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ENVELOPPES LEGERES ET TRANSFERTS Division Hygrothermique des Ouvrages PARIS - MARNE-LA-VALLEE - GRENOBLE - NANTES - SOPHIA ANTIPOLIS CENTRE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DU BATIMENT 84, avenue Jean-Jaurès - Champs-sur-Marne - BP 2 - F-77421 Marne-la-Vallée Cedex 2 Tél. : 33 (1) 64 68 84 21 - Fax : 33 (1) 64 68 83 45 Th-U Fascicule 4/5 PAROIS OPAQUES Version d’avril 2001 Auteur : S. FARKH

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  • ENVELOPPES LEGERES ET TRANSFERTSDivision Hygrothermique des Ouvrages

    PARIS - MARNE-LA-VALLEE - GRENOBLE - NANTES - SOPHIA ANTIPOLISC E N T R E S C I E N T I F I Q U E E T T E C H N I Q U E D U B A T I M E N T

    84, avenue Jean-Jaurès - Champs-sur-Marne - BP 2 - F-77421 Marne-la-Vallée Cedex 2Tél. : 33 (1) 64 68 84 21 - Fax : 33 (1) 64 68 83 45

    Th-U

    Fascicule 4/5

    PAROIS OPAQUES

    Version d’avril 2001

    Auteur : S. FARKH

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    SommairePage

    I – Introduction 4I.1 - Références normatives 4I.2 - Définitions symboles et indices 5I.3 – Conventions 8

    II - Méthodes de calcul 10II.1- Résistance thermique R 10

    II.1.1 - Résistance superficielle 10II.1.2 - Couches thermiquement homogènes 12II.1.2.1 - Couches solides 12

    II.1.2.2 - Espaces d'air 12a - Lames d'air 13b - Cavités d'air 15c – Espaces non chauffés 16

    II.1.3 - Couches thermiquement hétérogènes 17II.2 – Coefficient de transmission surfacique 17

    II.2.1 – Parois donnant sur l'extérieur ou sur un local non chauffé 17II.2.1.1 – Formules générales 17II.2.1.2 – Calcul de parois opaques courantes 20

    a - Murs lourds à isolation répartie 21b - Murs lourds à isolation rapportée 22c - Murs légers à ossature bois ou métallique 23d - Bardages métalliques et toitures double peau 24e - panneaux sandwichs 25f - Planchers lourds à isolation répartie 26g - Planchers lourds à isolation rapportée 26h - Planchers à entrevous PSE 27i - Planchers ou rampants à ossature bois 28

    II.2.2 – Parois en contact avec le sol 29II.2.2.1 - paramètres de calcul 29II.2.2.2 - Planchers 30

    a - planchers sur terre-plein 31b - Planchers bas de sous-sol chauffé 31c - Planchers enterrés 31

    II.2.2.3 - Murs enterrés 31II.2.3 – Parois donnant sur VS ou sur SS non chauffé 32

    II.2.3.1 - paramètres de calcul 32II.2.3.2 - Planchers sur vide sanitaire 33II.2.3.3 - Plancher sur sous-sol non chauffé 34II.2.3.4 – Murs 34

    III - Valeurs par défaut 35

    III.1 - Murs en maçonnerie courante (R) 36III.1.1 – Eléments en briques et blocs de terre cuite 36

    a – Briques de façades 37b – Briques de structures 39

    III.1.2 – Blocs en béton 43a – Blocs en béton de granulats courants destinés à rester apparents 43b – Blocs en béton de granulats courants conformes à la norme 44c – Blocs pleins et pleins perforés en béton de granulats courants 45d – Blocs creux en béton de granulats légers 46e – Blocs perforés en béton de granulats légers 47

    III.2 - Murs en béton cellulaire (R, Up) 48III.2.1 – Résistance thermique des murs en béton cellulaire 48III.2.2 – Coefficient de transmission surfacique des murs en béton cellulaire 49

    III.3 - Planchers à entrevous béton ou terre cuite (R) 50III.3.1 – Planchers à entrevous en terre cuite 50

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    CSTB ELT/HTO S. FARKH

    III.3.1.1. – Planchers sans dalle de compression 50III.3.1.2 - Planchers avec dalle de compression en béton d’argile 50

    III.3.2 – Planchers à entrevous en béton 51III.3.2.1 – Planchers à entrevous en béton de granulats courants 51III.3.2.2 – Planchers à entrevous en béton d’argile expansé 52

    III.4 - Planchers à entrevous polystyrène (R) 53III.4.1 – Entrevous découpés 55

    III.4.1.1 – Entrevous sans languette 55III.4.1.2 – Entrevous à languette 56

    III.4.2 – Entrevous moulés 61III.4.2.1 – Entrevous sans languette 61III.4.2.2 – Entrevous à languette 63

    III.4.3 – Entrevous comportant un revêtement en sous-face 67III.5 - Dalles alvéolées à base de granulats courants (R) 68III.6 - Planchers bas sur vide sanitaire (Ue) 69III.7 - Planchers bas sur terre plein (Ue) 73III.8 – Autres parois (R) 80

    III.8.1 – Eléments à base de plâtre pour cloisons et contre-murs 80III.8.1.1 – Carreaux pleins à enduire 80III.8.1.2 – Plaques de plâtre à parements de carton 80III.8.1.3 – Carreaux pleins à parements lisses 80III.8.1.4 – Carreaux et grands éléments alvéolés 80

    III.8.2 – Panneaux rigides hétérogènes 81III.8.2.1 – Panneaux de particules de bois extrudé 81

    III.8.3 – Remplissage d’une lame d’air avec un matériau en vrac 82III.8.4 – Etalement sur un plancher haut d’un matériau en vrac 82

    III.8.4.1 – Déversement manuel sur plancher plat 83III.8.4.2 – Soufflage à la machine sur plancher plat 84III.8.4.3 – Déversement manuel sur plancher à solives 85III.8.4.4 – Soufflage à la machine sur plancher à solives 86

    III.8.5 - Matériaux projetés 87III.8.5.1 – Laines minérales avec liant synthétique 87III.8.5.2 – Billes de polystyrène expansé 87III.8.5.3 – Mousse synthétique projetée 87

    III.8.6 – Dalles et plaques en béton léger 88III.9 - Ponts thermiques structurels courants 89

    III.9.1 – Ponts thermiques structurels courants présents dans lessystèmes de doublage intérieur des murs 90

    III.9.2 – Ponts thermiques structurels courants présents dans lesparois légères à ossature bois 91

    III.9.3 – Ponts thermiques structurels courants présents dans lesbardages métalliques double peau 92

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    I – Introduction

    Ce fascicule décrit les principes de calcul des caractéristiques thermiques des parois opaques,et de leurs composants et contient des valeurs par défaut pré-calculées conformément auxnormes correspondantes.Le coefficient surfacique moyen de la paroi opaque, déterminé selon ce fascicule, sertnotamment :

    - à la vérification de la caractéristique de la paroi opaque par rapport auxcaractéristiques thermiques minimales correspondantes fixées par l’article 31 del’arrêté relatif à la réglementation thermique 2000.

    Et/ou- au calcul de Ubât (coefficient moyen des déperditions par les parois du bâtiment) ; la

    surface de la paroi opaque à prendre en compte est précisée dans le fascicule"Coefficient Ubât".

    Et/ou- à la comparaison des produits entre eux

    I.1 – Références normatives

    Le calcul des caractéristiques thermiques des éléments d'enveloppe du bâtiment, s'appuieprincipalement sur les travaux de la normalisation européenne.

    A la date de publication de ce document, certaines des normes citées ci-dessous seronttoujours en stade de projet (prEN) ; Pour ces projets de normes, la dernière version s'applique.

    NF EN ISO 7345 Isolation thermique – Grandeurs physiques et définitions

    EN ISO 13789 : Performance thermique des bâtiments – Coefficient de déperdition partransmission – Méthode de calcul.

    EN ISO 10456 Isolation thermique – Matériaux et produits pour le bâtiment –Détermination des valeurs thermiques déclarées et utiles

    NF EN 12524 Matériaux et produits pour le bâtiment – Propriétés hygrothermiques –Valeurs utiles tabulées.

    NF EN ISO 6946 Composants et parois de bâtiments – Résistance thermique etcoefficient de transmission thermique – Méthode de calcul

    NF EN ISO 13370 Performance thermique des bâtiments - transfert de chaleur par le sol -méthodes de calcul.

    NF EN ISO 10211-1 Ponts thermiques dans le bâtiment - Flux de chaleur et températuressuperficielles - Partie 1 : méthode générale de calcul.

    NF EN ISO 10211-2 Ponts thermiques dans le bâtiment - Flux de chaleur et températuressuperficielles - Partie 2 : Ponts thermiques linéaires.

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    ISO 8302 Isolation thermique – Détermination de la résistance thermique et despropriétés connexes en régime stationnaire – Méthode de la plaque chaudegardée.

    NF EN ISO 8990 Isolation thermique – Détermination des propriétés de transmissionthermique en régime stationnaire - Méthodes à la boîte chaude gardée etcalibrée.

    I.2 – Définitions symboles et indices

    a - Définitions

    Dans le présent document, les définitions de la norme NF EN ISO 7345 et les définitionssuivantes s'appliquent :

    - Local : Un local est un volume totalement séparé de l'extérieur ou d'autres volumes par desparois fixes ou mobiles.

    - Espace chauffé : local ou volume fermé chauffé à une température supérieure à 12 °C enpériode d'occupation.

    - Dimensions intérieures : Dimensions mesurées de l'intérieur des locaux déterminées selonle fascicule "généralités".

    - Paroi opaque isolée : Paroi opaque dont le coefficient de transmission thermique Un'excède pas 0.5 W/(m2.K).

    - Paroi transparente ou translucide : Paroi dont le facteur de transmission lumineux (horsprotection mobile éventuelle) est égal ou supérieur à 0.05. Dans le cas contraire elle est diteopaque.

    - Paroi verticale ou horizontale : Une paroi est dite verticale lorsque l'angle de cette paroiavec le plan horizontal est supérieur ou égal à 60 degrés, elle est dite horizontale lorsque cetangle est inférieur à 60 degrés.

    - Plancher bas : Paroi horizontale donnant sur un local chauffé uniquement sur sa facesupérieure.

    - Plancher intermédiaire : Paroi horizontale donnant, sur ses faces inférieures et supérieures,sur des locaux chauffés.

    - Plancher haut : Paroi horizontale donnant sur un local chauffé uniquement sur sa faceinférieure.

    - Liaisons périphériques : Liaisons situées au pourtour d'une paroi donnée.

    - Liaisons intermédiaires : Liaisons situées à l'intérieur du pourtour d'une paroi donnée.

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    - Flux thermique � en W : Quantité de chaleur transmise à (ou fournie) par un système,divisée par le temps.

    - Densité surfacique (ou linéique) du flux thermique �, en W/m2 (ou W/m) : Fluxthermique par unité de surface (ou par unité de longueur).

    - Conductivité thermique �� en W/(m.K) : Flux thermique par mètre carré, traversant unmètre d'épaisseur de matériau pour une différence de température d'un kelvin entre les deuxfaces de ce matériau.

    - Coefficient de déperdition par transmission H, en W/K : Flux thermique cédé partransmission entre l'espace chauffé et l'extérieur, pour une différence de température d'unkelvin entre les deux ambiances. Les températures intérieure et extérieure, sont supposéesuniformes.

    - Coefficient de transmission surfacique U, en W/(m2.K) : Flux thermique en régimestationnaire par unité de surface, pour une différence de température d'un kelvin entre lesmilieux situés de part et d'autre d'un système.

    - Coefficient de transmission linéique �� en W/(m.K) : Flux thermique en régimestationnaire par unité de longueur, pour une différence de température d'un kelvin entre lesmilieux situés de part et d'autre d'un système.

    - Coefficient de transmission surfacique 'équivalent' d'une paroi Ue, en W/(m2.K) :

    Coefficient de transmission surfacique tenant compte à la fois des caractéristiquesintrinsèques de la paroi et de son environnement (vide sanitaire, sous-sol non chauffé, sol)

    - Résistance thermique R, en (m2.K)/W : Inverse du flux thermique à travers un mètre carréd'un système pour une différence de température d'un kelvin entre les deux faces de cesystème.

    - Résistance thermique totale RT, en (m2.K)/W : somme de la résistance thermique R d'une

    paroi et des résistances thermiques superficielles côtés intérieur et extérieur.

    - Résistance superficielle Rs, en m2.K/W: Inverse du flux thermique passant par mètre carré

    de paroi, de l'ambiance à la paroi pour une différence de température d'un kelvin entre celles-ci.- Isolation répartie : Isolation assurée exclusivement par l’épaisseur de la partie porteuse dela paroi (ex : blocs à perforations verticales en terre cuite, blocs en béton cellulaire).

    - Conductivité thermique 'équivalente' : Rapport de la résistance thermique d'une paroi surson épaisseur, en W/(m.K)

    - Maçonnerie courante : Maçonnerie couramment utilisée (à base de béton ou de terre cuite)de conductivité thermique équivalente λe > 0.7 W/(m.K)

    - Couche thermiquement homogène : Couche d'épaisseur constante ayant des propriétésthermiques uniformes ou considérées comme tel.

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    * Les couches à hétérogénéités faibles et régulières, peuvent être assimilée à une couchethermiquement homogène (ex. : murs en maçonnerie).* Un plancher à entrevous non isolant peut être assimilé à une couche thermiquementhomogène.* Une lame d'air d'épaisseur constante est considérée comme une couche thermiquementhomogène

    - Partie courante d’une paroi : Partie constituée d'une ou de plusieurs couches superposées,thermiquement homogènes.

    - Pont thermique structurel : Elément intégré dans la paroi, donnant lieu à des déperditionsthermiques supplémentaires.

    - Dimension caractéristique d'une paroi : Aire de la paroi, divisée par son demi-périmètre,en mètre.

    - Epaisseur 'équivalente' d'un système : Epaisseur d'un matériau thermiquement homogène,ayant la même résistance thermique que ce système, en mètre.

    b – Symboles

    Symbole Grandeur UnitéU Coefficient de transmission surfacique W/(m2.K)ψ Coefficient de transmission linéique W/(m.K)χ Coefficient de transmission ponctuel W/KR Résistance thermique m2.K/WA Surface m²

    l, L Longueur, largeur, linéaire mλ Conductivité thermique W/(m.K)

    ∆T Différence de température Kb Coefficient de réduction de la température -h Coefficient d'échange W/(m².K)

    2D, 3D Deux dimensions, trois dimensionsB' Dimension caractéristique md Epaisseur mv Vitesse m/s

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    c - Indices

    e Extérieuri Intérieurs Superficiel

    T, t TotalD DirectS Solu Non chauffée "Equivalent"iu Intérieur vers local non chaufféue Local non chauffé vers extérieura Par convection, par conductionr Par rayonnementm Moyenp Relatif à la paroig Relatif au solc Partie courante

    I.3 – Conventions

    I.3.1 – Matériaux

    Les propriétés thermiques des matériaux servant au calcul des parois opaques, doivent êtredéterminées selon le fascicule "Matériaux" des présentes règles.

    Pour les besoins de calcul des déperditions à travers le sol, la conductivité thermique du soldoit être prise égale à :

    a – La valeur réelle du site lorsqu'elle est connue. Cette valeur doit être moyennée sur uneprofondeur égale à la largeur du bâtiment en tenant compte de la teneur normale en eau.

    b – La valeur correspondante tirée du tableau 1 si la valeur réelle n'est pas connue.

    c – 2.0 W/(m.K) en absence de toute autre information.

    Description Conductivité thermique �W/(m.K)

    argile ou limon

    sable ou gravier

    roche homogène

    1.5

    2.0

    3.5

    Tableau I

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    I.3.2 – Résistances superficielles

    La méthode de calcul des résistances superficielles est donnée au § II.1.1, cependant et enabsence d'informations spécifiques sur les conditions aux limites des surfaces planes, lesrésistances superficielles, intérieure (Rsi) et extérieure (Rse), suivantes doivent être utilisées :

    Paroi donnant sur :- l'extérieur- un passage ouvert- un local ouvert(2)

    Rsi

    m2.K/W

    Rse(1)

    m2.K/W

    Rsi + Rse

    m2.K/WParoi verticale

    Flux horizontal0.13 0.04 0.17

    Flux ascendant

    Paroi Horizontale

    0.10 0.04 0.14

    Flux descendant

    0.17 0.04 0.21

    (1) Si la paroi donne sur un autre local non chauffé, Rsi s'applique des deux côtés

    Tableau II

    La valeur de Rsi pour le flux ascendant s'applique aux planchers dotés d'un système dechauffage intégré et aux entrepôts frigorifiques.

    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------(2) Un local est dit ouvert si le rapport de la surface totale des ses ouvertures permanentes sur l'extérieur, à sonvolume, est égal ou supérieur à 0.005 m2/m3. Ce peut être le cas, par exemple, d'une circulation à l'air libre,pour des raisons de sécurité contre l'incendie.

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    II – Méthodes de calcul

    Ce chapitre donne les méthodes de calcul du coefficient surfacique intrinsèque global Up et dela résistance thermique R d'une paroi opaque quelconque et fournit les formulescorrespondantes.Une alternative aux méthodes de calcul décrites ci-après, est la mesure de la paroi à la boîtechaude gardée conformément à la norme NF EN ISO 8990.

    La détermination du coefficient surfacique 'équivalent' Ue des parois en contact avec le sol oudonnant sur un vide sanitaire ou un sous-sol non chauffé, fait l'objet d'un calcul spécifiquedétaillé aux § II.2.2 et II.2.3.

    Les coffres de volets roulants, intégrés dans la baie, doivent être calculés comme faisant partiede la paroi vitrée, les autres doivent être calculés comme des parois opaques. La méthodegénérale de calcul des coffres de volet roulant est donné dans le fascicule "Parois vitrées"

    II.1 - Résistance thermique R

    La résistance thermique R d'une paroi est l'inverse du flux thermique à travers un mètre carréde paroi pour une différence de température d'un kelvin entre les deux faces de la paroi. Rs'exprime en m².K/W et elle est fonction des caractéristiques géométriques et thermiques desmatériaux constituants la paroi.

    A l'exception des résistances superficielles arrondis à deux chiffres significatifs, les valeursdes résistances thermiques utilisées dans les calculs intermédiaires doivent être calculées avecau moins 3 décimales.

    II.1.1. - Résistance superficielle

    a - surfaces planes

    La résistance superficielle Rs se calcule d'après la formule suivante :

    ras hh

    1R

    �� (1)

    oùhr est le coefficient d'échanges par rayonnement, en W/(m².K)

    avechr = � hro (2)hro = 4 Tm3 (3)

    ε est l'émissivité hémisphérique (corrigée) de la surfacehro est le coefficient de rayonnement d'un corps noir (voir tableau III)σ est la constante de Stefan-Boltzmann (5.67 × 10-8 W/(m².K4))Tm est la température moyenne de la surface et des surfaces environnantes, en K

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    Température moyenne Tm°C

    hroW/(m².K)

    -100102030

    4.14.65.15.76.3

    Tableau III – Valeurs de hro

    ha est le coefficient d'échanges par convection, en W/(m².K)

    – Faces intérieures

    Flux de chaleur haW/(m2.K)

    AscendantHorizontalDescendant

    5.02.50.7

    Tableau IV – Valeurs de hc sur les faces intérieures

    – Faces extérieuresha = 4 + 4 v (4)

    où v est la vitesse du vent à proximité de la surface en m/s

    Des valeurs de la résistance superficielle côté extérieur Rse, sont données dans le tableausuivant en fonction de la vitesse v du vent.

    Vitesse du ventm/s

    Rsem².K/W

    12345710

    0.080.060.050.040.040.030.02

    Tableau V – valeurs de Rse en fonction de la vitesse du vent

    NOTE :

    Les valeurs des résistances superficielles intérieures, Rsi et extérieures, Rse, données au § I.3.2ont été calculées avec une émissivité corrigé ε = 0.9 et hro calculé à 20°C côté intérieur et à0°C côté extérieur pour une vitesse de vent de 4 m/s.

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    b – surfaces non planes

    Les parties en saillie par rapport au plan des parois, telles que des poteaux de structure,peuvent être ignorées pour le calcul de la résistance thermique totale si elles sont constituéesd'un matériau dont la conductivité thermique n'excède pas 2 W/(m.K).

    Si la partie saillante est constituée d'unmatériau de conductivité thermiquesupérieure à 2 W/(m.K), et n'est pas isolée, larésistance superficielle, à appliquer à l'aireprojetée Ap de la paroi, doit être corrigéedans le rapport de l'aire projetée de la partiesaillante à son aire développée réelle A.

    Figure 1

    A

    ARR pssp � (5)

    oùRs est la résistance superficielle d'un composant planAp est l'aire projetée de la partie saillanteA est l'aire développée réelle de la partie saillante

    II.1.2. - Couches thermiquement homogènes

    II.1.2.1 – Couches solides

    Il s'agit de couches d'épaisseur constante, à hétérogénéités faibles et régulières pouvant êtreassimilées à des couches homogènes.La résistance thermique d'une couche homogène se calcule d'après la formule suivante :

    i

    ii

    eR

    �� (6)

    oùRi est la résistance thermique de la couche i, en m².K/Wei est l'épaisseur de la couche i, mesurée d'après sa mise en ouvre dans la paroi, en mètre.λi est la conductivité thermique utile de la couche i déterminée conformément au

    fascicule "Matériaux", en W/m.K).

    La résistance thermique d'un composant de bâtiment constitué de plusieurs couchessuperposées, thermiquement homogènes et perpendiculaires au flux de chaleur, est la sommedes résistances thermiques individuelles de toutes ces couches.

    R = Ri (7)

    II.1.2.2 - Espaces d’air

    Certains espaces d'air peuvent être considérés comme des couches thermiquementhomogènes. Cependant, leur résistance thermique doit faire l'objet d'un calcul spécifiquetenant compte des phénomènes convectifs et radiatifs.

    A

    Ap

    RsRsp

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    Les espaces d'air sont traités comme des milieux ayant une 'résistance thermique' parce que latransmission de chaleur par convection et par rayonnement y est à peu près proportionnelle àl'écart de température des faces qui les limitent.

    Sont traitées dans ce chapitre :

    1- Les lames d'air qui ont une largeur et une longueur toute deux supérieures à 10 foisl'épaisseur mesurée dans le sens du flux de chaleur.

    2- Les cavités d'air qui ont longueur ou une largeur comparable à leur épaisseur.3- Certains espaces non chauffés (combles perdus, garages, buanderies, …) lorsque leur

    enveloppe extérieure n'est pas isolée.

    Si l'épaisseur d'une lame d'air varie, il convient d'utiliser sa valeur moyenne pour calculer sarésistance thermique.

    Un traitement spécifique des espaces d'air, rencontrés dans les vitrages isolants et dans lesprofilés de menuiserie, est décrit dans le fascicule "Parois vitrées".

    a – Lames d'air

    La méthode de calcul donnée ci-après s'applique aux lames d'air dont l'épaisseur mesurée dansla direction du flux de chaleur n'excède pas 0.3 m . En cas où cette épaisseur dépasse 0.3 m, lecalcul de la déperdition doit être effectué en établissant un bilan thermique (coefficient b)comme décrit dans le fascicule "Généralités".

    a.1 – Lames d'air non ventilées

    Une lame d'air peut être considérée comme non ventilée s'il n'y a pas de disposition spécifiquepour un écoulement d'air la traversant.

    Une lame d'air non séparée de l'ambiance extérieure par une couche isolante mais comportantde petites ouvertures vers l'ambiance extérieure, peut aussi être considérée comme une lamed'air non ventilée, si ces ouvertures ne sont pas disposées de façon à permettre un écoulementd'air traversant et si elles ne dépassent pas :

    - 500 mm² par mètre de longueur pour les lames d'air verticales- 500 mm² par mètre de superficie pour les lames d'air horizontales

    La résistance thermique d'une lame d'air non ventilée se calcule d'après la formule suivante :

    rag hh

    1R

    �� (8)

    oùRg est la résistance thermique de la lame d'air, en m².K/Wha est le coefficient de convection/conduction, il s'exprime en W/(m².K) et se calcule

    d'après le tableau VI.

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    Sens du flux de chaleur haW/(m².K)

    Horizontal Max (1.25 ; 0.025/d)

    Ascendant Max (1.95 ; 0.025/d)

    Descendant Max (0.12 d-0.44 ; 0.025/d)

    Tableau VI

    d étant l'épaisseur de la lame, en mètre, dans la direction du flux de chaleur

    hr est le coefficient de rayonnement ; il s'exprime en W/(m².K) et se calcule comme suit :

    hr = E hrooùE est l'émittance entre les deux surfaces :

    1

    211

    11E

    ��

    ��

    ��

    ��

    �� (9)

    ε1 et ε2 sont les émissivités hémisphériques (corrigées) des surfaces limitant lalame d'air. La valeur utile de l'émissivité doit tenir compte de l'effet deternissement des surfaces avec le temps. A défaut de valeurs utiles donnéesdans un document d'Avis Technique prendre ε1 = ε2 = 0.9.

    hro est le coefficient de rayonnement du corps noir (voir tableau III)

    Des valeurs par défaut de la résistance thermique, sont données au tableau suivant pour deslames d'air non ventilées dont les émissivités des deux faces sont au moins égales à 0.8. Lesvaleurs de la colonne "horizontal" s'appliquent également à des flux thermiques inclinésjusqu'à ± 30 % par rapport au plan horizontal.

    Résistance thermique R(m².K)/W

    Epaisseur de lalame d’air

    mm Flux ascendant Flux horizontal Flux descendant05710152550100300

    0.000.110.130.150.160.160.160.160.16

    0.000.110.130.150.170.180.180.180.18

    0.000.110.130.150.170.190.210.220.23

    - Ces valeurs correspondent à une température moyenne de la lame d'air de 10°C

    - Les valeurs intermédiaires peuvent être obtenues par interpolation linéaire.

    Tableau VII

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    a.2 – Lames d'air faiblement ventilées

    Il s'agit de lames d'air dans lesquelles il y a un écoulement d'air limité du fait d'ouverturescommuniquant avec l'ambiance extérieure, comprises dans les plages suivantes :

    - > 500 mm² mais < 1500 mm² par m de longueur pour les lames d'air verticales- > 500 mm² mais < 1500 mm² par m² de superficie pour les lames d'air horizontales

    La résistance thermique d'une lame d'air faiblement ventilée est égale à la moitié de cellecorrespondant à une lame d'air non ventilée. Néanmoins, si la résistance thermique descouches situées entre la lame d'air et l'ambiance extérieure est supérieure à 0.15 m².K/W, celleci doit être remplacée par la valeur 0.15 m².K/W.

    a.3 – Lames d'air fortement ventilées

    Il s'agit de lames d'air dont les orifices d'ouverture vers l'ambiance extérieure excèdent :

    - 1500 mm² par m de longueur pour les lames d'air verticales- 1500 mm² par m² de superficie pour les lames d'air horizontales

    Dans ce cas on néglige la résistance thermique de la lame d'air et de toute couche située entrela lame d'air et l'ambiance extérieure. Tout se passe comme si la face extérieure de la paroi sesituait à la face intérieure de la lame d'air à laquelle on applique une résistance superficielleégale à Rsi.

    Figure 2 – Traitement des parois à lame d'air fortement ventilée

    b – Cavités d'air

    Il s’agit de petits espaces d’air dont la largeur estinférieure à 10 fois l'épaisseur (b < 10 d).La résistance thermique d'une cavité d'air estdonnée par la formule suivante :

    Figure 3

    RsiRse RsiRsi

    Avant Après

    Lame d’airfortementventilée

    b

    d Flux

    �1

    �2

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    ��

    ��

    ���

    ��

    ������

    bd

    bd

    11hE21h

    1R

    2

    roa

    g (10)

    oùRg est la résistance thermique de la cavité d'air, en m².K/Wd est l'épaisseur de la cavité, mesuré dans la direction du flux de chaleur, en mètreb est la largeur de la cavité, en mètrehro , E et ha, sont respectivement calculés d'après les formules (3), (9) et le tableau VI.

    Pour une cavité de forme non rectangulaire, prendre la résistance thermique d'un viderectangulaire ayant la même superficie et le même rapport de forme (b/d) que la cavité réelle.

    c – Espaces non chauffés

    Lorsque l'enveloppe extérieure de certains espaces non chauffés n'est pas isolée, les méthodessimplifiées suivantes peuvent s'appliquer en assimilant l'espace non chauffé à une résistancethermique équivalente (une méthode plus précise pour la prise en compte des déperditions àtravers les espaces non chauffés est donnée au fascicule "Généralités").

    c.1 – Combles non aménagés

    En cas d'un plancher haut isolé situé sous un comble non aménagé, l'espace d'air du combleainsi que la toiture, peuvent être assimilés à une couche d'air thermiquement homogène dontla résistance thermique est donnée ci-après :

    Caractéristiques du toit Ru1

    2

    3

    4

    Toit à tuiles sans écran, panneaux ou équivalent

    Toit en feuilles, ou toit en tuiles avec écran ou panneaux ouéquivalent sous les tuiles

    Comme 2 mais avec revêtement à faible émissivité en sous-facede la toiture

    Toit doublé de panneaux et écran

    0.060.2

    0.3

    0.3

    Ru comprend la résistance thermique de l'espace d'air et la résistance de la toiture enpente. Elle ne comprend pas la résistance superficielle Rse de la toiture.

    Tableau VIII – résistance thermique équivalente des combles

    c.2 – Autres espaces

    Lorsque le bâtiment a un petit espace non chauffé contigu (garages, abris, buanderies, ..),l'ensemble constitué de l'espace non chauffé et des composants de construction externes, peutêtre assimilé à une couche homogène ayant une résistance thermique Ru donnée par :

    ue

    iuu A

    A4.009.0R �� (avec Ru ≤ 0.5 m².K/W) (11)

    oùAiu est la surface totale des composants séparant l'intérieur du local non chauffé, en m²Aue est la surface totale des composants séparant le local non chauffé de l'extérieur, en m²

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    II.1.3 - Couches thermiquement hétérogènes

    Il s'agit de couches présentant une forte hétérogénéité due principalement à la présencesimultanée de deux ou plusieurs matériaux ayant des conductivités thermiques différentes.Le transfert de chaleur par conduction à travers une couche thermiquement hétérogène estgénéralement de nature bidimensionnelle sauf cas particuliers où l'hétérogénéité est régulièreet le transfert est mono dimensionnel (exemple : paroi en briques pleines avec des joints demortier verticaux et horizontaux).

    La résistance thermique R d'une couche hétérogène se calcule d'après la formule suivante :

    sesip

    RRU1

    R ��� (12)

    Rsi, Rse Sont les résistances superficielles de la paroi côtés intérieur et extérieur,déterminées selon § I.3.2, en m².K/W.

    Up est le coefficient de transmission surfacique en W/(m².K) de la couche, déterminéselon le § II.2.

    II.2 – Coefficient de transmission surfacique U

    Le coefficient de transmission surfacique Up d'une paroi est le flux thermique en régimestationnaire par unité de surface, pour une différence de température d'un kelvin entre lesmilieux situés de part et d'autre de cette paroi. Il s'exprime en W/(m².K) et il est fonction descaractéristiques géométriques et thermiques des matériaux et des résistances superficielles.

    Les valeurs des coefficients surfaciques utilisées dans des calculs intermédiaires de paroisopaques, doivent être calculées avec au moins 3 décimales. Les valeurs de U servant au calculde Ubât doivent être exprimées avec deux chiffres significatifs.

    II.2.1 – Parois donnant sur l'extérieur ou sur un local non chauffé

    Une paroi qui donne sur l'extérieur ou sur un local non chauffé (à l'exception des videssanitaires et des sous-sols non chauffés) est caractérisée par son coefficient intrinsèque Up.

    Les déperditions à travers les parois en contact avec le sol ou donnant sur un vide sanitaire ouun sous-sol non chauffé, sont exprimées à l'aide d'un coefficient de transmission surfacique'équivalent' Ue calculé en fonction des caractéristiques intrinsèques de la paroi et de sonenvironnement (voir § II.2.2 et II.2.3).

    En cas de toitures inversées, le coefficient de transmission surfacique doit être majoré de lavaleur ∆U pour tenir compte des déperditions supplémentaires dues à l'écoulements d'eauentre la couche isolante et la couche d'étanchéité. (se reporter aux documents d'AvisTechnique)

    II.2.1.1 – Formules générales

    Les formules données ci-après dépendent de la configuration géométrique et de la constitutionde la paroi.

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    A – Parois constituées de couches thermiquement homogènes

    A.1 – Couches perpendiculaires au fluxtraversant la paroi

    (ex. : planchers munis d’une chape flottante -partie courante d'un mur à isolation rapportée)Aucun pont thermique structurel significatif nedoit traverser les interfaces entre couches.

    Figure 4

    Le coefficient de transmission surfacique de la paroi se calcule d'après la formule suivante :

    sesip RRR

    1U

    ��� (13)

    oùUp est le coefficient de transmission surfacique global de la paroi, en W/(m².K).Rsi, Rse Sont les résistances superficielles côtés intérieur et extérieur de la paroi,

    déterminées selon § I.3.2, en m².K/W.R est la résistance thermique de la paroi, en m².K/W, déterminée comme étant la

    somme des résistances thermiques de toutes les couches : R = Ri

    A.2 – Couches parallèles au flux traversant laparoi

    Chaque section i parallèle au flux peut être àson tour constituée de plusieurs couches jsuperposées et perpendiculaires au flux.(ex.: Blocs pleins sans revêtement avec jointshorizontaux et verticaux)

    Figure 5

    Le coefficient de transmission surfacique de la paroi se calcule d'après la formule suivante :

    ���

    i i

    i iip A

    AUU (14)

    oùUp est le coefficient de transmission surfacique global de la paroi, en W/(m².K).Ui est le coefficient de transmission surfacique de la section i, il s'exprime en

    W/(m².K) et se calcule d'après la formule (13) avec :

    R est la résistance thermique de la section i , en m².K/W, déterminée comme étant la somme des résistances thermiques des

    couches j : R = Rj

    Ai est la surface de la couche i, perpendiculaire au flux de chaleur, en m².

    R1

    R2

    Rsi

    R3

    Rse

    Rsi

    Rs

    U1 U2

    i

    j R1R2

    R3

    i

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    B – Parois incluant des ponts thermiques structurels

    Cette famille regroupe la majorité des cas deparois opaques (ex. : murs à isolationrapportée - rampants de toitures - plancherssous combles perdus - bardages industriels).

    Les ponts thermiques structurels sontgénéralement créés par des ossatures porteusesou par des dispositifs de fixation de la coucheisolante à la paroi. Ils peuvent être ponctuels(pattes d'attaches, vis de fixation, ..) ou filants(ossatures bois ou métalliques, joints demortier de maçonnerie isolante, etc…).

    Figure 6

    Le coefficient global Up de la paroi se calcule en fonction du coefficient surfacique en partiecourante Uc et des coefficients linéiques, ψ, et ponctuels, χ, des ponts thermiques structurels.

    A

    LUU i j jiicp

    � � ����� (15)

    oùUp est le coefficient de transmission surfacique global de la paroi, en W/(m².K).Uc est le coefficient surfacique en partie courante de la paroi calculé selon la formule (13)�i est le coefficient linéique du pont thermique structurel i, calculé selon § II du fascicule

    "Ponts thermiques", en W/(m.K).�j est le coefficient ponctuel du ponts thermique structurel j, calculé selon § II du

    fascicule "Ponts thermiques", en W/K.Li est le linéaire du pont thermique structurel i, en mètre.A est la surface totale de la paroi, en m².

    Des valeurs par défaut de � et de �, correspondant à des ponts thermiques structurelscourants, sont données au § III.3

    C – Toutes parois

    La méthode numérique décrite dans ce paragraphe est générale, elle s'applique à toutes lesparois sans exception. Cependant son application systématique exige souvent unemodélisation en trois dimensions (3D) de la paroi, en conséquence cette méthode n'estconseillée qu'en cas de parois où la distinction entre partie(s) courante(s) et ponts thermiquesstructurels, s'avère difficile.

    Le calcul de U consiste à modéliser numériquement la paroi entière ou bien un ou plusieurséléments répétitifs de la paroi. Cette modélisation doit être conforme à la norme NF EN ISO10211 parties 1 ou 2, et elle doit aboutir à la détermination du flux total � traversant lemodèle.

    Le coefficient de transmission surfacique de la paroi se calcule d'après la formule suivante :

    Rail métallique (ψ2)

    Ossature bois (ψ1)

    Attache ponctuelle (χ)

    Partie courante (Uc)

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    TAUp ��

    �� (16)

    oùUp est le coefficient de transmission surfacique global de la paroi, en W/(m².K).� est le flux total exprimé en W (calcul 3D) ou en W/m (calcul 2D).A est la surface du modèle, traversée par le flux, en m² (3D) ou en m (2D)∆T est la différence de température entre les ambiances intérieure et extérieure, en K

    En cas où la paroi contienne plusieurs éléments répétitifs, Up se calcule en fonction de leurscoefficients respectifs Upi au prorata de leurs surfaces correspondantes :

    ii

    ipiip A

    )A.U(U

    � (17)

    Un élément répétitif est un élément de même épaisseur que la paroi mais de dimensions plusréduites, qui dupliqué, permet de reconstituer la paroi entière ou une partie de celle-ci.

    Figure 7

    II.2.1.2 – Calcul de parois opaques courantes

    On propose ici de traiter des configurations types de parois opaques (ou des composants deparois) assez courantes dans le bâtiment. Les configurations de parois non traitées dans cettepartie peuvent être calculées selon § II.2.1.1.

    Pour chaque famille de paroi, une fiche correspondante fourni les informations suivantes :

    1 - Schéma de paroi, donné à titre d'exemple.2 - Identification de la partie courante et des ponts thermiques structurels éventuels.3 - Désignation de la méthode de calcul la plus appropriée.4 - Recommandations à respecter pour le bon déroulement du calcul.6 - Incidences possibles des ponts thermiques structurels sur le coefficient surfacique en

    partie courante de la paroi, (∆U/Uc) exprimées en pourcentage.5 - Des références à d'éventuelles valeurs par défaut données dans le document.

    Elément répétitifUp

    Elément répétitif

    Up

    Entrevous PSE

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    a.– Murs lourds à isolation répartie

    Figure 8

    Information Description

    - partie courante

    - Ponts thermiquesstructurels

    - Âme du bloc (sans cloisons extérieures éventuelles) +revêtements intérieur et extérieur

    - Joints entre les blocs (y compris l'effet des cloisonsextérieures des blocs à alvéoles).

    - Méthode de calcul 1

    - Méthode de calcul 2 *

    (Etapes 2.1 à 2.3)

    1 - Calcul direct de Up (modèle 3D + formule (16))

    2.1 - Calcul de Uc (modèle 2D + formule (16))

    2.2 - Calcul de ψi (modèle 2D)2.3 - Calcul de Up (formule (15))

    - Recommandations - En cas de blocs de terre cuite et pour les cloisons inclinéespar rapport au plan de la paroi, on peut utiliser laconductivité thermique moyenne λ = (λ⊥ +λ//)/2

    - Les coupes verticales et horizontales pratiquées dans lemur et servant aux modèles numériques 2D, doivent êtrelocalisées de manière à conserver le rapport entre lamatière et les cavités d'air éventuelles (cas par exemple demaçonnerie alvéolée en terre cuite).

    - Les dimensions des coupes pour les modèles 2D doiventêtre prises sur l'élément répétitif.

    - Dans la formule (16) prendre χj = 0- Marge d’impact des ponts

    thermiques structurels�U/Uc

    - Murs en béton cellulaire Entre 5 et 35 %

    - Murs en Terre cuite Entre 30 et 45 %

    - Valeurs par défaut - U, R des murs en béton cellulaire : (voir § III.2)* méthode conseillée

    Uc

    ����

    Elément répétitif

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    b – Murs lourds à isolation rapportée

    Figure 9

    Information Description- partie courante- Ponts thermiquesstructurels

    - Mur porteur + couche isolante + lames d’air éventuelles +revêtements

    - Ossatures filantes : ψ- Pattes d'attache : χ- Tige de fixation : χ- Plots de colle : χ

    - Méthode de calcul 1(Etapes 1.1 à 1.2)

    - Méthode de calcul 2 *(Etapes 2.1 à 2.5)

    1.1 - Calcul de R mur porteur + revêtement :Mur en maçonnerie : (modèles 2D + formules (16) et(12))Mur en couche(s) homogène(s) : (formules (6) et (7))

    1.2 - Calcul de Up (modèle 3D + formule (16))

    2.1 – Idem 1.12.2 - Calcul de Uc (formule (13)2.3 - Calcul de ψi (modèle 2D ou valeurs par défaut)2.4 - Calcul de χj (modèle 3D ou valeurs par défaut)2.5 – Calcul de Up (formule (15)

    - Recommandations - Les ponts thermiques structurels situés de part et d'autre del'isolant sans pour autant en réduire l'épaisseur, peuvent êtrenégligées.

    - Négliger les plots de colle et la lame d'air qui en résulte, dans lecas d'un complexe intérieur collé.

    - Ne pas omettre les éléments métalliques des modèlesnumériques

    - Marge d’impact desponts thermiquesstructurels �U/Uc

    - Isolation par l'intérieur : Entre 1 et 45 %- Isolation par l'extérieur : Entre 5 et 40 %

    - Valeurs par défaut - R parois de maçonnerie courante : voir § III.1- ψ ponts thermiques structurels : voir § III.9

    * méthode conseillée s'il existe des valeurs par défaut de ψ et de χ sinon utiliser la méthode 1

    Vis métallique

    ��

    ��

    Uc

    Rail métallique vertical

    Rail métallique horizontal

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    c – Murs légers à ossature bois ou métallique

    Figure 10

    Information Description- partie courante :- Ponts thermiques

    structurels :

    - Couches d’isolants + lames d’air éventuelles + revêtements

    - Ossatures filantes,

    - Pattes d'attache

    - Vis de fixation

    - Méthode de calcul 1

    - Méthode de calcul 2 *(Etapes 2.1 à 2.4)

    1 - Calcul direct de Up (modèle 3D + formule (16))

    2.1 - Calcul de Uc (formule (13))

    2.2 - Calcul de ψi (modèle 2D ou valeurs par défaut)2.3 - Calcul de χj (modèle 3D)2.4 – Calcul de Up (formule (15))

    - Recommandations - Les ponts thermiques structurels situés de part et d'autre del'isolant, sans pour autant en réduire l'épaisseur totale,peuvent être négligées

    - Ne pas omettre les éléments métalliques des modèlesnumériques

    - Impact des pontsthermiques structurels :�U/Uc

    - Ossatures en bois : Entre 5 et 15 %

    - Ossatures métalliques : Entre 20 et 30 %

    - Valeurs par défaut - ψ de ponts thermiques structurels ossature bois : voir §III.9

    * méthode conseillée s'il existe des valeurs par défaut de ψ et de χ sinon utiliser la méthode 1

    Attache ponctuelle

    Ossature métallique filante

    Rail métallique filantOssature en bois, filante

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    d – Bardages métalliques et toitures double peau

    Figure 11

    Information Description- partie courante- Ponts thermiquesstructurels

    - Couche d’isolant + lames d’air éventuelles + parements

    - Retours des plateaux métalliques, (�)

    - Vis de fixation de la tôle de bardage, (�)

    - Jonction entre ossature verticale et retour des plateaux (�)

    - Méthode de calcul 1

    - Méthode de calcul 2 *(Etapes 2.1 à 2.4)

    1 - Calcul direct de Up (modèle 3D + formule (16))

    2.1 - Calcul de Uc (formule (13))

    2.2 - Calcul de ψi (modèle 2D ou valeurs par défaut)2.3 - Calcul de χj (modèle 3D)2.4 – Calcul de Up (formule (15))

    - Recommandations - Les ponts thermiques structurels situés de part et d'autre del'isolant (sans pour autant en réduire l'épaisseur totale),peuvent être négligées

    - Ne pas omettre les éléments métalliques des modèlesnumériques

    - On néglige la résistance des lames d'air formées par lesnervures du bardage.

    - Marge d’impact desponts thermiquesstructurels �U/Uc

    - Isolant inséré en plateau : Entre 50 et 80 %

    - Isolant filant devant bardage : Entre 30 et 60 %

    - Valeurs par défaut - ψ de ponts thermiques structurels : voir § III.9* méthode conseillée s'il existe des valeurs par défaut de ψ et de χ sinon utiliser la méthode 1

    Isolant inséré en plateau Isolant filant devant bardage

    ��

    Compression du deuxième lit d'isolant

    Uc�

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    e – Panneaux sandwich

    Figure 12

    Information Description- partie courante- Ponts thermiques

    structurels

    - Couche d’isolant + parements

    - Emboîtement entre panneaux, (��)

    - Raccords entre panneaux, (��)

    - Vis de fixation du panneau à l'ossature, (�1)

    - Jonction entre ossature principale et raccord de panneaux (�2)

    - Méthode de calcul 1

    - Méthode de calcul 2 *(Etapes 2.1 à 2.4)

    1 - Calcul direct de Up (modèle 3D + formule (16))

    2.1 - Calcul de Uc (formule (13))

    2.2 - Calcul de ψi (modèle 2D ou valeurs par défaut)2.3 - Calcul de χj (modèle 3D)2.4 – Calcul de Up (formule (15))

    - Recommandations - Les ponts thermiques structurels situées de part et d'autre del'isolant, sans pour autant en réduire l'épaisseur totale,peuvent être négligées

    - Ne pas omettre les éléments métalliques des modèlesnumériques

    - En cas de panneaux à épaisseur variable, une modélisationnumérique de la partie courante est préconisée puisqu'ellepermet la prise en compte de la variation de l'épaisseurd'isolant.

    - Marge d’impact desponts thermiquesstructurels �U/Uc

    - Paroi sans raccords : Entre 5 et 15 %

    - Paroi avec raccords : Entre 10 et 40 %

    - Valeurs par défaut − non* méthode conseillée s'il existe des valeurs par défaut de ψ et de χ sinon utiliser la méthode 1

    Raccord horizontal entrepanneaux

    Emboîtement vertical et fixationdes panneaux à l'ossature

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    f – Planchers lourds à isolation rapportée

    Figure 14

    Information Description- partie courante

    - Ponts thermiquesstructurels

    - Si dalle pleine : dalle + couche isolante + revêtements

    - Si plancher à entrevous : Difficile à identifier

    - Fixations ponctuelles éventuelles de l'isolant (�)- Poutrelles et cloisons des entrevous (si dalle à entrevous)

    - Méthode de calcul 1 *

    (Etapes 1.1 à 1.4)

    Pour les toituresinversées, se rapporteraux documents d'AvisTechnique.

    1.1 - Calcul de R dalle porteuse + revêtement :

    Dalle à entrevous en maçonnerie : (modèles 2D + formules(16) et (12) ou valeurs par défaut)

    Dalle à couche(s) homogène(s) : (formules (6) et (7))

    1.2 - Calcul de U plancher sans l'effet des fixationsponctuelles (modèle 2D + formule (16))

    1.3 - Calcul de χj (modèle 3D ou valeurs par défaut)1.4 - Calcul de Up (formule (15) en attribuant à Uc la valeur de

    U obtenue à l'étape 1.2.

    - Recommandations - Utiliser les valeurs par défaut de χ fixations ponctuelles- En cas de chape flottante sur plaque à plots supports de tubes

    de planchers chauffants, négliger les plots pour le calcul dela résistance de la plaque d'isolant

    - Marge d’impact desponts thermiquesstructurels �U/Uc

    - Dalle pleine : Entre 0 et 10 %

    - Dalle à entrevous : Uc non défini

    - Valeurs par défaut - R, planchers à entrevous béton ou terre cuite : voir § III.3* méthode conseillée

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    g – Planchers lourds à isolation répartie

    Figure 13

    Information Description- partie courante

    - Ponts thermiques structurels

    - Plancher + revêtements

    - Inexistants

    - Méthode de calcul 1

    - Méthode de calcul 2 *

    1 - Calcul direct de Up (modèle 3D + formule (16))

    2 - Calcul de Up selon la formule (13)

    - Recommandations - pas de recommandations spécifiques

    - Marge d’impact des pontsthermiques structurels �U/Uc

    - 0 %

    - Valeurs par défaut - non* méthode conseillée

    h – Planchers à entrevous PSE

    Figure 10

    Information Description- partie courante

    - Ponts thermiquesstructurels

    - Difficile à identifier

    - Poutrelles de béton

    - Fixations ponctuelles éventuelles du revêtement en sous face

    - Jeux verticaux de jonction entre languettes

    - Méthode de calcul 1 *

    (Etapes 1.1 à 1.3)

    1.1 - Calcul de U plancher sans l’effet des fixations ponctuelles(modèle 2D + formule (16))

    1.2 - Calcul des fixations ponctuelles éventuelles χj (modèle 3Dou valeurs par défaut)

    1.3 - Calcul de Up (formule (15) en attribuant à Uc la valeur de Uobtenue à l'étape 1.1.

    - Recommandations - Utiliser les valeurs par défaut de χ fixations ponctuelles

    - Marge d’impact desponts thermiquesstructurels �U/Uc

    - N’a pas de sens si pas de partie courante

    - Valeurs par défaut - R, planchers à entrevous polystyrène (effet des fixationsponctuelles exprimé en terme de perte de résistance ∆R): voir §III.4

    * méthode conseillée

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    i – Planchers ou rampants à ossature bois

    Figure 16

    Information Description- partie courante- Ponts thermiquesstructurels :

    - Couche(s) d’isolant + lames d’air éventuelles + parements

    - Ossatures en bois, (��) (Figures 16.a, b, c)

    - Rails métalliques, (��) (Figure 16.a)

    - Suspentes métalliques éventuels, (�1) (Figure 16.a)

    - Jonction entre panne et chevron (�2) (Figure 16.c)

    - Méthode de calcul 1

    - Méthode de calcul 2 *(Etapes 1.1 à 1.4)

    1 - Calcul direct de Up (modèle 3D + formule (16))

    1.1 - Calcul de Uc selon la formule (13),

    1.2 - calcul de ψi (modèle 2D ou valeurs par défaut)1.3 - Calcul de χj (modèle 3D ou valeurs par défaut)1.4 - Calcul de Up (formule (15))

    - Recommandations : - Les ponts thermiques structurels situées de part et d'autre del'isolant sans pour autant en réduire l'épaisseur totale,peuvent être négligées

    - Ne pas omettre les éléments métalliques des modèlesnumériques

    - Si rampant, négliger la résistance thermique des couchessituée au-dessus des chevrons..

    - Marge d’impact desponts thermiquesstructurels �U/Uc

    - Entre 5 et 25 %

    - Valeurs par défaut - ψ, χ des ponts thermiques structurels : voir § III.9* méthode conseillée s'il existe des valeurs par défaut de ψ et de χ sinon utiliser la méthode 1

    Ossature en bois

    b - Plancher

    Ossature en bois

    Suspentes métalliques Rail métallique, filant

    a - Plancher ou rampant

    c - rampant

    Chevron

    Panne

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    II.2.2 – Parois en contact avec le sol

    Les déperditions à travers les parois en contact avec le sol ne dépendent pas uniquement descaractéristiques intrinsèques de la paroi, mais aussi du flux de chaleur à travers le sol. Ellessont exprimées au moyen d'un coefficient surfacique 'équivalent' dont la méthode de calcul estdonnée ci-après (une méthode numérique alternative est décrite dans la norme NF EN 10211).Des valeurs par défaut du coefficient surfacique équivalent Ue de planchers bas sur terre plein,sont données au § III.2.4

    II.2.2.1 - Paramètres de calcul

    a.1 - Dimension caractéristique du plancher :

    PA

    ’B2

    1� (18)

    oùB' est la dimension caractéristique du plancher, en mètreA est l'aire du plancher bas en contact avec le solP est le périmètre du plancher bas mesuré du côté intérieur, en mètre

    a.2 - Epaisseur équivalente du plancher en contact avec le sol :

    dt = w + �s (Rsi + Rf + Rse) (19)où

    dt est l'épaisseur 'équivalente' du plancher, égale à l'épaisseur du sol ayant la mêmerésistance thermique totale que ce plancher, en mètre.

    w est l'épaisseur totale du mur, toutes couches comprises, en mètre.λs est la conductivité thermique du sol non gelé déterminée selon § I.3.1, en W/(m.K)Rf est la résistance thermique du plancher en contact avec le sol toutes couches

    continues comprises, en m2.K/W.Rsi, Rse Sont les résistances superficielles de la paroi côtés intérieur et extérieur,

    déterminées selon § I.3.2, en m².K/W.

    a.3 - Epaisseur équivalente des murs enterrés :

    dw = �s (Rsi + Rw + Rse) (20)où

    dw est l'épaisseur 'équivalente' du mur enterré, égale à l'épaisseur du sol ayant la mêmerésistance thermique totale que le mur, en mètre.

    Rw est la résistance thermique du mur enterré toutes couches comprises, en m2.K/W.

    a.4 – Autres paramètres

    D est la largeur ou la profondeur de l'isolation périphérique respectivement horizontaleou verticale, en m.

    Rn est la résistance thermique de l'isolation périphérique horizontale ou verticale (ou dumur de fondation) en m2.K/W.

    dn est l'épaisseur de l'isolation périphérique (ou du mur de fondation), en mètre.z est la profondeur moyenne au-dessous du sol de la face inférieure du plancher bas du

    sous-sol chauffé, en mètre

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    II.2.2.2 – Planchers

    a – Planchers sur terre plein

    Le coefficient de transmission surfacique 'équivalent' Ue d'un plancher bas sur terre pleins'exprime en W/(m².K) et se calcule d'après les formules suivantes :

    * Plancher à isolation continue (figure 17) ce UU � (21)

    * Plancher à isolation périphérique (figure 18)’B

    2UU ce��

    �� (22)

    Figure 17 Figure 18

    Uc est le coefficient surfacique 'équivalent' du plancher sans l'effet de l'isolationpériphérique :

    Si dt < B' ���

    ����

    ��

    ����

    � 1d

    ’Bln

    d’B2

    Utt

    sc (23)

    Si dt ≥ B't

    sc d’B457.0

    U�

    �� (24)

    �� est un terme correctif qui tient compte de la présence d'une isolation périphérique :

    Horizontale ��

    ��

    ����

    ����

    ��

    ����

    ����

    ��

    ��

    ���� 1’dd

    Dln1

    dD

    lntt

    s (25)

    Verticale ��

    ��

    ����

    ����

    ��

    ����

    ����

    ��

    ��

    ���� 1’dd

    D2ln1

    dD2

    lntt

    s (26)

    d' étant l'épaisseur supplémentaire 'équivalente' résultant de la couche d'isolantpériphérique, elle s'exprime en mètre et se calcule d'après la formule suivante :

    d’ = �s Rn - dn (27)

    Rw

    R

    D

    D d

    wR

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    b – Planchers bas de sous-sol chauffé

    Le coefficient de transmission surfacique'équivalent' Ue d'un plancher bas en sous-solchauffé s'exprime en W/(m².K) et se calculed'après les formules suivantes :

    Figure 19

    Si ���

    ��� �

    2z

    dt < B’����

    ����

    ��

    ���

    �� 1

    2z

    d

    ’Bln

    2z

    d’B

    2U

    tt

    se (28)

    Si ���

    ��� �

    2z

    dt � B’

    2z

    d’B457.0U

    t

    se

    ��

    �� (29)

    c – Planchers enterrés

    Le coefficient de transmission surfacique'équivalent' Ue d'un plancher haut enterrés'exprime en W/(m².K) et se calcule d'après laformule suivante :

    � ���

    i seisie RRR

    1U (30) Figure 20

    � i iR est la somme des résistances thermiques de toutes les couches i comprises entre la faceinférieure du plancher et la face supérieure du sol (voir figure 20), déterminée selon §II.I.2 ou II.1.3.

    II.2.2.3 – Murs enterrés

    Le coefficient de transmission surfacique 'équivalent' Ue d'un mur enterré s'exprime enW/(m².K) et se calcule d'après la formule suivante :

    Si dw ≥ dt ���

    ����

    ����

    ����

    ��

    ���

    � 1dz

    lnzd

    d5.01

    z2

    Uwt

    tse (31)

    Si dw < dt ���

    ����

    ����

    ����

    ��

    ���

    � 1dz

    lnzd

    d5.01

    z2

    Uww

    wse (32)

    w

    Rz > 0 Sous-sol

    chauffé

    Ri

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    II.2.3 – Parois donnant sur vide sanitaire ou sur un sous-sol non chauffé

    Les déperditions à travers les parois donnant sur vide sanitaire ou sur un sous-sol non chaufféne dépendent pas uniquement des caractéristiques intrinsèques de la paroi, mais aussi du fluxde chaleur à travers le sol et à travers l'espace non chauffé. Elles sont exprimées au moyend'un coefficient surfacique 'équivalent' dont la méthode de calcul est donnée ci-après (uneméthode numérique alternative est décrite dans la norme NF EN 10211).Des valeurs par défaut du coefficient surfacique équivalent Ue de planchers bas donnant survide sanitaire, sont données au § III.2.5

    II.2.3 1 - Paramètres de calcul

    Les paramètres de calcul donnés au § II.2.1.2 et les paramètres suivants sont utilisés pour lecalcul de Ue.

    dg est l'épaisseur 'équivalente' de toute isolation posée sur le sol, exprimé en mètre etcalculée d'après la formule suivante :

    dg = w + �s (Rsi + Rg + Rse) (33)

    Rg étant la résistance thermique de toute isolation posée sur le sol, en m².K/W.Uf est le coefficient de transmission surfacique total du plancher bas donnant sur l'espace

    non chauffé, il tient compte de l'effet des liaisons intermédiaires du plancher :

    A

    LUU k kkpf

    � ��� (34)

    oùUp est le coefficient surfacique du plancher bas exprimé en W/(m².K) et calculé

    selon § II.2ψk est le coefficient linéique de la liaison intermédiaire k du plancher bas, exprimé

    en W/(m.K) et déterminé selon le fascicule "ponts thermiques".Lk est le linéaire de la liaison intermédiaire, en mètreA est la surface intérieure du plancher bas, en m².

    h est la hauteur moyenne de la face supérieure du plancher au dessus du niveau du solextérieur, en mètre.

    z est la profondeur moyenne du sol du vide sanitaire au-dessous du niveau du solextérieur, en m.

    p est le périmètre du vide sanitaire ou du sous-sol non chauffé, en mètreUw est le coefficient surfacique global du mur du vide sanitaire situé au dessus du niveau

    du sol, exprimé en W/(m².K) et calculé selon § II.2.ε est l'aire des ouvertures de ventilation divisée par le périmètre du vide sanitaire en

    m2/m.fw est le facteur de protection contre le vent.v est la vitesse moyenne du vent à 10 m de hauteur, en m/s.

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    II.2.3 2 - Planchers sur vide sanitaire

    La méthode de calcul ci-après traite du casclassique de vide sanitaire dans lequel l'espacesous plancher est ventilé naturellement parl'extérieur. En cas de ventilation mécanique,ou si le taux de renouvellement d'air estspécifié, se reporter à la norme NF EN ISO13370.

    Le coefficient de transmission surfacique'équivalent' Ue d'un plancher donnant sur unvide sanitaire s'exprime en W/(m².K) et secalcule d'après la formule suivante :

    Figure 21

    xgfe UU1

    U1

    U1

    ��� (35)

    oùUf est le coefficient de transmission surfacique global du plancher bas déterminé selon la

    formule (35) et exprimé en W/(m².K).Ug est le coefficient de transmission thermique correspondant au flux de chaleur à travers

    le sol, exprimé en W/(m².K) :

    Si z ≤ 0.5 m Ug se calcule d'après la formule (24) en remplaçant dt par dg

    Si z > 0.5 m bwbfg UApz

    UU �� (36)

    Ubf correspond aux déperditions par le sol du vide sanitaire et calculé d'après laformule (29) en remplaçant dt par dg.

    Ubw correspond aux déperditions à travers la partie enterrée du mur desoubassement et calculé d'après la formule (31) ou la formule (32) enremplaçant dt par dg.

    Ux est un coefficient de transmission surfacique équivalent correspondant au flux dechaleur à travers les murs du vide sanitaire et à celui résultant de la ventilation du videsanitaire, exprimé en W/(m².K) et calculé d'après la formule suivante :

    ’Bfv1450

    ’BUh2

    U wwx�

    �� (37)

    Si h varie le long du périmètre du plancher, il convient d'utiliser sa valeur moyenne.Des valeurs forfaitaires de fw sont données dans le tableau suivant :

    Situation Exemple fwAbritée

    MoyenneExposée

    Centre villeBanlieue

    Milieu rural

    0.020.050.10

    Tableau IX – Valeurs forfaitaires de fw

    Ufw

    h

    z

    Uw

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    II.2.3 3 – Planchers sur sous-sol non chauffé

    Les formules indiquées dans ce paragraphes'appliquent aux sous-sols non chauffésventilés depuis l'extérieur.

    Le coefficient de transmission surfacique'équivalent' Ue d'un plancher donnant sur unsous-sol non chauffé s'exprime en W/(m².K) etse calcule d'après la formule (35) :

    xgfe UU1

    U1

    U1

    ��� Figure 17

    oùUf est le coefficient de transmission surfacique global du plancher bas déterminé selon la

    formule (34) et exprimé en W/(m².K).Ug est le coefficient de transmission thermique correspondant au flux de chaleur à travers

    le sol, exprimé en W/(m².K) et calculé d'après la formule (36) :

    bwbfg UApz

    UU ��

    Ubf correspond aux déperditions par le sol du sous-sol non chauffé et calculéd'après la formule (28) ou (29), en remplaçant dt par dg.

    Ubw correspond aux déperditions à travers la partie enterrée du mur desoubassement et calculé d'après la formule (31) ou la formule (32), enremplaçant dt par dg.

    Ux est un coefficient de transmission surfacique équivalent correspondant au flux dechaleur à travers les murs du sous-sol non chauffé et à celui résultant de la ventilationdu sous-sol, exprimé en W/(m².K) et calculé d'après la formule suivante :

    AVn33.0

    ’BUh2

    U wx �� (38)

    oùV est le volume d'air du sous-sol, en m3.n est le taux de renouvellement d'air du sous-sol, en nombre de renouvellements

    d'air par heure.

    Si h varie le long du périmètre du plancher, il convient d'utiliser sa valeur moyenne.

    II.2.3 3 - Murs

    Le coefficient de transmission surfacique 'équivalent' Ue d'un mur donnant sur un videsanitaire ou sur un sous-sol non chauffé peut être calculé d'après les formules (33) à (38) enremplaçant les caractéristiques thermiques du plancher par celles du mur.B' étant toujours la dimension caractéristique du plancher séparant l'espace non chauffé dusol.

    Uf

    h

    z

    Uw

    w

    RgSous-solnon chauffé

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    III - VALEURS PAR DEFAUT

    Ce chapitre contient des valeurs par défauts des coefficients de transmission, surfaciques(U), linéiques (�) et ponctuels (� ), de la résistance thermique (R) des parois opaques oudes composants de parois opaques.

    Ces valeurs ont été calculées conformément à la méthode de calcul donnée au § II avec laprise en compte d'un facteur de sécurité par rapport aux valeurs pouvant être obtenuespar un calcul précis.

    Priment sur les valeurs par défaut données dans ce chapitre:

    - Les valeurs certifiées- Les valeurs données dans les documents d'Avis Techniques

    - Les valeurs calculées conformément aux méthodes de calcul données au § II de cefascicule ou pouvant figurer dans d'autres fascicules des règles Th-U

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    III.1 - MURS EN MAÇONNERIE COURANTE (R)

    L'ensemble des valeurs des résistances thermiques des murs, données dans ce chapitretiennent compte à la fois de la maçonnerie et des joints de mortier, horizontaux etéventuellement verticaux.

    Ces valeurs sont valables pour des épaisseurs de joint comprises entre 1 et 2 cm.

    III.1.1 – Eléments en briques et blocs de terre cuite

    Les valeurs données ci-après ne sont valables que pour des maçonneries en terre cuite dont lamasse volumique du tesson est comprise entre 1800 et 1900 Kg/m3.

    Pour les masses volumiques situées en dehors de ces limites, un calcul spécifique doit êtreeffectué selon la méthode donnée au § II.

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    a - Briques de façades

    a.1- Plaquettes de parement

    Conformes à la norme NF P. 13.307

    Format courant : 2.5 × 6 × 22 cm

    - Résistance thermique : 0.03 m².K/W Figure - Plaquettes de parement

    a.2 – Briques pleines

    Conformes à la norme NF P. 13.304 Format courant : 6 × 10.5 × 22 cm

    Epaisseur E de l'élément en cmAppareillage6 10.5 22 33.5 45

    0.06 0.12

    0.22

    0.32

    0.44

    Résistance thermique de l'élément maçonné en m².K/W

    E

    E

    E

    E

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    a.3 – Briques perforées

    Conformes à la norme NF P. 13.304 Format courant : 6 × 10.5 × 22 cm

    Epaisseur E de l'élément en cmAppareillage10.5 22 33.5 45

    0.16

    0.30

    0.44

    0.55

    Résistance thermique de l'élément maçonné en m².K/W

    E

    E

    E

    E

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    a.4 – Blocs perforés

    Conformes à la norme NF P. 13.304 Format courant : 6 × 22 × 22 cm

    8 rangés d'alvéoles : R = 0.38 m².K/W 7 rangés d'alvéoles : R = 0.33 m².K/W

    b - Briques de structures

    b.1 – Briques à perforations verticales

    b.1.1 – Briques de faible épaisseur

    Briques conformes à la XP P. 13.305Dimensions : Hauteur de 15 à 25 cm

    Epaisseur de 8 à 12 cmLongueur de 25 à 50 cm

    Epaisseur E de l'élément en cmBriques8 10 12

    0.17 0.22 0.26

    Résistance thermique de l'élément maçonné en m².K/W

    E

    E

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    b.1.2 – Briques de format moyen

    Briques conformes à la XP P. 13.305 Dimensions : Hauteur de 15 à 25 cmEpaisseur de 15 à 25 cmLongueur de 25 à 60 cm

    Epaisseur E de l'élément en cmBriques15 20 25

    0.33

    0.51(0.47)

    0.46(0.42)

    0.56(0.52)

    Résistance thermique de l'élément maçonné en m².K/W

    Les valeurs entre parenthèses correspondent à un joint vertical rempli de mortier.

    b.1.3 – Briques à perforations verticales de forte épaisseur : monomur

    Briques conformes à la XP P. 13.305 ou titulaires d'un Avis Technique du CSTBDimensions : Hauteur de 20 à 25 cm

    Epaisseur > 30 cmLongueur de 25 à 60 cm

    Montages à joints horizontaux discontinus de mortiers traditionnels ou allégés ou mise enœuvre à joint mince au moyen de mortier colle (briques rectifiées).Les résistances thermiques sont données dans les documents d'Avis Techniques ou decertifications.

    E

    E

    E

    E

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    b.2 – Briques à perforations horizontales

    Briques conformes à la NF P. 13.301 Dimensions : Hauteur de 20 à 30 cmEpaisseur de 3.5 à 30 cmLongueur de 40 à 60 cm

    Epaisseur E de l'élément en cmBriquesclassiques 3.5 4 5 7.5 10 15 20 22.5 25 27.0

    0.08 0.09 0.11

    0.16 0.21 0.24

    Planelle

    0.24

    0.35

    0.5(0.45)

    0.47(0.44)

    0.56 0.60 0.63 0.65

    Résistance thermique de l'élément maçonné en m².K/W

    Les valeurs entre parenthèses correspondent à un joint vertical rempli de mortier.

    E

    E

    E

    E

    E

    E

    E

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    Briques conformes à la NF P. 13.301 Dimensions : Hauteur de 20 à 30 cmEpaisseur de 20 à 30 cmLongueur de 40 à 60 cm

    Epaisseur E de l'élément en cmBriques de type G20 27 30

    0.67(0.63)

    0.84(0.80)

    0.86(0.81)

    1.00(0.95)

    Résistance thermique de l'élément maçonné en m².K/W

    Les valeurs entre parenthèses correspondent à un joint vertical rempli de mortier.

    E

    E

    E

    E

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    III.1.2 – Blocs en béton

    a - Blocs en béton de granulats courants, destinés à rester apparents et conformes à lanorme NF P 14-102 et répondant aux spécifications suivantes :

    Masse volumique apparente du béton constitutif : 1900 à 2100 kg/m3

    Vides : 35 à 45 %Epaisseur des parois extérieures : 30 à 32 mmEpaisseur des parois intérieures : 30 mm environ

    Profil

    Dimensions decoordinationmodulaire

    Epaisseur

    (cm)

    Hauteur

    (cm)

    Longueur

    (cm)Résistancethermique(m².K/W)

    Alvéoles borgnes

    10 x 20 x 40 9 ± 0,2 19 * 39 ± 0,2 0.09

    Alvéoles borgnes

    15 x 20 x 40

    20 x 20 x 40

    20 * 20 * 50

    14 ± 0,2

    19 ± 0,2

    19 ± 0,2

    19 ± 0,15

    19 ± 0,15

    19 ± 0,15

    39 ± 0,2

    39 ± 0,2

    49 ± 0,2

    0.13

    0.16

    0.17

    Alvéoles débouchant

    10 x 20 x 40 9 ± 0,2 19 ± 0,15 39 ± 0,2 0.12

    Alvéoles débouchant

    15 x 20 x 40

    20 x 20 x 40

    14 ± 0,2

    19 ± 0,2

    19 ± 0,15

    19 ± 0,15

    39 ± 0,2

    39 ± 0,2

    0.17

    0.20

    Blocs pleins

    5 x 20 x 40 4 ± 0,2 19 ± 0,15 39 ± 0,2 0.03

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    10 x 20 x 40 9 ± 0,2 19 ± 0,15 39 ± 0,2 0.06

    10 x 10 x 20

    10 x 10x 40

    20 x 10 x 20

    20 x 10 x 40

    9 ± 0,2

    9 ± 0,2

    19 ± 0,2

    19 ± 0,2

    9 ± 0,15

    9 ± 0,15

    9 ± 0,15

    9 ± 0,15

    19 ± 0,2

    39 ± 0,2

    19 ± 0,2

    39 ± 0,2

    0.06

    0.06

    0.13

    0.12

    b - Blocs creux en béton de granulats courants conformes à la norme NF P 14-301 etrépondant aux spécifications suivantes :

    Masse volumique apparente du béton constitutif : 1900 à 2150 kg/m3

    Vides : 45 à 55 %Epaisseur des parois extérieures : 17 à 19 mmEpaisseur des parois intérieures : 17 mm environ

    Blocs creux Caractéristiques géométriques

    Profil

    Dimensions decoordinationmodulaire

    Epaisseur

    (cm)

    Hauteur

    (cm)

    Longueur

    (cm)

    Nombre derangées

    d'alvéoles

    Résistancethermique(m².K/W)

    5 x 20 x 50 5 ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 1 0.07

    7,5 x 20 x50 7,5 ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 1 0.10

    10 x 20 x 50 10 ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 1 0.12

    12,5 x 20 x 50 12,5 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 1 0.13

    15 x 20 x 50

    15 x 25 x 50

    15 ± 0,5

    15 ± 0,5

    19 ± 0,4

    24 ± 0,4

    49,4 ± 0,5

    49,4 ± 0,5

    1 0.14

    15 x 20 x 50

    15 x 25 x 50

    15 ± 0,5

    15 ± 0,5

    19 ± 0,4

    24± 0,4

    49,4 ± 0,5

    49,4 ± 0,5

    2

    2

    0.18

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    17,5 x 20 x 50 17,5 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 2 0.21

    20 x 20 x 50

    20 x 25 x 50

    20 ± 0,5

    20 ± 0,5

    19 ± 0,4

    24 ± 0,4

    49,4 ± 0,5

    49,4 ± 0,5

    2

    2

    0.23

    20 x 20 x 50 20 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 3 0.29 (0.26)

    22,5 x 20 x 50 22,5 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 2 0.24

    25 * 20 * 50 25 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 3 0.32 (0.28)

    27,5 x 20 x 50 27,5 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 3 0.34 (0.30)

    Les valeurs entre parenthèses correspondent à la résistance thermique avec joint central rempli de mortier.

    c - Blocs pleins et pleins perforés en béton de granulats courants conformes à la normeNF P 14-301 et répondant aux spécifications suivantes :

    Masse volumique apparente du béton constitutif : 1900 à 2150 kg/m3

    Blocs pleins etperforés

    Caractéristiques géométriques

    Profil

    Dimensionsde

    coordinationmodulaire

    Epaisseur

    (cm)

    Hauteur

    (cm)

    Longueur

    (cm)

    Diamètremaximal

    Nombrede

    rangéesd'alvéoles

    Résistancethermique(m².K/W)

    5 x 20 x 405 x 20 x 50

    5 x 20 x 405 x 20 x 50

    5 ± 0,45 ± 0,4

    5 ± 0,45 ± 0,4

    19 ± 0,419 ± 0,4

    19 ± 0,419 ± 0,4

    39,4 ± 0,549,4 ± 0,5

    39,4 ± 0,549,4 ± 0,5

    --

    22

    --

    11

    0.030.03

    0.040.04

    7,5 x 20 x 407,5 x 20 x 50

    7,5 x 20 x 407,5 x 20 x 50

    7,5 ± 0,47,5 ± 0,4

    7,5 ± 0,47,5 ± 0,4

    19 ± 0,419 ± 0,4

    19 ± 0,419 ± 0,4

    39,4 ± 0,549,4 ± 0,5

    39,4 ± 0,549,4 ± 0,5

    --

    44

    --

    11

    0.050.05

    0.070.07

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    10 x 20 x 4010 x 20 x 50

    10 x 20 x 4010 x 20 x 50

    10 ± 0,410 ± 0,4

    10 ± 0,410 ± 0,4

    19 ± 0,419 ± 0,4

    19 ± 0,419 ± 0,4

    39,4 ± 0,549,4 ± 0,5

    39,4 ± 0,549,4 ± 0,5

    --

    3,53,5

    --

    22

    0.060.06

    0.110.11

    12,5 x 20 x 4012,5 x 20 x 50

    12,5 x 20 x 4012,5 x 20 x 50

    12,5 ± 0,512,5 ± 0,5

    12,5 ± 0,512,5 ± 0,5

    19 ± 0,419 ± 0,4

    19 ± 0,419 ± 0,4

    39,4 ± 0,549,4 ± 0,5

    39,4 ± 0,549,4 ± 0,5

    --

    44

    --

    22

    0.080.08

    0.130.13

    15 x 20 x 4015 x 20 x 50

    15 x 20 x 4015 x 20 x 50

    15 ± 0,515 ± 0,5

    15 ± 0,515 ± 0,5

    19 ± 0,419 ± 0,4

    19 ± 0,419 ± 0,4

    39,4 ± 0,549,4 ± 0,5

    39,4 ± 0,549,4 ± 0,5

    --

    44

    --

    33

    0.090.09

    0.150.15

    17,5 x 20 x 4017,5 x 20 x 50

    17,5 x 20 x 4017,5 x 20 x 50

    17,5 ± 0,517,5 ± 0,5

    17,5 ± 0,517,5 ± 0,5

    19 ± 0,419 ± 0,4

    19 ± 0,419 ± 0,4

    39,4 ± 0,549,4 ± 0,5

    39,4 ± 0,549,4 ± 0,5

    --

    44

    --

    33

    0.110.11

    0.180.18

    20 x 20 x 4020 x 20 x 50

    20 x 20 x 4020 x 20 x 50

    20 ± 0,520 ± 0,5

    20 ± 0,520 ± 0,5

    19 ± 0,419 ± 0,4

    19 ± 0,419 ± 0,4

    39,4 ± 0,549,4 ± 0,5

    39,4 ± 0,549,4 ± 0,5

    --

    44

    --

    33

    0.120.12

    0.200.20

    d - Blocs creux en béton de granulats légers (argile expansée ou schiste expansé)conformes à la norme NF P 14-304 et répondant aux spécifications suivantes :

    Masse volumique apparente du béton constitutif : 1000 à 1200 kg/m3

    Vides : 45 à 55 %Epaisseur des parois extérieures : supérieure à 20 mmEpaisseur des parois intérieures : 15 à 20 mm

    Blocs creux Caractéristiques géométriques

    Profil

    Dimensionsde

    coordinationmodulaire

    Epaisseur

    (cm)

    Hauteur

    (cm)

    Longueur

    (cm)

    Nombrede

    rangéesd'alvéoles

    Résistancethermique(m².K/W)

    10 x 30 x 50 10 ± 0,4 29 ± 0,4 49,4 ± 0,5 1 0.21

    15 x 30 x50 15 ± 0,5 99 ± 0,4 49,4 ± 0,5 2 0.32

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    17,5 x 25 x 50

    17,5 x 30 x 50

    17,5 ± 0,5

    17,5 ± 0,5

    24 ± 0,4

    29 ± 0,4

    49,4 ± 0,5

    49,4 ± 0,5

    2 0.37

    20 x 20 x 50

    20 x 30 x 50

    20 ± 0,5

    20 ± 0,5

    19 ± 0,4

    29 ± 0,4

    49,4 ± 0,5

    49,4 ± 0,5

    2 0.38

    22,5 x 30 x 50 22,5 ± 0,5 29 ± 0,4 49,4 ± 0,5 2 0.40

    e - Blocs perforés en béton de granulats légers (argile expansée ou schiste expansé)conformes à la norme NF P 14-304 et répondant aux spécifications suivantes :

    Masse volumique apparente du béton constitutif : 600 à 1200 kg/m3

    Vides : 35 à 45 %

    Blocs pleins et perforés Caractéristiques géométriques

    Profil

    Dimensionsde

    coordinationmodulaire

    Epaisseur

    (cm)

    Hauteur

    (cm)

    Longueur

    (cm)

    Résistancethermique(m².K/W)

    5 x 22.5 x 50 5 ± 0,4 21.5 ± 0,4 49,4 ± 0,5 0.11

    15 x 33 x 60 15 ± 0,5 32 ± 0,4 59,4 ± 0,5 0.33

    20 x 33 x 60 20± 0,5 32 ± 0,4 59,4 ± 0,5 0.44

    25 x 33 x 60 25 ± 0,5 32 ± 0,4 59,4 ± 0,5 0.55

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    III.2 - MURS EN BETON CELLULAIRE (R, UP)

    Les valeurs de résistance thermique R et le coefficient de transmission surfacique U ne sontvalables que pour des blocs de béton cellulaire autoclavé conformes à la norme NF P 14-306et ont été établies suivant les valeurs de conductivité thermique des bétons cellulaires traités àl’autoclave du paragraphe II.2.5 du fascicule Matériaux.

    III.2.1 - Résistance thermique des murs en béton cellulaire.

    L’épaisseur des joints maçonnés est supposée comprise entre 1 et 2 cm, pour ce qui concerneles joints collés l’épaisseur est de 2,5mm. La hauteur des blocs est supposée égale à 25 cm etla longueur égale à 62,5 cm. Les résistances thermiques ci dessous sont valables pour deséléments dont l’épaisseur diffère au maximum de 1 cm de celle indiquée, en plus ou en moins.

    Blocs maçonnés

    Epaisseur des blocs en cm

    Massevolumiquenominale(kg/m3) 15 17,5 20 22,5 25 27,5 30 32,5 35 37,5

    400 0,75 0,88 1,01 1,13 1,26 1,38 1,51 1,63 1,76 1,89

    450 0,70 0,82 0,94 1,06 1,17 1,29 1,41 1,53 1,64 1,76

    500 0,66 0,77 0,88 0,99 1,10 1,21 1,32 1,43 1,54 1,65

    550 0,62 0,73 0,83 0,93 1,04 1,14 1,24 1,35 1,45 1,55

    600 0,58 0,67 0,77 0,86 0,96 1,06 1,15 1,25 1,34 1,44

    650 0,54 0,63 0,72 0,81 0,90 0,99 1,07 1,16 1,25 1,34

    700 0,50 0,59 0,67 0,75 0,84 0,92 1,01 1,09 1,17 1,26

    750 0,47 0,55 0,63 0,71 0,79 0,87 0,95 1,02 1,10 1,18

    800 0,45 0,52 0,60 0,67 0,74 0,82 0,89 0,97 1,04 1,12

    Blocs « collés »

    Epaisseur des blocs en cm

    Massevolumiquenominale(kg/m3) 15 17,5 20 22,5 25 27,5 30 32,5 35 37,5

    400 0,94 1,10 1,26 1,42 1,57 1,73 1,89 2,05 2,20 2,36

    450 0,86 1,01 1,15 1,30 1,44 1,58 1,73 1,87 2,01 2,16

    500 0,80 0,93 1,06 1,19 1,33 1,46 1,59 1,72 1,86 1,99

    550 0,74 0,86 0,98 1,11 1,23 1,35 1,48 1,60 1,72 1,84

    600 0,67 0,80 0,90 1,01 1,12 1,23 1,35 1,46 1,57 1,68

    650 0,62 0,72 0,82 0,93 1,03 1,13 1,24 1,34 1,44 1,54

    700 0,57 0,67 0,76 0,86 0,95 1,05 1,14 1,24 1,33 1,43

    750 0,53 0,62 0,71 0,80 0,89 0,98 1,06 1,15 1,24 1,33

    800 0,50 0,58 0,66 0,75 0,83 0,91 0,99 1,08 1,16 1,24

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    III.2.2 - Coefficient de transmission surfacique des murs en béton cellulaire.

    Les coefficients de transmission thermique donnés dans le tableau suivant sont calculés pourdes parois finies comportant :

    - un enduit intérieur en plâtre de 1 à 1,5 cm d’épaisseur,- un enduit extérieur en mortier bâtard de 1 à 1,5 cm d’épaisseur.

    Ceci conduit à calculer le coefficient de transmission thermique par la formule :

    22,01 += RK

    Blocs maçonnésEpaisseur du mur fini enduit deux faces (et épaisseurs des blocs) en cm

    Massevolumiquenominale(kg/m3)

    17,5(15)

    20(17,5)

    22,5(20)

    25(22,5)

    27,5(25)

    30(27,5)

    32,5(30)

    35(32,5)

    37,5(35)

    40(37,5)

    400 1,04 0,92 0,82 0,75 0,68 0,63 0,58 0,54 0,51 0,48450 1,09 0,97 0,87 0,79 0,72 0,67 0,62 0,58 0,54 0,51500 1,15 1,02 0,92 0,83 0,76 0,70 0,65 0,61 0,57 0,54550 1,20 1,07 0,96 0,88 0,80 0,74 0,69 0,64 0,60 0,57600 1,27 1,13 1,02 0,93 0,86 0,79 0,73 0,69 0,64 0,61650 1,34 1,20 1,08 0,99 0,91 0,84 0,78 0,73 0,68 0,64700 1,40 1,26 1,14 1,04 0,95 0,88 0,82 0,77 0,72 0,68750 1,46 1,31 1,19 1,09 1,00 0,93 0,87 0,81 0,76 0,72800 1,52 1,37 1,24 1,14 1,05 0,97 0,91 0,85 0,80 0,75

    Blocs « collés »Epaisseur du mur fini enduit deux faces (et épaisseurs des blocs) en cm

    Massevolumiquenominale(kg/m3)

    17,5(15)

    20(17,5)

    22,5(20)

    25(22,5)

    27,5(25)

    30(27,5)

    32,5(30)

    35(32,5)

    37,5(35)

    40(37,5)

    400 0,87 0,76 0,68 0,62 0,56 0,52 0,48 0,44 0,41 0,39450 0,93 0,82 0,74 0,66 0,61 0,56 0,52 0,48 0,45 0,42500 0,99 0,88 0,79 0,71 0,65 0,60 0,56 0,52 0,48 0,45550 1,06 0,93 0,84 0,76 0,70 0,64 0,59 0,55 0,52 0,49600 1,13 1,01 0,90 0,82 0,75 0,69 0,64 0,60 0,56 0,53650 1,21 1,07 0,97 0,88 0,81 0,75 0,69 0,65 0,61 0,57700 1,28 1,14 1,03 0,94 0,86 0,80 0,74 0,69 0,65 0,61750 1,35 1,21 1,09 0,99 0,91 0,84 0,79 0,73 0,69 0,65800 1,42 1,27 1,15 1,05 0,96 0,89 0,83 0,78 0,73 0,69

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    III.3 - PLANCHERS A ENTREVOUS BETON OU TERRE CUITE (R)

    III.3.1 – Planchers à entrevous en terre cuite

    Epaisseur des cloisons : 8 à 10 cmMasse volumique du tesson 1800 à 1900 Kg/m3

    Pour les masses volumiques situées en dehors de ces limites, un calcul spécifique doit êtreeffectué selon la méthode donnée au § II.

    III.3.1.1 – Planchers sans dalle de compression ou avec une dalle de compression en béton degranulats lourds

    Hauteur des entrevousCoupe du plancher entre poutrelles Entraxe des

    poutrellesE en cm

    8 12 16 20 25

    50 < E < 60 0.16 0.19

    60 < E < 70 0.17 0.20

    50 < E < 60 0.22 0.26 0.29 0.33

    60 < E < 70 0.24 0.28 0.31 0.35

    50 < E < 60 0.28 0.31 0.35

    60 < E < 70 0.30 0.33 0.37

    Résistance thermique du plancher en m².K/W

    III.3.1.2 – Planchers avec dalle de compression en béton d'argile expansé ou de schiste expanséMasse volumique du béton d'argile expansé ou de schiste expansé, comprise entre1400 et 1800 kg/m3

    Epaisseur de la dalle de compression > 4 cm

    La résistance thermique de ces planchers est égale à celle du tableau précédent,majorée de 0.03 m².K/W.

    E

    E

    E

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    III.3.2 - Planchers à entrevous en béton

    III.3.2.1 - Planchers à entrevous en béton de granulats courants

    Les caractéristiques des entrevous en béton de granulats courants visés ici, sont les suivantes :

    - épaisseur des cloisons (sauf paroi supérieure) : 15 à 25 mm- masse volumique du béton : 1800 à 2200 kg / m3

    - entrevous de forme trapézoïdale ou rectangulaire

    Hauteur des entrevous en cmCoupe du plancher entre poutrelles Entraxe despoutrelles (E)

    en cm8 12 16 20 25 30

    Planchers sans dalle de compression ou avec dalle de compression en béton de granulats lourds

    50 < E < 60 0.11 0.13 0.15 0.17 0.20 0.22

    60 < E < 70 0.12 0.14 0.16 0.18 0.21 0.23

    50 < E < 60 0.22 0.26 0.30

    60 < E < 70 0.23 0.27 0.31

    Planchers avec dalle de compression en béton d'argile expansé ou de schiste expansé de massevolumique comprise entre 1400 et 1800 kg /m3. Son épaisseur est égale à 5 cm.

    50 < E < 60 0.19 0.21 0.23 0.27 0.28 0.30

    60 < E < 70 0.20 0.22 0.24 0.26 0.29 0.31

    50 < E < 60 0.31 0.35 0.38

    60 < E < 70 0.32 0.36 0.40

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    III.3.2.2 - Planchers à entrevous en béton d'argile expansé ou de schiste expansé

    Les caractéristiques des entrevous en béton d'argile expansé ou de schiste expansé, visés ici,sont les suivantes :

    - épaisseur des cloisons : 15 à 30 mm- masse volumique du béton : 900 à 1200 kg / m3

    - entrevous de forme trapézoïdale ou rectangulaire

    Hauteur des entrevous en cmCoupe du plancher entre poutrelles Entraxe despoutrelles (E)

    en cm8 12 16 20 25 30

    Planchers sans dalle de compression ou avec dalle de compression en béton de granulats lourds

    50 < E < 60 0.21 0.23 0.25 0.27 0.29 0.31

    60 < E < 70 0.22 0.24 0.26 0.28 0.30 0.32

    50 < E < 60 0.34 0.37 0.40

    60 < E < 70 0.35 0.38 0.41

    Planchers avec dalle de compression en béton d'argile expansé ou de schiste expansé de massevolumique comprise entre 1400 et 1800 kg /m3. Son épaisseur est égale à 5 cm.

    50 < E < 60 0.29 0.31 0.33 0.35 0.37 0.39

    60 < E < 70 0.30 0.32 0.34 0.36 0.38 0.40

    50 < E < 60 0.43 0.46 0.49

    60 < E < 70 0.45 0.48 0.51

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    III.4 - PLANCHERS A ENTREVOUS POLYSTYRENE (R)

    La résistance thermique à prendre en compte pour les planchers à entrevous en PSE, obtenuepar calcul selon la norme NF EN ISO 6946, est celle figurant dans les tableaux suivants. Cetterésistance thermique correspond uniquement à des planchers vérifiant les caractéristiquesdimensionnelles des figures 1 et 2 (cotes en mm) et les spécifications ci-après.

    Toutefois, pour les entrevous en PSE bénéficiant d’un certificat CSTBât entrevous en PSE, la résistancethermique des planchers à prendre en compte est celle figurant dans le certificat.

    Ces montages doivent vérifier les conditions suivantes :- pour une hauteur de talon de poutrelle dt = 35 mm, la largeur lo du talon vérifie 95 ≤ lo ≤

    125 mm,- pour une hauteur de talon dt = 45mm, la largeur lo du talon vérifie 125 < lo ≤ 140 mm

    La résistance thermique des montages de plancher est valable pour les conductivités thermiquesutiles des matériaux données dans le fascicule Matériaux des règles Th-U pour le béton plein etle PSE :• entrevous découpés :

    - entrevous dérogation couture : la conductivité thermique utile du PSE doit être inférieureou égale à 43 mW/(m.K),

    - entrevous rectangulaires chanfreinés : la conductivité thermique utile du PSE doit êtreinférieure ou égale à45 mW/(m.K),

    • entrevous moulés : la conductivité thermique utile du PSE doit être inférieure ou égale à 39mW/