portofolio 2014

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Quentin Derouet 0637914447 [email protected] Une image romantique colle à la surface des œuvres de Quentin Derouet comme elle colle- rait à la peau : des fleurs naturelles deviennent les pinceaux de peintures murales couvrant toute une pièce de graffiti – « J’aime bien jouer avec les fleurs, et vous ? », des poèmes sont écrits en lettre de feu sur d’autres murs – Le feu qui me brule est celui qui m’éclaire -, une douce et prenante mélodie emplie toute une salle – « Une Valse pour rien (hommage à Allain Leprest) ». La langue est totalement poésie, comme si la vie n’était qu’une chan- son, mais il n’y a aucune naïveté dans son travail. Elle cherche à rejoindre la dimension affective des objets qui scandent ses installations avec les photographies brulées – « Image/ magie ». Sans s’attacher à une pratique singulière, il définit précisément la sienne à partir de l’installation et de l’exposition. C’est une mise en spectacle d’une atmosphère qui trans- pire autant par la langue, le mobilier, les couleurs, les ensembles de photographies ou les dessins. Cependant, rien de spontané. Les œuvres sont pensées, réfléchies, écrites parfois – voire planifiées dans un futur plus ou moins proche, comme « 7 plans de vol », avant d’être exécutées. Les rencontres sont encore essentielles à une telle œuvre en devenir, mais elles ne sauraient arriver au hasard. Jean-Marc Avrilla, Supplément Semaine Volume IX - Revue pour l’art contemporain - Septembre 2012.

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Page 1: Portofolio 2014

Quentin Derouet

[email protected]

Une image romantique colle à la surface des œuvres de Quentin Derouet comme elle colle-rait à la peau : des fleurs naturelles deviennent les pinceaux de peintures murales couvrant toute une pièce de graffiti – « J’aime bien jouer avec les fleurs, et vous ? », des poèmes sont écrits en lettre de feu sur d’autres murs – Le feu qui me brule est celui qui m’éclaire -, une douce et prenante mélodie emplie toute une salle – « Une Valse pour rien (hommage à Allain Leprest) ». La langue est totalement poésie, comme si la vie n’était qu’une chan-son, mais il n’y a aucune naïveté dans son travail. Elle cherche à rejoindre la dimension affective des objets qui scandent ses installations avec les photographies brulées – « Image/magie ». Sans s’attacher à une pratique singulière, il définit précisément la sienne à partir de l’installation et de l’exposition. C’est une mise en spectacle d’une atmosphère qui trans-pire autant par la langue, le mobilier, les couleurs, les ensembles de photographies ou les dessins. Cependant, rien de spontané. Les œuvres sont pensées, réfléchies, écrites parfois – voire planifiées dans un futur plus ou moins proche, comme « 7 plans de vol », avant d’être exécutées. Les rencontres sont encore essentielles à une telle œuvre en devenir, mais elles ne sauraient arriver au hasard.

Jean-Marc Avrilla, Supplément Semaine Volume IX - Revue pour l’art contemporain - Septembre 2012.

Page 2: Portofolio 2014

Quentin Derouet - Portofolio -

Les couleurs naissent et meurent (Betty), 2014Pigments, traces de feu sur toile, 200cm x 300cm

Pour la série de peinture « Les couleurs naissent et meurent », comme dans un rituel magique, l’artiste va aux grès des envies, avec des amis sur la plage, au bord d’une rivière avec son amou-reuse ou encore seul dans un jardin, mais toujours autour d’un feu, un feu de joie. Quand la fête est finie, ils versent tous dans ce feu des pigments colorés et l’éteigenent en l’étouffant avec une toile. Il en résulte une toile abstraite faite de charbon et de pig-ments entre peinture primitive et peinture conceptuelle, ou alors peinture tzygane quand on connait les origines de l’artiste.

Les couleurs naissent et meurent, 2014Tirage lambda, 40 cm x 50cmPhotographie du feu éteint par la toile

Page 3: Portofolio 2014

Quentin Derouet - Portofolio -

Encore un geste d’amour, 2012Trace contre un mur avec un bouquet de rose

Dimension Variable

Page 4: Portofolio 2014

Quentin Derouet - Portofolio -

Essence obtenue après la distillation des oeuvres de l’artiste réalisé durant ses années d’études. 2013

Essence, fiole 4cm x 1,5cm x 1,5cm, encadrée 40cm x 50 cm

Intention, 2013Flacon, parfum de 50ml, 5cm x 3cm x 2 cm

A la sortie de l’école des beaux arts le jeune artiste a détruit toutes ses œuvres d’étudiant par distillation dans un alam-bique pour en obtenir l’essence, l’absolu (quelques gouttes) qui a servi de base pour réaliser un parfum avec un spé-cialiste. Un parfum qu’il vaporise, selon ses envies, dans des expositions collectives auxquelles il participe, dans des salles vides, sur des murs blancs, sur ses amis, sur des œuvres ou ses vêtements le matin.

Page 5: Portofolio 2014

Quentin Derouet - Portofolio -

Photographie : Jean BrasilleVue d’exposition Centre d’art de la Villa Arson

Le dernier bain, 2014Tirage lambda sur dibond, immergé dans la mer, encadré.

Deux panneaux de 191cm x 121cm x 8cm chacun.

Pour les photographies Le dernier bain, les images sont récupèrées sur internet et proviennent de la série des marines (vue de la mer et du ciel) de Gustav Le Gray, pionnier de la photographie. Elles sont ensuite tirées en grand format et trempées dans la mer quelque temps. Il en résulte des incendies chimiques où se dérobe le paysage flou. Dans cette traversée de l’histoire de la photographie (de l’invention technique à la reproductibilité des images, jusqu’au numérique et la bibliothèque qu’est internet) c’est le sujet de l’image (le ciel, la mer, le soleil) qui va modifier la photographie. Le dernier bain, c’est le dernier bain du développement, un devellopement à l’échelle de la terre. C’est le dernier bain des choses et des corps qui pourrissent. C’est la dernière fête et malgré tout c’est dans la joie de l’incompréhension de ce qui nous attend pour nous passant qu’il faudrait regarder ces images.

Page 6: Portofolio 2014

Quentin Derouet - Portofolio -

«Je ferai un ver de pure rien», 2014Tryptique, photographie, silicce après fusion, texte.

40cm x 50cm chacun

Quentin Derouet a fait un feu sur la plage. Un feu qu’il a alimenté fortement jusqu’à arriver à faire rentrer en fusion une petite partie de sable. Face à la mer l’artiste cherche une alchimie première, transformer la surface de là où il se tient, chercher une vérité sur cette terre. Mais à trop vouloir trouver quelque chose il obtientdu verre, de la transparence, du presque rien. Si la surface de la terre brulerai complement il ne resterai que du verre. Par ailleurs la matière obtenue est une matière que l’on rencontrer à l’état naturel lorsque un éclair frappe le sol dans le désert mais aussi sur les sols sableux après des tests de bombe nucléaire.

Page 7: Portofolio 2014

La misère, 2014Verre soufflé, eau, végétaux (misère)Dimensions variable

Quentin Derouet - Portofolio -

Dans du verre soufflé, fruit de la fusion du sable et donc de la terre et du souffle de l’homme, l’artiste a mit de l’eau et des tiges de Misère, une plante invasive qui peut vivre dans des conditions très difficle. Même plusieurs mois dans un white cube en hiver, sans fenêtre et sans changer l’eau, juste la lumière des néons aux heures d’ouverture, elle ne meurt pas et même elle pousse.

Page 8: Portofolio 2014

Quentin Derouet - Portofolio -

C’est toujours les autres qui meurent, 2014Bouquet de fleurs composé avec la fleur préférée de

chacun des proches de l’artistes, vase. Dimensions variables

Louis, 2014Huile, impresson sur toile

150cm x 200cm

Photographie : Jean Brasille

Page 9: Portofolio 2014

Quentin Derouet - Portofolio -

- Le temps passe mon amour.- Non, c’est nous qui passons.

2014

Fleur (rose rouge) sur mur blancDimensions variables

Page 10: Portofolio 2014

Quentin Derouet - Portofolio -

Charlotte, 2013Huile sur toile imprimée

150cm x 200cm

Charlotte est une série d’oeuvre à partir de la dernière photographie de Charlotte Salomon, une artiste alle-mande d’origine juive, peignant dans un jardin sur la cote d’azur avant d’être déportée quelque jours plus tard et assassinée. L’artiste a fait sienne cette belle image, à première vue candide d’une artiste peignant dans un jardin. Tirée de nombreuses fois sur papier, puis photo-copiée, laissée oubliée et imprimée sur toile. Le temps passe sur nos histoires, sur les malheurs, comment peindre, comment réprésenter le monde malgrè la perte d’un proche ou les plus atroces faits historique, com-ment alors voir la beauté d’un trait ou d’une tache. Une oeuvre où se cotoie expressivité et reproductibilité, lé-gèrété et gravité, détachement et intimité.

Page 11: Portofolio 2014

Quentin Derouet - Portofolio -

Aveux, 2014Phrase tamponnée ou écrite à la main, sur des murs, sur des livres, sur des oeuvres...

Page 12: Portofolio 2014

Quentin Derouet - Portofolio -

Vue d’exposition galerie HelenbeckLa mélancolie des choses, 2014

InstallationEnsemble d’oeuvres, dessins, peintures, photographies

Dont :

Léger comme de la cendre, 2014Matière (charbons) récupérée d’une toile vierge brulée, sur une

toile de même format, 135cm x 160cm et 130cm 125 cmA la lumière, rien est tout, 2014

Photogramme des poussières de l’atelier de l’artiste100cm x 140cm

Tout est poésie depuis une fenêtre, 2013Technique mixte sur papier photgraphique sensible, 90cm 120cm

Nous regardons avec retard, 2014Boule de papier sensible exposée une journée au soleil,

puis developpée, dépliée et encadrée 70cm x 100cm

Page 13: Portofolio 2014

Quentin Derouet - Portofolio -

Nounours, 2014Céramique, cendre

60cm x 40cm x 40cm

Il s’agit d’une série de sculpture en céramique obtientue en trempant des peluches dans de la porcelaine liquide avant de les passer au four. La terre cuit et la peluche brûle. Statufié, il ne reste que la surface d’une chose, un sarcophage ou une urne remplie de cendres, une statue blanche aux yeux vides et noirs.

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Quentin Derouet - Portofolio -

Vue d’expositionJ’aime bien jouer avec les fleurs, et vous ?Motel 763 Annecy, 2012

Une gerbe d’intentionGalerie de la Marine,

Nice, 2013

From and toVilla Arson, Nice2014

Page 15: Portofolio 2014

« Tout est poésie depuis une fenêtre. Il suffit d’avoir le cœur un peu aiguisé. » Ce vers est tiré d’un poème qu’a écrit le jeune Quentin Derouet (né en 1988), en référence à un poème de Lorca, et qui est une des œuvres de l’exposition qu’il présente actuellement à la Galerie de la Marine de Nice (conjointement avec Rémi Voche), Une gerbe d’intentions. Il a valeur de manifeste : pour un artiste, le plus important est de savoir regarder, tout peut devenir art et l’art est bien plus important que les œuvres d’art elles-mêmes. Et cette fenêtre, c’est sans doute celle, matissienne, de l’appartement dont il a pu bénéficier pendant un an, grâce au prix de la ville de Nice qu’il remporté l’an dernier, à l’issue de l’exposition des diplômes de la Villa Arson. Il y présentait « Encore un geste d’amour », une installation qui n’était faite que d’un trait tracé avec un bouquet de roses sur un mur et du bouquet de roses fanées à ses pieds. Et dans la présente exposition, il renvoie malicieusement à cette déclaration avec « Toujours un geste d’amour », qui reprend le simple trait et la rose fanée, mais cette fois sur papier et sertis dans un cadre, à la manière d’une planche d’herbier. Il l’accompagne de cette phrase, écrite en dessous : « Avec ce geste, j’ai pu voir la mer à mon réveil durant une année » (l’appartement mis à sa disposition se situait face à la mer, dans le quartier des Ponchettes).

Poésie, geste, toute l’oeuvre de Quentin Derouet semble se résumer à ces deux vocables. Car de la poésie, on en trouve à foison dans son travail, et pas seulement de manière métaphorique. Le jeune homme écrit lui-même de nombreux vers et préfère le qualitatif de poète à celui d’artiste. Quand on lui demande, d’ailleurs, comme dans l’excellente interview réalisée par Anna Vigogna qui accompagne le flyer distribué à l’entrée del’exposition, « pourquoi faire de l’art plutôt que d’écrire des poèmes », il répond : « C’est une question que je me suis souvent posée. Une des réponses serait que l’art me permet d’avoir une vie sociale assez riche. Ensuite, je pense qu’il est plus aisé de réaliser des désirs par le moyen de l’art que grâce à la littérature. Peut-être que je choisis l’art car il est un bon outil ou que j’ai peur de choisir la poésie. (…) Et comme l’art ne se trouve pas uniquement dans l’objet et la poésie sûrement pas que dans le poème, je me dis que le choix véritable n’est pas entre faire des livres ou des expositions. De ce fait, je choisis timidement de faire de la poésie avec les avantages de l’art. Par raccourci, au final l’art et la poésie sont la même chose. »

Et donc plus que l’objet fini ou le médium, c’est le geste qui intéresse le jeune artiste, ce geste qui va lui permettre de séduire, de rencontrer des gens, de s’amuser, bref, de profiter de la vie. Comment ne pas penser à son propos à la célèbre phrase de Robert Filliou : « L’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art. » Et, de fait, c’est à un ailleurs que nous convient les œuvres de Quentin Derouet, un lieu qui ne se cantonne pas à l’espace d’exposition. On y voit par exemple, une essence obtenue après distillation des œuvres réalisées pendant ses années d’études et qu’il a développée avec l’aide d’un nez pour en faire une fragrance, Intention, que l’on peut tester à l’accueil. Ou un mur d’affiches qui convie à une fête qui aura lieu, dans quelques mois, près d’une cascade de la région de Grenoble que l’artiste a photographiée au péril de sa vie, alors qu’il cherchait à entrer dans une école d’art et qu’il veut célébrer en se disant que pour rien au monde il ne reprendrait de tels risques (La Fête du plus jamais). Ou encore une galerie, Betty Betty, qui propose des œuvres de ses amis artistes qu’il a sélectionnées et qu’il se propose de vendre en empochant un petit pourcentage (à l’image de Duchamp, qui a gagné plus d’argent en revendant les œuvres de ses collègues, et en particulier Picabia, que ses propres œuvres).

Mais à la différence de Filliou et de nombreux artistes Fluxus, Quentin Derouet ne se contente pas d’énoncer des prin-cipes : il fait des œuvres et en soigne particulièrement la réalisation et la présentation. Ainsi le triptyque A la lumière, rien est tout, qui est constitué des poussières balayées dans l’atelier et mises sur un papier sensible qui les révèle comme un cosmos, est-il tiré en grand format et impeccablement encadré dans des caisses américaines ; ainsi l’illustration du « syndrome de Cioran (nous pourrions tout manger sans le savoir) » trouve-t-il son application dans une belle photo de son amoureuse en train de manger des fleurs (photo qui fait d’ailleurs l’affiche de l’exposition et qui est placardée en grand sur la Promenade des Anglais, comme une déclaration) ; ainsi une partie des œuvres est-elle mise en scène sur une estrade noire au milieu duquel trouve un canapé sur lequel le visiteur peut s’asseoir et lire une théorie sur l’art et la vie qui se présenté comme une équation mathématique (la Petite Théorie des espaces poétiques). Quentin Derouet s’amuse, ouvre l’exposition sur le monde, mais intègre les règles qu’on lui a apprises à l’école, quitte à les rejeter par la suite.

Il y a bien sûr une attitude de dandy dans le travail de cet artiste qui cite volontiers Baudelaire. Une pose qui pourrait sembler factice et artificielle si elle n’était défendue avec autant de brio et d’élégance. Quentin Derouet est un jeune artiste qui a encore beaucoup de choses à prouver, mais il en a les moyens et surtout le style. D’ailleurs, n’a-t-il pas faite sienne cette phrase de Jacques Brel qui dit : « On fait c’qu’on peut mais il y a la manière » ?

Patrick Scemama Article dans La république de l’art, rubrique artiste à découvrir, 2013

Page 16: Portofolio 2014

Quentin Derouet1 /10 /1988Né à GrenobleVit à Valbonne (06)

Expositions Personelles 2015 Vitrine du Mamac, (Curator Rebecca François), Nice, France 2014 Le ciel change bien de couleur, Galerie Helenbeck, Nice2013 Une gerbe d’intention, Galerie de la marine, Nice, France (avec Rémi Voche)2012 J’aime bien jouer avec les fleurs, Motel 763 Annecy, France2012 Du feu & du cul, Espace Xavier Jouvin, Grenoble, France (avec André Guiboux)

Expositions Collectives2015 Les garnis (curator Aurelia Zahedi), l’Hotel, Lyon, France2015 From and To (Curator Eric Mangion, Valerio Deho), Kunst Art Meran, Italie2014 Shadow/widow, (Curator Nayong Kim) Cité internationale des Arts, Paris, France2014 From and to. (Curator Eric Mangion, Valerio Deho), Villa Arson, Nice, France2014 Dites le avec de la poésie, galerie Helenbeck, Nice, France2013 Travaux en cours, Galerie Eva Vautier, Nice, France2013 Les modes sont toujours charmantes, (Curator : Eleonore Pano-Zavaroni Mathilde Fernandez, Quentin Derouet) Appartement, Nice, France2013 You are cordially invited (curator Eleonore Pano-Zavaroni, Nayoung Kim, Julie Sas) Kulturhuset Stockholm, Suède2013 De rien/ You’re welcome (invited by Eleonore Pano-Zavaroni), musée d’art moderne de St Etienne, France2012 « Idem », (curator Antonin Kremer), Abbaye Forest, Bruxelles, Belgique2012 Pan !, (curator Jean Marc Avrilla) Villa Arson, Nice, France

Autres Projets2014 Soirée sincérité, Qu’est ce que la sincérité (avec Eleonore Pano-Zavaroni), galerie de la marine Nice, France2013 Les modes sont toujours charmantes, curator avec Eleonore Pano-Zavaroni et Mathilde Fernandez, Nice, France 2012 Performance Le cirque noir, Villa Arson, Nice, France

Publications, presses2015 L’Oeil magazine, Coup de mains, Janvier2014 Nice Matin magazine, Le ciel change bien de couleur, n°52014 La tribune, à l’épreuve du feu, la vie comme un poème, n°7412013 Catalogue, Une gerbe d’intention, édition Ville de Nice2013 Télérama, La promenade des branchés, Novembre2013 La république de l’art, L’artiste à découvrir, Octobre2012 Catalogue Pan ! Semaine Volume IX - Revue pour l’art contemporain – Septembre2012 Art Cote d’azur, Coup de feu sur la jeune création, Juillet

Résidences et Prix 2013 Résidence Hall Spada, Nice2012 Lauréat du prix de la Ville de Nice2012 Résidence Motel 763, Annecy

Formation 2012 DNSEP, Villa Arson, (Félicitation du jury)2010 DNAP, Ecole supérieure d’art de Grenoble (Félicitation du jury)

1494 Chemin du peyniblou06560 VALBONNE

06 37 91 44 [email protected]

Siret : 788 595 932 00013Maison des artistes : En cours