paris centre/est

ELLE ESTPAS BELLE

LA VIE ?!

Janvier 2013 - n° 39 - lebonbon.fr

PARISCENTRE/EST

Photos © Flavien Prioreau www.flavienprioreau.comTél. : +33 6 98 31 34 92 Modéle : Maya

1 — CENTRE / EST

édito 'Bon'jour !Président

Jacques de la Chaise

[email protected]

Rédacteur en chef

Camille Clance

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Michael Pécot-Kleiner

[email protected]

Graphiste

Gaëlle Lepetit

Secrétaire de rédaction

Anne-Charlotte Anris

Graphiste

Gaëlle Lepetit

Rédaction

Coralie Dienis, Marion Buiatti, Julien

Bouisset, B-Jay, Jacques Daniel,

lespetitesaventuresdecharlie.blogspot.com,

Michael Pécot-Kleiner, Camille Clance,

Catherine Benguigui

Photographe

Marion Buiatti, Johanna Fritz,

Catherine Benguigui, Margaux Slowey

Petites annonces

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Contactez-nous

[email protected]

01 48 78 15 64

Le Bonbon

12, rue Lamartine - Paris 9e

SIRET 510 580 301 00032

Oh ben tiens, on est vivant ? Mais oui pardi, point de raz de marée dévastateur en date du 21 décembre dernier, point d’astéroïde façon auto-tamponneuse, pas non plus de subit dégel des pôles ou d’invasion de dinosaures morts-vivants. On aura donc subi pour rien les statuts Facebook pré-fin du monde (et ceux du 12.12.12 à 12h12), wishlistes débiles, déclarations d’amour grotesques le 20 au soir (au cas où) et autres statistiques sur le nombre de Français qui voulaient finir leur vie au milieu d’une partouze – avec Jean Dujardin, true story.

Bref, maintenant qu’on est vivant, on peut s’avouer une minute de fai-blesse le 21 au réveil : qui n’a pas jeté un œil au ciel avec une pointe d’appréhension ? Qui ? Ne me jette pas la première fraise Tagada, cher Bonbon, je fais partie de la « au cas où » team, celle qui va à la messe de minuit à Noël « au cas où ».

Ma plus belle résolution pour 2013, c’est vous, mes chers lecteurs du Bonbon. Je vous promets de vous inonder de bons plans juteux, de bons commerçants savoureux, de bonnes étoiles bluffantes et de bons arts passionnants. De vous proposer un horoscope pas comme les autres, des petites annonces insolites et des bons shops chaleureux. Et, bien sûr, de donner tout mon amour dans les onze éditos restants de cette année à peine entamée… Vive 2013, et vive Le Bonbon !

Camille Clance

Régie publicitaireFabio Capello06 13 36 96 97

[email protected]

Vendredi 18 Janvier au Divan du MondeSur invitation : [email protected]

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sommaire

6. Lefty 14. Lizzie Saint-Septembre

18. Il Pastificio

10. Christophe

28. La Moule ou la Frite20. Fanny Auger

Janvier 2013

5. Le Bon Timing6. Le Bon Commerçant

10. La Bonne Étoile12. Les Bons Plans

14. Le Bon Art 16. Le Bon Plan

18. Les Bons Plans20. Les Bons Shops

22. La Bonne Lettre24. Le Bon Astro

26. Les Bons Snapshots28. La Bonne Chronique

5 — CENTRE / [email protected]

Joakim, Koudlam, Jérome Echenoz, Gilb’r, Greg Kozo, Sylvie Vartan, 178°, Appaloosa, Arthur-S, David Lynch, Jef Barbara, Les Fils du Calvaire,

Brigitte Fontaine, Ivan Smagghe, Get a Room!, Guido, Speculator, Capablanca, CVLT, Antinote, Allô Rodolphe & Nicola Jean…

- Objet Sonore -

La 1ère compilation du Bonbon en exclusivité chez Colette

à partir du 21/01/13

Roy Music présente

Enfants

Militantes & Artistes. Affiches - Portraits de femmesAngela Magnatta, artiste-affichiste qui exposera son travail sur les portraits de femmes, du 10 janvier au 3 février, lance un appel à participation. Principe : rédiger un portrait de femme. Il suffit de rédiger un texte décrivant la femme en question, en précisant au moins le prénom de la personne décrite. Jeudi 10 janvier, de 18h à 21h - Confluences18, boulevard de Charonne - 20e

Vernissage

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le bon timing Les événements à ne pas manquer !

Mon mec, mon psy et moi Chronique de la vie ordinaire. Que se passe-t-il quand un homme décide de prendre les choses en main ? Rien de bon mais tellement drôle ! Une comé-die romantique légère, traitant d'un sujet universel : l'amour ! Une confrontation de deux points de vue abordée sans parti pris, pour notre plus grand plaisir.Du jeudi au dimanche - Théâtre Montorgueil3, rue du Sentier - 2e - Tél. : 01 40 26 08 33

Théâtre

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Théâtre La Cantatrice chauveLe grain de beauté de Liz Taylor, des lunettes roses, un kilt, un micro, un revolver, du whisky, des gants latex… Un plateau d’argent, un œil blanc, un œil rouge, un rhume, un poulet rôti… Comme c’est curieux, comme c’est bizarre, et quelle coïncidence ! Seulement voilà, la cantatrice n’est chauve qu’en apparence… Tout le mois de janvier - Aktéon Théâtre11, rue du Général-Blaise - 11e

Elias Crespin - Cinétiquement vôtreLe Musée en Herbe met à l'honneur, en collaboration avec la galerie Denise René, Elias Crespin. Entourées par les dessins de la jeune artiste Catarina Rosa, les sculptures électrocinétiques de l'artiste suivent un enchaînement de mouvements parfaitement maîtri-sés qui interrogent les spectateurs.Jusqu’au 20 janvier - Musée en Herbe21, rue Hérold - 1er - Tél. : 01 40 67 97 66

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le bon commerçant Texte Rachel ThomasPhotos Margaux Slowey

LeftyNOTRE DEUXIÈME MAISON

Au milieu des commerces d’achat et de vente d’or de la rue Vivienne, se niche un autre type de bijou. Au numéro 36 se dresse un majestueux American bis-trot à la devanture vitrée. Derrière ces vitres, trois copains d’enfance : Benjamin, Frédéric et Julien. Forts de leurs expériences et d’un désir commun, celui de créer un lieu bien à eux, ces trois passion-nés ont vu leur rêve se réaliser en ouvrant les portes de Lefty fin décembre. Un bistrot américain aux grands volumes, tamisé, cosy et surtout « comme chez eux ». Tellement chez eux, que vous y croiserez peut-être Voyou, le labrador chocolat (et adorable) de Julien.

Ouvrir un bar entre potes, c’est un peu le rêve de tous. Benjamin avait déjà une expérience au restau-rant Little Georgette, Fred dirigeait la Favela Chic, et Julien était pensionnaire à la Comédie-Française. Des parcours qui n’ont rien à voir, mais une amitié et une ambition qui amèneront les trois associés à se lancer ensemble dans l’aventure « Lefty ». Pourquoi « Lefty » ? D’abord, les trois garçons sont gauchers. Mais l’explication va plus loin : « Aux Etats-Unis, tu as les « righty » et les « lefty ». Les « righty » sont ceux qui gardent tout pour eux. Les « lefty » sont ceux qui mettent de côté pour le meilleur, pour les autres » explique Julien.

Ce sont d’ailleurs les séjours passés à New-York de Julien et Fred qui inspire l’esprit de ce vaste

lieu à part. Une déco sophistiquée et chaleureuse concocté par Christopher Prechez, génie de la déco-ration intérieur. Moulures aux murs, lampes design et haut-plafond, dans cet espace à deux niveaux on est loin du petit bistrot typique parisien. Mais l’es-prit newyorkais se ressent surtout dans la manière de se comporter vis à vis des clients. Julien nous explique : « Ici, il y a un vrai service. Tu ne viens pas manger ta bavette au coin du comptoir. En France, déjà, bistrot veut dire rapide. Ca peut être un service gentil et agréable mais ça reste rapide. Comme on est tous les trois très cool, on voulait que ce soit un peu comme une maison ici. » Pour se sentir vraiment comme à la maison, une bibliothèque est mise à la disposition de tous. Choisissez entre Picasso, Miles Davis, Chuck Norris ou encore Johnny Halliday, pour feuilleter tranquillement des pages en dégustant un burger ou en sirotant un cocktail.

Oui, car n’oublions pas que nous sommes avant tout dans un restaurant ! Alors, parlons burger. Sur la carte, écriture un peu « gauche » en clin d’œil, on trouve de quoi satisfaire les friands de burger, bagel et autres american style food. La grande fierté de la maison : le pain made by Gontran Cherrier. « Gontran fait les meilleurs pains du monde. Il a 33 ans, il ouvre des boulangeries dans le monde entier et il fait des pains magnifiques : à l’ancre de sèche, au curry, à la roquette… » Un pain que Lefty respecte jusqu’au bout de son utilisation puisqu’ici, contrairement à beau-

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le bon commerçant

coup de restos, on ne le carbonise pas. « Ce pain a tellement de goût qu’on le travaille au minimum, on le grille légèrement. Les clients l’aiment tellement qu’ils en redemandent à table ». Des burgers, oui, mais que l’on ne verra nulle part ailleurs puisque c’est l’un des seuls à travailler avec ce magicien du pain.

Au déjeuner ou pour dîner, installez-vous conforta-blement dans les sièges chinés ou banquettes fabri-quées maison et savourez ces petites merveilles en toute tranquillité. No stress, les clients ont pour habitude de rester jusqu’à 15h. Goûtez au burger de la maison, Le Lefty, composé de pain aux céréales, du bon bœuf charolais, des oignons confits, du ched-dar, des tomates et de la salade iceberg. Ou encore le Slum Burger, avec du pain au curry, du blanc de pou-let, de la crème fraîche au concombre et menthe. Un régal à prix doux.

À partir de 19h, Lefty se métamorphose. Les lumières design et les bougies tamisent l’ambiance, les rires éclatent et Rachid le bartender (du Cœur Fou) est là pour vous servir des cocktails maison à tomber par terre. Les alcools viennent du monde entier, notam-ment la sélection de vin. Chili, Argentine et Californie sont quelques unes des destinations de ce voyage gustatif.

Flambant neuf, Le Bonbon a déjà fait du Lefty son nouveau QG. Vous risquez de nous y retrouver sou-vent !

Lefty36, rue Vivienne - 2e

Ouvert du lundi au dimancheService tous les midis sauf le samedi et dimanche

Brunch à partir du dernier dimanche de janvierDe 11h30 à 15h00 et de 19h à 2h

Tél. : 01 42 36 81 14

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la bonne étoile

50 ans d’artisanat musical… ça aurait dû faire reve-nir Aline ! Au lieu de ça, Christophe me retrouve moi, autour d’un thé, dans son appartement « Ali babesque ». J’aimerais qu’il me décrive Les Mots bleus que je n’ai jamais su matérialiser, mais le personnage et son univers imagé de femmes géné-reuses, d’Elvis, de jukebox et de peintures criardes me fascinent… Je l’interroge sur d’autres nuances, celles de la vie, sa vie, et la palette est énorme.

Croyez-vous en Dieu ? (L’imposante statue d’une Vierge dans son salon me pousse à poser la question).Non. Cette Vierge, elle me fait penser aux gitans des Saintes-Maries-de-la-Mer… C’est plus une image que j’aime bien, comme les croix.

Betty Page qui trône dans votre entrée, ces bas cou-ture sur le sofa, cette photo de pin-up en corset… Vous aimez le burlesque ?Burlesque n’est pas le mot qui convient. J’aime les femmes. Ce type de corps qui est tout sauf un man-nequin. J’adore les pin-up, mais Betty Page n’est pas ma préférée, je préfère Brigitte Bardot, elle, elle déchire bien ! Et la blonde américaine là, Scar-lett Johansson : pile en plein dans mon type ! Quand j’étais jeune, je me débrouillais pour me procurer le journal de charme Paris Hollywood, mais parfois les femmes n’avaient pas de poils ! J’aime les femmes

qui ressemblent à de vraies femmes, avec des poils !

Et les bonbons, vous aimez ça ? Je suis très gourmand ! J’adore les caramels au beurre salé, les Michoko et les bonbons au miel à condition que ce soit dur dessus et moelleux à l’inté-rieur ! J’aime aussi les bonbons des stations-service : les Haribo ! C’est barge, surtout ceux au réglisse, avec la menthe, c’est fou.

Si je vous dis Paris ?Comme Paris, je m’éclaire la nuit. On fait des rencontres improbables la nuit ici, l’autre jour j’ai parlé avec un Américain de San Francisco. J’adore les lumières, la tour Eiffel. Je suis un touriste. Je ne cesse jamais de découvrir Paris. Tout le monde va au musée, moi aussi j’aime les expos à Orsay notamment car c’est magique, mais je ne suis pas intello, il y a tant à voir dehors ! Paris est une galerie ! Des portes, des trucs à la con, ici ce sont des œuvres d’art !

Si vous étiez un monument parisien, lequel serait-ce ?Évidemment, il y a la tour Eiffel… Mais je serais plu-tôt la grande roue, place de la Concorde, même si elle est éphémère, c’est presque un monument. Et puis j’adore les forains, et M. Campion (le propriétaire de

JE SUIS UN TOURISTE, PAS UN INTELLO

Texte & Photo Marion Buiatti

Christophe


la grande roue, ndlr). C’est quelque chose qui m’a toujours parlé… Quand j’avais 12-13 ans, je rêvais de me barrer avec eux. J’adorais aller à la Fête à Neu-Neu.

Un souvenir entre vous et Paris ?Vers 1985, un de mes grands plaisirs c’était d’aller place de la Concorde tous les vendredis soirs. Il y avait un rassemblement de voitures américaines. À l’époque, j’avais deux Cadillac : une rose nacrée de 1950 et un café au lait de 1958. Ah j’ai kiffé ! On se barrait aux Halles pour manger un bout, on se garait dans les petites rues et les flics nous laissaient sans nous interpeller. Ils étaient cool, ils regardaient nos bagnoles !

Sa bonne playlistBlue Jeans – Lana Del Rey

Ball and Biscuit – White StripesNo One Knows I’m Gone – Scarlett Johansson

Retrouvez-le…Sur la compilation du Bonbon Nuit - Objet Sonore -

en exclusivité chez Colette à partir du 21 janvier.Et en concert du 28 au 30 janvier au théâtre MarignyDans les bacs avec son Black Album en février 2013

Sa bonne adresse« Les marchands de soupes rue Sainte-Anne

(1er et 2e), j’adore, mais j’en change tout le temps ! »

les bons plans


Texte Jacques Daniel Photos DR

EatmeLe frais maison

Récemment ouvert au 58 de la rue du Faubourg-Pois-sonnière, le restaurant Eatme va devenir à coup sûr l'adresse incontournable de vos pauses déjeuner.

Fini les plans galères pour se restaurer entre midi et deux ! Grâce à Eatme, petite chaîne de restauration indépendante fondée par Valérie Bagros, la pause déjeuner retrouve ses vertus régénératrices pour bien continuer la journée. Tout d'abord, chez Eatme, tous les produits sont frais, de saison, et les plats sont faits maison. Élaborés le jour même et à partir des recettes de Didier Oudill et de Edgar Duhr (anciens élèves de Guérard, excusez du peu !), les mets conju-guent créativité, diversité et gourmandise. Fraîcheur oblige, la carte change avec les saisons, et propose plus de 50 plats chauds, 15 recettes de pâtes, 45 soupes et 15 tartes salées différentes. Le tout placé sous le signe de l'équilibre, puisque chacune de ces recettes est validée par le nutritionniste Pierre Azam.

Mention spéciale pour la délicieuse salade de len-tilles au confit de canard et pour le tiramisu aux myr-tilles qui raviront - nous en sommes certains - les plus gourmets d'entre vous. Si l'on rajoute à cela un large choix de sandwichs, de salades et de jus de fruits, Eatme réussit la périlleuse mission de convenir à tous les appétits et à tous les goûts.

Deuxième point fort du restaurant : le cadre. Avec une déco lumineuse et colorée, un mobilier fait en majorité avec des matières nobles (bois, etc.), Eatme offre sur deux étages un espace de restauration aéré pouvant contenir plus de 150 personnes. Idéal pour prendre ses aises et manger en toute décontraction. On retiendra la touche végétale (différentes plantes décoratives siègent sur les murs) qui augmente l'as-pect apaisant et relaxant du lieu.

Enfin, l'accueil est souriant et irréprochable, et Marco, le responsable du resto, s'occupera de vous avec pro-fessionnalisme, humour et bonne humeur. Au niveau du portefeuille, les formules vont de 6€60 à 14€60, ce qui constitue un rapport qualité-prix des plus intéres-sants. Au final, Eatme, grâce à toutes ses qualités, est le restaurant chouchou de la rédaction du Bonbon !

Petit conseil, n'y allez pas, courez-y !

Eatme58, rue du Faubourg-Poissonnière - 10e

www.eatme.fr

les bons plans


ThomsenLe classique revisité

De la rue de Turenne, on connaît surtout les nom-breuses boutiques de chemises. Perdu dans cet océan de normalité, le Bonbon aperçoit soudain du haut de sa vigie un îlot de raffinement classique. La très jolie boutique THOMSEN arrive à point pour nous sauver de la noyade. Alix Thomsen a ouvert sa boutique il y a trois ans à peine, avec une volonté farouche de proposer une ligne classique mais originale, hors du temps mais de son temps. C'est dès le collège qu'elle prend conscience du pouvoir du vêtement et de ses vertus socialisantes. Elle trouve vite dans les coupes et les tissus le moyen d'affirmer son originalité et sa classe naturelle. Après ses deux ans règlementaires au studio Berçot (école de stylisme, 10e) et de nombreux stages au cours desquels elle a l'occasion de travailler avec Yvan Mispelaere, elle se retrouve DA chez Chloé, puis passe faire un tour chez Lacoste où elle reste deux ans aux côtés de Christophe Lemaire. Trois ans après la fin de ses études, elle décide de lancer sa propre marque. Fatiguée par la tournure trop éphémère que prend la mode actuelle, Alix a envie de redéfinir le classique, de construire son propre classique. Les coupes sobres et élégantes sont reconduites régulièrement, les tissus varient. Avec une préférence marquée pour les tissus venus du Japon, pour leur variété et leur qualité, d'Angleterre et d'Italie, la marque

se base principalement sur la chemise. Le modèle - décliné sous toutes ses formes, robes, vestes, blouses ou combinaisons pour les femmes - reste une référence pour l'homme. Le parti-pris audacieux d'y introduire le Liberty donne à ses pièces un côté soigné et coloré furieusement élégant, quand la chemise western souligne une certaine classe masculine qui sied parfaitement aux femmes. Pour Alix, le détail compte : on trouvera par exemple des boutons en vraie nacre sur une chemise à carreaux. La boutique est à l'image de la marque, elle mixe à merveille le classique et l'original. La moquette noire s'agrémente de grandes fleurs bigarrées, les bois laqués des portants affichent des couleurs vives, les anciens fauteuils de style anglais sont retapissés avec un tissu à carreaux noir et blanc. Toujours à l'écoute, Alix Thomsen propose des vêtements « faciles à comprendre » mais que l'on ne manque pas de remarquer par leur raffinement subtil. Allez vite faire un tour du côté de la rue de Turenne, vous y trouverez une certaine idée de la mode décomplexée.

Thomsen98, rue de Turenne - 3e

Ouvert du mardi au samedi, de 13h à 20hTél. : 01 42 71 54 15

www.thomsen-paris.com

Publi-reportage Louis Haeffner Photo Fabien Pochez


le bon art

Ce mois-ci, la beauté sulfureuse de Lizzie Saint-Septembre a mis en ébullition la rédaction du Bon-bon. On a décidé de la rencontrer pour en savoir un peu plus à son sujet.

Hello Lizzie, pourquoi avoir inséré le mois de sep-tembre dans ton nom de scène ?Au risque de vous décevoir, il n’y a pas de véritable explication. Ce nom s’est imposé par lui-même, tout naturellement. Septembre est un mois maudit et magique à la fois, il a pour moi mille significations, plus ou moins personnelles mais toutes précieuses.

Tu es photographe, modèle, (chocolatière également mais nous en reparlerons plus tard, ndlr), peux-tu nous décrire un peu ton univers si particulier ?Je navigue dans un univers artistique adapté à mon personnage, entre souvenirs du XIXe siècle, fantômes errants et torturés, créatures de l’étrange, vanités, sorcellerie… mais aussi érotisme et sensualité, le tout souvent mêlé. Je suis dans mon élément.

Quels sont les endroits où tu aimes traîner dans l'Est parisien ? Quels sont ceux qui correspondent le mieux à ton esthétique ?Ce que je préfère, ce sont les soirées entre amis, au calme dans leur appartement (souvent dans l’Est

parisien, d’ailleurs), loin de la foule et du brouhaha des lieux publics.

Comme dit précédemment, tu es chocolatière. Quels sont les points communs entre l'érotisme et le cho-colat pour toi ?Le chocolat a un pouvoir incontestable, c’est un délice auquel il est quasiment impossible de résis-ter. Il a aussi un côté luxueux, classe, aux allures sen-suelles, il est un plaisir auquel on prête souvent des propriétés aphrodisiaques, mais je ne le qualifierais pas d’érotique.

Ta spécialité en chocolaterie, ce que tu aimes faire ?Ce qui me plaît le plus, ce sont les moulages et sculptures de toute sorte, toujours dans mon uni-vers. J’ai réalisé de petites dents en chocolat blanc, des oreilles très réalistes, crânes, poupées, etc.

Pour que nos lecteurs et lectrices puissent te soute-nir dans tes projets, il faut qu'ils fassent quoi ?Suivre l’évolution de mon travail, et manger du cho-colat !

Retrouvez son actu et ses jolies photos sur : lizziesaintseptembre.fr

Lizzie Saint-Septembre

PLUS SEXY QUE LOLA

Texte Jacques Daniel Photo Lizie Saint-Septembre

16 — CENTRE / EST

le bon plan

Café TomateUn bar de quartier trop sympa

Véro et Caro vous attendent dans un bar qui res-semble à une tomate géante, ce pourquoi elles l'ont appelé ainsi. Tout est rouge ou presque et le bar, sur-tout, est l'un des derniers bars parisiens à être aussi grand, aussi beau.

Les gens du quartier ne s'y trompent pas, ayant déjà élu ce lieu pour leurs rendez-vous de midi, les pauses, l'apéro, les anniversaires, les enterrements de vie de jeune fille ou de garçon. L'ambiance est celle des artistes des parages. Les milieux de la mode, de l'ar-chitecture et la télé s'y retrouvent. Pour la musique, un concert mensuel vous endiablera. Martiniquaise, Véro concocte des rhums arrangés dignes des dieux des îles : banane-vanille, poire-cannelle, pomme-gin-gembre…

Guang est leur chef cuisto, depuis que Caro et Véro ont ouvert un premier bar-resto dans le 15e, le Décaze, boulevard de Grenelle. Elles sont très heu-reuses d'être maintenant rue Saint-Maur dans le 11e, un quartier plus vivant, plus décontracté, plus simple et plus chaleureux, à l'image de nos deux amies. D'origine asiatique, le chef a fait ses armes dans des restaurants gastronomiques, des brasseries de renom ainsi que dans des bistrots. Il en résulte des créations originales telles que la salade Hanoï, le wok Bollywood, le tartare façon Tomate, le yaourt au lait

d'amande, carottes confites, biscuit au pavot. Une formule petit déjeuner à 5€, à 13€50 ou 16€ le midi, carte le soir. La fraîcheur des produits est garantie, leur valeur bio aussi. Tout est fait maison. La présen-tation est soignée.

La salle est immense, les banquettes de cuir douces et profondes, les appliques superbes, le plafond très haut, beaucoup de tabourets de bar, il va de soi que la privatisation d'un tel lieu est un bonheur.

Le sourire et la gentillesse de Véro et Caro vous tou-cheront, ça j'en suis sûr, ainsi que la déco pimpante et l'ambiance du lieu, ce rendez-vous tranquille des amis du quartier. Les saveurs de la cuisine auront vite aussi votre approbation. Voilà le genre de supplément d'âme que le Bonbon adore trouver pour vous en par-ler, dans le but de vous inviter à découvrir les vrais bons plans de Paname.

Café Tomate140, rue Saint-Maur - 11e

M° Couronnes ou GoncourtTél. : 01 43 57 18 58

—www.lecafetomate.fr

Publi-reportage B-Jay Photo Caro et Véro

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Restaurant Bébé

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Il Pastificio - Pasta fresca e caffè Pasta etc.

Parfois, il suffit de pas grand-chose pour se retrouver ailleurs, voyager pas loin, mais bien. Un pas de porte, et là… « MA SIMONE, CHE COSA STAI FACENDO IN CUCINA ? ». De l’italien vous dites ? Avanti !

Moi l’italien, ça me donne faim. Ça tombe bien, parce que Il Pastificio, c’est le nouveau petit restaurant italien de la rue Léopold-Bellan. Espace pilote d’un nouveau concept de restauration italienne, branché, le Tout-Paris de la mode s’y presse. Selon le Petit Roberto, ça veut dire « le laboratoire à pâtes », et les pâtes ici, c’est la spécialité. Fraîches, faites maison – tout droit venues de là-bas, un petit producteur qui bénéficie du label artisanal piémontais et qui livre tous les trois jours de véritables délices qui squattent une carte gourmande et haute en couleur. Sachez que dès février, elles (les pâtes, donc) seront fabriquées directement sur place par une spécialiste. En attendant, la formule est simple et efficace : un choix de plusieurs variétés présentées dans des petits paniers pour pouvoir les toucher, les renifler, les choisir avant de les déguster. Simples, spéciales (à base de farines diverses), ou encore fourrées (ces petits raviolis courge-amande, j’en rêve encore), elles s’accompagnent de sauces sublimes mitonnées dans la cuisine même par le chef (italien). Des classiques aux sauces du jour, tout est frais, et surtout italien. Oui parce qu’ici, tout est italien, de l’équipe aux recettes en passant par l’ambiance façon cuisine de famille – les fourneaux sont d’ailleurs visibles des clients depuis les

grandes tables en marbre typiques et conviviales à souhait, comme à la maison. À noter le soin particulier apporté aux détails : décor d’architecte, fructose naturel, pas de sucrettes chimiques… On aime. Pâtes, pâtes, pâtes, mais quoi d’autre ? Des plateaux de charcuterie de Modène, de fromages italianos, le tout accompagné de focaccias maison faites du jour. D’exquises pâtisseries home-made qui accompagneront avec délice les expresso, macchiato, cappuccino totalement addictifs, comme à Naples et Milan. Vous n’êtes pas très caféine ? Vous vous laisserez probablement tenter par un jus de fruits frais pressés sous vos yeux. La carte des vins vous fera sans doute de l’œil, composée exclusivement de crus italiens, bio parfois, et même biodynamiques ! À ne pas manquer : le brunch super complet du dimanche de 11h30 à 15h30. Il Pastificio vibre tout simplement au rythme de l’Italie, et au rythme de son calendrier. Panettone de Noël, crèmes glacées et sorbets artisanaux de saison : l’espace, en plus d’être un restau totalement addictif, fait aussi office de bistrot où il fait bon vivre. On y sert des petits déjeuners et goûters à se damner. Avec un accès wifi gratuit, j’ai presque envie de vous demander ce que vous faites encore au bureau entre l’imprimante et l’ascenseur. Le petit + qu’on aime : le service à emporter, grâce auquel on peut repartir à la maison avec son petit plat mitonné comme là-bas.

18, rue Léopold-Bellan - 2e - Tél.: 01 42 33 17 68ilpastificio.fr - www.facebook.com/ilpastificioparis

les bons plans Publi-reportage Camille Clance Photos Margaux Slowey


Miss CupcakeCreamy Rainbow

Un joli boudoir à patisseries, ça manquait en plein cœur du Marais. Après un premier espace ouvert aux Abbesses au printemps 2009, Laurence Kreitmann Chêne a créé la ravissante boutique de la rue du Roi de Sicile, ouverte en septembre dernier. Après avoir habité deux ans à Londres, la jeune femme décide de quitter le monde des médias pour se lancer avec passion dans l’univers des cupcakes. Véritable it-gâteau outre-Atlantique, le cupcake a traversé l’océan pour venir séduire les britanniques, chez qui il est désormais consacré n°1 dans le monde de la pâtisserie. Australie, Nouvelle Zélande : ils sont nombreux les fans de ce petit gâteau sucré et coloré… Qui arrive en France ! Il est beau, bon, et bien plus diététique que nos viennoiseries. Chez Miss Cupcake, on découvre ainsi toute l’authenticité de ce petit délice sans prétention. Une sélection de 8 parfums est proposée chaque jour, variant selon les saisons et les envies des pâtissières ! Avec environ 60 recettes de cupcakes, un véritable et délicieux cheesecake ou encore de somptueux cookies, il n’y a donc pas de quoi s’ennuyer… Il est aussi bien entendu possible de passer commande. Miss Cup-cake s’adaptera ainsi aux envies de ses clients, en créant spécialement pour eux un assortiment de cupcakes selon leurs parfums préférés, le code cou-leur de leur soirée… Conseil d’initiée : ne ratez sur-tout pas le Red Velvet et le Carrot Cake !

35 bis, rue du Roi de Sicile, 3e - Tél.: 09 52 48 42 51www.misscupcake.fr

Plombier, Prozac et VodkaThéâtre de boulevard du 20e

Marie Le Guennic et Caroline Misbach vous offrent à la rentrée 2013 non pas une, mais deux pièces de théâtre de boulevard, qui sont très bien écrites, c'est-à-dire diaboliquement drôles. Ces actrices pro font leurs gammes de théâtre classique, se rencon-trent à Avignon, s'amusent, se nouent d'amitié et décident d'écrire ensemble.Du coup, le duo fonctionne immédiatement. L'humour, l'énergie, la jeunesse et la folie des auteures leur permet très rapidement de jouer elles-mêmes leur première pièce, Plombier, prozac et vodka. Un acteur olympien protéiforme participe avec talent à la pièce, Émeric Bellamoli. Il s'agit de l'histoire invraisemblable de la Ponsniac, une trentenaire alcoolo et dépressive, soudain envahie par des dieux de l'Olympe, qui vont joyeusement bousculer son train-train jusqu'à l'apo-théose. Puis, Claire Toucour accueille les deux amies dans sa compagnie, Arts Filants ([email protected]). L'écriture à trois nous offre alors Pêcho-mec.com. Toujours des gags à cent à l'heure, à propos d'un autre sujet, brûlant d'actualité, brûlant de désir : le speed-dating. Des moments d'égarement ou de tris-tesse ? Un conseil aussi simple qu'efficace, foncez au théâtre de boulevard !

Réservation : 01 46 36 74 15 Plombier Prozac et Vodka : Mardis et mercredis à

21h30 au Théâtre le Popul'air de la Mère Lachaise, 80 bd, de Ménilmontant - Pêcho-mec.com : Tous les

vendredis à 21h30 au Théâtre le Popul'air du Reinitas, 36 rue Henri Chevreau.

les bons plans Texte & Publi-reportage Camille Clance & B-Jay Photos DR & Arts filants


Texte Coralie Dienis Photos Johanna Fritz

Chers inconnus,

Depuis quand n’avez-vous pas reçu une belle lettre ? Devant mon clavier ce soir, je me dis que cette fois-ci j’aurais peut-être préféré prendre ma plume pour vous concocter ce conte.

Un bref regard vers mon carnet de notes. Constat : au final, Word n’est pas un si mauvais compagnon car, si l’écriture est le sismographe de l’âme, force est de constater que la mienne est sérieusement atteinte. Mais tout de même ! Factures, publicités, lettres du syndic… Voilà à quoi se résume aujourd’hui nos pas-sages à côté de la boîte maudite ! Plus de timbres choisis avec amour au guichet, plus d’enveloppes en papier tissé léchées avec soin, plus de cœur qui bat la chamade à la vue d’une écriture inconnue. La correspondance épistolaire est morte, vive le mail me direz-vous ! Enfin, ça c’était avant ma rencontre avec Fanny. Fanny n’est pas un poème, Fanny est une lettre, ouverte - ou presque. Pétillante trentenaire, amoureuse mais célibataire, fleur bleue et femme d’affaires, Fanny est à l’image de la petite entreprise qu’elle a créée : les lettres d’un inconnu. Un concept sans prétention mais qui interpelle. « Renouer avec le plaisir de recevoir un beau courrier dans sa boîte aux lettres, qui vous est personnellement adressé. Le plaisir de prendre quelques minutes pour soi et lire une histoire vraie qui vous fera voyager, rire, sourire, ou qui vous inspire. »

Simple comme bonjour, mais à l’ère du numérique et de la zapette, il fallait oser ! Et c’est après un envoi de quarante-trois lettres de vœux manuscrites et seu-lement trois réponses que Fanny l’a fait ! De dame de la mode qui ne passait jamais quatre jours dans le même pays, la demoiselle a plaqué Milan, fashion week et chaussures de luxe pour écrire à en avoir mal aux phalanges – ou presque. Désormais, elle traque à plein temps les belles histoires, part à l’abordage des anecdotes qui jalonnent la vie de ceux qu’elle croise, de ces petites choses de rien qui font de nous de délicieux épistoliers cachés. Une fois ses « proies » enclines à livrer un morceau de leur vie à un public qui n’a pas de visage, elle les attire au Fumoir, lieu prédestiné non loin de chez feu l’illustre Colette et c’est là que tout se joue. François Simon, Anne-Valé-rie Hash, la patronne du Rick’s Café à Casablanca, des anonymes du bout du monde… Chacun d’eux a déjà lâché le masque de sa vie pour se livrer dans une correspondance dédiée à toi « cher(e) inconnu(e) ».Alors si jamais tu faisais partie de ceux qui préfè-rent l’enveloppe à la coque de leur portable, si tu es de ceux qui pensent que la boîte aux lettres est une cachette qui recèle, dans la magie de son obscurité, le pouvoir de créer des événements. Le courrier de Fanny est ce que le filet du chasseur est aux papillons. Elle ne trempe pas sa plume dans un encrier mais dans la vie de celle que tu as croisée dans le métro, de celui qui est assis à côté de toi sur ce banc.

Lettresduninconnu.fr

LETTRE OUVERTE

la bonne lettre

Fanny Auger


Soap and the CityLe jardin parfumé de John

Ouverte depuis juillet 2012 au 75, rue du Faubourg-Saint-Martin, juste en face de la mairie, Soap and the City est LA boutique référence en matière de bien-être corporel et domestique. Il existe des lieux qui sentent bien le bonheur, qui respirent le calme, qui excitent l'imagination olfactive, qui jouent le rôle de refuge dans cette ville où tout va trop vite. Soap and the City est sans l'ombre d'un doute l'un d’eux. Dirigé par John, homme exquis au délicieux accent hollandais (peut-être l'avez-vous déjà connu dans son précédent magasin, rue Vieille-du-Temple…), Soap and the City s'est spécialisé dans des savons naturels, produits de bain, bougies parfumées, parfums d’ambiance et fleurs et plantes artificielles. « Body care and Home care », comme dirait John. Au rayon du bien-être corporel donc, impossible de ne pas céder au charme original des bouteilles de champagne ou du lait renfermant des bains moussants. Des savons sous forme de tarte et des cakes de bain au beurre de karité qui vous donnent envie de les croquer sur place, surtout quand on sait qu’ils ne font pas grossir car zéro calorie. Malheureusement, tout cela est non comestible.Chez John, on trouve toute la gamme des produits 100% naturels fabriqués par la marque franco-suisse Autour du Bain. Plus de 50 parfums différents, ainsi que des savons organiques avec des propriétés thérapeutiques pour soigner des problèmes de peau. Leurs savons sont coupés sur place et vendus au

poids. Les amateurs de savons d’Alep y trouveront également les savons à l’huile d’olive et laurier de la maison Tadé. Des boules et pralines effervescentes, des crayons de bain, Lego en savon et plein de produits et jouets de bain pour enfants, venant de la société De Laurier, complètent le rayon bien-être pour tout le monde.Côté soin domestique, John propose un large choix de bougies parfumées de deux fabriquants français : Ambiance des Alpes (faites à partir de parfums alpins) et Bougies La Française, dont les fragrances sont des plus rares et des plus troublantes. Et pour compléter le rayon home-care, vous trouverez un large choix de fleurs de soie et plantes artificielles avec une beauté naturelle de la marque Silk-ka, venant de son pays natal, les Pays-Bas. Tout un programme, et la garantie d'un voyage hors norme !Avec une gamme de prix débutant à 40 centimes (petite perle de bain), l'exigence de John est de pouvoir correspondre à tous les budgets. Une démocratisation du bien-être bienvenue, tant ce voyage parfumé est un plaisir pour l'âme et pour le corps ! On en redemande !

Soap and the City75, rue du Faubourg-Saint-Martin - 10e

Tél. : 01 71 97 64 59www.soapandthecity.com

www.facebook.com/soapandthecity

les bons shops Texte Michael Pécot-Kleiner


les bons shops Texte Camille Clance

Gilbert GilbertDeux fois plus de mode

Petite sœur de la boutique de la rue François-Miron née il y a cinq ans, le nouvel espace Gilbert Gilbert a vu le jour il y a à peine deux mois.

Gilbert Gilbert ? La maîtresse des lieux explique. « Je m’appelle Sylvie Gilbert. Je n’aime pas trop mon nom. En le doublant, je me suis dit que je serais bien obligée de m’y habituer. Et puis j’aime bien le côté masculin appuyé, et la référence à Gilbert et Georges. » Le ton est donné : humour, création et élégance. Sylvie crée des bijoux depuis maintenant près de douze ans. « Il y a la tendance très ostentatoire, et il y a celle des bijoux qu’on aime ne jamais enlever : c’est ce que je crée, du bijou fin, discret, agréable à porter. »Comme un pull en cachemire qu’on aimerait porter tous les jours, les collections Gilbert Gilbert se vivent au quotidien, se superposent et se répondent. Les pièces se déclinent en or et en argent, ambiance romantique et raffinée pour la femme, plus industrielle - argent mêlé de cuir - pour l’homme.

Gilbert Gilbert se vend un peu partout autour du monde, notamment au Japon et en Corée, mais aussi à Paris au Bon Marché ou encore aux Galeries Lafayette Homme. « Et puis il y a six ans environ, j’ai eu envie d’avoir un lieu à moi, pour zapper le circuit de distribution souvent contraignant et ennuyeux, pour présenter ce que j’aime faire, et ce que j’aime tout court. » Cette envie a donc donné naissance

à une première boutique en 2007, pour être suivie quelques années plus tard par ce nouvel opus de la rue d’Argout. Une boutique claire et accueillante, rythmée par un mobilier provenant de l’imagination du talentueux Yoni Doukhan. Face aux bijoux de Sylvie s’épanouit une sélection d’accessoires trendy, chic, urbains s’adressant aux jeunes et aux moins jeunes. Étoles en laine, foulards, maroquinerie : une sélection composée d’indispensables qui sortent de l’ordinaire juste ce qu’il faut. « Je mets à l’honneur des créateurs qui me séduisent, tout simplement. Beck SönderGaard, marque danoise qui crée des foulards imprimés, ou encore Heidi’s et ses maxi-cabas en cuir métallisé. »

De notre côté, petit coup de cœur pour les porte-monnaie en tissu de kimono de la marque japonaise Futaba !

Gilbert Gilbert60, rue d’Argout - 2e

Tél. : 01 44 82 53 34www.gilbertgilbert.fr

Facebook : Gilbert Gilbert

Il vous suffit de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !


Texte & Photo Catherine Benguigui

Nous étions en 2013 et je respirais encore !

Oui, j’étais toujours vivante, malgré les prédictions du calendrier maya, et le savon surgras Yves Rocher offert généreusement par ma mère pour Noël ! Et si j’ai frôlé la mort, ce ne fut pas suite à l’implosion de la Terre, mais simplement après avoir ingurgité l’équi-valent de mon poids en Mon Chéri !Cependant, quelques petits changements non négli-geables étaient survenus dans mon quotidien.Ma voisine du 3e, pourtant peu sportive, semblait avoir reçu une piste de bowling comme cadeau d’an-niversaire et, depuis le 1er janvier, organisait à ma plus grande joie des compétitions nocturnes au-des-sus de ma tête !L’immeuble voisin nous avait dérobé notre nouveau conteneur à ordures, et le paillasson acheté par la copropriété avec cette chaleureuse inscription « Bienvenue les amis », avait été scalpé par une bande de sauvages à coups de couteau suisse le soir du jour du l’An ! À part ça, la vie avait repris son cours, avec quelques kilos en plus, et des illusions en moins ! Paul ayant été relégué définitivement au rayon souvenirs, j’attendais avec impatience la fin de l’ère glaciaire dans une posture que je n’avais pas

encore totalement définie : moule ou frite ? Attendre, fermement ventousée au rocher, ou se jeter dans la grande « marmite » bouillante de la vie ? Autour de moi, beaucoup avaient adopté la première solution, subissant avec abnégation le ressac des vagues, en espérant une issue positive à ce va-et-vient constant, et une marée montante persistante qui les porterait enfin au sommet ! Ceci, jusqu’à présent, n’avait pas donné grand-chose, à part le sentiment humide et très désagréable que le temps finirait par tous nous engloutir. D’autres, plus téméraires, pensaient que la meilleure solution était d’y aller « franco ». On saute et on nage même si ça brûle ! Forte de ces pensées métaphysiques, je me dirigeais donc à reculons vers cette nouvelle année qui me demandait une fois de plus de : choisir !

Pour moi qui tombais en catalepsie au moment du « fromage ou dessert », et appelais régulièrement la hotline de Que choisir pour savoir si je devais mettre un pantalon ou une jupe, les débuts d’années étaient toujours terrifiants ! Depuis un an, pourtant, j’avais dit oui à la vie, consciente d’être sur la pente descen-dante, et qu’il ne me resterait bientôt plus qu’un non-choix attribué d’office : la mort ! En remontant vers la

La Moule ou la Frite

CHOOSE LIFE

la bonne chronique


gare de l’Est, je me demandais d’où venaient toutes ces idées noires. Le temps gris et poisseux de ce début d’année y était sûrement pour quelque chose, de plus je n’avais rien mangé depuis hier soir. En pas-sant devant le restaurant Extérieur Quai, j’eus une subite envie de frites et de réconfort. Sur la façade, ignorant totalement le « ou », deux néons rouges flamboyants annonçaient la couleur : Moules Frites ! Consciente d’avoir trouvé mon paradis, j’entrais pré-

cipitamment et commandais sans attendre ce plat qui résumait à lui seul toute ma vie. J’avais choisi de ne pas choisir et désormais j’allais le faire avec grand appétit !

Restaurant Extérieur Quai 5, rue d’Alsace - 10e

Dès l’âge de 16 ans, Koudlam (FR/Pan European Recording) est initié à la musique électronique par des pionniers de la scène rave et joue très vite devant les foules chimiques du week-end. Son 1er album sort en 2006, Nowhere, 17 titres d’une musique nouvelle et libre, complètement transgenre. Débarqué à Paris, il donne ses premiers concerts et se fait rapidement des fans indéfectibles, dont l’artiste Cyprien Gaillard. Il compose pour lui la bande-son de Desniansky Raion, un film-émeute qui permettra aux deux artistes

de performer aux quatre coins du monde. En 2008, Koudlam sort Live at Teotihuacàn, souvant qualifié d’opéra électronique. Pour lui, l’expression la plus adéquate pour désigner sa musique est heroic world music. En 2009, sort son second album, Goodbye.koudlam.com/

Sir Alice (FR/Pan European Recording) revient sur le devant de la scène musicale délaissant sa rage écorchée pour une pop profonde et tourmentée.

KOUDLAM + SIR ALICE + AQUA NEBULA OSCILLATOR + NICOLAS KER

+ KILL FOR TOTAL PEACE

SAMEDI 19 JANVIER, 19H30

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Connue très jeune pour ses productions électroniques avant-gardistes qui ne la feront pas rougir, elle troque ses ordinateurs contre une guitare et un harmonium. En résulte un album habité, charnu, gorgé de mélodies spontanées et envoûtantes. Mélange subtil de chansons déchirantes et rythmes calypso, guitare grunge et vocoder, ghuzeng chinois et orgue d’église. Composant pour des ensembles contemporains autant que pour les vainqueurs de La Nouvelle Star, il n’est pas étonnant que cette artiste prolifique brise si facilement les frontières musicales.myspace.com/siralice

Groupe formé en 2000 par David Sphaer’os, fan de culture dark, rock psychédélique, de vaudou, transe ethnique, de films d’horreur des années 1920 à 1960, de peintres comme Salvador Dali ou Jérôme Bosch, de la littérature du début du siècle, d’ovnis, d’aliens et qui tente de recréer toute cette atmosphère dans leur musique, Aqua Nebula OSCILLATOR (FR/Pan European Recording) est un groupe authentique, libre et autonome. Ils vivent dans une cave du XVe siècle ressemblant à un cabinet de curiosités du XIXe,remplie d’instruments, d’amplis à lampes, de grigris. Ils créent leurs costumes, leurs pochettes de disque et leurs morceaux.myspace.com/aquanebulaoscillator

Nicolas Ker (FR) multiplie les groupes et ne s’ennuie jamais. Pour preuve, après Poni Hoax, Paris et Aladdin, le voici enfin en solo. Néanmoins, une constante électrifie ces formations : la voix de Ker, comparée à celle, outre-tombale, de Ian Curtis. La prestation de Nicolas Ker est torturée, fragile aussi, mais toujours audacieuse, voire insolente.myspace.com/nicolasker

Kill For Total Peace (FR/Pan European Recording) 2009, sortie de Kill For, premier album de Kill For

Total Peace, historique de l’écurie Pan European Recording, l’image d’un groupe ivre de vengeance semant ruines et désolation le long d’une mer de feu, devant le regard impuissant de ses camarades de promotion condamnés à assister au saccage depuis les rives.2011, KFTP, suite logique de Kill For, le groupe de psyché glacé est devenu duo machines et voix fumeur de gitanes. La transition peut sembler radicale, elle s’inscrit pourtant dans la méthodique trajectoire des Parisiens…Kill For Total Peace, c’est la voix d’Oliver Gage et la musique d’Intra Moros. L’instrumentation et le line-up sont différents, la musique reste hypnotique et psychédélique, et d’autant plus assumée qu’elle n’est plus associée au fourre-tout garage-fuzz-rétro-kraut. Refus du surplace, absence de complaisance et mépris ouvertement affiché envers les petits épiciers de la rock-culture, 2012 aura été l’occasion pour le duo de croiser le fer avec Martin Rev de Suicide, les Silver Apples, Arnaud Rebotini et Turzi (au sein de l’impérial Code Napoléon), De Stihl et Collectif Sin - ou leurs nouveaux compagnons d’infortune Judah Warsky et Jonathan Fitoussi.myspace.com/totalpeace

—LE POINT ÉPHÉMÈRE

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les bonnes adresses Régie publicitaire06 13 36 96 97

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SOAP AND THE CITY75, rue du Faubourg-Saint-Martin - 10e

Tél. : 01 71 97 64 59

1001 FENÊTRES71, rue Condorcet - 9e

Tél. : 01 45 33 03 86

BISTROT 6161, rue d'Hauteville - 10e

Tél. : 01 47 70 07 08

L’OPTIQUE DU PARC23, av. Simon-Bolivar - 19e - Tél./fax : 01 42 39 20 0336, av. Simon-Bolivar - 19e - Tél./fax : 01 42 45 31 54

GLADYS26, rue de Maubeuge - 9e

Tél. : 01 48 78 70 14

EKJO32, rue de Poitou - 3e

Tél. : 01 42 72 51 466, rue des quatres vents - 6e

Tél. : 01 40 46 89 67

EATME58, rue du Faubourg Poissonnière - 10e

Tél : 09 83 48 62 61

LA PETITE CHAMBRE BLEUE31, rue d'Argenteuil - 32, rue Saint Roch - 1er

Tél.: 01 49 27 93 11

NOVA OPTIC85, rue Lafayette - 9e Tél.: 01 53 20 99 06

LE DEAUVILLE26, rue Lecourbe - 15e

L'ASSIETTE À CARREAUX45, rue des Petits Carreaux - 2e

Tél.: 09 53 27 33 83

THE BEAUTY LOUNGE13, rue Ferdinand Duval - 4e

Tél. : 01 42 74 43 34

DYVINE58, rue d'Argout - 2e

Tél.: 01 42 33 98 11

OSKA133, rue Vieille du Temple - 3e

Tél. : 01 42 77 04 14

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Tél. : 01 43 54 34 16

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