pontage aortobifémoral laparoscopique avec robot da vinci et système original de délivrance de la...
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Cas cliniques
DOI of or1Minimally
Mercy Medical2Departme
Residency, St.3Departme
University of T
CorrespondVascular SurgCherry Street,[email protected]
Ann Vasc SurgDOI: 10.1016/� Annals of V�Edit�e par ELS
Pontage aortobif�emoral laparoscopique avecrobot da Vinci et syst�eme original ded�elivrance de la proth�ese
B.D. Martinez,1 P.M. George,2 A. Ameer,3 A.M. Gerhardinger,1 J.T. Moses,1
J.M. Hansen,1 Toledo, Ohio, Etats-Unis
Nous rapportons le premier cas connu de pontage aortobif�emoral et d’endart�eriectomie aortiqueenti�erement robotique utilisant le syst�eme chirurgical da Vinci et une m�ethode unique ded�elivrance de proth�ese utilisant l’Endo-Vein Harvester.
Au cours des deux derni�eres d�ecennies, la laparosco-
pie a transform�e beaucoup de sp�ecialit�es chirurgica-
les. La chirurgie vasculaire n’a pas rapidement
adopt�e la chirurgie laparoscopique pour le traitement
courant des l�esions aortiques occlusives ou an�evris-
males. Le premier cas de chirurgie aortique totale-
ment laparoscopique n’a �et�e publi�e qu’en 1996.1
Depuis lors, plusieurs centres autour du monde ont
d�ecrit la chirurgie aortique totalement laparosco-
pique. Presque toutes ces publications avaient une
origine universitaire. Les chirurgiens vasculaires du
priv�e, qui sont la majorit�e aux Etats-Unis, n’ont pas
adopt�e la chirurgie aortique laparoscopique comme
standard de soins quand un patient n’est pas un
candidat au traitement endovasculaire. Ceci peut en
partie etre expliqu�e par la longue courbe d’appren-
tissage et les exigences techniques importantes de la
chirurgie aortique laparoscopique.
iginal article: 10.1016/j.avsg.2008.04.016.
Invasive Vascular Surgery Department, St. VincentCenter, Toledo, OH, Etats Unis.
nt of General Surgery, Osteopathic General SurgeryVincent Mercy Medical Center, Toledo, OH, Etats Unis.
nt of General Surgery, General Surgery Residency,oledo Medical Center, Toledo, OH, Etats Unis.
ance: Bernardo D. Martinez, MD, Minimally Invasiveery Department, St. Vincent Mercy Medical Center, 2213ACC #305, Toledo, OH 43608, USA, E mail: bmartinez.
2009; 23: 255.e1 255.e5j.acvfr.2009.06.012ascular Surgery Inc.EVIER MASSON SAS
Le syst�eme chirurgical da Vinci (Intuitive
Surgical, Sunnyvale, CA, Etats-Unis), un
t�el�emanipulateur control�e par ordinateur, a �et�econcu �a la demande des militaires des �Etats-Unis
pour la chirurgie t�el�e-assist�ee. Le robot da Vinci a
les moyens d’une v�eritable vision binoculaire tridi-
mensionnelle (3-D) et, offre donc une vision
in�egal�ee en laparoscopie traditionnelle. Le syst�eme
da Vinci remplace les instruments laparoscopiques
traditionnels par les endowrists, qui permettent un
mouvement dans sept plans comme les poignets
du chirurgien. La technologie du syst�eme chirurgi-
cale da Vinci traduit les mouvements du chirurgien
en mouvements en temps r�eel pr�ecis dans le champ
op�eratoire. Il y a eu des rapports de pontages aorto-
bif�emoraux totalement laparoscopiques avec da
Vinci.2-5 Dans ces rapports, la dissection �etait lapa-
roscopique et le syst�eme da Vinci uniquement
utilis�e pour l’anastomose aortique. Les autres rap-
ports ne d�etaillent pas comment ils ont introduit la
proth�ese et comment les jambages f�emoraux �etaient
tunnelis�es. Nous d�ecrivons ici ce que nous croyons
etre le premier patient qui a eu un pontage aorto-
bif�emoral et une endart�eriectomie aortique totale-
ment robotique avec da Vinci et une tunnelisation
de proth�ese avec l’Endo-Vein Harvester (Ethicon,
Cincinnati, OH, Etats-Unis) avec un controle visuel
op�eratoire total.
OBSERVATION
Un Afro-am�ericain de 61 ans se pr�esenta avec une
histoire de claudication des membres inf�erieurs
274.e1
274.e2 Cas cliniques Annales de chirurgie vasculaire
pr�edominant �a droite depuis quatre ans. Au cours
des 3 mois pr�ec�edant son pontage aortobif�emoral,
il avait des douleurs croissantes. Les ant�ec�edents
m�edicaux de ce patient �etaient une hypertension,
une hypercholest�erol�emie, et un syndrome du
d�efil�e thoracique. Il avait �egalement un tabagisme�a 15 paquets/ann�ee.
Le bilan de ce patient utilisa l’aortographie et
l’angioscanner (AS) avec une reconstruction en
trois dimensions ; ceci montrait des l�esions occlusi-
ves aortoiliaques significatives de l’axe iliaque
commun droit. Ce patient avait aussi des l�esions
occlusives f�emoro-poplit�ees gauches et des l�esions
occlusives iliaque gauches mod�er�ees. L’imagerie
montrait �egalement que le patient avait un bon
collet entre les art�eres r�enales et l’art�ere
m�esent�erique inf�erieure, et il fut consid�er�e un bon
candidat �a l’approche endolaparoscopique. Le
chirurgien b�en�eficiait Food and Drug Administra-
tion da Vinci Aortic Protocol Investigational Device
Exemption (IDE G030039) depuis 2003 pour les
an�evrismes. Le consentement �eclair�e �etait obtenu
du patient apr�es l’explication de la nature de
recherche du proc�ed�e, de ses risques et avantages, et
des solutions alternatives traditionnelles. Le patient�etait hospitalis�e un jour avant la chirurgie pour la
pr�eparation digestive et l’optimisation du bilan
liquidien.
Le patient �etait amen�e en salle d’op�eration, et
une anesth�esie g�en�erale �etait administr�ee. Le
patient �etait plac�e en d�ecubitus lat�eral, avec une
sur�el�evation du cot�e gauche de 40� ; la courbure
lombaire r�enale �etait exag�er�ee pour exposer au
mieux les structures r�etrop�eriton�eales gauches et
proc�eder �a une approche transp�eriton�eale de r�etro-
r�enale comme d�ecrit par Coggia et coll.6 L’abdo-
men et les deux aines �etaient pr�epar�es avec de la
B�etadine, et le patient �etait drap�e avec un st�eridrap
Vi-drape impr�egn�e de B�etadine (3 M, Minneapolis,
MN, Etats-Unis).
Nous avons ouvert les deux aines simultan�ement
avec des incisions incurv�ees. Nous avons diss�equ�eles art�eres f�emorales commune (AFC), superficielle
(AFS), et profonde (AFP). L’AFP gauche �etait la
seule source de sang de la jambe gauche en raison
d’une occlusion �etendue de l’AFS gauche. Du cot�edroit il y avait une plaque post�erieure accessible �al’endart�eriectomie.
Une fois les art�eres f�emorales enti�erement
expos�ees des deux cot�es, nous avons tunnelis�e de
l’aine droite �a l’aine gauche et de l’aine gauche �al’espace r�etrop�eriton�eal para-aortique. La tunnelisa-
tion de l’aine droite �a l’aine gauche nous a permis
d’amener le jambage droit de la proth�ese aorto-
bif�emorale de l’aine gauche �a l’aine droite. Un
dispositif de pr�el�evement veineux endoscopique,
l’Ethicon Spoon Dissector, avec un objectif de
5 mm �a 30�, �etait utilis�e pour faire un tunnel peu
angul�e �a partir de l’aine droite vers la gauche.
L’Endo-Vein Harvester �etait introduit dans l’aine
gauche et avanc�e vers l’amont au contact de l’art�ere
iliaque externe puis du muscle psoas gauche comme
guides de l’espace para-aortique gauche. Dans tout
ce processus, nous avons refoul�e l’uret�ere et le colon
gauches au-dessus du dissecteur en cuill�ere pour�eviter des l�esions de ces structures. Le dissecteur en
cuill�ere �etait laiss�e en place, et les abords�etaient recouverts avec des compresses impr�egn�ees
de vaseline pour empecher la fuite du
pneumop�eritoine.
Nous avons plac�e les trocarts abdominaux
comme indiqu�e sur la Figure 1. Le syst�eme
chirurgical da Vinci �etait alors engag�e �a partir du
flanc gauche du patient (Fig. 2). Le chirurgien
quittait le cot�e du patient, allait �a la console, et
poursuivait un abord transp�eriton�eal r�etror�enal.
L’acc�es �a l’espace r�etrop�eriton�eal �etait obtenu par
dissection entre le sigmo€ıde et le duod�enum, avec
l’�electrocaut�erisation dans la main droite du da
Vinci et la pince de DeBakey dans la gauche. Il y
avait une excellente visualisation de l’aorte entre la
veine r�enale gauche et l’art�ere m�esent�erique
inf�erieure. La veine r�enale gauche �etait encore
diss�equ�ee et refoul�ee plus en dedans vers la veine
cave. L’aorte sous-r�enale �etait ainsi diss�equ�ee sur
toute sa circonf�erence. Nous avons ensuite diss�equ�el’espace para-aortique gauche, recherchant le
dissecteur en cuill�ere.
Nous avons ensuite sutur�e un drain de Penrose �aune proth�ese en Dacron de 16� 8 mm. L’espace
cr�e�e par l’Endo-Vein Harvester �etait mieux d�efini
par le bras da Vinci (Fig. 3). La d�elivrance de la
proth�ese �etait accomplie avec sous controle visuel
complet. La proth�ese �etait pr�esent�ee dans l’abdo-
men avec une manœuvre coordonn�ee entre le
chirurgien �a la console et le deuxi�eme chirurgien par
l’interm�ediaire d’un trocart d’assistance. La pro-
th�ese �etait pass�ee avec un clamp par l’interm�ediaire
du drain de Penrose vers l’aine gauche. La proth�ese�etait laiss�ee in situ et l’aorte �etait clamp�ee avec des
clamps de Chitwood en amont et en aval. Les Chit-
woods �etaient introduits par des incisions du flanc
gauche. Les clamps de Chitwood �etaient introduits
de mani�ere telle qu’ils glissaient sur le colon
descendant vers l’aorte juste au-dessous des art�eres
r�enales et juste au-dessus de l’art�ere m�esent�erique
inf�erieure ; leur placement s’assurait de ne pas
heurter pas les bras du robot. L’aorte �etait alors
sectionn�ee par des ciseaux sur le bras du da Vinci.
Il y avait une plaque �etendue dans l’aorte, et une
Fig. 2. Vue perop�eratoire de l’anastomose da Vinci.
Fig. 1. Vue sh�ematique de la mise en place du trocart.
Vol. 23, No. 2, 2009 Cas cliniques 274.e3
endart�eriectomie da Vinci �etait faite. L’extr�emit�edistale de l’aorte �etait sutur�ee avec 17 cm de suture
Gore-Tex 3-0 (Gore-M�edical, Newark, DE, Etats-
Unis) d’une mani�ere ant�erograde et r�etrograde. A la
fin du surjet, nous avons eu un incident malheu-
reux et une aiguille a �et�e perdue quand nous avons
essay�e d’enlever l’aiguille utilis�ee de l’abdomen.
L’aiguille a pass�ee hors du porte aiguille et du champ
visuel. Puisque nous �etions sous la pression du
temps de clampage, on a d�ecid�e de continuer la
suture aortique. Le moignon a �et�e encore renforc�epar 7 cm de Prol�ene 0 et totalement oblit�er�e, et le
clamp distal �etait enlev�e.
L’anastomose proximale �etait termino-terminale
employant trois sutures de Gore-Tex 3-0 mesurant
15 cm de long. Les sutures �etaient plac�ees en intra-
corporel avec le syst�eme da Vinci en partant de
l’angle le plus loin, en faisant d’abord un surjet
post�erieur, puis ant�erieur. La ligne de suture �etait
examin�ee en ouvrant partiellement le clamp
proximal, ce qui montra plusieurs zones n�ecessitant
des sutures additionnelles de Prol�ene 3-0. L’anas-
tomose �etait �etanch�eifi�ee avec un syst�eme de
coagulation de fibrine.
Ensuite, le chirurgien quitta la console, remit
rapidement une tenue st�erile, et revint �a la table
op�eratoire. Les art�eres f�emorales gauches �etaient
rapidement clamp�ees en amont et en aval, et une
endart�eriectomie f�emorale gauche �etait faite. Le
jambage gauche de la proth�ese �etait anastomos�een termino-lat�eral, et une profondoplastie �etait faite
sur l’AFC et l’AFP car l’AFS gauche �etait totalement
occluse. La collat�eralit�e se faisait par l’interm�ediaire
du syst�eme f�emoral profond gauche. Le jambage
droit de la proth�ese �etait pass�e de l’aine gauche
vers la droite par l’interm�ediaire de la tunnelisation.
Une endart�eriectomie de l’AFC, de l’AFS et de l’AFP
droites �etait faite, puis le jambage droit de la
proth�ese �etait anastomos�e en termino-lat�eral.
Le moment �etait normalement venu de fermer la
peau et terminer la proc�edure comme nous l’avons
fait dans les cas suivants. Dans ce cas-ci, cependant,
nous avons du rechercher l’aiguille perdue. Le
chirurgien est retourn�e �a la console, et nous avons
recherch�e l’aiguille perdue. Nous avons d�eroul�e le
grele avec le da Vinci et avons de mani�ere approfon-
die examin�e les goutti�eres paracoliques. Enfin, en
utilisant la scopie, nous avons rep�er�e l’aiguille
derri�ere le lobe droit du foie. L’aiguille a �et�e retir�ee
avec succ�es ; cependant, ce fut au prix d’une 1 heure
50 mn de temps additionnel. Le pneumop�eritoine�etait �evacu�e, et les trocarts �etaient enlev�es et ferm�es
de mani�ere habituelle.
Le temps de clampage aortique �etait de 104 min
du clampage aortique proximal au d�eclampage du
jambage gauche. L’anastomose aortique a pris
23 min. Le temps de clampage f�emoral gauche �etait
de 18 min ; le temps de clampage f�emoral droit �etait
Tableau I. R�esum�e des temps op�eratoires
Temps de dissection inguinale 36 min
Temps de tunnelisation 6 min
Dissection da Vinci 107 min
Anastomose aortique proximale da Vinci 23 min
Dur�ee totale d’isch�emie 104 min
Fig. 4. Vue postop�eratoire de l’abdomen.
Fig. 3. Vue perop�eratoire de la tunellisation par Endo
Vein Harvester.
274.e4 Cas cliniques Annales de chirurgie vasculaire
de 24 min, avec l’endart�eriectomie. Le temps
op�eratoire total �etait de 559 min (Tableau I).
Le patient �etait transf�er�e en unit�e de soins inten-
sifs pour surveillance �etroite (Fig. 4). Le patient fut
intub�e pendant 41 hr. A l’extubation, il eut des gaz
et avait faim ; il a demand�e de manger et de se lever.
Le patient quitta l’hopital en bonne sant�e au 4�eme
jour postop�eratoire. Au 7�eme mois postop�eratoire, le
patient continuait �a �evoluer de facon satisfaisante.
DISCUSSION
Au premier regard, notre dur�ee op�eratoire semble
plutot longue ; cependant, les temps de clampage
et d’anastomose aortique �etaient tout �a fait en
accord avec ceux d�ecrits par des �equipes plus
entrain�ees �a la chirurgie aortique laparoscopique
et assist�ee par da Vinci. Le chirurgien est en priv�e,
exercant dans un hopital communautaire de soins
tertiaires ; il est aid�e par un r�esident en chirurgie
g�en�erale de 4�eme ann�ee (PGY-4) en rotation de
chirurgie vasculaire ayant peu d’exp�erience pra-
tique du syst�eme da Vinci ou de la chirurgie vascu-
laire laparoscopique -et un r�esident en chirurgie
g�en�erale PGY-1 -avec une formation formelle de
laboratoire en laparoscopie vasculaire et une
exp�erience en salle du da Vinci mais ayant tr�es peu
d’exp�erience pratique de la chirurgie anim�ee. Si
notre �equipe n’avait pas perdu l’aiguille, nous pen-
sons que nous aurions eu une dur�ee op�eratoire tr�es
honorable comparable �a celle des programmes uni-
versitaires qui ont pr�ec�edemment d�ecrit la chirurgie
aortique laparoscopique assist�ee par da Vinci.
Nous pensons qu’il est de grande importance que
la premi�ere chirurgie aortique totalement assist�ee
par da Vinci ait �et�e accomplie par un chirurgien
communautaire parce que c’est cette cohorte de
chirurgiens vasculaires qui d�ecidera finalement de
l’adoption d’une proc�edure. Tandis qu’il est essen-
tiel de pouvoir d�emontrer un proc�ed�e complexe
dans un environnement universitaire, ou les chirur-
giens ont un temps d�edi�e �a la recherche7,8 pour
d�evelopper leur technicit�e et sont habituellement
aid�es par des chirurgiens vasculaires exp�eriment�es
ou des chefs de clinique vasculaires avec une for-
mation concentr�ee sur les techniques laparoscopi-
ques et une pleine compr�ehension du proc�ed�eutilis�e, le chirurgien communautaire manque
habituellement d’un tel appui. Nous croyons que
pour nos cas suivants alors que le chirurgien, les
aides, et le personnel de salle d’op�eration auront
plus d’exp�erience de la proc�edure- que la dur�ee
op�eratoire totale diminuera.
CONCLUSION
Les avantages d’�eviter une incision xypho-pubienne
et de la chirurgie laparoscopique ont �et�e d�ecrits et
bien accept�es. La question actuelle est que la plupart
des chirurgiens vasculaires ne sont pas capables
d’offrir une modalit�e th�erapeutique mini-invasive
en chirurgie aortique si leur patient n’est pas un can-
didat �a la chirurgie endovasculaire. Une partie du
probl�eme est la difficult�e technique de l’anastomose
vasculaire intracorporelle laparoscopique et de la
longue courbe d’apprentissage. Le syst�eme da Vinci
a �et�e au commencement concu comme r�eponse
Vol. 23, No. 2, 2009 Cas cliniques 274.e5
pour diminuer la courbe d’apprentissage et faciliter
la chirurgie laparoscopique et endoscopique pour
des chirurgiens avec une exp�erience minimale de
la laparoscopie. Notre exp�erience a montr�e que la
v�erit�e �etait �a l’oppos�e. Le syst�eme da Vinci ne
compense pas des comp�etences laparoscopiques
insatisfaisantes mais, plutot, les amplifie. Nous pen-
sons qu’avec une formation appropri�ee et progres-
sive aux techniques laparoscopiques et robotiques,
comme rapport�e par Wisselink et coll. et Martinez
et coll., 9-13 le chirurgien vasculaire, et particu-
li�erement le chirurgien vasculaire communautaire,
peuvent adopter et ex�ecuter une chirurgie aortique
mini-invasive robotique totale quand le patient
n’est pas un candidat �a la r�eparation endovasculaire.
Nous pensons �egalement que le pontage aorto-
bif�emoral totalement laparoscopique assist�e par
robot deviendra la r�ef�erence en cas d’�echec ou de
contre-indication anatomique du traitement
endovasculaire.
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