pib n°4: pib de l'hiver

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PIB Parpaing imbibe de blanc Back dans les bacs!

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Ce PIB couvre les mois de Janvier et Février.

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dans les

bacs!

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editôt ou tardQu’ouis-je? Le PIB aurait disparu?

Non.

Embarqué dans un projet qui la dépassait, la rédaction dut abandonner le PIB dédié à la Ski School. Mort de plusieurs pigistes, congé maternité de notre responsable sponsors, disparition de notre pigeon voyageur entre Lille et Paris... Tant d’évènements déplorables, chers lecteurs et lectrices.

Mais le PIB revient toujours plus fort en cette fin d’hiver, pendant vos partiels hauts en couleurs, pour vous offrir du contenu de qualité et un gros gros PIB à dévorer au coin du feu.Et même si c’est l’hiver, que d’excitation! Alors que les partiels font rage du côté des Bachelor, les listes se préparent dans leur coin pour les campagnes de mars, que la rédac’ se fera un plaisir de documenter.

Et pourquoi ne pas faire participer vos gentilles listes au PIB?

On vous tient au courant.

En attendant, on est de retour...

... pour vous jouer un mauvais tour!

#TDB

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“Ma question préférée, kesjvé faire de tout cet oseille”. Démarrer un texte par une citation, c’est vrai que ça claque. Il faut juste éviter de commencer son mémoire avec du Hanouna. Sauf si vous le faites sur le marché de la sardine. Et encore, il y a prob-ablement des personnes plus informées, comme Philippe Etchebest, le capitaine igloo, ou encore Bernard Henry-Levy (c’est un passionné), mais je m’écarte du sujet. Pour en revenir à ce philosophe contemporain du 92i, il pose une vraie question, une que j’aimerais bien pouvoir me poser aussi, car oui, ça fait partie de mes plans de carrière d’être riche. Alors dit comme ça, ça peut paraître matérialiste, intéressé et su-perficiel et c’est normal, parce que je le suis. Mais il me vient là un problème : comment gagner de l’argent? Oui, je sais, il faut hériter. Et si on est impatient, il faut travailler. Mais que faire? Je ne pense pas que je pourrais m’allumer des cigares avec des billets de 100 dollars tous les jours si je continue dans le baby-sitting. Il faut donc trouver une carrière autrement plus lucrative. Si le trafic d’organes est possible en même temps que le baby-sitting, ce n’est pas très très éthique, et puis allez expliquer aux parents où est passé le poumon du petit Matéo; il faut donc trouver autre chose.

Heureusement, nous sommes dans une grande école de commerce, internationale, qui fait partie du top 10 français,… ils sont là pour nous former et nous accompagner. Quand on sortira d’ici, on aura un super diplôme qui nous donnera des chances d’en-granger des brouettes de pognon, quelle que soit la voie que l’on choisit. Et il y a quand même un peu plus de débouchés qu’un BTS de comportementaliste canin.En plus, grâce à tous les efforts de notre prof de talents (Caro, si tu me lis, big up) on a un CV niquel et on sait faire des lettres de motivation qui convaincraient presque un employeur que ce stage de téléopérateur nous intéresse vraiment car en effet je suis très motivé et j’ai toujours été passionné par les métiers du téléphone.

En fait, le problème, c’est surtout de choisir sa voie. Je sais, certains d’entre vous sont surement beaucoup plus certains de leur avenir que moi, cet article vous gave et vous vous dites “tout ça pour ça!”. Pas de bol pour vous, c’est moi qui écrit alors c’est moi qui choisis le thème.

L’avenir

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Et si on n’a pas envie de devenir manager? Je suis rentré ici, je ne savais pas ce que c’était, j’ai donc choisi une formation de 5 ans à un métier que je ne connaissais pas du tout à l’époque et que j’ai encore du mal à cerner aujourd’hui (j’ai jamais dit que j’étais intelligent). Avant de commencer mes études, j’avais bien quelques pistes : - Je voulais faire de la finance. Depuis, j’ai eu des cours de finance, ce qui constitue un argument suffisant pour changer d’avis.- Je voulais faire du marketing. Puis, j’ai appris que marketing et pub, ça n’était pas pareil.- Je voulais être Beyonce mais apparemment ses formes sont un peu mieux faites que les miennes. Et je ne suis pas sûr que mes parents auraient été fiers de moi.- Je ne voulais absolument pas faire de RH. Bon, au moins, je n’avais pas tort pour tout. Heureusement, en 5 ans, on a le temps de faire beaucoup, on peut par exemple aller au zoo, acheter un sandwich, cueillir des pâquerettes, ou encore trouver sa vocation. Pas (trop) d’inquiétudes, donc. Je n’aurais jamais cru terminer un article par une morale, mais finalement, comme dirait Pierre Dac dans une citation prise au hasard sur Evene.fr : « Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant. »

Mannebase

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Au magnifique Vice-Président de l’AEIL que nous avons oublié de mentionner dans l’article dédié à cette association.

A l’administration, qui doit en voir des vertes et des pas mûres en lisant le PIB.

A l’AEIL tout court, qui ne comprend toujours pas pourquoi il y a un “Tarif supplémen-taire Swag” dans nos budgets.

A M. Guy Butin, comptable des associations, qui doit pas comprendre grand-chose en relisant notre compta.

A toutes les personnes mortes d’épilepsie, d’ennui ou d’exaspération devant le REC Show.

Pour toutes les fois où il y a eu des pages en double, des 4è de couv’ moches, des unes floues... Soucis techniques d’imprimerie, pardonnez-nous.

A la (vraie) Fédération Internationale de Soda Contest, qui ne comprend toujours pas pourquoi on parle constamment de leur sport avec ironie.

A toutes les listes qu’on va violemment clasher dans le prochain numéro si les events sont mal foutus.

A Booba, Emile Zola et Kaaris, à qui nous avons volé toutes les citations et références que nous utilisons dans nos articles.

Aux vrais journalistes qui peinent à gagner leur pain pendant qu’on écrit des corneries tous les mois qui ne font rire que nous.

La Raie D’Acq

Nos excuses

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la passion du footA l’IESEG, nous avons un passé récent glorieux en matière de football. Emmené par une génération dorée (Ramos), personne n’a pu rater le récent titre de l’IESEG Foot à la coupe de France des ESC, qui est à mon avis la raison principale pour laquelle Monsieur Jean-Philippe Ammeux a été décoré de l’ordre national du mérite. Cependant, beaucoup parmi les non footeux se demandent comment on peut être à ce point passionné par 22 bonhommes, pas toujours très malins, qui tapent dans un ballon avec des coupes de cheveux à mi-chemin entre Miley Cyrus et un paillasson. À mi-chemin entre Miley Cyrus, donc. Pourquoi le foot et pas le badminton, le tricot, ou le handibowling sur gazon?

En tant que journaliste sérieux et renseigné, j’ai fait beaucoup de recherches, et j’en suis arrivé à l’explication que c’était inexplicable.

Mais j’ai quand même trouvé des réponses à quelques questions. - Pourquoi tant de personnes aiment-elles le foot? Assister un match de foot, pour beaucoup, c’est un défouloir, la possibilité de crier et d’insulter sans risque. Pour pouvoir faire ça, certains utilisent internet, certaines font les soldes (je vous ai déjà dit que j’aimais les clichés?), d’autres vont au stade. En effet, il peut être agréable de laisser son cerveau de côté pendant 1h30 + la mi-temps et les arrêts de jeu.Sinon, certains aiment simplement le spectacle ou ont été invités au stade. Et vu que les petits fours étaient gratuits… -Mais alors personne ne s’y intéresse vraiment? Si on regarde en loges, on peut trouver des hommes d’affaires, au chaud, avec seaux de caviar et magnums de champagne, des gens qui ne sont pas là pour le spectacle mais plutôt pour amasser les billets verts. Ces mecs pèsent. Mais ces mecs ne sont pas trop intéressés par ce qu’il se passe sur le terrain.

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Si l’on veut trouver des vrais supporters, il faut aller en tribune, dans le froid, avec barquettes de frites et verres de bière chaude. Pourquoi ? Parce que la vie est une chienne.

Parmi eux, quelques-uns sont là pour gueuler et quelques-uns sont là pour le specta-cle, car quoi qu’on en dise, regarder un match de foot, ça peut être agréable, même si Beckham ne joue pas. Après, il est difficile de dire s’il y a plus des premiers ou des seconds car ce que l’on trouve en plus grand nombre, ce sont bien les canettes de kro. - Pourquoi les supporters ne brillent-ils pas toujours par leur intelligence*? Pour justifier ça, et parce qu’au Pib on est cultivé, je citerais un certain Terry Pratch-ett: “Le QI d’une foule est égal à celui du membre ayant le QI le plus bas, divisé par le nombre de personnes.”

Le stade de France a 80.000 places, et tous les joueurs ne sont pas sur le terrain, certains sont en tribunes. Cela explique que l’on ait découvert ni le vaccin contre la rage, ni la fission nucléaire dans un stade.

La non moins célèbre “bogossitude” de Mickael Vendetta a par contre très bien pu voir le jour dans les tribunes du stade Félix Bollaert, un soir d’hiver 2007. - Et pour finir, qu’est-ce que le foot peut nous apporter concrètement? Enfin, on va parler d’argent. Et oui, ne dit-on pas “le meilleur pour la fin” ? En même temps, on dit aussi que les premiers seront les derniers, alors on ne va pas se baser sur les expressions françaises, surtout qu’apparemment il est plus utile donc d’avoir plusieurs cordes à son arc que plusieurs flèches.

Bref, pour les plus vénaux d’entre vous, bien s’y connaître en foot permet de com-pléter allègrement les fins de mois grâce aux paris sportifs. Par exemple, saviez-vous que parier 1 euro sur un triplé de Bryan Bergougnoux face au Real Madrid peut permettre de se payer un A380? Non? C’est normal, je viens de l’inventer mais ça vous donne une idée.

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En même temps, je ne vois pas trop ce que vous feriez d’un A380, donc réfléchissez avant de faire des achats compulsifs. Pour conclure, nul besoin d’être soi-même un génie du ballon rond, pour apprécier ce sport. L’auteur de cet article en sait quelque chose puisqu’il a la grâce et la technique de balle d’un éléphant de mer. Et qu’il aime parler de lui à la troisième personne. Mannebase *Cet article n’a absolument pas vocation à insulter les footeux, l’auteur étant lui-même fan du LOSC et parlant toujours autant de lui à la troisième personne.

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Aujourd’hui, j’apprécie chaque pas que mon pied fait sur le bitume.

Aujourd’hui, la lumière qui éclaire ma rue m’est d’une valeur inestimable.

Aujourd’hui, j’ai souri en voyant un enfant sortir de l’Ecole Publique.

Non, on ne m’a pas annoncé que j’avais une maladie incurable.

Aujourd’hui, j’ai obtenu mon classement* pour les départs à l’étranger.

Chers tous, appréciez vos derniers instants de cours de créa et d’art, profitez tant que vous le pouvez des services publics en toute gratuité illusoire; mais à l’IÉSEG, “on ne peut échapper à deux choses: la mort et le classement”.

Bien cordialement, Un jeune insouciant, que le résultat des finaux vient de gifler.

S.B

(*Ou plutôt mon non-classement Ndlr)

Aujourd’hui

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Cet article est destiné à toi, à qui ces mots vont te donner le spleen, ou à toi à qui ces mots vont te rappeler que tu as raté l’événement de l’année.

Bon en fait il est destiné à tout le monde, mais là n’est pas la question. Je veux bien entendu parler de la SkiSchool!

Enfin tout est à relativiser parce qu’on doit se le dire; malgré la poignée de riders qui étaient déjà sur les pistes avant l’ouverture des télésièges, les autres ont fait le chiffre d’affaire annuel de l’industrie de la boisson en l’espace d’une semaine.

Mais qu’importe! Et je vais reprendre ces termes d’un philosophe inconnu pour illustrer mes propos: « Le bonheur, c’est être heureux ».

Je vous laisse méditer là-dessus.

En attendant, ceux qui y sont allés rêvent encore de ces moments qu’ils ont passé avec leurs amis dans la poudreuse et… Ah non c’est vrai y’en a pas eu…

Mais je m’égare, je m’égare! On aimerait quand même y retourner, et ceux qui n’y sont pas allés l’auront bien compris, tant la ski school est encore sur toutes les lèvres. -

- Le staff ski school s’excuse auprès de vous pour toutes les fois où vous avez été contraint de sourir bêtement en écoutant vos amis vous raconter leurs péripéties et autres ragots.-

Bon là tout de suite maintenant j’ai pas de preuve à fournir mais maintenant qu’on se connait assez bien depuis ces quelques lignes, je pense que vous pouvez me faire un peu confiance, bon dieu.

Certains se réveillent encore la nuit en sueurs. « Put your hands up in the air… ». Ces mots résonnent encore dans les esprits. Ce n’est qu’en se réveillant qu’ils se rendent compte que, l’espace d’un instant, ils étaient retournés à la Folie Douce, en train de se trémousser sous une champagne-shower (Et accessoirement qu’ils ont brûlé 1500

SKi school 1

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calories, ce qui est quand même pas banal quand on est censé dormir).

Pour le coup même les freeriders s’en souviennent, parce que l’avantage de la Folie Douce, c’est qu’elle est sur les pistes.

Du coup entre deux rides, ils pouvaient s’y arrêter pour devenir l’espace d’un instant les rois du dancefloor! Bon par contre t’as beau être freerider, finir la piste avec deux grammes dans le sang, c’est pas évident (oui ça rime toi aussi tu l’as remarqué).

Mais la Folie Douce n’était qu’un avant-goût, puisque, après s’être restauré au Taburle et au Snack 2000 (mention spéciale au passage pour les noms des restaurants), tous étaient repartis pour tâter le tanzfläche (c’est tout de suite moins stylé en allemand quand même) jusqu’au lever du jour!

Une semaine assez sportive au final, pour tous, entre les soirées à thèmes, le BigAir, kebab contest et autres ping-pong. Tiens en parlant de ping-pong: des matchs de foot et de rugby j’en ai vu, mais alors rien ne vaut un ping pong entre Lille et Paris.

Si vous voulez voir de l’élan patriotique, du sang et des larmes, n’hésitez plus, allez voir un ping-pong Lille/Paris. On a l’impression que ce sont des vies qui sont en jeu.

Au fur et à mesure des jours de la semaine, le nombre de freeriders diminuait. Et le rhume, certainement la chose la plus diabolique que nous ayons connu, y est pour quelque chose. Imagine-donc la situation dans une résidence remplie d’étudiants, dormant à plusieurs dans des chambres grandes comme ta salle de bain. Le club échangiste géant s’est vite transformé en dispensaire.

Un tuberculeux s’y serait senti chez lui.

On en oublierait presque le staff, ces personnes qui ont oeuvré dans l’ombre, ont été confronté à quelques problèmes de taille, mais qui ont été de vrais super-héros cette semaine, et ont réussi à faire régner l’ordre et la paix, pour notre plus grand bonheur. Alors à toi membre du staff, sache que nous te remercions tous.

#JeSuisSkiSchool Batmass

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En ce jeudi 20 novembre, la Catho nous mettait à disposition pour une soirée qui a un thème si cher à nos cœurs, le Cuir et la Moustache.

Deux hommages rendus dans une même soirée à deux valeurs qui nous sont chères.

Tout d’abord, la moustache, symbole du Movember. Ce mouvement, qui est espérons-le typiquement masculin, consiste à se laisser pousser la moustache tout le mois de no-vembre afin de sensibiliser la population aux maladies typiquement masculines telles que le cancer de la prostate. Cela donne enfin une raison aux plus jeunes d’entres nous d’exhiber leurs premiers poils (voire sacrilège ultime pour une moustache, le duvet).

Pour ceux pour qui l’humanitaire, ça fait chier et ce sont pour les hippies, la moustache, c’est Gunther pour les plus beaufs, Freddie Mercury pour les amateurs de football, Charlie Chaplin pour les plus silencieux, Magnum pour les plus vieux, Borat pour les exchanges voire Conchita Wurst pour les plus… désolé, je ne trouve pas.

Ensuite, le cuir. Le cuir, c’est toute notre imagination. C’est Indochine en concert, les Hell’s Angel sur leurs motos, Juan Carlos sur la balançoire intérieure de la chapelle Fistine voire le fauteuil de Papi au coin du feu. Imaginez l’association des deux…

Pour ajouter du piment à cette belle soirée, un très bon Soda Contest. On n’explique plus le concept et les participants sont présents dès l’ouverture accueillis par les Pack Men, cause de bosses de pantalon impromptues du faut de leurs leggings si moulants.

Les premiers matchs se déroulent et le premier scandale éclate : la froideur des bois-sons servis. Un problème que se doit de gérer l’élément-clé de ce BDE, le quaterback, le Steve Jobs des jeux d’arcade, Le Fusajiro Yamauchi (le créateur de Nintendo pour les plus incultes) des Packmen, le FéDG. Cet homme qui, maintenant, gère le BDE et bi-entôt la FEDE (mes fumigènes !), consulte alors son équipe. Certains proposent de les chauffer avec des briquets, d’autres d’y tremper des parties humaines, connues pour être constamment chaudes mais malheureusement, contraires aux normes d’hygiène.

un ru qui claque

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Finalement, les bulles s’échappant rapidement du verre, les participants jouent quand même et verront les conséquences du froid sur leur estomac demain, comme on a toujours fait d’ailleurs (et le résultat ne fut pas fringant).

Les poules se finissent et la phase finale commence. Les têtes de série ne faillissent pas et les demi-finales commencent. Les doyens de la compétition affrontent leurs principaux adversaires, des jeunes joueurs prometteurs.

Et l’accident, l’irréparable se produit ; un des doyens, perturbé par les exams arrivant et ses projets à rendre, oublie de regarder son camarade jouer et fait perdre énormé-ment de temps à son équipe. La défaite est là, ses coéquipiers sont dépités. Il vient de saborder son équipe, tel Trezeguet en 2006. La petite finale claquée rapidement, le Trezeguet de la soirée s’en ira au bar se faire réconforter par les Pack Men et en oubliera cette terrible mésaventure (et tout le reste de la soirée d’ailleurs).

Les vainqueurs de cette compétition seront ces jeunes prometteurs qui, petit à petit, deviennent dangereux au sein de la communauté étudiante des deux moitiés de l’Insti-tut #1campus2écolesoupeutetrelinverse

Le reste de la soirée se composera de glissades, de chutes, de vêtements trempés par temps de grand froid et autres problèmes mineurs ne modifiant l’état général de cette soirée.

En fin de compte, une bonne soirée pour se préparer aux exams et au plus dur, celui du 19 décembre au soir.

Le lendemain matin, vous découvrirez alors sur le trône que vous avez mal aux mêmes endroits que Juan Carlos qui a trop fait de balançoire. #instablaguetropsale #cabrule

Article paru en retard mais que nous souhaitions vous faire partager, au vu de son indéniable qualité.

Balou

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Test : Qui étais-tu à la Skischool ?

1. Avant de partir, qu’as-tu mis dans ta valise ?

A- Un casque B- Un masque de BatmanC- Des capotesD- Ton manteau jaune

2. Qu’attendais-tu de ta Skischool ?

A- Trouver l’amour, mais pas le vraiB- Du ski, du ski, du ski ! C- Passer une semaine de folie et rencontrer plein de gens :)D- Poser ta teille à la Sweet Madness Wesh !

3. Arrivé à l’Alpe d’Huez, la première chose que tu as faite, c’est…

A- T’entrainer à danser sur les tables de ta chambreB- Checker le potentiel zoulettes sur les photos des chambresC- Gérer les bails valises-chambres-retards-mybee-foodpack D- Tâter la qualité de la neige

4. Qu’as-tu pensé du foodpack ?

A- Chouette, de quoi se faire de super pique-niques !B- C’est pas avec les 8 camemberts et la mousse de foie que je vais choper ! (Quoique…)C- Oh merde, j’espère que personne ne va faire de batailles de farine !D- Bah où est le houblon??

Ski School 2

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5. Pour toi, c’est quoi kiffer ta soirée ?

A- Gérer des meufs AightttB- 2h : au dodo !C- 2h : la soirée ne fait que commencerD- S’il vous plait les gars, pas de ventri-glisse !

6. Selon toi, la Folie Douce, c’est synonyme de…

A- Un lieu pour imposer le yellow powerB- Right here, right now !C- P’tite pause entre deux pistesD- Un énième terrain de chasse

7. Aujourd’hui, la Skischool c’est fini…

A- Snif, vous allez nous manquer !B- J’attends le prochain CB pour scorer!C- Crap, REC a encore frappé...D- Moijiretourne!

Résultats : Tim Boudot Victor Delaby Doublette Prince Basly1. d) a) b) c) 2. c) b) d) a) 3. c) d) a) b)4. c) a) d) b) 5. d) b) c) a) 6. a) c) b) d) 7. a) d) c) b)

Si tu es Timothée Boudot : manteau jaune, toujours aux petits soins, avec le smile, animateur de bus au taquet, organisateur en or pour une Skischool de folie !

Si tu es Victor Delaby : 9 h sur les pistes, sort jusqu’à deux heures du mat’ max, gopro sur la tête, le mec aware de la météo et des bails « profondeur de la neige », celui qui connait tous les hors-pistes!

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Si tu es Doublette : toujours on fire, buzzmaker, fermeture de tout (folie douce, sporting, igloo), de type putiourhandsupinzeair, à tendance exhibitionniste cependant...

Si tu es le Prince Basly : dans un état d’esprit peu recommandable, en bon prince ramène tou-jours sa dame, le premier sur le dance floor, le dernier sur les pistes.

FINOUCHÉKLAIRETTE

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« Tout homme est une créature de vice et de péché ». Et merde. J’entends ça quand j’ai 8 ans, et directement, je me dis que Dieu n’a pas été très clément lors de notre conception. Bon, mainte-nant que je suis un peu plus vieux, je peux comprendre : toute création a ses défaillances. Tout programme a ses bugs, toute machine a un point faible, du coup, tout homme a des péchés.

Encore un peu plus tard, vers mes 15 ans, je regarde Se7en (film de suspense/policier que je conseille à toutes les pauvres âmes qui l’auraient raté) et je découvre les 7 péchés capitaux. Bon, ça va, Dieu, tu t’es bien débrouillé : les hommes n’ont que 7 soucis techniques, alors que mon portable serait capable de planter quand je lance l’application Chronomètre.

Mais bon, j’en rajouterais bien un 8ème : les mauvaises habitudes. Quand j’oublie un clignotant en voiture, quand je jette un papier par terre, ou que j’arrête de faire mes exercices de stats. C’est un souci que nous avons tous, même ceux qui font preuve d’une discipline de fer, et qui pourtant a un effet cumulatif plus qu’impressionnant.

Ce clignotant oublié pourrait provoquer un accident mortel, ce papier pourrait créer une décharge, et ces exos oubliés pourraient m’enlever ma destination de 3è année.

Evidemment, le second exemple ne vous a pas réellement persuadé. Ce n’est pas un papier qui va créer une énorme décharge de 30 mètres de haut et de large.

Mais le véritable vice dans les mauvaises habitudes, c’est qu’elles sont contagieuses : je jette un papier, tu vois le papier, tu jettes ton papier. Et si tout le monde se met à jeter son papier, et bien, ça s’accumule, il y en a beaucoup trop, et ça emmerde tout le monde. Du coup, imaginez qu’il y avait un billet de Loto gagnant dans la masse : personne ne le verrait.

Vous voyez où je veux en venir ?

Oui, le problème de ces papiers, c’est que vous ne les jetez pas dans la rue.

Le problème, c’est que la rue, elle s’appelle Facebook, et l’endroit où vous jetez tout s’ap-pelle…« roulement de tambour »… IESEG Promo.

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Et les coupables, ce sont non seulement ceux qui postent leurs vannes qui ne font rire qu’eux, les bons vieux pirates de Facebook qui n’ont rien de mieux à faire, voir ceux qui ont cru que poster sur ce groupe allait confirmer leur statut de fraîcheur assumée à l’humour inexistant, que personne n’aura l’audace de critiquer. On aura même une pensée à ceux qui ont le « Tg » si facile sur des posts qui étaient, eux, utiles (ah, l’amphi blanc…).

Mais les vrais coupables, ce sont les plus anciens : car c’est à eux de montrer l’exemple. Ce sont leurs mauvaises habitudes qui ont saboté l’utilité de ce groupe qui n’a pas pour but de faire la police.

Reprenez de bonnes habitudes. Allez faire un jogging, lisez le PIB, relisez vos cours, arrêtez les kebabs, et apprenez surtout à la fermer.

Ce groupe a sauvé des promos entières lors des exams, a permis à des personnes sans espoir d’obtenir des fiches ou de retrouver leur iPhone, et continuera à sauver des vies si vous le laissez en état.

Le silence est d’or, la parole est d’argent.

Bisou.

Philippe Maurice

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3h. Sous le ciel sombre, parsemé d’étoiles scintillantes, le froid te pique les lèvres. A bout de souffle, tu rentres vers ton chalet, sur ce chemin enneigé, luttant contre la grav-ité qui veut t’entrainer au sol à chaque plaque glacée.

Au loin des lampadaires brillent dans la nuit, voilà peut-être ton salut. La soirée fut si longue, tu te revois encore danser allègrement, dans un tourbillon de lumières artifi-cielles, la musique guidant tes pas. Tu te revois, il y a moins d’une heure, avec tes amis, tes amies, profiter de la douce euphorie de la fête. Soudain, tu sens un flocon heurter le dos de ta main, il fond immédiatement, et tu ressens cette eau chaude qui coule sur ta peau. Chaude ? Tu lèves les yeux, aucun nuage. Aucun flocon.

Soudain tu te rappelles.

Ta dulcinée, que tu raccompagnes depuis maintenant six cents mètres, laisse échapper un énième soupir de fatigue. Exaspéré, tu soupires aussi, créant une fumée blanchâtre qui s’envole dans le froid, créant un semblant de romantisme inapproprié, au moment où ta conquête s’écarte, prise de nausée.

Comment vas-tu faire ? Tu n’imagines même pas ramener ton âme sœur du jour dans ton appartement qui fait office de nid douillet, alors que tes camarades de chambre ne prennent même plus la peine de dormir dans LEUR lit et s’empêchent mutuellement de dormir en exagérant leurs ronflements. Il est déjà si tard et tu dois dormir… Surtout que demain c’est promis, tu te lèves à 8h30 pour passer la journée sur les pistes !

11h30. Tu émerges difficilement du sommeil. Tu sens des courbatures dans tous tes membres, probablement dues au fait que tu aies dormi par terre.

La moquette qui t’a servi de lit t’a laissé la peau irritée et t’as probablement transmit des maladies de peau encore inconnues, pendant que ton amour d’hier soir semble avoir dormi comme un bébé bien au chaud dans tes draps. L’appartement semble dans un état de dévastation avancé. L’apéro d’hier soir a eu le même effet que si un buffle enragé était rentré et avait tout détruit.

Ski school 3

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A bien y penser, tu te rends compte que c’est en fait tout un étage d’étudiants en-ragés qui étaient rentrés et avaient tout détruit. Tu pries par avance Bouddha pour sa non-violence, en prévision du moment où papa et maman te feront payer de ton sang le chèque de caution encaissé. Tu soupires.

14h. Après avoir fait semblant de ranger, tu décides d’aller skier, et montrer tes talents au monde, en dévalant les pistes noires plus vite que Lindsey Vonn. Les Œufs qui tanguent font tanguer les œufs de ce matin dans ton estomac et tu souris, enfin, en avalant une bonne bouffée d’air frais à -15° qui te brûle la gorge.

Puis, les pistes. Enfin la liberté. Tu voles sur la neige en sentant chaque grain sous tes skis, tu te sens finalement chez toi, en communion avec la poudreuse, ça y est : tu chill. Vivement ce soir, tu pourras enfin poster sur Instagram toutes ces photos de neige et montagne, tes abonnés ne doivent attendre que ça !

16h30. Après toutes ces heures à skier, tu n’en peux plus. Tu décides de rentrer, non sans te prendre en passant un petit chocolat chaud à 9,50 à la terrasse d’un café.

Tu profites de ce moment de relaxation inégalable, observant les hautes montagnes qui se tiennent fermement à l’horizon depuis des millénaires, en réalisant à quel point ton existence est courte et futile par rapport à ces forces de la nature, quand ton pote fait irruption en courant, en annonçant que les notes de compta sont tombées.

Même si ta moyenne a connu la chute la plus terrible depuis toi qui descendait du télésiège tout à l’heure, tu te dis que tu es encore en vacances, et que les rattrapages, tu y penseras en juin, alors tu vas plutôt faire les courses pour l’apéro.

20h. Après avoir attendu passé treize niveaux à Candy Crush en attendant que tes cinq colocs prennent leur douche (c’est toi la victime de la chambre), tu te sens à peu près propre, et vous pouvez enfin partir dans les couloirs en réclamant, en chantant en chœur d’une douce voix, un apéritif dans les chambres voisines. Tu croises ta con-quête d’hier soir, qui semble autant se rappeler de toi que François Hollande de ses promesses de campagne. Tu as mal partout, tu as froid, tu sens ta force vitale partir, mais la soirée ne fait que commencer. Enfin, ce soir, c’est sûr, tu ne te couches pas tard.

3h. Sous le ciel sombre, parsemé d’étoiles scintillantes, le froid te pique les lèvres.

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A bout de souffle, tu rentres vers ton chalet, sur ce chemin enneigé, luttant contre la gravité qui veut t’entrainer au sol à chaque plaque glacée. Tu as une impression de déjà-vu étrange. Tu as perdu ton manteau durant la soirée, et ta demoiselle est reprise de nausée. Hmm.

Et nous ne sommes que lundi… Encore cinq jours à tenir. Tout ça pour plus de 500 euros…

C’est promis, l’année prochaine, tu y retournes !

El Gordino

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Aujourd’hui l’équipe REC a interviewé pour vous deux jeunes entrepreneurs de l’IESEG, les fondateurs de Pimp My Team, qui fera probablement vos fringues personnalisées pour vos listes.

Entre aventure d’un duo déjanté et entreprise audacieuse, ils nous ont gentiment ra-conté leur histoire.

PIB: Salut les gars!Aurélien & Charlie: Salut!P: Parlez-nous un peu de vous.A: On est à l’IESEG depuis 2008, donc on pourrait dire qu’on est en 7è année. C’est surtout à cause de mémoires pas validés... On pourrait dire qu’on est des amoureux de l’IESEG! On est tous les deux associés fondateurs de PimpMyTeam, on fait toujours 50-50!

P: Pourquoi Pimp My Team?A: C’est un nom clair, jeune, et qui rappelle la personnalisation. Evidemment, il y a un rapport avec Pimp My Ride... Je me suis aussi rendu compte lors d’un stage de 2A à Carrefour que plein d’entreprises avaient besoin d’uniformes personnalisés. C: Et quand on a listé BDE Show Lapin’te, c’était la misère pour les pulls, donc on a voulu faire les nôtres.

P: Comment vous avez commencé?A: On a commencé avec du textile tout bête, et des lunettes. On commençait avec des commandes d’écoles comme SKEMA. Maintenant, on a plus de 40.000 références.C: Au début, PMT a été incubé à l’IES, l’incubateur de la Catho. Ils sont super charmants là-bas, allez-y! L’IESEG avait pas encore d’incubateur à l’époque; comme HEC n’avait pas d’incubateur, aucune autre ESC n’en avait.

P: D’où vous est venue l’idée?A: On voulait apprendre certains aspects du métier, comme l’aspect client. L’avantage de l’IESEG, c’est qu’en dehors des cours tu as plein de temps. Nous, le temps qu’on

PIMP MY PIB

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a pas passé sur les jeux vidéos, on l’a passé à créer notre entreprise... Même si Charlie se fait toujours un petit Mario Kart 64 de temps en temps (rires)! L’idée c’est que le plus tôt on commence, le mieux c’est. C: En plus, tu apprends de tes erreurs. N’importe quel étudiant peut le faire: comme on est jeune, on a ni prêt à rembourser, ni famille, ni enfants... Donc tu peux dégager facilement de l’argent pour plus tard. C’est un super statut.

P: Que vous a appris la vie associative à l’IESEG?A: Plein de choses. J’étais président du BDE Show Lapin’te en 2A, et tu apprends des tas de trucs rien qu’en démarchant les banques, en négociant les prix ou les salles pour les soirées. C’était aussi assez chaud de manager 30 personnes, mais ça c’est bien passé. Je me rappelle de pas mal d’autres moments, comme lors de ce (censuré).C: En 3A, on a aussi fait le BDE Robins des Boîtes ensemble, contre les Fatal Skool! Mais on avait perdu en liste BDS contre Ulteam. A: Après ça, Charlie est allé à la Fédé pour leur première année d’existence. C’est un des fondateurs! Et moi à l’AEIL lors de leur 2è année d’existence. Le truc génial c’est qu’on pouvait assister aux Conseils d’Administrations avec toute l’administration, on était au courant de tous les projets de l’école! C’était super intéressant.

P: Question importante: votre meilleur souvenir de l’IESEG?A: Je savais que vous alliez me poser cette question, mais en vérité je n’ai pas pu trou-ver de réponse. Le meilleur souvenir de l’IESEG, c’est le tout! Les amis qu’on se fait, les soirées, les campagnes, les évènements, les examens dopés au Redbull, les zéros en maths... Charlie a tellement aimé qu’il a décidé de redoubler sa 2è année! (rires)C: En fait, c’est la globalité qui est bien. Chaque année a son petit truc même si on a un petit blues en 4è/5è année. C’est pour ça qu’il faut entreprendre, pour faire un truc de ta vie après l’IESEG.A: On était pas les meilleurs élèves mais on passait notre temps libre à entreprendre. Au début, on devait passer 10h par semaine dessus, comme un job étudiant quoi. Avant on avait que 3 clients... maintenant on en a 300! Donc on ne faisait même pas de compta. Maintenant, on est un peu obligés!

P: Un conseil à ceux qui veulent se lancer?A: Le statut d’autoentrepreneur est parfait pour ceux qui se tâtent. L’argent monte et tu peux passer ensuite au statut de société. Y a rien de compliqué. Il te faut juste de l’envie et de l’orga, et c’est super pour ton CV et pour parler lors d’entretiens d’embauche.

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P: Un message aux listeux?C: Venez nous acheter des goodies! C’est super de lister. Courage, ça va être horrible mais on se fait des super potes. Notamment quand on se lève à 6h du mat’ pour accro-cher des bâches de 30x20m sur le bâtiment B. Profitez à fond!

P: Vous faites vraiment tous les goodies?A: Tous! Y a rien qu’on fait pas. Même des distributeurs de jus d’orange personnalisés. On travaille sur stock et sur mesure. Une fois, on a même fait des bandanas en forme d’escargot, pour te dire à quel point on est flexible! Tu nous donnes le design dans 95% des cas, dans 5% on le fait en interne, et on a des fournisseurs et partenaires sur Lille qui personnalisent.

P: Un petit message aux IESEG?A: Vous avez un rôle hyper-important pour nous car vous êtes plus de 500 par promo à partir en stage: si 10% d’entre vous parlent de nous, c’est un moyen extraordinaire pour nous pour contacter des grands groupes, comme Lotus. A notre mini-échelle, on veut aider des gens qui ont les mêmes valeurs que nous.C: Après tout, l’IESEG est une grande famille!

P: Et vous avez qui comme clients à part des listeux?A: Le plus important c’est les entreprises, mais les IESEG nous on fait environ 15.000 euros de commandes depuis le début. On est hyper-contents de travailler avec des étudiants comme nous. Evidemment, on travaille aussi avec l’administration, comme pour les polos IESEG Promo ou les bracelets du Gala. C’est le début d’une belle collab-oration!

P: Vous n’aviez pas peur de vous lancer dans un business qui est déjà en place?C: Les gens ne comprennent pas que tu as pas besoin d’innover ou de créer Facebook pour pouvoir monter ta boîte. Il te faut juste un service de qualité. Nos concurrents sont là depuis 60 ans, nous on essaie de dépoussiérer le tout du haut de nos 25 ans. A: Vu que tout le monde a les mêmes fournisseurs, on peut se différencier que par le prix et le service. Le stylo que je te fais, tu peux trouver le même partout! Être jeune, pour nous, c’est un avantage: on est réactifs, ambitieux, et après il te suffit d’être agréable et à l’écoute de ton client.C: Si un IESEG veut monter sa boîte, qu’il vienne nous voir! Il peut venir prendre un café au bureau (rires)! On sera content de le voir. Ca donne la pêche de voir des gens motivés.

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P: Ca vous a jamais fait peur d’entreprendre?A: Quand on voit notre évolution, on pourrait être en yacht dans 3 ans! Mais on se pose toujours plein de questions en entreprenant: si tu as zéro ventes, tu ne manges pas le lendemain! C: On se remet en question chaque jour. Mais le matin, tu sais pourquoi tu te lèves! Tu as vraiment une niaque différente que pendant un stage. Mais c’est une force de se remettre en question, parce que tu cherches toujours à innover. On a 3 sites Internet, on en renouvelle un, on en crée un autre... D’autant plus quand on est jeune!

P: C’est pas un peu dur niveau horaires?A: L’entreprenariat nous tient à coeur. Mais faut jamais aller trop vite: quand ce sera stable, on se relancera. En attendant, on est toujours à 300%: tu peux pas te lever et te dire “Tiens, j’vais me faire un golf ou un tennis aujourd’hui”. C: Enfin la semaine est pas horrible non plus. On peut toujours se faire un foot, aller à la salle, et taper un Mario Kart 64 le midi avec les collègues (rires)! Parfois, évidemment, on reste le soir à taffer. Tant qu’il y a une opportunité, et que quelqu’un fera son travail moins bien que nous, c’est cool.

P: Vous cherchez à maintenir l’effet start-up?C: Quand tu es incubé, tu as zéro charge, ni salaire! Mais maintenant, on doit payer les abonnements, loyers... Faut cravacher pour faire du chiffre. Vu que nos marges sont très faibles, y a que deux solutions pour perdurer: faire du CA ou... faire du CA (rires)! Si tu fais des grosses marges, le client va aller chez le voisin...A: On cherche à rester hyper-libres. On est juste intransigeants sur les horaires: on apprécie pas quand les gens se pointent avec 10 minutes de retard. Mais si tu veux prendre une pause clope, pas de soucis! Ca permet d’échanger, de communiquer... On aime travailler et faire travailler sur tous les projets. L’entreprise doit garder une atmosphère jeune: on se vouvoie pas, on bouffe ensemble le midi, même s’il y a une hiérarchie. Même si on double d’effectif, on essaiera de garder cette ambiance start-up: mais faudra acheter de plus grands écrans, et peut-être une PS4... (rires)

P: Ca m’a l’air d’être une super ambiance!A: C’est la bonne franquette tant que tout le monde s’implique! Adrien, qui vient de nous rejoindre, a même ramené son grille-pain au bureau... Et quand on atteint l’objectif CA, c’est bière pour tout le monde! Mais derrière, il y a le démarchage, et pour ça, il faut être sérieux et pro.

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P: Et comment vous démarchez?A: Tu prends ton téléphone, t’appelles et bonjour! Le premier biais pour acquérir des clients, ce sont les contacts, pour 80% je dirais. D’où l’intérêt des IESEG. 2, le site In-ternet. Et enfin, le démarchage. Tu cherches des databases à la chambre de commerce de Lille, tu vas sur Linkedin et Viadeo... C’est compliqué parce que personne n’aime qu’on les appelle. C: Du coup, on essaie de désacraliser en disant qu’on est une start-up, qu’on est obligés de passer par là car on a pas un énorme portefeuille client, etc. C’est pas le plus sympa à faire. Surtout qu’en général une entreprise a besoin d’objets personnalisés un jour dans l’année: donc une chance sur 365 d’avoir un contrat.

P: Vous gardez la barbe pour voir vos clients?C: Quand tu vas voir ton client, c’est ta société que tu représentes. On se pose pas forcément la question; mais pour un entretien d’embauche, je me suis toujours bien rasé. Enfin, on essaie de garder l’image jeune avec les clients, même si je garde pas ma casquette à l’envers (rires)! Je pense que c’est important de rester naturel et de ne pas jouer un rôle.

P: Un mot de la fin?A: Si y a des listeux(ses) qui veulent venir faire des rallies, on est super chauds! Et pour les mecs, pourquoi pas un rallye Mario Kart! On a 2 voix à donner, plus celles de nos 30 potes non-diplômés! Tu vois, ce sont les petits objectifs comme ça qui te motivent tous les jours.C: On a un super débit de parole parce que c’est super simple de parler de son en-treprise. Du coup, en entretien, tu peux assaillir le mec pendant 30 minutes avec tes réponses. En 3A, quand tu vas chercher un stage, tout le monde aura un CV bidon, mais nous on avait notre boîte!

P: Merci pour tout!

L’équipe Spéciale d’Interviews Spéciales de REC

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Jeu du listeuxHEY! Oui, toi le listeux.

T’inquiète pas, personne ne regarde, tu peux continuer à lire. Tu es dans une liste. Ou pas. En soi, si tu l’es pas, pour te compenser d’avoir lu ces lignes, tu peux retrouver une blague en fin de page.

Donc, pour les vrais listeux maintenant. Vous savez que les campagnes arrivent et que la visibilité est un paramètre essentiel pour vous.

Le PIB vous propose donc un moyen inédit de mettre votre liste en avant. Pour cela, écrivez-nous un article au format libre, comme par exemple:- une présentation marrante de votre liste- une dissertation- une étude du marché du pétrole sur les 50 dernières années- une biographie de votre trésorier- un poème en alexandrins sur les atouts de la co-présidente

D’environ une page au format Word. Celui-ci sera publié dans le PIB de Mars, qui, comme vous le savez, est lu par tout le monde, y compris ceux à l’étranger... oui, vous savez, les expats, ceux qui votent mais que tout le monde oublie toujours.

A vos stylos!

Et maintenant, la blague:

Un homme appelle la police suite à un accident:- Allô Police ! Je viens d’écraser un poulet. Que dois-je faire ?- Et bien , plumez-le et faites-le cuire à thermostat 6.- Ah bon ! Et qu’est-ce que je fais de sa moto ?

Voilà.

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La page vide

Coucou!

Je suis une page vide!

Tu peux me dessiner des trucs dessus.

Genre ta liste de courses.

Ou d’autres trucs. Bisou!

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