paul gauguin 1848 – 1903 deuxième partie

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Paul Gauguin 1848 – 1903 Deuxième partie Présenté par LORALIX

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Paul Gauguin 1848 – 1903 Deuxième partie. Présenté par LORALIX. - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Paul Gauguin 1848 – 1903 Deuxième partie

Paul Gauguin1848 – 1903

Deuxième partie

Présenté par LORALIX

Page 2: Paul Gauguin 1848 – 1903 Deuxième partie

La recherche par Gauguin, d’un paradis tropical, le conduisit à organiser une vente aux enchères de ses oeuvres à Paris, en 1891. En juin de la même année il était à Tahiti où il resta jusqu’en août 1893. Il ne trouva pas là un paradis ou un art primitif et non plus des cultes autochtones. C’est pourquoi il dut

créer ses propres mythes, sa propre série d’allégories, alternant avec des paysages, des

natures mortes et des portraits. En novembre 1893 les oeuvres peintes par

Gauguin à Tahiti furent exposées, impressionnant les critiques par leurs couleurs brillantes, leurs

thèmes exotiques, leurs titres ésotériques (souvent en langue tahitienne) et leur symbolisme.

Sur la côte orientale de l ‘Ile, il connut une famille indigène qui lui offrit comme vahiné (femme) Teha´amana, une fille de 13 ans. L’adolescente l’initia

aux croyances et coutumes de son peuple.

Page 3: Paul Gauguin 1848 – 1903 Deuxième partie

Repas (Les Bananes) 1891

Page 4: Paul Gauguin 1848 – 1903 Deuxième partie

Deux Femmes sur la Plage de Tahiti - 1891

Page 5: Paul Gauguin 1848 – 1903 Deuxième partie

Fatata te Miti (Près de la Mer) -1891

Page 6: Paul Gauguin 1848 – 1903 Deuxième partie

Arcarea (Allégresse) - 1892

Page 7: Paul Gauguin 1848 – 1903 Deuxième partie

Gaughin raconte: " Un jour je dus me rendre a Papeete. J’avais promis de rentrer le soir même, mais la voiture

que j’avais prise me laissa à mi-chemin; je dus donc faire le reste du chemin à

pied. J’arrivai à la maison au petit matin.Immobile, nue, couchée sur le

ventre, les yeux démesurément agrandis par la peur, Teha´amana me

regardait et semblait ne pas me reconnaître. Ses terreurs me

contaminèrent, j’avais l’impression qu’une luminosité phosphorescente

émanait de ses yeux au regard fixe…” C’est ainsi qu’il l’a peinte dans “Les

esprits de la mort veillent”.

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Manaau tupapu (Les esprits de la mort veillent ) -1892

Page 9: Paul Gauguin 1848 – 1903 Deuxième partie

Masque de Tehura (bois) - 1892

Page 10: Paul Gauguin 1848 – 1903 Deuxième partie

Le premier séjour de Gaughin à Tahiti connut des moments dramatiques. Il tomba

malade, on dut l’interner dans un hôpital local mais il l’abandonna par manque d’argent. Il avait beau travailler sans relâche, ses toiles ne trouvaient pas

d’acheteur. Finalement, Gauguin retourna en Bretagne

en 1894; malheureusement il se foula la cheville, et ensuite, - après une nouvelle vente aux enchères de ses oeuvres - il

retourna à Tahiti en juin 1895. Pendant son second séjour , il travailla a un rythme plus lent, peignant seulement 100 toiles entre 1885 et 1903, en comparaison avec les 90 faites entre 1891 et 1893. A son retour il voulut obtenir de nouveau Teha´amana. Mais celle-ci, effrayée par l’eczéma de

Gaughin qui le rendait fou, l’abandonna. Au début de 1896, Paul prit comme vahiné

Pahura, une jeune fille de 14 ans.

Page 11: Paul Gauguin 1848 – 1903 Deuxième partie

Paysannes bretonnes - 1894

Page 12: Paul Gauguin 1848 – 1903 Deuxième partie

Petit village breton sous la neige - 1894

Page 13: Paul Gauguin 1848 – 1903 Deuxième partie

Mahana no Atua (Le Jour du dieu) - 1894

Page 14: Paul Gauguin 1848 – 1903 Deuxième partie

No te aha oe riri? (Pourquoi es-tu inquiète?)- 1896

Page 15: Paul Gauguin 1848 – 1903 Deuxième partie

Te arii Vahine (Une Femme noble)-1896

Page 16: Paul Gauguin 1848 – 1903 Deuxième partie

Et l’Or de leurs Corps! - 1901

Page 17: Paul Gauguin 1848 – 1903 Deuxième partie

Cavaliers sur la Plage - 1902

Page 18: Paul Gauguin 1848 – 1903 Deuxième partie

A ce moment, ses oeuvres ont une organisation spatiale plus compliquée, bien que la couleur et l’atmosphère soient plus sombres que dans ses

oeuvres antérieures. Par leurs dimensions et leur style elles semblent plutôt des fresques.

Les privations et les maladies continuèrent à miner la

santé de l’artiste. L’année 1897 fut désastreuse pour lui, et plus encore par la nouvelle du décès de sa fille préférée Aline et sa rupture définitive d’avec Mette. Complètement désespéré, il peint son oeuvre la plus grande, la plus ambitieuse et la plus philosophique: “D’où venons-nous? Que sommes-nous? Où allons-nous?”. Après l’avoir terminée, il tenta sans succès de se suicider. Pendant ses dernières années à Tahiti, il peignit peu (et rien

en 1900). Mais en 1901, il se rendit aux Iles Marquises et, un peu plus animé, il peignit quelques

toiles importantes pendant les deux dernières années de sa vie. Il continua aussi à sulpter et en janvier

1903 termina une oeuvre autobiographique “Devant et Derrière”. Aprés sa mort en 1903 aux Iles

Marquises, une grande exposition retrospective célébrée à l’occasion du Salon d’Automne de 1905, allait marquer son influence sur l’art du XXe siècle.