ac�fs occupéset chômeurs) et l'ensemble de la popula�on correspondante (cal-culée ici pour les tranches d’âge 15-64 ans).Indice de concentra�on : part de l’emploi dans les entreprises de200 salariés et plus.Taux de rotation de la demande d’emploi : somme des de-mandes d’emploi enregistrées pour l’année n et des de-mandes d’emploi sor�es pour l’année n, rapportée au stock desDEFM au 31/12 de l’année n-1 divisé par 2.Part des DE non qualifiés : part des demandeurs d’emploi ayantdéclaré une qualifica�on de manœuvre, d'ouvrier spécialisé oud'employé non qualifié.Part des offres durables : rapport entre les offres de catégorie Ac’est-à-dire les CDD de plus de 6 mois ou les CDI et l’offre d’emploienregistrée. Part des offres non qualifiées : rapport entre les offres portant surles qualifications de manœuvre, ouvrier spécialisé ou employénon qualifié et l’offre d’emploi enregistrée.

Taux de tension : nombre d’offres d'emploi de catégorie A col-lectées dans l’année rapporté au nombre de demandes d'emploide catégories A, B ou C enregistrées sur la même période.Taux d'a�rac�vité : rapport entre le nombre de candidats (1ers

vœux) et la capacité d'accueil d'une sec�on de forma�on.Un taux inférieur à 100 signifie qu'il y a moins de demandes envœu 1 que de places, et par conséquent une a�rac�vité réduite. Al'inverse, une sec�on présentant un taux supérieur à 100 est ditea�rac�ve.Taux de recours à l'alternance : rapport entre le nombre d’entrées enalternance (appren�ssage et contrat de professionnalisa�on) et lenombre de salariés d’un territoire ou d’un secteur.Taux de créa�on d’établissements : rapport entre les créa�onsd'établissements au cours de l'année et le stock d'établissements au1er janvier de l’année.Taux de défaillances d’entreprises : rapport entre les dé-faillances d’entreprises au cours de l'année et le stock d'éta-blissements au 1er janvier de l’année.Indice de spécificité : permet de comparer une propor�on sur unterritoire d'étude (exemples : part des établissements par tranched'effectif, part des effectifs salariés par secteur d'activité,part des demandeurs d'emploi par groupe de métiers, ...)à cette même proportion sur un territoire de référence (parexemple le territoire régional).Il se calcule comme le rapport entre la proportion sur le ter-ritoire d'étude et la propor�on sur le territoire de référence.Supérieur à un seuil (resp. inférieur à ce seuil en néga�f), l'indicede spécificité témoigne d'une surreprésenta�on du territoire (resp.d'une sous-représenta�on) par rapport au territoire de référence.

DÉFINITIONS

Maque�e : Com on Mars - Contact : [email protected] - 03/2010.