Bulletin paroissial décembre 2016

Paroisse St Jean-Baptiste en Bresseparoisse-saint-jean-baptiste-en-bresse.fr

bulletin gratuit

Viens, Seigneur !

NOEL 2016

Mot du curé ... de retour du Burkina Faso

Les vacances comme je l’avais dit dans le précédent bulletin, sont des moments de retrouvailles, de partage, de visite.

En effet, après un long temps loin de mes frères et sœurs , orphelins depuis 10 ans déjà, grande fut notre joie de nous retrouver pour revivre dans la chaleur familiale  , quand bien même il faisait réellement chaud au pays. Cette visite m’a donné l’opportunité de revoir presque tous mes frères et la seule sœur sur les sept que nous sommes. Mes neveux, nièces, cousins et cousines étaient tous de la partie, sans oublier les amis, et les habitants du village qui défilaient tous les jours pour un salut fraternel.

J’ai passé pratiquement tout le temps de mes vacances en famille au milieu de mes frères vivants en la même enceinte. Quelques sorties sporadiques dans le village et villages voisins me permettant de revivre les réalités des familles  : pauvreté, famines. Des amis et des connaissances de passage me redonnaient le moral autour d’un plat de tô ou d’une calebassée de dolo. Ces moments me donnaient l’occasion de leur raconter la vie des européens et particulièrement celle des bressans à travers quelques photos. Ils ne tarissaient de questions sur comment j’y vis.

Avec les instituteurs restés sur place pour labourer leur lopin de terre, nous nous détendions ensemble aux jeux de cartes accompagnés de thé vert. Ce qui m’a permis de visiter les salles de classe dont certaines n’étaient pas équipées. Alors grâce au soutien récolté à la soirée bol de riz et des particuliers, l’école a ainsi pu bénéficier de 20 tables-bancs. Grand merci à toutes et tous pour votre contribution à l’amélioration de notre condition de vie. Cependant un adage de chez nous dit que : « la vache ne dira pas assez merci à la prairie car demain elle y retournera ». Tout le village par ma voix vous traduit sa gratitude.

Après tout cet agréable moment de vacances une surprise pour mon retour en France due en partie de ma faute. Il a fallu deux semaines de tractation pour me retrouver encore parmi vous pour une année pastorale ensemble. Bénissons Dieu tout en lui confiant notre paroisse, qu’il trouve des ouvriers à sa moisson.

Bonne reprise à toutes et à tous. Que Dieu bénisse notre année pastorale. P. Jean-Luc Banworo

EDITORIAL

Avant de penser à Noël, souvenons-nous de la clôture de l’année liturgique et Sainte de la Miséricorde. C’était le jour de la fête solennelle du Christ Roi le 20 novembre. Il est bon de rappeler les paroles du pape François  : la miséricorde c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites de son péché. Dans l’évangile de ce dimanche du Christ Roi, Jésus accorde son pardon au larron sur la croix  : « parce que le pardon peut atteindre jusqu’au plus loin de nos éloignements avec Dieu, la royauté du Christ est devenue totale » (père Olivier Praud)

C’est dans la confiance en Dieu au travail avec nous que nous pouvons regarder notre paroisse, même si le désir d’une grande chorale reste sans voix, nous connaissons : - de nouvelles arrivées de chrétiens avec leurs disponibilités – une vie dynamique des services – de nouvelles signatures en rédaction du bulletin – des réponses pos i t i ves aux propositions de formation continue du diocèse (Prière selon St Ignace, équipes funérailles, la liturgie pascale, théologie du corps, pastorale du tourisme…) C’est une Eglise en marche dans le synode qui s’avance vers Noël et la promesse renouvelée de la venue du Sauveur. Ronny Castelein

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FOI ET RELIGION

La foi c’est croire en quelque chose ou en quelqu’un, dans la religion c’est croire en Dieu  : un Dieu qui se révèle au monde par les prophètes (judaïsme, islam) et par Jésus (dans la chrétienté) venu «  accomplir  la loi  », loi de M o ï s e q u i a f o r c e d’amendements ne répondait plus à son esprit. Des hommes ont suivi Jésus, se sont attachés à lui durant sa v i e p u b l i q u e , l ’ o n t accompagné jusqu’à sa Passion e t o n t t é m o i g n é d e l a Résurrection. Ils ont transmis la foi en Jésus-Christ (sauveur), Seigneur (Dieu), mort et ressuscité. Cette foi s’est répandue dans tout l’empire et en Orient. Il a fallu l’écrire, la traduire, l’enseigner, l’encadrer et combattre les hérésies. Ce fut le rôle des Eglises  : la religion était créée. Ce qui est remarquable, c’est qu’au fil des s i è c l e s , d u f a i t d e l’éloignement, de la difficulté à communiquer il y ait eu si peu de divergences dans les cultes. Fallait-il que le message soit pu i ssant e t soutenu par l’Esprit ! Sur 20 siècles, il y eut de tout  : Confusions avec le pouvoir, schismes, conflits. Ces dernières années on entend encore «  Tant qu’il y aura des religions, il y aura des guerres »

A l’exception d u J u d a ï s m e qui ne pratique a u c u n prosé ly t i sme, les religions ont c h e r c h é à

s ’ a g r a n d i r , à d e v e n i r universelles ce qui a provoqué u n e c o m p é t i t i o n , u n enfermement des fidèles dans leur Eglise et un rétrécissement de la foi. La doctrine sociale de l’Eglise (1) ne fut pas audible et elle perdit le monde ouvrier.

Elle s’est immiscée dans la sphère du privé, où chacun peut conduire sa vie selon sa conscience, provoquant le rejet de sa parole. Et pourtant, dans

notre

histoire, il y eut tant de grands sa ints  : Mart in , Bernard, Vincent, les François, Thérèse, Bernadette. La foi est active,

silencieuse et elle libère.

-La foi toute simple de Bernadette, a va incu les ré t i c e n c e s d e s a u t o r i t é s religieuses et amené depuis 1815 des millions et des mi l l ions de personnes à Lourdes.

-La foi d’un Pape polonais a permis à un peuple de briser le mur de la honte et a rassemblé les grandes religions, à Assise, dans une prière pour la paix

-La foi de Benoît XVI l’a conduit à s’effacer pour nous donner : - u n p a p e A rg e n t i n q u i bouleverse (doucement) les l o u r d e u r s d e R o m e e t visite les recoins du monde

ALORS FOI OU RELIGION ? LES DEUX, SEIGNEUR ! La pratique religieuse est n é c e s s a i re  : e l l e f a i t l a communauté -  un chrétien isolé est un chrét ien en d a n g e r - e l l e p e r m e t l a célébration du culte, elle propage la Parole de Dieu, elle rassemble la pr ière qui fortifie la foi, qui conduit à l’amour, lequel mène au service qui aboutit à la paix R.C.

(1) La doctrine sociale de l’Eglise  vise à donner des repères solides aux chrétiens pour qu’ils puissent agir dans la société en cohérence avec leur

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la vie en equipes

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Le Mouvement Chrétien des

Retraités (MCR) veut aider à

vivre le mieux possible le temps de

la retraite et permettre à tous une

présence et une participation

actives à la société et à l’Eglise. Le

MCR est un mouvement d’Eglise

animé par des laïcs.

Notre objectif

« Partir à la retraite c’est repartir »

Le MCR c’est : M Comme mouvement qui participe à la vie de la Société et de l’Eglise. C Comme chrétien. Chacun cherche à donner du sens à sa vie à la lumière de la Parole de Dieu, par la réflexion, l’écoute, le dialogue et le partage. R Comme retraités qui sont libres de leur temps et de leurs choix.

« C’est le temps de projets dans un monde qui bouge et où le retraité doit trouver sa place. »

Nos moyens • Des réunions mensuelles par équipe : 1er mardi du mois, 14h salle paroissiale

Montpont • Une « campagne d’année », un livret qui sert de base de réflexion pour les 6 à

8 réunions annuelles.Thème 2016-2017 Un Homme Nouveau (tout un programme)

• Un journal national Nouvel essor, qui paraît 4 fois par an. Notre organisation

« L’équipe est la base » de toute rencontre. Elle se crée sous l’impulsion de laïcs qui veulent faire partager à d’autres retraités ce que leur apportent l’approfondissement de la foi et les richesses vécues dans leurs divers engagements.

EAP, l’Equipe d’Animation Paroissiale s’est retrouvée le 8 octobre pour sa réunion de rentrée. Ce qu’il faut retenir : -un état des lieux de la paroisse sera fait dans les deux prochains mois : forces et faiblesses, points de vigilance ; tous les acteurs et paroissiens seront sollicités pour donner leur point de vue -une rencontre avec notre évêque en décembre -une conférence d’Avent du P. Stéphane Boyer (30 /11 à Montpont-19h) - la bénédiction de la crèche de Cuisery le 8 décembre suivie d’une procession

-des dates pour 2017 : • Conférence de carême

23 mars à Romenay • Soirée bol de riz 30 mars

à Loisy • Repas paroissial 23 avril

à Loisy • Profession de foi le 4

juin à Cuisery • Fête paroissiale 23 juin à

Montpont -vote du budget prévisionnel 2017 -examen du calendrier de formation du diocèse (à retrouver sur www.diocese.autun.fr rubrique : Annoncer-accompagner /formation)

L’EAP se retrouvera à l’abbaye de Venières le 28 novembre.

ESPERANCE ET VIE

A Saint-Désert, j’ai découvert « Espérance et vie » Mouvement chrétien qui soutient, accompagne les hommes et les femmes, de tout âge, qui ont perdu leur conjoint. Il aide à faire face à cet état qui bouleverse et fragilise l’existence, à découvrir de nouveaux repères  ; c’est aussi un lieu de partage et de solidarité. Il fonctionne en petites équipes accompagnées d’un prêtre. Chacun reste dans le mouvement le temps qui lui est nécessaire. Des responsables diocésains peuvent aider à démarrer une équipe si des personnes sont intéressées.

renseignements auprès de M.T. Maignet

A.S.T.I : Association de Solidarité avec Tou(tes)-s- les Immigrés

Au n° 2, cours Marcel Pagnol à Chalon sur Saône, un local … une ruche ! Le soir, à partir de 17h, les enfants viennent. C’est le temps de l’aide aux devoirs pour 35 collégiens. Le mercredi, c’est le tour des 25 élèves de primaire. Les bénévoles rencontrent les parents lors d’un repas partagé. Ils rencontrent aussi les enseignants. Voilà le premier atelier.

Chaque après- midi, «  la ruche » accueille les apprenantes « Femmes du Monde » : femmes immigrées, mères de famille et retraitées, souvent issues des pays du Maghreb, de Turquie, de pays d’Afrique... Elles viennent acquérir la langue française, ou améliorer leur acquisition. Des sorties, des visites guidées de lieux culturels …, animent l’atelier. Les liens se tissent, les regards s’ouvrent… Voilà le deuxième atelier.

Le troisième accueil se fait au sein de l ’ a t e l i e r «  A c c u e i l e t Insertion  » et la ruche est animée par des personnes v e n u e s d u K o s o v o , d’Albanie, de Macédoine, d’Arménie, de Turquie, de Tchétchénie, d’Afrique …Qui sont-ils ? Ils savent souvent plusieurs langues, ont quitté maison, métier, famille. Malmenés, ayant parfois subi de grandes violences, ils sont venus demander l’asile. Ils ont voulu obtenir protection et un avenir pour eux-mêmes et leurs enfants. Et pour beaucoup, sur le chemin si difficile de la demande d’asile, les voilà précaires, repris par l’angoisse qu’ils espéraient quitter. Et pourtant, d’où leur vient tant de force dans tant de fragilité !L’acquisit ion de la langue française est essentielle. Le partage de la vie toute simple, boire un café, un «  tchaï  » … Entrer ensemble dans le rire et parfois dans les larmes … Rencontre de l’autre, grâce de l’hospitalité devenue réciproque. La joie s’éveille. Une étincelle d’éternité passe. Voilà le troisième atelier.

La permanence administrative se tient chaque samedi matin. La présence de Stéphane Boyer (président de l’ASTI), son écoute et son aide sont totalement sollicitées. Des bénévoles assurent l’accueil des personnes migrantes: Temps de suivi des dossiers, des demandes de régularisation, des conseils et démarches pour protéger d’une expulsion dramatique; temps de

l’écoute, du réconfort, d’un café, d’un gâteau … Et Ton appel, Seigneur, dans les regards.Parce que le travail est interdit aux déboutés du droit d’asile, un « atelier » jardin à Lux offre une activité et des récoltes. Patience des saisons, patience de l’homme … hospitalité de la terre qui aide à faire fleurir l’espérance.Voilà le quatrième atelier.

Les familles ont de plus en plus l’obligation de quitter les hébergements de demandeurs d’asile pour que leur demande soit étudiées à la préfecture  : demande de carte pour raison de santé, pour l’obtention d’un regroupement familial, carte par le travail,…Il arrive que les familles soient menacées d’être mises à la rue, le dispositif de l’hébergement d’urgence du département étant saturé. De ce fait, l’ASTI, sous l’impulsion de son président, a donc été conduite à prendre en charge des hébergements  : plus de 20 en un an.

Les liens amicaux avec les Français que chaque famille a tissés sont les premiers soutiens. Des réseaux de parrainage sont créés et les paroisses, les communautés religieuses ont toute leur place. Mues par un élan de fraternité, certaines sont déjà engagées comme à St Marce l , à Tournus, au Creusot, à Autun, à Ouroux, à Montceau …Un site, « Graines d’action » a permis de déposer de

l’argent pour héberger encore des familles en détresse.L’infinie compassion, la miséricorde de Dieu sont là, sur le chemin d’une société plus juste et multiculturelle.Je rends grâce pour la beauté des rencontres, pour le soutien de mes compagnons – frères bénévoles. Amour de Jésus révélé. J’apprends chaque jour que Le Seigneur est patient. Il nous attend sur le chemin de la rencontre et du souci de l’Autre.

Pour tout contact  : astirefugies@gmail.com (Marie Termulen)

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le coin lecture

E T L E D E S E R T REFLEURIRA A 70 ans le Père J.F. .Arnoux est victime d’une maladie orpheline. Il nous dit d’abord qui il est, d’où il vient, nous partage ce vécu exprimant sa souffrance physique, presque insoutenable parfois,

comme par exemple cette nuit où la soif le torture, l’obsède  : son palais sec, sa langue qui colle à la mâchoire et sa pensée qui rejoint le Christ en croix et qui dit « j’ai soif  » puis toute la réflexion qui s’ensuit sur la soif du Christ, la soif de Dieu et la réponse de l’homme. Ce livre  : un va-et-vient du vécu, à la réflexion, à la prière.

Beaucoup d’humour aussi… un texte sur la joie parfaite…un psaume d’aujourd’hui sur la vieillesse (voir encadré) et toute une réflexion sur l’Eglise, ce qu’elle est, ce qu’elle apporte et ce que l’on rêve qu’elle devienne

Un livre qui se lit et se relit tant il y a à savourer. D.L.

Un psaume pour aujourd’hui (extrait du livre):

On sait que vous aviez de la nature humaine tout, hormis le péché. Mais l’homme est limité en son expérience. Il est donc des domaines dont vous savez très peu en votre humanité.

La femme où le vieillard, l’avez-vous pressenti ? vous êtes mort bien jeune, et de nos déchéances.

Vous n’avez rien vécu. Vous n’avez pas senti tout se défaire en vous. Car malgré vos souffrances (le linceul de Turin nous le dit), La passion a laissé presque intact l’admirable Visage Meurtri par la douleur, blessé, nous le voyons, mais jeune en sa beauté Non abîmé par l’âge, vous ne fûtes pas vieux en votre humanité.

Aimez donc, s’il vous plaît, d’un amour de pitié, les vieux à l’esprit lent, à la chair pitoyable, Parlez-leur en secret. Dites-leur que le Père pourrait bien les aimer avec prédilection Car, voyez-vous, Seigneur, au fond de leur misère, ils vivent ce qui manque à votre incarnation. Marie Madeleine Martinie

J’ai été chrétien trois ans et ne le suis plus, dit l’auteur. Je ne suis plus chrétien, mais un jour où je discutais avec un ami autour d’un verre, euh ! de verres, et que j’étais dans un état légèrement second, voire tertiaire peut être, je me suis posé cette question : - « Pourquoi, si nous allons voir un film de science-fiction où des gens ressuscitent à tour de bras comme si ils n’étaient pas morts, ressortons-nous de la salle de cinéma en nous disant que c’est de la science-fiction, désolé pour la répétition, que ça n’existe pas, alors que depuis deux-mille-seize ou deux-mille-dix-sept ans, des gens croient qu’un homme, Jésus Christ, est ressuscité et est revenu vivre quelques jours parmi

l e s s i e n s s o u s s o n a p p a r e n c e d’homme ?  Pourquoi ? »

Et ainsi a commencé mon enquête sur le Christ, et surtout, sur la propagation du message, de son existence, de sa résurrection, sur le fait que deux-mille-seize ou deux-mille-dix-sept ans, des gens y croient encore.

Mes recherches vous feront découvrir qui était Paul-Saul, ses combats, ses voyages, ses rencontres, par exemple avec Luc, ses relations surprenantes avec les apôtres, et la vie difficile des premiers chrétiens. Vous aurez la chance, si vous allez au bout du livre, mais je vous le conseille, de

pénétrer la Communauté de l’Arche et rencontrer Jean Vanier.

Et vous aurez le droit, une fois la lecture terminée, de vous dire que vous avez toujours des questions non résolues.

DVE

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Un homme, un métier, une passion 

Paul PERRAULT I l n ’est pas rare, s i l ’on emprunte les sentiers et les nombreux lieudits du village de La Genête de croiser un homme à l’allure altière et au pas cadencé qui arpente plusieurs fois la semaine le terrain pour y entretenir sa forme physique. De ce village, Paul Perrault (il vient de fêter ses 80 ans le 6 octobre dernier entouré de sa f a m i l l e ) e n c o n n a i t l e s moindres recoins et surtout les hommes, les femmes et les familles qui le peuplent.

Cette connaissance, il la doit à son passé de notaire, métier qu’il a exercé toute sa vie, où s’occupant des affaires «du clochard à l’archevêque», il a été le témoin de l’évolution des mœurs et habitudes de nos villages. Dans le même temps, il se passionne depuis son plus jeune âge pour l’histoire, la grande, puis l’histoire locale pour laquelle il y accorde le temps nécessaire à la lecture, à la recherche  , à la compréhension. Grand témoin de notre temps, il écrit plusieurs livres dont une très érudite et passionnante histoire de La Genête publié en 2013*. Etudier l’histoire locale dit-il, c’est chercher ses racines au travers de la vie de nos ancêtres, c’est aussi ajoute-t-il une leçon philosophique comme clef de lecture de notre vie actuelle. On aura compris que Paul PERRAULT voue une attache particulière à la chose publique qui le conduit à exercer les fonctions de maire de son village où il succède à son père Georges (1977-2008), puis celle de conseiller général du canton de Cuisery (1992-2011). Il administre les affaires publiques avec créativité, hardiesse et ténacité  ; dès que l’idée d’un projet se fait jour dans son esprit, il s’en fait l’écho et surtout il fonce…droit au but. Ne sauve–t-il pas l’école locale vouée à sa disparition en faisant le siège de l’inspecteur primaire en proposant un regroupement des communes? N’initie-t-il pas la création de la société génétoise industrielle et commerciale (SOMAGIC) en s’appuyant sur son amitié avec Michel Joly qui en devient le directeur ? N’a-t-il pas eu une idée prémonitoire en redonnant au village de Cuisery une âme avec l’installation du village du livre en fédérant acteurs politiques, culturels, libraires ?

On pourrait encore citer ici les projets devenus réalités  : le d o m a i n e d e s d r u i d e s , l’association des Amis du v i e u x C u i s e r y e t d e s a châtellenie,….. Entre une carr ière pol i t ique et un ancrage local, Paul Perrault choisit le terroir qui l’a vu naître et grandir  ; Il parle de ses parents cultivateurs au l i e u - d i t Va r e n n e s e n évoquant les valeurs de courage et d’abnégation qui ont nourri dans le temps sa

réflexion et son action. Et surtout il s’est pleinement identifié à ses contemporains par sa proximité de contact  : Dernièrement, il inaugure une stèle qui vient rendre hommage aux habitants qui ont légué des biens à la commune. Derrière ce geste d’abnégation, on pourrait discerner une adhésion forte véhiculée par l’édile qu’il fut au service des principes de liberté, d’égalité et de fraternité. De la Foi en Dieu et de sa croyance, sans être prosélyte, il en a reçu les fondements religieux à partir de la pratique de la prière que lui a insufflée sa maman  et plus tard de sa pratique. Il décrit sa Foi comme une relation personnelle à Dieu, de sa croyance comme une source d’Espérance et de communion avec ses ancêtres, les malades, les souffrants. Il se dit «habité par la présence de Dieu». Dans quelques jours Paul Perrault présidera le repas des anciens combattants de La Genête. Il aura prononcé quelques instants auparavant une conférence sur un grand résistant local. Encore l’Histoire…. qu’il n’a de cesse de témoigner chaque fois qu’une occasion se fait jour  ; l’auditoire, toujours nombreux, sera attentif car sensible, au-delà du fond, à sa façon particulière et chaleureuse de raconter (c’est un conteur-né  !) A l’issue de l’entretien qu’il nous a accordé, manifestant tour à tour gravité, humour, retenue et simplicité, on voit poindre la fierté du devoir accompli. Son regard d’aujourd’hui est toujours acéré sur les questions actuelles, en témoigne l’échange que nous avons eu sur la laïcité, sa disponibilité aux autres toujours présente dès qu’il est sollicité…Paul Perrault aime la vie et nous transmet sa Foi en l’homme et en Dieu. Aurait-il fait sienne cette devise de Jules RENARD ? : « Je ne m’occupe pas de politique. C’est comme si vous disiez  :’Je ne m’occupe pas de la vie’ » P.S.

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N.O.E.L.  : quatre lettres pour former un mot tout simple mais si riche de résonances multiples quant à notre foi et à notre enfance ! Un mot qui peut aussi nous renvoyer à quatre autres lettres : celles du mot  P A I X : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne » St Jean 14.

Nous souvenons-nous de ce beau film de Christian Carion sorti en novembre 2006 et intitulé «  Joyeux Noël  », film qui racontait ces épisodes magnifiques mais passés presque inaperçus, sauf par ceux qui les ont vécus  ! Ces soldats qui au soir de Noël 1 9 1 4 s o n t s o r t i s d e s t r a n c h é e s o ù i l s s e b a t t a i e n t d e p u i s d e s semaines, dans la boue et l’angoisse, pour aller à la rencontre des soldats adverses, en chantant des cantiques (tous étaient chrétiens, tant ceux engagés dans l’armée allemande que les français et leurs alliés), pour vivre pendant quelques heures un évènement que les autorités militaires n’avaient pas envisagé  : une trêve de quelques heures entre « frères de tranchée » qui permit la rencontre et le dialogue entre des hommes envoyés au départ pour s’entretuer ! Et lorsque le 8 octobre dernier le prix Nobel de la Paix a été décerné à Oslo, nous avons pu nous réjouir pour tous ceux et celles qui en Colombie avaient travaillé pendant toutes ces années à la réconciliation de ces hommes qui se sont déchirés entre eux pendant plusieurs dizaines d’années !

J.P.

Quelques lignes du pape François :

« La Paix est un rêve de Dieu, cʼest le projet de Dieu pour lʼhumanité, pour lʼhistoire, avec toute la création. Et cʼest un projet qui rencontre toujours des oppositions de la part de lʼhomme et du Malin. En notre temps aussi, lʼaspiration à la paix et lʼengagement pour la construire sont confrontés au fait quʼil y a dans le monde de nombreux conflits armés… Dans ce climat de guerre, comme un rayon de soleil qui traverse les nuages, résonne aujourdʼhui la parole de Jésus dans lʼEvangile  : «  Heureux les artisans de

paix  » (Matthieu 5,9). Cʼest un appel toujours actuel, qui vaut pour chaque génération. Il ne dit pas «  heureux les prédicateurs de paix  »  : tous sont capables de la proclamer, même de manière hypocrite ou tout à fait mensongère. Non, il a dit «  heureux les artisans de paix  »,

cʼest-à-dire ceux qui la font. Faire la paix est un travail artisanal  : il demande passion, patience, expérience, ténacité. Heureux sont ceux qui sèment la paix par leurs actions quotidiennes, par des attitudes et des gestes de service, de fraternité, de dialogue, de miséricorde….. Ceux qui seront appelés fils de Dieu, parce que Dieu sème la paix…, toujours, partout ….Il a semé son Fils dans le monde pour que nous ayons la paix. Faire la paix est un travail à mener chaque jour, pas à pas, sans jamais se fatiguer ».

samedi 6 juin 2015 à Sarajevo, Bosnie-Herzégovine

  Gloire à Dieu Et Paix aux hommes

8« Que le Seigneur tourne sa face vers toi, et qu'il te

donne la paix »  Nombre 6 :26

LES TROIS ARBRES

Il était une fois, en haut d’une montagne, trois petits arbres qui rêvaient à ce qu’ils voudraient devenir quand ils seraient plus grands. Le premier regarda les étoiles qui brillaient comme des diamants au-dessus de lui. «  je veux abriter un trésor, dit-il. Je veux être recouvert d’or et rempli de pierres précieuses. Je serai le plus beau coffre à trésor du monde. » Le deuxième arbre regarda le petit ruisseau qui suivait sa route vers l’océan. « Je veux être un grand voilier, dit-il. Je veux naviguer sur de vastes océans et transporter des rois puissants. Je serai le bateau le plus fort du monde. » Le troisième petit arbre regarda dans la vallée au-dessous de lui et il vit la ville où des hommes et des femmes s’affairaient. « Je ne veux jamais quitter cette montagne, dit-il. Je veux pousser si haut que lorsque les gens s’arrêteront pour me regarder, ils lèveront leurs yeux au ciel et penseront à Dieu. Je serai le plus grand arbre du monde ! »

Un jour, trois bûcherons montèrent dans la montagne. Le premier bûcheron regarda le premier arbre et dit : « C’est un bel arbre. Il est parfait. » En un éclair, abattu d’un coup de hache, le premier arbre tomba. « Maintenant, je vais être un coffre magnifique, pensa le premier arbre. J’abriterai un merveilleux trésor. » Le deuxième bucheron regarda le deuxième arbre et dit : « Cet arbre est vigoureux. Voilà ce qu’il me faut.» En un éclair, abattu d’un coup de hache, le deuxième arbre tomba. «  Désormais, je vais naviguer sur de vastes océans, pensa le deuxième arbre. Je serais un grand navire digne des rois ! » Le premier arbre se réjouit lorsque le bûcheron l’apporta chez le charpentier, mais le charpentier était bien trop occupé pour penser à fabriquer des coffres. De ses mains calleuses, il transforma l’arbre en mangeoire pour animaux. L’arbre qui avait été autrefois très beau n’était pas recouvert d’or ni rempli de trésors. Il était couvert de sciure et rempli de foin pour nourrir les animaux affamés de la ferme. Le deuxième arbre sourit quand le bûcheron le transporta vers le chantier naval, mais ce jour-là, nul ne songeait à construire un voilier. A grands coups de marteau et de scie, l’arbre fut transformé en simple bateau de pêche. Trop petit, trop fragile pour naviguer sur un océan ou même sur une rivière, il fut emmené sur un petit lac. Tous les jours, il transportait des cargaisons de poissons qui sentaient affreusement fort.

L e troisième a r b r e devint très t r i s t e quand le bûcheron le coupa pour le transformer en grosses poutres qu’il empila dans la cour. «  Que s’est-il passé ?se demanda l’arbre qui avait été autrefois très grand. Tout ce que je désirais, c’était rester sur la montagne en pensant à Dieu. »

Beaucoup de jours et de nuits passèrent. Les Trois arbres oublièrent presque leurs rêves. Mais une nuit, la lumière d’une étoile dorée éclaira le premier arbre au moment où une jeune femme plaçait son nouveau-né dans la mangeoire. « J’aurai aimé lui faire un berceau, murmura son mari. La mère serra la main du père et sourit tandis que la lumière de l’étoile brillait sur le bois poli. «  Cette mangeoire est magnifique », dit-elle. Et soudain, le premier arbre sut qu’il renfermait le trésor le plus précieux du monde. D’autres jours et d’autres nuits passèrent, mais un soir, un voyageur fatigué et ses amis s’entassèrent dans la vieille barque de pêcheurs. Tandis que le deuxième arbre voguait tranquillement sur le lac, le voyageur s’endormit. Soudain, l’orage éclata et la tempête se leva. Le petit arbre trembla. Il savait qu’il n’avait pas la force de transporter tant de monde en sécurité dans le vent et la pluie. Le voyageur s’éveilla. Il se leva, écarta les bras et dit  : « Paix. » La tempête se calma aussi vite qu’elle était apparue. Et soudain, le deuxième arbre sut qu’il transportait le roi des cieux et de la terre. A quelque temps de là, un vendredi matin, le troisième arbre fut fort surpris lorsque ses poutres furent arrachées de la pile de bois oubliée. Transporté au milieu des cris d’une foule en colère et railleuse, il frissonna quand les soldats clouèrent sur lui les mains d’un homme. Il se sentit horrible et cruel. MAIS le dimanche matin, quand le soleil se leva et que la terre tout entière vibra d’une joie immense, le troisième arbre sut que l’amour de Dieu avait tout transformé. Il avait rendu le premier arbre beau. Il avait rendu le second arbre fort. Et à chaque fois que les hommes penseraient au troisième arbre, ils penseraient à Dieu.

Cela était beaucoup mieux que d’être le plus grand arbre du monde.

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a vous de jouer

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QUIZZ : Connais-tu ton diocèse ?

1 – Comment s’appelle l’évêque du diocèse d’Autun ? a) Benoît Rivière b) Zinedine Zidane c) François Hollande

2 – Où se trouve la cathédrale de notre diocèse ? a) Paray-le-Monial b) Louhans c) Autun

3 – Qui fait partie du diocèse ? a) L’évêque et les prêtres b) L’évêque, les prêtres et les fidèles c) Les religieux

4 – Qui est le bras droit de l’évêque ? a) Un général de l’armée b) Le conseiller départemental c) Le vicaire général, André Guimet

5 – Quel est le signe des chrétiens ? a) Le drapeau bleu-blanc-rouge b) Le signe de croix c) L’étoile de David

6 – Par qui l’évêque est-il aidé dans les paroisses ? a) les prêtres et les laïcs b) Les prêtres c) Les religieuses

7 – Cite 2 lieux de rassemblement diocésain a) La maison diocésaine de saint Désert b) Le stade de Gueugnon c) La mairie d) La cathédrale

8 – Que veut dire « évangile » a) Grande nouvelle b) Bonne nouvelle c) Surprenante nouvelle

9 – A quel saint est dédié la cathédrale du diocèse ? a) Saint Lazare b) Saint Pathique c) Saint Bol

LE REBUS :  

CONCOURS DE DESSINS :

DESSINE TON EGLISE

ouvert de 5 à 155 ans

remettez votre dessin, format libre, aux cures de MONPONT, CUISERY ou

aux responsables kt

Combien de fois le mot

«DIEU» est-il employé

dans ce bulletin paroissial ?

Le synode diocésain

Le synode diocésain poursuit sa marche localement en continuant sa réflexion à partir des 12 verbes d’action qui sont autant de thèmes sur lesquels les habitants de Saône et Loire sont invités à faire des propositions pour le futur de notre diocèse. 2500 personnes sont actuellement en chemin qui forment plus de 310 équipes synodales. 550 fiches retour ont été enregistrées. Dialoguer, aimer, espérer sont les trois thèmes les plus étudiés.

De nouvelles thématiques sont proposées suite au rassemblement de Paray en Juin dernier : -la rencontre entre les cultures différentes ou quel soutien nous nous apportons les uns aux autres pour approcher et entendre mieux le monde contemporain ?

-le soutien et l’accompagnement des vocations  : quel soutien et quelle aide apportons-nous aux jeunes qui s’engagent dans la prêtrise, la vie religieuse ?

-l'exercice de la responsabilité entre prêtres et laïcs en sortant de la logique de

pouvoir et en approchant une logique de talents -la solidarité : comment continuer et actualiser l a  «  D i a c o n i e  » ( l e service de la charité) ?

- l ’ e n s e i g n e m e n t catholique et la catéchèse  : quelles propositions pour enseigner la foi ?

-la place de la femme dans l’église

-la liturgie

A partir des thématiques chaque groupe peut construire sa réflexion autour de trois questions : -quel est votre constat, votre expérience ?

-quelles souffrances, quelles joies vous sont connues ?

-quelles analyses et quelles propositions voulez vous présenter pour que notre Eglise diocésaine (c’est à dire nous tous, le peuple de Dieu en son entier) puisse mieux vivre aujourd’hui sa mission ?

Pour plus d’informations contacter le site de la p a r o i s s e o u l e s i t e d u d i o c è s e  : www.autun.catholique.fr P.S.

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Concrètement, pour prendre part à la réflexion, il faut- être 2 ou 3 ou plus (mais pas très nombreux

pour que chacun ait le temps de prendre la parole

- se trouver un lieu, un horaire (à respecter !)- s’emparer des dernières questions (voir ci-

contre) ou demander à la cure un livret synodal avec les 12 thèmes

- et, quand l’équipe pense avoir fait le tour du sujet, rédiger les réponses, à envoyer à

synode@adautun.fr

catéchèse :

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37 participants à ce voyage découverte

d’AUTUN : 26 enfants et 11 adultes

(catéchistes, mamans, mamies et

paroissiens) le 20 octobre dernier. Un

voyage pour se rencontrer et s’ouvrir à

la dimension diocésaine de l’ Eglise

Au programme :

visite de la cathédrale (et de

sa cathèdre, siège de

l’évêque) en petits groupes et

avec un parcours découverte

puis rencontre avec les soeurs

bénédictines de la Compassion

voyage à autun

13Après la prière et le repas,

soeur Katia et soeur

Isabelle nous ont partagé ce

qui faisait leur vie: leur

passion pour Jésus-Christ

qui organise l’emploi du

temps du monastère, prière

et travail (dont la

fabrication des hosties).

Un grand merci à elles ainsi

qu’à tous les adultes qui

ont permis ce voyage.

Nouveaux arrivants

Rencontre avec Baptiste et Adriana Rinsant, Jeanne (2ans) et Itxel-Marie (5ans)(prononcer Itchel-Marie) de Loisy

-Baptiste et Adriana, vous habitez depuis peu de temps à Loisy. Pouvez-vous dire aux lecteurs du bulletin paroissial ce qui vous a amenés à vous y installer ?

-En fait la maison où nous habitons depuis le mois de juillet de cette année appartenait à mes grands-parents, la famille Peseux-Richard. Et comme il n’était pas pensable, étant donné les prix de l’immobilier, d’être propriétaire d’une maison à Paris pour y vivre en famille, nous avons entendu un appel à revenir dans cette maison familiale. Nous avions grand besoin de nous enraciner sur une  terre qui nous appartenait et qui avait du sens pour nous !-Au plan professionnel, ce ne fut pas trop compliqué de quitter Paris ?

-Nous croyons que la Providence veillait sur ce projet  ! Adriana, originaire du Mexique, est une judokate au palmarès bien fourni : championne panaméricaine, 3 fois sélectionnée aux championnats du monde et elle a permis que son équipe « poids léger » participe aux J.O. de Sydney  ! elle a eu une promesse d’embauche à Mâcon. Suite à cela, l’Education Nationale m’a muté et j’ai trouvé un poste de professeur d’Espagnol à Louhans  ! Bien entendu il y a eu quelques difficultés à surmonter mais, comme je le

disais, la Providence a fini par bien arranger les choses. Je pratique aussi régulièrement le judo, cours et entraînements. C’est important pour mon équilibre intérieur.-Quelles sont vos impressions après ces premiers mois de vie bressane ?

-La vie à Paris est stressante quand on a une famille. L’individualisme y est très marqué, ça «  tourne » beaucoup et pour une famille c’est un peu invivable. Mais il y a aussi de l’individualisme par ici : nous voyons bien peu de personnes dans les rues de nos villages, les gens circulent en voiture, rentrent chez eux et s’enferment dans leur maison. C’est dommage !-Vous avez la foi  : nous vous rencontrons en famille à l’église pour la messe du dimanche et même en semaine pour la prière. Que pouvez-vous nous en dire ?

-Nous croyons profondément que les gens ont besoin de repères, ils ont besoin de voir les catholiques aller prier, approfondir leur foi, oser être chrétiens simplement. Rayonner, ne pas avoir honte de ce que nous sommes, ne pas rester cachés  ! Ne pas chercher à «  attirer  les gens  » mais vivre d’abord notre foi, donner des signes. Comme accrocher une croix chez soi, se passer de viande le vendredi  : ça pose question et ça permet souvent d’engager un échange sur notre foi.-Seriez-vous prêts, Baptiste et Adriana à vous engager dans la pastorale de l’Eglise locale, dans la paroisse ?

-Comme prof en lycée et prof de judo, le contact avec les jeunes me passionne et si le Seigneur le permet, j’aimerai bien mettre en route un club de judo local  : sport et prière  ! Et pour le reste, en plus de participer à tenir l’église de Loisy ouverte chaque jour, d’y venir prier le chapelet chaque lundi soir, nous voulons aussi être disponibles pour coopérer à la vie de la paroisse !

J.P.

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Brienne Zoé PRIVEL

Loisy Stessy REMETER

Huilly sur Seille Clarisse HAUTEVELLE Valentin HAUTEVELLE

Romenay Elina BOULLY

Montpont

Edgar PAGET Joshua PAGET Kalvyn GUINOT PINTO Soan MOINE Etan PETIT

Nous avons accompagné à la maison du Père :

Bantanges Eliane LONJARET 89 ans,

Cuisery Marcelle FAILLET 86 ans, Daniel MAZUY 88 ans, Paulette LAM-BARD 91 ans

Huilly Jean Louis BERNARDON 69 ans,

Jouvençon Serge LACROIX 84 ans, Isabelle RAVEL-CHAPUIS 96 ans, Georges CHAUVILLE 70 ans

Ménetreuil Eliane GUDEFIN 82 ans

Montpont Denise JALLET 94 ans, Roger PEPIN 86 ans, Désirée GEOFFROY 88 ans,

Georges CURE 84 ans, Marcelle CLERC 87 ans,

Rancy Andrée MARICHY 90 ans, Luis MONTERO DE CARVALHO 72 ans

Romenay Andrée GUDEFIN 87 ans, Suzanne FOSSURIER 94 ans,

Nos joies et nos peines

Montpont en Bresse Maxime BILLOT-MOREL et Manon TILLET,

Stéphane CANNARD et Fanny CHEVALIER

Jouvençon Julien PERRUSSET et Aurélie BILLARD

Ils se sont unis devant Dieu :

Ils sont entrés dans la famille de Dieu :

Vie des Villages

Un geste solidaire : Donnez votre sang en … 2017

CUISERY Mardi 07 février de 8h30-12h30

Vendredi 07 avril de 15h30-18h30 Mardi 06 juin de 8h30-12h30

Mardi 08 août de 8h30-12h30

Vendredi 27 octobre de 15h30-19h30

ROMENAY 3 février matin

21 avril après midi 7 juillet matin

15 sept après midi

24 novembre matin

FETE DES LUMIERES LE 03 DECEMBRE A MONTPONT

Le comité d’aménagement de l’église, vous propose un

Concert : Orgue, Trompette, Clarinette

En l’église du village à 17 H – entrée libreEn soirée, à la salle des fêtes, spectacles et

restauration.

A Cuisery,

le 8

Le C.A.D.E. de Cuisery vous convie à son repas annuel le dimanche 8 janvier 2017.

15

2 CONCERTS de Noël dans nos églises en décembre: * samedi 17 décembre à 20h30 à Romenay (trompette, orgue et chorale du Louhannais) * dimanche 18 décembre à 15h à Ménetreuil (l’Ensemble Vocal du Louhannais et la Rémigienne de Sornay)

CALENDRIER DES MESSES

24 - 25 décembre 19h à Romenay 10h30 à Loisy NOËL

JANVIER 2017 SAMEDI 18H DIMANCHE 10H30 particularité

31 & 1 Brienne Montpont

7 & 8 Chapelle-Thècle Cuisery

14 & 15 Ratenelle Loisy

21 & 22 Huilly La Genête

28 & 29 L’Abergement Romenay messe en familles

FEVRIER 2017 SAMEDI 18H DIMANCHE 10H30 particularité

4 & 5 Jouvençon Montpont

11 & 12 Chapelle-Thècle Cuisery

18 & 19 Ratenelle Loisy

25 & 26 L’Abergement Romenay messe en familles

MARS 2017 SAMEDI 18H DIMANCHE 10H30 particularité

mercredi 1 19h à Romenay Cendres

4 & 5 Brienne Montpont

11 & 12 Chapelle-Thècle Cuisery

18 & 19 Ratenelle Huilly

25 & 26 L’Abergement Romenay messe en familles

Messes en semaine (9h): mardi à Cuisery jeudi à Montpont

vendredi à Romenay

Permanences : mardi et samedi à Cuisery (9h30-11h30)

jeudi à Montpont (9h30-10h30)

PAROISSE ST JEAN-BAPTISTE EN BRESSEPère Jean-Luc Banworo, curé

cure de Cuisery - 88 rue de l’église 71290 Cuisery - 03 85 40 06 24e-mail: paroisse.saintjeanbaptiste71@gmail.com

site internet: paroisse-saint-jean-baptiste-en-bresse

MERCI DE NOTER LA NOUVELLE ADRESSE ELECTRONIQUE DE LA PAROISSE CI-DESSUS

Chapelet: lundi à 18h à Loisy + 1er jeudi du mois à 18h30 à La Chaux

Adoration du Saint Sacrement : mercredi à 18h à Romenay