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PLR 2015 - EXTRAIT DU RAP DE LA MISSION : AVANCES À L'AUDIOVISUEL PUBLIC

Version du 25/05/2016 à 08:56:39

PROGRAMME 844 : FRANCE MÉDIAS MONDE

MINISTRE CONCERNÉ : MICHEL SAPIN, MINISTRE DES FINANCES ET DES COMPTES PUBLICS

TABLE DES MATIÈRES

Bilan stratégique du rapport annuel de performances 3

Objectifs et indicateurs de performance 5

Présentation des crédits et des dépenses fiscales 16

Justification au premier euro 20

PLR 2015 3

France Médias Monde

RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 844

BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

Martin AJDARI Directeur général des médias et des industries culturelles

Responsable du programme n° 844 : France Médias Monde

Depuis 2015, France Médias Monde est intégralement financée par la contribution à l’audiovisuel public via leprogramme 844 « Contribution au financement de l’action audiovisuelle extérieure». La dotation budgétaire versée àFrance Médias Monde (FMM) a été supprimée, de même que le programme 115 qui l’a portée.

FMM, société en charge de l’audiovisuel extérieur de la France, est une société nationale de programme, définie au IVde l’article 44 de la loi n°86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, et dont la mission estde « contribuer à la diffusion et à la promotion de la langue française, des cultures française et francophone, ainsiqu’au rayonnement de la France dans le monde, notamment par la programmation et la diffusion d’émissions detélévision et de radio ou de services de communication au public en ligne relatifs à l’actualité française, francophone,européenne et internationale ». Le cahier des charges de la société en charge de l’audiovisuel extérieur de la France,pris pour application de l’article 48 de la loi n°86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, aété publié par le décret n° 2014-1027 en date du 8 septembre 2014.

En 2015, FMM a continué à mettre en œuvre la stratégie définie dans son premier contrat d’objectifs et de moyens(COM) pour la période 2013-2015, signé le 9 avril 2014. Les principaux objectifs de ce COM consiste à :

• consolider la couverture mondiale de France 24 ;

• continuer à adapter le programme de RFI et de MCD aux publics ciblés, notamment par les langues dediffusion, dans un environnement mouvant ;

• renforcer la diffusion sur tous les supports numériques ;

• approfondir les synergies, tant en interne qu’avec les autres acteurs de l’audiovisuel extérieur.

Sur le plan éditorial, la société a poursuivi l’amélioration et le renouvellement des grilles et des contenus des antenneslancés en 2013.

En matière de distribution, FMM continue de chercher à renforcer sa présence dans ses zones d’influences. RFI a parailleurs lancé une nouvelle langue à destination de l’Afrique de l’Ouest, le mandingue.

Enfin, en décembre 2015, la direction de la société a signé avec les organisations syndicales un accord d’entrepriseunique, et a ainsi rempli le principal enjeu social du COM qui était l’harmonisation sociale. Cette harmonisation socialeentraînera un coût annuel net pour la société de l’ordre de 4,1 M€.

RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Proposer une offre reflet de la culture et des valeurs françaises et francophones dans un univers de média global

INDICATEUR 1.1 Part des dépenses de programmes dans les charges d'exploitation

OBJECTIF 2 Développer la présence française et francophone dans le paysage audiovisuel mondial

INDICATEUR 2.1 Audience réelle

INDICATEUR 2.2 Audience des offres numériques

OBJECTIF 3 Assurer la maîtrise de l'emploi, de la masse salariale et optimiser la gestion

INDICATEUR 3.1 Part des ressources propres dans les produits d'exploitation

INDICATEUR 3.2 Part des charges de personnel dans les charges d'exploitation

4 PLR 2015


Programme n° 844 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

INDICATEUR 3.3 Part des frais généraux dans les charges d'exploitation

PLR 2015 5


OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 844

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF N° 1

Proposer une offre reflet de la culture et des valeurs françaises et francophones dans un univers de média global

INDICATEUR 1.1

Part des dépenses de programmes dans les charges d'exploitation (du point de vue du citoyen)

Unité 2013 Réalisation

2014 Réalisation

2015 PrévisionPAP 2015

2015 PrévisionactualiséePAP 2016

2015 Réalisation

2017 Cible

PAP 2015

France Médias Monde % 67,3 67,0 Légèreaugmentation

Légèreaugmentation

67,5 Légèreaugmentation

Commentaires techniques

Mode de calcul :

Les dépenses de programmes correspondent au coût des grilles de programmes (coûts des programmes et des frais techniques de fabrication, horscoûts de diffusion).

Source des données : France Médias Monde.

ANALYSE DES RÉSULTATS

L’augmentation de cet indicateur de 0,5 point par rapport à 2014 est due à la hausse du coût des grilles deprogrammes (+ 1,9 %) qui est plus forte que l’augmentation de l’ensemble des charges d’exploitation, limitée à + 1,2 %(le détail de l’évolution de ces charges est présenté dans la partie sur la performance économique).

L’augmentation des dépenses de programmes prend en compte la consolidation des grilles et des contenus des 3antennes de FMM avec principalement :

• RFI : le développement de la politique multilingue avec le lancement d’une rédaction en mandingue en octobre2015 et la poursuite des réformes des antennes en langues, afin d’adapter ces différentes grilles aux auditoiresmultiples de RFI et à leurs usages d’écoute sur les supports adéquats et dans les langues pertinentes. A celas’ajoute une augmentation des frais de remplacements de personnels permanents en longues maladies etcongés de maternité imputables au coût des grilles ;

• France 24 : la poursuite de l’assouplissement du parallélisme des trois antennes, la nécessité pour la chaîne decouvrir une actualité extrêmement dense tout au long de l’année ainsi que le lancement en juin 2015 du sous-titrage en direct de ses journaux de 10 h et 17 h ;

• MCD : la pérennisation des nouveaux rendez-vous et magazines lancés les années précédentes tout enintroduisant davantage d’interaction et de proximité à travers la multiplication des opérations de délocalisation ;

• Le développement par les différentes antennes de nouveaux contenus éditoriaux sur tous les nouveauxmédias (les rédactions nouveaux médias restant intégrées au sein des rédactions de chaque antenne) ;

• L’augmentation des coûts techniques liée principalement à la hausse des dotations aux amortissements suiteaux investissements liés à la migration en HD des équipements de production et de diffusion TV ;

• Le glissement de la masse salariale et la hausse des effectifs.

6 PLR 2015


Programme n° 844 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF N° 2

Développer la présence française et francophone dans le paysage audiovisuel mondial

INDICATEUR 2.1

Audience réelle (du point de vue du citoyen)


2014 Réalisation



2015 Réalisation

2017 Cible

PAP 2015

Audience réelle totale hebdomadaire en millions

millions /semaines

- - - - -

2.1.1 - France 24 millions /semaines

41,4 45,9 Stabilité Stabilité 50,9 Stabilité

Afrique francophone / Océan Indien millions /semaines

17,9 20,3 Stabilité Stabilité 24,4 n.d.

Afrique non francophone millions /semaines


Europe millions /semaines


Afrique du Nord et Moyen-Orient millions /semaines


Autres zones géographiques mesurées millions /semaines

0,2 0,3 Stabilité Stabilité 1,0* n.d.

Nombre de pays sondés 56 64 Stabilité Stabilité 65 n.d.

2.1.2 - RFI millions /semaines

34,7 37,3 Hausse Stabilité 40 Hausse

Afrique francophone millions /semaines

25,0 27,8 Hausse Stabilité 31 n.d.

Afrique non francophone millions /semaines

6,1 5,7 Stabilité Lègère hausse 5,5** n.d.

Europe millions /semaines


Maghreb millions /semaines


Asie millions /semaines


Amérique latine / Caraïbes millions /semaines


Nombre de pays sondés 37 37 Stabilité Stabilité 35 n.d.

2.1.3 - MCD millions /semaines

7,0 7,3 Stabilité Baisse n.d Stabilité

Moyen-Orient millions /semaines

6,0 6,0 Stabilité Baisse n.d n.d.

Maghreb-Afrique millions /semaines

1,0 1,6 Stabilité Stabilité n.d n.d.

Nombre de pays sondés 14 18 Stabilité Stabilité n.d n.d.


REMARQUE : en 2015, MCD a été privée d’une partie de sa diffusion en raison de la destruction de certains de ses émetteurs, du fait des conflits danssa zone de diffusion. Ceci est tout particulièrement vrai en Irak où la destruction de ses émetteurs prive une grande partie de la population d’un accèsà ses programmes en linéaire. L’impact de cette perte ne peut être mesuré de manière précise faute de pouvoir y mener des sondages en toutesécurité.

C’est pourquoi, afin de ne pas fausser l’appréciation des résultats de la station, la décision a été prise de geler les résultats observés en 2014 (pourtoutes les zones d’émission de MCD) avant la fermeture de ses émetteurs.

* France 24 a conclu depuis 2 ans d’importants accords de diffusion en Inde pour sa chaîne en anglais. Une étude a donc été menée auprès despopulations de leaders d’opinion afin d’évaluer un premier impact de cette diffusion. Cette étude montre des résultats encourageants pour la chaîne,aujourd’hui connue par 14 % de cette cible dans les villes de Bombay et New-Delhi pour une audience en linéaire de plus de 700 000 individus leadersd’opinion par semaine, ce qui explique la hausse des audiences sur les « autres zones géographiques mesurées » de 0.7 millions de spectateurs parsemaine.

** les résultats 2015 n’incluent pas la mesure post-réforme de l’anglais pour RFI, le lancement officiel au Ghana ayant eu lieu en fin d’année.

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Précisions méthodologiques

Mode de calcul :

Études réalisées pour l’Afrique francophone : France 24 et RFI souscrivent à l’étude TNS Sofres – Africascope. Ce baromètre propose des mesures del’audience “ grand public ”, réalisées via des entretiens en face à face auprès de la population 15 ans et + habitant dans les grandes villes de l’Afriquefrancophone. Pour France 24, un dispositif de sur-échantillonnage de 100 personnes issues des catégories “ cadres et dirigeants ” a été mis en œuvreafin d’appréhender les performances de la chaîne sur une population proche de son cœur de cible d’origine.

Études réalisées pour l’Europe : FMM souscrit à l’étude EMS. . La dernière vague de mesure (IPSOS – Synovate – EMS 2015) a été effectuée dans 17pays européens entre janvier et décembre 2014 auprès d’un échantillon de 24 000 individus représentatifs des 20 % des foyers les plus riches (universde 41 112 000 individus), soit une cible CSP++.

Études réalisées pour le monde arabophone (Maghreb-Moyen-Orient) : l’étude TNS Maghreboscope est constituée d’une vague annuelle sur 12grandes villes du Maghreb et avec sur-échantillonage des cadres et dirigeants. Ces sondages (1000 à 1500 interviews par pays) réalisés par TNSSofres proposent des mesures de l’audience “ grand public ”, réalisées via des entretiens en face à face, dans les grandes villes d’Algérie, du Maroc etde Tunisie, couvrant la population de 15 ans et plus (univers total de 11,8 millions d’individus). Pour France 24, un dispositif de sur-échantillonnageissues des catégories “ cadres et dirigeants ” a été mis en œuvre afin d’appréhender les performances de la chaîne sur une population proche de soncœur de cible d’origine (univers total de 722 000 individus).

Source des données :

France 24 : TNS Sofres – Africascope 2015 – Bases : Population 15 ans et plus / Cadres et dirigeants pour l’Afrique francophone / IPSOS – Synovate– EMS 2015 (terrain 2014) – 17 pays – Base : 20 % des foyers les plus riches – pour l’Europe / TNS Sofres – Maghreboscope 2015 – Base : Cadres etdirigeants et individus de 15 ans et plus pour le Maghreb, Ipsos pour le Moyen-Orient. Médiamétrie pour la France (étude Médiamat-Thématik sur lapopulation des 4 ans et plus initialisée à une offre de TV par câble, ADSL ou satellite).

RFI : TNS-Sofres / Africascope pour l’Afrique francophone / Médiamétrie pour l’Île-de-France (13 ans et plus) /TNS pour le Cambodge et la Roumanie,Gallup et Ipsos AMPS pour les autres pays

MCD : Ipsos-STAT pour le Proche et le Moyen-Orient.

Indicateur de suivi 2-1-1 : Evolution de la notoriété de France 24 et RFI

Notoriété totale – Populations leaders d’opinion Unité Réalisation 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Réalisation 2015

France 24Afrique francophone (TNS Sofres – Africascope – Cadres & Dirigeants)

% 100 99 99 100 98

Europe (EMS) % 26 27 29 28 30

Maghreb (TNS Sofres – Maghreboscope – Cadres & Dirigeants)

% 95 97 95 93 95

Moyen-Orient (Ipsos/ baromètre leaders d’opinion France 24) % 65 65 64 82 90

RFI

Afrique francophone (TNS Sofres – Africascope- Cadres & Dirigeants)

% 100 100 100 100 100

Notoriété totale – Grand public Unité Réalisation 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013

France 24Afrique francophone (TNS-Sofres – Africascope – cible 15 ans et +)

% 76 77 81 87 89

Maghreb (TNS Sofres – Maghreboscope – cible 15 ans et +) % 67 70 61 65 58

RFI

Afrique francophone (TNS-Sofres – Africascope – cible 15 ans et +)

% 91 94 95 94 96

Précisions méthodologiques :

Le pourcentage de notoriété totale est obtenu en divisant le nombre de répondants qui déclarent avoir entendu parler des marques RFI et France 24,ne serait-ce que de nom, par le nombre total de personnes interrogées.

Sources des données :

– pour l’Afrique francophone TNS Sofres – Africascope 2015 – Bases : Population 15 ans et plus / Cadres et dirigeants ;

– pour l’Europe IPSOS – Synovate – EMS 2015 (terrain 2014) – 17 pays – Base : 20 % des foyers les plus riches ;

– pour le Maghreb TNS Sofres – Maghreboscope 2015 – Base : Population 15 ans et plus / Cadres et dirigeants Cadres et dirigeants ;

– pour le Proche et le Moyen-Orient Ipsos-., baromètre Leaders d'opinion en Égypte, Liban, Arabie Saoudite, Jordanie et Émirats Arabes Unis (300individus par pays).

8 PLR 2015



INDICATEUR 2.2

Audience des offres numériques (du point de vue du citoyen)


2014 Réalisation



2015 Réalisation

2017 Cible

PAP 2015

Fréquentation des environnements nouveaux médias

visite/mois - - - - -

France 24 millions/mois 13,8 13,2 Hausse Hausse 16,3 Hausse

RFI millions/mois 8,4 9,6 Hausse Hausse 11,9 Hausse

MCD - 0,7 Hausse Hausse 1,3 Hausse

Consommation des contenus délinéarisés Démarrages/mois

- - - - -

France 24 1,7 3,3 Hausse Hausse 5,9 Hausse

RFI 2,1 2,0 Hausse Hausse 3,2 Hausse

MCD n.d. n.d. Hausse Hausse 0,23 Hausse


Mode de calcul :

Jusqu’en 2012, les volumes communiqués étaient pour France 24 exprimés en visiteurs uniques mesurés par l’étude “ panels ” (User-centric) NielsenNetratings réalisés dans dix pays cibles (Allemagne, Australie, Brésil, Espagne, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Suisse) et pourRFI exprimés en visiteurs uniques mesurés par l’outil “ web analytics ” (site-centric) Digital Analytix de ComScore. Depuis 2015, les données sontexprimées en millions de visite ou de démarrage par mois. Précédemment ces données étaient présentées sur une base annuelle.

Dans l’objectif d’harmoniser les indicateurs entre programmes de l’audiovisuel public, les chiffres dorénavant communiqués sont ceux correspondantau nombre moyen de visites par mois mesurées sur les environnements propres des marques de FMM avec l’outil Digital Analytix de ComScore. Estainsi prise en compte la fréquentation sur les sites web, les sites mobiles, les applications mobiles et tablettes.

Note : les indicateurs du nombre de visites et du nombre de démarrages ne tiennent pas compte des performances réalisées sur d’autresenvironnements que ceux des marques. Il s’agit principalement des contenus accessibles via des hébergeurs de vidéos (Youtube et Dailymotion) quipeuvent être relayés via Facebook, ainsi que des agrégateurs de radio (Liveradio, Livestation, V-tuner, Com fm, Reciva,…).

Source des données : Digital Analytix de ComScore.

Indicateur de suivi 2-2-1 : Consommation de l’offre de programmes délinéarisés (tous environnements confondus)

Consommation de l’offre deprogrammes délinéarisés (nombre de

démarrages par mois)

Unité 2013Réalisation

2014Réalisation

2015Réalisation

2016Prévision

2017Cible

France 24 millions/mois 6,9 12,3 36,5 Croissance Croissance

RFI millions/mois 2,9 3,0 4,6 Croissance Croissance

MCD (*) millions/mois 0,1 0,2 0.8 Croissance Croissance

Précisions méthodologiques :

Nombre de programmes vidéo et audio consultés, y compris via les partenaires, hébergeurs et agrégateurs .

(*) Les données de MCD sur 2013 correspondent à une période où MCD ne disposait pas de son propre site internet dédié, donc souffrait d’un manquede visibilité

Sources des données : Digital Analytix de ComScore.


Analyse du résultat des indicateurs 2.1 et 2.2et de la performance de l'objectif n°2

Chaque semaine, France 24 rassemble plus de 50 millions de téléspectateurs (+ 11 % par rapport à 2014), RFI compte40 millions d’auditeurs (+ 7 %) et Monte Carlo Doualiya 7,3 millions. Les trois chaînes du groupe cumulent en moyennemensuelle 29,4 millions de visites dans leurs univers nouveaux médias chaque mois (23,5 millions en 2013).

Analyse des résultats de l’indicateur 2.1 : audience réelle

France 24

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En 2015, France 24 a vu son audience croître en Afrique. Cette hausse a particulièrement été marquée en RépubliqueDémocratique du Congo, important bassin de population francophone ainsi qu’au Mali, en raison des événements defin d’année. La chaîne reste la première chaîne d’information internationale en Afrique francophone, et ceparticulièrement auprès des leaders d’opinion, avec des audiences atteignant un niveau élevé. Sur cette cible, France24 est la chaîne d’information la plus regardée quotidiennement à Douala, Libreville, Bamako, Kinshasa, Abidjan etDakar.

En Afrique non francophone, l’audience est en revanche en recul (3,7 millions de visites par semaine en 2015 et 3,9millions en 2014). Cette baisse est liée au fait que les résultats d'une étude réalisée au Rwanda en 2011 (et donc priseen compte début 2012) ont été supprimés du décompte global, afin de ne pas conserver les sondages trop anciens (lalimite est fixée à 3 ans, à l'exception des pays où la réalisation des sondages s'avère difficile voire dangereuse àl'exemple du Nigéria où les spectateurs/auditeurs sont majoritairement au Nord)1.

Sur la zone « Afrique du Nord et Moyen-Orient », l’audience de France 24 diminue par rapport à 2014 (16,9 millions devisites hebdomadaires en 2015 et 17,5 millions en 2014). Au Maghreb, France 24 confirme toutefois en 2015 son rangparmi les premières chaînes d’information de la zone sur l’ensemble des indicateurs de notoriété et d’audience. Lachaîne occupe même la première place en audience veille et hebdomadaire au Maroc et en Tunisie devançant sesconcurrentes qatarie et saoudienne, dans un contexte où les chaînes d’information ont été globalement moinsregardées en 2015 au profit des chaînes plus axées sur le divertissement.

S’agissant du Proche et Moyen Orient, le chaîne d’information ont été particulièrement regardée en raison deséventements qui se déroulent dans la région. Dans ce contexte, France 24, en raison de la neutralité de sa ligneéditoriale, progresse significativement tant en audience qu’en rang sur la cible des leaders d’opinion.

L’audience en France de France 24 progresse également depuis son passage en TNT en Île-de-France. Ainsi, lachaîne en français totalise 270 000 téléspectateurs quotidiens (+92 000 spectateurs en 2015), 1,2 millions de téléspec-tateurs hebdomadaires (+ 375 000 spectateurs en 2015) et près de 3 millions de téléspectateurs mensuels sur l’en -semble du territoire au 1er semestre 2015.

RFI

En 2015, les audiences de RFI ont continué de progresser en Afrique francophone. RFI reste l’une des radios les plusécoutées dans cette zone. La station conserve ainsi son statut de radio de référence et demeure la plus écoutéequotidiennement à Abidjan, Kinshasa et Libreville. Sur la cible des cadres et dirigeants, en dehors de Dakar, elle est,de loin, la radio la plus écoutée de cette cible. Elle reste par ailleurs parmi les stations les plus écoutées dans toutesles autres capitales d’Afrique francophone de l’étude Africascope. En Afrique non francophone, les audiences onttoutefois diminué par rapport à 2014, pour les mêmes raisons que pour France 24 (exclusion des chiffres du Rwandajugés trop anciens).

L’année 2015 a été celle du lancement des programmes de RFI en mandingue. Après seulement quelques semainesde diffusion, ces derniers étaient déjà connus par 47% des habitants de Bamako et plus des trois quarts de ceux quiles avaient identifiés déclaraient les écouter.

En France, la station totalise plus de 180 000 auditeurs quotidiens et plus de 900 000 auditeurs hebdomadaires, pourun auditoire global (réguliers + occasionnels) de près de 2 millions d’individus en Île-de-France.

En Roumanie, RFI demeure la station la plus écoutée des leaders d’opinion à Bucarest.

MCD

1 Il est à noter qu'en 2016, FMM devrait disposer de données à jour pour 7 pays d'Afrique non francophone.

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En 2015, MCD a été privée d’une partie de sa diffusion en raison de la destruction de certains de ses émetteurs du faitdes conflits dans sa zone de diffusion. Ceci est tout particulièrement vrai en Irak où la destruction de ses émetteursprive une grande partie de la population d’un accès à ses programmes en linéaire. L’impact de cette perte ne peut êtremesuré de manière précise faute de pouvoir y mener des sondages en toute sécurité. De la même façon, la conduited’études fiables et représentatives devient particulièrement difficile dans des pays comme la Libye ou la Syrie.

C’est pourquoi, afin de ne pas fausser l’appréciation des résultats de la station, la décision a été prise de geler lesrésultats observés en 2014 avant la fermeture de ses émetteurs.

Analyse des résultats des indicateurs 2.2 et 2.2.1 : nombre de visites du ou des sites Internet et consommationde l’offre de programmes délinéarisés

Globalement, sur l’ensemble des environnements des chaînes de France Médias Monde, la société a enregistré en2015 une augmentation annuelle de 25% du trafic dans l’ensemble de ses environnements numériques, avec unemoyenne de 29,4 millions de visites par mois. Ce record est porté par la très forte croissance des consultations enmobilité, l’optimisation de l’usage des réseaux sociaux et le développement de contenus adaptés aux nouveaux modesde consommation, qui confirment le succès de la stratégie numérique internationale de France Médias Monde.

Les offres en langues étrangères, toutes rénovées et redynamisées, progressent très significativement et représententprès de 40% du total des consultations pour RFI. Ces facteurs de progression ont été couplés à une très forte actualitéfrançaise et internationale, qui a notamment amené le groupe à enregistrer son plus fort pic d’audience en novembre2015 avec 42,3 millions de visites et 108 millions de vidéos vues et démarrages audio.

Ces résultats numériques se traduisent également par une très forte augmentation des communautés des chaînes deFrance Médias Monde sur les réseaux sociaux, comptant désormais à fin 2015 plus de 35 millions d’abonnements surFacebook et Twitter, soit une augmentation globale de + 58 % par rapport à fin 2014.

Performances des environnements numériques de France 24

France 24 enregistre au global une fréquentation moyenne de plus de 16 millions de visites par mois sur l’ensemble deses environnements numériques. Sur l’année 2015, la croissance du trafic de France 24 atteint près de 25%. Ainsi, en2015 en moyenne par mois, France 24 en Français enregistre plus de 10,3 millions de visites par mois (+20% vs2014), France 24 en Anglais plus de 3,2 millions de visites (+30% par rapport à 2014) et France 24 en Arabe plus de3,1 millions de visites (+40% vs 2014). L’année 2015 confirme la propension des publics à consulter France 24 sur sesenvironnements mobiles (particulièrement l’application pour téléphones connectés dont la fréquentation a été multipliéepar près de 2 en un an) qui représentent cette année plus d’une visite sur deux.

Il convient d’ajouter l’exposition des contenus sur les environnements partenaires au cœur de la stratégie dedéveloppement numérique de France Médias Monde. Ce sont ainsi plus de 30 millions de vidéos qui ont été visionnéeschez ces partenaires qui viennent s’ajouter aux presque 6 millions de vidéos lancées depuis nos environnementspropres (soit trois fois plus qu’en 2014). YouTube et Facebook (12 millions de vidéos vues mensuellement chacun)sont les contributeurs les plus importants.

Ces stratégies de diversification des canaux de diffusion de contenus ne se limitent pas aux éléments vidéo et lesarticles de France 24 sont aujourd’hui aussi très largement lus chez les partenaires de syndication (comme le portailActualités de MSN) qui permettent une vaste exposition des contenus du média avec plus de 6,5 millions de pagesvues en moyenne par mois en 2015 (une multiplication par 4 par rapport à 2014).

Enfin, et toujours dans une logique d’accroissement des audiences, il était important de toujours plus fidéliser lescommunautés sociales sur Facebook et Twitter, dont le volume a été respectivement multiplié par plus d’un et demi etplus de deux, par rapport à l’année dernière. Plus important encore, il s’agit « d’engager » ce type de public, et via lespages principales Facebook de ses trois versions, les contenus de France 24 sont exposés à plus d’un million depersonnes chaque jour.

Performances des environnements numériques de RFI

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RFI enregistre une fréquentation mensuelle de près de 12 millions de visites sur l’ensemble de ses environnementsnumériques propres. Sur l’année 2015, la croissance du trafic de RFI atteint près de 25%. Ainsi, en 2015, en moyenne parmois, RFI en Français enregistre plus de 8 millions de visites (+36% de plus qu’en 2014), tandis que l’ensemble des languesétrangères génèrent près de 4 millions de visites. L’année 2015 aura été celle du basculement des usages classiques versles usages en mobilité (fréquentation sur environnements mobiles multipliée par 3 par rapport à 2014). Cette croissance està la fois soutenue par l’utilisation exponentielle du site mobile de RFI en Français mais aussi par la mise à dispositiond’environnements dédiés à la consultation par téléphone portable des nouvelles versions des sites en langues de RFI.

Au sujet des langues étrangères, quelques faits remarquables : la version en Haoussa voit sa fréquentation presque doublerpar rapport à l’année dernière en atteignant près de 700 000 visites en moyenne par mois. Ou bien la version en Vietnamienqui en 2015 dépasse le million de visites en moyenne chaque mois. Ou encore la version en Chinois qui génère près de400 000 visites en moyenne sur son site, ce à quoi s’ajoutent plus de 600 000 pages vues via des apports externes commeApple Daily.

C’est aussi l’ensemble de RFI qui profite d’accords de syndication et de diffusion externe de ses contenus qui sont repris pardifférents services tels que Flipboard ou MSN Actualités et qui permet d’atteindre un vaste public ; ce qui génère enmoyenne par mois de plus de 6,6 millions de pages vues soit une multiplication par plus de 6 par rapport à l’année dernièreet donc une bien meilleure exposition des contenus de RFI.

Autre point saillant cette année, la forte croissance du nombre de sons écoutés, notamment sur les environnementsnumériques de FMM mais également celle des vidéos / sons consultés sur des environnements externes comme YouTubepour les premières et TuneIn pour les seconds. Au total, ce sont plus de 4 millions et demi de démarrages enregistrés enmoyenne chaque mois.

En bref, l’année 2015 aura été celle du basculement vers une fréquentation plus portée sur les environnements mobiles,mais aussi celle de la conquête d’un nouveau public à travers différentes stratégies de diversification de la diffusion descontenus, eux-mêmes adaptés, via des partenaires, et les réseaux sociaux notamment.

Performances des environnements numériques de MCD

MCD enregistre une fréquentation mensuelle de plus de 1,3 millions de visites sur l’ensemble des environnementsnumériques. La fréquentation a bondi de plus de 77% par rapport à l’année dernière. Cette croissance est largementsoutenue par l’utilisation toujours exponentielle des supports mobiles de MCD qui représentent près de 8 visites sur 10.Le site mobile voit sa fréquentation multipliée par plus de 2 par rapport à l’année dernière. Notons également quedepuis la refonte de l’application pour téléphone connecté, son trafic ne cesse de croître et cela devrait sans nul doutecontinuer en 2016.

Cette année est aussi celle du développement de la consultation des sons et vidéos sur les environnements externeset notamment via Facebook qui génère à lui seul plus de la moitié des démarrages qui sont, au global, au nombre de826 000 en moyenne par mois soit une multiplication par plus de 4 par rapport à l’année dernière. La croissance est àla fois soutenue par le développement des consultations chez les partenaires externes mais aussi sur lesenvironnements propres de FMM : plus de 220 000 démarrages en moyenne par mois.

La très forte propension à la consultation de MCD via un support mobile est en corrélation directe avec l’importancedes réseaux sociaux pour FMM. En effet, ils soutiennent très largement la fréquentation en apportant plus d’une visitesur deux au trafic global. FMM est suivi par 1,5 fois plus de personnes 1,5 sur Facebook - 2 million et demi de fansfédérés - et deux fois plus sur Twitter. S’agissant de Facebook, MCD via sa page principale touche chaque jour plus de600 000 personnes en les exposant à l’un de ses contenus.

En définitive, l’année 2015 aura été une année record pour MCD qui dépasse pour la première fois de son histoire lemillion de visites en moyenne par mois. De plus, les récentes améliorations apportées aux supports mobiles vise àconquérir et fidéliser un nouveau public.

12 PLR 2015



OBJECTIF N° 3

Assurer la maîtrise de l'emploi, de la masse salariale et optimiser la gestion

INDICATEUR 3.1

Part des ressources propres dans les produits d'exploitation (du point de vue du contribuable)


2014 Réalisation



2015 Réalisation

2017 Cible

PAP 2015

France Médias Monde % 3,3 3,1 Augmentation Légèreaugmentation

3,4 Augmentation


Mode de calcul :

Les ressources propres sont constituées des recettes publicitaires et de parrainage, des abonnements auprès de câblo-opérateurs, des subventionseuropéennes et des ressources liées aux activités de coproduction, syndications de contenus, partenariats, éditions musicales, prestations de serviceset techniques, droit d’auteurs, etc (hors échanges marchandises). Afin de mesurer l’évolution de cet indicateur sur la base de l’activité récurrente de lasociété, les produits d’exploitation ne prennent pas en compte les reprises de provisions, celles-ci étant « nettées » des dotations aux provisions dansles charges.

Source des données : France Médias Monde

INDICATEUR 3.2

Part des charges de personnel dans les charges d'exploitation (du point de vue du contribuable)


2014 Réalisation



2015 Réalisation

2017 Cible

PAP 2015

France Médias Monde % 51,0 53,2 Stabilité Stabilité 54,3 Stabilité


Mode de calcul :

En 2013, la fusion juridique a conduit France Médias Monde à modifier sa méthode de calcul des charges d’exploitation. Elles sont dorénavantretraitées des échanges de marchandises. Les données sont exprimées selon la nouvelle méthode de calcul. Le ratio présenté par l’indicateur est égalau montant des charges de personnel rapporté aux charges d’exploitation (hors échanges de marchandises).

Source des données : France Médias Monde

Indicateur de suivi 3-2-1 : Part de l’emploi non permanent dans l’emploi total

Unité Réalisation 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Réalisation 2015

France Médias Monde % 15,5 / 27,2 29,2 30,6 27.6 27,5

Précisions méthodologiques : La fusion juridique a conduit la société à modifier sa méthode de calcul de la part de l’emploi non permanent dansl’emploi total. Ce ratio est dorénavant exprimé en volume et non en valeur. La part de l’emploi non permanent dans l’emploi total est égale aux effectifsnon permanents en ETP divisé par les effectifs totaux en ETP. Ce tableau présente pour l’année 2011 la double méthode de comptabilisation (àgauche l’ancienne, à droite la nouvelle). À partir de 2012, les données sont exprimées selon la nouvelle méthode de calcul.

Sources de données : France Médias Monde

Indicateur de suivi 3-2-2 : Nombre d'ETP permanents et non permanents

2011 2012 2013 2014 2015

France Médias Monde 1 673 / 1723 1703 1714 1762 1808

dont permanents 1302 / 1255 1205 1190 1275 1310

dont non permanents 370 / 468 498 524 487 498

PLR 2015 13



Précisions méthodologiques : À la suite de la fusion juridique et dans le cadre des travaux sur le contrat d’objectifs et de moyens, la méthode dedécompte des effectifs non permanents en ETP a été revue et harmonisée. La base annuelle du décompte jour a été harmonisée à 190 jours pour lespermanents comme pour les non permanents dont la base annuelle était de 235 jours chez RFI et 214 jours chez France 24. Ce tableau présente pourl’année 2011 la double méthode de comptabilisation (à gauche l’ancienne, à droite la nouvelle). À partir de 2012, les données sont exprimées selon lanouvelle méthode de calcul.

Sources de données : France Médias Monde

INDICATEUR 3.3

Part des frais généraux dans les charges d'exploitation (du point de vue du contribuable)


2014 Réalisation



2015 Réalisation

2017 Cible

PAP 2015

France Médias Monde % 20,1 18,8 Stabilité Augmentation 18,9 Stabilité


Mode de calcul : Afin de mieux refléter la réalité et dans un souci d’exhaustivité, le montant des frais généraux est calculé sur la base d’un périmètreélargi prenant en compte les charges suivantes : loyers et charges locatives, communication institutionnelle et marketing, frais de gestion, taxes etcontributions, coûts des fonctions supports / transverses (y compris les coûts de fonctionnement de la direction de la communication et de la directionde la stratégie/distribution/diffusion) et de la direction générale, etc.

Le ratio présenté par l’indicateur est égal au montant des frais généraux rapporté aux charges d’exploitation (hors échanges de marchandises). Cetindicateur correspond à l’indicateur 14 du COM 2013-2015, nommé « évolution des autres charges d’exploitation (hors cœur de métier) dans lescharges d’exploitation totales ».

Source des données : France Médias Monde.


Analyse du résultat des indicateurs 3.1, 3.2, 3.3et de la performance de l'objectif n°3

Analyse du résultat de l’indicateur 3.1 : part des ressources propres dans les produits d’exploitation

La part des ressources propres dans les produits d’exploitation passe de 3,1 % à 3,4 % entre 2014 et 2015, soit uneaugmentation de 0,3 points.

Cette évolution est liée à l’augmentation de 10,3 % des ressources propres de France Médias Monde entre 2014 et2015 pour atteindre 8,7 M€ en 2015. Elle prend en compte :

Une stabilisation des recettes publicitaires à 3,8 M€, l’amélioration des recettes publicitaires de France 24(principalement du fait des bons résultats de la commercialisation du décrochage publicitaire à destination dumarché africain) compensant la légère baisse enregistrée sur RFI (perte de campagnes institutionnelles sur RFIMonde dans le cadre d’une conjoncture plus difficile et baisse du chiffre d’affaires pan-africain partiellementcompensée par l’augmentation du marché local) ;

Une augmentation des autres ressources propres qui passent de 4,1 M€ en 2014 à 4,9 M€ en 2015, soit unehausse de 0,8 M€, dont 0,2 M€ d’éléments exceptionnels liés au rattrapage des années antérieures.

Cette hausse est liée à une année exceptionnelle prenant en compte une augmentation des recettes issues de lacommercialisation des éditions musicales et de la SACEM, la hausse des subventions européennes finançant desprojets internes à l’entreprise, un chiffre d’affaires exceptionnel sur les prestations de formation payante, lacroissance des accords de partenariats et de syndication de contenus ainsi que la progression de la vente deservices.

Il conviendra de noter que, certaines recettes n’étant pas forcément pérennes, la performance réalisée en 2015 seradifficilement renouvelable en 2016.

Analyse du résultat de l’indicateur 3.2 et des indicateurs de suivi 3.2.1 et 3.2.2 : part des charges de personneldans les charges d’exploitation

14 PLR 2015



La part des charges de personnel dans les charges d'exploitation de France Médias Monde passe de 53,1 % à 54,3 %entre 2014 et 2015. La masse salariale progresse plus rapidement que l’ensemble des charges d’exploitation du faitdes efforts consentis en matière de programmes qui se sont notamment traduits par des hausses des effectifs.

Plus généralement, l’évolution de la masse salariale et des effectifs de France Médias Monde est à mettre enperspective avec les spécificités de l’entreprise :

le développement et l’enrichissement des grilles de programmes (à l’instar de France 24 qui, depuis 2013, aaugmenté de 4 heures par jour le temps d’antenne en direct dans ses 3 langues ou de RFI avec lerenforcement de ses rédactions en langues étrangères) ;

la prise en compte des nouveaux enjeux géopolitiques depuis les attentats intervenus en 2015 ;

quasiment tous les contenus des différentes antennes de FMM sont réalisés en interne par des journalistes ettechniciens avec comme conséquence l’impact direct de tout développement ou renforcement des offres deprogrammes sur l’évolution des effectifs et de la masse salariale. Cette dernière représente plus de 54 % descharges de l’entreprise (et plus de 70 % du budget des rédactions) ;

une augmentation importante des remplacements de personnels permanents en longues maladies côté RFI ;

le choix de l’entreprise de renforcer ses structures rédactionnelles (160 journalistes en moyenne pour chacunedes trois versions linguistiques de France 24), notamment face à la concurrence des opérateurs étrangers ;

le choix stratégique décidé par l’entreprise de transférer des moyens des frais de fonctionnement vers lamasse salariale (redéploiement de certains budgets d’ondes courtes vers les rédactions en langues de RFI,internalisation de prestataires sur des fonctions stratégiques pour l’entreprise et pour un coût inférieur) ;

les glissements de la masse salariale dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire ;les conséquencesde l’accord d’entreprise avec les premiers effets de la mise en place de certaines mesures ayant entraîné surFrance 24 dès 2014 un renfort des effectifs pour compenser la réduction du temps de travail (2 nde semainefractionnable de congés, passage des chroniqueurs du soir de France 24 de 5 à 4 jours par semaine).

En matière de charges de personnel, celles-ci ont augmenté en 2015 de 4,5 M€, passant de 132,7 M€ en 2014 à137,2 M€, soit une hausse de + 3,4 %. Par rapport au budget 2015 (133,2 M€), le dépassement est de 4 M€.

Cette augmentation prend notamment en compte des changements de méthode et de périmètre entre 2014 et 2015,dont :

à la demande des commissaires aux comptes, des changements de méthode comptable dans la valorisationde la provision pour congés payés et le périmètre de calcul de la rémunération des intermittents et pigistespour un total de 1,6 M€ ;

le redéploiement des économies réalisées dans le cadre de l’arrêt de certaines ondes courtes afin de renforcercertaines rédactions en langues de RFI (0,5 M€) ;

le choix décidé par l’entreprise d’internaliser certains prestataires sur des postes stratégiques pour l’entreprise(0,6 M€).

Hors ces impacts, les charges de personnel augmentent de 1,8 M€ (+ 1,4 %) entre 2014 et 2015. Cette évolution prendprincipalement en compte le développement des grilles et des contenus des antennes, le recours accru auxremplacements de personnels (dans le cadre de l’augmentation des longues maladies et maternités notamment) et leglissement incompressible de la masse salariale, tous ces facteurs étant en partie compensés par la baisse de lavariation de la provision pour congés payés pour -1 M€.

Les effectifs de France Médias Monde en 2015 s’élèvent à 1808 équivalent temps plein (dont 1310 ETP permanentset 498 ETP non permanents) versus 1762 ETP en 2014 (dont 1275 permanents et 487 non permanents), soit uneaugmentation globale de 46 ETP, les effectifs prévus dans le COM pour l’année 2015 étant de 1714 et ceux prévusdans le budget 2015 de 1772 ETP.

Le redéploiement partiel du budget des ondes courtes sur certaines rédactions en langues (6 ETP), les internalisationsde prestataires (effet report de 2014 + nouvelles internalisations 2015 pour un total de 9 ETP) ainsi que l’effet report del’activité 2014 dans le cadre du renfort des rédactions (18 ETP) et des mesures d’harmonisation sociale déjà en paie (4ETP) représentent à eux seuls une augmentation de + 37 ETP par rapport à 2014. L’activité en 2015, tant en linéairequ’en non linéaire, représente une augmentation de + 9 ETP.

PLR 2015 15



Concernant le recours au personnel non permanent, France Médias Monde a stabilisé en 2015 son taux de précaritéà 27,5 % après une politique importante de « permanentisations » menée en 2014.

Analyse du résultat de l’indicateur 3.3 : part des frais généraux dans les charges d’exploitation

La part des frais généraux dans les charges d’exploitation de France Médias Monde reste quasiment stable entre 2014et 2015 à 18,9 %.

Cette évolution des frais généraux est cependant à relativiser car elle est caractérisée par des éléments exceptionnels(économies importantes réalisées à titre exceptionnel en 2014 par l’entreprise sur ses charges sociales liées à larécupération de certaines cotisations sociales trop payées sur la période 2011 – 2013) et des changements depérimètre (internalisations, redéploiement de l’économie sur les ondes courtes vers les dépenses de personnel).

16 PLR 2015


Programme n° 844 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2015 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS

2015 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 7 Dépenses

d’opérationsfinancières

Totaly.c. FDC et ADP

prévus en LFI

Prévision LFI 2015 Consommation 2015

01 – France Médias Monde(libellé modifié) 247 082 000 247 082 000

247 082 000

Total des AE prévues en LFI 247 082 000 247 082 000

Ouvertures par voie de FDC et ADP

Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP)

Total des AE ouvertes 247 082 000

Total des AE consommées 247 082 000

2015 / CRÉDITS DE PAIEMENT




prévus en LFI



247 082 000

Total des CP prévus en LFI 247 082 000 247 082 000

Ouvertures par voie de FDC et ADP

Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP)

Total des CP ouverts 247 082 000

Total des CP consommés 247 082 000

PLR 2015 17


PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 844

2014 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS

2014 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT






169 245 345 169 245 345

Total des AE prévues en LFI 169 857 945 169 857 945

Total des AE consommées 169 245 345 169 245 345

2014 / CRÉDITS DE PAIEMENT






169 245 345 169 245 345

Total des CP prévus en LFI 169 857 945 169 857 945

Total des CP consommés 169 245 345 169 245 345

18 PLR 2015


Programme n° 844 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

PRÉSENTATION PAR TITRE ET CATÉGORIE DES CRÉDITS CONSOMMÉS

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Consomméesen 2014 (*)

Ouvertes en LFIpour 2015

Consomméesen 2015 (*)

Consommésen 2014 (*)

Ouverts en LFI pour 2015

Consommésen 2015 (*)

Titre 7 – Dépenses d’opérations financières 169 245 345 247 082 000 247 082 000 169 245 345 247 082 000 247 082 000

Prêts et avances 169 245 345 247 082 000 247 082 000 169 245 345 247 082 000 247 082 000

Total hors FDC et ADP 247 082 000 247 082 000

Ouvertures et annulations : titre 2 (*)

Ouvertures et annulations : autres titres (*)

Total (*) 169 245 345 247 082 000 247 082 000 169 245 345 247 082 000 247 082 000

(*) y.c. FDC et ADP

PLR 2015 19


PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 844

RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CRÉDITS

TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP)

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

Total général

20 PLR 2015


Programme n° 844 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME


Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Titre 2Dépenses

de personnel(*)

Autres titres

(*)


Titre 2Dépenses

de personnel(*)

Autres titres

(*)


Prévision LFIConsommation

01 – France Médias Monde(libellé modifié)

247 082 000 247 082 000 247 082 000 247 082 000

247 082 000 247 082 000 247 082 000 247 082 000

Total des crédits prévus en LFI 247 082 000 247 082 000 247 082 000 247 082 000

Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP

Total des crédits ouverts 247 082 000 247 082 000 247 082 000 247 082 000

Total des crédits consommés 247 082 000 247 082 000 247 082 000 247 082 000

Crédits ouverts - crédits consommés 0 0 0 0

(*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI

PASSAGE DU PLF À LA LFI


Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

PLF 247 082 000 247 082 000 247 082 000 247 082 000

Amendements 0 0 0 0

LFI 247 082 000 247 082 000 247 082 000 247 082 000

PLR 2015 21


JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 844

SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉSÀ LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)

AUTORISATIONS

D'ENGAGEMENT

CRÉDITS

DE PAIEMENT

AE ouvertes en 2015 (*) CP ouverts en 2015 (*)

(E1) (P1)

247 082 000 247 082 000

AE engagées en 2015 Total des CP consommésen 2015

(E2) (P2)

247 082 000 247 082 000

AE affectées non engagéesau 31/12/2015

dont CP consommés en2015 sur engagements

antérieursà 2015

(E3) (P3) = (P2) – (P4)

0

AE non affectéesnon engagées au 31/12/2015

dont CP consommés en2015 sur engagements 2015

(E4) = (E1) – (E2) – (E3) (P4)

0 247 082 000

RESTES À PAYER

Engagements ≤ 2014 noncouverts par des paiements

au 31/12/2014 brut

(R1)

Travaux de fin de gestionpostérieurs au RAP 2014

(R2)

0


au 31/12/ 2014 net

CP consommés en 2015sur engagements antérieurs

à 2015


au 31/12/2015

(R3) = (R1) + (R2) – (P3) = (P2) – (P4) = (R4) = (R3) – (P3)

0 0 0

AE engagées en 2015CP consommés en 2015sur engagements 2015

Engagements 2015 noncouverts par des paiements

au 31/12/2015

(E2) – (P4) = (R5) = (E2) – (P4)

247 082 000 247 082 000 0

Engagements non couvertspar des paiements

au 31/12/ 2015

(R6) = (R4) + (R5)

0

Estimation des CP 2016sur engagements non

couverts au 31/12/2015

(P5)

0

NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2

(*) LFI 2015 + reports 2014 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montantmaximal des CP

nécessaires après 2016pour couvrir les

engagements noncouverts au 31/12/2015

(P6) = (R6) – (P5)

0

22 PLR 2015



JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION N° 01


Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP)Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 247 082 000 247 082 000 247 082 000 247 082 000

Crédits de paiement 247 082 000 247 082 000 247 082 000 247 082 000

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES D’OPÉRATIONS FINANCIÈRES


Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Prêts et avances 247 082 000 247 082 000 247 082 000 247 082 000

Justification au premier euro

Justification par action

1. Le groupe France Médias Monde

Le groupe France Médias Monde réunit France 24, chaîne d’information télévisée trilingue en continu (français,anglais, arabe) ; RFI, radio mondiale en français et en treize autres langues ; et Monte Carlo Doualiya, radiouniversaliste en langue arabe. Les trois médias émettent donc en 15 langues, à destination des 5 continents. Lesjournalistes de FMM et son réseau de correspondants offrent aux auditeurs, téléspectateurs et internautes uneinformation ouverte sur le monde et sur la diversité des cultures et des points de vue, à travers des journauxd’information, des reportages, des magazines et des débats.

Chaque semaine, dans les pays où l’audience est mesurée (un tiers des pays couverts), France 24 rassemble 50,9millions de téléspectateurs (+ 11 % par rapport à 2014), RFI compte 40 millions d’auditeurs (+ 7 %) et Monte CarloDoualiya 7,3 millions (données 2014). Sur l’ensemble de ses environnements numériques, FMM compte en 201529,4 millions de visites par mois en moyenne (soit une augmentation annuelle de 25%) et a rassemblé à fin 2015 24,6millions d’abonnés sur Facebook (+ 46 %) et 10,4 millions sur Twitter (+ 97 %).

France Médias Monde est par ailleurs un des actionnaires et partenaires de la chaîne francophone généraliste TV5Monde.

2. L’activité en 2015 : contexte et faits marquants

En 2015, dernière année de l’actuel contrat d’objectifs et de moyens (COM) 2013-2015 signé entre France MédiasMonde et l’Etat le 9 avril 2014, la société, a consolidé les développements déjà réalisés et a mis en œuvre denouveaux projets notamment grâce à des redéploiements.

PLR 2015 23



Au terme de son Contrat d’Objectifs et de Moyens 2013 – 2015, France Médias Monde aura réalisé tous les objectifsdépendant de sa seule action tout en maintenant un équilibre financier.

Dans ce cadre, les principaux faits marquants de l’année 2015 sont les suivants :

La consolidation et l’optimisation des grilles et des contenus des trois médiasLes contenus des trois médias ont été renforcés à travers de nouvelles émissions, de nombreusesdélocalisations, des formats inédits et des programmations spéciales tout au long de l’année. France 24 apoursuivi en 2015 l’assouplissement du parallélisme de ses trois antennes. La politique linguistique de RFI a étémarquée par le lancement de RFI en mandingue, conformément au calendrier annoncé, et la finalisation desréformes des antennes en langues, permettant de bonnes performances, notamment sur leurs environnementsnumériques.

La poursuite du développement des nouveaux médiasMise en œuvre progressive de sites et d’applications au service de France 24 , RFI et MCD et accessibles surtous les nouveaux supports de diffusion : poursuite de la refonte de certains sites en langues étrangères (chinois,haoussa, persan et roumain), refonte du site des Observateurs en plusieurs langues, lancement des sites RFISavoir et RFI Afrique en novembre, développement de nouvelles applications (Android TV, Naractive pour iPad,etc.). Parallèlement, France Médias Monde a conclu en 2015 un partenariat avec le site américain Mashable pourlancer début 2016 un site commun en français afin de toucher les jeunes de 18 à 30 ans, nouveaux publicsprioritaires.

Le développement de la présence des médias de FMM à l’international sur tous les supportsFrance Médias Monde a consolidé et développé la présence de ses médias à travers le monde. Ainsi, lacouverture mondiale de France 24 a progressé de 5 % entre 2014 et 2015, passant de 300 à 315 millions defoyers TV avec notamment le développement de la diffusion de la chaîne sur la TNT en Afrique subsaharienne etle renforcement de sa distribution en Asie, en particulier en Inde et en Indonésie, ainsi qu’aux Etats-Unis(reconduction pour 3 ans du contrat avec Time Warner Cable à New-York City et extension à Los Angeles). RFI etMCD ont également renforcé leur diffusion avec de nouvelles fréquences FM en Roumanie, le démarrage de ladiffusion de MCD à Oman (Mascate), le lancement de RFI en langue mandingue et le renforcement de l’antennede RFI en anglais.

La mise en œuvre de l’accessibilité des programmes de France 24 pour les sourds et malentendants avec lamise à l’antenne début juin 2015 du sous-titrage de deux journaux télévisés de 15 minutes par jour rediffusés.

L’accompagnement des virages technologiques avec notamment la nécessaire transition vers la production TVen haute définition (HD)

A la suite de la transition vers la HD des régies de production de France 24 réalisée en 2014, la société FranceMédias Monde a équipé en 2015 toute la chaîne de production et de post production en HD afin de disposer d’unoutil complet de production et de mise à l’antenne « HD dématérialisée ». La dernière étape consistera à migreren HD la régie de diffusion courant 2016.

La signature de l’accord d’entreprise le 31 décembre 2015Conséquence directe de la fusion juridique effectuée en 2012, et après deux ans de négociation entre lesorganisations syndicales et la direction, France Médias Monde a signé le 31 décembre 2015 son nouvel accordd’entreprise. FMM se dote ainsi d’un socle social applicable à l’ensemble de ses salariés en harmonisant lesfonctionnements et les modes de traitement des différentes catégories de personnel, pour un coût de 4,1 M€ enannée pleine.

L’impératif de sécuritéRenforcement de la sécurité du bâtiment suite aux attentats de début 2015 et le renforcement progressif dessystèmes d’information et de diffusion dans un contexte de menace élevée suite notamment à la cyber-attaquequi a touché TV5 Monde. Ces développements viennent compléter la création en début d’année d’un poste deresponsable de la sécurité dans le cadre de la prévention des risques des collaborateurs intervenant en zone decrise ainsi que la mise en œuvre de stages de formation à la sécurité sur le terrain pour les grands reporters,techniciens et correspondants locaux.

Le renforcement des collaborations de FMM avec les services audiovisuels publics et les organismes depresse comme en témoigne la signature en mars 2015 d’un contrat avec l’AFP.

3. Les comptes en 2015

Le compte de résultat analytique 2015 de France Médias Monde se présente comme suit :

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Sur le plan financier, France Médias Monde a réalisé en 2015, et ceci pour la troisième année consécutive, un résultatnet à l’équilibre conformément au budget et à la reprévision de résultat présentés respectivement aux conseilsd’administration des 18 décembre 2014 et 15 octobre 2015.

Les produits d’exploitation de France Médias Monde s’élèvent à 252,4 M€, en augmentation de 3,1 M€ par rapport à2014 (soit + 1,2 %). Cette augmentation est due :- à la hausse des ressources publiques allouées à France Médias Monde en 2015, qui s’élèvent à 242,0 M€, enprogression de 2,3 M€ (+ 1,0 %) par rapport à 2014 ;- à l’augmentation des ressources propres de France Médias Monde qui s’élèvent à 8,7 M€, en augmentation de0,8 M€ par rapport à 2014, soit + 10,3 %(cf. partie performance).

Les autres produits d'exploitation prennent en compte uniquement les reprises de subvention d’investissement (avecen contrepartie des dotations aux amortissements à due concurrence) relatives à la quote-part des investissements deFrance 24 financés jusqu’en 2012 selon cette méthode.

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En 2015, les charges d’exploitation s’élèvent à 252,9 M€, en augmentation de + 2,9 M€ par rapport à 2014 (+ 1,2 %).

Les principaux facteurs d’évolution entre 2014 et 2015 sont les suivants :

une augmentation du coût des grilles de programmes de 3,1 M€ (+ 1,9 %) prenant en compte :

la hausse des besoins en personnel des rédactions lié au renforcement des grilles (cf. partie performance) ;

le développement par les différentes antennes de nouveaux contenus éditoriaux sur tous les nouveauxmédias ;

concernant la direction technique (DTSI), l’augmentation des coûts sur l’année 2015 prend principalement encompte la hausse des dotations aux amortissements suite aux investissements liés à la migration en HD deséquipements de production et de diffusion TV, le renforcement de la cyber-sécurité et l’augmentation de lamaintenance de l’infogérance ;

le glissement de la masse salariale pour toutes les rédactions et la direction technique dans le cadre de lanégociation annuelle obligatoire, les charges de personnel représentant pour les seules rédactions plus de70 % de leur coût ;

une diminution des coûts de distribution et de diffusion liée à l’arrêt de la diffusion en ondes courtes decertaines langues étrangères de RFI (avec redéploiement des économies dégagées afin de renforcercertaines rédactions en langues) et à la baisse du coût de l’énergie consommée par l’émetteur en ondesmoyennes de MCD à Chypre. Ces baisses sont en partie compensées sur France 24 par le renchérissementdes contrats de distribution libellés en dollars (du fait de la forte hausse du taux de change euro / dollar), lapoursuite du développement de la distribution de la chaîne étant financée par les économies dégagées dansle cadre de la renégociation de contrats ;

la baisse des moyens consacrés aux nouveaux médias en 2015 est uniquement due aux économiesréalisées dans le cadre de la renégociation du contrat CDN (Content Delivery Network ou réseau dedistribution des images et des sons) et de l’internalisation de certains prestataires sur des postes jugésstratégiques pour l’entreprise (coût moins élevé en interne). Ces économies ont permis pour partie de financerle développement de nouveaux sites et applications au service de France 24, RFI, et MCD et accessibles surtous les nouveaux supports de diffusion. Parallèlement, France Médias Monde a conclu en 2015 unpartenariat avec le site américain Mashable pour lancer début 2016 un site commun en français

l’évolution des frais généraux est caractérisée par des éléments exceptionnels (économies importantesréalisées à titre exceptionnel en 2014 par l’entreprise sur ses charges sociales liées à la récupération decertaines cotisations sociales trop payées sur la période 2011–2013) et des changements de périmètre(internalisations, redéploiement de l’économie sur les ondes courtes vers les dépenses de personnel).

En matière de charges de personnel, celles-ci ont augmenté en 2015 de 4,5 M€, passant de 132,7 M€ en 2014 à137,2 M€ en 2015, soit une hausse de + 3,4 %. Par rapport au budget 2015 (133,2 M€), le dépassement est de 4 M€.(cf performance)

Les effectifs de France Médias Monde en 2015 s’élèvent à 1808 équivalent temps plein (dont 1310 ETP permanentset 498 ETP non permanents) versus 1762 ETP en 2014 (dont 1275 permanents et 487 non permanents), soit uneaugmentation globale de 46 ETP, les effectifs prévus dans le COM pour l’année 2015 étant de 1714 ETP et ceuxprévus dans le budget 2015 de 1772 ETP.

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