pc : le guide du montage pc : le guide du montage

Initiation àLinux

PCUp

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Mai / Juin 04 n°11 pour choisir, upgrader et booster son PC !

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DVD, DivX, réseau, disque dur : la platine parfaite ?KISS DP-1504

PC : Leguide dumontage


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TV, satelliteet PC

TV, satellite

GUIDE PRATIQUE P.62

Alimentationsà moins de 80 €

Stabilité et silence au bon prix !Que vaut une alim noname ?

DVDCréez un DVD audio : 10 heures de son parfait

En pratique

Installer un Linux DivX ou bureautique

Le point sur la compatibilité hardware

Que peut onvraiment faireavec cet OS ?

COMPARATIF P.116

Comparatif

Toutes les cartes tuner TV et sat au banc d’essai

Guide pratique

Réception, enregistrement : mode d’emploi, optimisation

Quel matériel pour la réception satellite ?

Le guide complet

Chaque étape disséquéepour un PC silencieux,esthétique et bien refroidi

Nos astuces pour ne pas se planter !

38 rue garibaldi, 93100 Montreuil Email : [email protected]

Editeur et Rédacteur en chef : Christian Marbaix Rédacteur en chef adjoint : Jérémy PanzettaOnt participé à ce numéro : Philippe Ramelet, M. Scott, Fabien Husson, David Guillaume, LaurentDilainConception graphique : DB - Maquettiste : Cyril AlboAbonnements : PC Update - Service abonnements - BP 1121 - 31036 Toulouse Cedex 01Directeur de la publication : Christian MarbaixPC Update est édité par Tech.Age SAS au capital de 78300 €Principaux actionnaires, Christian Marbaix et Jérémy Panzetta. Siège : 38 rue Garibaldi 93100 Montreuil RCS Bobigny B 442 769 410 Siret : 442 769 410 14. Président : Christian Marbaix

Publicité : AE Media : 8, Rue de Berri 75008 ParisTel 01 41 58 57 57

Directeur de Publicité AE Media Directeur de ClientèleRegis Rérénil 01 41 58 57 82 Pierre Bon 01 41 58 57 74

L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique l’acceptation par l’auteurde leur libre publication dans le journal. Les documents ne sont pasretournés. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas2 et 3 de l’article 41 d’une part que « des copies ou reproductionsstrictement réservées à l’usage du copiste et non destinées à uneutilisation collective» et d’autre part que les analyses et courtes citationsdans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation oureproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteurou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinea premier del’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelques procédéque ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par lesarticles 425 et suivants de l’ancien code pénal.

Textes, photos, vidéo : copyright 2003/04 Tech.Age SAS

Impimeur : N.I.I.A.G Printed in Italy, imprimé en ItalieN° de commission paritaire : 0108k 82571Dépôt légal : deuxième trimestre 2004

Distribution : MLP

Encore un beau mois que celui que nous venons de passer.L’arrivée de la Ge Force 6800 n’y est bien sûr pas étranger.Car même si cette carte n’estpas très intéressante d’un pointde vue pécuniaire, elle a lemérite de nous faire rêver, ennous faisant miroiter l’avenir dela 3D. Ne doutons pas que sesdéclinaisons, version non ultraen tête, vont faire bouillir nosjeux vidéo. Cette carte souligne égalementla question numéro un de bonnombres de consommateursmicro : faut il acheter maintenant? Eternelle question qui se poseconstamment mais encore pluslors des grosses transitionstechnologiques que connaîtrégulièrement le PC.Non, nous ne sommes pasdevins et ne pouvons dire si lesfutures ATI battront les nVidia.Nous ne pouvons pas non plusprédire quelle sera la durée de vie du bus AGP. Enrevanche, une chose est sûre, le milieu de gamme atoujours été et sera toujours la zone des bonnes affaires.L’entrée de gamme ? Elle est bien sûr parfois intéressantepour monter un second PC au moindre prix ou pour quiveut dépenser le moins possible et a des besoins basiques.Néanmoins, la course effrénée au prix le plus bas peut serévéler coûteuse à long terme. Vous tenez vraiment àdépenser moins pour votre carte mère que pour votreensemble clavier/souris ? Soit, mais songez quand même

que c’est le cœur de votre PC. Combien de lecteurs nousécrivent alors qu’ils upgradent leur carte sans pourtantchanger de processeur… A contrario, acheter du haut degamme dès sa sortie revient à payer le prix fort. Sans pourautant être sur d’en profiter. Car dans la course à lapuissance, il ne faut rien négliger. Vous compter vousacheter une 6800 ultra ? Alors, prenez vous aussi unprocesseur supérieur à 3GHz et un écran dépassant le

1280*1024. Sinon, votre carterisque de s’ennuyer et vous vousdemanderez où sont passés vos550 ¤. La 6800 qui coûtera 200 ¤de moins vous en offrira autant etvous permettra grâce à l’argentéconomisé d’upgrader plus vitevotre machine, pour celle qui luisuccédera et qui sera pluspuissante que la 6800 ultra. Sinous prenons l’exemple à rebours,il valait mieux acheter une 9500pro et changer aujourd’hui (ou dumoins d’ici la rentrée) pour une6800 que prendre une 9700 pro àson prix de lancement. A budgetégal, ceux qui ont fait ce choixn’ont pas vu la différence dans90% des jeux et vont avoirbeaucoup mieux pour lagénération Far Cry/Doom 3.Convaincus ? Alors dites vous que

cette logique est la même dans tous les domaines,processeur en tête. Bien entendu, avec la déferlanteattendue à partir du mois prochain et ce jusqu’à la rentrée,nous allons vous accompagner au maximum dans voschoix d’upgrade et d’achat. Sans négliger l’entrée degamme parce qu’il est bon que tout le monde puisseprofiter des PC, ni le haut de gamme parce qu’il préfigureles PC accessibles de demain et fait rêver. Et probablementen vous conseillant du milieu de gamme ;)C.M

Initiation àLinux

PCUp

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Mai / Juin 04 n°11 pour choisir, upgrader et booster son PC !

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PCUpdateGUIDE PRATIQUE P.82

DVD, DivX, réseau, disque dur : la platine parfaite ?KISS DP-1504



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TV, satelliteet PC

TV, satellite

GUIDE PRATIQUE P.62

Alimentationsà moins de 80 €

Stabilité et silence au bon prix !Que vaut une alim noname ?

DVDCréez un DVD audio : 10 heures de son parfait

En pratique

Installer un Linux DivX ou bureautique

Le point sur la compatibilité hardware

Que peut onvraiment faireavec cet OS ?

COMPARATIF P.116

Comparatif

Toutes les cartes tuner TV et sat au banc d’essai

Guide pratique

Réception, enregistrement : mode d’emploi, optimisation


Le guide complet

Chaque étape disséquéepour un PC silencieux,esthétique et bien refroidi


Le bon momentpour acheter ?

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Le meilleur du hardware 6(plus Spécial cebit)

PreviewnVidia Ge Force 6800 20Une bombe à 2 fois les scores d’une 9800 XT !

News jeux 24

Voici une nouvelle rubrique, les cas pratiques, à mi-chemin entre un courrier des lecteurs et notre rubrique pratique habituelle. 28

PC, TV et satellite 32Comparatif : toutes les cartes tuner TV et satellite du marché au banc d’essaiGuide pratique : Enregistrer les chaînes sur son disque dur, effectuer du TimeShifting pour mettre une émission en pause et la reprendre quand vous le sou-haitez sans en perdre une seconde, graver sur CD/DVD à la volée, visualiser lesguides de programmes TV, ou encore recevoir les radios numériques : nos microssont des plates-formes idéales pour ces activités.Explication des technologies,astuces et conseils d’usage, et en bonus de choix, un gros guide de la réceptionsatellite, y compris pour du home-made.

Initiation à linux 62Un système d’exploitation gratuit, performant et stable, ça vous tente ? Si oui,vous vous demandez sûrement ce que l’on peut vraiment faire avec Linux, com-ment l’installer, comment transformer un vieux PC en station mp3 et DivX ou enstation bureautique.

Montage d’un PC : de A à Z 82Comment réaliser intégralement l’assemblage d’un PC, depuis l’achat des piècesdétachées jusqu'à son premier démarrage. Novice ou expert, vous trouverez iciquelques bonnes idées pour avoir le meilleur PC qui soit : celui que vous aurezmonté vous-même !

Dossiers

Cas pratiques

News

SommaireGUIDE PRATIQUE

DOSSIER

P.82

Que peut-onvraimentfaire avec Linux ?le point sur la compatibilité hardware

En pratique installer un Linux pour le DivX et le MP3 l’installer pour la bureautique et internet

PC : Le guidedu montageChaque étapedisséquée pour un PCsilencieux, esthétique et bien refroidi


P.62

Défragmentation : chasse aux perfs 102si vous êtes prêt à dépenser beaucoup d’argent en hardware, pour gagner une poignée de % enperformances, il serait aberrant de négliger la défragmentation qui, bien faite, vous apporteraconcrètement autant ou plus qu’une barrette mémoire Low Latency ou qu’un overclocking.Comparatif des meilleurs logiciels, guide pratique et astuces, tout y passe.

Créez un DVD Audio 110Les graveurs de DVD commencent à se démocratiser sérieusement. Mais aucune place n’aencore été faite à la musique. L’audio est pourtant une application gourmande en espace disquesi l’on ne veut pas sacrifier la qualité. Voici donc un guide pour stocker vos meilleurs albumssur DVD de manière à pouvoir les lire sur n’importe quelle platine de salon ou PC.

Les alimentations à moins de 100 € 116L’alimentation était un élément négligé dans la plupart des configurations il y a quelquesannées, mais elle a depuis trouvé sa place en tant qu’élément à part entière d’une configu-ration stable et puissante. Afin de vous aider à faire votre choix sans vous ruiner, nous avonstesté pas moins de treize alimentations, de dix-neuf à cent euros, et vous proposons un guided’achat complet.

nVidia Nforce3 250 135Le premier nForce 3 (150) manquait un peu de sex-appeal pour nous séduire. Les excellentesfonctionnalités auxquelles nous étions habitués avec le nForce 2 étaient en effet absentes etle support du bus Hypertransport était incomplet. Histoire de mieux faire le poids face auK8T800 de VIA, NVIDIA propose une nouvelle mouture plus musclée et équipée de fonctionsinédites.

Kiss DP-1000, DP-1500 et DP-1504/1508 128Après ses excellentes DP-508 et DP-470, Kiss continue sur sa lancée et présen-te quatre nouvelles platines DVD/DivX cette fois au format slim, la DP-1000, laDP-1500 et les DP-1504/1508. Au menu, Ethernet et Wi-Fi, et pour certaines undisque dur interne. Miam !

OMWave DH1 132L’OMWave DH1 se trouve à la croisée de deux mondes : combinant les fonctions de tuner TV,magnétoscope, lecteur et graveur de DVD, lecteur de CD et autres médias audio, c’est aussiun PC complet, avec tous les avantages que cela peut offrir. Avant tout conçu pour le homecinéma, tant du point de vue de ses fonctionnalités que de celui du silence de fonctionne-ment, il représente l’artisanat de luxe du PC.

Tests

Comparatif

Pratique

abonnement 48 anciens numéros 47

TV, satelliteet PCComparatifToutes les cartes tuner TV et sat au banc d’essai

Guide pratiqueRéception, enregistrement : mode d’emploi


DOSSIER P.32

Alimentationsà moins de 80 €stabilité et silence au bon prix !

Que vaut une alim noname ?

COMPARATIF

P.116

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Transformer un pc en console de jeuxVoici les meilleures configurations pour jouer ainsi que denombreuses astuces pour tout exploiter au maximum ou encoreémuler de vieilles consoles ou bornes d’arcades sur de vieuxcoucous.

Alimentations, ventirads, ventilateursLe best ofIl n’y a pas de mois sans sortie de nouveaux ventirads, et dansune moindre mesure d’alimentations, ventilateurs et autresaccessoires de refroidissement. Voici un best of des produits quenous avons plus particulièrement appréciés lors de nos montagesde PC dans chaque catégorie.

Rendre un pc silencieuxLe silence de fonctionnement est un élément trop souvent oubliédans le choix des composants d’un ordinateur, et ce n’estqu’une fois qu’il est installé que l’on découvre l’impact négatifdu bruit. Heureusement, de nombreuses astuces existent pourréduire les nuisances sonores à moindres frais.

Celeron, Duron, que valent les cpud’entrée de gamme ?Même si nous n’entendons le plus souvent parler que de P4 etd’Athlon XP, ces processeurs d’entrée de gamme peuvent-ilsréellement constituer de bonnes affaires dans certains cas ?

PCI Express, ddr2, quels changementspour quels bénéfices ?La prochaine génération de chipsets nous promet de véritableschangements au coeur du PC. Nous allons ainsi changer de busavec le PCI Express, de mémoire avec l’avènement de la DDR-IIet même de format physique avec l’arrivée du BTX. Que nousapporteront réellement ces nouveautés et vont-elles rendrentnos PC obsolètes ?

PratiqueCréez des divx parfaitsCréer un Divx digne d’un bon DVD, c’est possible. Ce guidepratique va du plus simple au plus compliqué et se base sur unlogiciel gratuit et en français. Que vous partiez d’un DVD ou d’unDV, temps de traitement, qualité, taille, sous-titres, langues, touty passe !

Webcams et télésurveillanceComment transformer un simple PC en centrale de surveillancepour garder un œil sur ce que font vos enfants, leur baby-sitterou encore tout simplement veiller à enregistrer tout mouvementsuspect . Mode d’emploi et panorama du matériel et deslogiciels nécessaires.

ComparatifsToutes les barrettes mémoires se valent-elles ? La mémoire vive est primordiale pour le bon fonctionnementd’un PC. La quantité, la capacité, la qualité et la vitesse desbarrettes jouent beaucoup sur les performances et la stabilitéd’un ordinateur. Voici notre guide pour comprendre et choisir laRAM.

Les Mini PCContrairement aux idées reçues, un MiniPC peut être aussipuissant qu’une grande tour. Silence, overclocking, capacitésd’upgrades, fonctions hi-fi, facilité de montage, voici un guided’achat complet qui vous aidera à bien choisir votre modèle.

Les cartes son usbRéservées aux portables les cartes son USB ? Et bien non carles meilleures ont de beaux arguments face aux cartes PCI etsurtout aux médiocres chips son des cartes mères.

RéférencesNotre guide pour s’y retrouver dans les multiples références decartes mères, mémoire vive et processeurs

PC UPDATE - MAI/JUIN 2004

NEWSAu sommaire de Hardware Mag 10

Antec Aria : le meilleur de 2 mondes

Nous étions impatients de découvrir l’Antec Aria. A telpoint que nous avons un peu embêté Antec pour l’avoirplus vite que prévu. Et nous sommes contents de l’avoir faitcar la bête est vraiment prometteuse. L’Aria combine lesqualités d’un MiniPC et d’une tour (presque). Il est petit, àpeine plus gros qu’un miniPC en fait, mais l’espace en plusse ressent vraiment. En lieu et place d’une carte mèrepropriétaire, on trouve ainsi un emplacement pour cartemicro ATX avec ses 3 slots PCI et son port AGP. Au moinsl’upgrade sera possible ! L’alimentation est certespropriétaire mais atteint les 300 watts. Encore mieux, lerefroidissement est assuré par un unique ventilateur 120mm. On imagine le résultat silencieux vu ce qu’Antec aréussi à atteindre avec l’Overture, pour ainsi dire inaudible.Rappelons dans le domaine qu’un miniPC, même le Ideq,ne peut prétendre au niveau de silence d’une tour bienconçue. Le niveau de finition est au top, bien supérieur auP160 qui nous avait un petit peu déçu sur ce point, avec unaluminium aussi beau mais des plastiques et une façadebien plus flatteurs. La conception interne est intelligenteavec un rack amovible pour le montage du lecteur optiqueet de l’unique disque dur (un des rares points négatifs). Unlecteur de cartes mémoire est même présent en façade.Trêve d’enthousiasme, nous réservons notre avis final pourle test prévu dans Hardware Mag 11 mais tout cela promet !

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DVD double coucheen vue

Les constructeurs de graveurscommencent à parler un peu plus d’unetechnologie très attendue : la gravureDVD double couche ! Commed’habitude, ce sont les pionniers Sony et

Philips qui ont ouvert le bal. Philips montrait au Cebit un graveurdouble couche capable de graver des médias vierges de 8.5 Go.D’après les techniciens de Philips, seuls le firmware et la méthoded’assemblage font la différence entre un simple graveur 8 X et ungraveur 8 X double couche. De là à dire qu’il y aura desbidouillages intéressants à faire pour les possesseurs de graveursstandard, il y a un pas mais sait-on jamais ! En ce qui concerne ladisponibilité, Philips et Sony l’annoncent pour cet été, mais ilsseront sans doute vite rejoints par des taïwanais comme Liteondéjà sur les rangs. Les prix de ces graveurs devraient varier entre150 et 200 ¤, soit une base de départ assez raisonnable. Mais ilne faudra pas oublier que l’on descendra de 8 à 2,4 X quand ongravera en double couche, soit un sacré retour en arrière.En attendant, les éditeurs de logiciels de gravure se préparent. Nerod’Ahead intégrera ainsi bientôt la gestion de la double couche. Ilessaiera même de l’optimiser en accélérant le temps de gravurequand une seule couche sera utilisée.C’est toujours cet été que Ricoh, Maxell et Verbatim devraient sortirleurs premiers médias vierges double couche de 8.5 Go. Le hicrisque d’ailleurs de venir de ces derniers car les prix des médiasvierges devraient être salés, sans compter qu’il faudra financer nos« chères » maisons de disques et autres majors du cinéma. Eneffet, à double couche, double taxe, soit plus de 3 ¤ que vous serezravi de payer quand vous graverez des données purementinformatiques. A méditer en regardant les enfoirés nous la jouergrands seigneurs « main sur le cœur » à la TV…Les «graveurs DVD évoluent aussi puisque de nombreuxconstructeurs comme LG ou Ricoh ont dévoilé des graveurs DVD16 X, une vitesse qui est censée représenter le débit maximum quel’on pourra atteindre sur ce type de médias. Cela confirme que ladurée de vie des rares graveurs DVD 12 X dont on attend encore lespremières moutures sera plutôt courte.Notons enfin que finalement, beaucoup de lecteurs BD-rom (lefameux blu-ray dont la démocratisation est prévue pour la fin 2005)pourront finalement relire des DVD contrairement à ce que l’oncroyait. Il faut dire que c’était une sacrée tare face à son concurrentHD-DVD. Il semble en revanche que cela ne soit pas obligatoire dansles spécifications. Il est vrai que celles-ci ne sont pas encorevraiment figées. Pioneer a ainsi annoncé qu’il comptait faire évoluerles BD-rom de 27 Go initialement prévus à 50 Go. Sony qui a lancé lepremier graveur BD (à usage pro) serait intéressé par cette évolution.Mais au cas où la compétition HD-DVD, BD-rom ne suffirait pas, untroisième larron entre dans la foire. Le FMV d’origine asiatique n’apportepas grand-chose par rapport à un DVD (6 Go en simple couche et 11 endouble) mais il a semble t-il été conçu pour être le moins cher possible.Sa seule originalité est d’utiliser le format WM9 de Microsoft.

Gageons qu’il aura dumal à se développerface aux monstressoutenant les 2 formatsprécités. On peut mêmeimaginer qu’il seréservera au marchéchinois qui y trouvera unsupport de contrefaçonencore plus pratiqueque le DVD…


Cebit 2004 : le bilanL’opus 2004 du Cebit aura été sous le signe de latransition vers le PCI Express, qui implique de nouveauxchipsets, cartes mères et cartes graphiques. Un salonest aussi l’occasion de montrer des myriades denouveaux produits, et le cebit donnait la part belle à lavidéo et au multimédia en général mais aussi au sans fil.Pas de mystères, les constructeurs vont chercher de lamarge là où il y en a encore un peu.Nous nous sommes concentrés sur les tendances lesplus fortes de ce salon plutôt que de vous présenter10 000 produits à la chaîne dont on ne sait quand ets’ils seront vendus en France. Notez également quenous avons fait une synthèse entre l’actualité du mois etcelle plus précisément montrée au cebit plutôt que defaire un dossier à part, pour plus de clarté. L’actualité estplutôt mouvante en ce moment, tous les constructeurscherchant assez clairement de nouveaux repères. L’effortde synthèse est donc particulièrement important pourque chacun s’y retrouve.

Le WIFI évolue, la concurrence aussi

Alors que les périphériques et surtout les réseaux sans filcommencent à se démocratiser, les normes évoluent sanscesse vers de nouvelles performances. L’Alliance Wi-Fi a eneffet annoncé la nouvelle norme IEEE 802.11n qui devrait êtreincorporée dans des produits dès 2005. Le 802.11n sera lepremier à assurer un débit théorique de 100 Mbits sans fil. Onnotera que de tels débits sont déjà atteints avec le 802.11g+mais qu’il ne s’agit que d’une optimisation du 802.11g et nonpas d’une norme officielle. De tels débits laissent entrevoirtoutes sortes de périphériques sans fil. Ainsi, Asus a présentéun disque dur externe équipé d’un port wifi ! Mais sur le terrain du réseau domestique, le WIFI aura fort àfaire avec le CPL, bien sûr ,dont la norme AV (pour audiovidéo) dépassera les 120 Mb. Panasonic, un des poids lourdsde l’alliance a même montré un « HD-CPL » à 190 Mb.Citons également le prometteur MoCa qui lui veut exploiter lecâble coaxial dont se servent par exemple les téléviseurs oules opérateurs câble. Certes, les maisons sont moinsrichement dotées en prises TV qu’en prises électriques, maisle consortium MoCa met en avant un débit potentiel de 1 Gb! De là à penser que le WIFI se réservera aux applicationsmobiles et que le filaire alternatif se développera à la maison,il n’y a qu’un pas que nous franchissons assez allégrementpour notre part. A suivre de très près donc.

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Athlon 64, évolution subtileAMD a profité du Cebit 2004 pour présenter le nouvel Athlon 64 FX-53,attendu depuis déjà longtemps. Ce dernier est d’abord destiné au trèscoûteux socket 940 et est le successeur de l’Athlon FX-51 lancé àl’automne dernier. Il est cadencé à 2.4 GHz et sera proposé au même prixque son prédécesseur, soit environ 730 $. D’après AMD eux-mêmes, legain par rapport à un « simple » Athlon 64 3400+ sur socket 754 serait del’ordre de 6.5 à 8.5 %, soit une broutille pour pas moins de 300 $ de plus.AMD comptera sans doute beaucoup plus sur l’Athlon FX pour socket 939alors que les constructeurs de cartes mères ont complètement faitl’impasse sur les chipsets pour socket 940 et ont au contraire exposéplusieurs cartes pour Athlon FX sur socket 939. Rappelons que ce socketcombinera les avantages des sockets 754 (prix compétitif, usage d’unemémoire normale) et 940 (mémoire dual band). Reste l’épineux problème du Prating. Chez Intel, un P4 3 GHz reste un P43 GHz que vous l’utilisiez en dual band ou pas. Chez AMD, le contrôleurmémoire est embarqué dans le processeur qui s’octroie d’office lesbénéfices du dual band (d’où les différents sockets avec plus ou moins de pins pour gérer lesdifférents contrôleurs mémoire). Ainsi, deux processeurs cadencés à la même fréquence et dotésde la même quantité de mémoire cache n’auront pas le même Prating selon qu’ils soient au finaldédiés au socket 754 ou 939. A contrario, deux processeurs dotés du même Prating seront engénéral différents selon leur socket. Sans dual band (donc en socket 754), l’Athlon 64 3400+ seradoté de 1 Mo de mémoire cache et d’une fréquence de 2200 MHz. La version pour socket 939pourra se contenter de 512 Ko de cache à fréquence égale grâce au dual band. Ainsi, l’Athlon 64 2.2 GHz équipé de 1 Mo de cache L2 qui sera prochainement disponible serabaptisé 3400+ en version Socket 754 / mémoire simple canal et 3500+ en version Socket 939 /mémoire double canal avec cette fois-ci seulement 512 Ko de mémoire cache L2.Tout ça ne va pas vraiment simplifier les achats en boutiques… Toujours au chapitre desévolutions, AMD confirme son peu d’intérêt pour la DDR2 dans sa version de base. Un choixjudicieux qui fait plaisir, puisque pour une fois, un technicien semble l’avoir remporté sur unhomme du marketing. Comme nous l’avons déjà dit, la DDR2 n’aura en effet pour conséquenceque d’augmenter le prix des PC sans apporter le gain de performances, du moins tant qu’elle nepassera pas en version 667 MHz.L’Athlon 64 2800+ (1,8 GHz et 512 Ko de cache que l’on annonce à moins de 170 ¤ et que l’ondevrait commencer à trouver un peu plus facilement) est plus intéressant à court terme.Pour finir, les A64 révision CG que nous avions déjà évoqués devraient enfin être disponibles (etdûment ciglés). Ces A64 évoluent légèrement en intégrant la fonction Cool’nQuiet qui régule lafréquence du processeur selon sa charge, son voltage, et donc sa dissipation thermique, voireson silence si le ventirad est thermorégulé. Un modèle à 2000 MHz passera ainsi à 1800, voire1000 s’il est peu actif, sa consommation étant alors réduite de deux tiers.


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ADSL à plus haut débitTous ceux qui ne peuvent pas avoir l’ADSLsont frustrés et on les comprend, nous quin’attendons que le Wimax pour déménagerTech.Age à la campagne ;) Mais tous ceux quine sont pas dégroupés et voient les abonnésde Free et Neuf Telecom se goinfrer à 600 et300 Ko/sec de downloads commencent à ledevenir aussi…Qu’ils se consolent, France Telecom aannoncé que les abonnés 512 Ko pourraientprogressivement passer au 2 Mb à partir dejuin, avec une généralisation en septembre. Ala fin de l’année, c’est même des forfaits 4 Mbqui apparaîtront, soit quasiment ce que Freepropose aujourd’hui. Enfin, en 2005, on pourracarrément se gorger de connexions allantjusqu’à 8 Mb. Pour en revenir au Wimax quenous évoquions le mois dernier, FT s’estdéclaré intéressé et va même le tester dansl’Yonne. Profitons-en au passage pour saluernotre brillant pigiste charentais, toujourscantonné à une frustre ligne Numéris. Couragel’ami, Wimax te sauvera… un jour ! ;)

Watercooling Zalman !Zalman avait fait une toute petite tentative dans le watercooling avec unwaterblock pour CPU. Il passe cette fois à la vitesse supérieure avec une superberéalisation, le Reserator. La solution retenue est inédite et semble très séduisante.L’ensemble radiateur/réservoir/pompe prend ainsi la forme d’un superbe monolithe bleu externe

au PC. Tout est intégré en un seul morceau entièrement passif qui plus est, une jolieréalisation. D’autant que c’est autrement plus élégant que les habituels

watercases. Le waterblock ZM-WB 2 est en alu avec une base cuivre plaquée or. Il estcompatible avec les sockets du marché, donc avec les P4, Athlon XP etAthlon 64.

Le débit de 300 litres/heure est comparable à des kits watercooling que nousavons testés par le passé avec entière satisfaction. On disposera même d’unindicateur de flux pour contrôler l’efficacité du circuit.Mais les puristes du genre préféreraient sans doute plus, notamment avec l’option GPU/chipset. Zalmanproposera en effet des waterblocks supplémentaires pour ces puces afin d’avoir un PC entièrement watercoolé, cequi est quand même indispensable pour que le watercooling ait un sens.Bref, Zalman signe là un kit à la hauteur de sa réputation dans le refroidissement traditionnel, même si le prix de290 ¤ pour le kit de base (25 ¤ pour un waterblock GPU supplémentaire) le réservera à des passionnés. Espéronsque les résultats seront à la hauteur, réponse le mois prochain dans Hardware Mag 11.

Pendant que l’on parle de Zalman, notons que la marque récidive dans le son. Après son casque 5.1, voici unecarte son externe. La carte son ZM-RSSC se connecte en USB et propose un son 5.1. Ses caractéristiques sontdonc bien plus basiques que celles d’une Audigy 2 NX mais son prix aussi puisqu’elle vaudra 69 ¤.

Mais pour en revenir au watercooling, même les miniPC vont bientôt y avoir droit. Certes, de brillants bricoleursont déjà réussi à watercooler des Shuttles, sans le moindre élément extérieur. Mais aussi magistrales que soient

ces réalisations, elles se réservent à une élite. Le produit que nous a présenté 1000ordi est bien plusaccessible puisqu’il se présente sous la forme d’un kit compact fait sur mesure pour les Shuttles, lePoseidon WCL-03. Certes, sur certains modèles, on peut remplacer le ventilateur 80 mm d’originepar un modèle moins bruyant. Mais un watercooling, ça a toujours une certaine classe… Cela ne

rendra toutefois pas un Shuttle tout à fait silencieux puisque le petit ventilo de l’alimentation restera luiactif et que le radiateur du kit water est lui-même refroidi par un ventilateur…


Claviers aluNanopoint distribue 2 nouveaux claviers dont le look nous atapés dans l’œil. Ils se différencient par la présence d’un pavénumérique sur le second modèle. Nous les avons doncessayés et il se confirme effectivement que le look constitueleur principale qualité. Ils seront parfaits pour un PC de salongrâce à leur aluminium brossé et leurs touches assorties. Enrevanche, leur touché type PC portable n’est pas idéal pourune saisie intensive, voire pour le jeu. Nous avons égalementété un peu surpris par la programmation des touches defonctions, dont l’activation surprend au début. Mais leurcompacité et leur finition les rendra plus acceptable dans unsalon qu’un clavier classique… Nous vous conseillons plutôt laversion avec pavé d’autant que les deux sont au même prixsoit 44.90 ¤. A noter enfin une souris assortie, très jolie, au prixde 19.90 ¤ mais qui là aussi est plus adaptée au Home Cinemaqu’au jeu intensif.

PC UPDATE - MAI/JUIN 2004 <13>

Avalanchede platinesDivX

Les constructeurs deproduits hi-fi classiquessemblent ne plus vouloirlaisser le gâteau DivX auxspécialistes du marchémicro. Ainsi, Philips lance2 nouvelles platines aprèssa DVD737 qui sontsimplement annoncéescomme plus performanteset plus compatibles…Mais il sera bientôt rejointpar Samsung, JVC etThomson. Aucun modèlene semble toutefoisrévolutionner le marché,ces constructeurs pensantsans doute que leur nomsuffira à s’imposer (ilsauront hélas probablementraison). Kiss restera sansdoute pourtant laréférence (CF test desderniers modèles dans cenuméro).

XGI et S3 insistentXGI, le constructeur du Volari,était présent au Cebit 2004 àdéfaut de vraiment vendredes cartes. Il a indiqué quede nouveaux drivers plusperformants étaient encoreen cours de développementet que les problèmesrencontrés lors des testsseraient peu à peu résolus.XGI affirme d’ailleurs vouloirconquérir pas moins de 5 à

10 % du marché des cartes graphiques retail d’ici 18mois. D’après notre premier test du Volari V8 Duo, onne peut pas dire que cela soit gagné d’avance…MaisXGI compte pour cela, sur une toute nouvelle gammequi devrait être dévoilée cette année. Elle gèrera biensûr le PCI Express, et en mode natif, comme lescartes ATI. Le mode Duo sera également au rendez-vous sur des cartes intégrant deux GPU. On ne sait pas grand-chose deces futurs GPU mais XGI a par contre dévoilé ses projets pour les mois à venir. Nous aurons donc droit à une adaptationcomplète de la gamme actuelle en PCI Express. Cette adaptation s’effectuera grâce à un bridge, comme les cartes NVIDIA. S3 persiste aussi avec le GammaChrome, un dérivé du DeltaChrome qui gère le PCI Express en natif. Le GammaChrome utiliseune architecture similaire à ce dernier mais avec quelques améliorations, notamment au niveau du remplissage des pipelines.Selon S3, il devrait être disponible d’ici mai ou juin 2004. On peut cependant être prudent quant à cette annonce, étant donnéque pour le moment le DeltaChrome, soit la gamme de 2003 n’est toujours pas vraiment en vente dans le monde. D’ailleurs,les partenaires se font plutôt discrets et mis à part des cartes annoncées par TUL (ex Powercolor), S3 avec la Gaming PlatformVIA Glory et Club 3D, aucun DeltaChrome n’est à l’horizon. S3 en rajoute quand même une couche avec l’annonce du «Destination Films », une nouvelle architecture prévue pour 2005, mais qui devrait être dévoilée d’ici la fin de l’année. On ne saitpas grand-chose sur ce « Destination Films » si ce n’est qu’il sera DirectX 10 et supportera les pixels et vertex shaders 4.0.

Iomega RevIomega lance régulièrement de nouveaux

formats de stockage amovibles.Certains s’imposent, d’autres

tombent aux oubliettes. Nousne savons pas ce qu’iladviendra du dernier endate mais il mérite sansdoute que l’on s’y attardemême si la place des

lecteurs de cartouches estplus difficile à trouver à l’heure

des graveurs DVD à 100 ¤.Le Rev propose ainsi des cartouches de 35 Go qu’il lira à la

vitesse de 25 Mo/sec et avec un temps d’accès de 13 ms. C’est à priori ce qui se fait de plusrapide en amovible. Le système sera bootable, les possesseurs de Rev auront donc intérêt àfaire un clone de leur disque système pour rebooter directement en cas de crash. Quant à sonusage, on le voit très bien en entreprise, mais pour un particulier, c’est plus discutable. Les grosconsommateurs d’espace comme les vidéastes en herbe auront-ils intérêt à posséder un Revou un gros disque dur externe ? Gageons que leur porte-monnaie les fasse aller vers le DD…Le lecteur sera disponible en IDE interne, en USB2 ou Firewire externe, et un peu plus tard enSATA. Les lecteurs vaudront 340 ¤ alors que les cartouches reviendront à 50 ¤. On ne choisiradonc pas le Rev pour économiser de l’argent en stockage mais plus pour disposer d’unsystème de sauvegarde aussi souple que possible…Tout en ayant à positionner son produit, Iomega va se retrouver confronté à une concurrenceaccrue. Car si les rares alternatives au Jazz avaient été terrassées, le consortium iVDR menépar des gros poissons comme Fujitsu, Hitachi ou Pioneer risque de lui donner plus de mal. Cestandard va décliner une sorte de MicroDrive « géant » (1.5’). Par opposition à une cartouche,un tel système embarque ses propres têtes de lecture. IVDR proposera surtout des produitsdédiés à l’entreprise mais le format de cartouche le plus miniaturisé sera destiné au marchédomestique, quoique les prix annoncés soient assez rébarbatifs avec un lecteur à 320 $ maissurtout un disque de 20 Go à 225 $ ! C’est encore une fois le marché de la vidéo qui seraitvisé, notamment pour les caméscopes.

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Chipsets PCI Express, VIAdans les starting-blocks

Du côté des chipsets, c’est surtout VIA qui a montré leplus de nouveautés ce mois-ci. Le constructeur présenteen effet le PT890 pour Pentium 4 et le K8T890 pour Athlon64. Ces derniers risquent de se démarquer de laconcurrence (et en particulier d’Intel) car ils peuventéquiper des cartes mères qui gèreront un port AGP 8X etun port PCI Express 16X. On aura donc des cartes mères équipées de ces chipsets qui auront soit un port AGP 8X,soit un port PCI Express 16X, soit les deux ! Mais attention, les deux ne fonctionneront pas en même temps pour desraisons d’alimentation. L’intérêt est malgré tout réel pour les utilisateurs qui pourront changer de configuration sanspour autant abandonner leur carte AGP, mais qui auront malgré tout la possibilité d’opter pour une carte graphiquePCI Express par la suite. Ce qui ne sera absolument pas le cas sur les chipsets d’Intel par exemple. Ces nouveauxnorthbridges pourront être associés aux southbridges actuels ou au nouveau southbridge : le VT8251. Celui-cidisposera de 2 canaux PCI Express, ce qui l’autorisera à gérer 2 PCI Express 1X. Les northbridges disposeront, eux,de 20 canaux PCI Express et pourront piloter 3 périphériques. 16 de ces canaux seront généralement utilisés pour lacarte graphique et les 4 restant seront à la disposition des fabricants de cartes mères. Ces derniers auront donc unemultitude de choix quant à l’implémentation des différents ports PCI Express. On notera enfin que les ports PCIExpress 2X ne devraientpas être implémentés,du moins sous leurforme physique. Desconnecteurs PCIExpress 4X serontutilisés à la place maistoutes les traces ne sontpas utilisées. Unconnecteur 4X peutdonc cacher du PCIExpress 2X et ilconviendra d’êtrevigilant lors de l’achatd’une carte mère. Oncompte d’ailleurs sur lesfabricants pour être lesplus clairs possiblequant à ce sujet.

SiS : deux chipsets PCI ExpressAlors que nous avons enfin reçu une carte mère Athon 64 basée sur un chipsetSIS (une ECS plutôt prometteuse), Sis a lui aussi profité du Cebit 2004 pourannoncer le SiS 656 et le SiS 756, deux chipsets PCI Express. Le premier estdestiné aux plates-formes Intel et le second aux plates-formes AMD Athlon 64.Les deux chipsets gèrent un port PCI Express x16, la gestion des deux portsPCI Express x1 étant confiée au Southbridge 965 ou 965L. Le SiS 656 supporteaussi la DDR2 jusqu’à la DDR2-667, et sera aussi compatible avec la DDR 1.SiS fait donc partie des premiers à annoncer un chipset PCI Express. Malgrétout, aucune carte n’était présente au Cebit alors que VIA et Intel présentaientdéjà des cartes dotées de PT890 ou de i915P par exemple. Mais d’après SiS,les cartes à base de SiS 656 devraient arriver en mai et celles basées sur le SiS756 en juin.

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Des cartes mères à la pelleCôté cartes mères, tous les constructeurs y vont de leursnouveautés en pagaille. Nous reviendrons dans des comparatifs surtout cela mais pour l’heure, nous nous sommes concentrés sur les 2leaders du marché, puisque leurs gammes seront révélatrices de latendance 2004, avec tout de même un petit détour chez Abit,Gigabyte et Epox.

MSI tout d’abord a présenté plusieurs nouveaux modèles.Notamment deux cartes mères basées sur l’i925 et l’i915Pnommées 925X et 915P Apex. Elles offriront quatre emplacementsDDR-II et seront livrées avec un combo Wifi 11g / Bluetooth. MSIproposera également une 915P Combo avec deux emplacementsDDR-II et deux emplacements DDR, ce qui facilitera les mises à jourpar étapes. Haut de gamme oblige, nous aurons aussi droit à une 915P Neo à base d’i915 avec uniquement des slots DDR-II. Cescartes pourront accueillir un contrôleur IDE fabriqué par VIA. Ce dernier permettra d’offrir jusqu’à trois ports ATA alors que leschipsets d’Intel n’en prévoient qu’un seul, à l’avantage des ports SATA. Ces cartes seront disponibles d’ici le mois de mai. Onnotera que toutes ces cartes seront dotées du nouveau socket LGA775. Celui-ci possède la particularité de pouvoir accueillir lesprochains Pentium 4 Prescott qui seront sans pin. En effet, avec le socket 775, c’est le socket qui intègre les pins alors que leprocesseur est plat, ou du moins il n’offre à la vue que de petites aspérités sur lesquelles les pins du socket viendront se placer.Quel est l’intérêt de ce système ? Cela permet tout d’abord d’avoir une densité plus grande de pins et d’améliorer les qualitésélectriques de ceux-ci. Demême, les processeursseront moins fragiles. Celainduit un inconvénientcertain pour lesconstructeurs de cartesmères car les pins serontdésormais sur la carte, cesont donc eux quisupporteront la casse, carau final, nous doutons quele système améliorevraiment le montage d’unprocesseur. Côté AMD,MSI a présenté deuxnouvelles cartes pourAthlon FX socket 939 : laK8N GEM équipée d’unnForce 3 250Gb et la K8TGEM avec un K8T800 Prode VIA. A côté de cela,MSI exposait égalementune gamme de lecteursMP3. On notera aussi unlecteur MP3/vidéo avecun disque dur de 20 Go,un écran couleur et lesupport du décodage duDivx 5.05 et du WMV9.

LE BUS PCI EXPRESS 1X EST VRAIMENT PETIT !

VOICI LE FAMEUX SOCKET 775 DÉJÀ DÉCRIÉ.

chipsets nVidianVidia a annoncé la disponibilité prochaine du MCP Gigabit. Celui-ci est destiné à la plate-forme nForce 2 pour Athlon XP. Ce southbridgeapporte au nForce2 une gestion native du Serial ATA et les premières cartes mères devraient être disponibles ce mois-ci. Après le nForce3présenté dans ce numéro, la prochaine évolution est bien sûr le PCI Express, Le prochain chipset nVidia A64 sera destiné au Socket 939supportera l’HyperTransport à 1000 MHz, quatre ports Serial-ATA 150 et 2 Parallel ATA 133, un contrôleur ethernet gigabit, 4 slots PCImais surtout un port PCI-Express 16x et quatre 1x. Il semblerait également que nVidia renonce à développer des solutions sonores typeAPU puisque ce chip proposera le High Definition Audio d’Intel qui semble certes une excellente norme.


Asus se diversifieSi ce sont les cartes mères qui nous ont intéresséssur le stand d’Asus, nous avons aussi remarqué leurnouvelle gamme d’alimentation PC et de ventilateurspour processeur. Ces derniers n’apportent rien detrès innovant mais la présence de tels produitsméritait d’être signalée chez ce constructeur. Pourles plates-formes Intel, Asus proposera une carte àbase d’i925, l’Asus P5AD2 sur socket LGA775 avecla gestion PCI Express et Dual DDR-II. Il y auraégalement trois cartes à base d’i915P : la P5GD2, laP5GD1 et la P4GD1. La différence entre les deuxpremières se situe au niveau de la mémoire : laP5GD2 gère la DDR-II alors que la P5GD1 gèreseulement la DDR-I. Toutes deux seront par contresur socket LGA775 et auront la gestion du PCIExpress. La P4GD1 sera pour sa part une carte pourP4 sur socket 478 avec le PCI Express et la gestionde la DDR-I. Mais Asus ne s’arrête pas aux chipsetsIntel et proposera aussi en mai la P5VD1 pourPentium 4 sur socket LGA775. Celle-ci est basée surun chipset VIA PT890 et a l’avantage de proposer àla fois un port PCI Express x16 et un port AGP 8x.D’ailleurs, contrairement aux i925X/i915P qui gèrentvia l’ICH6 4 SATA pour un seul canal ATA, le PT890gère via le VT8237 deux canaux ATA et deux canauxSATA. Enfin, pour le Socket 939 Asus propose l’A8VDeluxe basée sur le K8T800 Pro. Asus présentaitégalement la K8N-E Deluxe basée sur le nForce3250. Abit était également présent sur le Cebit avecplusieurs cartes mères basées sur l’i925 et l’i915Pd’Intel : l’AA7-DuraMAX pour l’i925 et les AG7 Pro etAG7 pour l’i915P. La différence entre ces deuxdernières portant sur la gestion de la mémoire DDR-Iou DDR-II. On notera également l’étonnante AS7 quiaura la particularité d’intégrer un chipset i865PEavec un socket LGA775. Son avantage sera avanttout économique mais elle permettra aussi dedisposer de deux canaux ATA standard alors que lesnouveaux chipsets n’en proposent qu’un seul. Lesmises à jour progressives seront égalementfavorisées par l’Abit VG7 qui utilise un PT890 de VIAmais avec un socket 478, ce dernier permettant ensus de disposer d’un port PCI Express 16X et d’unport AGP 8X. Epox a lui aussi présenté quelquescartes mères dont la EP-5EPA+ dotée d’un chipseti915P et sur socket LGA775 ainsi que la EP-9NDA+,une carte nForce 3 250 sur socket 939. Toujoursdans les car

Nouveaux noms pour lesprocesseurs Intel

Au début, nous avons cru à un poisson d’avriltardif. Et puis non. Intel a décidé de modifiersa façon de nommer les processeurs. A lafaçon de BMW, les nouveaux CPU Intelseront déclinés en gammes puis en modèlesplus ou moins puissants. Comme chez leconstructeur germanique, nous retrouveronsdonc des processeurs Intel série 3, 5 et 7 !Les P4 Extreme Edition s’appelleront 7xx, lesPentium 4 deviendront 5xx et les Celeron 3xx. Les "XX" seront unindice de vitesse, même s’ils ne correspondent pas réellement à unevaleur en MHz ou GHz. Par exemple, le futur P4 Prescott sur LGA775à 3.4 GHz s’appellera Pentium 4 550 et le même à 3.6 GHz serabaptisé Pentium 4 560. Histoire d’augmenter la confusion, lesgammes de processeurs réservés aux PC portables bénéficieront desmêmes noms (les Pentium 4 M seront des séries 7 par exemple).Pour l’anecdote, deux membres de l’équipe sont de grands fans desBMW (période pré Gamble du moins) et cette info nous a plutôt faitsourire. Néanmoins, voilà qui devrait semer le trouble chez lesconsommateurs… On y gagnera peut-être pendant les phases detransition : il sera plus facile de distinguer un P4C d’un P4E cadencésaux mêmes fréquences s’ils s’appellent 550 et 555 par exemple.Nous ne manquerons pas de vous donner plus de détails dès quecette nouvelle façon de faire sera définitive !

Via fait dans le lilliputienVIA a profité du Cebit pour faire la promotion de laplate-forme Nano-ITX qui a déjà été annoncée fin 2003. Unecarte mère Nano ITX a des côtés de 12 cm, soit la taille d’unCD-Rom. Son chipset est malgré tout complet car ellecomprend un processeur Eden de 533 MHz à 1 GHz auformat NanoBGA (15 mm x 15 mm), un slot SODIMM, un portIDE, un connecteur Serial ATA, un connecteur mini-PCI, leréseau 100 Mbits, 2 USB 2.0, du son 5.1, une sortie VGA etune sortie TV. On notera d’ailleurs que le chipset vidéo est unUniChrome de S3 avec le support de l’accélération MPEG 2et MPEG 4. Citons le Nanode, un PC vraiment minuscule qui exploite aumieux la plate-forme VIA. Celui-ci sera à priori venduuniquement sur le net et proposera un processeur Eden à 1GHz, un chip son 5.1, un disque dur et un lecteur CD, leréseau en ethernet et WIFI, une sortie TV, le tout dans uneboite de 15 cm sur 16 !

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Batteries OrganicS’il y a bien un domaine qui n’évolue pas autant que l’on voudrait, c’estbien les batteries. Non pas qu’elles ne progressent pas mais lesappareils réclament toujours plus et leurs progrès en consommationsont perpétuellement contrebalancés par le surplus de fonctions. Uneautre voie de progrès, certes moins pratique qu’une plus grandeautonomie, serait tout simplement de pouvoir recharger les batteriesplus vite. Nec a ainsi dévoilé des batteries se rechargeant en 30secondes, bien qu’offrant une puissance comparable aux classiquesNi-Hy ! Voilà qui évitera de pester à tous ceux qui oublient de chargerportable, baladeur et autres et s’en aperçoivent 5 minutes avant departir du bureau ou en week-end ;)Accessoirement, Nec parle aussi de l’intérêt évident que cela pourraitavoir dans des véhicules hybrides. Mais les PC seront servis les premierset on peut espérer l’arrivée de produits dans le courant de l’année sanssupplément de prix.

Chipsets ATiDécidemment très prolifique, ATi annonce de nombreuxchipsets pour nos futures cartes mères. En sus d’uneévolution de l’actuel 9100 IGP, il y aura trois nouveaux chipsetspour CPU Intel et deux nouveaux chipsets pour CPU AMD d’icifin 2004. Voici ce que nous savons pour l’instant à leur sujet.

Les chipsets pour processeurs Intel, la gamme 400, intégreront tousune puissante carte graphique DirectX 9 et bien sûr les processeurs detoutes les fréquences (jusqu'à 800 MHz de bus). Voici plus de précisions:- RS400, pour Pentium 4, le premier chipset à gérer la mémoire DDR surdeux canaux d’ATi. Il supportera la DDR400 et la nouvelle DDR2 667 MHzainsi que le bus PCI-Express en mode 16X et 4X.- RC400, pour Pentium 4, est identique au RS400 mais il se contentera d’uncontrôleur de mémoire simple canal.- RU400, pour Pentium 4, pour les cartes mères d’entrée de gamme. C’est unRC400 qui n’aura pas de port PCI-Express 16X.

En ce qui concerne AMD, la gamme 480 est prévue pour accueillir les Athlon 64. LeRS480 intégrera comme les chipsets pour P4 une solution graphique performantesous DirectX 9 et un port PCI-Express 16X tandis que le RX480 sera dépouillé de lacarte vidéo embarquée (il faudra obligatoirement installer une carte graphique sur le

port PCI-Express).

Les southbridges ne sont pas en reste puisquenous attendons l’IPX400 capable de manager pas

moins de quatre ports Serial ATA, l’UDMA133,huit ports USB 2.0 et une carte son basique.Début 2005, l’IPX500 ajoutera une carte sonhaut de gamme 7.1.

Si tous ces chipsets sont attendus pour letroisième et le quatrième trimestre de cetteannée, le RS350 arrive dans deux mois

environ. Il s’agit d’une version évoluée del’actuel 9100 IGP dont la carte graphique et le

southbridge auront été optimisés. Il supporteraégalement le nouveau Socket LGA775 des futurs

Pentium.

LongHorn broute ?Bill Gates a confirmé que le successeur deWindows XP, alias LongHorn sortirait en2006. Ca fait quand même un peu longentre 2 moutures de Windows même si leSP2 d’XP devrait arriver rapidement. Il seraitquand même temps d’intégrer le WIFI ou lebluetooth à Windows, sans parler deslégions de drivers et de patchs que nousdevons désormais faire ingurgiter à la bête àchaque installation. Billou a aussi préciséque LongHorn coûterait aussi cher endéveloppement à Microsoft que l’envoi del’homme sur la lune. Mais il n’a pas étéjusqu’à dire si le lancement ressemblerait àApollo XI ou Apollo XIII…


Pour commencer, le nom officiel de la carte basée sur le nouveau VPU R420 sera X800 (prononcez"Radeon EX 800"). La première version haut de gamme, sans doute disponible en juin maisprésentée au moment où vous lirez ces lignes, sera baptisée X800 Pro. Elle embarqueracertainement 256 Mo de DDR3 (256 bits) à 1000 MHz et son VPU fonctionnera à 500 MHz. Un peuplus tard, une version encore plus puissante répondant au nom de X800 XT sera disponible. Cette

dernière utilisera 256 ou 512 Mo de DDR3 (256 bits) à1200 MHz (!) et le R420 qui l’anime tournera à 600 MHz.Plus lente, la X800 SE sera cadencée à 450 MHz et devrase contenter de 128 Mo de mémoire DDR (128 bits) à 800MHz. Toutes ces cartes sont prévues pour fonctionner surun bus AGP 8X. Une évolution du R420, le R423, estprévue pour l’été également. Il s’agira de cartes conçuespour fonctionner avec le tout nouveau bus PCI-Express16X.

D’un point de vue technologie, ATi a récemment changél’architecture du R420 en lui permettant d’avoir unmaximum de 16 pipelines de rendu, comme le NV40 de lanVidia GeForce 6800 Ultra, au lieu des 12 prévus àl’origine. En fait, il semble que seule la surpuissante X800XT bénéficiera des 16 pipelines tandis que la X800 Pro enutilisera 12 et la X800 SE seulement 8. A titre decomparaison, la Radeon 9800 XT actuelle utilise 8 unitésde calcul et les GeForce FX seulement 4. Afin d’optimiserla production, ATi devrait tester tous les R420 en sortie dechaîne et, selon leur capacité à fonctionner à 8, 12 ou 16

pipelines, ils seront implémentés sur la cartecorrespondante. "Déception", le R420 ne semble pas prévupour exploiter les Pixels et Vertex Shader 3.0 comme cheznVidia, mais seulement une version 2.0 améliorée. Autantvous dire que nous sommes impatients de tester cesnouvelles cartes, d’autant que les résultats de la GeForce6800 Ultra sont extraordinaires par rapport aux cartesd’aujourd’hui.

Si ces cartes serviront dans un premier temps de vitrinetechnologique pour ATi avec des prix de vente prévus de 299,399 et 499 $, les modèles d’entrée et de milieu de gamme netarderont pas ; les Radeon X300 et X600 embarquant les VPURV370 et RV380 sont attendues d’ici cet été.

ATi X800Le 13 avril, nVidia a enfoncé un sacré clou avec la sortie officielle de sa nouvelleGeForce 6800 Ultra, basée sur le dernier GPU NV40. Les résultats que vouspourrez lire un peu plus loin dans ce numéro parlent d’eux-mêmes même surune carte non finale. Mais ATI fourbit lui aussi sa nouvelle génération bienentendu, et accélère même sans doute un peu le mouvement pour contrer l’effetd’annonce de nVidia. Les spéculations vont bon train mais des informations déjàbien concrètes ont vu le jour.

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VOICI À QUOI RESSEMBLERA UN CONNECTEUR PCI-EXPRESS 16X

VIDIA présente la sortie duGeForce 6800 Ultra

comme étant au moins aussiimportante que la sortie duGeForce premier du nom. Seloncette logique, le constructeurannonce d’ailleurs que son nou-veau GPU permet de doubler lesperformances d’une GeForce FX5900 Ultra ! Pour arriver à cerésultat, NVIDIA a tout d’abordboosté l’architecture principale.Sur le GeForce FX 5900 le nom-bre de pipelines était de huit, surle 6800 Ultra il est porté à seize.Ces 16 pipelines sont arrangésen quatre groupes de quatre, onparle donc de « quad pipelines ».A quoi servent ces pipelines ?Tout simplement à traiter lesinformations telles que les textu-res et les shaders et à les appli-quer à chaque pixel rendu à l’i-mage. Logiquement, plus il y ena, plus on peut traiter d’opéra-tions en même temps et plus lesperformances augmentent. Surle NV38, l’architecture de cespipelines souffrait d’une trop

grande com-plexité quil’empêchait deréaliser rapidementdes opérations simples.NVIDIA a donc totalement revul’organisation de ces pipelines eta adopté une architecture ditesuperscalaire. Les pipelines sontdotés d’une unité de texturingchacun au lieu de deux aupara-vant. Mais ils ont la possibilitéd’exécuter d’autres instructionsen simultané. De plus, chaqueunité de texturing est doté dedeux unités de shader chacune.Cela permet d’exécuter au maxi-mum quatre instructions parcycle d’horloge et porte ainsi àhuit le nombre total d’opérationpar cycle, étant donné que l’on adeux unités de shaders. Le résul-tat ? On pourra alors traiter plusde shaders en même temps etplus rapidement afin d’avoir deseffets bien plus détaillés et nom-breux sans perdre de performan-ces. Par contre, dans le cas ou leGPU doit traiter à la fois des

pixelset des tex-tures il ne peutpar contre qu’opérer quatreopérations par pixel.

Le ShaderModel 3.0

Mais augmenter le nombre depipelines et améliorer leur achi-tecture n’aurait pas suffit à unevraie révolution. NVIDIA proposeégalement avec le 6800 Ultra lagestion du Shader Model 3.0,supporté par DirectX 9.0c, via leCineFX 3.0. Ce dernier concerneà la fois les pixels et les vertexshaders 3.0 et va permettre dedépasser largement les limita-tions imposées par les pixels et

v e r t e xshaders 2.0

que nous connais-sons actuellement. Le

nombre d'instructions maxima-les d'un shader passe ainsi de 96à 65535 instructions pour lesPixel Shaders et de 256 à 65535instructions pour les VertexShaders. De plus, les shaders3.0 utilisent une précision de cal-cul en FP32. Et souvenez vous,c’est justement le calcul pardéfaut des shaders en FP16 ouen FP32 qui constituait la faibles-se du NV38 alors que le ShaderModel 2.0 exigeait une précisionpar défaut en 24 bits. Avec leShader Model 3.0 l’architectureadoptée par NVIDIA devientdonc tout d’un coup bien plusintéressante. Plus aucune

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Par Philippe Ramelet

Connu auparavant sous le nom de NV40, le Ge Force 6 arrive enfin ! Prévupour être disponible d’ici le mois prochain, ce nouveau GPU a tout pourfaire passer nos PC dans une nouvelle ère graphique. Voici nos premièresimpressions basées sur lesinformations données par NVIDIAainsi que sur quelques testspréliminaires effectués sur uneGe Force FX 6800 Ultra.

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N

Preview duGeForce 6800 Ultra

222 MILLIONS DE TRANSISTORS SUR UN FX6800 ULTRA, SOIT DEUX FOIS PLUS QU’UN

RADEON 9800 XT !


conversion nesera nécessaire et

la gestion des sha-ders sera bien plus

fluide tant au niveau des driversque du GPU.De plus, le 6800Ultra propose le support desbranchements dynamiques. Unetechnologie qui permet l’utilisa-tion d’un seul shader pour effec-tuer des effets différents. Du cotédes vertex shaders 3.0, le 6800Ultra supporte enfin leDisplacement mapping. Cettetechnologie permet d’appliquerun niveau de réalisme inédit.Ainsi, dans un jeu cette fonctionpermettra par exemple de faireressortir des détails à la manièredu bump mapping mais donneraen plus un véritable relief qui seraréactif à la lumière. Toujours ducoté du CineFX 3.0, la Ge Force6800 Ultra est dotée de la tech-nologie High Dynamic Range.Celle-ci permet d’appliquer deseffets et des nuances trèsdétaillées sur une source delumière.

Intellisample 3.0

Du coté du Full SceneAntialiasing, le NV40 apporteégalement une révolution.Alors que jusqu’alors le FSAAs’effectuait sur échantillonnagede quatre sous pixels formatun carré à la base horizontale.

Dorénavant, il s’effectue sur unlosange, ce qui permet de cou-vrir toujours 4 pixels mais surquatre lignes différentes. Enpratique, cela permet d’appli-quer de l’antialiasing avec unemeilleure précision de couleur.Autre nouveauté, les GeForce

6 supporte le filtrage anisotro-pe 16X, comme les proces-seurs graphiques d’ATI. Au-delà de toutes ces annoncestechniques, qui sont certesparlantes pour les initiés, nouspouvons vous affirmer que lesdémos que nous avons vutourner sont tout simplementépoustouflantes.

La révolutionaussi du cotéde la vidéo

Le GeForce 6 n’est pas seule-ment une nouvelle étape pourles performances 3D. Il apportedu coté de la vidéo une séried’innovations qui vont transfor-mer l’utilisation de la carte gra-phique. Pour la création vidéo ilpermet l’utilisation des shaderspour les effets 3D. Il gère defaçon complète la HDTV etdevrait donc accélérer les vidéosWMV en HDTV. Il est aussi capa-ble de décoder la majorité desformats vidéos : MPEG 1, MPEG2, MPEG 4 et WMV 9. Mais cen’est pas tout puisqu’il seraaussi capable d’encoder tousces formats de façon matérielle(hormis le WMV 9) ! Il est de pluscompatible Video MixingRenderer, une fonctionnalitéintégrée à DirectShow qui per-met de gérer et de mélanger partransparence plusieurs vidéos

LES GE FORCE 6 SERONT DISPONIBLES EN VERSION AGP8X ETPCI EXPRESS 16X.

LA SUBDIVISION DE SURFACE GÉRÉE PAR LE GE FORCE FX 6800 ULTRA OFFRE UN NIVEAU DE DÉTAILCONSTANT QUEL QUE SOIT LE CHAMP.

en même temps. Le Ge Force6800 pourra gérer jusqu´à 9 fluxMPEG-2 selon NVIDIA. Cela vapermettre non seulement dedonner un vrai rôle à la carte gra-phique dans le domaine de lacréation vidéo mais aussi d’avoirenfin la possibilité d’utiliser sonPC plus facilement comme unmagnétoscope numérique.

Desperformancesinédites

Nous ne manquerons pas detester en profondeur les premiè-res cartes basées sur le GeForce6800 et le 6800 Ultra dès quecela sera possible. Nous avonspu effectuer quelques tests surune carte avec des drivers nonfinalisés. Les résultats sont plusque prometteurs. A simple titred’exemple, une Ge Force 6800Ultra atteint le chiffre record de12 400 points au 3Dmark 2003 !Pour comparaison, la bête deperformances qu’est le Ge ForceFX 5950 Ultra atteint les 6400points au mieux ! Du coté descartes, nous n’avons eu accèsqu’à une reference design deNVIDIA. Celle-ci était sensible-ment plus bruyante qu’une FX5950 mais des efforts de la partdes constructeurs sont à attend-re de ce coté là. On notera parcontre que la 6800 Ultra disposede deux connecteurs molexpour son alimentation et qu’elle

consomme pas moins de 100watts ! NVIDIA préconise l’utili-sation d’une alimentation de 450watts pour son utilisation. Pourêtre plus pragmatiques et moinssimplistes, on peut affirmer qu’ilfaudra surtout veiller à avoir unealimentation de qualité (mêmede 350 watts) qui offre un vol-tage correct en 12V.

Conclusion

La sortie de la série GeForce 6(le NV 40 sera décliné pour rem-placer toutes les FX actuelles)et les premières impressionsdonnées par la Ge Force 6800Ultra amène plusieurs constats.Le premier est un optimismedes plus béats quand à ce àquoi nous devons nous attend-re en matière de réalisme dansles jeux d’ici un petit coupled’années. Le bond technolo-gique du point de vue matérielest bien réel et indiscutable.Mais comme d’habitude il fau-dra bien sur attendre que lesjeux tirant parti d’une telle puis-sance pointent le bout de leurnez. Pour donner à manger àune carte supportant le ShaderModel 3.0, nous disposonsactuellement d’une dizaine dejeux qui les supporteront via unpatch comme Farcry, Lords ofthe Rings : La guerre de l’an-neau, Painkiller ou Colin MCRae 4.0. Enfin, il ne faut pas nonplus oublier que les premièreGe Force 6800 Ultra, vendues à

pas moins de 549 euros TTC,utilisent de la DDR-3 600 MHz.Or avec ce type de mémoire leGPU ne peut pas donner lemaximum de sa puissance. Ilfaudra donc attendre d’avoir dela DDR-3 à 800 MHz pour tirerpleinement parti du GPU.Notons également qu’une tellecarte ne tirera vraiment lemeilleur d’elle-même qu’avecune config de brute, processeurà 3GHz et 1 Go de ram et hauterésolution. En dessous, vouspourriez bien ne pas voir la dif-férence avec les cartes actuel-les ! Cela n’est par contre pasvalable pour la version 6800,prévue à un prix avoisinant les350 euros TTC, qui dispose deDDR-1 comme la générationactuelle. Cette dernière sera àl’évidence bien plus intéressan-

te, la version Ultra n’étantquelque part une démonstra-tion de savoir faire. Au final, onse réjouit donc d’un tel bondtechnologique mais nous nepouvons qu’appliquer un sim-ple de prudence en ce quiconcerne un éventuel achat.D’autant plus que d’iciquelques semaines ATI auradévoilé son nouveau chipset 3Dqui pourrait bien lui aussi nousréserver quelques surprises.Bref, un test n’aura de valeurqu’avec des drivers finaux et encomparaison avec les ATI X800.De toute façon, trouver ce pro-duit sera difficile avant l’été etmieux vaut attendre que les prixse calment un peu. Comme pourles CPU, acheter un modèle trèshaut de gamme dès sa sortien’est jamais une bonne idée…

News>

<22> PC UPDATE - MAI/JUIN 2004

LE GPU TRAITE JUSQU’À 8 OPÉRATIONS PAR CYCLE GRÂCE À DEUX UNITÉSDE SHADERS SUR CHAQUE UNITÉ DE TEXTURING.

DES CHIFFRES TIRÉES DE VERSIONS NON FINALISÉES SONT TOUJOURS ÀPRENDRE AVEC DES PINCETTES. ILS N’AURONT DE TOUTE FAÇON DE VRAIE

VALEUR QUE COMPARÉE AVEC UNE X800, DES DRIVERS FINAUX,ET DES JEUX QUI L’EXPLOITERONT VRAIMENT. RDV LE MOIS PROCHAIN ;)

LE HIGH DYNAMIC RANGE PERMET D’APPLIQUER DES EFFETS PLUS NUANCÉSAUX SOURCES DE LUMIÈRE.


Far cry (Ubi Soft)Attendu avec impatience à larédaction, Far cry ne nous a pasdéçus. Il donne un petit coup defraîcheur à l’univers du FPS quimanquait singulièrement de nou-veautés ces derniers temps. Legameplay vous immerge parfai-tement dans l’action, les véhicu-les sont amusants à piloter, lesmaps sont immenses, et les gra-phismes sont tout simplementmagnifiques ce qui contribue àen faire le First Person Shooterdu moment. Il faudra allier fines-se et … manque de finesse …pour avancer dans le scénarioau sein duquel il ne serad’ailleurs pas possible de fairedes sauvegardes rapides. Il s’a-git de check point, ce qui donneun peu plus de piment au jeu.On regrettera cela dit une actionpeut-être un peu répétitive à lalongue, un mode multijoueurbâclé et une IA perfectible.Attention, grosse puissancemachine recommandée pour enprofiter pleinement.

Splinter Cell : PandoraTomorrow (Ubi Soft)

Splinter Cell Pandora Tomorrowravira les amateurs du premieropus. Sa réalisation est en effet unpeu plus soignée et le jeu apporteson lot de nouveautés. Mais lameilleure surprise vient de sonmode multijoueur dans lequel 2équipes de 2 joueurs devront s’af-fronter. Vision nocturne ou thermale,

détecteurs de mouvements, mou-chards et autres outils d’espionna-ge, tous les ingrédients du modesolo y sont intégrés et les possibili-tés offertes en terme de gameplaysont assez vastes. Il s’agit donc departies multijoueurs d’un nouveaugenre dont le concept bien réussisera sans aucun doute repris dansde futurs titres.

Singles (Ubi Soft)

Vous en aviez marre de la vie unpeu trop « rangée » de vos Sims ?Singles va vous permettre d’allerun peu loin en mettant l’accent surles interactions romantiques et éro-tiques des deux colocataires mâleet/ou femelle que vous allez devoirgérer. Malheureusement, le game-play reste trop confiné aux rap-ports de couple et l’action tournevite en rond. Le jeu se montredonc beaucoup moins completque Sims au final, il aurait peut-êtremieux valu en faire une énièmeextension qu’un jeu à part entière.Sims 2 attendu très prochainementsera certainement plus réussi.

Unreal Tournament 2004(Atari)

Basé que le même moteur gra-phique que UT2003, les nouveau-tés de UT2004 ne sont pas énor-mes mais suffisantes pour que lesamateurs en soient satisfaits.L’apparition des véhicules est unplus indéniable, comme celle decertains modes multijoueurs quivous obligeront à avoir une bonnestratégie et une équipe bien coor-données pour être efficace. Cetopus est sans aucun doute ledigne successeur de UT2003mais on aurait pu s’attendre àplus d’améliorations.

Gang Land (Focus)

Gang Land vous fait entrer dans lapeau d’un mafieux devant étendresa main mise sur la ville par demultiples actions viles et criminel-les. Son gameplay riche à mi-che-min entre de la gestion et de lastratégie en temps réel est sonplus grand atout. La réalisationmontre en revanche quelquespoints faibles qui l’empêchentd’être une franche réussite.Dommage car l’idée et le conceptétaient bons. Gang Land restetout de même un titre à essayer,notamment son mode multijoueur.

Battlefield Vietnam (EA)

Le Vietnam est à la mode chez lesdéveloppeurs de jeux en cemoment et Battlefield n’y échappepas. Il s’agit ici bel et bien d’unnouveau titre et non d’un add-on.Battlefield Vietnam apporte un petitcoup de fraîcheur par rapport auxprécédentes versions et quelquesnouveautés dont les hélicoptères.Le gameplay est toujours aussiprenant et soutenu. Au final, il est

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Le meilleur du jeu, tout frais sorti ou à venir

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dommage de payer le prix d’un jeupour un titre qui aurait pu s’appa-renter à une extension dont on faitvite le tour mais cet opus et la sériede Battlefield restent des référen-ces dans leur catégorie.

X2 The Threat (SG Diffusion)

Si vous aimez les jeux du genreFreelancer, ou pour les plusvieux d’entre nous Privateer, X2The Threat va vous combler. Cetitre intègre en effet les élémentsqui ont fait le succès de ce genrede jeu de simulation spatiale(commerce, combats, explora-tion..) mais il donne en plus lapossibilité de construire des usi-nes ou de commander des sta-tions orbitales afin de contrôlerle plus vaste empire économiqueet militaire possible. X2 est aufinal un jeu soigné qui n’est pasexempt de défauts mais qui vousimmerge facilement dans cetunivers pour des heures et desheures de scénario. Dommageque les développeurs n’aient pasintégré un mode multijoueur.

Painkiller (Dreamcatcher)

Si vous voulez du sang et de laviolence à outrance pour retrouverles bonnes sensations d’un Doomou des premiers Quake, Painkiller

va assouvir vos pulsions meurtriè-res. Avec Far Cry, c’est une desbonnes surprises de ce débutd’année dans la catégorie FPS. Legameplay est relativement varié, leplaisir intense grâce à une actionsoutenue, les décors sont interac-tifs et les graphismes soignés.Tout le monde n’appréciera pas cetitre qui fait plus appel aux réflexesqu’à de la réflexion pure, mais toutest réuni pour en faire un véritabledéfouloir. Un mode multijoueurcomplet est de plus proposé.

Colin Mac Rae Rally 4(CodeMaster)

Après une version 3 peut convain-cante, CodeMaster se rattrapeavec Colin Mac Rae Rally 4.Comme de coutume, le jeu offreune conduite 100% arcade typéesavonnette très loin des réellessimulations mais qui a l’avantagede pouvoir être prise en main rapi-dement. Les graphismes ont d’au-tre part été un peu améliorés maisquelques défauts viennent enta-cher le gameplay et notamment lagestion des crashs. La voiture estpar exemple stoppée net àchaque contact avec un panneaude signalisation ou un buisson.Colin MacRae 4 n’est donc pas lemeilleur jeu de rallye de tous les

temps mais il n’y a pas mieux enarcade pour le moment.

Castle Strike (PointSoft)

Basé pendant la guerre de Centans, Castle Strike est un jeu destratégie en temps réel au seinduquel on retrouve un systèmetraditionnel de ressources, deconstructions et de recherches.Trois campagnes aux missionsvariées sont proposées en choisis-sant l’une des nations allemande,française ou anglaise. L’originalitéde Castle Strike vient principale-ment des prises de châteaux etdes sièges qu’il vous faudra réali-ser pour étendre votre territoire ;un RPG attirant donc, et très bienréalisé, qui offre en plus un modemultijoueur idéal pour augmenterla durée de vie du jeu.

Sacred (SG Diffusion)

Dans la lignée d’un DungeonSiege, Diablo ou encore DivineDivinity, Sacred est un jeu derôle hack and slash très sympa-thique. Six personnages sontproposés à la création de l’ava-tar dont un vampire, un elfe noiret un séraphin. Vous le choisirezen fonction de vos préférencesde combat corps à corps ou àdistance. Chacun possède despouvoirs spéciaux auxquels s’a-jouteront des combos qu’il estpossible de créer soi-même. Lesgraphismes sont un mélange de2D pour le paysage et de 3Dpour les personnages. Le résul-tat est correct mais sans plus àce niveau. Sacred est au final unbon titre qui pèche principale-ment par l’IA des npc.

On lesattendde piedferme

Chaos league (Cyanide Studios)

Vous en avez marre du foot etles parties quidditch d’HarryPotter vous paraissent un peumolles ? Vous vous souvenezavec nostalgie des ramponeauxde Speedball ? Chaos league estsans doute fait pour vous.Imaginez-vous un fin mélange destratégie, RPG et sport (si onpeut encore appeler ça commecela), curieux mélange n’est-cepas ? En fait, les développeursn’ont pas voulu créer un jeu bêtede foot américain version fanta-sy. Ils ont donc créé 10 racespour un total de 70 persosdotés de 170 sorts et d’expé-rience. Si on rajoute un mode «carrière » avec gestion d’équipeprésenté comme très riche, cela

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news

risque en effet de sacrémentagrémenter les parties. D’autantque le mode multijoueur en LANet réseau semble ne pas êtreoublié pour une fois. Les pre-miers screenshots sont super-bes, le gameplay semble inédit,bref, vivement la sortie.

Brother in arm (Ubi Soft)

Le moins que l’on puisse dired’Ubi est que cet éditeur cumuleles cartons. La qualité des sor-

ties actuelles (Prince of Persia,Pandora Tomorrow, Farcry) estéblouissante. Brother in Armpourrait bien rejoindre ces groshits. Il ressemble à un Call ofDuty mais en encore mieux !Déjà, les screenshots sontmonstrueux, au niveau d’un FarCry ou plus. L’objectif est luiaussi prometteur : offrir un maxi-mum d’immersion. Pour cela, lanotion de leadership et de tac-tique sera renforcée, les paysa-

ges étant en prime basés surdes lieux réels. Mais le jeu sebase également sur une vraiepéripétie de la seconde guerremondiale. Bref, ce shooter nepeut qu’être attendu avec impa-tience par les amateurs dugenre.

Star Wars : RepublicCommando (LucasArts)

Les jeux basés sur la licenseStar Wars sont légion et leur

qualité est inégale. Mais celui-cisemble prometteur. Déjà, il s’agitd’un tactical shooter, ce quin’est pas si courant dans cetunivers (le gameplay est orientévers la gestion du team semble-t-il, d’où la notion de tactiqueplutôt que de shooter pur) maispas de combats tour par tour oude RPG comme dans un JediAcademy. L’action sera plusintense. Vous serez donc auxcommandes d’une équipe de 4commandos de la républiquependant la guerre des clones.Pas de Jedi ici, ni de grand scé-nario général. Vous êtes plongédans la vie quotidienne descommandos, celle qu’on ne voitpas dans les films. Ca changeraun peu…

City of Heroes (NC Soft)

Cette année 2004 va être richeen MMORPG, à commencer parCity of Heroes censé être lancéau moment où vous lirez ceslignes. Vous y incarnez un superhéros qu’il faudra faire évoluer etprogresser dans un monde per-sistant en éliminant toute formede crimes, extraterrestres et aut-res vilains tirés de l’univers desComics. Nombreux personnageset pouvoirs, éditeur de costumespour avoir un look vraiment per-sonnel, City of Heroes a reçu leprix du meilleur jeu online à l’E32003 et risque de faire du bruit.

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AGPET VOLTAGE

“Je monte un nou-veau pc : sur la nou-

velle carte mère, ilest indiqué qu'il ne

faut pas installer unecarte vidéo en 3,3

volts dans le slot AGP.Je n'ai pas trouvé latension de ma Rage

128, sauriez vous mele dire? Ma carte

mère est une AsrockK7S8X.”

e connecteur AGP et lescartes AGP sont soumis à

des normes, qui évoluent.Parmi ces évolutions, nouspouvons noter un changementde l’alimentation électrique. Lescartes mères modernes répon-dent toutes à la norme AGP 3.0(4X et 8X), qui définit que lescartes graphiques doiventfonctionner à 0.8 ou 1.5 V. Enrevanche, la norme utilisée parla majorité des cartes gra-phiques jusqu’en 2003 étaitAGP 2.0 (1X, 2X et 4X) qui spé-cifie une tension de 1.5 ou 3.3V. Pour faire simple, les cartesgraphiques AGP 4X 1.5 V sontautomatiquement compatiblesavec AGP 3.0 et donc les car-tes mères actuelles. Celles quiétaient prévues pour tourner au

3.3 V sont en revanche obsolè-tes. Parallèlement, les cartesgraphique AGP 3.0 conçuespour le 1.5 V peut être instal-lées sur les cartes mères AGP2.0, en mode 4X. Le petittableau ci-dessous permet debien visualiser ce que nousvenons de dire.

Si la théorie est plutôt facile àcomprendre, il n’est pas forcé-ment évident de savoir ce dontnotre carte mère ou notre carte

graphique est capable. Premierindice, l’année de production.Grosso modo, toutes les cartesmères et cartes graphiquesproduites entre mi-1998 et mi-2003 sont conçues pour AGP2.0. En revanche, les premièrescartes graphiques AGP 2.0 nefonctionnaient qu’en 3.3 V, pourassurer un transfert de AGP 1.0à 2.0 qui ne soit pas trop brutal.Bref, jusque mi-2000, il n’y apas eu beaucoup de cartes enAGP 1.5 V. Les choses se com-

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Nous inaugurons ce mois-ci une nouvelle rubrique, les cas pratiques, à mi chemin entre un courrier des lecteurs et notrerubrique pratique habituelle. Nous adorons recevoir des mails de félicitations (ou de critiques) mais les publier n’a pas unintérêt déterminant pour vous, de notre point de vue. Nous avons donc choisi d’extraire les questions techniques qui nousparaissent les plus pertinentes ou significatives parmi les nombreux emails que nous recevons tous les mois. Elles correspondentdonc aux problématiques concrètes des utilisateurs micro. Notez que nous répondons par ailleurs à 90% d’entre elles aumoins par email ; en revanche, nous ne pouvons traiter les courriers papier, cela prend vraiment trop de temps.

Par: La rédaction

Norme AGP Alimentation Mode Bande passante max.

AGP 1.0 3.3 V 1X, 2X 533 Mo/s

AGP 2.0 1.5 V / 3.3 V 1X, 2X, 4X 1066 Mo/s

AGP 3.0 0.8 V / 1.5 V 4X, 8X 2133 Mo/s

cas pratiques


pliquent lorsqu’on sait queselon les marques d’une"même" carte graphique (parexemple, deux cartes GeForceDDR), certaines étaient en 1.5 V,d’autres en 3.3 V et d’autresencore capables d’accepter lesdeux tensions. Il en va demême pour les cartes mères.Les premières n’acceptaientpas encore les cartes en 1.5 V.Si vous vous êtes toujoursdemandé pourquoi il était mar-qué AGP Pro (ou AGPUniversel) sur l’emballage ou lanotice de votre carte mère,sachez que le connecteur AGPPro accepte indifféremment les

cartes 1.5 et 3.3 V. Une aubaineà l’époque, même si peu demonde s’en est soucié. Pour ensavoir plus, il est recommandéde lire la notice de la carte mèreet/ou de la carte graphique quel’on souhaite utiliser. Internetest également une source d’in-formations. Vous trouverez ci-dessous un tableau qui récapi-tule le voltage de quelques car-tes graphiques célèbres durantces dernières années et unephoto permettant d’identifierl’alimentation de la carte gra-phique. Bon courage !Enfin, pour répondre précisé-ment à la question initiale, les

cartes ATI basées sur une puceRage 128 étaient conçues pourAGP 1.0 et donc en 3.3 V.

L’installation est donc impossi-ble sur une carte mère actuelleprévue pour le 1.5 V.

n matière d’overclocking,tant que la tension élec-

trique n’est pas touchée et quela température reste accepta-ble (en dessous de 60°), il n’y a

aucun risque que le processeurou la carte mère en prenne uncoup. Si votre processeur fonc-tionne très bien alors que vousn’avez fait que monter la fré-

E

SUR CETTE PHOTO, LE CONNECTEUR DU HAUT CORRESPOND À UNE CARTE AGP1.0 3.3 V. SI VOTRE CARTE RESSEMBLE À CELLE-CI, ELLE N’EST PAS

COMPATIBLE 1.5 V. EN REVANCHE, SI VOTRE CONNECTEUR RESSEMBLE AUSECOND, IL Y A DE FORTE CHANCE QU’ELLE PUISSE FONCTIONNER EN 1.5 V,

MÊME SI CE N’EST PAS POUR AUTANT UNE CERTITUDE.

Cartes ATi Voltage Cartes nVidia VoltageRage Pro 3.3 V TNT 3.3 V

Rage 128 1.5 V TNT2 1.5 ou 3.3 V

Rage 128 Pro 1.5 V ou 3.3 V GeForce 1.5 ou 3.3 V

Rage Fury 3.3 V GeForce2 MX 1.5 VMaxx

Radeon 1.5 V ou 3.3 V GeForce2 1.5 V ou 3.3 V

Radeon 7000 / 1.5 V ou 3.3 V GeForce3 1.5 V7200 / 7500

Radeon 8500 1.5 V ou 3.3 V GeForce4 MX 1.5 V

Radeon 9000 / 1.5 V GeForce4 Ti 1.5 V9100 / 9200 / 9500 / 9600 / 9700 / 9800

All-In-Wonder 1.5 V GeForce FX 1.5 VRadeon

TOUTES LES 3DFX SONT EN 3.3 V (VOODOO 3, 4 ET 5).

OVERCLOCKING ET FSBEn overclockant mon Barton 2800 en réglant leFSB (fréquence de bus, ndlr) à 200 MHz au lieu des166 en tant normal, avec un coef. de 10.5, celui-cifonctionne et est reconnu comme un 3000+ ! Macarte mère est une 7NJS à 200 MHz, nForce2 Ultra400 et DDR400 ; puis-je le laisser comme ça ourisque-t-il de griller, avec une FSB très au dessusde 166 ? Et puis-je continuer plus haut?

LA PAGE HTTP://MIRROR.ATI.COM/SUPPORT/FR/FAQ/AGPCHART.HTML VOUSPERMETTRA D’EN SAVOIR PLUS AU SUJET DES CARTES AGP ATI DES

GÉNÉRATIONS PASSÉES.

quence de bus, sans toucher levoltage, vous pouvez donc lelaisser ainsi. Les Athlon XPBarton s’overclockent généra-lement tous jusqu’au 3200+(2200 MHz), à condition tout demême d’utiliser un bon systè-me de refroidissement. A larédaction, nous avons over-clocké un 2500+ (11x166 MHz)en 3200+ (11x200 MHz) enajoutant +0.2v et en utilisant unradiateur Thermalright AX7(avec un ventilateurNoiseBlocker S4).

Votre processeur 2800+ estprévu pour fonctionner à12.5x166 MHz. En le configu-rant à 12.5x200 comme vous lefaites, il tourne à 2500 MHz,c’est déjà un très bon score ! Etbien que la carte mère indique3000+ car elle ne doit pasconnaître de modèle plus rapi-de (il n’y a pas de modèle plus

rapide qu’un 3200+ de toutefaçon), il doit en réalité fonc-tionner beaucoup plus vite.Essayez de mesurer les perfor-mances à l’aide d’un bench-mark comme SiSoft Sandrapour vous en rendre compte !

Bien que 2500 MHz soit déjàun excellent overclocking,pourquoi ne pas essayer enco-re plus haut ? Les meilleurs2800+ s’overclockent entre2500 et 2600 MHz. Quand onne parvient pas à stabiliser unoverclocking plus élevé car lafréquence de bus devient tropimportante pour la mémoire outout autre composant, il fautessayer de changer le cœffi-cient multiplicateur. De nomb-reux Barton ne sont même plusbloqués à ce niveau ! Mais sivous ne pouvez pas, un OC parFSB est déjà largement suffi-sant dans la plupart des cas.

cas pratiques>


SANDRA VOUS PERMET D’AVOIR UNE PREMIÈRE IDÉE DU GAIN OFFERT PARVOTRE OC.

s’ouvre et permet notammentde vérifier que son matériel etles pilotes sont compatibles. Surla première page, un résumé devotre configuration indique laversion de DirectX actuellementen place. La dernière version deDirectX, que vous devriez doncavoir pour bénéficier des derniè-res innovations, est la 9.0b. Pourmettre à jour, trois solutions s’of-frent à vous, les deux premièresfaisant appel à Internet.

La solution la plus "simple"consiste à utiliser WindowsUpdate, la fonction de mise àjour intégrée à Windows. Sivous ne l’avez jamais fait, voicicomment s’en servir. En cli-quant sur le raccourci WindowsUpdate présent dans le menudémarrer, une fenêtre InternetExplorer s’ouvre. Le systèmecommence par vérifier que vousdisposer du bon utilitaire demise à jour et vous propose del’installer si ce n’est pas le cas.Lorsque c’est fait, vous devezcliquer sur le lien intitulé"Rechercher des mises à jour".Après quelques secondes, laliste des mises à jour disponi-bles s’affiche dans la colonnede gauche. Elles sont classéespar ordre d’importance. Avantmême d’installer DirectX 9.0b,nous vous conseillons vivementd’installer les mises à jours cri-tiques. Elles corrigent de nomb-reux bugs et autres failles desécurité permettant à des virusde se propager. Une fois que

c’est fait, DirectX 9.0b fait partides mises à jour disponiblesdans la catégorie "WindowsXP" (ou tout autre version deWindows capable d’utiliserWindows Update, soit 98, ME et2000). Sélectionnez cette miseà jour, cliquer sur le lien"Examiner les mises à jour et lesinstaller" puis suivez les instruc-tions (en Français). Toujours viaInternet, vous pouvez téléchar-ger la dernière version deDirectX sur le site officiel,www.microsoft.com/directx. Ilfaut télécharger "DirectX 9.0bRuntime" en choisissant au pré-alable la langue française.Notez que vous ne télécharge-rez qu’un installeur d’environ400 ko. Lorsque vous l’exécute-rez, il se connectera au serveurMicrosoft automatiquement ettéléchargera les quelques 9 Mode DirectX 9.0b. Enfin, vouspouvez vous procurer Direct X9.0b sur tous les CD/DVD dejeux originaux sortis récem-ment. En effet, les jeux faisantappel à DirectX 9 proposentgénéralement de l’installer enmême temps.

Quelque soit la méthode quevous reteniez pour récupérerDirectX 9.0b, il est vraimentconseillé de l’installer. En effet,même si votre carte graphiqueest un peu ancienne et incompa-tible avec DirectX 9, les derniersjeux en ont besoin pour s’exécu-ter correctement ainsi que cer-tains pilotes de webcam.

ettre à jour DirectX n’arien de compliqué. Avant

d’aller plus loin, commencez parvérifiez quelle version est instal-lée sur votre ordinateur. Pour

savoir, cliquez sur le menudémarrer puis sur exécuter.Dans la petite fenêtre qui vientde s’ouvrir, tapez dxdiag puisvalidez. Une fenêtre DirectX

MISE À JOUR DIRECTX 9Comment mettre à jour DirectX 9 proprement sousXP Pro ?

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TV, satellite, câble et PC : mode d’emploiRéception, enregistrement, besoins matériels et logiciels

<33>

Avant d’attaquer le satellite,commençons par les cartes TV

analogiques faites pour la réceptionhertzienne et le câble. Rassurez-vous, pasbesoin d’avoir autant de connaissancestechniques, tout est beaucoup plussimple. Il faut juste savoir choisir etexploiter son produit en fonction de saconfiguration et de ses exigences, ce quenous allons voir dans cette partie grâce àde nombreux conseils et un comparatif depresque toutes les cartes et boîtiers TV dumarché.

On peut distinguer quatre grandes catégories decartes TV analogiques : les modèles PCI, lesmodèles AGP, les modèles USB, et les modèlesVGA indépendants du PC faits pour afficher latélévision sur un écran d’ordinateur. Tous offrentdonc un tuner TV Pal/Secam pouvant mémoriser125 chaînes mais ils peuvent également intégrerun tuner radio FM ou de multiples entrées audioet vidéo qui pourront servir à la capture de sour-ces analogiques comme les caméscopes, lesmagnétoscopes ou encore les consoles de jeux.Mis à part les modèles VGA, les cartes TV sontaussi capables d’enregistrer la télévision directe-ment sur le disque dur du PC, d’effectuer du TimeShifting, ou de graver les émissions à la volée surCD/DVD. La plupart de ces produits sont parailleurs livrés avec une télécommande infrarouge et tous sont donc adaptés à la récep-tion télé hertzienne ou au câble analogique.Notez qu’il n’existe toujours pas de cartes pour lecâble numérique en France. Cela dit, une carteanalogique est capable de recevoir le signal émispar un démodulateur satellite ou câble, si celui-cipossède une sortie adéquate, et peut capter lachaîne sur laquelle il est calé. C’est le procédéutilisé par les PC de marques basés sur le systè-me d’exploitation Windows Media Center.

Par : Jérémy PANZETTA, Laurent Dilain

Les cartes TVanalogiquesComment bienchoisir et exploiterson tuner TV ?


Antenne hertzienne, Satellite, Câbleanalogique et numérique, voici lesquatre modes de diffusion téléaccessibles à l’heure actuelle. Tous sontexploitables sur PC, et au même titreque le home cinéma, nos micros sontdes plateformes idéales pour cesactivités. Ils apportent de nombreusesfonctionnalités souvent absentes deséquipements domestiques TVtraditionnels, (ou qui sont trop cherslorsqu’elles sont supportées).

Que ce soit pour éviter de payer sa redevance TV,enregistrer les chaînes sur son disque dur, effectuerdu Time Shifting pour mettre une émission en pauseet la reprendre quand vous le souhaitez sans enperdre une seconde, graver les émissions à la volée,visualiser les guides de programmes TV, ou encorerecevoir les radios numériques, chacun trouvera sansaucun doute un intérêt aux cartes TV. Il est toutefoisnécessaire d’avoir certaines connaissances en lamatière pour arriver à ses fins efficacement car lesperformances des cartes TV sont conditionnées aussibien par leur aspect matériel que logiciel.Comparatifs de produits, explication destechnologies, astuces et conseils d’usage, ce dossierréunit tout ce que vous devez savoir pour faire unachat parfait et exploiter votre tuner TV analogiqueou numérique au maximum.

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dossier>

Quelleconfigurationmachine ?Comme la plupart des activitésvidéo, l’utilisation des cartes TVrequiert beaucoup de ressourcessystème, en particulier la capture.La configuration minimum géné-ralement recommandée sur lespackagings des produits est unprocesseur à 800 Mhz, mais c’estbien insuffisant si l’on veut obtenirdes résultats de qualité ou fairede l’acquisition plein écran. UnPC de ce type aura en effet biendu mal à exploiter des codecscomme le DivX ou le Mpeg-2 enqualité DVD, les captures serontcertainement saccadées. Toutesles opérations vont dépendre dela puissance du processeur, il n’ya donc pas de secret, plus il auraune fréquence élevée plus vousaurez la possibilité d’obtenir debons rendus. Il existe néanmoinsune solution pour les petitesconfigurations. Certaines cartes

TV intègrent en effet une puced’encodage matériel Mpeg 1 et 2.Ce n’est donc plus le PC qui serasollicité pour la capture et ladécompression mais la carte TV.Dans ce cas, un PC modestepourra convenir, d’autant plusque la puce assurera une excel-lente qualité d’acquisition. L’inconvénient est que ce genrede cartes est naturellementvendu plus cher. Une bonne puissance est aussinécessaire si vous souhaitezenregistrer et regarder une émis-sion dans le même temps. Notezà ce titre qu’il n’est pas possiblede capturer une chaîne et d’enregarder une autre, il faudrait quela carte TV intègre plusieurstuners ce qui n’est jamais le cas.Et si vous devez faire des acquisi-tions de type DV ou MJPEGgourmandes en mégaoctets, undisque dur rapide est égalementrecommandé. Celui-ci doit pou-voir suivre le débit d’enregistre-ment sous peine d’obtenir desvidéos saccadées.

L’importancedes logicielsd’exploitation

Si le hardware joue un rôleessentiel dans la qualité généra-le d’une carte TV, il en est demême pour sa partie logicielle.Selon le programme d’exploita-tion TV livré avec la carte, vousn’aurez pas les mêmes possibili-tés. Celui-ci conditionne en effetles capacités d’acquisition, àsavoir le choix des formats etdes codecs d’acquisitionaudio/vidéo, la simplicité d’usa-ge, et il peut proposer de nom-breuses autres fonctionnalitéspratiques comme la configura-tion du rendu du TimeShidftinget de la visualisation TV, la gravu-re à la volée, le Picture in Picturequi permet d’incruster uneimage dans l’image pour regar-der un enregistrement et uneémission TV en même temps, ouencore la programmation d’enre-gistrements et le télétexte. Notezqu’en ce qui concerne la gravu-re, aussi appelée Direct-Burn,elle fonctionne avec n’importequel type de graveurs et demédias (CD-R/RW, DVDR/RW,DVD-Ram) mais le logiciel peutvous limiter en n’autorisant quela gravure sur DVD par exempleou s’il ne supporte pas votre lec-teur. Le support du Direct-Burnsur DVD-Ram est par exempletrès rare. Nous avons égalementconstaté que le programme TVinfluait sur la qualité de réceptionTV mais nous en reparleronsplus loin. D’autre part, n’oubliez

SELON LE CHIPSET VIDÉO DE VOTRECARTE TV, VOUS POURREZ OPTER POUR

D’AUTRES LOGICIELS D’EXPLOITATIONTV COMME K !TV OU MÊME WINAMP.CERTAINS D’ENTRE EUX PERMETTRONT

D’AMÉLIORER LA QUALITÉ D’IMAGE.LA PLUPART DES LOGICIELS

D’EXPLOITATION TV ET DES LOGICIELSDE CAPTURE VIDÉO SUPPORTENT LES

CARTES TV À BASE DE CHIPSETCONNEXANT BT878.


pas le reste de l’offre logiciel quise doit d’être complète. Mieuxvaut en effet disposer d’un stu-dio de montage et d’un logicield’Authoring DVD pour éditer,arranger et agrémenter ses enre-gistrements, puis les graver surun média au contenu interactifde type SVCD ou DVD.

La qualité deréception TV

La qualité de réception TVdépend à la fois du tuner TV,des drivers de la carte, et dulogiciel d’exploitation TV. Nousavons pu, en partant d’unecarte TV médiocre et en optantpour d’autres drivers et d’aut-res programmes, améliorersignificativement la qualité deréception de notre modèle.Mais ce sont surtout les diver-ses optimisations des driversqui influencent le plus les ren-dus. On peut d’ailleurs consta-ter que sur la plupart des PCMedia Center les pilotes descartes TV spécifiquementdéveloppés pour cet OS offrentde très bons résultats. Presquetous les logiciels de réceptionTV se basent sur les drivers

WDM des cartes, c'est-à-direles pilotes livrés par les cons-tructeurs ou des pilotes géné-riques du même type. Enrevanche, ils ne supportent pastoutes les cartes TV et plusparticulièrement leurs chipsetsvidéo. A ce niveau, les chipsetsConnexant BT8x8 sont les pluscouramment supportés. Maiscertains fonctionnent aussiavec des modèles PhilipsSAA713x et ConnexantCX2388x. Vous trouverez uneliste et les liens de plusieurslogiciels intéressants dans cespages. Mais on peut d’ores etdéjà citer K!TV, VirtualDub,ChirsTV, ExoTV, D-scaler etmême Winamp 5 qui réclameun plug-in. Certains sont sim-ples d’usage, d’autres deman-dent quelques connaissances.Dans la plupart des cas vousdevrez par exemple être capa-ble d’identifier parfaitement lamarque, le modèle et les spéci-fications de votre tuner TV.

L’un des atouts de ces logicielsest qu’ils utilisent de nombreuxfiltres et plus particulièrementun filtre de désentrelacementtrès efficace améliorant la qua-lité d’image. Mais tous ne sont

pas capables d’effectuer duTimeShifting ou de la gravure àla volée.

Notez par ailleurs que nos testsont été faits avec des driversgénériques réputés qui ontdonné de meilleurs résultatsque les pilotes du constructeur.Ils fonctionnent avec toutes lescartes en Bt848, Bt849, Bt878et Bt879.

LES LOGICIELS D’EXPLOITATION TV LIVRÉS AVEC LES CARTES TV ONT UNEGRANDE IMPORTANCE CAR C’EST EUX QUI DÉTERMINENT LES CAPACITÉS DE CAPTURE AUDIO ET VIDÉO ET QUI INTÈGRENT

OU NON DES FONCTIONNALITÉS COMME LE TIMESHIFTING OU LE DIRECT-BURN

Quelques liens utiles

> Drivers :Btwincap pour BT8xx (Freeware) :

http://btwincap.sourceforge.net.

> Logiciels TV :K!TV (Freeware) : www.kastortv.com

Winamp 5 TV Plug-in (Freeware) : www.brics.dk/~barnie/WinampTV

Chris-TV (Shareware) : www.chris-tv.com

Exo TV (Freeware) : www.exotv.de

ATV2000 (Freeware) : http://mikecrash.wz.cz

VirtualDub (Freeware) : www.virtualdub.org

D-Scaler (Freeware) : www.dscaler.org

> Logiciels Radio : AFM2000 (Freeware) : http://mikecrash.wz.cz

Radiator (Freeware) : http://flesko.cz/radiator.htm

Chris-TV (Shareware) : www.chris-tv.com


dossier>

INSTANT TVADS TECH

CaractéristiquesConnectique : USB 2.0Prix : 125 €

Entrées vidéo : Composite, S-VidéoEntrées audio : Mini-jackSorties vidéo : AucuneSorties audio : Mini-jackSon : StéréoFormat d’image : Pal, Secam, NtscCapture vidéo : Mpeg 1 et 2Capture audio : PCM, Mpeg Layer 2 Direct-Burn : Oui (CD-R/RW, DVDR/RW)TimeShifting : OuiTélétexte : NonTélécommande : OuiLogiciels : Ulead Video@home 2.0,Windows Media Encoder 9

L’Instant TV d’ADSTech est un boîtier externe àconnectique USB 2.0. Il fonctionne parfaitementen USB 1.1 mais ses capacités d’acquisitionseront alors bridées. Ce boîtier se dispense d’ali-mentation et est livré avec une télécommandesommaire. Son logiciel d’exploitation TVVideo@home 2.0 se montre complet et proposeentre autres l’acquisition aux formats Mpeg ouAVI à partir de projets prédéfinis (VCD, SVCD,DVD) ou à paramétrer soi-même. Le TimeShifting,la programmation d’enregistrement ou le DirectBurn sont de la partie et tous les logiciels néces-saires pour l’édition et l’Authoring DVD sont four-nis. Avec un prix alléchant, ce boîtier aurait pu êtreune référence mais malheureusement sa piètrequalité de réception TV vient gâcher l’ensemble.L’image est en effet très pixélisée et inexploitable.Notre produit était peut-être défectueux, nousaurons l’occasion d’en avoir un autre prochaine-ment pour vous tenir informé.

Plus- Logiciel d’exploitation TV complet- Direct-Burn- Prix

Moins- Qualité de réception TV médiocre

PCTV DELUXEPINNACLE


Entrées vidéo : Composite, S-VidéoEntrées audio : 2xRCASorties vidéo : -Sorties audio : -Son : StéréoFormat d’image : Pal, Secam, NtscCapture vidéo : Mpeg-1 et 2 (Hardware)Capture audio : PCM, Mpeg Layer 2 Direct-Burn : NonTimeShifting : OuiTélétexte : OuiTélécommande : OuiLogiciels : PCTV Vision, TRex, Studio 8Version d’évaluation

En attendant son futur PCTV USB2 d’entrée degamme, le PCTV Deluxe est le seul boîtier TV dela gamme Pinnacle. S’il est aussi cher, c’est parcequ’il intègre une puce d’encodage Mpeg 1 et 2 sechargeant de toutes les opérations de capture.Pas besoin donc d’avoir un PC puissant. La PCTVDeluxe s’exploite à partir du logiciel PCTV qui semontre très simple d’usage. TimeShifting, acqui-sition à partir de projets prédéfinis (VCD, SVCD,DVD), paramètres d’ajustement d’image, toutesles principales fonctions utiles sont fournies. Laqualité de réception TV du boîtier est bonne etmeilleure que la plupart des cartes PCI. Les ren-dus de la puce d’encodage sont d’autre part irré-prochables. Notez que vous profiterez de cettepuce même en capturant de la vidéo à partir desentrées analogiques. Pour 230 euros, on regrette-ra cela dit qu’aucun studio de montage oud’Authoring DVD ne soit livré.

Plus- Encodage Mpeg 1 et 2 matériel- PCTV Vision- Bonne qualité de réception TV

Moins- Prix- Offre logicielle incomplète

WINTV PVR USB2HAUPPAUGE


Entrées vidéo : Composite, S-VidéoEntrées audio : 2xRCASorties vidéo : -Sorties audio : -Son : StéréoFormat d’image : Pal, Secam, NtscCapture vidéo : Mpeg-1 et 2 (Hardware)Capture audio : PCM, Mpeg Layer 2 Direct-Burn : NonTimeShifting : OuiTélétexte : OuiTélécommande : OuiLogiciels : WinTV2000, WinTV Radio, WinTVScheduler, VTPlus, Ulead DVD MovieFactory 2 SE

La WinTV PVR USB2 d’Hauppauge est unconcurrent direct du PCTV Deluxe. Il s’agit doncd’un boîtier TV externe intégrant une puce d’en-codage Mpeg 1 et 2 et plusieurs entrées analo-giques. Ce modèle possède en plus un tunerradio FM mais malheureusement, comme surtous les modèles Hauppauge supportant laradio, le logiciel WinRadio ne permet pas l’enre-gistrement. La qualité de réception TV de ceboîtier est correcte mais reste nettement endessous des meilleures cartes du marché. Lapuce d’encodage fait en revanche très bien sontravail que ce soit à partir du tuner TV ou desentrées vidéo. L’offre logicielle est complètemais le programme d’exploitation WinTV2000reste le point noir des bundles Hauppauge enraison d’une interface brouillonne et dequelques fonctionnalités manquantes.

Plus- Tuner FM- Puce d’encodage Mpeg 1 et 2

Moins- WinTV2000- Impossible d’enregistrer la radio


AVERTV BOX5AVERMEDIA

CaractéristiquesConnectique : VGAPrix : 130 €

Entrées vidéo : VGA, Composite, S-VidéoEntrées audio : Mini-jack, 2xRCA Sorties vidéo : VGASorties audio : 2 mini-jack dont une prise casqueSon : StéréoFormat d’image : Pal, NtscCapture vidéo : -Capture audio : -Direct-Burn : NonTimeShifting : NonTélétexte : NonTélécommande : OuiLogiciels : -

L’AVerTV Box 5 est un peu particulier car il s’agitd’un boîtier TV indépendant du PC. Il sert exclusi-vement à recevoir la télévision ou d’autres sour-ces analogiques sur un écran CRT ou LCD. Ildispose donc d’un tuner TV 125 chaînes, d’unpass throw VGA autorisant une résolution de1600*1200 (1024*768 en mode TV), de plusieursentrées audio et vidéo, et d’une télécommande.Sa qualité de réception TV est correcte, lesoptions fournies par l’OSD sont complètes et l’en-semble remplit parfaitement son office. On noteracela dit que la recherche automatique des chaî-nes est perfectible. Beaucoup de mauvais canauxsont en effet mémorisés et pénibles à supprimer.Vous noterez par ailleurs que puisque l’AVertBox5 n’est pas connecté à l’unité centrale de lamachine, il est incapable d’effectuer de l’acquisi-tion audio ou vidéo.

Plus- Concept indépendant de l’unité centrale

du PC

Moins- Pas de capture audio et vidéo- Recherche automatique des chaînes

perfectible- Prix

SMARTTV ONSCREENHERCULES

CaractéristiquesConnectique : VGAPrix : 160 €

Entrées vidéo : VGA, Composite, S-VidéoEntrées audio : Mini-jack stéréo, 2xRCA Sorties vidéo : VGA, CompositeSorties audio : Mini-jack stéréoSon : StéréoFormat d’image : Pal, Secam, NtscCapture vidéo : -Capture audio : -Direct-Burn : NonTimeShifting : NonTélétexte : NonTélécommande : OuiLogiciels : -

Le Smart TV On Screen se base sur le mêmeprincipe que l’AVerTV Box5. Ces deux produitsoffrent à peu de chose près les mêmes spécifica-tions mais le modèle Hercules possède une sortievidéo composite supplémentaire. On retrouve parailleurs une résolution de sortie maximum de1600*1200 et de 1024*768 en mode TV. Sa quali-té de réception est correcte et équivalente à sonconcurrent, tout comme le pass throw VGA. Lesoptions de l’OSD sont également complètes avecde nombreux paramètres pour ajuster la qualitéd’image comme la luminosité, le contraste ouencore la saturation. La recherche automatiquedes canaux est cela dit plus performante sur leSmart TV On Screen. Au final il est difficile dedépartager ces deux produits qui sont pour lemoment seuls dans cette catégorie. Nous avonsune légère préférence pour le modèle Herculesmais vous pouvez très bien opter pour celui quevous trouverez au meilleur prix.

Plus- Concept indépendant de l’unité centrale

du PC- Sortie composite

Moins- Pas de capture audio et vidéo- Prix

WINTV EXPRESSHAUPPAUGE

CaractéristiquesConnectique : PCIPrix : 50 €

Entrées vidéo : Composite/S-VidéoEntrées audio : Mini-jackSorties vidéo : -Sorties audio : Mini-jackSon : MonoFormat d’image : Pal, Secam, NtscCapture vidéo : Mpeg-1, AVI (n’importe quel

codec)Capture audio : PCMDirect-Burn : NonTimeShifting : NonTélétexte : OuiTélécommande : NonLogiciels : WinTV2000, WinTV Scheduler,WinTV Editor, VTPlus, SoftPVR

La WinTV Express est la carte TV la plus abordablede la gamme Hauppauge. Elle se contente néan-moins d’un son mono et se dispense de télécom-mande infrarouge. L’acquisition Mpeg-2 est égale-ment écartée, seuls le Mpeg-1 et les codecs com-patibles avec le format de fichiers AVI pourront êtreutilisés. La qualité de réception TV de cette carte esttrès moyenne et la plupart des canaux souffrent degrain et de défauts divers. Nous avons d’ailleursréussi à l’améliorer en passant par d’autres driverset logiciels que ceux livrés avec le produit car lacarte est construite autour d’un chipset BT878.D’autre part, si le logiciel TV WinTV2000 autorise lacapture sous divers formats, il se montre peu esthé-tique et se dispense de fonctions pratiques commele Direct-Burn. La WinTV Express est certes intéres-sante par son prix mais elle est peu compétitive.

Plus- Prix- Large choix de codecs pour la capture

Moins- Pas de capture Mpeg-2- Son mono- Pas de Télécommande- Logiciel WinTV2000- Qualité de réception TV moyenne- Pas de TimeShifting


dossier>

WINTV GO2HAUPPAUGE


Entrées vidéo : Composite/S-VidéoEntrées audio : Mini-jackSorties vidéo : -Sorties audio : Mini-jackSon : StéréoFormat d’image : Pal, Secam, NtscCapture vidéo : Mpeg 1, AVI (n’importe quel

codec)Capture audio : PCM, Mpeg Layer 2, autres

codecsDirect-Burn : NonTimeShifting : NonTélétexte : OuiTélécommande : OuiLogiciels : WinTV2000, WinTV Scheduler,WinTV Editor, VTplus, Soft PVR

La WinTVGo 2 d’Hauppauge est une carte d’entréede gamme plus complète que la WinTV Express.Les entrées audio et vidéo sont les mêmes sur lesdeux modèles mais la WinTV Go 2 supporte le sonNicam Stéréo et est livrée avec une télécommande.Le logiciel d’exploitation TV est en revanche tou-jours le même et il est loin d’être convivial. La quali-té de réception TV est à peu de chose près équiva-lente à la WinTV Express mais elle conserve tout demême quelques défauts et plus particulièrement unentrelacement visible sur de nombreux canaux. Defines lignes noires horizontales viennent alorsdégrader l’image. Elles peuvent cela dit disparaîtrelors de l’acquisition. La WinTVGo 2 permet parailleurs d’utiliser de nombreux codecs de compres-sion mais se dispense du Mpeg-2. Notez qu’il exis-te également une version WinTV-PCI-FM basée surle même chipset Bt881 et qui intègre un tuner FMpour seulement 10 € de plus.

Plus- Large choix de codecs pour la capture

Moins- Qualité de réception TV moyenne (entrelacée)- Logiciel WinTV2000- Pas de capture Mpeg-2- Pas de TimeShifting

WINTV PVR 350HAUPPAUGE


Entrées vidéo : Composite/S-Vidéo, péritelEntrées audio : Mini-jackSorties vidéo : S-Vidéo, Composite, péritel (PAL)Sorties audio : 2xRCASon : StéréoFormat d’image : Pal, Secam, NtscCapture vidéo : Mpeg-1 et 2 (Hardware)Capture audio : PCM, Mpeg Layer 2 Direct-Burn : NonTimeShifting : OuiTélétexte : NonTélécommande : OuiLogiciels : WinTV2000, WinTV Radio, WinTVSheduler, Ulead DVD MovieFactory2 SE

La WinTV PVR est le fleuron de la gammeHauppauge. Cette carte PCI offre en effet un tunerradio, mais surtout, une puce d’encodage et dedécodage Mpeg 1 et 2 matérielle. Ce genre de car-tes TV conviendra donc aux petites configurationsmachines ou aux personnes souhaitant une quali-té de capture garantie. Toutes les connectiquesaudio/vidéo nécessaires sont par ailleurs fournieset une prise péritel est disponible en entrée commeen sortie. Pour une fois chez Hauppauge la qualitéde réception TV est bonne. L’image se montre unpeu granuleuse mais rien de rédhibitoire. Les ren-dus vidéo de la puce d’encodage sont parfaitsmais il est impossible d’enregistrer la radio viaWinTV Radio. La gamme de cartes PVR se com-pose aussi de la WinTV PVR 250 qui intègre tou-jours un encodage hardware mais qui se base surun décodage logiciel et se dispense de sortiesvidéo. Nous ne l’avons pas intégrée dans ce dos-sier car sa qualité de réception TV était mauvaise.

Plus- Encodage Mpeg 1 et 2 en hardware- Tuner FM- Qualité de réception TV bonne- Sorties vidéo

Moins- Prix- Impossible d’enregistrer la radio- Logiciel WinTV2000

WINFAST TV2000 XPDELUXELEADTEK


Entrées vidéo : Composite/S-VidéoEntrées audio : Mini-jackSorties vidéo : -Sorties audio : Mini-jackSon : StéréoFormat d’image : Pal, Secam, NtscCapture vidéo : Mpeg 1 et 2, WMV, AVI

(n’importe quel codec)Capture audio : PCM, Mpeg Layer 2, ou

autre codec Direct-Burn : Oui (CD-R/RW, DVDR/RW)TimeShifting : OuiTélétexte : OuiTélécommande : OuiLogiciels : WinFast TV, Video Studio 7 SEDVD, DVD Movie Factory 2SE, Cool 3D SE

Entre Hauppauge et Pinnacle, Leadtek aurait puavoir du mal à s’imposer sur le marché des car-tes TV mais il n’en est rien et le constructeur seplace actuellement comme l’une des référencesen la matière. Avec la WinFast TV2000 XP Expertet certains modèles AIW ou Personnal Cinema,cette WinFast TV2000 XP Deluxe offre tout sim-plement la meilleure qualité de réception TV dece comparatif, et de loin. Le logiciel WinFast TVse montre aussi simple que complet à l’usage etoffre un vaste choix de captures vidéo et audio.De nombreux profils sont d’ailleurs proposéspour vous faciliter la tâche. Le programme sup-porte d’autre part le Picture in Picture et le DirectBurn sur CD et DVD (mais pas DVD-Ram). Pourun prix constaté en boutiques de seulement 60 €cette carte TV va faire des heureux !

Plus- Prix- Qualité de réception TV excellente- Large choix de codecs pour la capture - Offre logicielle- Picture In Picture

Moins- ?


dossier>

WINFAST TV2000 XP EXPERTLEADTEK


Entrées vidéo : Composite, S-VidéoEntrées audio : 2xRCASorties vidéo : -Sorties audio : câble Audio 4 pins Son : StéréoFormat d’image : Pal, Secam, NtscCapture vidéo : Mpeg 1 et 2, WMV, AVI

(n’importe quel codec)Capture audio : PCM, Mpeg Layer 2, ou

autre codec Direct-Burn : Oui (CD-R/RW, DVDR/RW)TimeShifting : OuiTélétexte : OuiTélécommande : OuiLogiciels : WinFast TV, Video Studio 7 SEDVD, DVD Movie Factory 2SE, Cool 3D SE

La WinFast TV2000 XP Expert est une WinFastTV2000 XP Deluxe à laquelle un tuner radio FM aété ajouté. On retrouve donc la même excellentequalité de réception TV, une offre logicielle complè-te qui vous permettra d’éditer et de graver vosmédias comme bon vous semble, et un program-me d’exploitation WinFastTV convivial proposanttoutes les options nécessaires dont le PIP et leDirect-Burn. Il est par ailleurs possible d’enregistrerla radio dans les formats MP3 et WAV avec unbitrate maximum de 320kbps. Pour seulement 70€, cette carte TV surpasse tous ses concurrents etoffre un rapport qualité/prix imbattable. Dans lagamme Leadtek on peut également citer laDV2000 qui a la particularité d’intégrer un portFireWire pour l’acquisition DV en plus des tunersTV et FM. Sa qualité de réception TV est cela dit unpeu moins bonne mais son prix reste toujoursabordable avec 85 €.

Plus- Prix- Qualité de réception TV excellente- Tuner FM- Large choix de codecs pour la capture - Offre logicielle- Picture In Picture

Moins- ?

SMART TV STÉRÉOHERCULES


Entrées vidéo : Composite, S-VidéoEntrées audio : Mini-jackSorties vidéo : -Sorties audio : Mini-jackSon : StéréoFormat d’image : Pal, Secam, NtscCapture vidéo : Mpeg 1 et 2Capture audio : PCM, Mpeg Layer 2 Direct-Burn : NonTimeShifting : OuiTélétexte : OuiTélécommande : OuiLogiciels : PowerVCR 3

La SmartTV Stéréo est une carte TV PCI trèsclassique qui se détache à plusieurs niveaux. Saqualité de réception TV est en effet meilleureque les modèles Hauppauge et Pinnacle de lamême catégorie. Mis à part sur quelquescanaux, l’image souffre de peu de défauts et lerendu s’approche fortement de celui obtenuavec les cartes Expert et Deluxe de Leadtek.L’autre particularité de cette carte TV est qu’el-le est livrée avec un logiciel d’exploitation nonpropriétaire, Power VCR. Celui-ci intègre lemodule TV ainsi que quelques fonctions d’édi-tion vidéo. Il se montre complet et au final plusintéressant qu’un WinTV2000 ou qu’un PCTVVision mais il ne peut capturer de la vidéo qu’enMpeg 1 ou 2. La SmartTV Stéréo est donc unbon produit mais elle est vendue un peu pluscher que la moyenne et souffre de la concurren-ce. Notez qu’une version mono sans télécom-mande est également commercialisée.

Plus- Bonne qualité de réception TV - PowerVCR

Moins- Prix- Pas de capture AVI

PCTV STÉRÉOPINNACLE


Entrées vidéo : Composite, S-VidéoEntrées audio : -Sorties vidéo : -Sorties audio : Mini-jackSon : StéréoFormat d’image : Pal, Secam, NtscCapture vidéo : Mpeg-1 et 2, AVI (DV, MiroXL)Capture audio : PCM, Mpeg Layer 2 Direct-Burn : NonTimeShifting : OuiTélétexte : OuiTélécommande : OuiLogiciels : PCTV Vision, PCTV WebText

La PCTV Stéréo est en quelque sorte l’équiva-lent chez Pinnacle de la WinTVGO2, de laSmartTV Stéréo ou de la WinFast TV2000 XPDeluxe. Si elle offre un meilleur rapport quali-té/prix que le modèle Hauppauge, il n’en estrien face aux deux autres prétendants. La PCTVStéréo est en effet nettement dépassée enterme de qualité de réception en raison d’uneimage neigeuse sur de nombreux canaux. Lelogiciel PCTV Vision est également plus limitémais il a le mérite d’être simple d’usage. Il pro-pose des projets de capture VCD, SVCD et DVDprédéfinis et permet également l’acquisition auformat AVI via les deux codecs DV et MiroXL.Comme sur la PCTV Deluxe, aucun programmed’édition vidéo et d’Authoring DVD n’est livré cequi fait défaut. Notez d’autre part que la gammePinnacle propose aussi la PCTV Rave qui sedispense de télécommande et de son stéréo, etdont le soft PCTV Vision limite la capture auMpeg 1 et à l’AVI via le codec MiroXL.

Plus- Simplicité d’usage

Moins- Qualité de réception TV moyenne- Offre logicielle


PCTV PROPINNACLE


Entrées vidéo : Composite, S-VidéoEntrées audio : -Sorties vidéo : -Sorties audio : Mini-jackSon : StéréoFormat d’image : Pal, Secam, NtscCapture vidéo : Mpeg-1 et 2, AVI (DV, Miro XL)Capture audio : PCM, Mpeg Layer 2, WMA Direct-Burn : NonTimeShifting : OuiTélétexte : NonTélécommande : OuiLogiciels : PCTV Vision, PCTV WebText

La PCTV Pro est une PCTV Stéréo enrichie d’untuner radio FM. Elle offre a peu de chose près lesmêmes fonctionnalités et les mêmes performan-ces que son homologue. On retiendra donc unequalité de réception TV décevante, un logicielPCTV Vision très simple d’usage mais qui auraitpu être plus complet, et des formats de capturevidéo Mpeg 1 ou 2 et AVI à partir des codecs DVet Miro XL. Dommage donc que le programme nedonne pas accès au DivX par exemple ou auXviD. Un PC très puissant sera souvent requispour ce type de capture mais tout le mondeconnaît aujourd’hui l’avantage de tels codecs.Quant à la partie radio, elle est également assuréepar PCTV Vision qui permet l’enregistrement enWAV et en WMA. Au final la PCTV Pro est un pro-duit assez complet mais qui ne se hisse pas auniveau de la concurrence.

Plus- Tuner FM- Prise en main

Moins- Qualité de réception TV moyenne- Offre logicielle

ATI ALL IN WONDER ET NVIDIA PERSONAL CINEMA 2CaractéristiquesConnectique : PCITimeShifting : OuiTélécommande : Oui

Ce comparatif ne serait pas complet si on ne parlait pas des solutions All In Wonder et Personal Cinema 2d’ATI et nVidia. L’avantage de ces produits et qu’ils font double emploi puisque ce sont des cartes gra-phiques de dernières générations auxquelles ont été ajoutés un Tuner TV voire un tuner FM ainsi que demultiples entrées audio/vidéo. Il devrait logiquement exister un modèle TV pour chaque type de chipsets(9600 Pro, 9800, FX5600, FX5700 etc) mais les déclinaisons ne sont pas aussi nombreuses sur le marché.Jusque là nous avons eu l’occasion de tester l’A-FM6P de Chainteck (FX5600), l’AIW 9600 Pro de Sapphireet la AIW 9800 SE d’Hercules. Force est de constater que tous les modèles ne se valent pas, en particu-lier au niveau de la réception TV. Alors que le modèle Hercules affiche une qualité d’image moyenne sur laplupart des canaux, les deux autres cartes offrent la meilleure qualité de réception TV de ce dossier. Celle-ci est même un peu mieux que sur les WinFastTV de LeadTek. Dans un précédent numéro, nous avionsdonné l’avantage au modèle Sapphire en raison de fonctions TV plus évoluées et d’une télécommande pro-grammable ; nVidia vient cela dit d’améliorer son offre logicielle et le ForceWave Multimédia maintenant pro-posé est nettement plus convaincant. En bref, entre ces deux cartes il s’agit maintenant plus d’une ques-tion de goût envers ATI ou nVidia qu’autre chose car les deux solutions sont très proches l’une de l’autre.

> LE CHOIX DE LA RÉDACTION

Après des heures de tests, le résultatest sans appel, Leadtek est le grandvainqueur de ce comparatif en ce quiconcerne les cartes TV analogiquestraditionnelles. Que ce soit avec saWinFast TV2000 XP Deluxe ou laExpert qui intègre un tuner FM, cesdeux cartes offrent un excellent rap-port qualité/prix. Elles sont un peumoins chères que la concurrence,leur bundle logiciel est complet, ellessont simples d’usage, et surtout ellessurprennent par leur qualité de récep-tion TV et leurs options d’acquisitionvidéo. Dans la catégorie des cartesTV avec encodeur hardware, le choix n’est pas très large et la seule solution per-formante vient de la PVR350 d’Hauppauge, la PVR 250 ayant une piètre qualité TV.Quant aux cartes graphiques 3D, là encore le marché n’est pas très vaste et lesdeux modèles de référence sont pour nous l’A-FM6P de Chaintech et la AIW 9600Pro de Sapphire. Pour ce qui est des boîtiers USB, le PCTV Deluxe de Pinnacle estune référence mais le WinTV PVR USB d’Hauppauge conviendra également sivotre budget est plus restreint ou si vous souhaitez le tuner FM en plus. Nousavons pu tester d’autres boîtiers TV USB sans encodeur hardware mais ils ont ététrès décevants et n’ont donc pas été intégrés à ce dossier. Enfin, pour les boîtiersVGA, notre choix se porte sur le SmartTV On Screen d’Hercules.

Produit Chipset VidéoInstant TV ?PCTV Deluxe SAA7114WinTV PVR USB 2 Mpeg Iyo-compressionWinTV Express BT878WinTVGo2 BT881PVR350 SAA 7114WinFast TV2000 XP Deluxe BT878WinFast TV2000 XP Expert BT878Smart TV Stéréo BT878PCTV Stéréo BT878PCTV Pro BT878


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La TNT est un mode dediffusion terrestre de la

télévision, à peu de choseprès identique à notre modede transmission analogiquehertzien traditionnel. La gran-de différence réside dans lefait que la réception est doncnumérique via un codageMpeg des images et du son(Mpeg2 + Dolby AC-3). Latélévision numérique terrestrepermet donc à tous les foyersde bénéficier d’un renduaudio et vidéo d’une qualitéDVD tout en simplifiant l’ac-cès au progrès numérique. Eneffet, dès que les travauxd‘infrastructure seront termi-nés, pas besoin de paraboleou de préinstallation particu-lière pour recevoir les chaînesTNT. Le transport des pro-grammes depuis la tête deréseau jusqu'aux sites de dif-fusion peut se faire par satel-lite ou via le réseau terrestre(faisceaux hertziens, fibresoptiques). Pour les téléspec-tateurs, la réception de laTNT se fera immédiatement àpartir des antennes râteaux

individuelles ou collectivesexistantes, via un téléviseuranalogique traditionnel asso-cié à un décodeur numériqueou à partir d'un téléviseurnumérique. Une réception enmode portable à partir d’uneantenne intégrée sera égale-ment possible pour environ40 % de la population.

Par ailleurs, le principe demodulation retenu pour la diffu-sion terrestre offre apparem-ment une meilleure résistanceque son équivalent analogiqueaux échos dus aux réflexionssur les obstacles naturels ouartificiels tels que les arbres,montagnes ou bâtiments. Lecodage Mpeg 2 appliqué à lavidéo et à l’audio permet éga-lement de réduire les ressour-ces nécessaires à la transmis-sion d’un programme en pré-servant la qualité numérique demanière constante, et en don-nant plus de ressources pourd’autres diffusions. Le numé-rique terrestre autorise la diffu-sion de 5 à 6 programmesaudiovisuels sur la même fré-

quence (canal), constituantainsi un "multiplex de program-mes" là où il n’y en avait qu’unen analogique. Et sur les sixfréquences réservées aux chaî-nes nationales, ce sera doncplus de 30 chaînes qui serontproposées avec notamment lareprise en numérique des chaî-nes analogiques existantes.

Le 10 juin 2003, le CSA a déli-vré les autorisations aux chaî-nes de télévision suivantes quiseront diffusées dans le cadrede la Télévision NumériqueTerrestre : TF1, M6 et Canal+pour la reprise intégrale etsimultanée de leurs program-mes en mode numérique, leschaînes du secteur publicFrance 2, France 3, France 5,Arte et la Chaîne parlementai-re, et 20 chaînes privées, gra-tuites ou payantes : MCM,Canal J, Match TV, Direct 8,TMC, Cuisine TV, Comédie !,itélé, Sport+, Ciné CinémaPremier, Planète, M6 Music,TF6, Paris Première, NT1,AB1, LCI, Eurosport France,TPS Star, NRJ TV.

dossier

TNT, la télévisionnumérique terrestre

Contrairement aux autres pays d’Europe ou le nombred’abonnements au câble et au satellite est très élevé, le réseauhertzien est encore le moyen le plus répandu en France pourrecevoir la télévision. Un nouveau réseau risque néanmoins dechanger la donne prochainement et d’empiéter sur les plates-bandes des bouquets numériques actuels grâce à la télévisionnumérique terrestre. Qualité et son DVD, sous-titrages,multilangue et autres fonctions pratiques, la TNT arrive avecde nombreux atouts dans son panier et comme de coutumenos PC vont pouvoir en profiter.

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<43>

Le multi-plexage per-met parailleurs d'in-sérer un sys-tème decontrôle d'ac-cès au niveaude la tête deréseau, et favori-se l'enrichisse-ment de nouvellesoffres de servicetelles que l'abonne-ment ou le paiementà la séance. Elle per-met également l'in-sertion de donnéestelles que le sous-titra-ge, le système d'information(SI) facilitant la navigationentre les différents services duou des multiplex, ainsi que lesservices interactifs tels que lamosaïque de programmes, ledétails des émissions, desinformations locales telles quele journal ou encore la consul-tation des e-mails.

C’est pourquand ?

D’ici fin 2004 les réaménage-ments des fréquences analo-giques nécessaires pour ledémarrage effectif de laTélévision numérique Terrestreseront terminés. Le lancementcommercial officiel de la TNTest prévu entre le 1er décem-bre 2004 et le 31 mars 2005


avec une couverture limitée à17 zones au début soit 35 %de la population ; Paris (4sites), Bordeaux, Niort,Nantes, Lille, Rennes, LeMans, Brest, Vannes, Mantes,Lyon, Toulouse. Huit sites sup-plémentaires seront ensuiteajoutés à partir de mars 2005avec Rouen, Grenoble, Toulon,Caen, St Etienne, Le Havre,Cherbourg, Ajaccio ce qui pla-cera la couverture à 40% de lapopulation française. Enfin,d’ici fin 2005, 31 sites serontajoutés à cette liste parmi les-quels Toulouse, Lyon,Clermont, Orléans, Perpignan,Nice, Bordeaux, Bastia, soit60% des français. Mais à longterme, le numérique terrestredoit remplacer l’actuel réseauanalogique terrestre. Quantaux télévisions et décodeursnumériques indispensablespour recevoir la TNT, ils seronten toute logique disponiblesau lancement du projet. Lesprix des décodeurs semblentêtre fixés à partir de 100 €.

Et sur PC ?Les puces nécessaires à laconfection de carte TV TNTsont déjà développées.Dorénavant, libre aux construc-teurs de commercialiser descartes TNT sous forme de car-tes PCI ou de boîtiers externes.Puisque la TNT ne requiert pasd’installation supplémentairedans la maison, il sera possiblede capter les chaînes à partird’une petite antenne d’intérieu-re ou de votre prise collectivequ’il faudra relier à la carte TVdu PC. Le PC s’occupera alorsde la décompression Mpeg2 ettoutes les fonctions d’enregis-trement, de programmation, deTime Shifting seront de la par-tie et plus encore. Ces cartessont baptisées DVB-T, à mettreen comparaison au DVB-Spour le satellite et au DVB-Cpour le câble numérique. Nousavons pu avoir un des premiersmodèles PCI du marché dansles mains, la DTT-1000 deChaintech, mais évidemmenttout ce que nous avons pu faireavec a été de la prendre enphoto ;).


dossier>

Les satellites de télé-communications qui

diffusent des programmes detélévision sont situés en orbi-te géostationnaire au niveaude l’Equateur à 36000 kilomè-tres au dessus de notre tête.De ce fait, ils gardent toujoursla même position par rapportà la Terre : ils se déplacent enmême temps qu’elle.

Pour recevoir leurs signaux, ilfaut donc diriger l’antenne versle sud lorsqu’on se trouvedans l’hémisphère nord, etplus exactement vers l’horizoncontrairement à ce qu’onpourrait croire. La positiond’un satellite, exprimée endegré, suit la courbure de laterre. Ainsi, si un satellite setrouve à 19,2 degrés EST, il

faudra décaler la position de laparabole en partant du sud19,2 degrés vers l’est.

Un satellite est composé detranspondeurs. Cette partiematérielle permet de recevoirle signal à émettre en prove-nance de la Terre par une sta-tion émettrice (uplink) et de leredistribuer avec plus oumoins de puissance vers laterre (downlink), ce qui influen-cera la qualité de réception parl’utilisateur final.Ainsi, un opérateur choisiraéventuellement de concentrertoute la puissance de sontranspondeur sur une petiterégion terrestre afin que la pluspetite des paraboles puissecapter son signal. Mais plus lazone couverte par le satelliteest lointaine, plus le diamètrede la parabole doit être grandpour capter ses signaux.

Des fréquencescomme en radioFMComme dans la plupart descommunications par ondes,les transpondeurs utilisent

IL EXISTE PLUSD’UNE CENTAINEDE SATELLITESAUTOUR DE LATERRE QUISUIVENT LALIGNE DEL’EQUATEUR.

Cartes TVnumériquesLongtemps réservée à une élite de passionnés, laréception des signaux satellites s’est largementdémocratisée avec l’apparition des bouquetsnumériques français à faible coût d’abonnement. Lescartes d’acquisition PC permettent de découvrir cemonde passionnant ou peuvent compléter trèsutilement une installation existante. Voici un guidepour comprendre comment fonctionne la réceptionsatellite et comment bien choisir sa carte DVB-S.

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des fréquences pour la trans-mission de leurs données.Les satellites disposent d’unebande de fréquence globalequi est répartie entre les diffé-rents transpondeurs qui lecomposent. Plus la plage defréquence qu’un transpon-deur possède est grande,plus il aura de bande passan-te et donc bénéficiera d’unemeilleur qualité de transmis-sion ou d’un plus grand nom-bre de canaux de diffusion.En effet, un transpondeur estgénéralement utilisé pour dif-fuser plusieurs programmes.En moyenne, chaquetranspondeur dispose d’unebande de 33 MHz.Les satellites récents possè-dent une largeur de bandepouvant aller environ de 260MHz à 500 MHz, soit 20 à 25transpondeurs par satellite. Labande de fréquence principaleutilisée pour la diffusionpublique des télévisions numé-riques se nomme la bande Ku.Elle peut s’étendre de 10,700GHz à 12,700 GHz. Pour faireune comparaison, la bande defréquence de la transmissionradio hertzienne s’étend de87.5 MHz à 108 MHz.Un transpondeur est détermi-né par plusieurs caractéris-tiques : sa fréquence et sapolarité.Comme pour capter uneradio terrestre, il faut connaît-re la fréquence du transpon-deur de la chaîne satellitequ’on veut recevoir. Parexemple, sur le satellite HotBird 2 situé à 13 degrés Est,la chaîne italienne RAI estsituée sur le transpondeurnuméro 52 à la fréquence11766 GHz.La polarisation d’untranspondeur détermine lamanière dont les signaux sont

transmis. En bande Ku, ondistingue deux types de pola-risation : verticale et horizon-tale. Ce système permet demettre plus de transpondeurssur un satellite en chevau-chant leurs fréquences detransmission, ce qui permetd’avoir plus de chaînes parsatellite.

On peut aussi augmenter lenombre de chaînes pour uneposition satellitaire donnée enformant un groupe de satelli-tes assez proches pour cou-vrir toute la bande de fréquen-ce Ku. Ainsi, à 19,2 degrésEst, lorsqu’on dit qu’on captele satellite Astra, ce n’est pasmoins de 6 satellites qui setrouvent en fait à cette posi-tion ! Ils se trouvent dans unesuperficie de 140 km_, ce quipeut sembler très éloignémais cette distance cor-respond à un point vu de laterre lointaine de 36000 km.

La transmissionde donnéesnumériques :des usagesmultiplesUn transpondeur permetd’envoyer des donnéesnumériques, qui peuvent êtresimultanément de la vidéo, del’audio, ou des données infor-matiques dans le cadre d’unaccès Internet par satellitepar exemple.

Le transpondeur numéro 70d’Astra ne diffuse que desinformations numériquesdont 9 chaînes de télévisionavec 4 d’entre elles qui pos-sèdent plusieurs canauxaudio correspondant à diffé-

rentes langues. Sur Jimmypar exemple on peut choisirde regarder certaines émis-sions en version originale ouen français. Ce transpondeurdiffuse aussi un servicemétéo qui est en fait un servi-ce interactif comparable à unsite Internet qui fournirait desprévisions météorologiques.On retrouve donc bien ici nosdifférents flux de données,qui sont en fait multiplexésdans la longueur de bandepassante attribuée autranspondeur.Pour différencier ces flux, onutilise des PID (ProgramIdentifier) qui sont tout sim-plement des numéros allantde 1 à 8191 permettant d’i-dentifier les données. Ainsi,une chaîne de télévisionregroupe plusieurs PID : 1PID vidéo (VPID), 1 ou plu-sieurs PID audio stéréo(APID), un PID de synchroni-sation de données, 1 PID de

TP1 Pol. V TP3 Pol. V TP5 Pol. V TP7 Pol. V

TP2 Pol. H TP4 Pol. H TP6 Pol. H

EN UTILISANT DEUX POLARISATIONS, ON MULTIPLIE PAR PLUS DE DEUX LE NOMBRE DE TRANSPONDEURS POUR UN SATELLITE.

PID VPID APID 11817 Vtp 70

Seasons

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diffusion télétexte si disponi-ble, et éventuellement un PIDd’informations concernant lesprogrammes comme le titre dufilm, son résumé et l’heure desa fin. Ce dernier est appeléEPG (Electronic ProgramGuide).Une chaîne de radion’utilisera qu’un APID, alorsqu’un flux de données infor-matiques n’aura besoin qued’un PID.

Les deux dernières caractéris-tiques d’une chaîne sont le SR(Symbol Rate) et le FEC(Forward Error Compression).Le SR, ou débit symbole, repré-sente le débit réel des donnéesune fois le signal modulé. Pourun SR de 27,500Msymboles/sec, on aura undébit binaire de 55,000 Mbpssoit environ 5,5 Mo/sec, ce quipermet d’avoir des chaînes detrès bonne qualité ! Le FECquant à lui est un système per-mettant de corriger les erreursde transmission par rapport àdes codes. Pour un FEC de _, ilfaudra transmettre 8 bits en toutpour obtenir 3 bits de donnéesbrutes effectives. Ce rapportpeut sembler énorme, mais ilest complètement nécessairepour avoir une télévision numé-rique de qualité.

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> Les joies du numérique

Avant l’avènement du numérique avec le lancement du premier bouquet digital parCanalSatellite en 1996, les chaînes de télévision étaient transmises en mode analo-gique. Ce mode de fonctionnement nécessitait énormément de bande passante : unechaîne par transpondeur ! Avec le numérique, on a la possibilité d’avoir plus de servi-ces pour un même satellite et la réception s’en retrouve simplifiée : on peut utiliser desparaboles plus petites et le réglage des chaînes est plus facile. Mais le plus grandapport est sans nul doute la hausse de la qualité d’image et du son. Néanmoins, il fautparfois mettre un bémol car de nombreuses chaînes n’ont pas les moyens d’acheterbeaucoup de bande passante pour leur diffusion, ce qui fait que l’image est très com-pressée, rendant la restitution digne d’une mauvaise cassette VHS !

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Pour capter un satellite, ilfaut 4 éléments de base :une parabole, un LNB,

du câble, et un démodulateur.La parabole est une sorte d’as-siette de forme circulaire ouelliptique, qui est chargée derécupérer les signaux en prove-nance d’un transpondeur pourles concentrer en un seul pointqui est la tête, ou LNB. Celle-ciest en fait un convertisseur designal : lorsque les signaux arri-vent sur terre, leur fréquence esttrop grande pour être reçuedirectement par un récepteur.C’est là que le LNB (Low NoiseBlock), ou convertisseur à faiblebruit, a son rôle : il transforme lafréquence reçue en donnéesrecevables par le démodulateuren réduisant au minimum lesbruits parasites. Il existe plu-sieurs types de LNB agissantsur les fréquences, mais celuiqu’on retiendra est celui qui per-met de recevoir les signaux de labande Ku. On parle alors deLNB universel. Ensuite, un câblecoaxial si possible blindétransporte le signal transforméjusqu’au démodulateur qui seradirectement relié à la télévision.

Combien çacoûte ?

On peut trouver des petitesparaboles de 60 cm de diamèt-re qui permettent de capter bonnombre de satellites pour envi-ron15 €. Le prix des LNB com-mence à partir de 8 € et 10 mèt-res de câble avec les fiches auxalentours de 5 €. Pour 30 € et

une carte satellite, le mondes’ouvre à vous ! Néanmoins,pour les plus fortunés d’entrenous et si la passion vousgagne, vous pourrez opter pourune parabole de plus d’ unmètre de diamètre. Attention, lesgrandes antennes nécessitentsouvent une autorisation desautorités pour la pose. Aveccette largeur et un LNB puis-sant, vous serez à même decapter les satellites les plus loin-tains dans l’horizon.

Et si on veutcapter plusieurssatellites enmême temps ?

Il existe plusieurs types de LNBen ce qui concerne la gestiondes fréquences, mais on peutaussi voir des LNB formés demultiples têtes et sorties. Si laparabole est assez large, ellesera à même de capter plu-sieurs satellites à l’aide de têtesmultiples, ce qui évitera d’avoirune parabole par satellite. Uneautre option, moins onéreuseest de motoriser son antenne.Pour environ 100 €, l’antenne sedéplacera d’est en ouest à l’aided’un positionneur. Attentioncependant, l’installation estcompliquée et certains ama-teurs y ont laissé des poignéesde cheveux !

Pour trouver facilement la posi-tion d’une parabole par rapport àun satellite, il faut se munir d’uneboussole et d’un pointeur (de 15

€ à 40 €). Il faut pointer l’antennevers le sud de l’horizon, et labouger lentement vers le décala-ge de degré indiqué pour trouverle satellite. Le positionneur bran-ché au LNB s’allumera lorsquevous aurez trouvé la positionidéale. Attention, cette opérationrequiert beaucoup de patience etde calme ! Les plus énervéspourront faire appel à un anten-

VOILÀ TOUS LES ÉLÉMENTSNÉCESSAIRES POUR RECEVOIR UN

SATELLITE SANS L’AIDE DEQUICONQUE.

Satellite : Le matériel requisPour recevoir des signaux satellites, il ne suffit pas bienentendu d’avoir une carte satellite dans son PC. On parlealors de parabole, de LNB, de moteur, de DISEqC, bref encoredes termes obscurs que nous allons expliquer.

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niste dans le commerce, mais lesprix pratiqués sont assez élevés(de 150 € à 1500 € suivant laconfiguration).

Il existe une alternative moinscompliquée répondant au douxnom de DiSEqC (Digital SatelliteEquipement Control). C’est unprotocole inventé en 1994 quipermet de faire communiquerentre eux différents équipe-ments : des LNB aux démodula-teurs en passant par les com-mutateurs, les appareils peuventdialoguer entre eux directementpar le câble coaxial existant, cequi évite de rajouter des fils sup-plémentaires et facilite la ges-tion. Ainsi, un démodulateurDiSEqC est couplé à 2 LNBpointant sur différents satellites,pour lui-même commuter lesignal de l’une ou l’autre têtesuivant la chaîne que l’utilisateurchoisit.

Déjà équipé ?Faites de votrePC unmagnétoscope

Si vous possédez déjà un abon-nement à Canal Satellite ouTPS, vous aurez certainementenvie de profiter des petits plusqu’une carte satellite pourraitvous procurer. N’aimeriez-vouspas transformer votre PC enmagnétoscope et regarder unechaîne sur votre TV pendant quevotre PC en enregistre uneautre. Il existe deux méthodessimples : sur votre démodula-teur officiel, il existe une sortieLNB out qui permet de retrans-mettre le signal vers un autreappareil. Il suffit simplement derelier votre démodulateur à votrecarte pour bénéficier de la para-bole. Attention cependant, vous

ne pourrez pas regarder lesdeux systèmes à la fois. Pour cefaire, il faut installer une doubletête, et relier chaque sortie àchaque appareil. Une autre solu-tion est d’utiliser un répartiteurde type T en amont de votredémodulateur. En entrée il yaura le BNC, et en sortie vos 2appareils. Vous pourrez alorsregarder des chaînes différentesmais attention ! Elles devrontêtre sur des transpondeurspolarisés de la même manière,verticale ou horizontale. Enfin,pour enregistrer simplement ceque vous regardez, c’est encoreplus simple. Si vous disposezd’une simple carte d’acquisitionanalogique, d’une carte tuner TVou d’une carte graphique VIVO,il existe des démodulateursnumériques satellites quiretransmettent le signal de lachaîne en cours de diffusion demanière analogique via un câble

BIEN QUE LE LNBUNIVERSEL SOIT

RÉPANDU, IL ESTPARFOIS NÉCESSAIREDE CONFIGURER LESPARAMÈTRES DE LA

PARABOLE.

AVEC CE PETIT BOUT DE MÉTALPASSIF, VOUS DÉDOUBLEZ LE

SIGNAL DE VOTRE PARABOLE VERSPLUSIEURS DÉCODEURS.


d’antenne standard hertzien.Vous ne pourrez pas agir sur lachaîne, mais celavous permettranéanmoins de fairedes captures detrès bonne qualité.

Et pourleschaînescryptées ?

Si vous désirez regarderdes chaînes cryptées surplusieurs appareils aumême moment, il faudravous procurer des nouvellescartes à puce auprès devotre opérateur (TPS ouCSAT) et les utiliser dans desappareils pourvus de CommonInterface. Ce système est unlogement au format PCMCIAqu’on retrouve sur les PC porta-bles, auquel il faut ajouter unmodule qui sera différent suivantle mode de cryptage de votrebouquet. Canal Satellite utilise leprotocole SECA, qui est décryp-té par le module ASTONCRYPT.TPS a choisi la technologieViaccess, il existe bien entenduaussi un module pour leCommon Interface : le Viacrypt. Malheureusement, pour des rai-sons de droits ces modules sontassez chers : il vous faudradébourser 120 € pour le premieret 85 € pour le second.

LORS DU SCAN DES TRANSPONDEURS, LES LOGICIELS SONT CAPABLES DE FAIRELA DIFFÉRENCE ENTRE CHAÎNES EN CLAIR ET CRYPTÉES

> Je ne peux pas avoir d’antenne…

Nombreux sont ceux qui, en appartement ou en pavillon, se voient refuser la pose d’uneantenne parabolique. Pourtant, une loi issue de la Convention Européenne des Droits del’Homme existe :

« Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinionet la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'ilpuisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontière… »

On parle de ce texte comme le droit à l’antenne, et permet aux propriétaires de logementcomme aux locataires d’imposer la pose d’une antenne satellite, même si votre commu-ne est desservie par le câble. Il suffit de demander à recevoir une chaîne qui n’est pasdisponible sur le bouquet proposé, tout en restant bien sûr de bonne foi.

Pour plus d’informations :

http://www.satmag.com/affichage_theme.php?no_theme=97

VOICI LE MODULE À METTRE DANS LE COMMONINTERFACE POUR TPS


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Fin 1995, la norme DVB(Digital Video Broadcasting)

est devenue le standard de latélévision numérique grandpublic. On parle de DVB-S (Scomme Satellite) et bientôtDVB-T pour la future télévisionterrestre hertzienne numérique.Le DVB offre de nombreusespossibilités qui ne sont pas

encore toutes exploitées, sur-tout en France qui était à l’é-poque en avance sur ses voi-sins. Maintenant, les allemandspeuvent voir des films en son5.1 comme sur un DVD, et lesaméricains et les japonais peu-vent recevoir une qualité d’i-mage exceptionnelle grâce à laHDTV : imaginez une vidéo de1920x1080 contre 720x576pour notre bon vieux DVD ?

Des pirates dusatellite d’unautre genre…On peut considérer que lenombre de chaînes françaisesgratuites en numérique FTA(Free To Air) est ridicule parrapport à nos voisins alle-mands ou anglais. Néanmoins,il existe plusieurs moyens des’amuser avec les satellites.Les diffuseurs de programmeslouent généralement des

transpondeurs pour leur proprebesoin interne, mais ceux-ci nesont parfois pas cryptés ! Cequi fait qu’en scannant et cher-chant bien les informations, onpeut tomber sur une prépara-tion d’un débat politique, lescommentaires de reporterssportifs de foot pendant lapublicité de la mi-temps. Mieux, certains évènementssportifs pourront être captésen clair, sans commentaires etsans pubs pendant qu’ilsseront diffusés cryptés pour lecommun des mortels !Pour les plus sages, il existe unsite de référence : Lyngsat. Acet endroit, vous trouverez unevéritable base de donnéesconcernant les satellites, leurstranspondeurs et les program-mes s’y trouvant.

Mais le DVB ne s’arrête pas là !Il existe de nombreuses solu-tions pour accéder à Internet àtrès haut débit.

Les cartessatellites PC :Comment tirer le meilleurparti du format DVB-S ?

Qui dit numérique dit informatique ! Avec la normeMPEG2/DVB, il est possible de recevoir des programmes enhaute qualité, mais aussi des données informatiques commeune liaison Internet à très haut débit ! Les programmesétrangers permettent de nous faire voyager, pour peu qu’onsoit curieux, mais il est aussi possible de capter certainssignaux français que personne ne devrait être censé voir !

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UN TÉLÉCHARGEMENT ÀPRÈS DE 3 MBPS SUR

SAT@ONCE AVEC LA NEXUS

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Malheureusement, elles exigentcertaines contraintes. Malgrédes débits pouvant aller jusqu’à10 mbps, le téléchargement estgénéralement limité à quelquesGo de données par mois ! Pire,vu que l’utilisateur ne peutenvoyer de données par saparabole, il devra être connectépar un autre moyen à son four-nisseur d’accès, généralementpar modem RTC. Par exemple,si on veut télécharger un fichier,la demande sera transmise ausite par le modem et c’est laparabole qui recevra le fichier.Heureusement, il existe un ser-vice de tests qui pourraitpresque faire office deconnexion Internet gratuite.Sat@once propose de télé-charger des sites web et news-groups sélectionnés par les uti-lisateurs du service à 3 mbps. Ilsuffit de voter et de proposerdes sites, et si le nombre devotes est suffisant, le site entiersera envoyé par le satellite. Ceservice laisse à réfléchir pour lechoix d’une carte DVB qui sup-porterait le mode DATA !

L’arrivée du tout numériquepermet aussi l’ajout de fonc-tions très pratiques au vision-nage traditionnel d’une chaîne.Avec l’EPG, il est facile desavoir quel est le nom du pro-gramme en cours, les horaires,le résumé et le programme sui-vant, tout ceci en incrustationsur l’écran.

LE PORTAIL WEB LOCAL DE SAT@ONCE PERMET DE VOTER ET ACCÉDER AUXSITES EN LOCAL SUR LE DISQUE DUR.

> Euro1080, la chaîne HDTV européenne

Depuis quelques mois la chaîneEuro1080 émet en haute défini-tion sur le satellite Astra à 19,2degrés EST (fréquence 12168Verticale, SR 27,5 FEC _). Pourbénéficier d’une qualité d’imageimpeccable, il faut un décodeurqui n’est malheureusement pasencore en vente. Par contre, avecune carte DVB et le logicielProgDVB, vous pourrez enregist-rer la chaîne, voire la regarder endirect si vous disposez d’uneconfiguration musclée.


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On distingue deux types demodèles d’appareils pour rece-voir les signaux satellites. Qu’ilsoit en PCI ou en USB, le péri-phérique se comporte exacte-ment comme une carte tunerTV standard. Sur tous lesmodèles, on a une entrée LNBde type standard où il faut vis-

ser le câble coaxial. La plussimple des cartes se servira dela carte son et de la carte gra-phique du PC pour reproduireles chaînes à l’aide d’un logi-ciel approprié, comme si onregardait un fichier DiVX sur unPC. Le changement de canalse fait alors par la télécomman-

de ou par la souris. Si votrecarte graphique dispose d’unefonction overlay, elle pourraêtre utilisée pour visualiser lesprogrammes en plein écran surun autre moniteur ou une sortietélévision, comme n’importequelle autre applicationDirectDraw. Certaines cartescomme la Nexus-S ne nécessi-tent pas de telle carte gra-phique, car elles intègrent d’of-fice une sortie vidéo sur le portPCI. Ainsi, on aura le pleinécran directement depuis lasortie de la carte DVB. Il en vade même pour le son : avecune sortie audio directe, le sonque pourrait faire d’autresapplications de Windows n’estpas mixé avec celui de laréception satellite, ce qui per-met de sélectionner plus facile-ment les sources dans le cadred’une utilisation home cinéma.Certaines cartes possèdentmême une sortie SP/DIF, maismalheureusement ce mode dediffusion est inutile en Francecar aucune chaîne n’émet en5.1… à moins d’aller faire untour du côté des chaînes étran-gères ! Néanmoins, le son sté-réo Dolby ProLogic est bienrestitué par cette sortie directevia les logiciels fournis avec lacarte.

La décompression MPEGIIdemande des ressources CPUimportantes, c’est pourquoicertaines fonctions comme leTime Shifting ne pourront pasmarcher correctement sur desconfigurations disposant deprocesseurs inférieurs à 500MHz. Pour rappel, le TimeShifting est une fonction très àla mode qui permet de mettresur pause un programme endirect et de le reprendre plustard à l’endroit où on l’avaitarrêté. En fait, le logiciel doitenregistrer sur le disque dur leprogramme en direct par l’in-termédiaire d’un fichier tempo-raire qui lui-même sera lusimultanément pour visionnerle différé. Heureusement, lesmodèles DVB haut de gammepossèdent des composantshardwares spécialisés dans la

Chaîne TV Fréquence Pol. SR FEC

EUROBIRD - 28,5 EMotors TV 11,527 V 27500 2/3

ASTRA 1 - 19,2 ESTTV5 France/Belgique/Suisse 11,568 V 22000 5/6ArteKTO 11,895 V 27500 3/4Motors TV 10,832 H 22000 5/6LCP - Assemblée Nationale 12,207 V 27500 3/4Public SénatFrance 5 12,207 V 27500 3/4ZIK 12,285 V 27500 3/4Beur TV 12,324 V 27500 3/4Chamber TV 12,552 V 22000 5/6Liberty TV 12,610 V 22000 5/6TV5 EuropeMotors TVClub Télé-achatRTBF Sat

HOT BIRD - 13 ESTBeur TV 11,034 V 27500 3/4 Télé MélodyTélévision française juiveArte 11,060 V 6510 5/6Sailing Channel 11,200 V 27500 5/6TV5 Asie 11,338 V 5632 3/4TV5 Europe 11,137 H 27500 3/4TV5 France/Belgique/SuisseCanal Club 11,623 V 27500 3/4Europe by Satellite 12,476 H 27500 3/4Liberty TVCNES TV 12,558 V 27500 3/4Euronews 12,597 V 27500 3/4

EUTELSAT W3 - 7 ESTM6 11,283 V 27500 3/4

ASTRA 1A - 5 ESTRTL 9 11,370 V 3260 5/6

NILESAT 101 - 7 OUESTTV5 Orient 11,900 V 27500 3/4Euronews 12,015 V 27500 3/4

HISPASAT – 30 OUESTRTNC 11,583 H 20150 3/4


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décompress ionvidéo qui permettent de soula-ger les petits CPU. Ainsi, unprocesseur cadencé à 233MHz n’aura aucun problèmepour effectuer des opérationsvidéo complexes.De la même manière qu’untuner TV classique, il estimpossible de voir simultané-ment 2 chaînes de télévisionavec un seul dispositif DVB.Pour chaque chaîne visualisée,il faut un démodulateur.

Si on est possesseur d’unecarte à puce d’un abonnementTPS ou Canal Satellite et qu’onveut s’en servir pour décrypterles chaînes des bouquets àpartir de son PC, c’est possiblemais onéreux. Il faut que l’ap-pareil possède une extensionappelée Common Interface quiest en fait un emplacementPCMCIA dans lequel viendrase loger un module de décryp-tage au dit format. C’est dansce module que viendra se glis-ser la carte à puce d’abonne-ment ce qui permettra dedécoder les chaînes cor-respondantes au bouquet.Techniquement, le Common

Interface se comportecomme un lecteur universel demodule de cryptage. La cartedialogue avec le module et parson intermédiaire peut savoir sile logiciel à l’autorisation d’affi-cher l’image et le son. Il est ànoter que certains logicielspermettent de simuler la pré-sence de module de décryp-tage et de carte d'abonne-ment. On peut égalementreprogrammer la mémoired’une carte pour lui faire déco-der autre chose que ce qu’elleétait censée faire. Mais nousn'en parlerons pas ici car cetteméthode est totalement illégaleet nous n’avons pas tellementenvie d’écrire le prochain

numéro dans une cellule de 3 X2 m ;). De même, il est possibled’utiliser des logiciels tiers quipermettront de faire fonction-ner certaines cartes PCI ouUSB comme le fameuxProgDVB. Ce genre de logicielest généralement conçu pourêtre très ouvert au niveau dudéveloppement, ce qui permetl’utilisation de fonctions qu’onne trouverait pas forcémentdans les logiciels fournis avecles cartes. Malheureusement,ce genre de logiciels n’est pascompatible avec toutes les car-tes, les logiciels sont souventau stade de bêta version, cequi peut provoquer certainesinstabilités.

Quelques liens utiles

Lyngsat, l’annuaire des satellites, transpondeurs, et chaînes :http://www.lyngsat.com

Casablanca, le client gratuit de Sat@Once :http://satatonce.tudor.lu/

Satelliweb, le repère des chasseurs de feeds :http://www.satelliweb.com/

Satmag, un portail francophone dédié au satellite :http://www.satmag.com/

Euro TV, les programmes de plus de 180 chaînes :http://www.eurotv.com

ProgDVB, un logiciel alternatif pour regarder la télévision :http://www.progdvb.com/

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DIGITOP DST-1000CHAINTECH


Chipset : Conexant 878ASystèmes d’exploitation : Win98SE/ME/2K/XP, LinuxConfiguration minimale : CPU 500/800 MHz,128 MB RAM, VGA 8 Mo, DirectX 8.1Télécommande : Oui (USB)Sortie LNB : OuiCommon Interface : En option sur port PCIsupplémentaire (à venir)DISEqC : OuiSortie sonore : Par la carte sonSortie vidéo : Par la carte graphiqueAcquisition vidéo : MPEG IIAcquisition audio : PCM, MPEGData : NonTélétexte : OuiEPG : OuiCâbles fournis : USB pour la télécommandeLogiciels : DVB TV&Radio, Satellite DataUpdate (satcodx)

Nouveau venu dans le monde des construc-teurs de cartes satellites, Chaintech propose laDST-1000, une carte sans fioritures qui fait cequ’on lui demande mais pas plus : visionner etécouter des programmes numériques. Avec unprix très serré, cette carte conviendra très bienaux petits budgets.

Plus- Le logiciel Satellite Data Update qui per-met d’aller chercher sur le site internesatcodx les tous derniers paramètres destranspondeurs. Avec lui, pas besoin descanner toutes les semaines pour avoirles nouvelles chaînes !

Moins- L’absence de l’exploitation de transfert informatique haut débit.- L’interface graphique du logiciel assez austère.

DEC3000-SHAUPPAUGE

CaractéristiquesConnectique : Boîtier USB 1.1Prix : 210 €

Chipset : SAA 7XXSystèmes d’exploitation : Aucun ouWin98SE/2K/XPConfiguration minimale : CPU 500 MHz,DirectDrawTélécommande : Oui (capteur sur le boîtier)Sortie LNB : NonCommon Interface : OuiDISEqC : OuiSortie sonore : Par la carte son, Péritel, S/DIFSortie vidéo : Par la carte graphique, PéritelAcquisition vidéo : MPEG IIAcquisition audio : PCM, MPEGData : NonTélétexte : OuiEPG : OuiCâbles fournis : Péritel, alimentation 12 VLogiciels : DVB TV&Radio

C’est l’un des produits les plus chers de notre com-paratif, mais il vaut son pesant d’or ! Imaginez unpetit boîtier de 20 cm de large sur 10 cm de long,que vous pouvez indépendamment brancher survotre téléviseur par une prise péritel ou par le portUSB de votre PC. En effet, le DEC3000 n’a pasbesoin d’ordinateur pour fonctionner : une alimenta-tion sur 12 V et la télécommande suffisent à le rend-re opérationnel, à travers un menu digne des démo-dulateurs de salon. Branché à un PC, il fonctionneracomme n’importe quelle carte concurrente.

Plus- Le côté compact et discret du boîtier.- Son fonctionnement indépendant sur untéléviseur avec la décompression hardwareMPEGII intégrée.

Moins

- Il n’est pas possible de se servir duDEC3000-S sur un PC aussi simplementque sur un téléviseur avec la télécomman-de. On est obligé de lancer le logiciel à lamain et les réglages se font au clavier et àla souris.

WINTV NEXUS-SHAUPPAUGE


Chipset : SAA 7146Systèmes d’exploitation : Win95/98SE/ME/NT4/2K/XPConfiguration minimale : CPU 233 MHz,DirectDrawTélécommande : Oui (capteur à connectersur la carte)Sortie LNB : NonCommon Interface : Oui (en option)DISEqC : OuiSortie sonore : Jack 3.5 mm, RCA, SP/DIFSortie vidéo : Par la carte graphique,Composite, RCA, PAL BGAcquisition vidéo : MPEG IIAcquisition audio : PCM, MPEGData : OuiTélétexte : OuiEPG : OuiCâbles fournis : Récepteur Infrarouge, mini-jack, RCA, compositeLogiciels : DVB TV&Radio, DATA

La Nexus-S est la Rolls Royce des cartes satel-lites. Avec sa décompression hardware MPEGIIintégrée, elle fonctionnera facilement sur lesplus petites configurations pour une très bonnequalité d’image. De plus, avec sa connectiquede sortie, la carte du constructeur allemand per-met de se connecter facilement à son équipe-ment home cinéma par l’intermédiaire notam-ment de sa prise SP/DIF. Un must pour les plusfortunés d’entre nous.

Plus- La décompression hardware MPEGIIintégrée.- La connectique RCA et SP/DIF.

Moins- Le prix.- Un logiciel vidéo aurait été le bienvenu pouréditer les enregistrements et les graver.


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WINTV NOVA-CI HAUPPAUGE


Chipset : SAA 7146Systèmes d’exploitation : Win98SE/ME/2K/XPConfiguration minimale : CPU 600 MHz,DirectDrawTélécommande : Oui (capteur à connectersur la carte)Sortie LNB : NonCommon Interface : OuiDISEqC : OuiSortie sonore : Par la carte sonSortie vidéo : Par la carte graphiqueAcquisition vidéo : MPEG IIAcquisition audio : PCM, MPEGData : OuiTélétexte : OuiEPG : OuiCâbles fournis : Récepteur InfrarougeLogiciels : DVB TV&Radio, DATA

La Nova-CI pourrait être la petite soeur de laNexus, car elle possède la même qualité defabrication que son aînée sans pour autantbénéficier des sorties audio/ vidéo et de ladécompression MPEGII matérielle. Mais elledispose d’un avantage : un lecteur de carteCommon Interface qui permettra à l’aide d’unmodule supplémentaire adéquat de visionnerles chaînes payantes cryptées d’un abonne-ment comme TPS ou Canal Satellite.

Plus- La présence du Common Interface.- La gestion du transfert informatique.

Moins

- Lorsqu’on branche l’extension duCommon Interface, il vient prendre laplace d’un nouveau slot PCI, ce qui estvraiment dommage par rapport auxconcurrents qui intègrent tout en unemplacement.

SMART TVSATELLITEHERCULES


Chipset : Conexant 878ASystèmes d’exploitation : Win98SE/ME/2K/XPConfiguration minimale : CPU 500 MHz, 128Mo RAM (800 MHz et 256 Mo pour capturer)Télécommande : Oui (USB)Sortie LNB : NonCommon Interface : OuiDISEqC : OuiSortie sonore : Par la carte sonSortie vidéo : Par la carte graphiqueAcquisition vidéo : MPEG IIAcquisition audio : PCM, MPEGData : NonTélétexte : OuiEPG : OuiCâbles fournis : Récepteur Infrarouge USBLogiciels : DVB TV&Radio

Bien connu pour ses cartes graphiques 3D, sescartes son et ses moniteurs, le constructeurHercules propose une version satellite de sacarte tuner Smart TV. Elle dispose d’unCommon Interface, et c’est malheureusement laseule particularité notable sur cette carte. Il estcertainement difficile de faire tenir plus qu’unCommon Interface et qu’une entrée LNB sur unslot PCI pour rajouter une sortie audio ou vidéo.

Plus- La carte et le Common Interface sur lemême slot PCI.

Moins- Le manque de logiciels bonus et de sortiesaudio/vidéo pour le prix.

SATELLITE TVHIT-VIDEOLAB


Chipset : Conexant 878ASystèmes d’exploitation : Win98SE/ME/2K/XPConfiguration minimale : CPU 500 MHz, 128Mo RAM, DirectX 8.1, VGA 8 MoTélécommande : Oui (USB)Sortie LNB : OuiCommon Interface : NonDISEqC : OuiSortie sonore : Par la carte sonSortie vidéo : Par la carte graphiqueAcquisition vidéo : MPEG IIAcquisition audio : PCM, MPEGData : NonTélétexte : OuiEPG : OuiCâbles fournis : Récepteur Infrarouge USBLogiciels : DVB TV&Radio

La Hit-Videolab Satellite TV est en tout pointcomparable à la DST-1000 de Chaintech.Disponible pour un prix un peu plus élevé, sonmanuel est plus clair que sa concurrente, et l’in-terface peut paraître plus jolie pour certains. Onpourrait regretter l’absence de site web, actuel-lement en construction, il permettrait d’obtenirplus d’informations et de support sur le produit.

Plus- La sortie LNB que certaines cartes hautde gamme ne possèdent pas.

Moins- Le suivi du produit.


PCTV SAT PINNACLE


Chipset : Conexant 878ASystèmes d’exploitation : Win98SE/ME/2K/XPConfiguration minimale : CPU 500 MHz, 128Mo RAM, DirectX 8.1, VGA 8 Mo (700 MHzpour le Time Shifting)Télécommande : Oui (port COM RS232)Sortie LNB : OuiCommon Interface : NonDISEqC : OuiSortie sonore : Par la carte sonSortie vidéo : Par la carte graphique,S/Vidéo, RCAAcquisition vidéo : MPEG IIAcquisition audio : PCM, MPEGData : OuiTélétexte : OuiEPG : OuiCâbles fournis : Récepteur Infrarouge RS232Logiciels : PCTV Vision, Pinnacle TRex,Pinnacle Studio 8 (évaluation)

La qualité et la finition de l’installation logiciellede cette carte sont vraiment exceptionnelles.Malgré quelques erreurs de traduction française,on est guidé pas à pas lors de la configurationde la PCTV Sat. Le port de communication durécepteur infrarouge est automatiquementdétecté, et on est guidé étape par étape par unassistant pour tester la configuration vidéo duPC. On n’en reste pas là avec l’interface du logi-ciel de visualisation qui est très intuitive et convi-viale.

Plus- La finition de la suite logicielle.- Le SatFinder qui permet de trouver lepositionnement d’un satellite.

Moins

- L’absence de sortie audio.

PCTV SAT CIPINNACLE


Chipset : Conexant 878ASystèmes d’exploitation : Win98SE/ME/2K/XPConfiguration minimale : CPU 500 MHz, 128Mo RAM, DirectX 8.1, VGA 8 Mo (700MHzpour le Time Shifting)Télécommande : Oui (port COM RS232)Sortie LNB : OuiCommon Interface : OuiDISEqC : OuiSortie sonore : Par la carte sonSortie vidéo : Par la carte graphiqueAcquisition vidéo : MPEG IIAcquisition audio : PCM, MPEGData : OuiTélétexte : OuiEPG : OuiCâbles fournis : Récepteur Infrarouge RS232Logiciels : PCTV Vision, Pinnacle TRex,Pinnacle Expression

C’est la version identique de la PCTV Sat avecun Common Interface. Au passage, la carte aperdu sa sortie vidéo certainement par manquede place. Pour se faire pardonner, Pinnacle offreson logiciel Expression à la place de la versiond’évaluation de Video Studio, qui permet detransférer simplement des vidéos et des photossur CD et DVD. Une excellente idée !

Plus- Même qualité que la PCTV Sat avec unCommon Interface.- Le logiciel Expression pour faire passerla différence de prix

Moins

- L’absence de sortie audio/vidéo.


>

Il est difficile de choisir unvainqueur parmi ces 8 pro-

duits, qui utilisent majoritaire-ment deux types de chipset.Pour les petites configurations, ilest préférable de prendre laNexus-S ou le DEC3000-S cartous deux possèdent unedécompression matérielle MPE-GII, ce qui allégera les CPU. Si

c’est le budget qui estserré, l’utilisateurpourra sans problèmese jeter sur laChaintech DST-1000 ou la Hit-VideoLab, elles sedébrouillent trèsbien en restitu-tion audio etvidéo.Pour les fanas

de home ciné-ma, la Nexus-S sort du

lot avec ses multiples sortiesA/V et une qualité d’image excel-lente. La Pinnacle PCTV Sat s’a-vère être le meilleur compromis :L’utilisation du transfert informa-tique est totalement exploitée, laconfiguration est simplissime etconviviale, et cerise sur le gâteau,le package de logiciels est bienfourni pour 135 €.

Constructeur

Modèle

Common Interface

Sortie Vidéo

Sortie Audio

Décompression MPEGII Hardware

Data

Prix

Chaintech Hauppauge Hauppauge Hauppauge Hercules Hit-Videolab Pinnacle Pinnacle

DST-1000 DEC3000-S Nexus-S Nova-CI Smart TV Satellite TV PCTV Sat PCTV Sat CISatellite

Non Oui Non Oui Oui Non Non Oui

Non Oui Oui Non Non Non Oui Non

Non Oui Oui Non Non Non Non Non

Non Oui Oui Non Non Non Non Non

Non Non Oui Oui Non Non Oui Oui

89 € 210 € 240 € 150 € 160 € 160 € 135 € 160 €

dossier

L’avis de la

rédaction5

Un systèmed’exploitation

gratuit,performant etstable, ça vous

tente ? Si oui, vousvous demandez

sûrement ce que l’onpeut vraiment faireavec Linux, comment

l’installer, commenttransformer un

vieux PC en stationmp3 et DivX ou en

station bureautiquesans avoir à

acheter une licenceWindows ? Certes,

Linux n’est pas aussisimple à utiliser que

notre bon vieuxWindows, mais ses

atouts sontnombreux.


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Par : M.Scott

Un PC multimédia

sous Linux

En pratique

COMME LE MONTRE CETTE CAPTURE, LINUX PERMET DE TRAVAILLER AU SEIN D’UNE VÉRITABLE INTERFACEGRAPHIQUE ET DE PROFITER DU MULTIMÉDIA.


’effet de mode Linux estdigéré, mais son dévelop-

pement est quant à lui plusmature ; les distributions sontde plus en plus complètes etfaciles à utiliser. Avec l’engoue-ment que nous connaissonsactuellement pour le multimédia(MP3, DVD Vidéo, DivX…) ajou-té au besoin de posséder unsystème à jour sans dépensertrop d’argent, Linux sembletomber à pic. Néanmoins, denombreux utilisateurs ayanttesté différentes versions deLinux dans le passé sont tousarrivés à la même conclusion :trop difficile à utiliser pour lecommun des mortels et lespilotes n’existent pas pour l’in-tégralité des matériels. Nousverrons donc ce qu’il en estaujourd’hui. D’autres se deman-dent tout simplement ce quesait vraiment faire Linux, et s’ilmérite qu’ils changent leurshabitudes et consacrent letemps nécessaire à sa décou-verte. C’est pourquoi nous ver-rons les principes de base etl’installation d’une première dis-tribution puis nous irons plusloin en ce qui concerne le multi-média, l’idée de départ de cetarticle.

Qu’est-ce queLinux ?

En quelques mots, Linux est unsystème d’exploitation (commeWindows) apparu au début des

années 90 grâce à LinusTorvalds, étudiant Finlandais àl’époque, et au concours de mil-liers de développeurs toutautour de la planète. Linux estgratuit, ainsi que la majorité deslogiciels existants pour cet OS.Bien que Linux soit plus orientévers des utilisations de type ser-veur (de mails, de fichiers, debases de données…), il existeaujourd’hui des applicationsbureautiques, ludiques et multi-médias qui nous concernentplus. A la base, Linux est unsystème en ligne de comman-de, comme notre bon vieux MSDOS, mais les interfaces gra-phiques modernes que l’on utili-se en surcouche telle que ladernière version de KDE rendson utilisation assez proche decelle de Windows XP. Avantd’essayer d’installer Linux "à lamain", une opération qui relèvede l’exploit à l’exception d’êtreun expert, sachez que l’on télé-charge ce que l’on appelle desdistributions.La RedHat, la Suse ou laDebian, des distributionscélèbres, embarquent tout cequ’il faut pour configurer unsystème Linux depuis zéro, inté-grant un maximum de logicielset une interface d’installationassez facile à maîtriser. Durantnos tests, nous utiliserons lanon moins populaire distributionMandrake, d’origine française,dans sa nouvelle version 10.0.Enfin, notons que Linux présen-te l’avantage d’être beaucoup

moins gourmand que Windowsen terme de ressources maté-rielles. Ainsi, un PC qui voussemble dépassé depuis bellelurette pourrait bien reprendredu service !

Ce dossier est né de l’envie decréer un PC home cinéma puis-sant et gratuit, nous avons doncchoisi de tester et de vousapprendre à utiliser des applica-tions dédiées à cet usage. A lamanière de ShowShifter sous

Windows, nous nous intéresse-rons à Freevo et MythTV sousLinux et plus précisément àKnoppMyth qui est un peu plusfacile à mettre en place. Pourles plus frileux, ou ceux quicherchent la facilité absolue,nous allons commencer parGeeXboX, une distribution àpart entière qui permet de fairefonctionner un PC home cinémaen bootant sur un simple CD ; iln’y a même pas besoin dedisque dur !

L

“Dans le pire des cas,ce dossier vousconvaincra que Linuxn'est toujours pas faitpour vous... Dans lemeilleur, il vousdonnera l’opportunitéd’utiliser une alternativesérieuse à un Windows98 plutôt que d’acheterun XP, à coût zéro.”

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eeXboX est un projet Linux assezrécent, le début du développe-

ment date de décembre 2002, ayantpour objectif de transformer n’importequel PC de classe Pentium en lecteurde médias. Comprenez par là queGeeXboX permet de lire des morceauxde musique et des séquences vidéosans installer et paramétrer de systè-me d’exploitation. En fait, il n’y amême pas besoin de disque dur dutout ! Voyons de plus près commentfonctionne GeeXboX et quels sont sespoints forts et ses points faibles.

GeeXboX est basé sur un noyau Linuxet quelques logiciels libres dont lefameux MPlayer, le lecteur de médiasle plus populaire sur cette plateforme.Les programmeurs ont réussi à inté-grer en une seule et même imagebootable le système, de nombreuxpilotes, des logiciels de lecture avecles codecs les plus répandus ainsiqu’une petite interface. Cerise sur legâteau, GeeXboX supporte le réseaupour aller chercher des fichiers sur unautre ordinateur (dans le cas où votrePC GeeXboX n’aurait pas de disquedur, c’est bien pratique) et une bonnequantité de télécommandes infra-rouges dont celles livrées avec lescartes TV les plus connues. "Biensûr", GeeXboX est entièrement gra-tuit. Les logiciels qui lui permettent defonctionner et l’enveloppe graphique

sont tous régis par la licence GNU –General Public Licence – définissantles règles d’utilisation des logicielslibres (et gratuits).

Nous avons testé la version 0.96,actuellement en téléchargement sur lesite GeeXboX (www.geexbox.org).Notez qu’il existe, au choix, une ver-sion en anglais mais aussi une en fran-çais. Pratique ! Nous avons essayéGeeXboX sur trois PC, allant du PII 400MHz / 128 Mo / ATi Rage Pro au P4 2.4GHz / 512 Mo / GeForce4 Ti4600 enpassant par un PIII 1.0 GHz / 256 Mo /i810. Premier constat, très agréable,GeeXboX démarre et fonctionne sansproblème apparent sur les troismachines. Il est surprenant de voirqu’un vieux PII 400 avec son ATi RagePro est à même de lire des DVD Vidéoet même des DivX ! De même, la cartei810 intégrée à la carte mère du PIII 1.0GHz s’est montrée à la hauteur de satâche. Un bon point donc pourGeeXboX qui permet de donner uneseconde jeunesse à de vieux PCcomme lecteurs de médias.Etrangement, c’est sur le PC moderneque nous avons eu le plus de pro-blèmes ! Non seulement l’image duDVD était entrelacée et donc assezmoche sur un écran VGA, mais le sonétait étrangement accéléré, tant enécoutant une musique qu’en regardantun film. La télécommande Pinnacle

(livrée avec une carte PCTV) fonction-ne sans problème avec son récepteurbranché sur le port COM1. Au registredes doléances, nous n’avons pasréussi à accéder à des fichiers parta-gés sur le réseau. Pourtant, l’adresseIP du PC GeeXboX était bien spécifiéeet nous avons même réussi à le voirdepuis les autres postes. Notons éga-lement qu’il n’existe pas encore d’in-terface permettant de contrôler lesDVD Vidéo. Du coup, la lecture desfilms DVD n’est pas évidente, car ledisque s’enchaîne simplement cha-pitre après chapitre sans jamais allersur le menu du disque… il est doncimpossible de changer de langue et degérer les autres options ! Enfin,GeeXboX ne supporte pas non plus leson 5.1, si cher à nos DVD Vidéo etquelques DivX. Il existe une astuce quipourra satisfaire quelques personnes,nous verrons ça un peu plus loin.

GeeXboX a pour vocation d’être com-patible avec l’ensemble des PC maisc’est encore loin d’être le cas. Vouspourrez trouver des informations surla prise en charge de composants parGeeXboX en vous rendant sur le siteWeb beb59.net/geexbox. Puisqu’il n’ya rien à installer sur disque dur, vouspouvez aussi tenter d’utiliserGeeXboX "juste pour voir". Vous aurezpeut-être une bonne surprise ! Passons désormais à la pratique.

GeeXboX


G

Pas à pas

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Téléchargementet gravure

La première étape consiste à vous rendresur le site www.geexbox.org et de télé-charger la dernière mouture de GeeXboXen version ISO française. Une fois le fichierISO sur votre disque dur, il faut le graversur CD. N’importe quel logiciel courantvous permet de le faire, comme le célèbreNero Burning Rom (démo téléchargeablesur www.ahead.de). Il suffit de vous rendredans le menu Graveur – menu fichier pourles anciennes versions – et de cliquer sur"graver image". Sélectionnez ensuite l’ima-ge de GeeXboX et lancez la gravure. VotreCD devrait sortir très rapidement puisqueGeeXboX pèse à peine 6 Mo ! Les plusmalins pourront éditer l’iso pour y mettredes DivX et avoir des CD vidéo bootables !

Chargementet prise en main

Pour lancer GeeXboX, il faut tout d’abordvous rendre dans le BIOS de l’ordinateur enappuyant – certainement – sur la touche"suppr" ("del" en anglais) de votre clavier audémarrage. Vous devez chercher dans lemenu de configuration du BIOS l’endroit quipermet de modifier la séquence de boot,l’ordre de recherche des périphériques dedémarrage. Si votre carte mère a une fonctionde sélection rapide du disque de boot horsbios, c’est encore mieux… Vérifiez que le lec-teur CD est présent et si possible en premiè-re position avant de sauvegarder et quittez leBIOS. Insérez le CD de GeeXboX, l’ordinateurdoit logiquement démarrer dessus. Après uncours instant, le lecteur CD s’ouvre et vouspouvez retirer le disque. A présent, vous êtessur le menu de la GeeXboX. Une pression surla touche M permet de le cacher ou de l’affi-cher. Nous vous invitons pour commencer àvous rendre dans le menu d’aide pourapprendre les touches les plus courantes (Spour la sortie TV, V pour les sous-titres…).

Utilisation 1/2

Pour lire un film ou tout autre média surCD, rien de plus facile. En insérant dans lelecteur un CD Vidéo, un CD DivX, un DVDVidéo ou un CD Audio, la lecture commen-ce automatiquement. Appuyez sur lesflèches de gauche ou droite pour reculerou avancer dans un film/morceau. Pouractiver la sortie TV, il suffit de presser latouche S. Si cela ne fonctionne pas, c’esttout simplement que votre carte graphiquen’est pas encore correctement gérée parGeeXboX et il n’y a rien que l’on puisse yfaire, hélas. La touche V permet d’afficherles sous-titres des DivX qui en bénéficient.En revanche, nous n’avons pas réussi àafficher le moindre sous-titre durant la lec-ture d’un DVD Vidéo alors que le change-ment de langue n’est pas possible. Si parhasard vous rencontriez un léger décalageentre l’image et le son d’un DivX, vouspouvez tenter de le corriger grâce auxtouches + et – du clavier qui permettentd’ajuster le décalage temporel.


1

2 3

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dossier>

Utilisation 2/2Si vous désirez lire un fichier pré-sent sur le disque dur, il suffit d’ap-peler le menu via la touche M, desélectionner ouvrir puis fichier.Vous pourrez parcourir l’ensembledu disque dur virtuel (en mémoirevive) qui héberge la GeeXboX etaccéder au lecteur CD ainsi qu’auxvolumes Microsoft depuis le réper-toire /mnt. Par défaut, lorsque voussélectionnez le menu ouvrir/fichier,vous devez tomber à la racine dece répertoire /mnt. Si ce n’est pasle cas, remontez d’un cran ensélectionnant /.. et descendez lesrépertoires jusqu'à ce que voustrouviez /mnt puis validez. Vouspouvez à présent choisir le fichierde votre choix avec les flèches hautet bas puis le lire en appuyant surentrée. Pour ajuster le volume, l’ai-de de GeeXboX précise qu’il faututiliser les touches de 1 à 9. Nousn’avons pas vraiment réussi àl’ajuster de cette façon, alors queles touches du volume de la télé-commande fonctionnaient sansproblème. L’option quitter du menuprincipal permet tout simplementde décharger GeeXboX etd’éteindre votre ordinateur.

Personnalisersa GeeXboX

Si vous désirez aller plus loin,sachez qu’il est possible et mêmerecommandé de personnaliserGeeXboX. Vous pouvez télécharger,toujours gratuitement, le logicielGeeXboX ISO Generator sur le siteofficiel. Ce dernier permet, mêmesous Windows, de modifier desfichiers contenus dans GeeXboX etde recréer très facilement uneimage bootable à graver. Une foisque vous aurez décompressé legénérateur d’ISO, les fichiers àajouter et/ou éditer se trouventdans le sous-répertoire iso/geex-box. Les principaux fichiers deconfiguration se trouvent dans lerépertoire /etc. Vous pouvez parexemple spécifier l’adresse IP devotre GeeXboX ainsi qu’un nomd’utilisateur et un mot de passepour vous connecter aux PCWindows (cette fonctionnalité n’apas marché lors de nos tests) enmodifiant le fichier network. Vous

pouvez également modifier desoptions dans le fichier mplayer.confcomme la résolution écran à utiliser.Pour obtenir la liste complète desoptions à utiliser sous MPlayer, ilest conseillé de lire la documenta-tion officielle à l’adressewww.mplayerhq.hu/ DOCS/HTML/fr/documentation.html. Vous pou-vez profiter de l’opération de per-sonnalisation pour modifier la poli-ce de caractères. C’est très facilepuisqu’il s’agit d’une polie TrueTypecomme la majorité de celles quenous avons sous Windows. Lefichier doit s’appeler font.ttf et rem-placer celui qui existe dans/iso/GEEXBOX/usr/share/ mplayer/font. Une fois votre GeeXboX per-sonnalisée, double cliquez surgenerator.exe. Le programme vouspose deux questions importantesqui sont le choix de la langue et lechoix de la télécommande infrarou-ge à supporter. Il n’y a plus qu’àchoisir et à cliquer sur ok. Au boutde quelques secondes, vous obte-nez un fichier ISO à graver !


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Les liens utiles pour GeeXboX- www.geexbox.org : le site officiel

- www.geexdb.net : un site de passionnés, en français, avec des tutoriaux et des thèmes à télécharger

- beb59.net/geexbox : la liste des matériels supportés par geexbox

- www.mplayerhq.hu : le site officiel de MPlayer

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AstucesQuelques astuces permettent demieux profiter de GeeXboX. Voici lesprincipales :

- pour graver GeeXboX, faites bienattention à graver l’image ISO tellequelle. Il ne faut pas utiliser de logi-ciel comme WinRAR et tenter d’enextraire les données.- GeeXboX ne supporte pas le son5.1. Cela signifie que vous ne pour-rez pas profiter des fonctionnalitésde décodage de votre carte son oude votre kit d’enceintes PC.Néanmoins, si vous possédez unamplificateur externe qui permet dedécoder le 5.1 depuis un flux brut(en passant par un câble audionumérique coaxial ou optique), vouspouvez alors activer la sortie "passtrue" dans MPlayer en éditant lefichier mplayer.conf et en ajoutant laligne ac=hwac3, (n’oubliez pas lavirgule !).- il est possible de changer l’imagede fond durant la lecture desfichiers. Il s’agit en réalité d’unevidéo (qui permet d’afficher le CDqui tourne). Le fichier du fond princi-

pal à modifier est iso/GEEXBOX/usr/phare/mplayer/background.avi.Pour le fond animé durant la lecturedes CD audio, c’est le fichier back-ground-audio.avi. Pour faire au plussimple, rendez-vous sur le sitewww.geexdb.net et utilisez l’outil en

ligne baptisé Image2avi. Vous pou-vez alors sélectionner une imagedepuis votre ordinateur et la conver-tir en un fichier directement utili-sable par GeeXboX. Il n’y a qu’àchoisir entre 640x480 et 800x600selon votre écran.


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Le mode super utilisateurSous Linux, de nombreuses opérations de configurationrequièrent d’avoir les droits du super utilisateur (root). Avantde lancer les commandes que vous souhaitez dans unefenêtre de terminal, tapez "su" et lorsque cela vous estdemandé, votre mot de passe root.

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Installer Linux,Mandrake 10

Téléchargeret graverMandrake 10

Pour débuter, il faut bien sûr se pro-curer la distribution Mandrake. Riende plus simple, étant donné qu’elleest en libre téléchargement depuisleur site Internet (ou l’un des nom-breux miroirs). Néanmoins, vousdevrez vous armer de patiencesachant qu’il n’y a pas moins detrois CD de 700 Mo chacun !Rendez-vous donc sur le site Webwww.mandrakelinux.com/fr et cli-quez sur télécharger tout en haut.Une page d’accueil vous invite àsupporter Mandrake Linux en effec-tuant un don d’argent, ce que nousvous encourageons à faire si vousutilisez régulièrement cette distribu-tion. En attendant, vous pouvez cli-quer sur le lien du bas intitulé "jesuis déjà membre…" pour accéderdirectement à la page des téléchar-

gements. Ce qui nous intéresses’appelle "Images ISOMandrakelinux 10.0 Communitypour i586 et compatibles". Il faut àprésent sélectionner le miroir quisemble le plus proche de chez vouset, si possible, utiliser un logicielFTP (comme leechftp, www.down-load.com) ou un gestionnaire detéléchargements (comme leechget,www.leechget.net) ; en effet, enimaginant que le téléchargementd’un fichier de 700 Mo plante vers lafin, vous serez bien content de nepas avoir à recommencer depuis ledébut ! Dès que vous avez les troisfichiers iso sur votre disque dur, ilsuffit de les graver à l’aide du logi-ciel de votre choix (comme NeroBurning Rom, www.ahead.de). Il estaussi possible d’acheter le soft surle site de Mandrake : la 10.0 dispo-nible en DVD pour 54 , la 9.2 quireconnaît moins de hardwares en 7CD pour 54 . Notez que les offressont variées et évoluent souvent.

Débuterl’installation(boot sur CD)

L’installation débute, comme tou-jours, par un passage dans le BIOSpour paramétrer le démarrage sur lelecteur CD en priorité. La notice devotre carte mère doit être en mesu-re de vous aider à ce sujet. Insérezle premier CD de la Mandrake dansvotre lecteur et relancez l’ordinateur.Dès le départ, vous devez voustrouver face à une interface gra-phique sur fond bleuté. Vous n’avezqu’à presser la touche entrer pourdébuter l’installation. A ce moment-là, le programme charge quelquespilotes dont ceux nécessaires àl’installation comme le pilote de lec-teur CD. Dans notre cas, même lasouris USB a été reconnue. Au boutde quelques secondes, l’installationdébute véritablement et vous avez

de nouveaula main. Ceté c r a nconcerne lechoix de lalangue. Pasde mystère,vous n’avezqu’à choisirfrançais et àcliquer sursuivant.

La distribution Mandrake fait partie des plus célèbres et estmise à jour de façon très régulière. Elle est presqueintégralement traduite en français, c’est pourquoi nous l’avonschoisie pour illustrer ce dossier Linux.

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Pas à pas

Premiersparamètreset partitions

Juste après la sélection delangue, l’installateur Mandrakevous demande d’accepter unelicence, vous n’avez pasd’autres choix que de vous yplier pour continuer. Le troisiè-me écran permet de paramé-trer votre clavier. Nous avionsdéjà choisi la langue pour l’in-terface, ce coup-ci il faut denouveau choisir français etvalider pour que les touchescorrespondent bien à notrestandard AZERTY. En quatriè-me position, un menu nouspropose de choisir entre diffé-rents niveaux de sécurité allantde standard à paranoïaque (!).Pour le simple utilisateur quenous sommes, le mode stan-dard suffit amplement. Nouspassons désormais à l’épineuxproblème des partitions. Grâceà la Mandrake 10, cette opéra-tion est devenue assez facileen fait. Si votre disque est videou que vous ne souhaitez pasinstaller un autre systèmed’exploitation, nous vousconseillons de choisir l’optionqui permet d’utiliser l’espacelibre de façon automatique.Ainsi, le programme découpe-ra le disque au mieux de sesbesoins. Si vous avez déjà uneversion de Windows installée

et qu’il n’y a plus d’espacelibre, l’installateur deMandrake vous permet deredimensionner votre partitionWindows sans effacer lamoindre donnée (à conditionqu’il y ait de l’espace libre surcelle-ci bien sûr) ! C’est uneexcellente nouvelle pour lespersonnes qui souhaitent tes-ter Linux sans avoir un seconddisque dur à disposition.

Choix despaquetageset copiedes fichiers

Après un bref instant de forma-tage, l’installateur vous permetde choisir les composants à ins-taller. Par défaut, des groupesde paquetages sont cochés etils suffisent à la majorité desapplications. C’est pourquoinous vous conseillons de ne pasmodifier ces options. Néanmoins, il est possibled’ajouter ou de retirer très facile-ment des groupes de paque-tages ou même des paquetagesindividuels en cochant la casesélection individuelle des paque-tages (ne vous compliquez pastrop la vie pour commencer). L’installation par défaut occu-pe environ 1340 Mo sur votredisque dur. Vous n’avez plus

qu’à valider en cliquant sur sui-vant pour entamer la copie desfichiers. A la manière deWindows, différents écransinformatifs défilent durant lacopie, mettant en exergue lesavantages de Mandrake Linux.Au fur et à mesure, l’installa-

teur va vous demander d’insé-rer les CD n°2 puis n°3. Vousserez même questionné pourun éventuel CD n°4 (présentdans la version commercialeen boîte de Mandrake) maisvous pouvez annuler cetterequête sans problème.


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Les pilotes de logicielsPour aller au plussimple, dites vous queles périphériques quiseront automatique-ment reconnus par laMandrake 10.0 survotre PC seront lesseuls que vous pourrezréellement, facilementutiliser. Si ce n’est pasle cas, il existe peut-être des pilotes Linux àtélécharger sur le siteWeb du constructeur,mais quand bien mêmevous en trouveriez,l’installation est si fasti-dieuse qu’elle découra-

gerait tout novice. Rassurez-vous tout de même car de trèsnombreux matériels sont supportés y compris parmi lespériphériques externes. Branchez vos appareils USB etvous serez surpris de voir combien sont automatiquementreconnus (parfois après un redémarrage). Nous avons été enmesure d’utiliser une Webcam (Philips), un appareil photonumérique (Kodak) et un scanner (Epson). Même notredisque dur externe en USB a été monté sur le bureau.

NVIDIA PROPOSE DES DRIVERSFORCEWARE POUR LINUX MAIS CE N’ESTPAS POUR AUTANT QUE SES CARTESGRAPHIQUES SONT EXPLOITÉES À 100%.

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dossier>


Mots de passeet paramètresfinaux

Après la copie des fichiers, qui peutdurer de quelques secondes à plus de15 minutes selon vos choix de paque-tages et la vitesse de votre lecteur, le pro-gramme vous demande de saisir le motde passe "root". Dans un environnementLinux, l’utilisateur root est tout puissant.C’est en quelque sorte l’équivalent del’administrateur dans un environnementWindows NT/2000/XP. Tapez le mot depasse de votre choix (il est importantd’en entrer un), mais faites attention carLinux différencie les majuscules desminuscules. En cliquant sur suivant, vousavez la possibilité de créer un premiercompte utilisateur, celui que vous allezutiliser au jour le jour (il faut absolumentéviter d’utiliser le compte root pour desraisons de sécurité). La page d’aprèsvous permet de choisir l’environnementgraphique, pour lequel nous suggéronsvivement KDE pour sa simplicité, et offrela possibilité de charger l’interface gra-phique automatiquement au démarragedu PC (conseillé). Il faut égalementcocher cette case. En cliquant à nou-veau sur suivant, vous tombez sur unepage permettant d’ajuster les para-mètres graphiques de la configurationgraphique de l’ordinateur. En principe,votre carte vidéo et votre écran ont étéreconnus. Il n’y a plus qu’à choisir larésolution de votre choix (vous avez lapossibilité de tester). Le dernier écran del’installateur permet de visualiser la confi-guration matérielle de l’ordinateur etd’apporter d’éventuelles modifications.Vous pouvez par exemple configurervotre carte réseau, mais nous verronscomment le faire depuis KDE.

Premier boot

En terminant l’installateur, l’ordinateurreboote. C’est le moment de retirer le der-nier CD d’installation, si ce n’est pas déjàfait et de retourner dans le BIOS pour indi-quer que le disque dur reprend sa placede premier périphérique de démarrage.Le premier écran qui apparaît après l’affi-chage du BIOS est sur fond bleu et per-met de choisir votre système d’exploita-tion avec quelques options. C’est ce quel’on appelle un gestionnaire de boot, etcelui-ci s’appelle LILO (l’abréviation deLinux Loader). Vous pouvez choisir linux(ou linux-smp si votre processeur suppor-te l’hyper threading ou si vous avez un PCbiprocesseur) ou windows si jamais cedernier est également installé sur lamachine. A la fin du chargement,Mandrake Linux vous propose de remplirun formulaire que vous pouvez choisird’ignorer en cochant la case ne pasenvoyer le questionnaire. En cliquant sursuivant, Mandrake vous demande à nou-veau de choisir votre interface graphique. Sélectionnez KDE et cliquez sur suivantpuis sur terminer. KDE (version 3.2 actuel-lement) s’initialise et vous vous trouvezenfin en présence d’un système Linuxopérationnel.

Configurationpost-installation

Une fois que vous aurez enfin accès àvotre nouveau bureau Linux, vousaurez certainement envie de toucherun peu à tout. Pour commencer parquelque chose de pratique, rendez-vous donc dans le menu K (l’icône enétoile en bas à gauche)/Système/Configuration et cliquez surconfigurer votre ordinateur. Un logicielse lance, vous demandant pour com-mencer de saisir le mot de passe root(administrateur). Entrez celui que vousaviez saisi durant l’installation initiale.Le centre de contrôle Mandrake res-semble un peu au panneau de confi-guration que vous pouvez connaîtresous Windows. C’est grâce à ce der-nier que vous allez pouvoir modifiervotre résolution d’écran, changer desmots de passe ou paramétrer votrecarte réseau et votre configurationInternet. C’est en français, les choixsont assez intuitifs et vous devriezvous en sortir sans mal.

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dossier>

l existe trois façons d’installer desprogrammes sous Linux. La pre-

mière, de loin déconseillée pour lesnovices, consiste à télécharger lessources d’un programme et de les com-piler pour son système. Cette opérationest assez fastidieuse, il manque tou-jours des fichiers à droite à gauche etles commandes à utiliser en modeconsole n’ont rien d’intuitif. Nous évite-rons donc cette méthode, bien que cesoit parfois la seule qui fonctionne, ouen tous les cas la plus efficace.

Quand lesdépendances sontbien gérées

Il n’y a pas un Linux mais des Linux, uneinstallation réclame donc un peu plusd’attention que sous Windows. Les dis-tributions les plus célèbres intègrentdepuis quelques années une gestion del’installation des programmes sousforme de paquetages (en anglais, pac-kages). Il s’agit d’archives, d’un formatbien spécifique à chaque distribution, quiintègrent tous les fichiers d’un program-

me ou d’une partie de programme et quiles installent directement au bon endroit.Si l’installation de packages fait gagnerbeaucoup de temps, ce n’est rien com-paré aux nouveaux systèmes de gestiondes dépendances. Les anciens utilisa-teurs de Linux auront certainement un

sourire au coin de la bouche lorsqu’il sesouviendront le temps passé à installertel fichier requis par une application, puistel autre nécessaire pour le fonctionne-ment du précédent et ainsi de suite.Effectivement, certains programmesdépendent d’autres que vous devrez ins-taller pour les faire fonctionner. Hélaspour nous, ces autres programmesdépendent généralement d’autres euxaussi, ce qui complique lourdement latâche. A la finale, on ne sait même plusce que l’on voulait installer à l’origine tel-lement il y a de dépendances à installer !

La Mandrake 10 intègre un logiciel, rpm-drake, qui permet non seulement d’ins-taller ou de supprimer proprement leslogiciels sous forme de paquetages(fichiers .rpm) mais également de gérerles dépendances entre ces derniers.Voici, par l’exemple, comment installerun logiciel sur votre Linux fraîchementinstallé. Cliquez sur le menu K (l’étoile enbas à gauche) puis sélectionnezSystème\Configuration\Paquetages etcliquez sur installer des logiciels.L’interface vous demande de saisir lemot de passe root qui permet à rpmdra-

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I

Installer un logicielsous Linux

LORSQUE RPMDRAKE SERA RÉELLEMENT AU POINT ET UTILISÉ PAR L’ENSEMBLE DESDÉVELOPPEURS, INSTALLER UN LOGICIEL SOUS LINUX SERA AUSSI FACILE QUE SOUS WINDOWS.


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ke de copier des fichiers un peu par-tout y compris dans les répertoiressystème. Quelques secondes plustard, rpmdrake est lancé et permet dechercher un paquetage à installerparmi une importante liste de logicielsdisponibles sur les CD d’origine. Nousallons installer xmms, un équivalent deWinamp pour Linux. Tapez xmms dansle champ de recherche et validez. Vousdevez obtenir une liste de résultat encontrebas. Parmi les choix disponibles,il faut se contenter de prendre le plussimple, en l’occurrence xmms-1.2.9-3mdk. Celui-ci est alors coché, enattente de l’installation et des informa-tions sont affichées à droite. Désélectionnez-le et cochez à présentxmms-skins-1.0.0-16mdk. Dans cecas, une fenêtre pop up apparaît vousavertissant sur la nécessité d’installerxmms pour le fonctionnement de cepaquetage. Vous n’avez qu’à valider.Dans le cas présent, xmms est unedépendance de xmms-skins. Pour ter-miner, cliquez sur le bouton installer etsuivez les instructions à l’écran.

La majorité dutemps

Hélas, si le système évoqué ci-des-sus paraît simple d’emploi, il estencore loin d’être pleinement utili-

sable. Par exemple, il suffit de vou-loir installer une application qui n’estpas listée dans cette base depaquetages pour se retrouver blo-qué. Si c’est le cas, voici notreméthode d’installation ; grâce àcette dernière, vous pourrez installerpresque tous les logiciels sans avoirà compiler. Nous avons vu que lafaçon simple d’installer un logicielsous Mandrake est d’utiliser despaquetages. Si jamais un paquetagen’est pas disponible via le logicielrpmdrake, sachez qu’il existe peut-être quelque part sur Internet et quevous pourrez tout de même l’instal-ler. Il existe deux façons efficaces dechercher des paquetages rpm sur leWeb. La première est d’utiliser le sitewww.rpmfind.net. Ce site recensetous les fichiers rpm existants sur laplanète (ou presque) et renseignesur la version, la distribution et laplateforme pour laquelle ils sontconçus. Notez que www.rpmfind.netdispose de plusieurs miroirs qui nesont pas forcément mis à jour tousen même temps. En ce moment, ilsemble que le serveur baptisé fr2soit le seul réellement à jour. Sijamais vous ne trouvez pas votrepaquetage ici, il reste la solution dele trouver grâce à un moteur derecherche comme Google(www.google.fr). Pour installer un

paquetage rpm sans passer parrpmdrake, vous avez deuxoptions. Soit vous cliquez simple-ment sur le lien permettant de télé-charger le fichier depuis le naviga-teur Konqueror, standard dansKDE, et vous aurez la possibilitéd’installer directement le packeta-ge via guRPMi. Il n’y a qu’à suivreles instructions en français àl’écran pour installer le paquetagede façon simple et rapide. Soitvous préférez télécharger le fichiersur votre disque dur et l’installer enmode console. Dans ce cas, ren-dez-vous dans le répertoire ouvous avez stocké le fichier, passezen mode super user et tapez"urpmi fichier.rpm" (sans les guille-mets). Dans les deux cas, vousserez prévenu de l’impossibilitéd’installer un paquetage si desdépendances sont manquantes. Sitel est le cas, vous devrez commen-cer par installer ces dépendancesen suivant les mêmes instruc-tions… bon courage !


Conseils de téléchargement pourMandrake Linux

Sur www.rpmfind.net, comme partoutailleurs, vous serez souvent confrontéau choix périlleux de nombreuses ver-sions d’un package RPM. Voici lesconseils à retenir.

Pour commencer, évitez tous les paque-tages embarquant les fichiers sourced’un programme. Ce sont les fichiersdont le nom contient "src". De plus,même si les fichiers rpm existent pourde nombreuses distributions, il fautimpérativement qu’ils soient conçuspour la Mandrake, si possible dansvotre version. Les packages des autresdistributions ont peu de chance defonctionner, si ce n’est quelques fichierspour RedHat dont la conception estassez proche. Ensuite, si vous ne savezpas quoi choisir au niveau de la plate-forme, voici l’ordre de compatibilité pournos PC ; noarch (pas d’architecture) >i386 (Intel 386 et plus récent) > i586(Pentium et plus récent) > i686 (PentiumIII et plus récent). Il faut bien sûr éviter àtout prix les fichiers qui ne pourraientpas fonctionner sur votre PC (plate-formes PPC, Alpha, ARM…). D’unemanière générale, privilégiez la dernièreversion d’un logiciel ou d’une librairie.

Les fichiers pour Mandrake, MandrakeCooker (version en développement) ouMandrake Contrib (fichiers fournis pardes particuliers) sont tous utilisables.

Si vous ne savez pas quelles sont lesdépendances d’un paquetage, il suffit decliquer sur son nom dans le résultat derecherche de www.rpmfind.net. Vousobtenez alors une page avec un résumédu paquetage ainsi qu’une liste detoutes les dépendances avec, en géné-ral, un numéro de version minimum pourchacune d’entre-elles.

Pour optimiser les téléchargements,mettez-vous en mode console et utilisezla commande "wget urldufichieràtélé-charger" (sans les guillemets). Le fichiersera téléchargé plus rapidement et placépar défaut dans le répertoire depuislequel vous avez lancé la commande.

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our nous recentrer vers le multi-média, voyons ce dont Linux est

capable. De base, la Mandrake 10.0que vous venez d’installer est déjàassez complète puisque vous pouvezlire la majorité des fichiers audio etvidéo sans avoir à installer quoi que cesoit, y compris des DivX. Il suffit d’uti-liser les logiciels proposés dans la sec-tion multimédia du menu K.Cependant, si nous nous intéressons àLinux, ce n’est pas pour retrouver ceque nous avions déjà sous Windows !Il existe une application multimédia quise distingue des autres du côté deMicrosoft, il s’agit de Media Center.Cette surcouche de Windows XP per-met de transformer les PC compa-tibles en de véritables stations multi-médias, complètes et simples d’em-ploi. Hélas, Windows XP Media CenterEdition ne fonctionne que sur les PCcertifiés et le coût d’achat refroidit lamajorité des utilisateurs potentiels. Ilexiste des alternatives assez intéres-santes sous Linux, il s’agit de Freevoet MythTV.

Freevo et MythTV sont tous deux enplein développement. Cela signifie quetoutes les fonctionnalités ne sont pasencore opérationnelles et que vous

pourrez rencontrer des bugs en les utili-sant. Malgré tout, sachant qu’ils sonttous deux gratuits, il est intéressant deles essayer. L’un comme l’autre, ils fonc-tionnent déjà suffisamment bien pourenvisager une utilisation quotidienne.

Freevo, un petitMedia Center

Freevo offre quatre fonctions principales.Il permet de visionner la télévision, vision-ner un film (VCD, DVD ou DivX), écouterde la musique (CD Audio, MP3…) etvisualiser des photos. Vous pouvez soitl’utiliser sur un PC classique, soit sur unPC réellement dédié à un usage homecinéma sur lequel sont raccordés uni-quement un téléviseur et une télécom-mande infrarouge. Freevo supportel’ajout de thèmes permettant de modifierson apparence et de quelques modulesd’options. Bien qu’il offre un peu moinsde fonctionnalités, Freevo est à l’heureactuelle un peu plus performant que sonconcurrent MythTV. Par exemple, vouspouvez associer un fichier image àchaque album musical ou film (la jaquet-te). La navigation entre les menus etsous-menus est également un peu plus

fluide avec Freevo. En revanche, il dispo-se de moins de modules optionnels et nepermet pas, par exemple, de faire del’enregistrement TV live, le fameux modePVR qui est la force de MythTV.Rappelons que l’enregistrement TV livepermet de visualiser un film tout en enenregistrant un autre. De façon plus pra-tique, cela permet par exemple si le télé-phone sonne durant une émission demettre pause, c'est-à-dire que le logicielenregistre la séquence tant que vousêtes au téléphone, et de regarder la fin del’émission par la suite, ce qui consiste àlire le fichier enregistré tout en continuantd’enregistrer la fin !

MythTV, multimédiaet plus encore

Le fonctionnement de MythTV est assezdifférent de celui de Freevo puisque toutest basé sur des modules que l’on peutchoisir d’installer, ou non. De base,MythTV est, comme son nom l’indique,orienté vers l’utilisation de la TV. Vouspourrez non seulement visionner desfilms, mais également enregistrer ce quipasse à la TV (même en MPEG-2 pourpeu que vous possédiez une carte vidéoHauppauge PVR-250 ou PVR-350). Il estmême possible de cumuler les tuners TVau sein du PC pour enregistrer plusieursémissions simultanément, ce qui néces-site un PC puissant. Avec plusieurstuners, vous pourrez également utiliser lafonction PIP (picture in picture) qui per-met de suivre deux chaînes de TV enmême temps, la première étant en pleinécran et la seconde en vignette dans uncoin. Le support des cartes DVB pour lesatellite est en train d’arriver. Enfin,sachez que vous pourrez obtenir unmaximum d’informations sur les pro-grammes en cours depuis MythTV, maishélas cette fonctionnalité n’est réelle-ment utilisable que par les américainspuisque aucun service n’existe encore ence qui concerne la France.

Les charmes de MythTV ne se canton-nent heureusement pas à la télévision.Vous pouvez vous en servir pour vision-ner des films, écouter de la musique maiségalement pour simplifier l’utilisation dedifférentes applications comme Mame, le


P

Freevo et MythTV

FREEVO COMME MYTHTV PERMETTENT DETÉLÉCHARGER SUR INTERNET UN GUIDE DES

PROGRAMMES TV. DOMMAGE QUE CE NE SOITPAS ENCORE BIEN AU POINT POUR LA FRANCE !

Où trouver Freevo et MythTV ?Freevo est actuellement disponible dans sa version 1.5.0-pre1 (à l’heure où s’écrivent ces lignes). Vouspouvez trouver une liste de miroirs où le télécharger à partir du site officiel, freevo.sourceforge.net.

MythTV n’en est qu’à sa version 0.14 et peut être téléchargé sur le site www.mythtv.org. Contrairementà Freevo qui intègre déjà toutes ses fonctionnalités d’origine, MythTV est un tout petit programme surlequel il faudra greffer des modules supplémentaires (MythDVD par exemple pour lire des DVD Vidéo).Les modules les plus connus sont également sur www.mythtv.org.

LE MENUPRINCIPAL DE

FREEVO DONNEACCÈS À SES

FONCTIONNALITÉSESSENTIELLES

(TV, FILMS,MUSIQUE ET

IMAGES).

dossier>

célèbre émulateur de jeux d’ar-cades. Quelque soit l’applicationque vous souhaitez faire, il fautinstaller le module adéquat. Voustrouverez en encadré sur l’unedes pages qui suivent la liste desprincipaux modules de MythTV.

Si nous ne vous avons pas indi-qué comment installer Freevo etMythTV, c’est qu’il n’existe pasencore de paquetages completset efficaces permettant de gérertoutes les dépendances pour laMandrake 10.0 que vous venezd’installer. Nous vous donnonsci-après des méthodes pour ins-taller n’importe quel logicielsous Linux, en particulier pour la

distribution Mandrake, et quivous aideront, si vous le souhai-tez, à installer Freevo et/ouMythTV. Ceci dit, ces logiciels,étant en perpétuel développe-ment, les fichiers requis chan-gent très souvent de version. Ducoup, la méthode que nousaurions pu donner décrivantnotre procédure d’installationrisquait de se retrouver obsolèteen quelques semaines voirequelques jours. Sachez, si vousdésirez installer Freevo ouMythTV sans plus attendre, qu’ilexiste des paquetages pour laMandrake 9.2. Même si la ver-sion 10.0 est globalement plusintéressante, vous pouvez enco-re télécharger la 9.2 sur le sitewww.mandrakesoft.com. Il estvrai que l’installation de Freevo etMythTV sera grandement facilitéeavec cette version tant qu’iln’existera pas de paquetage spé-cial 10.0. En alternative àMandrake et à l’un de cesmodules, nous vous proposonsKnoppMyth dans les pages sui-vantes. Nous lui préférerions unMythTV pour Mandrake 10 maisen attendant, il pourra peut-êtrevous satisfaire.

L’INTERFACE INITIAL DE MYTHTV ESTTRÈS RAFFINÉE ; ICI LE MENU QUI

PERMET DE VISUALISER DES PHOTOS.

Les tout-en-un home cinéma sous LinuxFreevo et MythTV ne sontpas les seules applica-tions à même de trans-former votre PC en sta-tion home cinéma. Voiciquelques autres applica-tions que vous souhaite-rez peut-être essayer.

Sous Linux :- Dave/Dina projects

(www.davedina.org/ content)

- Ding (bogmog.sourceforge.net/document_show. php3?doc_id=30)

- Home made DVR (sourceforge.net/projects/homedvr)- Eboxy (eboxy.sourceforge.net)- Movix (movix.sourceforge.net)

Sous Windows :- Showshifter (www.showshifter.com)- TVtonic (www.hauppauge.com/tvtonic/tour.html)- Myhtpc (myhtpc.net)


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dossier>

KnoppMyth,kesako ?

KnoppMyth est une minidistributionqui combine Knoppix et MythTV.Knoppix est une petite distributionLinux basée sur la Debian et qui apour vocation initiale d’être utiliséedepuis un simple CD-ROM, voire uneclé USB. MythTV quant à lui n’a plusbesoin d’être présenté, nous en avonsdéjà longuement parlé. L’intérêt deKnoppix est de permettre une utilisa-tion bien plus aisée de MythTV qued’installer une distribution classiquetelle la Mandrake et les nombreuxpaquetages requis. La version deKnoppMyth actuelle répond au douxnom de R4V2 qui est basée surKnoppix 7/26/03 et MythTV 0.14, lesdernières en date. Contrairement à ceque permet Knoppix, KnoppMythnécessite tout de même une installa-tion sur disque dur pour fonctionner.Vous serez de toute façon contentd’avoir ce disque dur si vous désirez ycopier des fichiers multimédias.

Téléchargeret graverKnoppMyth

Vous pouvez télécharger KnoppMythR4V2 (ou plus récent) sur l’un desmiroirs proposés depuis le site myset-topbox.tv/knoppmyth.html. Le fichierà télécharger pèse tout de même 470Mo, nous sommes bien loin deGeeXboX ! La gravure de l’image ISOdoit s’effectuer de la façon la plussimple grâce à Nero ou tout autre pro-gramme de gravure sous Windows ouLinux comme pour les logiciels dontnous avons parlé précédemment.Avant de débuter l’installation, prenezsoin de sauvegarder les données quevous souhaitez conserver sur votredisque dur, sachant que KnoppMythpartitionne et formate l’intégralité dudisque durant l’installation ! A pré-sent, vérifiez que la séquence de bootdans le BIOS donne bien la priorité auCD-ROM, insérez le CD et démarrezl’ordinateur.

Débuterl’installation

Au premier écran, il n’y a rien d’autre àfaire que d’appuyer sur la touche entrerpour débuter l’installation. Si le message"You passed an undefined mode num-ber" s’affiche comme c’est le cas aveccertaines cartes graphiques, contentez-vous d’appuyer sur la barre espace (éga-lement valable pour GeeXboX). Le char-gement de Linux s’effectue et vousdevez finalement arriver à un menu d’ins-tallation, plutôt austère. Choisissez l’op-tion n°2 pour débuter l’installation auto-matique qui devrait fonctionner avec lagrande majorité des PC. Sur l’écran sui-vant, vous pouvez ajuster la zone tem-porelle dans laquelle vous vous trouvez(GMT+1 ou GMT+2 pour la France,selon que nous sommes en heure d’étéou en heure d’hiver). La page qui suitnous prévient que le programme n’estpas finalisé et que nous l’utilisons à nosrisques et périls. Soit ! Validez.

KnoppMyth1 3

Les besoins matériels de MythTV (et de KnoppMyth)

Selon l’usage que vous ferez de MythTV, les ressources matérielles varient beaucoup.Voici quelques conseils.

- si vous n’utilisez pas du tout les fonctions d’enregistrement, un simple PII 400 et 64 Mo de mémoire suffisent à lire la majorité des fichiers multimédias

- si vous désirez enregistrer une émission de TV et la regarder en différé, il est nécessaired’avoir un processeur aux alentours de 800 MHz et au minimum 128 Mo de mémoire

- pour enregistrer une émission tout en la regardant (fonction "pause"), il faut au minimum1.4 GHz et 256 Mo de RAM

- pour enregistrer deux flux en même temps, visez au moins 1.8 GHz et 512 Mo de RAM


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Pas à pas

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Poursuivrel’installation

La page d’après requiert que l’on rentreson nom. Notez que le choix du claviern’ayant pas été fait dans ce moded’installation automatique, quelquestouches ne sont donc pas "bonnes".Pour taper un a, vous devez pressez latouche q (et inversement) et pour taperun m, pressez la touche , (virgule).Ensuite, sélectionnez next pour conti-nuer. Vous devez à présent entrer unnom d’utilisateur. Par la suite, lesécrans requièrent que vous saisissiez lemot de passe de cet utilisateur puis lemot de passe pour l’administration (lemot de passe root). Vous pouvez saisirle même sans que cela ne crée d’en-nuis. Enfin, vous n’avez plus qu’à saisirun nom de machine (utile pour leréseau) pour accéder à un écran réca-pitulatif qui vous demande de vérifierles paramètres saisis. Si c’est le cas,sélectionnez yes pour continuer. Lesécrans suivants mettent en garde sur lefait que vous vous apprêtez à suppri-mer toutes les données actuellementprésentes sur le disque dur. Lorsquevous aurez acquiescé, la copie desfichiers pourra commencer. Si l’écrandevient subitement noir, pas d’inquié-tude. Il s’agit d’une bête mise en veille.A la fin, validez (touche entrer) puis reti-rez le CD lorsque cela est demandé.

Après le 1er démarragesur disque dur

Lorsque le système démarre pour lapremière fois, vous devez saisir votremot de passe root. Faites bien attentionà taper le mot de passe de façon iden-tique (pensez à allumer le verrouillagenumérique et à respecter les minus-cules/majuscules). Si jamais l’authentifi-cation échoue, rebootez le PC pourrecommencer. Nous allons procéder àprésent à la configuration de la sous-couche de MythTV, baptisée BackEnd.C’est le moteur qui gère le matériel ettous les modules de base de MythTV.Une fois que la configuration sera com-plète, le FrontEnd (l’interface graphiqueutilisable au jour le jour) se chargeraautomatiquement, et ce à chaquedémarrage du PC. Commencez parspécifier vos paramètres réseau sibesoin est. Par la suite, vous devezchoisir entre des packages i586 et i686.Nous vous conseillons le choix pardéfaut (basé sur i686) à moins que vousn’utilisiez un très vieux Pentium. Aprèsquelques instants, une interface gra-phique, appartenant toujours auBackEnd se charge. Vous pouvez iciparamétrer l’essentiel de votre PChome cinéma, comme les paramètresqui définissent la carte TV (presquetoutes les cartes TV sont supportées àl’exception des cartes ATi All-in-Wonder), la réception des programmesTV via Internet ainsi que la météo(inutiles en France au demeurantpuisque américains) et quelques autresoptions. Une fois que vous êtes satis-fait, il n’y a plus qu’à cliquer sur quitpour terminer l’installation.

Utiliser MythTV

A ce moment-là, KnoppMyth charge leFrontEnd de MythTV qui vous permetd’utiliser l’ordinateur. Vous pouvez àprésent insérer un CD audio ou un DVDpour les lire ainsi qu’un CD de DivXgrâce au module additionnel placé dansle menu KnoppMyth (et non dans lesoptions initiales de MythTV). Il y a éga-lement un menu d’options qui vous per-met de modifier les qualités d’enregis-trement et les répertoires de stockage.Il y a encore tant à dire, mais hélas nousmanquons de place pour vous expli-quer la façon de configurer, d’utiliser etsurtout de personnaliser MythTV, dontles possibilités sont énormes. Si vousêtes nombreux à nous témoigner del’intérêt pour ce logiciel (via mail ou surles forums www.techage.fr), nous pour-rons revenir plus en détail sur ce sujetpassionnant au cours d’un prochainnuméro de PC Update. Sachez que lesinformations distillées sur le site deMythTV (www.mythtv.org) s’appliquentsouvent à KnoppMyth. Pour plus d’aidesur KnoppMyth, rendez-vous sur lesforums mysettopbox.tv/phpBB2.

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inux est aujourd’hui capable detout faire ou presque, le tout

étant de savoir avec quel degré dedifficulté cela est possible. Quoi qu’ilen soit, l’installation d’une station detravail a été grandement facilitéegrâce aux distributions modernes quipermettent d’obtenir un véritablesystème clés en main, avec de nom-breux logiciels inclus et une interfacegraphique pratique et performante.

Pour travailler, Linux est tout aussi uti-lisable que Windows. En effet, deslogiciels de bureautique très perfor-mants sont livrés en standard dans laMandrake 10.0, il s’agit de la suiteOpenOffice 1.1. Elle est non seule-ment complète (traitement de texte,tableau, présentation, base de don-nées…) mais également de grandequalité. Les outils de mise en pagessont nombreux, il y a un correcteurd’orthographe et il est possibled’échanger des fichiers avec MSOffice. Compte tenu du prix de ce der-nier, ça serait presque une raison ensoit d’installer un Linux si… OpenOffice n’existait pas aussi sousWindows. Sachez qu’il est possibled’imprimer et de scanner des docu-ments sous Linux. Il existe même unmodule OCR (reconnaissance decaractère) intégré à la Mandrake 10.0.Grâce à Linux, vous pouvez paramé-trer un PC de travail performant enéconomisant beaucoup d’argent parrapport à Windows. Non seulement iln’est pas nécessaire d’acheter decoûteuses licences (Windows +Office) mais en plus le matériel requis

Que peut-onfaire d’autreavec Linux ?

L

IL N’Y A PAS QUE OUTLOOK DANS LA VIE, VOUS TROUVEREZ DES LOGICIELS PLUS QUESATIDFAISANTS SOUS LINUX


n’a pas besoin d’être aussi puissant.Un bon vieux PIII 500 avec 128 Mo demémoire suffit encore tandis queWindows XP ne s’en sort pas sur unetelle machine. C’est une bonne upgra-de pour les anciennes machines enWindows 95 ou 98. Tant que noussommes dans la bureautique, sachezqu’il est possible de manipuler lesfichiers PDF, si répandus de nos jours.

Pour ne pas travailler seul, sachezque Linux est un excellent élève enmatière d’accès à Internet. Si la confi-guration de certains modems ADSLtrès récents laisse encore à désirer,les programmes qui permettent deprofiter du net sont nombreux. Vouspourrez surfer sur le Web grâce àKonqueror ou Mozilla, lire et écriredes e-mails à l’aide de Kontact et dia-loguer en direct avec Kopete (émula-tion ICQ, MSN…). Il existe égalementdes clients FTP, eDonkey, j’en passeet des meilleurs. Même la vidéoconfé-rence est de mise grâce à GnomeMeeting. Bien que vous puissiez êtrequelque peu déstabilisé par la prisede nouvelles habitudes de travail,Linux est tout aussi performant que

Windows pour une utilisation princi-palement Internet de son PC.

La création graphique est devenuepopulaire sous Linux depuis l’appari-

tion il y a quelques années de TheGimp, un puissant logiciel de retouchephoto que certains n’hésitent pas àcomparer à Photoshop (discutable).En dehors de ça, les bons logiciels necourent pas les rues. Il existe bien desutilitaires permettant de faire des cap-tures d’écran ou tout autre applicationsimple, mais point de gros logiciels 3D(il existe des moteurs de rendu 3DStudio ou Maya, mais pas d’interfacepour la conception) et encore moinsde logiciels de montage vidéo ; souli-gnons tout de même la récente appa-rition de kdenlive qui permet de fairedu montage. La création musicalen’est pas non plus très étoffée. Bref, sivous êtes créateur dans l’âme, Linuxn’est sûrement pas le meilleur environ-nement pour vous.

Pour jouer, ce n’est pas mieux. Lepremier problème sous Linux consisteà exploiter les fonctions 3D desgrosses cartes graphiques d’aujour-d’hui, ce qui n’est pas une minceaffaire. Même les GeForce4, pourtantsorties il y a deux ans environ ne sontpas encore vraiment exploitées. En cequi concerne la ludothèque, il existebien quelques jeux célèbres commeQuake III ou Civilisation II qui ont étéportés sous Linux, mais la majoritédes bons jeux disponibles sousWindows ne voient jamais le jour sousLinux. D’une manière générale, la

LA SUITEOPENOFFICE

N’A PAS GRAND-CHOSE À ENVIERÀ MS OFFICE !

ICI, LETRAITEMENT DE

TEXTE.

SANS RIEN INSTALLER EN PLUS DE LA MANDRAKE 10.0 PAR DÉFAUT,IL EST DÉJÀ POSSIBLE DE LIRE DES CD DIVX.

dossier>


majorité des utilisateurs de Linux auquotidien gardent toujours une parti-tion avec Windows juste pour lancerquelques jeux…

Au chapitre des utilitaires, Linux esttrès bien fourni. Que ce soit pourmanipuler des archives (.zip, .rar, .tar,.gz…), graver des CD ou encoder desvidéos en DivX et des musiques enMP3, vous trouverez un peu de tout.D’ailleurs, la Mandrake 10.0 fournit àpeu près le nécessaire. Puisque nousparlons de multimédia, nous avonsdéjà vu depuis le début de ce dossier

qu’il existe de nombreux logiciels per-mettant de profiter des nombreux for-mats de fichiers populaires cestemps-ci. En dehors des applicationsvisant à radicalement transformer l’in-terface d’un Linux comme Freevo ouMythTV, vous pouvez compter sur despointures comme MPlayer, xmms etde nombreux autres pour lire vos filmset musiques.

Enfin, le gros point fort de Linux setrouve au niveau de la gestion réseauest de nombreuses applicationstypées serveur. Bien que ceci soit peu

intéressant pour les particuliers quenous sommes, sauf à vouloir monterun petit site Web, les entreprises onttout intérêt à employer Linux pourréaliser un serveur de mails, un ser-veur Web ou un serveur de fichiers àmoindre coût. La stabilité du systèmeétant excellente, vous pouvez vrai-ment compter sur Linux pour monterun serveur. Rappelons que c’est lavocation initiale de ce système d’ex-ploitation, les interfaces graphiques etle multimédia n’étant arrivés querécemment !

i vous avez choisi d’installer Linux en plus deWindows XP sur votre seul et unique disque

dur, peut-être souhaiterez-vous le supprimer etrécupérer l’espace pour Windows. Commencezpar vous procurer un CD-ROM de Windows 98 ouune disquette bootable de type Windows 98 avecla commande fdisk, impérative, même avec XP.Démarrez votre ordinateur normalement et choisis-sez de booter sous Windows dans le menu gra-phique de sélection (LILO). Une fois sousWindows, faites un clic droit sur le poste de travailet cliquez sur Gérer. Dans la fenêtre qui s’ouvre,sélectionnez le gestionnaire de disques. Vousdevez voir dans une barre horizontale une repré-sentation graphique de votre disque dur. Ce der-nier doit comporter une partition principale (FAT32ou NTFS) qui contient votre installation Windows etune partition étendue qui peut contenir un ou plu-sieurs lecteurs logiques qui correspondent auxvolumes créés par Linux. Supprimez tous ces lec-teurs logiques et la partition étendue. Faites bienattention à ne pas supprimer la partition deWindows ! Dans l’espace vide, recréez une nouvel-le partition étendue puis un lecteur logique pouroccuper le reste du disque dur. Vous n’avez plusqu’à formater pour pouvoir stocker des fichiers. Sivous préférez étendre votre partition principale surl’ensemble du disque, vous devrez utiliser un logi-ciel tiers comme Partition Magic. Attention, ladésinstallation de Linux n’est pas encore terminée.Si vous redémarrez votre PC, vous verrez avec hor-reur que plus rien ne fonctionne, et c’est normal.Vous devez démarrer sur votre CD ou disquette deWindows 98 (si c’est sur CD, rendez-vous dans le

répertoire Win98 en tapant "cd win98" à l’invite MSDOS). Lorsque vous avez la main, tapez "fdisk/mbr". Cette opération, quasiment instantanée,réinstalle un gestionnaire de chargement de systè-me Microsoft dans le Master Boot Record de votredisque dur. Et voilà !

Sous Windows 98, il n’y a pas de gestionnaire desdisques comme sous W2000 et XP. Le frustre fdiscne permet pas toujours de casser les partitionsLinux qu'il ne reconnaît pas très bien. Aussi, il fautrebooter sur le CD mandrake, et au moment dupartitionnage, supprimer toutes les partitions Linuxet éteindre le PC. Après cela, Fdisk s’en sortiramieux.

LA DÉSINSTALLATION DE LINUX N’EST PAS SI DIFFICILE QUE ÇA !EN SUIVANT CES QUELQUES INSTRUCTIONS,VOUS Y PARVIENDREZ AISÉMENT.

Désinstaller LinuxS

dossier>

Montage PC


Monter un ordinateur à partir depièces détachées n’est pas

sorcier. Nous allons voirensemble comment réaliserintégralement l’assemblaged’un PC, depuis l’achat des

pièces détachées jusqu'à sonpremier démarrage. Novice ou

expert, vous trouverez sans douteici quelques bonnes idées.

Montezvotre PC

Les composants requispour un ordinateur

Au cas où vous ne sauriez pas exactementce qui constitue un PC, voici la liste des

composants les plus courants que l’on ytrouve. La lecture des différents numéros

de PC Update doit vous permettre dechoisir parmi les nombreux modèles de

chaque catégorie.

• carte mère (et son système de refroidissement, radiateur + ventilateur)

• processeur• mémoire vive (RAM)• carte graphique (peut être intégrée à la carte mère)• carte son (peut être intégrée à la carte mère)• carte réseau (peut être intégrée à la carte mère)• disque dur• lecteur et/ou graveur de CD et/ou DVD• ventilateur(s) additionnel(s)• boîtier avec alimentation électrique• nappes et autres câbles pour relier les périphériques entre eux


Par : Thomas "M. Scott" Olivaux

MONTER SON PC SOI-MÊMEN’A RIEN DE COMPLIQUÉ ;

C’EST MÊME PLUTÔT AMUSANT !

ous êtes de plus en plus nombreux àvouloir franchir le pas et monter votre

propre ordinateur. Il n’y a qu’à voir l’explosiondes boutiques de vente de pièces détachéesou même la présence de nombreux compo-sants dans les grandes enseignes (Carrefour, laFnac…) aux côtés des ordinateurs complets. Ilfaut dire que les avantages sont nombreux.Pour commencer, il y a souvent moyen de réali-ser des économies. Ce n’est plus forcémentvrai face aux PC premier prix, mais dès que l’ons’oriente vers le haut de gamme, un PC d’as-sembleur reste moins cher. Autre avantage,vous êtes certain de la qualité des composantsqui constituent votre machine. En effet, les PCà bas prix utilisent régulièrement des élémentsau rabais. Ne parlons pas des cartes mères auxBios ultra-limités. Alors que dès que l’on y metun peu le prix, on trouve en retail (en boîte) letop qualité des composants PC, bien meilleursque ceux d’un PC tout monté. Enfin, il y a tou-jours une certaine satisfaction à utiliser unemachine que l’on a construit soi-même.Ajoutons que c’est un bon moyen pour com-prendre comment communiquent les compo-sants du PC entre eux et pour mieux visualiserson fonctionnement global. Et le jour où il yaura un problème, vous saurez mettre la main àla pâte bien plus facilement qu’avec un PCmonté par quelqu’un d’autre.

Le montage d’un ordinateur n’est pas sorcier. Ilfaut néanmoins prêter attention à ne pas toutbrancher n’importe comment sous peine d’abî-mer votre matériel. Nous avons interrogéquelques boutiques de vente de pièces déta-chées à ce sujet, vous verrez grâce à leurtémoignage que les erreurs sont fréquentes etparfois dramatiques. C’est pourquoi nous vousinvitons à lire ce dossier en entier avant de vouslancer, surtout si vous n’avez encore jamaisvéritablement manipulé de composants infor-matiques. Ce dossier présente deux objectifsde montage. Le premier, facile à reconnaître carles vignettes sont encadrées de vert, et surfond gris, consiste à indiquer les opérationsobligatoires pour l’assemblage d’un PC.Concrètement, il faut au minimum suivre cesinstructions pour monter une configuration qui

V


dossier>

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puisse fonctionner. Le second objectif vaplus loin. Il est là pour vous apprendre lesastuces de montage des professionnels,pour affiner et optimiser l’assemblage. Tousces conseils, qui encadrent les vignettes decouleur, permettront aux débutants commeaux habitués de réaliser le montage "parfait".

Ne pas acheter

sans réfléchir

Lorsque vous êtes sur le point d’aller ache-ter les composants de votre futur PC, ilserait judicieux de noter et étudier lesquelques astuces qui suivent pour ne pasavoir de mauvaises surprises au moment dumontage. Il est toujours rageant d’arriverchez soi après une fatigante journée decourses pour se rendre compte au beau

milieu de l’assemblage, quand les magasinssont fermés pour le WE généralement, quel’on n’a pas acheté le bon élément.

Pour commencer, et cela concerne presquetout le monde, disposez-vous d’assez denappes IDE ? Il s’agit des connecteurs gris etplats (80 fils) à trois connecteurs qui permet-tent de relier jusqu'à deux périphériques IDEà la carte mère. Si vous avez plus de deuxpériphériques IDE (la majorité des disquesdurs et des lecteurs/graveurs de CD/DVDsont IDE), vous aurez donc besoin d’aumoins deux nappes. Hélas, presque toutesles cartes mères n’en fournissent qu’uneseule. Lorsque vous êtes au magasin, pen-sez à ouvrir la boîte de la carte pour contrô-ler. Toujours au registre des connectiques,pensez à regarder si l’alimentation électriqueque vous êtes sur le point d’acheter dispose

de suffisamment de prises électriques pour yraccorder tous vos composants. Vous pour-rez calculer, à la lecture de l’ensemble de cedossier, le nombre de connecteurs qu’il vousfaut. Si jamais l’alimentation n’en a pasassez, sachez qu’il existe des doubleurs(communément appelés "Y" à cause de leurforme) vendus pour une petite poignée d’eu-ros. Si vous envisagez l’achat d’un disquedur utilisant la nouvelle norme Serial ATA, ilfaudra vérifier que vous puissiez l’alimenteren électricité. Les cartes mères compatiblesSerial ATA sont toujours livrées avec unenappe de données SATA, mais pas forcé-ment avec un adaptateur électrique SATA.Notons que les alimentations ATX dernier crisont déjà équipées de prises SATA. Bref, qu’ils’agisse d’un adaptateur ou d’une prise inté-grée à votre alimentation, vérifiez que vousachetez ce qu’il faut.

Montage PC

Montezvotre PC

Dimensions des

principaux radiateurs

"volumineux"

du marché

Note : il faut ajouter à ces mesurescelles des ventilateurs

(souvent 80x80x25 ou 92x92x25 mm).

• Alpha Pal 8942 : 78x90x42 mm

• CoolerMaster Aero 7+ (AMD et Intel) : 80x80x51 mm

• Swiftech MCX-462V (AMD) : 76x76x42 mm

• Thermalright SLK-947U (AMD et Intel) : 96x86x45 mm

• Thermalright SP-97 (AMD) : 80x92x70 mm

• Thermalright SP-94 (Intel) : 80x92x70 mm

• Thermaltake Silent Viking Ultra (AMD) : 80x80x25 mm

• Zalman CNPS7000 A Cu (AMD et Intel) : 109x109x62 mm

• Zalman CNPS7000 A ClCu (AMD et Intel) : 109x109x62 mm

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A présent que vous avez tous vos composants PC sous la main,nous allons pouvoir véritablement commencer le montage. Maisavant d’aller plus loin, il s’agit de travailler dans de bonnes condi-tions. Prévoyez, au minimum, un plan de travail dégagé et untournevis cruciforme de taille moyenne. Vous serez peut-êtrecontraint d’utiliser d’autres tournevis (plats et cruciformes) ainsiqu’un cutter, du scotch et peut-être même un fer à souder !


Appliquer

de la pâte

thermique

LA QUANTITÉ DE PÂTEVISIBLE SUR CETTE PHOTO

EST UN MAXIMUM !

LE DOIGT EST LA SOLUTION LAPLUS FACILE POUR ÉTALER LA

PÂTE "PROPREMENT"

Pour aider à dissiper lachaleur des processeursmodernes vers le radiateur,il est nécessaire d’utiliser dela pâte thermique ou unpad thermique. Le padthermique est une sorted’autocollant que l’on posesur le radiateur et quiviendra renforcer le contactprocesseur/radiateur. Lapâte thermique est plusefficace et doit s’appliquerà la main. Premièrement, sivous décidez d’utiliser de lapâte thermique, vous nedevez surtout pas avoir depad thermique en plus. Denombreux radiateurs,

le montage

Installer le CPU

dans le Socket

IL Y A TOUJOURS UN COIN REPÉRÉ SUR LE PROCESSEURPOUR L’ALIGNER CONVENABLEMENT AVEC LE SOCKET

La première étape concerne le montage du processeursur la carte mère. Commencez donc par déballer lacarte mère et posez-la doucement sur la table,idéalement sur une protection antistatique ou sur unemousse. Le processeur vient prendre place sur ce quel’on appelle le Socket. Aujourd’hui, il existe troisSockets sur le marché qui correspondent chacun à unegamme de processeurs et pour lesquels il y a descartes mères différentes. Le Socket A (égalementappelé Socket 462) concerne les processeurs AMDDuron et Athlon XP, le Socket 754 pour les AMD Athlon64 et le Socket 478 pour les Intel Celeron et Pentium 4.Sur la carte mère, le Socket est facilementreconnaissable, généralement de couleur beige, car il ya une multitude de petits trous et un vide au centre. Ilfaut commencer par lever le petit levier présent sur l’undes côtés. Ensuite, en prenant le processeur du bout dedeux doigts, il faut venir le positionner afin que toutesles pins entrent dans les minuscules trous. Si vous nevous trompez pas de sens et qu’aucune pin de votreprocesseur n’est tordue, il n’y aura aucune résistance.De toute façon, il n’est jamais bon de forcer à cetteétape. Vous ne pourrez pas vous tromper de senspuisque le dessin des pins n’est pas identique sur lesquatre côtés. Repérez les coins qui n’ont pas de pin.Une fois que le processeur est bien dans son Socket, iln’y a qu’à rabaisser le levier pour l’y verrouiller.

CE TYPE D’ADAPTATEUR PERMET DE BRANCHER UNDISQUE DUR SERIAL ATA SUR UNE ALIMENTATION

ATX "NORMALE"

Les autres points à avoir en tête au moment dechoisir définitivement son matériel concernentla place, l’espace physique qu’il occupe. Lesoverclockers ou les adeptes du PC silencieuxseront certainement attirés par l’achat d’unventirad (ventilateur + radiateur pour refroidir leprocesseur) de grande taille. Il en existe aujour-d’hui des massifs, voire monstrueux, qui ontpour particularité de ne pas pouvoir s’installersur l’ensemble des cartes mères, faute deplace suffisante autour du support du proces-seur. En effet, certains composants électro-niques, parfois même les barrettes de mémoi-re, viennent gêner et il n’y a rien que l’on puis-se faire si ce n’est changer de radiateur. Lemieux est donc de s’assurer directement dansla boutique de la compatibilité de l’un avec l’au-tre, mais si vous n’achetez pas tout en mêmetemps ou au même endroit, prenez donc letemps de vérifier à l’aide d’Internet. En encadréci-après, nous vous donnons les dimensionsdes radiateurs les plus populaires à l’heureactuelle. Même si le radiateur peut prendreplace sur la carte mère, il peut arriver qu’il soitgêné par autre chose, l’alimentation électriquepar exemple. Il faut donc également vérifier laconception du boîtier avant de décider sonachat ! Si cela vous semble bien compliqué,sachez que l’utilisation d’un radiateur d’origineou à peu près conforme aux dimensions d’ori-gine vous assure une compatibilité universelle.Enfin, il faut s’assurer que des composantscomme le lecteur de CD ne vont pas venir per-cuter la carte mère, une fois positionnés dansle boîtier. Rassurez-vous, ceci n’arrive que trèsrarement et concerne principalement les petitsboîtiers à la norme µATX ou les barebones.


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notamment tous ceux livrés enstandard par Intel, sont équipésd’un pad thermique d’origine. Ilfaut donc prendre soin de le retirer,même si cela semble fastidieux.Un chiffon, un cutter pour gratteret un peu d’huile de coude ferontl’affaire. La pâte thermique doitêtre posée sur le processeur puisétalée. Il faut bien faire attention àne pas trop en mettre, sans quoil’effet inverse se produit et leradiateur n’absorbe plus assez lachaleur du processeur. On parle iciplus de pellicule que de couche !Les photos indiquent une dosecorrecte. Pour l’étaler, le plus facileest d’y aller avec son doigt ! Ilsuffit d’essuyer l’excédent sur unchiffon puis de se laver les mainsune fois que l’opération estterminée (c’est très chimique, nevous rongez pas les ongles après;) ). Il ne faut mettre de la pâtethermique que sur la partie duprocesseur en contact avec leradiateur !

Spacer pour AMD

Duron et Athlon XP

LES SPACERS POUR T-BRED SONTTRÈS FINS COMME CELUI-CI. LESANCIENS ÉTAIENT UN PEU PLUS

PLEINS AU CENTRE.

Les processeurs AMD Duron etAthlon XP sont assez fragiles. Eneffet, la partie sur laquelle reposele radiateur est en verre et peutfacilement être ébréchée,notamment par une installationmal assurée du radiateur. Pouréviter tout risque, nousrecommandons l’utilisation d’unspacer, une petite plaque de métalqui vient se poser sur leprocesseur autour du core (lapartie en verre au centre) pour quele radiateur soit en contact avecune surface plus importante et ne

prenne pas de point de pivot sur lapartie fragile. Installer un spacerest très simple, il suffit de le poser! Il faut juste faire attention à lemettre dans le bon sens, c'est-à-dire à ne pas cacher les différentesinscriptions (les ponts de L1 à L7).

Cacher le fil du

ventilateur de

processeur

Un PC fort bien monté est un PCdans lequel on ne voit pas de fils.C’est non seulement esthétique,mais également optimal pour lerefroidissement (circulation de l’air).Si le connecteur trois pins est àproximité du processeur commec’est souvent le cas, vous aurezenviron 5 à 10 cm de fils vacants.Libre à vous de le coincer au fondde la carte mère, entre lescomposants électroniques, commevous pourrez. L’idée estsimplement d’éviter que ces fils sepromènent en l’air et puissent dansle pire des cas venir se prendredans les pales du ventilateur.

Retirer

l’alimentation

électrique du

boîtier

Pour faciliter le reste du montage,il est recommandé de retirerl’alimentation électrique du boîtier.Il y aura ainsi plus de place etmoins de fils tant que ce n’est pasnécessaire. Les alimentations ATX

Montage PC

Installer le ventirad

sur le processeur

L’étape actuelle consiste à installer son ventirad sur le processeur. Notezque certains couples ventilateur/radiateur sont à assembler entre eux aupréalable. Pour ce faire, suivez les conseils délivrés par la notice duradiateur. A commencer par les AMD Duron et Athlon XP, il faut douce-ment poser le radiateur à plat sur le processeur. Pour trouver le bon sens,sachez pour commencer qu’il faudra que la pâte de fixation métalliquesoit face aux petits crochets de part et d’autre du Socket A et que si leradiateur occupe toute la superficie du Socket, il doit sûrement y avoirune partie en retrait prévue pour aller au-dessus du morceau de Socketqui dépasse (là où est écrit Socket 462). Bien que la phrase précédentepuisse paraître horriblement compliquée, il suffit de regarder l’aspect dudessous du radiateur et de le comparer à l’ensemble Socket/processeurpour se rendre compte du bon sens d’installation. Essayez de viser labonne position du premier coup pour éviter de retirer de la pâte ther-mique inutilement ! Une fois le radiateur posé, maintenez-le fermement àplat avec une main. Il est important qu’il ne s’incline pas sur le côté pourne pas endommager le processeur, surtout si vous n’avez pas de spacer.Avec la main, engagez d’un côté la fixation qui est encore lâche puisvenez la verrouiller de l’autre côté en forçant un peu pour que le crochets’enclenche. Si vous soulevez la carte mère pour regarder bien à plat, leradiateur doit être parfaitement en contact avec le processeur et vous nedevez pas voir le moindre jour ! En ce qui concerne les radiateurs AMDAthlon 64 et Intel c’est plus facile. En effet, sauf modèles de radiateurshors norme, il y a un petit cadre de plastique présent sur la carte mèrequi vient soutenir et servir de fixation au radiateur. Il suffit de poser leradiateur, d’enclencher une à une les fixations et de verrouiller (sur Intelgrâce aux deux leviers, sur AMD Athlon 64, la méthode varie d’unemarque à l’autre). Il n’y a plus qu’à brancher le connecteur du ventilateursur la prise la plus proche de la carte mère, si c’est un connecteur troispins. Si c’est un connecteur Molex quatre pins, il faudra attendre d’êtredans le boîtier avec l’alimentation électrique pour raccorder le ventilateur.

BIEN VERROUILLER LE RADIATEUR INTEL, MÊME SI ÇA SEMBLE FORCER

NE SURTOUT PAS INSTALLER LE RADIATEUR INCLINÉ(COMME SUR LA PHOTO) ; IL FAUT BIEN LE MAINTENIR À PLAT


ASTUCEIl y a quelques années, tous les paramètres d’une carte mère en ce qui concerne leprocesseur (vitesse de bus, multiplicateur, voltage…) se faisaient par l’intermédiai-re des jumpers. Aujourd’hui, le mode "jumperless" (comprendre : sans jumper) aremplacé cette étape fastidieuse et il est possible de tout paramétrer depuis leBIOS. Quelques cartes mères laissent aujourd’hui le choix, un jumper permettantde passer du mode jumper au mode jumperless. Sauf cas particuliers d’overcloc-king, il vaut mieux rester en jumperless !

Installer la mémoire

vive (RAM)

L’une des parties les plus simples et pourtantles plus importantes du montage d’un PCconcerne la mise en place de la mémoirevive. Vous devez avoir au minimum une bar-rette à installer mais probablement deux sivous désirez profiter du dual band des cartesmères modernes ou tout simplement pouravoir une capacité mémoire conséquente. Lechoix des emplacements de mémoire ne doitpas se faire à la légère, en particulier pour ledual band. Commencez par installer la pre-mière barrette dans le premier slot (DIMM 0ou DIMM 1 selon les cartes mères). Si vousêtes en dual band, il faut lire la notice de lacarte pour savoir quel est le slot associé aupremier. Parfois, c’est celui juste à côté, par-fois c’est le troisième. L’installation à propre-ment parler est assez aisée. Ouvrez, ou plutôtécartez les deux petits crochets – blancs –d’un support de mémoire et venez position-ner la barrette. Vous ne pouvez pas voustromper de sens puisque l’encoche duconnecteur, qui doit être en face de celle dela barrette, est excentrée. Une fois le modulede mémoire glissé dans le connecteur DIMM,il suffit d’appuyer fermement d’un côté puisde l’autre en vérifiant que le crochet reprennesa position et verrouille ainsi la barrette.

Les jumpers de la

carte mère

Dernière étape avant de mettre la carte mèredans le boîtier, il faut vérifier qu’il n’y ait pasde jumpers à paramétrer. Un jumper (cavalieren français) est un petit bout de métalrecouvert de plastique qui vient établir un

contact électrique entre deux pins métal-liques. Les jumpers permettent, selon leurposition, de modifier des paramètres ou desfonctions d’une carte. Sur une carte mère degénération récente, il y a peu de chance dedevoir régler quoi que ce soit puisqu’il n’y apresque plus de jumpers. Vérifiez tout demême dans le mode d’emploi de votre carteque ce soit bien le cas. S’il y a un jumper quiest commun à toutes les cartes mères, c’estcelui qui permet de remettre à zéro (reset)les réglages du BIOS. Généralement, pourrégler un jumper, il faut repérer l’ordre despins (la première est toujours marquée "1")et regarder sur la carte ou sa notice à quoicorrespondent les réglages. Par exemple,pour le reset du BIOS, on peut imaginer quele mode de fonctionnement normal requièrele jumper en position 1-2, recouvrant lesdeux premières pins, et en position 2-3 poureffectuer le reset. Si c’est le cas, vérifiez quele jumper est bien positionné pour le modenormal.Attention, beaucoup de cartes mère nforce2sont paramétrées en FSB100 par défaut.Tant que vous n’aurez pas mis le jumperadequat en position 133, votre CPU nepourra pas être reconnu normalement.

Ouvrir le boîtier,

déballer la visserie

A présent que l’ensemble cartemère/processeur/mémoire est prêt, nousallons pouvoir attaquer le gros du montage.Commencez par ouvrir votre nouveau boîtier,les deux côtés, puis placez-le à plat sur latable, c'est-à-dire couché pour que la cartemère soit facilement positionnable au fond.Pour que nous parlions toujours de la mêmechose durant les prochaines étapes demontage, nous considérerons que le bascorrespond réellement au bas du boîtier (sespieds), le haut avec le haut, mais la gauchecorrespond en fait à l’arrière de l’ordinateur etla droite à sa face avant. Ouvrez le sachet devisserie livré avec la tour et versez-le dans unpetit récipient, un cendrier par exemple. Vousremarquerez qu’il existe deux types principauxde vis, que nous appellerons les gros pas devis et les petits pas de vis. Il y a sûrementd’autres vis et notamment des plots couleurcuivre et de forme hexagonale.

SI LA CARTE MÈRE EST NEUVE, IL EST NORMAL DE DEVOIR APPUYER UN PEU FORTPOUR ENCLENCHER LA MÉMOIRE

LES TÊTES PEUVENT VARIER, MAIS IL N’Y A QUEDEUX PAS DE VIS COURAMMENT UTILISÉS


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sont, en principe, fixées à lastructure par quatre vis. Il n’y adonc aucune difficulté. Si vousmontez votre PC dans un boîtierun peu hors norme, ou toutsimplement avec une petitealimentation comme c’est souventle cas dans les PC µATX, la fixationpeut changer. En tous les cas, cen’est jamais vraiment compliqué.

Positionner les

fils des diodes et

boutons sous la

carte mère

Toujours dans le souci de monterun PC sans fil apparent, il n’est pasidiot de profiter que la carte mèresoit toujours absente du boîtierpour essayer de cacher lesquelques fils qui proviennent de lafaçade du boîtier. Nous parlons desfils des boutons et des diodes de lafaçade, mais pas des éventuellesfils des prises en façade (USB,Firewire, audio…). Commencez parrepérer où ces fils devront êtrebranchés sur la carte mère à l’aidede son mode d’emploi. Souvent, ilsviennent prendre position en bas àdroite de la carte mère. L’astuceconsiste à les faire contourner leplot du milieu à droite puis à lesfaire descendre jusqu'à ressortirentre les deux plots de droite enbas. Ils seront donc cachés sous lacarte mère et seul un petit boutsera visible au niveau de l’endroitoù ils se branchent. Pour vousfaciliter la tâche, maintenez-les enplace à l’aide d’un morceau descotch qui sera lui aussi caché parla carte mère.

Montage PC

Visser les plots supportant la carte mère

au fond du boîtier

La carte mère vient s’installer au fond du boîtier, vous ne pouvez pas vous tromper d’emplacement vu sataille. Si ce n’est pas déjà fait, il va falloir à présent installer au fond du boîtier des petits plots métalliques surlesquels la carte mère viendra prendre place. C’est très important car nous avons déjà vu des personnesessayer de visser directement la carte au fond du boîtier ! Bonjour les courts-circuits. Ces petits plots à vissersont généralement de couleur laiton ou cuivre et de forme hexagonale. Il arrive qu’ils soient remplacés pardes sortes d’agrafes métalliques à insérer dans des encoches plutôt que de les visser. Il faut en mettre autantque la carte mère dispose de trous de fixation, généralement six ou neuf. Si le fond du boîtier est criblé detrous et que vous ne savez pas où les mettre, positionnez doucement la carte mère à peu près à sonemplacement final, vers l’arrière du boîtier de sorte que l’on voit les connecteurs (PS/2, USB…), et repérez lestrous qui correspondent dans le boîtier. Il est normal que le trou en haut à gauche soit légèrement décalé parrapport aux autres.

Installer la plaque ATX à l’arrière du boîtier

La plaque ATX est la plaque à l’arrière du boîtier par laquelle sorte les différents connecteurs intégrés à lacarte mère. Tous les boîtiers sont livrés avec une plaque standard, mais il arrive de plus en plus souvent queles cartes mères n’en fassent qu’à leur tête. Heureusement, leurs fabricants pensent à donner une plaqueATX adaptée. Pour installer une plaque ATX, il suffit le plus souvent de la clipser depuis l’intérieur du boîtier.Parfois, il faut la visser. Songez à la position de la carte mère pour ne pas vous tromper de sens. Il arrive quecelle d’origine ne soit que prédécoupée sur le boîtier. Il faut donc la faire pivoter dans un sens puis dansl’autre jusqu'à ce que les petites parties de métal cèdent. Attention à ne pas vous couper !

CES PLOTS SONT À VISSER À LA MAIN. IL N’EST PAS NÉCESSAIRE DE LES BLOQUER TRÈS FORT À LA PINCE


Brancher les

prises en façade

De plus en plus de boîtiers sontéquipés de prises en façade. Ils’agit généralement de prisesUSB, Firewire et audio (casque etmicro). Pour les relier à la cartemère, ce n’est pas toujoursévident. Si vous avez de lachance, en bénéficiant d’unecarte mère avec les connecteursstandard et un boîtier quipropose ces mêmes brochesstandard, il n’y aura qu’àbrancher en quelques secondes.

ASTUCESi, plus tard, vous overclockez votrePC trop "fort" et que le PC nedémarre plus du tout, vous devrez soitréinitialiser le BIOS à l’aide du jumpercorrespondant, soit démarrer en "safemode" si votre carte mère disposed’un tel jumper. En "safe mode", lesparamètres les plus lents sontautomatiquement appliqués pour quele processeur démarre.

Installation de la carte

mère dans le boîtierNous allons procéder à l’une des étapes les plus importantes, celle qui consiste à positionner et fixer la cartemère dans le boîtier. Pour commencer, vérifiez quelles sont les vis qu’il vous faut car selon les plots, il peut s’agirde petits ou de gros pas de vis. Si votre sachet de visserie était livré avec des petites rondelles plastiques,souvent de couleur rouge, sachez qu’il n’est pas impératif de s’en servir. Si vous désirez quand même lesemployer, il faut les mettre entre la vis et la carte mère et en aucun cas au niveau des plots au fond du boîtier. Elleservent à protéger les pistes électroniques d’une éventuelle vis un peu trop large, pour qu’il n’y est pas de fauxcontact. Une fois que vos six ou neuf vis sont prêtes ainsi que le tournevis, prenez la carte mère et positionnez-ladans le boîtier. Vous ne devriez pas rencontrer de difficultés majeures si ce n’est qu’en la reculant au maximum ilfaut faire attention à ce qu’aucune languette présente sur la trappe ATX n’entre dans un connecteur. Ces petiteslanguettes doivent être légèrement tordues à l’aide d’un tournevis ou d’une petite pince et se positionner sur lesconnecteurs, une fois la carte mère en place. Trouvez la position de montage parfaite, c'est-à-dire qu’il faut queles trous des plots soient exactement en face des trous de la carte mère. Maintenez la carte en position, d’unemain et installez la première vis de l’autre. Une fois la carte mère maintenue, la suite est plus facile. Il ne reste qu’àinstaller toutes les autres vis une à une. Si vous pestez car une vis tombe sans cesse au fond du boîtier, rassurez-vous en vous disant que cela arrive à tout le monde (un tournevis aimanté aide bien dans ce cas) !

LES PETITESRONDELLESROUGES SONTGÉNÉRALEMENTINUTILES, MAIS ÇA NECOÛTE RIEN DE LES METTRE

ASTUCEIl arrive que les plaques ATX ne soientpas entièrement découpées car ellessont vendues également pour descartes mères d’entrée de gamme. Sivous bénéficiez d’une carte mère avecplus de connectiques, il faut penser àretirer les petits bouts de métalcorrespondants avant d’installer la cartemère dans le boîtier.


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La photo ci-contre montre à quoiressemblent les branchementsstandard des prises USB etaudio. Parfois, les prises enfaçade n’ont pas une brocheunique mais des fils séparés.Dans ce cas, il fautimpérativement se rapprocher dela notice de la carte mère pourtrouver le bon ordre debranchement. Référez vous alorsaux inscriptions blanches dechaque connecteur. Si toutes lescartes sont aujourd’hui équipés

de connecteurs internes pour lesprises USB supplémentaires, iln’est pas certain du tout qu’ellessoient munies de pins pourbrancher les prises audio etencore moins en ce qui concernele Firewire. Si vous branchez desprises USB en façade, songezque vous ne pourrez plus utiliserl’éventuel bracelet USB à ajouterà l’arrière, parfois livré avec lescartes mères pour ajouter deuxprises USB à celles déjàprésentes sur la plaque ATX.

Choisir le meilleur

emplacement

pour les disques

durs et

lecteurs/graveurs

Le placement du ou des disque(s)dur(s) doit se faire en songeantau refroidissement d’une part, età la faciliter de les brancherd’autre part. Si vous avezplusieurs disques durs dans uneseule machine, évitez tant quepossible de les superposer etessayez donc de les espacerd’au moins une épaisseur dedisque dur. Ainsi, l’air circulera etvous éviterez une accumulationde chaleur trop importante. Sijamais votre boîtier possède unebaie spécialement conçue pourles disques avec unemplacement pour ventilateur,veillez à bien positionner votre ouvos disque(s). En ce qui concernel’emplacement du ou deslecteur(s)/graveur(s) de CD/DVD,il a moins d’importance. Il fautavant tout penser à la longueurde la nappe IDE qui devra êtreassez grande pour rejoindrel’endroit où vous souhaitez lespositionner (ça peut êtreproblématique dans les boîtierstrès grands). Autrement, seulesl’esthétique et la facilité d’accèsen fonction de là où sera misvotre ordinateur pourront vousaider à décider.

Montage PC

Brancher les

boutons et

diodes de la

façade

Une fois que la carte mère a prissa place au fond de la carcasse,il est temps de brancher les filsqui correspondent aux boutonset aux diodes de la façade. Dansl’immense majorité des cas, il y ales deux boutons pour allumer etréinitialiser le PC ("power-on" et"reset"), les deux diodes ducontact et du disque dur ("powerled" et "hdd led") ainsi qu’un petithaut parleur ("speaker"). Il faut lesbrancher sur la carte mère là oùla notice l’indique. Si vous voustrompez de sens, il n’y a aucunrisque. Les boutons n’ont en faitpas de sens et fonctionnerontquand même tandis que lesdiodes, polarisées, resterontéteintes. Si votre carte mèrepropose cinq pins pour la diodede contact alors que votrebroche n’est faite que pour trois,il faut essayer en partant de la pinn°1 sur la carte mère.

POUR RELIER LES PRISES EN FAÇADE, SEULE LA NOTICE DE VOTRE CARTE MÈREPEUT VOUS RENSEIGNER PRÉCISÉMENT SUR L’ORDRE DES FILS À RESPECTER


CETTE ASTUCE PEUT ÊTRE REPRODUITESUR D’AUTRES FILS COMME CEUX DESVENTILATEURS

ASTUCEVous pouvez regrouper l’ensemble de cespetits fils à l’aide d’une petite gaineélectrique ou d’un beau scotch toilé

ASTUCESur la majorité des cartes mères, ilexiste un connecteur USB quidispose de 8, 9 ou 10 pins. S’il y a 8pins (2x4) c’est pour deux portsUSB, dans avoir à brancherl’optionnel fil S-GND. S’il y a 9 pins(4+5) c’est aussi pour deux portsUSB en utilisant le fil S-GNDcomme détrompeur. Enfin, s’il y a 10pins, (5+5) c’est encore pour deuxports USB… mais il faut savoir dequel côté commencer car les deuxpins supplémentaires induisent plusen erreur qu’autre chose. L’ordrenormal des quatre fils qui constitueun port USB est +5V/USB-/USB+/GND (rouge/blanc/vert/noir).Selon les cartes mères, il fautregarder la notice, les deux portsUSB côte à côte peuvent être àbrancher en symétrie ou inversés(l’un +5V/USB-/USB+/GND et celuid’a côté GND/USB+/USB-/+5V).

Noms les plus courants desfils d’un connecteur USB :Fil rouge : + 5V / Voltage - / VCCFil blanc : USB - / Data - / D –Fil vert : USB + / Data + / D +Fil noir : GND / Voltage - / GroundFil gris ou noir : S-GND / Over current

ASTUCE PRISES AUDIOLa majorité du temps, les boîtiers qui proposent des prises audio en façade sont livrés avec des filsclassiques, terminés par des mini jacks car les prises en interne sont loin d’être standardisées. Si c’est lecas, il faut que vous fassiez ressortir ces fils à l’arrière du boîtier en passant par une des petites trappesnormalement réservées aux cartes PCI. Il y a même parfois un petit cache livré avec le boîtier pour les fairesortir le plus proprement possible. Une fois dehors, vous devez rebrancher ces fils sur la carte son,généralement sorties ligne/casque et micro. Voici néanmoins l’ébauche d’un standard que nous retrouvonsde plus en plus pour les prises en interne :

N° pin Nom Description1 AUD_MIC Signal du micro

2 AUD_GND Masse

3 AUD_MIC_BIAS Alimentation du micro

4 AUD_VCC Alimentation +5V

5 AUD_FPOUT_R Signal sonore droite vers la prise en façade

6 AUD_RET_R Retour du signal sonore de droite vers HP

7 HP_ON Contrôle du volume (non utilisé actuellement)

8 - Détrompeur

9 AUD_FPOUT_L Signal sonore gauche vers la prise en façade

10 AUR_RET_L Retour du signale sonore de gauche vers HP

Les jumpers des disques durs

et lecteurs/graveurs CD/DVD

Comme sur les cartes mères, il y ades jumpers à régler sur lesdisques durs et leslecteurs/graveurs CD/DVD. Ilspermettent essentiellement dedéfinir si un périphérique seramaître ("master") ou esclave("slave") ou encore choisi defaçon automatique ("cableselect"). Sur une carte mère

courante, il y a deux connecteurs IDE, le primaire ("primary" ou IDE1) et le secondaire ("secondary" ou IDE2).Chacun de ces deux connecteurs peut accueillir un périphérique IDE maître et un esclave, soit un total dequatre. Il existe des cartes mères qui intègrent un contrôleur IDE supplémentaire permettant d’augmenter lenombre maximal d’appareils qu’il est possible de brancher. En principe, on recommande d’installer le disquedur principal, celui qui va accueillir le système d’exploitation en maître primaire. L’ordre des autrespériphériques est moins important mais nous recommandons de configurer le graveur CD/DVD en maîtresecondaire, l’éventuel lecteur CD/DVD en esclave secondaire. Si vous avez un second disque dur, vouspouvez le positionner en esclave primaire. Dans le cas où vous utilisez un contrôleur IDE différent (qu’il soitintégré à la carte mère ou sur une carte fille PCI), ou encore si votre disque dur est en Serial ATA, vouspouvez passer vos lecteurs/graveurs du port IDE secondaire au primaire. Les disques durs Serial ATA sontseuls sur leur nappe et n’ont donc pas de réglage maître ou esclave. Nous ne recommandons pas l’usagede la fonction "cable select" car elle ne fonctionne pas dans 100% des cas. Si vous souhaitez tout de mêmeessayer, il faut que les deux périphériques reliés à une même nappe soient paramétrés en "cable select".Pour savoir comment positionner les jumpers sur le disque dur ou le lecteur/graveur, vous pouvez essayerde lire si c’est écrit sur ce dernier ou vous reporter à sa notice. Les abréviations "M" ou "DS" correspondentà maître, "S" ou "parking" à esclave et "CS" à "cable select". En résumé, si vous n’avez qu’un disque etqu’un lecteur/graveur, configurez-les tous les deux en maître et ils auront chacun leur nappe de données.

SUR LA MAJORITÉ DES DISQUES DURS, LES PARAMÈTRES SONT INDIQUÉS(ICI UN HITACHI)


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Nappes rondes,

cacher les nappes

Toujours dans le même soucisesthétique et pratique (pour laventilation), il est intéressant decacher les nappes le mieuxpossible. Sachez que vous pouvezles plier sans vraiment risquer deles abîmer. Ensuite, cachezl’excédent de nappes au fond duboîtier, sous la baie des disquesdurs. Plus simples à dissimuler età installer, les nappes rondes sontde plus en plus à la mode. Sachezque s’il est possible d’en acheteren magasins, il est aussi possiblede les faire soi-même. Placez votrenappe à plat sur une planche àdécouper et séparez les fils à l’aided’un cutter. Attention, c’est très

Montage PC

Installer le disque dur et le lecteur/graveur CD/DVD

Une fois que vous avez tranché au sujet des emplacements pour le disque dur et le lecteur/graveur, vousdevez enlever les éventuels caches en métal et/ou en plastique de la façade (il n’y en a pas pour le disquedur à priori). Faites attention une nouvelle fois à ne pas vous couper sur les parties métalliques. Glissez ledisque dur dans son emplacement – parfois une baie spéciale disques durs peut se retirer du boîtier pourvisser le ou les disque(s) plus facilement – et vissez-le fermement à l’aide de quatre vis. Tous les disquesdurs utilisent des gros pas de vis. Pensez tout de même à le mettre dans le bon sens, c'est-à-dire que lesconnecteurs soient vers l’arrière du PC et non vers l’avant sans quoi vous ne pourrez rien brancher. En cequi concerne le sens du bas, ça n’a guère d’importance, mais il est bien plus courant de mettre le côtélisse vers le haut et la face avec les composants électroniques vers le bas. Ensuite, procédez à peu prèsde la même manière pour le lecteur/graveur, sauf que ce dernier sera maintenu par quatre vis à petit pasde vis. Vous devez faire attention, au niveau de l’enfoncement du lecteur/graveur, à bien aligner la façadeavec le reste du boîtier. Si vous possédez un boîtier qui intègre une trappe spéciale pour cacher lelecteur/graveur et qui bascule pour le laisser s’ouvrir, il faut l’ajuster de façon à ce que lorsque vousappuyez sur cette façade, cela enfonce bien le bouton d’ouverture du lecteur/graveur. Dans certainsboîtiers, les disques durs et/ou les lecteurs/graveurs utilisent des rails. Si c’est le cas, il faut d’abord fixerles rails aux lecteurs puis glisser l’ensemble dans les emplacements adéquats du boîtier. Il est important

de bien visser ses appareils pourréduire au maximum lesvibrations tout en s’assurantd’avoir les performancesoptimales. Nous n’avons pasparlé du lecteur de disquettes,mais celui-ci s’installe de lamême manière qu’un lecteurCD/DVD si ce n’est qu’il secontente d’un emplacement 3.5"comme les disques durs et non5.25". Sachez si vous n’avez pasd’emplacement 3.5" avec uneouverture en façade pour installervotre lecteur de disquettes quevous pouvez acheter unadaptateur et utiliser une baie

5.25".

N’HÉSITEZ PAS À PLIER LA NAPPE POUR LA CACHER UNE FOIS BRANCHÉE


fragile ! Pour faciliter l’opération,contentez-vous de couperseulement un ou deux centimètresavec le cutter et tirez avec vosdoigts pour séparer le reste. Iln’est pas nécessaire de séparerles 80 fils. Des petits groupesd’une dizaine de fils feront trèsbien l’affaire. La photo ci-contreprésente les deux. Une fois que laséparation est terminée, il estplus "propre" de tenir les filsensemble avec du scotch ou desserre-câbles.

Les ventilateurs

Dans un PC, il y a au strictminimum un ventilateur sur leprocesseur et un ventilateur dansl’alimentation électrique. Lamajorité des cartes graphiquessont également refroidies par unventilateur. Si vous avezbeaucoup de composants dansvotre PC et/ou que vousoverclockez, la températurerisque d’être un peu trop élevée

sans une aide supplémentaire.Quasiment tous les boîtiersdisposent d’emplacementspermettant d’installer desventilateurs additionnels. Sachantque l’air chaud monte, laventilation idéale utilise auminimum un ventilateur qui vaaspirer de l’air en bas, à l’avantdu boîtier, ainsi qu’un ventilateuren haut, sous l’alimentation dansun boîtier ATX normal, qui vaextraire l’air chaud à l’extérieur. Ilest rarement utile d’ajouter plusde ventilateurs. Si c’est possible,

Brancher les nappes des lecteurs de disquettes, IDE et Serial ATA

Une fois que les appareils sont physiquement installés dans la tour, il faut les raccorder. Nous verrons le branchement électrique vers la finlorsque nous réinstallerons l’alimentation ; pour l’instant, seul le branchement de la nappe de données nous intéresse. Ces câbles,généralement gris et plats, sont en charge du transfert des informations entre les lecteurs et la carte mère. Une nappe IDE a trois connecteurs.Le premier, souvent bleu, prend place sur la carte mère. Les autres connecteurs permettent de brancher un ou deux périphériques. Pour faireça dans les règles de l’art, il faut brancher le maître tout au bout de la nappe et l’esclave au milieu. Dans la pratique, ça fonctionne presquetoujours même si l’on inverse. Par contre, il ne faut pas mettre le connecteur du milieu sur la carte mère et un lecteur à chaque extrémité. Parrapport à ce que nous avons expliqué lors de l’étape précédente, il faudra que vous raccordiez votre disque dur au bon connecteur IDE de lacarte mère, probablement "IDE1" et le lecteur à l’autre. Pour ne pas se tromper de sens, la majorité des cartes mères sont livrés avec undétrompeur, un petit ergot de plastique qui évite d’insérer la nappe à l’envers. Autrement, tâchez de repérer le fil rouge présent sur toutes lesnappes sur l’un des deux côtés. Ce fil rouge correspond à la pin n°1 qui est généralement indiquée sur la carte mère et les lecteurs (plusfacile, sur les lecteurs la pin n°1 est toujours du côté de la prise électrique). Pour les disques durs Serial ATA, c’est encore plus facile. Ils sonttous seuls sur leur nappe et il n’est pas possible de se tromper de sens vu la forme de la nappe. Enfin, pour le lecteur de disquettes, nousutilisons une nappe un peu plus étroite qu’une nappe IDE. Le lecteur 3.5" doit être branché après le petit passage croisé sur la nappe. Pour lesens, vous n’avez pas d’autres choix que de repérer où est la pin n°1 sur le lecteur car d’une marque à l’autre ça peut changer. Si lorsquevous allumerez votre PC la diode est allumée en permanance, la nappe doit être branchée à l’envers.

VOUS POUVEZ SÉPARER LES FILS UNÀ UN OU PAR PETITS PAQUETS

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placez également un ventilateurpour refroidir les disques durs(inutile si vous n’en avez qu’un). Ilexiste quatre tailles standard deventilateurs pour les boîtiers dePC. 60x60, 80x80, 92x92 et120x120 mm. Les 80 mm sont deloin les plus répandus.Néanmoins, si vous pouvezinstaller un 92 ou 120 mm,n’hésitez pas ! En effet, une plusgrande surface permet debrasser autant d’air en tournantmoins vite. En d’autres termes, lerefroidissement sera aussiefficace tout en faisant moins debruit. Les ventilateurs sont fixéssoit par quatre grosses vis soitpar un emplacement dans lequelils viennent se clipser. Si vousregardez sur la tranche d’unventilateur, vous trouverez uneinscription indiquant son sens derotation et, plus intéressant, lesens du flux d’air. Niveauélectricité, soit vos ventilateurssont en petits connecteurs troispins, soit en bon vieux Molexquatre pins. Si la carte mère nedispose plus de prises trois pins,il existe des adaptateurs pour lesbrancher en quatre pins. Seulsles ventilateurs branchés sur lacarte mère en trois pinspermettent d’indiquer la vitessede rotation (par l’intermédiaire dufil jaune). Pour réduire le bruit, ilexiste des petits potentiomètresqui règlent la vitesse de rotationd’un ventilateur.

Astuces ventilation

et silence

La multiplication desventilateurs dans un PC esttoujours synonyme d’unmeilleur refroidissement desdifférents composants. Hélas,elle s’accompagne souventd’une augmentation du bruit duPC. En fait, il faut savoir qu’unventilateur qui brasse de l’air,même tout doucement, est déjàtrès efficace par rapport àl’absence totale de ventilateurs.Par exemple, il y a plus dedifférence de température entrepas de ventilateurs et unventilateur qui tourneseulement 1500 tours parminute (silencieux) qu’entre cemême ventilateur et un autrequi tourne à 5000 tours parminute (bruyant). En partant dece principe, on comprend qu’ilvaut mieux avoir plusieursventilateurs qui tournentlentement que peu qui tournentvite. En jouant avec sonimagination, il est mêmepossible d’enlever certainsventilateurs. Par exemple, enutilisant un radiateur Zalman dela série 7000 (les ronds) pour leprocesseur, il est souventpossible de s’affranchir d’unventilateur sur le chipset de lacarte mère puisque le Zalmandiffuse un peu d’air tout autourde lui. Si vous n’avez pas les

moyens d’acheter desventilateurs réputés silencieux(Papst, NoiseBlocker, Verax…),sachez que vous pouvezbidouiller et brancher lesventilateurs avec une tensioninférieure au 12V normalementrequis. Dans un PC, il estpossible d’avoir soit du 5 soitdu 12 V (fil rouge ou fil jaunesur un connecteur Molex, lesnoirs étant les masses). Hélas,5 V est souvent trop peu etrares sont les ventilateurs quidémarrent. En utilisant la différence depotentiel et en branchant votreventilateur directement sur lesfils rouges et jaunes, il seraalimenté en 7 V.

Montage PC

IL EXISTE DES PLAQUES DE MOUSSEET/OU DE GOUDRON À COLLER SURLES PAROIS DU PC POUR CONFINER

LE BRUIT À L’INTÉRIEUR


Les racks

en façade

Aujourd’hui, il existe toutes sortesde racks multifonctions à installeren façade de l’ordinateur. Nousvoyons régulièrement despotentiomètres pour ajuster lavitesse des ventilateurs, desécrans à cristaux liquides pourrenseigner sur les températuresou des lecteurs de cartes demémoire Flash. Si nous nepouvons pas vous aider à tous lesbrancher tant les modèles sontnombreux, voici quelques conseilsgénériques. Lorsque l’on souhaitecontrôler des ventilateurs via unrack en façade, il faut branchertous les ventilateurs sur ce rack(dans la mesure du possible).Eventuellement, il est parfoispossible de relier du rack à lacarte mère le petit fil jaune quipermet de connaître sousWindows la vitesse de rotation. Lerack en question doit être bien sûralimenté en électricité. En ce quiconcerne les sondes detempérature que l’on trouve surd’autres racks, leur placementn’est pas des plus évidents. Quece soit pour la carte mère ou lacarte graphique, il faut les placerau plus près du processeur, doncsous le radiateur, mais en faisanttrès attention à ne pas les mettreentre le radiateur et le core duprocesseur, là où il doit y avoir

contact, sans quoi lerefroidissement ne serait plus dutout fonctionnel. C’est la manièred’obtenir une température la plusproche possible de la vérité. Pourle disque dur, vous pouvez lascotcher où bon vous semble surla face métallique supérieure. Avrai dire, ces sondes permettentd’avoir une idée dufonctionnement de l’ordinateur etde surveiller, mais elles nereflètent pas vraiment lestempératures réelles, toujoursplus élevées au sein descomposants.

Lorsque vous installez un lecteurde cartes à mémoire Flash enfaçade, il faut généralement lerelier à un port USB interne, de la

même façon que l’on branche lesprises USB en façade. Remontezdonc un peu dans le dossier pourtrouver plus d’explications. Auniveau de la fixation de ces racksà proprement parler, ils requièrentsouvent des vis à petit pas de vis,mais certains sont livrés avec unformat bâtard. Si c’est le cas, il y atoujours un petit sachet avec lesvis en question, à ne pas égarer !

Il est bien possible que votre PCne démarre pas ou que tout nefonctionne pas comme prévuaprès l’assemblage. Ne vousinquiétez pas trop vite, il y aquelques premières choses àtester avant de conclure sur lefait que certains matérielsseraient défectueux. Branchez.


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Montage PC CES CORDONS AUDIO NE SONT PRESQUEPLUS UTILISÉS AUJOURD’HUI, MAIS ILS

RESTENT INDISPENSABLES POUR ÉCOUTERUN CD AUDIO SOUS WINDOWS 9X


Installation des cartes filles PCI

La mise en place des cartes PCI estidentique à celle de la carte AGP.Seulement, les connecteurs PCI sontblancs et il n’y a rien qui vienne retenirl’arrière de la carte. La question que l’onse pose souvent concerne l’emplacementdes cartes filles. Avec le plug n’play quifonctionne réellement depuis quelquesannées, peu importe. Nous conseillonssimplement de laisser au moins un espacevide en dessous de la carte graphiquepour améliorer son refroidissement. Il peutnéanmoins arriver qu’une incompatibilitéentre deux matériels entraîne un conflitmatériel et qu’une carte ne soit pascorrectement reconnue. Le simple fait dela changer de port PCI résout souvent leproblème. Si vous tenez vraiment à avoirun ordre de montage "idéal", voici laméthode que j’utilise personnellementdepuis des années sans le moindre souci. En partant de la carte graphique : carte graphique (AGP), vide(PCI), SCSI (PCI), réseau (PCI), son (PCI), carte TV (PCI). Libre à vous de tester toute autre configuration.

Installation de la carte graphique sur le port AGP

Nous nous approchons doucement de la fin du montage et il est désormais temps d’installer la cartegraphique. Nous terminons par les cartes filles car cela nous a permis de pouvoir brancher les différentsfils et nappes en profitant d’un maximum de place. Sauf exception ou carte vidéo embarquée, la cartegraphique prend place sur le port AGP. Vous ne pouvez pas vous tromper, il n’y en a qu’un (de couleurmarron). Avant de le faire, il faut "ouvrir" les emplacements à l’arrière du boîtier qui permettront de voir lesbranchements des cartes. Sur de nombreux boîtiers, ce sont des petits morceaux de métal prédécoupés.Régulièrement, il s’agit de caches amovibles. S’il y a souvent une vis par cache, il peut arriver qu’unboîtier dispose d’une fixation rapide pour toutes les cartes filles et les caches. Pour le moment, retirer lecache qui est le plus en face du port AGP. Il est normal que ce dernier soit un peu décalé vers le bas,votre carte mère est bien ajustée. Maintenant, vous pouvez prendre votre carte graphique et l’insérer dansle slot. Dans la mesure du possible, enfichez-la d’un coup, bien droit. Evitez de mettre d’abord un côtépuis l’autre comme nous le faisons pour la mémoire vive. Sur beaucoup de cartes mères, il existe un petitdispositif qui permet de maintenir l’arrière de la carte en place dans le slot AGP, pour éviter qu’elle n’ensorte. Une fois la carte en place, vous pouvez mettre la vis (souvent gros pas de vis) vers l’arrière duboîtier pour verrouiller la carte en place.


ASTUCEMême s’ils sont désuets aujourd’hui, il existe des petits connecteurs audio que l’on peut brancher àl’intérieur du PC. Ils servaient par exemple à écouter un CD audio en reliant une sortie spécifique du lecteurà la carte son. Ils ne sont plus vraiment utiles désormais puisque depuis Windows 2000, l’extraction du sonse fait de façon numérique, en passant donc par la nappe IDE. Ils peuvent être encore utiles pour relier, parexemple, la sortie audio interne d’une carte TV à l’entrée audio auxiliaire d’une carte son.

Installation de l’alimentation électrique

Nous arrivons à la fin du montage et il fautterminer par l’installation de l’alimentationélectrique. La première chose à faire consisteà la mettre en place physiquement et la visser.Sur un boîtier ATX classique, les alimentationssont maintenues par quatre vis à gros pas devis. Pour les boîtiers µATX, il arrive que nousayons une alimentation électrique ATX normalemais parfois des modèles bien plus petits etdont les fixations changent. Une foisl’alimentation en place, il va falloir procéderaux nombreux branchements. A commencerpar la carte mère, il y a deux connecteurs àrelier. Le gros, baptisé ATX, et un plus petit,carré, qui répond au nom de ATX 12 V. Dans lamesure du possible, il faut passer les câblesde façon à les cacher et les faire longer lacarte mère en les coinçant avec les moyensdu bord ou en les attachant avec des serre-câbles. Il reste à brancher tous lespériphériques. La majorité des composantsrequièrent un connecteur Molex quatre pins.Pensez également à brancher votre cartegraphique si cette dernière en a besoin ! Lelecteur de disquettes, quelques racks etquelques cartes graphiques utilisent un pluspetit connecteur d’alimentation. Enfin, lesdisques Serial ATA inaugurent une nouvelleprise plus facile à retirer. Une fois que tout estbranché, cachez les fils comme vous lepouvez. C’est le moment d’utiliser à bonescient l’espace libre entre les lecteurs. Sijamais vous n’avez pas assez de connecteursMolex, il existe comme nous le disions desdoubleurs (les "Y"). Si vous le pouvez, évitezde vous en servir car il arrive qu’ils soient lasource de microcoupures électriques.

Vérifier et fermer le PC

Dernière étape du montage, la fermeture. Avant de repositionner et visser le ou les capot(s), nousvous conseillons de faire un tour complet du PC pour vérifier que vous n’avez rien oublié. Unconnecteur de ventilo débranché, ça arrive ! Une nappe à l’envers, aussi. Une fois que vous êtes sûrde votre coup, vous pouvez refermer la bête (ou attendre d’être sûr qu’il fonctionne, au choix !).

Brancher et tester

Le moment tant attendu est arrivé. Il va falloir tester si le PC que vous venez d’assemblerfonctionne. Rassurez-vous, il est assez rare de réussir un "perfect", l’assemblage parfait où tout estopérationnel du premier coup. Contentez-vous de brancher le câble de l’écran, un clavier etl’alimentation électrique et appuyez sur le bouton Power. Ca démarre ? Super ! L’écran s’allume ?Encore mieux ! Les diodes s’éclairent correctement ? Il semble que tout aille bien. Bravo ! Si jamaisça ne se déroule pas aussi bien, poursuivez quelque peu votre lecture pour essayer de comprendrece qui ne va pas.

GRÂCE AU DÉTROMPEUR, VOUS NE POURREZ PAS VOUS TROMPER DE SENS

ASTUCESur les anciennes alimentationsélectriques, il n’y a pas deconnecteurs ATX 12V. Dans cecas, votre PC devrait tout demême fonctionner, mais il y a unléger risque d’instabilité. Acontrario, les premières cartesmères à adopter ce secondconnecteur ATX n’ont pas attenduqu’une norme soit érigée. Il arrivedonc qu’au lieu de brancher leconnecteur carré il faille branchersur la carte un Molex quatre pinscomme pour les disques durs.


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Le PC

ne démarre pasSi le PC ne démarre pas du tout,cela signifie sûrement quel’alimentation électrique n’est pasreliée à la carte mère ou que lebouton power n’est pas

convenablement branché à lacarte mère. Encore plus bête, ilest possible que vous ayez oubliéde brancher le cordond’alimentation électrique au murou à l’arrière du PC. La cartegraphique a-t-elle (si besoin) sonconnecteur électrique elle aussi ?Si aucune de ces possibilités

n’est la solution, soit un matérielpose problème, soit un autreconnecteur est mal branché. Sijamais le PC démarre puiss’arrête presque immédiatement,il y a de fortes chances pour quel’alimentation électrique ne soitpas assez puissante. Il peutégalement s’agir d’une sécuritéde la carte mère qui détecte quele ventilateur du processeur n’estpas branché

Le PC démarre,

l’écran reste noir

IDans le cas où le PC démarre,c'est-à-dire que tout sembleprendre vie (disque dur etventilateurs qui tournent) mais quel’écran reste noir, il faut se pencheravant tout du côté de la cartegraphique. L’écran est-il branchéélectriquement et allumé ? Est-ilrelié à la carte graphique ? Si leproblème ne vient pas de là,commencez par vérifier que lacarte graphique est bien inséréedans son slot AGP. Les fauxcontacts au niveau du port AGPsont assez fréquents. Vouspouvez également vérifier que lesjumpers de la carte mère sont surla bonne position et tenter unreset du BIOS pour être certainque ce ne sont pas de mauvaisparamètres processeur quiposent problème.

Montage PC

Pourquoi mon PC nefonctionne-t-il pas ?

ASTUCEUne simple nappe branchée àl’envers sur une carte mère peutempêcher un PC de démarrer

ASTUCELorsque vous faites unerecherche de panne, débranchezaussi le maximum decomposants externes (neconservez que l’écran, le clavieret l’électricité)


Les signaux

sonores (BIP)

En principe, un PC qui démarrecorrectement se contente de faireun simple bip, court. Autrement, ily a un problème.- bip long continu : il n’y a pas deprocesseur dans le Socket (oucelui-ci n’est pas détecté)- bips longs : la mémoire vivepose problème

- 1 bip long + 3 bips courts : lacarte graphique estprobablement mal insérée

Quelques cartes mères proposentune solution visuelle permettantde déceler une panne. Il peuts’agir de diodes comme chezMSI ou d’afficheur à codenumérique (Abit, Epox…). Si vousavez cette "chance", essayez detrouver à quoi correspond le coded’erreur en parcourant la noticede la carte.

Le minimum vital

Si jamais le PC ne fonctionnetoujours pas, il va falloir procéderpar étapes. Même si cela paraîtrébarbatif, il vaut mieux tout desuite démonter le maximum decomposants plutôt que de perdredu temps à essayer des dizainesde fois, en vain. Pour qu’un PCfonctionne, il faut au minimum lacarte mère, un processeur, de lamémoire vive, une cartegraphique et une alimentationélectrique. Débranchez tout lereste (sans pour autant toutdémonter). Il faut absolumentfaire démarrer l’ordinateur avecces cinq composants avantd’aller plus loin. S’il démarre dupremier coup, éteignez-le etajoutez un composant puisréessayez. Procédez ainsi parétapes jusqu'à ce que voustrouviez le composant fautif (ouvotre erreur de montage !). Si enrevanche le PC n’a pas démarréavec ce minimum decomposants, c’est plusinquiétant. Commencez par

ASTUCESi vous avez besoin en cas de panne et de doute sur ce qui ne marche plus, sachez qu’il est possible dedémarrer une alimentation ATX sans avoir de carte mère. Il faut, à l’aide d’un petit bout de métal, établir unpont entre deux plots. Faites bien attention d’avoir préalablement débranché l’alimentation et ne voustrompez pas ! En prenant le gros connecteur ATC face à soi, du côté de l’ergot plastique servant dedétrompeur, il faut relier le quatrième et le cinquième trou en partant de la droite, généralement un fil vert etun noir. Rebranchez alors l’alim. (Attention, une telle manipulation peut être dangereuse, nous ne laconseillons qu’aux personnes habituées à manipuler l’électricité).

effectuer un reset du BIOScomme c’est expliqué dans lanotice de votre carte mère.Essayez avec une seule barrettede mémoire, dans les différentsslots. Si vous avez la possibilité,essayez vos composants (cartegraphique, mémoire,processeur) sur un autre PC.S’ils ne sont pas en cause, il nereste plus que la carte mère oul’alimentation électrique. Unefois de plus, si vous avez cettefacilité, essayez la carte mèreavec une autre alimentation. Sijamais il démarre vous pouvezconclure que votre nouvelle alimest soit défectueuse soit pasassez puissante. Si le PC nedémarre toujours pas quoi quevous ayez fait et que leprocesseur / mémoire / cartegraphique se sont avérés OKdans une autre machine, alorsvotre carte mère doit être H.S.Quelque soit le composant quipose problème, rendez-vouschez votre revendeur pour fairejouer la garantie et précisez bienles nombreux tests que vousvenez d’effectuer pourrechercher la panne.


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1 Pour les gens qui veulentmonter un PC et qui n'ontpas d'expérience, rien de

tel que de passer directementdans une boutique pres de chezeux afin d'avoir des conseilsd'expert.Pour tout ceux qui recherchentles meilleurs prix sur Internet etqui achètent du matériel via dessites marchands, mieux vautvérifier que le site propose unehotline, dé préférence nonsurfacturé.Appelez d'abord la hotline pourvérifier le niveau et la disponibilitédes opérateurs.Puis apres ces petits "tests",vous pouvez passez lacommande. Une fois le colisreçu, n'hésitez pas à appeler lahotline pour vous faire guiderplutôt que de se lancer dans unmontage hasardeux.

2 "Une (vieille) dame vientnous acheter uneconfiguration

complète.Notre technicien estsympa et va installer sa machinechez elle gratuitement. Unesemaine plus tard, elle se plaint : lamachine ne serait pas en bon état.il y retourne, puis résoud leproblème : il s'agissait d'un scannermal installé, (matériel vendu par unconcurrent), néanmoins, letechnicien resoud le problème.la semaine suivante toujours lemême problème, corrigé denouveau. Troisième semainepareil... mais il demande à la damede ramener son PC au magasin.Elle vient et fait un scandale !

Patiemment, il répare, endésinstallant le pilote puis en leréinstallant. La semaine suivante, ladame nous menace de porterplainte et d'alerter une associationde défense du consommateur caron lui aurait vendu du matérieldéffectueux...On a beau lui expliquer qu'on étaitpas responsable d'un scanner quin'a pas été vendu par notre société,rien à faire... Au fil des interventions,le technicien a remarqué qu'en faitc'est la dame qui changeaitmanuellement le répertoire pardéfaut pour ranger ses scans. Lelogiciel ne retrouvait plus lerépertoire effacé et n'enregistraitpas. Donc mon technicien le luiexplique mais bornée, elle dit quec'est la faute à Windows XP."

A ce stade de l'interview, nousnous disons, songeurs, que nousavons bien fait de créer unmagazine micro plutôt que demonter un magasin. Mais ce n'estpas fini...

"Deux ou trois semaines plustard, elle vient au magasin et faitun nouveau scandale devant tousnos clients. Cette fois ci leproblème est le suivant: "Windows XP aurait modifié toutseul son mot de passe " du coupelle ne peut plus entrer sans soncompte utilisateur "elle nous dit aussi: " ça fait 15ans que j'utilise pour tout lemême mot de passe "Mon technicien n'avait plusd'autre solution que de formaterson disque dur. A ce moment, et

au vu de divers indices, il sembleque la dame perd toutsimplement la mémoire… Ellenous demande de la rembourser,ce que l'on refuse. Puis on reçoitune lettre de "Association dedéfense des consommateursForce Ouvrière. elle a dit à cesderniers qu'on ne lui avait pasdonné les conseils nécessaires etqu'on a rien fait pour ladépanner... On a compté : 7interventions chez elle et 2 aumagasin." Suite à nosexplications, l'association n'a pasdonné suite...

En autres anecdotes, nous avonségalement un CPU en SAVtotalement applati. Un client(surpris que le PC ne s'allumepas) a dû ne pas relever le loquetet forcer au point que pas un PINn'y a survécu.

Encore mieux, Un client arrive aumagasin et se plaint, fait presquescandale : "Ouais ...Quand j'aiallumé mon pc une fois monté, leCPU a brûlé. ça sentait le brulé".On lui demande donc: " Etesvous sûr d'avoir bien monté le PC" ?? Il répond: " Mais ça fait desannées que je montes des PC,c'est donc le matériel qui estdéfectueux ". Mon technicienreste calme....Puis devant tout lemonde, il retire le radiateur et leventilateur appliqué sur le CPU.Le client n'avait même pas retiréle film en plastique qui protégeaitla base du radiateur. Evidement,tout avait fondu, il semble doncnormal que ça "sentait leplastique brûlé". »

Montage PC

L’expérience des prosIC

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Si il y a bien un domaine ou nous pouvons aller puiser dans l’expérience desrevendeurs en toute objectivité, c’est le montage puisqu’ils en réalisent desdizaines par jour et en voient passer des vertes et des pas mures en SAV. Nousavons donc recueillies quelques interviews croustillantes avec à chaque fois les2 mêmes questions :- Quels conseils donneriez-vous en priorité aux personnes souhaitant monterleur ordinateur ?Quelles sont les conséquences d’un mauvais montage ? Qu’avez-vous vu depire ou de plus drôle dans votre service SAV ?


1 Le montage de PC n'étantpas une science exacte, ilest nécessaire de

mentionner quelques précautionsde base et de lever quelquesidées reçues sur le sujet.1. Avant de procéder aumontage, bien s'assurer del'ordre dans lequel doivent êtreassemblés les composants : Parexemple, prendre le temps demonter le processeur et lamémoire sur la carte mère avantd'insérer celle-ci dans le boitierpeut être pratique notamment àcause des problèmes de place(Alimentations, boitiers mini-tours, etc) intervenant lors de lamise en place de la carte mèredans le boitier.2. Ne pas hésiter à restermodeste face aux indications desfabricants en matière de montage(types de sockets, détrompeurssur le CPU, montage du radiateurdans le bon sens etc ....)3. Repérer les réglages desdifférents lecteurs/graveurs &autres disques durs (positionsMaitre/esclave) avant de

connecter les nappes. Il seratoujours plus difficile d'allerchanger un jumper à l'intérieurd'un boitier où tout est déjàmonté.4. Avant la mise sous tension duPC, vérifier que les ventilateurs,et notamment celui duprocesseur, sont bien connectéssur la carte mère.5. Eviter l'abus de pâte thermique(type tartinage). Une seulenoisette suffit à optimiser leséchanges thermiques entre leCPU et le radiateur.6.Bien s'assurer que toutes lescartes PCI/AGP sont bieninsérées dans leur slot,a find'éviter les bips intempestifs audémarrage

2 Cartes mères"barbouillées" de pâtethermique jusque sur les

condensateursSockets détruits à grands coupsde tournevis, résultat d'unmontage de radiateur aléatoireBoitiers watercoolés inondés dessuites d'une fuite de liquide

1 S'assurer de lacompatibilité descomposants

Faire une machine équilibré (ex :une une carte mère de 1er prixavec une superbe cartegraphique)Ne pas négliger les petits détailscomme la qualité del'alimentationSe faire assister par unepersonne qui a déjà monté un PC

2 Deux cas reviennentsouvent.

• carte mère montée à même le châssis (résultat, carte mère grillée)

• processeur endommagé (ex : ventilateur/processeur monté à l'envers)

Microbank1 Le gros conseil que je

donne fréquemment est dene négliger aucun élement

du PC car trop souvent les clientspensent qu'un processeursurpuissant suffit amplement !Je conseille donc toujours deprendre un processeur moyen degamme plus modeste avec unbon ventirad que l'on pourraoverclocker éventuellement plustard associé à une alimentationmilieu de gamme de 300/320Watts + coupe circuit.Je conseille également toujoursde prendre un boîtier correct (pasde bords tranchants, pas besoinde forcer pour insérer un lecteurou un disque dur comme c'estfréquemment le cas, meilleureventilation, moins fragile et plusjoli aussi :-) )Je conseille également toujoursde prendre une bonne cartemère, gage de stabilité etd'évolutivité associé avec de labonne mémoire... Je déconseille fortement lagénérique car de plus en plus j'aides soucis avec certaines cartesmères.

2 J'ai eu un client qui adémonté le VENTIRAD deson Celeron pour le

nettoyer ( je n'ai pas osé demandéavec quoi... ) et l'a remonté àl'envers en déformant les pattesde fixation à la pince (c'est à direventilateur en contact duprocesseur et radiateur en l'air).Un autre a essayé de monter sesbarrettes DDR neuves sur unecarte mère n'acceptant que laSDRAM ( le pire c'est qu'il aréussi en cassant lesdétrompeurs)Un client est revenu me voirsuite à l'achat de son graveurcar il ne n'arrivait pas à formaterson CD vierge pour l'utilisercomme disquette (essayez doncde formater un CD-R ! )Un client installe son antivirus etne le mets jamais à jour (levendeur concurrent ne lui avaitpas dit) et avait 4897 virus !!!!!C'est un record que je n'aijamais dépassé !

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1000ordi.fr

pratique>

e disque dur contenant lesystème est incontesta-

blement un des éléments lesplus sollicités au cours d’uneutilisation classique d’un PC.Quoi que l’on fasse, quel quesoit le programme que l’onlance, il faudra passer par lui.Cela explique qu’il est un deséléments déterminants duconfort d’utilisation global d’unPC, puisque de ses performan-ces dépendront le temps dechargement de Windows enpremier lieu, puis des différentslogiciels fréquemment utilisés.Ceci concerne le lancement del’application en elle-même,mais aussi dans le cas des jeuxpar exemple le chargementd’une partie qui peut être nette-ment amélioré avec un disque

rapide. Si les performancesintrinsèques du disque détermi-nent de prime abord tous cesdivers temps de chargement,l’entretien du système est par lasuite primordial pour conserverdes performances de premierplan. Vous avez en effet certai-nement déjà remarqué que petità petit, au gré des installationsou suppressions de fichiers,votre système devient de plusen plus lent. Ceci a en partiepour cause un phénomène defragmentation qui intervient,particulièrement sur les parti-tions système de type FAT32.En effet, Windows utilise lesfragments d’espace disponiblesdans l’ordre des pistes dudisque dur, sans autre critère.Imaginez donc que vous instal-

Les performances : voilà bien une des préoccupations de bonnombre d’utilisateurs de PC, et à juste titre. Il est en effet tout àfait logique de souhaiter profiter au mieux du matériel que l’on a –parfois chèrement – acheté, mais il nous arrive parfois denégliger des moyens pourtant évidents pour améliorer sonconfort d’utilisation. C’est notamment le cas de ladéfragmentation, car il n’est en effet pas rare qu’un systèmepoussif retrouve ses lettres de jeunesse après une telle opération.Intéressons-nous donc aux outils disponibles pour la mener à bien.

Par : Fabien Husson

DÉFRAGMENTER VOTRE

DISQUE DUR


L

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liez successivementdeux logiciels sur un systèmepropre, chacun d’entre euxfaisant approximativement500 Mo. En termes d’espacedisque, le premier program-me occupera physiquementles 500 Mo qui suivent direc-tement l’espace occupé par lesystème d’exploitation, puis ledeuxième programme prendrales 500 Mo suivants. Si par lasuite on désinstalle le premierprogramme, les 500 Mo qu’iloccupait se retrouvent disponi-bles. Si on installe ensuite unlogiciel d’une taille plus impor-tante, par exemple 750 Moenviron, il viendra combler par-tiellement cet espace vide et les250 Mo supplémentaires setrouveront placés plus loin(après le 2e programme de 500Mo) sur le disque. Ceciimplique que si le programmedemande l’utilisation régulièrede fichiers contenus dans cha-cune des deux zones d’installa-tion, cela demandera une char-ge de travail plus importante audisque (en particulier aux têtesde lecture) et ainsi un tempsd’exécution globalement pluslong. Sur un système plus âgé,cet exemple un peu extrêmepeut s’appliquer à un bon nom-

bre de fichiers d’usagecourant et de taille plusréduite, ce qui ralentitd’autant le système.Imaginez ce qui sepasse quand un pro-gramme ou fichier estfragmenté en dizainesde morceaux… Voilà pourquoi ilest parfois nécessaire de pro-céder à une défragmentationde ses partitions afin de remet-tre de l’ordre dans tout ceci,Windows étant incapable d’op-timiser la fragmentation desfichiers à la volée. Pour cela,différents moyens existent. Toutd’abord, le classique défrag-menteur de Windows. Si sousWindows 98 celui-ci était d’unelenteur affligeante, des amélio-rations notables lui ont étéapportées avec Windows Me,2000 ou XP. Si ce défragmen-teur est gratuit (ou comprisdans le prix de Windows, tout

dépend comment on voit leschoses), il existe en revanchedes outils payants se voulantêtre plus performants que nousallons étudier ici.

Ledéfragmenteurde WindowsLe défragmenteur de disque deWindows a pour principal avan-tage d’être gratuit, il ne faudradonc pas lui en demander trop.Il a connu au fil des évolutionsde Windows un lifting assezconséquent. Sous Windows 98,

i ls ’ a -

v é r a i tdonc d’unelenteur fortdésagréa-ble. Ceuxqui ontl o n g -t e m p sutilisé cetOS serappellentcerta ine-

ment du tempspassé à attendre que le défrag-menteur daigne dépasser uncertain pourcentage.

Heureusement, même siWindows Millenium n’était pasune réussite sur le strict plan dela stabilité, il a apporté un cer-tain nombre d’améliorations surla défragmentation. L’opérationa ainsi gagné quelque peu enefficacité, mais surtout en rapi-dité. Alors qu’il fallait bien sou-vent laisser son ordinateur allu-mé toute une nuit pour unedéfragmentation sous Windows98, l’opération ne demandaitplus qu’une paire d’heures avec


LE DISQUE DUR : ÉLÉMENT CLÉ DUSYSTÈME, SA FRAGMENTATION EST

UN FREIN AUX PERFORMANCES

pratique>

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les mêmes disque et systèmede fichiers sous Windows Me.Le défragmenteur de WindowsXP est encore un cran au-des-sus, avec une gestion de l’ana-lyse du disque plus poussée,dans le même style queWindows 2000, le tout avec unautre type d’interface. Sur tousles systèmes il suffit dans leposte de travail d’un clic droitsur la partition que l’on souhaitedéfragmenter pour accéder aumenu propriétés, le défragmen-teur se trouvant dans l’ongletoutils, mais Windows 2000 etXP permettent aussi l’accès àcelui-ci en faisant un clic droitsur l’icône Poste de travail et enchoisissant Gérer puisDéfragmenteur de disque.Toutes les partitions peuventainsi être gérées ici. Le lance-ment d’une analyse sur la parti-tion de son choix permet dedéterminer s’il est nécessaire ou

pas de défragmenter le lecteur,un rapport pouvant être consul-té avec les résultats de cetteanalyse. Ce rapport inclutnotamment le nombre defichiers fragmentés ainsi que letaux de fragmentation global dulecteur. On visualise égalementdirectement sous forme gra-phique l’état de fragmentationdu disque. Bref, pour un utilitai-re "gratuit" il s’avère finalementassez complet. A titre indicatif,pour une partition système de

20 Go fragmentée à 24% il nousa fallu approximativement unevingtaine de minutes pour réali-ser la défragmentation à l’aidede l’utilitaire de Windows XP.Ces résultats varient néanmoinsselon certains paramètres inhé-rents aux performances mêmesdu système, en particulier ledisque dur : en effet, plus celui-ci est rapide, moins il mettra detemps à déplacer les fragmentsde fichiers d’une zone à uneautre. Avec un disque plus lent,

le temps de défragmentationsera donc augmenté.

Power DefragPower Defrag est un utilitairedéveloppé par E-Technik etdisponible sur le site web dumême nom, à savoirwww.powerdefrag.com. Pourune trentaine d’euros environ,ce logiciel propose de rempla-cer le défragmenteur deWindows et ajoute différentsutilitaires comme la détectiond’erreurs sur un disque ou l’exa-men de sa surface. Pour latâche qui nous intéresse, c'est-à-dire la défragmentation, lesoptions sont réduites puisquepour défragmenter une des par-titions, il suffit de cocher la caselui correspondant et de cliquersur Begin. Le programme pro-cède alors de manière différentepar rapport au classique défrag-menteur de Windows, puisqu’ilva faire rebooter la machineavant de lancer la défragmenta-tion. L’avantage de ceci est quel’opération débutera avant lechargement complet deWindows, ce qui permet au logi-ciel d’avoir accès à certainsfichiers non modifiables lorsquele système d’exploitation estlancé, comme des fichiers liésaux divers drivers. Cela a pourrésultat une défragmentationplus complète du système defichiers que l’utilitaire deWindows, mais en contrepartiel’accès au système est totale-ment bloqué durant l’opération.


LE DÉFRAGMENTEUR DE WINDOWS XP SE MONTRE RELATIVEMENT EFFICACE

UNE ANALYSE VIA LE GESTIONNAIRE DE WINDOWS PERMET D’AVOIR UNE IDÉE DE LA FRAGMENTATION D’UNE PARTITION. ICILA FRAGMENTATION DE 20% DU VOLUME EST EXCESSIVE ET MÉRITE UNE DÉFRAGMENTATION.


Reste que cette solution semblefinalement plus logique et qu’ilnous paraît préférable de pren-dre le temps d’effectuer cetteopération proprement, puisqu’iln’est de toute manière pasconseillé de travailler sur un PCen cours de défragmentation.

En termes de rapidité, PowerDefrag nous a paru au cours denos tests un peu plus rapideque le défragmenteur deWindows, même si l’écart resteassez faible (2-3 minutes envi-ron). Quant à l’efficacité, uneanalyse du système de fichiers

avec l’utilitaire Windows nous amontré que l’accès à certainsfichiers auxquels ne pouvait pastoucher le défragmenteur deWindows a une légère influencesur le résultat, puisque le nomb-re de fichiers fragmentés dimi-nue très légèrement.

Defrag forWindows

Publié par PC Mesh(http://www.pcmesh.com),Defrag for Windows est un utili-taire de défragmentation fonc-tionnant sur le même principeque Power Defrag. Actuellement dans sa version2.2, il en coûtera environ 19euros environ à celui qui auraété séduit par la versionShareware. Si vous trouvez leprix assez faible par rapportaux autres utilitaires de cet arti-cle, c’est tout simplementparce qu’il se montre très peufourni en fonctionnalités.L’interface est on ne peut plusbasique avec une simple boîtede dialogue sous Windows,quant aux options elles se mon-trent quasi inexistantes. On nepeut donc choisir qu’entre ledisque de boot ou tous lesdisques pour les disques àdéfragmenter (pas de choixpartition par partition), ce quis’avère agaçant quand on nesouhaite défragmenter qu’unepartition secondaire par exem-ple. Une option est en revancheintéressante reste le choix del’action à effectuer après ladéfragmentation. On peut ainsilibrement choisir de redémarrerle PC ou de l’éteindre. Inutiled’attendre donc la fin de l’opé-ration pour aller se coucher, leprogramme se chargeant del’extinction à votre place. Surun système très fortement frag-menté et doté d’un disque plu-tôt ancien, le temps importantlié à la défragmentation rendcette option fortement appré-ciable. Le temps de l’opérationjustement est du même ordreque celui de Power Defrag. Ilfaut dire que sur des machinesrécentes, ce ne sont plus deslimitations liées au disque duret à sa vitesse d’écriture et decopie qui seront susceptiblesde ralentir la défragmentation,c’est donc logique que lestemps soient proches. Rien deplus que Power Defrag non

COMME DEFRAG FOR WINDOWS, POWER DEFRAG AGIT AVANT LE CHARGEMENT DES DIFFÉRENTS PILOTES DE WINDOWSAFIN D’ÊTRE LE PLUS EFFICACE POSSIBLE

plus, en termes d’efficacité : ildéfragmente bien et on ne luien demande pas plus.

O&O DefragAvec ce logiciel développé parO&O Software (http://www.oo-software.com) on atteint unegamme de prix légèrementsupérieure, puisqu’il vous fau-dra débourser environ 45 eurospour l’acquérir. Il en offre néan-moins plus que les deux autreslogiciels précédemment cités.Son module de défragmenta-tion est ainsi très complet, puis-

qu’il ne compte pas moins decinq méthodes. STEALTH toutd’abord, prévue pour améliorerla fragmentation de disque degrande taille et contenant ungrand nombre de fichiers.SPACE ensuite, qui permetd’optimiser l’espace disquerestant. On a ensuite trois aut-res méthodes nommées COM-PLETE, celles-ci permettant deréorganiser les fichiers soit parnom, soit via leur date de der-nière modification, soit par leurdate de dernier accès. L’intérêtde cette dernière option estplutôt notable, car les fichiersles plus fréquemment utilisésse trouveront déplacés le plusprès possible du début dudisque, c'est-à-dire dans lazone la plus rapide de ce der-nier. Ils se lanceront donc logi-

quement plus rapidement, cequi s’avère un confort apprécia-ble au quotidien. Même si celaest difficilement quantifiable,nous avons effectivement puconstater très concrètement unusage plus agréable de notrePC de test suite à l’utilisationde cette fonction. Il faudranéanmoins prévoir une plagede temps plus longue qu’unedéfragmentation classique, lenombre de fichiers à déplacerse montrant plus important. Surnotre machine de test, il nous afallu environ 45 minutes pourmener à bien cette opération, àcomparer à la vingtaine deminutes pour une défragmenta-tion normale… mais le jeu envaut vraiment la chandelle.Dommage tout de même que lelogiciel ne permette pas dans

pratique>


POWER DEFRAG EST UN LOGICIEL PEU COÛTEUX ET REMPLAÇANT DE MANIÈRE SATISFAISANTE LE DÉFRAGMENTEUR DE BASE

O&O DEFRAG SE RETROUVE DANS LA GESTION DE L’ORDINATEUR, SOUS LE DÉFRAGMENTEUR WINDOWS

DEFRAG FOR WINDOWS EST DOTÉ D’UNE INTERFACE SIMPLISTE MAIS PERMETD’ÉTEINDRE LA MACHINE AUTOMATIQUEMENT APRÈS LA DÉFRAGMENTATION : UN

BON POINT.

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ce cas une extinction du PCune fois la tâche terminée.Dans la liste des particularitésdu logiciel, on notera un look quise rapproche esthétiquement dustyle de l’ancien défragmenteurde Windows (98 et Me), onaimera ou pas, mais on noterasurtout l’intégration du logicieldans la section de gestion duPC. Ainsi, de la même manièreque l’on accède auDéfragmenteur de disque deWindows via un clic droit sur leposte de travail et le choix Gérer,on retrouve une ligne concer-nant O&O Defrag. Cela permetde lancer directement le logicielde cet emplacement.En termes de rapidité de défrag-mentation, tout dépend de l’op-tion de défragmentation que l’onchoisit. L’option STEALTH se

montre très rapide mais n’est enrevanche que moyennementefficace en termes de défrag-mentation. SPACE se rapprocheen temps et en efficacité d’unedéfragmentation classique. Lestrois options COMPLETE sontplus longues à réaliser comptetenu du nombre de déplace-ments de fichiers à effectuer,mais elles sont en revanche plusefficaces en ce qui concerne labonne répartition des fichiers.Bref, ce logiciel se montre aufinal plus efficace pour votresystème de fichiers que le clas-sique défragmenteur deWindows, pour peu que l’onaccepte d’y consacrer un peude temps. Son plus gros défautest d’être en anglais, ce quirisque de faire fuir certainsanglophobes.

NortonSpeed DiskSpeed Disk est un utilitairecontenu dans la suite NortonSystem Work / NSW Pro 2004,dans la section Norton Utilities.Il diffère quelque peu des autreslogiciels ici testés, puisqu’il necomporte pas de module dedéfragmentation à proprementparler, mais plutôt un moduleproche des options COMPLE-TE de O&O Defrag. Il est doncprévu pour optimiser la gestiondes fichiers plus que pourdéfragmenter le disque au sensstrict du terme. Il n’en reste pasmoins intéressant pour les pos-sesseurs de la suite NortonSystem Work, car il possède lesmêmes vertus que O&O Defragsur le confort d’utilisation global

de votre machine. Elle devientaprès le temps d’optimisation(plus ou moins long suivant lesystème de fichiers et ledisque) plus réactive et plusagréable à utiliser.

Cette optimisation peut se fairede manière totalement automa-tique (section diagramme d’opti-misation), mais il est aussi possi-ble dans Options de lecteur desélectionner les fichiers que voussouhaitez que Speed Disk placeà la fin du disque, au début dudisque ainsi que ceux que vousne souhaitez pas qu’il déplace.

S’il a de très bonnes qualités, ilne faut pas perdre de vue quece logiciel est fourni dans unesuite complète extrêmementcoûteuse comparée aux


L’ESTHÉTIQUE DE O&O DEFRAG N’EST PAS SANS RAPPELER CELLE DU DÉFRAGMENTEUR DE WINDOWS 98/ME


pratique>

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concurrents dont nous parlonsici, puisqu’il faudra débourser119 euros. Certes, d’autres logi-ciels sont inclus dans cettesuite, mais si vous n’en avezpas l’utilité nous doutons de lapertinence d’investir autantpour un logiciel qui n’est au finalpas meilleur que O&O Defrag, sice n’est qu’il est en français…

Et ça apportequoi ?

Les gains apportés par unedéfragmentation sont difficile-ment quantifiables : ils appor-

tent plus des changementsdans l’utilisation globale duPC que sur un point très parti-culier. Nous avons néanmoinsau cours de nos tests puconstater quelques évolutionsagréables. Le temps de char-gement de Windows en pre-mier lieu, qui avant défrag-mentation prenait 35 secon-des environ, contre 25 secon-des après défragmentation.De la même façon, on gagne 2petites secondes lors du char-gement d’un test commeAquamark 3, et pas moins de6 secondes lors du charge-ment d’une partie de la démodu jeu Far cry (24 secondes aulieu de 30). A la rédaction,nous avons souvenir de jeuxqui saccadaient avant une

défragmentation à cause desaccès disques et non pas parfaiblesse de la carte 3Dcomme nous le croyions. Unedéfrag avait corrigé le problè-me. Quant à certains PC quin’avaient pas été défragmen-tés depuis 1 an ou 2, on avaittout simplement l’impressiond’avoir doublé la quantité deram et changer le disque duret le CPU après la défrag…Les logiciels comme SpeedDisk et O&O Defrag qui per-mettent avec leur moduled’optimisation de réorganiserles fichiers couramment accé-dés offrent au final au PC unemeilleure réactivité, même sicette impression ne peut pasforcément être mesurée pardes chiffres. Se déplacer dans

le poste de travail ou les dos-siers devient ainsi plus agréa-ble par exemple. Autre point à mettre à l’avan-tage de la défragmentation etdes différentes optimisationsde fichiers évoqués, c’est lefait que grâce à celles-ci votredisque dur peut se montrerplus discret. En effet, si lesfichiers ne sont pas fragmen-tés et si en plus les fichiers lesplus fréquemment utilisés sontrassemblés en début dedisque, les têtes de lectureseront moins sollicitées etferont au final moins de bruit.Cela a accessoirement uneincidence sur la durée de viedu disque, puisque mécani-quement les têtes de lecturesouffriront moins.

LA MÉTHODE COMPLETE/ACCESS DE SPEED DISK PERMET DE RÉORGANISER LES FICHIERS DE MANIÈRE TRÈS EFFICACE COMME VOUS POUVEZ LE CONSTATER.


Finissons avec une questionlogique : quand doit-ondéfragmenter ? Il est parexemple inutile de défrag-menter trop souvent, cela fai-sant perdre plus de tempsqu’autre chose. Inutile nonplus de défragmenter un sys-tème fraîchement installé,celui-ci se montrant logique-ment en bon état. Les logi-ciels comme O&O Defrag ouSpeed Disk n’ont à cemoment précis pas d’intérêts,puisque le logiciel n’a passuffisamment d’informationssur les fichiers (leur fréquenced’accès en particulier) pouroptimiser leur répartition surle disque. Pour de tels logi-ciels, l’idéal semble d’attend-re une ou deux semaines sui-

vant l’usage que vous faitesde votre machine, afin que lesfichiers comportent des infor-mations, notamment sur leurfréquence d’accès : l’efficaci-té de Speed Disk ou de O&ODefrag en sera nettementaméliorée.

Pour une défragmentationplus classique, là encore toutdépend de l’usage que vousfaites de votre PC, notam-ment en ce qui concerne l’a-jout ou la suppression defichiers. Il est généralementpréférable de lancer une ana-lyse à l’aide de l’utilitaire deWindows (ou de l’utilitaire dedéfragmentation que vous uti-lisez s’il le permet) afin devérifier le taux de fragmenta-

tion d’une partition. En deçàde 10%, cela reste raisonna-ble, mais au-delà il faudrasonger à défragmenter.

ConclusionLa fragmentation n’est pasune science exacte : en fonc-tion de ce que l’on fait sur sonPC, son disque peut se trouverfragmenté à outrance ou aucontraire faire preuve d’unecertaine sérénité, d’autant queWindows gère tout ceci par-fois de façon surprenante. Iln’en reste pas moins vraiqu’un disque fragmenté estsynonyme de performancesen retrait et surtout d’unconfort d’utilisation moindre.Pour conclure sur les logiciels,

à moins que vous ne soyezréellement tatillon, le défrag-menteur de Windows se mon-trera capable de remplir satâche tout à fait dignement,mais si vous êtes prêt àdépenser beaucoup d’argenten hardware, pour gagner 2 à10% de performances, il seraitaberrant de ne pas investirdans un logiciel de défrag-mentation costaud qui concrè-tement vous apportera autantou plus qu’une barrettemémoire Low Latency ouqu’un overclocking poussé.Alors à vous de décider selonvos besoins, si l’achat d’unlogiciel dédié en vaut la chan-delle et dans tous les cas,pensez à lancer une défrag detemps en temps…

pratique>

usqu’à aujourd’hui, deuxmanières de stocker et de

lire de la musique s’offrent ànous. Il y a tout d’abord le CDAudio. Ce dernier a l’avantagede ne pas compresser lamusique et donc d’offrir unequalité plus qu’honorable pourune lecture sur PC ou sur unsystème hi-fi. Mais sa principa-le contrainte est de ne proposerqu’une quantité de musiquelimitée, à savoir un album parCD. Pour remédier à cela nousavons une seconde possibilité :la compilation MP3 sur CD.Cela permet de stocker plusd’une dizaine d’albums sur lemême média vierge. La relectu-re peut être effectuée sur PCmais aussi dans le salon grâceaux nombreuses platines DVD

compatibles avec le MP3 etmême avec d’autres formats decompression. Mais le prix àpayer est conséquent puisquel’audio est alors compressée etque la qualité s’en ressent pro-portionnellement au taux decompression.

Il ne s’agit pasde DVD Audio

L’astuce est donc de bénéficier àla fois de la qualité du son noncompressé que l’on retrouve surle CD Audio mais aussi de stoc-ker plusieurs albums sur un seulmédia. Il y a bien sûr le DVDAudio mais celui-ci pose encorequelques problèmes : Les logi-ciels d’authoring sont encore très

confidentiels, un peu chers et lacompatibilité en lecture plus quelimitée. Il faut en effet soit un PCéquipé d’une Audigy 2 ou d’uneautre carte compatible, soit uneplatine compatible DVD Audio,ce qui ne court pas encore lesrues ! Il faut donc créer un DVDqui soit lisible sur un PC équipéd’un lecteur DVD ROM ou n’im-porte quelle platine DVD. Le pro-blème est qu’aucun logiciel degravure ne permet de créer unDVD en le faisant passer pour unCD Audio. Et il n’est de toutefaçon pas possible de faire croireà une platine que le DVD quevous venez d’insérer et un simpleCD Audio. Le fait qu’il n’existepas de norme adaptée pour lamusique sur DVD, nous obligedonc à tricher un peu. La triche

Les graveurs de DVD commencent à se démocratisersérieusement. Le DVD est en effet idéal pour stocker des donnéesou de la vidéo mais aucune place n’a encore été faite à la musiquedans ce domaine. L’audio est pourtant une application gourmandeen espace disque si l’on ne veut pas sacrifier la qualité. Voici donc unguide pour stocker vos meilleurs albums sur DVD de manière àpouvoir les lire sur n’importe quelle platine de salon ou PC.

Par : Philippe Ramelet

GRAVER UN CD AUDIOSURDVD !


J

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consiste à créer un DVD Vidéoqui va contenir plusieurs albumsnon compressés au format PCM(Pulse Code Modulation). On adonc théoriquement sur un DVD-R de 4.7 Go suffisamment deplace pour y caser pas moins desept CD Audio ! Mais ce n’estpas aussi simple que cela. Carqui dit DVD Vidéo dit, forcément,vidéo. Ainsi, votre DVD ne serareconnu comme tel que s’ilcontient des pistes vidéo, mêmesi ici ce n’est que le son qui nousintéresse. Il faut donc créer pourchaque piste audio une vidéo dela même durée qui prend lemoins d’espace disque possible.

Une faussevidéo pourleurrer lelecteurPour cela, le plus simple estencore d’utiliser le « format »DVD+A qui a été développé parEximius. Celui-ci permet decréer très facilement un DVDVidéo qui peut contenir plu-sieurs CD Audio. Il a l’avantaged’être

très intuitif etde fournir en sortiedes fichiers VOB qu’ilsuffira de graver sur unDVD avec votre logiciel de gra-

vure préféré. LeD V D + A u d i o

Creator créeen fait des «clips » com-posés uni-quement defond noir quiaccompagnechaque mor-ceau. Lors dela lecture, ilsuffit d’ap-puyer sur lebouton « cha-pitre suivant »de votre plati-ne ou logicielpour aller aumorceau sui-vant. Le pre-mier inconvé-nient de ceformat estque le fondnoir qui

accompagne chaque morceauprend un peu d’espace disque,ce qui réduit la quantité demusique que l’on peut placersur un DVD. Le secondinconvénient est le côté un peuspartiate du DVD+Audio lors dela lecture. En effet, imaginonsque l’on veuille créer un DVDcomposé de quatre albums surCD. Le DVD+A, qui ne fonction-ne que par morceaux demusique va attribuer un chapit-re à chaque morceau. Il n’y auradonc aucune différence notableentre le passage d’un album àl’autre par exemple. Et le seulmoyen pour accéder au qua-trième album est de presser lebouton « chapitre suivant » uncertain nombre de fois, ce quiest fastidieux. On a donc unepremière solution intéressanted’un point de vue facilité decréation et d’utilisation mais qui

r e s t efrustrante. Il

est en effetdommage de ne pas

faire bénéficier à notreDVD « Audio » des possibilitésoffertes par le DVD Vidéo. Neserait-il pas mieux d’avoir surce DVD des menus ainsi quedes fonds d’écran représentantla pochette de chaque albumpar exemple ? C’est ce quenous proposons avec uneseconde solution. Celle-ci estun peu plus complexe et faitappel à deux logiciels : TMPEncEncoder et TMPEGEnc DVDAuthor pour la création desmenus. Dans les deux cas,nous passerons l’étape obliga-toire du « ripp » des CD Audio.Sachez simplement que pourles stocker sur notre DVD, ilsdevront être copiés sur ledisque dur au format WAV en16 bits et 48 KHz. Pour cela,nous vous conseillons deuxlogiciels particulièrement per-formants : EAC et Easy CDDAExtrator. Le premier ayant l’a-vantage d’être gratuit.


pratique>

<112>

DVD+Audio Creator offre uneinterface en anglais qui s’intègreà votre navigateur par défaut. Lapremière étape détermine les

options générales du DVD à créer. Le pre-mier menu propose de choisir entre PAL etNTSC : choisissez PAL. La seconde optionpermet de déterminer si votre DVD aura unefonction de lecture automatique ou paslorsqu’il sera inséré dans une platine ou unlecteur DVD Rom. Le menu « Hardwareacceleration » concerne la lecture sur PC etoffre trois choix : « Never » donne la priori-té au processeur et ne fait pas appel auxcapacités de la carte son. « All but PCM 24bits » fera que tous les morceaux bénéficie-ront de l’accélération matérielle de la carteson sauf les pistes en 24 bits. « Always »activera l’accélération sur toutes les pistessi le matériel de lecture le permet. Notonsque l’accélération matérielle en DirectSound s’effectue en 32 bits (simple FPU),alors que les calculs par le processeur sontplus précis puisqu’ils sont effectués en 64bits. Les deux dernières options de cetonglet permettent de donner un nom auDVD et de sélectionner le répertoire où leprogramme va écrire ses fichiers.

Le second onglet détermine plu-sieurs paramètres particulièrementimportants. Trois modes d’encoda-ge sont proposés :

- PCM : la meilleure qualité possible. En 24/96 on peut mettre 2 heures de musique, en 48/16 un peu plus de 4heures.

- MP1 : la musique est alors compres-sée, selon le débit choisi on peut met-tre entre 20 et 29 heures de musique.

- MP2 : il s’agit d’un taux de compres-sion encore plus élevé qui permet deplacer entre 24 et 45 heures demusique sur un DVD.

Etant donné que dans notre cas c’est la qua-lité qui nous intéresse on choisit PCM. Lesmodes MP1 et MP2 peuvent être des alter-natives intéressantes, si votre platine ne litpas les MP3 par exemple.

On peut ensuite choisir le taux d’échantillon-nage et la résolution du son. Si votre sourcen’est pas en 24 bits / 96 KHz, vous n’avezaucun intérêt à choisir ces options. Si vossources proviennent de CD Audio, choisissez48 KHz et 16 bits afin d’éviter tout réchan-tillonnage. Le menu « Vidéo Stream » permetde sélectionner quel type de « vidéo » vaaccompagner chaque morceau de musique.Dans le cas d’un DVD contenant du PCM ilfaut choisir « Full Stream ». Cela prend unpeu de place sur le disque mais évite aussitout problème de compatibilité avec les plati-nes DVD. Les trois dernières options permet-tent de déterminer comment seront déco-dées les pistes audio et de leur donner unnom en fonction de l’artiste et de l’album.

La troisième étape est extrême-ment simple: Il suffit d’ajouterchaque album que va contenir leDVD. On les sélectionne un à un

en cliquant sur le bouton « + ». Si vos pis-tes sont en 16 bits 44.1 KHz, ce n’est pasgrave car le logiciel DVD+A Creator lesreconvertira automatiquement en fonctiondes options que vous avez choisies.


Création d’un DVD+ALe pseudo-format développé par Eximius permet de créer un DVDcontenant plusieurs albums en toute simplicité.

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Une fois les albums sélectionnés,DVD+A Creator indique le nomb-re de chansons, le temps de lec-ture et l’espace occupé par la

musique et la vidéo. Comme on le voit, 2heures de musique en PCM 48/16 occu-pent environ 1.58 Go. Pour créer les fichiersdu DVD, il suffit de cliquer sur le bouton definalisation en bas à droite de la fenêtre.

Vous pouvez alors fermer la fenê-tre du navigateur, puisque c’estl’exécutable du DVD+AudioCreator qui prend le relais. Il va

alors créer une série de fichiers .vob, .ifo et.bup dans le répertoire que vous avez choi-si précédemment.

Une fois ces fichiers créés, il suf-fit de graver votre DVD avecvotre logiciel de gravure préféré(Nero Burning Rom 6.0 dans

notre exemple). Placez tous les fichiersdans le répertoire VIDEO_TS, gravez, et letour est joué !

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pratique>


Avec TMPGEnc, nous allons faire« à la main » ce que DVD+AudioCreator fait automatiquement. Ilfaut donc tout d’abord créer avec

un logiciel de retouche d’image (Imaging deWindows suffit pour cela) une image noirede 352x288 pixels et de l’enregistrer au for-mat bitmap (BMP). Ce sera notre flux vidéoqui accompagnera chaque chanson. Il fautensuite créer un nouveau template, pourcela appuyez sur le bouton « lire » et sélec-tionnez le template « DVD PAL ». Il fautensuite modifier celui-ci, cliquez donc sur lebouton « Options » en bas à droite.

Dans les options vidéo, indiquezles dimensions de notre image,soit 352x288. Indiquez égale-ment « VBR Manuel » dans le

Mode de contrôle du débit et cliquez sur lebouton « Config » accolé à cette option.Indiquez alors un débit maximum de 400Kbits/s et un débit minimum de 100 Kbits/spuis fermez cette fenêtre.

Il faut ensuite encoder chaquechanson de chaque album quevous destinez à votre DVD.N’oubliez pas d’indiquer un che-

min de sortie pour bien retrouver les cou-ples de fichiers WAV et M2V qui vont servirà la création du DVD. Notez qu’il est possi-ble de créer une liste de travail qui permetde traiter plusieurs fichiers wave à la suite.

Création d’un DVD « Audio » L’utilisation combinée de TMPGEnc Encoder et de TMPGEnc DVD Author permet de créer des DVDcontenant de l’audio non compressée et de bénéficier des avantages du DVD Vidéo comme les menus.

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Allez ensuite sur l’onglet Audiodes options et indiquez PCMLinéaire pour le type de flux. Lesparamètres se mettront automa-

tiquement en 16 bits / 48 KHz stéréo avecun débit de 1536 Kbits/s. Fermez la fenêt-re des options et indiquez FE (Audio +Vidéo) dans le menu en bas à droite deTMPGEnc. Vous pouvez alors sauvegarderce nouveau template qui va servir à créernos fichiers vidéo et audio.

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3


Passons ensuite à la création duDVD en lui-même. Nous avons uti-lisé TMPGEnv DVD Author maisvous pouvez utiliser n’importe

quel autre logiciel d’authoring. Sélectionnezun nouveau projet et nommez le titre princi-pal de votre DVD, ici « Nirvana ». Cliquezensuite sur « Add files » et ajoutez un à un lesfichiers M2V que vous avez créés précé-demment avec TMPGEnc Encoder. Ne vouspréoccupez pas des fichiers wave qui serontintégrés automatiquement.

Notez que la barre se situant enbas vous indique l’espace quisera occupé sur le disque par vos

chansons. Une fois tous les morceaux ajou-tés cliquez sur « Create Menu ».

avec TMPGEnc

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6

Ici il vous faudra ajouter, simplement en cliquant sur chaque partie de texte, lenom de l’album et de chaque chanson. Cela crée un menu racine auquel vouspourrez accéder à partir de n’importe quel player DVD. Si vous avez plusieursalbums sur votre DVD, vous pouvez créer un premier menu racine qui donnera

accès à chaque album et à leurs chansons respectives. Notez qu’il est possible de mettreune image de votre choix, comme ici une jaquette de CD, pour chaque menu. Il est égale-ment possible de choisir le style des menus ainsi que la police d’écriture.

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Une fois lesmenus termi-nés, cliquez

sur « Output » et lancezla création des fichiersDVD Vidéo. Ensuite, ilsuffira de graver cesderniers avec votre logi-ciel de gravure préférécomme nous l’indi-quons dans le tutorialde DVD+A Creator.

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> comparer

Les alimentationsà moins de

alimentations

L’alimentation était un élément négligé dans la plupart desconfigurations il y a quelques années, mais elle a depuistrouvé sa place en tant qu’élément à part entière d’uneconfiguration stable et puissante. Afin de vous aider àfaire votre choix, nous avons testé pas moins de treizealimentations, de dix-neuf à cent euros, et vous proposonsun guide d’achat complet.

ans un ordinateur, le rôlede l’alimentation élec-

trique est de convertir le courantalternatif 230 volts fourni par nosprises murales en courant continu,de plus faible tension, utilisé parles composants internes du PC.Elle devra produire des tensionsstables, être capable de fournirune puissance importante pourrépondre aux besoins de plus enplus grands des ordinateursmodernes et idéalement pouvoirêtre conservée lors d’une futureupgrade. Tout cela bien sûr enassurant le plus silencieusementpossible son propre refroidisse-ment, mais aussi en participant àcelui des autres composants.Autant de critères que nous allonsdétailler dans ce guide.

Critères de choixLa puissance maximale annon-cée constitue une indication peu

précise des capacités de l’ali-mentation, mais permet de sefaire une première opinion. Al’heure actuelle, il serait dérai-sonnable de choisir une alimen-tation de moins de trois centswatts, d’autant qu’une alimenta-tion ne fournira que ce que le PClui demande de fournir, et neconsommera donc pas plus decourant si elle est surdimension-née. Mieux vaut toutefois à bud-get égal privilégier un produit demarque réputée et de faible puis-sance à un produit bas degamme, dont la puissance indi-quée ne sera probablement pasrespectée dans les faits.

Un ordinateur, même chargé, neconsomme finalement que rare-ment plus de 250 watts. Mais lespics de consommation impor-tants qui peuvent se produire audémarrage des périphériques jus-

D


100€

Par : David Guillaume


tifient à eux seul de choisir unealimentation plus puissante. Acela s’ajoute l’évolutivité, qu’il fautprendre en compte si l’on désireconserver longtemps son blocd’alimentation. Les périphériquesétant de plus en plus gourmands,autant prendre de l’avance. On setournera donc plutôt vers des ali-mentations 350 watts ou plus sil’on veut assurer une bonne évo-lutivité à sa configuration.Pour une analyse plus poussée,l’étude de l’étiquette s’impose.Le courant que peut fournir l’ali-mentation sur chacune de sessorties est indiqué en ampères,et des valeurs élevées sont pré-férables. Les problèmes d’ali-mentations « surchargées » sontsouvent dus à la surcharged’une des sorties, +3,3 V, +5 Vou +12 V, plutôt qu’au dépasse-ment de la puissance totalemaximale. Pour réaliser de gros

overclockings, on privilégieraune alimentation offrant unebonne puissance sur le +12 V,tandis que les configurationschargées en périphériques profi-teront d’une alimentation aux +5V solide. Presque toutes les ali-mentations utilisent le même cir-cuit pour produire le +3,3 V et le+5V. Conséquence de cela, ilexiste une limite à la puissancecombinée que peuvent fournirces deux sorties. C’est un autreélément à surveiller, sa valeurdevant être là aussi la plus éle-vée possible. Seules les alimen-tations truepower utilisent descircuits séparés, et n’ont doncpas cette limitation.Dans leur dernière version (2.0),les spécifications ATX12V quirégissent la conception des ali-mentations pour PC préconisentl’utilisation de deux sorties +12 Vséparées pour les alimentations

de forte puissance. L’une d’entreelles sera utilisée exclusivementpar le connecteur additionnel àquatre points qui alimente lacarte mère en +12 V. Dans notrecomparatif, seules les alimenta-tions Enermax ont deux sorties+12 V séparées. Ce principedevrait permettre d’améliorer lastabilité et de fournir plus depuissance. Si toutes les alimen-tations seront probablementdotées de ces deux sorties dansle futur, cela n’est en rien unenécessité dans l’immédiat, etl’on peut même se demander sile fait de diviser ainsi la puissan-ce ne pourrait pas limiter lespossibilités d’overclocking. Lesalimentations Enermax s’étantmontrées parfaitement stableslors de notre comparatif malgréla forte consommation duPrescott, cela ne semble pasêtre le cas.

« Pour un PC allumé vingt-quatre heures sur vingt-quatre, une alimentation aurendement élevé peutreprésenter une économied’électricité de plus decinquante-cinq euros par an ! »


comparer> alimentations

En quête destabilitéLes tensions produites parune alimentation (principale-ment le +3,3 V, +5 V et +12 V)doivent rester les plus prochespossibles de leur valeur nomi-nale, quelles que soient lesconditions d’utilisation. Lescomposants informatiques ontheureusement des marges detolérance, et une légère dévia-tion ne devrait entraîner aucunproblème de fonctionnement.Mais une alimentation dont lestensions varient fortementlorsque la charge augmenterisque de poser problèmelorsque la configuration danslaquelle elle se trouve évoluera,demandant alors plus de puis-sance. Pour cette raison, nousavons mesuré dans notreconfiguration de test les ten-sions au repos et en chargeavec un voltmètre, afin d’éva-luer leur stabilité lorsque laconsommation de courantdevient plus importante.

La conversion du courant alter-natif en courant continu ne sefait pas sans pertes. Une partiede la puissance consomméeva être dissipée sous forme dechaleur, ce qui a pour effet defaire chauffer l’alimentation etd’augmenter la facture d’élec-tricité. Le rapport entre la puis-sance consommée et la puis-sance restituée est appelérendement, et il est préférablequ’il soit le plus élevé possible,tout particulièrement pour lesPC puissants et qui sont sou-vent allumés. Nous avonsmesuré la consommation encharge de notre configurationde test avec un wattmètre, etconstaté que la différence deconsommation entre deux ali-mentations pouvait dépasserles soixante watts. Pour un PCallumé vingt-quatre heures survingt-quatre, une alimentationau rendement élevé peut doncreprésenter une économied’électricité de plus de cin-quante-cinq euros par an !

Anoter quela puissancemaximale d’une ali-mentation correspondau courant continu maximumqu’elle est capable de fournir.Les valeurs que nous avonsmesurées correspondent aucourant alternatif consommé,et incluent donc les pertesinternes de l’alimentation.Cette valeur est intéressanteparce que c’est celle qui cor-respond à votre facture d’élec-tricité. Elle ne correspond enrevanche pas à ce queconsomment vos composants,car il faut tenir compte despertes de conversion de cou-rant que nous évoquons plushaut. Il n’y a donc rien d’inquié-tant à constater qu’une alimen-tation comme la FortronFSP300-60PN (PF) consommepresque 300 watts, soit ce quetire l’alimentation de votrecompteur électrique pourrépondre aux besoins de votrePC. Néanmoins, notre configu-ration a bien une consomma-tion que nous estimons à envi-ron 210 watts mais la Fortronperd 90 watts (sous forme dechaleur) pour fournir les 210watts en interne.

Ventilation :l’art ducompromisParce qu’elles produisent de lachaleur, mais aussi afin de par-ticiper au refroidissement duboîtier, les alimentations sontdotées d’un ou plusieurs venti-

lateurs.Ils sont géné-

ralement contrôléspar un circuit qui va

faire varier leur vitesse en fonc-tion de la température desradiateurs internes, afin d’obte-nir le meilleur rapport refroidis-sement/bruit. Toutes ne sontpas égales, certaines étantplus orientées silence, etd’autres plus fortes en refroi-dissement. Les plus discrètessont donc aussi celles qui pro-duisent le flux d’air le plusfaible, et elles doivent pourdonner le meilleur d’elles-

mêmes être utili-sées dans uneconfiguration dispo-sant déjà d’une ven-tilation adéquate, unventilateur de boîtieren extraction à l’ar-rière étant un mini-mum pour évacuerl’air chaud produitpar le processeur.

Nous avons testé nosalimentations en plaçant un

sonomètre à une distance de12,5 cm à l’arrière du PC, poin-té vers la sortie d’air de l’ali-mentation, et en faisant aug-menter la charge avec3DMark2003. Nos mesuressont bien sûr influencées par lebruit de fond engendré par lereste des composants, et nepeuvent être comparées auxchiffres donnés par les fabri-cants, mais permettent desituer les alimentations lesunes par rapport aux autres enterme de niveau sonore.Parallèlement, nous avonsmesuré les températures boî-tier et processeur grâce auxindicateurs de la carte mère.

Quelles tensions pour quels usages ?

Pour bien choisir son alimentation, mieux vaut se penchersur le détail du courant qu’elle est capable de fournir surchaque sortie que sur la puissance totale annoncée. On s’in-téressera tout particulièrement aux +12 V, +5 V et +3,3 V, lesautres étant peu (ou pas du tout) sollicités.

Le +12 V est utilisé par les processeurs, les ventilateurs etles périphériques de stockage de masse (CD, DVD,disques durs). Les cartes graphiques modernes, dispo-sant d’un connecteur additionnel pour prise Molex quatrepoints, l’utilisent aussi. Une valeur élevée est préférablepour les configurations overclockées, destinées aux jeuxvidéo, ou comportant de nombreux disques durs.

Le +5 V sert à l’alimentation de bon nombre d’éléments. Lacarte mère, la RAM, les disques durs, lecteurs de CD/DVD,lecteurs de disquettes, ports USB, clavier et souris, et lescartes d’extension en font un usage intensif. A surveillerdans les configurations les plus chargées en périphériques.

Le +3,3 V alimente la carte mère, la carte graphique et cer-taines cartes d’extension. Il est rare d’atteindre ses limites.


Caractéristiques

Puissance totale : 350 WPuissance combinée +3,3 V et +5 V : 180w+12 V : 13 A+5 V : 25 A+3,3 V : 15 APFC : ActifConnecteurs Molex quatre points : 8Connecteurs SATA : 0Distributeur : Prix indicatif : 65 €

AvisAlimentation à ventilateur 120 mm lumineux(bleu), elle dispose d’une molette de réglage permettant de choisir entre quatre modes defonctionnement : mini, intermédiaire, maxi, etautomatique, correspondant à la vitesse de rotation du ventilateur. Si le mode « maxi » s’avèretrès bruyant, le mode « mini » est très discret touten conservant un refroidissement correct.

La puissance maximale sur le +12 V est un peulégère, mais elle n’a montré aucun signe de faiblesse dans notre configuration de test. Détailamusant : la boîte inclut des gants blancs quivont permettre de monter l’alimentation sans laisser de traces de doigts sur sa surface.

KAIZER 380PCBK ESPACE PC www.espacepc.com

Caractéristiques

Puissance totale : 300 WPuissance combinée +3,3 V et +5 V : 220w+12 V : 15 A+5 V : 30 A+3,3 V : 20 APFC : ActifConnecteurs Molex quatre points : 7Connecteurs SATA : 0Distributeur : Prix indicatif : 55 €

AvisEntrée de gamme d’Antec, la Smartpower offredes tensions stables au prix d’un niveau de bruitplus élevé que la moyenne. Elle permet donc detoucher du doigt la qualité Antec, mais n’étantpas beaucoup moins chère que la Truepower 330W, nous aurions tendance à lui préférer cette der-nière, mieux dotée en options (comme lesconnecteurs SATA), légèrement plus puissante etplus stable.

ANTEC SMARTPOWER 300 Wwww.antec-inc.com

Caractéristiques

Puissance totale : 330 WPuissance combinée +3,3 V et +5V : 220w+12 V : 18 A+5 V : 28 A+3,3 V : 28 APFC : ActifConnecteurs Molex quatre points : 8Connecteurs SATA : 2Distributeur : Prix indicatif : 55 €

AvisNouvelle venue en France, la Tagan a de nombreuxatouts. Un niveau sonore très faible, un look sym-pathique et une bonne qualité générale. Les câbleslongs et la présence de deux connecteurs SATAsont un plus appréciable. Les 18 A sur le +12 Vdevraient donner de la marge pour overclocker,mais la stabilité des tensions est tout de même unpeu en dessous de la moyenne.

Seul un faible grésillement émis par l’électroniqueinterne l’empêche d’arriver en tête de ce compara-tif en ce qui concerne le silence. Sa conceptionoriginale (les deux ventilateurs sont placés chacunà une extrémité de l’alimentation, là où les concur-rentes biventilées en ont généralement un en des-sous) lui permet en effet de ne pas aspirer directe-ment l’air chaud du processeur, ce qui réduit sesbesoins en ventilation, et donc le niveau sonore.

TAGAN TG330-U01NANOPOINT www.nanopoint.fr


> comparer alimentations

Caractéristiques

Puissance totale : 300 WPuissance combinée +3,3 V et +5 V : 200w+12 V : 15 A+5 V : 30 A+3,3 V : 28 APFC : PassifConnecteurs Molex quatre points : 5Connecteurs SATA : 1Distributeur :Prix indicatif : 45 €

AvisOn trouve la FPS300-60PN dans le kit FSP SilentSolution Kit, mais on la trouve aussi au détail enversion avec ou sans potentiomètre. Dotée d’unventilateur 120 mm, elle pourrait potentiellementêtre très silencieuse, mais son ventilateur tourneà une vitesse un peu trop élevée à notre goût, unefois que le PC est chaud. Le bruit de souffle qu’el-le produit n’est heureusement pas désagréable àentendre.

La ventilation importante a un impact positif surles températures, et son prix très raisonnable enfait le produit idéal pour qui désire passer à unealimentation de marque, sans se ruiner et enaméliorant le refroidissement de sa tour.

FORTRON FSP300-60PN (PF) AVEC POTENTIOMÈTREVENTICOM www.venticom.com

Caractéristiques

Puissance totale : 370 WPuissance combinée +3,3 V et +5 V : 240w+12 V : 14 A + 13 A+5 V : 32 A+3,3 V : 30 APFC : ActifConnecteurs Molex quatre points : 6Connecteurs SATA : 2Distributeur :Prix indicatif : 75 €

AvisAlimentation biventilée, elle a l’originalité de disposerde deux sorties 12 V afin de mieux répartir la charge.En pratique, ses tensions s’avèrent effectivementstables bien qu’un peu élevées. Une molette de régla-ge permet d’ajuster assez précisément le comporte-ment du ventilateur afin d’obtenir le meilleur compro-mis refroidissement/bruit. Molette au minimum, cettealimentation s’avère être la plus silencieuse de notrecomparatif, sans que les performances de refroidisse-ment soient trop pénalisées pour autant. Elle disposede deux connecteurs SATA et d’un câble à connectersur une prise pour ventilateur de la carte mère si l’ondésire connaître la vitesse de rotation du ventilateurde sortie. Au chapitre des défauts, les câbles sontenserrés dans une gaine très rigide, qui rend l’installa-tion pénible dans les boîtiers les plus étriqués.Sa consommation s’avère beaucoup plus faible quecelle des autres alimentations de ce comparatif, à telpoint que nous avons dû vérifier nos mesures plu-sieurs fois pour en avoir le cœur net.

ENERMAX NOISETAKER 370 Wwww.enermax.fr

Caractéristiques

Puissance totale : 350 WPuissance combinée +3,3 V et +5 V : 230w+12 V : 16 A+5 V : 35 A+3,3 V : 20 APFC : ActifConnecteurs Molex quatre points : 7Connecteurs SATA : 0Distributeur :Prix indicatif : 90 €

AvisNoiseblocker ne cherche pas à cacher la prove-nance de cette alimentation, puisqu’il s’agit d’uneCWT et qu’elle est livrée dans l’emballage d’origi-ne de cette marque. Seule différence, les ventila-teurs ont été remplacés par des modèlesNoiseblocker à faible débit, ce qui lui permetd’avoir un niveau sonore faible.

Les alimentations CWT sont réputées pour la sta-bilité de leurs tensions, ce qui se vérifie ici. LaNoiseblocker s’avère très classique dans sa fini-tion, pas de connecteurs SATA ici. A 90 l’alimen-tation 350 W, on aurait pu espérer un peu moinsd’austérité.

NOISEBLOCKER CWT-350BDPDOC MICRO www.docmicro.com



Caractéristiques

Puissance totale : 380 WPuissance combinée +3,3 V et +5 V : 240w+12 V : 14 A + 13 A+5 V : 32 A+3,3 V : 30 APFC : ActifConnecteurs Molex quatre points : 6Connecteurs SATA : 2Distributeur :Prix indicatif : (estimé) moins de 100 €

AvisCette alimentation se destine clairement auxoverclockers. Disposant de deux ventilateursclassiques plus un de type « blower », elle offre unrefroidissement important, mais s’avère trèsbruyante. Heureusement, une molette de réglagepermet de réduire la vitesse du ventilateur, rédui-sant les nuisances sonores jusqu’à un niveau quenous qualifierons de tolérable.

Reprenant pour le reste les caractéristiques de laNoisetaker, il est étonnant de la voir qualifier de «380 W » là où la précédente était donnée pour 370W. On retrouve les deux sorties +12 V séparées,les tensions stables, le rendement élevé, et lagaine rigide agaçante.

ENERMAX COOLERGIANT EG385AX-VHBENERMAX www.enermax.fr

Caractéristiques


AvisAlimentation économique sans prétention, laSilverpower offre toutefois des performances honorables dans tous les domaines. Les tensionssont correctes, les 18 A annoncés pour le +12 V ras-surants pour les overclockers, et les deux connec-teurs SATA achèvent de la rendre sympathique.

Pour ne rien gâcher, elle s’avère très discrète. Sesdeux ventilateurs, dont un placé à l’intérieur du PC etdépassant de l’alimentation (une configuration pourle moins originale), ne se font pas trop entendre, etseul un petit grésillement apparaît lorsque la chargeaugmente, qui pourrait s’avérer dérangeant pour lesplus exigeants en terme de silence.

SILVERPOWER SP-350PSFNANOPOINT www.nanopoint.fr

Caractéristiques

Puissance totale : 330 WPuissance combinée +3,3 V et +5V : n/a+12 V : 17 A+5 V : 30 A+3,3 V : 28 APFC : ActifConnecteurs Molex quatre points : 5, + 2 «fan only »Connecteurs SATA : 2Distributeur :Prix indicatif : 75 €

AvisAvec sa régulation de tension irréprochable, laTruepower impressionne : les variations sontpresque inexistantes ! Le bruit de fonctionnements’avère très tolérable, mais l’alimentation chauffebeaucoup et cela a un impact sur les températures :boîtier bien ventilé recommandé.

L’alimentation étant une Truepower, elle dispose desorties séparées pour les +3,3 V, +5 V et +12 V, là oùles concurrentes partagent le même circuit de sor-tie pour les +3,3 V et +5 V. Elle sera donc capable defournir la puissance maximale annoncée sur les+3,3 V et +5 V simultanément, là où d’autres pour-raient voir leur +3,3 V limité par une charge tropimportante sur le +5 V. Un détail qui peut avoir sonimportance dans des configurations très chargées.

Deux prises molex quatre points sont destinées àrecevoir des ventilateurs, dont la vitesse sera régu-lée par le contrôleur de ventilateur interne de l’ali-mentation. Une manière simple et fiable de réduirele bruit de ses ventilateurs de boîtier.

ANTEC TRUEPOWER 330 Wwww.antec-inc.com


Caractéristiques

Puissance totale : 350 WPuissance combinée +3,3 V et +5 V : 200w+12 V : 16 A+5 V : 35 A+3,3 V : 28 APFC : PassifConnecteurs Molex quatre points : 4Connecteurs SATA : 0Distributeur :Prix indicatif : 19 €

AvisNous avons choisi d’inclure dans ce comparatif unealimentation générique à prix réduit, ce que l’onappelle communément une « noname », afin d’avoirun point de comparaison... et de vous mettre engarde. Malgré les 350 W annoncés, l’alimentationest à la peine. Au démarrage de windows, l’afficha-ge s’arrête brusquement. Après avoir fait passer lacarte graphique sur une autre prise Molex (nousl’avions au départ placée sur le même câble de sor-tie que les disques durs, alors qu’il est préférable derépartir équitablement les composants gourmandsentre les câbles), le PC accepte de démarrer etfonctionne correctement. Mais les fluctuations detension sont importantes, le niveau sonore plutôtélevé, et la consommation bat des records.L’économie réalisée à l’achat se paye donc sur lafacture d’électricité, la stabilité précaire, et l’achatnécessaire de doubleurs de prises Molex quatrepoints pour compenser leur faible nombre.

NONAME 350 W

Caractéristiques


AvisZalman s’est fait le spécialiste du matériel silen-cieux pour PC, et arrive sans surprise dans lepeloton de tête en ce qui concerne les faiblesnuisances sonores. La ZM400B-APS a aussid’autres qualités, puisque ses tensions sontparmi les plus stables et son rendement excel-lent.

L’alimentation est fournie avec un adaptateur quiva permettre d’alimenter deux ventilateurs surprise trois points (habituellement connectés àune carte mère) en +12 V, et deux autres en +5 V,ce qui réduira fortement leur vitesse de rotationet leur niveau de bruit.

ZALMAN ZM400B-APSBACATA www.bacata.net

Caractéristiques

Puissance totale : 380 WPuissance combinée +3,3 V et +5 V : NC+12 V : NC+5 V : NC+3,3 V : NCPFC : PassifConnecteurs Molex quatre points : 6Connecteurs SATA : 0Distributeur :Prix indicatif : 79 €

AvisUtilisant un ventilateur de 120 mm, elle offre unexcellent refroidissement. Ses tensions s’avèrentstables, mais tout comme la Fortron à laquelleelle ressemble, la consommation est un peu éle-vée. On regrettera que contrairement à la Fortron,la Globalwin ne dispose pas d’un potentiomètrepermettant d’obtenir un bon compromis refroidis-sement/bruit, son niveau sonore étant plus élevéque la moyenne.

Le produit que nous avons testé étant un prototy-pe, nous ignorons quels seront les accessoiresfournis avec cette alimentation, ainsi que sescaractéristiques exactes.

GLOBALWIN ELEEL 380 Wwww.globalwin.com.fr



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Nom du produit TensionsRepos Charge

+12v +5v +3,3v +12v +5v +3,3vEnermax Noisetaker 12,26 5,19 3,41 12,17 5,19 3,41

Kaizer low 12,08 5,09 3,33 11,95 5,1 3,3

Tagan TG330-U01 12 5,12 3,39 11,82 5,15 3,37

Silverpower SP-350PSF 12,12 5,09 3,34 12,01 5,09 3,33

Noiseblocker CWT-350BDP 11,97 5,04 3,27 11,88 5,05 3,26

Zalman ZM400B-APS 11,93 5,12 3,36 11,88 5,12 3,35

Antec Truepower 330w 11,91 5,05 3,3 11,9 5,04 3,29

Enermax Coolergiant EG385P/AX 12,16 5,14 3,4 12,07 5,15 3,4

Fortron 300w 11,97 5,09 3,33 11,83 5,12 3,31

Noname 11,93 5,08 3,25 11,57 5,11 3,23

Antec Smartpower 12,08 5,1 3,3 11,99 5,12 3,29

Globalwin 12,01 5,03 3,31 11,88 5,05 3,29

DANS UN MÊME SYSTÈME, DIFFÉRENTES ALIMENTATIONS VONT CONSOMMERPLUS OU MOINS DE COURANT EN FONCTION DE LEUR RENDEMENT. UN

CONSOMMATION FAIBLE EST PRÉFÉRABLE, CAR ELLE INDIQUE QUE LES PERTESSONT FAIBLES ET DONC QUE L’ALIMENTATION CHAUFFERA MOINS, MAIS AUSSI

PARCE QUE L’ÉLECTRICITÉ SE PAYE.

BIEN QUE LA QUALITÉ DU REFROIDISSEMENT OFFERT PAR L’ALIMENTATION INFLUESUR LA TEMPÉRATURE INTERNE, TOUTES DONNENT FINALEMENT DES VALEURS

ASSEZ PROCHES. NOS MESURES ONT ÉTÉ EFFECTUÉES EN LISANT LESINDICATEURS DE LA CARTE MÈRE PAR L’INTERMÉDIAIRE DU LOGICIEL

MOTHERBOARD MONITOR 5, ET DES VALEURS FAIBLES SONT PRÉFÉRABLES. LESTEMPÉRATURES ASSEZ ÉLEVÉES MESURÉES PAR LA DIODE INTERNE DU

PROCESSEUR SONT CARACTÉRISTIQUES DU PRESCOTT.

Nous avons choisi d’intégrer à cette configuration despériphériques assez haut de gamme, à la consommation élevée.On peut estimer que la consommation en courant continu lorsd’une forte charge approche les 210 watts. Les valeurs mesuréessont supérieures en raison des pertes internes des alimentations.

Nos mesuresConfiguration de test- MSI 865PE Neo2-P - Intel Pentium 4 Prescott 3.2GHz- Western Digital Raptor 74Go - Maxtor DiamondMax plus 8 40Go- 2 x 512 Mo Corsair Value - HIS Radeon 9800 IceQ- Zalman CNPS7000A Cu - Lecteur DVD Liteon


LA MOYENNE DES VARIATIONS DE TENSION CONSTATÉES (LE RAPPORT ENTRE LAVALEUR MINIMALE ET LA VALEUR MAXIMALE MESURÉES) PERMET D’ÉVALUER LASTABILITÉ DES TENSIONS FOURNIES PAR L’ALIMENTATION. DES VALEURS FAIBLESSONT PRÉFÉRABLES, ET SONT UN GAGE DE STABILITÉ DANS LES SYSTÈMES LES

PLUS CHARGÉS. AUCUNE DES ALIMENTATIONS TESTÉES ICI N’A MONTRÉ DESFLUCTUATIONS DE TENSION TROP ÉLEVÉES DANS NOTRE CONFIGURATION DETEST, MAIS CELLES SUR LESQUELLES NOUS AVONS RELEVÉ LES ÉCARTS LES

PLUS IMPORTANTS POURRAIENT ÊTRE MISES À MAL PAR UNE CONFIGURATIONPLUS LOURDE.

NOS MESURES ONT ÉTÉ EFFECTUÉES EN PLAÇANT LE SONOMÈTRE À 12,5 CM DEL’ARRIÈRE DE L’ALIMENTATION, EN AYANT RÉDUIT LA VITESSE DE ROTATION DU

VENTILATEUR DE PROCESSEUR GRÂCE À UN RHÉOBUS. LORS DES MESURES, LENIVEAU SONORE DE LA CONFIGURATION DE TEST ÉTAIT FAIBLE, PERMETTANT DE

BIEN DISTINGUER LE BRUIT DE L’ALIMENTATION. CES MESURES NE PEUVENTCEPENDANT PAS ÊTRE COMPARÉES AUX VALEURS CONSTRUCTEUR, GÉNÉRALEMENTMESURÉES À UN MÈTRE ET SANS SOURCE DE BRUIT PARASITE. ELLES PERMETTENT

TOUTEFOIS DE COMPARER LE NIVEAU SONORE DES DIFFÉRENTES ALIMENTATIONSDE NOTRE TEST, DES VALEURS FAIBLES ÉTANT PRÉFÉRABLES.

PFC, actif ou passif ?

Lorsqu’une alimentation consomme de l’énergie (ce qu’on appelle la puissance réelle), apparaît aussi une puis-sance « apparente », qui n’a pas d’influence sur la facture EDF (du moins pour les particuliers), mais doit toutde même être transportée par la compagnie distributrice d’électricité. Le rapport entre la puissance réelle et lapuissance apparente est appelé Power Factor, ou facteur de puissance.

Cette puissance apparente est néfaste, car elle génère des pertes d’énergie à grande échelle. Un circuit PFC(Power Factor Correction, ou correction de facteur de puissance) permet de réduire l’énergie apparente, dans lemeilleur des cas jusqu’à ce qu’elle soit la même que l’énergie réelle. Depuis le premier janvier 2001, les alimenta-tions vendues en Europe doivent respecter la directive EN 61000-3-2, qui implique entre autres la présence d’uncircuit PFC, passif ou actif.

Un circuit PFC passif est simple, peu coûteux, et permet de faire passer le facteur de puissance d’une valeur de0,5, généralement constatée avec des alimentations dénuées de circuit PFC, à 0,7 environ. Un circuit PFC actifutilise une électronique plus complexe, mais permet d’obtenir un facteur de puissance supérieur à 0,95, parfoistrès proche de 1.

Le choix entre un circuit PFC passif ou actif est donc avant tout une affaire de conscience écologique. Un cir-cuit actif permettra de réduire au mieux les pertes d’énergie, tandis qu’un circuit passif offrira tout juste la cor-rection nécessaire pour être en accord avec la loi. Mais aucun des deux ne devrait avoir d’influence notable surla puissance réelle (et facturable) consommée.

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La grande surprise de cecomparatif vient des produits

Enermax, et en particulier de laNoisetaker. Silencieuse, consom-mant peu, elle nous a semblé parti-culièrement séduisante. Sa grandesœur Coolergiant reprend certainesde ses qualités, et intéressera lesoverclockers. Offrant un bon refroi-dissement, elle n’est vraimentbruyante que si l’on tourne sonpotentiomètre au maximum.

Toujours pour les overclockers,l’Antec Truepower est un produitincontournable. Mais les alimenta-tions Zalman et Noiseblocker offrentelles aussi des tensions très stables,pour un niveau sonore faible. Si l’onrecherche une alimentation offrantun refroidissement important, mieuxvaut se tourner vers des produitsdisposant d’un ventilateur 120 mm.Kaizer, Fortron et Globalwin sontdans ce domaine assez proches,mais notre préférence va à la Kaizer,qui peut au choix être utiliséecomme une alimentation silencieuseoffrant un refroidissement conve-nable, ou comme une alimentationbruyante certes, mais produisant unflux d’air important.Dommage que sa puis-sance ne soit pasparticulièrementélevée, ce qui fina-lement rend sonusage un peu limi-té en overclocking.Dans le domainedu silence, denombreuses ali-mentations s’avè-rent intéressantes,preuve que les

constructeurs s’intéressent de plusen plus au problème du bruit.Enermax arrive en tête avec laNoisetaker, suivi de près par Kaizeret Tagan. L’alimentation Silverpoweroffre elle aussi un niveau sonore bas,pour un prix accessible. LaNoiseblocker nous semble plutôtchère, et nous lui préférons laZalman, plus puissante et aussisilencieuse pour un prix très proche.

S’il s’agit de réaliser des économies,pas question de lésiner en prenantune alimentation noname, nousavons vu que ce choix se payaitd’une manière ou d’une autre. LaTagan TG330-U01 offrant une bonnepuissance et un niveau sonore trèsfaible pour un prix raisonnable, ellenous semble particulièrement inté-ressante. Moins chère, la Fortron al’avantage d’offrir un bon refroidisse-ment.Intéressante aussi, la Silverpower estéconomique et très discrète.

L

Lechoix de la rédaction


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a gamme de platinesDVD/DivX Kiss est la plus

large et la plus complète dumarché. Avec ces quatre nou-veaux modèles au format slim,le constructeur propose doré-navant pas moins de dix pro-duits, sans compter lesannonces du Cebit. La DP-1000 n’est en fait qu’uneDP-450, le premier modèled’entrée de gamme de Kiss,dont les dimensions ont étéréduites pour tenir dans un boî-tier fin et compact. Cette platinereste donc très classique maisoffre, contrairement aux deuxautres, des sorties vidéoComponent qui seront très uti-les pour brancher un vidéopro-jecteur par exemple. La DP-1500 est quant à elle une DP-500 au format slim à laquelle unport PCCard pour cartes Wi-Fi aété ajouté. La platine disposedonc à la fois d’un port Ethernet10/100 Mbps et d’uneconnexion réseau Wi-Fi en802.11b. Ces deux connexionsserviront à lire des fichiers vidéo,audio ou photo stockés sur unPC du réseau local mais nousallons y revenir plus loin. Les

DP-1504 et DP-1508 sont quantà elles des DP-1500 intégrant undisque dur supplémentaire de 40et 80 Go. Toutes ces platinessont livrées avec une télécom-mande infrarouge, les câblespéritel ou RCA audio et vidéo,ainsi qu’une carte Wi-Fi pour lesmodèles concernés. En ce quiconcerne la compatibilité audioet vidéo, ces trois modèles sup-portent théoriquement les mêmecodecs à savoir le DivX 3.11, 4, 5(sans QPel) et le XviD côté vidéo,et le MP3, l’AAC et l’Ogg côtéaudio. Aucune ne supporte doncle DivX Pro, soit un DivX encodéà partir des options Quarter Pixelet Global Motion Compensation.

La lectureréseau,comment çamarche ?

Seules les DP-1500/1504 et1508 sont concernées par cettepartie. Ces trois platines ontdonc la capacité de se connec-ter à un réseau local via leurconnectique Wi-Fi ou Ethernet

afin de lire des DivX ou autresMp3 stockés sur un PC. Pourcela, il est nécessaire d’installerle petit gestionnaire PC-Link surle ou les machines devant com-muniquer avec la platine. A par-tir de ce programme vous devezensuite définir la carte réseaudu PC utilisée pour cetteconnexion, et partager lesfichiers audio et vidéo quiseront visibles à travers leréseau par la platine. Ces mani-pulations sont très simples àfaire. Le plus dur est peut-êtrede configurer la platine pourqu’elle puisse accéder auréseau. Notez à ce titre quevous avez la possibilité de labrancher directement sur unhub ou un routeur en mode filai-re, et que le mode Wi-Fi marchede la même manière aussi bienen Ad-Hoc (de PC à platine)qu’en infrastructure (à partird’un point d’accès). Toutes lesconfigurations traditionnelles auniveau du réseau sont permis-es. Pour paramétrer la platine, ilfaut tout d’abord choisir entre laconnexion filaire ou Wi-Fi. Vousdevez ensuite lui attribuer uneIP fixe ou laisser votre éventuel

Après ses excellentes DP-508 et DP-470, Kiss continue sur sa lancée et présente quatrenouvelles platines DVD/DivX cette fois au format slim, la DP-1000, la DP-1500 et les DP-1504/1508. Si la DP-1000 reste assez classique, les trois autres ont la particularité d’intégrer àla fois une connexion Ethernet et Wi-Fi, et pour certaines un disque dur interne. Voyons si cesmodèles sont d’aussi bonne facture que le reste de la gamme.

Web : www.kiss-technology.com

tests>

PLATINES DVD DIVX


Kiss DP1000, DP-1500, DP1504/1508

Caractérisques

• Sorties vidéo : Composite,S-Vidéo, Scart, Component

• Compatibilités vidéo : RMP4, Mpeg-4, Xvid, DivX 3.11, 4 et 5 (sans QPel et GMC)

• Sorties audio : 2x RCA, Spdif Composite et Optique

• Compatibilités audio : PCM, AC-3, Ogg, AAC, WMA, MP3 (CBR, VBR jusqu’à 320 Kbps)

• Compatibilité photo : Jpeg

• Prix : 165 €

Plus : - Prix- Connectiques Component- Compatibilités audio et

vidéo respectées- Support Ogg, AAC, WMA- Format Slim

Moins : - Pas de gestion des

Playlists- Rares ralentissements sur

DivX 3.11

DP-1000 L

<129>

DHCP s’en occuper. Il faut éga-lement entrer l’IP du PC surlequel la platine devra seconnecter pour rechercher lesfichiers. Dans le cas du Wi-Fi, ilfaudra entrer toutes les don-

nées d’une connexion sans fil àsavoir le SSID, le canal de com-munication ainsi que l’éventuelcryptage WEP qui monte en128 bits. Par ailleurs, à partir dumoment où vous disposezd’une connexion Internet, cesplatines DivX peuvent égale-ment en profiter afin d’accé-der aux WebRadios diffuséespar Nullsoft SHOUTCast. Plusde 4200 radios y sont référen-cées par genre ou par titre,vous aurez l’embarras duchoix. Ces radios sont diffu-sées pour la plupart au formatMP3 en 128 Kbps.

Attentionau Wi-Fi !

Si le Wi-Fi permet de relier,sans fil, une platine à un PC, ilfaut néanmoins bien faireattention à la puissance dusignal entre les deux appareilspour avoir des performancesoptimums. En effet, la norme802.11b est souvent trop justepour soutenir le débit d’unDivX. La vidéo souffre alors desaccades ou coupures, ce quigâche la séance cinéma. Il seradonc préférable d’intégrer unpoint d’accès dans sa configu-ration réseau sans fil pour aug-menter la portée du signal. Pasbesoin cela dit, si votre PC estproche de la platine, le mode

Ad-Hoc reliant directement lelecteur à la carte réseau Wi-Fidu PC suffira. Les flux audion’auront en revanche aucunproblème, la norme 802.11best suffisante pour cette activi-té. Pour le moment, seule lacarte PCMCIA Wi-Fi livrée avecles platines est supportée. Ils’agit d’un modèle de marqueZyAir B-120. Impossible d’enutiliser une autre, la plupart descartes que nous avons

essayées ne rentrent pas dansl’emplacement PCCard. Si lacompatibilité avec d’autrescartes 802.11b sera probable-ment augmentée par mise àjour de firmware, il est enrevanche certain que le802.11g ne pourra jamais êtreexploité sur ces platines.L’interopérabilité du Wi-Fi vouspermettra tout de même d’utili-ser un point d’accès ou un rou-teur 802.11g.


Caractérisques

• Sorties vidéo : Composite, S-Vidéo, Scart



• Compatibilités audio : PCM, AC-3, Ogg, AAC, MP3 (CBR, VBR jusqu’à 320 Kbps)

• Compatibilité photo : Jpeg

• Autres : - Port Ethernet 10/100 Mbps- Wi-Fi 802.11b PCCard

• Prix : 295 €

Plus : - Compatibilités audio et

vidéo respectées- Double connectique

réseau Ethernet/Wi-Fi 802.11b

- Format Slim- Support Ogg, AAC- Radios Web

Moins : - Pas de gestion de Playlists- Pas de connectiques

Component- Cartes PCMCIA 802.11g

incompatibles

DP-1500

<130>

Fonctiondisque dur

Les modèles DP-1504 et 1508intègrent un disque dur de 40Go et 80 Go. Celui-ci peut êtreutilisé pour stocker des fichiersaudio, vidéo et des images quevous pouvez copier à partir demédias CD/DVD ou du réseaulocal. Il suffit de sélectionner lefichier à dupliquer et d’appuyersur Entrée pour lancer l’enregis-trement. Les fichiers serontscindés en trois groupes, Audio,Vidéo et Photo, mais il estimpossible de créer sa proprearborescence de répertoires surle lecteur. Cela aurait pu êtrepratique pour classer ses Mp3,d’autant plus que les platinesKiss ne supportent pas les play-lists musicales. Il faudra de pré-férence se mettre en connexionfilaire pour des transferts réseaucar le débit du Wi-Fi est trèsinsuffisant pour de l’échange dedonnées.

Performancesaudio et vidéoLa compatibilité audio et vidéodes quatre platines est sensi-blement identique. La DP-1000supporte juste le format WMAen plus grâce à une de sesmises à jour de firmware.Aucune mise à jour n’étaitencore disponible sur les troisautres à l’heure où ont été faitsces tests. Notez que contraire-ment aux DivX 4, 5 et au XviD,la lecture et la décompressiondes DivX 3.11 se fait de façonlogicielle, et non hardware viala puce Sigma Design. Ce pro-cédé est le même sur toutesles platines DivX, il se peutdonc que même avec lameilleure platine du marché, il yait quelques saccades lors dela lecture d’un film en DivX 3.11ayant un bitrate trop élevé.Nous n’avons constaté aucunproblème sur les DP-1500 etDP-1504/1508. La DP-1000s’en est un peu moins bien sor-tie mais la grande majorité denos DivX 3.11 sont passés cor-rectement. Quant à la compati-bilité des DivX 4, 5 et du Xvid,elle est parfaite, il n’y a rien àdire. Notez que ces platinessupportent uniquement lesfilms avec une bande son Mp3ou AC-3. Il ne sera pas possi-ble de lire des DivX avec del’Ogg ou du WMA par exemple.En mode audio, l’AAC, le MP3,le WMA (pour la DP1000),l’Ogg ou le Wave fonctionnentsans accroc.Les fichiers sous-titres au for-mat Sub et Srt sont par ailleurstrès bien gérés, tout commeles BivX (DivX avec deux pistes

audio),et les

platiness o n t

c a p a b l e sde reconnaî-

tre tous lesformats de

médias CD ouDVD inscriptibles

et réinscriptibles(sauf DVD-Ram). Kiss

recommande de graverles DVDR/RW en 2x ou

2.4x suivant la norme pourgarantir la relecture. On noteraaussi la présence de la fonc-tion Progressive Scan permet-tant d’améliorer la qualité d’i-mage en passant par certainesconnectiques. Il faudra investirdans un câble Scart/VGA ouScart/Component pour en pro-fiter et activer le menu cacherdu Progressive Scan. Cesinformations sont données surle site officiel de Kiss. On note-ra enfin que l’avance et leretour rapides sur les films sontdorénavant exploitables.

Conclusion

Une fois de plus Kiss montreson savoir faire avec ces quatreplatines au format Slim. En cequi concerne la DP-1000, il s’a-git d’un bon modèle d’entrée degamme mais il est possible detrouver moins cher, notammentchez Sigmatek dont la X-300offre un excellent rapport quali-té/prix. Mais pour les DP-1500et DP-1504/1508, aucun cons-tructeur ne propose pour lemoment de modèles concur-rents, il n’y a donc pas vraimentle choix si vous souhaitez inves-tir dans un modèle avec desconnectiques réseau ou undisque dur. La DP-1500 sera unexcellent investissement et est,au même titre que la DP-500,une de nos références. Si vousavez les moyens, ce sont LESplatines à acheter actuellement.Les DP-1504 et 1508 sont aussiperformantes mais pour 440 ¤et plus, le rapport qualité/prixest moins intéressant.

Jérémy PANZETTA

tests>


Caractérisques

• Sorties vidéo : Composite, S-Vidéo, Scart



• Compatibilités audio : PCM, AC-3, AAC, Ogg, MP3 (CBR, VBR jusqu’à 320 Kbps)

• Compatibilité : Jpeg

• Autres : - Disques durs : 40 Go / 80 Go- Port Ethernet 10/100 Mbps- Wi-Fi 802.11b PCCard

• Prix : 440 € et NC

Plus : - Compatibilités audio et

vidéo respectées- Double connectique

réseau Ethernet/Wi-Fi 802.11b

- Format Slim- Support Ogg, AAC- Disque dur interne- Radios Web

Moins : - Prix- Pas de Playslits- Pas de connectiques

Component- Cartes PCMCIA 802.11g

incompatibles

DP-1504/1508

<132>

remier produit de la sociétéOMWave, société françai-

se, le DH1 se démarque avanttout par un design qui ne passe-ra pas inaperçu. Fabriqué en alu-minium, mesurant moins de 12cm de haut (pieds inclus), onpourra sans honte l’exposerdans son salon, bien au contrai-re. La présence d’un bloc d’ali-mentation externe à l’aspect soi-gné ajoute encore à cetteimpression. Son attrait ne s’arrê-te pas à l’aspect extérieur,puisque l’installation s’avère par-ticulièrement facile. Une fois lesbranchements faits (idéalement,on le connectera à un homecinéma), reste à le démarrer,activer Windows XP et à passerles quelques écrans de configu-ration qui vont permettre deparamétrer la réception TV.Conçu sur une base matérielleclassique, le DH1 est doté d’unecarte mère Gigabyte GA-8IPE1000, d’un processeur Intel

Pentium 4C 2.8GHz et de512Mo de DDR-SDRAM en dualchannel. Le stockage est assurépar un disque dur Seagate7200.7 de 120Go et un graveurDVD Toshiba SD-R5002. Lescartes d’extension sont instal-lées à l’horizontale par l’intermé-diaire d’un riser (dérivation desbus PCI). Une Radeon 9200 All-In-Wonder occupe le port AGP,tandis qu’un des ports PCIaccueille une carte Wi-Fi802.11g. Un port PCI reste doncdisponible, à condition de sacri-fier la sortie audio numérique quioccupe le troisième emplace-ment arrière. Les autres périphé-riques, son 5.1, port réseau10/100, ports Firewire et USB2.0 sont intégrés à la carte mère.Un clavier sans fil intégrant untrackball (non présent sur notrephoto) sera fourni, ainsi qu’unetélécommande infrarouge.

Par ses performances, le DH1

est un PC classique. Le proces-seur assez puissant qui a étéchoisi va permettre l’encodagede vidéos dans de bonnesconditions, et le refroidissements’avère satisfaisant puisqueMotherboard Monitor n’a pasmesuré plus de 50°c lors d’uneforte charge processeur (simuléeavec l’outil CPUBurn). LaRadeon 9200 sera toutefois à latraîne dans les applications 3D,en particulier les jeux vidéo. SiFarcry accepte de tourner, ondescend à 20 images par secon-de dès qu’il y a un peu d’action.De plus, la qualité graphiquen’est pas comparable à ce quepeuvent offrir des cartes gra-phiques plus modernes. Inutiledonc d’espérer faire tourner lesjeux 3D récents et à venir sur untel ordinateur. Quant à la qualitéde réception TV, le choix d’uneAIW est évidemment un bonpoint. Cela la situera forcément àun bon niveau (CF notre dossier

TV dans ce numéro) maiscomme OMWave ne peut enco-re certifier à 100% quelle sera lamarque livrée au final et quenous avons manqué de tempspour vraiment apprécier laGexCube présente dans notrecas, nous ne pouvons livrer deverdict définitif sur ce point.

L’atout logiciel

Un PC home cinéma ne seraitrien sans une interface convivia-le et facile à manier par l’intermé-diaire de sa télécommande.C’est une version personnaliséede Showshifter qui a été choisie,associée à un logiciel de gestionde la télécommande développépour l’occasion. Showshifterdonne accès aux modules télé-vision (permettant l’enregistre-ment), lecture de vidéos, CD,DVD, ou autres médias audio(Juke-box), et à l’album photos.Nous vous renvoyons à notre

Les fonctions audio/vidéo des PC n’ont de cesse de se développer, pour notre plus grandplaisir. Les PC sont aujourd’hui capables de remplacer la plupart des équipements de salon,en offrant une souplesse d’utilisation largement supérieure. Leurs défauts se résumentgénéralement à une interface peu conviviale qui ne les met pas à la portée de tous lesamateurs de home cinéma, et à quelques aspects pratiques rédhibitoires, comme le niveausonore ou l’aspect esthétique. L’OMWave DH1 se trouve à la croisée de deux mondes :combinant les fonctions de tuner TV, magnétoscope, lecteur et graveur de DVD, lecteur de CDet autres médias audio, c’est aussi un PC complet, avec tous les avantages que cela peutoffrir. Il est aussi conçu pour s’intégrer parfaitement dans un environnement home cinéma,tant du point de vue de ses fonctionnalités que de celui du silence de fonctionnement.

Prix : 2490 € Web : www.omwave.com

P

tests>

PC HOME CINÉ


OMWave DH1 Le chaînon manquant

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dossier publié dans HardwareMagazine n°9 pour une descrip-tion complète des possibilitésoffertes par ce logiciel (on ne faitpas mieux pour l’instant dans legenre même si l’interface estencore perfectible). Le moduleShowguide permet de téléchar-ger à l’heure que l’on choisit lesprogrammes télé sur internet.Saluons l’initiative d’OMWave,qui donne accès aux program-mes en français aux acheteursde son produit.

L’interface s’avère assez agréa-ble à manipuler, même si la télé-commande n’est pas des plusintuitives. Il faudra quelquesessais aléatoires pour compren-dre la fonction de chacun desboutons. Les touches intégréesà la façade permettent l’accèsrapide aux fonctions les plus uti-lisées, et sont reprogrammables

par l’intermédiaire d’un logicieldédié. Dans le cas où le DH1 estutilisé avec un décodeur satelliteou câble, ce même logiciel vapermettre à l’ordinateur d’ap-prendre les fonctions de la télé-commande du décodeur. Grâceà son émetteur infrarouge, leDH1 sera ainsi capable de chan-ger de chaîne directement sur ledécodeur, ce qui va permettre den’utiliser qu’une seule télécom-

mande avec l’appareil. Satellite,que le DH1 ne gère pas en inter-ne pour l’instant, cela viendrasans doute en option plus tard(CF notre dossier dans ce numé-ro pour constater les limitationsactuelles en la matière).

Optimisé pourle silence

Le bruit de fonctionnement,aspect incontournable d’unappareil qui se destine à l’inté-gration dans un systèmeaudio/vidéo, a été réduit à sonminimum. Plusieurs astucesont été mises en œuvre pourcela. L’alimentation est scindéeen deux parties, l’une externe,et l’autre intégrée au DH1. Lapartie externe, exempte deventilateurs, se charge deconvertir le courant alternatif230 v en courant continu +12 v.Le convertisseur interne va luise charger de transformer ce+12 v en tensions utiles pourles composants, +3,3 v, +5 v et+12 v principalement.

Le système de refroidissement

est totalement original. Unradiateur en aluminium surdi-mensionné est relié au proces-seur par l’intermédiaire de sixcaloducs, eux-mêmes fixés àune base cuivre. Ce mêmeradiateur est aussi connecté àla partie interne de l’alimenta-tion pour assurer son refroidis-sement. Deux ventilateursPapst à vitesse variable et à fai-ble débit assurent le refroidis-sement de l’ensemble. Leurvitesse de rotation est moduléeen fonction de la températureCPU par l’intermédiaire dedeux capteurs placés sur labase cuivre qui surmonte leprocesseur.

Le lecteur DVD Toshiba intégréà l’appareil étant très discret, lerésultat est plutôt réussi. Seul ledisque dur peut éventuellementêtre gênant, ses grattementsétant amplifiés par l’aluminiumdu boîtier. Il faut espérer qu’unefixation en caoutchouc sera uti-lisée dans la version finale, cequi devrait nettement amoindrirce souci. Sans qu’on puisse lequalifier de silencieux, le DH1est suffisamment discret pour


LES PROGRAMMES TÉLÉ EN FRANÇAIS, UN PLUS APPRÉCIABLE LORSQU’ONDÉSIRE PROGRAMMER L’ENREGISTREMENT D’UNE ÉMISSION.

CUIVRE,ALUMINIUM ETCALODUCS. IL

N’EN FAUT PASMOINS POUR

REFROIDIRSILENCIEUSEMENT

UN P4 2.8GHZ.

<134>

devenir inaudible dès que l’onlance la lecture d’un CD oud’un DVD. Pour donner unordre d’idée, le niveau sonoreest comparable à ce qu’on peutattendre d’une configuration àbase d’un ventirad Zalmanrégulé au minimum et d’undisque dur Seagate dans unboîtier Antec Sonata.

Beaucoup depotentiel

Exceptionnellement, la versiondu DH1 que nous avons testéeétait un prototype abouti, quidevrait être proche du produitfinal. Quelques imperfectionsvenaient ternir le tableau,comme des problèmes de sta-bilité. De petits défauts d’ordrelogiciel nous ont agacés à l’usa-ge, dont on nous promet qu’ilsseront corrigés avant le débutde la commercialisation, prévuedans le courant du mois de mai.Ainsi, la mise à jour quotidiennedu programme télé lance unefenêtre en premier plan que l’onne peut pas réduire. Il est parti-culièrement désagréable de lavoir apparaître lorsqu’on est entrain de regarder un DVD. Uneversion mise à jour deShowshifter devrait avoir régléce problème à l’heure où vouslisez ces lignes.

Autant le reconnaître : pour leprix d’un DH1, il est possible des’assembler une machine derêve, offrant de meilleures per-formances, et correspondant

exactement à ses besoins. Maisla valeur d’un tel produit ne semesure pas à la somme des prixdes composants qu’il intègre.Facile à prendre en main, le DH1pourrait bien séduire les plushermétiques à l’informatique parson degré d’intégration et sesmultiples possibilités. Les férusde PC quant à eux y trouverontleur compte en terme de silenceet de look. On regrettera toute-fois qu’il ne soit pas vraimentapte à faire fonctionner les jeuxvidéo récents sans un rempla-cement de la carte graphique,ce qui lui aurait permis d’attein-dre un public plus large. Dans cecas, attention à la place trèscomptée. Inutile de vouloir logerune 9800 ou une 5900 et enco-re moins une version passive àbase de radiateurs type ZalmanZM80. Une 9600 passe mais çase joue au millimètre. D’unemanière générale, ce PC n’estpas trop fait pour l’upgrade.Ceci dit, pour un usage homecinéma, il n’y aura pas besoinde changer quoi que ce soitavant très longtemps.Plus gênant, la présence du sonAC97 de la carte mère, qui pour-rait sembler un comble vu l’usa-ge de ce PC. En fait, OMWaveconsidère qu’il va être branchésur un ampli externe grâce à laprise SPDIF. Et dans ce cas,l’AC97 n’a aucun impact négatifpuisqu’il s’agit simplement d’unflux numérique. Reste qu’onaurait aimé avoir ne serait cequ’une Audigy LS pour les dri-vers et pour qui veut se servird’un kit PC.

Reste que malgré ces imper-fections de jeunesse et sonprix, le DH1 constitue, pournous qui militons depuis nosdébuts pour que le PC devien-ne le centre du salon, uneavancée appréciable. Face àde grands constructeurs microqui ont peine à sortir de telsconcepts et un monde de la hi-fi encore peu accoutumé auxtechnologies PC (ou qui lesvendent hors de prix), ce PCdémontre tout le potentiel denos chers micros au seind’une installation home ciné-ma, même haut de gamme.Son seul véritable concurrent

est le Multivista, proposé aumême prix et plus proche d’unPC traditionnel, notamment enterme d’upgrade, mais un peumoins sophistiqué de concep-tion. Si le DH1 mérite encorede nombreuses améliorationspour remplir totalement sonrôle, il aura au moins le méritede faire venir au monde PCdes cinéphiles habitués auxsolutions traditionnelles, ou defournir aux PCistes les plusfortunés une machine qu’ilspourront faire trôner au milieude leur salon avec une fiertépour le moins légitime !

David Guillaume

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UNE FOIS LA CONFIGURATION EFFECTUÉE, ON EST ACCUEILLI À CHAQUEDÉMARRAGE PAR L’INTERFACE DE SHOWSHIFTER.

LIRE UN DVD N’EST PAS PLUS COMPLIQUÉ QU’AVEC UN LECTEUR DE SALON.

C'EST DE DOS QUE L'OMWAVE RESSEMBLE LE PLUS À UN PC CLASSIQUEAVEC UNE CONNECTIQUE QUE L'ON CONNAIT BIEN (MAIS QUI DÉPAYSERA SANS

DOUTE LES HABITUÉS DES AMPLIS AV...)

<135>

’un point de vue perfor-mances, nous n’avions au

final que peu de choses à repro-cher au nForce 3 150. Ces der-nières étaient en effet du niveaude la concurrence mais certainspoints faisaient défaut. Le nForce3 150 ne supportait en effet pasle RAID, ni le serial ATA en natif etn’intégrait pas non plus decontrôleur réseau évolué. De lamême façon, le contrôleur sonAPU SoundStorm n’était pasnon plus proposé. On noterad’ailleurs que ce dernier, malgréses qualités, a finalement étéabandonné. Il ne sera donc pasprésent sur le nForce 3 250 ni surd’autres chipsets à venir.Certaines rumeurs ont par contrefait état de la sortie d’une carteson PCI Express dédiée d’ici lafin de l’année. Enfin, le nForce150 n’offrait qu’une gestionamoindrie du bus HyperTransport. Ce dernier fonction-nait en effet à 600 MHz en 16 bitsdans le sens processeur à chip-set mais seulement en 8 bitsdans l’autre sens.

Une évolutionréussie pour lenForce 3Le nForce 3 250 arrive à pointpour corriger ces petites erreursde jeunesse. Et c’est donc sur-tout d’un point de vue fonction-nalités que les nouveautés setrouvent. Il sera décliné en deuxversions : le nForce 3 250 et lenForce 3 250Gb. La versionstandard offre un contrôleurréseau intégré 10/100 Mbitsalors que la version Gb offre lesupport du réseau Gigabit avecun débit maximal théorique de125 Mo/s. Cette version offreégalement la technologie NVI-DIA Firewall, une solution defirewall semi-matérielle. Du côtéde l’audio, nos cartes Biostar etMSI sont équipées d’un simplechip AC97 offrant tout de mêmele support du son 5.1 ainsi qued’une sortie numérique S/PDIF.Le nombre de ports USB 2.0 estde 8, comme sur le nForce 3150. Le NForce 3 250 apporte

également la gestion du SerialATA en natif. On trouve doncdeux contrôleurs intégrés auchipset qui pourront êtreaccompagnés de deux autresports supplémentaires prove-nant d’une puce externe. Cecontrôleur intégré permet leRaid 0 pour le stripping, 1 pourle mirroring ou 0+1 ainsi que lapossibilité de créer un array enutilisant un disque SATA et unATA classique en même temps.Il s’agit d’un détail mais celapermet tout de même d’éviterd’avoir à se procurer plusieursdisques durs identiques d’unpoint de vue interface et doncde réaliser quelques économies.

Une seule etmême puce

Du côté de l’architecture elle-même le nForce 3 250 reprendles mêmes principes que lenForce 3 150. Il est donc compo-sé d’un seul et unique chip quirassemble toutes les fonctionna-

lités des entités habituellesnorthbridge et southbridge. NVI-DIA a optimisé le lienHyperTransport. Ce dernier fonc-tionnait en effet à 600 MHz en 16bits dans le sens processeur àchipset mais seulement en 8 bitsdans l’autre sens. Sur le nForce 3250 le bus HT passe à 800 MHzet 16 bits dans les deux sens,portant la bande passante totaleà 3.2 Go/s en bidirectionnel,comme c’est le cas sur les solu-tions VIA. On notera enfin que lenForce 3 250 est compatibleavec le bus HT 1 GHz nécessai-re pour le support du futur Athlon64 sur socket 939. On notera parcontre qu’à ce jour seule la ver-sion AGP 8X est disponible. Uneversion PCI Express devrait voirle jour d’ici peu.

De nouvellesperformancesface à VIA ?Nous avons choisi de comparerle nForce 3 250 à son prédéces-

Lancé fin septembre 2003 pour accompagner la sortie de l’Athlon 64, le nForce 3 150manquait un peu de sex-appeal pour nous séduire. Les excellentes fonctionnalitésauxquelles nous étions habitués avec le nForce 2 étaient en effet absentes et le support dubus Hypertransport était incomplet. Histoire de mieux faire le poids face au K8T800 de VIA,NVIDIA propose une nouvelle mouture plus musclée et équipée de fonctions inédites.

D

NForce 3 250 : un vrai chipset NVIDIA pour Athlon 64 ?

CHIPSET


<136>

seur, histoire de voir si les perfor-mances avaient évolué maisaussi au K8T800 de VIA, sonprincipal concurrent. Pour repré-senter ce dernier, nous avonschoisi la SK8V d’Asus. Le pre-mier test consiste en une com-pression sous WinRAR compre-nant de multiples fichiers totali-sant 700 Mo d’espace disque.Ici, tout se joue dans un mou-choir de poche puisque les per-formances des trois chipsetssont extrêmement proches. LeK8T800 arrive tout de même entête avec 245 secondes detemps de compression contre251 secondes pour le nForce 3250. On note tout de même unelégère progression de ce dernierpar rapport au nForce 3 150. Letest de compression en DivX5.05 montre globalement lemême résultat avec un K8T800plus performant de quelques2% par rapport au nForce 3 250.Afin d’obtenir une image plusglobale des performances « detravail » des trois chipsets nousavons également utilisé ViewPerf7.1. Ce dernier permet d’avoir unaperçu de la puissance dansplusieurs domaines comme lerendu 3D et l’OpenGL. Dans cedernier, c’est clairement lenForce 3 250 qui tire son épingledu jeu avec un gain de perfor-mance de 8% par rapport au

K8T800. Le nForce 3 150 est parcontre en retrait par rapport àceux-ci. On notera que nousavons effectué nos tests avecune carte graphique Ge ForceFX 5900 XT. Or il se trouve que sil’on effectue le même type detests avec une carte du typeRadeon 9800, l’avantage dunForce 3 250 est moindre parrapport au chipset de VIA. Il sepourrait donc que NVIDIA aitimplémenté certaines optimisa-tions lorsque que le nForce 3250 travaille en collaborationavec une carte NVIDIA. Cela

n’est en soi pas répréhensiblemais c’est un facteur à prendreen compte si l’on choisit uneconfiguration avec ce chipset.

Qu’en est-ildans les jeux ?

Les Athlon XP et 64 se prêtantbien aux applications ludiques,nous n’avons pas manqué decomparer les performances dechaque chipset dans quelquesjeux. Sous Unreal Tournament2003 c’est le nForce 3 250 qui

domine son rival K8T800 d’unecourte tête, que ce soit avec unecarte ATI ou NVIDIA. Le nForce 3150 est comme d’habitude légè-rement en retrait, mais de trèstrès peu. Sous Farcry, le dernierjeu à la mode qui offre une qua-lité visuelle inédite jusqu’alors, leconstat est globalement lemême avec un nForce 3 250sensiblement en avance. On voitdonc dans un premier tempsque la sortie du nForce 3 250était méritée puisque les perfor-mances ont évolué par rapportau nForce 3 150 sorti l’annéedernière. On voit également quela comparaison avec VIA est unpeu plus flatteuse pour nVIDIA,même si le K8T800 est loin d’êt-re dépassé. C’est donc sûre-ment grâce à ses fonctionnalitésque le nForce 3 250 devrait pou-voir faire la différence.

Un réseauGigabit pourquoi faire ?Parmi celles-ci, on trouve le sup-port du réseau Gigabit en natifoffert par le nForce 3 250Gb. Cedernier n’apparaît pas commeindispensable pour le commundes mortels mais si l’on peut l’u-tiliser pourquoi s’en priver ? Onnotera toutefois qu’avec undébit maximal de 125 Mo/s, leréseau Gigabit implique que l’onait de très bons disques dursinstallés en RAID 0 par exemple.On n’arrivera toutefois pas à cedébit maximal avec une telleconfiguration, mais c’est assezpour saturer un réseau 100Mbits et exiger un passage à undébit supérieur. Nous n’avonspas effectué un test « grandeurnature » des possibilités de lasolution de NVIDIA, mais uni-quement un test théorique per-mettant de situer ses capacitéspar rapport à la concurrencegrâce au logiciel IXChariot d’Ixia.Nous avons utilisé un switchTrendNet TEG-S50TXE, ainsique la puce 3Com de la SK8Vd’Asus et la puce Intel d’uneP4C800, également d’Asus.Force est de constater que lasolution intégrée au nForce 3

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PERFORMANCES SOUS UNREAL TOURNAMENT 2003 EN 800X600


LE NV FIREWALL OFFRE UNE MULTITUDE D’OPTIONS ET PERMET D’AFFICHERDES STATISTIQUES.

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250 figure parmi les meilleuresaux côtés de la puce Intel, etavec même une légère avancesur cette dernière. Le débit théo-rique observé par le logicielatteint en effet les 916 Mbit/spour le nForce 3 250, 847 Mbit/spour l’i875P et 512 Mbit/s pourla solution 3Com intégrée auxcartes à base de K8T800.

Des cartesmères avecfirewall intégréLe nForce 3 250Gb ne secontente pas de supporter leréseau Gigabit mais proposeaussi un firewall semi-matériel :le NV Firewall. Ce dernier possè-

de donc l’avantage d’économi-ser un peu de ressources systè-me. Il se configure via une inter-face web et permet également laconfiguration du contrôleurréseau. Comme tout firewall quise respecte il permet d’établirdes filtrages en fonction du nomde domaine, du port, de l’adres-se IP ou du type de paquetsreçus. Les novices seront aidésd’assistants et auront le choixentre plusieurs configurationspréétablies, mais il est égale-ment possible de configurer letout « à la main » pour les utilisa-teurs plus expérimentés. Le butde NVIDIA n’est pas seulement

que l’on utilise son interface,mais également d’établir unstandard qui permettra auxdéveloppeurs de firewalls logi-ciels de bénéficier de l’accéléra-tion matérielle du nForce 250Gb.

Un contrôleurRAID basiquemais efficaceLe Nforce 250 propose égale-ment la gestion du RAID. Celapeut être utile soit pour optimi-ser les performances soit pouraméliorer la sécurité de vos don-nées. On n’oubliera pas nonplus l’intérêt d’avoir des disquesen RAID, si l’on utilise l’interfaceGigabit du chipset. Les premiersréglages s’effectuent au niveaudu BIOS pour déterminer lespositions des disques durs etcréer l’array RAID. NVIDIA four-nit également un logiciel appeléNVRaid mais qui ne permetaucune autre action que celle devérifier la configuration RAID etl’état des disques. C’est dom-mage car d’autres solutions per-mettent de créer un array direc-tement sous Windows. Signalons enfin des utilitaires aulook très réussi mais aussi trèscomplets même si ils ne sontpas encore tout à fait au point àcette heure. Dans ce domaine,nVidia peut en remontrer à toutle monde, et surtout à VIA quifait de bons chipsets maispêche un peu dans le soft. Avec

UN APERÇU DES PERFORMANCES DE CHAQUE CHIPSET SOUS FARCRY.

LE LOGICIEL NVRAID PERMET DE CONSULTER LA CONFIGURATION RAID ETDE VÉRIFIER L’ÉTAT DES DISQUES.


L’UTILITAIRE DU NFORCE 3 250 DONNE ACCÈS À TOUTES LES INFORMATIONSNORMALEMENT SITUÉES DANS LE BIOS.

<138>

un nForce3, vous n’avez guèrebesoin de charger le moindreutilitaire de monitoring ou detweaking sur le net, tout estfourni et mieux fait que dans laplupart des dits utilitaires ! Espérons que tous les construc-teurs feront l’effort de reprendreces utilitaires et de les adapteraux particularités de leur carte.

ConclusionForce est de constater qu’avecle nForce 3 250, NVIDIA nousfait oublier le timide nForce 150.Les fonctionnalités apportéespar le nForce 3 250 et sa ver-sion 250Gb sont très efficaces.

Le support du réseau Gigabitn’est peut-être pas indispensa-ble pour ceux qui ne disposentque d’un ou deux PC mais dansle cas d’un réseau plus musclé,cela peut se révéler payant.D’autant plus que les perfor-mances de la solution NVIDIAsont clairement au rendez-vous,ce qui montre que le construc-teur n’a pas fait les choses àmoitié. La possibilité offerte parle firewall semi-matériel est inté-ressante, mais vérifier son réelimpact sur les performancespar rapport à un simple logiciels’avère délicat. Dans tous lescas, c’est un plus intéressant.D’un point de vue performan-

ces les progrès sont aussi nota-bles puisque dans bien des casle nForce 3 250 domine d’unecourte tête le k8T800 de VIA. Leseul défaut de ce chipset estdonc d’arriver peut-être un peutrop tard. En effet, de nouvellesversions gérant le PCI Expresset en socket 939 pour l’AthlonFX-53 vont arriver d’ici peu detemps. Il faut donc réfléchir àvos désirs d’évolution futureavant de faire le pas pour unecarte mère socket 754 intégrantun port AGP. Reste que si vousrecherchez une solution effica-ce pour Athlon 64, processeurqui, ne l’oublions pas, offre undes meilleurs rapportsqualité/prix du marché, surtouten version 2800+ malgré despossibilités d’upgrade limitées,il s’agit dans l’immédiat d’unchoix judicieux.

Philippe Ramelet

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MALGRÉ LA DISPARITION DE L’APU, NVIDIA FOURNIT TOUJOURS UNEINTERFACE AUDIO DE QUALITÉ

TEMPS DE COMPRESSION OBSERVÉS, PLUS LE CHIFFRE EST BAS MIEUX C’EST.

> True 330 > True 380 > True 430 > True 480 > True550 > TrueBlue 480 > True550 EPS12V > TrueControl 550

Fous de vitesse, réjouissez-vous ! C'est le moment de construire un monstre de PC : Antec vous donne les moyens d'assembler une

bête de course sans compromis avec TruePower. Le seul bloc d'alimentation qui inclut des circuits individuels pour les lignes 3,3V,

5V, et 12V, vous laissant ainsi ajouter autant de composants 5V que vous voulez sans jamais subir de diminutions de tension. Son

système de veille maintient une tension stable avec une marge taillée au rasoir, tandis que son système de réponse thermique avancé

assure un fonctionnement tout en silence. TruePower peut même contrôler la vitesse de rotation de vos autres ventilateurs. Le résultat ?

Jusqu'à 550 watts de pure puissance, ultra stable et silencieuse. Si vous êtes prêt à assembler ou mettre à niveau votre machine de

rêve, la question n'est donc pas de savoir si vous pouvez vous permettre TruePower. La question est : pouvez-vous ne pas vous le

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