plateforme des associations de développement agricole et rural - … · 2012-12-03 · en juin...
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La FNGeda avec le soutien de
Dossier de Presse 30 novembre 2012
Les lauréats
Les 4 lauréats Lors du Festival des groupes, la Fédération nationale des groupes d’études de développement agricole (FNGeda) et les Chambres d’agriculture ont remis les Trophées de l’innovation pour mettre en lumière des actions collectives menées par des groupes d’agricultrices et d’agriculteurs, avec leurs conseillers. Les groupes d’agriculteurs et d’agricultrices, avec l’appui de conseillers et d’animateurs, développent de nombreux projets innovants et expérimentent au quotidien ce que sera l’agriculture. Nouveaux produits, nouveaux modes de commercialisation, nouvelles techniques de cultures et d’élevage, nouveaux modes de productions, les actions collectives ne manquent pas. Ces projets contribuent à développer une agriculture durable et performante. Partout en France, les groupes de développement sortent des sentiers battus pour produire autrement, plus efficacement, en adoptant des méthodes novatrices. Ils construisent de nouveaux modèles collectifs conciliant économie et écologie, repris dans la démarche du « Produisons autrement » mise en avant par le Ministre de l’Agriculture. Grâce aux Trophées de l’innovation en groupe, la Fédération nationale des Geda et les Chambres d’agriculture mettent en lumière ces initiatives collectives, adaptées aux enjeux économiques, écologiques et territoriaux d’aujourd’hui. Ce sont 85 groupes de développement, associations ou collectifs d’agriculteurs, représentant 35 départements et 17 régions, qui ont concouru à ces Trophées 2012. Pour Guy Vasseur, président des Chambres d’agriculture : « Les agriculteurs innovent, expérimentent et inventent une agriculture performante. Les Chambres les accompagnent dans le développent de leurs innovations, grâce à leur présence sur tout le territoire, avec leurs conseillers et leurs outils de recherche et développement. Elles s'inscrivent donc pleinement dans la démarche du futur Partenariat Européen pour l'Innovation. Une telle démarche repose d’abord sur une intensification de la recherche et de l’innovation, en synergie avec un vaste plan agronomique, conciliant les intérêts économiques et environnementaux. Les groupes reviennent, à juste titre, au cœur du débat et sont le maillon de base du développement. Les Chambres d’agriculture, représentatives et fédératrices du monde agricole, agissent en ce sens avec les agriculteurs et sont un acteur majeur de la mise en œuvre de ces politiques ». Les quatre lauréats sont : Catégorie « Innover dans les produits et les services » : le Geda d’Avesnes-le-Comte (Pas-de-Calais)
pour la création d’Oriacoop : « De la réflexion d’un groupe d’agriculteurs à la création d’une usine de trituration de colza ».
75 agriculteurs ont créé et mis en place la coopérative de trituration de graine de colza Oriacoop. Ils ont fait le choix de travailler sur la problématique de l’huile de colza, d’abord pour mutualiser un outil de production d’huile pour leur propre utilisation sur les exploitations agricoles, puis dans une véritable optique de développement local.
Catégorie « Innover dans les techniques de production » : les Actrices nivernaises (Nièvre) pour les formations et journées techniques « Revenir aux fondamentaux du métier d’éleveur par l’homéopathie ».
Les éleveurs laitiers ont raison de vouloir être compétents et autonomes pour tous les soins à prodiguer au troupeau : c’est ce principe que les Actrices Nivernaises déclinent au fil des rencontres et des formations. Celle consacrée à l’homéopathie a agi comme un révélateur. En s’initiant à la pratique de ce pilier des médecines vétérinaires alternatives, les participants ont
redécouvert le sens de l’observation et les leviers du métabolisme des ruminants. Ils ont retrouvé le sens de leur métier d’éleveur.
Catégorie « Innover dans l’organisation » : le GVA de la Petite Montagne (Jura) pour le projet sur les circuits courts « Valorisons nos campagnes, mangeons fermier ! ».
Pour retrouver un nouvel élan, les responsables du groupe de vulgarisation agricole de la Petite Montagne se sont engagés dans une démarche de changement qui a abouti à un projet de commandes groupées de produits agricoles livrées tous les 15 jours dans un bar. Cette organisation simple, sans engagement, adaptée à leur territoire, permet aux agriculteurs adhérents de développer une clientèle locale en gagnant du temps par rapport au marché.
Catégorie « Innover dans les territoires » : le GIE Terres Queyssacoises (Corrèze) pour l’action de promotion « Queyssac Les Vignes : l’alchimie entre un village, des savoir-faire, un produit et des hommes ».
Utiliser les produits du terroir pour valoriser l’ensemble des productions locales : c’est ce qu’un groupe d’agriculteurs corréziens a imaginé pour vendre collectivement leurs produits. Ils organisent aujourd’hui les fêtes des quatre saisons et envisagent bien d’autres animations pour attirer les consommateurs locaux et les touristes.
Et Olivier Tourand, président de la FNGeda, de conclure : « A la FNGeda, nous sommes convaincus du bien-fondé de l’énergie montante. AEI, circuits de proximité, réduction des phytosanitaires, homéopathie en élevage, les agriculteurs testent, expérimentent, cherchent de nouvelles voies pour demain. Le collectif en agriculture a un bel avenir devant lui, face aux montées de l’individualisme d’agriculteurs qui veulent souvent de l’immédiateté. C’est en groupe, dans les Geda, les Ceta, les groupes féminins, que se construira l’agriculture de demain, qui devra concilier économie et respect de l’environnement grâce à l’autonomie de décision des agriculteurs ».
Le dossier de presse présentant les dossiers lauréats est téléchargeable sur le site Internet de la FNGeda www.fngeda.org et sur le portail des Chambres d’agriculture www.chambres-agriculture.fr.
Contacts Presse FNGEDA – Trame7 Christophe Leschiera – 06 22 49 75 96 [email protected] www.fngeda.org.
Chambres d’agriculture France - APCA Iris Roze– 01 53 57 10 51
[email protected] www.chambres-agriculture.fr
Photos disponibles sur simple demande auprès de Christophe Leschiera, FNGeda - Trame :
Remise des prix lors du Festival des groupes le 30 novembre 2012.
Illustrations des dossiers lauréats
« Innover dans les produits et services »
Geda d’Avesne-le-Comte (Pas-de-Calais)
Oriacoop : la création d’une usine de trituration de colza à la pointe de la technologie
La création de la coopérative Oriacoop est le résultat d’un travail mené en partenariat étroit entre les communautés de communes et le Geda d’Avesnes-le-Comte. Une centaine d’agriculteurs du Nord-Pas de Calais a participé à la réflexion, du projet d’action sur les agroressources et à la mise en place de la coopérative de trituration de graine de colza.
L’histoire débute en 2004 quand quelques agriculteurs du Geda d’Avesnes-le-Comte (Pas-de-Calais) interpellent la communauté de communes de l’Atrébatie sur la question d’un éventuel accompagnement de leur activité par la collectivité. La communauté de communes finance alors une formation qui permet aux agriculteurs de se rendre compte du potentiel de leur territoire, mais aussi du manque d’ingénierie pour faire émerger et étudier les projets.
Un groupe de travail Agroressources au sein du Geda
Pour y remédier, la communauté de communes propose d’embaucher un stagiaire. Les communautés de communes voisines sont alors associées à la réflexion et participent au pilotage du stagiaire. Le stage met en évidence 3 pistes d’activité à développer : la vente directe, le traitement des déchets organiques et les agroressources (valorisation non alimentaire des produits agricoles). Des groupes de travail sont constitués sur chacun des thèmes. En 2005, les 4 communautés de communes décident de financer ensemble un poste de chargée de mission dont le rôle est d’accompagner les 3 groupes de travail. Le poste est porté par le Geda d’Avesnes-le-Comte, qui embauche, héberge et encadre la chargée de mission. Les groupes de travail entament alors une phase d’étude et de visites. Le premier enjeu pour chaque groupe est de définir un projet précis et réalisable à court ou moyen terme. Après quelques mois, le groupe de travail
Agroressources donne naissance à l’association Noria qui regroupe une centaine d’agriculteurs du Pays d’Artois. Noria a pour objectifs d’étudier de nouvelles pistes de diversification en lien avec les agroressources.
La construction d’une usine de trituration du colza
Noria fait alors le choix de travailler sur la problématique de l’huile de colza, d’abord pour mutualiser un outil au service des agriculteurs souhaitant produire l’huile pour leur propre utilisation, puis dans une véritable optique de développement local. Elle étudie la faisabilité d’une unité collective de trituration de colza. Pour porter le projet et créer l’outil de production, elle accompagne la création de la coopérative Oriacoop qui voit le jour en novembre 2006 avec 70 adhérents. La construction de l’unité de trituration débute en août 2008. Une première presse est mise en service en avril 2009, puis une seconde en août 2011. Cette unité triture la graine de colza en première trituration à froid. Elle fonctionne en continu 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. A son arrivée sur le site, la graine de colza est stockée, nettoyée puis transformée en huile et tourteaux de colza qui sont ensuite stockés. Les déchets issus du nettoyage de la graine alimentent la chaudière polycombustible qui réchauffe la graine pour l’amener à la température idéale pour une extraction à froid. Depuis 2011, la capacité de production du site est de 5 000 tonnes d’huile, 10 000 tonnes de tourteaux et 15 000 tonnes de graines de colza. L’huile est utilisée en alimentation animale, en huiles techniques et en estérification, le tourteau en alimentation animale. En juin 2012, la coopérative compte 74 adhérents engagés pour une surface de 350 hectares, 15 administrateurs et emploie 3 salariés.
Une amélioration du revenu des agriculteurs
Au niveau des exploitations, ce projet contribue à améliorer le revenu des agriculteurs. En effet, deux options étaient possibles pour l’utilisation des produits issus de l’unité :
que les adhérents reprennent l’ensemble de l’huile et du tourteau sur leur exploitation agricole, bénéficiant grâce à l’unité collective d’un outil performant pour presser leur colza à moindre coût,
ou commercialiser les produits de l’unité au meilleur prix.
Finalement, il a été choisi de n’avoir qu’une seule politique et c’est la deuxième option qui a été retenue. Au niveau du territoire, la démarche associe les agriculteurs et les autres acteurs du territoire, et participe ainsi à la création d’activité économique localement, en valorisant des ressources et savoir-faire locaux.
Un essai marqué, mais qui reste
à transformer Le pari de la création de l’outil a été brillamment gagné et l’unité s’est mise en place très rapidement. Damien Bricout, secrétaire du Geda d’Avesnes-le-Comte et président d’Oriacoop, explique : « La réussite du projet résulte de l’émulation positive qu’il a créée autour de lui. Depuis la mise en place de ce projet, je sens les agriculteurs plus investis dans leur métier : ils sont plus impliqués dans les aspects de transformation, de commercialisation, de travail en réseau ». Cependant un second défi est maintenant à relever : développer le nombre d’adhérents de la coopérative. En effet, ils ne sont pas assez nombreux pour saturer l’outil de production. Toute l’installation a été conçue au service d’une agriculture durable en utilisant des productions
locales et avec des circuits courts. La production d’huile de colza a été pensée pour remplacer les carburants d’origine fossile dans nos tracteurs. Actuellement, l’huile est utilisée en alimentation animale et pour fabriquer le diester. Une étude est menée pour étudier la faisabilité de
commercialiser cette huile en alimentation humaine.
Pour en savoir plus : www.oriacoop.com
Les messages du groupe
Esprit coopératif (un homme, une voix). Dynamique collective. Importance de s’appuyer sur les structures locales. Respect de l’environnement. Valorisation de la production locale, développements des circuits courts.
La valeur ajoutée de l’innovation Les multiples discussions entre agriculteurs, autour du projet Oriacoop, ont permis une prise de conscience de l’importance des enjeux énergétiques qui se profilent à l’horizon. A la question « Allons-nous subir ou sommes-nous acteurs ? », les agriculteurs du Geda d’Avesnes-le-Comte ont choisi de valoriser les productions des adhérents, d’utiliser les savoir-faire de chacun, de s’appuyer sur le dynamisme des territoires et des collectivités locales.
Le rôle du conseiller
Le conseiller qui accompagne le Geda et ce territoire a joué un rôle d’encadrement du projet, de motivation des agriculteurs tout au long de l’avancée et des réflexions. Son rôle a aussi été précieux par sa connaissance des interlocuteurs, des réseaux, des agriculteurs.
Le Geda d’Avesnes-le-Comte (Pas-de-Calais) Composition : une centaine d’agriculteurs.
Damien Bricout, secrétaire du Geda d’Avesnes-le-Comte et président d’Oriacoop – Tél. : 03 21 58 42 50 - [email protected]
Julien Lecouffe, animateur de territoire Pays d’Artois/Pays du Ternois - Tél. : 03 21 15 41 14 – 06 85 20 20 18 - [email protected]
« Innover dans les techniques de production »
Les actrices nivernaises (Nièvre)
Revenir aux fondamentaux du métier d’éleveur par l’homéopathie
Celles et ceux qui choisissent de travailler avec les vaches laitières ont raison de vouloir être compétents et autonomes pour tous les soins à prodiguer au troupeau : c’est ce principe que partagent les Actrices Nivernaises (Nièvre), et qui se décline concrètement au fil des rencontres et des formations. L’une d’entre elles, consacrée à l’homéopathie, a agi comme un révélateur. En s’initiant à la pratique de ce véritable pilier des médecines vétérinaires alternatives, les participants redécouvrent le sens de l’observation, et les leviers du métabolisme des ruminants. Le groupe des Actrices Nivernaises (Nièvre) est né dans le contexte de la crise de la « vache folle » en 2002, où un certain sentiment d’isolement tendait à prendre le dessus. Un besoin de sortir des exploitations, de parler, de créer du lien et de s’épauler mutuellement a justifié la création de l’association conduite par Nadine Loisy et animée par Marie-Solange Durand. Objectif principal : organiser des activités pour améliorer les pratiques agricoles et communiquer avec les autres acteurs du milieu rural.
Les Actrices Nivernaises décidées à retrouver le sens de leur métier
En 2007, grâce à l’impulsion d’un couple d’adhérents fraîchement formé à l’homéopathie vétérinaire, l’association décide de faire appel à Marie-Solange Durand, conseillère à la Chambre d’agriculture, pour qu’elle accompagne le groupe dans une démarche collective sur ce thème. De la reconquête des principes de base de l’élevage aux échanges de pratiques d’homéopathie, en passant par des étapes d’initiation et de perfectionnement, ce sont en tout 7 stages de formation qui sont organisés dans le département. Les participants sont alors fortement motivés par la perspective d’une maîtrise des frais vétérinaires et le fait de gagner en autonomie pour apporter les soins appropriés aux animaux. Il s’agit de redonner le goût de l’observation des animaux, en favorisant une certaine « reprise en main » de la conduite sanitaire, avec à la clé une fierté du métier retrouvée.
Quand l’innovation réconcilie avec la passion de l’élevage
Pour répondre à un afflux de demandes, des formations sur la santé des animaux et la pratique de l’homéopathie vétérinaire sont organisées régulièrement. 7 groupes travaillent bientôt en parallèle, alternant journées de formation et réunions en soirée pour échanger sur les pratiques des uns et des autres. Le dispositif est organisé pour faire en sorte de rendre permanente l’offre de formation : un éleveur intéressé a très vite la possibilité de participer à un stage et de rejoindre un groupe. Des agricultrices motivées du groupe des Actrices Nivernaises sont des relais pour lancer et faire fonctionner les groupes locaux. Depuis 2007, ce sont ainsi 34 sessions réalisées, avec un public de 80 éleveur(se)s initié(e)s dont une quarantaine en cours de perfectionnement.
La possibilité de faire des suivis en groupe inscrits dans la durée
Dans les élevages, les conséquences sont observables. C’est tout un savoir-faire de diagnostic en relation avec les conditions d’élevage qui se re-développe, pour dérouler ensuite une démarche où s’enracine la réussite de l’élevage. Au point de prendre ses distances avec certains réflexes allopathiques et de se trouver en confiance pour aller vers l’agriculture biologique. Les participants témoignent de leur souhait de continuer
dans cette direction, pour trouver le meilleur équilibre entre l’alimentation, le bâtiment, la santé de l’animal et la santé de l’éleveur ! La qualité des échanges dans les groupes est aussi un bon signe : la motivation est entretenue grâce au partage des connaissances des problèmes rencontrés, à la possibilité de pouvoir présenter son propre cas. Les observations sont interprétées en groupe, chacun peut prendre du
recul et relativiser ses difficultés. En procédant de cette façon, les Actrices Nivernaises sont parvenues à maintenir un rythme soutenu, à raison de 4 jours de formation par an auxquels s’ajoutent 8 réunions (sur une exploitation du groupe, à tour de rôle), et ce depuis 5 ans. Il y a une volonté de créer des liens durables avec des collègues implantés dans des territoires différents.
Les messages du groupe Pour les groupes : s’appuyer sur l’expérience des groupes précurseurs pour en créer de nouveaux, et
alterner sessions de formation et rencontres sur les exploitations. Pour la profession : retrouver une certaine fierté de faire ce métier d’éleveur, en étant capable de
soigner ses animaux. Pour les agriculteurs chercheurs : développer l’observation des animaux pour utiliser efficacement des
médecines vétérinaires naturelles.
La valeur ajoutée de l’innovation L’homéopathie aide à changer de regard sur l’activité de l’éleveur là où l’observation des animaux et l’autonomie face à la santé du troupeau étaient passées au second plan. En portant ce nouveau regard, les groupes sont très stimulants pour leurs adhérents, et font la promotion du métier dans un contexte par ailleurs peu encourageant.
Le rôle de la conseillère Le travail de la conseillère a aidé à l’organisation de l’ensemble du dispositif, faisant le lien avec les intervenants et les financeurs ce qui a rendu possible les sessions de formation, le démarrage et le fonctionnement de l’offre dans la durée. Sans elle, tout cela n’aurait pas été possible. La méthode de travail avec les groupes locaux les a rendus autonomes pour se réunir ensuite sans animateur.
Les Actrices Nivernaises Composition : 60 membres. Nadine Loisy, présidente, Tél. 03 86 60 20 63, [email protected] Marie Solange, conseillère et ingénieur formation à la Chambre d’agriculture de la Nièvre Durand,
Tél. 03 86 93 40 32, [email protected]
« Innover dans l’organisation »
GVA de la Petite Montagne (Jura)
Des commandes groupées pour vendre local Pour retrouver un nouvel élan, les responsables du groupe de vulgarisation agricole de la Petite Montagne (Jura) s’engagent, en 2010, dans une démarche de changement : enquête de besoins auprès des adhérents, témoignages de responsables de groupes du Doubs, formation avec Trame sur la modernisation de l’action collective. Toute cette démarche aboutit à un projet : des commandes groupées de produits agricoles livrées tous les 15 jours dans un bar sont mises en place. Cette organisation simple, sans engagement, adaptée à leur territoire, permet aux agriculteurs adhérents de développer une clientèle locale en gagnant du temps par rapport au marché.
La petite Montagne est une petite région à l’extrême sud du Jura, sauvage, secrète, isolée et extensive, tant sur le plan de l’agriculture que sur le plan de la population, peu nombreuse ! Les membres du groupe de vulgarisation agricole de la Petite Montagne sont éparpillés sur 60 communes, 4 cantons, 3 communautés de communes. Une majorité de ses membres gèrent des fermes en lait à Comté, mais beaucoup de fermes dites « diversifiées » sont aussi exploitées par des agriculteurs installés hors cadres familiaux. Le Groupement de vulgarisation agricole (GVA) a subi une baisse des adhérents, une difficulté à renouveler les membres du conseil d’administration, à mobiliser les adhérents... Face à cette situation, même les responsables les plus convaincus ont été envahis de pensées négatives : « Tout le monde se moque de ce qu’on fait, cela n’intéresse personne, les gens ne bougent pas... ».
Une enquête sur les besoins des agriculteurs
L’arrivée d’une nouvelle animatrice a été l’occasion de faire une enquête sur les besoins des agriculteurs sur ce territoire. Elle a permis d’identifier le grand isolement géographique et aussi technique des producteurs « diversifiés ».
La principale motivation des responsables était de redynamiser le GVA, de retrouver du sens à ce qui réunissait les membres. Les agriculteurs des groupes de développement du Doubs ont témoigné avec passion de leurs expériences en assemblée générale, ce qui a fortement contribué à regonfler le moral des responsables. Ils ont souhaité répondre à la demande du terrain et créer du lien entre tous les producteurs quelles que soient leurs productions et malgré l’isolement géographique.
Des témoignages, des échanges pour faire émerger un projet
De nombreuses étapes ont jalonné l’émergence et la mise en œuvre de ce projet. Plusieurs rencontres avec les producteurs, une assemblée générale avec des responsables de développement du Doubs passionnés qui ont regonflé les troupes jurassiennes, une formation « Modernisation de l’action collective » faite avec la FDGeda et Trame, ont semé de nombreuses idées et ont vu germer des graines de changement. Il y a eu ensuite la naissance d’un groupe Vente directe constitué par les adhérents intéressés avec la création d’une plaquette commune, où chacun présente ses productions, les endroits où on peut trouver leurs produits.
Le repas 100 % local, réalisé à l’occasion de la sortie de la plaquette, a été un moment fort de cohésion du groupe et d’ouverture sur d’autres agriculteurs : 200 convives ont pu mieux se connaître et tisser des liens aussi avec d’autres agriculteurs non adhérents. Et puis, les réunions entre agriculteurs intéressés, accompagnés par la conseillère, ont créé les conditions de la réflexion collective autour de plusieurs idées : reprise d’une boucherie, création d’un point de vente collectif, une épicerie ambulante, des commandes groupées...
Un projet qui satisfait un public d’adhérents minoritaires Le besoin des producteurs « diversifiés » a été bien défini : ils souhaitaient développer leur clientèle locale tout en diminuant le temps passé sur les marchés, trop important et pas forcément rentable, selon eux. Petit à petit, ensemble, ils ont trouvé le mode d’organisation collective leur permettant de satisfaire ce besoin. Le projet du groupe de producteurs diversifiés du GVA s’est orienté vers un système de commandes de produits : tous les 15 jours, sans engagement, sans cotisation, le consommateur commande ce qu’il veut parmi les produits proposés et vient récupérer sa commande dans un café, le vendredi soir entre 17 h et 19 h où 3 producteurs tiennent une permanence à tour de rôle pour la distribution.
Un système souple de commandes groupées
Premier point à souligner : les membres du GVA, plutôt des éleveurs laitiers, ont su écouter les besoins du terrain de publics différents, les « diversifiés », et le traduire en action. Cette action a dynamisé d’ailleurs tout le GVA : c’est
une façon de fédérer les producteurs et d’autres acteurs autour d’un projet de territoire. L’originalité de cette organisation est que ce sont les producteurs - et non pas les consommateurs comme dans une Amap1 - qui se regroupent pour répondre à une problématique commune : développer leur clientèle et gagner du temps par rapport au marché. Par ailleurs, le partenariat avec les propriétaires du café qui accueillent le GVA pour délivrer les commandes est intéressant. Installés en mars 2012, ils ont envie de travailler en lien avec leur territoire. Ce système est durable car il repose sur le « manger local », économise des déplacements aux consommateurs qui trouvent tous les produits de Petite Montagne en un même lieu. Le système est très flexible : le bon de commande est remis à jour tous les 15 jours, donc même un petit producteur peut s’insérer facilement dans ce système. Il y a plusieurs producteurs pour un même produit. Le consommateur choisit à qui il achète. Enfin, le système est beaucoup moins coûteux qu’un magasin de producteurs surtout dans une région avec un bassin de population faible et un habitat éparpillé.
Des ressources importantes La première ressource est constituée par les adhérents du GVA. Les élus locaux, qui ont soutenu ce projet par leur présence et par leur engagement financier, ont été de précieux partenaires ainsi que la Chambre d’agriculture du Jura, et l’animatrice qui a accompagné ce projet. Le réseau des groupes de développement de la région Franche-Comté ont aussi joué un rôle
1 Amap : association pour le maintien d’une
agriculture paysanne- www.amap.fr.
important par leurs témoignages et leurs soutiens. Enfin les formations faites avec la FDGeda du Jura et animées par Trame sur la modernisation de l’action collective ont été des éléments déclencheurs importants pour les responsables du GVA de la Petite Montagne dans leur démarche de changement.
Des commandes groupées ailleurs ? Ce projet de commandes groupées est tout à fait transposable à d’autres territoires. Il suffit que d’autres responsables s’emparent de l’idée et la mettent en œuvre en adoptant la démarche projet. Lorsque cette action a été présentée en journée de FRGeda Franche-Comté sur le bilan de l’action « Modernisation de l’action collective » de Trame, les responsables du GVA ont pris conscience du chemin parcouru et du changement semé...
Les messages du groupe Pour les consommateurs : manger local, c’est bon pour le porte monnaie, pour la planète et pour le territoire ! Pour la profession : l’action collective en groupe de développement bénéficie à chacun de ses membres. Pour les groupes : « Tout seul on va vite, ensemble on va loin » !
La valeur ajoutée Ce projet apporte de la valeur ajoutée aux exploitations, donne une image positive des agriculteurs locaux, rompt l’isolement, augmente les ventes locales en développant la clientèle. Il a créé une nouvelle dynamique, fédéré les énergies : les membres se connaissent mieux, un fort renouvellement des membres a eu lieu. Le GVA est aujourd’hui reconnu comme un acteur à part entière de la vie locale.
Le rôle de la conseillère
Christelle Rodet a joué un rôle central par toutes les enquêtes réalisées, pour l’animation de réunions productives, l’émergence des idées, la répartition du travail, la réalisation des comptes-rendus.
Le GVA (Groupe de vulgarisation agricole) de la Petite Montagne Composition : 35 agriculteurs adhérents producteurs laitiers et producteurs diversifiés (l’effectif a
doublé entre 2010 et 2012). Maritie Jeannin, présidente, Tél. : 03 84 44 59 28 - [email protected] Christelle Rodet, conseillère à la Chambre d’agriculture du Jura, Tél. : 03 84 44 54 28,
« Innover dans les territoires »
GIE Terres Queyssacoises
Queyssac-les-Vignes : un village, des savoir-faire, un produit et des hommes
Utiliser les produits du terroir pour valoriser l’ensemble des productions locales : c’est ce qu’un groupe d’agriculteurs corréziens a imaginé pour vendre collectivement leurs produits. Ils organisent aujourd’hui les fêtes des quatre saisons et envisagent bien d’autres animations pour attirer les consommateurs locaux et les touristes.
Une tradition communale portait autour des beignets « pets de nonne » et du vin paillé, du fait de la renommée d’un restaurant queyssacois. Ce restaurant, seul commerce de Queyssac-les-Vignes en Corrèze, était le poumon du village et on venait de loin les dimanches après-midi pour danser et déguster ces fameux beignets « pets de nonne ». La renommée de cet établissement dépassait largement le département de la Corrèze. Le restaurant a disparu au cours des années 1980 et avec lui ces deux merveilleux produits qui en ont fait la renommée. Le souvenir des « pets de nonne », du vin paillé et de ces thés dansants est resté gravé dans la mémoire collective du secteur. La renaissance du vin paillé La commune de Queyssac-les-Vignes est considérée comme le berceau du vin paillé corrézien2. Les agriculteurs du territoire prennent conscience autour des années 2000 de l’importance de sauvegarder ce produit unique qu’est le vin paillé. La plantation de vignes est
2 Les grappes de raisin sont séchées plusieurs
mois sur des claies en paille ou en bois avant
d’être pressurées. Le vin paillé est un vin
liquoreux.
relancée et un syndicat des producteurs de vin paillé se crée en 1997. Aujourd’hui, la phase de production et de reconnaissance du produit est acquise. Mais il reste la nécessité de développer sa notoriété et sa commercialisation.
Des productions variées L’agriculture de Queyssac-les-Vignes se caractérise par des productions très diverses : veau, noix, fraises, vin paillé, tisanes, œufs, légumes, pêches, gâteaux, huiles de noix, asperges… Sur ce territoire, on identifiait un noyau d’agriculteurs anciennement installés et quelques nouveaux arrivants avec des produits
innovants (plantes aromatiques, savons, sorbets). Les agriculteurs, dispersés sur cette même commune, avaient leur propre activité et leur propre circuit de distribution de proximité. Il n’existait aucune communication ou stratégie de commercialisation commune à part sur les produits phares du territoire (vin paillé, la noix et la fraise). Le regroupement des agriculteurs Les agriculteurs ont décidé de se regrouper en Groupement d’Intérêt Economique (GIE) et de communiquer sous une appellation commune : « Terres Queyssacoises ». Ils ont souhaité faire revivre la renommée de la commune grâce à son histoire et ses deux produits phares que sont le vin paillé et les pets de nonne. En s’appuyant sur la notoriété de ces deux produits, ils ont envisagé de valoriser le terroir et les autres produits présents sur la commune. Une formation pour fabriquer les pets de nonne a
été organisée avec les anciens du village garants de la recette proposée à l’époque par le restaurant. A été achetée une machine spéciale pour la cuisson de ces beignets. Aujourd’hui, ces beignets soufflés et sucrés de pâte à
choux frite sont fabriqués à partir des œufs de l’une des membres du groupe. L’originalité du regroupement a résidé dans la vente commune des produits de chaque membre du GIE : ils ont créé leur propre circuit de distribution sur la commune. Les opérations de communication et de vente ont pour objectifs de réaliser des animations commerciales collectives et festives sur Queyssac-les-Vignes, d’accueillir une clientèle touristique et de la maintenir sur place en lui proposant des animations, des produits de qualité et des produits originaux, d’asseoir la notoriété du vin paillé et des pets de
nonne et de s’en servir pour valoriser les produits de chacun. Située dans la Vallée de la Dordogne corrézienne, Queyssac-les-Vignes peut à la fois profiter d’un flux touristique conséquent et participer à l’attrait touristique de ce territoire en proposant de nouvelles animations. Des animations saisonnières attractives Aujourd’hui, le village est animé par les fêtes des quatre saisons, chacune ayant sa thématique : la fête d’hiver avec un « pets de nonne dansant », la fête de printemps avec un marché festif, la fête de l’été qui combine marché festif, exposition (la vigne en Corrèze, croqueurs de pommes…) et vide-greniers et enfin la fête d’automne avec la pressée du vin paillé et la vente de produits locaux. Sous l’impulsion des producteurs, l’association du village a mis en place la randonnée nocturne du vin paillé avec visite de caves et dégustation à l’honneur. Devrait être proposée prochainement la randonnée de la noix. Ces activités de circuits de randonnée gourmands participent à la création d’un produit touristique innovant. Beaucoup d’idées nouvelles émergent encore du groupe avec, par exemple, la réalisation d’une cuvée collective du vin paillé ou encore la réalisation d’une table d’orientation indiquant les producteurs et les produits. Les animations et les produits agricoles de Queyssac-les-Vignes sont reconnus de qualité à l’échelle du département. Le GIE Terres Queyssacoises engage la création d’un buffet gourmand à destination des associations, comités d’entreprises, PME (Petites et moyennes entreprises) et groupes locaux. Afin de satisfaire au mieux les touristes présents sur le territoire, il sera aussi proposé, à terme, de faire du shopping rural dans les 10 boutiques fermières et de se rendre dans le musée éclaté mettant en valeur les produits dans chaque exploitation : musée du savon et des tisanes chez une agricultrice, musée du vin paillé chez un agriculteur, musée des vieux outils de la ferme chez un autre
Les valeurs/les messages Fraternité /Convivialité : le lien social est dynamisé avec des animations collectives, autour de l’histoire du territoire. Esprit d’entreprise à la fois individuel (création de nouveaux produits) mais aussi collectif (musée éclaté, circuits gourmands). La parité hommes-femmes.
Des origines sociales diverses : des agriculteurs néo et traditionnels (issus ou non du milieu agricole), des producteurs de 30 à 60 ans.
Les impacts de l’innovation Moderniser l’image du terroir, de ses producteurs et de ses produits. Redonner du dynamisme aux projets du territoire et accroître sa renommée. Faire perdurer la mémoire d’un village et recréer du lien social entre les habitants. Faire émerger des idées nouvelles. Créer une signalétique commune, un circuit touristique gourmand. Développer un circuit court collectif permettant d’augmenter le chiffre d’affaires en vente directe
tout en limitant le temps passé par les exploitants à la commercialisation.
Le rôle du conseiller Philippe Thomas, conseiller territorial de la Chambre d’agriculture de la Corrèze, a identifié les attentes et les besoins du groupe. Il a encouragé et organisé les échanges et a assuré l’animation du groupe et la mobilisation des acteurs. Cela a permis de créer un climat de confiance entre les nouveaux et les anciens producteurs. Il a favorisé la formalisation des idées et la structuration du projet permettant notamment la création d’une structure collective appropriée : le GIE « Terres Queyssacoises ».
Le GIE « Terres Queyssacoises » Composition : 10 membres, 5 femmes et 5 hommes chefs d’exploitation. Sophie Crépin Leblond, présidente, Tél. : 06 75 03 45 34, [email protected]
Philippe Thomas, conseiller à la Chambre d’agriculture de Corrèze, Tél. : 05 55 86 32 33,
Commission des Agricultrices de Saint Pol dans le Finistère Nos légumes dans votre cuisine, un livre de recettes
Groupe Miscanplus en Eure-et- Loir Cultiver et valoriser une nouvelle énergie en Eure-et-Loir
CEIMPAS 17 en Charente Maritime S'appuyer sur un projet individuel innovant (construire une maison en paille) pour stimuler la dynamique collective
Association Plateforme de distribution de produits locaux de Picardie Plateforme de distribution des produits de Picardie
DESIA 25 dans le Doubs
Unité collective de déshydratation de granulés de prairies
Geda d'Avesnes le Comte dans le Pas de Calais Oriacoop: de la réflexion d'un groupe d'agriculteurs à la création d'une usine de trituration de colza
Association Carjac Site Safran du Quercy dans le Lot Animation d'un village pour créer un site remarquable du goût Safran du Quercy
Groupement d‘Employeurs Celilot dans le Lot Organisation d'un Groupement d’Employeurs autour d'une salariée administrative
Groupement Qualité Porc Cul Noir en Haute Vienne Structuration d'une filière porc cul noir Limousin
Les dossiers « Innover dans les produits et services »
Les dossiers « Innover dans les techniques de production »
Ceta Bressan / Ceta Veyle Chalaronne / Groupe Ain Bio Echanges dans l’Ain Agriculteurs bio et conventionnels travaillent ensemble sur l'agronomie pour faire évoluer leurs pratiques
Cuma Luzerne de Bresse dans l’Ain Unité collective de séchage de luzerne utilisant l'énergie verte
Geda de l'Ozon dans le Rhône Mise en place de l'agriculture de conservation sur l'Est Lyonnais
FEMINAGRI dans le Doubs Utiliser les influences de la lune pour optimiser ses pratiques agricoles
Actrices Nivernaises dans la Nièvre Revenir aux fondamentaux du métier d'éleveur par l'homéopathie
FGDA d’Eure-et-Loir Festival des groupes d'Eure-et-Loir
Groupe Agriculture de précision (Inter GEDA) de Vendée Modulation intraparcellaire des intrants
GDA d'Ahun dans le Creuse "Pack Ferti": un accompagnement au changement des techniques de production
Geda 35 en llle-et-Vilaine Organisation et animation d'une portes-ouvertes "Contrôle sans stress" en vue de dédramatiser les contrôles réglementaires
AUXIPROD dans la Somme Cultiver les auxiliaires pour protéger les grandes cultures
Groupe AEI du GVA d'Hennebont dans le Morbihan Lancement d'un groupe pilote d'AEI
GDA de Montfort le Gesnois, Le Mans Est et Tuffé en Sarthe Utiliser l'aromathérapie et l'homéopathie sur les animaux
Groupe Lait des GDA de Grand Lucé, Bouloire et Saint Calais Produire du lait en groupe
Groupe AEI des Pays de Loire (Sarthe, Vendée, Maine et Loire) Engager une démarche AEI par une formation expérimentale
GDA de Fresnay sur Sarthe Tester les couverts associés et le binage pour la culture du colza
Geda de Saint Fulgent en Vendée Mettre l'agronomie au cœur de nos métiers pour reconquérir la qualité de l'eau
Cuma environnementale des Vallées Cathares en Arriège Exploitation collective de la forêt paysanne
GVA d’Aixe sur Vienne en Haute Vienne Amélioration du potentiel fourrager des exploitations haute-viennoises
Cendrécor en Haute Vienne Valorisation agricole des cendres de l'industrie papetière
Les Dossiers « Innover dans l’organisation »
GEDA AFDA du Pas de Calais
Optimisation de la gestion administrative de l'exploitation agricole
Association "La fontaine à lait" dans le Rhône Fontaines à lait collectives
Ceta de Mamirolle dans le Doubs Préserver sa santé au travail
Groupe Senonches dans l’Eure et Loir Les enjeux économiques de l'Ukraine face à nous, agriculteurs d'Eure-et-Loir
CRDA de la Manche Prix agriManche 2.0
GVA Petite Montagne du Jura Valorisons nos campagnes, mangeons fermiers!
Ceta Accueil en Terre Varoise dans le Var Travailler en groupe les questions stratégiques pour l'avenir de l'activité agritouristique sur nos exploitations agricoles
GDAF 33 en Gironde Plateforme girondine de la responsabilité sociétale des organisations agricoles
FDGeda des Ardennes Etre efficace sur son exploitation pour atteindre ses objectifs
IDEA (Initiatives et Développement Agricoles) dans le Morbihan Des 3 GVA du Pays du Roi Morvan à IDEA
Le Sentier des 4 domaines dans le Vaucluse Les Mercredis de l'été
GDAF Bray Picard dans l’Oise La créativité, c'est l'imagination efficace
Le Comité des foires et concours de Magnac Laval en Haute Vienne Portes de la Limousine
Eleveurs Bretagne Sud dans le Morbihan
Regroupement d'éleveurs pour approvisionner des bouchers
Boucherie des éleveurs de l'Autan dans le Tarn Création d'une boucherie de producteurs sur une zone commerciale
Groupe Lait Secteur sud-est de la Sarthe Quelle stratégie laitière pour 2015 ?
Groupe d'échange Bio et herbager du Finistère En groupe, faire progresser les systèmes herbagers finistériens
Coopérative à la ferme dans les Alpes de Haute Provence Couleurs Paysannes - Développement d'un nouveau concept de vente qui tisse un lien différent entre producteurs et consommateurs sur leur territoire
ADTFI (Entrepreneurs de travaux Forestiers) en Isère Je en réseau = entreprendre ensemble
Comité de Développement Monts et Vallées en Haute Vienne Coûts de production: pratiquer et adopter, en groupe, une méthode d'analyse pour son exploitation
GVAF Pierre Buffière en Haute Vienne Cahier de bord de l'exploitation
SCIC SARL Agriculture énergie 87 en Haute Vienne Une société pour un relais de financement de bâtiments agricoles au bénéfice de la relance de la production animale
DFAM 03 dans l’Allier Favoriser les échanges et permettre aux femmes du milieu agricole de s'exprimer par la création de blogs
GEDAF Bresse Val de Saône dans l’Ain Combiner différents modes de communication pour faire évoluer l'image des agricultrices
Comité territorial Caux Littoral en Seine Maritime PATAT'en fête: randonnée découverte de la pomme de terre
FDGFDAR de Seine Maritime Talents de femmes
GFDAR Pointe du Havre en Seine Maritime Randoferme
CETAF de Pontarlier dans le Doubs Biodiversité: connaître et utiliser les plantes sauvages comestibles
CODAR de l’Indre Mes mercredis à la ferme
GAD 25 dans le Doubs La place des femmes en agriculture
Geda du Haut Pays dans le Pas de Calais Randoferme et Balad'en fermes
Comité de Développement des agriculteurs du Pays de Morlaix dans le Finistère Partager la diversité des agricultures sur le Pays de Morlaix
Terres Queyssacoises en Corrèze Queyssac Les vignes: l'alchimie entre un village, des savoir-faire, un produit et des hommes
GDA de la Souterraine en Creuse Aménager et préserver les milieux aquatiques: une solution durable pour mon exploitation
GDAR de l'Estuaire en Gironde
Les Festibalades
ACF (Agriculteurs Composteurs de France) Ensemble pour l'environnement: le savoir-faire agricole pour la valorisation des matières organiques du territoire
Geda du Haut Pays dans le Pas de Calais Le Geda du Haut Pays répond aux enjeux locaux: eau, érosion, biodiversité
AFDA Charleville dans les Ardennes "Des images et des mots" dans le cadre de l'action "Femmes en agriculture"
Geda de Saint Gilles en Vendée "Dis-moi, ça pousse où le pain?"
GVA de Ploermel dans le Morbihan Diagnostiquons l'éparpillement parcellaire de notre territoire
FDGEDAR 17 en Charente Maritime Réalisation de fiches pédagogiques pour faire découvrir l'agriculture
DFAM 03 dans l’Allier Réflexion sur la place des femmes dans l'agriculture (livre)
FDGeda du Doubs Vide Grange
GVA de Questembert dans le Morbihan La Récré Hall' la Ferme
GDAR de la Combraille en Creuse Démarche collective blé de qualité: La Limousette
Teraco (GEDA Ternois) dans le Pas de Calais Compostage: agriculteurs et collectivités, un partenariat gagnant/gagnant
Geda de St Aubin d'Aubigné en Ille et Vilaine Les parcelles de la discorde
GVA de Cléguérec dans le Morbihan
Les dossiers « Innover dans les territoires »
Nos Agris-Cultures aujourd'hui dans le Pays de Pontivy
Groupe expérimental Emploi du Pays de Craon en Mayenne Travail et territoire
Association Syndicale Libre de Beaussiet dans les Landes Stockage et irrigation des eaux géothermales de Mont de Marsan en substitution de pompage en rivière déficitaire
Association pour la promotion de la méthanisation collective sur le Virois Un projet de méthanisation collectif, multi acteurs, au service du territoire
Comité de Développement du Pays de Quimper La prospective pour clarifier les projets du comité des agriculteurs du Pays de Quimper
Fédération des Comités de Développement des agriculteurs du Finistère Film : outil de dialogue sur son territoire
Comité de Développement des agriculteurs du Poher dans le Finistère Les agriculteurs sont vos amis pour la vie: distribution d'un verre de lait tous les matins
Fédération des Comités de Développement des agriculteurs du Finistère Objectif agriculture: la découverte des métiers agricoles, l'image à l'appui
Geda du canton de St Aubin d'Aubigné en Ille et Vilaine Organiser les agriculteurs pour la collecte et le recyclage des pneus
Agri Aouste Propre dans la Drôme Gérer collectivement nos effluents phytosanitaires: un projet au service des agriculteurs, du territoire et de l'environnement