poly physio qcm 10 11

107
Tutorat Associatif Toulousain Année universitaire 2010-2011 PACES UE 3 bis : Organisation des appareils et systèmes : bases physiques des méthodes d'exploration – aspects fonctionnels Physiologie QCM Partenaire du Tutorat Associatif Toulousain Tous droits réservés au Tutorat Associatif Toulousain Sauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 1

Upload: bigwar

Post on 19-Jun-2015

6.147 views

Category:

Education


50 download

TRANSCRIPT

Tutorat Associatif ToulousainAnnée universitaire 2010-2011

PACES

UE 3 bis : Organisation des appareils et systèmes : bases physiques des méthodes d'exploration –

aspects fonctionnels

PhysiologieQCM

Partenaire du Tutorat Associatif Toulousain

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 1

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 2

ATTENTION !

Ce polycopié a été relu sur la base des cours dispensés à la faculté de Rangueil pour l'année 2009-2010.

Cependant, suite à la réforme de la PACES, le programme de Physiologie a été modifié. Par conséquent, certains éléments présents dans ce polycopié peuvent ne plus être d'actualité.

A vous de trier parmi les différents items proposés ceux qui restent en accord avec les cours dispensés par mesdames et messieurs les professeurs.

N'hésitez pas à signaler toutes les erreurs éventuelles ou remarques concernant ce polycopié sur tutoweb dans la rubrique « Forum polycopiés » ou lors de l'une des permanences du tutorat.

En aucun cas le contenu de ce polycopié ne pourra engager la responsabilité de la faculté de médecine ou de mesdames et messieurs les professeurs.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 3

SOMMAIRE

QCM du TAT :

Compartiments liquidiens page 5

Physiologie neuro musculaire page 6

Physiologie endocrine page 28

Bioénergétique page 44

Corrections :

Physiologie neuro musculaire page 56

Physiologie endocrine page 66

Bioénergétique page 74

ANNALES DE LA FACULTE page 84

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 4

Compartiments liquidiens

Ce chapitre était initialement traité par le Professeur Ader et a été repris l'année 2008-2009 par le professeur Tack qui ne le traitait avant qu'à Purpan. Nous avons volontairement

décidé d'enlever la banque de QCMs qui concernait le cours du professeur Ader car il y a beaucoup de différences et cela vous aurait induit en erreur.

Pour vous entrainer sur ce chapitre, reportez vous aux polycopiés d'annales du tutorat mais surtout aux annales de la faculté de Purpan disponible à la fin de ce polycopié.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 5

Physiologie neuro-musculaireQCM 1 : Dans son modèle de sélection naturelle, Charles Darwin empreinte des éléments à :A. Jean-Baptiste De Lamarck qui proposait une conception transformiste du monde vivant.B. Charles Lyell qui émit l’hypothèse que le milieu et les espèces sont en permanence en mouvement. C. Hippolyte Taine qui dans son traité « Principe de population » décrit les freins à la croissance de la population.D. Ce modèle comprend une première phase aléatoire et une deuxième phase de tri, de sélection.E. Il se base sur un modèle de hasard sélection résultant de « lutte pour la vie ».

QCM 2 : Jacques Monod, biochimiste français, a été novateur en proposant :A. D’étendre le modèle de Darwin à l’évolution de la culture et des idées.B. Qu’avec l’évolution les capacités d’apprentissage, d’exploration et de représentation augmentent.C. Que les images produites dans le champ de la conscience entrent en compétition par essai et erreur. D. Le principe de réflexes conditionnés qui induisent par exemple la sécrétion de suc gastrique chez un chien au son d’une clochette après un apprentissage et conditionnement préalableE. Que les mécanismes de coordination et de régulation induisent une homéostasie.

QCM 3 : La conception actuelle de la physiologie est la synthèse de multiples évolutions :A. Les questions et réflexions à ce sujet n’ont débutées qu’au XIXème siècle avec les Grands scientifiques B. Charles Darwin propose un modèle de sélection naturelle dans lequel, seuls les individus ayant des caractères héréditaires leur permettant de survivre et de se reproduire dans un environnement particulier, peuvent pérenniser l’espèce.C. Jean-Baptiste De Lamarck propose une conception transformiste du monde vivant dans laquelle l’environnement modèle directement et uniformément l’individu.D. Jean-Pierre Changeux dit que l’évolution de la culture engendre la pensée scientifique et la recherche de la vérité devenues cruciales dans nos sociétés contemporaines.E. Pour Thomas Malthus les images produites dans le champ de la conscience entrent en compétition par essai et erreur jusqu’à ce que ne subsiste que la plus adéquate.

QCM 4 : Concernant les potentiels de membrane, il est exact que :A. Seules les cellules musculaires et les neurones sont polarisés.B. Le potentiel de membrane de repos des neurones est en moyenne de −70mV ce qui est le reflet d’un excès de charges négatives à l’intérieur.C. Le potassium est expulsé de la cellule par la pompe Na+/K+ ATPase mais il a tendance à entrer dans la cellule à la fois à la faveur de son gradient de concentration et du gradient électrique dû à la différence de potentiel.D. Le potentiel de membrane au repos est plus proche du potentiel d’équilibre du K+ que du Na+ car il y a un plus grand nombre de canaux K+ ouverts.E. La phosphorylation de la Na+/K+ ATPase induit un changement de conformation provoquant la libération de 3 Na+ à l’extérieur de la cellule et la fixation de 2 K+.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 6

QCM 5 : Concernant le potentiel d’action, il est exact que :A. La phase de dépolarisation est due à un cycle positif rapide au cours duquel l’ouverture des canaux sodique provoque une dépolarisation qui à son tour induit l’ouverture des canaux Na+

sensibles au voltage, ce qui augmente le courant sodique.B. Le potentiel d’action dure environ 1ms, la repolarisation rapide est due à la fois à une fermeture rapide des canaux sodiques et à une ouverture des canaux potassiques sensibles au voltage.C. Pendant le potentiel d’action, la concentration des ions Na+ et K+ en intra cellulaire et extra cellulaire varie considérablement amenant ainsi une inversion de polarisation le potentiel de membrane passant de −70 mV à +30 mV environ.D. La période réfractaire relative se termine lorsque le potentiel de membrane a trouvé sa valeur initiale, pendant cette période aucun stimulus ne pourra déclencher de potentiel d’action.E. Le seuil est franchi lorsque il y a un flux net d’ions à travers la membrane plasmique se dirigeant vers l’intérieur de la cellule c'est-à-dire lorsque le flux sodique entrant est supérieur au flux potassique sortant.

QCM 6 : Principes fondamentaux :A. Les cellules de l’organisme sont polarisées et donc excitables.B. La différence de potentiel est l’énergie potentielle entre 2 charges opposées.C. La concentration en sodium est environ dix fois supérieure à l’extérieur de la cellule qu’à l’intérieur.D. La forte concentration en cations le long de la membrane cellulaire du coté cytosolique est compensée par les protéines et les composés phosphorilés. E. La loi d’Ohm est : intensité = ddp x résistance.

QCM 7 : Potentiel membranaire de repos :A. Pour les neurones il est d’environ –70mV.B. Il correspond à l’état d’équilibre des flux ioniques et donc dépend de facteurs propres à chaque cellule.C. Sa valeur s’explique par le fait que le K+ rentre plus rapidement que ne sort le Na+.D. Le gradient de concentration de ces deux ions est assuré par une pompe énergie indépendante électrogène. E. Cette pompe est dite électrogène car elle fait sortir 3 ions sodium et entrer seulement 2 ions potassium.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 7

QCM 8 : Potentiel électrique et potentiel de membrane :

A. La phase 1 est synchrone avec l’ouverture rapide de nombreux canaux Na+ et donc l’entrée massive de Na+ qui a pour conséquence l’inversion de polarité de la membrane. B. La phase 2 correspond à la repolarisation qui s’initie par l’ouverture des canaux K+ sensibles au voltage et par la fermeture des canaux sodiques.C. La phase 3 correspond à un pic de sortie du K+ initié par le cycle lent négatif.D. Le potentiel d’action est déclenché à partir du seuil de +15mV.E. La propagation d’un potentiel le long d’une fibre myélinisée de gros calibre est 10 fois plus rapide que le long d’une fibre amyélinique de petit calibre.

QCM 9 : Au sujet du potentiel d’action et de ses bases ioniques :A. Dans le neurone au repos, la plupart des canaux sodiques sont ouverts et, de ce fait, le potentiel de membrane au repos est plus proche du potentiel d’équilibre du sodium.B. Lors de la repolarisation, la perméabilité relative au sodium chute très rapidement (moins de 1ms).C. Avant le retour au repos du potentiel de membrane, on observe une légère hyperpolarisation due à la fermeture des canaux sodiques ainsi qu’à l’ouverture d’une classe particulière de canaux K+.D. Les ions sodium peuvent passer à travers la membrane cellulaire par l’intermédiaire d’un pore : celui-ci est composé de 4 domaines homologues formés chacun de 6 segments transmembranaires. Cet assemblage permet la sélectivité au sodium pour ces pores.E. Un potentiel de membrane n’atteignant pas le seuil de déclenchement est dit subliminal. Le seuil liminal est défini à –55mV pour les neurones : un potentiel d’action est alors initié. De plus une fois ce seuil atteint, plus on augmente le stimulus (stimulus supraliminaire), plus le potentiel d’action est important.

QCM 10 : A propos du transport des ions :A. Les ions Cl- peuvent être transportés selon un transport actif (par des pompes à Cl-) ou un transport passif (par des canaux à Cl-).B. La pompe à Na+/K+ ATPase fonctionne en fixant 3 K+ et 1 ATP ce qui permet une modification de la conformation de la pompe qui permet alors au K+ de rentrer dans la cellule puis à 2 Na+ de se fixer. Ceux ci sont alors évacuer à l’extérieur de la cellule par déphosphorylation.C. Un peu de chiffre : la concentration en sodium est de 150mmol/l en intracellulaire et de 15mmol/l en extra cellulaire. La concentration en ions chlorure est, elle, de 110mol/L en extracellulaire et de 10mmol/L en intra cellulaire.D. Le potentiel d’équilibre du potassium est égale à –90mV et celui du sodium est de +60mV. Le potentiel de repos est quand à lui égal à –70mV pour les neurones.E. Une cellule est dite dépolarisée lorsque le potentiel de membrane devient moins négatif que le potentiel de repos. Elle est dite hyperpolarisée quand la valeur devient de plus en plus positive.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 8

QCM 11 : A propos des potentiels électrique et de membrane :A. On remarque que le potentiel électrique se propage de manière décrémentielle, c’est à dire que la charge électrique se perd à travers la membrane, du fait de sa perméabilité aux ions, et disparaît à une distance de 1 à 2 mm du site d’origine.B. On observe deux périodes réfractaires faisant suite au potentiel d’action : une période réfractaire absolue, dans laquelle seul un stimulus supraliminaire peut initier un potentiel d’action, et une période réfractaire relative dans laquelle le potentiel d’action peut être initié par un simple stimulus liminal.C. La vitesse de conduction d’un potentiel d’action dépend du diamètre et de la myélinisation de la fibre nerveuse. De ce fait, plus une fibre est petite, mieux elle conduit car un gros diamètre augmente les résistances (car il y a plus de surface lorsque la fibre a un gros diamètre).D. La myéline est produite par les cellules gliales. La myélinisation correspond à une succession de manchon de myéline, celle-ci étant un isolant. De ce fait, il n’y a pas de fuite de courant dans un segment myélinisé.E. Les nœuds de Ranvier correspondent à un étranglement entre deux manchons de myéline : cette zone possède de nombreux canaux sodiques. Par ce moyen, le courant saute de nœud en nœud : cette conduction est dite saltatoire. Donc pour une fibre de petit calibre amyélinique, la vitesse de conduction sera de 100m/s.

QCM 12 : On procède à 3 injections consécutives (indiquées par des flèches) de noradrénaline sur un motoneurone et on enregistre les variations de potentiel membranaire :

A. Avant l’injection de noradrénaline tous les canaux sodiques sont fermés.B. L’efficacité de la réponse dépend de la quantité de noradrénaline.C. Après la seconde injection les canaux Na+ voltage-dépendant sont ouverts.D. Il existe des récepteurs à la noradrénaline sur la membrane de ce motoneurone.E. Un phénomène de sommation après la 3e injection permet l’induction d’un potentiel d’action.

QCM 13 : A propos des potentiels électriques et des mouvements ioniques :A. Il y a sur une membrane au repos 50 fois plus de canaux K+ ouverts que de canaux Na+.B. Arrivé au-delà du seuil le nombre de canaux Na+ ouverts est multiplié par 60.C. La lidocaïne favorise l’ouverture des canaux ioniques.D. Les potentiels électrotoniques sont dits à dépolarisation décrémentielle.E. La propagation de potentiels d’action sur les fibres non myélinisées est dite saltatoire.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 9

QCM 14 : Soit un modèle de membrane cellulaire possédant toutes les caractéristique et tous les composants d’une membrane in vivo. Il est vrai que le potentiel de membrane diminue si :A. Le gradient de concentration du Na+ augmente.B. Le nombre de canaux K+ diminue.C. L’activité de l’ATPase Na+/K+ diminue.D. La concentration de K+ intracellulaire augmente.E. La concentration de Na+ extracellulaire diminue.

QCM 15 : A propos de l’anatomie fonctionnelle des synapses :A. Les synapses électriques, siège du passage direct et passif du courant d’un neurone à l’autre à l’origine d’une transmission de grande rapidité, ont pour rôle de synchroniser l’activité électrique des populations de neurones.B. Contrairement aux synapses chimiques, les synapses électriques ne peuvent fonctionner que dans un sens (de l’élément pré-synaptique vers l’élément post-synaptique).C. Les neurotransmetteurs libérés au niveau des synapses chimiques excitatrices ont pour effet d’éloigner le potentiel de membrane du neurone post-synaptique du seuil.D. Le courant post-synaptique au niveau d’une synapse chimique inhibitrice donne naissance à un PPSI qui modifie l’excitabilité de la cellule post-synaptique en créant obligatoirement une hyperpolarisation. E. Au niveau d’une synapse inhibitrice, l’activation des recepteurs membranaires par liaison du neurotransmetteur peut entraîner l’ouverture de canaux Cl – sans transport actif des ions Cl – qui sera à l’origine d’une hyperpolarisation.

QCM 16 : A propos de l’activation de la cellule post-synaptique et de l’efficacité synaptique :A. La valeur de 5mV d’un PPSE est suffisante pour que le potentiel de membrane atteigne le seuil.B. Du fait de la propagation de façon décrémentielle des potentiels post synaptiques, l’influence d’une synapse sera d’autant plus grande que celle-ci est proche du cône d’implantation où la densité des canaux sodiques voltage dépendants est la plus élevée.C. La durée de 10ms des PPSE, beaucoup plus longue que celle du PA est notament une des raisons pour lesquelles les PA se succèdent souvent de façon rapprochée.D. Une fois libéré dans la fente synaptique le neurotransmetteur n’a d’action que sur l’élément post-synaptique.E. Au niveau de la fente synaptique l’enlèvement du neurotransmetteur permettant à la synapse de fonctionner avec une cadence élevée peut s’effectuer par une dégradation enzymatique, par un phénomène de recaptage actif ou une diffusion à distance.

QCM 17 : A propos des neurotransmetteurs et de leurs récepteurs :A. Puisqu’un neurone ne fabrique qu’un type de neurotransmetteur, on ne retrouvera au niveau de l’élément post-synaptique qu’un seul type de récepteur.B. La synthèse des catécholamines se fait après capture de l’acide aminé Tyr au niveau de la terminaison axonale du neurone pré synaptique : une cascade enzymatique permet alors la synthèse successive de dopa, dopamine, noradrénaline, adrénaline.C. Les PPS issus de l’activation de récepteurs ionotropes sont plus brefs que ceux issus de l’activation de récepteurs métabotropes.D. Les corps cellulaires des premiers neurones du système nerveux orthosympathique émettent des axones longs et myélinisés alors que les deuxièmes neurones émettent des axones courts et amyéliniques.E. Le système parasympathique activé pendant la digestion notamment est à l’origine d’une diminution de la motilité intestinale.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 10

QCM 18 : Au sujet des muscles striés :A. Les cellules musculaires squelettiques proviennent de la fusion de cellules non différenciées plurinucléées : les myoblastes.B. Le filament fin est constitué de protéines d’actine, de troponine et de myosine.C. La rigidité cadavérique est le durcissement des muscles qui commence 12 heures après la mort.D. La contraction des myofibrilles n’entraîne pas forcément de raccourcissement.E. Les fibres musculaires striées glycolytiques rapides ont une teneur élevée en glycogène.

QCM 19 : Concernant le muscle strié :A. L’aspect strié des fibres musculaires striées provient de l’alternance de bandes claires et sombres, parallèles au grand axe de la cellule.B. Lorsque l’ATP se lie à la myosine, il y a dissociation du pont transversal.C.Les étapes d’hydrolyse de l’ATP et le déplacement du pont transversal sont simultanées.D. L’hydrolyse de l’ATP libère de l’énergie.E. Le déplacement réalisé à chaque fois est faible, mais la force de contraction provient de la somme des mouvements de tous les ponts transversaux.

QCM 20 : Couplage excitation contraction :A. Le potentiel d’action finit avant même le début de la contraction.B. Un potentiel d’action au niveau de la membrane plasmique envahit toute la surface et les tubules transverses en un laps de temps relativement long.C. Le recaptage du calcium prend plus de temps que sa libération, c'est-à-dire 100 ms pour revenir à 10-3 molaire.D. Le calcium libre intra cellulaire provient du réticulum sarcoplasmique.E. Au niveau de concentration 1 micro molaire, le calcium se fixe sur des sites de basse affinité des canaux calcique entrainant leur fermeture.

QCM 21 : Cellules musculaire lisse :A. Le muscle strié est un rapport de fibres musculaire et de conjonctif.B. Les filaments fins et épais sont organisés en faisceau cylindrique de 1 à 2 micron de long.C. Le filament épais est un filament contractile de myosine.D. Dans la totalité des muscles, les fibres s’étendent sur toute la longueur.E. La cellule musculaire striée mesure 10-100 microns de diamètre et 20 mm de long.

QCM 22 : Dans le muscle strié d’un homme adulte, la concentration de fibres extrafusoriales due à une décharge des motoneurones gamma :A. Est abolie si les racines postérieures sont sectionnées.B. Est abolie si les racines antérieures sont sectionnées.C. Est plus rapidement bloquée par une injection locale d’un anesthésique local dans le nerf mixte que la contraction induite par décharge alpha. D. Coactivé avec les motoneurones alpha, entraîne un raccourcissement du ou des muscles concernés et de ses fuseaux neuromusculaires.E. Aucune réponse juste.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 11

QCM 23 : A propos des synapses :A. Ce sont des jonctions anatomiquement spécialisées entre 2 neurones exclusivement.B. Lorsqu’une synapse tend à rapprocher le potentiel de membrane d’une cellule vers sa valeur seuil, on parle de synapse excitatrice.C. Le potentiel d'action est la somme de tous les noyaux excitateurs et inhibiteurs qui parviennent au neurone à un moment donné.D. Un potentiel post-synaptique excitateur suffit à déclencher un potentiel d'action.E. Le cône d’implantation de l’axone est la zone du neurone où la densité de canaux calciques voltages dépendants est la plus importante.

QCM 24 : Concernant les synapses chimiques :A. Elles sont bidirectionnelles et ont une conduction quasi-instantanée.B. La transmission des signaux est assurée par des neurotransmetteurs libérés par la terminaison axonale post-synaptique.C. La dépolarisation de la terminaison pré-synaptique provoque l’ouverture des canaux calciques voltages dépendants.D. Les synapses inhibitrices provoquent l’ouverture des canaux chlore et potassique.E. Les ions Cl ne contribuent pas à la valeur du potentiel de membrane, et leur potentiel d’équilibre est proche du potentiel de membrane de repos.

QCM 25 : Les neurotransmetteurs et neuromodulateurs :A. Les neurotransmetteurs provoquent l’ouverture de canaux ioniques par l’intermédiaire de récepteurs ionotropes (couplés aux protéines G) et des récepteurs métabotropes (formant le canal ionique lui-même).B. Les neuromodulateurs font apparaître des réponses complexes par l’intermédiaire de différents effecteurs intracellulaires tels que l’adénylate cyclase ou encore la protéine kinase A.C. L’acétylcholine est dégradée dans la fente synaptique par l’acétylcholinestérase en acétylCoA et choline.D. L’acétylcholine peut se lier à des récepteurs nicotiniques (retrouvés dans les jonctions neuromusculaires par exemple) ou muscariniques (retrouvés dans différents organes et viscères).E. Le glutamate est un neurotransmetteur inhibiteur essentiel du cerveau (plus de la moitié des synapses cérébrales sont glutaminergiques).

QCM 26 : A propos du muscle lisse :A. Il est formé de cellules fusiformes, plurinucléées, et capables de divisions.B. Il adopte une organisation en myofibrilles, expliquant l’absence d’aspect strié au microscope.C. Les cellules renferment, comme le muscle strié, des filaments d’actine et de myosine.D. La tension maximale développée par unité de surface est similaire à celle engendrée par les fibres musculaires striées.E. L’organisation en myofibrilles des filaments d’actine et de myosine fait que l’on peut modifier sa longueur d’un facteur deux, sans que la tension maximale ne soit altérée.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 12

QCM 27 : A propos du muscle lisse :A. L’augmentation de la concentration de Ca2+ intracellulaire entraîne la formation d’un complexe calmoduline-calcium, activant une kinase qui phosphoryle la chaîne lourde de la myosine.B. La libération du calcium du réticulum endoplasmique est le seul mécanisme d’augmentation du Ca2+ intracellulaire.C. L’inositol triphosphate a un rôle fondamental dans la libération du Ca2+ par le RE.D. Un seul potentiel d’action peut entraîner l’activation de tous les ponts transversaux; la contraction est donc totale immédiatement.E. Pour les cellules lisses unitaires, la concentration de Ca2+ intracellulaire est suffisante au maintien d’un tonus musculaire permanent, sans stimulation externe.

QCM 28 : A propos du muscle lisse :A. Il existe plusieurs catégories de fibres musculaires lisses: unitaires (appareil digestif, utérus) et multi unitaires (voies aériennes, artères de gros calibre).B. Les fibres musculaires lisses sont innervées de façon abondante par les axones des motoneurones α de la corne antérieure de la moelle.C. Pour les muscles lisses multi unitaires, l’innervation concerne les cellules entraîneurs. D. Pour le muscle lisse intestinal, la noradrénaline entraîne un abaissement du potentiel de repos, et donc une relaxation.E. La contraction des fibres musculaires lisses peut être aussi modulée par des facteurs locaux, comme la composition du liquide extra cellulaire, par l’intermédiaire d’une modification de la concentration en Ca2+ intracellulaire.

QCM 29 : A propos du schéma suivant : Potentiel de membrane en mV 2 3 4

Temps 1 5

A. Il s’agit du schéma d’un potentiel d’action d’un neurone.B. On considère que le phénomène total dure environ 5ms.C. Les canaux potassiques voltages dépendants commencent à s’ouvrir lors du pic de dépolarisation (phase 3).D. Lors de la phase 5, le potentiel de membrane est proche du potentiel de repos de l’ion calcium.E. Un stimulus supraliminaire peut déclencher un potentiel d’action s’il est appliqué en phase 2.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 13

QCM 30 : Toujours à propos du schéma :A. En phase 1 on assiste à l’ouverture des canaux sodiques voltages dépendants.B. Entre les phases 1 et 3 on assiste à une entrée de sodium et une sortie de potassium (par rapport à la cellule).C. La pompe Na+/K+ ATPase est inhibée physiologiquement pendant les potentiels d’action.D. Durant la phase 2, la perméabilité membranaire au sodium diminue, de même que celle du potassium.E. Durant la phase 4, le potentiel de membrane va tendre vers le potentiel d’équilibre de l’ion potassium, à savoir -90mV.

QCM 31 : A propos des potentiels d’action et de leur conduction :A. Le potentiel d’action se caractérise par une brève dépolarisation de la membrane, une inversion de potentiel, et une posthyperpolarisation.B. Il fonctionne selon la loi du tout ou rien.C. De manière générale le seuil se situe à environ 15 mV au dessus du potentiel de repos.D. Les potentiels d’action ont des amplitudes différentes, ce qui permet de transmettre des informations de différentes intensités. E. La propagation saltatoire de l’influx électrique se rencontre chez les neurones pourvus d’un axone amyélinique, et entraîne une conduction rapide.

QCM 32 : A propos des synapses :A. Les synapses électriques, retrouvées au niveau des ganglions des racines postérieurs des nerfs spinaux, assurent une transmission rapide et bidirectionnelle de l’influx.B. Les synapses chimiques sont majoritaires dans notre organisme.C. La fente synaptique est l’espace de 10 à 20 micromètres qui sépare l’élément pré-synaptique de l’élément post-synaptique.D. L’amplitude d’un PPSE ou d’un PPSI dépend de la quantité de neurotransmetteurs libérés dans la fente synaptique.E. Les antagonistes empêchent la liaison du neurotransmetteur endogène.

QCM 33 : A propos des synapses chimiques :A. On appelle bouton synaptique le renflement de la cellule pré-synaptique libérant le neurotransmetteur.B. Les vésicules contenant le neurotransmetteur fusionnent avec la membrane pré-synaptique grâce à l’ouverture de canaux potassiques.C. Une grande quantité de neurotransmetteurs est recaptée en pré-synaptique, constituant un système économe.D. Le potentiel post-synaptique excitateur est forcément une hypopolarisation.E. La synapse chimique fonctionne comme le potentiel d’action sur le mode du tout ou rien.

QCM 34 : A propos des synapses chimiques :A. L’ion calcium joue un rôle prédominant dans l’exocytose du neuromédiateur.B. La dégradation chimique de ce dernier est l’unique mécanisme qui permet la diminution de sa concentration dans la fente synaptique.C. L’amplitude du potentiel d’action post-synaptique varie de façon décrémentielle : elle diminue au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la zone synaptique.D. La fente synaptique permet la propagation directe de l’influx par l’intermédiaire de phénomènes électriques stricts.E. Un seul PPSE suffit à déclencher l’activation de la cellule post-synaptique.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 14

QCM 35 : A propos de ce schéma sur le potentiel de membrane : A. La phase (1) correspond à des stimuli supraliminaires.B. Durant le potentiel d’action (2), le flux de Na+ l’emporte sur celui de K+.C. La phase (3) correspond à une post hypopolarisation.D. A partir de la phase descendante du potentiel d’action (2), la fibre rentre en periode refractaire, E. ce qui permet la propagation en sens unique du potentiel d’action.

QCM 36 : A propos des phénomènes de feedback (=rétrocontrôle) lors des potentiels d’action :A. Le feedback positif rapide est associé aux flux de sodium.B. Le feedback positif rapide se produit durant la phase de dépolarisation du potentiel d’action.C. Le feedback positif rapide freine la dépolarisation.D. Le feedback négatif lent est du à la fermeture des canaux de potassium.E. Le feedback négatif lent est responsable de l’hyperpolarisation qui suit le potentiel d’action.

QCM 37 : A propos de la propagation du potentiel d’action le long d’un axone :A. Elle se fait par transmission de proche en proche du potentiel d’action.B. Son amplitude diminue au fur et à mesure, à cause du phénomène de “fuite de la charge“.C. Il peut rebrousser chemin dans l’axone par un phénomène de re-excitation ionique.D. Il se propage de façon saltatoire dans une fibre myélinisée.E. Sa vitesse augmente si l’axone est myélinisé et de faible diamètre.

QCM 38 : A propos des muscles squelettiques :A. Les myofibrilles sont une organisation en faisceaux d’un grand nombre de filaments fins et épais de 1 à 2 nm de diamètre.B. Chaque « tête » de la molécule de myosine contient un site de liaison à l’actine et un site ATPasique qui catalyse la transformation ATP = ADP+Pi.C. Lorsque l’ATP se lie sur son site de fixation à la myosine, il provoque le déplacement du pont transversal.D. La libération d’énergie par hydrolyse et le déplacement du pont transversal ne sont pas simultanés.E. Avec la mort, la concentration d’ATP dans la cellule va diminuer ce qui va engendrer la rigidité cadavérique. Cette rigidité est un indice de datation de l’heure de la mort.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 15

QCM 39 : A propos du couplage excitation-contraction :A. Un potentiel d’action (PA) dure en moyenne 1 à 2 ms ; il disparaîtra avant toute activité mécanique. Celle-ci dure environ 100 ms et démarre après le potentiel d’action.B. Au repos, la concentration de calcium dans le cytosol est de 10-7 mol/L. A cette concentration peu de sites de fixation de calcium sur la troponine sont occupés : la tropomyosine bloque ainsi les sites de liaisons des ponts transversaux.C. Le potentiel d’action va se propager à la surface de la cellule mais également à l’intérieur par le biais des tubules T. Lorsqu’un PA passe par le réticulum endoplasmique, cela déclenche l’ouverture de canaux calciques au niveau des sacs latéraux. Le calcium va alors passer dans le cytosol, sa concentration va donc s’y élever.D. La membrane du réticulum endoplasmique contient des pompes à calcium qui vont pomper le calcium de la lumière du réticulum vers le cytosol. Ce processus met plus de temps à se réaliser donc il faudra attendre 100 ms avant que le taux de calcium ne revienne à sa valeur de repos (et ainsi se produise une relaxation).E. La relaxation nécessite de l’énergie : elle demande de l’ATP pour le fonctionnement des pompes ATPasiques.

QCM 40 : A propos des jonctions neuromusculaires :A. Le corps des motoneurones est situé dans le tronc cérébral ou dans la moelle épinière. L’axone est de gros calibre et amyélinique, et est capable de générer des potentiels d’action à très grande vitesse.B. Un motoneurone n’innerve qu’une seule fibre musculaire mais chaque fibre musculaire peut être innervée par deux ou plusieurs motoneurones ce qui constitue une unité motrice.C. L’arrivée de potentiel d’action déclenche l’activation de canaux calciques voltage dépendant. Le calcium qui entre active des éléments du cytosquelette et il se produit alors une exocytose du neurotransmetteur (acétylcholine=Ach). L’Ach va se lier sur l’élément post synaptique (plaque motrice) à des récepteurs canalaires ionotropes nicotiniques dont l’ouverture va augmenter la perméabilité du K+ et du Na+.D. Le curare se lie au récepteur nicotinique sans l’activer et empêche de ce fait la fixation de l’Ach. Il n’est pas dégradé par l’acétylcholinestérase donc même si les motoneurones conduisent normalement les potentiels d’actions et libèrent l’Ach, il n’y aura pas de potentiel d’action post synaptique et donc aucune contraction.E. En revanche, la toxine botulinique inhibe la libération d’Ach par les terminaisons nerveuses et empêche la transmission du signal chimique entre motoneurones et fibres musculaires.

QCM 41 : Modélisation de la contraction isotonique et isométrique :A. L’importance de la précharge conditionne le degré d’étirement du muscle. De plus, pour se raccourcir, le muscle devra soulever la post-charge.B. Lorsque la postcharge est supérieure à la tension que peut développer le muscle, celui-ci engendre une tension sans changer de longueur : la contraction est dite isotonique.C. L’étirement passif survient quand la charge est supérieure à la tension engendrée par les ponts transversaux du muscle. La charge étire le muscle à une longueur plus grande qu’elle ne l’était initialement au repos et l’allongement va être la conséquence des forces externes appliquées sur le muscle.D. Lorsque l’on stimule le muscle, il y a une secousse musculaire : la longueur, la vitesse, et la durée du raccourcissement diminuent quand la charge s’accroît.E. Lors d’une contraction isotonique, à l’échelle ultra structurale, les ponts transversaux liés à l’actine se déplacent ; il y a un raccourcissement des sarcomères et donc de la fibre musculaire.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 16

QCM 42 : A propos des relations tensions-longueurs et forces-tensions :A. Si l’on répète les stimulations, on peut obtenir une contraction continue, si la fréquence est suffisamment faible : cette contraction porte le nom de « Tétanos complet ».B. Lorsque l’on a une tension tétanique, le calcium n’a pas le temps d’être repompé par le réticulum sarcoplamique, d’où une concentration soutenue en calcium cytosolique, ce qui permet à un nombre important de sites de liaisons actine-myosine de rester disponibles et à la tension de s’élever jusqu'à sa valeur maximale. C. La longueur optimale, ou de repos, est la longueur à laquelle une fibre produit la plus grande tension, elle est déterminée par la pré-charge. D. Si on diminue la longueur optimale de 60% ou bien que l’on augmente de 70% environ, on obtient un tension nulle. Heureusement pour tous les muscles de l’organisme la longueur des fibres musculaires se trouve proche de cette longueur optimale et l’étirement d’un muscle dépasse rarement les 30% de cette longueur optimale.E. Si on étire le muscle, on peut arriver à un désengrènement complet des filaments d’actine et de myosine d’où une disparition des ponts transversaux (mécanisme irréversible). Par contre si l’on a un muscle insuffisamment étiré, il y a un chevauchement des filaments fins entre eux ce qui gêne les interactions entre actine et myosine.

QCM 43 : A propos du métabolisme énergétique du muscle squelettique : A. Au début de la contraction, quand la concentration en ADP diminue et la concentration d’ATP augmente, cela favorise la formation d’ADP par la phosphocréatine. Ce transfert d’énergie est tellement rapide que les concentrations d’ADP dans la cellule ne varient que très peu.B. Dans la phosphorylation oxydative au sein des mitochondries, le substrat des 5 à 10 premières minutes est le glycogène musculaire puis seront utilisés les acides gras et le glucose dans les 20 à 30 minutes suivantes. A la fin, au delà de 30 minutes, sera utilisé principalement le glucose sanguin.C. La phosphorylation glycolytique cytosolique dépend du glycogène ou du glucose sanguin et a un avantage non négligeable : elle peut se faire en absence d’oxygène. Par contre, elle produit beaucoup moins d’ATP que la phosphorylation oxydative.D. La vitesse d’apparition de la fatigue dépend du type de fibre musculaire, de l’intensité et de la durée de l’exercice. En effet, lors d’un exercice de résistance l’intensité est forte et de courte durée ; la fatigue arrive donc rapidement mais la récupération est rapide. E. Les fibres oxydatives rapides ont une teneur en glycogène et une fatigabilité moyenne. Elles ont néanmoins une activité ATPasique de la myosine élevée ainsi qu’une vitesse de contraction rapide. Le diamètre de ces fibres est moyen.

QCM 44 : Soit un muscle strié squelettique baignant dans un tampon de Krebs convenablement oxygéné (Figure 1). La partie inférieure du muscle est reliée à un transducteur de force qui mesure en permanence la tension développée, et cette dernière est enregistrée. La partie supérieure du muscle est reliée à une tige mobile en équilibre sur un axe de rotation. Les conditions de charge sont déterminées par l’importance respective de la précharge et de la postchage. Le déplacement du stylet inscripteur permet l’enregistrement de la longueur et donc du raccourcissement, en fonction du temps.En stimulant électriquement ce muscle isolé soumis à une charge constante on enregistre, en fonction du temps, la longueur du raccourcissement (fig 2) et la tension développée (fig 3) dans deux conditions de postcharge. Le tracé A est obtenu en soumettant le muscle à une postcharge A et le tracé B en le soumettant à une postcharge B.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 17

A. La contraction développée par le muscle soumis à la postcharge A est une contraction isotonique, à partir du moment où la tension développée est supérieure à la postcharge.B. Le muscle A a une fatigabilité plus lente que le muscle B ce qui signifie qu’il contient plus de mitochondries que le muscle B.C. Le chevauchement des filaments d’actine et de myosine avant le début de la contraction est identique en A et en B.D. Le raccourcissement se produit quand la tension développée par le muscle est légèrement supérieure à la postcharge.E. La vitesse de raccourcissement atteinte en soumettant le muscle à la postcharge A est supérieure à celle atteinte par la postcharge B.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 18

QCM 45 : Concernant l’anatomie fonctionnelle des synapses, il est vrai que :A. Les synapses électriques, rares chez les mammifères, permettent le passage direct d’un courant de façon passive et unidirectionnelle à travers des jonctions communicantes.B. Les synapses chimiques présentent une fente synaptique de 10 à 20 nm de large suffisant à empêcher la propagation directe du courant qui dure 1ms. C. L’élément post synaptique d’une synapse inhibitrice répond par un PPSI déclenché par une hyperpolarisation.D. Dans le cas de la synapse excitatrice, une sommation minimale de 30 PPSE est nécessaire pour dépasser le seuil de dépolarisation par entrée de sodium dans la cellule et engendrer un potentiel d’action au niveau du cône d’implantation.E. Les neurones sont des systèmes intégrateurs qui additionnent l’ensemble des potentiels électriques activateurs et inhibiteurs pour déclencher un potentiel d’action.

QCM 46 : L’efficacité synaptique est source de beaucoup de variabilité :A. L’augmentation de la concentration en calcium libre extracellulaire est nécessaire à l’exocytose des neurotransmetteurs par fusion des membranes de la vésicule qui contient le neurotransmetteur et du bouton pré synaptique.B. Le retour à l’état de repos de la synapse est permis par des mécanismes de recaptage du calcium capables de s’adapter à toute intensité de stimulation.C. Une fois libéré dans la fente, le neurotransmetteur peut agir sur un neurone à distance par diffusion, sur l’élément post synaptique (cas le plus fréquent) ou encore sur l’élément pré synaptique lui-même déterminant alors une rétroaction du neurotransmetteur sur son autorécepteur.D. Les agents pharmaceutiques tels que les psychotropes peuvent se lier aux récepteurs synaptiques et mimer leur neurotransmetteur activateur ou inhiber la réponse empêchant le neurotransmetteur endogène de se fixer.E. La maladie du Tétanos est due à une toxine qui empêche la fixation de neurotransmetteur sur l’élément post synaptique normalement responsable de PPSI, entraînant ainsi des PPSE sans contrôle qui provoquent des contractions involontaires des muscles striés.

QCM 47 : A propos des neurotransmetteurs (NT) et neuromodulateurs (NM) et leurs récepteurs :A. L’acétylcholine possède 2 grands types de récepteurs: nicotiniques, qui est le prototype des récepteurs ionotropes, et muscariniques, existants sous 5 formes présentes principalement présentes dans les ganglions végétatifs, le cœur et les muscles lisses.B. Les récepteurs ionotropes activés par la fixation extracellulaire d’un NT entraînant un flux ionique via leur canal transmembranaire donnent lieu à des réponses plus lentes que les récepteurs métanotropes qui présentent eux un canal couplé à une protéine G.C. La famille des NM agit au niveau de l’expression génique par phosphorylation de facteurs de transcription : leur mode d’action est AMPc dépendant.D. Le glutamate est le NT le plus important pour le fonctionnement normal du cerveau et possède différents types de récepteurs ionotropes à cations. E. GABA et glycine sont des NT inhibiteurs cibles de nombreux médicaments à action anxiolytique.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 19

QCM 48 : A propos des synapses :A. Un PPSI (potentiel post synaptique inhibiteur) induit forcément une augmentation du potentiel membranaire.B. L’excitabilité de la cellule post synaptique dépend du nombre de synapses actives mais aussi de la proportion en synapses excitatrices et inhibitrices.C. Il existe des auto-récepteurs dans la membrane plasmique pré synaptique qui permettent la régulation de la quantité de neurotransmetteurs libérés dans la fente synaptique.D. Un neurotransmetteur peut être caractérisé par le fait qu’il produit toujours le même effet quelque soit sa cible.E. Les synapses électriques possèdent souvent un récepteur couplé aux protéines G.

QCM 49 : A propos des synapses :A. Le rôle principal de la synapse électrique est de synchroniser l’activité des neurones.B. Le tétanos est responsable d’une activité excessive des neurones du fait de l’inhibition de neurotransmetteurs responsables de PPSI.C. Seule l’augmentation de la sortie des ions Cl- de la cellule peut être responsable d’un PPSI.D. Une synapse proche du cône d’implantation sera plus efficace que si elle en était éloignée.E. Tous les agonistes sont responsables d’un PPSE.

QCM 50 : A propos des neurotransmetteurs :A. L’alpha neurotoxine de cobra se lie irréversiblement aux récepteurs muscariniques, ce qui empêche la libération d’acétylcholine et donc la contraction musculaire.B. Le GABA, le glutamate et la glycine sont 3 acides aminés neurotransmetteurs inhibiteurs.C. La sérotonine est synthétisée à partir de la tyrosine.D. Le NO synthétisé à partir de l’arginine est le seul gaz neurotransmetteur.E. Certains gaz neurotoxiques et insecticides sont des inhibiteurs de l’acétylcholine estérase.

QCM 51 : Au sujet des synapses :A. Dans une synapse électrique les 2 éléments neuronaux sont séparés par une fente synaptique de 20nm où transitent les neuromédiateurs.B. Le fait que l’élément pré synaptique puisse lier le neuromédiateur indique que les synapses chimiques comme les synapses électriques admettent une transmission bidirectionnelle de l’influx nerveux. C. La fixation de l’acétylcholine sur son récepteur aboutit principalement à l’entrée de calcium dans le milieu intracellulaire, ce qui rapproche le potentiel de membrane du seuil, permettant la génération d’un potentiel d’action.D. L’amplitude d’un PPSE est d’environ 0,5mV alors qu’il faut une dépolarisation de 15mV pour atteindre le seuil à partir duquel est généré un potentiel d’action.E. C’est l’augmentation du potassium intracellulaire qui provoque la libération du contenu des vésicules pré synaptiques.

QCM 52 : Au sujet des synapses :A. Les neuromédiateurs peuvent être produits au niveau de la terminaison axonale grâce à l’action d’enzymes qui ont été apportées par transport axonal.B. La génération d’un potentiel d’action nécessite souvent une sommation temporelle et/ou spatiale de potentiels post synaptiques excitateurs.C. Généralement plus un récepteur post synaptique sera stimulé plus il va se sensibiliser pour pouvoir répondre au stimulus.D. L’acétylcholine est le seul neuromédiateur excitateur.E. Le GABA est le principal neuromédiateur inhibiteur au niveau de la moelle épinière.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 20

QCM 53 : Au sujet des neuromédiateurs :A. L’alpha neurotoxine de cobra se lie de façon irréversible aux récepteurs nicotiniques et en provoque une ouverture permanente.B. Les récepteurs nicotiniques et muscariniques sont deux types de récepteurs glutaminergiques.C. Les synapses inhibitrices liées au GABA ou à la glycine agissent en induisant des mouvements de Cl- ou de K+ au niveau de l’élément post synaptique.D. Certains neuromédiateurs peuvent être des gaz comme pour le NO.E. Un activation trop importante de neurone glutaminergique peut provoquer la mort des neurones.

QCM 54 : Les différents types de fibres musculaires squelettiques :A. Les fibres oxydatives rapides ont une activité ATPasique de la myosine élevée.B. Les fibres glycolytiques rapides ont le plus grand diamètre de fibres.C. Les fibres oxydatives lentes ont peu de mitochondries et peu de capillaires.D. Les fibres oxydatives rapides ont une teneur en myoglobine élevée.E. Les fibres oxydatives lentes ont une vitesse de fatigabilité rapide.

QCM 55 : Concernant la structure d’un muscle squelettique :A. La troponine est une protéine contractile retrouvée surtout dans les filaments épais.B. La tropomyosine est une molécule formée de deux polypeptides entrelacés.C. La myosine est une protéine globulaire formée d’une tête et d’une tige dont l’extrémité a un site

de fixation pour l’actine.D. Le réticulum sarcoplasmique forme un manchon autour des myofibrilles.E. Au cours d’une contraction musculaire, il y a toujours raccourcissement des fibres musculaires.

Soit un muscle strié squelettique isolé, baignant dans un tampon de Krebs convenablement oxygéné (Figure 1). La partie inférieure du muscle est reliée à un transducteur de force (F) qui mesure en permanence la tension développée, et cette dernière est enregistrée. La partie supérieure du muscle est reliée à une tige mobile en équilibre sur un axe de rotation. Les conditions de charge sont déterminées par l’importance respective de la précharge et de la postcharge. Le déplacement du stylet inscripteur permet l’enregistrement de la longueur, et donc du raccourcissement, en fonction du temps.En stimulant électriquement ce muscle isolé soumis à une précharge constante, on enregistre, en fonction du temps, la longueur de raccourcissement (Figure 2) et la tension développée (Figure 3) dans deux conditions de postcharge. Le tracé A est obtenu en soumettant le muscle à une postcharge A et le tracé B est obtenu en soumettant le muscle à une postcharge B.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 21

Figure 1

Figure 2 Figure 3

QCM 56 : La comparaison des tracés A et B permet de conclure :A. La postcharge A est supérieure à la postcharge B.B. Le tracé B est obtenu avec une postcharge nulle.C. Le tracé A correspond à une contraction isométrique.D. Le chevauchement des filaments d’actine et de myosine avant le début de la contraction est

identique en A et en B.E. Le raccourcissement se produit quand la tension développée par le muscle atteint et dépasse

légèrement la postcharge.

QCM 57 : Concernant les muscles striés squelettiques :A. Ils possèdent des tubules transverses.B. Ils possèdent des jonctions communicantes entre les fibres.C. Leur source de calcium principale est la membrane plasmique.D. L’activité ATPasique de la myosine y est importante.E. Possèdent un tonus.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 22

QCM 58 : Au sujet de la régulation de la contraction des muscles striés squelettiques :A. Au repos, la troponine empêche l’interaction des ponts transverses avec l’actine.B. La troponine, protéine globulaire, possède un site de liaison au calcium.C. La tropomyosine fixe le calcium et se déplace, libérant les sites de liaisons des ponts transverses.D. La fixation du calcium est réversible.E. La concentration de calcium dépend du calcium libéré par le réticulum sarcoplasmique et de l’entrée de calcium extracellulaire.

QCM 59 : A propos de la jonction neuromusculaire du muscle strié squelettique :A. Les muscles striés squelettiques sont innervés par des motoneurones myélinisés, de gros calibre, dont le corps cellulaire est situé dans la corne antérieure de la moelle épinière et dans le tronc cérébral.B. Le nombre de fibres musculaires striées squelettiques innervées par un motoneurone est variable.C. Le neurotransmetteur est l’adrénaline.D. Le PA se propage par activation des canaux sodium dont l’ouverture dépend de la libération d’un médiateur intracellulaire libéré par le canal sodique précédent.E. Le curare, comme la toxine botulinique, se fixe aux récepteurs nicotiniques, empêchant ainsi leur activation.

QCM 60 : On considère un modèle à deux compartiments intra- et extra-cellulaires séparés par une membrane contenant une Na+/K+ ATPase, des canaux Na+ et des canaux K+ dont on peut augmenter ou diminuer le degré d’ouverture. La concentration de Na+ est de 150 mM en extra-cellulaire et de 15mM en intra-cellulaire tandis que la concentration de K+ est de 5 mM en extra-cellulaire et de 150 mM en intra-cellulaire. Dans ces conditions, le potentiel de membrane est stable à -70 mV. Toutes choses étant égales par ailleurs, il est exact que :A. Si on augmente le nombre de canaux Na+ ouverts, alors la différence de potentiel transmembranaire (en valeur absolue) diminue.B. Si on diminue le gradient de concentration du K+, alors la différence de potentiel transmembranaire (en valeur absolue) diminue.C. Si on augmente la concentration de Na+ intra-cellulaire, le potentiel de membrane tend à se rapprocher du potentiel d’équilibre du K+.D. Si on diminue la concentration de K+ extra-cellulaire, le potentiel de membrane tend à se rapprocher du potentiel d’équilibre du K+.E. Si on diminue l’activité de la Na+/K+ ATPase, la différence de potentiel transmembranaire (en valeur absolue) augmente.

QCM 61 : A propos du potentiel électrotonique et du potentiel d’action, il est exact que : A. Le seuil d’apparition d’un potentiel électrotonique est d’environ -30 mV.B. Pour une faible stimulation, l’amplitude du potentiel d’action se propageant le long d’une fibre nerveuse sera inférieure.C. L’amplitude d’un potentiel électrotonique dépend de l’intensité du stimulus et est décrémentielle avec la distance parcourue.D. Pour un potentiel électrotonique, la période réfractaire est inférieure à celle d’un potentiel d’action.E. La propagation d’un potentiel d’action s’effectue de manière unidirectionnelle.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 23

QCM 62 : On considère un muscle strié squelettique isolé, baignant dans un tampon de Krebs convenablement oxygéné.La partie inférieure du muscle est reliée à un transducteur de force qui mesure en permanence la tension développée et celle-ci est enregistrée. La partie supérieure du muscle est reliée à une tige mobile en équilibre sur un axe de rotation. Les conditions de charge sont déterminées par une précharge et une postcharge.En stimulant électriquement ce muscle isolé, on enregistre, en fonction du temps, la tension développée dans différentes conditions de charge définies ci-après. La stimulation du muscle est telle qu’elle induit une secousse simultanément dans toutes les fibres.

La postcharge utilisée est légèrement supérieure à la tension que peut développer ce muscle à sa longueur optimale. Le tracé A est obtenu en soumettant le muscle à une précharge A, le tracé B est obtenu en soumettant le muscle à une précharge B. La tension développée par le muscle est mesurée dans ces deux conditions de précharge. Il est exact que :A. Le tracé A correspond à une contraction isométrique.B. Le tracé B correspond à une contraction isotonique.C. La mise en place d’une butée entraînerait l’obtention d’un tracé isotonique.D. Le chevauchement des filaments d’actine et de myosine avant le début de la contraction est plus proche d’une situation optimale dans le cas A par rapport au cas B.E. Dans le cas A, on peut affirmer avec certitude que le muscle n’est pas à sa longueur optimale.

QCM 63 : A propos du réflexe myotatique, il est exact que : A. Le rôle principal des organes tendineux de Golgi est de renseigner sur le degré d’étirement des muscles.B. La co-activation des motoneurones α et γ permet de conserver la sensibilité des fuseaux neuro-musculaires à l’étirement malgré le raccourcissement du muscle.C. Lors d’un réflexe myotatique, il y a augmentation des afférences Ia du fait de l’étirement des fuseaux neuro-musculaires du muscle concerné.D. Lors d’un réflexe myotatique, il y a augmentation de la fréquence de décharge des motoneurones α des muscles agonistes et diminution de celle des motoneurones α des muscles antagonistes.E. Les afférences Ia d’un muscle sont directement connectées aux motoneurones α des muscles antagonistes de ce muscle.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 24

Enoncé commun aux QCM 64 et 65 : On considère un muscle strié squelettique isolé, baignant dans un tampon de Krebs convenablement oxygéné.La partie inférieure du muscle est reliée à un transducteur de force qui mesure en permanence la tension développée et celle-ci est enregistrée. La partie supérieure du muscle est reliée à une tige mobile en équilibre sur un axe de rotation. Les conditions de charge sont déterminées par une précharge et une postcharge.En stimulant électriquement ce muscle isolé, on enregistre, en fonction du temps, la tension développée dans différentes conditions de charge définies ci-après. La stimulation du muscle est telle qu’elle induit une secousse simultanément dans toutes les fibres.

QCM 64 :

La postcharge utilisée est légèrement inférieure à la tension que peut développer ce muscle à sa longueur optimale. Le tracé A est obtenu en soumettant le muscle à une précharge A, le tracé B est obtenu en soumettant le muscle à une précharge B. La tension développée par le muscle est mesurée dans ces deux conditions de précharge.Il est exact que :A. Le tracé A correspond à une contraction isométrique.B. Le tracé B correspond à une contraction isotonique.C. La précharge A est supérieure à la précharge B.D. Le chevauchement des filaments d’actine et de myosine avant le début de la contraction est plus proche d’une situation optimale dans le cas A par rapport au cas B.E. Dans le cas A, même une stimulation répétée ne permettrait pas un raccourcissement du muscle.

QCM 65 : On reprend le muscle du QCM 64 dans les mêmes conditions expérimentales mais on le place cette fois-ci à sa longueur optimale par une précharge adaptée.Il est exact que : A. Le tracé correspondrait à une contraction isotonique.B. Cette nouvelle précharge est supérieure à la précharge A.C. Le chevauchement des filaments d’actine et de myosine avant le début de la contraction est supérieur à celui du cas B.D. Une stimulation détermine un raccourcissement du muscle.E. Le maximum de tension développée dans cette nouvelle situation est supérieur à celui du cas A.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 25

QCM 66 : A propos de la mécanique de la contraction musculaire, il est exact que :A. Pour un même muscle isolé, le temps de latence est supérieur dans le cadre d’une contraction isotonique par rapport à une contraction isométrique.B. L’augmentation de la fréquence de stimulation peut permettre de multiplier par 3 à 5 la tension développée.C. L’augmentation de la longueur d’un muscle avant le début de sa contraction permet systématiquement d’augmenter la tension développée par ce muscle lors d’une secousse (d’où l’intérêt des étirements).D. Dans l’organisme, physiologiquement, les muscles travaillent à des longueurs environ comprises entre 70 et 130 % de leur longueur de repos ce qui leur permet de développer des tensions environ comprises entre 50 et 100 % de leur tension tétanique maximale.E. La vitesse de raccourcissement d’un muscle est maximale quand sa précharge est nulle.

Enoncé commun aux QCM 67 et 68 : Un skieur de fond pousse sur ses bâtons depuis maintenant 3 heures.

QCM 67 : Au cours de cet exercice, certaines fibres sont majoritairement recrutées. A propos de ces fibres, il est exact que :A. Il s’agit des fibres oxydatives.B. Leur teneur en glycogène est élevée car c’est un effort très fatigant.C. L’activité ATPasique de la myosine et le taux de myoglobine élevés sont des caractéristiques essentielles de ces fibres, qui leur permettent d’avoir une fatigabilité lente et qui permettent à ce sportif un tel exercice d’endurance.D. Ces fibres ont un nombre de capillaires et de mitochondries associés élevés.E. Au début de l’exercice, les fibres musculaires striées squelettiques recrutées en premier étaient celles associées à un motoneurone dont le corps cellulaire est petit. Il s’agissait des fibres des unités motrices oxydatives lentes.

QCM 68 : Toujours concernant ce skieur de fond, il est exact que :A. Ses muscles utilisent majoritairement une voie qui consomme tout d’abord les stocks de glycogène musculaire et hépatique puis le glucose et les acides gras sanguins et enfin, surtout à partir de la 30ème minute d’exercice, les acides gras provenant des triglycérides de ses réserves lipidiques.B. Au cours de cet effort, ses muscles n’ont jamais utilisé la voie de la phosphorylation de l’ADP par la phosphocréatine car c’est une voie dont le rendement est trop faible pour un tel effort d’endurance.C. Si l’on compare les muscles sollicités pour un exercice de ski de fond avec ceux sollicités pour un sprint de 100m, les muscles du skieur mettront moins de temps à récupérer. En effet, l’effort brutal du sprinter aura mis en jeu les fibres glycolytiques rapides et aura donc engendré la production d’acide lactique qui est un des facteurs limitants de l’activité musculaire.D. Si ce skieur accélérait beaucoup, ses fibres blanches de petit diamètre seraient mises en jeu.E. Les unités motrices constituées de fibres glycolytiques seraient recrutées si le skieur augmentait le rythme jusqu’à ce que la tension de ses muscles augmente et dépasse 30% de la tension tétanique maximale.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 26

QCM 69 : A propos des réflexes spinaux et du contrôle moteur, il est exact que :A. Lors de l’étirement passif du muscle, il y a une augmentation de l’activité afférente Ib car les organes tendineux de Golgi sont sensibles à l’étirement.B. Les fibres sensitives Ib sont directement reliées aux motoneurones α innervant le muscle correspondant.C. Lors de la contraction du muscle isolé, l’activité afférente Ia diminue car les fuseaux neuro-musculaires ne sont sensibles qu’à l’étirement.D. Lorsqu’il y a activation du motoneurone α avec co-activation du motoneurone γ, malgré la contraction du muscle, il y a conservation du niveau de décharge des fibres Ia car le fuseau neuro-musculaire est lui aussi contracté.E. Pour une contraction coordonnée, il existe une connexion entre les fibres Ia d’un muscle et les motoneurones α des muscles agonistes par le biais d’un interneurone inhibiteur.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 27

Physiologie endocrineQCM 1 : Au sujet de la communication cellulaire :A. Le mode d’action de la communication nerveuse est de même type que celui de la communication endocrine.B. La rapidité du transfert de l’information fait partie des avantages de la communication endocrine.C. Des cellules non endocriniennes peuvent synthétiser des hormones.D. Une glande endocrine a pour spécificité d’être bien regroupée et individualisée au sein d’un tissu.E. Deux des avantages de la communication nerveuse sont la rapidité de transfert et la durabilité du signal.

QCM 2 : A propos de la classification des différentes hormones :A. On utilise couramment la voie orale pour administrer les catécholamines chez l’homme.B. Le cortisol est une hormone liposoluble, donc, à catabolisme constant, la concentration plasmatique est proportionnelle à la synthèse parce qu’il ne s’accumule pas dans les cellules rénales productrices.C. Un patient atteint d’une mutation invalidante concernant strictement le gène de la T4 ne présentera pas un déficit en hormones thyroïdiennes.D. La progestérone et les androgènes, hormones stéroïdes synthétisées par les gonades, sont administrés par voie orale.E. L’administration per os des hormones peptidiques est impossible car l’intestin est équipé pour dégrader les protéines en acides aminés.

QCM 3 : Une thyroïdectomie totale est réalisée chez un homme d’origine bretonne, aux grandes oreilles, vivant actuellement dans le midi toulousain. Il est décidé de ne pas introduire d’opothérapie substitutive durant les 4 semaines suivant l’opération. Dans ce contexte, il est exact que :A. La TRH plasmatique, 4 semaines après l’opération, sera augmentée du fait de la diminution parallèle de la T3 et de la T4 levant ainsi la boucle de rétrocontrôle de l’axe hypothalamo-hypophysaire longue.B. Si en dépit de l’opération, il reste dans la région thoracique quelques cellules thyroïdiennes en place, leur capacité de captation de l’iode sera accrue.C. Malgré la ½ vie plasmatique de la T3 Libre (18H environ), la concentration plasmatique de cette hormone n’aura quasiment pas changé trois jours après l’opération.D. Un à deux jours suffiront pour voir une augmentation de la TSH plasmatique. E. A la fin de la période de 4 semaines, le patient reçoit un apport quotidien prolongé de 2 mg de L-thyroxine alors que le besoin physiologique est de 1,25 mg par jour seulement. Cet apport en excès provoquera une diminution de la concentration plasmatique de TSH jusqu’à une valeur inférieure à la normale et réduira l’activité de synthèse hormonale d’éventuelles cellules thyroïdiennes restées en place.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 28

QCM 4 :A. Une sécrétion permanente et non rythmique de libérines hypothalamiques exerce un effet inhibiteur sur la sécrétion des stimulines anté-hypophysaire parce qu’elle diminue l’expression des récepteurs des libérines à la surface des cellules hypophysaires.B. La rythmicité des sécrétions des libérines hypothalamiques et des stimulines hypophysaire est à la fois ultradienne de basse fréquence, circadienne et circannuelle.C. Chez un sujet aveugle, le rythme nycthéméral de la sécrétion de mélatonine ne peut plus être synchronisé par la lumière, ce qui pourra entraîner des troubles du sommeil.D. Chez les personnes âgées, l’amplitude des variations nycthémérales de la sécrétion des neurohormones hypothalamiques est réduite, ce qui contribue à la diminution des fonctions endocrine qu’elles régulent.E. Une mutation inactivant le gène Per1 peut entraîner une altération de la synchronisation de l'horloge interne.

QCM 5 : Chez un sujet porteur d’une mutation du domaine intracellulaire du récepteur de l’insuline, responsable d’une diminution de la capacité d’auto-phosphorylation du récepteur, les conséquences envisageables sont :A. Une absence de liaison insuline-récepteur.B. La liaison insuline-récepteur induit une phosphorylation moins importante des substrats du récepteur à l’insuline.C. Les conséquences physiologiques de cette mutation sont comparables à celles observables en cas de déficit partiel en insuline.D. Une diminution de l’efficacité de l’insuline peut déterminer une augmentation de l’insuline circulante et/ou du récepteur à l’insuline. E. L’administration d’IGF-1 permettra de rétablir une réponse normale du récepteur muté en l’activant par une voie différente.

QCM 6 : A propos des systèmes nerveux et endocrinien :A. Ils ont tous les deux un fonctionnement de type stimulation/réponse, et véhiculent une information très spécifique.B. Le système nerveux est extrêmement fragile, à l’inverse du système endocrinien.C. Le système nerveux fonctionne sur un mode à posteriori, c'est-à-dire que son activité ne dépend pas du signal, mais de la capacité de la cellule cible à détecter le signal.D. Le messager nerveux emprunte la voie sanguine, son récepteur peut donc se trouver à distance.E. La transmission du message nerveux ne passe jamais par la sécrétion de substances aux propriétés hormonales.

QCM 7 : A propos des messagers hormonaux :A. Les hormones lipophiles sont stockées dans des vésicules sécrétoires, qui délivrent leur contenu après arrivée d’un second messager intracellulaire. B. Les hormones hydrophobes ont besoin d’une binding protein pour circuler dans le sang.C. L’une des différences fondamentales entre hormones lipophiles et hydrophiles est la position de leurs récepteurs : respectivement extracellulaires et intracellulaires (de manière générale.)D. Les médiateurs paracrines comme les cytokines sont en concentration trop faible pour qu’on puisse les doser, sauf cas très particuliers où elles peuvent atteindre des concentrations hormonales.E. Les hormones lipophiles ont une demi-vie courte, de l’ordre de quelques heures au maximum.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 29

QCM 8 : A propos des messagers hormonaux :A. Les catécholamines sont des hormones hydrophiles administrées de façon courante en urgence, per os, pour le traitement des arrêts cardiaques. B. De manière générale, on ne peut pas administrer les hormones stéroïdes per os en raison de leur fort effet de premier passage hépatique.C. Le gène du cortisol est exprimé de manière très forte dans les cellules qui le sécrètent.D. Il n’existe pas de gènes pour les hormones stéroïdes, pas plus que pour les enzymes qui les fabriquent.E. Dans le métabolisme de la vitamine D, on trouve deux oxydations successives : une dans le foie puis une dans le rein.

QCM 9 : A propos de la régulation des sécrétions hormonales :A. Les communications entre l’hypothalamus et l’hypophyse se font par des terminaisons nerveuses. B. Les informations périphériques sont intégrées et retransmises de façon globale sous forme de message neuro-endocrine.C. Les libérines sont des peptides hypophysaires qui régulent les sécrétions endocrines. D. En cas de thyroïdectomie le taux de thyréolibérine augmente fortement après un temps d’adaptation. E. La boucle de contrôle ultra-courte correspond à une régulation paracrine.

QCM 10 : Au sujet des rythmes chrono-physiologiques :A. Le rythme circadien est régulé par l’alternance jour/nuit.B. L’horloge interne repose sur l’expression des gènes Clock, Bmal 1, Per1, 2 et 3, Cry 1 et 2.C. La diffusion de l’information temporelle est assurée par la glande pinéale qui sécrète la mélanine.D. La sécrétion de la glande pinéale est maximale pendant la nuit.E. La lumière intervient dans la sécrétion de cette hormone par l’inhibition de la N-acétyltransférase.

QCM 11 : Au sujet des facteurs hémodynamiques locaux :A. Le monoxyde d’azote est un facteur endothélial produit à partir de l’alanine par la NO synthéase endothéliale.B. Le NO a une action vasodilatatrice grâce à l’activation de la guanylate cyclase membranaire qui active la PKC. C. Les endothélines sont de puissantes substances vasoconstrictrices impliquées dans les infarctus du myocarde spastique. D. La phospholipase A2 intervient dans la production des eicosanoïdes. E. Les prostaglandines interagissent avec des récepteurs transmembranaires à 7 domaines car ce sont des dérivés hydrophiles.

QCM 12 : Interaction entre l’hormone et le récepteur :A. On dit d’un récepteur et d’un ligand qu’ils sont stéréospécifiques si leur structure tertiaire est complémentaire.B. Une hormone est un ligand de très haute affinité pour son récepteur.C. Après l’interaction avec le récepteur l’hormone n’est plus active.D. L’affinité d’une hormone avec son récepteur conditionne sa saturabilité.E. La spécificité dépend en partie des liaisons covalentes.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 30

QCM 13 : L’étude de radio-compétition :A. La première étape consiste à étudier la liaison totale de l’hormone, ce qui permet donc de calculer le Bmax.B. La liaison spécifique s’obtient par calcul et non expérimentalement en soustrayant la valeur de la liaison non spécifique à la liaison totale. C. La représentation de scatchard permet de visualiser sur un graphique le Bmax et l’affinité du ligand.D. Pour une même cellule il est possible d’observer une droite à plusieurs fragments avec un seul ligand.E. La représentation de scatchard présente en abscisse la concentration en hormone liée, et en ordonnée la concentration en hormone libre.

QCM 14 : Les récepteurs couplés aux protéines G :A. Ces récepteurs sont des récepteurs à 7 domaines dont la partie C-terminal est le site de liaison à l’hormone.B. La protéine G peut être stimulatrice ou inhibitrice.C. L’amplification par la voie AMPc passe par l’activation de la protéine kinase A.D. La caféine et la théophylline régulent la durée de vie de l’AMPc en augmentant la vitesse de dégradation en 5’AMPc. E. La voie des phosphoinositides donne deux composés en intra-cellulaire qui auront chacun une action.

QCM 15 : Les récepteurs intracellulaires et nucléaires :A. Ces récepteurs vont interagir avec des hormones liposolubles comme les stéroïdes par exemple. B. Ces récepteurs comprennent trois domaines, N-terminal, C-terminal et une zone HBD.C. La portion N-terminal est une région riche en acides aminés phosphorilables.D. La zone centrale interagit avec des atomes de Mg++ pour former des doigts de gants impliqués dans la dimérisation du récepteur.E. La zone HBD est impliquée dans la spécificité à l’hormone.

QCM 16 : supprimé

QCM 17 : supprimé

QCM 18 : Concernant le monoxyde d’azote :A. Le NO est produit par des NO-synthétases à partir d’uracile.B. La NOSi est dépendante de la concentration en ions calcium.C. Le NO peut réagir sur des métalloprotéines distantes de la cellule productrice.D. Le NO agit sur la cellule musculaire lisse en augmentant l’action des guanylates cyclases qui activent les PKC.E. La NOSe est stimulée entre autres par les forces de cisaillement et l’IGF1.

QCM 19 : Les eïcosanoïdes :A. Sont produits par l’acide arachidonique provenant des phospholipides grâce aux PLC. B. Nécessitent une cyclisation assurée par une enzyme qui est la cible des AINS par exemple. C. Les prostaglandines provenant de lipides agissent donc au niveau nucléaire.D. Les thromboxanes sont des vasoconstricteurs.E. La PGE2 est au contraire un vasodilatateur local.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 31

QCM 20 : Le système kinines-kallikréïnes :A. Le kininogène est la pro-hormone circulante clivé par la kinine.B. Le produit du kininogène est la bradykinine.C. Les récepteurs B2 sont des RCPG constitutionnels vasoconstricteurs.D. Les récepteurs B1 sont inductibles et également vasoconstricteurs.E. Une grande quantité de récepteurs B2 serait un facteur favorisant l’asthme.

QCM 21 : Les facteurs hémodynamiques :A. Le NO est un facteur toujours très oxydant. B. La NOSe est stimulée entre autres par les forces de cisaillement et l'IGF1.C. Les endothélines et la bradykinine sont des facteurs vasoconstricteurs.D. Les endothélines agissent via des récepteurs trans-membranaires qui activent le PLC.E. Ces même endothélines interviennent dans la crise d’infarctus du myocarde spastique.

QCM 22 : A propos des cytokines :A. Les interleukines sont synthétisées par les cellules blanches.B. Les lymphokines sont synthétisées par les lymphocytes.C. Une hypertrophie cellulaire correspond à une augmentation du nombre de cellules dans un tissu.D. Quand une glande surrénalienne est déficiente l’autre compense en s’hypertrophiant.E. La glande surrénalienne sécrète des cytokines comme l’aldostérone.

QCM 23 : supprimé

QCM 24 : Le NO° :A. Il est produit par la NO° synthase (=NOS) dont il existe au moins trois types différents.B. Le NO° est très réactif mais n’agit que très localement grâce à sa longue ½ vie.C. Les forces de cisaillement sur l’endothélium stimulent l’activité de la NOSe.D. La NOSe voit sa production de NO° stimulée quand la concentration de calcium intracellulaire dans les cellules endothéliales est basse.E. Le NO° peut aussi être utilisé par les macrophages pour induire la lyse de certains éléments pathogènes.

QCM 25 : A propos des facteurs hémodynamiques :A. Le NO° induit la voie de l’AMPc pour provoquer une relaxation du muscle lisse.B. Les anti-inflammatoires stéroïdiens comme l’aspirine agissent sur la cyclooxygénase pour inhiber la production de prostaglandines.C. L’endothéline induit une vasoconstriction.D. Le thromboxane agit via des récepteurs transmembranaires.E. Le récepteur B1 de la bradykinine est inductible alors que le récepteur B2 est constitutif.

QCM 26 : A propos des médiateurs paracrines, on peut dire que :A. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens altèrent l’excrétion rénale du sodium.B. Le NO°, synthétisé dans la cellule endothéliale, diffuse jusqu’aux cellules musculaires striées où il active la guanylate cyclase soluble.C. La libération du NO° peut provoquer de fortes hypotensions suite à sa diffusion dans l’organisme.D. Les forces de cisaillement subies par les cellules épithéliales provoquent la synthèse et la libération de NO°.E. Le NO° nécessite, pour être actif, d’être oxydé en NO2

-.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 32

QCM 27 : La communication cellulaire endocrine :A. Le remplacement pharmacologique d’une sécrétion hormonale par voie générale (phytothérapie) est possible lorsque l’hormone en question est peu dégradée par le tube digestif.B. Les hormones ayant un récepteur couplé à une activité tyrosine kinase peuvent avoir des effets génomiques.C. Une insuffisance rénale chronique peut être à l’origine d’une carence en calcium par déficit en 1α-hydroxylase.D. Les mutations touchant les gènes des hormones stéroïdes provoquent d’importantes anomalies fonctionnelles.E. La thyroglobuline est la protéine précurseur des hormones thyroïdiennes.

QCM 28 : Les transports :A. Les peptides et les catécholamines sont hydrosolubles et donc libres dans le plasma.B. L’IGF est liposoluble. Elle doit donc être transportée par l’albumine.C. Les peptides de très grande taille peuvent être excrétés par le rein et donc leur quantité dans les urines est environ proportionnelle à celle produite.D. Plus une molécule est liée à sa protéine porteuse et plus elle sera dégradée, puisque directement amenée jusqu’au foie ou au rein.E. Tous les dosages permettent de dire si la parathormone est fonctionnelle ou pas.

QCM 29 : Caractérisation des récepteurs : A. L’utilisation d’atomes radioactifs permet de détecter une hormone, mais cela la rend non fonctionnelle.B. Le nombre de récepteurs par unité de tissu donne la capacité maximale de liaison de l’hormone au récepteur.C. Pour l’étude de liaison non spécifique, il faut utiliser préalablement une très grande quantité d’hormone non radioactive.D. La transformation de Scatchard dit entre autre : [HR]/[H] = ([R]t-[HR])/KD

E. Sur la représentation graphique de Scatchard, plus la pente de la courbe est verticale et plus le KD

est petit, et donc plus l’affinité est grande.

QCM 30 : Les récepteurs cytosoliques :A. Ce sont des récepteurs intra cellulaires, comme par exemple ceux des hormones stéroïdes.B. Ils se composent de 3 parties : AB, BDB, et HBD.C. HBD se lie avec l’hormone et nécessite une dimérisation, propriété qu’elle partage avec la partie DBD.D. En cas de mutation de HBD, l’affinité récepteur-ligand diminue ce qui entraine un défaut de réponse.E. La partie AB est riche en Ser et Thr et est à l’origine d’une transactivation par déphosphorylation.

QCM 31 : A propos des hormones et des récepteurs :A. Le Kd est inversement proportionnel à l’activité.B. L’activité biologique induite par l’insuline est proportionnelle à l’affinité de l’insuline pour son récepteur.C. Le PTH n’a qu’un seul récepteur, c’est d’ailleurs le cas de la plupart des autres hormones.D. Certaines mutations peuvent rendre un récepteur sensible à une hormone auquel il n’est normalement pas sensible.E. Des hormones à activité enzymatique stimulent le récepteur à activité tyrosine kinase.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 33

QCM 32 : A propos des récepteurs nucléaires des stéroïdes :A. Les stéroïdes sont des hormones hydrosolubles.B. Les récepteurs ont trois grands domaines.C. En COOH se situe le site d’activation.D. Au milieu le DBD (DNA Binding Domain) permet la dimérisation du récepteur et sa liaison spécifique au DNA.E. La partie NH2 sert aussi à la dimérisation mais aussi à la réception de l’hormone.

QCM 33 : Des études de liaison de la progestérone ont été menées sur des cellules musculaires utérines en présence (A) ou en absence (B) de progestérone après compétition de progestérone marquée et non marquée :

A. Le nombre de liaison non spécifique est modifié par l’incubation.B. Les sites de liaison spécifiques de la progestérone sont majoritairement saturés par la progestérone non marquée.C. L’incubation avec la progestérone réduit l’affinité à la progestérone.D. L’incubation augmente le nombre de récepteurs sur le tissu.E. L’incubation réduit le nombre de récepteur sur le tissu.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 34

QCM 34 : On dose sur des cellules de chèvre l’effet de l’ocytocine sur la contraction des muscles lisses utérins à plusieurs stade de leur développement :1-> chèvre pré pubère 2-> chèvre adulte3-> chèvre gestante 4-> chèvre allaitante.

A. Les chèvres allaitantes sont plus sensibles à l’ocytocine que les chèvres gestantes.B. Les chèvres pré pubères ont la plus petite réponse biologique à l’ocytocine.C. Car il se peut qu’elles aient moins de récepteurs à cette hormone.D. Car il existe obligatoirement une inhibition des voies de transduction du message.E. En tout cas l’affinité du récepteur est forcément la même que chez les chèvres adultes.

QCM 35 : Une étude de liaison de la GH sur des récepteur cellulaires de souris (1), de campagnol (2) et de cochon d’Inde (3) à été réalisée avec des cultures incubant pendant 1h sur un sérum physiologique d’embryon de bovidé :

A. Le campagnol répond moins bien à la GH que le cochon d’Inde mais mieux que la souris.B. Le cochon d’Inde a les cellules qui ont la plus grande affinité à la GH.C. Les cellules de la souris ont le plus petit nombre de récepteur à la GH.D. Les cellules de la souris n’ont pas forcément moins de récepteurs que les autre mais ont une affinité plus faible à la GH.E. Le campagnol a environ trois fois plus de récepteurs à la GH que la souris.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 35

QCM 36 : Une expérience de radiocompétition a étudié la liaison de l’insuline sur des hépatocytes murins normaux (A) et sur des hépatocytes issus de souris diabétiques (B) :

A. L’insuline agit via des sites récepteurs à activité tyrosine kinase.B. L’affinité des sites est diminuée chez la souris diabétique.C. Il y a trois fois moins de liaisons spécifiques chez l’animal diabétique et donc trois fois moins de récepteurs.D. La souris saine a au moins une population différente de sites récepteurs supplémentaire.E. Ces récepteurs seraient inactivés chez la souris diabétique, peut être à cause d’une mutation sur le gène codant pour ces récepteurs.

QCM 37 : A propos du contrôle neuro-hormonal des sécrétions endocrines :A. Au niveau du système hypothalamo-hypophysaire, le réseau veino-veineux se continue par un réseau porte au niveau de l’anté-hypophyse.B. Les réseaux capillaires sont très fenêtrés, c’est à dire avec de larges pores.C. L’hypophyse intègre quatre types de signaux : chimiques, physiques, psychiques et hormonaux.D. Tous ces signaux arrivant en même temps, l’hypothalamus fait alors la sommation intégrative des inhibitions et stimulations.E. La plupart des réponses hypothalamiques aux signaux périphériques vont stimuler l’activité hypophysaire.

QCM 38 : Au sujet des boucles de rétrocontrôle :A. Il est possible de vérifier qu’une stimulation hypophysaire a été effective grâce à la quantification de la sécrétion hormonale de l’organe périphérique.B. L’hypophyse et l’organe cible, bien que reliés par une communication hormonale, sont très peu dépendants l’un de l’autre.C. Si la réponse de l’organe cible est suffisante pour atteindre le point de consigne (ou set point), il y a une diminution de la production de l’hormone en cause grâce à un signal inhibiteur envoyé au système intégrateur.D. Si l’organe cible est défaillant, l’activité de la glande sera la même que lorsque le point de consigne n’est pas atteint.E. Les sécrétions hormonales en amont sont régulées par la sécrétion des organes cibles en aval.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 36

QCM 39 : A propos du contrôle du cortisol :A. Il existe une boucle de rétrocontrôle longue, courte et ultra courte. C’est cette dernière qui l’emporte sur les autres.B. La CRH est une stimuline ; l’ACTH est une libérine.C. Chez un patient ayant subit une ablation des surrénales, il y a cassure de la boucle de rétrocontrôle longue et donc une augmentation du taux d’hormones hypophysaire et hypothalamique.D. La régulation par l’axe hypothalamo-hypophysaire est permanent mais grossier.E. Dans la boucle de rétrocontrôle courte, les neurones hypophysaires informent les neurones hypothalamiques de leur activité sécrétoire.

QCM 40 : Au sujet des rythmes biologiques :A. Walter Canon a été à l’origine de la notion d’homéostasie : maintien de la composition et des propriétés physicochimiques de l’organisme (glycémie, tension…) strictement constantes.B. L’homéostasie fait référence à des oscillations prédictibles au cours du temps.C. Le rythme le plus important est le rythme circadien qui est fonction de la rotation terrestre.D. Le rythme ultradien comprend des rythmes haute fréquence (supérieur à une minute) et basse fréquence (inférieur à une minute).E. L’horloge interne de chacun est génétiquement prédéfinie et dure toute la vie.

QCM 41 : A propos des sécrétions hypothalamiques :A. Ce sont des sécrétions continues ayant pour but de maintenir un taux constant. B. Un taux nul d’hormones a le même effet sur les sécrétions hypophysaires qu’un taux élevé permanent.C. Il est possible d’induire chez une femme une ovulation en provoquant un grand pulse de GnRH.D. Pour arrêter l’évolution d’un cancer de la prostate, on peut administrer au patient un taux élevé de GnRH de façon discontinue.E. Les rythmes ultradien et circadien se superposent.

QCM 42 : A propos du fonctionnement du système hypothalamo-hypophysaire, il est exact que :A. Ce système contrôle la sécrétion de la majorité des glandes périphériques, la fonction de croissance, la fonction de lactation…B. Les neurones hypothalamiques secrètent directement dans le sang des neuro-hormones qui circulent jusqu’à l’hypophyse antérieur et postérieur via un système porte le long de la tige pituitaire.C. Ce sont les sécrétions des glandes périphériques qui déterminent les effets biologiques au niveau de l’organisme.D. L’intégralité des sécrétions hypothalamiques faites de libérines et d’une seule statine se destine aux cellules glandulaires de l’hypophyse.E. De même que l’hypothalamus secrète une statine, l’hypophyse secrète quelques inhibines.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 37

QCM 43 : A propos de la sécrétion de cortisol et de sa régulation hypothalamo-hypophysaire, il est exact que :A. Le cortisol, hormone intervenant dans l’adaptation au stress, est sécrétée par la médullo-surrénale en réponse à la stimulation par l’hormone hypophysaire ACTH.B. La CRH, neuro-hormone hypothalamique, est une cortico-stimuline puisqu’elle stimule la sécrétion anté-hypophysaire d’ACTH qui est une libérine.C. La sécrétion de CRH est soumise à différents stimuli activateurs ou inhibiteurs physiques, émotionnels, chimiques faisant l’objet au niveau hypothalamique d’une sommation intégrative.D. La sécrétion de CRH est soumise à celle du cortisol via une boucle de rétrocontrôle longue.E. Le syndrome d’Addison, caractérisé notamment par une pigmentation excessive de la peau, est lié à une surexpression d’ACTH due à la surexpression de cortisol.

QCM 44 : Une patiente atteinte de cancer de la thyroïde subit une thyroïdectomie totale, il est exact que : A. La synthèse d’hormones thyroïdiennes T3 et T4 sera fortement diminuée et leur sécrétion quasi nulle.B. Les sécrétions de TRH et TSH seront fortement accrues du fait de l’absence de boucle de rétrocontrôle longue exercée par T3 principalement.C. Puisqu’il n’y a plus de thyroïde, la boucle de rétrocontrôle courte devient alors la plus importante.D. Un traitement substitutif basé sur l’apport de T3 qui est la forme biologiquement la plus active peut être utilisé pour rééquilibrer les taux sanguins de TRH et TSH.E. Si l’ablation n’avait été que partielle, l’hypertrophie et l’hyperplasie des cellules thyroïdiennes restantes auraient permis de compenser en partie la perte de ce tissu endocrinien.

QCM 45 : Chez un patient présentant le tableau clinique suivant : asthénie, prise de poids, frilosité, ralentissement, les analyses sanguines révèlent une hypothyroïdie. Il est exact que :A. Cette hypothyroïdie s’accompagne d’une diminution des sécrétions hypothalamiques de TRH et hypophysaires de TSH.B. Si cette hypothyroïdie est associée à une augmentation sérique de TRH et TSH, on pourrait par exemple évoquer une mutation codant pour le gène de la thyroglobuline, précurseur des hormones thyroïdiennes.C. Si cette hypothyroïdie est associée à une augmentation sérique de TRH et un taux sanguin faible de TSH on pourrait envisager une anomalie située à l’étage hypothalamique.D. Lorsque l’hypothyroïdie est due à une carence en iode, la boucle de rétrocontrôle ultra-courte de TRH sur elle-même ne suffit pas à réajuster son taux sanguin.E. Cette hypothyroïdie peut être due au fait que le point de consigne hypothalamique qui règle ce système hormonal soit plus bas que la normale.

QCM 46 : A propos des rythmes biologiques et chronophysiologiques, il est exact que :A. Le rythme circadien (celui imposé par la rotation de la terre sur elle-même) est celui qui règle la plupart de nos fonctions physiologiques.B. Les rythmes endocriniens peuvent être ultradiens de hautes fréquences, circadiens et infradiens.C. Le point de consigne hypothalamique est une variable influencée en particulier par le rythme circadien, ainsi on a observé que la sécrétion de GH prédominait la nuit.D. Toutes les sécrétions hypothalamiques sont pulsatiles mais comme on ne fait pas de finalité en physiologie cette pulsatilité n’est pas indispensable au bon fonctionnement de l’ensemble du système endocrinien.E. L’abolition de la sécrétion de GnRH ou au contraire l’injection importante et en continu de cette hormone ont la même action au niveau anté-hypophysaire à savoir l’inhibition complète de la sécrétion.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 38

QCM 47 : A propos de l’horloge biologique interne, il est exact que :A. Elle est génétiquement programmée et permet à notre organisme d’anticiper sur l’environnement.B. Elle est déterminée notamment par les gènes Cry et Bmal qui sont exprimés en opposition de phase avec les gènes Per et Clock.C. C’est via Per3 que l’horloge biologique interne impose son rythme à l’ensemble de l’organisme.D. En cas de destruction des neurones supra-chiasmatiques uniquement, les rythmes endocriniens ne seront pas perturbés puisque l’atteinte ne touche pas l’hypothalamus.E. Les personnes couche-tôt ont un rythme circadien endogène plus long que les couche-tard.

QCM 48 : Les repas, les faits sociaux mais surtout l’alternance jour/nuit viennent synchroniser l’horloge interne au milieu extérieur. Il est exact que : A. C’est via la mélatonine, hormone lipophile synthétisée au niveau de l’épiphyse, que l’organisme perçoit l’alternance jour/nuit : en effet l’activité de la NAT, enzyme à l’origine de sa synthèse, est activée par la lumière.B. Les neurones supra-chiasmatiques contrôlent la sécrétion pinéale de mélatonine.C. Le fait que les personnes âgées fassent plus souvent une sieste est du notamment à une sécrétion plus importante de mélatonine à partir de la cinquantaine avec un léger pic en milieu de journée.D. La mélatonine tend à raccourcir la phase d’endormissement et à augmenter la durée du sommeil superficiel.E. En cas de cécité totale, la perte du « Zeitgeber » principal qu’est la lumière, fait que cette personne sera soumise uniquement à son propre rythme endogène : ce phénomène est appelé « free running rythm ».

QCM 49 : Régulation de la sécrétion hormonale :A. L’hypothalamus reçoit directement des stimuli qui peuvent être d’origine psychique, hormonale ou autre.B. Un système porte entre l’hypothalamus et le lobe antérieur de l’hypophyse véhicule des hormones qui sont toutes peptidiques.C. L’hypophyse produit une stimuline qui va, par un système de rétrocontrôle par boucle ultracourte, inhiber la sécrétion de libérines hypothalamiques.D. C’est toujours le lobe antérieur de l’hypophyse qui sécrète la première hormone.E. C’est la glande endocrine périphérique qui sécrète une hormone qui, via la grande circulation, va réagir sur les cellules cibles.

QCM 50 : Concernant la régulation de la communication endocrine :A. La boucle de rétrocontrôle longue est moins puissante que la boucle de rétrocontrôle courte, qui elle-même est moins puissante que la boucle ultracourte ; cette dernière l’emporte toujours en cas de pathologie.B. Si on procède à l’ablation des deux glandes surrénales d’un patient, l’augmentation de cortisol qui en résulte va exercer un fort rétrocontrôle négatif sur le système hypothalamo-hypophysaire, on va donc observer une diminution des concentrations circulantes de CRH et ACTH.C. Le concept d’homéostasie stipule que l’organisme met en jeu tous les moyens possibles et imaginables pour maintenir une stabilité en son sein.D. Le rythme ultradien de haute fréquence (moins d’une minute) concerne par exemple la dépolarisation du muscle cardiaque (enregistrée par l’électrocardiogramme), ou la respiration.E. Le rythme ultradien de basse fréquence (de 1 à 24h) concerne les sécrétions endocrines, la plupart des fonctions physiologiques et les rythmes comportementaux.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 39

QCM 51 : Concernant la régulation de la communication endocrine :A. En période diurne, la N-acétyltransférase est inhibée, ce qui est responsable de la faible concentration de mélatonine dans la journée.B. La mélatonine a pour conséquence, sur le SNC, de raccourcir la phase d’endormissement, et d’augmenter la durée de sommeil profond ; son action périphérique est d’accélérer le vieillissement car elle piège les radicaux libres. C. Une des voies thérapeutiques pour traiter le cancer de la prostate serait l’administration pulsatile de GnRH pour bloquer la LH et la FSH, ce qui bloquerait la production d’hormones mâles par les testicules.D. Une mutation inactivante du gène Per-1 peut entraîner une altération de la synchronisation de l’horloge biologique principale par la lumière.E. Dans les cellules des noyaux supra-chiasmatiques, l’expression des protéines issues des gènes Clock et Cry est maximale au moment où celle des gènes Bmal est minimale.

QCM 52 : Des études de liaisons ont été réalisées sur des préparations de membranes provenant de cultures de cellules musculaires lisses d’aorte abdominale d’un futur P2 (ce sera peut-être toi…). 24h précédent l’étude de liaison, les cellules musculaires ont été incubées en l’absence (A) ou en présence (B) d’endothéline-1. Juste avant l’isolement des membranes, les cellules ont été lavées pour éliminer toute trace résiduelle d’endothéline. D’après les résultats ci dessous, il est possible d’affirmer que :

Réponse biologique ( en % de la réponse biologique)[E*R]/[E*] B 100

A A 50

B

0 10-9 10-8 10-7 10-6 [E*R] fmol/mg de protéine Endothéline (mol)

A. L’affinité des cellules musculaires en présence d’endothéline-1 est plus importante que l’affinité de ces mêmes cellules en l’absence d’endothéline-1.B. La capacité de liaison maximale aux récepteurs est de ce fait plus importante pour les cellules musculaires en présence d’E1 ( endothéline-1 ).C. Le fait d’avoir incubé les cellules avec de l’E1 a permis de créer une deuxième population de site de liaison dont le nombre est plus important qu’en l’absence d’E1.D. La réponse biologique des cellules musculaires en présence d’endothéline-1 est augmentée du fait de l’augmentation du nombre de récepteurs.E. Les études de liaisons permettrent d’affirmer que plus l’affinité d’un site de liaison est augmentée pour un ligand, plus il y a de possibilités qu’il s’agisse de site de liaison non spécifique.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 40

QCM 53 : Au sujet des récepteurs couplés aux protéines G :A. Ces récepteurs sont formés d’une chaîne d’acides aminés traversant 7 fois la membrane plasmique. Cette chaîne est régulable par phosphorylation.B. Les récepteurs peuvent être couplés à deux grandes voies d’amplification : une voie mettant en jeu l’adénylate cyclase et une autre mettant en jeu la phospholipase C.C. La fixation d’une hormone active l’adénylate cyclase pour favoriser la production d’AMPc afin d’initier une réponse biologique.D. La phosphodiestérase permet d’activer la protéine kinase A.E. L’AMPc, couplé à une protéine, interfère parfois directement avec le génome.

QCM 54 : A propos de la voie de la phospholipase C :A. Le récepteur est couplé à une protéine Gs qui active la phospholipase C ( PLC).B. La PLC va cliver un PIP2 dans la membrane cellulaire en IP3 et en DAG, celui-ci tend à augmenter la concentration de calcium intra-cellulaire.C. La protéine G fonctionne en utilisant un GDP.D. La protéine kinase A et la protéine kinase C ont la même action, celle de phosphoryler les protéines.E. Une molécule de calmoduline peut fixer jusqu’à quatre ions calcium.

QCM 55 : Au sujet des différents types de récepteurs :A. Les récepteurs de l’insuline et de l’IGF1 ont une structure homologue : ce sont des dimères composés d’une chaîne alpha et d’une chaîne béta.B. Lorsqu’une hormone se fixe sur ces récepteurs, il se produit une auto phosphorylation qui diminue alors l’action de la tyrosine kinase.C. La tyrosine kinase va alors activer la voie des MAP kinases.D. Les récepteurs intra nucléaires sont constitués de 3 grands domaines : un domaine A/B qui permet la transactivation (riche en serine et thréonine), un domaine DBD de fixation à l’ADN et un domaine HBD où se fixe l’hormone.E. L’activation de ces récepteurs permettent la fixation sur l’ADN dans des régions promotrices ce qui activent la lecture de gènes. Cette action peut durer plusieurs jours.

QCM 56 : A propos du métabolisme hormonal :A. Le dosage des hormones stéroïdes dans le plasma est un bon moyen d’évaluer leur synthèse.B. Comme les hormones peptidiques, les hormones thyroïdiennes sont stockées dans les cellules et transportées dans le plasma sous forme libre.C. La sécrétion des hormones peptidiques se fait par exocytose de vésicules, après une augmentation de l’AMPc et du Ca++ intracytosolique.D. GH et IGF-1, qui sont des hormones hydrosolubles, circulent dans le plasma sous forme liée.E. Les hormones stéroides sont sécrétées par diffusion à travers la membrane plasmique.

QCM 57 : A propos du catabolisme des hormones :A. Plus une hormone est liée, moins elle a de chances d’être catabolisée : ainsi les hormones hydrophobes ont une ½ vie plasmatique généralement plus longue que les hormones hydrophiles.B. Le catabolisme des hormones peptidiques est généralement assuré par le rein.C. Les catécholamines sont dégradées au niveau du foie puis éliminées par voie rénale.D. La ½ vie d’une hormone n’a aucun rapport avec sa taille.E. La rénine est une enzyme hépatique qui catalyse la transformation de l’Angiotensinogène en Angiotensinogène I.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 41

QCM 58 : A propos des substitutions hormonales :A. Le traitement par substitution hormonale est appelé « opothérapie substitutive ».B. En ce qui concerne les substitutions d’hormones peptidiques, la voie préconisée est la voie orale.C. Dans le cas d’une carence en hormones thyroïdiennes, on administre au patient une hormone à faible activité thérapeutique mais à demi-vie longue : la T3.D. L’administration de vitamine D « per os » est impossible car la vitamine D subit un effet de premier passage hépatique.E. Une surdose de vitamine D peut entrainer une hypercalcémie.

QCM 59 : La vitamine D :A. Elle est synthéthisée exclusivement à partir du cholécalciférol apporté par l’alimentation.B. Le cholécalciférol (ou vitamine D3) subit ensuite l’action l’action de la 25-OHase hépathique.C. La dernière partie de la synthèse se fait au niveau du rein.D. La 24-25(OH)2D3 est la forme physiologiquement active de la vitamine D.E. Une carence en vitamine D peut entrainer un rachitisme.

QCM 60 : Propriétés caractéristiques des principaux types d’hormones :A. La thyroxine est une hormone sécrétée par protéolyse de la thyroglobuline et par diffusion.B. Pour agir les catécholamines utilisent des protéines de transport.C. La thyroxine et les stéroides ont pour principaux mécanismes d’action la transcription et la stabilisation de l’ARNm par le complexe Hormone-Récepteur.D. Le stock de stéroides est majeur, pouvant couvrir les besoins de l’organisme pendant plusieurs semaines.E. La ½ vie plasmatique des catécholamines est de quelques heures.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 42

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 43

BioénergétiqueQCM 1 : Principes fondamentaux de la bioénergétique :A. Il existe une relation entre la masse et l’énergie : E=m.c2

B. La conservation de l’énergie traduit la relation suivante : BE-SE=EE.

C. Lorsque EM>SM, les stocks d’énergie diminuent.D. Un sujet adulte sain en régime stationnaire a un bilan énergétique nul.E. Un enfant en pleine croissance a un bilan énergétique nul.

QCM 2 : Concernant la bioénergétique :A. Il y a équivalence entre les différentes formes d’énergie.B. La matière peut être échangée avec transfert d’énergie, par exemple pour les matières organiques.C. Les sels minéraux sont échangés avec transfert d’énergie utile.D. Les P2, animaux autotrophes, ne peuvent utiliser l’énergie des rayonnements solaires directement.E. Les lipides, glucides et protéines sont totalement dégradés par l’organisme humain en CO2, H2O et énergie.

QCM 3 : Concernant les échanges d’énergie :A. L’énergie mécanique est une forme d’entrée d’énergie non négligeable.B. Le rendement de l’énergie mécanique est de 20-25%.C. L’énergie thermique est une forme de sortie négligeable.D. L’énergie thermique est échangée avec le milieu extérieur sous 4 formes différentes.E. L’évaporation est une forme d’entrée d’énergie thermique.

QCM 4 : La bioénergétique est une discipline qui s’intéresse aux échanges d’énergie et à sa transformation dans l’organisme. Il est exact que :A. La bioénergétique repose sur les lois de conservation de l’énergie et de la matière au cours des transformations chez un sujet sain, la perte de matière au cours de sa conversion en énergie étant négligeable. B. La thermodynamique s’appuie sur l’équivalence entre les différentes formes d’énergie dont l’unité standard, la calorie, représente l’énergie nécessaire pour augmenter la température d’1g d’eau de 14,5° à 15,5° sous pression atmosphérique normale.C. Les échanges de matière entre l’organisme et l’extérieur s’effectuent à 4 niveaux (le poumon, la peau, le tube digestif et le rein) avec transferts d’énergie pour les matières organiques contrairement aux échanges minéraux.D. L’exonération fécale et l’excrétion urinaire sont les sources de perte d’énergie chimique potentielle utilisable par l’homme mais l’organisme les restreint au maximum dans des conditions physiologiques.E. Sur la totalité des matières consommées par l’alimentation, 40% sont transformées en énergie chimique potentielle sous forme d’ATP, lui-même utilisé en tant qu’énergie mécanique avec un rendement de 20%, les 80% restants étant dissipés sous forme de chaleur pour le maintient de l’homéothermie.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 44

QCM 5 : Concernant les échanges d’énergie qui ont lieu dans l’organisme, il est exact que :A. L’homme utilise l’énergie chimique produite par les végétaux par photosynthèse à partir de l’énergie rayonnante et la stocke de manière permanente sous forme de petites molécules phosphorylées où l’ATP représente le plus grand réservoir.B. La bombe calorimétrique reproduit fidèlement in vitro par combustion le rendement énergétique des réactions d’oxydation de l’organisme qui produisent l’énergie chimique potentielle.C. Les ergomètres permettent de mesurer la conversion de l’énergie mécanique produite par le travail, le facteur limitant étant la consommation d’oxygène via le débit cardiaque.D. Lorsque le stock d’énergie thermique est épuisé, la principale source de chaleur de l’organisme est la production anarchique de mouvements incontrôlés (frissons), l’oxydation de la graisse brune étant secondaire.E. Pour faire baisser la température chez un bébé fébrile en hyperthermie sans médicaments, on peut le plonger dans un bain dont la température serait inférieure de 2 degrés à celle du corps du bébé afin de favoriser les échanges par convection sans pour autant provoquer un choc thermique.

QCM 6 : A propos de la production cellulaire d’énergie :A. Le rendement de la glycolyse aérobie est de 38 moles d’ATP produites pour une molécule de glucose ingérée. Il est 10 fois supérieur au rendement total en absence d’oxygène.B. La durée de la glycolyse anaérobie est limitée du fait de la production de NADH qui s’accumule et est toxique pour l’organisme.C. Sur l’énergie produite : 40% sont libérés sous forme d’énergie thermique alors que les 60% restant sont récupérés par une réaction endergonique de phosphorylation oxydative (production d’ATP).D. Le quotient respiratoire peut être utilisé comme marqueur des nutriments principalement utilisés pour le métabolisme. Ce quotient est inférieur pour les glucides car ce sont des nutriments riches en O2 et donc nécessitant moins d’O2 que les lipides et les protéines pour leur métabolisme oxydatif (à masse équivalente de substrat oxydé).E. Dans la cellule, la libération d’énergie doit se faire de façon progressive et fractionnée afin que l’énergie thermique se dissipe et que la température reste compatible avec la survie cellulaire.

QCM 7 : A propos du stockage de l’énergie :A. La principale forme de stockage se fait sous forme de graisses (75%) c’est-à-dire sous forme de tissu adipeux constitué de triglycéride (TG) qui sont formés de 90% d’acides gras libres et de 10% de glycérol.B. Le glycogène est une forme mineure de stockage (1% des réserves) qui permet le maintient de la glycémie soit directement (foie) soit indirectement (muscles).C. Les conséquences du stockage sont une augmentation de la consommation d’O2 et de la production d’énergie thermique par le sujet appelée thermogenèse post-prandiale.D. Le tissu adipeux offre des avantages par rapport aux autres formes de stockage : sa valeur énergétique est plus élevée, il prend moins de place, et pèse moins lourd.E. Les protéines représentent une forme de stockage énergétique relativement importante (24%). Elles sont mobilisables par différentes voies, notamment par désamination oxydative et transamination des protéines.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 45

QCM 8 : A propos de l’adaptation du métabolisme énergétique au jeûne, il est exact que :A. Une étudiante décide d’arrêter de manger pendant 2 jours afin de perdre du poids. A la fin de ces 2 jours sa perte de poids est d’environ 500g dû en majorité au catabolisme des protéines.B. Durant un jeûne prolongé le cerveau utilise dans les premiers jours le glucose issu de la glycogénolyse hépatique puis de la néoglucogenèse, puis dans les jours suivants les corps cétoniques issus de la lipolyse.C. Après 2 à 3 mois de jeûne, il y a une augmentation de production d’urée qui traduit une augmentation du catabolisme protidique en réponse à l’épuisement des stocks lipidiques.D. Lors d’une mission humanitaire, on examine un enfant de 7 ans très amaigri avec les membres décharnés, présentant un retard de croissance. Cela fait évoquer en priorité un tableau de marasme qui est une dénutrition à prédominance énergétique.E. La dénutrition, qui survient souvent dans nos pays chez des personnes âgées esseulées, s’accompagne de complications : lors d’une diminution de 15% du poids du corps, survient une anémie et lorsque le poids ne représente plus que 67% du poids du corps idéal, apparaît une infection urinaire.

QCM 9 : A propos des bases et des principes fondamentaux de la bioénergétique :A. L’unité de mesure de l’énergie est le Joule, mais on peut aussi utiliser la calorie (unité non standard).B. Le Watt est l’unité de la puissance : 1W=1J/min.C. Les énergies mises en jeu par le fonctionnement de l’organisme sont : l’énergie chimique, l’énergie mécanique, l’énergie électrique et l’énergie thermique. D. Les échanges de matière correspondent toujours à des échanges d’énergie. E. La surface cutanée est un lieu d’échanges énergétiques intenses (notamment pertes par la transpiration).

QCM 10 : A propos des échanges d’énergie chimique :A. L’oxydation des glucides et des protéines donne plus d’énergie que celle des lipides, car il y a production d’urée (énergie chimique potentielle) :Glucides ------ > CO2 + H2O + urée + WProtéines ------ > CO2 + H2O + urée + WLipides ------ > CO2 + H2OB. L’oxydation des nutriments libère de l’énergie qui sera majoritairement libérée sous forme d’énergie thermique.C. L’autre partie de l’énergie libérée par l’oxydation des nutriments va être stockée temporairement (quelques jours) sous forme de liaison pyrophosphate.D. L’ATP peut entre autres être utilisé pour assurer le fonctionnement d’un certain nombre de molécules de structure.E. Si on oxyde 100g de protéines dans une bombe calorimétrique on obtient plus d’énergie que si on oxyde 100g de glucides.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 46

QCM 11 : Concernant les échanges d’énergie dans l’organisme :A. La contraction des cellules musculaires libère de l’énergie mécanique avec un très bon rendement : 75%.B. Les échanges d’énergie thermique représentent l’essentiel des échanges énergétiques dans le corps humain.C. Les lipides/protéines/glucides apportent à l’organisme de l’énergie chimique, par rupture de liaisons carbone-hydrogène C-H (oxydation). D. Chez l’homme, l’homéostasie thermique est possible grâce à la graisse brune.E. Un jour de canicule, un étudiant en médecine travaille dans sa chambre, sous les toits : il fait 35°C ! Pour se rafraîchir il se couche sur le carrelage : il utilise ainsi les échanges thermiques par conduction.

QCM 12 : A propos des échanges d’énergie :A. Les échanges d’énergie thermique par radiation se font entre deux milieux de température différente.B. Les échanges d’énergie thermique par conduction se font entre deux milieux de température différente, et en déplacement.C. L’homéothermie est maintenue grâce à différents systèmes qui servent soit à augmenter la température (frissons par exemple), soit à la diminuer (ruissellement de la sueur).D. La thermogenèse est très importante dans un milieu liquide de température inférieure à 30°C car il y a beaucoup d’échanges par convection et conduction.E. Toute réaction exergonique produit de l’énergie thermique.

QCM 13 : Par rapport à la production et au stockage de l’énergie cellulaire, on peut dire que :A. Parmi les 3 sources énergétiques - glucides, lipides et protides - , les premiers sont ceux qui fournissent le plus d’ATP à masse égale par la voie de le glycolyse aérobie soit 38 molécules d’ATP pour une molécule de glucose.B. Les protéines ne sont pas des sources ni des molécules de stockage énergétique à l’état physiologique.C. Sachant qu’une cirrhose éthylique provoque une hypertension portale qui peut donner des varices oesophagiennes, si celles-ci saignent dans l’estomac il est vrai que la digestion de ce sang riche en protéines pourra plonger le patient dans le coma par hyperamoniémie due à l’absence de synthèse d’urée suite à la désamination oxydative des protéines.D. Le stockage du glucose dans le foie et le muscle strié, représentant une petite partie des réserves, est principalement utilisé pour le maintient de la glycémie.E. Une des possibilités de régime diététique est de consommer des protéines en grande quantité, leur excès étant stocké sous forme de glycogène après un mécanisme de conversion très coûteux en énergie (1/4 de la valeur initiale utilisée pour la conversion).

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 47

QCM 14 : Le métabolisme énergétique peut s’adapter à certaines situations particulières comme le jeune ou la malnutrition :A. Dans les 3 premiers jours, le foie intensifie sa néoglucogenèse pour renouveler son stock de glycogène utilisé en masse par la glycolyse pour fournir au système nerveux le glucose dont il a besoin, les acides aminés prenant ensuite le relais du glycogène hépatique. B. La phase intermédiaire est marquée par le passage de la protéolyse à la lipolyse : le cerveau utilise alors les corps cétoniques comme substrat.C. Lorsque le stock lipidique est quasiment épuisé après 60 jours de jeûne, les protéines constitutionnelles de l’organisme sont transaminées (pour être utilisées à des fins énergétiques), ce dernier, affaibli, est alors très sensible aux infections et la mort survient en quelques semaines.D. Marasme et Kwashiorkor sont deux pathologies carentielles à prédominance énergétique.E. Dans le Kwashiorkor, le sujet présente un profil trompeur à gros ventre dû à des oedèmes massifs, il meurt par déficit de son système immunitaire.

ENONCE DES QCM 15 ET 16 :Une étudiante en première année de médecine, très sportive auparavant, a du considérablement réduire son activité physique. Ayant conservé ses habitudes alimentaires, elle a pris 5kg en 8 mois. Elle mesure 1m70 et pèse 70kg. Après son concours, elle consulte une diététicienne qui lui fait faire une enquête de thermochimie alimentaire sur une semaine pour adapter ses rations alimentaires. L’enquête révèle un apport énergétique de 12000 kJ/24h : glucides 420g (7140kJ) dont 200g (3400 kJ) de sucres lents et 220g (3740 kJ) de sucres rapides ; lipides : 110g (4200 kJ) dont 28g d’acides gras saturés, 27g d’acides gras poly-insaturés et 55g d’acides gras mono-insaturés ; protéines (végétales et animales) 39g (660 kJ).√2,9 = 1,7

QCM 15 : Dans le cas présent, il est exact que :A. Son Body Mass Index est de 25.B. Son BMI la place dans la catégorie du surpoids.C. L’enquête est suffisamment longue pour être interprétable.D. Sa prise de poids est due à une diminution de son métabolisme basal par diminution de son activité physique.E. Cette jeune fille envisage de faire un régime avant l’été pour remettre son maillot de bain fétiche, sa diététicienne peut lui proposer un régime hyperprotéiné qui a l’avantage de couper la faim et diminuer la proportion stockée.

QCM 16 : Dans le cas présent il est exact que :A. La proportion de glucides sur l’apport alimentaire total est optimal. B. Les sucres rapides sont en trop grande proportion par rapport à celle des sucres lents, ce qui peut êtreà l’origine de la prise de poids constatée.C. Les lipides représentent 35% de la ration alimentaire, soit un apport à la limite supérieure de la normale.D. La répartition entre les différentes catégories de lipides est optimale.E. Selon l’OMS, l’apport protéique est insuffisant.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 48

Enoncé commun aux QCM 17 et 18 :Un patient d’une soixantaine d’année consulte pour des problèmes cardiovasculaires liés notamment à une prise de poids de 20kg depuis qu’il est à la retraite. Il mesure 1,78m et pèse 95kg. Son apport calorique quotidien depuis un an est de 12000 kJ pour une activité physique relativement faible. L’enquête alimentaire indique qu’il consomme 3500kJ de protéines, 5000kJ de lipides et 3500kJ de glucides.√3,17 = 1,18

QCM 17 : Il est exact que :A. Le patient est en léger surpoids (BMI de 28), ce qui l’expose à des risques de morbi-mortalité supérieurs à la normale.B. Sa prise de poids résulte essentiellement du fait de sa sédentarité et de la diminution de son métabolisme basal avec l’âge. En effet sa ration alimentaire correspond à peu près à celle d’entretien d’un homme adulte.C. La fraction de la ration énergétique apportée par les protéines est supérieure à la normale.D. La fraction de la ration énergétique apportée par les glucides est optimale.E. La fraction lipidique est supérieure à la normale : elle devrait être de 3600 à 4200 kJ pour le même apport calorique.

QCM 18 : Il est exact que :A. Chez ce patient, l’apport insuffisant en glucides peut être à l’origine d’un catabolisme plus important des protéines servant à la néoglucogénèse, pouvant l’exposer à une acidocétose.B. Le médecin lui recommenderait de diminuer significativement la ration lipidique en respectant les proportions de 1/3 d’acides gras saturés, 1/3 de mono-insaturés et 1/3 de poly-insaturés.C. Il doit également s’assurer que sa ration lipidique contienne de l’acide linoléique et de l’acide arachidonique qui sont les 2 acides gras poly-insaturés essentiels.D. Du point de vue qualitatif, l’apport glucidique est optimal s’il comporte 75% de sucres lents et 25% de sucres rapides.E. Comme ce patient est adulte son bilan énergétique est nul.

QCM 19 : A propos des variations physiologiques de la ration alimentaire. Il est exact que :A. Les végétaliens excluent tous les types de protéines de leur ration alimentaire (chair animale, œufs et laitage)B. L’apport minimal moyen recommandé en protéines pour un végétarien est d’environ 50g/jour.C. Les végétaliens sont exposés inévitablement à des carences en vitamine B12, vitamine D, fer et calcium alors que les végétariens peuvent palier à ces carences notamment en consomment des laitages.D. Le manque d’exposition au soleil chez l’adulte végétarien peut être une cause d’ostéomalacie.E. La femme enceinte ou allaitant végétalienne expose son nourrisson à des problèmes de croissance et à un rachitisme.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 49

QCM 20 :Une équipe constituée de 2 femmes et de 3 hommes sains est envoyée au fond de l’océan à bord d’un sous-marin dont la capacité totale en oxygène est de 300 000L. Il est prévu que l’expédition dure 96 jours. Il est exact que :A. La ration alimentaire d’entretien des hommes sera plus élevée que celle des femmes.B. En cas de problème technique, l’oxygène contenu dans le sous-marin leur permettra de rester à peine une dizaine de jours à bord.C. Les médecins qui s’occupent de cette expédition devront s’assurer que la ration alimentaire de ces cinq individus soit optimale, c’est-à-dire comprenant 30 à 35% de lipides, 50 à 60% de glucides et 14% de protéines.D. En s’appuyant sur la thermochimie respiratoire, l’équivalent énergétique de la consommation quotidienne moyenne d’oxygène d’un de ces sujets (en supposant qu’au fond de l’océan il garde une activité physique modérée) est d’environ 10 000kJ.E. Si la même expédition était prévue pour durer 2ans, le manque d’exposition solaire exposerait l’équipe à une déminéralisation osseuse.

QCM 21 : Concernant les besoins énergétiques, il est exact que :A. La valeur de la ration d’entretien de l’adulte peut différer d’un individu à l’autre, l’important étant que le bilan énergétique soit nul.B. La ration de croissance d’un enfant doit donner un bilan positif de 40g/jour pour permettre sa croissance pondérale.C. Pendant la grossesse, le métabolisme basal et les dépenses liées à l’activité physique augmentant, les besoins physiologiques sont accrus.D. Chez la femme enceinte, l’excédent énergétique est stocké majoritairement dans le produit de conception : 2/3, contre 1/3 sous forme adipocytaire.E. Au cours de l'allaitement, un tiers du surcoût énergétique entraîné est prélevé sur le stock adipeux de la femme allaitante, le reste doit être fourni par l'alimentation.

QCM 22 : A propos des besoins non énergétiques, on peut dire que :A. Notre alimentation, en plus d’un minimum de 0,5L/jour d’eau, doit nous apporter de grandes quantités de sels minéraux, d’oligo-éléments et de vitamines hydro et liposolubles pour éviter les phénomènes de carences fréquents.B. Les vitamines hydrosolubles nécessaires sont plus nombreuses que les vitamines liposubles, pouvant donner toutes 2 des tableaux de carences mais aussi d’excès.C. L’acide folique, abondant dans les légumes verts, détermine une anémie chez une personne carencée qui présente par ailleurs souvent des problèmes intestinaux favorisant cette carence.D. Une carence en rétinol se manifestant par des lésions cornéennes et des troubles trophiques des muqueuses est fréquemment observée chez les enfants des pays occidentaux.E. Le calciférol présent dans les poissons gras est stocké dans les graisses et peut entrainer une hypercalcémie alors que son manque constant peut entrainer des pathologies osseuses.

QCM 23 : A propos des dépenses énergétiques chez l’humain, il est exact que :A. Le métabolisme basal correspond aux dépenses énergétiques minimales, incompressibles, « de fond ». Il est donc mesuré après suppression des dépenses contingentes soit avec un sujet au repos, endormi, à jeun de plus de 12 heures et dans une atmosphère de température neutre.B. Un homme ayant une hyperthyroïdie a un métabolisme basal inférieur à 45 W/m².C. La VO2 max est facilement étudiée par thermochimie respiratoire. Sa valeur définit la puissance maximale anaérobie d’un sujet.D. L’entraînement permet d’augmenter le rendement mécanique d’où des performances supérieures.E. La thermogenèse post-prandiale représente environ 10 % de la valeur énergétique des aliments ingérés pour un repas équilibré et une transformation normale. Ce pourcentage peut atteindre des valeurs très supérieures (20-30 %) en cas de repas très riche en protéines.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 50

Une jeune fille de 25 ans mesure 1,80 m et pèse 55 kg. En plus de son activité normale d’institutrice, elle pratique chaque matin un quart d’heure de marche en sortant son chien. Depuis 3 mois, elle a perdu 6 kg (sans variation notable de son état d’hydratation). Elle conserve un bon appétit : une enquête de thermochimie alimentaire conclut à un apport quotidien stable de 13 000 kJ. Sachant qu’elle ne présente ni vomissements ni diarrhées, en se basant sur ses activités quotidiennes, sa ration alimentaire d’entretien est estimée à 12 000 kJ/jour.

QCM 24 : Dans ce cas présent, il est exact que : A. Le calcul de l’index de masse corporelle (BMI) avant sa perte de poids fournit une valeur d’environ 17 qui indique que cette jeune fille est en sous-poids.B. En considérant ses apports sur les trois derniers mois, cette jeune fille aurait dû gagner 10 kg en situation physiologique.C. C’est le quart d’heure quotidien de marche qui est à l’origine de ce bilan énergétique négatif.D. Cette perte de poids peut être due à une augmentation du métabolisme basal.E. Pour tenter de conserver son poids initial, cette jeune fille aurait pu augmenter ses apports énergétiques de 300 kJ/ jour sur la même période de 3 mois.

Enoncé commun aux QCM 25 et 26 : Hervé, 67 ans, mesure 1,70 m et pèse 80 kg. A la retraite depuis deux ans, il pratique chaque matin un quart d’heure de marche en sortant son chien.Pour se rassurer par rapport aux nombreux cas de diabète apparus récemment au sein de ses proches, il réalise une enquête de thermochimie alimentaire dont les résultats font état d’une ration énergétique quotidienne de 11 500 kJ, comprenant 5 750 kJ de glucides (dont 50 % de sucres rapides et autant de sucres lents) et 4 600 kJ de lipides (soit environ 120 g dont 60 g d’acides gras saturés, 30 g d’acides gras mono-insaturés et 30 g d’acides gras poly-insaturés). L’apport protidique quotidien estimé est d’environ 70 g par jour.En se basant sur ses activités quotidiennes, sa ration alimentaire d’entretien est estimée à 11 000kJ/jour.

QCM 25 : Dans le cas présent, il est exact que : A. Le calcul de l’index de masse corporelle (BMI) fournit une valeur d’environ 28.B. L’indice de masse corporelle (BMI) classe cet homme dans la catégorie des sujets obèses.C. Avec l’avancée en âge, l’augmentation de son métabolisme basal devrait lui permettre d’annuler son bilan énergétique quotidien.D. Ce sujet présente un apport énergétique quotidien excédentaire de 500 kJ ce qui pourrait représenter un gain de poids de plus de 20 kg sur un an.E. S’il poursuit un tel régime alimentaire, ce sujet pourrait se retrouver en situation d’obésité morbide en moins de 2 ans.

QCM 26 : A propos de la ration alimentaire de ce sujet, il est exact que :A. L’apport glucidique de sa ration alimentaire est quantitativement et qualitativement correct.B. Du point de vue qualitatif, l’apport lipidique de sa ration alimentaire est déséquilibré.C. Son apport protéique peut être considéré comme optimal selon les recommandations de l’OMS.D. Sans modification des proportions d’acides gras, la réduction de son apport lipidique quotidien à 90 g permettrait au sujet d’avoir un apport lipidique quotidien optimal.E. Une ration glucidique équilibrée devrait comporter 75 % de sucres rapides et 25 % de sucres lents.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 51

Enoncé commun aux QCM 27 et 28 : Mike, 15 ans, mesure 1,60 m et pèse 80 kg. En 10th grade l’an prochain (équivalent américain de la 2nde), il a pour seule activité physique la pratique d’allers-retours télévision-réfrigérateur.Préoccupé, son médecin a demandé la réalisation d’une enquête de thermochimie alimentaire dont les résultats concluent à une ration énergétique quotidienne de 16 500 kJ, comprenant 7 425 kJ de glucides (dont 75 % de sucres rapides et 25 % de sucres lents) et 7 425 kJ de lipides (soit environ 195 g dont 95 g d’acides gras saturés, 50g d’acides gras mono-insaturés et 50 g d’acides gras poly-insaturés). L’apport protidique quotidien estimé est d’environ 95 g par jour.En se basant sur ses activités quotidiennes, sa ration alimentaire d’entretien est estimée à 12 000 kJ/jour.

QCM 27 : Dans le cas présent, il est exact que : A. Le calcul de l’index de masse corporelle (BMI) fournit une valeur d’environ 31, ce qui classe cet adolescent dans la catégorie des sujets obèses.B. Malgré son jeune âge, du fait de son obésité, ce sujet présente une morbidité et une mortalité augmentées.C. L’apport énergétique quotidien de ce sujet est excédentaire de 37,5 % par rapport à ses besoins.D. Idéalement, l’indice de masse corporelle (BMI) d’un sujet de sexe masculin devrait être compris entre 20 et 25.E. Pour ce sujet, le retour à un indice de masse corporelle (BMI) de 25 nécessiterait une perte de poids de 64 kg.

QCM 28 : A propos de la ration alimentaire de ce sujet, il est exact que :A. Par rapport aux besoins glucidiques de ce sujet, la ration alimentaire est quantitativement carencée.B. L’apport glucidique de la ration alimentaire de ce sujet est qualitativement correct.C. Son apport protéique quotidien représente plus de 135 % de l’apport optimal moyen recommandé par l’OMS.D. L’apport lipidique de la ration alimentaire est quantitativement et qualitativement incorrect.E. Idéalement, dans le cadre d’une ration de croissance (puisqu’il s’agit d’un adolescent), la part des protides dans la ration alimentaire devrait être de 14 %.

QCM 29 : A propos des méthodes d’étude du bilan énergétique chez l’humain, il est exact que :A. Des sorties supérieures aux entrées déterminent un bilan énergétique négatif.B. Par la détection et la quantification des sorties d’énergie (SE), la calorimétrie directe permet la mesure du seul élément directement mesurable.C. La méthode des egesta permet d’apprécier les entrées d’énergie à partir de la mesure des produits du catabolisme énergétique (eau, dioxyde de carbone et urée).D. La thermochimie respiratoire est une méthode indirecte permettant de calculer les entrées énergétiques (EE) car la consommation de dioxygène reflète le métabolisme oxydatif qui a lieu lors de la digestion.E. On considère qu’1 g de tissu vivant hydraté équivaut à 9 kJ (équivalent énergétique de la matière vivante).

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 52

QCM 30 : A propos des méthodes d’étude du bilan énergétique chez l’humain, il est exact que :A. La thermochimie respiratoire s’appuie sur un équivalent énergétique de la consommation d’O2

dont la valeur moyenne communément admise est 20 kJ/kg d’aliments.B. En thermochimie respiratoire, il faut s’assurer que le bilan énergétique est nul, sinon il faut mesurer la variation de poids et calculer l’équivalent énergétique de cette variation pondérale.C. On considère que l’absorption intestinale est « normale » lorsque 100 % des glucides, lipides et protides sont absorbés.D. Physiologiquement, l’absorption intestinale normale des protéines est inférieure à 100 % : une partie des protéines est complexée avec des fibres de lignine (végétaux) qui ne peut être dégradée et est donc excrétée.E. L’homme ne peut stocker d’énergie thermique (ce stockage est négligé tant il est faible). En revanche, il peut en accumuler.

QCM 31 : A propos de l’exercice physique :A. Lors d’un exercice physique de très courte durée, on mobilise de l’énergie le plus rapidement possible, c’est à dire de l’ATP et de la créatine phosphate ; le débit d’énergie est alors de l’ordre de 50kcal/min.B. En même temps, se met en place la glycolyse anaérobie qui permet un débit énergétique de 30kcal/min. Cette source d’énergie ne possède aucun inconvénient contrairement à la glycolyse aérobie.C. Les sources d’énergie varient avec la durée de l’effort. En effet, pour un exercice de très courte durée (moins de 3 minutes), il y a mobilisation d’ATP et de la créatine phosphate.D. La glycolyse aérobie utilise du glucose plasmatique, puis le glycogène musculaire. En même temps, la glycolyse aérobie utilise les Acides Gras plasmatiques et les Triglycérides du tissu adipeux. Cette oxydation aérobie des lipides est maximale au bout de 90 minutes. Son débit énergétique est de 12kcal/min.E. Lors d’un exercice prolongé (2h), la concentration de glycogène s’effondre rapidement. De même, la reconstitution de son stock s’effectue elle aussi très rapidement et l’on retrouve 100% du stock de glycogène au bout de 8-10h.

QCM 32 : A propos de la dénutrition : A. Le Kwashiorkor est une dénutrition à prédominance énergétique. De ce fait, les enfants touchés ont un ralentissement puis un arrêt de la croissance.B. La dénutrition sévère peut avoir de nombreuses complications comme l’anémie (dès 15% de perte du poids idéal) ou un défaut de cicatrisation dès 20% de perte du poids idéal.C. La première phase du jeûne (< 3jours) a pour objectif de maintenir la glycémie. En effet, durant les 12 premières heures, il y a utilisation du glycogène du foie : c’est la glycogénolyse hépatique. Dans les 48 heures suivantes, il y a utilisation de protéines puis de lipides.D. Durant la phase intermédiaire du jeûne (4 à 60 jours), on observe une économie de la dépense du métabolisme basal (diminution de 10 à 20%). Le système nerveux central consomme alors des corps cétoniques issus de la lipolyse.E. On observe une perte de 300g/jour du stock adipeux durant la phase terminale du jeûne ce qui entraîne une défaillance de renouvellement cellulaire et une défaillance de la synthèse protéique.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 53

QCM 33 : A propos de la production d’énergie et du coût du stockage :A. La protéolyse à visée énergétique dépend des voies de dégradation, qui sont différentes pour chaque acide aminé. L’étape initiale est la désamination oxydative. L’α-cétoacide, produit de dégradation, est très réactif et peut traverser la barrière hémato encéphalique et provoquer des dysfonctionnements des cellules nerveuses.B. Dans le cas d’une insuffisance hépatique, le foie ne peut plus transformer l’ammoniac en urée. Le sujet se retrouve en hypoammoniémie ce qui provoque des troubles cérébraux et peut aller jusqu’au coma.C. Il y a deux types de stockage de l’énergie : un stockage direct optimal où les Acides gras sont transformés en triglycérides et un stockage indirect par voie de conversion du glucose en glycogène.D. L’énergie est stockée sous forme de graisse, de protéines et de glycogène. Celui-ci est abondamment stocké dans le foie (200 à 300g) ainsi que dans le muscle (75 à 100g).E. Les protéines de stockage énergétique ont un rendement de 17kJ/g.

QCM 34 : A propos des méthodes d’étude du bilan énergétique chez l’humain, il est exact que :A. Pour un bilan énergétique positif, les sorties énergétiques sont inférieures aux entrées.B. Un état stationnaire correspond à un bilan énergétique nul.C. La calorimétrie directe permet de déterminer les apports caloriques (EE).D. La méthode des ingesta ou thermochimie alimentaire est une méthode directe permettant de calculer les entrées énergétiques (EE) car la pesée des aliments permet de déterminer leur équivalent énergétique.E. On considère qu’1 kg de tissu vivant hydraté équivaut à 9 kJ (équivalent énergétique de la matière vivante).

QCM 35 : A propos de la thermochimie alimentaire, il est exact que :A. La fiabilité de cette méthode nécessite la bonne coopération du sujet (peser tous les aliments, avec des outils de pesée très précis).B. L’obtention de données fiables nécessite la réalisation d’enquêtes sur de longues périodes (plusieurs jours) afin de s’affranchir des fluctuations journalières sauf chez la personne victime de vomissements où les enquêtes doivent être effectuées très rapidement après les repas.C. En cas de stéatorrhée (diarrhée graisseuse), l’absorption intestinale anormale fausse l’enquête alimentaire.D. La réalisation d’une enquête de thermochimie alimentaire chez un diabétique nécessite de tenir compte de la glycosurie.E. Si un homme présente un œdème important de 2 kg, alors cela correspond à un excès d’apport énergétique de 18 000 kJ.

QCM 36 : A propos de la thermochimie respiratoire, il est exact que :A. La méthode des egesta n’est plus guère employée aujourd’hui chez l’homme sauf en réanimation où la mesure de l’excrétion d’urée urinaire des 24 heures permet d’adapter les apports protéiques (notamment nécessaires à la trophicité des tissus et à la lutte contre les infections).B. Cette méthode est basée sur le fait que la consommation d’O2 reflète le métabolisme oxydatif.C. L’équivalent énergétique de la consommation en O2 est supérieur pour les lipides par rapport aux glucides car l’équivalent énergétique des lipides est de 38 kJ/g alors que celui des glucides est de 17 kJ/g.D. L’obtention de données fiables nécessite la réalisation d’enquêtes sur de longues périodes (plusieurs jours) afin de s’affranchir des fluctuations journalières.E. Pour un sujet au repos consommant 0,250 L d’O2/min, le débit d’énergie chimique libérée par oxydation est de 5 kJ/min soit 83 W.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 54

QCM 37 : Une jeune fille de 18 ans étudiante en PCEM1 se présente en gynécologie pour dysménorrhé (troubles des règles) depuis 2 mois. Elle nous dit qu’elle a perdu 10kg. Actuellement elle mesure 1m74 pour 45kg :A. Elle a un BMI de 18,5 donc juste en dessous de la normale.B. Idéalement son BMI devrait être compris entre 20 et 25.C. On peut dire qu’elle est en état de maigreur.D. Le BMI s’exprime en m²/Kg.E. Cette perte de poids s’explique obligatoirement par une diminution de ses apports alimentaires.

QCM 38 : La régulation des stocks énergétiques :A. On peut trouver des récepteurs à la leptine au niveau de l’hypothalamus.B. La leptine augmente la sécrétion du neuropeptide Y qui augmente l’appétit.C. La sécrétion de leptine est proportionnelle à la masse adipeuse dans les conditions normales.D. Il existe un set point individuel pour le stockage adipeux qui diminue en cas d’obésité.E. Un critère quantitatif des stocks énergétiques est la masse de l’individu sur sa taille au carré.

QCM 39 : Au sujet de la régulation des réserves énergétiques :A. La masse adipeuse varie d’un individu à l’autre en fonction de facteurs génétiques, environnementaux et culturels.B. Pour chaque individu adulte il existe un set point, qui représente le stock d’énergie référence autour duquel va se faire la régulation.C. La leptine, hormone impliquée dans la régulation des réserves énergétiques, est synthétisée par l’hypothalamus.D. La synthèse de leptine diminue quand il y a augmentation de la masse grasse.E. L’hypothalamus joue un rôle dans la régulation de l’appétit.

QCM 40 : Au sujet de l’IMC (ou BMI)

A. )²()(

cmTaillekgMasseIMC =

B. La norme de l’IMC chez l’homme est entre 20 et 25, au delà on parle d’obésité.C. Un IMC inférieur à 18 indique une maigreur.D. La norme de l’IMC a été déterminée par une étude épidémiologique qui a étudié la morbidité en fonction du poids, au delà de cette norme on note une augmentation de la morbidité.E. Un individu de 55kg pour 1m80 à un BMI compris dans la norme.

QCM 41 : Au sujet de la leptine :A. La leptine augmente la sécrétion du neuropeptide Y, qui est un puissant coupe-faim.B. Elle module l’expression et l’activité de certaines hormones contribuant au stockage énergétique.C. Le taux de leptine augmente proportionnellement au nombre d’adipocytes et à leur contenu en triglycérides et trouve ses récepteurs au niveau de l’hypophyse.D. La leptine diminue l’activité orthosympatique.E. La leptine stimule le métabolisme basal et l’activité physique provoquant ainsi la diminution de la masse du tissu adipeux.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 55

CorrectionsPhysiologie neuro-musculaire

QCM 1 : BDEC. Il s’agit de Thomas Malthus. Pour Hippolyte Taine, les images produites dans le champ de la conscience entrent en compétition par essai et erreur jusqu’à ce que ne subsiste que la plus adéquate.

QCM 2 : ABC. Il s’agit d’une idée d’Hippolyte Taine.D. Ces réflexes conditionnés ont été décrits par Pavlov.E. L’homéostasie est une hypothèse développée par Claude Bernard.

QCM 3 : BCDA. Dans la Grèce Antique les philosophes s’interrogeaient déjà notamment sur les relations entre l’hérédité et l’environnement.E. Il s’agit d’Hippolyte Taine. Thomas Malthus a écrit un traité dans lequel il décrit les freins à la croissance de la population (maladies, accidents, famines…)

QCM 4 : BDEA. TOUTES les cellules sont polarisées mais seuls les neurones et les cellules musculaires sont excitables.C. La proposition est vraie mais il s’agit des déplacements du SODIUM et non du potassium.

QCM 5 : ABEC. Les flux d’ions sont petits et les changements de concentrations des ions de part et d’autre de la membrane plasmique sont minimes, voire négligeables.D. Pendant la période réfractaire RELATIVE, des stimuli SUPRA-LIMINAIRES sont capables d’induire un potentiel d’action. Cette période peut durer plusieurs ms.

QCM 6 : BCDA. L’ensemble des cellules sont polarisées mais seules les cellules musculaires et nerveuses sont excitables. E. Loi d’Ohm : ddp = résistance x intensité.

QCM 7 : AE C. Le potentiel de repos est plus proche du potentiel de membrane du potassium car son flux (le K+ sort) est environ 50 fois plus important que le flux de sodium (le Na+ entre).D. La pompe électrogène est ATP dépendante.

QCM 8 : ABCD. Le seuil est de 15mV au dessus du potentiel de repos et non de +15mV.E. La propagation est de 100 m.s-1 pour les fibres myélinique et 0,5 m.s-1

pour les amyélinique (facteur 200).

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 56

QCM 9 : BCDA. La plupart des canaux sodiques sont fermés. Le potentiel de repos est plus proche du potentiel d’équilibre du potassium.E. Le potentiel d’action n’augmente pas car il suit la loi du tout ou rien. Le potentiel d’action n’informe pas sur l’intensité de la stimulation qui l’a déclenché. Il ne dépend pas de l’amplitude mais de la fréquence.

QCM 10 : ADB. Il y a fixation de 3 Na+ et 1ATP > changement de conformation > Na+ passe à l’extérieur de la cellule > fixation de 2 K+ > déphosphorylation et expulsion des ions après retour à la conformation initiale.C. Na+ 150mmol/L en extracellulaire et 15mmol/L en intracellulaire.E. On dit qu’une cellule est DEpolarisée quand son potentiel de membrane devient positif. Quand il est moins négatif tout en restant en dessous de 0, on dit que la cellule est HYPOpolarisée. On parle d’HYPERpolarisation lorsque le potentiel membranaire devient davantage négatif.

QCM 11 : ADB. Pendant la période réfractaire absolue quelle que soit l’intensité un stimulus ne peut initier un potentiel d’action. Par contre, dans la période réfractaire relative seul un stimulus supraliminaire peut initier un potentiel d’action.C. Les fibres de gros diamètre émettent moins de résistance : la vitesse de conduction de l’influx va donc être plus rapide dans celles-ci.E. La vitesse de conduction pour une fibre de petit calibre amyélinique est de 0,5m/s car elle est amyélinique ; la conduction se fait donc de proche en proche. Par contre, cette vitesse est de 100m/s pour une fibre myélinisée de gros calibre.

QCM 12 : BCDEA. Même au repos il y a toujours des canaux Na+ ouverts.

QCM 13 : ADB. Ils sont multipliés par 600.C. La lidocaïne est un toxique qui empêche l’ouverture des canaux.E. La propagation est dite saltatoire au niveau des fibres myélinisées (de nœud de Ranvier en nœud de Ranvier).

QCM 14 : ABCD. et E. Dans ces deux cas on augmente le gradient de charges positives vers le milieu extracellulaire donc le potentiel de membrane augmente.

QCM 15 : AB. C’est l’inverse.C. Au niveau des synapses excitatrices le potentiel de membrane sera rapproché du seuil.D. Un PPSI entraîne une hyperpolarisation ou une stabilisation du potentiel de membrane.E. Sans transport actif des ions Cl- il y aura stabilisation du potentiel de membrane, pour qu’il y ait hyperpolarisation l’ouverture des canaux Cl- devra s’accompagner du transport actif des Cl-.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 57

QCM 16 : BCEA. Seule l’action combinée de plusieurs synapses excitatrices permet au potentiel d’atteindre le seuil.D. Le neurotransmetteur peut également avoir une action au niveau de l’élément pré synaptique (rétrocontrôle).

QCM 17 : BCA. Au niveau de l’élément post-synaptique on retrouve souvent plusieurs récepteurs reconnaissant un neurotransmetteur donné.D. Il s’agit du système parasympathique.E. Le parasympathique entraîne une augmentation de la motilité intestinale.

QCM 18 : DEA. La cellule provient de la fusion de cellules non différenciées uninuclées ; c’est la fibre résultante qui est plurinucléée. B. Les filaments fins sont constitués d’actine, de troponine et de tropomyosine.C. La rigidité cadavérique est complète 12h après la mort.

QCM 19 : BDEA. Les stries sont perpendiculaires au grand axe.C. Ces deux phénomènes ne sont pas simultanés. L'hydrolyse de l'ATP charge le pont en énergie puis le complexe actine/myosine est lié par le pont transversal. Enfin, ce dernier se déplace et ADP + Pi sont libérés.D. L’hydrolyse de l’ATP charge le pont transversal en énergie.

QCM 20 : ADEB. Cela se fait très rapidement.C. L’état de base est 10-7 molaire.

QCM 21 : ACB. 1 à 2 microns de diamètre.D. sont plus courtes. En général, elles ne font pas toute la longueur du muscle mais c’est possible.E. 20 cm de long.

QCM 22 : ABCD

QCM 23 : BCA. Il peut y avoir une synapse entre un neurone et une cellule autre qu’un neurone (cellule musculaire par exemple).D. Un potentiel post-synaptique excitateur provoque une variation d’environ 0,5mV alors que pour déclencher un potentiel d'action, il faut une variation du potentiel de membrane d’au moins 15 mV.E. Le cône d’implantation de l’axone est la zone du neurone où la densité de canaux sodiques voltages dépendants est la plus importante.

QCM 24 : CDEA. Les synapses chimiques sont unidirectionnelles et ont une conduction d’environ 1ms (ne pas confondre avec les synapses électriques).B. La transmission des signaux est assurée par des neurotransmetteurs libérés par la terminaison axonale pré-synaptique.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 58

QCM 25 : BDA. Les neurotransmetteurs provoquent l’ouverture de canaux ioniques par l’intermédiaire de récepteurs ionotropes (formant le canal ionique lui-même) et des récepteurs métabotropes (couplés aux protéines G).C. L’acétylcholine est dégradée dans la fente synaptique par l’acétylcholinestérase en acétate et choline.E. Le glutamate est un neurotransmetteur excitateur.

QCM 26 : CDA. Les cellules musculaires lisses sont mononuclées.B. Il n’y a pas d’organisation en myofibrilles.E. Idem que l’item B : pas de myofibrilles.

QCM 27 : CEA. La kinase phosphoryle la chaîne légère de la myosine.B. Il y a une autre source de calcium : le calcium extracellulaire.D. L’activation est progressive, avec possibilité d’adaptation de la force de contraction.

QCM 28 : ADEB. Les fibres lisses sont innervées par le système sympathique involontaire. Les motoneurones α appartiennent au système nerveux central.C. Pas de cellules entraîneurs pour les fibres multi unitaires.

QCM 29 : ABC. L’ouverture des canaux potassiques précède très légèrement le pic de dépolarisation.D. Lors de la phase 5, il y a une hyperpolarisation. Le potentiel de membrane est cependant proche du potentiel de repos, qui est plus proche du potentiel d’équilibre des ions K+ que de celui des ions Na+ (car la plupart des canaux sodiques sont alors fermés).E. Un stimulus supraliminaire ne peut déclencher un potentiel d’action que s’il a lieu lors de la période réfractaire relative (qui commence après la phase descendante du potentiel d’action).

QCM 30 : ABEC. La pompe Na+/K+ fonctionne normalement lors d’un potentiel d’action.D. Les perméabilités membranaires au sodium et au potassium augmentent lors de la phase 2 : du fait de l’ouverture des canaux sodiques, puis des canaux potassiques plus tardivement, les déplacements des ions sont plus importants, d’où une plus grande perméabilité membranaire.

QCM 31 : ABCD. C’est la fréquence des PA et non leur amplitude qui détermine l’intensité du message.E. Cette proposition concerne les neurones dont les axones sont myélinisés.

QCM 32 : BDEA. La proposition est vraie, mis à part que les synapses électriques sont rares chez les mammifères (l’exemple cité est faux).C. La fente synaptique fait de 10 à 20 nanomètres…

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 59

QCM 33 : ACDB. C’est l’ouverture de canaux calciques qui induit la fusion des vésicules contenant les neuromédiateurs avec la membrane pré-synaptique.E. La quantité de neurotransmetteurs mis en jeu dans une synapse chimique va faire varier l’amplitude du PPSE ou du PPSI qu’elle provoque.

QCM 34 : AB. D’autres mécanismes permettent de faire diminuer la concentration des neuromédiateurs dans la fente synaptique : endocytose pré-synaptique, diffusion à distance…C. Les potentiels d’action ont une amplitude maximale qui est fixe ! La conduction décrémentielle est par contre vraie pour les potentiels post-synaptiques : une synapse aura plus d’influence sur le potentiel de membrane qu’elle se situe près du cône d’implantation de l’axone.D. Il n’y a pas de phénomènes électriques stricts dans les synapses chimiques : utilisation des neuromédiateurs.E. Un potentiel d’action est déclenché grâce à la résultante de toutes les excitation/inhibitions et fait intervenir les phénomènes de sommations spatiales et temporelles.

QCM 35 : BDEA. Ce sont des stimuli subliminaires : sub = sous, supra = sur : subliminaires = sous le seuil, supraliminaires = supérieur au seuil.C. Il s’agit d’une post hyperpolarisation : la polarisation de la membrane augmente temporairement.

QCM 36 : ABEC. Il l’accentue au contraire par l’augmentation du courant de sodium.D. Il est du à l’ouverture de ces canaux.

QCM 37 : ADB. Le potentiel d’action transmis est toujours identique, la fuite de charge n’influe pas ici.C. La période réfractaire empêche le retour du potentiel d’action dans la fibre.E. La vitesse augmente si l’axone est myélinisé et de gros diamètre.

QCM 38 : BDE A. Attention aux unités : 1 à 2 µm de diamètre.C. Il provoque sa dissociation. C’est l’hydrolyse de l’ATP qui charge le pont en énergie c’est à dire qu’elle fait pivoter la tête de la myosine pour la ramener dans sa position initiale.

QCM 39 : ABCED.Tout est vrai sauf que les pompes à calcium pompent du cytosol vers la lumière du réticulum sarcoplasmique, pour diminuer le calcium du cytoplasme et permettre la relaxation. Le calcium sort du réticulum sarcoplasmique vers le cytosol grâce à des canaux calciques.

QCM 40 : CDEA.C’est un axone myélinisé.B.C’est l’inverse : un motoneurone peut innerver plusieurs fibres musculaires par contre celles-ci ne peuvent être innervées que par un seul motoneurone. Unité motrice = un seul motoneurone + les différentes fibres qu’il innerve.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 60

QCM 41 : ACDEB. La contraction est isométrique, on a une contraction isotonique lorsque le muscle se raccourcit et quand la charge est constante.

QCM 42 : BCDEA. Lorsque la fréquence est faible on a un tétanos incomplet. Par contre lorsque la fréquence des stimulations est suffisamment élevée, on observe un tétanos complet.

QCM 43 : CDEA. Attention au début la concentration d’ATP diminue et celle de l’ADP augmente. D’où cela favorise une création d’ATP par la phosphocréatine.B. Attention ce sont les acides gras qui sont utilisés principalement après 30 minutes.

QCM 44 : ACDEB. Ici il s’agit du même muscle, la différence de contraction vient du fait qu’il n’a pas la même postcharge. Plus la postcharge est importante plus le muscle se fatiguera vite.C. explication : même précharge pour un même muscle=> même longueur initiale=> même chevauchement actine + myosine.

QCM 45 : BDEA. La propagation du courant électrique peut-être bidirectionnelle, sinon tout le reste est juste. C. Hyperpolarisation et stabilisation du potentiel de membrane à sa valeur de repos peuvent engendrer un PPSI.D et E. Vrai. La conduction des PPS dans le neurone étant décrémentielle, la synapse aura d’autant plus de chance d’influencer le neurone qu’elle sera proche du cône d’implantation

QCM 46 : CDA. Il faut une augmentation du calcium intracellulaire.B. Lors d’une stimulation trop intense, le recaptage de calcium n’est pas assez rapide, le Ca persiste dans la terminaison axonale responsable d’une grande libération de NT et donc d’une grande amplitude de PPSE.E. La toxine tétanique empêche la libération du NT.

QCM 47 : ACDB. La réponse est plus rapide pour les ionotropes que pour les métanotropes, de plus les métabotropes n’ont pas de canal !E. Cette proposition n’est vraie que pour le GABA, la glycine est juste un NT inhibiteur.

QCM 48 : BC A. Le potentiel membranaire peut aussi être stabilisé.D. Selon les différents isoformes de récepteurs on observe des effets différents.E. Vrai pour la synapse chimique. Pour la synapse électrique, le passage du courant électrique est direct, passif et le plus souvent bidirectionnel.

QCM 49 : ABDB. Un PPSI peut être généré par une augmentation des sorties de K+, ou par une entrée de Cl-.E. PPSE et PPSI dépendent uniquement de la nature des neurotransmetteurs et des récepteurs.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 61

QCM 50 : CDEA. L’alpha neurotoxine de cobra se lie irréversiblement aux récepteurs NICOTINIQUES, ce qui empêche la fixation de l’acétylcholine.B. Le glutamate est un neuromédiateur excitateur.

QCM 51 : DA. Non, dans une synapse électrique les deux cellules sont directement liées par des gap jonctions et donc il n’y a pas de fente synaptique (rappel d’histologie : au niveau d’une gap jonction il y a juste un espace intercellulaire qui est réduit à 2nm).B. Certes le neuromédiateur peut se fixer sur des récepteurs de l’élément pré synaptique, cependant le but est seulement la régulation de la quantité de neuromédiateur libéré et non le cheminement d’une dépolarisation en sens inverse. C. Tout est juste sauf qu’il s’agit du sodium et non du calcium.E. C’est le calcium intracellulaire qui entre ici en jeu.

QCM 52 : ABC. La réponse est principalement à type de désensibilisation.D. Non, il existe aussi le glutamate (principalement au niveau du cerveau).E. C’est surtout la glycine (ceci dit il y a quand même quelques synapses GABAergique mais elles sont minoritaires).

QCM 53 : CDEA. Justement l’inverse il empêche l’ouverture du canal.B. Ce sont des récepteurs acétylcholinergiques.E. Certains pourront en déduire que l’excès de réflexion peut nuire à la réflexion

QCM 54 : ABD

QCM 55 : BDA. La troponine n’est pas une protéine contractile, et se situe le long des filaments fins d’actine, attachée à la tropomyosine.C. La myosine est une protéine fibrillaire.E. Attention, contraction ne signifie pas forcément raccourcissement.

QCM 56 : DEA. C’est le contraire.C. Isotonique. En effet, sur la figure 3 on voit que la tension reste constante.D. Oui parce qu’avant le début de la contraction, les deux muscles sont soumis à une même précharge.

QCM 57 : ADB. Les muscles lisses ont des jonctions communicantes entre les fibres, beaucoup pour l'unitaire, peu pour le multi-unitaire.C. Leur source de calcium principale est le réticulum sarcoplasmique.E. Les muscles lisses unitaires possèdent un tonus.

QCM 58 : BDA. Au repos, la tropomyosine empêche l’interaction des ponts transverses avec l’actine.C. La troponine fixe le calcium et se déplace, libérant les sites de liaisons des ponts transverses.E. Il n’y a pas d’entrée de calcium dans le muscle strié squelettique.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 62

QCM 59 : BA. La dimension du motoneurone est variable selon les types de fibres musculaires striées.C. Le neurotransmetteur est l’acétylcholine.D. Le PA se propage par activation des canaux sodiques voltage dépendants. E. La toxine botulinique empêche la libération d’acétylcholine et non sa fixation.

QCM 60 : ABCDA. Augmentation du nombre de canaux Na+ ouverts => le potentiel de membrane (-70 mV) tend à se rapprocher du potentiel d’équilibre du Na+ (+60 mV) => la différence de potentiel transmembranaire (en valeur absolue) diminue.B. Diminution du gradient de concentration du K+ => le potentiel de membrane (-70 mV) tend à s’éloigner du potentiel d’équilibre du K+ (-90 mV) => la différence de potentiel transmembranaire (en valeur absolue) diminue.C. Augmentation de la concentration de Na+ intra-cellulaire => diminution du gradient de concentration du Na+ => le potentiel de membrane (-70 mV) tend à s’éloigner du potentiel d’équilibre du Na+ (+60 mV) => le potentiel de membrane tend à se rapprocher du potentiel d’équilibre du K+ (-90 mV).D. Diminution de la concentration de K+ extra-cellulaire => augmentation du gradient de concentration du K+ => le potentiel de membrane (-70 mV) tend à se rapprocher du potentiel d’équilibre du K+

(-90 mV).E. Diminution de l’activité de la Na+/K+ ATPase => diminution des gradients de concentration du Na+ et du K+ (+ perte de l’effet électrogène de la pompe) => le potentiel de membrane tend à se rapprocher du 0 => la différence de potentiel transmembranaire (en valeur absolue) diminue.

QCM 61 : CEA. Il n’existe pas de seuil pour l’apparition d’un potentiel électrotonique !B. L’amplitude d’un potentiel d’action est la même qu’elle que soit l’intensité de la stimulation. Pour une faible stimulation, il y aura ou pas génération de potentiels d’action : c’est la loi du tout ou rien. Pour une stimulation plus intense, il y aura augmentation de la fréquence des potentiels d’action. Cependant, en aucun cas leur amplitude ne sera modifiée.D. Il n’existe pas de période réfractaire pour les potentiels électrotoniques sinon les phénomènes de sommation (spatiale et/ou temporelle) seraient impossibles !

QCM 62 : ADB. Il n’y a pas de plateau de tension. Il s’agit donc d’une contraction isométrique.C. La mise en place d’une butée entraînerait toujours l’obtention d’un tracé isométrique car la butée empêche tout raccourcissement du muscle.D. Le chevauchement des filaments d’actine et de myosine avant le début de la contraction est plus proche d’une situation optimale dans le cas A par rapport au cas B car la tension développée dans le cas A est supérieure à celle développée dans le cas B.E. Si le muscle était à sa longueur optimale, on obtiendrait aussi une contraction isométrique. En effet, « la postcharge utilisée est légèrement supérieure à la tension que peut développer ce muscle à sa longueur optimale ». Dans le cas A, le muscle pourrait donc être à sa longueur optimale !(De plus, en l’absence de schéma du montage, il est possible qu’une butée ait été placée auquel cas, même pour un muscle développant à sa longueur optimale une tension supérieure à la postcharge, on recueillerait un tracé isométrique…).

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 63

QCM 63 : BCDA. C’est le rôle principal des fuseaux neuro-musculaires.D. L’ensemble tend au rétablissement de la longueur initiale du muscle concerné par le réflexe myotatique.E. Il ne faut pas oublier les interneurones inhibiteurs !

QCM 64 : ADB. Isométrique et non pas isotonique car la tension n’est pas constante (pas de plateau).C. L’obtention d’une tension plus élevée pour une précharge différente permet seulement d’affirmer que cette précharge est plus proche de la précharge permettant de placer le muscle à sa longueur optimale.En effet, la précharge A pourrait être inférieure à la précharge B mais plus proche de celle plaçant le muscle à sa longueur optimale (dans ce cas, la précharge B serait très supérieure à la précharge plaçant le muscle à sa longueur optimale).D. cf C.E. Ce n’est pas parce qu’une stimulation unique déterminant une secousse ne permet pas le raccourcissement du muscle qu’une stimulation répétée ne le permettrait pas. En effet, une stimulation répétée (de fréquence suffisante) peut déterminer un tétanos complet. Cette situation permet alors au muscle de développer sa tension tétanique maximale (3 à 5 fois supérieure à la tension développée par une secousse musculaire), ce qui pourrait tout à fait suffire pour déterminer un raccourcissement du muscle…

QCM 65 : ADEA. La postcharge utilisée est légèrement inférieure à la tension que peut développer ce muscle à sa longueur optimale => placé à sa longueur optimale, ce muscle produit une contraction isotonique (=>raccourcissement).B. Pas forcément ! (cf 64 C).C. Pas forcément ! En effet, il peut aussi être inférieur dans le cas où celui-ci aurait été excessif dans la situation B : un chevauchement excessif perturbe aussi la capacité qu’ont les ponts transversaux à générer une tension donc diminue la tension développée par le muscle.D. cf A.

QCM 66 : ABDB. C’est l’exemple d’une tension tétanique maximale qui est 3 à 5 fois supérieure à la tension développée par une secousse musculaire.C. Une augmentation de la longueur d’un muscle avant le début de sa contraction peut aussi l’éloigner de sa longueur optimale ce qui réduit alors la tension développée par ce muscle lors d’une secousse (l’intérêt des étirements est tout autre !).E. Le raccourcissement est maximal quand la postcharge est nulle, et non la précharge.

QCM 67 : ADE B. Il s’agit d’un exercice d’endurance, les fibres glycolytiques sont donc très faiblement recrutées. De plus, il n’y a aucun lien de causalité…C. Ces fibres ont certes un taux de myoglobine élevé mais leur activité ATPasique est faible (pour les fibres oxydatives lentes) à moyenne (pour les fibres oxydatives rapides).

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 64

QCM 68 : AucuneA. Le glycogène hépatique n’est pas considéré comme étant un substrat de la voie de la phosphorylation oxydative. En revanche, tout le reste de la proposition est juste : Pour les 5 à 10 premières minutes : le glycogène musculaire.

-Entre la 10ème et la 30ème minute : les substrats sont apportés par le sang : il s’agit du glucose et des acides gras sanguins. -Au-delà de la 30ème minute, l’utilisation du glucose diminue, celle des acides gras augmente fortement. (Ils proviennent des réserves lipidiques : du tissu adipeux +++ (TG))

B. La voie de la phosphorylation de l’ADP par la phosphocréatine est toujours mise en jeu au début d’un exercice musculaire, c’est une voie très rapide qui permet « la mise en route des muscles ». Cependant, les stocks en phosphocréatine sont limités, en quelques secondes les taux vont diminuer. La production d’ATP par cette voie est donc limitée. Après quelques secondes d’exercice, les autres voies seront mises en jeu.C. Pour un exercice de résistance, c'est-à-dire dans le cas du sprinter, la fatigue intervient rapidement (notamment à cause de l’acide lactique produit) mais la récupération est rapide.Tandis que pour l’exercice d’endurance du skieur, certes, elle apparaît plus lentement mais la récupération peut dépasser 24h.D. Lors d’un sprint, il y a recrutement des fibres blanches de gros diamètre (qui sont les fibres glycolytiques).E. La proposition serait juste si on remplaçait 30% par 40% de tension tétanique musculaire.

QCM 69 : ACDA. Certes, cette augmentation est faible mais elle existe !B. Il existe un relais intermédiaire qui fait intervenir un interneurone inhibiteur.D. Stimulation du motoneurone α => contraction du muscle. Stimulation du motoneurone γ => allongement du fuseau neuro-musculaire (car les motoneurones γ sont aux extrémités).

=> Il y a conservation du niveau de décharge des fibres Ia, ce qui a pour conséquence d’augmenter le recrutement et la stimulation des α et d’entraîner la contraction du muscle.

E. Pour une contraction coordonnée, il y a contraction des muscles agonistes et relâchement des muscles antagonistes. Il y a donc mise en jeu d’une connexion directe des fibres Ia avec les motoneurones α des muscles agonistes et une connexion « indirecte », par le biais d’un interneurone inhibiteur, avec les motoneurones α des muscles antagonistes.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 65

Physiologie endocrine

QCM 1 : AC B. La communication endocrine n’est pas rapide.D. Il existe des tissus endocriniens diffus dans notre organisme (gonades, tube digestif).E. Le signal nerveux n’est pas durable.

QCM 2 : AEB. Le cortisol est sécrété par les surrénales.C. Il n’y a pas de gène pour la T4, mais il y a un gène codant pour la thyroglobuline, qui est un précurseur de T3 et de T4.D. Les androgènes sont sécrétés par la corticosurrénale.

QCM 3 : ACEB. La thyroïde est dans la région cervicale.D. Non elle n’a pas augmenté : après deux jours il reste encore de la T4 plasmatique, donc pas de levée de la boucle de rétrocontrôle.

QCM 4 : ABCDE

QCM 5 : BCDA. L’insuline se liera mais n’aura pas le même effet.E. L’IGF-1 ne remplacera pas l’insuline même s’il peut se fixer sur son récepteur.

QCM 6 : ABC. Tout est juste, sauf que c’est le système endocrinien qui fonctionne sur un mode « a posteriori ».D. Il s’agit du messager endocrinien, et non nerveux.E. Ne pas oublier les neuromédiateurs entre deux cellules !

QCM 7 : BDA. Cette proposition concerne les hormones hydrophiles.C. C’est l’inverse : de manière générale, les récepteurs des hormones lipophiles sont intracellulaires, ceux des hormones hydrophiles sont extracellulaires (transmembranaires).E. Les hormones hydrophobes ont une demi-vie longue : de quelques minutes à plus de dix heures.

QCM 8 : BA. Pour le traitement des arrêts cardiaques les catécholamines sont administrées par voie parentérale. Elles peuvent être administrées en per os mais leur demi-vie est alors trop brève à cause de la dégradation par le tube digestif.C. Il n’y a pas de gène pour les hormones non protidiques !D. En effet il n’y a pas de gènes pour les hormones stéroïdes, mais il en faut bien pour coder les enzymes (=protéines) qui les fabriquent…E. Il s’agit d’HYDROXYLATIONS et non d’oxydations.

QCM 9 : BD A. Les communications sont assurées par un réseau vasculaire porte.C. Les libérines sont des peptides hypothalamiques qui régulent la sécrétion hypophysaire. E. La boucle ultra-courte est une autorégulation et correspond donc à une régulation autocrine.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 66

QCM 10 : ABDEB. Les gènes cités correspondent aux gènes des muriens et pas des humains.C. Il s’agit de la mélatonine et non de la mélanine.

QCM 11 : CDA. Le NO est produit à partir de l’arginine.B. Le NO augmente l’activité de la guanylate cyclase soluble qui est une métalloprotéine. Il va y avoir production de GMPc qui va activer la PKG (et non la PKC).E. Les prostaglandines sont des dérivés liposolubles provenant des triglycérides. Ils agissent cependant avec des récepteurs à 7 domaines.

QCM 12 : ABDC. Le principe de réversibilité s’applique aux hormones... elles restent donc intactes et peuvent resservir.E. La spécificité ne dépend pas des liaisons fortes comme les liaisons covalentes.

QCM 13 : BCDA. Le Bmax se calcule avec la liaison spécifique et non la liaison totale.D. Il est en effet possible d’étudier une cellule ayant plusieurs récepteurs différents à un même ligand.E. En ordonnée on retrouve le rapport entre la concentration en hormone liée au récepteur et celle en hormone libre.

QCM 14 : BCE A. Tout est exact sauf que le site de liaison à l’hormone se situe en N-terminal.D. Ces molécules augmentent la durée de vie de l’AMPc en inhibant la phosphodiestérase PDE qui normalement devrait dégrader l’AMPc.

QCM 15 : ACEB. Le troisième domaine est la zone DBD (et non HBD, qui est en fait la zone C-terminal).D. La structure en doigt de gant est assurée par un atome de Zn+ +

QCM 18 : BEA. Le NO est produit à partir d’arginine.C. Le NO a une demi-vie très courte, il diffuse donc très peu.D. Le NO va se coupler à des guanylate cyclases solubles, ce qui va entraîner une production de GMPc qui vont agir sur les PKG.

QCM 19 : BDEA. L’acide arachidonique est clivé des phospholipides par la Phopholipase A2. C. Les prostaglandines bien que dérivant de composés lipidiques, agissent aux niveau de récepteurs RCPG trans-membranaires.

QCM 20 : BDA. Le kininogène est clivé par la kallikréine.C. Le récepteur B2 a un effet vasodilatateur contrairement aux récepteurs B1.E. C’est l’expression de B1 qui serait une cause de l’asthme.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 67

QCM 21 : BDEA. Le NO est oxydant ou réducteur suivant le milieu où il se trouve.C. La bradykinine est un facteur plutôt vasodilatateur, les vasoconstricteurs les plus puissants sont l’angiotensine II et les endothélines.

QCM 22 : ABDC. C’est l’hyperplasie qui correspond à une augmentation du nombre de cellules. Une hypertrophie cellulaire correspond à une augmentation de la taille des cellules.E. L’ACTH stimule la corticosurrénale.

QCM 24 : ACEB. La ½ vie du NO° est courte, c’est pour ça que son action reste localisée.D. La production de NO° par la NOSe est stimulée quand la concentration de calcium est élevée.

QCM 25 : CDEA. C’est la voie du GMPc qui est activée.B. Ceci est l’action des AINS : anti-inflammatoires NON stéroïdiens.

QCM 26 : AB. Le NO diffuse jusqu’aux cellules musculaires lisses.C. C’est un gaz très peu diffusible.D. Les forces de cisaillement agissent sur les cellules endothéliales.E. Il est actif tel quel.

QCM 27 : BCEA. C’est vrai mais il s’agit de l’opothérapie substitutive.D. Il n’y a pas de gènes pour les hormones stéroïdes mais pour les enzymes.

QCM 28 : AB. Le transport est assuré par l’IGF-BP, cependant l’IGF est hydrophile. C. Les gros peptides ne sont pas excrétés par le rein.D. Plus elle est liée et moins elle est dégradée.E. Si on utilise une méthode de reconnaissance d’un site n’appartenant pas à la partie éliminée, on peut croire que l’hormone présente est toujours fonctionnelle alors que ça peut ne pas être le cas.

QCM 29 : BCDEA. L’hormone n’est pas altérée.

QCM 30 : ACDB. C’est DBD, pour DNA Binding Domain; HBD = Hormon Binding Domain.E. La transactivation se fait par phosphorylation.

QCM 31 : BDA. Le Kd est inversement proportionnel à l’affinité.B. Attention !! En règle générale ce n’est pas vrai !C. Vrai pour le PTH mais c’est très rare.D. Oui ; l’hyperthyroïdie familiale par exemple où le récepteur à la TSH devient sensible au hCG.E. Les hormones n’ont en général aucune activité enzymatique !

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 68

QCM 32 : BDA. Ce sont des hormones liposolubles.C. C’est sur la partie NH2 que se situe le site d’activation.E. C’est la partie COOH qui sert à la dimérisation ainsi qu’à la réception de l’hormone.

QCM 33 : BDA. On ne peut rien déduire sur les liaisons non spécifiques.C. Courbes parallèles sur le Scatchard : même affinité.D. Vrai. Car le Bmax est supérieur en A.

QCM 34 : BCA. Il n’existe pas forcément de lien entre la sensibilité et la réponse biologique.D. On n’en est pas du tout sûr et on ne peut rien déduire à partir des seules données que l’on a.E. Idem D.

QCM 35: CEA. Ici on n’a aucune information sur la réponse biologique.B. Sur le Scatchard les trois courbes sont parallèles : tous les récepteurs ont le même Kd, donc la même affinité.D. Le Bmax est plus petit (intersection avec l’abscisse) donc il y a vraiment moins de récepteurs ; quant à l’affinité cf. item B.

QCM 36 : AB. Les courbes sur le Scatchard sont parallèles : les deux récepteurs ont la même affinité.C. Pour comparer les proportions de récepteurs il faut regarder le Bmax sur le Scratchard (intersection avec l’abscisse). Ici on pourrait dire qu’il y a deux fois moins de récepteurs chez la souris diabétique.D. La courbe sur le Scatchard est une droite : on n’a donc qu’une seule population de sites récepteurs.E. Cela aurait pu être vrai si on avait effectivement observé des populations de sites récepteurs supplémentaires ; or ici ce n’est pas le cas.

QCM 37 : BDEA. C’est le réseau veino-veineux qui fait suite au réseau porte au niveau de l’anté-hypophyse.C. Ces signaux sont intégrés par l’hypothalamus.

QCM 38 : ACEB. Ils forment un véritable tandem intriqué.D. Il y aura une augmentation de la sécrétion d’hormones par la glande, jusqu’à un maximum.E. C’est la définition de la boucle de rétrocontrôle longue.

QCM 39 : CEA. C’est LA BOUCLE LONGUE qui l’emporte sur les autres.B. C’est l’inverse.D. Elle est très fine.

QCM 40 : BCEA. Les valeurs de tension, de glycémie, etc… ne sont pas strictement constantes, elles fluctuent en fonction des repas, des émotions…D. Haute fréquence : inférieur à une minute ; basse fréquence : supérieur à une minute.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 69

QCM 41 : BCEA. Les sécrétions hypophysaires sont pulsatiles.D. Il faudrait administrer la GnRH de façon continue.

QCM 42 : ACB. Ce système porte relie uniquement l’hypothalamus au lobe antérieur de l’hypophyse.D. Une partie des sécrétions hypothalamiques passe dans la grande circulation.E. D’une part statine et inhibine désigne la même chose, d’autre part l’hypophyse ne sécrète que des stimulines.

QCM 43 : CDA. Le cortisol est sécrété par le cortex surrénalien.B. CRH est une libérine et ACTH est une stimuline.E. Dans la maladie d’Addisson la destruction très importante des surrénales est à l’origine de déficits gluco- et minéralocorticoïde ; l'ACTH augmente donc par absence de rétrocontrôle négatif : l'augmentation concomitante d'alpha-MSH et de bêta-LPH (qui sont des produits dérivants d’ACTH ) explique la mélanodermie.

QCM 44 : BEA. Il n’y a plus de thyroïde donc plus aucune synthèse ni sécrétion d’hormones thyroïdiennes.C. C’est la boucle de rétrocontrôle longue qui reste la plus importante ce qui explique l’augmentation de TRH et TSH lors de l’ablation de la thyroïde.D. La substitution permet bien de diminuer les taux sanguins de TRH et TSH mais on administre plutôt T4 car sa demi-vie est plus longue et sa forme moins active empêche d’avoir des effets indésirables de type bouffées de chaleur, tachycardie…

QCM 45 : BDEA. La destruction ou l’ablation de la thyroïde peuvent être à l’origine d’un défaut de sécrétion d’hormones thyroïdiennes : dans ce cas l’hypothyroïdie sera accompagnée d’une augmentation des sécrétions de TRH et TSH (pour essayer de la compenser).Mais si le défaut se situe en amont de la glande thyroïde, la diminution ou l’absence de sécrétions hypothalamiques et/ou hypophysaires seront à l’origine de l’hypothyroïdie.C. Anomalie à l’étage hypophysaire.

QCM 46 : ACEB. Pas ultradiens hautes fréquences mais ultradiens basses fréquences.D. La sécrétion hypothalamique pulsatile est indispensable.

QCM 47 : ACB. Ce sont Clock et Bmal qui sont en opposition de phase avec Cry et Per.D. Puisque l’horloge interne se situe au niveau du noyau supra- chiasmatique, une destruction de celui-ci aura pour effet de la dérégler totalement et donc de dérégler l’ensemble du système hypothalamo-hypophysaire.E. C’est l’inverse.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 70

QCM 48 : BEA. La lumière inhibe la NAT et donc la synthèse de mélatonine, ainsi à la tombée de la nuit il y a une augmentation de la synthèse de mélatonine qui facilite notamment l’endormissement. C. Avec l’âge la synthèse de mélatonine diminue ce qui explique leur difficulté à s’endormir le soir.D. La mélatonine augmente la durée du sommeil profond qui est le sommeil le plus important car le plus récupérateur.

QCM 49 : AEB. Les hormones véhiculées dans le système porte ne sont pas toutes peptidiques.C. Tout est vrai, sauf qu’il s’agit d’une boucle de rétrocontrôle courte, et non ultracourte.D. Suite à l’intégration des signaux périphériques, c’est l’hypothalamus qui va envoyer un premier signal à l’hypophyse sous la forme d’hormones libérines.

QCM 50 : CDA. La boucle de rétrocontrôle longue est la plus puissante et l’emporte toujours.B. Comme il n’y a plus de surrénales, les concentrations en cortisol s’effondrent, le rétrocontrôle négatif exercé par le cortisol sur l’axe hypothalamo-hypophysaire est levée, il y a donc une très forte augmentation de CRH et d’ACTH.E. Il peut être plus rapide, de quelques dizaines de minutes à quelques heures. Il est supérieur à une minute, mais inférieur à 24h, sinon ce serait un rythme circadien ; ce dernier comprend les rythmes comportementaux, l’alternance veille-sommeil, et les sécrétions endocrines.

QCM 51 : ADB. Elle piège les radicaux libres, c’est vrai, ce qui est bénéfique pour l’ADN cellulaire (effet protecteur contre le cancer, notamment). Mais la mélatonine n’accélère pas le vieillissement. C’est le vieillissement qui entraîne une diminution de la mélatonine.C. L’administration continue de GnRH abolirait toute sécrétion hypothalamo-hypophysaire. Normalement la GnRH est sécrétée par pulses toutes les 30 à 90 minutes.E. Ce sont les protéines des gènes Clock et Bmal qui sont maximales quand les protéines issues des gènes Cry et Per sont minimales.

QCM 52 : AA. En effet la pente de la courbe équivaut à –1/Kd ; de plus 1/Kd=Ka. Donc plus la pente est verticale plus 1/Kd est élevé donc Ka est élevé donc plus l’affinité est grande.B. La capacité de liaison maximale=Bmax qui se situe sur l’axe des abscisses. Ici Bmax B est inférieur au Bmax A C. Il y a bien l’expression d’une deuxième population de site de liaison mais leur nombre est inférieur !D. Le nombre de récepteur n’a pas augmenté !E. C’est l’inverse. Plus l’affinité est grande plus il y a la possibilité qu’il s’agisse de liaisons spécifiques ( non spécifiques sont insaturables ! plus l’affinité est grande moins il faut d’hormones pour saturer un nombre de récepteur donné)

QCM 53 : ABEC. L’ hormone peut activer l’adénylate par l’intermédiaire d’une protéine Gs mais il existe une protéine Gi qui à l’inverse exerce une inhibition de l’ ACD. C’est l’ APMc qui active la protéine kinase A. La phosphodiesterase transforme l’AMPc en 5’AMP inactif !E. AMPc se lie à KREB qui est une protéine cytosolique qui couplée à l’AMPc se transloque au noyau sur site CRE qui lui même la reconnaît ce qui permet une activation de la lecture de gènes.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 71

QCM 54 : DEA. Le récepteur est couplé à une protéine Gq.B. IP3 augmente la concentration de calcium par action sur le RE ; DAG quant à lui permet la phosphorylation des protéine par l’intermédiaire de la protéine kinase C.C. La protéine fonctionne en utilisant un GTP.

QCM 55 : CDEA. Ce sont des tétramères avec deux chaînes alpha et deux chaîne béta. Attention initialement ce sont deux hétérodimères qui se coupleront par la suite !B. La fixation de l’hormone sur le récepteur augmente l’activité de la tyrosine kinase !

QCM 56 : ACDEA. Vrai car les hormones stéroides sont libérées dés qu’elles sont sécrétées.B. Les hormones thyroidiennes sont transportées dans le plasma sous forme liée.

QCM 57 : ABEC. Elles sont éliminées directement par voie rénale.D. Plus une hormone est grande, plu sa ½ vie est longue.

QCM 58 : AEB. Les hormones peptidiques ne sont pas administrées par voie orale (phénomènes de digestion), mais plutot par voie parentérale (cf. les « piqures » d’insuline pour les diabétiques…)…C. On administre de la T4.D. Il n’y a pas d’effet de premier passage hépatique pour la vit D : on l’administre par voie orale (ampoules…)

QCM 59 :BCEA. Le cholécalciférol peut également être photosynthétisé.D. Cette forme est une forme inactive, synthétisée pour protéger l’organisme d’un excédent de vitamineD.

QCM 60 : ACB. Elles circulent sous forme libre.D. Les stéroides, hydrophobes ne sont pas stockées.E. Les catécholamines ont une ½ vie plasmatique de quelques secondes.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 72

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 73

Bioénergétique

QCM 1 : ADB. EE-SE=BE, avec EE l’entrée d’énergie, SE la sortie d’énergie et BE le bilan d’énergie.C. Lorsque EM>SM, les stocks d’énergie augmentent (avec EM l’entrée de masse et SM la sortie de masse).E. Un enfant en croissance a un bilan énergétique positif.

QCM 2 : ABC. Les sels minéraux, comme l’eau, sont échangés sans transfert d’énergie utile.D. Les P2 (bien que relativement anormaux, surtout en fin de soirée) sont des animaux hétérotrophes.E. Les protéines sont dégradées en urée, qui est éliminée par l’organisme.

QCM 3 : BDA. L’énergie mécanique est uniquement une forme de sortie.C. L’énergie thermique est la forme de sortie d’énergie principale.E. L’évaporation est une forme de sortie d’énergie.

QCM 4 : ACEB. L’unité standard est le joule, la calorie est l’unité non standard.D. En condition physiologique, le rein ne laisse sortir que de l’urée qui n’est pas utilisable par l’homme ; en pathologie comme dans le diabète, on retrouve du sucre dans les urines qui là, est une source utilisable.

QCM 5 : CEA. Le stockage est temporaire et non permanent (inférieur à 1mn) car le stock d’une journée serait très volumineux : 63kg !B. C’est vrai pour les glucides et lipides mais faux pour les protides puisque l’urée, non oxydable par l’organisme humain, subit la combustion dans la bombe calorimétrique et rentre donc en compte dans le résultat.D. Il n’existe pas de stock d’énergie thermique, ce n’est qu’une accumulation temporaire !

QCM 6 : EA. Le rendement de la glycolyse aérobie=38mol. d’ATP, alors que le rendement de la glycolyse anaérobie=2mol. d’ATP. 38/2 = 19.Ainsi le rendement en présence d’O2 est 19 fois supérieur à celui en absence d’O2B. C’est l’accumulation d’acide lactique qui est toxique pour l’organisme. Normalement, le lactate est sécrété hors de la cellule et est récupéré par le foie où il entre dans le cycle de Cori pour participer à la néoglucogenèse hépatique. Mais si la cellule en produit plus qu’elle n’en sécrète, il va s’accumuler et abaisser le pH intra-cellulaire ce qui va bloquer les réactions physiologiques dont la contraction.Le NADH est un coenzyme d’oxydoréduction utilisé dans la chaîne respiratoire mitochondriale pour la fabrication d’ATP.C. C’est l’inverse. Le rendement énergétique est de 40% seulement alors que les 60% restant se dissipent sous forme d’énergie thermique.D. Le quotient respiratoire représente le CO2 produit / l’O2 consommé. Il est supérieur pour les glucides (=1) car ils consomment moins d’O2 que les protéines (=0.8) et les lipides (=0.7)

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 74

QCM 7 :ABCDE. Les protéines ne sont PAS une forme de stockage. Elles ont toutes une fonction, un rôle biologique mais représentent des réserves mobilisables dans certains cas (attention : lorsqu’on utilise ces protéines comme ressources énergétiques, la fonction et la structure des cellules vont être altérées).

QCM 8 : BCDEA. Dans les premiers jours la perte de poids est bien due au catabolisme protidique mais n’est que de 75 à 100g /jour => au bout de deux jours perte de 150g à 200g environ.

QCM 9 : AEB. 1W=1J/sec.C. L’activité électrique n’est pas mise en jeu dans le fonctionnement de l’organisme.D. Il n’y a pas toujours de transfert d’énergie lors d’échanges de matières, par exemple pour les échanges d’eau, de sels minéraux…

QCM 10 : BDEA. L’oxydation des glucides ne donne pas d’urée.C. Le stockage de l’énergie sous forme de liaison pyrophosphate n’est que temporaire, c’est-à-dire moins d’une minute. En effet les besoins énergétiques journaliers représenteraient environ 60kg de matières, ce qui serait assez encombrant, d’où une génération permanente des molécules de stockage.

QCM 11 : BCEA. Les échanges d’énergie mécanique n’ont qu’un rendement de 25%.D. La graisse brune c’est chez l’ours !!! et le bébé...

QCM 12 : DEA. Les échanges par radiation se font entre deux SURFACES de températures différentes !B. Les échanges par conduction se font entre deux milieux de températures différentes mais immobiles.C. Les ruissellements de la sueur sont inefficaces pour diminuer la température corporelle.

QCM 13 : BCE A. A masse égale, les lipides fournissent 2,5 fois plus d’ATP que les glucides.D. La réserve musculaire ne participe pas au maintient de la glycémie, le muscle utilise le glucose pour sa propre consommation.

QCM 14 : ABCED. c’est vrai pour le Marasme mais le Kwashiorkor est un manque à prédominance protéique.

QCM 15 : CEA. BMI=24,2B. Elle est à la limite de la catégorie saine (surpoids après 25)D. Sa prise de poids est bien due à la baisse de l’activité physique mais pas par influence sur le métabolisme basal

QCM 16 : ABCDE

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 75

QCM 17 : BCEA. Son BMI est de 30, il est donc en surcharge de grade 2.D. Ici, l’apport glucidique est inférieur à ce qui est recommandé.

QCM 18 : ADB. Les proportions en lipides actuellement recommandées sont : 25% d’acides gras saturés, 50% de mono-insaturés, 25% de poly-insaturés.C.Les 2 acides gras essentiels sont l’acide linoléique et l’acide linolénique. L’acide arachidonique peut le devenir avec l’âge.E. Même si ce patient est adulte, sa prise de poids de 20 kg indique que son bilan énergétique est positif.

QCM 19 : BCDEA. Les végétaliens excluent uniquement les protéines animales et d'origines animales(viandes, oeuf, laitage). Les protéines sont la source d’azote pour l’organisme et sont donc indispensables à la survie, il leur reste donc les protéines végétales.

QCM 20 : AB. En sachant que la consommation d’oxygène est de 600L/jour/personne, la capacité du sous-marin leur permet de tenir 100 jours et non 10 (600x5x100=300 000).C. L’apport protidique optimal est de 12% pour les adultes. Pour les enfants ce chiffre monte à 14%.D. En sachant que la consommation d’1L d’oxygène équivaut en moyenne à 20kJ et que la consommation quotidienne d’oxygène est de 600L, on a 20x600=12 000kJ.E. La carence en vitamine D (due au manque d’exposition solaire) expose à l’ostéomalacie. A différencier de la surcharge en vitamine A qui expose à l’ostéoporose (ou déminéralisation osseuse).

QCM 21 : ABEC. Les dépenses liées à l’activité physique diminuent.D. C’est l’inverse : 1/3 de l’excédent énergétique est stocké dans le produit de conception et dans les seins, et 2/3 au niveau des adipocytes.E. Vrai : le surcoût énergétique quotidien est de 2200kJ, mais l'alimentation n'a besoin d'être supplémentée qu'à hauteur de 1450 kJ, cela participe à la perte de poids après l'accouchement !

QCM 22 : CEA. De petites quantités d’oligo-éléments sont suffisantes, de plus les grandes quantités peuvent déterminer des excès pathologiques (l’excès de sodium peut entrainer de l’hypertension). Les quantités doivent donc être adaptées.B. Pas d’excès pour les vitamines hydrosolubles, uniquement des carences.D. Le manque de rétinol est rare dans les pays occidentaux mais fréquent dans les pays en développement.

QCM 23 : EA. Le sujet doit certes être au repos mais tout de même être éveillé !B. Pour un homme sain, le métabolisme basal est de 45 W/m². De plus, l’hyperthyroïdie augmente le métabolisme basal.C. La valeur de la VO2 max définit la puissance maximale aérobie d’un sujet.D. Le rendement mécanique est une constante (≈ 23/25 %) sur laquelle l’entraînement n’influe donc pas. En revanche, l’entraînement augmente la VO2 max donc la puissance maximale (aérobie) développée par le sujet.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 76

QCM 24 : ABD

A. 17²80,1

55²

≈==taillepoidsBMI .

B. Chaque jour, l’apport énergétique présente un excès de 1000 kJ par rapport à ses besoins (13000 kJ alors que 12000 suffiraient), soit un total de 90 000 kJ en 90 jours (3 mois).Or 9000 kJ correspondent à 1 kg de tissu vivant hydraté donc, en situation physiologique, cette jeune fille aurait dû gagner 10 kg.C. La ration d’entretien estimée à 12 000 kJ/jour prend déjà en compte cet exercice physique par ailleurs minime.E. Cette jeune fille a perdu 6 kg en 3 mois soit un bilan énergétique négatif de 5400090006 −=×−

kJ en 3 mois soit jourkJ /60090

54000 −=−.

De fait, une augmentation des apports énergétiques de 300 kJ/jour aurait été insuffisante.

QCM 25 : ADE

A. 28²70,1

80²

≈==taillepoidsBMI

B. Un sujet présentant un BMI de 28 est à considérer comme étant en surpoids.C. Au contraire, le métabolisme basal tend à diminuer avec l’âge.D. 1 an ≈ 365 jours. Chaque jour, l’apport énergétique de ce sujet présente un excès de 500 kJ par rapport à ses besoins soit kJ182500365500 =× en 1 an.Or 9000 kJ correspondent à 1 kg de tissu vivant hydraté donc, en 1 an, cet apport énergétique quotidien excédentaire de 500 kJ pourrait représenter un gain de poids de plus de

kg203,209000

182500 >≈ sur un an.

Remarque : l’ingestion d’une barre chocolatée « classique » correspond à un apport énergétique d’environ 150 kcal soit environ 630 kJ… Effarant n’est-ce pas ?E. L’obésité morbide se définit pour un 40≥BMI soit, pour ce patient :

kgtailleBMIpoidstaillepoidsBMI 116²70,140²

²≈×=×=⇒= soit une prise de poids de 36 kg.

Sachant qu’en la situation actuelle le sujet prendrait plus de 20 kg sur un an, il pourrait se retrouver en situation d’obésité morbide en moins de 2 ans.

QCM 26 : BC

A. %50115005750

_==

eénergétiqurationglucides

ce qui est correct quantitativement (50-60 % de glucides).

Cependant, cet apport est incorrect qualitativement : il faudrait 75 % de sucres lents et 25 % de sucres rapides.B. Un apport lipidique qualitativement équilibré devrait comporter 25 % d’acides gras saturés, 50 % de mono-insaturés et 25 % de poly-insaturés.D. Il faudrait aussi modifier les proportions des différents types d’acides gras afin que l’apport lipidique soit aussi qualitativement équilibré (pour être optimal, l’apport devrait être quantitativement et qualitativement équilibré). Quantitativement le calcul est juste : 11500x0,3/38=90gE. C’est l’inverse (cf A).

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 77

QCM 27 : ABCD

A. obésitétaillepoidsBMI ⇒>≈== 3031

²60,180

² .

C. %5,3712000

1200016500 +≈−=−esénergétiqubesoins

esénergétiqubesoinseénergétiquapport.

E. kgtailleBMIpoidstaillepoidsBMI 64²60,125²

²≈×=×=⇒= . Le sujet devrait donc ramener son

poids à 64 kg pour retrouver un BMI de 25 (soit perdre 80 – 64 = 16 kg et non pas perdre 64 kg…).

QCM 28 : CDE

A. ⇒>≈= %60%62120007425

esénergétiqubesoinsglucides

excès de glucides par rapport aux besoins

(alors que ce sujet présente un déficit proportionnel en glucides dans ses apports réels : 45 % de glucides).B. Il faudrait 75 % de sucres lents et 25 % de sucres rapides.

C. %1357095 ≈=

OMSoptimalapportprotidiqueapport

.

Pour faire le calcul plus facilement et plus rapidement : gg 955,94%13570 ≈=×D. L’apport lipidique est quantitativement incorrect :

%3530%45165007425 −>==

esénergétiquapportslipides

De plus, il est qualitativement incorrect puisqu’il comporte environ 50 % d’acides gras saturés, 25 % de mono-insaturés et 25 % de poly-insaturés (en effet, un apport lipidique qualitativement équilibré devrait comporter 25 % d’acides gras saturés, 50 % de mono-insaturés et 25 % de poly-insaturés).

QCM 29 : ABEA. 00 <⇒<−⇒> EEEEE BSEES .C. La méthode des egesta permet d’apprécier les sorties d’énergie (SE).D. La thermochimie respiratoire est une méthode indirecte permettant de calculer les sorties énergétiques (SE) car la consommation de dioxygène reflète le métabolisme oxydatif, c'est-à-dire la métabolisation des nutriments.

QCM 30 : DEA. L’équivalent énergétique de la consommation d’O2 employé en thermochimie alimentaire a pour valeur moyenne communément admise 20 kJ/L d’O2.B. De telles précautions doivent être employées en thermochimie alimentaire et non pas en thermochimie respiratoire où la réalisation de mesures ponctuelles assure la nullité du bilan énergétique du sujet.C. Une absorption intestinale « normale » ne permet l’absorption que de 90 % des protéines.E. La distinction entre stockage et accumulation d’énergie réside dans le fait que lors d’une accumulation on ne peut choisir le moment où l’énergie sera utilisée.Par exemple, si on accumule de l’énergie thermique en approchant ses mains d’un radiateur en cours de fonctionnement, cette énergie sera libérée (plus ou moins rapidement) dès que l’on éloignera ses mains de la source de chaleur.En revanche, le stockage d’énergie chimique potentielle permet l’utilisation de celle-ci en fonction des besoins c’est-à-dire quand cela est nécessaire.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 78

QCM 31 : ADB. C’est la glycolyse anaérobie qui produit de l’acide lactique et donc limite le fonctionnement cellulaire ; c’est donc un inconvénient majeur !C. On considère que les exercices de très courtes durées n’excèdent pas 15 secondes. Ceux qui durent jusqu’à 3 minutes sont des exercices de courte durée.E. Lors d’un exercice prolongé, le stock de glycogène s’effondre effectivement rapidement mais sa reconstitution dure environ 2 jours. En effet lorsque l’on mange on régénère 75% du stock en 8h. Par contre il faut attendre 36 à 48 h pour renouveler totalement le stock : c’est pour cela que manger des sucres lents accélère la récupération et qu’il y a des étapes de repos dans le Tour de France !!!

QCM 32 : BCDEA. C’est le marasme qui est à prédominance énergétique. Le Kwashiorkor est une dénutrition à prédominance protidique. De même la croissance se ralentit mais la masse graisseuse des enfants restent normale ; ils ont une stéatose hépatique c’est à dire qu’ils ont des lipides dans le foie. De plus, ils présentent un manque en albumine et en protéines, d’où une baisse de la pression oncotique, d’où oedèmes.

QCM 33 : aucuneA. C’est l’ammoniac qui est très réactif !!B. Attention cela provoque une HYPERAMMONIEMIE.C. Le stockage indirect permet le transfert des glucides en graisse et des protéines en glycogène.D. C’est l’inverse le glycogène stocké dans les muscles correspond à 200 ou 300g, de plus il n’y a pas de stocks d’énergie sous forme de protéines !!!E. Attention pas de protéine dédiée au stockage énergétique.

QCM 34 : AB A. EEEEE ESSEB <⇒>−⇒> 00C. La calorimétrie directe, correspondant aux premières expériences de Lavoisier qui enferme un sujet dans un caisson isolé thermiquement, permet de déterminer la production d’énergie thermique (donc SE).D. Il s’agit d’une méthode indirecte.E. 1 kg de tissu vivant hydraté équivaut à 9000 kJ

QCM 35 : ACDB. La première partie de la phrase est juste. Cependant, dans le cas de vomissements, les enquêtes alimentaires ne peuvent tout simplement pas être réalisées de manière fiable car les entrées énergétiques sont faussées !D. Lors des épisodes hyperglycémiques, l’excès de glucose sanguin entraîne la présence de glucose dans les urines ce qui correspond à une sortie énergétique qu’il faut prendre en compte.E. Un œdème est essentiellement constitué d’eau (dont l’équivalent énergétique est de 0 kJ/kg)./!\ L’équivalent énergétique «1 kg équivaut à 9000 kJ» est valable uniquement pour du tissu vivant !

QCM 36 : ABEC. L’équivalent énergétique des lipides (38 kJ/g) est certes supérieur à celui des glucides (17 kJ/g) mais l’oxydation des lipides nécessite davantage d’O2 que celle des glucides (car les lipides comportent moins d’atomes d’oxygène). De fait, malgré un équivalent énergétique supérieur, les lipides ont un équivalent de la consommation en O2 inférieur à celui des glucides.D. Les mesures de thermochimie respiratoire sont ponctuelles.E. Sachant que la valeur moyenne de l’équivalent énergétique de la consommation en O2 est de 20 kJ/L d’ O2, l’énergie chimique libérée par oxydation par ce sujet est de : min/520250,0 kJ=× .

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 79

Or 1 W = 1 J/s. Donc WsJJkJ 83/60

5000min/5000min/5 ===

QCM 37 : C

A. 8,14²74,1

45²

===taillepoidsBMI

Son BMI est de 14.8, elle a donc un poids (très) insuffisant.B. Le BMI idéal pour les femmes est compris entre 19 et 23.D. Attention le BMI s’exprime en kg/m².E. La perte de poids ne s’explique pas obligatoirement par une diminution des apports alimentaires, mais peut avoir de nombreuses autres causes : augmentation du stress, problème thyroïdiens…

QCM 38 : ACEB. La sécrétion de leptine inhibe la sécrétion de neuropeptide Y, et donc donne une sensation de satiété.D. En cas d’obésité le set point augmente.E. Il s’agit du BMI.

QCM 39 : ABEC. L’hypothalamus possède les récepteurs à la leptine, l’hormone est synthétisée par le tissu adipeux.D. C’est l’inverse, la leptine augmente avec la masse grasse.

QCM 40 : CDA. La taille doit être en mètre dans la formule.B. De 25 à 29,9 on parle de surpoids, au delà c’est l’obésité.E. Son BMI est a 15,4, il est donc en maigreur.

QCM 41 : BEA. La leptine diminue la sécrétion du neuropeptide Y qui donne faim …C. Les récepteurs à la leptine sont au niveau de l’hypothalamusD. Elle augmente l’activité orthosympathique.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 80

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 81

EPREUVE DE PHYSIOLOGIEPCEM1, FACULTE DE MEDECINE TOULOUSE - PURPAN

28 Mai 200320 QCM, durée 1 heure.

QCM 1 : Un patient présente depuis 2 jours une insuffisance rénale aigue avec une anurie totale (plus d'émission d'urines). Sa fonction respiratoire et sa température corporelle sont normales. Il n'a ni diarrhées ni vomissement. Il a continué à boire et à manger de telle sorte que son apport hydrique quotidien a été de 2 litres d'eau et son apport sodé de 6 g de NaCl par jour. Dans le cas présent, il est exact que : A. Le bilan hydrique est positif de 4 litres.B. Le bilan hydrique aurait été nul si le patient avait cessé de boire et de manger depuis qu'il est anurique.C. Le volume extracellulaire est augmenté.D. Le sodium apporté se distribue harmonieusement dans les secteurs intra-cellulaire et extra-cellulaire en proportion de leurs volumes respectifs.E. Les échanges transcapillaires par diffusion sont augmentés.

QCM 2 : Un patient diarrhéique de 20 ans qui ne supporte plus de se faire des injections a brutalement décidé d'arrêter son traitement par l'insuline. Après 3 jours sans traitement, un bilan biologique retrouve les valeurs suivantes dans le plasma (en mmol/l) : Sodium : 136 ; Chlore : 96 ; Bicarbonates : 12 ; Glycémie : 28 ; Urée : 10. Dans le cas présent, il est exact que :A. La pression osmotique totale calculée est de 310 mOsm/kg d'eau.B. La pression osmotique efficace calculée est de 272 mOsm/kg d'eau.C. Le trou anionique est de 28 mmol/litre.D. Le trou anionique est augmenté en raison de la présence d'un excès de glucose.E. La présence de corps cétoniques en excès est une source d'anions indosés.

QCM 3 : Il est exact que le volume liquidien intra-cellulaire : A. Représente environ 40 % de la masse corporelle.B. Peut être mesuré directement par dilution d'antipyrine.C. Augmente lorsque la pression osmotique est inférieure à celle du milieu extra-cellulaire.D. Diminue en cas d'hypertonie du milieu interstitiel.E. Est constamment diminué quand la natrémie est inférieure à 135 mmol/litre.

QCM 4 : Le bilan plasmatique d'un patient anormalement fatigué montre : Na = 135 mmol/l ; Cl = 103 mmol/l ; Urée = 5 mmol/l ; Glycémie = 5 mmol/l ; Osmolalité mesurée = 290 mOsm/kg d'eau ; Protéines = 100 g/litre ; Hématocrite = 40 %. A propos de ce bilan, il est exact que : A. La différence de 5 mOm entre l'osmolalité mesurée et l'osmolalité totale calculée correspond au glucose qui est une osmole « inefficace ».B. La natrémie par litre de plasma est diminuée alors que l'osmolalité mesurée est normale.C. La natrémie est normale quand elle est exprimée par litre de solvant.D. On ne peut pas préjuger de l'état du volume plasmatique parce que les informations fournies par les index habituels d'évaluation de ce volume sont discordants.E. Le volume intra-cellulaire est diminué.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 82

QCM 5 : A propos des oedèmes généralisés, il est exact que :A. Ils surviennent lorsque le volume interstitiel augmente d'au moins 10 %.B. Leur volume se constitue principalement au détriment du volume intra-cellulaire.C. Chez un sujet en position couché, ils s'accumulent principalement au niveau des membres inférieurs parce que la pression hydrostatique est maximale dans cette région?D. Leur inflation est limitée par l'augmentation de la pression hydrostatique interstitielle.E. Leur inflation est limitée par la diminution de la pression oncotique interstitielle.

QCM 6 : Une jeune fille de 21 ans mesure 1,50 m et pèse 76,5 kg. En se basant sur ses activités quotidiennes, sa rations alimentaire d'entretien est estimée à 12000 kJ/jour. Une enquête de thermochimie alimentaire sur 15 jours conclut à un apport énergétique quotidien stable de 12600 kJ. Le contenue énergétique de sa ration alimentaire est de 15 % de protéines, 45 % de lipides (dont 50 % d'acide gras saturés, 25 % d'acides gras mono-insaturés, 25 d'acides gras poly-insaturés), et 30 % de glucides. Dans le cas présent, il est exact que : A. Le calcul de l'index de masse corporelle (BMI) indique que cette jeune fille est en surpoids.B. Si, pendant un mois, ses dépenses énergétiques demeurent stables et qu'elle ne modifie pas sa ration alimentaire, la patiente prendra 2kg.C. Son apport protéique quotidien est de plus de 100 g/jour, ce qui est supérieur à l'apport protéique optimal.D. Si, pour diminuer son apport calorique, elle réduit sa consommation lipidique d'environ 15 %, la répartition actuelle entre les différents types d'acides gras devra être maintenue.E. Si elle suit un régime à 11000 kJ/jour dont 60 % de glucides, elle devra augmenter sa consommation de glucides.

QCM 7 : Une mission humanitaire prend en charge un enfant de 12 ans qui présente un important retard de croissance (poids et taille), un stock adipeux sous-cutanné peu diminué et des oedèmes des membres inférieurs. Il présente des lésions des muqueuses et des lésions cornéennes associées à une baisse d'acuité visuelle. Dans ces circonstances, il est exact que : A . Le tableau clinique de cet enfant fait évoquer un kwashiorkor.B. Les lésions oculaires sont compatibles avec un tableau clinique de carence en rétinol (vitamine A).C. La persistance du tissu adipeux indique que ce patient ne présente pas de carence énergétique.D. Les oedèmes des membres inférieurs résultent principalement de la pression oncotique du plasma.E. En raison de son état nutritionnel, cet enfant court un risque accru d'infection.

QCM 8 : Chez un sujet adulte sain qui court pendant 90 minutes à vitesse moyenne, il est exact que : A. La production d'énergie par glycolyse anaérobie est mise en jeu dès le début de la course ce qui permet de maintenir l'effort parce que le stock d'ATP et de créatine-phosphate de l'organisme est à peine suffisant pour effectuer une à deux minutes d'activité physique.B. Après quelques dizaines de minutes de course, la principale source d'énergie mise en jeu est la glycogénolyse musculaire.C. Cet effort est suffisamment prolongé pour ne pas provoquer de dette en oxygène.D. L'excédent d'énergie thermique produit pendant l'effort sera dissipé uniquement par augmentation de l'évaporation cutannée.E. Après quelques minutes de cours, le cerveau utilise préférentiellement les acides gras comme substrat énergétique parce que l'importance utilisation musculaire du glucose diminue la glycémie de façon prolongée.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 83

QCM 9 : En ce qui concerne les méthodes d'étude du bilan énergétique chez l'homme, il est exact que : A. Les méthodes de calorimétrie directe permettent de mesurer les sorties d'énergie.B. La thermochimie alimentaire repose sur l'utilisation de l'équivalent énergétique moyen de nutriments qui est de 20 kJ (4,8 kcal).C. En présence d'une diarrhée, la méthode de thermochimie alimentaire surestime les apports énergétiques.D. LA thermochimie respiratoire permet de mesurer les dépenses d'énergie tant au repos qu'au cours d'un exercice physique.E. L'interprétation des résultats obtenus par la méthode de calorimétrie indirecte n'est précise que si le bilan énergétique peut être considéré comme nul (BE=0) QCM 10 : Une jeune femme de 22 ans, mesure 1,64 m et pèse 58 kg dont 20 % de masse adipeuse. Elle exerce une activité physique modérée. Dans ce cas, il est exact que : A. Le métabolisme basal peut être estimé à environ 42 W/m2B. Si sa masse adipeuse augmente pour atteindre 24 % de sa masse corporelle et que son poids reste stable, les dépenses énergétiques liées au métabolisme basal augmenteront.C. Si elle présente une infection avec une hyperthermie à 39°, son métabolisme basal augmentera d'environ 25 %.D. Pour mesurer son métabolisme basal, on lui demandera d'être à jeun depuis 24 heures afin d'éliminer les dépenses d'énergie liées à la thermogénèse post-prandiale.E. Lorsqu'elle effectue une activité physique correspondant à un débit d'énergie de 400 W, son métabolisme basal augmente d'environ 50 %.

QCM 11 : Chez un sportif de 28 ans, dont les dépenses énergétiques globales sur 24 heures sont de 15000 kJ, il est exact que :A. Un apport de 500 g de glucides, 120 g de lipides et 118 g de protides par jour permet de couvrir les besoins énergétiques.B. L'apport lipidique de 120 g/jour représente une fraction excessive de la ration énergétique par rapport à la valeur optimale.C. Sa ration lipidique ne doit pas être inférieure à 80 g/jour, sinon ses apports en vitamines liposolubes seront insuffisants.D. Lors de la cuisson des aliments, certaines vitamines hydrosolubles peuvent petre dégradées.E. Si les dépenses énergétiques des 24 h augmentent à 17 000 kJ, l'apport quotidien de 500 g de glucides correspondra à 50 % de la ration énergétique quotidienne.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 84

PHYSIOLOGIE PCEM I PURPANRéponses aux QCM du Concours 2003

QCM 1 : CQCM 2 : ACEQCM 3 : ADQCM 4 : BCDQCM 5 : DEQCM 6 : BCEQCM 7 : ABDEQCM 8 : AQCM 9 : ACDEQCM 10 : ACQCM 11 : ADE

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 85

EPREUVE DE PHYSIOLOGIEPCEM1, FACULTE DE MEDECINE TOULOUSE - PURPAN

25 Mai 200420 QCM, durée 1 heure.

Enoncé des questions 1,2 et 3:On découvre un diabète chez Xavier, 20 ans, qui n’a aucune pathologie médicale antérieure et pèse actuellement 70 kg Le ionogramme plasmatique, réalisé avant tout traitement, montre les valeurs suivantes (en mmol/l): Sodium: 146; Potassium: 7 ; Chlore: 100; Bicarbonates: 17. La glycémie est de 33 mmol/l et la protidémie de 80 g/l. Son hématocrite est de 58 %. Son traitement comporte de l’insuline et une perfusion intraveineuse d’une solution contenant 50 g/I de glucose (1 g de glucose = 5,5 mmoles) et 4g/l de chlorure de sodium (1g de NaCl = 17,1 mmoles).

1 - Il est possible d’affirmer que :A - En conditions physiologiques, le volume du secteur plasmatique d’un sujet pesant 70 kg est de 2,8 litres. .B - La protidémie et l’hématocrite indiquent que le volume plasmatique de Xavier est inférieur à la valeur physiologique.C - Dans le cas présent, la concentration plasmatique du sodium est de 150,5 mmoles par litre de solvant.D - Le chlorure de sodium présent dans la solution perfusée contribue à augmenter le volume plasmatique de Xavier. .E Dans le cas présent, le volume plasmatique ne peut pas être mesuré par la méthode de dilution d’hématies marquées au chrome 51 parce que l’hématocrite est augmenté.

2- Il est possible d’affirmer que:A - En conditions physiologiques, le volume du secteur extracellulaire d’un sujet pesant 70 kg est de 11 ,2 litres.B - En conditions physiologiques, le volume interstitiel représente 8 du volume extracellulaire. C- Dans le cas présent, la pression osmotique totale du plasma ne peut être calculée parce que l’on ignore la concentration plasmatique’ d’urée.D- Dans le cas présent, la pression osmotique efficace calculée est de 325 mOsm/kg d’eau.E - La pression osmotique efficace calculée indique que le volume du secteur intracellulaire de Xavier est augmenté.

3 - Il est possible d’affirmer que:A - La natrémie indique que le volume du secteur extracellulaire de Xavier est augmenté.B- La kaliémie peut être artificiellement augmentée en cas d’hémolyse (destruction des globules rouges) du sang prélevé pour le dosage.C - Dans le cas de Xavier, le trou anionique est de 29 mEq/1.D - De manière générale, les acidoses métaboliques au cours desquelles le trou anionique n’est pas augmenté résultent de l’accumulation d’un cation indosé.E - La solution de perfusion décrite dans le problème est isotonique à un plasma normal.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 86

4 –A propos des échanges entre les compartiments interstitiel et plasmatique, il est exact queA - Une augmentation de la pression hydrostatique capillaire ou de la perméabilité hydraulique capillaire peuvent entraîner la formation d’oedèmes généralisés.B- En position debout, les oedèmes généralisés s’accumulent préférentiellement au niveau des membres inférieurs parc que la pression hydrostatique capillaire est plus grande dans cette partie du corps.C - Chez un sujet qui ne boit pas et qui ne mange pas, l’augmentation du volume interstitiel lors de la formation d’oedèmes généralisés se fait aux dépens du volume plasmatique.D - Au cours d’oedèmes généralisés provoqués par une diminution isolée de la protidémie, la perfusion d’une solution isotonique de chlorure de sodium augmente le volume plasmatique sans modifier le volume interstitiel.E - L’augmentation du débit de drainage lymphatique et la diminution de la pression oncotique interstitielle limitent la formation des oedèmes généralisés.

5 - A propos du bilan hydrique, il exact que:A - Le bilan hydrique d’un sujet anurique (plus d’urines) qui n boit plus et ne mange pas demeure nul parce que la production d’eau endogène compense les pertes insensibles.B - Chez un sujet qui court un marathon, l’augmentation des pertes d’eau résulte uniquement de la transpiration et de la sudation.C - Lorsque le bilan hydrique d’une patiente qui présente une potomanie et qui ne boit que de l’eau de source non minéralisée est positif, la pression osmotique du plasma diminue.D - Chez un sujet qui présente une diarrhée abondante et des vomissements, l’ajustement des pertes rénales d’eau permet de réduire le volume urinaire jusqu’à un minimum de 0,1 litre par 24 heures.E- Si le bilan hydrique d’un sujet présentant un déficit en hormone anti-diurétique (ADIT) est négatif de I litre par jour, sa natrémie augmente et son volume intracellulaire diminue.

6 - Un jour de canicule, un étudiant en médecine de 20 ans révise dans sa chambrequi est située directement sous les toits La température dans la pièce est de 32°CDans ce contexte, il est exact que: -A - Toutes choses étant égales par ailleurs, les dépenses énergétiques totales des 24 heures du sujet seront plus importantes que s’il travaillait dans une pièce climatisée à une température stable de 22°C.B - Le seul moyen d’empêcher sa température corporelle centrale d’augmenter est d’augmenter la thermolyse par évaporation de la sueur.C - La mise en route d ventilateur (ne modifiant pas la température de l’air) favorisera la thermolyse parce que le brassage de l’air augmentera les échanges thermiques par convection.D - Pour éliminer plus d’énergie thermique, il a intérêt à s’allonger nu à même le sol en carrelage plutôt que sur les draps de son lit parce que, à température et surface de contact identiques, les échanges d’énergie thermique par conduction seront plus important avec le carrelage qu’avec les draps.E - S’il se met nu, il éliminera plus d’énergie thermique en prenant un bain (eau à la même température que la chambre) qu’eh restant dans l’air ambiant de la pièce.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 87

7 - Une jeune fille de 16 ans qui pesait .60 kg a décidé de restreindre son alimentation afin de perdre du poids. Elle a en particulier supprimé tout apport de matières grasses. Elle pèse maintenant 42 kg pour une taille de 1,73 m. Elle a le visage émacié, ses membres sont grêles et son abdomen plat. Une enquête de thermochimie alimentaire a mis en évidence une ration énergétique journalière de 3000 kJ répartie en 60% de glucides, 20% de lipides et 20% de protéines. Dans ce contexte, il est exact que:A - Son index de masse corporelle (BMI) est de 14, ce qui correspond à un poids insuffisant et est associé à une augmentation du risque de mortalité.B - Le régime amaigrissant qu’elle s’est imposée a entraîné une diminution des dépenses énergétiques de son métabolisme basal.C Cette patiente présente un tableau de dénutrition plus proche du Kwashiorkor que du marasme.D.- Son comportement alimentaire et les résultats de l’enquête alimentaire font craindre une carence en acides gras essentiels.E - Bien que sa ration alimentaire soit quantitativement insuffisante, la répartition fractionnelle des différents nutriments énergétiques est normalement équilibrée.

8 - Une jeune femme qui pèse 72 kg pour une taille de 1,50 m réalise un bilan dé thermochimie alimentaire. Sa ration énergétique est de 14000 kJ/24h dont 7000 kJ de glucides (75 % de sucres rapides et 25 % de sucres lents), 4200 kJ de lipides (soit environ 110 g répartis en 27,5 g d’acides gras saturés, 55 g d’acides gras mono-insaturés et 27,5 g. d’acides gras poly-insaturés) et 2800 kJ de protéines animales. Dans ce contexte, il est exact que:A - Son index de masse corporelle (BMI) est de 32 ce qui la classe dans la catégorie dessujets obèses.B - Du point de vue qualitatif, sa ration alimentaire n’apporte pas une proportion suffisante de glucides.C - La proportion entre les sucres rapides et les sucres lents est inadaptée.D - Du point de vue qualitatif, sa ration alimentaire apporte une proportion excessive de protéines.E - La répartition fractionnelle des trois types d’acides gras de sa ration lipidique est normalement équilibrée.

9 - Concernant l’exploration du métabolisme énergétique, il est exact que:A - Les méthodes de calorimétrie directe ne peuvent être appliquées que chez un sujet au repos strict.B -. Pour être fiable, une enquête de thermochimie alimentaire doit comporter la pesée des aliments consommés et le recueil des informations diététiques sur plusieurs jours.C - Une enquête de thermochimie alimentaire réalisée chez un patient qui présente une diarrhée chronique avec malabsorption permet d’évaluer la ration énergétique ingérée mais pas la quantité de nutriments absorbés par le tube digestif.D - La mesure du métabolisme basal par thermochimie respiratoire est possible même chez un patient présentant une diarrhée chronique avec malabsorption.E - La mesure du métabolisme basal chez un sujet endormi est inférieure à celle mesurée chez un sujet éveillé parce que la fréquence respiratoire diminue pendant le sommeil.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 88

10 - Concernant le jeûne et la dénutrition, il est exact que:A- Après trois jours de jeûne strict, la principale source d’énergie provient du catabolisme lipidique et l’excrétion urinaire d’urée diminue parallèlement à la réduction du catabolisme protéique à visée énergétique.B - Chez un sujet à jeun depuis 24 heures, la glycogénolyse hépatique n’est plus une source suffisante de glucose pour assurer le maintien de la glycémie au cours d’un exercice musc tel qu’un footing de 10 minutes.C - Chez un sujet sain qui mène une grève de la faim depuis 2 mois, une augmentation rapide de l’excrétion urinaire d’urée et la survenue d’infections urinaires et bronchiques font évoquer une carence en vitamines hydrosolubles.D - Chez un enfant chroniquement dénutri, la survenue d’oedèmes généralisés et dune hypo fait évoquer un marasme. -E - Chez un enfant chroniquement dénutri et non fébrile, une diminution de la vision nocturne associée à une photophobie et des lésions cornéennes font évoquer une carence en vitamine A.

11 - Concernant la bioénergétique cellulaire, il est exact que:A - A masse équivalente de substrat, le métabolisme oxydatif des protéines nécessite moins d’oxygène que celui des glucides. -B - La production d’énergie par glycolyse anaérobie est limitée parce que cette voie métabolique produit des corps cétoniques dont l’accumulation est toxique pour la cellule.C - Au cours du métabolisme oxydatif des triglycérides, l’énergie libérée provient pour 70% des acides gras et pour 30 % du glycérol.D - La glycogénolyse musculaire ne contribue pas directement au maintien de la glycémie parce que les cellules musculaires ne peuvent sécréter le glucose-phosphate produit.E - Le coût énergétique de stockage d’un excès de glucides alimentaires sous forme de glycogène est proportionnellement plus faible que si ce stockage est effectué sous forme de triglycérides.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 89

EPREUVE DE PHYSIOLOGIE PCEM 1 PURPANRéponses aux QCM du Concours 2004

QCM 1 : ABDQCM 2 : BCDQCM 3 : BCQCM 4 : ABCEQCM 5 : CEQCM 6 : ACDEQCM 7 : ABDQCM 8 : ACDEQCM 9 : BCDQCM 10 : ABEQCM 11 : DE

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 90

EPREUVE DE PHYSIOLOGIEPCEM1, FACULTE DE MEDECINE TOULOUSE - PURPAN

25 Mai 200520 QCM, durée 1 heure

1 - Il est exact que :A- La Physiologie est la science qui étudie le déterminisme de la Vie, c’est à dire le «pourquoi » des phénomènes vitaux.B - Les êtres vivants sont exposés aux variations physico-chimiques du milieu environnant parce que ce sont des systèmes ouverts du point de vue thermodynamique.C - Le principe de la boucle de rétrocontrôle ou feedback, essentiel à la mise en oeuvre des fonctions d’homéostasie, repose sur l’inhibition par le milieu extérieur de réactions biologiques dont la mise en oeuvre est génétiquement prédéterminée et intangible.D -Lors du rétrocontrôle négatif de la sécrétion d’une glande endocrine, l’hormone est sécrétée jusqu’à ce que son action sur l’organe cible amène le paramètre régulateur de cette sécrétion à une valeur égale au point de consigne.E - Le principal organe effecteur des fonctions d’homéostasie de l’eau et des électrolytes dans notre organisme est le rein.

Enoncé des questions 2, 3 et 4:Dominique, 20 ans, sans aucun passé médical, est revenu d’Inde plus tôt que prévu car il présente une diarrhée liquide depuis 4 jours. La veille précédant son hospitalisation son bilan hydrique a été (par 24 heures)Eau alimentaire = 0,5 Litre, boissons = 3,0 litres, production d’eau endogène 0,5 litre, eau expirée (respiration) 0,8 litre, eau cutanée (perspiration et transpiration) = 1,2 litre, urines 0,5 litre, selles 5 litresLe bilan biologique montre : hématocrite = 60%, protidémie = 85 g/L, glycémie = 3 mmol/L, ionogramrne sanguin (en mmol/L): sodium = 160; potassium = 2; bicarbonates = 20 ; chlore = 127. Le pH artériel est à 7,30.Après réalisation du bilan, 2 litres d’une perfusion contenant uniquement (mmol/L) : glucose = 278, sodium = 85, potassium 26, chlore = 111 fui sont administrés en 6 heures.A titre indicatif: masse molaire du glucose = 180, antilog(-7,30) = 5

2 - Dans le cas présent, il est exact que :A -Le bilan hydrique est négatif de 1,5 litre.B - Le volume d’urines des 24 heures correspond sensiblement au minimum physiologique de l’excrétion rénale d’eau chez un sujet adulte sain.C- Le volume d’eau physiologiquement excrété dans les selles est 5 10 fois plu important que chez un sujet adulte sain.D -Toutes choses étant égales par ailleurs, la perfusion intra-veineuse d’un volume de liquide équivalent à celui perdue par les selles la veille de l’hospitalisation n’aurait pas permis d’obtenir un bilan hydrique nul parce que les pertes hydriques intestinale auraient augmenté d’autant.E - L des pertes insensibles dans le contexte de bilan hydrique négatif a permis une économie d’environ 1,1 litre d’eau par 24 heures.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 91

3 - Dans le cas présent, il est exact que:A - L’hématocrite est un indicateur (évaluation sans valeur de mesure) du volume liquide intra-cellulaire.B - La protidémie supérieure à la valeur physiologique indique (évaluation sans valeur de mesure) que le volume liquidien extra-cellulaire est diminué.C - L’osmolalité efficace calculée du plasma est de 325 mOsm/kg d’eau.D -L’osmolalité totale du plasma ne peut être calculée avec les données fournies.E - L’augmentation de l’osmolalité efficace calculée du plasma est responsable d’ur transfert d’eau du secteur extra-cellulaire vers le secteur intra-cellulaire.

4 - Dans le cas présent, il est exact que:A -Le pH artériel indique que la concentration en protons (H dans le sang artériel est de 50 nanomoles par litre (nmoles/litre).B - Le trou anionique plasmatique est de 13 mmol/litre.C -La valeur du trou anionique indique que l’acidose du patient résulte de l’accumulation d’un anion indosé.D - En considérant que tous les ions contenus dans la solution à perfuser sont dissociés, son osmolalité est de 389 mOsm/kg d’eau.E - Si l’on ne prend pas en compte le glucose pour calculer l’osmolalité de la solution de perfusion (on considère, comme pour le plasma, que cette molécule ne contribue pas la détermination de l’osmolalité efficace), la valeur d’osmolalité retrouvée indique que cette solution est en fait hypotonique au plasma. 5 - A propos des échanges entre secteur plasmatique et secteur interstitiel, il est exact que :A - Leur flux net repose essentiellement sur la filtration transcapillaire bien que la diffusionreprésente quantitativement le principal mode d’échange entre ces secteurs.B - D’après l’hypothèse de Starling, la pression de filtration transcapillaire (PF) du plasmade vers l’interstitium est positive à la partie initiale des capillaires et négative è leur partie terminale.asC -Environ 50 o,/ du volume plasmatique qui filtre vers le secteur interstitiel est draine par le flux des capillaires lymphatiques.D -La rupture de l’équilibre entre les forces qui régissent ces échanges entraîne la formation d’oedèmes généralisés cliniquement décelables lorsque le volume interstitiel augmente de 10%.E - La formation d’oedèmes secondaire à une augmentation de la pression hydrostatique capillaire veineuse est limitée par les effets de la dilution concomitante des protéines interstitelles et l’augmentation du débit de drainage lymphatique.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 92

Enoncé des questions 6 et 7:A la suite des cours de bioénergétique, une étudiante en Médecine âgée de 20 ans s’inquiète de son état nutritionnel. Elle mesure 1,50 mètre et pèse 45 kg. En dépit de ses études, elle maintient une activité physique modérée (vélo) et n’a pas modifié sa ration alimentaire ni varié de poids depuis 3 ans. Son apport énergétique, évalué par une enquête de thermochimie alimentaire faite sur une semaine, est de 10000 kJ/24 heures. La répartition des nutriments de la ration énergétique est: glucides 294 g (soit 5000 kJ), dont 220 g (soit 3750 kJ) de sucres « lents » et 74 g (soit 1250 kJ) de sucres « rapides» ; lipides : 80 g (soit 3000 kJ), dont acides gras saturés: 16 g, acides gras poly-insaturés : 20 g, acides gras mono-insaturés : 44g); protéines : 117 g (origine mixte : végétale et animale). NB les quantités des nutriments Indiquées en gramme ont été arrondies afin de faciliter d’éventuels calculs)

6 - Dans le cas présent, il est exact que:A - Son indice de masse corporelle (ou Body Mass Index BMI) est de 25.B - Elle présente un état de maigreur.C - L’enquête de thermochimie alimentaire a été réalisée sur une période suffisamment longue pour être interprétable.D -La stabilité de son poids et la valeur de son indice de masse corporelle indiquent que la part énergétique de sa ration alimentaire est adaptée à ses dépenses énergétiques.E - Le maintien d’une activité physique modérée lui permet de réduire les dépenses énergétiques de son métabolisme basal d’environ 10 % par rapport à un sujet sédentaire. 7 - Dans le cas présent, il est exact queA -La quantité de glucides consommée ne permet pas de couvrir de façon optimale 105 besoins en glucides de la ration alimentaire.B - Les sucres rapides représentent une fraction trop importante des glucides de la ration alimentaire.C - La quantité de lipides consommés couvre les besoins en lipides de la ration alimentaire de façon optimale.D -La répartition qualitative de l’apport lipidique (quantité fractionnelle des acides gras saturés, mono-insaturés et poly-insaturés) correspond aux recommandations nutritionnelles actuelles.E - La quantité de protéines consommée représente au moins le double de l’apport protéique défini comme « optimal» chez la Femme par F Organisation Mondiale de la Santé. 8 - Dans le cas présent, il est exact que:A -Après 4 jours de jeûne, la diminution de l’excrétion urinaire d’urée indique l’épuisement des protéines stockées à des fins énergétiques.B - Chez un sujet obèse qui ne parvient pas à diminuer la valeur énergétique de sa ratios alimentaire, une réduction de masse corporelle peut être obtenue en augmentai) sensiblement les dépenses énergétiques contingentes.C - Chez un sujet dénutri atteint de marasme, la survenue d’une bronchopneumonie d’une infection urinaire indique une carence en vitamine PP.D - Chez un enfant atteint de Kwashiorkor, la diminution de synthèse des protéines é plasma entraîne une réduction de la pression oncotique plasmatique et favorise formation d’oedèmes généralisés.E - Dans les pays où sévit la dénutrition, un apport protéique quotidien de 0,57 g/kg/jour chez le sujet adulte (apport protéique de « sécurité ») permettrait, selon l’Organisatios Mondiale de la Santé, de prévenir la survenue de Kwashiokor.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 93

Enoncé des questions 9,10 et 11:Ludovic, 22 ans, présente un poids stable à 68 kg pour une taille de 1,80 m.S masse adipeuse représente 8 % de sa masse corporelle. Il pratique le cyclisme en tant que sport de compétition à un niveau régional et s’entraîne quotidiennement 2 à 4 heures. Ses apports caloriques journaliers sont de 16000 kJ.

9 - Dans le cas présent, il est exact que :A - La stabilité du poids, en dépit de l’importante ration énergétique, indique que les dépenses énergétiques du sujet sont importantes du fait des dépenses contingentes entrainées par l’exercice physique quotidien.B - Sa masse adipeuse étant faible, la sécrétion de leptine du sujet sera augmentée.C - II est possible de mesurer les dépenses énergétiques entraînées par un exercice physique avec la méthode de thermochimie respiratoire.D - Sachant que l’équivalent énergétique moyen de l’oxygène est de 20 kJ/litre et qu’au repos la dépense énergétique de ce sujet est de 100 W, on en déduit que sa consommation d’oxygène est 0,2 litre/min.E - Au cours d’un exercice physique aérobie intense, la consommation d’oxygène d’un sujet peut être multipliée par 10 par rapport à sa consommation de repos. 10 - Dans le cas présent, il est exact que:A -Un entraînement régulier et intensif permettra à Ludovic d’augmenter sa consommation maximale d’oxygène (VO max) et donc sa puissance mécanique maximale aérobie.B - L’énergie chimique dépensée lorsque Ludovic pédale est environ 4 fois supérieure à entant l’énergie mécanique développée au cours de cet exercice physique.C - Au bout de 4 heures d’entraînement sur route, les principaux substrats énergétiques nie et oxydés sont les lipides.D - Par rapport à un autre sportif d’âge et de masse musculaire identiques, mais dont le stock adipeux représente 20 % de la masse corporelle, Ludovic aura plus de difficulté à effectuer un entraînement de 3 heures à jeûn car ses réserves lipidiques (% de masse grasse) sont trop faibles.E - A l’arrêt de l’exercice, la consommation d’02 du sujet ne diminue pas immédiatement jusqu’à sa valeur de repos parce que le cyclisme est une activité d’endurance, c’est-à-dire aérobie. 11 - Dans le cas présent, il est exact que:A -A la fin d’un entraînement de 2 heures, Ludovic n’a pas utilisé tout son glycogène musculaire parce que ce substrat énergétique n’est consommé que lors de la glycolyse anaérobie.B - Si, à la fin d’une course cycliste de 4 heures, Ludovic porte brutalement l’intensité del’exercice physique jusqu’à son maximum (sprint), la production musculaire d’acidelactique augmentera rapidement ce qui limitera la durée du sprint.C -Au cours d’un exercice physique, la température centrale augmente parce quel’essentiel de l’énergie chimique transformée lors de la contraction musculaire est convertie en énergie thermique. D - L’augmentation de la prise de boissons au cours d’une séance d’entraînement prolongéepermet à Ludovic de réduire sa température centrale parce que les échanges d’énergie thermiques par conduction et par convection sont plus importants avec l’eau qu’avec l’air.E - A température ambiante et hygrométrie identiques, la dissipation de l’énergie thermique produite au cours d’une activité physique prolongée sera plus importante si cet exercice est effectué en extérieur (plein air) qu’en salle (milieu clos) parce que les échanges d’énergie therimque par convection sont moins importants dans le dernier cas.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 94

EPREUVE DE PHYSIOLOGIE PCEM I PURPANRéponses aux QCM du Concours 2005

QCM 1 : BDEQCM 2 : BQCM 3 : BDQCM 4 : ABEQCM 5 : ABEQCM 6 : CDQCM 7 : CDEQCM 8 : BDEQCM 9 : ACEQCM 10 : ABCQCM 11 : BCE

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 95

EPREUVE DE PHYSIOLOGIEPCEM1, FACULTE DE MEDECINE TOULOUSE - PURPAN

23 Mai 200620 QCM, durée 1 heure

1 - Concernant la boucle de rétrocontrôle (feedback), il est exact que:A - Sa mise en jeu comporte la détection d’un paramètre physiologique et sa comparaison à un point de consigne.B - Lorsque le point de consigne de la boucle de rétrocontrôle n’est pas atteint, l’organe ou le tissu dont la fonction est régulée produit une réponse correctrice.C - Dans le cas du rétrocontrôle négatif de la sécrétion d’une hormone, c’est la concentration d’hormone qui détermine directement l’ajustement de la réponse sécrétoire de la glande.D - Dans le cas du rétrocontrôle négatif de la sécrétion d’une hormone, la freination de la sécrétion survient lorsque la réponse de l’organe cible de cette hormone atteint ou dépasse le point de consigne.E - Dans le cas d’une boucle de rétrocontrôle positive, c’est l’absence de réponse de l’organe cible qui amplifie de plus en plus la sécrétion hormonale régulée. Enoncé des questions 2, 3 et 4:Un sujet psychotique (pesant initialement 50 kg) qui présente une potomanie a ingéré 5 litres d’eau en trois heures. Pendant le même temps, il a uriné 2 litres. A l’issue de ce temps, l’examen clinique ne retrouve pas d’oedèmes et le bilan sanguin réalisé montre les informations suivantes:- lonogramme plasmatique (mmol/L) : Sodium = 120 ; Potassium = 4; Bicarbonates = 25- Osmolalité plasmatique mesurée (cryoscopie) = 254 mOsm/kg d’eau- Urée plasmatique : 5 mmol/L ; glycémie : 5 mmol/L; protidémie : 70 g/LRemarque par simplicité, on considère que 1 litre de fluide = 1 kg de fluide 2 - Dans le cas présent, il est exact que:A - A la fin de la période de trois heures, le poids du patient est d’environ 53 kg.B - Le volume d’eau retenu sera éliminé dans les heures suivantes par augmentation des pertes sudorales (perspiration et transpiration), du volume des selles et des urines.C - Le volume extracellulaire du patient avant qu’il ne se mette à boire était de 20 litres.D - La masse d’eau retenue à la fin des trois heures représente l’équivalent de 10 % de la masse hydrique de l’organisme.E - Si le volume d’eau retenu était distribué harmonieusement dans les différents compartiments liquidiens de l’organisme, le volume plasmatique augmenterait de 0,5 litre. 3 - Dans le cas présent il est exact que:A - L’osmolalité plasmatique efficace calculée est de 245 mOsm/kg d’eau.B - La valeur de l’osmolalité mesurée par cryoscopie reflète mieux la réalité physiologique que celle de l’osmolalité totale calculée qui est différente.C - Le plasma du patient est hypotonique par rapport à un plasma normal.D - Si la pression osmotique intracellulaire est supérieure à celle du plasma, cela provoquera un flux net d’eau de la cellule vers le plasma et une réduction du volume cellulaire.E - La natrémie exprimée sous forme de molalité (mmol/L de solvant) est en fait normale parce que la protidémie à 70 g/L est normale.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 96

4 - Dans le cas présent, il est exact que:A - Si la majoration de volume plasmatique provoquée par l’excès de boisson entraîne une augmentation de pression hydrostatique capillaire (les autres pressions de l’équation de Starling demeurant constantes par ailleurs), la pression de filtration et le débit d’ultrafiltrat transcapillaire augmenteront.B - Si le volume d’eau accumulé est harmonieusement distribué dans l’ensemble des compartiments liquidiens, cela n’entraînera pas d’oedèmes perceptibles parce que. l’augmentation résultante du volume interstitiel est quantitativement trop faible.C - L’augmentation du volume interstitiel provoquée par la rétention d’eau peut ê directement mesurée par la détermination du volume apparent de distribution de l’inuline ou de l’EDTA.D - Si la majoration de volume plasmatique provoquée par l’excès de boisson entraîne une augmentation du débit d’ultraflltrat transcapillaire, l’augmentation résultante du débit capillaire lymphatique majorera la pression oncotique interstitielle et réduira d’autant la pression de filtration.E - Si la majoration de volume plasmatique provoquée par l’excès de boisson entraîne une augmentation de la pression hydrostatique capillaire, une vasoconstriction du versant efférent (veineux) des capillaires limitera l’augmentation de la pression de filtration et l’accumulation de liquide interstitiel. 5 - Concernant la formation des oedèmes, il est exact que:A - L’insuffisance veineuse des membres inférieurs peut entraîner la formation d’oedèmes en augmentant la pression hydrostatique capillaire.B - La diminution de la protidémie peut être à l’origine d’oedèmes par diminution de la pression oncotique capillaire.C - La pression hydrostatique interstitielle, normalement négative, devient positive au cours des oedèmes.D - Un obstacle sur le réseau des capillaires lymphatiques d’un membre peut entraîner la formation d’oedèmes à ce niveau parce que le défaut de drainage de la lymphe provoque une diminution de la pression de réabsorption capillaire.E - L’augmentation du coefficient d’ultrafiltration (kf) capillaire n’entraîne pas la formation d’oedèmes parce qu’elle diminue la pression hydrostatique capillaire.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 97

Enoncé des questions 6 et 7:Une étudiante de 19 ans, sédentaire et sans problème de santé pesait 72 kg pour une taille de 1,50 m en début d’année universitaire. Huit mois plus tard, son poids n’est plus que de 36 kg. Son entourage l’a convaincue de réaliser une enquête de thermochimie alimentaire dont les résultats sont les suivants (ration alimentaire quotidienne stable depuis 8 mois):Glucides: 11000 kJ, soit environ 650 g dont 300 g de sucres « rapides » et 350 g de sucres « lents ».- Protides : 2300 kJ, soit environ 135 g.- Lipides : 5700 kJ, soit 150 g dont 50 g d’acides gras saturés, 50 g d’acides gras mono-insaturés et 50g d’acides gras poly-insaturés).Remarque par simplicité on considèrera qu’un mois = 30 jours,.

6 - Dans le cas présent, il est exact que:A - Son indice de masse corporelle en début d’année universitaire correspondait à un état de surpoids.B - Son indice de masse corporelle actuel est de 16 kg/m ce qui est normal pour une femme adulte jeune.C - Son apport énergétique quotidien correspond à celui observé en moyenne dans le cadre d’une ration d’entretien chez une femme adulte jeune sédentaire.D - Si la perte de poids a été harmonieuse sur les huit mois précédents, son bilan quotidien de matière a été de — 150 g ce qui correspond à un bilan quotidien d’énergie de — 1350 kJ en tenant compte de la valeur énergétique moyenne des tissus vivants hydratés.E - Si la perte de poids a été harmonieuse sur les huit mois précédents, les résultats de l’enquête de thermochimie alimentaire ne sont pas cohérents avec les bilans de matière et d’énergie observés.

7 - Dans le cas présent, il est exact que:A - Il est logique de rechercher un défaut d’ingestion, de digestion ou d’absorption des aliments (vomissements ou diarrhée chroniques).B - D’après l’enquête de thermochimie alimentaire, elle consomme plus de deux fois trop de protéines par rapport à l’apport optimal moyen recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé.C - D’après l’enquête de thermochimie alimentaire, sa consommation lipidique est qualitativement équilibrée.D - D’après l’enquête de thermochimie alimentaire, la part des sucres «rapides» dans sa ration glucidique est excessive.E - La détermination de son métabolisme basal par thermochimie respiratoire permettra de préciser si sa ration alimentaire apporte suffisamment d’énergie par rapports à ses besoins réels.

8 - Concernant les variations physiologiques de la ration alimentaire, il est exact que:A - Le végétalisme permet d’éviter la surconsommation de sucres rapides.B - L’application d’un régime végétalien à un nourrisson peut mettre en jeu son pronostic vital parce que ce régime ne permet pas un apport calorique suffisant pour satisfaire aux besoins de la ration de croissance du nourrisson.C - La consommation d’oeufs et de laitages limite le risque de carence en lysine résultant d’une alimentation végétarienne.D - Une alimentation végétarienne prolongée expose particulièrement au risque de développement du scorbut.E - L’apport protidique minimal moyen chez un adulte jeune et sain qui suit un régime essentiellement végétarien est d’environ 50 g/jour.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 98

9 - A propos du jeûne prolongé et de la malnutrition, il est exact que:A - L’augmentation de l’excrétion urinaire d’urée après 60 jours de jeûne indique l’augmentation du catabolisme protidique en réponse à l’épuisement des réserves énergétiques de lipides.B - Au cours d’un état de malnutrition chronique, l’existence d’oedèmes fait évoquer un Kwashiorkor.C - La propension à développer des infections (broncho-pulmonaires, urinaires et cutanées, par exemple) est un risque majeur commun au marasme et au Kwashiorkor.D - Les carences en vitamines liposolubles sont rares dans les pays tropicaux touchés par la malnutrition parce que l’ensoleillement élevé de ces régions permet de remplacer l’apport alimentaire de ces vitamines par une augmentation de la photosynthèse cutanée.E - Pendant la phase intermédiaire du jeune (4 à 60 jours), la néoglucogenèse hépatique est essentiellement faite à partir des corps cétoniques.

10 - A propos des dépenses énergétiques de l’organisme, il est exact que:A - Les dépenses énergétiques du métabolisme basal diminuent avec l’âge ce qui peut:occasionner une prise progressive de poids après 40 ans si l’apport énergétique de h ration alimentaire n’est pas réduit en proportion.B - Le maintien de la température corporelle à 37°C ne coûte un surplus d’énergie qu’en dehors de la zone de neutralité thermique.C - Après un repas riche en lipides, la consommation d’oxygène par therrnogenèse post.:prandiale est plus élevée qu’après un repas riche en protides.D - Lors d’une infection fébrile, l’hyperthermie augmente les dépenses contingentes d 13% par degré au-delà de 37 ÔC.E - La mesure des dépenses énergétiques liées au métabolisme basal doit être réaliséei distance d’un repas pour ne pas interférer avec la thermogénèse post-prandiale

11 – A propos de l’exercice physique, il est exact que :A. Il est possible de calculer les dépenses énergétiques lors d’un exercice physique en effectuant des mesures de consommation d’oxygène.B. L’énergie dépensée par l’organisme lors d’un exercice physique est environ 4 fois supérieure à la puissance mécanique développée.C. Le glucose est un substrat essentiel pour l’exercice physique parce qu’il représente le principal substrat énergétique utilisé au cours des exercices physiques de longue durée (activité d’endurance).D. La phosphocréatine fournit au muscle l’énergie nécessaire à l’initiation de l’exercice physique.E. Le glycérol libéré au cours de la lipolyse est essentiellement utilisé pour la néoglucogénèse au niveau du muscle.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 99

EPREUVE DE PHYSIOLOGIE PCEM I PURPANRéponses aux QCM du Concours 2006

QCM 1 : ABDQCM 2 : ADQCM 3 : BCQCM 4 : ABQCM 5 : ABCQCM 6 : DEQCM 7 : ABDQCM 8 : CEQCM 9 : ABCQCM 10 : ABEQCM 11 : ABD

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 100

EPREUVE DE PHYSIOLOGIEPCEM1, FACULTE DE MEDECINE TOULOUSE - PURPAN

23 Mai 200720 QCM, durée 1 heure

1 - Concernant les boucles de rétrocontrôle des sécrétions endocrines, il est exact que:A — Elles permettent, entre autre, d’ajuster finement les réponses adaptatives de notre organisme aux modifications du milieu intérieur.B — Elles exercent le plus souvent un effet inhibiteur parce que l’effecteur mis en jeu par l’hormone modifie progressivement le point de consigne.C — La présence d’une boucle d’ajustement au sein d’une boucle de rétrocontrôle négative permet de moduler le point de consigne ou l’amplitude de réponse de la boucle primaire.D — En cas de défaillance du système effecteur, le point de consigne de la boucle de rétrocontrôle s’ajuste rapidement pour réduire la réponse de la glande endocrine dont elle régule la sécrétion.E — Les boucles de rétrocontrôle positives sont rares en situation physiologique et elles exposent au risque d’amplification excessive de la sécrétion endocrine régulée.

Problème (QCM 2, 3, 4)Un patient porteur d’un diabète qui a décidé d’arrêter son traitement par insuline présente des vomissements répétés depuis 48 heures. Pendant cette période, il n’est pas parvenu à boire ni à manger et a vomi 2 litres par jour. Sa diurèse a été de 2 litres par jour. Il n’a pas eu de selles. Par commodité, ses pertes insensibles sont considérées comme identiques à celles d’un sujet adulte jeune et sain. Avant cet épisode, son poids était initialement de 70 kg. A son arrivée dans le service, le bilan biologique montre un hématocrite à 0,65, une protidémie de 90 g/L, une glycémie à 30 mmol/L, une urée à 20 mmol/L et un ionogramme comme suit (valeurs en mmol/L) : Sodium = 140, Potassium = 5, Chlore 90, Bicarbonates = 10.Le traitement par insuline est repris et une perfusion de 2 litres contenant 140 mmol/L de glucose et 50 mmol/L de NaCl est administrée en 3 heures.

2 - Dans ces conditions, il est possible d’affirmer que:A - Avant les vomissements, le volume extra-cellulaire de ce patient représentait sensiblement 14 litres.B - Après 48 heures de vomissements sont poids sera supérieur à 64 Kg en raison de la compensation d’une partie des pertes liquidiennes par la production d’eau endogène.C - Deux paramètres de son bilan biologique permettent d’estimer que son volume plasmatique est diminué.D - La valeur de natrémie indique que le volume interstitiel de ce patient est diminué d’environ 20%.E - Pour mesurer son volume liquidien interstitiel, il est nécessaire de mesurer le volume liquidien total de l’organisme auquel on retranche le résultat de la mesure du volume plasmatique.

3 - Dans ces conditions, il est possible d’affirmer que:A - L’osmolalité plasmatique totale calculée est de 330 mOsm/kg d’eau.B - L’osmolalité efficace plasmatique calculée est de 310 mOsm/kg d’eau.C - La natrémie est de 150,5 mmol/L de solvant.D - Le volume d’eau plasmatique est approximativement de 910 mL de plasma.E - Le plasma de ce patient est hypertonique ce qui entraîne l’augmentation de son volume intra-cellulaire.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 101

4 - Dans ces conditions, il est possible d’affirmer que:A - Le trou anionique calculé est de 40 mmol/L, ce qui est augmenté.B - La valeur du trou anionique est évocatrice d’un excès d’anions indosés.C - L’osmolalité totale calculée du liquide de perfusion est de 190 mOsm/kg d’eau.D - Le liquide de perfusion étant hypotonique, son administration augmentera le volume intra cellulaire du patient.E - En raison de la faible concentration en chlorure de sodium du liquide de perfusion, son administration ne permettra d’augmenter ni le volume interstitiel ni le volume plasmatique.

Problème (QCM 5, 6)Un patient de 70 ans, qui pesait antérieurement 50 kg, présente des oedèmes des membres inférieurs et une prise de poids de 3 kg en 5 jours. Le bilan clinique montre qu’il présente une insuffisance veineuse et une insuffisance cardiaque droite décompensée. Ces deux situations sont connues pour augmenter la pression hydrostatique mais aussi la perméabilité capillaire. Remarque, pour des raisons de simplicité, on admettra qu’un kilogramme de liquide correspond à un volume d’un litre.

5 - Dans ces conditions, il est exact que:A — Si la prise de poids ne correspond qu’à des oedèmes, le volume du secteur intra-cellulaire a augmenté de 2 litres.B — Si la prise de poids ne correspond qu’à des oedèmes, le volume interstitiel du patient est maintenant de 11 litres.C — En raison de l’augmentation de la perméabilité capillaire, l’échange de fluide par diffusion entre le secteur plasmatique et le secteur interstitiel, qui représente normalement 15 ml/min, sera plus abondant.D — L’augmentation de perméabilité capillaire résulte avant tout d’une augmentation de la pression hydrostatique capillaire.E — Le volume interstitiel peut être mesuré directement en utilisant de i’inuline ou de l’EDTA marqué au chrome 51.

6 - Dans ces conditions, il est exact que:A — La pression hydrostatique capillaire sera augmentée au niveau du versant veineux.B — Si l’augmentation de perméabilité capillaire ne concerne pas les protéines, la pression oncotique plasmatique restera inchangée.C — L’augmentation de pression hydrostatique interstitielle, devenue positive, tend à s’opposer à la filtration capillaire.D — Les oedèmes augmentent le débit de drainage lymphatique ce qui réduit la pression hydrostatique interstitielle, augmente la pression oncotique interstitielle et finalement limite leur formation.E — L’administration d’une substance provoquant une vasoconstriction pré-capillaire permettrait de limiter la formation des oedèmes mais ferait courir le risque d’un manque d’oxygène dans le territoire capillaire du fait de la réduction du débit sanguin.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 102

7 - A propos des échanges de matière et d’énergie, il est exact que:A — Chez l’Humain, un bilan d’énergie positif implique que le bilan de matière aussi est positif, sauf si l’énergie stockée est de la chaleur.B — En régime stationnaire, les bilans d’énergie et de matière d’un sujet adulte sain sont nuls.C — Les Humains sont des êtres vivants hétérotrophes car, contrairement aux plantes, ils ne peuvent stocker temporairement de l’énergie qu’en mettant en oeuvre la synthèse d’adénosine triphosphate (ATP).D — L’ équivalent énergétique de la matière peut être mesuré par oxydation de cette matière placée sous vide total dans une bombe calorimétrique.E — L’équivalent énergétique des protéines chez l’Humain est inférieur à celui mesuré directement dans une bombe calorimétrique parce que, chez l’Humain, l’oxydation des protéines est incomplète.

8 - A propos du jeûne et de la malnutrition, il est exact que:A — Un sujet allongé qui jeûne depuis 24 heures ne pourra plus initier un exercice musculaire notable (courir, par exemple) parce que ses réserves musculaires de glycogène auront été épuisées pour maintenir la glycémie.B — La diminution progressive de l’excrétion urinaire d’urée après 90 jours de jeûne est de bon pronostic parce qu’elle indique une épargne encore plus optimale des protéines de l’organisme.C — Au cours du Kwashiorkor, le pronostic vital est essentiellement menacé par l’apparition d’oedèmes généralisés qui résultent d’une hypo-albuminémie.D — Au cours du marasme, les infections multiples et l’hypoglycémie sont des complications qui menacent la survie du sujet à court terme.E — Chez un enfant africain émigré qui vit en Europe du Nord dans de mauvaises conditions sanitaires, un retard de croissance du squelette, l’apparition de douleurs et de déformations des os longs (fémur et tibia) doivent faire évoquer un rachitisme qui correspond à une carence en vitamine

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 103

Problème (QCM 9, 10, 11)Une étudiant en médecine de 20 ans, sédentaire, qui mesure 1,70 m pour un poids de 122 kg vient consulter en raison de douleurs dans les genoux et surtout d’un sentiment de mal-être vis à vis de ses camarades. Il a pris 12 kg en 3 mois. Une enquête de thermochimie alimentaire pendant cette période à montré que ses apports étaient de 13200 kJ/jour. H a décidé de se mettre « au régime » et d’adopter un régime végétarien varié. Dans les conditions de ce nouveau régime alimentaire, l’apport calorique quotidien est de 10000 kJ dont 1700 kJ de protéines, 3000 kJ de lipides (750 kJ d’acides gras saturés, 750 kJ d’acides gras poly-insaturés et 1500 kJ d’acides gras mono-insaturés), 5300 kJ de glucides dont 4800 kJ de sucres « lents » et le reste de sucres « rapides ». Il ne présente pas de trouble de l’hydratation. Un camarade lui a récemment indiqué qu’une augmentation importante de son activité physique, comme la pratique du footing, l’aiderait à maigrir plus vite.Remarque : racine de 3 = 1,73.

9 — Dans ces conditions, il est exact que:A — Son indice de masse corporelle le classe dans la catégorie des obésités «morbides» (surpoids de grade 3 pour 1’ Organisation Mondiale de la Santé).B — Avant la prise de poids de ces trois derniers mois, son indice de masse corporelle était supérieur à 35 kg/mC — En se basant sur l’équivalent énergétique de la matière vivante hydratée, son bilan énergétique quotidien ces trois derniers mois a été en moyenne positif de 1200 kJ.D — En se basant sur la ration d’entretien d’un homme adulte sédentaire (activité modérée), son bilan énergétique quotidien était excédentaire de plus de 3200 kJ.E — En se basant sur la ration d’entretien d’un homme adulte sédentaire, la ration énergétique de son nouveau régime alimentaire lui permettra de stabiliser son poids mais pas de le réduire s’il n’augmente pas parallèlement son niveau d’activité physique.

10 — En se basant sur les données de son nouveau régime alimentaire, il est exact que:A — Son apport protidique est de 100 g!jour et dépasse l’apport protéique optimal moyen recommandé pour l’homme par l’Organisation Mondiale de la Santé.B — Un régime modérément hyper-protidique temporaire peut aider un sujet obèse à maigrir parce que les protéines entraînent une sensation marquée de satiété et que leur coût de transformation métabolique élevé en cas d’apport excédentaire limite le stockage énergétique.C — La fraction énergétique correspondant aux lipides est trop importante par rapport aux valeurs recommandées.D La fraction énergétique correspondant aux glucides est adaptée aux valeurs recommandées.E — La proportion des glucides de type « lent» de sa ration calorique est inférieure aux valeurs recommandées.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 104

11 — Dans les conditions de cette histoire clinique, il est exact que :A — Il est préférable de recommander au patient la natation plutôt que la course à pied parce que, dans sa situation, nager lui permet de fournir un exercice d’intensité identique à la course à pieds tout en ménageant les articulations de ses membres inférieurs.B — Il est préférable de recommander au patient la natation plutôt que la course à pied parce que, à débit d’énergie mécanique et à température environnante (25°C) identiques, la dépense énergétique totale de son activité sera supérieure en nageant.C — Il est légitime de rechercher chez ce patient une hyperthyroïdie parce que sa prise de poids peut être favorisée par une diminution du métabolisme basal dont la régulation dépend largement des hormones thyroïdiennes.D — Le régime végétarien risque à la longue d’entraîner une carence en vitamine C et A.E — Le régime végétarien l’aidera à réduire ses risques de développer un diabète et une dyslipidémie.

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 105

EPREUVE DE PHYSIOLOGIE PCEM 1 PURPANRéponses aux QCM du Concours 2007

QCM 1 : ACEQCM 2 : ACQCM 3 : ABDQCM 4 : ABDQCM 5 : BQCM 6 : ABCEQCM 7 : BEQCM 8 : DEQCM 9 : ABCQCM 10 : ABDQCM 11 : ABE

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 106

COUPONS D’ERREURSA remplir et à déposer en salle de permanence en cas d’erreurs trouvées dans ce polycopié.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------POLYCOPIÉ :………………………………………………… PAGE N° :……………………QCM N° :…………… □ ITEM :………….. ou □ ÉNONCÉ

Erreur :

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

………………

Nom – Prénom et N° de Tél ou E-mail :

…………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

……

POLYCOPIÉ :………………………………………………… PAGE N° :……………………QCM N° :…………… □ ITEM :………….. ou □ ÉNONCÉ

Erreur :

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

………………

Nom – Prénom et N° de Tél ou E-mail :

…………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

……

Tous droits réservés au Tutorat Associatif ToulousainSauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites 107