petit saint benoît n°17

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n°17 - Janvier 2009 - TRIMESTRIEL Scouts et Guides Saint Benoît, 4 rue du château 94150 Rungis. Tel: 01 46 86 98 06. 06 11 58 38 46. E-mail: [email protected] La Question ... C’est quoi une Guide-Aînée ? Histoire ... Benoît XVI à Paris : on y était ! Nature ... Découvrez l es arbres et leurs écorces

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Numéro 17 du PSB

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Page 1: Petit Saint Benoît n°17

n°17 - Janvier 2009 - TRIMESTRIEL

Scouts et Guides Saint Benoît, 4 rue du château 94150 Rungis. Tel: 01 46 86 98 06. 06 11 58 38 46. E-mail: [email protected]

La Question...C’est quoi une Guide-Aînée ?

Histoire...Benoît XVI à Paris :on y était !

Nature...Découvrez les arbres et leurs écorces

Page 2: Petit Saint Benoît n°17

Gala Galilée

Apéritif offert par les SSBDîner oriental, danseuse et musiciens, diaporama, tombola

Prix de la soirée : 50 euros (vin en sus)

Le samedi 7 février à 20h30Grange Ste Geneviève

(rue Ste Geneviève – derrière Hôtel de ville à Rungis 94)

DU 19 AU 26 AVRIL 2009Les Scouts et Guides St Benoît

partent marcher en GaliléePOUR LA PAIX

et soutenir le village de Taibeh

Ils ont besoin de votre aide et de votre soutien financierIls seraient honorés de votre présence à leur

« soirée de charité »

Avec l’aimable participation du Restaurant Maison Blanchewww.hotelmaisonblanche.com

Page 3: Petit Saint Benoît n°17

Edito Sommaire

4- Echos des unités

24- Prière

23- Les jeux

12- Vie du mouvement

18- La cuisine

16- Photos

10- NatureLes arbres et leurs écorces

16 SSB partent marcher en Galilée

Les spécialités des Guides

Le road-movie des SSB !

C’est une année bien chargée qui commence pour les SSB ! Les réunions s’enchaînent pour les unités mais aussi pour les aînés qui préparent activement les événements à venir et qui s’attellent également à la réécriture de toutes les étapes scoutes, du Louveteau au Routier et de la Jeannette à la Guide-Leaders.Les fêtes de fin d’année à peine passées, vous avez pu participer à la soirée galette des rois et les jeunes ont revécu les émotions fortes du camp grâce au diaporama.Maintenant, concentrons-nous sur les grandes dates à venir qui vont demander motivation, organisa-tion et publicité : le prochain week-end développement durable, la Soirée “Gala Galilée” pour aider au montage financier de notre marche le 7 février, la Fête de Groupe et bien sûr la Marche pour la Paix en Galilée. N’hésitez surtout pas à parler de ces événements autour de vous et à y inviter vos amis afin que les SSB soient connus du plus grand nombre !D’ici à là, je vous souhaite une agréable lecture et espère vous voir très vite à l’une de nos manifestations scoutes !

Oryx S.,Rédac’ chef

8- HistoireBenoît XVI à Paris : on y était !

Directrice de la publication: Sabine Moreux, e-mail : [email protected]. Rédactrice en chef: Elise Peruzzo, e-mail : [email protected]. Equipe de rédaction : Morgane Cottereau, Marie-Caroline Dubo, Maëliss Gillard, Justine Liewig, Alexandrine Moreux, Sabine Moreux. Conception graphique: Elise Peruzzo. Edité par l’association des Scouts et Guides Saint Benoît, quartier général: 4 rue du château 94150 Rungis. Tel: 01 46 86 98 06. 06 11 58 38 46. E-mail: [email protected]. Abonnement annuel sur demande : 10 €.

Le Petit Saint Benoît, la revue des Scouts et Guides Saint Benoît

5- La questionC’est quoi une Guide-Aînée ?

20- Le témoinInterview de Claire Lefort

Page 4: Petit Saint Benoît n°17

4 Echos des Unités

Une nouvelle année commence …et se présente comme une nouvelle ère ! En plus d’Elise et Stéphanie, les deux seules survivantes de l’année dernière, 4 nouvelles Jeannettes sont entrées dans la ronde ! Bienvenue à Anne, Juliette, Justine et Camille !Et nous ne sommes pas de trop pour répondre à la mission de cette année qui consiste à « sauver la planète » des agressions humaines ! Comment peut-on faire pour la protéger dans la vie de tous les jours ? Comment trouver des idées pour remplacer nos énergies polluantes ? Dès le week-end des 29 et 30 novembre, nous allons avoir des clés en main pour y répondre ! Il ne reste plus qu’à réunir toutes nos forces et notre motivation pour arriver à remplir notre mission !

Bonne nouvelle pour vos papilles, cette année, les Guides se mettent à la cuisine !En effet, dès la rentrée, elles ont noué leur tablier, pris en main leurs spatules et autres louches, ouvert des livres de cuisine moderne, dépoussiéré les grimoires de Mère-Grand, et c’était parti pour une belle aventure ! Certains d’entre vous ont déjà testé quelques friandises préparées par nos chefs en herbe lors de la vente à la sortie de la messe, le jour de la rentrée scoute. Vous nous en direz des nouvelles ! Maintenant, au programme, organisation d’un goûter de Noël dans une maison de retraite, préparation de galettes pour l’Epiphanie et le traditionnel diaporama du village scout, et bien d’autres choses encore,

notamment des ventes à la sortie de la messe au

Les Jeannettes sauvent la planète... par Justine

Les Guides vous mettent l’eau à la bouche... par Clémence et Aurélie

Une nouvelle équipe vient de se former pour cette année : les Guides-Aînées !Lors de la première rencontre organisée par les chef-taines, les filles ont découvert le thème : la femme, puis elles ont organisé l’année, et enfin, elles se sont réparti des projets.La rentrée a permis de lancer des projets communs avec les Pionniers.La deuxième rencontre a été prise en main par Chloé et Maëliss qui ont préparé un goûter superbe ! Les Guides-Aînées ont établi le programme de l’année comme si elles étaient cheftaines et devaient présen-ter un programme complet à leur unité, aux parents, et par la suite se donner les moyens de s’y tenir ! Prouesse de chef ! De plus, Maëliss a présenté la première fiche technique de l’année : Comment pré-parer un week-end scout ? (Bientôt sur le site) Très promoteur ! De son côté, Marie a goûté aux joies d’être assistante cheftaine Guides.Troisième rencontre autour d’un brunch qui, cette fois-ci, a été prise en main par Magalie et Marie.

A la suite de cette réunion, un défi sportif a été lancé entre Rungis et le Parc de Sceaux (vélo, course, ra-pidité).Pour découvrir comment les GA s’organisent lors de leurs rencontres, leurs projets et connaître l’ambition de cette unité, rendez-vous à la page 5 !

De Nouvelles Guides-Aînées motivées... par Marie-Caroline et Tatou

profit des projets SSB. Voilà une bonne raison de ne pas manquer la messe !

Sur ce, rendez-vous page 19 où les Guides vous livrent leurs secrets culinaires dans la rubrique cuisine !

Page 5: Petit Saint Benoît n°17

par Marie-Caroline Dubo La Question 5

Les Guides-Aînées correspondent à la tranche d’âge des 16-18 ans. Age où l’on est plein d’am-bition et de rêves. Age où il faut aussi parfaire sa construction humaine, affective, psychologique… Age également des premiers « gros examens » comme le baccalauréat et des choix qui en ré-sultent. Aussi l’unité des GA a t-elle la délicate mission d’aider les jeunes filles à se construire pour pouvoir être en mesure de poser des choix

biais de projets qu’elles choisissent, organisent et construisent ensemble, et en équipe.

Exemple de projet en cours : Projet humanitaire à l’étranger ou en France, défis sportifs, rencon-tres, retraite.

Cette unité a aussi la vocation d’apprendre aux jeunes filles à « devenir cheftaines ». Le but est donc de les former à la pédagogie des Scouts Saint Benoît. Pour cela, il a été mis en place une formation en deux temps : la première est théori-

que et est abordée entre Guides-Aînées et l’autre est pratique avec les jeunes et leurs cheftaines. A cela, il faut ajouter les dîners de chefs qui, cette année, sont sur le thème des étapes scoutes et les projets inter- unités auxquels les GA partici-pent en tant qu’organisatrices.

Les Guides-Aînées vont apprendre à servir. El-les vont devoir préparer des projets pour le feu

(Jeannettes ou Guides) pour en devenir d’abord assistante puis cheftaine.

Il s’agit d’une unité à part entière, nous ne néglige-rons donc ni le jeu, ni l’imaginaire. Ainsi, comme il existe « scolairement » des formations « par al-ternance » - qui alternent formation théorique à l’école et formation pratique en entreprise - , aux SSB, Guides-Aînées (et Pionniers !) font du scou-tisme « par alternance » : vie et formation dans l’unité ET service auprès des plus jeunes. C’est une spécificité SSB !

C’est quoi une Guide-Aînée ?

Découvrez la pédagogie Guides-Ainées, made in SSB !Une unité qui comme chez les garçons (les Pionniers) a pour mission de parfaire la construction humaine des jeunes, dans le but de leur apprendre à Servir, en équipe !Zoom sur une unité qui selon une expression très « tendance » pratique le scoutisme « en alternance »...

dans leur vie so-ciale, intellec-tuelle, affective et spirituelle. Pour cela, nos discus-sions cherchent à faire mûrir leurs réflexions sur la vocation, l’enga-gement, l’amour, le travail, les en-fants, la place des femmes, la priè-re… L’objectif est que les filles soienttotalement actri-ces de ce qu’el-les vivent par le

(ndlr : le nom de l’unité des Guides-Aînées), animer des repas pour le feu, organiser des jeux pour le feu...

Mais elles iront aussi servir les autres unités pour forger leur propre expérience et mettre en application ce qu’el-les ont appris.

Ce fonctionnement leur permettra de prendre le temps nécessaire pour choisir l’unité qui leur conviendra le mieux

Page 6: Petit Saint Benoît n°17

Les Guides-Aînées préparent leurs projets communs avec les Pionniers

Vous l’aurez compris, la pédagogie cette unité s’ap-puie bien sûr, sur les cinq buts du scoutisme :

• SPIRITUALITE :

o Nourrir sa foi personnellement, (avec notamment un accompagnement auprès des monastères bénédictins ou de la commu-nauté de l’Emmanuel avec qui cheminent les SSB) afin de pouvoir être témoin et partager aux autres ce qui nous fait vivre. Dans la me-sure du possible, il est conseillé à chaque GA de « choisir » un « accompagnateur spirituel » qui l’aidera à cheminer et à se former.

o Se former à la foi de l’Eglise, aux sacre-ments mais aussi à la spiritualité bénédictine que veulent transmettre et vivre les SSB.

o Être capable de prendre des engage-ments en Eglise et en Equipe : animation de messe, de prière et temps spi en unité, caté-chèse, JMJ, participation à des rassemblements diocésains etc.

• SENS DES AUTRES

o Découvrir la psychologie de l’enfant afin de pouvoir mieux comprendre les plus jeunes dans les unités où la GA prendra du service.

o Savoir s’organiser et hiérarchiser son

travail afin de ne pas au dernier moment man-quer à ses engagements.

• SANTE ET RESPECT DE SON CORPS :

o Respecter son corps, la vie sous toutes ses formes quel que soit l’âge de la personne.

o Pratiquer une activité sportive et être capable d’animer des grands jeux en plein air et des activités de nature pour les plus jeunes.

o Préparer un diplôme de « premiers se-cours »

• SENS DES TECHNIQUES :

o Avoir envie de continuer à se former. Toujours !

o S’organiser en tenant un « cahier de bord » où chaque découverte pourra être assor-tie de réflexion personnelle.

o Dès 17 ans, demander à préparer son BAFA.

• FORMATION DU CARACTERE :

o En équipe de Guides-Aînées, être capa-ble d’initier, de préparer et de mener à bonne fin des projets.

6 La Question

Page 7: Petit Saint Benoît n°17

A Rungis, les cheftaines du feu ont décidé des réunions régulières (une fois par mois) qui se déroulent de cette façon :Dans un premier temps, les filles se retrouvent amicalement autour d’un chant, d’un petit jeu ou d’un thème.Ensuite, dans un deuxième temps, elles discutent et échangent leurs impressions sur les réunions vécues avec les Jeannettes et les Guides en tant qu’assistantes cheftaines en se posant ce genre de questions :- Comment s’est déroulée la préparation de la réunion ?- Ce que j’ai préparé a t-il été réalisable ?- Quels ont été les points forts de la réunion ?- Quels problèmes ai-je rencontrés ?- Quelles améliorations pourrait-on apporter pour les futures réunions ?

Dans un troisième temps, il y a deux possibilités : soit le dîner est axé sur la formation des futures cheftaines (on développe alors un thème bien précis autour du rôle de cheftaine) ; soit la dis-

cussion porte sur un projet en cours (les rôles sont répartis, on voit où en est l’avancée du pro-jet et si les responsables ont avancé dans leurs tâches, ce qu’il reste à faire...)Puis, dans un quatrième temps facultatif, on fait un jeu en plein air, un parcours ou un défi spor-tif. Enfin, dans un cinquième temps, nous passons à un moment plus solennel. Une prière est organisée par une Guide-Aînée différente à chaque fois. Les Guides-Aînées et leurs cheftaines se retrou-vent également de manière ponctuelle pour réa-liser leurs projets (randonnées, retraite etc.)

Maintenant que vous savez comment fonctionne cette unité très active, vous ne serez pas surpris de voir ces jeunes filles tour à tour en train de donner un coup de main à des cheftaines Guides ou Jeannettes, de mettre en place une action humanitaire ou encore de préparer leur propre formation spirituelle. Vive le feu !

La Question 7

Lors de la rentrée scoute, Magalie, Maëliss et Marie sont passées de l’unité des Guides à celle des Guides-Aînées.

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8 Histoire par Maëliss Gillard

Après avoir préparé consciencieusement mon sac des week-ends scouts, j’ai rejoint des amis pour prendre le RER et le métro jusqu’au Panthéon depuis lequel nous sommes descendus vers les quais qui sont autour de la cathédrale Notre-Dame. Guidés par les vagues joyeuses d’autres jeunes, prêts à vivre ce moment fort, nous nous sommes assis près d’un grand écran qui bordait la route qui menait au Collège des Bernardins en attendant patiemment le discours du Saint Père. Je vous assure que l’ambiance qui régnait autour de moi était très singulière. La joie, l’excitation, le bonheur de se retrouver tous ensemble autour

d’une même Foi, autour du Pape. J’ai ensuite at-tendu avec impatience son passage devant nous dans sa fameuse « Papamobile », où, à 10 mètres de nous, il est passé souriant en direction de la cathédrale Notre- Dame.

C’est à compter du début des vêpres que le Pape a commencé son enseignement. Malgré sa visite si courte, il nous a tout de même fait passer un message très fort dans un premier temps, puis il s’est ouvert à nous, les Chrétiens de France : nous apprenons tous à connaître notre nouveau guide spirituel catholique. En l’année Paulinienne qui a débuté le 28 juin dernier, Benoît XVI part du conseil de Saint Paul « Fuyez le culte des idoles » (1 Co 10, 14) pour nous adresser d’importantes questions concernant notre vie spirituelle : « Qu’est-ce qui est important dans ma vie ? Qu’est-ce que je mets à la première place ? » car l’idolâtrie n’est- elle pas « une tentation propre à notre époque, la seule sur laquelle nous puissions agir efficacement ? »

Il fait appel à notre conscience encore en réfé-rence à Saint Paul « Je vous parle comme à des gens réfléchis : jugez vous-mêmes de ce que je dis » (1 Co 10, 15) : « L’unique Dieu, Père, Fils et Esprit Saint, a créé notre raison et nous donne la foi, en proposant à notre liberté de la recevoir comme un don précieux ». Le Saint Père a fait le vœu que nous ne fas-sions plus qu’une communion avec le Sei-gneur, que cette communion ne se résume pas à « participation et partage » mais bien à une « union » : « le Seigneur ressuscité s’est donné à son peuple, devenant ainsi, selon la formule de saint Augustin, “ plus intime à nous-mêmes que nous-mêmes ” (cf. Confes-sions III, 6. 11) ».

« J’ai suivi Benoît XVI à Paris »

Les 12 et 13 septembre derniers, le Pape Benoît XVI nous a rendu visite à Paris avant d’aller à Lour-des pour célébrer le 150ème anniversaire des apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous. Ainsi nous, les chrétiens de France, avons pu découvrir notre nouveau Chef de l’Eglise Catholique. J’ai eu la chance de participer aux multiples temps forts qui ont rythmé les deux jours de la présence de Benoît XVI à Paris : depuis son discours au Collège des Bernardins jusqu’à la grande Messe aux Invalides je n’ai rien perdu de cet événement exceptionnel.

Benoît XVI à Notre-Dame de Paris pour les vêpres

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Benoît XVI tient à nous rappeler l’importance que nous devons accorder à cette Eucharistie présente dans la Messe : « Dans la Messe, nous ne voulons appartenir qu’au Christ ».

Après la première réflexion des questions ti-rées de l’homélie de ces vêpres, j’ai assisté, une jeune parmi les jeunes et les moins jeunes, au discours qui nous était dédié. Ce soir là, Benoît XVI nous a montré combien il tenait à nous et

nous a livré deux trésors liés un à l’autre et où nous pourrons mettre notre cœur. Il nous confie l’Esprit Saint, l’âme de notre espérance et nous invite à réfléchir sur le Sacrement de Confirma-tion que nous avons reçu. L’Esprit Saint nous fait « rapprocher du Mystère de Dieu ». « L’Église vous fait confiance, je tiens à vous le dire ! ». Grâce à notre Baptême et notre Confirmation, soyons des témoins de Dieu, des porteurs de la Bonne Nouvelle aussi bien aux jeunes de notre âge qu’aux autres.

Le Second trésor que le Pape a voulu nous trans-mettre est celui du mystère de la Croix. La croix que nous portons pour la plupart autour du cou est plus qu’un bijou : c’est « le symbole précieux de notre foi, le signe visible matériel du rallie-ment au Christ ». Après nous avoir confié ces deux trésors que sont l’Esprit Saint et la Croix, il nous a invité à commencer une veillée de prière. Ainsi donc, je me suis rendue à l’église Saint Etienne du Mont

à coté du Panthéon pour assister à la veillée de prière à 20h30, organisée par les jeunes de cet-te paroisse. A l’intérieur, une veillée d’adoration guidée par un prêtre était accessible à tous pour nous recueillir. Par la suite, je me suis rendue près de Notre-Dame, là d’où partait vers minuit le Chemin de Lumière vers les Invalides, à la lumière des flam-beaux et au rythme des prières. Nous sommes arrivés sur l’esplanade des Invalides formidable-

ment aménagée pour l’occasion vers 2 heures du matin et nous avons installé notre « camp » près d’un grand écran tant la foule avait déjà envahi les places plus en avant. Après une nuit fraîche, nous nous sommes réveillés très tôt et très sur-pris par le monde qui nous entourait désormais alors qu’il était à peine 5 heures du matin ! Cette messe célébrée par le Pape prenait une toute autre dimension, notre foi était portée par des centaines de milliers de croyants ou même de non croyants attirés par l’ambiance particulière que cette foule dégageait.

Ce week-end fut pour moi et pour d’autres chré-tiens un temps fort de partage entre nous, les autres croyants et le Pape. En effet, le Saint Père, qui par sa visite nous encourage déjà à nous ras-sembler, a voulu aussi nous a confier deux tré-sors : l’Esprit Saint et le mystère de la Croix. Nous sommes appelés par l’Eglise à témoigner et à transmettre l’Evangile et notre foi. Benoît XVI et l’Eglise nous font confiance.

Histoire 9

Benoît XVI lance son Message aux jeunes sur le parvis de Notre-Dame de Paris

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10 Nature par Tatou E.

Quel est le rôle de l’écorce ?

L’écorce, véritable peau des arbres, est un élément vital pour eux : elle permet entre autres de les protéger et de les nourrir. Rôle de protection : l’écorce assure une protection du cambium (une couche très fine qui se trouve entre l’écorce et le bois) contre les agressions physiques ou biologiques (la neige, le gel, le feu, les rayons ultraviolets). Le liège, l’écorce à papier de niaouli ou l’écorce épaisse du séquoia sont de parfaites protections thermiques. Elle sert également de protection chimique contre les insectes, les parasites, etc. en stockant des substances de défense comme le latex par exemple.Rôle nourricier : la sève est véhiculée dans toutes les parties de l’arbre par le biais de tissus présents dans l’écorce et appelés phloèmes.

L’écorce a donc un rôle indispensable dans l’acheminement des nutriments. Rôle de purification : les substances nocives à l’arbre sont évacuées dans l’écorce qui meurt et se détache progressivement du tronc.

En hiver, de quels indices dispose-t-on pour identifier un arbre ? A part les conifères qui, la plupart, gardent leurs feuilles (exceptions : le ginkgo et le mélèze), les arbres à feuilles caduques n’ont que leur écorce à offrir pour qu’on les identifie. Cela est peu. On peut fouiller à leur pied les feuilles en décomposition, mais peut-être viennent-elles d’un autre arbre. Quelques arbres portent des feuilles dites «marcescentes», qui subsistent même mortes sur les rameaux : ce sont le chêne sessile, le châtaignier et le hêtre. Ceux-là ont deux points communs, d’abord d’appartenir à la même famille des cupulifères, c’est à dire des arbres dont les fruits sont protégés par une «cupule» (gland du chêne, faîne du hêtre ou châtaigne), et secondement, de s’écrire avec un «^» (ce qui n’est pas exclusif de leur famille, puisque le frêne s’écrit aussi avec un «^» !) D’autres arbres gardent des fruits en hiver : samares en bouquets du frêne excelsior, petits cônes évidés de l’aulne, glomérules (boules) du platane, ou de l’arbre aux pochettes (rare), capsules entrouvertes du paulownia ou grappes de lampions marrons du savonnier (pour ne parler que des feuillus).

D’autres enfin ont un port particulier (comme le peuplier d’Italie qui est érigé) ou le chêne pédonculé (branches tortueuses) ou un tronc rectiligne (en fût) comme le châtaignier ou le merisier, qui aident à les reconnaître, à condition de compléter cette caractéristique avec l’observation de l’écorce.

Comment reconnaître Le mot « écorce » est utilisé au sens large du terme. Il correspond à la partie externe du tronc de toute plante arborescente, à savoir les arbres proprement dit (feuillus et conifères), mais aussi les palmiers, les fougères, les bambous et certaines plantes succulentes arborescentes. Découvrons ensemble à quoi sert l’écorce, quelles sont ses différentes variétés et quelques activités manuelles à faire sur les arbres.

Tulipier

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Voici quelques exemples d’écorces qui faciliteront l’identification :

- le charme et le micocoulier ont des écorces lisses, cannelées, éventuellement boursouflées. Leur couleur est grise- le tronc du hêtre ressemble à une patte d’éléphant parce qu’il est lisse puis plissé à la naissance des branches.- le platane présente des plaques qui libèrent, en tombant, des zones claires, vertes ou jaunes du cambium.- le pin maritime présente une écorce liégeuse, des écailles épaisses et rouges, tandis que le pin sylvestre a une écorce moins épaisse, grise dans le bas, rose vers le haut.- divers bouleaux ont une écorce blanche qui se détache en lanières horizontales.- les cerisiers ont une écorce lisse en bandes horizontales, rouge-marron, percées de petits trous ovales, par où l’air pénètre.

Maintenant que tu connais bien les écorces, tu peux t’amuser à les recenser ou les collectionner grâce à ces activités à effectuer sur les arbres :

1) Moulage

Matériel pour un moulage : - 1 kg d’argile ou de pâte à modeler- 1 kg de plâtre- une feuille de papier bristol- quelques trombones- un gobelet- de l’eau

Choisis plusieurs arbres dont les écorces sont différentes, puis fais des boules d’argile de la taille d’une pomme, et écrase chacune d’elles contre l’écorce des arbres choisis (il faut bien appuyer ou taper du poing pour marquer les détails du relief) et décolle soigneusement la pâte.Pose la plaque d’argile sur une surface plane et prépare un anneau avec une bande de papier de 30 centimètres de long et de 6 centimètres de large. En enfonçant légèrement cet anneau dans l’argile, tu obtiendras un moule.Il ne reste plus qu’à mélanger le plâtre et l’eau dans le gobelet et à le couler dans ton moule. Attention à ne pas démouler trop vite, cela risquerait de casser les reliefs.On peut ensuite graver le nom de chaque arbre au dos du moulage et les colorer avec de la gouache.

2) Frottis d’écorce

Matériel :- de grandes feuille de papier- du ruban adhésif (ruban de peintre par exemple)- du fusainLà encore, il faut choisir des arbres qui ont des écorces bien différentes. Fixe les feuilles de papier contre le tronc avec le ruban adhésif puis frotte le papier avec le fusain, un morceau de bois carbonisé, voir même de la terre ou de la verdure. Décolle ensuite les feuilles, compare les différent frottis et inscris le nom des arbres.

un arbre à son écorce ? Nature 11

Copeaux d’écorce de bouleau

Ecorce de platane

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12 Vie du Mouvement par Colombe L. et E.

16 SSB partent marcher en Galilée...

4 octobre 2008 : Chefs, cheftaines, membres du CA, GA et Pionniers travaillent ensemble sur les projets de l’année : " Comment transformer nos émotions en actions ?"

« Mettre ses pas dans les pas du Christ » est une jolie formule que l’on entend parfois, et qui pourrait rester une belle formule.Du 19 au 26 avril 2009, elle prendra corps, puisque 16 « aînés » prendront la route et marcheront sur un itinéraire vécu par Jésus lui-même. Mais ce n’est pas tout !

L’actualité de ces derniers jours et la guerre fra-tricide qui s’opère sur la bande de Gaza montre bien qu’il y a urgence à œuvrer pour la Paix. Ur-gence à réconcilier les peuples, les cultures. Ur-gence à poser des actes (même tout petits) pour être témoin d’Espérance, d’Amour, de Pardon.C’est le but même de cette « marche en Galilée » dont on parle depuis si longtemps, aux SSB, et bien avant les événements de Gaza !Mais si cette marche est importante à plusieurs titres : - Pour les SSB- Pour chacun des membres qui y participera- Pour la Paix du monde…Elle n’est que l’un des quatre piliers, que l’un des quatre projets que les SSB ont décidé de lancer cette année. En effet…

Des projets qui puisent à la même source.

Depuis plusieurs mois, avec les chefs et cheftaines, nous réfléchissons sur les moyens à mettre en

place, pour que notre petite association réponde vraiment à sa vocation : « l’évangélisation au moyen de la méthode scoute et de la Règle St Benoît ».D’où un travail en profondeur avec les chefs et cheftaines sur les étapes scoutes, afin que celles-ci concordent au mieux et au plus près des besoins des jeunes d’aujourd’hui, tout en leur permettant de découvrir personnellement qu’ils sont uniques et aimés de Dieu.Avec Charles-Eric, le Commissaire National, nous nous sommes donné comme objectifs de pouvoir d’ici au mois de septembre 2009 publier l’ensemble de ces étapes en un volume qui présenterait toute la pédagogie des SSB. Un immense travail qui implique en coulisse un « abandon à l’Esprit Saint » mais surtout un travail de recherches tous azimuts et de réflexion profonde.Si vous passez le vendredi soir dans la rue de l’Eglise à Rungis, que vous voyez de la lumière filtrer par les fenêtres de l’Espace paroissial ; à

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Vie du Mouvement 13coup sûr, les chefs, cheftaines et aînés seront en train de travailler sur le sujet !

Autre sujet d’envergure ; les week-end consacrés au développement durable !

Les 3 WE programmés cette année doivent nous permettre d'atteindre d'ici au camp, la capacité à nous fournir en eau chaude grâce à l'énergie solaire. C’est un but clairement défini pour le bien de tous.Pour y parvenir, chaque WE doit répondre à plusieurs objectifs précis :- Un objectif ludique, bien sûr ! Que chaque enfant puisse passer un moment intéressant et agréable, en apprenant des choses sur le mode du jeu, comme le prescrit le Scoutisme.- Un objectif éducatif : Apprendre... Pas seulement en matière de développement durable et de "maîtrise des énergies renouvelables", mais également dans le "vivre ensemble", la communauté, le partage, la vie de foi, l'effort, l'écoute de l'autre qu'il soit le copain ou le chef.- Un objectif "évangélisateur" : Le terme n'est pas génial, mais voilà ce qu'il signifie. On ne peut pas professer comme on le fait aux SSB, que notre association est un "mouvement d'évangélisation" sans permettre aux enfants qui nous sont confiés, de vivre une vie de Foi qui fait corps avec la "Vie tout court", la vie avec les autres…

D’accord !Mais que viennent donc faire dans cet article consacré à la marche en Galilée, la présentation du travail sur les étapes

scoutes et les week-end sur le développement durable ?C’est parce que tout est lié !On ne le dira jamais assez : ces projets avec leurs objectifs (et il n’a pas encore été évoqué ici la création des unités dans le Gers) sont les piliers de notre année scoute. Ils puisent à la même source leur raison d’être ! Point de hiérarchie entre eux ! Ils ont été conçus pour répondre chacun à un même dessein.

De quoi s’agit-il ?

Que l’on parte marcher en Galilée, que l’on réfléchisse entre chefs, cheftaines et aînés sur la nature de notre scoutisme, que l’on créée de nouvelles unités, que l’on s’initie au développement durable… Toutes ces actions qui sont les articulations de notre année procèdent de la même volonté : permettre à chacun, chacune de faire une rencontre réelle avec le Christ, et de se former à l’intelligence des Evangiles.C’est ce qui a été très clairement présenté aux chefs et aux cheftaines et à tous les membres du Conseil d’administration le 4 octobre 2008 : la volonté d’ancrer notre année scoute dans la « transformation de nos émotions en actions ».

Car elle est bien là, la question qui me taraude personnellement, quotidiennement !Depuis des années nous organisons entre nous de merveilleuses veillées de promesse, des pèlerinages grandioses, des soirées de prière superbes et émouvantes. À coup sûr, il s’y vit

30 novembre, 1er WE consacré au développement durable : transformation de l’énergie solaire en énergie mécanique.

Réunion de parents et création d’une patrouille de Gui-des dans le Gers. Au premier plan à gauche l’abbé Paul

Lemarchand accompagnateur spirituel de la patrouille.

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des choses profondes, uniques, très belles, très fortes.Mais après ? Lorsque l’on a retiré son uniforme, lorsque l’on a repris le chemin de sa vie quotidienne, qu’est-ce qui reste ?Autrement dit « Comment vivre et faire vivre (avec tous nos jeunes) la Foi que l’on découvre au camp… au-delà du camp ? »Comment se nourrir spirituellement et avancer dans la Foi ?Oui, comment nourrir et stimuler notre Foi, pour qu’elle dure et rayonne au-delà du camp et de qui se vit aux SSB ?

Comment surtout, faire saisir à chacun des jeunes, que sa vie de Foi, c’est sa vie tout court, et que l’on n’est pas chrétien, seulement aux SSB, seulement par nos rites, nos traditions, que la vie de Foi, c’est tous les jours, en chaque instant, dans sa famille, dans son école, dans ses jeux, ses joies, ses chagrins. Comment leur donner la dimension de l’Eglise ?Comment tous ensemble « Faire-Eglise » ?

Oui, elles sont bien là toutes les questions sur lesquelles nous avons longuement médité, longuement travaillé avec Charles-Eric à la fin de l’été.Ce sont les questions sur lesquelles, en tentant des réponses, nous avons construit notre année scoute, avec un maître mot : LA FORMATION !

Je sais, le meilleur travail, ce n’est pas nous que

le faisons !J’accepte de ne voir aucun des fruits de ce que nous semons et comme le dit notre prière scoute, de « donner sans compter, de travailler sans chercher le repos, de nous dépenser sans attendre d’autre récompense que celle de savoir que nous faisons votre Ste Volonté. » Je sais que nous avons pour mission de semer, semer et semer encore et gratuitement, dans un esprit de parfait abandon ( depuis le pélé des chefs de novembre, on dira un « esprit de chasteté »)… Oui, semer en direction des chefs, cheftaines et des aînés tout d’abord, afin de les soutenir dans l’éveil de leur propre Foi et les nourrir spirituellement. En un mot : les former !Et puis en direction de chacun des jeunes qui nous sont confiés pour qu’ensuite tous, puissent semer à leur tour !Cela suppose la volonté de se convertir chaque jour.Car la Foi est une conversion quotidienne, une Espérance guidée par l’Amour véritable, mais c’est aussi de l’intelligence, de la raison, de la connaissance et la volonté de durer : on pourrait dire de la FIDELITE…

C’est pourquoi je tiens - car cela n’est pas apparu clairement - à dire, à répéter et à faire savoir sur tous les modes : nos quatre projets de l’année

14 Vie du Mouvement

Le mont des béatitudes, sur les bords du lac de Tibériade

Les ruines de la synagogue de Capharnaüm en Galilée, où Jésus parla pour la première fois du Pain de Vie.

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procèdent de cette même volonté : se former pour EVANGELISER !Et « Evangéliser », c'est aimer... Et aimer c'est dilater son cœur au service et au don, son âme, son intelligence à l'Autre, à la nature, et par ricochet ... à l'environnement et à son respect !Il faut donc se former pour aimer, donner, respecter… Se former, c’est s’ouvrir !Autant d’aspects, regardez bien, que l’on retrouve dans chacun de nos quatre projets d’année.C’est une manière de « mettre ses pas dans ceux du Christ » !Alors, voilà pourquoi, on part en Galilée !

Alors, ce voyage en Galilée ?

Il s’agit d’un voyage exceptionnel, par sa nature même, les lieux à découvrir, la manière de les découvrir et puis sans doute aussi par son histoire intime et profonde ( tellement exceptionnelle elle aussi !) que je raconterais peut-être un jour … Mais ce voyage c’est de la même veine que les autres projets ! Se convertir, aimer, se former pour Evangéliser.

On part du 19 au 26 avril. La semaine après les fêtes de Pâques !On part marcher, Evangiles en mains, sur les lieux mêmes où Jésus est passé, a vécu, a parlé…Il y a dans cette marche, la volonté de montrer

que notre vie scoute, c’est exactement comme la vie de Jésus (pas de lieu fixe, on marche de ville en ville, on ne s’approprie ni les lieux, ni les personnes), on vit dans la nature, on magnifie Dieu le Père dans un cœur à cœur.Il s’agit donc d’un « temps donné » à ceux qui ont la chance de participer.

Un temps qui est un vrai temps de conversion, sur les lieux mêmes où tout a commencé.Un vrai temps spirituel : on revient à la source de notre foi, avec la volonté de se former. Pour mieux donner ensuite. Mieux SE donner !Un temps sous forme de « camp de pâques »… Même si on ne campe pas, on se retrouve autour de l’Essentiel juste après la grande fête de Pâques… On va voir comment en Galilée, la Pâque est fêtée par toutes les communautés religieuses.On aura d’ailleurs la chance de rencontrer des communautés chrétiennes, juives et musulmanes et de partager dans un esprit de Paix nos différences, si important par les temps qui courent.

Cette marche… Elle sera ce que chacun en fera !Mais on sait déjà que les 16 partants porteront dans leurs pas, leurs découvertes, leur prière personnelle, chacun des SSB, chacune de leur famille, chacun des chefs, cheftaines et aînés… et chacun de nos projets, pour la Paix du Monde.

Vie du Mouvement 15

Le lieu de la multiplication des pains

Week-end développement durable : expérience des vases communicants

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16 Photos

Le road-movie des Scouts Saint Benoît

4 octobre : les Aînés et le CA réfléchissent sur les grands projets de l’année scoute.

11 octobre : Rentrée scoute

19 octobre : Course d’orientation au Parc de Sceaux.

15 et 16 novembre : Pèlerinage des chefs, cheftaines, Pion-niers et Guides-Aînées à Saint Benoît sur Loire

Du 27 au 31 octobre : Rencontre avec les pa-rents des Guides gersoi-ses et repérage du lieu de camp pour cet été

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Photos 17

10 janvier : Visite du MIN de Rungis avec la délégation bourguignonne de Saint Maurice

29 et 30 novembre : Premier week-end développement durable

9 janvier : Soirée d’accueil d’une délégation de Saint Mauri-ce-lès-Châteauneuf, lieu du village scout 2008

10 janvier : Le Maire de Saint Maurice et le Maire de Rungis

10 janvier : Déjeuner avec nos amis bourgui-gnons à la Villa d’Este tenue par un ancien SSB 10 janvier : Galette des rois

et diaporama du camp

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18 Cuisine par les Guides

Vous le savez probablement : les Guides, dont le thème de l’année est la cuisine, ont eu pour mis-sion de préparer les galettes des rois pour la traditionnelle soirée diaporama des SSB. En exclusivité pour le Petit Saint Benoît, elles vous donnent la recette de leurs galettes... en images ! Suivez les étapes de la préparation de cette douceur traditionnelle du mois de janvier. Voici quelques photos prises le 10 janvier quelques heures avant la dégustation à laquelle vous avez peut-être participé !

On étale la pâte feuilletée au rouleau...

On prépare la crème d’amandes...

On l’étale sur la pâte feuilletée...

On n’oublie pas de laisser une bordure !

On badigeonne de jaune d’oeuf et de sucre pour faire dorer...

Et voilà des galettes prêtes à être enfournées !

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Cuisine 19

Qui aura la fève ?

un pinceau.

4) Disposez une autre pâte feuillettée au dessus de la crème d’amandes et fermez les bords avec une fourchette en collant la pâte supérieure avec la pâte inférieure (en vous servant de la bordure qu’on a laissée tout à l’heure).

5) Enfin, déroulez la dernière pâte feuillettée. Découpez des éléments décoratifs dedans (un visage de Roi Mage par exemple) puis placez-les sur la galette. Badigeonnez de jaune d’oeuf pour la faire dorer, puis faites cuire votre galette au four préchauffé à 180°C pendant 20 à 25 min.

ASTUCE : Si vous voulez introduire une fève dans votre galette, mettez-la dans la crème d’amandes une fois étalée et placez-la plutôt vers l’extérieur que vers le centre. Ainsi, vous aurez moins de chance de tomber dessus lors du découpage.

Puisqu’il reste un peu de place sur la page, nous allons vous faire part des traditions liées au partage de la galette :- Il est de coutume que le plus jeune des con-vives se mette sous la table et choisisse à qui seront ditribuées les parts. Ainsi, on évite toute tricherie.- Autrefois, on découpait la galette en autant de part que de convives, plus une que l’on appelait la “part du bon Dieu”. Cette part était donnée au premier pauvre qui se présentait.- Celui qui trouve la fève est déclaré roi, se ret-rouve affublé d’une couronne et doit choisir sa reine (ou l’inverse).- L’introduction d’une fève dans la galette est discutée : certains disent que c’est une tra-dition remontant aux Romains, d’autres que c’est l’héroïne de Perrault, Peau d’Âne, qui est à l’origine de cette coutume. En effet, celle-ci a glissé (volontairement ou non) sa bague dans un gâteau destiné à un prince...

Et voici la recette qui accompagne les photos !

Ingrédients (pour 6 personnes) :

- 3 pâtes feuillettées pré étalées- 2 oeufs- 125g de poudre d’amandes- 100g de beurre- 100g de sucre- 1 cuillère à soupe de farine

Matériel :

- 1 spatule- 1 couteau- 1 saladier- 1 pinceau- 1 fourchette

1) Tout d’abord, coupez le beurre en morceaux puis travaillez-le avec la spatule. Ajoutez le sucre et con-tinuez de mélanger.

2) Ensuite, ajoutez un oeuf, la farine et la poudre d’amandes et mélangez jusqu’à obtenir une pâte lisse.

3) Déroulez une pâte feuillettée sur la plaque de votre four que vous aurez préalablement beur-rée. Etalez la crème d’amandes sur la pâte feuilletée en laissant une bordure de 1,5 cm sur les ex-térieurs. Humidifiez les bords avec

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20 Le Témoin par Justine Liewig

Tout d'abord, définissons le terme de « patrouille libre » chez les SSB, compte tenu de la configuration actuelle de notre mouvement.

La patrouille libre est un groupe autonome de Guides ou de Rangers. C'est sous l'impulsion de l'un d'eux que des jeunes pratiquent les activités scoutes dans l'esprit de l'association à laquelle elle est enregistrée. Mais elle reste tout de même rattachée à la compagnie mère et donc reste sous l’autorité des cheftaines. C’est ce qui a été décidé pour l’instant, et en l’état de l’avancée de la réflexion sur cette création. Il importait en effet et dans un premier temps de répondre

favorablement et le plus rapi-dement possible à la demande de Claire. Si bien que l’on a, en quelque sorte, « bidouillé » et tenté de « plaquer » dans le Gers, ce que l’on avait l’habitude de faire ici, en région francilienne.Mais une fois, ce « lancement » opéré à la Toussaint, les SSB (CA et cheftaines) se sont vite aperçus qu’il fallait à la fois ré-fléchir, cadrer, organiser cette fondation, afin de la rendre pérenne, bien au-delà, du désir ou de la disponibilité de Claire Lefort.Car avec la fondation de ce-tte patrouille dans le Gers, les SSB espèrent vraiment pouvoir s’agrandir encore, et encore : dans le Gers ou ailleurs !Mais c’est certain, pour

l’instant, tous ensemble, nous

faisons nos gammes !Les membres du CA ont donc ren-contré le responsable du dévelop-pement chez les Scouts de France afin de comprendre comment « ça marchait chez eux » lorsqu’ils fondaient d’autres groupes.Il est apparu évident de trou-ver très vite, « un référent » sur le terrain local qui puisse être à la fois l’interlocuteur vis à vis des parents (ce n’est pas Claire qui peut le faire) et vis à vis des membres du CA. Cet interlocuteur aura également une mission ad-ministrative : signature sur un compte bancaire, gestion du matériel, des insignes, du contrat d’assurance, etc.

Lors de leur dernière réunion de CA, les membres ont dé-cidé d’écrire un « règlement intérieur » qui sera soumis à l’approbation des parents gersois et qui nous permettra aussi de voir plus loin que le Gers. Un règlement qui sera « applicable » en tous lieux, quelle que soit la nouveauté de la patrouille ou du groupe et qui permettra à chaque groupe nouveau d’être plus « autonome » tout en faisant bien du « scoutisme Saint Benoît ».

Grâce à l’initiative de Claire Lefort, aidée de sa petite sœur Aude, (deux « SSB » qui habitent le Gers), une patrouille libre a vu le jour, à la Toussaint 2008, à Mirande.C’est une grande joie pour notre Mouvement qui « ouvre » ainsi ses fenêtres au-delà du périphérique francilien et qui renoue avec ses heures « de gloire » durant lesquelles les SSB existaient sur plusieurs départements !C’est aussi l’occasion, pour les équipes administrative et pédagogique, au-delà de la joie de cette fondation, de réfléchir en profondeur sur cet « essaimage » qui nous l’espérons est la porte ouverte à bien d’autres…

Claire Lefort, la guide Gersoise

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Aussi, en l’état actuel et dans l’attente de la nomination d’un « référent » et de la rédaction finalisée du règlement intérieur, voilà comment nos guidouilles et leurs cheftaines se sont or-ganisées !

Claire, tout d’abord, com-ment t'es venue l'idée de créer une patrouille libre dans le Gers ?

Claire Lefort : Cela m'est venu au retour du camp d'été 2008. Avant de partir, plusieurs de mes amies m'avaient fait compren-dre que, elles aussi, seraient bien tentées par le scoutisme. Et après le camp, suite en-tre autres à ma promesse, j'ai eu envie de faire partager aux autres cette grande et formi-dable aventure qu'est le scou-tisme. J'ai longuement réfléchi ; j'en ai parlé avec mon cou-sin, ma maman ; et puis, peu à peu, l'idée a fait son chemin. Alors j'ai décidé de me jeter à l'eau et d'écrire ma demande au conseil d'administration.

Comment vas-tu, au niveau du programme des réunions, organiser la vie de ta pa-trouille durant l’année ?

CL : Les cheftaines m'aident beaucoup : elles m'ont envoyé le programme de cette année, ainsi que le déroulement de no-tre première réunion. Comme vous pouvez le voir, je ne suis pas "lâchée dans la nature" : Clémence et Aurélie m'en-cadrent et m'aident précieu-se-ment. Sinon, pour ce qui est de l'emploi du temps, tout comme le reste du mouvement, nous allons essayer de nous réunir environ toutes les 2 semaines, le samedi ou le dimanche (en fonction des disponibilités de chacune).

Quant à vous, Aurélie et Clémence, comment voulez vous que Claire organise sa patrouille pendant l’année ?

Les cheftaines guides : Pour l'organisation, de notre côté on a prévu un programme

le plus proche possible de celui des Guides parisiennes, à l'exception de la Fête de Groupe. Les réunions sont principalement les mêmes. Ce programme a été envoyé à Claire, qui devra le transmettre à sa patrouille (jusque là, rien d'extraordinaire). Ensuite, avant chaque réunion (environ une semaine avant), nous envoyons un autre mail à Claire expliquant le déroulement précis de la réunion, étape par étape, activité par activité, ce qui nous oblige aussi à être très pointilleuses quant à la préparation de nos réunions. Si besoin est, elle prévient sa patrouille à l'avance du matériel à amener... Lorsqu'un jeu ou une activité devra être préparé par l'une des Guides, nous essaierons de solliciter au maximum soit Aude (ndlr : la soeur de Claire), soit les autres filles de la patrouille. Pour ce qui est des sorties, nous prenons contact avec Diane (ndlr : Diane Lefort, maman de Claire) afin d'avoir les informations.

Le Témoin 21

Les Guides en exploration, avec Claire Lefort au milieu (Clara et Gabrielle à sa gauche, Magalie et Maëliss à sa droite)

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Le but étant que Claire ait le moins possible à jouer le rôle de cheftaine mais bien celui de CP. Après chaque réunion, nous demandons à Claire de nous transmettre un petit compte rendu de la journée.

Quels sont les objectifs de la patrouille gersoise ?

Les cheftaines guides : Pour les objectifs, nous en avons trois :* Faire en sorte que les Guides gersoises apprécient les SSB grâce aux activités de l'année en restant le plus proche possible du programme parisien, donc de créer une cohésion même à distance. * Faire se rencontrer toute la compagnie, pour cela, nous avons déjà envoyé une lettre aux parents des Guides gersoises afin de pouvoir organiser au plus vite un week-end (prévu au mois de mai) entre nos deux

régions. Le but étant que toutes les Guides se connaissent et partagent quelques jours avant le camp.* Limiter au maximum le décalage entre Guides parisiennes et Guides du Gers (d'un point de vue technique, connaissance scoute...). La patrouille du Gers ne comptant que deux SSB de longue date (Claire et Aude) nous tenterons de leur apprendre un maximum de choses par le biais des filles Lefort durant l'année, pour que le camp se passe le mieux possible. Claire, peux-tu nous dire où tu en es à peu près au niveau des effectifs ?

CL : Tout d'abord, il faut bien comprendre que dans le Gers, peu de gens entendent parler du scoutisme (il y a vaguement quelques Scouts Unitaires de

France, mais rien de plus). De plus, lorsqu'on leur en parle, certains n'y voient pas forcément d'intérêt au premier regard : le contact avec la nature, nous l'avons déjà ! Il faut donc laisser l'idée faire son chemin. Actuellement, nous sommes 6 Guides, âgées de 12 ans à 15 ans.

Après avoir eu une année durant laquelle tu auras dirigé ta patrouille de manière plutôt indépendante, ne sera-t-il pas difficile de se remettre sous l'autorité des cheftaines pendant le camp ?

CL : Comme je l'ai expliqué un peu plus haut, bien que je sois CP d'une patrouille libre, je ne suis pas pour autant "lâchée en pleine nature" : les cheftaines m'encadrent et m'aident (par exemple, avant chaque réunion, elles me transmettent son déroulement ; pour ma part, je dois leur faire un compte-rendu le soir même). Je reste donc sous leur tutelle ; cela n'influencera donc en rien (je l'espère !) nos rapports pendant le camp d'été.

En conclusion, on se réjouit d’ac-cueillir cette patrouille libre au Vil-lage Scout que l’on fait d’ailleurs dans leur région, dans le petit vil-lage de Pouyloubrin… Mais on es-père bien aussi pouvoir y accueillir des Jeannettes, des Louveteaux, des Rangers et pourquoi pas des Guides-Aînées ou Pionniers qui pourraient ainsi se nourrir à « la sève SSB » et se lancer dans la création d’autres unités !Car c’est sûr ! on y croit à l’ac-croissement des SSB… Il serait tellement formidable que d’autres vivent la même aventure que nous !

22 Le Témoin

Page 23: Petit Saint Benoît n°17

par Faon R. Les Jeux 23

Solutions du numéro précédent

Jeu n°1 : Trouve le nom de ces 8 animaux et les aînés qui les portent comme totem

Jeu n°2 : Place les chiffres suivants pour obtenir un total de 40 à chaque ligne et colonne. Chiffres à placer : 3, 8, 9, 9, 12, 14, 16, 16.

Jeu n°3 : Rétablis l’égalité en déplaçant une allumette pour chaque opération

Facile Moyen Difficile Diabolique

1- 2- 3- 4-

5- 6- 7- 8-

Page 24: Petit Saint Benoît n°17

Mon Père,je m’abandonne à toi,

fais de moi ce qu’il te plairaquoi que tu fasses de moi,

je te remercie.Je suis prêt à tout, j’accepte tout.

Pourvu que ta volonté se fasse en moi,en toutes tes créatures

je ne désire rien d’autre, mon Dieu.

Je remets mon âme entre tes mains.Je te la donne, mon Dieu,

avec tout l’amour de mon coeur,parce que je t’aime,

et que ce m’est un besoin d’amour de me donner,de me remettre entre tes mains sans mesure,

avec une infinie confiance,car tu es mon Père.

Amen

EXPLORATION GUIDES EN BOURGOGNE

Prière de Charles de Foucauld