perspectives musique et danse hiver 2011

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Edito p.2

Brèves p.3

Portrait p.16

Dossier p.4/7

Agenda p.8/10

Musique p.11

Danse p.12/13

Musiques Actuelles p.14/15

Antiquarks, création graphique Céline Tosi

EDITO

Edité par le Conseil Général11855 Carcassonne Cedex 9

Directeur de la publication : Alain TarlierConception, réalisation : Patrick Oustric,

Frank Simoneau, Cathy David, Agnès Delbosc, Carole Lacourtiade,

Colette Robart, Catherine VialeN° ISSN : 1273-8301, dépôt légal à parutionTirage : 5500 exemplaires, publication gratuite

Imprimeur : S.A. Imprimerie DE Bourg

Nom......................................................................Prénom......................................................................Adresse ....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................Code Postal.............. Commune.........................................................................................................Tél............................................................................................................................................................Courriel....................................................................................................................................................

Votre lien à la musique et à la danse (artiste, amateur, membre d’une association culturelle, élu(e)...) :...............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

Je cotise :o à titre individuel pour un montant de 10 € pour l’année 2011o au titre de ma structure ................................................ pour un montant de 20 €chèque à l’ordre de l’ADDMD 11 à renvoyer à :

ADDMD 11 - 30 av. Franklin Roosevelt - 11000 Carcassonne - tél : 04 68 11 74 35 - fax : 04 68 11 74 40 - [email protected] - www.addmd11.fr

FICHE D’ADHESION A L’ADDMD 11...................................................................................................................................................................

Après adoption par l’assemblée des nouvelles lois ré-gissant les collectivités territoriales, nous apercevons à présent une perspective très contrastée :Du blanc en ce qui concerne la compétence culturelle, conservés pour les départements et les régions. Nous voilà soulagés... Il nous plaît de penser que notre mobi-lisation a peut-être pesé dans la balance.Du noir pour ce qui concerne les fi nancements croisés. Leur interdiction mettrait à mal nombre de projets. Res-tons vigilants !

Pour ce qui est du gris, c’est ce que cache le projet Cultu-re Pour Chacun, émanant du Ministère de la Culture.Dans le prochain Edito de Perspectives Musique et Dan-se, nous livrerons notre analyse des dangers et des non-dits de ce projet.L’intitulé à lui seul vient abattre l’idée de Culture Pour Tous, qui de Jean Vilar à Jack Lang nous montrait le cap d’une culture démocratique, ouverte et partagée, prise

en charge par la collectivité au bénéfi ce de tous les citoyens.Culture Pour Chacun a un goût d’individualisme qui nous laisse du gris dans l’âme...

De la couleur, c’est ce que refl ète l’ADDMD11, avec des projets ambitieux en musique et en danse, avec des actions de fond bien ancrées sur le territoire, tant sur le plan de la formation que de l’information, et la signature d’une nouvelle convention pluri-annuelle avec nos partenaires privilégiés que sont le Conseil Gé-néral 11 et la DRAC.

C’est aussi ce que nous vous souhaitons pour 2011: beaucoup de couleurs dans vos vies personnelles, et beaucoup de cou-leurs dans la vie des associations que beaucoup d’entre vous soutiennent !

Patrick Oustric, Président

ADHEREZ A L’ADDMD 11 !!!ET RECEVEZ TOUTE L’INFORMATION CHOREGRAPHIQUE ET MUSICALE DE L’AUDE

A l’heure des vœux, quelles couleurs à l’horizon 2011? Du noir et blanc, du gris, ou de la couleur?

Photo l’Indépendant

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BREVES

FICHE D’ADHESION A L’ADDMD 11...................................................................................................................................................................

Cours de boudègueC’est la rentrée pour les bufaires : reprise des cours de bodega à l’école à Villardonnel.Possibilité d’assister, d’essayer (c’est l’adopter !) et de prêt d’instrument pour les courageux débutants.Contact : Sophie : [email protected] / 04 68 69 27 18

Camille Cau sera sur les planche du Théâtre Jean-Alary à Carcassonne le jeudi 17 février à 20h30. Elle présentera sa der-nière création Serendipity.Cette création est née d’une constatation : une fuite en avant, un désordre ambiant qui nous en-veloppe. C’est une danse sensible com-me au bord d’un précipice. Cette création vacille, elle fait croire au solide et bascule dans l’instable, elle offre l’hyperréalisme et se jet-te dans l’onirisme.Sur une musique originale de Robin Leduc.Réservations : 04 68 253 313

Le 15 décembre dernier a eu lieu une réunion du SMA (Syndi-cat des Musiques Actuelles) au Chapeau Rouge (Carcassonne) à propos de

la mise en place d’une antenne interrégionale Languedoc-Roussillon / Midi-Pyré-nées.

L’adhésion au SMA permet aux entreprises adhérentes de disposer d’une part de soutien, conseils et informations .L’adhésion au SMA permet d’autre part aux adhérents de bénéfi cier d’une représentation et de la défense de leurs intérêts dans le cadre des négociations menées au sein des instances paritaires conventions

collectives.Enfi n, adhérer au SMA, c’est aussi participer à la représentation de la fi lière des musiques

actuelles et à la co-construction des politiques publiques avec les collectivités et l’Etat.Renseignements : /www.sma-syndicat.org

Photo l’Indépendant

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Dossier

Qu’est-ce qu’une résidence d’artistes ?Décrocher une résidence semble représenter le nec plus ultra de ce qu’un artiste peut obtenir d’une structure de diffusion. En réalité, le terme recouvre des réalités bien différentes selon le commandi-taire. Ce dispositif souple et peu exigeant dans sa mise en place en a fait un objet fl ou qui a perdu beaucoup de crédit malgré tout l’intérêt qu’il peut revêtir à la fois pour les équipes artistiques et le fameux «développement des publics». Qu’appelle-t-on «Résidence» ? Quels en sont les avantages et les limites ? Nous avons tenté de faire le point sur la situation actuelle et donné la parole à des artistes et professionnels qui nous livrent leur vision et leurs expériences.

Comment défi nir la résidence ?On peut dire qu’il s’agit avant tout d’une mise à disposition d’un es-pace pour permettre l’implantation pendant un temps plus ou moins important d’une équipe artistique sur un territoire.Les objectifs peuvent en être divers : recherche, création, adaptation d’un spectacle à un lieu du point de vue de l’artiste ou encore sou-tien, rencontres, développement pour le commanditaire. Le contrat peut se faire sans obligation de contrat ou avec contreparties (ani-mations, formation, spectacle....)L’initiateur peut être de tous ordres, collectivité, artiste, élu, insti-tution... et pour tous types d’établissements (scolaire, gymnase, salle de spectacle) au singulier ou au pluriel et pour toutes durées. Les modalités en sont variables. Le dispositif en reste simple et ne comporte en général pas de critères particuliers. Autour d’un par-cours prolongé que l’on souhaite effectuer avec une équipe artisti-que, toutes les facettes de l’artiste peuvent être exploitées. Tant ses compétences pédagogiques qu’artistiques pour conjuguer tous les impératifs de l’action publique : création, artistes, diffusion, action culturelle.

Qu’en est il en réalité ?Dans la réalité la résidence se réduit encore trop souvent à la simple mise à disposition d’un lieu à des artistes en panne de locaux, moyen facile et peu onéreux se substituant généralement aux apports en production pourtant nécessaires à l’élaboration d’un spectacle.

L’enjeu essentiel en reste pourtant bien la relation aux publics, une relation qui nécessite une oeuvre et les moyens de la rencontre. Toute la diffi culté reste de trouver le juste équilibre entre le temps de l’artiste et celui de la confrontation et de la sensibilisation.Une bonne relation nécessite avant tout une bonne défi nition des enjeux que l’on poursuit.Quelles sont les questions que l’on se posera ?Qu’attend-on de l’artiste sur le territoire ?Quelles ont été les motivations initiales et quelles en sont les fi na-lités attendues ?Comment l’environnement social géographique, territorial, infl uen-ce-t-il la démarche de l’artiste ?Quelle évaluation ?

Il faudra ensuite établir un cahier des charges clair. Il faudra sa-voir s’interroger, négocier, contractualiser. Les questions relevant de l’utilisation des locaux, de la technique, de la logistique, des moyens humains autant que fi nanciers devront y être abordées.

Ainsi, une bonne résidence dépendra du juste compromis entre les exigences de la commande publique, de la demande sociale et des exigences propres au projet artistique. L’artiste se retrouvera au coeur du projet, au plus près de la population, partie intégrante de la vie locale donnant à l’Art toute sa place comme une évidence, au même titre que la santé ou l’éducation.

N’oubliez pas de soigner vos contrats ! A savoir : « Le contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s’obli-gent envers une ou plusieurs autres, à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose » (article 1101 du Code civil). En effet, comme il l’est précisé dans la revue Jurisculture n°109, le contrat évite tout malentendu en précisant par écrit tous les aspects des engagements de chacun (l’objet du contrat, les termes du contrat et la qualifi cation du contrat).

Le Rambalh / Photo ADDMD 11

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Dossier

Les fi nancements Les communes, communautés de communes...Elles sont les premières partenaires dans un projet de résidence. En effet, que soit par la mise à disposition d’un lieu de travail, en passant par la mise en place d’actions pédagogiques, jusqu’à la rémunération des répétitions, les communes sont impliquées dans le soutien aux résidences.Pour mieux appréhender les lieux qui accueillent des résidences et leur type d’intervention, référez-vous à la carte récapitulative p.7.

Le Conseil GénéralDans le cadre de sa politique en direction des équipes artistiques audoises, le Conseil Général de l’Aude met en place des fi nancements pour l’aide à la création des compagnies installées dans l’Aude, titulaires d’une licence d’entrepreneur du spectacle et employant des professionnels du spectacle vivant. Ce type d’aides peut être sollicité dans le cadre de résidences.Renseignements : www.cg11.fr

La DRAC Languedoc-RoussillonElle n’intervient pas à proprement parler sur les résidences mais est amenée à soutenir artistes ou structures de diffusion pour des créations ou des actions visant à sensibiliser les publics à ces créations. Elle soutient également les projets contribuant à l’aménagement culturel du territoire et permettant à terme d’élargir et de mieux structurer l’offre culturelle et sa professionnalisation. Les résidences peuvent rentrer dans ces différents cas de fi gure.

La Région Languedoc-RoussillonLe Conseil Régional est engagé de façon importante sur les résidences. Il intervient sur les lieux et structures de diffusion pour les résidences de diffusion territoriales et les résidences de création et sur les équipes artistiques pour les résidences de création hors région et les résidences de diffusion territoriale. La priorité est donnée aux territoires les plus éloignés ou défi citaires en matière culturelle.Renseignements : http://www.laregion-culture.fr/2716-spectacle-vivant.htm

Les sociétés civiles et autres organismes de fi nancementsADAMI, SACEM, SPEDIDAM, CNV, FCM..., autant de noms que de fonctionnements et de champs d’interventions différents. Une chose, cependant est redondante, l’aide aux groupes et compagnies professionnels dans le cadre de résidences rémunérées. L’aide de ces organismes s’adresse donc à des interlocuteurs structurés et qui ont déjà un certain nombre de partenaires pour monter leur résidence.

Cie La Licorne, Alain Gruttadoria / Photo ADDMD 11

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Dossier

Témoignages

LE THEATRE NA LOBA(Pennautier)

programmation pluridisciplinaireContact : 04 68 11 45 32

> Hélène Giral, maire adjointe à la culture à CastelnaudaryConseillère Régionale

Comment défi niriez-vous les résidences d’artistes ?Les résidences d’artistes peuvent prendre différentes formes :Les équipes artistiques sont accueillies dans le cadre de résidences de création qui encourage l’inovation, ou dans le cadre de résidences de sensibilisation qui favori-sent les échanges et la médiation avec le public.

Pourquoi la ville de Castelnaudary s’implique-t-elle dans cette démarche ?Une Scène d’arts vivants ne doit pas se limiter à la diffusion de spectacles, elle doit être un lieu ouvert aux artistes, à de nou-veaux publics et servir de passerelles actives avec le monde as-sociatif et éducatif.

Soutenir la culture, la transmet-tre, la développer c’est s’engager dans un travail d’action culturelle, de soutien aux artistes, de sensi-bilisation d’un public le plus large possible.Quelles sont les répercussions sur les Chauriens ? La présence d’équipes artistiques de haut niveau « aux Trois Ponts » qui proposent un renouvellement des esthétiques et des formes a permis de créer une belle dynamique.De nombreuses actions sont orga-nisées dans le cadre des résiden-ces : interventions en milieu sco-laire, ateliers, conférences, Master class.Ces artistes sont des vecteurs culturels incontournables qui enri-chissent notre vie locale.

Au delà de la pratique d’un art, nous avons la volonté d’éveiller une conscience artistique. Pouvez-vous nous parler d’une ou de plusieurs résidences qui vous ont marquée ?Nous avons essentiellement accueilli « aux 3 Ponts » des com-pagnies de danse en partenariat avec ECAS et l’ADDMD11. Nous accueillons en moyenne 3 compagnies durant la saison et chaque équipe apporte la richesse de son univers artistique.En novembre nous avons reçu la CIE Alain GRUTTADAURIA pendant 3 semaines en résidence de création et de sensibili-sation. Je dois souligner l’excellent travail, la disponibilité et la générosité de la compagnie qui a permis de nombreux échanges particulièrement appréciés.Un dernier mot ?Ces actions ne sont rendues possibles que grâce à la mutualisa-tion des moyens, des énergies et des compétences.Je tiens à remercier l’ensemble des partenaires ; ECAS, l’ADD-MD11, le Conseil Général, le Conseil Régional et la DRAC pour leur soutien.

> Karine Berny, chanteuse dans La Mal Coiffée

Quel intérêt principal vois-tu dans le travail en résidence ? Les résidences sont des moments clés dans le travail d’un artiste ou d’un groupe d’artistes. C’est le moment où il peut se mettre «à l’écart du monde», s’extraire du quotidien pour se consacrer entièrement à son œuvre. Cela peut être un moment de réfl exion, de recherche approfondie, ou bien aussi le moment de la concrétisation du rêve : tous les outils sont à sa disposi-tion dans une unité de temps et d’espace pour mettre en forme son spectacle.

Cela peut aussi être le moment de la première rencontre avec le public, moment fait de fragilités et d’attentes de «retours» sur l’œuvre. Quel sens donnes-tu aux actions pédagogiques organisées autour des résidences ? Pour moi les actions pédagogiques font partie du processus de rencontre avec le public. Lors de ces expériences, on peut transmettre un peu plus pro-fondément le sens de son travail, donner des outils de compréhension pour la lecture du spectacle aux publics qu’on accueille. Cela demande de la disponibilité de la part de l’artiste ainsi qu’une bonne «préparation» du public afi n que cela ne se transforme pas en simple «animation». Ce qui compte pour moi dans ces moments là ce sont les échanges «vrais» où chacun amène un peu de soi et repart un peu plus grandi de cette ex-périence. Peux-tu nous raconter une ex-périence de résidence qui t’a marquée ? Toutes les résidences sont des moments très forts pour moi, mais je dois dire que la dernière résidence à laquelle j’ai participé pour le Rambalh à Ferrals les Corbières était assez exceptionnelle et magique. Tous les artistes réunis à Ferrals se sont mis réellement au service du projet : faire de la musique ensemble, chacun ap-portant sa pierre à l’édifi ce quelle que soit sa provenance. Ce fut une rencontre très forte entre tous les artistes ainsi qu’avec le public lors de la représentation. Pour avoir pas mal bourlingué avec La Mal Coiffée, fais-tu une différence entre les résidences dans l’Aude et les autres dépar-tements ? Pour avoir pas mal «bourlingué» dans diverses formations toutes plus passionnantes les unes que les autres je dirais que la qua-lité d’une résidence ne dépend pas spécialement du département dans lequel on se trouve mais plutôt dans la préparation artistique et administrative de celle-ci. Le travail fait en amont de mise en relation des différents acteurs tant techniques, qu’administratifs et artistiques est essentiel pour que la résidence se passe bien.

Master class Alain Gruttadauria / Photo ADDMD 11

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Dossier

> Les lieux de résidence dans l’Aude

Carcassonne

Castelnaudary

Lézignan-CorbièresNarbonne

LA SCENE DES 3 PONTS(Castelnaudary)

programmation pluridisciplinaireContact : 04 68 94 60 85 LE THEATRE / SCENE NATIONALE

(Narbonne)programmation pluridisciplinaire

Contact : 04 68 90 90 20

L’ESPACE CULTUREL DES CORBIERES(Ferrals les Corbières)


LEGENDEmise à disposition de lieu

accompagnement au projet

LE CHAPEAU ROUGE(Carcassonne)

programmation musiques actuellesContact : Alternateuf : 06 32 99 75 73

04 30 34 47 93

L’ESPACE CATHARE(Quillan)


Quillan

Capendu

LE CHAI(Capendu)


LE THEATRE NA LOBA(Pennautier)


Alzonne

LE F.E.P.(Alzonne)

programmation musiques actuellesContact : 04 68 76 06 22

Quillan

LE THEATRE MUNICIPAL(Douzens)


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r5 janvierNarbonneCuba Libre De la nouvelle musique cubaine Programme : Roland DYENS / Leo BROUWER / Alberto GI-NASTERA / Eduardo MARTIN 19h30, Le Théâtre / Scène Na-tionale7.50 / 10.50 € 04 68 90 90 20

t9 janvierNarbonneConcert du Nouvel An par l’Orchestre d’Harmonie de NarbonneConcert du Nouvel An Oeuvres des Strauss (pères et fi ls) et Waldteufel Avec les cies de danse Artis-théa et Au-delà des planches 17h et 20h45, Le Théâtre / Scène Nationale04 68 90 30 65

nb11 janvierNarbonneBoby Boy par la cie Vilcano-ta, Bruno Pradet Mélange loufoque de danse, théâtre, images et chansons qui traduit l’univers si singulier de Boby Lapointe, génial trico-teur de mots qui s’amuse de tout... 18h30, Le Théâtre / Scène Na-tionale tarifs non connus 04 68 90 90 20

11 et 12 janvierCarcassonne«O temps d’o» par la cie Barolosolo Deux musiciens qui voudraient bien donner leur concert, s’en trouvent empêchés par ce bas-sin inopiné tenant lieu de sol au kiosque à musique, et tentent de s’en débrouiller comme ils peuvent. 15h et 20h30, Le Dôme8/15 € 04 68 253 313

n12 janvierToulouse (31)Maguy MarinTrafi c danse : transport en carLimoux : 18hCarcassonne : 18h3020h, Théâtre Garonne15/27 €04 68 71 44 04

AGENDA

n25 janvierCastenaudaryL’orage et le cerf volantcie Hors Pistes20h30, Scène des 3 Ponts2/12 € 04 68 94 60 85

n28 janvierNarbonne«Flamenco se escribe con Jota» par Miguel Angel Berna Ce spectacle célèbre le dialogue naturel entre fl amenco et jota ara-gonaise. Deux formes artistiques fortement liées par l’histoire - quand, il y a deux cents ans, Cadix et Sa-ragosse faisaient partie du territoire andalou.20h45, Le Théâtre / Scène Nationale 16.50/22.50 € 04 68 90 90 20

r28 janvierPennautierla voix des tambours L’òbra tambornesca Cinéma et musique. Sur le littoral Languedocien, des musiciens pra-tiquent encore leur instrument de prédilection : le tambour de joutes. La pratique du tambour et de son jeu traditionnel spécifi que, s’est maintenue grâce aux joutes nauti-ques, à la musique de rue et à l’en-seignement. Jean- Louis Zardoni de Sète, André Rieu de Montbazin et René Redondo de Mèze ont beau-coup vu, beaucoup joué, beau-coup entendu. Depuis de longues années, des décennies même, ils n’ont pas manqué d’accompagner les plus vieux rituels de notre ré-gion, sur leur tambour, au gré du cycle des saisons et des jours ; la langue occitane parlée et chantée leur servant de support de mémo-risation. Las Ivernalas de Cabardés vous proposent la projection du court-métrage L’òbra tambornesca, une discussion avec la réalisatrice Marie-José Fages et une illustration musicale.18h30, Théâtre Na Loba5 € 04 68 25 19 78

r29 janvierCarcassonneDidier SuperRadio Chango Sound System20h30, Le Chapeau Rouge6/10 €04 30 34 47 93

AGENDA

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13 janvierCarcassonneFranck LepageInculture(s)20h30, Le Chapeau Rouge5/8 €04 30 34 47 93

t13 janvierCarcassonneTrio Ellias Interprètes : Au programme : Beethoven, Haydn, Ravel20h30, Auditorium8/16 € 04 68 253 313

r14 janvierCarcassonneFamilha Artus, le Comité20h30, Le Chapeau Rouge6/10 €04 30 34 47 93

r14 janvierSt André de Roquelonguerécital de La Sauze20h30 St André de Roquelongue 04 68 25 19 78

r20 janvier NarbonneTroubadours Caravane Occident, Orient, Occitan / Gérard Zuchetto Troubadours Caravane, est un hommage à ceux qui ont inventé le sens profond du Génie d’Oc et de la littérature moderne européenne : les troubadours. Un spectacle rare entre occident, orient et occitan...20h45, Le Théâtre Scène Nationale16.50/22.50 € 04 68 90 90 20

n21 janvierFerrals les CorbièresRési-danse 2010/2011Avant-première de «Amor et psyché» par la cie Clash 66 Hip hop20h45, Espace Culturel des Corbières3/12 € 04 68 27 03 35

n21 janvierCarcassonneHair comédie musicale 20h30, Théâtre Jean Alary30/35 € 04 68 253 313

29 janvierCapenduLe FestivoixLes vendeurs d’enclumes Dans leur nacelle, les Ven-deurs d’Enclumes transpor-tent une chanson fi nement ciselée, ce qu’ils appellent chanson maximaliste : creu-set d’infl uences très diverses passant du théâtre et de la musique classique au jazz pour arriver au rock et à la chanson torturée. 21h, Grand foyer 10/15 € / pass festivoix : 15/25 € 04 68 79 73 98

t4 févrierCarcassonneL’Orchestre de Chambre de Toulouse accompagnera les solistes «cuivres» dans : - Wagenseil : Concerto pour sac-queboute avec D. Locqueneux - Haendel : Suite en ré pour trompette et cordes avec Ser-ge Tizac - Lover Man 2ème partie : «after eight»ensemble de jazz20h30, Théâtre Jean Alary8/18 € 04 68 253 313

n4 févrierQuillanRési-danse 2010/2011«la jeune fi lle que la rivière n’a pas gardée» par la cie Hors Commerce 21h, Espace Cathare 6/10 € 04 68 20 07 78

4 févrierCarcassonneRobin Leduc, Nilco20h30, Le Chapeau Rouge6/10 €04 30 34 47 93

4 févrierCapenduLe FestivoixEric Toulis, Domi21h, Grand foyer10/15 € / pass festivoix : 15/25 € 04 68 79 73 98

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r5 févrierCarcassonneGuthrie Govan, Tombstone20h30, Le Chapeau Rouge6/10 €04 30 34 47 93

gt5 févrierCarcassonneLes Sacqueboutiers, ensemble de cuivres anciens de Toulouse Jean-Pierre Canihac : Cornet à bou-quin, Daniel Lassalle : Sacqueboute, Yasuko Bouvard : Orgue/Clavecin, Florent Tisseyre : Percussions, Phi-lippe Léogé : Piano, Claude Egéa : Trompette, Denis Leloup : Trombone, Jean-Pierre Bareda : Basse, Fabien Tournier : BatterieParaphrasant le « jazz et la java « de notre concitoyen Claude Nougaro, le programme « le jazz et la pavane « dévoile à quel point ces deux mouve-ments musicaux sont proches, bien qu’appartenant à des époques très éloignées et générant des esthéti-ques très différentes. Ce programme est le mariage de deux traditions ef-fervescentes, celle du jazz et celle de la musique ancienne. 20h30, Théâtre Jean Alary8/18 € 04 68 253 313

t6 févrierNarbonneOrchestre National de Montpellier L.R.Direction : Enrique MAZZOLA Silvia MARCOVICI, violon Programme : Campo / Khatchaturian / Tchaïkovski 17h00, Le Théâtre Scène Nationale19/25 € 04 68 90 90 20

r6 févrierFerrals les CorbièresREMUS220 vols, Cobson16h30, Espace Culturel des Corbières3/5 € 04 68 27 03 35

n8 févrierCarcassonne«Noces de sang» par la cie Antonio Gandès Ballet en six tableaux d’après l’oeuvre de Fédérico Garcia Llorca sur une mise en scène, chorégraphie et lu-mière d’Antonio Gadès et sur les mu-siques de Emilio de Diego 20h30, Théâtre Jean Alary10/42 € 04 68 253 313

ndanseg jazz

r musiques actuelles

rmusiques traditionnelles et du monde

nmusique de variétés

bjeune public

tmusique classique

LEGENDE :

musique contemporaine

chanson

AGENDA

r18 févrierCarcassonnePercubaba, Tusta Bueta20h30, Le Chapeau Rouge, 6/10 €04 30 34 47 93

t20 févrierCastelnaudaryOrchestre National de Mtp Lan-guedoc-RoussillonQuintette de violoncelles par l’Orchestre national de Mont-pellier Languedoc-Roussillon Programme Claudio Monteverdi : Lasciatemi morire ; Dove, dove è le fede Antonio Vivaldi : Concerto pour deux violoncelles David Popper : Requiem Max Bruch : Kol Nidrei Heitor Villa Lobos : Bachianas Brasileiras No 1 16h30, Scène des 3 Ponts2/12 € 04 68 94 60 85

r22 févrierAragonFasètz la Lenga en CabardèsChristian Almerge ?? tarifs non connus 04 68 77 11 90

t24 févrierCarcassonneQuatuor à cordes et clarinetteAu programme Joaquin TurinaClaude DebussyWolfgang Amadeus Mozart20h30 Auditorium, Carcassonne 8/16 € 04 68 253 313

24 févrierFerrals les CorbièresRépétition ouverte de Danito 19h, Espace Culturel des Corbièresgratuit 04 68 27 03 35

25 févrierPennautierVincent Pérez Composé comme une véritable carte blanche à un bel artiste, le spectacle accueillera les interprè-tes qui ont travaillé avec lui ou sur ses chansons. Vincent sera accompagné de quelques amis musiciens pour des duos inédits. Prévert, Baudelaire seront aussi de la fête... 20h45, Théâtre Na Loba 10/12 € 04 68 71 35 80

r25 févrierVillegailhencFasètz la Lenga en CabardèsJoanda ?? tarifs non connus 04 68 77 11 90

r26 févrierMoussoulens Fasètz la Lenga en CabardèsCastanha e Vinovèl ?? tarifs non connus 04 68 77 11 90

n26 févrierBlagnac (31)Philippe Découfl é 1 bus pour 1 spectacleOdyssud, 29 € sur réservation04 68 76 22 54

r5 marsCarcassonneThe Hyenes20h30, Le Chapeau Rouge, 6/10 €04 30 34 47 93

t8 marsPennautierPrintemps des CabardièsesOrchestre de la CAC (Commu-nauté d’Agglomération du Car-cassonnais) 18h30, Théâtre Na Lobatarifs non connus 04 68 11 45 32

t9 marsPennautierLe printemps des Cabardièses16h30 : «Prix Alain Marinaro», concours entre 3 élèves pianis-tes des conservatoires de Tou-louse, Perpignan et Montpellier 20h45 : récital 16h30/20h45, Théâtre Na Loba tarifs non connus 04 68 11 45 32

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r12 févrierCarcassonneFamille Electro Records DJ’s n’ VJ’s, Timid Boy20h30, Le Chapeau Rouge, 6/10 €04 30 34 47 93

n12 févrierCarcassonneAlice Dona20h30 Théâtre Jean Alary10/25 € 04 68 253 313

r13 févrierSigeanRésidence musiques actuellesCiné concert Duel de Spielberg par AntiquarksCinéma04 68 11 74 38

nr15 févrierNarbonne The Gypsy queens et kings The Gypsy queens et kings Danses traditionnelles et rythmes de fête composent l’essentiel de leur répertoire. Ces monuments de la fanfare tzi-gane invitent les plus grandes voix et rassemblent quelque uns des plus grands musiciens des Balk-ans... pour grande soirée gypsy rare et exceptionnelle ! 20h45, Le Théâtre / Scène Nationale16.50/22.50 € 04 68 90 90 20

n17 févrierNarbonneReach our soul, Yann LheureuxRéunis par tout ce qui les sépare, trois hommes se retrouvent aux antipodes de leurs cultures, de leurs formations, de leurs natio-nalités, de leurs couleurs de peau, de leurs morphologies, de leurs croyances et de leurs rêves... 19h30, Le Théâtre / Scène Nationale 12.50 / 15.50 € 04 68 90 90 20

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t19 marsNarbonneLa Traviata, Giuseppe Verdi / Opéra Nomade Chanté en italien, surtitrage en français C’est à Paris que Verdi décou-vre au Théâtre du Vaudeville, l’adaptation pour la scène du roman d’Alexandre Dumas-Fils, La dame aux camélias. La légende veut que, à peine sorti du théâtre, Verdi commença à composer la musique... 20h45, Le Théâtre / Scène Nationale27/32 € 04 68 90 90 20

b22 marsCapenduScènes d’enfanceChocobelou Abel, pantin sur ressort, dan-se, rit et emporte les tout-pe-tits dans un tourbillon rythmi-que, n’hésitant pas à les faire participer au spectacle. Show devant ! Le Chai, 20h5 € A partir de 4 ans 04 68 79 73 98

n25 marsNarbonneAgwa et Correria par Mourad Merzouki / Cie Käfi g Entre Hip Hop, capoeira et dan-se contemporaine “Correria” et “Agwa”, c’est l’histoire d’une rencontre : celle de Mourad Merzouki avec 11 jeunes dan-seurs de Rio de Janeiro lors de la Biennale de la Danse de Lyon en 2006. Agwa est placé sous le signe de l’eau... 20h45, Le Théâtre / Scène Nationale16.50 / 22.50 € 04 68 90 90 20

25 marsPennautierAlain Sourigues, Tom Poisson20h45, Théâtre Na Loba 10/12 € 04 68 71 35 80

r11 marsCarcassonneL’Herbe Folle, Da Krew20h30, Le Chapeau Rouge, 5 €04 30 34 47 93

12 marsFerrals les CorbièresPoésies enchantées l’Herbe Folle, Zed Van Traumat20h45, Espace Culturel des Corbières3/12 € 04 68 27 03 35

13 marsFerrals les CorbièresAlain Rossi chante Ferrat17h30, Espace Culturel des Corbières3/20 € 04 68 27 03 35

t17 marsCarcassonneQuatuor Ysaÿe Au programme : Mozart, Brahms, Schubert20h30, Théâtre Jean Alary8/18 € 04 68 253 313

b18 marsQuillan1, 2, 3 pomme... par la cie Daraomaï 21h, Espace Cathare 5 € 04 68 20 07 78

t19 marsCarcassonneOrchestre de Chambre de Toulouse : le Baroque Contemporain Au Programme : Lully, Corelli, Purcel, Destouches, Vivaldi, Telemann, Jean Féry Rebel20h30, Théâtre Jean Alary8/18 € 04 68 253 313

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nb25 marsCapenduScènes d’enfance«Il me reste 3 vies» par la cie Portes Sud Il était une fois un enfant solitaire plongé quotidiennement dans le monde vir-tuel de ces héros de jeux vidéo dont il maîtrise la vie. Un jour le héros devient réalité, l’univers de la chambre bascule et le manipulateur devient manipulé. Un spectacle chorégraphique et circassien sur l’identifi cation.20h, Le ChaiA partir de 7 ans, 5 €04 68 79 73 98

t26 marsCarcassonne «la Bohème» par la cie Opéra Eclaté, direction artistique Olivier Desbordes Opéra en quatre tableaux de Giaccomo PUCCINI. Mise en scène : Olivier DESBORDESDirection musicale : Dominique TROT-TEIN20h30, Théâtre Jean Alary 8/25 € 04 68 253 313

b29 marsNarbonne Le grand C par la cie XY + de 7 ans 20h45, Le Théâtre Scène Nationaletarifs non connus 04 68 90 90 20

t31 marsCarcassonneLes Jeudis de l’AuditoriumQuatuor fl ûte, violon, violoncelle et harpe Au programme Haendel, BACH, Godefroid, Vivaldi, Piazzolla, De Falla, Granados, Bizet20h30, Auditorium8/16 € 04 68 253 313

t2 avrilCastelnaudaryOrchestre national de Montpellier Languedoc-Roussillon Directeur musical, Lawrence Foster Programme Mozart, Mendelssohn, Montsalvatge, Beethoven 16h30, Halle aux grains2/12 € 04 68 94 60 85

5 avrilCastelnaudary«Parce qu’on va pas lâcher» par la cie Onstap théâtre, percussion corporelle 20h30, Scène des 3 Ponts1/15 € 04 68 71 44 04

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Musiques

La boudègue : le filmSouffle de vie ! Un film de Sophie Jacques réalisé par Stéphane ValentinLa bodega ou craba, c’est la cornemuse languedocienne. Faite d’une peau de chèvre entière, elle se range parmi les plus volumineuses des cornemu-ses. Instrument emblématique de la Montagne Noire, elle accompagnait les peines et rythmait les réjouissances et les grands événements de la vie de ce monde rural. Longtemps méprisée, tout comme la langue d’oc, elle a failli disparaître. Et elle connaît aujourd’hui, avec sa puissance évocatrice et sa respiration chargée d’humanité, le même renouveau. Ce documentaire donne la parole aux principaux artisans de sa renaissance.Il est disponible sous format DVD dans les points de vente suivants : librairie Breithaupt et Cultura à Carcassonne, les Espaces Culturels Leclerc de Limoux et Carcassonne.Renseignements : 04 68 25 48 94

«Coup de coeur» de l’Aca-démie Charles Cros dans la catégorie DVD des musi-ques du monde.L’Académie Charles Cros a pour objectif de mettre en évidence une année de production qui préserve ou restitue la mémoire et, parallèlement, soutenir la création. Faire connaître les for-mes de culture de peuples dans toute leur richesse et leur diver-sité. Aider les artistes qui en sont les porteurs, et les éditeurs qui, par leur courage, en permettent la réalisation : c’est là le coeur même de la mission que, au-delà de la remise de simples «déco-rations» symboliques s’est assi-gnée l’Académie Charles Cros.

www.charlescros.org

Le Choeur Départemental de l’AudeRencontre avec William Hedley, Chef du Choeur Départemental

William, comment définirais-tu le Choeur Départemental ?Tout d’abord, le Chœur Départemental reste un outil de formation pour les choristes et les chefs des chorales du dé-partement et a, entre autres objectifs, la découverte d’un répertoire différent de ce qu’ils travaillent habituellement.Qu’en attends-tu ?Un engagement personnel pour le moins équivalent au mien …, une notion d’esprit d’équipe et surtout une présence régulière aux répétitions et aux concerts, un travail sérieux, mais également une curiosité pour des répertoires moins connus.Pour leur travail, les choristes peuvent utiliser les différents supports qu’ils ont à leur disposition tels que les par-titions et les enregistrements. L’exigence de chacun permet d’atteindre des résultats en terme de progression et de qualité.Comment se fait le choix d’un programme ?

C’est loin d’être chose facile et cela demande toujours énormément de temps. Je recherche, bien sûr une forme de cohérence mais aussi d’unité souvent autour d’un thème ou d’un pays… Pour différentes raisons, les programmes proposés peuvent être constitués d’un ensemble de pièces ou bien d’une seule œuvre, avec ou sans instrumentistes.Bien sûr, au final, il faut que le chœur, mais aussi moi-même trouvions du plaisir dans ce travail de découverte et d’inter-prétation.Et celui de cette année ?Cette année, c’est un programme a cappella de musique sa-crée nordique. Au rendez-vous, des pièces de Edvard Grieg, Cyrillus Kreek, Morten Lauridsen mais également Urmas Si-sask, Ilze Arne, Pēteris Vasks, autres compositeurs moins connus en France.Dans les pays nordiques, où la tradition du chant choral est très développée, beaucoup de compositeurs ont écrit de très belles choses pour les chœurs amateurs. C’est une réelle chance que de pouvoir les découvrir !« Programme sacré » ou «sacré programme» ?L’essentiel reste la rencontre avec le public. Le début de nos répétitions promet de beaux concerts qui sont prévus du 8 au 17 avril 2010.Déjà, le 9 avril à l’Eglise de Port la Nouvelle, le 10 concert spécial à Trèbes avec pour fêter ensemble les 30 ans de la Chorale Allegro. Et d’autres dates qui restent à confirmer… Pour plus de renseignements sur le programme, les dates, les lieux : 04 68 11 74 37 / [email protected]

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Danse

La rési-danse : 2ème acte

Questions à Hélène Cathala1 - Quel sens don-nez-vous à l’ac-cueil en résidence de votre compa-gnie dans l’Aude ?L’accueil en résidence de la compagnie dans l’Aude constitue un

moment privilégié où nous, les artistes accueillis, pouvons nous « poser » en-semble, dans un lieu protégé, et, pendant plusieurs semaines avoir le sentiment de « faire notre travail ». Ce n’est pas que, le reste du temps, nous ne travaillions pas, nous faisons toutes sortes de choses, rendez-vous, dossiers, productions, rencontres, cours et ateliers..Mais, là, dans une résidence conçue de cette façon, nous nous dédions à ce qui constitue le cœur de notre activité : tra-vailler à notre œuvre et la faire partager, rencontrer les spectateurs sans qui nos travaux n’ont pas de sens. Cela veut dire que toutes les composan-tes du travail artistique autour du specta-cle vivant seront abordées, et nous pour-rons nous y consacrer dans un espace et un temps privilégiés.Dans un sentiment de disponibilité ex-clusive consacrée à la danse, nous abor-derons des temps de recherche et de répétition, des temps pour montrer notre travail abouti, des temps de transmission sous forme d’atelier ou de stage en lien avec la création, et enfin des moments

de création avec les amateurs qui consti-tuent notre public le plus sensible et en-suite le plus complice.

2 - Quels sont les enjeux de ce type de projet dans votre parcours ?Un moment comme celui-là représente donc un moment très riche dans la vie d’une compagnie.Comme toutes les partenariats longs entre une équipe et les acteurs culturels d’un territoire, il crée du sens, il renforce les liens, et il permet à une compagnie, le temps de la résidence, de se consa-crer à autre chose qu’à sa survie…Disponibles, nous pouvons alors venir à la rencontre de l’autre : danseurs ama-teurs, adolescents, professeurs, direc-teurs de structures culturelles seront in-vités à partager notre univers, à aborder notre façon singulière de concevoir un spectacle ou de fabriquer de la danse. Parce que nous prenons le temps de tra-vailler avec eux et à côté d’eux, ils seront plus réceptifs, plus enthousiaste, « en soutien » de la démarche. Ils pour-ront même lui donner parfois un nouvel élan, en relançant les propositions du chorégraphe par leurs remarques, leurs critiques ou leurs questions.

3 - Mot personnel ?Bon , il nous tarde d’être là : la création de la « Jeune Fille.. » a lieu dans quel-ques jours à Marseille, j’ai un peu le trac, mais dans l’Aude, ce sera super !

Le 4 février à 21h à l’Espace Cathare(Quillan)«La jeune fille que la rivière n’a pas gardée» cie Hors Commerce

La jeune fille, c’est Nina.Nina Santès, jeune danseuse virtuose à la technique sûre et nerveuse, mais aussi surpre-nante interprète, visage d’icô-ne, présence enfantine, et dé-termination à toute épreuve.Nina se forme auprès de James Carles à Toulouse et d’Anne Marie Porras à Montpellier. Elle poursuit sa formation dans la compagnie Coline à Istres. En 2008 et 2009, elle est interprète pour différents chorégraphes. Elle participe à de nombreux projets autour de la performan-ce et de la vidéo.Réservations : ADDMD 11 04 68 11 74 [email protected]

Après les venues des chorégraphes Alain Gruttadauria (jazz) et Sébastien Ramirez (hip hop), c’est au tour d’Hé-lène Cathala (contemporain). De ve-nir travailler dans le département de l’Aude.Elle interviendra en Haute-Vallée lors d’ateliers et de rencontres. Des mo-ments de création mais aussi la diffu-sion de son dernier spectacle sont mis en place en collaboration avec de nom-breux partenaires locaux.

Retrouvez l’intégralité du programme de la rési-danse 2010/2011 sur

www.addmd11.fr

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Danse

Le Centre Chorégraphique / Mathilde MonnierEn 2009/2010, l’ADDMD 11 a commencé sa collaboration avec le CCN en proposant deux journées au sein du CCN, qui ont permis de rencontrer l’univers de Mathilde Monnier et de mieux cerner les missions de cette structure.Cette année, l’ADDMD 11 a demandé à Mathilde Monnier de prendre en charge la Formation des Formateurs, moment important d’apprentissage, d’échanges et de rencontres avec une chorégraphe reconnue tant sur le plan artistique que pédagogique. Ce temps privilégié de la transmission permet également aux professionnels de la danse dans l’Aude de travailler ensemble, de « larguer les amar-res » et de partager de nouvelles connaissances.

La Formation des Formateursles 27, 28 Février et 1er Marsdans les locaux du Conservatoire à rayonnement intercommunal de la CAC à CarcassonnePublic : cette formation s’adresse aux professeurs de danse, aux professeurs des écoles, aux conseillers pédagogiques, aux professeurs d’EPS, à des amateurs confirmés.Contenu : «Pour ce stage, je voudrais m’intéresser avec vous à un phénomène très contemporain qui tourne autour de la faculté des adolescents à faire plusieurs choses à la fois (à lire, à regarder la télévision tout en écoutant leur téléphone etc...). Cette dissociation des sens est assez étonnante et produit des situations parfois complexes. Nous aborderons ces nouvelles manières de voir le monde à travers des exercices et des expériences sur la dissociation ou l’association, qui nous feront mieux comprendre ce que vivent aujourd’hui les jeunes. Dans l’après midi nous pourrons aussi faire un travail sur l’image comme source de travail et la notion de copie. Stage ouvert à tous les niveaux» - Mathilde Monnier

En amont, le groupe inscrit à la Formation ira voir le spectacle « Tempo 76 »programmé le 2 Décembre, au Théâtre de Narbonne, à 20h45.

Mathilde MonnierMathilde Monnier reçoit le prix du Ministère de la Culture au concours de Bagnolet en 1986. En 1994, elle est nommée à la tête du Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc Roussillon.

Pour l’an 2000, Mathilde Monnier impulse Pot-lach, dérives, où des dizaines de participants, artistes, penseurs et spectateurs partagent ce qui nourrit le mouvement de l’art en train de se faire. Elle réforme en profondeur le fonction-nement du CCN, en l’ouvrant à de nombreux artistes extérieurs et en y donnant une logique artistiquement impliquée à la formation de jeu-nes danseurs.

Mathilde Monnier noue des liens très vivants avec les artistes les plus novateurs. Chorégra-phe de tous les possibles, elle collabore, entre autres, avec le philosophe Jean-Luc Nancy, le compositeur Erikm, l’écrivain Christine Angot, le chanteur Philippe Katerine… Ses dernières créations, pavlova 3’23’’ en 2009 et Soapera pour le festival montpellier danse 2010.

Photo Marc Coudrais

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Musiques Actuelles

Voyage cosmique pour la 3ème édition de la résidence musiques actuelles !Cette année, c’est le groupe ANTIQUARKS qui a été retenu. En premier lieu pour son univers artistique : il semble que ces 4 musiciens aient absorbé 40 ans de culture musicale intense pour nous restituer aujourd’hui des créations profondément originales, fl ir-tant tour à tour avec world et jazz. Ils nous offrent, avec beaucoup d’humour, un nouveau concept : « la pop inter terrestre ».Ensuite pour leurs qualités humaines, et le souhait très profond chez eux de partager, de transmettre et de rencontrer. Ainsi des ateliers, master class et rencontres professionnelles seront organisées lors de leurs différentes visites dans le département.

Le groupe Antiquarks C’est avec le duo de compositeurs Richard Monségu et Sébastien Tron que les « musiques de l’interterrestre » voient le jour fi n 2005.Avant la sortie de leur premier album, le duo est repéré par la région Rhône-Alpes au « Tremplin des Mu-siques du Monde » et « Région en Scène ». Au carrefour de multiples esthétiques musicales, les recon-naissances professionnelles s’enchaînent, avec par exemple la sélection nationale au réseau «Chainon Manquant », découverte dans la catégorie chanson du Printemps de Bourges et de la Fnac, ou encore Planète Musique. Un véritable « Objet World Non Identifi é » sur la scène des musiques actuelles !Après plus de 120 concerts en duo en France et à l’étranger, ils reviennent en quartet début janvier 2011 pour la tournée nationale de leur album Cosmographes (disponible à partir du 31 janvier).Filiations populaires du monde entier et créations humanistes nourrissent cetteépopée musicale « interterrestre » de la fraternité.

Richard Monségu : composition, chant, voix, batterie, bendir, tama, gellal, tambours, guimbarde, clo-ches, siffl ets, gongsSébastien Tron : composition, vielle à roue électroacoustique, piano, voix, claviers, orgue, mélodica, samples et texturesJean Claver Tchoumi : basses, guitareGuillaume Lavergne : cor d’harmonie (Ibn Isefra, Orlanda), guitare (Immensum)Contacts : www.antiquarks.org - www.myspace.com/antiquarks - www.coincoinprod.org

Le public et les artistes au delà des spectacles...Quand l’équipe artistique est présente sur notre territoire, la rencontre est avant tout humaine…partir ensemble sur un projet co-construit avec des objectifs communs. Pratiques instrumentalesLes temps de croisements et de rencontres ne manqueront pas puisque nous re-trouverons les artistes Richard Monségu et Sébastien Tron tout au long de l’année en ateliers et master class au sein de l’école de musique de Leucate. Echangeons sur les métiers de la culture…Apéro-rencontre le vendredi 11 mars au Chapeau Rouge à Carcassonne, orga-nisé en partenariat avec l’association Label ID : un moment convivial pour réfl échir ensemble aux problématiques liées au secteur musiques actuelles.

Retrouvez l’intégralité du programme de la résidence musiques actuelles 2011 sur

www.addmd11.fr

La résidence Musiques Actuelles 2011

Connaissez-vous le « gluon » ?Richard Monségu chante en gluon, une « langue » aux accents latin, grec, turc ou arabe. Ces articu-lations tonales dévoilent sans équivoque un carnet de navigations débousso-

lées par les courants progressifs des premiers voyageurs polyglottes du monde antique mé-diterranéen.« Mais le gluon d’AntiQuarks ne se contente pas simplement de produire des sons. Il tra-vaille à créer du sens par l’intonation intention-nelle. Si je veux faire passer du sentiment ou de la sensation tout en ne disant rien, il faut que je sois capable de mettre de l’intention dans le ton, la voix et le timbre pour créer l’il-lusion de compréhension. L’auditeur est en ca-pacité d’imaginer une signifi cation si les signes résonnent. La mélodie et le chant entrent alors en jeu pour véhiculer la sensation. »Rejoignez-nous pour un stage autour de cette technique vocale le samedi 12 mars.

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Création graphique Céline Tosi

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Musiques Actuelles

Les concerts : 3 lieux / 3 approches artistiques

Dim 13 février : CINé Concert DUEL de Steven Spielberg par Antiquarks au cinéma de Sigean avec l’association New Art ConceptCe projet artistique est au croisement des champs musical et cinématographique. Il s’agit d’une carte blanche laissée au groupe AntiQuarks pour la (re)création de la musique du premier film de Spielberg « Duel ». Presque silencieux et riche en tension, ce thriller moderne est une aubaine artistique, un terrain idéal d’expression pour les créateurs des musiques de l’Interterrestre.

Sam 2 avril : le groupe Antiquarks présentera son spectacle « les Cosmographes » en sortie de résidence au Chapeau Rouge à Carcassonne avec l’association Alternateuf« Objet World Non Identifiable » et « extrême avant-garde fantasque » pour certains, «world in progress », « ode humaniste » ou « pavé poétique » pour d’autres, AntiQuarks travaille une matière musicale pétillante, malicieuse et fraternelle.

Vendredi 3 juin : le café culturel La Claranda à Serres dans le cadre de la manifestation Artistes à Suivre, accueillera : la version acoustique d’Antiquarks« Compositions baobab avec de profondes racines et de hautes branches (...) la musique d’Antiquarks est avant tout branchée sur le réel ! » Longueur d’Onde 2007

Sébastien Tron : « chercheur sonique »La vielle à roue est peu connue ou méconnue en dehors de son cercle d’initiés. Elle reste marquée par les musiques an-ciennes et le revival folk des années soixante-dix.Antiquarks choisit de la propulser dans d’autres espaces d’ex-pression.Dans ce nouvel album, Sébastien Tron valorise chaque élé-ment de sa vielle électroacoustique de manière inattendue.On peut entendre un rebab des routes de la soie (Ibn Isefra), un luth mongol (Epaming astra), un guembri marocain (Cos-mographes) mais aussi un quatuor à corde (Perspicilli) ou un synthétiseur chimérique (Orlanda). De même, la caisse de l’instrument est une percussion électro très efficace.

La créationAccueillir des artistes en résidence c’est aussi leur permettre d’avoir des moments privilégiés de création artistique. C’est ainsi que se conçoit l’échange : d’une part ils apportent leurs richesses créatives au territoire, d’autre part ce territoire se transforme en espace de création pour enrichir leur dé-marche artistique.« Les journées en résidence vont, entre autre, être consacrées au travail scènique et informa-tique. Ce changement technique permettra d’affiner le travail autour du design sonore d’An-tiQuarks mais aussi d’assurer une reproductibilité maximale dans toutes les configurations scéniques (du café-concert à la Scène Nationale). L’écriture scénographique se précisera lors de la deuxième partie de la résidence en lien avec la finalisation de la création son ainsi que celle de la lumière. L’univers des Cosmographes sera ainsi cohérent et abouti dans la totalité de ses aspects. »Ils seront donc accueillis 2 semaines en résidence au Chapeau Rouge à Carcassonne en partenariat avec l’association Alternateuf.

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Création graphique Céline Tosi

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PORTRAITFranck Tanneau

« Au niveau des musiques actuelles, il y a une maturité des acteurs qui laisse suppo-ser que le secteur devrait se développer et se consolider

dans les prochains mois. »

Directeur de l’association AlternateufSalle Le Chapeau Rouge

Comment êtes-vous arrivé dans le secteur culturel, quel est votre parcours ? Tout a commencé au lycée Jean-Durand à Castelnaudary il y a 15 ans. Nous étions plusieurs potes à jouer dans divers grou-pes, et nous organisions les soirées du lycée. Ensuite, nous avons créé une association pour continuer à organiser des concerts sur le Lauragais. Et puis j’ai été surveillant détaché aux animations culturelles et j’ai alors pris conscience que la Culture était un formidable outil pour fédérer et valoriser la jeunesse, et plus globalement pour faire vivre un territoire. En parallèle, j’ai réalisé un mémoire d’Histoire sur l’évolution des pratiques festives, des fêtes collectives aux danses individuelles...la Fête comme reflet de l’évolution de la société. Le projet d’Alternateuf s’inspire en partie de ce travail, car je concluais qu’il fallait réin-venter une espèce de fête alternative. J’ai également un DESS «Culture et Territoire», cursus qui m’a permis de bien saisir les politiques publiques de la Culture et l’approche économique des projets. Et je suis donc salarié d’Alternateuf depuis 4 ans.

Aujourd’hui, quel regard portez-vous sur le spectacle vi-vant dans notre département de l’Aude ? et plus précisé-ment sur les musiques actuelles ?Le spectacle vivant dans l’Aude est à l’image du territoire, contrasté, riche de propositions, avec beaucoup de sa-veurs différentes ! Il existe une réelle dynamique culturelle avec une implication affirmée des collecti-vités et une richesse de création avec d’excellents artistes et diffuseurs. Ceci dit, nous sommes sur un territoire es-sentiellement rural et pauvre économique-ment, et il n’est pas raisonnable d’imaginer des salles et des compagnies dans chaque village. Il faut valoriser les outils de mutualisation et la mise en réseau des acteurs, favoriser le croi-sement des projets et les approches transversales. Au niveau des musiques actuelles, il y a une maturité des ac-teurs qui laisse supposer que le secteur devrait se développer et se consolider dans les prochains mois. Bien sûr, il manque des salles, des lieux de répétition, des équipes professionnel-les,...mais nous devons intégrer le facteur temps, en acceptant que les choses avancent petit à petit. L’impatience des débuts a laissé la place à une volonté de construire davantage sur la durée. Nous avons joué un rôle de sensibilisation pendant des années en nous impliquant fortement dans les politiques publi-ques, maintenant il nous faut passer à la phase de consolidation du secteur, qui passera nécessairement par une structuration collective.

Votre venue à Carcassonne au Chapeau Rouge représente-t-elle un tournant professionnel pour vous et pour l’équipe d’Alternateuf ?Je ne parlerais pas de tournant, mais plutôt de suite logique à l’histoire. Nous avons travaillé 10 ans sur le Lauragais, avec le soutien de Castelnaudary qui nous a permis de nous former et de développer nos projets, et nous leur en sommes très recon-naissants.

Sur Carcassonne, il y a une volonté politique af-firmée de développer les musiques actuelles, no-tamment avec une impli-cation très forte des élus, en particulier de Jean-Nöel Lloze qui est issu du secteur. Il est clair que les moyens mis en place sont à la hauteur de cette ambition et que le montage de ce projet a été fait en toute intelligence. Au niveau de l’équipe d’Alter-nateuf, ces nouveaux projets vont permettre de stabiliser les 4 emplois permanents. Par ailleurs, avoir un équipe-ment permanent nous permet de développer de nouvelles activités, notamment en terme d’accompagnement des artistes avec des ateliers et des résidences.

Quelle est désormais l’ambition de cette salle ? Et quel est son public ?Avec l’ensemble des partenaires, nous souhaitons faire

du Chapeau Rouge un lieu structurant pour les musi-ques actuelles sur la région. Tout est allé très vite, il a suf-fit d’un changement politique local pour que les choses s’enclenchent en quelques mois. C’est souvent ce qu’il manque : l’impulsion locale. Au-delà de la salle, c’est un véritable plan de développe-ment des musiques actuel-les qu’a impulsé la ville de Carcassonne et que gère désormais Alternateuf : ac-tions décentralisées dans

les quartiers, mise en place d’ateliers de pratiques artis-tiques et de résidences, soutien aux cultures urbaines, développement du festival Chapiteuf,...le Chapeau Rouge n’est que le QG d’une dynamique beaucoup plus large. Tout est lié. Au-delà des concerts programmés, cette salle doit avoir une âme, devenir un espace de rencontre et d’échanges, avec de la convivialité et une ouverture sur des projets fédérateurs ayants du sens. Au vu des pre-miers retours, nous sommes très confiants sur le succès populaire du Chapeau Rouge, l’attente des artistes et du public est énorme !

Un dernier mot ?A travers ce travail lié aux musiques actuelles, nous espé-rons contribuer à la réflexion autour du développement de la Culture sur Carcassonne qui est en cours. Il existe de très belles initiatives sur la ville, mais souvent isolées les unes des autres. La question qui se pose, c’est comment arriver à créer du lien, à fédérer ces acteurs pour donner une force et une identité propre à la Culture locale ? Sa-chons dépasser les individualités et sublimer nos projets respectifs pour créer une dynamique collective et donner une véritable âme à la Culture à Carcassonne !

Association Alternateuf / Le chapeau Rouge 04 30 34 74 93 / 06 32 99 75 73 / www.alternateuf.com

perspectives musique et danse hiver 2011

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