plonge dans la mode des spas tarif exceptionnel ......concept : à cette époque, une « réclame »...

28
Lundi 25 mars 2019 - 1,10 € Édition Beaune 21B MTM CHENÔVE - 03 80 52 14 15 • Fenêtres PVC alu • Volets • Portails • Portes de garage • Vérandas PORTES OUVERTES les 30/03 et 06/04/19 107055000 CHOILLOT Remorques 3, rue Joseph-Jacquard - CHENÔVE - Tél. 03 80 52 55 90 ATTELAGES VOITURES TOUS MODÈLES AMÈNAGEMENTS DE VÉHICULES UTILITAIRES TARIF TARIF EXCEPTIONNEL EXCEPTIONNEL 799€ 799€ REMORQUE ERDE First double essieux 856951700 QUANTITÉ LIMITÉE 8 EXEMPLAIRES Timon en V Ridelle arrière amovible Roues 135/80R13 Plancher monobloc en acier Dimensions utiles 225x129 BÂCHE PLATE OFFERTE DU 29 AU 31 MARS 2019 PARC DES EXPOSITION N Billetterie en ligne : autoretrodijon.com S I T I O N S DIJO Caphorn - Thinkstock Peugeot Citroën DS 129929100 PAGE 7 TRANSITION ÉNERGÉTIQUE Dijon : des camions poubelles à hydrogène en 2021 PAGE 10 RÉGION BEAUNOISE Deux complexes sportifs en vue PAGE 18 TÉLÉCOMMUNICATION Trois nouvelles antennes relais autour de Seurre PAGES 2 À 4 ÉCONOMIE La Côte-d’Or plonge dans la mode des spas Photo LBP/Philippe BRUCHOT CAHIER SPORTS RUGBY Entré en cours de match, Thomas Lanny inscrit l’essai de la victoire devant Chambéry dans les derniers instants, rendant ses coéquipiers et le public beaunois fous de joie. Photo LBP/Fabrice BALEST Beaune au bout du suspense

Upload: others

Post on 23-Jul-2020

5 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

Lundi 25 mars 2019 - 1,10 ۃdition Beaune 21B

MTM

CHENÔVE - 03 80 52 14 15

• Fenêtres PVC alu • Volets• Portails • Portes de garage

• Vérandas

PORTES OUVERTESles 30/03 et 06/04/19

1070

5500

0

CHOILLOT Remorques3, rue Joseph-Jacquard - CHENÔVE - Tél. 03 80 52 55 90

ATTELAGES VOITURES TOUS MODÈLES !AMÈNAGEMENTS DE VÉHICULES UTILITAIRES

TARIFTARIFEXCEPTIONNELEXCEPTIONNEL

799€799€

REMORQUE ERDEFirst double essieux

8569

5170

0

QUANTITÉ LIMITÉE8 EXEMPLAIRES

" Timon en V" Ridelle arrière amovible" Roues 135/80R13" Plancher monobloc en acier" Dimensions utiles 225x129

BÂCHE PLATE

OFFERTE

DU 29 AU 31 MARS 2019 PARC DES EXPOSITION NBilletterie en ligne :autoretrodijon.com

SITIONS DIJO

Caph

orn-T

hinks

tock

CLUB DE

BOURGOGNEAUTO

MOB

ILE

Peugeot Citroën DS

1299

2910

0

PAGE 7TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Dijon : des camions poubelles à hydrogène en 2021

PAGE 10

RÉGION BEAUNOISEDeux complexes sportifs en vue

PAGE 18

TÉLÉCOMMUNICATIONTrois nouvelles antennes relais autour de Seurre

PAGES 2 À 4

ÉCONOMIE

La Côte-d’Or plonge dans la mode des spas

Photo LBP/Philippe BRUCHOT

CAHIER SPORTS

RUGBY

Entré en cours de match, Thomas Lanny inscrit l’essai de la victoire devant Chambéry dans les derniers instants, rendant ses coéquipiers et le public beaunois fous de joie. Photo LBP/Fabrice BALEST

Beaune au bout du suspense

Page 2: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

2 ÉCONOMIE BOURGOGNE Lundi 25 mars 2019

21B02 - V1

TE-D

’OR

Éditi

on R

égio

n be

auno

ise

« A ujourd’hui, avoir unspa est devenu indis-

pensable pour louer deschambres d’hôtel. Les clientsveulent s’évader et ces équipe-ments sont devenus un critèrede sélection. » La direction del’hôtel dijonnais Le Vertigo lesait, le spa fait vendre et c’estd’ailleurs pour ça qu’elle a dé-cidé d’agrandir le sien. « Nouscassons notre salle de cinémaprivative pour ouvrir deuxnouvelles cabines de massage.Nous en aurons désormaisquatre, à côté du sauna, duhammam et de la piscine »,détaillent les gérants, assurantque les « films ne font pas re-cette » dans leur établisse-ment. Les travaux, commen-cés il y a quelques semaines,seront finis mi-avril.

Une folie qui gagne aussil’hôtel Kyriad de la gare deDijon, détenu par les mêmespropriétaires. Il sera, lui aussi,bientôt équipé de son proprespa, en lieu et place de l’an-cienne discothèque Le Wooz.Montant du chantier : « Plu-sieurs centaines de milliersd’euros ». Encore loin du mil-lion d’euros dépensé par l’hô-tel quatre étoiles de Vosne-Ro-manée, Le Richebourg, pourrénover le sien (lire parailleurs).

« Trois typesde massages, pas vingt »

Pour Sébastien Wild, gérantdu Prieuré des Sources, à Di-jon, ces spas d’hôtel restentdes « produits dérivés » et des« services bonus » proposéspar un milieu hôtelier en re-cherche de nouveauté.

« Le terme spa a été galvau-dé au fil du temps. Un spa, cen’est pas juste un équipe-ment : c’est être un artisan dubien être. Au Prieuré, nousn’avons que trois types demassages. Pas vingt. Chacunest étudié, accompagné d’unemusique spéciale, pas un thè-me chinois avec des bruits decascades derrière… Et jeprends le temps de formermes thérapeutes à des techni-

ques de soins sérieuses com-me du tasting osthéo-articu-l a i r e o u d e s t i s s u e smassages », garantit le gérant,féru d’arts martiaux. Il ad’ailleurs rapporté d’authenti-ques techniques de massagede ses différents voyages enThaïlande.

Un marché bientôt saturé

Nadège Maillot Hill, elle,s’est formée en Australie. Il y asix ans, elle a fondé SerenitySpa, à Dijon. Aujourd’hui àl’étroit, elle investit 120 000 €– et plus grâce à un crowdfun-ding – pour doubler la surfacede son spa, et emménagerdans un hôtel particulier de200 m² situé rue Musette. Lestravaux devraient s’acheverdans quelques jours. « C’estpour répondre à une demandede ma clientèle, qui n’arrêtepas d’augmenter. Nous rece-vons une quinzaine de per-sonnes par jour pour un chif-fre d’affaires de 10 000 € par

mois », confie-t-elle. Selon Sé-bastien Wild, c’est la « quêtede sens dans une société hy-perconnectée » qui expliquele succès de ces formules.« Quand on va au spa, on esten peignoir, sans portable : onse recentre sur soi en se met-tant littéralement à nu », ana-lyse notre interlocuteur, quiajoute que les clients sont éga-

lement attirés par « l’aspect“select” » de la plupart des in-frastructures. Mais pour Na-dège Maillot Hill, cette multi-plication de l’offre va aboutirà une rapide saturation dumarché, « avec des spas quifermeront à la chaîne » pour« ceux qui ont placé la quanti-té avant la qualité ».

Marie MORLOT

Le marché des spas se répartit sur trois secteurs : celui des instituts, celui de l’équipement d’hôtel et celui des particuliers. Photo LBP/Philippe BRUCHOT

CÔTE-D’OR Tendance

Spas : un business bouillonnant en Côte-d’OrUn nouveau qui se cons-truit, un qui s’agrandit, un autre qui déménage… La valse des spas ne s’arrête pas dans le département, prouvant que le marché du bien-être progresse. Pour-quoi un tel succès ? Quel-les différences entre un spa et un autre ? Réponsesdans notre grand format.

Étymologiquement, l’origine du mot “spa” viendrait desabréviations des formules latines sanitas per aquam, quisignifient « santé par les eaux ». Ces formules auraient égale-ment servi à l’appellation de la célèbre station thermale belgeSpa, créée en 1326. Puis le docteur Timothy Bright appelaune source dans le Yorkshire en 1596, “The English Spaw”.C’est à partir du XIXe siècle que la France découvre leconcept : à cette époque, une « réclame » pour la ville deVichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraiedémocratisation se fera au début des années 2000, avec uneprofessionnalisation accrue, l’édition de magazines spéciali-sés, et des salons internationaux : le Congrès internationalesthétique et spa se tiendra, d’ailleurs, les 6, 7 et 8 avril àParis.

Le spa, une mode ancestrale

Page 3: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

3Lundi 25 mars 2019

21B03 - V1

Traiteur

Mariage

Conception Graphique : Michaël Romano - Photos et Documents non contractuels

Terrasse en Bord de Saône

Restaurant

www.riva-plage.com • Le Riva • Chemin du Port • 21250 GLANONTél. 03 80 26 97 22 • Fax. 03 80 26 90 76 • [email protected]

Ouverturele Samedi 23 Mars 2019

Venez goûter nos spécialités(cuisses de grenouilles - friture - pôchouse)

à 25 min

de Dijon

1366

4170

0

Le marché des spas se répartit sur trois secteurs : celui des instituts, celui de l’équipement d’hôtel et celui des particuliers. Photo LBP/Philippe BRUCHOT

CÔTE-D’OR Tendance

Spas : un business bouillonnant en Côte-d’Or

Au Richebourg, à Vosne-Ro-manée, on a compris depuislongtemps qu’un hôtel hautde gamme devait proposer unespace bien-être. « Ces der-niers temps, comme le spa nemesurait que 60 m² et qu’ilétait en libre accès pour nosclients, c’était devenu unevraie contrainte pour y accé-der. Notre hôtel se devait deproposer une offre à la hau-teur », précise Lucie Mon-geard, la directrice générale.L’an dernier, l’établissement adonc réservé une enveloppede plus d’un million d’eurospour étirer son spa sur 450 m²et l’équiper d’un sauna, d’unhammam, d’une piscineaqualudique et de douchesmultisensorielles. « Nousavons désormais neuf salariésqui travaillent à plein-tempspour le spa. Nous sommespassés de 200 clients par mois

à 650, dont des clients exté-rieurs à l’hôtel », se réjouitLucie Mongeard, qui assureque cette partie de l’hôtelfonctionne désormais « com-me une entreprise à part en-tière ».

Des spas privatifs dans quelques chambres

La demande est telle que ladirectrice a fait le choixd’équiper trois de ses cham-bres de spas privatifs. « Nousavons installé des saunasdans deux d’entre elles, et il ya un mois, posé un spa sur laterrasse d’une autre », dé-taille-t-elle, assurant que le« planning de réservations esttoujours complet ». Encoreplus étonnant : les enfants en-trent désormais dans le spadu Richebourg. « Dès trois ouquatre ans, on propose desmoments découverte. » Pas

de sauna ni de hammam pources jeunes clients, mais desbains à remous et de la pisci-ne.

« Ils sont en peignoir, etchaussons. On leur fait dessoins adaptés (à partir de25 €, ndlr). Ils apprennent àse détendre et à prendre soind’eux dès le plus jeune âge. Çamarche bien pour les anniver-saires, notamment », assureLucie Mongeard.

Le spa du Richebourg, à Vosne-Romanée, a triplé de taille. De nouvelles prestations sont désormais proposées, comme des goûters d’anniversaire pour enfants. Photo LBP/Ph. B.

Le Richebourg a investi un million d’euros et cible désormais les enfants

22C’est le nombre de spas déclarés à l’Agence régio-nale de santé (ARS) en Côte-d’Or. Il y a quelques années, ils se comptaient sur les doigts d’une main.

LA QUESTION WEB

Allez-vous au spa…Au moins une fois par mois : 2 % ; Au moins une fois par an : 12 % ;Jamais : 86 %.

Votants : 1 622.

Page 4: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

4 ÉCONOMIE BOURGOGNE Lundi 25 mars 2019

CDO04 - V1

100 000 € dans un apparte-ment rue de Tivoli. « J’ai déci-dé d’en faire un spa parce quele marché des appartementssur Airbnb est saturé. Pourlouer, il fallait trouver unplus », explique-t-il.

« Être disponibletout le temps »

Un plus qui lui demande« énormément de temps et unegrosse logistique ». « Ça mar-che et j’ai beaucoup de clients.Mais cela nécessite d’être dis-ponible à tout moment, et defaire beaucoup d’intendance :nettoyer à chaque départ,changer et laver les draps et lesserviettes de bain à chaquefois… Et il faut décrocher letéléphone pour n’importequelle question », détaille-t-il,très attaché aux « commentai-res et aux étoiles » que lui lais-sent ses clients. Nenad pré-vient aussi : les coûts defonctionnement de ces petitsextra grimpent vite : 250 litresd’eau facturés à chaque bain àbulles, et une forte consomma-tion électrique pour le sauna.« C’est plus de 300 € de factu-res énergétiques par mois »,glisse-t-il, assurant que son spaprivé ne lui rapporte pas « desmille et des cents ».

Marie MORLOT

« Cette activité est très contrô-lée, par le Fisc et par Airbnb.Ils ne veulent pas que ce typed’endroit devienne des mai-sons de passe ».

Très contrôlée, mais aussi« très exigeante », comme l’as-sure Nenad Babic, un autreDi jonna i s qu i a inves t i

a vu juste. Son chiffre d’affairesa décollé (le statut d’autoentre-preneur lui interdit de dépas-ser un chiffre d’affaires de plusde 33 200 € en 2017, ndlr).Dernièrement, elle a mêmemis un troisième bien, le sien, àdisposition des locataires. Sesclients ? Des jeunes couplesqui veulent se « retrouver » oudes seniors, qui veulent mar-quer un anniversaire. « Lescouples illégitimes sont très ra-res », assure notre interlocutri-ce, qui tient à préciser qu’il est« impossible de louer pour seu-lement quelques heures ».

appartement locatif : je l’aidonc équipé pour plus de30 000 €. Le truc a cartonné,l’appartement était plein dès lemois suivant », explique Ma-rie-Ophélie Vrinat, cadre infir-mière. Devant le succès de sonpetit business, un an plus tard,elle rachète un deuxième ap-partement dans le même petitensemble immobilier.

« Le marché des appartements sur Airbnbest saturé »

Même formule, même consé-quences : l’autoentrepreneuse

U ne toute petite porte d’en-trée, nichée au premier

étage d’un immeuble de la rueMonge, à Dijon. Quelquesmarches à monter et l’apparte-ment s’ouvre. Meublé avecsoin, il comprend un lit queensize, une kitchenette et… unspa. Bain à remous, sauna etdouche sensorielle sont com-pris dans le prix de 190 € lanuit.

Ce loft est disponible à la lo-cation sur le site de réservationAirbnb. Il fait partie de la tren-taine de biens disponibles dansle département aménagée surle même modèle. « J’ai eul’idée un jour de février 2015,alors que je cherchais un ap-partement spa pour une soiréeen amoureux. Je n’ai rien trou-vé ici. Je venais d’acheter un

Marie-Ophélie Vrinat a désormais trois appartements Airbnb équipés de spas. Photo LBP/Philippe BRUCHOT

CÔTE-D’OR Tendance

Ces spas cachés dans des AirbnbC’est de plus en plus cou-rant : il est désormais possible de trouver des appartements à louer pour quelques nuits équi-pés de bains bouillon-nants et de saunas. Quel investissement de départ pour quelle rentabilité ?

« Il y a dix ans, si je vendais unbain à remous par an, c’était lebout du monde. Aujourd’hui, jepeux en vendre jusqu’à 20 cha-que année. » Éric Witt, gérantde MF Piscines, à Marsannay-la-Côte confirme le boom desspas chez les particuliers. « Il ya les bains à remous gon-flables d’extérieur, à400 €. Ils sont trèsénergivores et cesont des nids à bacté-ries. Il y a surtout dela demande pour desbains à remous endur, comme ceux quel’on voit dans les paysdu nord, en entrée degamme, à 5 000 €.L’eau ne peut être renou-velée que tout les trois, àquatre mois et son utilisation

revient à environ 1 € par jour »,calcule le professionnel, quiconfirme que le marché dessaunas se réchauffe aussi. « Mê-me si cela reste plus confiden-tiel : cela coûte entre 10 000 et30 000€ et il faut de la place

dans la salle de bain pour s’ins-taller. Aussi, une heure de fonc-tionnement, c’est 6 000 watts.À titre de comparaison, votrelave-vaisselle consomme entre1 000 et 2 000 watts pour uncycle de lavage », avertit Éric

Witt.M.Mo

Photo Pixabay

Un spa à la maison : attention à la facture d’électricité

2 250C’est, en euros, selon nos calculs, le chiffre d’affai-res mensuel généré par une chambre spa Airbnb louée un jour sur deux au tarif de 170 € la nuit. Les spas constituent des installations à risque dont l’écologie

bactérienne est fortement évolutive en fonction, notamment,« de la qualité de la maintenance des installations, du renou-vellement et de la désinfection de l’eau, mais aussi de lafréquentation, le brassage de l’eau favorisant la desquama-tion et la diffusion de matières organiques et de micro-orga-nismes apportés par les utilisateurs », précise l’Agence régio-nale de Santé (ARS). Une partie des spas, les bains à remousou à bulles, sont donc soumis aux textes législatifs et régle-mentaires relatifs aux piscines non réservées à l’usage per-sonnel d’une famille. « L’eau utilisée avant traitement doitêtre celle du réseau public de distribution d’eau potable.L’eau doit être filtrée, désinfectée et désinfectante et doitfaire l’objet d’une reprise en continu en surface pour aumoins 50 % du débit de recyclage », précise l’ARS.Les contrôles comprennent la réalisation au moins une foispar mois de prélèvements d’eau pour la recherche de certainsgermes témoins de contamination (bactéries aérobies, coli-formes, etc.) et en particulier pseudomonas aeruginosa, quiest un bon indicateur de qualité bactériologique. « La surve-nue de plusieurs cas groupés de légionellose en lien avec lafréquentation de bains à remous (spas) à usage collectif etrecevant du public, la gravité de ces événements et l’installa-tion croissante de ces équipements dans les complexesaquatiques, les clubs de sport, les hôtels et les établissementsde détente, conduisent à rappeler que l’exploitation des spasnécessite une attention quotidienne pour assurer la sécuritésanitaire des usagers », insiste l’ARS. Attention, le reste desinstallations des spas, « saunas, hammams », n’est pas sou-mis à ces contrôles.

Des contrôles sanitaires poussés pour les bains à remous

Page 5: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

5ÉCONOMIE BOURGOGNELundi 25 mars 2019

CDO05 - V1

59€d’économie !!

70

soit

Pour vous abonner :Rendez-vous sur www.bienpublic.com/abo-web/abo-proou contactez-nous via [email protected]

Accès à nos 4 éditions+ les 30 dernières parutionsContenu actualisé 24h/24, 7j/7Services numériques exclusifs(liseuse, lecture zen...)

Toute l’actualitéÉCONOMIQUE DE VOTRE RÉGION

179,10€seulement au lieude 238,80€

Jusqu’au31/03/19

OFFRE RÉSERVÉEaux entreprises et aux collectivités

PROFITEZ DU

PACK PRO WEBET SUIVEZ TOUTE L’ACTUALITÉ

1381

0450

0

■ Un très jeune présidentGeoffroy Secula, 32 ans,

est directeur de BourgogneRecyclage, PME familialespécialisée dans la valorisa-tion des déchets. Il était dé-jà investi dans la vie dusyndicat patronal puisqu’ill’avait intégré dès 2008 etétait devenu, en 2015, pré-sident de la branche indus-trie de la CPME 21. Il étaitle seul candidat à l’électionmercredi. « Immergé dansle milieu de l’entreprise dèsson plus jeune âge, je suisun passionné de l’entrepre-

nariat. Il y a onze ans, j’aivoulu me faire un réseau etdécouvrir cela de plus près.Voilà comment j’ai intégré

la CPME. Aujourd’hui, jesouhaite aller plus loindans la défense de mes con-frères, patron de PME/

TPE, parce que j’ai pleine-ment conscience du rôle etdu poids de notre syndi-cat », argumente le nou-veau président.

■ Un président« franc et tenace »

Ces premiers mots, le soirde son élection, ont donnéle ton de sa mandature. « Jeserai un président simple,franc et tenace […] et m’en-gagerai avec force et déter-mination à défendre les in-térêts des chefs d’entreprise[…] » a-il assuré, promet-tant de « combattre toutesles formes d’impôts et char-ges pour nos entreprises ».Il veillera également « à ceque la commande localepuisse être attribuée à desentreprises patrimonialesde notre territoire ». Il con-fie également qu’il renfor-cera la promotion de l’alter-nance au sein des TPE et

PME de notre territoire.« Parce que l’apprentissager e s t e a u j o u r d ’ h u i , l emeilleur moyen de recruteret de former les entrepre-neurs de demain », livre-t-il.

■ Il prend les rênesde la 3e plus grosse CPME de France

La CPME de Côte-d’Or seveut être « le premier ré-seau de chefs d’entreprisedu département ». Forte de700 adhérents, elle consti-tue la troisième CPME deFrance, en termes de tauxde pénétration. « Je conti-nuerai à faire grossir la CP-ME et à programmer plusd’une centaine d’événe-ments par an », assure-t-il.Il planche d’ailleurs déjàsur la convention annuelledont il a fixé la date au3 octobre.

Marie MORLOT

Geoffroy Secula, au centre, a été élu mercredi. Benoît Willot,à droite, lui transmet le fauteuil de président. François Asselin,à gauche, est le président de la CPME nationale. Photo LBP/M. Mo.

CÔTE-D’OR Entreprises

Qui est Geoffroy Secula, le nouveau patron de la CPME 21 ?Il a été élu mercredi lors de l’assemblée générale du syndicat patronal, au Château de Gilly. Geoffroy Secula succède à Benoît Willot pour trois ans, à la tête de la CPME 21. Faites connaissance avec le nou-veau représentant des petits patrons.

Page 6: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

6 ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION Lundi 25 mars 2019

CDO06 - V1

BULLETIN D’ABONNEMENT

Nom _____________________________________

Prénom __________________________________

Date de naissance __________________________

Adresse __________________________________

_________________________________________

Code postal _______________________________

Ville _____________________________________

Téléphone ________________________________

E-mail ___________________________________

VOS COORDONNÉES

Offre réservée aux nouveaux abonnés en France métropolitaine. Conformément à l’article13 du Règlement européen, vous disposez en permanence d’un droit de rectification etd’opposition à l’utilisation des données vous concernant.

Abonnez-vous !

! OUI, je profite del’offre d’abonnement découverteà TEMPO SANTÉ :1 AN - 6 numéros pour

16,90 €/an au lieu de 19,20 €

Je joins mon réglement par :

! Chèque libellé à l’ordre du Progrès

! J’accepte de recevoir des offres promotionnellesdu Progrès et du Groupe Bayard

1 AN - 6 numérosà TEMPO SANTÉ

Seulement

16€90/ par an

au lieu de 19,20 €

À compléter et à retourner accompagné de votre règlement à :

LE PROGRÈS ■ Abonnements69284 Lyon cedex 02

ou par téléphone 0810 40 30 60(Service 0,06 cts/mn + prix d’un appel)

138073600

Samedi, alors que les giletsjaunes ont défilé pacifiquementdans leur grande majorité, lesforces de l’ordre ont, comme àchaque acte, essuyé des jets deprojectiles : bouteilles en verre,pierres, pavés. Au final, il y a euquatre interpellations.

Tous les mis en cause ont étéplacés en garde à vue place Su-quet. Une garde à vue qui a étéprolongée hier par la magistratede permanence ce week-end.Les charges retenues : violencessur dépositaires de l’autoritépublique par jets de projectiles.

■Trois Côte-d’Oriensen comparution immédiate

Un homme de 31 ans, de Ta-lant, et un jeune de 18 ans dePontailler-sur-Saône ont été ar-rêtés rue de la Préfecture. Unhomme de 23 ans résidant àTalant a été intercepté rue Ban-nelier. Tous les trois seront défé-rés ce lundi au parquet de Dijonen vue d’une comparution im-médiate.

■Un Saône-et-Loirienen procédure de plaider-coupable avec déferrement

Un homme de 31 ans, de Sa-lornay-sur-Guye (Saône-et-Loi-

re), âgé de 31 ans, a été interpel-lé rue de la Préfecture lors deséchauffourées de fin de mani-festation. Le mis en cause étantsous curatelle, il sera déféré de-vant le parquet dijonnais ce lun-di sous comparution sur recon-n a i s s a n c e p r é a l a b l e d eculpabilité avec déferrement.

■Un Côte-d’Orien interpelléà Villefranche-sur-Saône

Comme le relatent nos confrè-res du Progrès, l’acte XIX auraété ponctué de tensions à Ville-franche-sur-Saône (Rhône), oùun rassemblement interrégio-nal était organisé par les gilets

jaunes samedi après-midi. Ilsétaient environ 150 manifes-tants. Au cours de l’après-midi,un manifestant âgé de 35 ans etoriginaire de Côte-d’Or a étéinterpellé après qu’il aurait légè-rement blessé trois policiers enleur sautant dans le dos et enleur portant des coups. L’arres-tation a provoqué la colère degilets jaunes, qui sont allés aucontact des forces de l’ordre. Àla clé, quelques échauffouréesdurant lesquelles un manifes-tant a été légèrement blessé aucoude. La procédure se dérou-lera à Villefranche-sur-Saône.

A. R. et Le JSL

Lors de l’acte XIX à Dijon, samedi, rue de la Préfecture. Photo LBP/Ph. B.

DIJON Faits divers

Gilets jaunes : le point sur les interpellations

À la barre, le prévenu et sonépouse, 43 et 38 ans, sontpoursuivis pour avoir utilisé,pour elle, une seule ordonnan-ce falsifiée le 22 mars 2017, àAiserey, et 27 pour lui, à Seur-re. Ce dernier doit égalementrépondre du vol des ordon-nances chez son médecin trai-tant, entre décembre 2015 etmars 2017.

Le prévenu aurait en effet faitusage de ces ordonnancespour se faire prescrire des ben-zodiazépines, de puissants an-xiolytiques. Il explique, sanssurprise, qu’il allait mal à cettepériode, malgré un traitementde substitution à une addic-tion à l’héroïne, et que sonmédecin aurait refusé d’aug-menter ses prescriptions detranquillisants.

La rupture du lien médecin-patient

Me Touraille, qui défend lesintérêts du médecin, évoqueralonguement la déception de cedernier, qui aurait vu dans cegeste la rupture du lien sacréqui devrait lier un médecin àson patient : « La violence,

c’est la violation de cette con-fiance. […] Ça va être compli-qué pour vous, Monsieur, detrouver de l’aide pour voussortir de votre addiction. Endemandant 1 € de dommageset intérêts, c’est un messageque mon client vous fait pas-ser ». L’avocat rappelle quel’usage abusif de ces produitsprovoque aux États-Unis plusde décès par overdose que lesarmes à feu.

Le prévenu a été condamné à8 mois de prison avec sursis etmise à l’épreuve, avec des obli-gations de travail ou forma-tion, et de poursuivre ses soins.Son épouse a été condamnée àpayer une amende de 250 €.

M. V.

Le prévenu était accusé d’avoir volé des ordonnances chez son médecin. Photo d’illustration LBP

SEURRE Justice

Huit mois avec sursispour vol d’ordonnances

Page 7: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

7ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGIONLundi 25 mars 2019

CDO07 - V1

F rançois Rebsamen (PS),maire de Dijon, l’avait briè-

vement évoqué lors de la pré-sentation de ses vœux, en jan-vier. On en sait désormais unpeu plus sur le projet à hydrogè-ne qu’entend mettre en placeDijon Métropole.

Elle veut faire rouler ses ca-mions poubelles grâce aux dé-chets ménagers. Pour cela, laMétropole prévoit de se doterde bennes à ordures ménagèresélectriques, alimentées par del’hydrogène.

Pour faire le plein, ces enginspourront profiter d’une stationd’approvisionnement à hydro-gène, qui devrait être installée àproximité de l’usine d’incinéra-tion des ordures ménagères,chemin de la Charmette, aunord de Dijon. D’autres véhicu-les à hydrogène devraient aussiavoir la possibilité de venir s’ap-provisionner en gaz sur ce site.

De l’hydrogène vertmade in Dijon

L’hydrogène sera produit surplace, grâce à l’incinérateur dedéchets ménagers, par électro-lyse de l’eau (voir ci-dessous).Les camions devraient êtreéquipés d’une pile à combusti-ble, où sera stocké l’hydrogène,pour faire tourner leur moteur

électrique. Ces bennes à ordu-res ménagères, qui rouleront àl’hydrogène vert, ne rejetterontdans l’atmosphère que de l’eau.

Dans un premier temps,moins d’une dizaine de ca-mions poubelles pourraientrouler à l’hydrogène dans lamétropole dijonnaise. Les véhi-cules, qui devraient être fabri-qués en France, sont toutefois

toujours au stade de prototype.L’expérimentation devrait dé-buter en 2021. Le montant del’investissement s’élèverait, se-lon nos informations, entre 5 et10 millions d’euros.

Contactée, la Métropole n’apas souhaité communiquer surce projet pour le moment. Ledossier se trouve actuellementsur la table de l’Agence de l’en-

vironnement et de la maîtrisede l’énergie (Ademe). Pour rap-pel, la Ville de Dijon ambition-ne de devenir une capitale verteeuropéenne en 2021.

Ce dispositif à hydrogène de-vrait être officiellement présen-té à la presse dans les prochai-nes semaines.

Alexandra [email protected]

Ce projet expérimental vise à alimenter quelques camions poubelles par de l’hydrogène produit grâce à un incinérateur de déchets. Photo LBP/Dominique TROSSAT

DIJON MÉTROPOLE Environnement

Des camions poubelles roulerontà l’hydrogène d’ici 2021

Une station à hydrogène devrait voir le jour, à proxi-mité de l’usine d’incinération des ordures ménagères, au nord de Dijon. Objectif : alimenter, via un circuit court, des camions poubelles,qui rouleront à l’hydrogène.

STATIONHYDROGÈNE

Collectedes

déchets

IncinérateurLa combustion desdéchets actionnedes turbines qui

créent del’électricité

ÉlectrolyseurL’électrolyse

de l’eauproduit

de l’hydrogène

Station serviceL’hydrogène produit sert

à alimenter lescamions benneset les voitures

Info

grap

hie

Mar

cLig

erLe

Bien

Publ

ic

De l’hydrogène produit avec les ordures ménagèresDe l’hydrogène produit avec les ordures ménagèresDe l’hydrogène produit avec les ordures ménagères

Page 8: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

8 ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION Lundi 25 mars 2019

CDO08 - V1

1397

1070

0

« O n a connu desjours meilleurs »,

soupire Lydia Bœuf, gérantede la boulangerie Victor-Hu-go, située au 84 de l’avenue.« Tout est sens dessus des-sous. Cette nuit (entre same-di et dimanche, ndlr), un peuavant une heure, une voitureest rentrée dans notre vitri-ne, détruisant les portes cou-lissantes et le rideau de fer.Elle a poussé les banquesréfrigérées, brisant au passa-ge certaines de leurs vitres. »

Transportée au CHULa conductrice, une fem-

me de 45 ans, a été légère-ment blessée. Prise en char-ge par les sapeurs-pompiersdu centre nord, elle a été-transportée au CHU Fran-

çois-Mitterrand de Dijon.Quant à savoir ce qu’il s’estpassé exactement… Une en-quête de police a été ouver-te.

Une réouverture envisagée jeudi

Selon nos informations, laconductrice circulait surl’avenue Victor-Hugo, lors-qu’elle aurait percuté, dansun premier temps, une Cliopar l’arrière. Le conducteurdu véhicule aurait alors vula quadragénaire accélérerviolemment pour terminersa course dans la vitrine dela boulangerie.

En attendant, pour LydiaBœuf, c’est un vrai coupdur : « Nous espérons effec-tuer au moins une remise enétat pour reprendre notreactivité d’ici jeudi, maispour le moment, nous som-mes onze personnes au“chômage technique” ».

Amandine ROBERTDans la nuit de samedi à dimanche, vers 00 h 53, une voiture a percuté la devanturede la boulangerie située au 84, avenue Victor-Hugo, à Dijon. Photo Famille Bœuf

DIJON Faits divers

Une voiture termine sa course au milieu d’une boulangerieDans la nuit de samedià dimanche, un véhiculea percuté la devanture dela boulangerie Victor-Hu-go, à Dijon. La conductricea été légèrement blessée.

Page 9: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

9ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGIONLundi 25 mars 2019

CDO09 - V1

1381

7200

0

NE MANQUEZ PAS

VOTRE GUIDEORIENTATION

ORIENTATIONNe peut être vendu séparément -Mercredi 27 mars 2019

ÉDITORIAUX

Photo Le Bien Public Élodie Bidault

DÉBOUCHÉS

La viticulture, un secteuret des métiers d’avenir

FORMATION

Toutes lesnouveautésORIENTATION

Ne peut être vendu séparément -Mercredi 27 mars 2019

ÉDITORIAUX

DISPONIBLE GRATUITEMENTLE MERCREDI 27 MARSavec votre journal13

7242

800

Le Grand Hôtel La Cloche, à Dijon, accueillait dimanche le casting de l’élection de Miss Côte-d’Or, organisé par le comité Miss Bourgogne. Coline Touret, MissBourgogne 2018, était présente pour encourager les douze candidates, qui ont dû passer une série de tests (entretien, culture générale, défilés…). À noterqu’une treizième candidate n’a pas pu se rendre au casting en raison de problèmes de santé et qu’une autre a été écartée en raison d’un tatouage tropimportant. Dix d’entre elles seront retenues. Elles recevront la réponse en début de semaine. L’élection de Miss Côte-d’Or aura lieu samedi 27 avril, àChâtillon-sur-Seine, en présence de Miss France, Vaimalama Chaves.

DIJONDouze candidates castées pour Miss Côte-d’Or : qui remportera son ticket pour l’élection ?

N°1 Clarysse Simonot, N°2 Marie Cognet, N°3 Elodie Brié, N°4 Isabelle Figueira (écartée en raison d’un tatouage trop important), N°5 Clara Servonnet, N°6 Laura Bortot, N°7 Maeva Cucherousset, N°8 Laurine Chanoioux, N°9 Nais Grosmaire, N°10 Fanta Kida, N°11 Bertille Blanchet, N°12 Automne Prunier, N°13 Amélie Cailletet, (absente du casting à Dijon). Photo LBP/Cesar VARGAS

Page 10: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

10 ACTU RÉGION BEAUNOISE Lundi 25 mars 2019

21B10 - V1

BEAUNE

1 adresse - 4 ambiances

Restaurant Viandes d’exception Club PrivéPiano Bar

1406

1890

0

21 Boulevard Saint Jacques - 21200 BEAUNE - 03 80 21 00 21

C e projet de complexe sportifcommunautaire qui sera

implanté à Ladoix-Serrignyavait été annoncé une premièrefois, en début d’année, au coursde la cérémonie des vœux dumaire de la commune, ChantalGauthray. Il sera présenté celundi soir aux élus de la commu-nauté d’agglomération BeauneCôte et Sud, dans le cadre dudébat budgétaire. Jeudi dernier,le président de la collectivité,Alain Suguenot, s’est rendu surplace, à Ladoix-Serrigny, sur lazone des Lauchères, qui comptedéjà de nombreuses installa-tions sportives. Il était accom-pagné de Chantal Gauthray,Jean-Paul Roy, vice-président dela communauté d’aggloméra-tion, en charge de l’enfance etde la politique sportive, et Jean-François Champion, vice-prési-dent délégué aux finances.

Une nouvelle phase de développement

« On entre dans une nouvellephase de développement, aprèsdouze ans d’existence de l’ag-glomération et malgré les bais-ses de dotation de l’État. Avecune excellente gestion qui faitque nous avons la fiscalité laplus basse des 149 aggloméra-tions de France et une bonne

marge d’autofinancement. Onne peut pas se satisfaire del’existant, car il y a des nouvellespopulations », a argumentéAlain Suguenot, qui a ainsi rete-nu deux sites sportifs. L’un aunord, à Ladoix-Serrigny, etl’autre au sud, à Nolay. Selon lacommunauté d’agglomération,les deux équipements, d’unmontant de 6,2 millions d’euros,

se composeront de trois zonessportives qui permettront un ac-cueil simultané et pluridiscipli-naire du public. Il pourrait ainsis’agir d’une salle omnisports(handball, basket-ball…), d’unesalle pluridisciplinaire (tennisde table, tir à l’arc…), et d’unesalle dédiée (escalade ou boxe).Les études détermineront lesdisciplines qui seront prati-

quées en fonction des besoinsde la population.

Le président de l’aggloméra-tion a replacé ce projet dans soncontexte : « La communautéd’agglomération a déjà porté degrands projets (les Étangs d’Orde Merceuil-Tailly, la baignadenaturelle de Montagny, les vélo-routes) et a investi 3 millionsd’euros dans l’entretien deséquipements sportifs exis-tants ». Il estime qu’il est tempsd’offrir de nouvelles installa-tions sportives. C’est pourquoile futur complexe sera installé àLadoix-Serrigny, dans un soucid’équilibre avec le sud, à Nolay.Il devra être livré en 2022. « ÀNolay, on part sur un terrainvierge, en lien avec le program-

me du Clos Carnot que la mairiedevra initier. À Ladoix-Serrigny,les réseaux seront apportés parla commune, il faudra que No-lay ait la même philosophie. »On voit que ce dernier dossierreste potentiellement miné. À lasuite de la fermeture du Cosec(complexe sportif évolutif cou-vert), les études et le montagedu projet nolaytois ont pris duretard. La municipalité et l’ag-glomération se sont rejeté mu-tuellement la responsabilité decet enlisement.

Franck BASSOLEIL

Conseil communautaire, ce lun-di soir à 18 h 30 à la maison del’intercommunalité (14 rue Phi-lippe Trinquet) à Beaune.

Le futur complexe sportif sera une installation communautaire, près des courts de tennis, du skatepark, du terrain de BMX et du terrain de football, sur la zone des Lochères à Ladoix-Serrigny. Photo LBP/Franck BASSOLEIL

LADOIX-SERRIGNY Intercommunalité

Deux futurs complexes sportifs pour plus de six millions d’eurosLes élus de la communauté d’agglomération Beaune Côteet Sud seront appelés à se prononcer ce soir sur le pro-jet d’un futur complexe spor-tif communautaire, implanté à Ladoix-Serrigny. Présenté dans un contexte « d’excel-lente gestion », il fait le pendant au dossier de Nolay, qui a pris du retard.

} Ces deux équipements, financés à hauteur de 6,2 millions d’euros par l’agglomération, sont des salles communautaires, pas communales. ~

Alain Suguenot,président de la communauté d’agglomération

Page 11: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

11ACTU BEAUNE ET RÉGIONLundi 25 mars 2019

21B11 - V1

UN PARTENARIAT

C ette inauguration estune étape importante

dans le projet architecturald’extension et de restructu-ration du centre hospitalierPhilippe-le-Bon.

L’hôpital a été construit au

début des années 70. Enseulement dix-huit mois,c’était un hôpital « pilote »c’est-à-dire un véritable mo-dèle de construction pourdix futurs hôpitaux tournésvers la modernité et l’hu-main.

« Les travaux de rénova-tion et d’extension réaliséspermettent d’améliorer laqualité de prise en chargedes patients par un environ-nement architectural ettechnologique modernisé »,explique Juliette Mezza-villa, chargée de communi-

cation de l’hôpital de Beau-n e . « P a r e x e m p l e , l epremier étage du nouveaubâtiment est dédié au servi-ce de chirurgie ambulatoire.Celui-ci permet aux usagersd’arriver le matin, d’avoirune intervention chirurgica-le dans la journée et de sor-tir le jour même de l’inter-vention en toute sécurité. »

Le confort a été amélioréAu deuxième étage du nou-

veau bâtiment, une salle na-ture a vu le jour. Elle estproposée aux femmes dési-

reuses d’accoucher plus na-turellement, le tout dans unenvironnement sécurisé.L’espace d’accouchementest moins médicalisé : on ytrouve une baignoire de dé-contraction, des lianes pours’étirer et soulager la dou-leur, ou encore un canapésur lequel les futures ma-mans peuvent effectuer des

postures. Grâce aux tra-vaux, le confort pour le per-sonnel hospitalier et les usa-gers a été amélioré. Dunouveau matériel a été ins-tallé et cinquante places deparking supplémentairesont été aménagées.

Louison REY,Mélanie MEYRIEUX

et Léonie MALUTA

La nouvelle façade de l’hôpital de Beaune. Photo DR

BEAUNE Les apprentis reporters du collège Saint-Cœur

La rénovation de l’hôpitala porté ses fruitsDepuis 2014, des travaux de rénovation et d’exten-sion sont réalisés au sein du centre hospitalier Phi-lippe-le-Bon à Beaune. L’inauguration d’un nou-veau bâtiment de soins a eu lieu le 1er octobre 2018.

Que fait déjà le collège pour le développement durable ?

« Notre établissement faitpartie du réseau Unesco de-puis six ans afin de sensibili-ser les élèves au développe-ment durable. Des objectifsde développement durable(ODD) sont affichés dans lessalles, des éco-délégués sontformés pour informer les élè-ves sur l’importance du dé-veloppement durable au col-lège. Nous avons aussiinstallé des bacs de récupé-ration de papier à plusieursendroits du collège. Unbroyeur à papier est égale-ment à disposition à l’ac-cueil. »

Pensez-vous qu’il serait bon d’organiser une jour-née spéciale pour le déve-loppent durable ?

« Ces journées spécialessur le développement dura-ble ont été remplacées par laformation des éco-délé-gués. »

Le développement durable

doit-il devenir une priorité au collège ?

« Le développement dura-ble est une priorité dans no-tre établissement. Mais ildoit aussi l’être dans leslieux publics, dans la rue etdans notre vie quotidien-ne. »

Comment inciter les élèves à participer au développe-ment durable ?

« C’est une démarche col-lective, pas seulement pourles élèves, mais pour tous,avec des actions simplescomme éteindre la lumièreen sortant d’une pièce, nepas laisser couler l’eau saufsi elle est utilisée, ne pas

gaspiller la nourriture… Cedoit être un mode de vieglobal. »

Nathan MAHÉ,Margaux BURLE

et Florian COLON-PAQUAUX

Un broyeur à papier est à disposition de tous à l’accueil de l’établissement. Photo DR

BEAUNE Les apprentis reporters du collège Saint-Cœur

Le développement durable :une priorité à Saint-CœurPour le collège Saint-Cœur, à Beaune, le développement dura-ble est devenu une prio-rité. L’équipe de direc-tion, composée de Christine Mariotti, Ma-rie-Laure Goubillon et Carole Thibert, a répon-du à nos questions à ce sujet.

Christine Mariotti, chef d’établissement du collège Saint-Cœur, à Beaune.Photo DR

Lire la suite du dossier sur les apprentis reporters du collège Saint-Cœur en page 12.

À l’occasion de la Semainede la presse et des médias dans l’école sur le thème “L’information sans frontiè-res ?”, nous poursuivonsaujourd’hui une série de pu-blications consacrées à nos ateliers de journalisme Les Apprentis reporters. Pendanttout le mois de janvier, plus de cent quatre-vingts enfants,collégiens, lycéens et étu-diants se sont glissés dans la peau de journalistes pour ap-privoiser les bonnes prati-ques du traitement de l’infor-mation : dénicher un bon sujet, trouver ses interlocu-teurs, aller sur le terrain, rédi-ger un texte pertinent, l’illus-trer de façon efficace. Cette série se poursuit aujourd’hui avec le collège Saint-Cœur à Beaune. Demain, rendez-vous au lycée agricole de Quetigny, puis mercredi au centre social de Pouilly-en-Auxois pour la dernière paru-tion de cette année.

Par Frédéric JOLY

Journalistes en herbe

ÉDITO

Page 12: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

12 ACTU BEAUNE ET RÉGION Lundi 25 mars 2019

21B12 - V1

S a p i è ce p r é f é r é e e s tHamlet, de Shakespeare.

D’après Mathieu Denis, lethéâtre apporte de la confianceen soi, permet d’oser prendre laparole en public, de découvrirsa personnalité, d’avoir uneouverture d’esprit, de se situerdans un groupe…

« Tout le monde devrait fairedu théâtre au moins une foisdans sa vie ! », affirme-t-il hautet fort. Le meilleur âge pourcommencer le théâtre est, se-lon lui, à 7 ans.

Mathieu Denis donne descours de théâtre au Saint-Cœurdepuis six ou sept ans. Il penseque le théâtre ne devrait pasêtre une option, mais un courscomme les autres. Un emploidu temps chargé ne l’empêchepas d’aller souvent au théâtre.

Dans sa vie, il a joué dans unevingtaine de pièces.

Antoine LEVIEL,Benoît GRUET

et Gabriel COLIN Au collège Saint-Cœur, le théâtre est désormais bien ancré dans les habitudes. Photo DR

BEAUNE Les apprentis reporters du collège Saint-Cœur

« Tout le monde devrait faire du théâtre une fois dans sa vie ! »Nous avons interviewé Mathieu Denis, profes-seur de théâtre en collè-ge depuis vingt ans. Il donne des cours au Saint-Coeur depuis plu-sieurs années.

Pourriez-vous nous donnerune estimation du nombrede personnes qui viennentdans votre librairie chaquejour ?« En 2018, nous avons reçu enmoyenne 75 personnes parjour, mais cela peut aller de 20personnes un lundi après-midi(nous sommes fermés le ma-tin) à 300 personnes un jour dedécembre avant Noël. »

Quelle tranche d’âge ontles usagers de votre librairie ?

« Il y a des achats qui s’éta-lent sur toute la vie, du cadeaupour le nourrisson au cadeaupour les personnes âgées.

Dans notre clientèle, il y a unemajorité de femmes adultes,mais aussi beaucoup d’enfantset des touristes de tous âges.

En revanche, il y a de moins enmoins d’adolescents à cause dela concurrence des écrans. »

Quels genres de livres sontprivilégiés par les lecteurs ?

« Ce sont surtout les romans,les livres jeunesse et les bandesdessinées. Nous avons unrayon important de scienceshumaines ou de livres sur lanature par exemple, que l’onne trouve pas ailleurs. »

Est-ce que vous avez déjà dûretirer des livres de votre sé-lection pour cause de censu-re ?

« Nous n’avons jamais retiréde livres pour cause de censurecar en France, il n’y a pas decensure grâce à la liberté d’ex-pression. »

Quels types de personnesfréquentent votre librairie ?Des gens qui lisent ponctuel-lement ou des étudiants quiachètent les livres donnésen devoir par les profes-

seurs ?« Il y a beaucoup de collé-

giens et lycéens qui viennentpour des livres prescrits par lesprofesseurs. Mais l’essentiel dela clientèle est constitué debons lecteurs qui sont des ha-bitués et de vacanciers qui veu-lent lire durant leurs congés. »

Pensez-vous que le livreaudio représente une grandeconcurrence ?

« Non, car cela reste un sec-teur de niche. Nous avons es-sayé d’en proposer quelques-uns, mais il y a peu de ventes. »

Quel budget les lecteurss’accordent-ils lors de leursvenues ?

« Les budgets varient beau-coup, mais il y a un format queles lecteurs apprécient beau-coup : ce sont les livres de po-che. Le panier moyen se situeautour de 18 €. »

Loïc MASI, Nolan MASSOTet Hugo LEGUAY-FERMIN.

Amandine Gotti est responsable de la librairie Des Livres et des Hommes. Photo DR

BEAUNE Les apprentis reporters du collège Saint-Cœur

Les Beaunois lisent-ils encore ?Nous avons décidé de poser la question à une des personnes les mieux placées : Amandine Gotti, responsable de la librairie Des Livres et des Hommes, située au 4, rue de Lorrai-ne à Beaune.

Cette année, le festival in-ternational du film policierde Beaune débutera mer-credi 3 avril et se termineradimanche 7 avril.

Il y aura quinze films encompétition et une quaran-taine de films français ouétrangers programmés surcent séances, soit vingt-cinq films par jour. Tousseront projetés au CGR ci-néma de Beaune.

Comme chaque année, surla place Carnot et sur l’es-planade du cinéma, il yaura le magnifique défilédes voitures de police etd’autres animations quiauront lieu dans toute laville, comme à la bibliothè-que ou aux archives munici-pales.

Différents prix seront re-mis après les délibérations.Le jury sera notammentcomposé de personnalitésdu monde du cinéma.

Le premier festival de cetype est né en 1982, à Co-gnac, en Charente. Il s’estterminé en 2007. Trois ansplus tard, celui de Beaune acommencé.

Elisa NARANJO,Maelle POIDEVIN

et Perrine SOPPELSA

Le festival débutera mercredi 3 avril.

BEAUNE

Le festival du film policier revient

+WEBRetrouvez trois autres reportages (comment prendre soin de son animal à Beaune ; les bénévoles de la Pro-tection civile ; tout sa-voir sur les classes Uis) réalisés par les élèves du collège Saint-Cœur sur notre site Internet bienpublic.com

Page 13: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

13ACTU MORVAN - AUXOIS - OUCHELundi 25 mars 2019

21B13 - V1

L e début d’année est richepour Festiv’ArTnay, avec

le dîner-spectacle dansant ani-mé par le grand orchestre deGuy Icard proposé le 23 fé-vrier, qui a rassemblé plus de300 personnes. L’association,qui vient de souffler ses dixbougies, organisera vendredi29 mars un concert de musi-que classique, donné par troisjeunes artistes venant du Ko-sovo, à partir de 21 heures auCafé du Nord (participationlibre).

Un marché lors de la fête de la Musique

Le début de la saison estivalesera à nouveau marqué par lafête de la Musique, organiséesamedi 22 juin : musiciensamateurs, élèves de l’école demusique et harmonie serontsollicités pour animer la place

de la mairie durant l’après-mi-di. À partir de 19 heures, ungroupe de musique se produi-ra sous le chapiteau, avec unrepas partagé. Pour la deuxiè-me année consécutive, unmarché avec artisans et pro-ducteurs locaux viendra enri-chir la manifestation à partirde 14 heures, en partenariatavec l’Ucia (Union commer-

ciale, industrielle et artisana-le) du Pays d’Arnay. Mi-août,un second concert de musiqueclassique se déroulera dansl’église Saint-Laurent. Nou-veauté automnale, une jour-née de la pomme (exposition,dégustation et artisanat) seraproposée le 27 octobre, enpartenariat avec Les Cro-queurs de pommes. Enfin, le

spectacle de Noël, en partena-riat avec l’Ucia, sera offert auxenfants le 14 décembre etviendra clore les activités de2019. Les veillées de la Côte-d’Or, coorganisées par l’asso-ciation et Gilbert Prodo,ponctueront l’année chaque21 du mois à 21 heures auCafé du Nord (hors périodeestivale).

Les membres et adhérents de Festiv’ArTnay, présidée par Nelly Lefèvre, se sont réunis à la salle des fêtesde Saint-Prix-lès-Arnay, à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de l’association. Photo LBP/Mélanie MELLIER

ARNAY-LE-DUC Association

Quels événements seront organisés cette année par Festiv’ArTnay ?Début mars, les membres et adhérents de Festiv’Ar-Tnay, présidée par Nelly Lefèvre, se sont réunis à la salle des fêtes de Saint-Prix-lès-Arnay, à l’occa-sion de l’assemblée géné-rale annuelle de l’association. Ils ont no-tamment évoqué les mani-festations à venir.

300Le dîner-spectacle dan-sant animé par le grand orchestre de Guy Icard le 23 février, a rassemblé plus de 300 participants

Marie-Thérèse Fèvre avaitsoigneusement préparé le pro-gramme pour la soirée autourde la poésie et du patrimoine,organisée samedi 16 mars.L’animatrice a rendu homma-ge à Klaus-Günter Brand, gé-néreux donateur de l’orgue àl’église Saint-Étienne, qui ac-cueillait l’événement. L’orga-niste Isabelle Guillemard a in-terprété la Toccata de Jean-Sébastien Bach, une pièce deLouis-Nicolas Clérambault, lePrélude de César Franck, laToccata en mi mineur de Jo-hann Pachelbel. Elle était ac-compagnée de deux flûtistes,Mathilde Graffier et Amandi-ne Granger. Ces dernières, ontinterprété tour à tour en soloet en duo, des fonds musicauxlors de la lecture de poèmes deVictor Hugo, Gérard de Ner-

val, Baudelaire, Jean de LaFontaine, Alphonse de Lamar-tine, puis des Sonates pour flû-tes de Charles Koechlin, unConcerto pour deux flû-tes d’Antonio Vivaldi et deClaude Pascal, un Duo con-certant d’Andreas Romberg.

Pour finir, la chorale La cro-che Chœur de Reclesne (Saô-ne-et-Loire), sous la directionde Simone Galland, a inter-prété le Chœur des esclaves deGiuseppe Verdi, Mille colom-bes de Vincenzo Bellini et Aunom des enfants d’AntoninDvorak.

Le public est venu nombreuxà l’événement, ce qui a émuMarie-Thérèse Fèvre. L’égliseétait remplie, et il a fallu ajou-ter des chaises dans l’allée cen-trale pour que tout le mondepuisse assister à la soirée.

Pour rappel, celle-ci était or-ganisée dans le cadre du Prin-temps des poètes et à l’occa-sion de la remise en valeurrécente du patrimoine del’église Saint-Étienne par lasection Poésie d’ici de l’asso-ciation Lacanche animation.

La chorale La Croche Cœur a notamment interprété le Chœurdes esclaves de Giuseppe Verdi. Photo LBP/Élisabeth HACHE

LACANCHE Animation

La soirée poésie et patrimoine a rencontré un vif succès

C’est le nombre de maires qui ont participé, vendredi, à lasalle des fêtes de Bligny-sur-Ouche, à la réunion concernant lasensibilisation sur la sécurité des rassemblements. Face àl’augmentation et l’importance des manifestations organiséesen Côte-d’Or, un guide pratique sur les procédures à suivre encas de manifestations a été distribué aux élus présents.

BLIGNY-SUR-OUCHE

40LE CHIFFRE

De gauche à droite : le commandant Cyril Bidau, chef du groupement sud au Sdis (Service départemental d’incendie et de secours), Denis Myotte, maire de Bligny-sur-Ouche, Ludovic Rochette, président de l’association des maires de la Côte-d’Or, Frédéric Sampson, directeur de cabinet du préfet et Catherine Morizot, directrice des sécurités à la préfecture. Photo LBP/Karin CHARLES

Page 14: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

14 ACTU MORVAN Lundi 25 mars 2019

21B14 - V1

L’Union commerciale et artisa-nale (UCA) de Saulieu a tenu

son assemblée générale vendredi 15 mars au soir, au lycée Saint-Do-minique. Le point a été fait par le président Nicolas Lazzerini sur lesactivités et les projets de la structu-re, qui compte trente adhérents et deux bienfaiteurs.

La mobilisation des adhérentssemble avoir été plus faible cette année. Et pourtant, le rapport du président reflète une volonté

d’animer et de promouvoir la ville et le territoire. « Nous avons pro-posé de nouvelles manifestations, comme la balade gourmande à l’Argentalet », a rappelé Nicolas Lazzerini. « Elle a été bien appré-ciée. Elle permet de faire la promo-tion de la randonnée et de la gas-tronomie de la commune et du territoire. »

« Le soutien de l’UCAcrée une dynamiquepour la ville »

L’UCA participe également auxactivités de l’office municipal de culture (carnaval) et de l’office de tourisme (balades gourmandes). « Le soutien de l’UCA crée une dynamique pour la ville », a re-

marqué le président. 2019 devrait donc tout naturellement se pour-suivre avec le même engouement avec des soirées nocturnes. Six sont d’ailleurs déjà prévues les vendredis, en juillet et en août, en collaboration avec la commune. « Nous allons optimiser les bala-des gourmandes car la gastrono-mie est vraiment notre image de marque », a annoncé le président. Il s’agira aussi d’améliorer encore les jeux de fin d’année et d’amener davantage d’animation au centre-ville à l’occasion de Noël en amé-liorant l’occupation du chalet de-vant la mairie et en gardant bien sûr l’esprit de Noël. Enfin, l’UCA se penchera sur la communicationà mettre en place en amont des manifestations qu’elle organise.

L’Union commerciale et artisanale de Saulieu se joint aux activités de la ville. C’était le cas dernièrement, à l’occasion du carnaval. Photo LBP/Élisabeth BERTHIER-BIZOUARD

SAULIEU Commerce

L’Union commerciale au cœur de la vie locale

L’Union commerciale et artisanale de Saulieu sou-haite animer la ville et y apporter une vraie dyna-mique. C’est ce qui est ressorti de l’assemblée générale de l’association.

J ean-Claude Pape est le nou-veau président du comité dejumelage sédélocien : Ami-

tiés internationales. Ce retraitéréside à Champeau-en-Mor-van depuis 2005. C’est en 2010qu’il apprend l’existence du co-mité de jumelage, en partici-pant à son rallye promenade.« J’ai des amis dans les troisvilles jumelées avec Saulieu :

Gau-Algesheim en Allemagne,Caprino-Veronese en Italie etPhilippeville en Belgique.C’est intéressant de partagerdifférentes habitudes de vie etcultures », explique le nou-veau président, qui a intégré lebureau du comité de jumelageen 2012 pour mieux participeraux activités.

De quoi sera fait 2019 ? « Àprésent, nous sommes occupéspar le quinzième anniversairedu jumelage avec Caprino-Ve-ronese, où nous devons nousrendre du jeudi 25 au diman-che 28 avril. Nous y seronsrejoints par nos jumeaux de

Gau-Algesheim », indiqueJean-Claude Pape. Qui préciseque des solutions sont recher-chées pour faire face à l’arrêtde la Foire de printemps, aucours de laquelle le comitéavait un stand de restauration.

Des actions sont égalementprévues avec les jeunes du col-lège de Saulieu. « Mais le plusintéressant serait de trouver denouveaux adhérents plus jeu-nes », souhaite le président.« Nous invitons ceux qui leveulent à rejoindre nos ju-meaux allemands, italiens etbelges. Ce sont des aventuresculturelles passionnantes. »

Jean-Claude Pape est le nouveau président du comité de jumelage Amitiés internationales. Il succède à Luc Paris. Photo LBP/É. B.-B.

SAULIEU Association

Jean-Claude Pape prend la tête du comité de jumelageLe comité de jumelage de Saulieu Amitiés interna-tionales a changé de pré-sident. Après dix ans à ce poste, Luc Paris a cédé sa place à Jean-Claude Pape.

L’Association française del’éclairage (AFL) vient de dé-cerner le premier prix du con-cours lumières à la Villa Loi-s e a u d e s s e n s , l e s p asédélocien du Groupe Ber-nard-Loiseau, pour la qualitéde ses éclairages. Cette asso-ciation est composée notam-ment de médecins et d’oph-talmologistes qui s’attachentà démontrer l’importance dela lumière au quotidien avectoutes les nuisances ou aucontraire tous les bienfaitsqu’elle procure.

« Le projet allie éclairage intérieuret extérieur »

« Loiseau des sens à Sau-lieu est le seul projet qui alliel’éclairage extérieur et inté-rieur », souligne le président

de Bourgogne-Franche-Com-té de l’AFL, Patrice Béché. Etce concours aura démontrél’exemplarité de cette réalisa-tion en matière de bien-êtreet de limitation des nuisancesmais aussi de coût, de con-sommation énergétique. Se-lon les endroits, dans ce lieude ressourcement et de dé-tente, l’éclairage est un atoutmajeur qui a été mûrementréfléchi avant d’être conçu entoute sécuri té pour lesclients. Ainsi selon où l’on setrouve, le spa, les bassins…La lumière est froide ouchaude voire douce ou encouleur. Rien n’a été laissé auhasard.

En accordant cette récom-pense, l’Association françai-se de l’éclairage démontreque l’excellence fait partie dupaysage local.

L’éclairage de Loiseau des sens, projet innovant mûrement réfléchi, est valorisé aujourd’hui par l’Association française de l’éclairage. Photo LBP/É. B.-B.

SAULIEU Récompense

L’exemplarité de l’éclairage de Loiseau des sens distinguée

Samedi 30 mars : belote.Du 25 au 28 avril : voyagepour le quinzième anniver-saire du jumelage avec Ca-

prino-Veronese.Samedi 21 septembre : Foi-re d’automne.Dimanche 13 octobre : loto.

LES DATES À RETENIR

Page 15: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

15ACTU LA CÔTELundi 25 mars 2019

21B15 - V1

La précédente avait été inaugu-rée en 1962. Cinquante-sept

ans plus tard, sous le soleil et de-vant un peu moins de deux cents personnes, Villebichot s’est dotée d’une nouvelle salle des fêtes « trois fois plus grande », selon le maire Pascal Grappin. Le nouvel espace de rencontres et de loisirs de la commune a été baptisé L’Hé-ritage. Il a également été équipé d’une cuisine dernier cri, qui se situe à la place d’une ancienne salle de classe, plus utilisée depuisla construction du pôle scolaire à Gilly-lès-Cîteaux, il y a cinq ans.

Un chantier compliquéL’inauguration valait aussi pour

la mairie, qui a été réhabilitée. Principal changement : le secréta-riat a été déplacé au rez-de-chaus-sée dans le but d’être accessible aux personnes à mobilité réduite. « C’est un projet, mais deux réha-bilitations avec la salle des fêtes etla mairie. Nous avons créé une liaison entre les deux bâtiments. Un local technique abritant une pompe à chaleur a aussi été con-çu. Ce type de chauffage remplacecelui au fioul qui existait aupara-vant. Nous avons aussi changé lesvingt-neuf menuiseries dans la mairie », résume Pascal Grappin. Le premier édile savoure la réali-

sation de ce projet qui est « une nouvelle page dans l’histoire de Villebichot ».

Un projet qui était dans les car-tons depuis six ans. « La premièreréflexion date de 2013 et la pre-mière rencontre avec la mission de conseil et d’assistance aux col-lectivités (MiCA) du départe-

ment. Après le choix de l’architec-te (Paulin Bernard à Talant, ndlr) le projet s’est affiné petit à petit jusqu’au dépôt du permis de construire ». Commencés en sep-tembre, les travaux se sont termi-nés treize mois plus tard, en no-vembre 2018. Et le chantier, qui impliquait une dizaine de socié-

tés, n’a pas été de tout repos à en croire le maire : « Il y a eu 53 réu-nions de chantier. J’ai calculé 77 absences d’entreprises lors de ces réunions, c’est compliqué de faire avancer correctement un chan-tier et de le suivre efficacement. Après, il existe plusieurs catégo-ries d’entreprises. Celles avec qui

cela s’est très bien passé, celles avec qui cela s’est bien passé, et celle avec laquelle ça ne s’est pas bien passé du tout. Elle n’a d’ailleurs pas été invitée à l’inau-guration », a lâché le maire sans préciser quel entrepreneur il vi-sait.

Thibault SIMONNET

Près de deux cents personnes ont assisté à l’inauguration de la mairie et de la salle de rencontres et de loisirs ce samedi matin. Photo LBP/Th. S.

VILLEBICHOT Vie locale

Une nouvelle salle des fêtes et une mairie aux normes pour 770 000€L’inauguration de la mai-rie et de la salle de ren-contres et de loisirs s’est déroulée samedi matin à Villebichot. Environ deux cents personnes étaient présentes.

« Une pièce de théâtre sera jouée le 6 avril »Corinne Pitié, présidente ducomité des fêtes de Villebichot« Nous allons jouer une piècede théâtre dans la nouvelle salledes fêtes samedi 6 avril. Ce serala première manifestation “offi-cielle” dans ce nouveau lieu.Auparavant, nos manifesta-tions se déroulaient durantl’été, il n’y avait pas de salle enconséquence pour se retrouverd’octobre à mars. L’anciennesalle des fêtes était trop petite,et, en termes de sécurité, c’étaitun peu limite. Nous étions unpeu frustrés dans nos proposi-tions de manifestations même sinous organisions déjà des jour-nées Halloween, carnaval, des

sorties à l’extérieur comme aumarché de Noël à Colmar, desmarches… On ne pouvait pasfaire de spectacle dansant, dethéâtre, de loto… Et quand onorganisait une manifestation àl’extérieur, on n’avait pas de so-lution de repli. Cette salle vadésormais permettre aux gensde se rencontrer, de partager. »

Photo LBP/Th. S.

RÉACTION

770 000 € TTC : c’est la somme qui a été investie pour réhabiliter la mairie et la salle des fêtes. La commune a été aidée par le Département à hauteur de 174 000 €. François Sauvadet, président du conseil départemental, a salué « un pari architectural réussi, avec une salle des fêtes bien faite et vaste ». Ce dernier a aussi souligné que les crédits, accordés par la collectivité aux communes, continue-raient à être « sacralisés ». « J’assume fortement ce choix », a-t-il ajouté. L’État a aussi été un financeur important du projet avec 170 000 € de subvention. Jean-Baptis-te Peyrat, sous-préfet de l’arrondissement de Beaune, a expliqué : « Il est important de faire vivre nos communes. Nous avons reçu 158 dossiers l’an dernier. Tous ceux qui en ont déposé ont reçu ce qu’ils vou-laient. L’État investit dans les territoires ruraux. » Il a également affirmé que ces

dotations, qui représentent environ 4 mil-lions d’euros pour l’arrondissement de Beaune (220 communes), « seront mainte-nues en 2019 ». En plus d’une subvention du Siceco, Territoire d’énergie Côte-d’Or (10 000 €), l’autofinancement communal et deux emprunts contractés sur quinze et vingt-cinq ans par la municipalité ont permis de boucler le budget.

La nouvelle mairie et la nouvelle salle des fêtesinaugurées par les élus. Photo LBP/Th. S.

Qui a financé ce projet ?

Page 16: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

16 ACTU LA CÔTE Lundi 25 mars 2019

21B16 - V1

Depuis 1987Depuis 1987

FABRICANTFABRICANTINSTALLATEURINSTALLATEUR

VérandaPergola

Fenêtre PVC/aluPortail

Porte de garage

Salle d’exposi!on39 380 OUNANS03 84 37 71 73

/ www.aluferm.com / 1128

4270

0

M orey-Saint-Denis vientd’adhérer, à son tour,

au dispositif Panneau Poc-ket, pour diffuser toutes lesinfos de la commune sursmartphone. « Simple d’utili-sation, efficace et peu oné-reuse », selon l’Associationdes maires ruraux de France(AMRF), elle permet directe-ment d’avoir en temps réelles actualités du village“dans la poche” téléchargea-ble gratuitement. « Les infosdu panneau d’affichage de lacommune seront directe-

ment accessibles sur votresmartphone. C’est ce quepropose aujourd’hui l’appli-cation Panneau Pocket », ex-plique Jean-Luc Rosier, pre-mier adjoint au maire.

Annoncée lors des vœux du maire Gérard Tardy

« Le principe est simple : ilsuffit pour cela que chaqueutilisateur télécharge l’appli“Panneau Pocket”, disponi-ble chez Google Play oul’App Store… »

L’utilisation de ce dispositifavait été annoncée lors de lacérémonie des vœux du mai-re Gérard Tardy. C’est chosefaite depuis une quinzainede jours. Ce nouveau moyenmoderne de communicationpermet aujourd’hui à chaqueMorétain d’être prévenu, in-

formé, alerté, et de disposerdes informations sur les évé-nements locaux et l’actualitécommunale depuis un smart-phone.

« Avec Panneau Pocket, leshabitants reçoivent une noti-fication sur leur téléphoneportable. C’est une façon deleur simplifier la vie », a pré-cisé le premier édile GérardTardy .

« En effet, si la mairie a unmessage à faire passer, ellel’écrit et le publie sur l’appli-cation. À ce moment-là, leshabitants, qui ont téléchargél’application gratuite surleur smartphone et ajoutéMorey-Saint-Denis dansleurs favoris, reçoivent l’in-formation en temps réel.Pour le village, c’est unerévolution », déclarent lesdeux élus.

François BAILLY (CLP)

Jean-Luc Rosier, premier adjoint, a testé l’application Panneau Pocket. Photo LBP/F. B.

MOREY-SAINT-DENIS Vie locale

Panneau Pocket : les infos de la commune en temps réel

Après 720 communes utilisatrices en France, Morey-Saint-Denis a ad-héré, à son tour, au dispo-sitif Panneau Pocket. Ain-si, les administrés, qui le désirent, disposeront de toutes les infos de la com-mune... dans la poche.

Pendant plusieurs années,de 2002 jusqu’à 2017, lesmembres de la section yogadu foyer rural n’ont pas mé-nagé leurs efforts pour orga-niser un vide-greniers. Ce-lui-ci se déroulait, chaqueannée, le 1er mai, dans lesecteur bucolique du pland’eau Jean-Cêtre, et a connuun succès croissant, avecplus de deux cents expo-sants et plusieurs milliers devisiteurs. Cependant, unetelle manifestation, soumi-se aux aléas de la météo,pouvait être une réussitecomme une grande décon-venue, face à l’importanteorganisation qu’elle néces-sitait.

Un moral ébranléC’est ainsi qu’en 2016, un

long épisode pluvieux a af-fecté le moral des organisa-teurs. Face à cette situation,à la lassitude et aux con-traintes de sécurité de plus

en plus lourdes, ils ont alorsdécidé de ne pas poursuivrecette manifestation.

Soucieuse de mettre enplace un événement dans levillage, la section yoga a,cette fois, voulu mettre àl’honneur les personnes quiœuvrent au quotidien chezeux ou au sein d’associa-tions avec la création d’unsalon Passions. Résultat : le14 avril, dans la salle desfêtes, un certain nombre depersonnes passionnées, col-lectionneurs, artistes ama-teurs du village d’ailleursvont exposer (les inscrip-tions sont déjà closes). Pein-tures, broderie, photogra-phies, collections d’objetsles plus divers, céramique,calligraphie ou encore si-gillographie seront entreautres accessibles au public.

Dimanche 14 avril, salle desfêtes, rue du Foyer,de 10 à 18 heures.

Lors d’une précédente exposition, Mireille a fait découvrir l’écriture à la plume aux enfants. Photo archives LBP/GUY MOROT

SAULON-LA-CHAPELLE Vie locale

Le rendez-vous des passionnés s’organise

0 800 003 280

Parce que lire son journalc’est aussi un moment de plaisir...

Abonnez-vous !SERVICE ABONNEMENTS - BP 21550 - 21015 DIJON [email protected]

NOS CHARGÉS DE CLIENTÈLE SONT À VOTRE ÉCOUTE 7 J/7 - DU LUNDI AU VENDREDI DE 7 H À 16 H, LE SAMEDI DE 7 H 30 À 11 H 30, LE DIMANCHE ET JOURS FÉRIERS DE 8 H À 11 H 30

Appel gratuit depuis un poste fixe

Page 17: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

17ACTU PLAINE DE SAÔNELundi 25 mars 2019

21B17 - V1

L e jeune Brazéen Alan Allègreva créer l’événement en pro-

posant la première soirée House et Techno au château Magnin.

Un parcours musicalAprès des études commercia-

les, Alan Allègre a passé une an-née en fac de musicologie avant de sillonner le pays comme char-gé de diffusion auprès de person-nalités du monde musical. Voilà quelques semaines, il a créé son association, Nocturne, qu’il pré-side avec le soutien de deux amis,Aurélien Chanussot (secrétaire) et Romain Farge (trésorier).Aujourd’hui, en qualité d’assis-tant technique en son et lumière, Alan organise avec Nocturne, le “Château des raves”, samedi soir, de 19 à 2 heures.

Un mix apéro pour commencer Cette grande première se dé-

roulera en deux parties : « De 19 à 21 heures, on débutera avec la “Music House”, précise Alan Allègre. L’entrée sera gratuite pour tous (à condition d’être ma-jeur) ». C’est le DJ Didier Limo-net (Nassau), ancien résident de

l’An-Fer et de la Villa Messner, à Dijon, qui animera cet apéro-mix, durant lequel les raveurs pourront se restaurer grâce au food truck Finger’s Food.

Des DJ et un mapping 3D* À partir de 21 heures, l’entrée

sera payante (10 €) pour une par-tie techno avec trois DJs (Enzo Riccardi, du collectif ATOM, puisMarc Ayats & OWLK, tous deux issus du label A-TRACTION Re-cords), qui se succéderont jus-qu’à la fin de la rave party.

« Pour l’occasion, la façade duchâteau Magnin sera éclairée de manière originale, et un mapping3D de l’artiste Émile Abadie (ABEM) illuminera l’intérieur des lieux », poursuit Alan Allègre.

Et de conclure : « J’avais vrai-ment envie de faire partager cetteculture au plus grand nombre. J’espère que le public viendra dé-couvrir et apprécier ce genre mu-sical ».

Info Château des Raves, samedi30 mars, au château Magnin, ruedu Maréchal-de-Lattre-de-Tassi-gny, Brazey-en-Plaine. Entrée gra-tuite de 19 à 21 heures, puis 10 €ensuite. Prévente des billets sur lapage Facebook « Nocturne », oubilletterie sur place le jour J.

*Le mapping 3D est une techno-logie qui permet de projeter desvidéos ou de la lumière sur desvolumes, afin de recréer des struc-tures en relief.Alan Allègre va créer l’événement avec une soirée House et Techno. Photo LBP/Bruno THIEBERGIEN

BRAZEY-EN-PLAINE Événement

Le château Magnin va se transformer en “Château des raves”Samedi 30 mars, le châ-teau Magnin vibrera jus-qu’à 2 heures, au son de la techno et de la house music. Une grande pre-mière organisée par un jeune assistant son et lumière, originaire de Brazey-en-Plaine.

Samedi, se tenaient lespremières Rencontres réno-vation à la salle polyvalentede Losne.

Un public et des exposants satisfaits du résultat

Inaugurées par Régis Pen-necot, président de la cham-bre des métiers de Côte-d’Or, Emmanuelle Coin,conseillère départementaleet plusieurs élus de la com-munauté de communes Ri-ves de Saône, et des commu-n e s a v o i s i n a n t e s , l e squatorze exposants pré-sents ont été très satisfaitsde cette journée.

En effet, le public est venunombreux afin de rencon-trer des spécialistes dans ledomaine de l’aménagementet la rénovation.

Selon les exposants, ce sa-lon a été une réussite. Méla-nie White, de l’entrepriseNiquet, à Losne, est reve-nue sur l’événement : « Cet-te journée a été très intéres-s an te . Nous avons purenseigner le public sur lesnouveaux produits ou systè-mes d’économie d’énergie.Ce qui est important. Ce sa-l on nous a é g a l emen tpermis de prendre contactavec des clients potentiels,mais aussi avec d’autres ex-posants ».Pour Mélanie White, exposante, le salon a été porteur. Photo LBP/Cyrille BELIGAT

LOSNE Urbanisme

Rencontres rénovation de l’habitat : une belle première

Page 18: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

18 ACTU PLAINE DE SAÔNE Lundi 25 mars 2019

21B18 - V1

■Corberon : l’installation est imminente

L e terrain qui accueillera lafuture antenne relais est dé-

jà prêt à Corberon. D’une hau-teur de trente-cinq mètres, celle-ci sera située à la sortie duvillage, sur une parcelle com-munale. Pour les automobilistesde la route départementale 973,l’antenne se trouvera sur leurdroite quand ils circuleront endirection de Seurre. Le maire deCorberon Jean-Christophe Val-let explique : « L’étude est faite,la convention est signée avecOrange. Nous n’avons pas eu decontestation jusqu’à présent. Ilfaut dire que nous avons de grosproblèmes de réseau à Corbe-ron. Ce dernier est saturé etnous n’avons pas de 4G. Beau-coup d’habitants m’ont contac-té à ce sujet. La délibération quiautorise l’installation a été ap-prouvée par les conseillers mu-nicipaux ». Le premier édileconsidère cette future installa-tion comme une « excellentenouvelle ». Et d’appuyer sespropos : « Un jour, nous avonsmême loupé la location d’unappartement communal à desinfirmières qui voulaient s’ins-taller à Corberon. L’apparte-ment leur plaisait, mais elles ontregardé leurs téléphones, et leréseau était insuffisant. Ellesm’ont fait comprendre qu’elles

ne viendraient pas dans la com-mune car leur outil de travail nefonctionnait pas. Ce fut frus-trant ». L’installation de l’anten-ne, qui a une portée d’environdeux kilomètres, devrait débu-ter d’ici la fin du mois, mais ellene fonctionnera « pas avant ledébut de l’été », indique Jean-Christophe Vallet.

■Auvillars-sur-Saône : bientôt une rencontreen sous-préfecture

La situation est moins sereine

à Auvillars-sur-Saône, où l’opé-rateur Orange a aussi prévu deconstruire une antenne relais(lire notre article du 15 décem-bre). De nombreux habitantsont signé une pétition contreson implantation. L’antenne detrente-sept mètres devait êtreinstallée sur l’ancien terrain defootball de la commune, à l’en-trée du bourg.

À la suite de l’envoi de la péti-tion à la sous-préfecture de l’ar-rondissement de Beaune, lemaire de la commune, MarcJaudaux, a été contacté pour la

tenue d’une future réunion deconcertation qui se dérouleraità la sous-préfecture et qui seraitcomposée de membres du col-lectif d’opposants à l’antenne,de conseillers municipaux favo-rables au projet, de représen-tants d’Orange, et de représen-tants de l’État. Les mesures dechamps électromagnétiques de-mandées par les services del’État viennent d’être réalisées.Une étape préalable indispensa-ble avant cette réunion de con-certation. « Nous avons reçu lesanalyses et nous les avons trans-

mises à la sous-préfecture, il y aquelques jours seulement. Noussommes maintenant en attented’une date de rendez-vous », no-te Marc Jaudaux.

■Labergement-lès-Seurre : l’antenne installée dans l’année

« Le téléphone et Internetdans le village, c’est la catastro-phe. » Pour le maire de Laberge-ment-lès-Seurre, Jean-PierreFleury, l’arrivée prochained’une antenne Orange est unsoulagement. « Trois sitesétaient ciblés : le long de la rou-te de Beaune, à proximité duclocher de l’église, au lieu-dit LeChamp de Grange. Une sociétéspécialisée a fait venir un dronedans le but de repérer l’emplace-ment qui permettrait de desser-vir la commune à 100 %. » L’an-tenne sera finalement située surun ancien sentier communal aulieu-dit Le Champ de Grange,en direction de Chivres, au suddu village. « Une délibération aété prise au conseil municipal,tous les élus étaient d’accord,poursuit Jean-Pierre Fleury. Jesais que des gens n’arrivaientpas à vendre leurs maisons dansla commune, car nous n’avionspas une assez bonne réception.Avec, en plus, l’arrivée de lafibre optique mi-mars, puis l’an-tenne, nous n’aurons plus deraisons de protester, normale-ment. Toutes les autorisationsont été délivrées pour l’installa-tion de l’antenne. Cela devraitse faire cette année ».

Thibault SIMONNET

La future antenne relais de Corberon sera implantée à la sortie du village, en direction de Labergement-lès-Seurre. Photo LBP/Th. S.

RÉGION SEURROISE Vie locale

Trois antennes relais Orange bientôt installées ?Les communes de Laber-gement-lès-Seurre, Corbe-ron et Auvillars-sur-Saône pourraient prochainement accueillir des antennes surleur territoire. Le point.

La municipalité de Pagny-le-Château a fait rénover la salle des fêtes du village. Les travaux,d’un montant global de 7 700 €, ont été effectués en deux étapes. Tout d’abord, le parquet a étérénové ainsi que vitrifié. « En moins d’une semaine, QRF en-treprise a fait le nécessaire afinque la salle soit disponible leweek-end, car elle était louée », précise Jacques Chossat de Montburon, maire de la commu-ne. La semaine dernière, des tra-vaux ont été effectués pour « re-f a i r e l e s pe in tu re s e t l esoubassement de la salle des fê-

tes. Certains murs étaient un peuabîmés et tachés, et les plinthes devaient être repeintes. Les pom-piers ont inauguré la salle desfêtes fraîchement rénovée lors deleur soirée choucroute, samedi dernier, qui a accueilli environ 80 personnes », reprend l’élu.

La société QRF entreprise a procédé à la rénovation des murs de la salle des fêtes. Photo municipalité de Pagny-le-Château

PAGNY-LE-CHÂTEAU Travaux

La salle des fêtes s’est refait une beauté

Photo municipalité de Pagny-le-Château

7 700C’est, en euros, le mon-tant global des travaux de rénovation effectués.

Page 19: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

CDO19 - V2

Page 20: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

20 ACTU LE FAIT DU JOUR

FRAN

CE M

ONDE

CDO20 - V1

grange. Alors qu’il vient de fê-ter ses 200 ans, le Livret Arapporte à peine plus que l’in-flation, parfois moins. Il n’apourtant jamais autant séduit :son encours est en hausse quasiconstante. Il est passé de165 milliards d’euros en 2008 àplus de 280 en 2018. Mêmetrajectoire pour le livret de dé-veloppement durable et soli-daire, rémunéré de la mêmefaçon (+0,75 % par an). En-semble, ces deux produits cap-tent plus de 390 milliardsd’euros d’épargne sûre et garan-tie… mais peu rémunératrice.

Mais il y a encore pire entermes de logique économi-que : fin 2018, les Français lais-saient aussi dormir 390 mil-liards d’euros sur… leurscomptes courants. Soit plus de14 000 € par ménage qui nerapportaient rien du tout.

J. C.

euros d’intérêt pour une per-sonne seule (le double pour uncouple).

Au-delà de l’assurance-vie,l’appétit des Français pour leLivret A (ou son produit équi-valent) a de quoi surprendre :moins il rapporte, plus il en-

actions sont fiscalisés… et il arri-ve à ces placements de baisser :1 000 € placés sur les valeurs duCAC 40 en mars 2011 n’en va-laient plus que 850 un an plustard. Même si la pente a été –largement – remontée depuis, lerisque d’une perte, même tempo-raire, éloigne les épargnants dela Bourse. D’autant que la Fran-ce propose un large panel deplacements « sans risques » ettrès accessibles (plans d’épargnelogement, livrets A, B, jeune…).

Il y a une autre raison, beau-coup plus concrète : la com-plexité, réelle ou supposée, desactions. Le tout en dépit des ef-forts des établissements finan-ciers et de l’État pour orienterl’épargne – conséquente – desFrançais vers des placements « productifs ».

Les Français pas plus « peureux » que les autres

Y a-t- i l pour autant une« peur » française de la Bourse ?En réalité, la France est plutôtdans la moyenne européenne :les Allemands comme les Espa-gnols ou les Italiens ne prennentpas plus de risques que nous,voire moins.

Est-ce différent aux États-Unis,pays du « loup de Wall Street » ?Oui, mais pas forcément parchoix, comme l’explique Luc Ar-ronder, économiste spécialistedes comportements d’épargne(lire par ailleurs). Si les entrepri-ses américaines se financent à70 % par la Bourse – contre 40 %en France, c’est surtout parceque les retraites par capitalisa-tion, et les fameux fonds de pen-sion, orientent l’épargne desAméricains vers la Bourse. Làoù les Français peuvent comptersur leur système par répartition,et favorisent la pierre et l’épar-gne sécurisée pour compléterleur future pension.

Joël CARASSIO

P eureux et gagne-petit, lesFrançais ? Pas si simple :

souvent prompts à dénoncer lesactionnaires qui « gagnent del’argent sans rien faire », ils ontparfaitement intégré que laBourse rapporte – beaucoup –mais s’en tiennent à bonne dis-tance.

La France comptait 7,4 mil-lions d’actionnaires privés justeavant la crise financière de 2008… et à peine plus de 3 mil-lions aujourd’hui.

Pourtant, entre 2009 et 2019,le CAC 40 – le principal indiceboursier français – a augmentéde 88 % – un quasi-doublement.Mille euros investis sur ces ac-tions en 2009 valent aujourd’huiprès de 1900 €. Dans le mêmetemps, le sacro-saint livret A arapporté en moyenne 1,31 % paran, soit 15 % en 10 ans. Ce qui fait 1 150 € pour 1 000 € inves-tis. Les autres placements « sansrisque » se sont eux aussi mon-trés beaucoup moins perfor-mants que la bourse.

Gagner moins, mais sûrement

Mais il y a – au moins – deuxgrandes différences. Première-ment, le Livret A (ou son produitéquivalent) est un placement to-talement liquide : à tout mo-ment, il est possible d’accéder àson argent, sans frais, sans dé-marche particulière.

Deuxièmement, avec le LivretA, tout gain – certes faible – estacquis, et sans aucune fiscalité.De leur côté, les rendements des

Peu importe que, sur le long terme, les placements boursiers rapportent plus que les placements sans risques : les Français sont durablement fâchés avec la bourse. Photo Eric PIERMONT/AFP

FINANCES L’essentiel de leur épargne reste sécurisée et peu rémunératrice

Pourquoi les Français restent fâchés avec la BourseGagner peu, mais sans aucun risque : tel serait le profil de l’épargnant fran-çais, toujours moins prêt à risquer ses économies dans le secteur « produc-tif ». Un cliché qui évo-lue… un peu.

Est-ce l’avenir de la Bourse ? Le financement participatif(crowdfunding) des entreprises attire de plus en plus« d’investisseurs ». Lesquels sont attirés par la proximité etun projet en particulier, même s’il est souvent plus risquéque des actions « classiques ». Mais le but est exactementle même : participer au financement et au développementd’une entreprise. Dans le cas du « crowdfunding » pur, ils’agit en général de dons, avec ou sans contreparties, pourlancer ou développer une société. Ces fonds offrent uncapital de départ à l’entrepreneur, qui peut aussi s’en servirpour convaincre un banquier de lui octroyer un prêt. EnFrance, 336 millions d’euros ont ainsi été collectés en2017, auprès de 1,65 million de personnes, selon l’Autoritédes marchés financiers (AMF).

Le « crowdlending » a aussi le vent en poupe : il s’agit d’unprêt participatif, obtenu plus rapidement et plus simple-ment que par une banque… mais à un taux plus élevé (5 à12 %). Cher payé, il offre simplicité et visibilité au créateurd’entreprise.Mais attention : l’AMF conseille de toujours vérifierauprès de l’Orias ou du registre Regafi qu’une plateforme ale droit d’exercer en France. Bien s’informer sur la naturede l’opération proposée et sur les obligations de la plate-forme ou sur le porteur de projet est également indispensa-ble.

> P o u r e n s a v o i r p l u s : w w w. a m f - f r a n c e . o r g ,Tél. 01 53 45 62 00.

Le crowdfunding, bourse de demain ?

Champions de l’épargne ! LesFrançais ont 14 % de leur reve-nu disponible, soit plus de5 000 milliards d’euros de côté.Et s’ils ont mis un pied dans laBourse, c’est par l’intermédiai-re de l’assurance-vie : avec1 700 milliards d’euros d’en-cours en 2018, elle demeureleur placement financier préfé-ré, et de très loin.

Les épargnants français ontlongtemps privilégié les comp-tes dits « en euros » (sans ris-que de perte en capital). Deplus en plus souvent, les con-trats en « unités de compte »(en actions) gagnent les faveursdes Français : ils représententaujourd’hui 20 % du total.

Le tout avec des atouts énor-mes : exclus des successions,les contrats d’assurance-vie bé-néficient de confortables abat-tements fiscaux : aucune impo-sition sur les 4 600 premiers

Assurance-vie et livrets plébiscités7,5 % des Français de 15 ans et plus détenaient des actions « en direct » fin 2018, soit 3,9 millions de personnes. Ils étaient le double avant les crises de 2008 (subpri-mes) et 2011 (dettes souveraines). En revanche, 12,2 % détiennent des actions via des contrats d’assu-rance-vie, et 5,4 % via des placements collectifs.

Le goût du risqueLe niveau de risque et le rendement attendu sont les deux princi-paux critères de choix : 52 % des Français refusent tout risque, sachant que le gain sera plus faible. Seuls 4 % acceptent une part derisque plus forte pour espérer gagner plus (et 10 % ne répondent pas).

La perception de la BourseSeul, un tiers des Français estime que placer en Bourse est « faci-le ». 70 % pensent que les actions sont réservées à des connais-seurs, et 63 % que c’est trop risqué. Plus de la moitié pense que la Bourse est réservée à des spéculateurs et qu’il faut beaucoup d’argent pour être actionnaire.

La confiance (et la défiance)Seuls 27 % disent avoir confiance dans les actions. 59 % pensent que c’est un bon moyen de diversifier son épargne à long terme. Etla moitié environ juge que ces placements ont été rentables ces cinqdernières années, et le seront dans les cinq ans à venir.

Des actionnaires plus nombreux ?Les Français préfèrent toujours les placements garantis et liquides,mais la tendance évolue : en 2017, seuls 18 % des Français comp-taient investir en bourse dans les 12 mois. Ils sont désormais 22 %.

Source : Baromètre annuel de l’épargne et de l’investissement del’Autorité des Marchés financiers (AMF)

REPÈRES

QUESTIONS À

Sur le long terme, la Bourse est le meilleur placementD’où vient le désamour des Français pour la Bourse ?« Après la crise de 2008, il y a eu une baisse de 50 %du nombre d’actionnaires français. Avec au moins trois raisons à cela : un fort pessimisme sur l’avenir, un environnement économique incertain, mouvant.Et enfin, une grande prudence des épargnants… mais aussi de leurs conseillers financiers ! Mais ce n’est pas spécifiquement français : c’est même « pi-re » en Allemagne, en Italie ou en Espagne ! En Angleterre et aux États-Unis, c’est le système de fonds de pensions pour les retraites qui dirige l’épar-gne vers la Bourse, pas une appétence plus forte pour le risque. Et en France, s’il y a peu d’actionnai-res directs, on a beaucoup d’assurance-vie en unités de comptes, donc en actions. On regarde la gestion globale des risques : si vous avez plus de risques sur le marché du travail, par exemple, vous allez en prendre moins sur votre épargne. »

On dit souvent qu’à long terme, la Bourse rap-porte plus…« Oui : toutes les études montrent que, sur du long terme, vous avez intérêt à aller sur le marché bour-sier. Le problème, c’est l’immobilisation de l’épar-gne : si vous tombez sur un creux et que vous avez besoin de l’argent à ce moment-là… Sur le long terme, c’est le meilleur placement, c’est sûr. »

Alors pourquoi la délaisse-t-on ?« C’est ce qu’on appelle l’énigme de la prime de risque : vu les rendements, la logique c’est d’y aller. On ne comprend pas que les gens y aillent si peu, on

ne l’explique pas vraiment. »

Les Français sont-ils nuls en économie ?« En fait, ça dépend des études… mais surtout on n’est pas forcément plus nuls que les Américains, par exemple. Les Allemands seraient plus éduqués financièrement que nous, mais ils ne vont pas plus en Bourse. Ce n’est pas forcément une bonne expli-cation… même s’il est vrai que les actionnaires appartiennent souvent aux personnes les plus édu-quées financièrement. »

Quel rôle jouent les différentes crises dans la gestion du risque ?« Après la crise des subprimes de 2008, il n’y a pas euimmédiatement de chute du nombre d’actionnaires.En revanche, en 2011, lors de la crise des dettes souveraines, il y a eu un véritable effondrement : de 7,2 millions d’actionnaires, on est passés à 3,4 mil-lions. Autrement dit, une crise est « admise » com-me un risque possible. Mais une seconde crise par-dessus, non. »

Comprenez-vous le succès du financement parti-cipatif ?« Oui, parce que s’il y a une part d’irrationnel – le risque est encore plus grand qu’en Bourse, a priori –il y a une part d’affectif, de proximité. L’investisseur est prêt à prendre sa part de risque, il investit dans unprojet qu’il comprend, voire qu’il connaît. En Bour-se, c’est souvent plus abstrait et moins affectif. »

Recueilli par Joël CARASSIO

Luc Arrondel, économiste au CNRS, spécialiste de l’épargne

Photo DR

Pour ses 200 ans, en 2018, le Livret A s’est offert de nouveaux records de collecte.Photo Julio PELAEZ

Page 21: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

21Lundi 25 mars 2019

CDO21 - V1

grange. Alors qu’il vient de fê-ter ses 200 ans, le Livret Arapporte à peine plus que l’in-flation, parfois moins. Il n’apourtant jamais autant séduit :son encours est en hausse quasiconstante. Il est passé de165 milliards d’euros en 2008 àplus de 280 en 2018. Mêmetrajectoire pour le livret de dé-veloppement durable et soli-daire, rémunéré de la mêmefaçon (+0,75 % par an). En-semble, ces deux produits cap-tent plus de 390 milliardsd’euros d’épargne sûre et garan-tie… mais peu rémunératrice.

Mais il y a encore pire entermes de logique économi-que : fin 2018, les Français lais-saient aussi dormir 390 mil-liards d’euros sur… leurscomptes courants. Soit plus de14 000 € par ménage qui nerapportaient rien du tout.

J. C.

euros d’intérêt pour une per-sonne seule (le double pour uncouple).

Au-delà de l’assurance-vie,l’appétit des Français pour leLivret A (ou son produit équi-valent) a de quoi surprendre :moins il rapporte, plus il en-

actions sont fiscalisés… et il arri-ve à ces placements de baisser :1 000 € placés sur les valeurs duCAC 40 en mars 2011 n’en va-laient plus que 850 un an plustard. Même si la pente a été –largement – remontée depuis, lerisque d’une perte, même tempo-raire, éloigne les épargnants dela Bourse. D’autant que la Fran-ce propose un large panel deplacements « sans risques » ettrès accessibles (plans d’épargnelogement, livrets A, B, jeune…).

Il y a une autre raison, beau-coup plus concrète : la com-plexité, réelle ou supposée, desactions. Le tout en dépit des ef-forts des établissements finan-ciers et de l’État pour orienterl’épargne – conséquente – desFrançais vers des placements « productifs ».

Les Français pas plus « peureux » que les autres

Y a-t- i l pour autant une« peur » française de la Bourse ?En réalité, la France est plutôtdans la moyenne européenne :les Allemands comme les Espa-gnols ou les Italiens ne prennentpas plus de risques que nous,voire moins.

Est-ce différent aux États-Unis,pays du « loup de Wall Street » ?Oui, mais pas forcément parchoix, comme l’explique Luc Ar-ronder, économiste spécialistedes comportements d’épargne(lire par ailleurs). Si les entrepri-ses américaines se financent à70 % par la Bourse – contre 40 %en France, c’est surtout parceque les retraites par capitalisa-tion, et les fameux fonds de pen-sion, orientent l’épargne desAméricains vers la Bourse. Làoù les Français peuvent comptersur leur système par répartition,et favorisent la pierre et l’épar-gne sécurisée pour compléterleur future pension.

Joël CARASSIO

P eureux et gagne-petit, lesFrançais ? Pas si simple :

souvent prompts à dénoncer lesactionnaires qui « gagnent del’argent sans rien faire », ils ontparfaitement intégré que laBourse rapporte – beaucoup –mais s’en tiennent à bonne dis-tance.

La France comptait 7,4 mil-lions d’actionnaires privés justeavant la crise financière de 2008… et à peine plus de 3 mil-lions aujourd’hui.

Pourtant, entre 2009 et 2019,le CAC 40 – le principal indiceboursier français – a augmentéde 88 % – un quasi-doublement.Mille euros investis sur ces ac-tions en 2009 valent aujourd’huiprès de 1900 €. Dans le mêmetemps, le sacro-saint livret A arapporté en moyenne 1,31 % paran, soit 15 % en 10 ans. Ce qui fait 1 150 € pour 1 000 € inves-tis. Les autres placements « sansrisque » se sont eux aussi mon-trés beaucoup moins perfor-mants que la bourse.

Gagner moins, mais sûrement

Mais il y a – au moins – deuxgrandes différences. Première-ment, le Livret A (ou son produitéquivalent) est un placement to-talement liquide : à tout mo-ment, il est possible d’accéder àson argent, sans frais, sans dé-marche particulière.

Deuxièmement, avec le LivretA, tout gain – certes faible – estacquis, et sans aucune fiscalité.De leur côté, les rendements des

Peu importe que, sur le long terme, les placements boursiers rapportent plus que les placements sans risques : les Français sont durablement fâchés avec la bourse. Photo Eric PIERMONT/AFP

FINANCES L’essentiel de leur épargne reste sécurisée et peu rémunératrice

Pourquoi les Français restent fâchés avec la BourseGagner peu, mais sans aucun risque : tel serait le profil de l’épargnant fran-çais, toujours moins prêt à risquer ses économies dans le secteur « produc-tif ». Un cliché qui évo-lue… un peu.

Est-ce l’avenir de la Bourse ? Le financement participatif(crowdfunding) des entreprises attire de plus en plus« d’investisseurs ». Lesquels sont attirés par la proximité etun projet en particulier, même s’il est souvent plus risquéque des actions « classiques ». Mais le but est exactementle même : participer au financement et au développementd’une entreprise. Dans le cas du « crowdfunding » pur, ils’agit en général de dons, avec ou sans contreparties, pourlancer ou développer une société. Ces fonds offrent uncapital de départ à l’entrepreneur, qui peut aussi s’en servirpour convaincre un banquier de lui octroyer un prêt. EnFrance, 336 millions d’euros ont ainsi été collectés en2017, auprès de 1,65 million de personnes, selon l’Autoritédes marchés financiers (AMF).

Le « crowdlending » a aussi le vent en poupe : il s’agit d’unprêt participatif, obtenu plus rapidement et plus simple-ment que par une banque… mais à un taux plus élevé (5 à12 %). Cher payé, il offre simplicité et visibilité au créateurd’entreprise.Mais attention : l’AMF conseille de toujours vérifierauprès de l’Orias ou du registre Regafi qu’une plateforme ale droit d’exercer en France. Bien s’informer sur la naturede l’opération proposée et sur les obligations de la plate-forme ou sur le porteur de projet est également indispensa-ble.

> P o u r e n s a v o i r p l u s : w w w. a m f - f r a n c e . o r g ,Tél. 01 53 45 62 00.

Le crowdfunding, bourse de demain ?

Champions de l’épargne ! LesFrançais ont 14 % de leur reve-nu disponible, soit plus de5 000 milliards d’euros de côté.Et s’ils ont mis un pied dans laBourse, c’est par l’intermédiai-re de l’assurance-vie : avec1 700 milliards d’euros d’en-cours en 2018, elle demeureleur placement financier préfé-ré, et de très loin.

Les épargnants français ontlongtemps privilégié les comp-tes dits « en euros » (sans ris-que de perte en capital). Deplus en plus souvent, les con-trats en « unités de compte »(en actions) gagnent les faveursdes Français : ils représententaujourd’hui 20 % du total.

Le tout avec des atouts énor-mes : exclus des successions,les contrats d’assurance-vie bé-néficient de confortables abat-tements fiscaux : aucune impo-sition sur les 4 600 premiers

Assurance-vie et livrets plébiscités7,5 % des Français de 15 ans et plus détenaient des actions « en direct » fin 2018, soit 3,9 millions de personnes. Ils étaient le double avant les crises de 2008 (subpri-mes) et 2011 (dettes souveraines). En revanche, 12,2 % détiennent des actions via des contrats d’assu-rance-vie, et 5,4 % via des placements collectifs.

Le goût du risqueLe niveau de risque et le rendement attendu sont les deux princi-paux critères de choix : 52 % des Français refusent tout risque, sachant que le gain sera plus faible. Seuls 4 % acceptent une part derisque plus forte pour espérer gagner plus (et 10 % ne répondent pas).

La perception de la BourseSeul, un tiers des Français estime que placer en Bourse est « faci-le ». 70 % pensent que les actions sont réservées à des connais-seurs, et 63 % que c’est trop risqué. Plus de la moitié pense que la Bourse est réservée à des spéculateurs et qu’il faut beaucoup d’argent pour être actionnaire.

La confiance (et la défiance)Seuls 27 % disent avoir confiance dans les actions. 59 % pensent que c’est un bon moyen de diversifier son épargne à long terme. Etla moitié environ juge que ces placements ont été rentables ces cinqdernières années, et le seront dans les cinq ans à venir.

Des actionnaires plus nombreux ?Les Français préfèrent toujours les placements garantis et liquides,mais la tendance évolue : en 2017, seuls 18 % des Français comp-taient investir en bourse dans les 12 mois. Ils sont désormais 22 %.

Source : Baromètre annuel de l’épargne et de l’investissement del’Autorité des Marchés financiers (AMF)

REPÈRES

QUESTIONS À

Sur le long terme, la Bourse est le meilleur placementD’où vient le désamour des Français pour la Bourse ?« Après la crise de 2008, il y a eu une baisse de 50 %du nombre d’actionnaires français. Avec au moins trois raisons à cela : un fort pessimisme sur l’avenir, un environnement économique incertain, mouvant.Et enfin, une grande prudence des épargnants… mais aussi de leurs conseillers financiers ! Mais ce n’est pas spécifiquement français : c’est même « pi-re » en Allemagne, en Italie ou en Espagne ! En Angleterre et aux États-Unis, c’est le système de fonds de pensions pour les retraites qui dirige l’épar-gne vers la Bourse, pas une appétence plus forte pour le risque. Et en France, s’il y a peu d’actionnai-res directs, on a beaucoup d’assurance-vie en unités de comptes, donc en actions. On regarde la gestion globale des risques : si vous avez plus de risques sur le marché du travail, par exemple, vous allez en prendre moins sur votre épargne. »

On dit souvent qu’à long terme, la Bourse rap-porte plus…« Oui : toutes les études montrent que, sur du long terme, vous avez intérêt à aller sur le marché bour-sier. Le problème, c’est l’immobilisation de l’épar-gne : si vous tombez sur un creux et que vous avez besoin de l’argent à ce moment-là… Sur le long terme, c’est le meilleur placement, c’est sûr. »

Alors pourquoi la délaisse-t-on ?« C’est ce qu’on appelle l’énigme de la prime de risque : vu les rendements, la logique c’est d’y aller. On ne comprend pas que les gens y aillent si peu, on

ne l’explique pas vraiment. »

Les Français sont-ils nuls en économie ?« En fait, ça dépend des études… mais surtout on n’est pas forcément plus nuls que les Américains, par exemple. Les Allemands seraient plus éduqués financièrement que nous, mais ils ne vont pas plus en Bourse. Ce n’est pas forcément une bonne expli-cation… même s’il est vrai que les actionnaires appartiennent souvent aux personnes les plus édu-quées financièrement. »

Quel rôle jouent les différentes crises dans la gestion du risque ?« Après la crise des subprimes de 2008, il n’y a pas euimmédiatement de chute du nombre d’actionnaires.En revanche, en 2011, lors de la crise des dettes souveraines, il y a eu un véritable effondrement : de 7,2 millions d’actionnaires, on est passés à 3,4 mil-lions. Autrement dit, une crise est « admise » com-me un risque possible. Mais une seconde crise par-dessus, non. »

Comprenez-vous le succès du financement parti-cipatif ?« Oui, parce que s’il y a une part d’irrationnel – le risque est encore plus grand qu’en Bourse, a priori –il y a une part d’affectif, de proximité. L’investisseur est prêt à prendre sa part de risque, il investit dans unprojet qu’il comprend, voire qu’il connaît. En Bour-se, c’est souvent plus abstrait et moins affectif. »

Recueilli par Joël CARASSIO

Luc Arrondel, économiste au CNRS, spécialiste de l’épargne

Photo DR

Pour ses 200 ans, en 2018, le Livret A s’est offert de nouveaux records de collecte.Photo Julio PELAEZ

Page 22: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

22 ACTU MONDE Lundi 25 mars 2019

CDO22 - V2

Le procureur spécial Robert Mueller a conclu, à l’issue d’uneenquête de deux ans, à l’absence d’éléments prouvant uneentente ou une coordination entre l’équipe de campagne deDonald Trump et Moscou lors de la présidentielle de 2016.« Les investigations du procureur spécial n’ont pas déterminéque l’équipe de campagne Trump, ou qui que ce soit associé àcelle-ci, se soit entendue ou coordonné avec la Russie dansses efforts pour influencer l’élection présidentielle américai-ne de 2016 », a indiqué le ministre de la Justice Bill Barr.Ces conclusions, rendues publiques dimanche par le ministrede la Justice Bill Barr, procurent une immense bouffée d’oxy-gène au milliardaire républicain dans la perspective del’élection de novembre 2020 où il entend briguer un secondmandat de quatre ans. « Pas de collusion, pas d’obstruction,DISCULPATION complète et totale » a tweeté le locataire de laMaison Blanche.675 jours d’enquêteRobert Mueller a mis un terme à ses investigations à l’issued’une enquête de 675 jours sur laquelle très peu d’élémentsont fuité mais qui a tenu le pays en haleine, rappelant celle duWatergate qui a poussé Richard Nixon à la démission enaoût 1974.L’enquête avait notamment entraîné la spectaculaire dé-chéance judiciaire de son ex-chef de campagne, Paul Mana-fort, ou encore de son ex-avocat personnel, Michael Cohen,tous deux condamnés à la prison pour des malversationsdiverses et des déclarations mensongères.Pas d’entrave à la justiceEn plus de cette absence de collusion entre Washingtown etMoscou, l’enquête a également conclu à « qu’il n’existe aucundélit susceptible d’entraîner à son avis des poursuites judi-ciaires sur le fondement de l’entrave à la justice. »

ÉTATS-UNISRapport Mueller : pas d’entente prouvée entre Moscou et Trump

Theresa May va-t-elle représen-ter son accord de Brexit aux

députés britanniques ? Les hési-tations de la Première ministre alimentaient dimanche un climat de crise, voire de fin de règne pourla dirigeante, avant une semaine cruciale pour les modalités du di-vorce.

« Le gouvernement est bloqué »Destiné à mettre en œuvre un

Brexit en douceur, ce Traité de retrait de l’Union européenne, fruit de difficiles négociations avec Bruxelles, a déjà été rejeté massivement à deux reprises par la Chambre des Communes.

Un nouveau vote avait été pré-senté par Theresa May comme la suite logique du sommet euro-péen, la semaine passée, lors du-quel elle a obtenu un report du Brexit au-delà de la date initiale-ment prévue du 29 mars, fixant désormais au 12 avril au plus tôt l’échéance fatidique.

Mais la dirigeante conservatricea semé le trouble vendredi en lais-sant entendre que le vote pourraitfinalement ne pas avoir lieu la semaine prochaine, « s’il apparaît qu’il n’y a pas suffisamment de soutien », ce qui semble fort pro-bable. « Nous le représenterons

quand nous serons sûrs d’avoir (lesoutien nécessaire) », a confirmé dimanche le ministre chargé du Brexit, Steve Barclay.

Un rejet du texte pourrait être lecoup de grâce pour une Theresa May en pleine crise d’autorité.

« Le gouvernement est bloqué.La confiance dans la démocratie s’effondre. Ça ne peut pas conti-nuer. Nous avons besoin d’un nouveau Premier ministre », a tweeté le député conservateur George Freeman, un ancien con-seiller de May.

Parcours du combattantMais « changer » de dirigeant

« ne réglera pas les problèmes », arétorqué le ministre des Finances Philip Hammond, jugeant « dé-placé » de vouloir faire tomber la Première ministre à l’heure où le Royaume-Uni affronte, avec le Brexit, l’un des plus grands défis

de son histoire contemporaine.Le gouvernement devrait dévoi-

ler ce lundi ses intentions et une série de votes indicatifs pour dé-terminer les desiderata du Parle-ment pourrait avoir lieu dans la semaine. Une option qui n’est passans danger en raison des ten-sions qu’elle pourrait susciter au sein de l’exécutif : les euroscepti-ques craignent que le Parlement ne prenne le contrôle du Brexit, eten dénature la substance.

Anticipant un possible rejet, les27 ont eux donné à la dirigeante lechoix : soit l’accord est voté et le Royaume-uni effectue une sortie ordonnée de l’UE, avec un court report fixé au 22 mai. Soit l’accordest rejeté et Londres aura jusqu’au12 avril pour décider d’organiser des élections européennes, ce qui lui permettrait de demander un nouveau report. Sinon, ce serait une sortie sans accord.

Theresa May. Photo LUDOVIC MARIN

ROYAUME-UNI Crise politique

Brexit : Theresa May hésiteLa Première ministre bri-tannique joue sa survie politique cette semaine, prise en étau entre une opinion publique exaspérée et une Union européenne qui estime que le temps des négociations est révolu.

Emmanuel Macron a reçu di-manche soir le président Xi

Jinping, en mini-tournée euro-péenne, à Beaulieu-sur-mer (Al-pes-Maritimes) pour un dîner pri-vé avec leurs épouses à la villa Kérylos, villa-musée Belle Epo-que, aux réminiscences grecques,surplombant la Méditerranée, à quelques kilomètres de Nice.

Le président chinois avait ho-noré quelques heures aupara-vant la petite Principauté à Mo-naco d’une visite d’Etat inédite pour y promouvoir le déploie-ment de la 5G par Huawei, le

géant chinois des télécoms dont Washington craint qu’il ne puisseservir à Pékin pour espionner lescommunications de l’Occident.

Le président français, qui tented’unifier l’approche européenne face à la Chine, à la fois rivale et partenaire, a associé l’Allemagne et l’Union européenne à la visite du président Xi en France, dont le volet officiel ne démarre vérita-blement que ce lundi à Paris.

En Italie, Xi a promis une« nouvelle route de la soie » à double sens, pour tenter de désa-morcer les inquiétudes que font naître ses desseins économiques à Bruxelles et à Washington. Mardi à Paris, Xi et Macron se-ront rejoints par la chancelière allemande Angela Merkel et le président de la Commission européenne Jean-Claude Junc-ker, pour un des moments clés decette visite.

DIPLOMATIE Paris-Pékin

Macron invite Xi…et les EuropéensAu terme de quelques heures passées à Monaco, Xi Jinping a débuté dimanche soir son périple français sur la Côte d’Azur. Mais les choses sé-rieuses débuteront mardi lors d’une rencontre avec le trio Macron-Merkel-Junker.

Lisa Harding ne comprend pas. « Abattage », sondernier roman, qui dénonce le trafic sexuel d’ado-lescentes, devait être adapté au cinéma avec des subventions de son pays, l’Irlande. Mais il ne se fera pas : le réalisateur était de Belfast, en Irlandedu Nord, et l’Eire (l’Irlande) a décidé de ne plus financer de projets britanniques. « Ils n’ont pas clairement dit que c’est à cause du Brexit, mais…C’est vraiment choquant ! » nous dit-elle, de pas-sage à Paris chez son éditeur Joëlle Losfeld.

« Une trêve très fragile »Lisa Harding ne s’intéresse pas vraiment à la politique. Âgée d’une petite quarantaine d’an-nées, elle n’a guère de souvenirs des « Troubles »,guerre civile qui a fait plus de 3 000 morts en vingt ans, conclue en 1998 par l’accord du GoodFriday (Vendredi Saint). Tout juste le vague sou-venir d’une alerte à la bombe, dans son école à Dublin. Et puis son père lui décrivant avoir vu surles vitrines des magasins anglais, dans les années 1970, la pancarte « No dogs, no Irish » (ni chien,ni Irlandais).Mais aujourd’hui, Lisa Harding s’inquiète d’un retour en arrière, avant le Good Friday : « C’est tellement récent. C’est une trêve très fragile… Et vous avez vu, il n’y a pas longtemps, la première

voiture piégée depuis vingt ans, à Londonderry. »C’est la grande peur, au nord comme du sud : quele Brexit signifie le retour d’une frontière entre lesdeux Irlande, qui rallumerait le conflit. « Il y a eutant de blessures, tant de souffrances en Irlande du Nord durant l’occupation britannique. Une majorité de Nord-Irlandais a voté contre le Brexit, et c’est dur, vraiment dur, d’accepter que nous allons subir tout cela à cause des Britanni-ques. Ça réveille la peur, et la colère. Oui, la colère… »

Francis BROCHET

Lisa Harding est actrice, romancière et dramaturge. Photo DR

La peur de Lisa Harding

Ces trois jours de visite doivent permettre aux deux chefs d’Etat de confirmer leur bonne entente… et de préserver au mieux leurs intérêts. Photo AFP/JEAN-PAUL PELISSIER

Page 23: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

23ACTU FRANCELundi 25 mars 2019

CDO23 - V1

cenciés). Dans cette même pé-riode, les licenciées des caté-gories pour adolescentes(cadettes et juniors) sont pas-sées de 70 à 1 500.

Auteure de « Se défendre.Une philosophie de la violen-ce » (2), la philosophe ElsaDorlin estime, dans le magazi-ne « Elle » du 4 janvier, que

« depuis #MeToo, les femmess’approprient ainsi les formesde combat rapproché. » Unmouvement qui va au-delà duSNU.

T. L.

(1) Enquête « VIRAGE »,INED, 2016, sur les femmesâgées de 20 à 69 ans.

(2) Éd. La Découverte. 18 €

raélien du krav maga qui a lacote auprès des femmes.

Le nombre de licenciées en krav maga explose

Ce sport d’autodéfense a vuson nombre de licenciées pas-sé de 709 en 2008 à 6 500 en2017. Soit quasiment la moitiéde l’effectif (plus de 15 000 li-

Royaume-Uni apprenaient leju-jitsu, sport d’autodéfense liéau judo japonais, pour riposterlors des manifestations.

En ce XXIe siècle où les vio-lences contre les femmes con-tinuent, et sont désormais dé-noncées via les mouvements#MeToo et #BalanceTonPorc,c’est désormais l’art martial is-

D ans un pays comme laFrance où 14,5 % des fem-

mes ont subi des violencessexuelles (1) au cours de leurvie, la volonté de se défendrese fait de plus en plus forte,notamment auprès des adoles-centes et des jeunes adultes.

C’est ainsi que ce dimanche,Gabriel Attal, secrétaire d’Étatauprès du ministre de l’Éduca-tion nationale en charge de lajeunesse, a indiqué sur Europe1, que « des modules d’autodé-fense pour les filles » serontmis en place « dans la phasepilote du Service national uni-versel » (SNU).

C’est une des demandes qui aété formulée lors de la consul-tation numérique pour définirles contours et le contenu dece SNU (lire par ailleurs).

D’une manière générale, lavolonté de se défendre a tou-jours été au cœur des revendi-cations féministes. Au débutdu XXe siècle, quand elles mili-taient pour le droit de vote desfemmes, les Suffragettes du

De plus en plus de femmes veulent participer à des cours d’autodéfense. Photo illustration Gianluigi GUERCIA/AFP

SOCIÉTÉ Service national universel

Les filles formées à l’autodéfenseDes modules d’autodéfen-se pour les filles vont être mis en place pendant le Service national univer-sel. Une demande en pro-gression qui fait suite aux différentes affaires appa-rues dans l’actualité.

Terrible drame familial à LaRéunion, où la population est

sous le choc. Dimanche, un père de famille d’une quarantaine d’an-nées a tué ses trois fils âgés de 2 à 5ans avant de tenter, en vain, de mettre fin à ses jours. Sa fille aînée,9 ans, est, elle, parvenue à s’en-fuir. Elle a trouvé refuge chez une parente résidant à proximité de la maison - lieu de la tragédie - àla Rivière-des-Galets, un quartier de la commune du Port dans l’ouest de l’île. Le témoignage de l’enfant « sera important pour comprendre le déroulement des faits », selon le procureur de la République qui s’est dit sûr que l’homme avait « prémédité ses ac-tes ».

Le père s’est pendu mais a été sauvé par les pompiers

Le père, qui avait la garde desenfants depuis quelques semai-nes, devait les ramener à leur mè-re, dont il était séparé, le diman-che soir date de la fin des vacances

ILE DE LA RÉUNION Triple infanticide

Il tue ses trois jeunes fils

Les habitants sous le choc après le drame à la Rivière-des-Galets, un quartier de la commune du port dans l’ouest de l’île. Photo RICHARD BOUHET/AFP

Le gouvernement français a mis fin aux fonctions de l’ambas-sadeur français auprès de la République du Vanuatu exercéespar Robby Judes. La plaignante - une cheffe d’entreprise -l’accuse de lui avoir caressé les fesses à plusieurs reprisessans son consentement et de lui avoir demandé ses coordon-nées en février 2019, lors d’une soirée organisée à l’occasiondu sommet économique Nouvelle Calédonie-Vanuatu.

AGRESSION SEXUELLEL’ambassadeur français du Vanuatua été démis de ses fonctions

Nouveau procès pour Abdelkader Merah après un appel duparquet général. En novembre 2017, le frère du tueur djihadis-te Mohamed Merah a été condamné à 20 ans de réclusioncriminelle pour association de malfaiteurs terroriste mais il aété acquitté de complicité des crimes de Mohamed Merah en2012 à Toulouse et Montauban, qui avait fait sept morts. Il estrejugé, pour complicité de ces crimes, à partir d’aujourd’huidevant une Cour d’assises spéciale à Paris, avec son coaccusé,Fettah Malki, condamné à 14 ans de prison.

TERRORISMELe frère de Mohamed Merah rejugé

Brigitte Bardot a présenté dimanche des excuses après sespropos très injurieux contre les habitants de La Réunionqu’elle avait accusés de maltraitance animale. L’ex-star ducinéma justifie cependant sa colère contre le « sort tragique »des animaux dans cette île française de l’océan Indien.

POLÉMIQUEBB fait son mea culpa aux Réunionnais

scolaires à La Réunion.Les pompiers ont indiqué que

les trois petits garçons ont été étranglés mais le procureur dit at-tendre les autopsies qui seront pratiquées lundi pour connaître lacause exacte des décès.

Une source policière a préciséque la mère a alerté la police vers 11 heures, heure locale, après quele père l’a appelée pour lui dire

qu’il avait tué les enfants. Arrivés sur place, les policiers ont trouvé le père pendu mais vivant.

Sauvé par les pompiers, il a étéhospitalisé et placé en garde à vue.Il sera entendu dès que son état lepermettra, a indiqué le procureur.

Le suspect est connu des servi-ces de police pour de délits rou-tiers, pas pour des faits de violen-ces sur ses enfants.

À partir du mois de juin, le Service national universel (SNU) sera expérimenté danstreize départements par 2 000 à 3 000 jeunes.La campagne de recrutement,qui s’adresse à des jeunes qui sont en classe de troisième cette année, a commencé de-puis début mars.« Ça fait à peine deux semai-nes que l’on a lancé les ins-criptions. On a 1 500 jeunes déjà inscrits : ça veut dire que trois-quarts des places sont déjà pourvues », a souligné le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation natio-nale, en charge de la jeunesse,Gabriel Attal.

« Trois-quarts des places du SNU déjà pourvues »

Page 24: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

24 ACTU FRANCE Lundi 25 mars 2019

CDO24 - V1

Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, le 17 no-vembre 2018, plus de 8 700 personnes ont été placées engarde à vue et 2 000 ont été condamnées, selon un décomptedu ministère de la Justice. « Le chiffre qu’il convient deretenir, c’est que 40 % sont des peines d’emprisonnementferme et 60 % sont d’autres types de sanction, par exempledes travaux d’intérêt général, des sursis, etc. », a précisé laministre Nicole Belloubet. Près de 1 800 personnes interpel-lées doivent encore être jugées.

GILETS JAUNES2 000 manifestants condamnés

I l est vieux Dumbo. Quand il aété créé, c’était en 1941. Un

autre âge du cinéma et du dessin animé. Dumbo, c’était un dessin animé très court de Disney, à pei-ne plus d’une heure, l’histoire d’un petit éléphant de cirque aux oreilles géantes qu’il déployait comme des ailes.

Dumbo a 78 ans mais il restepour toujours ce bébé éléphant séparé de sa maman. Il nous a déchiré le cœur comme Bambi le petit orphelin. Car Dumbo est de retour, créature virtuelle craquan-te plus vraie que vraie, animée parordinateur. De nos jours, les ima-ges de synthèse ont tout des ima-ges réelles.

La fantasque Tim Burton signele grand retour de Dumbo, qui prend vie dans un film en prises de vues réelles, avec de vrais ac-teurs de chair et d’os (Eva Green, Colin Farrell, Michael Keaton, Danny de Vito), et des effets spé-ciaux impressionnants. Déjà, en 2010, Disney avait fait appel au génial Tim Burton pour adapter le dessin animé de 1951, Alice au Pays des Merveilles.

On le vérifie avec Dumbo : lesdessins animés de notre enfance n’ont pas d’âge. Classiques, cul-tes, ils sont intemporels et ils ne lassent jamais. On peut les voir et

Will Smith dans le rôle du génie dans Aladdin, sur les écrans le 22 mai. Photo Disney Enterprise

INDUSTRIE DU CINÉMA Recette gagnante

Dessins animés : Disney fait du neufavec du vieux et récolte les dollarsLa compagnie américai-ne revoit ses classiques et explose le box-offi-ce. La preuve encore avec Dumbo, de retour mercredi, et bientôt Aladdin en mai.

revoir, ils conservent leur magie et leur enchantement.

Avec le Dumbo de Tim Burton,Disney adapte son dessin animé culte en un film en live action moderne, qui renouvelle son pu-blic. Toute une jeune génération qui n’a pas grandi avec le dessin animé découvre l’histoire à tra-vers cette adaptation au langage cinématographique numérique sophistiqué, servi par une techno-logie irréprochable.

Succès commerciauxDisney n’en finit pas de revisiter

son catalogue de dessins animés cultes. L’an dernier, Mary Pop-pins faisait son grand retour, dansLe Retour de Mary Poppins, une suite du dessin animé de 1964.

Les Aventures de Winnie l’our-son, long-métrage d’animation de1977, devenaient Jean-Christo-phe et Winnie, où le petit garçon de l’histoire devenu adulte voya-geait dans le pays des peluches deson enfance, la forêt des rêves bleus.

En 2019, Dumbo ouvre le baldes adaptations de Disney par Disney. Le prochain sera le rema-ke d’Aladdin (le 22 mai) signé parGuy Ritchie (Sherlock Holmes, Le Roi Arthur) avec Will Smith dans le rôle du génie.

Mais le plus attendu est sansconteste Le Roi Lion ( le 17 juillet), l’un des plus grands dessins animés de Disney, revu enlive action par Jon Favreau, appe-lé pour cette adaptation après le

succès international en 2016 de sa version live du Livre de la Jun-gle, avec des animaux en images de synthèses bluffants de réalis-me, plus vrais que nature. Le cas-ting du nouveau Roi est d’excep-tion, avec Beyoncé en superstar.

Le box-office donne raison àDisney. Les projets s’accumulent devant ce succès commercial et souvent critique de ces remakes.

On est déjà sûr d’avoir rendez-vous avec Mulan en 2020 (le 25 mars), 22 ans après le dessin animé. Pinocchio, La Fée Clo-chette, La Petite sirène, Peter Pan,Merlin l’enchanteur et Le Bossu de Notre-Dame sont dans les car-tons, prêts à sortir de la malle auxsouvenirs pour reprendre vie.

Nathalie CHIFFLET

Les classiques animésLe Roi Lion (1994) est letroisième dessin animé leplus rentable de toute l’his-toire des studios Disney,avec plus de 968 millions dedollars de recettes mondia-les.Aladdin (1992) a rapportéplus de 504 millions de dol-lars à travers le monde.La Belle et la bête (1991) seclasse à la onzième place aubox-office mondial des des-sins animés de Disney. Lefilm a engrangé pas loin de425 millions de dollars.

Les films en liveMaléfique (2014), histoirede la méchante sorcière deLa Belle au bois dormant, agénéré 758 millions de dol-lars.Cendrillon (2015) a rap-porté seulement 543,5 mil-lions de dollars.Le Livre de la jungle(2016), remake du filmd’animation de 1967, a ga-gné 966 millions de dollarset l’Oscar des meilleurs ef-fets visuels.La Belle et la Bête (2017) aété un énorme succès com-mercial, avec plus 1, 26 mil-liard de dollars de recettes.Le retour de Mary Poppins(2018) a été modeste, avec347 millions de dollars degain.

REPÈRES

de même que le problème soit structurel. Et qu’il ne s’agisse donc que d’un avant-goût…

Jean-Paul Barbosa, délégué syn-dical central pour la CFDT, le syn-dicat majoritaire, explique au Pari-sien, à propos de la direction : « Ils

n’ont qu’une crainte, c’est de ne pas suivre face à Amazon, c’est le seul mot qu’ils ont à la bouche ».

Géant du web venu d’outre-At-lantique, Amazon taille des crou-pières à la distribution partout dans le monde. Mais on croyait le modèle Ikea inébranlable. Il n’en serait donc rien. En tout cas, Ikea anticipe une possible fragilisation de son marché…

Les salariés étaient dans l’expec-tative depuis qu’en novembre der-nier Torbjörn Lööf, PDG d’Inter Ikea Group, avait annoncé la sup-pression de 7 500 postes dans le monde d’ici à 2020.

Une mobilisation est envisagéedébut mai.

Photo Julio PELAEZ

SOCIAL Ameublement

Emplois supprimés chez Ikea : une première

La justice doit se prononcer ce lundi sur le recours de NicolasSarkozy contre la décision des juges de le renvoyer encorrectionnelle dans l’affaire de « corruption » et de « traficd’influence », révélée par des écoutes téléphoniques. NicolasSarkozy est soupçonné d’avoir tenté d’obtenir auprès deGilbert Azibert, alors magistrat à la Cour de cassation, desinformations confidentielles en marge de l’affaire Betten-court, où il avait obtenu un non-lieu en 2013. Son précédentrecours a été rejeté en 2018.

POLITIQUEAffaire des écoutes : Sarkozy jugé ?

Internet ébranle tout. MêmeIkea, le géant suédois de l’ameu-blement. Le groupe a fait savoir mercredi aux syndicats qu’il en-tendait supprimer une cinquantai-ne de postes.

Pour l’heure, il ne s’agit pas d’unplan social. Juste d’un ajustement :suppression de 209 postes d’un cô-té, création de 160 de l’autre. Le tout en deux vagues d’ici l’été.

Sur un total de 10 000 salariés enFrance, on ne peut pas vraiment encore parler de saignée. N’empê-che, c’est un petit événement : de-puis son arrivée dans l’Hexagone en 1981, c’est la première fois qu’Ikea supprime des postes.

Les syndicalistes craignent tout

Page 25: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

25ACTU ZAPPINGLundi 25 mars 2019

CDO25 - V1

Le bijoutier de Hong-Kong Aaron Shum, pro-priétaire de la marque suisse Coronet, a établiun nouveau record du plus grand nombre dediamants jamais incrustés dans une montre. Lapièce, une montre en or en forme de fleur,appelée Mudan (pour pivoine en mandarin), estsertie de pas moins de 15 858 petits diamantsreprésentant au total 50,01 carats, a indiqué lejoaillier, revendiquant ainsi son neuvième titreau Guinness des records. La montre n’est pas àvendre pour l’instant mais elle est évaluée àenviron un demi-million de dollars (environ441 000 euros).

RECORD

En Alsace, des disques de feu pour chasser l’hiverÉtincelles et cercles de feu ont illuminé, samedi, la nuit noire alsacienne. De petits disques de hêtre piqués au bout d’un long bâton sont enflammés dansun grand feu de camp, avant d’être propulsés dans les airs au moyen d’une rampe de lancement, dessinant des figures de feu dans le ciel. Une vieilletradition appelée en alsacien « Schiewaschlaga », destinée à chasser l’hiver. Habituellement, les « Schiewaschlaga » sont lancés le premier dimanche duCarême, mais cette année, la mauvaise météo a obligé à repousser ce rendez-vous. Outre l’Alsace, cette tradition rhénane se perpétue aussi en Suisse et enAllemagne.

Photo Sébastien BOZON/AFP

EN IMAGE

Le poil terne, le dos creux, leschevaux aveugles Marcus et Ti-tus mais aussi le vieil âne Oliveret la ponette Lili… Victimes demauvais traitements, les équidésreprennent peu à peu goût à lavie au Grand Refuge pour équi-dés de la SPA en Normandie.

Depuis 2014, ce refuge basé àPervenchères (Orne) offre uneseconde vie à des équidés saisissur décision de justice après desactes de maltraitance, dans undomaine d’une centaine d’hecta-res. La SPA renoue avec sa mis-sion première qui était de proté-ger les chevaux maltraités par lescochers parisiens lors de sa créa-tion en 1845. « On est débordé,tous les ans, on construit unenouvelle écurie et on rachète desterres », raconte David Legrand,responsable du site.

La plupart des 200 chevaux,ânes et poneys en résidence, ontété saisis chez des particuliers« qui se laissent déborder » etdes éleveurs « malveillants », ra-

conte David Legrand. Aux petitssoins de ses pensionnaires, il estaidé d’une vingtaine de soi-gneurs, palefreniers et une qua-rantaine de bénévoles.

Paille et foin en abondanceLes équidés ont connu le pire,

ils connaissent aujourd’hui lemeilleur : ils gambadent la jour-née en liberté au pré en petitgroupe et le soir se reposent aubox avec de la paille et du foin enabondance.

Les ânes et les poneys sontfacilement adoptés. À l’accueil,l’agent animalier Virginie rensei-gne François Dupas. Son poneyvient de mourir et son pur-sangs’ennuie seul dans son pré. « Jecherche un ou deux poneys cal-mes pour les sauver et faire de laplace à d’autres malheureux ! »,espère-t-il.

Les plus vieux et les malades« non adoptables » resteront jusqu’à la fin de leur vie au refu-ge.

ANIMAUX Normandie

Les chevaux reprennent goût à la vie à la SPA

Photo AFP/Sébastien BOZON

15 858 diamants incrustés dans une seule montre

1424

4630

0

EXPERTISES GRATUITES ET CONFIDENTIELLEStous les lundis sans rendez-vous, d’après photos ([email protected]),

ou à domicile sur rendez-vous.

Catalogue consultable sur notre site : www.debaecque.fr

(Agr.2

008-6

84)

“LE GARANT DES DAMES” Lyon, vers 1525

Jeudi 28 Mars à 14 heures 30INCUNABLES

& IMPRESSIONS DU XVIE SIÈCLEPrès de 330 ouvrages de 1475 à 1600

HÔTEL DES VENTES70, rue Vendôme - 69006 Lyon

04.72.16.29.44

Exposition publique :mercredi 27 mars de 14h à 19het jeudi 28 mars de 9h à 12hRenseignements 04 72 16 29 44 - [email protected]

...les Enchères de la Semaine>>>...

Page 26: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

CDO26 - V2

À l'heure de la globalisation induite par le marché numérique, l’existence et la défense d'un paysage culturel etmédiatique libre, indépendant et pluraliste, sont indispensables à l'exercice et au renforcement de la démocratieeuropéenne.

Cet objectif ne peut être atteint qu'à condition que ceux qui créent et financent les contenus ne soient pasdépossédés de la valeur qu'ils génèrent par les acteurs technologiques.

C'est ce que garantit, à l'image de l'ensemble des actions ambitieuses en faveur de la culture constammentportées par l'Europe, la directive sur le droit d'auteur dans le marché numérique que nous vous appelons àadopter.

Ce texte prévoit notamment la création d'un droit voisin pour les éditeurs et les agences de presse, une avancéefondamentale pour l'avenir de la presse européenne, dans toute sa diversité, et la qualité de l'information qu'elleproduit.

Face à la prolifération des fausses informations, autant attentatoires aux droits des personnes qu'aux fondementsde nos sociétés, nos médias constituent un repère fiable en permettant à chacun d'accéder à une information demétier.

C'est une chance pour nos démocraties que la numérisation de la presse ait conduit à doubler son lectorat ense retrouvant sur tous les canaux de diffusion. Mais la valeur que les plateformes numériques captent de lacirculation des contenus de presse doit être redistribuée équitablement entre tous les acteurs.

C'est l'objet même du droit voisin de protéger l'investissement, de permettre un rééquilibrage du partage dela valeur entre la presse et des plateformes souvent monopolistiques et de consolider le droit d'auteur desjournalistes.

La création d'un droit voisin constitue un moment décisif pour la presse de métier et indépendante. La justerémunération de ce droit permettra aux éditeurs et aux journalistes de poursuivre leur mission d'information detous les publics avec fiabilité et rigueur.

L'avenir d'une Europe culturelle et médiatique pluraliste,pérenne et indépendante est entre vos mains.

Adoptez la directive sur le droit d'auteur dans le marché numérique !

#YES2COPYRIGHT

APPEL DES ÉDITEURSET DES AGENCES DE PRESSE FRANÇAIS

AUX MEMBRES DU PARLEMENT EUROPÉENEN FAVEUR DE L’ADOPTION DE LA DIRECTIVE SURLE DROIT D’AUTEUR DANS LE MARCHÉ NUMÉRIQUE

Page 27: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

LOIS

IRS

27LOISIRS CÔTE-D'OR ET RÉGIONLundi 25 mars 2019

CDO27 - V1

Nous avons sélectionné pour vous des sorties (théâtre, cinéma, conférence, concert, manifestation)qui pourraient retenir votre attention.

CÔTE-D’OR Sélection

Des idées de sorties à ne pas rater cette semaine

En écho à sa création au Théâtre Dijon Bourgogne, VoliaPanic, Alexis Forestier propose un concert-performance encompagnie d’André Robillard. Il s’inscrit dans le cadre dufestival Itinéraires singuliers. En première partie, l’ESMBourgogne-Franche-Comté.

Mardi 26 mars à 19 heures, Atelier Chiffonnier, 1bis, avenueJunot à Dijon. Participation libre. Tél. 03.80.73.31.59.

Alexis Forestier promet une exploration sonore de l’univers. Photo DR

Drôle de performance avec Les cratères lunaires

Entrée de menu royale pour ce Blues Festival ; Nathan James, unbluesman venu de Californie, qui a tout compris de l’esprit de cettemusique. Kenny Neal, lui, digne et dernier représentant du vrai“Swamp Blues” : une référence incontournable, en direct de laLouisiane.

Vendredi 29 mars à 20 heures, L’Ecrin, à Talant. 25 €. Tél. 06.87.42.43.24

Le guitariste Kenny Neal, incroyable. Photo Hreinn GUDLAUGSSON

Une belle première soirée avec le Talant International Blues Festival

Dans cette pièce, Ping Pong(de la vocation) Thomas etCléo sont frère et sœur. En2004, Thomas gagne le tour-noi de ping-pong de Gif,Cléo est admirative. En2011, Cléo triomphe dansson nouveau métier, Tho-mas galère. En 2017, Tho-mas rebondit, Cléo échoue...

Jeudi 28 mars à 18 heures,Salle des Actes, 51, rue Mon-ge à Dijon. 5 €. Gratuit pourles adhérents de l’ABC.Tél. 03.80.30.98.99.

Photo Olivier PASQUIERS

Un Ping-Pong au théâtre

Natasha St-Pier a totalement changé de registre, et chantedésormais Thérèse de Lisieux de sa voix claire, et de toute sonâme. Les poèmes de Thérèse de Lisieux sont au cœur de ce projetmusical qui donne une visibilité nouvelle à ce trésor de la foichrétienne.

Jeudi 28 mars à 20 heures, cathédrale Saint-Bénigne à Dijon. Tarif : 28 €. Tél. 03.80.41.92.23.

Natasha St-Pier. Photo Makam FILMS

À la rencontre de Natasha St-Pier

Après avoir créé FFF, suivide nombreux artistes etavoir été six ans durant gui-tariste et directeur artisti-que de Johnny Hallyday,Yarol se lance un nouveaudéfi : un premier album so-lo, qu’il défend dans de pe-tites salles. A découvrir !

Jeudi 28 mars à 20 h 30, LePop Art, 6-8, place de laLibération à Dijon. 39 €.Tél. 03.80.41.92.23.

Yarol Poupaud. Photo JB MONDINO

Yarol au Pop Art

Page 28: plonge dans la mode des spas TARIF EXCEPTIONNEL ......concept : à cette époque, une « réclame » pour la ville de Vichy célèbre le « Meilleur Spa de France ». Mais la vraie

28 ACTU MÉTÉO Lundi 25 mars 2019

21B28 - V1

Cet après-midiCe matin

Prévisionnisteen direct au

0899 700 513Service 2,50€ par appel

+ prix d’un appel

Qualité de l'air

Con�ance 9/10Demain Con�ance 8/10 Con�ance 7/10

mini maxi

En France

Températures maxi.

Aujourd'hui

Moyen

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10Bon

Trèsbon Mauvais

Trèsmauvais

Depuis sept jours

Météo News PROVotre nouvelle app

météo gratuite.Scannez le code et

installez-là !

Dijon

10°

15°

20°

sam 23ven 22jeu 21mer 20mar 19lun 18dim 17

Mercredi Jeudi

13

11

1211

11

12

15

16

18

16

17

19

10

10

06h3418h58

-09h17

HumbertDe mars la verdure, mauvaise augure

lune décroissante

Paris

Marseille

Bordeaux

Lille

Brest

Nice

ClermontFerrand

Strasbourg

Grenoble

Toulouse

DijonNantes

Ajaccio

Caen

Lyon

Saint www.meteonews.fr

Lever :Coucher :

Lever :Coucher :

Très nuageuxAprès quelques

éclaircies matinales, parfois durables, le

ciel se couvrira franchement, ne

laissant quasiment plus de place à

l'astre du jour. Le vent de nord-ouest

sou�era sensiblement et

renforcera l'impression de

fraîcheur. Petites gelées blanches à

l'aube, frais en journée.

www.bienpublic.com

DIJON

Montbard

Beaune

MÂCON

Chalon-sur-Saône

Autun

Charolles

Saulieu DIJON

Montbard

Beaune

MÂCON

Chalon-sur-Saône

Autun

Charolles

Saulieu DIJON

Montbard

Beaune

MÂCON

Chalon-sur-Saône

Autun

Charolles

Saulieu112

101

101

101

101

134

141

141

141

111

120

120

120

112

112

112

123

123

132

132

153

153

153

153

40

40

DIJON

Montbard

Beaune

Châtillon-sur-Seine

Pouilly

Arnay-le-Duc

Saulieu

Fontaine-Française

Auxonne

Avallon

DIJON

Montbard

Beaune

Châtillon-sur-Seine

Pouilly

Arnay-le-Duc

Saulieu

Fontaine-Française

Auxonne

Avallon

COTES DE LA SAÔNE (hier vers 11h)Saint-Albin -0,10Gray 0,83Auxonne 0,60Doubs Besançon 2,56

Verdun 1,79Chalon 2,29Mâcon 1,90

Il y a un an

2 15

4

4

4

4

4

554

4

5

9

9

9

9

10109

99

10

137807200

MAISON DANIELAchète cher

Vieux meubles - Montres - CarillonsManteaux fourrure - Machines à coudre

Vieux vins - Argenterie - Étains...ESTIMATION ET DÉPLACEMENT GRATUITS

03 80 22 96 17 - 06 86 52 10 96Siret 392663902 137807200

MAISON DANIELAchète cher

Vieux meubles - Montres - CarillonsManteaux fourrure - Machines à coudre

Vieux vins - Argenterie - Étains...ESTIMATION ET DÉPLACEMENT GRATUITS

03 80 22 96 17 - 06 86 52 10 96Siret 392663902

L’INFO vous donnele TEMPS

Abonnezvous auBIEN PUBLIC

Votre journal et ses supplémentslivrés tôt le matin, dimanche etjours fériés compris(3)

Et recevezen cadeau uneSTATION METEOMULTIFONCTION

(1)(4)

Photono

nco

ntractue

lle

❏ OUI, je m’abonne au BIEN PUBLIC par portage matinal(3), et je recevrai mastation météo(1)(4). Accès numérique offert à bienpublic.com(2)

(Pour une souscription 7 jours/7, réservé aux particuliers).

Mes coordonnées : ❏ Mme ❏ M.

Nom : ............................................................................................. Prénom : .............................................................................................

Adresse : ......................................................................................................................................................................................................

Code postal : Commune : ...................................................................................................................................

Téléphone* : E-mail : ........................................................................@ ................................................

❏ J’accepte de recevoir des communications du BIEN PUBLIC par e-mail. *Obligatoire pour l’envoi du cadeau par transporteur.

Date et signature :

Nepeut être utilisé pour un réabonnement.Nomet adressedifférents de nos fichiers.Offre soumiseàconditions : Valableen France métropolitaine jusqu’au 24/05/2019.(1) Pour 12 mois de souscription (2) Accès numérique réservé aux particuliers (3)Sous réserve d’un portage en place, sinon la livraison sera postale. (4) Cadeau réservé aux particuliers, livraison sous 8 semainesaprès activation de l’abonnement. Visuel non contractuel. Les coordonnées de l’abonné sont traitées conformément aux dispositions de la loiinformatique et libertés du 6 janvier 1978modifiée à compter du 25mai 2018 en application du règlement général sur la protection des données,conservées 3ansaprès l’arrêt de l’abonnement et transmises à notre prestataire pour l’envoi du cadeau.L’abonné dispose d’un droit d’accès,de rectification,de radiation,d’oppositionou de limitation au traitement,ainsi qu’un droit à la portabilité de ses données,qu’il peut exercer sur simple demande à l’adresse du journal.

Mon règlement :

❏ Chèque bancaire à l’ordre de « EST BOURGOGNE MEDIA »

❏ N°

Expire à fin : N° de cryptogramme CB :(3 derniers chiffres au dos de votre carte)

Je choisis mon abonnement :Du lundi au samedi❏ 6 mois (156 journaux) = 174 €❏ 12 mois (312 journaux) + cadeau(1)(4) = 348 €7 jours sur 7 incluant TV Magazine + Version Fémina + accès aux éditions numériques(2)

❏ 6 mois (182 journaux) = 215 €❏ 12 mois (364 journaux) + cadeau(1)(4) = 431€

29PR1

Service Relations AbonnésCoupon d’abonnement à retourner avec votre règlement, sous pli affranchi àEST BOURGOGNE MEDIA – ABONNEMENTS – BP 21550 - 21015 DIJON CEDEX 13

8732

001