plus de cluses · merci de nous le signaler en appelant le service communication ... le festival...

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LE MAGAZINE DE LA VILLE pl+s de Cluses VERS L’AMITIé ENTRE LES PEUPLES 68 MAI - JUIN 2011 PAGE 7 UN FESTIVAL éCO-CITOYEN PAGE 11 L'OMCA PAGE 14 LES PLANTES INVASIVES PAGE 7

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le MagaZIne De la VIllele MagaZIne De la VIlle

pl+s de Cluses

vers L’amitiéentre Les peupLes

68MAI - JUIN2011

Page 7

un festivaL éco-citoyen Page 11

L'omca Page 14

Les pLantes invasives Page 7

Yannick RUBINHORTICULTEUR

Face à la Gare❃ La Qualité❃ Le Prix❃ Le Conseil d’un Producteur

Tél. 04 50 34 66 36 - 74970 MARIGNIER

PUBS 05-11:Mise en page 1 15/04/11 15:45 Page 1

éditoLe jumeLage :un véritabLe engagement

Chères clusiennes, chers clusiens,

Cluses est jumelé avec Trossingen, Cheonan et Beaverton depuis de nombreuses années déjà.Nous avons fait très tôt ce choix pour mobiliser les citoyens clusiens et ceux de ses villes sœurs autour de valeurs de réconciliation, de découvertes et de meilleurs compréhensions.

Malgré ces années d’échanges, la peur et le rejet de l’autre s’affichent encore ouvertement. Il est donc primordial d’apprendre à se connaître et à mieux se comprendre pour éviter tout extrémisme. Cette meilleure compréhension entre communes a donné naissance à de véritables liens d’amitié.Nos amis de Trossingen nous ont fait l’honneur d’accepter notre invitation et ont participé au 700e anniversaire des Franchises clusiennes en mai 2010.Les voyages sont nombreux et sont autant d’occasions pour les jeunes Clusiens de participer à des échanges sportifs ou culturels. Ils s’ouvrent au monde, à d’autres langues et gagnent en assurance. Quatre jeunes ambassadeurs de notre ville s’envoleront également cet été pour Beaverton afin d’échanger autour du développement durable et des nouvelles technologies vertes. Nous pouvons le dire : nos jumelages se portent bien !Mais nous ne devons jamais oublier qu’ils sont un véritable engagement de long terme, et qu’ils doivent régulièrement être redéfinis, notamment pour entretenir leur dynamisme et raviver leur vitalité. Nos jumelages requièrent un double engagement : le nôtre, celui des élus locaux, mais aussi celui des citoyens. En d'autres termes, il n'y a pas de jumelage réussi sans votre participation active ! Nous sommes donc ouverts à toutes nouvelles idées ou propositions qui viendraient enrichir nos échanges avec nos villes sœurs. Bien à vous, Jean-Claude Léger Maire de Cluses

pl+s de Cluses est un périodique d’information publié par la ville de Clu-ses. mairie, place Charles de gaulle bP 99 74300 CLuSeS. www.cluses.frDirecteur de la publication : jean-Claude tavernier.Rédaction : service Communication, service archives et Patrimoine,C. Drouillet, b.Zirnhelt.Crédits photos : ville de Cluses, Cluses images numériques sauf mention spéciale.Maquette : service Communication.Composition : Pagina communication.Impression : Plancher Sa, imprimé en 9000 exemplaires sur papier recyclé, avec des encres végétales.Distribution : mediapost.

Vous ne recevez pas régulièrement Plus de Cluses dans votre boîte aux lettres ? Merci de nous le signaler en appelant le service Communication de la Ville au 04 50 96 69 69 ou par courriel : [email protected]

é d i t o / s o m m a i r e

sommaire

infos pratiquesMairie - hôtel de VilleDu lundi au vendredi :8h30-12h et 13h30-17h.Samedi matin (état civiluniquement) : 9h-12h.Tél. 04 50 96 69 00

Centre communald'action sociale (CCAS)8, avenue Charles PoncetDu lundi au vendredi :8h30-12h et 13h30-17h.Tél. 04 50 98 78 22

Office de tourismeDu lundi au vendredi :9h-12h et 13h30-18h.Samedi : 10h-12h et 13h30-17h30.Tél. 04 50 96 69 69

Médiathèque des AllobrogesTél. 04 50 98 89 98Médiathèque de l'AtelierTél. 04 50 98 97 63

Canal C TVTél. 04 50 96 20 [email protected]

Numéros d’urgencesPolice : 04 50 98 00 04Gendarmerie : 17Pompiers : 18 ou 112Urgences médicales (méde-cine de garde - clinique de Cluses) : 0 810 74 73 74Pharmacies de garde : 32 37Dentistes de garde : 04 50 66 17 19

Déchetterie de la MaladièreAllée de la Maladière(horaires d'été)Lundi et samedi : 9h-19h.Mercredi et jeudi : 9h-12h30 et 13h30-19h.Dimanche : 9h30-12h.Tél. 04 50 89 35 41

Ramassage des orduresVillages / Ewües / Sardagne-ouest : lundi et jeudi dès 18h.Centre-ville / Messy / Sardagne-est : mardi et vendredi dès 18h.

Collecte des encombrants :Le dernier mercredi de chaque mois.

Horaires ''bruits'' pour lestravaux, le bricolage et jardi-nage à domicile (arrêté pré-fectoral) :Du lundi au vendredi : 8h-20hSamedi : 9h-12h et 14h30-19hDimanche et fériés : 10h-12h

Marchés hebdomadairesEn centre-ville, parking Claude Anthoine : lundi matin.A la Sardagne : jeudi après-midi.

ASSIJES (aide aux victimes)26, allée AmpèreTél. 04 50 96 84 [email protected]

p.04 ActuAlitésp.06 Près de chez vousp.07 déveloPPement durAblep.08 dossier du moisp.11 couP de Projecteurp.12 trAit d'unionp.14 loisirs, sPorts, AssociAtionsp.16 sortirp.17 rétrop.18 mieux connAître les services municiPAuxp.19 exPression Politique

AVIS Aux ASSOCIATIONSET CLubS

Vous souhaitez annoncer vos événements sur les supports de communication de la ville : Pl+s de Cluses, dépliant les Ren-dez-vous du mois, panneaux lumineux d’information ? N’hésitez pas à transmettre vos informations à l’office de tourisme ([email protected]) et au service Communication ([email protected]) par courriel ainsi qu'à Canal C ([email protected]).

PeRManenCe Des élusjean-claude léger : du lundi au vendredi sur rdv.jean-claude tavernier (affaires générales, communication, sport) : sur rdv le lundi dès 11h.Pierre devant (gérontologie, handicap) : sur rdv le mercredi dès 18h.jean-louis mivel (éducation, jeunesse) : sur rdv les mardis et samedis.nadine salou (famille, petite enfance) : le samedi de 9h à 12h sur rdv, et le vendredi de 14h à 17h sur rdv.Guy métral (économie) : le samedi de 10h à 13h sur rdv.marie-Pierre baumont (proximité, vie des quartiers) : le vendredi dès 18h sur rdv, et le samedi de 10h à 12h sur rdv.Paul revereau (culture) : les mardis et mercredis de 9h à 12h sur rdv.marie-Pierre Pasquier (environnement) : le jeudi de 14h à 17h sur rdv.Pour prendre rendez-vous, contactez l'accueil de la mairie au04 50 96 69 00.

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a c t u a L i t é s

muSiqueS en StoCk

La programmation 2011

CaLvin ruSSeLL

saLut L'artiste !

Le festival Musiques en Stock a annoncé les noms des artistes participant à cette onzième édition qui s'annonce éco-citoyenne (voir page 11) car des eff orts importants vont être réalisés sur le développement durable (tri des déchets, achats bio ou équitables, aménagement du site, gestion de l'énergie et de l'eau...). Voici les artistes présents cette année :Mercredi 6 juillet : The Clocks, Western Chocolat, Hednoka, Winston McAnuff and the Bazbaz Orchestra. Jeudi 7 juillet : Kemical Kem, Rodolphe Burger Trio, True Live, Asian Dub Foundation. Vendredi 8 juillet : Black Flowers, My Little Cheap Dictaphone, Corleone, The Black Angels.

Samedi 9 juillet : Joseph d'Anvers, Sophie Hunger, Jim Yamouridis, Yann Tiersen.

pour pl+s d’infos :

www.musiques-en-stock.com

C'est avec tristesse que nous avons appris le 3 avril dernier le décès de Calvin Russell, bluesman américain, chez lui à Aus-tin (Texas). Agé de 62 ans, c'est un cancer du foie qui a eu raison de ce texan au

visage cabossé, qui était aussi citoyen d'honneur de la ville de Cluses. Malgré une greff e du foie l'année dernière, le chanteur texan n'a pas réussi à vaincre la maladie.Le chanteur, après une en-

fance dans un milieu très modeste de l'Amérique profonde, a vécu une exis-tence chaotique. Il avait eff ectué plusieurs séjours en prison (une dizaine d'an-nées au total), et avait com-mencé à composer derrière les barreaux. A l'âge de 40 ans, la chance lui a souri lorsqu'un producteur fran-çais, Patrick Mathé, fonda-teur du label hexagonal New Rose, l'a découvert dans un bar d'Austin. Ce musicien fi celait des rock blues et ballades inspirés. Mais c'est sur scène qu'il donnait la pleine mesure de son talent. Son authen-ticité et son côté marginal et rebelle avaient séduit les amateurs du genre en France, où il s'était même installé quelques années, y donnant régulièrement des concerts et notamment à Cluses dans les années 90.

PerSonneS vuLnérabLeS

ayez Les bons réfLexesSuite à quelques échos concernant des démarchages à domicile abusifs auprès de personnes vulnérables (notam-ment âgées), la ville de Cluses a édité un mémorandum sur les bons réfl exes sécuritaires à avoir chez soi, et à l'ex-térieur : par exemple, demander à son interlocuteur une carte professionnelle si celui-ci invoque une profession offi cielle*, éviter de garder chez soi de grosses sommes d'argent, ne pas déposer son porte-monnaie sur le des-sus de son panier ou de son sac... Des conseils simples, qui tiennent du bon sens, pour éviter de regrettables désagré-ments.Ce mémorandum - gratuit - est disponible en mairie et dans de nombreux lieux publics de la ville (CCAS, offi ce de tourisme, résidence Sans-souci...).* pour information, la mairie de cluses n'envoie pas de

personnes sans document offi ciel signé. en cas de doute, il

convient de refuser l'accès à sa propriété.

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yAnn tiersen, sur scène le sAmedi 9 juillet.

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FranChiSeS CLuSienneS

Les 700 ansen imagesLes Allemands de Trossingen, invités à la fête médiévale du 9 mai 2010, ont réalisé un album photo du 700e anniver-saire des Franchises clusiennes. Un exemplaire de consul-tation est visible au service Archives & Patrimoine de la ville. Il peut être commandé auprès du comité de jumelage (Mme Raguin au 04 50 98 08 52). Prix du livre : 45 euros.

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DéveLoPPement DurabLe

Le 500e composteur Livré !

Le 500e composteur, offert par la ville de Cluses, a été livré chez M. et Mme Mi-fon au Noiret. Un chiffre symbolique salué par la présence de Jean-Claude Tavernier, premier maire-adjoint, Marie-Pierre Bau-mont, maire-adjoint dé-léguée à la proximité et à la vie des quartiers, Claude Hugard, conseiller munici-

pal délégué au développe-ment durable et à l'amé-nagement du territoire, et Pascal Buttin, directeur du centre technique munici-pal (CTM).Le composteur est un bac où l'on dépose les déchets organiques et déchets verts pour en récupérer le compost qui servira d'en-grais et améliorera la struc-

ture des sols. L'autre avan-tage étant la réduction de déchets permettant, par conséquent, de réduire les coûts de traitement.pour bénéficier d'un com-

posteur, vous pouvez vous

inscrire auprès du ctm au

04 50 98 50 99. toutes les

informations sont sur le

site internet de l'agenda 21 :

www.agenda21-cluses.fr.

état-civiL de janvieret février 2011MARIAGES (4 dont 2 publiés) : Claude Ruet et Isabelle Hénon (don au CCAS de Cluses), Patrice Brozzoni et Claudette Guimet.DÉCÈS : André Murgier, Sandrine Danel ép. Tabouret, Alain Paulet, Odette Caux vve Bastard, Jeanne Frène vve Lançon, Louis Novero, Marie Gradel vve Contat, Nazike Yaylagul vve Korkmazyurek, Yolande Rouge vve Pasquier, Michael Depret, Yvette Guffond vve Gander, Suzanne Hennion vve Watteyne, Françoise Mas vve Martinez, Maxime Michel, Léonie Berthet vve Cally, Marie-Rose Bocquet vve Josserand, Gilberte Missilier ép. Mélinand, Marie-Anne Mauguière vve Bougouin, Narcisse Caux, Joseph Favet, Norbert Lamotte.

a c t u a L i t é s

avaLanChe morteLLeDanS Le vaLaiS SuiSSe

pLus d'un miLLier de personnes pour Les cinq victimes du cafPrès d'un millier de personnes ont assisté samedi 2 avril à une cérémonie publique d'hommage aux cinq victimes de l'avalanche survenue le 26 mars en Valais. Ouverte au public, la cérémonie religieuse s'est déroulée aux deux gymnases du lycée Charles Poncet en présence des familles des victimes, d'amis, d'adhérents de clubs alpins français, de personnalités et de clusiens. "Nous devons rester humbles face aux événements naturels", a dit Georges Elzière, président de la fédération française des clubs alpins et de montagne. "Je ne peux me résoudre à vous dire adieu. Alors tout simplement : bonne balade !", a dit, ému, Bernard Mudry, le président du club alpin français de Cluses. Originaires de Cluses et des environs, ces cinq membres du club alpin avaient été emportés et faisaient partie d'un groupe de onze randonneurs, dont cinq ont été égale-ment blessés dans cet accident.

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erratumL'agenda 21 local, édité et distribué par la ville de Cluses depuis fin janvier dernier, comporte des oublis de crédits photos. Nous tenons ici-même à rectifier cette omission et à nous en excuser. Mentions photos de l'agenda 21 local : ville de Cluses, Cluses Images Numériques, Villages du Faucigny, Fotolia, SXC.com, Anthony Roux, Air Infrarouge.

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p r è s d e c h e z v o u s

enfouissement de La Ligne éLectriqueà haute tensionAinsi que nous l’annon-cions dans le dernier nu-méro de votre magazine, RTE (filiale d’EDF) a entre-pris des travaux pour créer une nouvelle ligne élec-trique à haute tension afin de répondre à la demande énergétique, entre les postes de transformation de l’Épinette et de Pressy. La ville a profité de ces travaux pour demander l’enfouissement partiel de la ligne 63 KVA existante, qui surplombe des habi-tations du secteur du Che-vran, afin d’améliorer le cadre de vie des Clusiens. Ces travaux seront réali-sés en plusieurs phases pour limiter la durée du chantier. Il est important de préciser que la ligne

aérienne actuelle (en marron sur le schéma) ne sera déposée qu’une fois l’enfouissement terminé. Le schéma présente aussi les 1 900 mètres linéaires de voirie sous lesquels la ligne sera enterrée. Trois pylônes seront déposés à la fin de l’opération. La ville participe à hauteur de 436 000 € par an sur trois ans.Le chantier sera divisé en deux secteurs, avec plu-sieurs équipes intervenant simultanément :- Sur le secteur “villages”de la centrale de Pressy à l’allée de la Molta, réalisé par l’entreprise INEO.Première équipe : de la centrale de Pressy à la rue de Ponthior (du 18 avril au

18 mai), rue de Ponthior et impasse des Grives (du 18 mai au 18 juin), rue Martin Luther King (du 20 juin au 9 juillet - fermée à la cir-culation avec accès rive-rains), rue André Gaillard et avenue de Colomby (du 9 juillet au 17 août)Deuxième équipe : avenue de Colomby et contre-al-lées, jusqu’à l’allée de la Molta (du 4 mai au 3 août).

- Sur le secteur “Chevran”rue de la pointe du Criou (Molta), chemin de Curzeille, boulevard du Chevran, réalisé par l’entre-prise SOBECA.Première équipe : chemin du Fresney, chemin de la Curzeille (du 18 avril au 6 mai), avenue du Grand-

Massif, pointe de Criou - Molta (du 2 mai au 1er juin).Deuxième équipe : bou-levard du Chevran jusqu’à l’Englennaz (du 26 avril au 16 mai), boulevard du Chevran, de l’Englennaz au poste de l’Épinette (du 16 mai au 26 août).Troisième équipe : fon-çages boulevard du Che-vran (du 18 avril au 27 mai).

Sur le boulevard du Che-vran, la circulation sera maintenue avec feux al-ternés de l’avenue de Châtillon à l’Englennaz, et coupée (sauf riverains) de l’Englennaz au poste de l’Épinette. Les cars de transport urbain et scolaire empruntant cette voie seront donc interrompus

à compter du 16 mai, sa-chant qu’il y a habituel-lement interruption de ces transports en juillet et août, limitant l’impact du chantier. Les contre-allées de l’avenue de Colomby seront aussi impactées avec des fermetures et dé-viations au fur et à mesure de l’avancement du chan-tier.Le passage de la ligne sous la départementale 902 (côte de Châtillon) et sous l’Englennaz seront réalisés au moyen d’un fonçage, c'est-à-dire un tunnel qui sera creusé sous les ou-vrages. Les riverains se-ront informés au moyen de panneaux et de tracts déposés dans leurs boîtes aux lettres.

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d é v e L o p p e m e n t d u r a b L e

Renouées du Japon, bud-dleia de David, solidage géant, solidage du Canada, balsamine de l’Himalaya, berce du Caucase, am-broisie à feuille d’armoise, laurier, robinier... il existe des dizaines de variétés de plantes exotiques qui, une fois installées sur un terri-toire, deviennent envahis-santes. Bien souvent ache-tées pour leur esthétique, ces belles s'échappent des jardins et des massifs, grâce à leur capacité d’adapta-tion, leur dispersion rapide, leur vitesse de croissance, ainsi que l’absence de pré-dateurs. Elles colonisent ensuite les milieux naturels et empêchent la fl ore, voire

bien souvent aussi la faune locale, de s'installer.

une aCtion CibLée Sur 5 anS

Le développement des plantes exotiques s'est par-ticulièrement accru ces der-nières années dans la vallée de l'Arve. Une opération a donc démarré dans les communes de l'agenda 21 avec la Frapna 74, dans le cadre du projet stratégique agricole du Faucigny (sou-tenu par les communes, la région Rhône-Alpes, le conseil général et l'Agence de l'eau), afi n d'identifi er, commune par commune, les lieux de développe-ment de ces plantes, les cartographier, sensibiliser les acteurs des secteurs im-pliqués (BTP, aménageurs,

paysagistes, jardineries, ser-vices techniques commu-naux...), et mettre en place un plan d'actions global pour leur réduction sur le territoire (chantiers de lutte, techniques expérimentales, etc.).

PartiCiPer LoCaLement à L'inventaire

Des sessions d'informations publiques seront organi-sées par la Frapna dans les communes de l'agenda 21 tout au long du mois de mai dans les mairies parti-cipantes.

pour plus d'infos :

service agenda 21 et déve-

loppement durable au

04 50 96 69 90

www.agenda21-cluses.fr

A partir du mois d'avril et jusqu'à la fin de l'année, un travail de recensement de la biodiversité (espèces ani-males et végétales, milieux naturels) sera réalisé à Cluses par l'association Asters, conservatoire d'espaces natu-rels de Haute-Savoie. Ce projet d'atlas de la biodiversité, initié en 2010 par l'État, est un moyen de faire le point sur les espèces existantes et les milieux, remarquables ou ordinaires, qui font la richesse de notre territoire, et d'envisager toutes les actions locales de protection, de valorisation et d'aménagement pertinentes pour les années à venir. L'ONF, la Frapna 74, la fédération et les sociétés locales de chasse et de pêche, ainsi que la LPO, participent à cette action. Si vous aussi vous avez la fibre naturaliste et souhaitez participer au recensement de la faune et de la flore, contactez le service développement durable de la mai-rie au 04 50 96 69 90.

LeS PLanteS invaSiveS

comprendre pour bien agirfête de La nature

un atLas de La biodiversité communaLe

Avec l'exPAnsion de l'Ambroisie, qui entrAîne des AllerGies chez 12% de lA PoPulAtion rhônAlPine, et des renouées AsiAtiques qui ont un imPAct considérAble sur lA biodiversité et cAusent des Problèmes socio-économiques (déstAbilisAtion et diminution de l'Accès Aux berGes, homoGénéisAtion des PAysAGes…), lA ProblémAtique des PlAntes exotiques envAhissAntes, APPelée Aussi “PlAntes invAsives”, commence à être reconnue PAr tous. les élus du bAssin clusien ont souhAité se mobiliser sur ce sujet.

La Mairie de Cluses, en partenariat avec Asters, conser-vatoire d'espaces naturels, proposera des ateliers tout public le mercredi 18 mai à la découverte du gypaète, du castor ou encore des amphibiens. Une sortie rando-nature à la découverte de la forêt de Chevran sera or-ganisée le samedi 21 mai à 14h au départ de la mairie.pour plus d'infos :

service agenda 21 et développement durable

au 04 50 96 69 90

www.agenda21-cluses.fr / www.fetedelanature.com©

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l'Ambroisie à feuilles d'Armoise est éGAlement resPonsAble de nombreuses AllerGies.

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berGeronnette des ruisseAux.

queLLeS Sont LeS eSPèCeS

ConCernéeS ?

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d o s s i e r

C’est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale qu’est née l’idée des jumelages franco-allemands, destinés à apaiser les haines et rancœurs provoquées par le confl it, et surtout à s’engager sur la voie de la fraternité et de l’Europe, afi n d’éviter de nouveaux confl its en apprenant à se connaître. Dès 1970, Jacqueline Raguin, professeur d’allemand au collège de Cluses s’emploie à organiser des échanges scolaires avec l’Allemagne. Elle a donc tout natu-rellement rejoint le projet de jumelage lancé par le maire de l’époque, Paul Béchet, en entrant au comité. Elle en as-sure la présidence depuis 1999, succédant au fondateur Serge Desurmont.

c’est Au début des Années 70 que cluses s’est enGAGé dAns lA voie des jumelAGes. Avec trossinGen, d’Abord, ville AllemAnde du bAde-WurtemberG, Puis Avec beAverton, cité AméricAine de lA bAnlieue de PortlAnd, dAns l’oreGon. des contActs ont Aussi été Amorcés Avec cheonAn, en corée du sud, elle-même déjà jumelée Avec les Précédentes. découvrons les liens qui unissent cluses à ses villes sŒurs.

vers L’amitiéentre Les peupLes

cLuses-trossingen :déjà une histoireancienne !

dennis doyle mAire de beAverton - clemens mAier , mAire de trossinGen - frAnK hohner, membre du comité de trossinGen - hAns trÜmPer, Président du comité de trossinGen.

08

Uniquement scolaires au départ, les échanges se sont diversifi és et de nom-breuses associations ont fait le voyage outre-Rhin, qu’il s’agisse d’associations sportives ou culturelles, Trossingen jouissant d’une grande tradition musi-cale (c’est la patrie des accordéons Hohner). Des contacts économiques et professionnels furent entre-

pris. En particulier, des ap-prentis allemands sont ve-nus à Cluses et vice-versa, ce qui était mutuellement profi table pour entrevoir des méthodes de forma-tions diff érentes. Enfi n, la délégation de Trossingen, conduite par son maire Clemens Maier, arborait fi è-rement l’habit lors du 700e anniversaire des Franchises clusiennes en mai 2010.

tRossIngenville de 15 000 habitants

située du land de bade-

Wurtemberg, située au sud

est de l’Allemagne, près

de fribourg et du lac de

constance. elle est réputée

pour ses musiques et c’est

là que sont fabriqués les

accordéons et harmonicas

hohner. son maire est

clemens maier.

trossingen est jumelée bea-

verton (etats-unis), cluses

(france) et Windhoek (nami-

bie).

beaVeRtonville de l’oregon de 84 000

habitants, située à l’ouest

des états-unis sur la côte

Pacifi que, en grande banlieue

de Portland. elle appartient à

la silicon forest, qui regroupe

de nombreuses entreprises

de haute technologie. elle

abrite aussi le siège de nike.

son maire est dennis doyle.

beaverton est jumelée

avec birobidjan (russie),

cheonan (corée du sud),

cluses (france), Gotemba

(japon), hsinchu (taiwan) et

trossingen (Allemagne).

des échangesriches et fructueux

un programme riche en 2011

Les skieurs allemands sont venus dévaler les pentes haut-savoyardes, et les Clusiens effectue-ront le déplacement à Trossingen en juin et sep-tembre à l’occasion du 100e anniversaire du club allemand. La Kantorei ré-pondra à l’invitation de la chorale l’Horloge, ce qui donnera lieu à un concert le 21 juin à 21h, vraisem-blablement à l’église de la Sardagne. Les footbal-leurs et les nageurs fran-çais devraient aussi se déplacer pour visiter leurs homologues. Des collé-giens viennent d’être ac-cueillis à Cluses en retour à un voyage intervenu en

décembre 2010 au cours duquel 25 élèves de 5e et de 4e du collège Antho-nioz-de Gaulle sont allés en car préparer Noël en Allemagne.Encore un programme fondé sur la convivialité présidant à tout déplace-ment, qui prouve la vita-lité de ce jumelage et les liens étroits qui unissent les deux villes et leurs ha-bitants.pour pl+s d’infos :

comité de jumelage

cluses – trossingen

espace des allobroges

patrick ribes

14, place des allobroges

tél. 04 50 98 08 52

(jacqueline raguin)

PL+S DE CLUSES A INTERROGÉ DEUX ACTEURS DES ÉCHANGES AVEC TROSSINGEN

Laure oLdoniSki-CLub CLuSien“chaque année, nous accueillons le ski-club de trossingen à l’occasion du week-end de carnaval, qui s’est déroulé les 5, 6 et 7 mars 2011. il s’agit en outre d’une année particulière, puisque nous avons fêté la 37e année du jumelage des deux clubs et qu’ils venaient pour la 35e fois à cluses. nos amis étaient 51 à eff ectuer le déplacement. nous avons dévalé ensemble les pentes enneigées du Grand-bornand et de la clusaz.[...] 2011, ce sont aussi deux anniversaires : les 75 ans du ski-club clusien et les 100 ans du ski-club de trossingen.toutes ces années ont permis aux skieurs des deux clubs de tisser des liens étroits. et si je devais résumer le jumelage en quelques mots, je soulignerais l’amitié, le respect, la passion du ski et de son apprentissage qui unissent nos deux associations depuis de longues années.”

franÇoise eparvierProFeSSeur D’aLLemanD au CoLLège anthonioZ-De gauLLe“je vois un triple intérêt dans les échanges scolaires avec trossingen. tout d’abord, les élèves comprennent l’utilité d’apprendre une langue étrangère et nos voyages leur permettent de se perfectionner. une semaine passée dans une famille allemande améliore inévitablement leur maîtrise de la langue. ensuite, intervient l’aspect civilisationnel. durant cette semaine, nos enfants sont en permanence en contact avec une famille étrangère, et découvrent des modes de vie diff érents. enfi n, notre voyage de noël nous a permis d’appréhender comment les Allemands abordent cette période traditionnelle de l’année. ce sont toujours de grands moments. des liens d’amitié se tissent au fur et à mesure, et nous enrichissent tous.”

Accueil des élèves AllemAnds de 4e & 3e du GymnAsium de trossinGen, encAdrés PAr mesdAmes PfrÜnder et AnGst, Accueillis PAr les 4e et 3e de mAdAme ePArvier, Au collèGe Geneviève Anthonioz-de GAulle, en Avril 2011.

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et puis ce fut L’amérique...

vers de nouveaux échanges

Lors des cérémonies offi -cielles du 1200e anniver-saire de sa fondation, la ville de Trossingen avait invité toutes les villes avec lesquelles elle est jumelée, dont Beaverton. Les délé-gations françaises et amé-ricaines ont sympathisé, un nouveau jumelage est né et, après un voyage de découverte en 1998, fut concrétisé offi ciellement à Pâques 1999. Dès juillet, des Clusiens sont allés rendre visite à leurs nouveaux amis américains, accompa-gnés de représentants du secteur éducatif. Dès lors, Madame Bernadette Taver-nier, professeur d’anglais, acceptait de devenir la cor-respondante clusienne de ce jumelage.

la DIstanCe lIMIte les

VoYages MaIs ne DIstenD Pas les

lIens

Les jumelages de Trossin-gen et de Beaverton sont bien sûr diff érents. Quatre heures et demi de route d’un côté, quand il faut plus de treize heures d’avion pour rejoindre la côte ouest des États-Unis. Le coût non plus n’est pas le même. “D’ailleurs, lors des échanges, les élus fi nancent eux-mêmes leur voyage”, souligne Jean-Claude Léger. Mais cela n’empêche pas les deux villes sœurs de se rencontrer régulièrement, avec un mode de fonc-tionnement certes un peu diff érent. Et les passages de nos amis américains sont toujours des moments agréables, comme en 2009 lorsqu’ils ont suivi l’étape du Tour de France au Grand-Bornand, ou émouvant, comme en 2005, à l’occa-sion du 60e anniversaire de la Victoire de 1945, tandis que les maires de Beaver-ton et de Cluses écoutaient

celui de Trossingen regret-ter dans son discours que le pays de Goethe ait commis tant d’atrocités. Fort heu-reusement, les jumelages servent à se souvenir du pire pour éviter qu’il ne res-surgisse.

Des éCHanges sColaIRes,

unIVeRsItaIRes et éConoMIQues

Plusieurs échanges ont été organisés avec des classes de première du lycée Charles Poncet. Ils sont plus longs (quatre semaines, à cheval sur des vacances), mais tout aussi riches en expériences et rapports humains. Des Clusiens sont aussi partis en stages aux États-Unis, dans diff érents domaines (culturels, ban-caires ou juridiques), tandis que des Américains ont été reçus dans nos entreprises lorsqu’ils en ont fait la de-mande. Les liens privilégiés tissés avec nos amis outre-Atlantique permettent de faciliter et d’organiser ces échanges lorsque des de-mandes parviennent en mairie ou auprès de Berna-dette Tavernier.

la PléIaDe À beaVeRton

Ayant eu connaissance d’un défi cit en ouvrages du secteur littérature française de la bibliothèque de Bea-verton, Jean-Claude Léger est intervenu pour obtenir des subventions, en par-ticulier du sénat – grâce à l’entremise du sénateur Jean-Claude Carle – afi n d’off rir à notre ville jumelle des livres sur la géogra-phie, la culture et la gas-tronomie française, ainsi que quelques grands clas-siques, notamment ceux de la Pléiade. La sélection avait été eff ectuée par les médiathèques de Cluses.

Après les jumelages fondés sur la réconciliation et desti-nés à promouvoir l’apprentissage des langues étrangères, un nouveau mode d’échange est à développer. Il s’agit de relations peut-être moins concrètes au premier abord, fondées sur la réfl exion et la réciprocité culturelle et éco-nomique. C’est déjà l’esprit qui prévaut dans l’organisation par Beaverton du “sommet développement durable” de cet été. Que des jeunes venant de continents diff érents échangent des expériences vécues dans leur pays pour en tirer des enseignements apparaît comme très novateur et rassurant face aux enjeux du XXIe siècle.Cluses a aussi noué des contacts avec des Chinois venus visiter une entreprise de la vallée de l'Arve à la fi n des an-nées 90. La ville s'oriente maintenant vers un échange avec Cheonan en Corée du Sud, qui est déjà une des “sister ci-ties” de Beaverton. Située à 80 km au sud de Séoul, avec une population d'environ 500 000 habitants et un territoire presque sept fois plus grand que Paris, elle présente cepen-dant un intérêt pour notre commune du fait de la présence sur son territoire de très nombreuses entreprises technolo-giques et des relations qui nous unissent à nos villes sœurs. Nos entreprises locales ont tout à gagner dans ces rappro-chements, mais doivent franchir le pas individuellement, car la collectivité, si elle peut faciliter les contacts, n'a pas vocation à être représentant de commerce. Toutefois, la croissance constatée dans ce pays émergent et le déve-loppement de sa population doivent nous inciter à tisser des liens avec leurs représentants.Après l'Europe et Trossingen, l'Amérique et Beaverton, l'Asie et Cheonan, pourquoi ne pas se tourner ensuite vers un pays du continent indien ou du continent africain ? Car il ne faut pas craindre la concurrence des pays émergents ou en voie de développement, mais plutôt accompagner leur croissance, comprendre les raisons de leur développe-ment pour en tirer un bénéfi ce mutuel.

Une jeune Clusienne a en-suite passé deux mois de stage sur place.

2011 : le DéVeloPPeMent

DuRable À l’HonneuR

Beaverton accueillera cet été une conférence sur le thème du développement durable, dans le cadre du projet ISL (International Sustainability Leadership). Chaque ville jumelle en-verra cinq jeunes de 18 à 25 ans, qui seront les am-bassadeurs de la politique environnementale de leur cité. Au programme : confé-rences, visites d’entreprises, échanges… Les candidats de Cluses et de sa région ont été sélectionnés par Bernadette Tavernier et Ri-chard Douay, du PIJ, en lien avec Cécile Drouillet, res-ponsable du projet agenda 21 local, qui va les préparer avant le départ. Ils seront seuls les 15 premiers jours, avant d’être rejoints par les délégations offi cielles dès les premiers jours d’août.pour pl+s d’infos :

jumelage cluses – beaverton

bernadette tavernier

tél. 04 50 98 28 80

[email protected]

jeAn-clAude léGer, mAire de cluses - dennis doyle, mAire de beAverton.

10

pl+s de Cluses

budget ettaux d'imposition2011

suPPléMent sPéCIal

s u p p L é m e n t s p é c i a L b u d g e t 2 0 1 1

Dans une collectivité, le budget doit être voté par le conseil municipal avant le 31 mars. Traditionnelle-ment à Cluses, il était voté en décembre de l’année précédente. L’an dernier, il a été soumis au vote des élus en mars, car les informations relevant de la suppression de la taxe professionnelle n’étaient pas encore connues à la fin 2009. Cette année, l’État a

donné un délai supplémen-taire – jusqu’au 30 avril – aux communes. En effet, le gou-vernement s’étant engagé à ce que la suppression de la taxe professionnelle n’ait pas d’incidence sur les budgets communaux, l’État a trans-féré de nouvelles ressources aux collectivités locales, ce qui lui a demandé un travail important d’évaluation et de répartition. La ville de Cluses souhaitait disposer du maxi-

le vote du budGet Primitif est chAque Année un moment fort de lA Gestion d’une collectivité, Puisqu’il détermine les Actions qui seront menées et les investissements qui seront Achevés ou entAmés. c’est Aussi à cette Période qu’est déterminé le montAnt des imPôts qui servent à l’équilibrer, dont on se doit de rAPPeler que les tAux sont inchAnGés à cluses dePuis 2002, même si l’on découvrirA à lA lecture de ce document que lA réPArtition entre les différentes collectivités PrécePtrices est modifiée en 2011, du fAit de lA suPPression de lA tAxe Professionnelle.

budget 2011 : faire autant sans augmenter Les taux d’imposition

mum d’informations afin de présenter un budget le plus juste possible en fonction des informations recueillies auprès des ser-vices du Centre des finances publiques. Les conseillers clusiens ont ainsi étudié et adopté le budget primitif 2011 lors de la séance du 5 avril. Mais le travail initial de préparation a débuté en oc-tobre 2010, lorsque le maire Jean-Claude Léger a adressé

une lettre de cadrage aux élus et aux services en leur demandant de stabiliser leur budget, afin de contre-balancer les augmentations inéluctables liées notam-ment aux contrats d’achat. Par exemple, les services municipaux doivent faire face à une augmentation de l’ordre de 2,5 % de la facture des fluides ; ils ont pourtant réussi à présenter un budget stable voire en légère baisse

dans certains secteurs. Pour autant, il n’est pas question de diminuer le service offert aux Clusiens. Les services ont donc dû redoubler d’in-géniosité pour réaliser des économies de gestion et de fonctionnement en mainte-nant l’offre de service.

cLuses a voté son budget primitif Le 5 avriL

02

Quelques augmentations volontaires sont enregistrées dans certains domaines de l’administration communale. C’est le cas dans le poste sécurité/tran-quillité publique, qui enregistre une hausse de 31 300 € destinée au recrutement dans la police municipale. De même, le pôle Éducation-Enfance-Jeunesse bénéfi cie d’un coup de pouce en vue de l’embauche de personnel ATSEM et adulte relais. Le document ci-dessous présente la répartition du budget primitif 2011, arrêté à la somme de 23 930 449 €, par grands secteurs d’activité, pour la section de fonctionnement.

des investissements confortésLe budget d’une ville com-porte une seconde section, consacrée aux investisse-ments. En 2011, elle repré-sente 8 688 000 €. Après avoir engagé la construc-tion ou la rénovation d’équipements (Maison de la petite enfance, l'Ate-lier, gymnase de la Sar-dagne…), la ville de Cluses va privilégier en 2011 les investissements urbains de voirie et réseau, pour rester en cohérence avec son pro-gramme agenda 21 local.

Parmi les projets retenus, citons la réhabilitation de la place Albert Schweitzer aux Ewües, la poursuite de la réfection de la rue Pierre Trappier jusqu’au pont de la Sardagne (coût pour 2011 : 765 000 €)et d’autres travaux de voi-rie à hauteur de 896 000 €, l’enfouissement de la ligne haute-tension Pressy-Épi-nette dans le secteur du Chevran (430 000 € par an sur trois ans). C’est en-core la poursuite de la voie

verte communale vers le centre-ville pour 250 000 €,la construction de la cuisine centrale, d’un montant de 1 500 000 €. C’est aussi la réalisation du pôle multi-modal de la gare de Cluses, qui permettra de propo-ser une off re importante et cohérente de trans-port urbain aux habitants, pour laquelle 425 000 € sont budgétés en 2011.Il convient de souligner que 232 000 € sont inscrits en recette sur ce projet, grâce

aux subventions atten-dues. Et ce n’est pas tout. Lors de l’élaboration des projets d’investissements, les services municipaux s’eff orcent de solliciter de nombreux partenaires (dé-partement, région, État, Agence nationale pour la rénovation urbaine…) afi n de récolter le maximum de participations possible. C’est ainsi qu’en 2011, 850 000 € de subventions d’in-vestissement sont attendus. Ajoutons que l’autofi nance-

des priorités budgétaires affirmées

ment sera de 3 779 000 €, et que le recours à l’emprunt ne sera que de 1 000 000 € tandis que le rembourse-ment de la dette atteindra 1 750 000 € - cela traduit le fait que la ville de Cluses se désendette nettement malgré tous les investis-sements prévus. Le ratio d’endettement est ainsi arrêté à 1 069 €/habitant, très proche de celui de la moyenne des villes de 10 à 20 000 habitants qui est de 1 035 €/habitant.

entretien patrimoine bâtimunicipal(2 692 531 €)

energie et fl uides(1 087 000 €)

entretien de la voirie(1 024 842 €)

environnement- espaces verts

(980 909 €)

administration généralede la collectivité

(3 457 947 €)

education - enfance - jeunesse(3 694 263 €)

Collecte et traitementdes ordures ménagères - ville + sIVoM

(1 658 893 €)

action sociale,politique de la ville

(1 463 823 €)

Culture(1 771 364 €)

sécurité publique,secours

(1 422 277 €)

sports(1 177 200 €)

Charges fi nancières,intérêts de la dette

(638 000 €)

services à la population(459 341 €)

Communication(472 946 €)

stationnement(461 200 €)

urbanisme, foncier(445 000 €)

transports urbains(365 000 €)

Vie associative(439 717 €)

tourisme,développement

économique(218 196 €)

03

Les recettes : Les impÔts LocauxLe budget doit être équi-libré, et la ville doit, pour y parvenir, prélever l’impôt. En matière de fi scalité lo-cale, on parle principale-ment de quatre grandes taxes. La taxe d’habitation, due par chaque personne dis-posant d’un logement pri-

vatif, qu’elle soit propriétaire ou locataire, dès lors qu’elle en avait la jouissance au 1er janvier de l’année d’impo-sition. La commune vote un taux, appliqué ensuite à une base d’imposition qui est la valeur locative du bien, calculée par l’adminis-tration fi scale.

La taxe foncière sur les propriétés bâties, impu-tée aux propriétaires ou usufruitiers d’un immeuble bâti. Là encore, la com-mune vote un taux qui est ensuite appliqué à une base, calculée à partir du revenu cadastral.La taxe foncière sur les

RéfoRMe De la taxe PRofessIonnelle

La taxe professionnelle, im-

pôt imparfait et pénalisant

pour les entreprises, a été

remplacée par la contribution

économique territoriale. Ce

nouvel impôt est constitué de

deux éléments : la cotisation

foncière des entreprises, as-

sise sur la valeur locative des

biens soumis à la taxe foncière

et pour laquelle la ville vote

un taux, et la cotisation sur la

valeur ajoutée, qui est plafon-

née et sur laquelle le conseil

municipal n’a aucune prise. Les

entreprises y gagnent, et c’est

bien pour tout le monde. Mais

la commune, elle, qui a mené

durant de longues années une

politique visant à promouvoir

l’installation des sociétés sur

son territoire, constate qu’elle

perd une partie de son pouvoir

de décision sur une taxe qui

constituait les deux tiers de ses

recettes fi scales. Certes, l’État

s’est engagé à reverser aux

communes une dotation de

compensation pour prendre

à sa charge la diff érence et

maintenir le même niveau

de recette, mais l’avenir reste

hypothéqué lorsque l’État dé-

cidera de ne plus compenser

les budgets communaux au

même niveau.

propriétés non bâties est versée par les propriétaires de terrain sans construc-tion. Elle est calculée selon le même principe que la précédente. Un taux aussi est voté par la ville pour dé-terminer le montant de cet impôt. La cotisation foncière sur

La ville de Cluses maintient donc une fi scalité constante pour ne pas pénaliser les ménages, ni les entreprises dans cette période de fragilité fi nancière de post-crise. Pour autant, elle n’a pas voulu non plus diminuer la qualité ou le nombre des services qu’elle rend à la population, au contraire. Diminuer les frais de fonctionnement tout en maintenant le service public demande une vigilance de chaque instant et un engagement des élus et du personnel municipal pour maîtriser les dépenses.

Les taux des quatre taxesLe conseil municipal du 5 avril a donc voté les taux des quatre taxes. Et cela mérite une explication circonstan-ciée. Ce vote semble pré-senter des augmentations. Mais à regarder les chiff res de plus près, d'augmenta-tions il n'y a point. En eff et, pour compenser une par-

tie de la suppression de la taxe professionnelle, l’État a transféré de nouvelles ressources aux communes, sur trois des quatre taxes. La part du département pour la taxe d’habitation, du dé-partement et de la région pour la CFE, et une partie des frais de gestion préle-

vés par les services fi scaux pour les trois taxes sauf celles sur le foncier bâti, est redistribuée à la commune, qui doit pour ce faire ajus-ter les taux correspondants. Mais à Cluses, ce transfert n’impacte pas le taux fi nal appliqué aux contribuables (hors revalorisation éven-

tuelle des bases, qui relè-vent de la compétence des services fi scaux), comme le démontre le schéma ci-dessous, car les élus ont dé-cidé de maintenir les taux communaux à hauteur de ce qu’ils sont depuis 2002.

les entreprises, concerne les entreprises, commerces, professions libérales… et remplace partiellement la taxe professionnelle. C’est le 4e taux voté par le conseil municipal (voir en savoir + ci-dessous).

201018,89 % 201118,89 %

201014,40 % 201114,40 %

201028,84 % 201128,84 %

201022,49 % 201122,49 %

frais de gestion de l'etat(0,62 %)

tauxcommunal12,43 %

tauxdépartemental7,08 %

tauxcommunal18,89 %

tauxcommunal14,40 % tauxcommunal14,40 %

tauxcommunal14,36 %

tauxdépartemental5,84 %

taux régional(2,49 %)

frais de gestion et correction de l'etat

(1,44 %)

tauxcommunal22,49 %

taxe

d'habitation

cotisation

foncière des

entreprises

taxe

foncière

taxe

foncière

non-bÂti tauxcommunal28,84 %

tauxcommunal27,51 %

frais de gestion de l'etat(1,33 %)

en 2011, il n'y a plus

de taux voté par le

département.

en 2011, il n'y a plus

de taux voté par le

département et la

région.supplément spécialpl+s de Cluses budget 2011Directeur de la publication : jean-Claude tavernier.Rédaction : service Communica-tion, service Finances, b.Zirnhelt.Crédits photos : ville de Cluses.Maquette et composition : service Communication.Impression : Plancher Sa, imprimé en 9000 exemplaires sur papier recyclé avec des encres végétales. Supplément encarté dans le nu-méro 68.

04

comme de nombreux festivAls, musiques en stocK fAit du déveloPPement durAble dePuis Plus de 10 Ans, PArfois même sAns le sAvoir ! Au déPArt, celA semblAit loGique : imPliquer les bénévoles d’AssociAtions clusiennes, trAvAiller Avec des sous-trAitAnts locAux… Aujourd’hui, on APPelle çA “fAire du circuit court”. mAis rien de vrAiment neuf sous les étoiles Pour le festivAl qui l’A toujours fAit. et le sociAl dAns tout çA ? lA réPonse est simPle : le festivAl est GrAtuit, et ce n’est PAs Prêt de chAnGer ! rendre lA culture et Plus PArticulièrement lA musique Accessible à tous, voilà un vrAi enGAGement.

c o u p d e p r o j e c t e u r

muSiqueS en StoCk 2011

un festivaL éco-citoyen

Sans l’équipe de béné-voles, le festival ne pourrait exister. Chaque été, plus de 300 bénévoles travaillent à pied d’œuvre, garants de l’esprit Musiques en stock. Ils prennent en charge de nombreux aspects du fes-tival : tenue des buvettes, running des artistes, tri des déchets, accompa-gnement des personnes handicapées… Autant de défi s relevés pendant 4 jours intenses ! L’équipe de bénévoles est bien sûr for-mée et partage les valeurs éco-citoyennes du festival. Sans eux, Musiques en stock serait loin d’être un éco-événement.

Passage À la VItesse

suPéRIeuRe

Quand on parle d’éco-citoyenneté, on pense

d’abord à l’environne-ment. Ici, tout commence en amont, pour réduire le déchet à la source. Tout le monde est concerné, le

public comme les backs-tages : aménagement du site, achats bio ou équitables, gobelets réu-tilisables, vaisselle com-postable, tri sélectif… En matière d’énergie et d’eau, des compteurs spécifi ques seront installés pour me-surer la consommation du festival. Une étude de ces résultats permettra d’iden-tifi er les fuites ou les sur-consommations.

une CoMMunICatIon

ResPonsable 

Pour ce qui est de commu-niquer, Musiques en stock a pris ses responsabilités. Etre éco-responsable c’est limiter au maximum l’uti-lisation du papier et opter pour du 100 % recyclé ou issu de forêts gérées durablement (FSC). C’est aussi imprimer les sup-

ports avec des encres vé-gétales, communiquer en dématérialisant les sup-ports, ou encore installer de la signalétique basse consommation… Un tel événement implique de nombreux supports de communication : agir dans ce domaine est devenu une priorité.

DéPlaCeMents : Y alleR À

PlusIeuRs

Le festival est organisé en plein centre-ville ; les habitants viennent à pied. Mais les autres ? Ils viennent en voitures, qui d’après les sondages, sont bien remplies. Ce genre de transport est encouragé par le site internet (www.musiques-en-stock.com) qui oriente vers les plates-formes de covoiturage et les transports en commun.

une DéMaRCHe... DuRable

Mettre en musique les bons gestes pour les or-ganisateurs et les festiva-liers est une attention de tous les instants ! La note fi nale de Musiques en stock est l’évaluation de l’empreinte carbone de l’événement : quantité de déchets, consommations d’énergie, d’eau, bilan des transports, consommation de papier… Et comme “savoir c’est agir”, le festival compense son impact car-bone, preuve qu’à Cluses on dit ce qu’on fait mais on fait aussi ce qu’on dit. En clair, un festival droit dans ses bottes, où pro-grammation de qualité peut rimer avec éco-ci-toyenneté !

pour pl+s d'infos :

www.musiques-en-stock.com

un Public nombreux est encore Attendu cette Année.

l'écocuP, une démArche écoloGique Pour remPlAcer les Gobelets jetAbles.

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t r a i t d ' u n i o n

Chaque année, le quartier de la Sardagne accueille la fête du jeu, un événement dorénavant très attendu. Petits et grands Clusiens s’y retrouvent pour un après-midi de divertissement, dédié au simple plaisir du jeu, sans enjeu. Rendez-vous est donné le samedi 21 mai au square de la Sar-dagne et à la salle parois-siale de 13h30 à 17h.

De noMbReux PaRtenaIRes

assoCIés

Si l’opération est coordon-née par le pôle Educa-tion-Enfance-Jeunesse, de nombreux partenaires s’y associent : la Maison de la petite enfance, les média-thèques, l’association des

Des activités tout l’été pour tous les âges. Tel est le chal-lenge relevé par le pôle Edu-cation-Enfance-Jeunesse dans la préparation des ani-mations estivales.Plusieurs séjours seront or-ganisés pour différentes tranches d’âge, avec des effectifs réduits (12 enfants et 2 adultes – inscriptions début juin, places limitées). Le centre aéré de la Frasse bénéficiera d’une tarification au quotient familial, com-patible avec la gestion d’un budget serré et les bons CAF sont toujours accep-tés… Une semaine avant la rentrée, chacun retrouvera les structures d’accueil clas-siques afin de reprendre tout doucement les bonnes habitudes.D'autre part, les structures

municipales comme le ser-vice animation et les média-thèques proposeront aussi des activités conjointes dans les différents quartiers de la ville... Tous les ingrédients

sont donc réunis pour pas-ser d’excellentes vacances à Cluses. Une plaquette repre-nant le détail du programme et vous donnant toutes les informations utiles sera dis-

tribuée début juin dans les écoles, et disponible dans les lieux accueillant le public (office de tourisme, mairie, pôle Education-Enfance-Jeunesse…).

à l’oriGine, lA fête du jeu est un concePt nAtionAl qui encourAGe, dePuis 10 Ans mAintenAnt, l’orGAnisAtion de moments de conviviAlité Au cours desquels des Personnes de tous âGes, oriGines et milieux sociAux se retrouvent Autour du jeu. cluses y PArticiPe dePuis Plusieurs Années et ne déroGerA PAs à lA rèGle en 2011.

commerçants de la Sar-dagne, l’association “Mieux vivre dans sa ville”, plusieurs clubs sportifs, les anima-teurs sportifs et le person-nel de la restauration sco-

Fête Du jeu à La SarDagne

du bon temps pour tous

aCtivitéS enFanCe

un été bien occupé

laire, les parents d’élèves, le club du 3e âge, l’EPDA - qui tient le seul stand payant, celui des crêpes (pour la bonne cause : les bénéfices lui permettent d’organiser

un séjour pour les jeunes).Tout y est gratuit. C’est d’ailleurs un des principes de cette fête, qui permet de passer du bon temps entre parents et enfants,

entre jeunes et moins jeunes, réalisant une mixité sociale. On peut s’exercer à des activités que l’on ne pratique pas habituelle-ment.

ÂgesDu 4 au 22

juIlletDu 22 au 29

juIlletDu 1eR au 26

aoûtDu 29 août au2 sePteMbRe

Petites sections CLAE Noiret CLAE Noiret Centre aéré CLAE Sardagne

Moyennes sectionsCLAE Noiretet Sardagne

CLAE Noiret Centre aéré CLAE Sardagne

Grandes sectionsCLAE Sardagneet centre aéré

Centre aéré Centre aéréCLAE

centre-ville

ÉlémentairesCLAE Sardagneet centre aéré

Centre aéré Centre aéréCLAE

centre-ville

11 – 17 ans Centre d’animation

6 – 17 ans Animations de quartier

pour pl+s d’infos :

pôle education-enfance-

jeunesse

8, avenue charles-poncet

04 50 96 69 18

[email protected]

12

celA fAit un Peu Plus de trois Ans que l’éPicerie sociAle A ouvert ses Portes. l’occAsion de rAPPeler les objectifs de ce service qui est devenu intercommunAl Avec les PArticiPAtions récentes de mArnAz et de thyez. l'éPicerie sociAle n’est PAs seulement un esPAce d’AchAt, mAis Aussi un lieu d’échAnGe et de conviviAlité.

L’éPiCerie SoCiaLe

achats, échanges et conviviaLité

L’animation DanS LeS StruCtureS gérontoLogiqueS

en faire davantage avec Les mêmes moyens

Une épicerie sociale est un lieu dans lequel une per-sonne en difficulté peut acheter des produits de qualité, proposés en libre-service, moyennant une faible participation finan-cière (10 à 20 % de la valeur réelle). Mais c’est aussi un lieu convivial où les béné-ficiaires peuvent obtenir des conseils, échanger leurs expériences. La pré-sentation des produits en libre-service et le fait de payer ce qui est emporté sont des principes fonda-teurs qui préservent la di-gnité des “clients”, qui ont ainsi le sentiment d’être des consommateurs comme

tout le monde. Les denrées proviennent de la Banque alimentaire d’Annemasse. “Nous proposons même des légumes frais, dont cer-tains nous sont donnés par nos voisins du jardin d’in-sertion”, précise Christine Paris, responsable du lieu.

CoMMent bénéfICIeR

De l’éPICeRIe soCIale ?

L’épicerie sociale est bien sûr réservée à des personnes en situation précaire. Pour y avoir accès, il suffit de rencontrer un travailleur social qui présentera une

demande d’admission au CCAS, lequel validera ou non l’accès, en précisant la durée et le montant au-torisé au vu de la situation du demandeur. Les jours et heures de passage seront aussi déterminés afin de répartir le nombre des bé-néficiaires sur les trois de-mi-journées d’ouverture et de préserver ainsi la confi-dentialité.

sans oublIeR l’esPaCe Café

Les bénéficiaires de l’épi-cerie sociale peuvent aussi rencontrer Céline Belottini, la nouvelle conseillère en

économie sociale et fami-liale, qui les aide à gérer un budget. Mais la valeur ajou-tée du lieu réside dans l’es-pace café où tout le monde se retrouve pour passer un moment, discuter, confron-ter ses expériences. On y échange aussi des recettes, ce qui a donné l’idée des repas partagés qui réunis-sent une dizaine de béné-ficiaires toutes les six se-maines environ. D’ailleurs, lorsque vous poussez la porte de l’épicerie, il n’est pas rare qu’une délicate odeur de gâteaux ou de soupe en préparation vous incite à prolonger votre passage…

pour pl+s d’infos :

épicerie sociale

04 50 98 97 16

Un groupe de réflexion réunissant, autour des élus et du CCAS, les équipes de l’Ehpad Béatrix de Faucigny, celle du foyer Sans souci et de l’accueil de jour, réflé-chit régulièrement sur les actions menées ou à déve-

lopper dans les différentes structures gérontologiques. Ce fut le cas notamment pour l’animation. Il y a en-core peu de temps, chacun organisait ses manifesta-tions de son côté, pour son seul public. Le temps

était venu de mutualiser les moyens et les actions. Il a ainsi été décidé de définir sur un an un programme de spectacles, d'organiser dans les différents lieux avec une offre mensuelle pour tous les bénéficiaires,

même ceux des apparte-ments partagés qui n’en avaient encore aucun. Cela n’empêche pas chaque éta-blissement de proposer ses activités internes, comme le font les bénévoles de l’animation à l’Ehpad. Au

final, avec le même budget, chaque bénéficiaire qui le souhaite peut suivre bien plus d’activités et de spec-tacles.

les PRojets 2011- Continuité des sorties marche,

pour s’accorder un moment et

promouvoir une activité saine

et à moindre coût.

- Promouvoir une journée

bilan santé Sécurité sociale à

Annecy.

- Proposer un pique-nique aux

bénéficiaires.

13

l’office municiPAl de lA culture et de l’AnimAtion A 10 Ans. créé PAr le reGretté PAtricK ribes, il vient d’élire un nouveAu conseil d’AdministrAtion qui A reçu une feuille de route Assez dense, et mettrA tout en Œuvre Pour lA resPecter, sous l’imPulsion de son Président, clAude coGnAt.

oFFiCe muniCiPaL De La CuLture et De L'animation

au service de La cuLture

Souvent moins connu que son pendant sportif (l'OMSL, offi ce municipal des sports et loisirs), l’offi ce municipal de la culture et de l’animation (OMCA) re-groupe une quarantaine d’associations. Il s’est assi-gné quatre grandes mis-sions :Coordonner les animations, spectacles et manifesta-tions de la commune,Examiner les propositions de spectacles en fonction des possibilités en équipe-ments (en lien avec les res-ponsables des diff érentes entités et sans se substituer à eux),Réfl échir à l’évolution de la vie culturelle et des anima-tions de Cluses,Fédérer l’action des grandes structures cultu-relles et de l’ensemble des associations.L’assemblée générale du 25

janvier 2011 a élu un conseil d’administration composé d’une équipe de béné-voles, tous très impliqués dans la vie clusienne. Son président, Claude Cognat, a décidé de “s’inspirer des conclusions du Livre blanc de la culture écrit il y a quelques années et dont beaucoup de préconisations sont toujours d’actualité.” Pour ce faire, des groupes de travail ont été créés au sein du conseil d’administration. Le groupe “Communica-tion”, va s’atteler, comme son nom l’indique, à tout ce qui a trait à l’information. Il s’occupera aussi du calen-drier et de l’occupation des équipements.Le groupe “Vie associative” s’emploiera à renforcer les liens entre les diff érents adhérents pour “mieux se connaître entre associa-tions”. Il veillera aussi à une

plus grande implication de ses membres tout en étant plus à l’écoute de leurs at-tentes, de leurs besoins. Il sera force de propositions auprès de la commission Animation-culture.Le groupe “Animation-culture” va réfl échir à une évolution de la vie cultu-relle clusienne et des ani-mations. Il fera des propo-sitions en ce sens aux élus. Le groupe “Comité tech-nique”, enfi n, se concen-trera sur l’aspect technique et budgétaire de l’OMCA. Il préparera les réunions du conseil d’administration ou les assemblées géné-rales, élaborera le budget, instaurera des modalités de fonctionnement (no-tamment le règlement des fournisseurs), traitera les demandes ponctuelles de partenariat déposées par les adhérents, donnera des

2011,année euRoPéenne Du bénéVolat et Du

VolontaRIatÀ cette occasion, le groupe

“Animation-culture” travaillera

sur le concept comment

mettre en valeur le bénévolat

pour renforcer le potentiel des

associations locales.

L o i s i r s , s p o r t s , a s s o c i a t i o n s

avis motivés à la mairie sur les demandes de subven-tion déposées par les asso-ciations culturelles.2011 sera une année de rodage du nouveau mode de fonctionnement, qui trouvera son plein rende-ment dès 2012. “Nous nous sommes dotés d’un outil ef-fi cace, qu’il faut faire vivre et évoluer. Je suis entouré d’une équipe formidable, compo-sée de bénévoles rompus au fonctionnement associatif. Il appartient maintenant à chaque association adhé-rente de jouer le jeu pour en faire une force au service de la vie culturelle clusienne.” conclut Claude Cognat.

pour pl+s d’infos :

omca – vie associative

11, rue claude hugard

04 50 96 69 04

[email protected]

[email protected]

l'omcA serA chArGé, entre Autres, d'hArmoniser les ProGrAmmAtions et d'exAminer les ProPositions de sPectAcles (ci-contre : nicolAs cAntelouP).

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ou

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14

Paris lui décerne une mé-daille d’argent.Il semble qu’Achille Benoit ne se soit jamais impliqué, offi ciellement, dans la vie publique clusienne. On n’en retrouve aucune trace dans les archives municipales. Quant à sa vie privée, on en sait peu de choses, si ce n’est qu’il pratiquait le violon. Il épousa Marie-Joséphine Naz, ancienne élève de l’école d’horlogerie, de 28 ans sa cadette, avec qui il eut 5 enfants. Il décèdera à Cluses le 20 février 1895. En 1903, la Ville et l’école nationale d’Horlogerie lui rendront un hommage avec l’inauguration de son buste, commandé au sculpteur Félix Soulès.

cLuses et ses rues (3)suite de lA série commencée en début d’Année sur les PersonnAGes locAux qui ont donné leur nom à des voiries de notre cité. on revient sur un PersonnAGe mAintes fois évoqué Au trAvers des Articles sur l’école d’horloGerie, l’Œuvre de sA vie. il s’AGit d’Achille benoit.

lA dernière Promotion d’Achille benoit - 1889.

r é t r o

benoit (rue aChiLLe)

Rue du centre-ville (entre les rues Grenette et M. Ber-thelot).Achille Benoit est né à Ver-sailles le 10 germinal an 12 (soit le 23 mars 1804), d’un père horloger, élève du cé-lèbre Breguet. C’est donc tout naturellement qu’il embrasse cette profession, pour laquelle il révèle de très précoces aptitudes. En 1834, il présente un “échap-pement à force constante muni d’un balancier com-pensateur or et platine” à l’exposition nationale de Paris. Il met au point un modèle de calibre dit “pa-risien”. Ces travaux vont lui assurer la notoriété dans le milieu horloger. En 1835,

il fonde la Manufacture d’horlogerie de Versailles, à laquelle est attachée une école. En 1839, elle emploie 100 personnes et produit 800 montres par an. Mais les diffi cultés fi -nancières de cet établisse-ment incitent sans doute Achille Benoit à accepter la mission confi ée par le roi de Sardaigne, via le comte savoyard Pillet-Will installé dans la capitale française : étudier la faisabilité d’une école d’horlogerie dans un petit bourg du Faucigny (province des Etats de la Maison de Savoie) qui vient d’être victime d’un terrible incendie et dont la majori-té des habitants travaillent comme sous-traitants pour les fabriques horlogères genevoises. Achille Benoit

signe plusieurs rapports qui aboutissent à la publi-cation, en 1848, d’un dé-cret royal portant création d’une école d’horlogerie à Cluses. Il en est nommé di-recteur à l’âge de 44 ans. Sa tache est loin d’être facile !Déjà, passer de Versailles à Cluses (moins de 2000 habitants) n’est pas forcé-ment chose évidente ! Et puis Achille Benoit dérange parce qu’il est étranger (la Savoie n’est pas encore française !) et parce que son poste fait des envieux. L’école, elle aussi, fait l’objet de nombreuses critiques. Pendant deux décennies, Achille Benoit n’aura de cesse de défendre l’insti-tution scolaire et d’en ga-rantir le développement. Sa compétence lui assure

le soutien des autorités nationales, et ce malgré les bouleversements poli-tiques. Un préfet le quali-fi era “d’esprit très fi n”. Il reste à la tête de l’établissement jusqu’en 1889. A l’âge de 82 ans, il laisse la place à Emile Peltre. Parallèlement, il continue ses travaux personnels. En 1858, il fait breveter une horloge de précision sans engrenage, avec sonnerie également sans engre-nage. Il a été honoré de nombreuses distinctions honorifi ques : offi cier de l’ordre des Saints Maurice et Lazare (ordre piémon-tais), de la Légion d’Hon-neur et de l’Instruction pu-blique. En 1882, la chambre syndicale des horlogers de

Le roYaume De bourgogne

une grande puissance européenne au cœur des aLpesAujourd’hui divisées entre plusieurs états, les Alpes sont le berceau d’un des grands royaumes eu-ropéens de l’an Mil : le royaume de Bourgogne. Héritier des Burgondes et

des Carolingiens, le roi de Bourgogne va étendre ce royaume centré sur le Lé-man pour dominer Bour-gogne et Provence et il va contrôler les communica-tions européennes de Bâle

à la Méditerranée. C’est un espace exceptionnel par sa stabilité politique, une terre où se mêlent hommes et modèles français, alle-mands et italiens, où se croisent les chanoines de

la vénérable Saint-Maurice d’Agaune et les moines de la nouvelle abbaye de Cluny… et un royaume qui n’est pas sans ressemblance avec les régions alpines d’aujourd’hui. Il nous sera

présenté par le médiéviste François Demotz, profes-seur agrégé des universités de Lyon.conférence donnée par fran-

çois demotz le 21 mai a

l’atelier – 17h - entrée libre.

son buste inAuGuré en 1903.

15

s o r t i r

ConCert

zoubab

Trois musiciens, du jazz, du qui swingue et de la bonne humeur à foison... Zoubab (from Morillon), ce sont de drôles de zozos qui ont l’amour de la musique dans le sang et un certain penchant pour les textes espiègles. Leur univers, franchouillard, entre “bal

populo” et “bar prolo”, est un sacré vivier de compos jazzeuses plutôt fines.Concert de fin de résidence à l'Atelier.prix des places :

3 € - gratuit (musicoman)

pour pl+s d'infos :

L'atelier - 04 50 98 97 60

www.atelier-cluses.fr

venDreDi 6 mai - 20h30L'ateLier

Cine-ConCert

Le cabinet dudocteur caLigari

On entend par ciné-concert l’association entre un film muet et des musi-ciens en chair et en os qui accompagnent en direct la projection. Le cabinet du Docteur Caligari, film muet allemand de Robert Wiene (1919), est un polar expressionniste. Zenzile, groupe français reconnu de la scène dub, s’aventure

avec ce projet vers un terri-toire nouveau qui a permis au groupe d’aborder sa mu-sique par un versant inex-ploré et de nous faire (re)découvrir l’étonnante mo-dernité du cinéma muet !prix des places : 12 €

pour pl+s d'infos :

médiathèques de cluses

04 50 98 97 60 ou 04 50 98 89 98

www.atelier-cluses.fr

venDreDi 20 mai - 21hL'ateLier

jeune PubLiC

cœur d'art'i shoW

C’est l’histoire d’une rencontre amoureuse entre une mutine gavroche et un grand costaud. Une histoire qui se raconte sans paroles, tout en douceur, tout en échanges tactiles, d’une complicité malicieuse. Une poésie adroite, une bluette humoristique, mali-cieuse et pleine de trouvailles !

Par le Cirque Troc.Prix du jury "Coup de pouce" au festival du Bonheur des Mômes 2007. A partir de 4 ans.prix des places :

8 € - 6 € (musicoman)

5 € (musicokid)

pour pl+s d'infos :

L'atelier - 04 50 98 97 60

www.atelier-cluses.fr

merCreDi 11 mai - 15hL'ateLier

ConCert

tribute tobob marLey

Le 11 mai 1981, la légende mondiale du reggae Bob Marley disparaissait. En hommage, une dizaine de groupes d’horizons diffé-rents (rock, electro, chan-son...) viendront présenter 1 à 3 de ses morceaux arran-gés à leur sauce. Et tout au long de la soirée, le collec-tif Vjing Aburda, composé d’Alex’ et Nan’Utopik pré-

senteront en images leur hommage.prix des places :

5 € (plein tarif)

gratuit (musicoman)

pour pl+s d'infos :

L'atelier - 04 50 98 97 60

www.atelier-cluses.fr

SameDi 28 mai - 20h30L'ateLier

visite guidéede La viLLetoute L’année Sur réServation Pour LeS grouPeS.oFFiCe De touriSmeL’incendie de 1844 a fait de Cluses une ville nouvelle. Pourtant, dès le Moyen Âge, elle était un centre urbain actif. Une visite guidée pour découvrir son histoire, pour comprendre son urbanisme, pour connaître ses principaux monuments. tarif : 3 €.

pour pl+s d'infos :

office de tourisme

04 50 96 69 69

et auSSi...

grand vide-grenier7 et 8 mai - De 9h à 18hParviS DeS eSSertSBibelots, objets d'art, vêtements, jouets... on trouve de tout dans un vide-grenier !tout public, entrée libre.

pour pl+s d'infos :

comité des fêtes

06 80 15 37 93

brocanteSameDi 14 mai – DèS 7hParviS DeS eSSertSOrganisée par l'association des parents d'élèves de l'école des Ewües II.tout public, entrée libre.

pour pl+s d'infos :

06 71 52 28 00

ateLiers d'écritureSameDi 28 mai et venDreDi 17 juin - 14hméDiathèque De L'ateLierJeux de mots avec les mots. En partenariat avec l’Alap et le Greta. Ateliers à l’atten-tion des adultes. pour pl+s d'infos :

médiathèques de cluses

04 50 98 97 63 ou

04 50 98 89 98

16

ConCert eLeCtro roCk

La phaze

Programmé au festival Mu-siques en Stock en 2008, La Phaze revient cette fois à l’Atelier pour défendre son 4e opus, Psalms and Revolution. Un album qui sonne comme un retour aux sources avec un flori-lège de riffs rock, de beats électro massifs et la voix de Damny, chanteur explosif

et charismatique, qui se fait plus rock que hip-hop. Considérant que chaque concert peut être le dernier, ils donnent tout sur scène !prix des places :

15 € - 14 € (réduit) – 13 €

(musicoman)

pour pl+s d'infos :

L'atelier - 04 50 98 97 60

www.atelier-cluses.fr

venDreDi 3 juin - 20h30L'ateLier

ConCert roCk

the cLocKs

Dernières sessions de ré-sidence pour The Clocks ! Le groupe a été choisi par l’équipe de l’Atelier pour bénéficier pendant une sai-son d’un accompagnement intensif et personnalisé (résidences, rencontres...). L’objectif : soutenir The Clocks dans ses démarches de structuration, de l’aider à travailler la scène, le son et la lumière, et de lui faire dé-

couvrir l’univers profession-nel des musiques actuelles.prix des places :

3 € - gratuit (musicoman)

pour pl+s d'infos :

L'atelier - 04 50 98 97 60

www.atelier-cluses.fr

SameDi 18 juin - 20h30L'ateLier

jeune PubLiC

touche pasa ma pLanete

Spectacle jeune public sur le thème du développe-ment durable. Une petite fille qui se pose des ques-tions. Un grand-père qui ne s’en pose plus. Elle, elle sait trier ses déchets mais ne sait pas consommer. Lui, il ne jette rien, mais pense la terre éternelle. Alors à deux, ils partent en guerre contre leurs vilains

réflexes de pollueurs. Eco-citoyenneté, tri sélectif, recyclage, effets de serre, gestion de l’eau, autant de thèmes abordés. Par le théâtre d’Uzège.prix des places :

8 € - 6 € (musicoman) - 5 €

(musicokid)

pour pl+s d'infos :

L'atelier - 04 50 98 97 60

www.atelier-cluses.fr

merCreDi 8 juin - 15hL'ateLier

SPort

cycLosportivejpp neuf de cœur

Deuxième édition de cette course cyclosportive parrai-née par le grand Jean-Pierre Papin au profit de l'associa-tion 9 de cœur (dont le but est de soutenir et informer les familles d'enfants souf-frant de lésions cérébrales). Cette année, 3 parcours sont prévus : au choix 90, 110 ou 130 km. Au pro-gramme : côte d'Ayze, col de Plaine Joux, col de la

Ramaz, col de Châtillon... Le départ de tous les par-cours se tiendra au Parvis des Esserts de Cluses, l'ar-rivée se faisant aux Carroz d'Arâches.pour pl+s d'infos :

office de tourisme des carroz

04 50 90 00 04

www.cyclo-jpp.com

DimanChe 3 juiLLetCLuSeS – LeS CarroZ

et auSSi...

La cartographie, des origines à nos joursjuSqu'au 14 juinmuSée De L'horLogerie et Du DéCoLLetageUne exposition temporaire qui retrace l'histoire de la cartographie, de l'antiquité à nos jours.entrée gratuite.

pour pl+s d'infos :

musée de l'horlogerie et du

décolletage

04 50 96 43 00

fête de La musiquemarDi 21 juin - 19hCentre-viLLe, CommerCeS, quartierSUne célébration de la mu-sique, libre et gratuite, pour tous les goûts et tous les âges.pour pl+s d'infos :

L'atelier

04 50 98 97 60

Les confLitsdu xxe siècLeDu 8 au 10 juinDe 9h à 18hParviS DeS eSSertSUne exposition pédago-gique sur les conflits armés nationaux du siècle dernier : Première et Deuxième Guerres mondiales, Indo-chine, Afrique du Nord.pour pl+s d'infos :

Le souvenir français

06 26 98 30 91

L'ateLieren mode bœufSameDi 11 juinDèS 18h30L'ateLierSi vous avez envie de venir taper le bœuf sur la scène de l’Atelier, n’hésitez pas. À partir de 18h30, un buffet canadien sera ouvert à l’en-semble des musicomans. plein tarif  : 5€, musicoman :

gratuit.

pour pl+s d'infos :

L'atelier

04 50 98 97 60

17

jeAn-frAnçois bocquet, rédActeur en chef “historique” de cAnAl c, A léGitimement fAit vAloir ses droits à lA retrAite. son déPArt A été l’occAsion d’une réorGAnisAtion et d’une évolution de lA chAîne. l’équiPe rejoint le service communicAtion de lA ville de cluses.

CanaL C tv

La petite chaîne qui bouge

Depuis sa création, Canal C a connu l’évolution du numérique, puis la diffusion sur le web via Canalctv.fr. C’est sur ce moyen de transmission, plus universel que le câble, que la chaîne clusienne va concentrer ses efforts. Le site Internet va prochainement subir une refonte afin d’être encore plus attractif et plus ergonomique. De leur côté, les journalistes vont se concentrer sur le cœur du métier, travailler davantage sur le fond, sur le contenu, étant libéré de la forme ou de l’habillage, pour lequel ils bénéficieront de l’appui technique des chargés de communication de la ville. Car ce qui fait la force de

canalctv.fr, c’est bien son contenu. Plus que d’une web tv, il s’agit bien d’une vraie chaîne de télévision de proximité diffusée sur le Net.

Deux nouVeaux foRMats

D’éMIssIon

Deux nouveaux formats seront proposés aux spectateurs :- Des actualités locales, sous la forme d’une émission de huit minutes diffusée avec un commentaire en voix off, un peu à la manière du “Six minutes” de M6 ;- Un magazine, d’une durée de treize minutes, traitant d'un sujet en particulier

complété par de courtes séquences thématiques.L’objectif, à terme, est de diffuser deux actualités et un magazine par semaine.Tous les programmes demeurent bien sûr accessibles via le câble pour tous les abonnés, diffusés et rediffusés sur une amplitude de 6 h à 2 h du matin. Les sujets les plus divers continueront à être traités (économie, culture, sport, libre expression lors des conseils municipaux…). Et ce n'est pas tout : bientôt de nouveaux petits programmes courts vont faire leur apparition, traitant notamment de l'agenda 21, du patrimoine local, ou d'infos pratiques (comment

annonCeZvoS événementS

Canal C peut compter sur le

travail d’une équipe polyva-

lente de journalistes/cadreurs/

monteurs. Si vous organisez

des manifestations ou événe-

ments, vous pouvez envoyer

un communiqué de presse à

la chaîne - le plus en amont

possible - afin qu’elle puisse

annoncer et couvrir l’opération,

ce qu’elle s’efforce de faire dans

la mesure du possible. Si aucun

journaliste ne peut se dépla-

cer, vous pouvez aussi envoyer

vos textes et des images pour

communiquer sur ce que vous

avez réalisé.

m i e u x c o n n a î t r e L e s s e r v i c e s m u n i c i p a u x

s'inscrire sur les listes électorales, quand inscrire son enfant à l'école, etc.).

De Plus en Plus RegaRDée suR

InteRnet

En février 2011, 7 800 internautes ont visité le site, 50 000 pages ont été regardées et 2 300 vidéos visionnées en entier (il y a même des connexions depuis les États-Unis et le Japon).

pour pl+s d’infos :

canal c

parvis des esserts

36 rue du marcelly

04 50 96 20 10

[email protected]

18

La page des élections cantonales est désormais tournée.Tous les candidats issus du Conseil Municipal ont très normalement fait campagne ; le meilleur d'entre eux l'a emporté. Il faut l'en féliciter et l'encourager sachant qu'une lourde tâche l'attend et qu'il aura à défendre au mieux les dossiers relatifs à la ville de Cluses.

Contrairement à ceux qui espéraient le contraire et comme nous l'avions souhaité dans la majorité municipale, ces élections cantonales n'ont pas divisé notre équipe qui s'est remise au travail pour mener à bien cette deuxième partie de mandat au bénéfice des Clusiens.

Il est réconfortant de constater que ce moment important du débat démocratique n'a connu aucun excès, que la campagne s'est déroulée dans la dignité et le respect.

Regrettons néanmoins amèrement la faiblesse de la participation électorale ; les citoyens sont plus prompts aux critiques et vociférations qu'à user d'un droit important si chèrement acquis par les précédentes générations.

Voilà qui devait être dit. Tous les élus du Conseil Municipal restent mobilisés pour servir les habitants de Cluses, c'est bien là l'essentiel.

Bien cordialement, votre dévoué,

Jean-Claude TAVERNIER1er maire-adjoint délégué aux Affaires générales, à la Communication, et au Sport.

L’utiLité pubLique

On ne peut que constater un manque d’enthousiasme de

la population pour la chose publique, une incompréhen-

sion du rôle des collectivités et des différentes structures.

L’utilité publique est certes parfois subjective. Cependant

les budgets proposés par les élus traduisent trop souvent

un décalage avec les préoccupations des administrés.

La commune est au cœur de la vie quotidienne des ci-

toyens.

Se loger et se nourrir décemment, avoir un emploi ou une

activité prospère, pouvoir se soigner, apprendre dans de

bonnes conditions, se déplacer sur un territoire attractif,

se sentir solidaire des autres générations, correspondent

aux besoins de tout habitant.

Une commune doit se préoccuper de ces besoins et gé-

rer au mieux l’espace public tout en respectant le contri-

buable.

Avec un budget Clusien de 36 millions d’euros ( 2/3 de

fonctionnement + 1/3 d’investissement) pour une popu-

lation de 18 000 habitants, un endettement de 18 millions

d’euros, on peut normalement s’attendre à un certain en-

vironnement urbanistique et économique, à un aména-

gement ( voirie, réseaux, équipements… ) communal ap-

proprié, à un service à la personne adéquat, à une santé

de proximité...

Il n’est pas opportun d’avoir des dépenses à caractère

général de près de 3 millions d’euros. La communication

ne doit pas être outrancière. Les charges de personnel de

plus de 9 millions d’euros doivent mieux répondre aux

priorités.

Les subventions d’équilibre aux budgets annexes ( Sta-

tionnement , Office de tourisme, Canal C, CDDRA), de

l’ordre de 700 000 euros, pourraient être moins élevées.

Le retour sur investissement de gros évènements mérite

d’être plus analysé.

Dans ce contexte, il n’est pas incohérent de dire qu’il

faudrait mieux entretenir la voirie de certains quartiers,

réhabiliter les friches industrielles stratégiques, mieux en-

tretenir les espaces communaux et le patrimoine, mieux

assurer la tranquillité des habitants…

Il n’est par ailleurs pas normal que les nuisances liées à un

urbanisme non maîtrisé et la détérioration accélérée de

certaines rues due aux gros véhicules de transport soient

indirectement à la charge des contribuables.

De plus, Cluses ne peut plus réaliser seule des équipe-

ments à vocation intercommunale coûteux comme la

cuisine centrale : la mutualisation est indispensable.

La revalorisation des valeurs locatives foncières et la fis-

calité supplémentaire qui en résulte n’est pas toujours

justifiée, et les Clusiens veulent vérifier l’utilité publique

de leurs impôts.

Pierre GallayConseiller [email protected]

La vidéosurveiLLance :inefficace, chère et iLLégaLe

Faire l’autruche en disant qu’il s’agit de faits conjonctu-

rels, voilà la réaction du Maire “malgré lui” face à l’insécu-

rité. Malheureusement, l’insécurité est devenue structu-

relle à Cluses : qui n’a pas subi une agression soit verbale,

soit physique, soit matérielle ? Qui n’a pas vu un de ses

enfants revenir dépouillé du collège ou du lycée ?

Et pourtant Jean-Claude Léger, qui nie les faits, se vante

d’avoir équipé la ville de la vidéosurveillance. Mais, une

fois de plus, il se trompe de méthode.

La vidéosurveillance est inefficace :

Au mieux, elle ne fait que déplacer l’insécurité vers les

rues et les quartiers non équipés, et encore, ce n’est pas

gagné, vu la totale impunité des “jeunes”.

Pire, nous avons pu le constater nous-mêmes lors d’une

visite du centre opérationnel en Mairie, souvent le sys-

tème ne fonctionne pas, ou les informations ne sont pas

exploitables.

Enfin, il faut savoir que l’opérateur de service observe un

mur sur lequel se trouvent plusieurs dizaines d’écrans

correspondant à autant de caméras. Autant dire qu’il ne

peut être véritablement attentif que quelques minutes,

alors qu’il a un tour de garde de plusieurs heures….,

sans oublier la pause cigarette à l’extérieur de la Mairie,

où là, pour le coup, il ne visionne plus rien !

La vidéosurveillance est chère :

Avec un investissement de plus d’un million d’euros, et

un budget annuel de fonctionnement de près de 160

000 €, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Imaginez ce qui

pourrait se faire avec tant d’argent.

La vidéosurveillance est illégale :

Cerise sur le gâteau, la ville vient d’être condamnée, et

ne peut plus exploiter son système au motif que les

agents de la société privée de surveillance ne sont pas

assermentés. Eh oui, Jean-Claude, il y a des lois dans ce

Pays… Négligence, incompétence ou inconscience ?

Et dans le même temps, nous avons une Police Munici-

pale chétive dotée d’à peine six agents opérationnels,

pour une agglomération de plus de 40 000 habitants.

Cherchez l’erreur.

Est-ce que la bonne mesure, la bonne solution, ne serait

pas de mettre ces 160 000 € de fonctionnement et ce

million d’investissement dans une Police digne de ce

nom, et de lui donner les moyens de travailler (circula-

tion, sorties des écoles, patrouilles de jour comme de

nuit, îlotage des secteurs sensibles, etc.).

Mais, avec nos élus politiquement corrects, cette solu-

tion est sûrement trop simple, trop emplie de bon sens,

pour qu’ils la comprennent…

Dominique MartinConseiller municipalConseiller régionalCourriel :[email protected] postale : B.P. 5074301 CLUSES Cedex

majorité muniCiPaLe"enSembLe Pour CLuSeS"

grouPe D’oPPoSition"CLuSeS autrementaveC vouS"

grouPe D’oPPoSition"Changer La viLLe"

e x p r e s s i o n p o L i t i q u e

19

PUBS 05-11:Mise en page 1 15/04/11 15:45 Page 2

Hôtel de ville - 1, place Charles de Gaulle - BP 99 - 74302 CLUSES CedexTél. 04 50 96 69 00 - Fax 04 50 96 69 01 - www.cluses.fr - [email protected] Im

prim

é su

r pap

ier r

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vec

des

encr

es v

égét

ales