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Permaculture : compte rendu de mars 2018 1) Remerciements 2) La lessive au lierre 3) Le miam aux fruits 4) Maison autonome des époux Baronnet 5) Sauvegarde de la collection de tomates de Robert (suite) 6) Mini atelier de greffe sur table de poiriers 1) Remerciements : Un grand merci à Pierre et Françoise pour avoir organisé la commande groupée auprès des fournisseurs Essembio et Semaille, ainsi qu'à tous ceux qui ont répondu à l'appel le samedi précédent la réunion pour la mise en sachets. Merci également à Maryse qui comme l'an dernier a assuré la commande de plants de pommes de terre, et à Robert pour la commande de terreau. La commande groupée de calamondins gérée par Loïc est toujours en attente pour cause de rupture de stock du fournisseur. Merci à Clément pour être allé chercher notre commande groupée d'arbres à la pépinière Millon de Chéu. Merci enfin à Hervé pour avoir apporté une collection variée et nombreuse de greffons de poiriers pour le mini atelier de greffe. 2) La lessive au lierre : Christelle nous ayant présenté le mois dernier ses alternatives pour les produits ménagers, nous nous concentrons cette fois sur la lessive, avec une méthode très simple, gratuite et 100 % naturelle déjà suggérée par Steeve : la lessive au lierre. Une solutions alternatives de lessive dans les milieux alternatifs est la lessive à base de cendre. En laissant tremper de la cendre de bois dans de l'eau une nuit (moitié moitié) puis en filtrant à travers

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Permaculture : compte rendu de mars 2018

1) Remerciements2) La lessive au lierre3) Le miam aux fruits4) Maison autonome des époux Baronnet5) Sauvegarde de la collection de tomates de Robert (suite)6) Mini atelier de greffe sur table de poiriers

1) Remerciements :Un grand merci à Pierre et Françoise pour avoir organisé la commande groupée auprès desfournisseurs Essembio et Semaille, ainsi qu'à tous ceux qui ont répondu à l'appel le samediprécédent la réunion pour la mise en sachets. Merci également à Maryse qui comme l'an dernier aassuré la commande de plants de pommes de terre, et à Robert pour la commande de terreau. Lacommande groupée de calamondins gérée par Loïc est toujours en attente pour cause de rupture destock du fournisseur. Merci à Clément pour être allé chercher notre commande groupée d'arbres à lapépinière Millon de Chéu. Merci enfin à Hervé pour avoir apporté une collection variée etnombreuse de greffons de poiriers pour le mini atelier de greffe.

2) La lessive au lierre : Christelle nous ayant présenté le mois dernier ses alternatives pour les produits ménagers, nousnous concentrons cette fois sur la lessive, avec une méthode très simple, gratuite et 100 % naturelledéjà suggérée par Steeve : la lessive au lierre.

Une solutions alternatives de lessive dans les milieux alternatifs est la lessive à base de cendre. Enlaissant tremper de la cendre de bois dans de l'eau une nuit (moitié moitié) puis en filtrant à travers

plusieurs couches de tissu, on obtient un liquide jaunâtre riche en potasse capable de remplacer lalessive liquide dans la machine à laver. Cependant le pH du liquide n'est pas neutre et la dite lessivefinit à la longue par attaquer un peu le linge. Pas idéal donc à l'usage.Une autre alternative souvent mentionnée est l'utilisation de marrons, que les mécaniciens utilisaientpour se nettoyer et dégraisser les mains après une journée passée dans le cambouis. On place 3marrons sur le sol que l'on écrase avec un marteau et on enferme les bouts dans une vieillechaussette pour éviter de boucher le filtre de la machine à laver. C'est efficace, mais cependant unpeu moins qu'une lessive du commerce, et on est donc obligé d'ajouter à chaque fois 1/3 de lessiveconventionnelle. Pas mal, mais pas idéal sauf pour se dégraisser les mains. A noter aussi que frotterà la main une tache sur un vêtement avec un bout de marron décortiqué permet en général de lafaire partir.La lessive au lierre bien que moins connue est pourtant la plus efficace, et il suffit de voire lamousse abondante produite en agitant une bouteille pour comprendre que l'on tient là la bonneformule. La nature est décidément bien faite, car le lierre contient de la saponine.

Recette de la lessive au lierre :Prendre une 50ene de feuilles de lierre grimpant (celui qui monte aux arbres). Les passer à l'eaupour retirer la pollution. Prendre par grosses poignées et découper en tranches grossières avecune paire de ciseaux, ce qui va beaucoup plus vite que de découper feuille par feuille. Mettre dansune casserole et ajouter 3 fois le volume d'eau. Porter à ébullition pendant 15 minutes puislaisser reposer une nuit. Le lendemain, filtrer le contenu avec une passoire, et mettre en bouteille. Ilse conserve pendant un mois set era utilisable directement en machine (un à deux verres), donc nepas en faire trop à l'avance, mais il sert pour un peu tout (sol, évier, toilette etc). Malgré la couleurjaune verdâtre, on peut l'utiliser aussi bien pour les couleurs que le blanc.

Inutile donc de se lamenter avec l'invasion de lierre dans le verger car nous voici dans l'abondancede lessive gratuite et naturelle. Comme toujours, le problème est en fait une solution.

Dans le cas d'odeurs tenaces à faire disparaître, on ajoutera quelques bouts d'écorce de sapin avantde porter à ébullition. La résine de sapin est en effet un puissant désinfectant bien connu dans lesmilieux bushcraft. On évitera en revanche d'ajouter des huiles essentielles qui seraient de toutefaçon évacuées au rinçage. Il suffit de voir les quantités de fleurs à distiller pour obtenir une goutted'huile essentielle pour avoir une idée du gâchis, sans parler de l'énergie pour porter à ébullition. La

méthode des anciens a quant à elle fait ses preuves : on place de la lavande dans l'armoire, ou duchèvrefeuille également très odorant au printemps comme ci dessous.

Plusieurs échantillons de cette lessive ont été distribués, et n'hésitez pas faire un essai. Nous feronsle point le mois prochain pour confirmer ou non ce premier avis favorable. Voilà un bonne exemplede notre quête vers des solutions plus naturelles par talonnements successifs. Quelqu'un proposeune solution, on l'améliore, et on valide à plusieurs. Le groupe permet aussi d'essayer plusieursvariantes pour retenir la meilleure, ce qui prendrait des mois tout seul dans son coin. Je n'ai aucundoute que des solutions 100 % naturelles et gratuites existent pour tous les besoins de la viequotidienne. A nous de les découvrir, ou plutôt de les redécouvrir.C'est Christelle de Bercenay en Othe qui répertorie les solutions pour les produits ménagers. Ellemettra à jour ses fiches en fonction des futures découvertes.

3) Le Miam-Ô-Fruit :Chantal de St Julien Les Villas nous a présenté une recette de petit déjeuner ou repas complet, cru,naturel et froid, composé uniquement de produits frais : des graines oléagineuses, des fruits et deshuiles de première pression à froid.

Il est naturellement sans gluten et sans lait d'origine animale ce qui le rend très digeste. On trouve safiche complète dans le répertoire Recettes sous le nom miamAuxFruits.pdf.

4) La maison autonome de la famille Baronnet :Nous aurions dû démarrer l'étude d'un terrain de 3500 m² avec les principes de la permaculture,mais faute de temps, nous avons visualisé cette vidéo présentant la maison des époux Baronnets enLoire Atlantique :https://www.youtube.com/watch?v=NyO6Lyojy1UC'est un modèle du genre, car dès la fin des années 70, les Baronnets ont décidé de fuir Paris pourrestaurer une petite maison à la campagne avec un peu de terrain autour, pour atteindre l'autonomieen eau, en électricité, et en nourriture à hauteur de 50 % voir plus en cas de besoin. Ils sont doncdevenu le changement qu'ils voulaient voir dans le monde pour reprendre la célèbre formule deGandhi, en alignant leur idéal avec la réalité de leur quotidien.Une deuxième vague de gens dont je fais partie a effectué la transition un peu avant l'an 2000, et onassiste actuellement à une 3ème et dernière vague. Cela n'engage que moi mais je pense que c'est ladernière opportunité avant longtemps pour se préparer dans de bonnes conditions et dans un endroitqui nous convient, alors que l'économie tient encore à peu près debout. Surtout ne pas se laisseravoir par l'embellie passagère de ces quelques prochaines années. C'est en fait une formidableopportunité pour mieux se préparer. Certes la dernière vague dispose de moins de temps que lesdeux précédentes mais il n'est plus besoin de tâtonner alors que la voie à suivre est désormaisclairement jalonnée.

On retrouve dans la vidéo des principes que nous avons déjà évoqué, tels qu'une serre si possibleaccolée à la maison coté sud pour la chauffer et obtenir des légumes primeurs, la récupération d'eaude pluie, l'utilisation modérée de quelques panneaux solaires en ayant pris au préalable soin de fairela chasse au gaspi, et bien sure un jardin en permaculture avec des fruitiers, et un déshydrateur pourconserver les aliments. Le poêle rocket n'étaient pas encore connu au moment où les Baronnet sesont installés, et ils ont donc opté pour son cousin direct le poêle de masse.

Mais c'est surtout leur état d'esprit qui inspire, alors que de plus en plus de gens piégés dans leparadigme moderne cherchent un sens à leur vie.https://www.youtube.com/watch?v=jwAH9WKyonoTout d'abord, ils ont adopté la stratégie gagnante bien connue chez les permaculteurs expérimentésqui consiste à faire le contraire des autres! Alors que tout le monde voulait monter à Paris, ils ontdécidé d'en sortir, et c'était le meilleur moment pour le faire avec l'acquisition pour une bouchée depain d'une maisonnette dont personne ne voulait. J'ai quant-à moi suivi la même méthode enquittant la Californie, à la fin des années 90, à une époque ou tout le monde voulait s'y rendre.

On découvre aussi qu'ils ont réussi à élever 4 enfants avec seulement le demi salaire de prof desport de Patrick, alors que Brigitte a préféré quitter le monde de l'enseignement devenu trop décalépar rapport à ses convictions en restant à la maison pour élever ses enfants et transformer en réalitéla vision qu'ils avaient eu ensemble avec son mari. Il a été suggéré dans la salle que des enfantsélevés dans ses conditions pour le moins originales en avaient peut-être pâti, or l'une des fillesaujourd'hui âgée de 35 ans apparaît dans la vidéo (et ci dessous) visiblement radieuse, etreconnaissante d'avoir été élevée ainsi. Et il en va de même pour les 3 autres.

Christelle a évoqué la difficulté de trouver un travail à mi-temps. Au lieu de tenir à 6 sur un demisalaire comme les Baronnet (si si c'est possible), on peut aussi tenir à plusieurs sur un salaire entier,étant bien entendu que la personne qui se « sacrifie » pour rester dans le système récupère en contrepartie nourriture et services en tout genre. On peut aussi organiser une famille avec les rares besoinsen euros couverts par une retraite. Le système actuel fait tout pour détruire la famille traditionnelle,alors que s'y déroulait une multitude de services inter générationnels forts utiles tels que la gardedes enfants par les grands parents. En envoyant les enfants à la crèche et les grands parents enmaison de retraite, on a certes enrichi le PNB cher aux banquiers, mais surtout appauvri lesfamilles. Peu importe la méthode, le tout est d'avoir au moins une personne avec beaucoup de tempslibre pour aménager un lieu de vie.

Il vaut mieux récupérer une ruine payée comptant qui sera améliorée au fil du temps, ou un vieuxverger à l'abandon ou même un terrain nu en zone non constructible, plutôt qu'un palace acheté àcrédit. Je rappelle que c'est le pire moment pour emprunter. Dans les années 70, l'inflation à deuxchiffres permettait de rembourser un prêt avec de la monnaie de singe, alors qu'au contraire, en cemoment, la raréfaction de la monnaie dans l'économie réelle rend les remboursements beaucoupplus difficiles. Si vous ne pouvez pas éviter un prêt, privilégier les proches plutôt que les banques.

Les Baronnets ne sont pas sorti du système par paresse en se laissant aller, mais au contraire pleind'énergie et inspirés pour créer leur propre conception d'un monde nouveau. L'élément essentiel,c'est de comprendre en fin de compte que le système c'est nous, et qu'il est donc illusoire de lecombattre ou même de le critiquer. La seule façon de changer le système, c'est de nous changernous même de l'intérieur, en apprenant à nous passer des aspects de ce système qui nous dérangent(électricité sale, eau fluorée, ogm, monnaie dette, gadgets non réparables etc . Comme le disait BillMollison, on ne combat l'adversaire, on le rend obsolète.

Ce couple nous montre la vraie signification du terme abondance, qui ne consiste pas à empiler desmilliards, mais à ne manquer de rien aussi bien d'un point de vue matériel qu'immatériel, avec lasatisfaction d'avoir créé un petit coin de paradis.

Quelques vidéos supplémentaires à propos de cette famille emblématique :

https://www.youtube.com/watch?v=xG9lusRteGwhttps://www.youtube.com/watch?v=bAqfdy67HXU

https://www.youtube.com/watch?v=uJTJTll8U-khttps://www.youtube.com/watch?v=oqsRzbvcQSohttps://www.youtube.com/watch?v=ijW28CLkdZI

https://www.youtube.com/watch?v=hLROUhOtBwM

https://www.youtube.com/watch?v=of2yzvnhFaghttps://www.youtube.com/watch?v=9hIAyfU7Bukhttps://www.youtube.com/watch?v=9hIAyfU7Buk&t=2mhttps://www.youtube.com/watch?v=9hIAyfU7Buk&t=2m45shttps://www.youtube.com/watch?v=aceI4JS8EW4https://www.youtube.com/watch?v=aceI4JS8EW4&t=0m23shttps://www.youtube.com/watch?v=aqakdn6iMhEhttps://www.youtube.com/watch?v=QzM3xLfj4fEhttps://www.youtube.com/watch?v=DDLzG7AofAghttps://www.youtube.com/watch?v=C2rYU0o7Reshttps://www.youtube.com/watch?v=PIbSE7ymAik

https://www.youtube.com/watch?v=d0N0KwBZ3yghttps://www.youtube.com/watch?v=sbh1DaLYhWMhttps://www.youtube.com/watch?v=qWPEATmeIUUhttps://www.youtube.com/watch?v=gENrutTpgeQ

5) Sauvegarde de la collection de tomates de Robert (suite)Robert a poursuivi sa série de présentations sur la culture des tomates.C'est donc le moment de repiquer les jeunes plants semés en février. Dès que les deux premièresfeuilles apparaissent, avec une tige qui tire vers le violet, on peut repiquer chaque pied dans ungodet individuel, que l'on aura au préalable rempli de terreau. On tapote le godet pour tasserlégèrement, ce qui donnera un peu de place pour ajouter le paillage.On utilise deux doigts en guise de mini bêche pour déterrer avec précaution les jeunes plantes. Onles séparera au besoin dans le creux de la main, si elles sont trop serrées. Normalement, il devraitrester une petite motte de terreau qui s'accroche au pied. On fait un trou avec le doigt au milieu dugodet et on y glisse la quasi totalité de la tige avec sa motte. On rebouche délicatement, et on paillecomme d'habitude avec des feuilles sèches réduites en miette en les ayant frottées entre les mains.

A partir de maintenant, on arrosera au pulvérisateur ou au pshit pshit, pour éviter de mouiller lesfeuilles. Le centimètre de feuilles broyées permet de n'arroser qu'une fois par semaine. On placerales godets dans une cagette, et dans une serre ou une véranda, et non pas en intérieur près de lafenêtre, car alors les plantes pencheraient vers la lumière, au lieu de pousser bien droites. A défaut,on peut placer les godets dehors sous une cloche transparente, comme celles que Robert a distribuécet hivers. Dans tous les cas, surveiller la température de très prêt, et ajouter des couches de voile deforçage, ou de plastique bulle en conséquence. Les plants ne doivent pas geler, et il est arrivé àRobert de devoir disposer 17 couches de voile de forçage, lors de fortes gelées nocturnes.

On peut aussi utiliser la méthode moins contraignante de Pierre, qui place un fil électrique chauffant(pour terrarium) avec un thermostat sous ses godets. La consommation électrique est négligeable,mais les quelques centimètres chauffés permettent d'éviter le drame sans passer son temps rivé surle thermomètre. Robert annonce qu'il faut 60 jours pour faire un plant de tomate et on est encoretrès loin de la fin des gelées. Le banc chauffant de Pierre lui sert aussi pour démarrer d'autres semis,et ainsi gagner quelques semaines par rapport à un démarrage en pleine terre.

Je termine en ce moment un rocket stove dans ma petite serre qui jouera le même rôle. Je vaisprobablement ajouter la solution électrique de Pierre en parallèle. En cas de nuit fraîche, on fait uneflambée d'une heure ou deux le soir dans le rocket. La chaleur est stockée dans le banc et restituéegentiment au cours de la nuit aux godets posés sur le banc, mais aussi aux boutures dans la serre quine craignent pas le gel, mais qui apprécieront quelques degrés supplémentaires. Si la météo setrompe dans ses prévisions de gelées, ou si je n'ai pas le temps de faire une flambée, ou si je suisabsent, pas de soucis, le thermostat lancera automatiquement le fil chauffant sous les godets. Si enrevanche on a une coupure d'électricité d'une semaine en plein hiver comme lors de la tempête de99, ou sy en situation d'autonomie le niveau des batteries est trop bas, alors c'est le rocket quisauvera la mise. C'est ce que l'on appelle en permaculture la résilience, ou chaque fonction, commeici le chauffage de la serre, doit être assuré par plusieurs éléments pour pouvoir faire facesereinement aux imprévus.

J'ai adopté un design original avec un banc de chauffe de chaque coté, l'ensemble du rocket prenantune forme de fer à cheval dans la petite serre. On voit bien dans la vue suivante la cheminéecentrale où doit monter l'air chaud, et les deux conduits latéraux où il redescendra avant des'engouffrer dans les bancs. La tour devra évidemment être recouverte d'une plaque, et les bancsd'une couche de pierre et de terre pour emmagasiner la chaleur. Je laisse sécher un peu dans cet étatavant de le terminer. A noter qu'il n'y a pas de métal, uniquement de l'argile, de la pierre, et quelquesbriques et des tuiles de récupération. Coût total :zéro euro !

Normalement, j'aurais dû intercaler une couche d'isolant entre la cheminée centrale et les deuxdescentes latérales, avec un emplacement supplémentaire rempli de cendre de bois, pour empêcherla chaleur de prendre un raccourci, ce qui diminuerait le tirage, mais comme je ne compte faire quede courtes flambées occasionnelles, et que la chaleur se déplace très lentement dans la brique, celane devrait pas poser de problème. Et puis le banc de chauffe ne fait que 2m de part et d'autre, doncje n'ai pas besoin d'un super tirage.

Pour assurer l'isolation, la vermiculite est souvent préférée à la cendre dans les descriptions derocket sur internet, mais je me souviens quand je vivais aux Amériques d'un scandale sanitaire dansla ville où elle était principalement produite avec des taux de cancers très élevés. Apparemment, cedossier n'est pas encore arrivé en France. Même Barnabé préconise la vermiculite. D'une manièregénérale, il vaut mieux se méfier des matériaux isolants commercialisés. On se souvient del'amiante.A suivre pour plus d'info sur la construction et les premiers tests de ce rocket stove. Pour en finir avec les tomates ce mois ci, on n'oubliera pas d’inscrire sur chaque godet ou sur unerangée de godets le nombre fourni par Robert indiquant la variété.Le tableau de correspondance est consultable ici sur son site :http://mtomate.cledesite.net/accueil.php?a=page160000/collectionSuite le mois prochain.

6) Mini atelier de greffe sur table de poiriersNous avons terminé la séance avec un mini atelier de greffe sur table de poiriers cette année. Lesportes greffes commandés chez Beaufort étaient arrivés la veille.https://www.beaufort-jeunes-plants.fr/vegetaux/porte-greffes.htmlGrâce à Hervé de La Rivière de Corps, qui a comme l'an dernier aidé à réaliser les greffes, nousavons bénéficié d'un choix très varié de greffons de poiriers (Williams, Louise Bonne, Conférence,St Germain etc). La méthode retenue comme l'an dernier est la greffe à l'Anglaise simple :

Attention, les jeunes poiriers sont plus sujets au dessèchement que les pommiers. Il convient doncde les placer à la mie ombre pour qu'ils passent bien le cap de cette première année. Une astuceconsiste à planter le porte greffe une fois greffé non pas en pleine terre, mais dans une bouteille videde 5 litres. On l'aura découpée à mie hauteur, avec la moitié supérieure retournée et enfoncée dansla moitié inférieure. On remplit d'eau la partie inférieure, et de bonne terre la partie supérieure danslaquelle on aura planté le greffon. On aura au préalable détaché l'étiquette de la bouteille, puis rouléen boule et placé au fond de l'entonnoir, ce qui empêchera à la terre de partir dans l'eau. Rien ne seperd ! Je rappelle que nous avons un grand stock de bouteilles dans le tipi près du parking.

Je fais moi même une grande consommation de ces bouteilles vides avec des boutures démarréesdans le même système de bouteilles coupées en deux, mais de 2 litres cette fois et sous serre :

Merci aux généreux donateurs ! Elles sont beaucoup plus utiles ici que dans une décharge. Lesbouteilles blanches de lait bio servent quant à elle à faire des étiquettes.

On peut ainsi déplacer à volonté nos bébés poiriers au soleil ou à la mie ombre ou encore en serre,et on obtiendra de belles mottes intactes à repiquer au printemps prochain. Il suffira de surveillerune fois par mois le niveau d'eau, et la plante n'aura jamais soif, évitant ainsi la cause principaled'échec des greffes sur table au cours de la 1ere année. On évitera aussi le défaut des plantes en potdont les racines ont tendance à s'enrouler. En effet les racines n'aimant pas la lumière nes'approcheront pas du bord transparent de la bouteille. Merci à Clément pour avoir partagé cetteastuce qui fait partie d'une méthode plus générale pour accélérer la croissance des jeunes arbresmise au point par Emmanuel Rolland, un autre grand monsieur basé en Normandie, et ami desarbres qui ne ménage pas ses efforts pour transmettre son savoir aux enfants.

On trouve sur cette page 80 de ses vidéos toutes plus intéressantes les unes que les autres et nous yreviendrons ultérieurement :http://lepetitjardin22.canalblog.com/pages/80-videos-du-petit-jardin-des-ecoliers/26469285.html

Bien cordialement

Michel