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Exposition Cas d'eau produite par l'Arche des métiers MIPOP Points scientifiques Doc 4 1- MIPOP- Claudine LARCHER

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Exposition Cas d'eau produite par l'Arche des métiers

MIPOP

Points scientifiques

Doc 4

1- MIPOP- Claudine LARCHER

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Points scientifiques

de quoi allons nous parler ? Il n'y a pas des substances chimiques et d'autres qui ne le sont pas ; il y a des substances ( synthétiques) qu'on sait fabriquer mais qu'on ne trouve pas dans la nature, d'autres (ou les même) qu'on sait extraire de la nature, d'autres qu'on trouve directement dans la nature comme l'eau. On porte ici un regard de physicien et de chimiste sur une substance naturelle : l'eau.

Sous la pression ' normale' à 20°C, l'eau est liquide ; mais elle peut aussi être solide (en dessous de 0 °C ou gazeuse ( au dessus de 100°C).L'eau 'pure' ( incolore, inodore et sans saveur) est rare, et non potable !L'eau qui nous entoure contient différentes substances en solution ; on peut en différencier les goûts.

Ce n'est donc pas avec de l'eau « pure » que nous travaillerons mais avec l'eau qui nous entoure.

Attention danger : tous les liquides ne sont pas de l'eau ; même s'ils sont incolores et inodores.

Propriétés de l'eau

Équilibre des pressions ; vases communicants

La pression au dessus d'une surface en équilibre à l'air libre, entre deux liquides ou à l'intérieur d'un même liquide, est la même en tout point.Lorsqu'on met en communication deux récipients qui ont leur surface libre à des hauteurs différentes, l'eau va se déplacer de telle sorte que la surface libre finale soit à la même hauteur,dans les deux récipients quelque soit la quantité d'eau initialement dans chaque récipient. Sur la figure de droite, au niveau du pointillé, il y a dans le récipient de droite, sur chaque petite surface la pression atmosphérique de l'air, mais dans le tube de gauche, il y a la pression atmosphérique de l'air + la pression de la colonne d'eau au dessus de chaque élément de surface ; donc plus de poussée à gauche que à droite.

Remarque : compte tenu de la masse volumique de l'air et de celle de l'eau, une pression atmosphérique de 1 bar ( pression exercée par l'atmosphère sur un élément de surface) est identiqueà la pression qu'exercerait une colonne d'eau de 10,33 m sur cette même surface L'eau ne peut pasmonter plus haut sous l'effet des équilibres de pressions.

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Attention ; ceci n'est pas vrai pour des surfaces très petites car alors joue le phénomène de capillarité ( voir plus loin)

Écluse Le bief aval et le sas, en communication, ont le mêmeniveau d'eau ; le bateau peut passer de l'un à l'autre si on ouvre la porte ; puis on referme la communication entre le sas et le bief aval et on ouvre la communication entre le sas et le bief amont. Le niveaud'eau monte dans le sas jusqu'à ce que le niveau d'eau soit le même dans le sas et dans le bief amont. Le bateau peut alors passer ; il aura ainsi « monté l'escalier ».Le niveau d'eau ne change pas dans le bief aval qui estouvert : on ne va pas assécher la rivière sur un temps court ! ni dans le bief amont car l'eau arrive en continu de la rivière.

Siphon

Un siphon permet d’extraire par le haut un liquide pour le faire passer d’un récipient supérieur A à un récipient inférieur B. il faut remplir complètement le tuyau et le manipuler sans entrée d'air pour le positionner dans l'eau aux deux bouts. L'aspiration en A est d'autant plus forte que le dénivelé est grand.

A

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États de la matière

On distingue habituellement trois états de la matière : solide ( cristallin ou vitreux) liquide gaz ; il yen d'autres ! Cristaux liquides, plasma, mais aussi état dissous.

Distinction entre les états : un liquide coule, prend la forme du récipient avec une surface libre planeet horizontale ( sauf ménisques voir capillarité) ; ces deux propriétés permettent de dire que le sable ( qui coule) n'est pas un liquide.Les solides ont une forme propre ; les gaz prennent tout l'espace qui leur est offert

Une substance n'a pas les mêmes propriétés dans les différents états ; l'organisation microscopique des entités élémentaires change : de façon générale, les entités dans un gaz ont peu d'interaction entre elles, elles sont éloignées les unes des autres et agitées ; les mêmes entités en phase liquide sont davantage en interaction ( cohésion plus grande du liquide) leurs mouvements sont plus limités ; en phase solide leurs emplacements sont déterminés, même si elles peuvent s'en éloigner un peu. À l'échelle microscopique Les entités constituant l'eau sont des molécules constituées de deuxatomes d'hydrogène et un atome d'oxygène selon une géométrieprécise. La nature des atomes H et O font que les charges électriquespositives et négatives ne sont pas réparties uniformément : l'atome Ocentral porte une charge négative et les deux atomes H des chargespositives. La molécule est dite « polaire » en ce sens qu'elle secomporte comme un dipôle électrique. L'interaction entre lesmolécules est alors d'une part plus forte que entre des molécules nonpolaires d'autre part directionnelle ; elle privilégie des alignements OH....O ( appelé « liaison hydrogène ») puisque les pôles de signes contraires s'attirent alors que les pôles de même signe se repoussent .

Les substances dont il est question dans cette expo : trois liquides : alcool éthylique un peu polaire, glycérine polaire, acide oléique (principal constituant de l'huile d'olive ; non polaire)

deux solides : le sel de mer dont le composant principaleest le chlorure de sodium NaCl ; le « bicarbonate de soude » ou hydrogénocarbonate desodium.

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Lors de la dissolution, l'eau casse le réseau d'ions et chaque ion se retrouve entouré de molécules d'eau.

Les changements d'état

On distingue trois états ( solide -cristallin ou vitreux-, liquide, gaz) ; mais il y en d'autres : cristaux liquides, plasmas …Les transformations entre les trois états habituels ont chacun un nom :

La vaporisation se fait soit progressivement par évaporation à toute température (le linge qui sèche) ; soit globalement par ébullition, à une température propre à chaque substance Sous la pression « normale », l'eau (pure) bout à 100°C ; en altitude où la pression atmosphérique est plus basse (moins d'air au dessus,) on ne peut plus faire cuire un œuf dur car l'eau bout à une température trop basse. Dans un autocuiseur, l'eau bout sous une pression plus grande, donc à une température plus haute. Sous la pression atmosphérique normale l'eau (pure) gèle à 0°C ( l'eau de mer gèle à une température plus basse : -1,9°C pour une salinité de 35g/L)Il peut arriver que la température s'abaisse très lentement et que l'eau ne gèle pas ; c'est ce qu'on appelle la surfusion. C'est un état très précaire, la moindre perturbation entraîne le gel brutal. Cettesurfusion peut se produire jusqu'à des températures de l'ordre de -40°C.

Un seul couple Température, Pression permet de maintenir ensemble trois phases différentes (solide liquide gaz). C'est le « point triple ». Pour l'eau c'est très proche de pression normale et 0°C : on a alors de la glace, de l'eau liquide et de la vapeur d'eau dans l'air.

La vapeur d'eau est invisible. L'eau solide peut être sous forme de glace ou de neige ( une vingtaine de neiges différentes pour les eskimos) ou de brouillard givrant. L'eau liquide peut être en suspension sous forme de brouillard ou déposées sous forme de buée .Un nuage est une masse visible constituée initialement d'une grande quantité de gouttelettes d’eau (parfois de cristaux de glace. L’aspect d'un nuage dépend de la lumière qu’il reçoit, de la nature, dela dimension, du nombre et de la répartition des particules qui le constituent. Les gouttelettes d’eau d’un nuage proviennent de la condensation de la vapeur d’eau contenue dans l’air. La quantité maximale de vapeur d’eau (gaz invisible) qui peut être contenue dans une masse d'air est fonction de la température : plus l’air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d’eau. Le tout est maintenu en suspension par les courants ascendants.

Difficulté de vocabulaire puisque on utilise le terme « eau » seulement pour le liquide en utilisant glace et vapeur d'eau pour les autres états ! Il faut donc se persuader que ce ne sont pas des substances différentes en s'habituant à passer d'un état à l'autre.

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aspects énergétiques

Il y a besoin d'énergie pour passer de l'état solide à liquide puis à gazeux. Inversement on en récupère dans les transformations inverses ( principe des réfrigérateurs). La température reste fixe pendant toute la durée du changement d'état car l'énergie fournie sert à séparer les molécules et non pas à chauffer ( produire de l'agitation thermique).

La molécule d'eau étant polaire, les interactions entre molécules sont fortes Il faut donc apporter beaucoup d'énergie pour les détacher les unes des autres et les agiter indépendamment les unes des autres. Les changements d'état de l'eau mettent donc en jeu des quantité importantes et il faut aussibeaucoup d'énergie pour élever sa température. L'eau a une inertie thermique importante ( sa température varie beaucoup moins vite que l'air par exemple) , a une capacité calorifique importante( elle peut emmagasiner beaucoup d'énergie ).

échelles de température

L'échelle Celsius ( 1701-1744) est basée sur les transformations de l'eau sous la pression atmosphérique normale : 0°C à l'équilibre solide liquide , et 100°C à l'ébullition. L'échelle Kelvin prend comme zéro une température au dessous de laquelle on ne peut pas descendre : c'est le zéro absolu.Toute matière y est quasi complètement figée. L'intervalle entre deux degrés est le même que dans l'échelle Celsius.

L'échelle FahrenheitFahrenheit a décidé de définir son échelle par deux températures de référence:

• une température basse, qui sera la plus basse qu’il ait mesurée durant le rude hiver de 1708 à1709 dans sa ville natale de Danzig. Plus tard, en laboratoire, il a atteint cette température lors de la solidification d’un mélange d’un volume égal de chlorure d’ammonium et d’eau.

• une température haute, celle du sang du cheval.

Il divise d'abord cet intervalle en 12 unités avant de se raviser et de subdiviser chacune de ces unitésen 8 degrés. La différence entre les deux températures de référence est dès lors fixée à 12 × 8, soit 96 degrés (°F).

Fahrenheit observa que, dans son échelle, l’eau gèle, à pression atmosphérique, à 32 degrés et bout à 212 degrés, soit une différence de 180 degrés.

Pour convertir en degrés Celsius une température donnée en degrés Fahrenheit, il suffit de soustraire 32 et de diviser par 1,8 (9/5 = 1,8) le nombre ainsi obtenu !

Masse volumique et densité

Si on comparer des objets on peut comparer leur masse. Si on compare des substances, on ne peut que comparer pour des volumes identiques. On compare donc leur masse volumique. C'est à dire leur masse par unité de volume ; souvent en kg/ L ( unité légale kg/m3)

La masse volumique d'une substance à l'état gazeux est toujours plus faible qu'à l'état liquide ; sa masse volumique à l'état liquide est en général plus faible qu'à l'état solide ; mais l'eau est un cas particulier ; la glace a une masse volumique plus faible que l'eau liquide (les molécules sont plus

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éloignées dans le cristal d'eau qu'elle ne ne sont en moyenne dans le liquide car leurs positions fixessont contraintes par leur orientation les unes par rapport aux autres) . Un glaçon flotte sur l'eau liquide. Autrement dit la glace prend plus de volume que l'eau liquide pour la même masse ! C'est pour cela que les canalisations risquent d'éclater lorsqu'il gèle ou qu'une bouteille d'eau en plastique pleine d'eau éclatera au congélateur.

La masse volumique d'un liquide diminue en général avec la température puisque le liquide se dilate donc prend plus de place pour la même quantité. Mais là aussi, l'eau est un cas particulier : l'eau liquide à un minimum de masse volumique à 4°C .

Dans les conditions normales de température et de pression Masses volumiques des liquides utilisés dans les ateliers, : eau 1 kg/L; glycérine 1,26kg/L ; huile d'olive : 0,92 kg/L ; alcool éthylique : 0,78kg/L.

Pour les solides utilisés dans les ateliers : Liège 0,24 kg/L ; Bougie 0,9 kg/L : Caoutchouc 0,92 à 0,99 kg/L : Verre 2,5 kg/L ; Fer 7,86kg/L

Lorsque des liquides ne sont pas miscibles ( voir paragraphe miscibilité), ils se superposent par ordre de masse volumique décroissante.Pour les liquides et les solides, on utilise aussi la densité qui prend comme référence l'eau liquide à 4°C ( sa masse volumique la plus faible) . La densité d'une substance est le rapport de la masse volumique de cette substance à la masse volumique de référence de l'eau. La densité est donc égale numériquement à la masse volumique exprimée en kg par L. Lors d'une superposition de liquides, le plus dense est donc au fond et le moins dense au dessus.

Miscibilité

les gaz sont en général miscibles même si l'ensemble n'est pas forcément homogène ( voir consignes de sécurité).Les solides en poudre se mélangent aussi pour un résultat hétérogène.Pour les liquides, se mélangent ceux pour lesquels la formation des interactions entre molécules de substances différentes n'est pas perdant sur le plan énergétique par rapport à ce que coûte la séparation des molécules dans chacun des liquides. On voit que ce peut être plus facile si on chauffedonc que la miscibilité dépend de la température !

Comme les molécules polaires ont des interactions plus fortes que les non polaires ( voit paragraphe états de la matière , échelle microscopique) , ce sont principalement les substances polaires qui vont se mélanger les charges permettant d'obtenir des interactions plus fortes entre molécules ; ces substances sont dites hydrophiles. Les molécules non polaires ( les corps gras par exemple) se mélangeront entre elles et avec les corps dit lipophiles ( hydrophobes ) puisque le bilan ne sera pas déficitaire.

Les composés amphiphiles présentent deux parties de polarité différente, l'une lipophile (qui retientles matières grasses) et apolaire, l'autre hydrophile (miscible dans l'eau) et polaire.

Ils permettent ainsi de solubiliser deux phases non miscibles, en interagissant avec l'une apolaire (c'est-à-dire lipophile donc hydrophobe), par sa partie hydrophobe ; tandis qu'avec l'autre phase qui est polaire, il interagira par sa partie hydrophile.

Ces substances sont des tensioactif ou agent de surface ou surfactant ; c'est à dire qu'ils modifient la

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tension superficielle ( voir paragraphe tension superficielle) entre deux surfaces.

Notons que dans le mélange, les molécules n'ont pas subi de transformation ; c'est juste leur organisation relationnelle qui a été modifiée. C'est une transformation « physique ».

SolubilitéLa solubilité concerne par contre les substances qui vont être modifiée lors de l'interaction avec une autre substance ; ce phénomène met en jeu un solvant ( qui n'est pas modifié dans l'opération) et un soluté qui va être modifié. La transformation est donc « chimique » ; c'est une dissolution. La modification est souvent une rupture de liaisons, dans le soluté, qui crée des ions et est donc favorisée par un liquide polaire comme l'eau. L'eau est un bon solvant car elle entoure les ions formés qui ne peuvent donc plus se ré-associer.Il n'est pas toujours facile de dire si on a fait un simple mélange ou s'il y a eu dissolution.La solubilité varie avec la température ; Elle s'exprime en kg de soluté par litre de solution finale (ce qui peut être différente du volume de solvant utilisé (voir préparation des biberons).

Tension superficielle

La tension superficielle est un phénomène d'augmentation de l'énergie à la surface d'un fluide et qui en augmente localement la cohésion. Cet effet permet par exemple aux insectes de marcher sur l'eau, à un objet léger de se maintenir à la surface d'un liquide, à la rosée de ne pas s'étaler sur les pétales de fleurs, et explique la capillarité.

Capillarité

La capillarité est le phénomène d'interaction qui se produit aux interfaces entre deux liquides non miscibles, entre un liquide et l'air ou entre un liquide et une surface. Elle est due aux forces de tension superficielle entre les différentes phases en présence. Elle est mise en œuvre lorsque les buvards aspirent l’encre, les éponges s’imbibent d’eau, ou quand on trempe une partie de son sucre dans son café et que celui-ci devient tout noir.

Elle est plus connue par l'effet d'un liquide à forte tension superficielle remontant contre la gravité dans un tube très fin, dit tube capillaire (car « aussi fin qu'un cheveu »). La tension superficielle est proportionnelle à la force de cohésion intermoléculaire du liquide concerné (qui elle-même dépend de sa composition chimique et des conditions physiques ambiantes). Plus les molécules du liquide ont une cohésion forte, plus le liquide est susceptible d'être transporté par capillarité.

Lorsqu'un fin tube en verre est plongé dans de l'eau, les molécules d'e ausont plus attirées par le verre que par l'air : l'eau adhère aux surfaces dutube pour augmenter sa surface de contact avec le verre et diminuer sasurface de contact avec l'air, puis ses molécules sont attirées sur la partiede la surface du tube immédiatement au-delà, et par répétition de cephénomène l'eau monte ainsi le long du tube comme représenté sur lafigure (H2O), jusqu'à ce que la gravité qui s'exerce sur la colonne d'eau

compense exactement l'effet d'attirance vers le haut. À l'inverse, le mercure (Hg) évite le contact avec le verre et descend dans le tube pourminimiser sa surface de contact avec lui. Car la force d'adhésion entre le

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verre et le mercure est plus faible que la force de cohésion entre les molécules de mercure.

Le schéma indique le niveau de l'eau introduite dans des tubes fins de section de plus en plus petite de gauche à droite ; le niveau est le même dans les 4 ou 5 premiers tubes, puis le niveau d'eau est de plus en plus haut.

Pourquoi la sève des arbres monte-t-elle ?

La montée de la sève dans les arbres est due à deux phénomènes :

Le premier est le plus connu, c'est la capillarité, c'est-à-dire que la finesse des faisceaux permettant à la sève de circuler fait monter le liquide, comme le café dans un sucre posé à sa surface.

Mais la raison la plus importante, est l'évaporation qui donne naissance à une véritable ''pompe à sève'' naturelle des arbres. En effet, sous l'effet du soleil, l'eau contenue dans les feuilles de l'arbre s'évapore, au fur et à mesureque l'eau des feuilles disparaît, la feuille ''aspire'' la sève des branches (le vide créé par l'évaporationcrée une mini-dépression qui aspire la sève).

ConductibilitéUn circuit est dit « fermé » si le courant passe ; cela veut dire qu'il n'y a pas de rupture du chemin, que tous les objets qui constituent le circuit assurent sa conduction, sont conducteurs électriques.

G est le générateur de courant ; sur ce schéma en partant du pôle +, on trouve un interrupteur, le dispositif qui va servir à tester la conductibilité de l'eau, un ampèremetre A pour mesurer l'intensité du courant ( pas indispensable) et une lampe qui sert de détecteur de courant. La place des objets lesuns par rapport aux autres n'a pas d'importance. Le dispositif de test comprend les fils dénudés ( cuivre intérieur à nu), ou deux électrodes en cuivre plus large que les fils, qui trempent dans l'eau à tester .

Attention, il ne s'agit pas ici de faire une électrolyse ( avec des électrodes en platine ou graphite) qui décompose l'eau en dihydrogène et dioxygène que l'on verrait se dégager et qu'on pourrait recueillir. Il s'agit ici de deux tiges en cuivre et le dispositifne sert qu'à tester si le courant passe ou pas ( oui avec l'eau du robinet ou de l'eau minérale dont les ions des solutés dissous se déplacent du fait de la différence de potentiel qui leur est appliquéeet transportent ainsi les charges d'un fil à l'autre ; non avec de l'eaudéminéralisée qui contient beaucoup moins d'ions ( seulement ceux dus à la réaction de l'eau sur elle même ) .

Osmose http://fr.wikipedia.org/wiki/Osmose

Lorsqu'on met en contact, à travers une membrane semi perméable, deux solutions dont les concentrations en soluté sont différentes, le transfert de solvant se fait de la solution la moins concentrée vers la solution la plus concentrée jusqu'à égalité des concentrations. Ce phénomène

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entraîne une différence de pression ( pression dite osmotique) entre les deux compartiments. Ce phénomène permet d'expliquer les échanges chimiques au sein des organismes vivants.

Inversement, en exerçant dans un des compartiments une pression hydrostatique qui dépasse la pression osmotique, on force l'eau à quitter le compartiment sous pression en dépit de l'augmentation de concentration en soluté qui s'y produit, et de la dilution qui se fait dans l'autre compartiment. L'osmose est une technique efficace de dessalement de l'eau de mer.

L'eau à l'échelle de la planète

Différentes cartes sur l'eauhttp://www.tuxboard.com/cartes-leau-dans-le-monde/carte-eau-prevelements-agricultures/

La présence de l'eau dans le monde

http://www.eau-poitou-charentes.org/L-eau-dans-le-monde,341.html#prettyPhoto/0/0 eau ( bille bleue)/eau douce (petite bille bleue)/ eau douce accessible (toute petite bille bleue sous laprécédente) quantités sur Terre modélisées en billes pour comparer à la Terre

Notons que des découvertes récentes ( mars 2014) font émettre l'hypothèse de grande quantité d'eau à très grande profondeur...http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/une-importante-reserve-d-eau-se-cacherait-au-centre-de-la-terre_550981.html

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Eau douce accessible

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Répartition de l'eau sur Terre

Source Volume (enkm3)

Pourcentage d'eaudouce

Pourcentaged'eau

Océans, Mers, & Baies 1,338,000,000 -- 96,54Calottes glaciaires, Glaciers & neiges permanentes

24,064,000 68.6 1.74

Eau souterraine 23 400 000 -- 1.69Eau douce 10 530 000 30,1 0,76

Saline 12,870,000 -- 0.93Humidité du sol 16,500 0.05 0.001Glace et permafrost 300 000 0,86 0,022Lacs 176 400 -- 0.013Eau douce 91,000 0.26 0.007Eau salée 85,400 -- 0.007

Atmosphère 12,900 0.04 0.001Marécages 11 470 0,03 0,0008Rivières 2,120 0.006 0.0002Organismes vivants 1 120 0,003 0,0001

Différences géographiques beaucoup plus d'océans dans l'hémisphère sudbeaucoup plus de stocks de glace dans l'hémisphère sud ( 2/3 de l'eau douce)

Consommation d'eau dans le monde

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Consommation d'eau par poste en France

Dans la salle de bains

· Toilette au lavabo : 5 litres environ

· Douche de 4 à 5 minutes : de 60 à 80 litres

· Bain : de 150 à 200 litres

Dans les toilettes

· Chasse d'eau : de 8 à 12 litres à chaque utilisation

· Chasse d'eau double commande : de 3 à 6 litres à chaque utilisation

Dans la cuisine

· Vaisselle à la main : de 15 litres (remplissage des bacs) à 50 litres (eau courante)

· Lave-vaisselle : de 25 à 40 litres par lavage (20 à 25 litres pour les plus récents)

· Lave-linge : de 70 à 120 litres par lessive (40 à 90 litres pour les plus récents)

http://activeau.oxatis.com/Files/29253/Img/20/bruno.pn g

consommation de notre corpsPar jour, Nous absorbons 1,2 L en boisson et 1L en aliment solideNous éliminons 1,2 L via les reins ; 0,7 L via la peau ; 0,4 L via les poumons ; 0,1L via les intestins.L'eau de notre corps est renouvelée en 3 semaines environ.

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Consommation d'eau domestique (en litres /personne/jour)

http://www.planetoscope.com/consommation-eau/135-consommation-d-eau-par-habitant-dans-le-monde.html

http://www.cieau.com/les-ressources-en-eau/dans-le-monde/les-usages-domestiques

Canada, États-Unis, Japon, Australie, Suisse supérieur à 250 litres

Finlande, Italie, Espagne, Portugal, Corée du sud, Grèce, Suède

de 160 à 250 litres

Danemark, Royaume-Uni, Autriche, France, Luxembourg, Irlande

de 130 à 160 litres

Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Hongrie, Bulgarie, Pologne, République Tchèque

inférieur à 130 litres

Asie et Amérique Latine de 50 à 100 litres

Afrique Sub-Saharienne de 10 à 20 litres

Consommation d'eau pour l'industrie et l'agriculture

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/usages/consoIndus.html

48% pour l’irrigation (2,88 milliards de m3)

24% pour les usages domestiques (1,44 milliards de m3)

22% pour la production d’énergie (1,32 milliards de m3)

6% pour l’industrie (hors énergie) (0,36 milliards de m3)

Quantité moyenne d’eau, exprimée en litres, nécessaire pour fabriquer un kilogramme de :

9982 litres d'eau pour 1 jean

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rayonne de 400 à 11 000acier de 300 à 600papier environ 500sucre de 300 à 400carton de 60 à 400

ciment environ 35savon de 1 à 35matière plastique

de 1 à 2

maïs ensilage* 238banane 346maïs grain couleur * 454orge* 524pomme de terre* 590

blé* 590soja 900riz pluvial 1 600riz inondé 5 000coton 5 263

* en zonestempérées

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Les cycles de l'eau compléments au panneaux et au jeu de piste

On voit souvent des schémas de cycle de l'eau où l'eau s'évapore au dessus de la mer et pleut sur lesmontagnes. En fait l'évaporation est partout et la pluie ( ou neige) aussi!

Les nuages sont des gouttes d'eau (nuages noirs) ou des petites particules de glace ( nuages blancs) en suspension dans l'air du fait de courants ascendants.

Attention à ne pas confondre le cycle de l'eau dans la nature ( évaporation/condensation/ ruissellement et infiltration) et le cycle d'usage de l'eau : « source »/distribution/ recueil des eaux usées/traitement/ redistribution ou retour à la nature

http://www.eaurmc.fr/pedageau/le-cycle-de-leau.html

La Terre est recouverte à plus de 70 % d'eau. On la trouve sous de multiples formes : pluie, vapeur, rivières, océans, lacs, nappes souterraines, glaciers... sans oublier toute l'eau contenue dans le sol et la végétation. Depuis qu'elle est apparue sur Terre, il y a quelques 4 milliards d'années, la quantité d'eau présente sur et autour de la planète (l'hydrosphère) est restée inchangée. C'est toujours le même volume d'eau qui, sous l'effet de l'énergie solaire, ne cesse de se transformer, passant continuellement d'un état à un autre (gazeux, liquide, solide). C'est que l'on appelle le cycle naturel de l'eau.

L'eau de la Terre s'évapore pour former les nuages qui, au contact des couches froides de l'atmosphère, se condensent pour se transformer en pluie ou en neige. Ces précipitations retombent sur Terre et le cycle continue...

http://www.eaurmc.fr/juniors/cahiers-pedagogiques/besoins-ressources.phpAujourd'hui grâce à l'atmosphère qui joue le rôle d'un couvercle géant au-dessus de la terre, elle ne peut pas s'échapper de notre planète (c'est à dire qu'au-delà des nuages, elle ne part pas dans l'univers). C'est toujours la même eau qui réalise le cycle de l'eau sur notre planète. Toutes les petites gouttes d'eau participent à ce cycle, sans forcément faire toutes les étapes en même temps ni même toutes à chaque cycle. ( voir le jeu de piste)

L'homme intervient sur le cycle de l'eau dès lors qu'il fait des prélèvements (usages agricoles, industriels...) et qu'il rejette de l'eau dans les rivières (stations d'épuration industrielles ou urbaines).

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Cycle naturel de l'eauhttp://www.cieau.com/tout-sur-l-eau/le-cycle-naturel-de-l-eauhttp://www.la-crea.fr/files/publications/Eau/chemin_goutte.pdf

Utiliser plusieurs schémas permet de comparer ce qu'ils proposent. Il est intéressant aussi d'introduire l'Homme et les animaux

64% de l'eau qui tombe sur les continents s'évapore de nouveau ; 25% s'écoule ; 11% s'infiltrent.

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a pluie ou la neige ne tombe pas que sur les montagnes !

Evapotranspiration ( transpiration des plantes)

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89vapotranspiration

C' est la quantité d'eau transférée vers l'atmosphère, par l'évaporation au niveau du sol et par la transpiration des plantes. Le concept d'évapotranspiration et ses mesures sont apparus dans les années 1950; il est important pour expliquer et quantifier les transferts d'eau dans les écosystèmes, pour calculer les besoins en eau des forêts, cultures agricole et plus globalement pour la gestion de l'eau des espaces végétalisés naturels ou semi-naturels, ou encore pour estimer l'importance de bulles de chaleur urbaines.

http://www.haute.chaine.jura.reserves-naturelles.org

L'arbre joue un rôle primordial dans la circulation de l’eau. L’arbre est une “ machine à évaporer “. Grâce à la photosynthèse, il fabrique des sucres, matières premières du bois, en utilisant l’eau du sol, le dioxyde de carbone de l’air et l’énergie solaire. Il r ejette dans l’atmosphère de l’oxygène et de l’eau.Un arbre de 12m de haut en période de végétation puise quotidiennement 225 litres d’une solution nutritive composée d’eau et de sels minéraux.Parvenue aux feuilles, cette solution et le dioxyde de carbone permettent la fabrication de 5 kg de sucre tout en libérant 1,7 m3 d’oxygène pur. 90% de l’eau absorbée par les racines d’un arbre sont rejetés sous forme de vapeur d’eau par la transpiration de l'arbre.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Eau_potableeau potable eau naturelle eau minérale eau minérale gazeuse naturelle eau de sourceeau déminéralisée

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Page 17: points scientifiques

http://eauxminerales.chez.com/page7.htmlcomparaison des eaux en bouteille

Durée de renouvellement des eaux

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/cycle/stocksfluxEau.html

Les réservoirs Les temps de résidence

Océans 2 500 ans

eaux continentales

glaciers 1 600 à 9 700 ans

Eaux souterraines 1 400 ans

Mers intérieures 250 ans pour la mer Caspienne qui contient 80% de tout le volume d’eau de ce réservoir

Lacs d’eau douce 17 ans pour les grands lacs1 an pour les autres lacs

Humidité des sols 1 an

Rivières 16 jours

Atmosphère (humidité de l’air) 8 jours

Biosphère (cellules vivantes) quelques heures

Eau inégalités et source de conflithttp://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/mondial/05_eau.htm

17- MIPOP- Claudine LARCHER

Page 18: points scientifiques

Cycle d'usage de l'eau

Les eaux usées

http://www.planetoscope.com/eau-oceans/1104-litres-d-eaux-usees-rejetees-dans-la-nature-dans-le-monde.html

2 milliards de litres d'eaux usées, utilisées par l'humanité, sont rejetées chaque jour dans les rivières et les mers, soit plus de 23 000 litres chaque seconde. Sur un an, ce sont 730 milliards de litres d'eaux usées qui sont rejetés dans la nature à cause de fuites, de manque de stations d'épuration,etc. Deux fois plus que l'évaporation naturelle des océans dans l'atmosphère (1 milliard de litres / jour).

http://ecoledeleau.eau-artois-picardie.fr/spip.php?page=article-imprim&id_article=66

http://www.fondation-lamap.org/fr/page/15388/les-chemins-de-leau

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Page 19: points scientifiques

Table des matièresPropriétés de l'eau ................................................................................................................................2

Équilibre des pressions ; vases communicants................................................................................2Écluse .........................................................................................................................................3Siphon.........................................................................................................................................3

États de la matière............................................................................................................................4Les changements d'état ...................................................................................................................5

aspects énergétiques....................................................................................................................6 échelles de température .............................................................................................................6

Masse volumique et densité.............................................................................................................6Miscibilité........................................................................................................................................7 Solubilité.........................................................................................................................................8Tension superficielle........................................................................................................................8Capillarité ........................................................................................................................................8

Pourquoi la sève des arbres monte-t-elle ?..................................................................................9Conductibilité...................................................................................................................................9Osmose ............................................................................................................................................9

L'eau à l'échelle de la planète............................................................................................................10La présence de l'eau dans le monde...............................................................................................10Répartition de l'eau sur Terre ........................................................................................................10Consommation d'eau dans le monde..............................................................................................11

Consommation d'eau par poste en France ...................................................................................................................................................12consommation de notre corps...................................................................................................12Consommation d'eau domestique (en litres /personne/jour).....................................................13Consommation d'eau pour l'industrie et l'agriculture................................................................13

Les cycles de l'eau ........................................................................................................................14Cycle naturel de l'eau.....................................................................................................................15

Evapotranspiration ( transpiration des plantes)........................................................................16Durée de renouvellement des eaux ..........................................................................................17

Cycle d'usage de l'eau....................................................................................................................18 Les eaux usées .........................................................................................................................18

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