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38 ACTUALITÉS La Lettre de l’Ocim n o 173 septembre-octobre 2017 Colloques, séminaires Les journées professionnelles Participer / Participez. Patrimoines et dispositifs participatifs, organisées par la direction générale des Patrimoines (ministère de la Culture), en partenariat avec l’Ins- titut national du patrimoine, auront lieu les 5 et 6 octobre 2017 à la galerie Colbert, 2 rue Vivienne à Paris. À l’heure où le recours au numérique ne cesse de se dévelop- per, les projets participatifs se multiplient, notamment dans le domaine culturel et patrimonial. Or, pour les patrimoines par- ticulièrement, la participation des publics n’est pas apparue avec le seul essor des outils numériques mais a toujours été l’un des enjeux de la démocratisation culturelle. Les pratiques collaboratives d’aujourd’hui poursuivent avec de nouveaux ou- tils les mêmes objectifs. Elles contribuent à l’identification, à l’enrichissement, à la connaissance et à l’appropriation du pa- trimoine culturel. Ces journées professionnelles seront l’occasion de faire un bilan des opérations réalisées par les institutions patrimoniales et les différents acteurs impliqués, d’en analyser les résultats afin de mieux envisager les perspectives ouvertes par ces nou- veaux outils. Elles pourront s’appuyer sur des retours d’expé- rience ainsi que sur les résultats de récents travaux de recherche. Ces regards croisés entre professionnels et chercheurs permet- tront d’aborder les questions suivantes : l’histoire de la partici- pation dans le domaine patrimonial, les différents modes et modalités de la participation aujourd’hui, l’ingénierie des dis- positifs participatifs, et, en conclusion, une réflexion critique et prospective dessinant les orientations et les modalités du participatif de demain. Jeudi 5 octobre Session 1 - La participation dans le domaine du patrimoine : une longue histoire 9 h 45-10 h 00 : Introduction générale Président de session : Pascal Liévaux, département du Pilotage de la recherche et de la Politique scientifique, ministère de la Culture 10 h 00-10 h 20 : Citoyens antiquaires : discours et formes d’im- plication du corps civique dans l’inventaire et la sauvegarde des monuments historiques, de la Révolution à l’aube de la monarchie de Juillet, Odile Parsis-Barubé, université Lille 3 10 h 20-11 h 20 : Table ronde Modératrice : Claudie Voisenat, laboratoire d’anthropologie et d’histoire de l’institution de la Culture - "Mission Patrimoine", quand les bénévoles s'en mêlent, Olivier Lenoir, association Rempart - La participation à l’origine des musées territoriaux, Florence Pizzorni, service des Musées de France, ministère de la Culture - Les comités départementaux de pré-inventaire : une association de forces vives sur le territoire, Sophie Cueille, mission de l'Inven- taire général du patrimoine culturel, ministère de la Culture - Le rôle pionnier des bénévoles associatifs dans les travaux des services d'archives : entre utilisateurs et producteurs de données, Annie Lecornec, association La France généalogique 11 h 35-11 h 55 : Participez ! Impératif présent et autres conjugai- sons contemporaines du patrimoine, Sylvie Sagnes, laboratoire d’anthropologie et d’histoire de l’institution de la Culture 11 h 55-12 h 15 : Participatif, collaboratif, crowdsourcing : quels enjeux pour le patrimoine ? Pauline Moirez, Bibliothèque natio- nale de France Session 2 - Modes et modalités du participatif Présidente de session : Emmanuelle Lallement, département de la Politique des publics, ministère de la Culture 14 h 00-14 h 20 : La Grande Collecte : quand les souvenirs per- sonnels enrichissent le patrimoine commun, Mathieu Stoll, ser- vice interministériel des Archives de France, ministère de la Culture 14 h 20-15 h 20 : Table ronde Modérateur : Bertrand Sajus, département de l’Innovation numérique - La galerie des Dons du musée de l'Histoire de l'immigration : un patrimoine en mouvement, Stéphanie Mahieu, École supérieure d'art et de design de Valenciennes - La recherche-collecte "Histoire et Mémoires du Sida" au MNATP (MuCEM), Stéphane Abriol, université Paris-Descartes - La Chambre des visiteurs : un dispositif participatif , Sylvain Amic, Réunion des Musées métropolitains (Rouen) - Enrichir les Listes : le public, son patrimoine et sa protection en Angleterre, Roger Blowdler, Historic England 15 h 20-15 h 40 : Indexation et transcription collaboratives dans le monde en réseau des archives aujourd'hui : réussites et enjeux d'avenir , Marie-Françoise Limon-Bonnet, Archives nationales, et Édouard Bouyé, archives départementales de la Côte-d'Or 15 h 40-16 h 00 : Les herbonautes, Marc Pignal, Muséum natio- nal d’Histoire naturelle 16 h 30-16 h 50 : Les dictionnaires historiques et collaboratifs au cœur du projet de service, Thierry Heckmann, archives départe- mentales de la Vendée 16 h 50-17 h 50 : Table ronde Modérateur : Éric Cron, service du patrimoine et de l'Inven- taire (région Nouvelle-Aquitaine) - L'Inventaire participatif du patrimoine, un engagement affirmé en Bretagne, Anne Gallo, conseil régional de Bretagne Participer / Participez Patrimoines et dispositifs participatifs les 5 et 6 octobre 2017, Paris

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ACTUALITÉS La Lettre de l’Ocim no173 septembre-octobre 2017

Colloques, séminaires

Les journées professionnelles Participer / Participez. Patrimoines et dispositifs participatifs, organisées par la direction générale des Patrimoines (ministère de la Culture), en partenariat avec l’Ins-titut national du patrimoine, auront lieu les 5 et 6 octobre 2017 à la galerie Colbert, 2 rue Vivienne à Paris.À l’heure où le recours au numérique ne cesse de se dévelop-per, les projets participatifs se multiplient, notamment dans le domaine culturel et patrimonial. Or, pour les patrimoines par-ticulièrement, la participation des publics n’est pas apparue avec le seul essor des outils numériques mais a toujours été l’un des en jeux de la démocratisation culturelle. Les pratiques collaboratives d’aujourd’hui poursuivent avec de nouveaux ou-tils les mêmes objectifs. Elles contribuent à l’identification, à l’enrichissement, à la connaissance et à l’appropriation du pa-trimoine culturel.Ces journées professionnelles seront l’occasion de faire un bilan des opérations réalisées par les institutions patrimoniales et les différents acteurs impliqués, d’en analyser les résultats afin de mieux envisager les perspectives ouvertes par ces nou-veaux outils. Elles pourront s’appuyer sur des retours d’expé-rience ainsi que sur les résultats de récents travaux de recherche. Ces regards croisés entre professionnels et chercheurs permet-tront d’aborder les questions suivantes : l’histoire de la partici-pation dans le domaine patrimonial, les différents modes et modalités de la participation aujourd’hui, l’ingénierie des dis-positifs participatifs, et, en conclusion, une réflexion critique et prospective dessinant les orientations et les modalités du participatif de demain.

Jeudi 5 octobre

Session 1 - La participation dans le domaine du patrimoine : une longue histoire9 h 45-10 h 00 : Introduction généralePrésident de session : Pascal Liévaux, département du Pilotage de la recherche et de la Politique scientifique, ministère de la Culture10 h 00-10 h 20 : Citoyens antiquaires : discours et formes d’im-plication du corps civique dans l’inventaire et la sauvegarde des monuments historiques, de la Révolution à l’aube de la monarchie de Juillet, Odile Parsis-Barubé, université Lille 310 h 20-11 h 20 : Table rondeModératrice : Claudie Voisenat, laboratoire d’anthropologie et d’histoire de l’institution de la Culture- "Mission Patrimoine", quand les bénévoles s'en mêlent, Olivier Lenoir, association Rempart- La participation à l’origine des musées territoriaux, Florence Pizzorni, service des Musées de France, ministère de la Culture

- Les comités départementaux de pré-inventaire : une association de forces vives sur le territoire, Sophie Cueille, mission de l'Inven-taire général du patrimoine culturel, ministère de la Culture- Le rôle pionnier des bénévoles associatifs dans les travaux des services d'archives : entre utilisateurs et producteurs de données, Annie Lecornec, association La France généalogique11 h 35-11 h 55 : Participez ! Impératif présent et autres conjugai-sons contemporaines du patrimoine, Sylvie Sagnes, laboratoire d’anthropologie et d’histoire de l’institution de la Culture11 h 55-12 h 15 : Participatif, collaboratif, crowdsourcing : quels enjeux pour le patrimoine ? Pauline Moirez, Bibliothèque natio-nale de France

Session 2 - Modes et modalités du participatifPrésidente de session : Emmanuelle Lallement, département de la Politique des publics, ministère de la Culture14 h 00-14 h 20 : La Grande Collecte : quand les souvenirs per-sonnels enrichissent le patrimoine commun, Mathieu Stoll, ser-vice interministériel des Archives de France, ministère de la Culture14 h 20-15 h 20 : Table rondeModérateur : Bertrand Sajus, département de l’Innovation numérique- La galerie des Dons du musée de l'Histoire de l'immigration : un patrimoine en mouvement, Stéphanie Mahieu, École supérieure d'art et de design de Valenciennes- La recherche-collecte "Histoire et Mémoires du Sida" au MNATP (MuCEM), Stéphane Abriol, université Paris-Descartes- La Chambre des visiteurs : un dispositif participatif, Sylvain Amic, Réunion des Musées métropolitains (Rouen)- Enrichir les Listes : le public, son patrimoine et sa protection en Angleterre, Roger Blowdler, Historic England15 h 20-15 h 40 : Indexation et transcription collaboratives dans le monde en réseau des archives aujourd'hui : réussites et enjeux d'avenir, Marie-Françoise Limon-Bonnet, Archives nationales, et Édouard Bouyé, archives départementales de la Côte-d'Or15 h 40-16 h 00 : Les herbonautes, Marc Pignal, Muséum natio-nal d’Histoire naturelle16 h 30-16 h 50 : Les dictionnaires historiques et collaboratifs au cœur du projet de service, Thierry Heckmann, archives départe-mentales de la Vendée16 h 50-17 h 50 : Table rondeModérateur : Éric Cron, service du patrimoine et de l'Inven-taire (région Nouvelle-Aquitaine)- L'Inventaire participatif du patrimoine, un engagement affirmé en Bretagne, Anne Gallo, conseil régional de Bretagne

Participer / Participez Patrimoines et dispositifs participatifsles 5 et 6 octobre 2017, Paris

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ActualitésLa Lettre de l’Ocim no173 septembre-octobre 2017

- "Histoire de bahut" : un projet réussi d’inventaire participatif sur le patrimoine des lycées, Laetitia Maison-Soulard, service du Pa-trimoine et de l'Inventaire (région Nouvelle-Aquitaine)- Inventaire participatif du patrimoine culturel immatériel en Centre Ouest Bretagne : du principe à la mise en œuvre, Charles Quimbert, association Bretagne Culture Diversité- Quels outils participatifs pour le nouveau champ du patrimoine scientifique et technique ? Catherine Cuenca, musée des Arts et Métiers

Vendredi 6 octobre

Session 3 - Participatif mode d’emploi : ingénierie et mise en œuvrePrésident de session : Laurent Manoeuvre, service des Musées de France, ministère de la Culture9 h 15-9 h 35 : Co-construire des données d'autorité pour les ar-chives : le référentiel de l'administration territoriale de 1800 à nos jours, Claire Sibille de Grimouärd, service interministériel des Archives de France, ministère de la Culture9 h 35-9 h 55 : Développer le participatif dans un service à com-pétence nationale : projets collaboratifs et blog "Archives nationales participatives", Maïwenn Bourdic et Pauline Berni, Archives nationales9 h 55-10 h 15 : Participation et données patrimoniales : approche juridique, Noé Wagener, université Paris-Est Créteil10 h 40-11 h 00 : Inventaire participatif du patrimoine national des orgues : retour d'expérience, Bastien Guerry, service du Pa-trimoine, ministère de la Culture 11 h 00-11 h 20 : Panorama des partenariats entre Wikimedia et les acteurs du patrimoine, Rémy Gerbet, Wikimedia France11 h 20-11 h 40 : Participez en ligne ! État des lieux de la gestion collaborative du patrimoine sur le web, Marta Severo, université Paris-Ouest Nanterre11 h 40-12 h 00 : Le Hackathon BnF, un événement annuel de co-construction autour des ressources numériques de la Biblio-thèque nationale de France, Matthieu Bonicel, Bibliothèque na-tionale de France12 h 00-12 h 20 : Retour sur Museomix : éléments clés pour réus-sir une démarche participative, Yves-Armel Martin, ERASME, laboratoire d'innovation ouverte de la Métropole de Lyon

Session 4 - L’apport du participatif : approche critique et prospectivePrésidente de session : Astrid Brandt-Grau, département de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Technolo-gie, ministère de la Culture14 h 00-14 h 20 : Charte des sciences et recherches participatives en France (en attente)14 h 20-14 h 40 : La démarche participative au cœur du renou-vellement de musées et sites culturels. Exemple de Biotopia et du Daviaud en Vendée, Laure Gilbert et Annie Josse, communauté de communes Océan-Marais de Monts (Vendée, Pays de la Loire)15 h 15-16 h 15 : Table rondeModératrice : Geneviève Vidal, laboratoire des sciences de l’in-formation et de la communication, université Paris 13- Comment les pratiques professionnelles permettent et encadrent la participation des publics ? Réflexions autour du cas des con-cours photographiques en ligne, Noémie Couillard, programme international de muséologie École du Louvre, université d'Avi-gnon et des Pays de Vaucluse, université de Québec à Montréal- Participation et patrimoine en bibliothèque : mémoire, accessibi-lité et appropriation, Raphaëlle Bats, École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques, doctorante en philosophie et sociologie politique à l’université Paris 7- Retours d’expériences sur des réalisations de dispositifs partici-patifs de mé diation numérique dans les musées et les expositions, Marc Benaïche, L’Atelier 144, La Fabrique d'arts numériques16 h 15-16 h 35 : Conclusion des journées

Renseignements

Inpwww.inp.fr

Colloques, séminaires

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ActualitésLa Lettre de l’Ocim no173 septembre-octobre 2017

Le séminaire de recherche Pratiques scientifiques et techniques au regard des politiques culturelles : questions et enjeux, organisé par le ministère de la Culture, en partenariat avec l’Office de coopération et d’information muséales (Ocim), service général de l’université de Bourgogne, aura lieu à Dijon le 10 octobre 2017 à la Maison des sciences de l’Homme de l’université de Bourgogne.Ce séminaire fait suite à l’appel à projets de recherche du même nom, lancé en octobre 2015 par le ministère de la Culture et dont l’Ocim a assuré la mise en œuvre. Il se fonde sur l'intérêt renouvelé que le ministère de la Culture porte à la culture scientifique, technique et industrielle (CSTI) et sur les liens de cette dernière avec d'autres types de cultures, notamment artis-tiques et patrimoniales. Il s’inscrit également dans le dévelop-pement de relations entre le ministère de la Culture et le ministère de l’Enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation (Mesri).

Plus de soixante équipes ont répondu à l’appel à projets et seules huit ont été sélectionnées par un jury constitué de représen-tants du ministère de la Culture, d’institutions, d’associations et d’experts scientifiques :- Fukushima dans les règles de l’art : projet porté par Sophie Hou-dart, Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (LESC - UMR7186 CNRS/université Paris Ouest Nanterre La Défense) avec comme partenaires : F93, centre de culture scientifique et technique et IIAC, laboratoire de géologie (UMR8177 IIAC/ENS).- Des médiations patrimonialisantes : la transmission de la mé-moire scientifique, technique et industrielle : projet porté par Cécile Tardy, Groupe d'études et de recherche interdiscipli-naire en information et communication (GERiiCO – EA4073 universités de Lille 1 et 3/École nationale de la protection juri-dique de la jeunesse-ENPJJ) avec comme partenaires : Dépar-tement du Nord ; ComUE Lille Nord de France ; mission cul ture et patrimoine scientifiques ; Muséomix Nord ; musée d’Histoire naturelle de Lille ; Proscitec ; Patrimoines et mémoires des métiers.- L’astronomie spectaculaire : histoire et avenir des performances astronomiques (XIXe-XXIe siècles) : projet porté par Charlotte Bigg - Centre Alexandre Koyré (UMR 8560 - CNRS/ MNHN/ EHESS), Sébastien Soubiran - Jardin des Sciences, université de Strasbourg et Kurt Vanhoutte - université d’Anvers avec com-me partenaires : université de Strasbourg ; université d’Utrecht ; université Pierre-et-Marie-Curie ; Compagnie artistique CREW ; Planétarium Adler (Chicago) ; université libre de Bruxelles.

- Données numériques, langages et représentations du patrimoine textile en Nord-Pas-de-Calais-Picardie : quelles compréhensions réciproques ? projet porté par Mathilde Wybo - Institut de re-cherches historiques du Septentrion (IRHIS - UMR8529 CNRS/université de Lille 3) avec comme partenaires : GERiiCO (EA4073 université Lille 1 et Lille 3) ; Union des gens du textile ; univer-sité populaire et citoyenne de Roubaix ; Association des anciens salariés du peignage de la Tossée.- La biodiversité en ville : entre réalité et imaginaire ? projet porté par Philippe Siaud - muséum d’Histoire naturelle de Marseille avec comme partenaire : Association Collectif SAFI.- Le fluvial en devenir : projet porté par Corinne Blanquart - Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAR) avec comme parte-naires : TEC (Travail et culture) ; CRIAC (Centre de recherche, d’innovation artistique et culturelle du monde du travail).- Les détenteurs de la parole : savoirs locaux et politiques cultu-relles à Timor Leste : projet porté par Dominique Guillaud - Pa-trimoines locaux et gouvernance (Paloc - UMR208 IRD/MNHN) avec comme partenaires : université de Brasilia, département. Anthropologie ; secrétariat d’État à l’Art et à la Culture (minis-tère du Tourisme), Timor-Leste (Brésil) ; Muséum national d’Histoire naturelle ; ONG Timor Aid.- Interfaces Sciences Société : projet porté par Pierre-Benoît Joly - Laboratoire interdisciplinaire Sciences, Innovations, So-ciété (Lisis - UMR1326 université Paris Est Marne-la-Vallée/EPNC/INRA) avec comme partenaires : ALLISS ; NSS Dialo-gues ; ENS Cachan ; INJEP.

Issus de différents domaines (environnement, patrimoine et mé-diation, savoirs), les différents projets sélectionnés visent à mieux connaître les questions posées par les pratiques des sciences et des techniques au regard des politiques culturelles et à en cer-ner les enjeux, tout en s’inscrivant dans une démarche partagée entre institutions, laboratoires de recherche et associations.Cette journée sera l’occasion pour les équipes qui portent ces projets, de partager leurs retours d’expériences sur leurs modes de travail, sur les partenariats et coopérations développées, ainsi que les perspectives ouvertes par ces programmes de re-cherche. La manière dont citoyens et institutions se sont appro-prié les projets aux côtés des chercheurs sera également abordée.

Renseignements

[email protected]

www.ocim.fr

Séminaire de recherchePratiques scientifiques et techniques au regard des politiques culturelles : questions et enjeuxle 10 octobre 2017, Dijon

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ActualitésLa Lettre de l’Ocim no173 septembre-octobre 2017

Porté par La Turbine sciences, le CCSTI de Cran-Gevrier, Ima-ginascience se déroulera du 17 au 19 octobre 2017. Depuis la première édition en 2013, Imaginascience a questionné le rôle et l’impact de l’image des sciences dans les sociétés contempo-raines. Grâce à des choix de sujets différents chaque année, Imaginascience a d’ores et déjà pu approfondir diverses théma-tiques liées à la définition de l’image de science (2013), l’édu-cation à, et par, l’image de science (2014), l’imaginaire et les nouveaux médias (2015), le journalisme scientifique 2.0 (2016). Cette 5e édition d’Imaginascience qui a pour thème La science s’anime : elle prend vie autour des pratiques immersives, porte son regard sur les pratiques immersives au service des apprentissages.Les images de sciences aident à mieux appréhender l’environ-nement. Et si cette compréhension était poussée par de nou-velles pratiques pour faciliter les apprentissages ? Au sein d’un parcours de visite, d’un jeu de rôles ou à l’aide d’outils numé-riques, les publics se laissent de plus en plus séduire par cette immersion. Par ailleurs les projets de réalité virtuelle et aug-mentée répondent en partie aux attentes liées à l’immersion. Outils performants de formation et apprentissage, les secteurs professionnels (santé, construction, sport, mobilité, forma-tion…) ont recours à ces technologies. Les avancées techniques et la vulgarisation des outils permettent au grand public de se familiariser tandis que les musées et centres de science cher-chent à intégrer ces avancées. À la frontière avec les espaces ludiques, comment mettre en place ces dispositifs, et captiver le public avec le contenu de qualité pour que l’expérience de l’utilisateur reste optimale ? Le contenu se tourne vers des ap-prentissages ludiques qui ont fait leurs preuves pour éveiller la curiosité et faire découvrir de nouvelles notions. Quelles formes immersives pour quels apprentissages ?Les rencontres Imaginascience parlent de recherche, de pédago-gie et d’entreprises autour de l’image. Elles montrent également comment la science est présente dans la société notamment à travers l’image mais aussi comment on la diffuse et la commu-nique aux autres. Tables-rondes, ateliers, conférences, retours d’expériences et interviews rythmeront ces journées, où interac-tivité, échanges, débats et réflexions sont fortement attendus.

Programme prévisionnel

Mardi 17 octobre

L'immersion comme bénéfice pour les utilisateursMatinale autour de l'e-santé avec Évelyne Klinger, Novamotion Healthcare, Kariba production en partenariat avec CITIA, puis ouverture du showroom réalité virtuelle et augmentée aux #CaSePasseAuxPapeteries. Rencontre avec les professionnels pour tester, discuter et participer aux thématiques développées tout au long de la journée (limites et risques pour les publics, aménagements et accessibilités des bâtiments, bienfait et bien être sur la santé...). Conférence de Évelyne Klinger sur la réa-lité virtuelle au service de la Santé et du Handicap.

Mercredi 18 octobre

Les apprentissages immersifsJournée hackathon organisée par le réseau Canopé : par équipe les participants d'Imaginascience et les lycéens viennent réflé-chir et produire un prototype sur les apprentissages de demain. Les équipes s’appuient sur les projets présentés par les entre-prises du showroom Eon Reality, Hyperfiction, Zikali (...) et de nombreux laboratoires de recherche pour créer leurs projets. Conférence de Philippe Fuchs sur la plus value éducative de la réalité virtuelle et augmentée, tendances et risques. Jeudi 19 octobre

Transmettre les sciences de demain, explorer la piste du ludiqueTable ronde à La Turbine, apprendre par le jeu, mettre en im-mersion son public pour mieux l’impacter. Retour d’expérience, mise en place et pertinence des dispositifs dans les centre cul-turels et musées. Table ronde, livres augmentés, nouveau format d’apprentissage ? Retour sur le hackathon et remise des prix.

RenseignementsLa Turbine sciences

https://imaginascience2017.strikingly.com

Imaginascience #5du 17 au 19 octobre 2017, Annecy

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ActualitésLa Lettre de l’Ocim no173 septembre-octobre 2017

Musées et rechercheDilemmes et scrupules : soutenir des engagementsle 9 novembre 2017, Paris

L’édition 2017 des rencontres professionnelles "Musées et re-cherche" organisées par l’Ocim (Ewa Maczek, responsable du développement professionnel) en partenariat avec le Celsa-Pa-ris Sorbonne (Joëlle Le Marec, professeur en sciences de l'in-formation et de la communication au Celsa, Paris 4 et membre du Gripic) aura lieu à Paris le 9 novembre 2017 autour de la thématique Dilemmes et scrupules : soutenir des engagements.

Depuis 2010, les rencontres professionnelles Musées et recher-che réunissent chaque année des professionnels des musées, centres de science, des acteurs du secteur culturel et patrimo-nial, et des enseignants-chercheurs. L’objectif de ces rencontres est de développer une réflexion sur toutes les formes de collabo-ration formelles et informelles, sur les expériences ou réfle xions critiques qui inspirent à la fois la recherche, l’ex périmentation et l’action culturelle considérée au sens large (programmation, conception de projets, muséographie, médiation). Il s’agit de mettre en commun et en discussion, à disposition d’une com-munauté interprofessionnelle et interinstitutionnelle, des résul-tats de recherche, des savoirs professionnels, des pratiques de collaboration et des modes de faire.Les rencontres antérieures ont porté sur les pratiques de collabo-ration, les problématiques interculturelles traitées simultanément par musées et chercheurs, les visions critiques et ex pé rimentales de l’innovation ou encore les démarches de projet collectif. En 2016, la rencontre a porté sur l’expérience et les savoirs liés à des situations précaires et hybrides, chez les professionnels et chercheurs. Il s’agissait de discuter des frontières entre des com-munautés de réflexion et d’action, dont les limites mouvantes ne se recoupent pas forcément. Pour l’édition 2017, il s’agit de prolonger la réflexion sur les condi-tions du partage des engagements, individuels et collectifs, dans un contexte où contradictions et malentendus peuvent réduire ou paralyser la liberté d’action. En effet, on assiste aujourd’hui au

renforcement continu des exigences de contrôle et de mesure de la "production" des agents, à partir de modèles pourtant contra-dictoires avec les savoirs et les expériences émancipatrices issus de la recherche et de l’action culturelle.Ainsi, les individus et les groupes peuvent vivre des tensions fortes entre missions institutionnelles et mutations des normes professionnelles, entre ce qu’ils savent d’expérience, et ce qu’ils sont amenés à faire sur la base de modèles prescrits. Comme dans le cas de services publics, ayant subi des restructurations fortes, enseignants, chercheurs, médiateurs et créateurs vivent des di-lemmes entre, d’une part, la fidélité à des missions essentielles au bien commun et, d’autre part, un sens du devoir relié à des contrats, statuts et positions professionnelles parfois précaires.Ces tensions font l’objet de discussions informelles au cours des-quelles les individus partagent des constats, expriment des doutes et peuvent développer une forte réflexivité collective. Il reste ce pendant difficile de faire jouer à ces savoirs réflexifs un rôle struc turant dans l’évolution des institutions culturelles et scientifiques.C’est pourquoi les rencontres "Musées et recherche" 2017 se donnent pour objectifs le partage de recherches et d’expé-riences liées à une réflexion soutenue sur les dilemmes, scru-pules, désaccords mais aussi des engagements, pour développer des capacités de réflexion et d’action collectives. Cette visée répond à la fois à une appropriation par la communauté d’une dynamique d’empowerment, encouragée aux plans politiques et culturels, et au développement d’une épistémologie sensible aux pratiques et aux savoirs situés.

Renseignements

OcimEwa Maczek

[email protected]

4e journée du réseau MustLa capitalisation des ressources documentaires dans les structures muséales : des logiques internes à l’ouverture des donnéesle 16 novembre 2017, ParisLa 4e journée professionnelle du réseau Must aura lieu le 16 no-vembre 2017 à Paris au musée national de la Marine autour du thème La capitalisation des ressources documentaires dans les struc-tures muséales : des logiques internes à l’ouverture des données.Le réseau Must entame ainsi un nouveau cycle de journées professionnelles consacré au rôle et à la place des ressources

documentaires, et plus largement de la documentation, dans les institutions muséales. Souvent méconnus, les enjeux liés à la conception documen-taire sont pourtant très importants pour la mise en œuvre des missions scientifiques et culturelles de ces équipements. Af-faire de tous les professionnels, du conservateur au médiateur,

Colloques, séminaires

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ActualitésLa Lettre de l’Ocim no173 septembre-octobre 2017

en passant bien évidemment par le documentaliste ou le biblio-thécaire, elle revêt des formes variées dans le fonctionnement in-terne des musées : documentation des collections, bibliothèques, centres de documentation, dossiers d’œuvres, documents pédago-giques, bases de données d’inventaire... Cette logique interne se voit de plus en plus complétée, voire bou-leversée, par des logiques plus globales de partage et d’ouverture des données et des contenus culturels, notamment dans le cadre de l’Open data culturel. Face à cette double logique, les acteurs des musées s’interrogent sur les pratiques professionnelles devant être mises en place, de la conception à la diffusion en passant par la gestion de ces ressources. Ils s’interrogent également sur les modes d’organisation à envisager en fonction des systèmes de contraintes qui sont les leurs, et cherchent à savoir si certains modèles vertueux existent et pourraient s’adapter au plus grand nombre.Réservée en priorité aux membres du réseau Must, cette journée alternera interventions de spécialistes et retours d’expérience de professionnels pour faire le point sur la capitalisation des res-sources documentaires dans les institutions muséales, en prenant comme point de départ les logiques internes pour ensuite se concentrer sur les problématiques d’ouverture des données.

Cette journée sera également une nouvelle occasion de privilégier les échanges informels, de réserver du temps aux questions des participants, afin de fédérer les membres autour de cette problé-matique, et de poser les bases d’une réflexion collaborative et par-tagée au sein du réseau Must.

Programme prévisionnel

9 h 00-9 h 30 : Accueil 9 h 30-9 h 50 : Ouverture institutionnelle 9 h 50-10 h 15 : La documentation dans l'organisation muséale : approche historique10 h 15-12 h 30 : Table ronde : Des logiques internes : retours d'expérience14 h 00-16 h 30 : Table ronde : Vers l'ouverture des données

Renseignements

OcimStéphane Chevalier

[email protected]

La conservation préventive dans les demeures historiques et les châteaux-musées : méthodologies d’évaluation et applicationsdu 29 novembre au 1er décembre 2017, Versailles

Le Centre de recherche du château de Versailles, l’Établisse-ment public du château de Versailles et l’Association des Rési-dences Royales Européennes organisent, en collaboration avec le Comité international pour les demeures historiques-musées de l’ICOM, un colloque sur la conservation préventive qui aura lieu du 29 novembre au 1er décembre 2017 à l’auditorium du château de Versailles.Ce colloque souhaite placer la conservation préventive au centre du débat afin d’alimenter les réflexions sur un modèle partagé de plan de conservation pour les demeures historiques. Il s’agira d’ap-porter un regard nouveau sur la conservation préventive des col-lections exposées dans les demeures historiques, grâce à la présentation de différentes méthodologies d’évaluation des collec-tions, leur efficacité et leur adaptabilité à la spécificité des de-meures, focalisant également sur le rôle de plus en plus important des technologies de contrôle de l’environnement utilisées dans le contexte des collections exposées. Si ces technologies s’intègrent difficilement à l’édifice et à son décor, lui-même œuvre d’art, les collections des demeures historiques en-tretiennent avec cet environnement une relation toute particulière : souvent exposées dans les salles pour lesquelles elles ont été conçues, elles nous révèlent souvent plus facilement les causes qui engendrent l’altération de la matière. Un des axes de la conférence portera sur le rôle des sciences appliquées au patrimoine qui peuvent fournir un support important à la compréhension des phénomènes

de dégradation et donc à la gestion de la conservation des biens dans le contexte spécifique des demeures.Le colloque s’adresse à tous les professionnels impliqués dans la con-servation et la gestion des collections des châteaux-musées et des demeures historiques, ainsi qu’aux entreprises, aux décideurs poli-tiques et aux acteurs chargés à différents niveaux de la conservation et de la mise en valeur de ce patrimoine. Une attention par ticulière sera ainsi portée aux scientifiques impliqués dans la recherche sur les collections exposées dans les résidences, leurs matériaux et pro-cessus de dégradation. Un des enjeux du colloque est de développer un réseau international de partage des connaissances en matière de conservation préventive pour identifier des par tenaires, développer des idées et les transformer en projets concrets.Les thèmes du colloque seront articulés autour de trois axes :- Évaluation des collections et évaluation des risques : méthodolo-gies et applications ;- De l’évaluation à la planification : la conservation préventive mise en œuvre par les professionnels des demeures historiques (présentations et tables rondes) ;- Les sciences appliquées à la conservation préventive des collec-tions in situ : un support essentiel pour le diagnostic et les actions de conservation.

Renseignements

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Colloques, séminaires

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ActualitésLa Lettre de l’Ocim no173 septembre-octobre 2017

À l’occasion des Journées européennes du patrimoine en sep-tembre dernier, le musée de Bretagne, aux Champs Libres à Rennes, a mis en ligne une partie importante de ses collections (www.collections.musee-bretagne.fr). Environ 150 000 objets et documents numérisés sont concernés lors de cette première phase. Il s’agit d’une étape dans le chantier de numérisation et de valorisation des collections numériques du musée qui mettra en ligne, chaque année, 70 000 nouveaux objets sur les 600 000 que comptent ses collections. La philosophie générale du projet, qui s’inscrit dans la politi-que globale de la collectivité en faveur du numérique, est celle de l’ouverture dans le respect de la législation (droit d’auteur, respect de la vie privée et droit à l’image notamment). Avec ce site, le musée de Bretagne s’engage dans une politique de par-tage des connaissances en choisissant pour chaque image la li-cence la plus ouverte possible de type Créative Commons/Do maine public.

L’objectif de ce musée numérique est double : - une diffusion la plus large possible de ses collections en prenant en compte les nouveaux usages du numérique avec un site adap-table sur tablette et smartphone et qui facilite également le partage des images sur les réseaux sociaux. Sont ainsi favorisés les liens sociaux, les échanges citoyens, le partage de la culture avec le plus grand nombre et l’accès aux pratiques culturelles. Le télé char ge-ment des contenus est possible sous deux formats au minimum : JPG pour les images et PDF pour les fiches descriptives ;- une nouvelle relation au public visant au partage des "communs" et à leur réappropriation. Ce nouveau musée virtuel con tribuera au rayonnement du musée de Bretagne et des Champs Libres. Le pu-blic pourra ainsi se réapproprier toutes ces images pour des ré-utilisations créatives à imaginer : création d’objets à partir des ima ges des collections, réalisation de gifs animés, géo-référencement…

Cette proposition globale s’inscrit dans les orientations déjà re-tenues pour les collections patrimoniales de la bibliothèque des Champs Libres. Elle positionne le musée de Bretagne et Rennes Métropole dans une perspective innovante, dans la philosophie du partage des connaissances à des fins scientifiques, culturelles, historiques et documentaires dans le cadre de la mission de ser-vice public de l’institution. Ce projet est porté par Rennes mé-tropole et bénéficie du soutien financier du ministère de la Culture (DRAC Bretagne), de la Région Bretagne et de l’Union européenne (FEDER).

Renseignements

Musée de Bretagnewww.musee-bretagne.fr

Des collections en partage au musée de Bretagne

Un musée du pain d’épices à DijonÀ Dijon, un musée du pain d’épices a ouvert ses portes en juin dernier. Il s’agit de La Fabrique de pain d’épices située dans la partie historique des ateliers de fabrication des établissements Mulot & Petitjean. Fondée en 1796, la maison Mulot & Petit-jean est l’héritière d’une longue histoire. En 1901, Auguste Peti-tjean épouse Marguerite Mulot et ainsi fusionnent deux des plus anciennes fabriques de pain d’épices de Dijon (la Maison Boittier, créée en 1796 et reprise par Louis Mulot en 1838 et la Maison Céry, fondée en 1831 et cédée à Alfred Petitjean en 1875). En 1912, Auguste Petitjean transfère la fabrication du pain d’épices située au centre ville jusqu’au 6 boulevard de l’Ouest où il fait construire un atelier de près de 2 000 m². En mars 2012, La Maison Mulot & Petitjean a été labellisée "En-treprise du Patrimoine Vivant" (Label du ministère de l’Écono-mie, des Finances et de l’Industrie) car elle répond aux nom breux critères sélectifs de la commission : une histoire, un patrimoine, des capacités d’innovation, un savoir-faire rare, une notoriété dans le tissu entrepreneurial français.

À l’occasion de son 220e anniversaire en 2016, et après un pre-mier agrandissement des locaux en 2003, l’entreprise a lancé la rénovation de son site de fabrication situé 6 boulevard de l’Ouest à Dijon et construit une extension de plus de 1 000 m2. Ce projet comprenait également la création d’un espace muséo-graphique et d’une boutique dans la partie historique du bâti-ment sur environ 450 m2. Il s’agissait comme le rappelle Catherine Petitjean, directrice générale de l’entreprise, de "faire connaître notre activité au public, assurer le développement de l’entreprise, asseoir encore plus notre ancrage local".

Le parcours proposé aux visiteurs munis d’un audioguide est organisé en plusieurs espaces :- Une histoire de famille : une reconstitution du bureau de la direction où dans une ambiance du début du XXe siècle, le visi-teur profite d’un spectacle audiovisuel dans lequel il est placé au cœur d’une conversation entre Catherine Petitjean et ses aïeuls : Auguste Petitjean, Louis Mulot et Barnabé Boittier. Une

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À ne pas ouvrir avant le 1er juin 2117Témoignages d'enfants pour le XXIIe siècle au Laténium de NeuchâtelLe mardi 30 mai dernier, le Laténium, le musée d’Archéologie de Neuchâtel a accueilli un événement inhabituel : le scelle-ment solennel d’une capsule temporelle contenant près de 300 témoignages d’enfants de 9 à 11 ans, qui sera installée dans les dépôts du musée, pour ne plus être ouverte jusqu’au 1er juin 2117. Cette boîte d'archives en carton non-acide assure la conservation à long terme de témoignages d'écoliers placés dans seize enveloppes en papier non-acide ; ils sont précédés d’une fiche technique et du témoignage personnel de l'en sei-gnant(e) responsable. Cette opération est le fruit de l’initiative de Shana Morici, une jeune enseignante du Centre scolaire du

Bas-Lac, soutenue par sa direction, qui a été encadrée et déve-loppée par le Laténium.

Durant l’année scolaire 2016/2017, les écoliers de seize classes du canton de Neuchâtel et du Jura bernois (5e à 7e années) ont participé à une expérience unique : écrire un témoignage per-sonnel qui ne pourra être lu que dans 100 ans. Dans leurs té-moignages, les enfants ont été invités, en toute confidentialité, à décrire leur vie et à s’exprimer sur leurs préoccupations dans le monde d’aujourd’hui. Cet exercice les a donc encouragés à se projeter dans un avenir qu’ils ne connaîtront pas, et à prendre

série de documents permettent également de découvrir com-ment le pain d’épices est arrivé à Dijon et sa place dans l’écono-mie locale. - Le quai de déchargement : cet espace ludique et interactif pré-sente les matières premières qui sont utilisées pour la fabrica-tion du pain d’épices (miel, farine, fruits et épices). Grâce à une ambiance sonore et une approche scénographique orientée sur les sens, le visiteur peut voir, sentir, toucher ces ingrédients. - La fabrique : le visiteur effectue un voyage dans le temps pour découvrir la fabrication du pain d’épices d’hier à aujourd’hui. Il suit les différentes étapes de la fabrication à travers l’exposition de la collection de machines et outils de l’entreprise. Sur des écrans géants, le personnel explique au visiteur les étapes ac-tuelles de fabrication. Grâce aux ouvertures donnant sur l’ate-lier de fabrication, il peut également voir la fabrication actuelle et s’apercevoir que si les machines ont changé, le process reste le même.

- L’atelier d’entretien : cet espace montre l’importance et le rôle de la maintenance dans la fabrication du pain d’épices et per-met de constater qu’au début du XXe siècle, on fabriquait les moules et les caisses en bois servant aux expéditions. - Le laboratoire : c’est dans cette pièce que l’équipe de recherche et développement de l’entreprise travaille à de nouvelles saveurs ou de nouveaux formats innovants.- La galerie : en fin de visite, après la boutique, le visiteur peut profiter d’un ancien quai de chargement réaménagé en galerie qui accueille des expositions temporaires et conserve l’horloge de 1912 qui est encore aujourd’hui remontée mécaniquement par les ouvriers de maintenance.

Renseignements

La Fabrique de pain d’épices6 boulevard de l’Ouest - 21000 Dijon

[email protected] www.mulotpetitjean.fr

L’atelier avec les anciennes machines. La vitrine à droite permet au visiteur d’observer la chaîne de fabrication aujourd’hui tandis que des vidéos

permettent aux employés d’expliquer les différentes étapes du process actuel d’élaboration des différents produits.

© Ocim/SL

Des reproductions photographiques montrent l’atelier dans les années 1920-1930.

© Ocim/SL

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ainsi conscience des spécificités de leur présent. La portée et l'intimité du témoignage sont garanties par l'assurance d'une divulgation très lointaine, en 2117. Et en s'adressant à leurs des-cendants, les enfants sont en quelque sorte invités à réfléchir aux témoignages qu'ils auraient souhaité recevoir de la part des ancêtres qu'ils n'ont pas connus.

Dans ces écrits confidentiels, les enfants se présentent, racon-tent leur quotidien et leur préoccupation. "Il y avait une structure qu’ils devaient suivre, mais sinon, ils étaient complètement libres. Ils se sont demandé quels éléments de leurs vies étaient importants à transmettre", indique Shana Morici. De son côté Marc-Antoine Kaeser, directeur du Laténium souligne que la démarche n’a rien d’anecdotique car on souhaitait "que cela ait du sens au niveau historique" et également un intérêt archéologique, mais aussi pé-dagogique car "en essayant de se projeter dans le futur, ils doivent déjà percevoir le présent et le passé". La démarche cumule en effet une dimension pédagogique par-ticipative et une ambition historique : donner aux archéologues du futur l’opportunité d’écouter la voix des jeunes d’aujourd’hui.

Renseignements

Laté[email protected]

www.latenium.ch

Les écrits des élèves. © DR

Un laboratoire universitaire pour les 8-15 ansLa Maison d’Initiation et de Sensibilisation aux Sciences (MISS), est un lieu d’accueil de groupes de 8-15 ans. Elle a pour objectif d’immerger le public au plus près de la recherche à travers une démarche scientifique accompagnée par de jeunes chercheurs, dans le cadre de l’université Paris-Saclay (campus de la faculté des Sciences d’Orsay). La MISS est un espace de pratique à la fois ludique et rigoureux, où élèves, enseignants et jeunes cher-cheurs s’interrogent, se trompent, expérimentent et découvrent ensemble les démarches scientifique et exploratoire, ainsi que la science "en train de se faire". Le principe consiste à interroger le quotidien à travers les sciences. Les classes (du CE2 à la 3e) choisissent un atelier (une thématique) scientifique et viennent dans un lieu créé pour eux, leur laboratoire, s’emparer d’une ou de plusieurs questions scientifiques qu’ils aborderont de ma-nière pratique et ludique. Accompagnés et guidés par de jeunes chercheurs en thèse, les classes sont accueillies sur une journée entière. Cette année les thèmes des ateliers sont les suivants : Science des bateaux, Molécules à cuisiner, Couleurs du nano-monde, Vie dans le sol, Archéologie, Bulles et mousses, Énergie : production d’électricité, Mathématiques et botanique, Program-mation et instrumentation, Histoires des nombres et calculs mathématiques, Communication animale. D’autres sont en dé-veloppement par des chercheurs, jeunes doctorants et par des spécialistes d’associations, formés aux principes de la médiation. La MISS constitue un des projets structurants des actions de La Diagonale Paris-Saclay, service de dialogue science et socié-té de l’université Paris-Saclay. En cohérence avec les objectifs de la Diagonale, la MISS vise à partager l’interrogation liée à la démarche scientifique, à transmettre l’intérêt pour les sciences,

en particulier les sciences expérimentales, à accompagner les jeunes vers les études et les carrières scientifiques. La vie quotidienne est jalonnée de références scientifiques et s’appuie sur l’innovation technologique issue des laboratoires tandis qu’à l’école et au collège, la démarche de questionne-ment est au cœur de l’apprentissage. La MISS constitue donc un pont entre le lieu universitaire de production des savoirs et la classe où les enseignants les mettent en forme et leur donnent du sens.

Renseignements

Équipe [email protected]

http://hebergement.u-psud.fr/miss/

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La Boutique des sciences de l’université de LyonDe 2010 à 2016 : genèse fonctionnement et perspectivesLes citoyens ont de nombreuses préoccupations en lien avec des enjeux de société : santé, environnement, numérique... Cette demande sociale ne trouve pas toujours de réponse dans la lit-térature scientifique, pourtant ces questions présentent un réel intérêt pour la société ainsi que pour la recherche. La Boutique des sciences de l’université de Lyon se propose ainsi de ré-pondre à ces besoins en mobilisant le monde de la recherche. Les interrogations des citoyens bénéficient ainsi d’une expertise rigoureuse menée par une équipe scientifique composée d’étu-diants, de doctorants et de chercheurs. La Boutique des sciences contribue ainsi à connecter le milieu scientifique et la société civile. Cette mission est au cœur de la Direction Cul ture, Sciences et Société de l’université de Lyon qui déploie, de puis 2007, de nombreux dispositifs pour faire dialoguer la re cherche et le grand public. La publication La Boutique des sciences de l’uni-versité de Lyon - De 2010 à 2016 : genèse fonctionnement et pers-pec tives revient sur l’origine et les enjeux de cette interface science-société civile et ouvre des pistes d’évolution.Comme le rappelle dans son éditorial Khaled Bouabdallah, pré-sident de l’université de Lyon, cette publication "est ainsi un ou-vrage collectif, né de la parole des acteur-trices de la boutique et des observateurs de son fonctionnement. De plus, il constitue un élé-ment du bilan du Programme d’Avenir Lyon Saint-Étienne (PALSE), puisque ce programme d’investissement d’avenir a contribué à la naissance de la boutique et à la structuration des projets de forma-tion et de recherche du site Lyon Saint-Étienne".

Tout au long de l’année, la Boutique des sciences recueille la demande sociale. Les questions brutes sont ensuite examinées selon leur intérêt pour la recherche et l’absence de littérature existante puis proposées à un comité scientifique qui reformule les interrogations en questions de recherche. Les coordinateurs choisissent ensuite le format le plus adapté à la dimension du projet et se chargent de recruter l’équipe. Ils assurent ensuite toutes les étapes du processus de médiation entre les parte-naires, coordonnent les moyens humains et financiers et four-nissent des outils d’accompagnement. Ils veillent également à la restitution des résultats et préconisations au collectif de ci-toyens à l’origine de la demande.Après six années de fonctionnement, la publication livre un bilan qui pointe les aspects positifs, mais également les difficul-tés rencontrées : une boutique qui a su trouver sa place dans un écosystème complexe ; une demande sociale pas toujours facile à capter, évaluer et traduire ; des réponses solides à des ques-tions orphelines de recherche ; la forte place de l’interdiscipli-narité et de la co-construction malgré la diversité des acteurs.

Les perspectives de développement sont également envisagées : renforcer le rôle du comité scientifique, élargir le dispositif à d’autres étudiants, proposer d’autres formules que les stages, pérenniser le financement pour les années à venir, renforcer le réseau européen et impulser le réseau francophone des bou-tiques. Enfin, des annexes complètent le propos montrant no-tamment les principaux modèles de boutiques des sciences en Europe ou proposant un focus sur le premier Forum Boutique des sciences organisé en 2015 à Lyon.

Renseignements

Université de LyonService Science et société

CCSTI de Lyonwww.universite-lyon.fr/sciences-societe/

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Les dix droits du petit visiteur d’un muséum d’Histoire naturelle

Spécimens à la loupe - Les collections naturalistes du Muséum national d'Histoire naturelle

La charte du MÔM’ART a été rédigée par des parents et des visiteurs qui ont à cœur d’accompagner les enfants au musée. Elle a pour but d’aider les musées et les sites culturels à amélio-rer leur accueil et leurs services pour les familles. En signant la charte, le musée s’engage à faire le maximum pour remplir sa mission d’accueil auprès des enfants et des familles. Le musée souscrit aux "dix droits des petits visiteurs", qu’il rend visible pour tous à l’accueil du musée. Par ailleurs, dans le rapport de la mission "Musées du XXIe siècle", "il est ainsi proposé d'encou-rager les musées de France à signer la charte MOM'ART en direc-tion des enfants et des familles".Jusqu’à maintenant, la charte et les dix droits du petit visiteur étaient dans une logique Beaux-Arts. Une adaptation de la charte vient d’être réalisée pour les petits visiteurs des mu-séums d’Histoire naturelle : "le droit de visiter à ton rythme, d’avoir un spécimen préféré, de s’asseoir, d’imiter, de poser des ques-tions, de partager ses impressions, de ne regarder que les détails, de ne pas tout regarder, de t’évader du musée, de collectionner".Comme le précise Sébastien Minchin, directeur du muséum d’Histoire naturelle de Rouen à l’initiative de cette adaptation, "obtenir le label MÔM’ART est très simple car nous faisons au sein des muséums énormément d’actions auprès du public familial. Cela permet ainsi d’officialiser ces actions auprès de nos instances et d’avoir une visibilité auprès de ce public cible".

Renseignements

www.mom-art.org/

Publié par les Éditions Canopé, le réseau de création et d’accom-pagnement pédagogique, le livret Spécimens à la loupe - Les collections naturalistes du Muséum national d'Histoire naturelle (47 p. ; ISBN : 978-2-240-04011-4) rassemble un certain nom-bres de contributions rédigées de manière accessible par des scientifique. Chaque article montre différentes facettes des col-lec tions : qu’est-ce qu’une collection naturaliste ? Comment passe-t-on de la nature aux spécimens conservés ? Quel est l’in-térêt de collectionner le vivant sous toutes ses formes aujour-d’hui ? Comment gérer des dizaines de millions de spécimens ?Au sommaire : - "Des curiosités aux collections" (Michel Van Praët, professeur émérite au MNHN et membre de la commission scientifique nationale des collections) : avoir l’objet de son étude en main, parcourir ses formes, ses aspérités, ses couleurs… au-delà des descriptions ou récits de voyage, les collections permettent une approche concrète de la nature.- "Collecter, un travail de fourmi" (André Nel, professeur au MNHN, entomologiste et Claire Villemant, maître de conférences

au MNHN, entomologiste et chargée de collections d’hyméno-ptères) : une des tâches des entomologistes est de décrire les in-sectes actuels et fossiles en se basant sur les collections ou en les enrichissant en allant capturer des spécimens sur le terrain, les étudier sur place ou au laboratoire.- "Les collections naturalistes, un instrument de recherche" (Mi-chel Guiraud, professeur au MNHN, direction générale déléguée aux collections) : l’image que l’on retient des collections natura-listes est souvent celle de kilomètres d’étagères remplies de bo-caux et de boîtes mais derrière cette image se cache en fait une ressource pour la recherche fondamentale et les enjeux de socié-té équivalente aux grands instruments de physique et d’astronomie.- "Planches de vie" (Laurent Palka, maître de conférence au MNHN et protistologue) : l’Herbier national conservé au MNHN est non seulement la plus grande collection de plantes à fleurs au monde, mais aussi le premier herbier accessible sur Internet, ce qui permet aux botanistes de l’étudier et aux citoyens de par-ticiper à son développement.

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Le livret est complété par un port folio présentant des "mys-tères scientifiques" résolus grâce aux collections. Celles-ci tirent en effet profit des progrès des sciences et des techniques ainsi que des nouvelles connaissan ces pour identifier des spécimens an-ciens grâce au séquen çage de l’ADN (par exemple chez les mol-lusques), corriger des erreurs d’iden tification même si l’espèce est éteinte (cas du bovin kouprey), lever définitivement des doutes sur l’authenticité de spécimens

(mâchoire préhistorique de Moulin-Quignon) ou retracer l’his-toire du grand diamant bleu de Louis XIV.

Cet ouvrage permet aux enseignants : de mieux appréhender la richesse des collections des muséums de Paris et en région ; de trouver des points d’appui pour travailler avec leurs élèves, d’en-visager des animations sur place, avec les muséums, ou en ligne, grâce aux collections numérisées ; de s’approprier ces objets d’étude au service de la connaissance et aux fondements de la culture scientifique.

Renseignements

Éditions Canopéwww.reseau-canope.fr

Osons les Sciences dans la Culture, les Arts et l’Histoire ! C’est l’invitation lancée par Oscahr, la nouvelle plateforme numé-rique du Jardin des sciences. La structure de médiation scien-tifique de l’université de Strasbourg mettra en effet en ligne (www.oscahr.unistra.fr) à l'automne son nouvel outil de média-tion numérique "sciences et société", soutenu par les Investisse-ments d’Avenir et le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Oscahr se donne plusieurs ambitions : aborder des sujets de société qui mettent les sciences en jeu, valoriser la richesse du patrimoine universitaire local et créer des opportunités de dia-logues entre citoyens et chercheurs autour des recherches me-nées aujourd’hui à l’université de Strasbourg… Le tout, en pariant sur les potentiels du numérique pour une approche col-laborative en médiation scientifique et culturelle.Consulter une notice patrimoniale, publier un billet théma-tique, commenter une conférence, partager un article scienti-fique, mettre en perspective des données brutes, suivre le carnet de bord d’une expédition, ou encore constituer un diapo-rama… Voici quelques-unes des possibilités qui seront à décou-vrir, exploiter et s’approprier sur Oscahr, au fil du temps. Un large public est incité à manipuler ce matériel documentaire en devenir et à participer à son développement. À plusieurs, on agrège des ressources dans des dossiers et des parcours, géogra-phiques ou temporels ; ainsi se créent des ensembles théma-tiques narratifs à même de renouveler le regard sur les savoirs, grâce à la diversité des acteurs participants.

La recherche, le monde éducatif ou encore les institutions mu-séales et patrimoniales ont été associés à Oscahr, dès ses débuts. Aujourd’hui contributeurs privilégiés, ces acteurs sont sollicités

pour enrichir la plateforme, aux côtés des associations et des passionnés, et pour contribuer ensemble au renouveau du débat public sur les sciences.Pour débuter, le Jardin des sciences et ses primo-contributeurs proposent des regards croisés sur deux thématiques. L’une aborde les sciences de la Terre au travers de la sismologie, l’autre docu-mente les savoirs naturalistes, allant du XVIIIe siècle et des pré-occupations liées à la connaissance du monde à celles plus con temporaines de préservation de la biodiversité.Si l’histoire sera largement mobilisée sur Oscahr, la connexion directe avec la recherche en train de se faire est un des fonde-ments du projet. Il est proposé aux chercheurs de l’université d’exploiter la plateforme comme un espace où partager des contenus de divers degrés de complexité, directement avec les publics, et ce en écho à la dynamique des open sciences, enga-gée au sein de l’université de Strasbourg (Univoak – Archives Ouvertes de la Connaissance…).

Se défendant de toutes visées encyclopédiques exhaustives, Os-cahr choisit une démarche expérimentale. Son enjeu majeur sera de parvenir, au-delà de la diffusion de données ouvertes, à générer des savoirs en commun inédits à partir d’approches thé-matiques transdisciplinaires. Dans cette perspective connectée aux actions culturelles du Jardin des sciences, Oscahr espère progressivement constituer une communauté d’intérêt, vir-tuelle tout autant que locale.

RenseignementsJardin des sciences

Julie [email protected]

La plateforme Oscahr, une nouvelle interface collaborative de médiation des sciences à l’université de Strasbourg

Dans les musées

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La revue Éducation relative à l’environnement lance un appel à contributions pour un numéro thématique consacré à l’éduca-tion à l’environnement au sein des aires protégées et des musées et coordonné par Yves Girault et Aurélie Zwang (Muséum na-tional d’Histoire naturelle, Paris, Unité mixte de recherche PALOC).

Toutes ces structures muséales focalisées sur l’environnement ont d’ores et déjà fait l’objet de nombreuses recherches. En édu-cation relative à l’environnement (ERE) plus particulièrement, deux champs ont émergé : l’un consacré au partenariat entre école et musées pour l’ERE, et l’autre centrée sur l’éducation informelle au sein des structures muséales en prenant donc en compte un public plus large. Depuis ces travaux, quatre évolu-tions principales semblent pouvoir reformuler de façon tangible les rapports entre les parcs, les musées, les jardins, les sentiers d’interprétation du patrimoine, les aires protégées et l’ERE. Tout d’abord, l’avènement de la décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (2005-2014) a accéléré et orienté l’intégration de cet objet en tant que finalité éducative dans les programmes d’enseignement et dans les projets éducatifs des institutions formelles et non formelles. De même, le développement durable a été le paradigme dans lequel s’est inscrit en 2010 le protocole de Nagoya, deuxième protocole international sur la diversité biologique, dont le plan stratégique cadre, jusqu'en 2020, le déploiement d’un réseau d’es-paces protégés et dont les orientations placent la conservation de la nature sous l’aune de la valeur économique des ressources génétiques, c’est-à-dire du point de vue d’une valeur essentielle-ment extrinsèque de la biodiversité. Parallèlement, depuis les années 2000, on assiste à un dévelop-pement croissant des politiques de patrimonialisation, qu’elles soient à visée culturelle ou naturelle. Au sein de ces aires pro-tégées (réserves de biosphère, parcs nationaux, zones Natura 2000, parcs naturels régionaux, géoparcs), de nombreuses struc-tures d’accueil des publics développent des activités d’éducation relative à l’environnement centrées sur l’interprétation et/ou l’édu-cation aux territoires. Les divers responsables de ces structures (administratifs ou scientifiques) semblent poursuivre deux ob-jectifs principaux : - tendre vers la co-construction du territoire pour que les habi-tants puissent l’incarner, en faire une référence identitaire, en in-citant parfois au développement d’un pouvoir-faire (empowerment) ; - privilégier une approche plus développementaliste par la promo tion du tourisme de nature qui nécessite la création de structures d’accueil (musées, centres d’interprétation, sentiers d’in ter prétation, géoroutes) ; Enfin, les institutions culturelles et muséales, tout en continuant leurs actions d’éducation à l’environnement basée sur la visite

in situ, prennent de plus en plus en compte le numérique dans leur communication et dans leur médiation, qu’il s’agisse de la publicisation des activités proposées en ligne, d’accompagne-ments numériques au moment de la visite, de prolongements de visite en ligne, d’applications mobiles sur un territoire ou de jeux pour identifier et recueillir des données sur la biodiversité. Déclinée vers les enseignants et les publics scolaires, cette offre numérique peut prendre la forme de profilage de contenus, de formations en ligne ou encore de dispositifs spécifiques de sciences participatives centrées sur des espèces dites "ordi-naires".

Compte tenu de ce nouveau contexte, les contributions à ce numéro thématique s’articuleront autour de l’un des trois ques-tionnements suivants : - L’injonction d’une "éducation au développement durable" re-prise par de nombreuses structures muséales, et l’émergence du concept hybride de biodiversité ont-ils modifié les valeurs sous-tendues par les discours sur la nature des institutions muséales et des aires protégées ? Comment cette injonction est-elle rete-nue et/ou contournée au sein des politiques partenariales entre milieu scolaire, institutions muséales et/ou aires protégées ? - Compte tenu de la pluralité des acteurs impliqués dans la ges-tion territoriale des aires protégées, de leurs intérêts et des en-jeux (axiologiques et ontologiques) qui y sont liés, quelles en sont les implications économiques, environnementales, identi-taires, patrimoniales, politiques, sociales, et autres ? Le dévelop-pement d’une identité territoriale est-il une nouvelle ortho doxie pour l’aménagement du territoire, pour l’implication des acteurs locaux, pour la mise en place d’une "bonne" gouvernance ? Quelles représentations de la nature et quels usages du territoire sont observés au regard de leurs interactions avec les formes bureau-cratiques extrêmement diversifiées de gestion et/ou de conser-vation de ces aires ? - Comment le milieu scolaire peut-il s’appuyer sur les institu-tions muséales et/ou les aires protégées pour mettre en œuvre une éducation à l’environnement systémique, interdisciplinaire, dont la visée est la formation de la personne et/ou du citoyen ? Comment les nouvelles formes de médiations numériques re-configurent-elles les partenariats en éducation à l’environne-ment entre les institutions muséales, les aires protégées et le monde scolaire ? Comment enfin ces nouvelles médiations con-tribuent-elles au développement de connaissances sur le vivant et à l’acquisition de compétences écocitoyennes ?

Les articles soumis à la revue peuvent traiter de résultats de recherches aussi bien de nature empirique que théorique ou réflexive. Des textes portant sur une initiative, une expérience pédagogique ou une question à débattre sont aussi acceptés. La

Appel à contributions - L’éducation à l’environnement au sein des aires protégées et des musées

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ActualitésLa Lettre de l’Ocim no173 septembre-octobre 2017

Partenariat culturel internationalProposé par le ministère de la Culture (Secrétariat général, Service des affaires juridiques et internationales), le séminaire Partenariat, coproduction, réseau, collaboration : enjeux et opportu-nités de la gestion de projet partagée se déroulera à Paris du 9 au 20 octobre 2017. Il s’adresse à des professionnels étrangers francophones confirmés (administra-teurs de structures culturelles, respon-sables de service des publics, chargés de projets culturels, responsables de l’élaboration et du pilotage des politiques culturelles). Dans un paysage en forte mutation, les enjeux des structures culturelles sont multiples. Parmi eux, ceux concernant les partenariats sont primordiaux. Que ce soit pour permettre un meilleur ancrage local, le développe-ment de sa structure ou du territoire, la mutualisation des ressources et des expériences, le dialogue entre les différents acteurs de la culture s’installe durablement. Ce séminaire permettra d’appréhender, à travers tables rondes, visites et ateliers, les modes d’action et de gestion de projet à plusieurs entre structures culturelles et institutions publiques ou privées. Il donnera l’occasion aux participants de se familiariser avec le contexte français, de confronter leur expérience, leurs connaissances, leurs pratiques et leurs projets. Il facilitera le développement de réseaux professionnels entre la France et les pays concernés et entre les participants.Renseignements Ministère de la Culture [email protected]

Festival international du film ornithologique

Né en 1985, le Festival international du film ornithologique de Ménigoute est considéré comme l’un des événements mondiaux majeurs du cinéma animalier. Il est également reconnu par le monde associatif qui vient à la rencontre du public, des responsables de collectivités ou d’entreprises dans une démarche de dialogue autour de questions d’actualité et d’enjeux relatifs à la nature. Du 27 octobre au 1er novembre 2017, des projections de films, des ateliers participatifs, des sorties nature, des expositions… sont ainsi au programme. Le festival a pour principaux objectifs de promouvoir les films documentaires animaliers, supports privilégiés de sensibilisation à la biodiversité et au développement durable ; encourager les initiatives qui vont dans le sens d’une meilleure connaissance de la nature et du respect de l’environnement ; être un lieu de dialogue et de contribution aux

choix de politiques environnementales ; favoriser la rencontre entre les différents publics et les professionnels du cinéma animalier.Renseignementspresse.festivalmenigoute@gmail.comwww.menigoute-festival.org

Museomix 2017Museomix est une communauté ouverte et diverse de passionnés de culture, de technologies, d’innovation qui partagent une envie d’un musée ouvert, connecté et participatif. Museomix, c’est une rencontre de médiateurs, bricoleurs, designers, développeurs, graphistes, communicants, artistes, écrivains, scientifiques… qui se retrouvent au cœur d’un musée pour un marathon créatif, intensif, festif de 3 jours. Ils croisent la richesse de leurs idées, points de vue, et savoir-faire pour imaginer et construire ensemble, par équipes, des dispositifs de médiation innovants qui font "vivre le musée autrement". La 7e édition de Museomix se déroulera du 10 au 12 novembre 2017 simultanément dans 8 pays (Autriche, Belgique, Brésil, Espagne, France, Italie, Mexique, Suisse) et 13 villes (Belo Horizonte, Biot-musée national Fernand Léger, Bruxelles-musée de la ville de Bruxelles, Ferrara-musée d’Histoire naturelle, Florence-musée de la Céramique, Fourmies-musée du Textile et de la vie sociale, Innsbruck, Irun-musée Romano Oiasso, Lausanne-ArtLaab/EPFL, Nîmes-muséum d’Histoire naturelle, Paris-Palais de la découverte, Terni-L’Archeologico, Mexico).Renseignementswww.museomix.org

Dans les musées

Brèves

date limite de réception des résumés (250 mots) accompagnés de 3 références bibliographiques est fixée au 10 novembre 2017. Les résumés doivent être adressés à [email protected]. Les textes complets devront être remis le 10 janvier 2018 et la parution du numéro est prévue courant juin 2018.

Renseignements

Revue Éducation relative à l'environnement [email protected]

https://ere.revues.org

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ActualitésLa Lettre de l’Ocim no173 septembre-octobre 2017

Brèves

Une frise à la Manufacture des Gobelins

Une frise en réalité augmentée : c’est la toute nouvelle expérience d’affichage urbain interactive et culturelle lancée par la Manufacture des Gobelins et la société Quelle Histoire, à Paris. Depuis le lundi 24 avril 2017, une douzaine de panneaux sont affichés sur les murs de l’édifice et permettent aux visiteurs de découvrir les grandes dates de l’histoire de l’établissement créé en avril 1601 sous l’impulsion d’Henri IV grâce à un support à la fois physique et numérique. En pratique, au-delà des contenus scientifiques illustrés, il est possible d’interagir avec son smartphone de manière ludique avec les personnages historiques et trouver des reproductions de tableaux, vidéos et photos grâce à l’ap-plication gratuite de reconnaissance d’images en réalité augmentée dévelop-pée pour le projet. À la différence d’autres applications lancées par des musées, en complément des visites et expositions, l’application Quelle Histoire s’appuie sur un support physique relayant des éléments numériques. Ce projet innovant est né dans le cadre de l’appel à projets "Services numériques innovants 2016" lancé par le ministère de la Culture et de la Communication. Renseignements www.club-innovation-culture.fr/frise-realite-augmentee-manufacture-gobelins/

Salon international du Patrimoine culturelPour sa 23e édition, le Salon internatio-nal du Patrimoine culturel accueillera du 2 au 5 novembre 2017 l’ensemble des acteurs de la restauration, de la sauvegarde et de la valorisation du patrimoine. Associations de sauvegarde

et de valorisation du patrimoine, collectivités locales, institutions muséales ou encore ébénistes, orfèvres, restaurateurs de meubles, de vitraux ou de tableaux, ferronniers, tailleurs de pierre, ils seront près de 350 à se réunir au sein du Carrousel du Louvre. Renouvelée à chaque édition, la programmation du salon s’articule en 2017 autour du thème "Tourisme culturel" avec plusieurs temps forts. L’architecte Dominique Perrault et le président du Centre des monuments nationaux, Philippe Bélaval, viendront présenter leur projet pour l’île de la Cité. Le salon verra se dérouler la restitution de l’étude relative au développement des équipements touristiques marchands au sein des sites patrimoniaux en France. Suite aux évolutions du marché du tourisme et des nouvelles attentes des visiteurs, une conférence "De la culture au tourisme : des modèles qui changent" passera en revue les mutations opérées ces dernières années dans le secteur du patrimoine culturel. Enfin, la Cité de l’Architecture et du Patrimoine présentera en avant-première une exposition Entre ciel et terre. Le globe et l’architecte.RenseignementsAgence L’Observatoirewww.observatoire.fr

Entreprendre dans la cultureLa 3e édition du forum Entreprendre dans la Culture, organisé par La Condition Publique (EPCC installé dans un ancien bâtiment industriel affecté au conditionnement de la laine et des soies) aura lieu le 16 novembre 2017 à Roubaix. Cette journée d’échanges et de réflexions pour valoriser l’entrepre-neuriat culturel et apporter aux entrepreneurs des informations pratiques, sera ponctuée de moments conviviaux pour favoriser le networking et d’ateliers qui apporteront des réponses aux nombreuses questions que peuvent se poser les entrepreneurs. Comment commercialiser son premier jeu vidéo ? Comment distribuer à l’international ses

productions d’animation ? Face au développement du numérique, quels enjeux pour les producteurs de spec-tacles ? Financer son entreprise culturelle, comment et avec qui ? Artistes, comment se faire produire ?RenseignementsLa Condition Publique4 place Faidherbe59100 Roubaixtéléphone +33 3 28 33 48 33www.laconditionpublique.com

2018, année européenne du patrimoine culturelLe 9 février 2017, les représentants du Conseil et du Parlement européen sont parvenus à un accord provisoire sur une décision établissant une Année européenne du patrimoine culturel (2018). Le patrimoine culturel englobe des ressources héritées du passé ; il comprend les monuments, les sites, les traditions, les savoirs transmis et les expressions de la créativité humaine, ainsi que les collections conservées et gérées par les musées, les bibliothèques et les archives. Cette initiative vise à sensibiliser à l'histoire et aux valeurs européennes et à renforcer un sentiment d'identité européenne. Parallèlement, elle attire l'attention sur les possibilités offertes par notre patrimoine culturel, mais également sur les défis auxquels il est confronté, notamment l'incidence du passage au numérique, les pressions environnementales et le trafic de biens culturels. Les principaux objectifs de l'Année européenne seront : promouvoir la diversité culturelle, le dialogue inter culturel et la cohésion sociale ; mettre en évidence la contribution économique du patrimoine culturel aux secteurs de la culture et de la création, et au développement local et régional ; souligner l'importance du rôle que joue le patrimoine culturel dans les relations extérieures de l'UE, y compris en ce qui concerne la prévention des conflits, la réconciliation après les conflits et le rétablissement du patrimoine culturel détruit.Renseignementswww.consilium.europa.eu

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Évaluer les politiques de la cultureCoordonné par Yann Nicolas et Olivier Gergaud, l’ouvrage Évaluer les politiques de la culture (240 p. ; ISBN : 978-2-11-128-159-2) a été publié en janvier dernier dans la collection "Questions de culture" par le Département des études, de la prospective et des statistiques du ministère de la Culture. Il rassemble des contributions de chercheurs et d’acteurs de la culture aux journées d’économie de la culture et de la communication qui ont été l’occasion de présenter et de discuter de nouveaux résultats d’évalua-tion sur l’impact de l’annulation de festivals subventionnés, de la loi Internet et Création, de politiques éducatives ou encore de la politique fiscale sur la diffusion des œuvres. En matière de culture, les pouvoirs publics inter-viennent dans les activités économiques des filières artistiques, culturelles et médiatiques, sous la forme de dépenses (subventions attribuées à de nombreux équipements, événements et acteurs du domaine), de mesures fiscales (crédits d’impôt et taux réduits de TVA), ou encore de dispositifs réglementaires. Ils interviennent également pour encadrer certaines professions culturelles et protéger les professionnels soumis à un régime d’emploi particulier, ou encore en soutenant les échanges internationaux de biens et services culturels. Dans un contexte de contrainte budgétaire pour les collectivités publiques, les acteurs publics sont incités à évaluer les politiques mises en œuvre pour en mesurer l’efficacité. Comment et selon quels critères évaluer les politiques publiques relatives aux arts, à la culture et aux médias ? RenseignementsMinistère de la CultureDépartement des études, de la prospective et des statistiquescontact.deps@culture.gouv.frwww.culturecommunication.gouv.fr/Politiques-ministerielles/Etudes-et-statistiques

Science et cinémaLa 31e édition du festival du film de science À Nous de Voir aura lieu à Oullins du 14 au 18 novembre 2017. Cette nouvelle édition proposera des films, des invités, des scientifiques, des débats, mais aussi des rencontres, et un partenariat plus fort avec la Mémo (médiathèque d’Oullins). Il y sera question de vache, graines, hackers, pliages, biologie... [email protected]

Un don pour le centre historique minier de LewardeCréée en 1995 dans la continuité de l’association Mai-juin 41 dont l’objectif était de préserver le souvenir de la grande grève des mineurs de 1941, l’association Mémoires et Cultures s’est fixée comme mission de transmettre l’histoire de la mine et plus particulièrement de rappeler le rôle des populations minières dans les grands mouvements démocratiques et sociaux du Nord-Pas-de-Calais. Pendant 20 ans, les membres de l’association ont ainsi organisé des expositions, des rencontres-débats et animé des clubs patrimoines pour les scolaires. À la fin de l’année 2016, l’association a fait don au centre historique minier de Lewarde de l’ensemble de ses archives et objets. Le fonds d’archives comprend le fonds du syndicat des mineurs CGT devenu Union régionale des Syndicats des mineurs CGT du Nord-Pas-de-Calais (URSM), le fonds Marcel Barrois, ancien président de l’URSM, le fonds des associations Mémoires et Cultures et Mai-juin 41. La collection se compose d’objets variés comme des bannières, des outils de mineurs, des peintures, des sculptures ou encore des éléments décoratifs témoignant des échanges entre les différents syndicats européens.RenseignementsCentre historique minier de [email protected]

Culture et Recherche n°135

Publié par le département de la recherche, de l’enseignement supérieur et de la technologie du ministère de la Culture, le n°135 de la revue Culture et Recherche – qui vient de paraître – a pour thème "Scènes de recherche". Ce numéro s’attache tout d’abord à explorer les grands enjeux et à restituer les débats concernant la recherche dans le domaine du spectacle vivant. Sont présentées ensuite des situations de recherche qui, de la dimension organique du corps à la numérisation des sons et des images en passant par l’exploration d’un instrument et l’adresse au public, renvoient à l’expérience sensible. Enfin la dernière partie s’intéresse à l’écart, à l’investiga-tion aussi bien qu’à l’étrangeté, l’hier comme le demain. Le prochain numéro de la revue proposera en complément un panorama des diverses démarches individuelles ou collectives dans lesquelles art et recherche s’interpénètrent.Renseignementscultutre-et-recherche@culture.gouv.frwww.culturecommunication.gouv.fr

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