édito“bon”jour

RÉGIE PUBLICITAIRE06 80 46 58 76pub@lebonbon.fr

PrésidentJacques de la Chaisejacques@lebonbon.frRédacteurs en chefDenys Beaumatindenys@lebonbon.frMichael Pécot-Kleinermika_aka_rosco@yahoo.frStagiairesLouison et GaëtanSecrétaire de rédactionAnne-Charlotte AnrisRédactionCéline Kastornova, Julie Duthey,Victoire d'Aboville, Victoire Boizard,Quentin Philibert, Céline Chacun,Delphine MartincourtPhotographesSacha K, Arnaud Chaillou,Frédéric Castelnot, Denys Beaumatin,Nicolas Receveur, Perrine CoudurierMaquetteEmmanuelle LabouréIllustrateursGuillaume Ponsin, Paulina LeonorStylisteAnthony WatsonAmélie ChassaryRemerciementsEmily, Charles, Pierrette, Christelle, Diane, Barnabé Gilbert, le Père Noël, les poissons, les clochards du canal Saint-Martin et les mouettes.Chef de pubArnaud Chaillou06 80 46 58 76 arnaud@lebonbon.frGrands comptes & Agences médiasCorinne Timol-Delrieu06 81 95 58 68 Petites annoncesannonce@lebonbon.frRejoignez Le Bonbonrecrut@lebonbon.frContactez-noushello@lebonbon.fr01 48 78 15 64Le Bonbon 31 bis, rue Victor Massé75009 Paris.SIRET 510 580 301 00016ISSN : en coursDépôt légal : à parutionOJD : en cours de validation

Cher PaPa Noël,

J’espère que votre barbe blanche, vos rennes sont prêtes pour les nouvelles teufs de 2010.

Ça va swinguer sec ! Évidemment, pas besoin de rappeler, mais je le fais quand même, que

ma famille, photographes, journalistes et autre corédacteur, on vous attend avec impatience, vous ! L’énorme clochard blindé jusqu’aux as que l’on considère comme un prestidigitateur hors pair, l’illustre messager du bonheur jouissif, l’incarnation karmique du plaisir permissif pour les plus et moins de 18 ans. Cependant ! Comme chaque année, je vous transmets quelques conseils tout en chanson, que vous avez du mal à intégrer mais qui, je l’espère cette fois, éviteront les bémols des années pré-cédentes. Il faut bien l’avouer, maintenant qu’on est entre nous, que vous êtes quand même un type sacrément maladroit !

Petit Papa Noël quand tu descendras du ciel, évite de rester bloquer dans le conduit de cheminée et attend que le feu soit éteint pour poser ton auguste derrière !Petit Papa Noël quand tu descendras du ciel, évite de te servir dans le frigo et de te siffler la bouteille de vin blanc 1957 ! Petit Papa Noël quand tu descendras du ciel, n’oublie pas de laisser les bons cadeaux des bonnes années, ce qui m’évitera de jouer, à l’âge de 2 ans, devant le regard médusé de mes parents, avec l’ancien dentier du voisin, un cadeau poussiéreux en or massif.

Vous êtes néanmoins un opiniâtre sans pareil et pour fêter votre arrivée prochaine, à notre tour de vous gâter avec le new Bonbon. Magazine de choix dont vous êtes un lecteur assidu, avec plein d’idées de gros malin pour qui veut shopper à foison jusqu’à la dernière seconde. L’ancestrale et sublime Parfumerie Burdin, le bon commerçant du mois, Chloé, l’electrodik J. de ouf, et notre bonhomme, le maire du XIe, Patrick Bloche, qui saura contenter ses anciens et nouveaux électeurs. Sans oublier les autres bons plans et bonbons de réduction pour se gargariser jusqu’à plus soif.

Joyeuses Fêtes !Denys Beaumatin

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EnseigneLe nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

DescriptionLe type de commerce

LES BonBonS moDE D’EmPLoICommEnT PRofITER DES Bonbons

DESCRIPTIf D’Un Bonbon

1 ChoISISSEz

Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.

2 DÉTAChEz

Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.

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Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !

AvantageDéfinition du type d’offre

-10%PouR tout AchAt

Boutique de sabots et articles scandinaves25, rue Faidherbe 11e

Tél. : 01 43 67 06 60www.lessabotsdemarie.com

LES SABOtS dE mAriE

POur LES AmOurEux du SABOt

sommairemiam miam !

Page 6. ParFumEriE burDin

Page 34. mr lE mairE Du 11e

Page 10. chloé

Page 38. so DEsign, so iDEal

Page 14. Doria salambô

Page 44. solangE zEitoun

Page 5. Le Bon TimingPage 6. Le Bon CommerçantPage 10. La Bonne ÉtoilePage 12. Les Bons PlansPage 14. Le Bon ArtPage 16. Le Bon en ArrièrePage 18. Le Bon Look

Page 21. Le Casse BonbonPage 22. La Bonne RecettePage 24. La Bon’BonnePage 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons TuyauxPage 30. La Bonne ParisiennePage 33. Le Bon Écolo

Page 34. Le Bon HommePage 36. Les Bons ShopsPage 38. Le Bon DezignPage 40. Les Bons P’tits DiablesPage 42. Les Bons SnapshotsPage 44. Le Conte est BonPage 46. Le Bon Agenda

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le Bon timinglEs événEmEnts à nE Pas manquEr

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LittLE PArAdiS Art | dESign Après le canal Saint-Martin, c’est au 10e ouest d’éclore à Paris. Avec l’ouverture de commerces indépendants et originaux, ce quartier, lieu historique du cristal avec Baccarat, de la faïence puis de la fourrure revit culturellement et promet d'être un des fers de lance de la creative industry de la capitale. Galeries, boutiques, créateurs de design s'associent pour un parcours nocturne le jeudi 9 décembre à partir de 19h. Infos : olivier.gaulon@wanadoo.fr

événEmEnt

AnnA WHiSPErS’S nigHt (Piano-voix, dark Cabaret). Guest : MadameDame DJ Set, Em///Péka. On craignait qu’elle ne fane der-rière un comptoir du Marais, défigurée par ses excès de violence verbale, fatiguée de ses nuits blanches. Mais si la vie fissure les fées, elles ont le pouvoir de se faufiler entre les aléas pour fabriquer des étoiles. Voilà ce qu’elle était enfin devenue : une fée, la fille. Vendredi 10 décembre de 20h30 à 3h La Fidélité 12, rue de la Fidélité 10e

concErt

dOuBLE-COnCErt ÉVÉnEmEntmAx 2 LiVE PrÉSEntE LiSA SPAdA OPE SmitH SOuL 1 soirée exceptionnelle pour 2 concerts inédits, telle est la promesse de Max 2 Live. Lisa Spada et Opé Smith, figures incontour-nables sur la scène soul hexagonale, présentent leurs propres compositions, et ce, pour la toute première fois. À ne pas rater sous aucun prétexte ! Samedi 11 décembre La Scène Bastille, à partir de 20h. 2 bis rue, des taillandiers 11e. Tarif sur place : 15 euros

concErt

un APrèS-midi CHEZ mOnSiEur tCHEKHOV Smirnov, propriétaire terrien, ancien officier, bourru et maladroit, vient réclamer le paie-ment d'une dette à Madame Popova, dette contrac-tée par son défunt mari. Cet officier était son amour de jeunesse. Elle refuse de payer, c'est le conflit ! Tout le mois de décembre, à 15h30.Comédie des 3 Bornes 32, rue des 3 Bornes 11e

M° Goncourt ou Parmentier - www.trois-bornes.com Location : 01 43 57 68 29 de 14h30 à 19h

coméDiE

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g a l e r i e l i b r a i r i e b o u t i q u e

museedufumeur.net le musée du fumeur - 7 rue Pache 75011 Paris - tél. 01 46 59 05 51 - 01 43 71 95 51métro Voltaire (ligne 9, sortie 1) - bus 46, 56, 61, 69 ouVert du mardi au samedi de 12h30 à 19h00

Des cadeaux pas comme les autres

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le Bon commerçant

chroniques d'une familleau parfum !En 2010 après J-C, tout le marché de l’esthé-tique est occupé par les grandes chaînes… Tout le marché ? Non !!! Une famille d’irré-ductibles résiste (depuis 1937 et trois géné-rations) encore et toujours à l’envahisseur.

Et la vie n’est pas facile pour les garnisons de grandes enseignes franchisées qui en-tourent la Gare du Nord : en octobre

2010, la famille Burdin y a inauguré son nou-vel espace de 180m² hébergeant une parfume-rie et un institut de beauté, étant précisé qu’il s’agit là d’une des dernières parfumeries indé-pendantes et traditionnelles (en dépit de son modernisme) combinées à un institut de soins.

La potion magique de cette famille d’irréduc-tibles, ce sont les grands-parents, Stéphane et Berthe, qui la mettent au point : en 1937, ils ouvrent leur première parfumerie au 123, bou-levard de Sébastopol. À l’époque, les produits n’étaient pas en libre accès et le conseil était primordial. Ils s’imposèrent rapidement parmi les fers de lance du luxe parisien et il existait même des parfums et de l’eau de Cologne BURDIN, cette dernière étant vendue en bon-

bonnes d’1 litre qu’on venait recharger en bou-tique (d’ailleurs, certaines anciennes clientes se présenteraient encore, de temps à autre, avec leur flacon sous le bras).

Dans les années 60, Étienne et Béatrice pren-nent la relève. Dans le contexte de la révolu-tion cosmétique et de la démocratisation de la mode, cette seconde génération diversifie ses produits et se place à l’avant-garde, notam-ment sous l’influence de Béatrice. D’origine argentine, elle apporte une dimension inter-nationale à l’enseigne et mise sur de jeunes marques devenues cultes : les établissements BURDIN sont ainsi un distributeur historique des produits Shiseido et La Prairie, qu’on ne trouve généralement qu’en hôtel ou en spa. L’ébullition locale, liée à l’essor du textile dans le Sentier et à la proximité des grandes gares, draine une nouvelle clientèle moderne, hétéro-clite et internationale, que la famille va séduire et fidéliser.

L’entreprise a su évoluer puisqu’en 1973, elle s’installe près de la Gare du Nord, devenue la première gare européenne : c’est là que la

communiqué QUENTIN PH I L IB ERT / Photo concEPt dENys B EaUmaTIN

PARFUMERIE & INSTITUT DE BEAUTé BURDIN

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ParFumEriE & institut DE bEauté burDin

troisième génération, composée de Christine et de ses trois frères, va se battre, résister à la grande distribution et sauver le modèle de la parfumerie indépendante et traditionnelle. Et finalement s’agrandir et ouvrir, en octobre dernier, cette nouvelle boutique ample et claire située en face de la précédente. La familia y propose un large choix de produits de parfumerie et de cosmétique, bien sûr les meilleures marques de luxe (Chanel, Dior, Lancôme) mais également un espace promo permanent situé au 1er étage et proposant des coffrets remisés à 20 % minimum ! Quant à l’institut, celui-ci propose des soins allant des basiques (épilation, maquillage, massages, manucure, soins visage et corps…) à des modelages de haute volée, notamment les soins Shiseido (dont le Soin Homme Clean&Clear) et la Prairie (et son fameux Soin Raffermissant au Caviar). Aussi, chacune des conseillères et esthéticiennes a été formée spécifiquement par les plus grandes marques, conformément à la tradition d’écoute et de conseil ayant fait la renommée de la famille Burdin.

Alors à l’approche des fêtes de fin d’année, plus aucune raison de se sentir seul et désemparé face aux légions de la grande distribution cos-métique ! D’autant que les lecteurs et lectrices du Bonbon bénéficient ce mois-ci d’une ré-duction de 20 % dans la parfumerie BURDIN (voir Bon détachable au centre du magazine) !!

ParFumEriE burDin4, bd Denain 10e

Tél. : 01 48 78 83 48

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la Bonne étoile

un son qui déboîteCHLOÉtExtE V ICTO IRE BO IZaRd / Photo aNNE dR I ROLLIN

Aucune envie de sortir, mais téléguidé par mes pieds, je me retrouve une heure plus tard dans un lieu très sombre. Je me fraie un chemin à travers la foule. Ce soir là, dans le noir le plus total, je m’avance, tel un animal, à l’affut de ce rythme bestial. Au loin j’aper-çois des mains qui mixent dans la salle… Mais ? C’est ?! Ma pote CH- L- O – E en train de déchirer le son avec son last album ONE IN OTHER ! Hey bella ! Tu veux un bonbon ?

Ton premier orgasme musical.Lil louis, French Kiss.

ton 1er trip électro.Jeune, j’étais très influencée par la musique que mes parents écoutaient. Elle me faisait voyager, si bien que j’aimais re-produire à la guitare les morceaux de mon père qui me faisaient vibrer, fantasmer… C’est au début des années 90, dans les raves party et les clubs, que j'ai découvert la musique élec-tronique, et le monde phonétique de Paris. Tel que le Palace, le Folies Pigalle, le Rex club, le Queen… À cette époque, cette musique hors

pair ne s’écoutait que chez nos disquaires spé-cialisés, de quoi nous faire rêver ! Ensuite je me suis tournée vers le mix, pour partager, divulguer, dévoiler ma passion, la musique. Quelques années après, je me suis intéressée à la production constante de son électronique, car je voyais là, un moyen d'être indépen-dante. J'ai finalement sorti mon premier maxi en 2001 "Erosoft" sur le label Karat, label du magasin Katapult à Paris, dans lequel on re-trouvera un mélange électronique mêlait à des éléments organiques. Depuis j'ai fait plusieurs maxi sur divers labels étrangers et français … Les remixes y sont passés sans oublier deux al-bums sur le label Kill the dj !

que ferais-tu dans un monde sans sic ?J'aurai sûrement envie de faire beaucoup de bruit, trop de si-lence serait très angoissant à la longue.

ta journée type ?Je n'ai pas vraiment de jour-

née type. Chaque semaine, selon les dates de tournées que j’ai, un nouveau planning m’est offert. Quand l’opportunité se présente j’aime avancer en studio, sur mes collaborations et sur mes productions perso. Et quand les week-

“ J’AIME éCOUTER LES CRRRRRRRRR DE MON TOURNE DISqUE D’ANTAN.”

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ends arrivent, je peux enchainer l’avion, le train, les clubs et les hôtels ! Sans être éreintée le tout dans la même journée !

ton petit coin de paradis ?J’aurai pu vous dire Bora-Bora, ou le sud Ouest ! Mais le seul repère aussi forte que la mer reste mon chez moi, là ou les tracas ne suivent pas …

comment crées-tu ? Il n'y a pas vraiment de règles. Il se peut que parfois j’ai une idée très précise qui m’amène vers un tout autre chemin, c’est là ou je me dis que d’un mal découle souvent un bien …

si tu devais te réincarner en Vinyl, lequel se-rait-il ?Un vieux 45 tours, parce qu'il est court, effi-

cace, et que j’aime écouter les crrRRrr de mon tourne disque d’antan …

tes adresses ?L'Ardoise gourmande,12, rue de Belzunce, 10e

Le point Éphémère, Quai de Valmy, 10e

Le Pop In 105, rue Amelot 11e

bon, et ce soir tu fais quoi ?Alors demain soir petite dinette improvisée avec mes happy amis, ma sweet compagnie. Et là il se fait tard, donc "la Chloé" celle qui vous fait danser va aller se coucher car elle est exténuée… C’est pourquoi je m'arrête ici !! Ar-rivederci les amis !

www.myspace.com/chloekillthedj

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les Bons planson a tEsté Pour vous

gemlik Avant de se péter les tympans au Rex, un petit tour au Gemlik

Petit appel urgent d’un directeur de la pu-blication au sujet d’un lieu mystérieux de ouf. Un restaurant turc de guedin non loin,

du Rex, qui existe depuis 11 ans dont le nom est malheureusement porté disparu.

Sans doute inquiet de ma mauvaise peau et de mon anorexie mentale, il m’invite à aller me faire faire une cure dans une contrée inexplorée du 10e. Ayant un sens de l’orientation lamentable, un ami, du nom de Michel Mpeka, est venu me rejoindre pour trouver l’oiseau rare. C’est après quelques minutes de recherche fort intéressantes que nous nous sommes retrouvés nez à nez avec le restaurant Gemlik, nom d’une région turque. C’est après avoir ouvert la porte que nous fumes happés par les délices gemlitesque de l’Orient : vocifération, cris et chants se mêlent à une musique orientale non identifiée. Et soudain la fièvre, la fièvre du jeu en noir et blanc sur un grand écran, un joueur transperce le tapis vert de part en part pour pulvériser le gardien adverse. Explosion de mon entourage, mon voisin termine dans mes bras et un autre m’embrasse sur le nez avant de faire cinq ou six fois le tour du lieu totalement hystérique.

Bienvenue dans la patrie du Besiktas ! Restaurant de spécialités turques totalement dédié à la culture du Besiktas, club de foot turc fondé en 1903. Et quand le Besiktas bat l’ennemi juré Fenerbahçe de l’ancien joueur français du club Nicolas Anelka désormais atteint de la maladie de Gilles de Latourette c’est la tournée générale des plats et des desserts.

Dans le quartier turc on ne badigeonne avec la fête ; quand c’est la teuff c’est la teuff ! Au menu des festivités pour Monsieur Bide : c’est restauration tra-ditionnelle turque avec poivron farci, courgette farci, feuille de vigne, chou farci, épinard en moyenne 7 euros. Pas moins de sept plats au choix et quasiment autant de desserts. Et oui, je sais pas si c’est l’odeur du molda ou autres espanak, brochettes d’agneau, mais Gemlik me donne aujourd’hui une furieuse envie de supporter le Besiktas.

Barnabé Gilbert

gemlik49, rue d’Enghien 10e

Ouvert du lundi au samedi.Tél : 01 48 00 80 80

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lEs bons Plans

Malgré la pluie torrentielle qui s'abat sur Paris ce jour-là, c'est le coeur ensoleillé que je quitte Francesco Truscelli.

Sicilien au parcours atypique, guidé par sa passion, la joaillerie, il s'installe à Paris après des études d'Éco-nomie et Commerce pour suivre les cours de l'École du Louvre et de l'École Nicolas Flamel, et ouvre en 2003 son écrin rue des Trois Bornes.

Succès immédiat, et pour cause : à bien des niveaux, l'Atelier Truscelli est une perle rare. Les finitions des bijoux, impeccables, témoignent de la formation prestigieuse de leur créateur. Ce dernier, toujours à l'écoute de ses clients, leur offre non seulement une gamme de prix suffisamment large pour que chacun s'y retrouve (entre 25 et 2 000 euros en moyenne), mais également une palette de styles presque infinie puisqu'il crée au gré des attentes et de son imagination. On navigue ainsi du pendentif d'argent en forme de Méduse – symbole de la Sicile, et de l'Atelier – aux “Exceptionnelles” : des pièces uniques mêlant or et pierres précieuses qui sont réalisées sur commande, en passant par les "Dormeuses", grand

succès de la boutique. Aigue-marine, turquoise, corail, perles, symboles marins : l'héritage méditerranéen est palpable, mais les influences sont multiples : classique, orientale, contemporaine… Le bijou sait s'exhiber ou au contraire se faire discret, mais fait toujours preuve de caractère, et sait s'adapter à celle qu'il l'ornera. Le choix prend du temps, et l'atmos-phère s'y prête : meubles de bois, couleurs sobres, lumière douce et bijoux mis en scène au côté de co-raux, de roches marines… Avec vue sur l'atelier, dans l'arrière-boutique, où de nouvelles parures attendent de voir le jour.

Tout cela est représentatif de l'ouverture d'esprit et de la passion qui animent Francesco Truscelli, qui a su construire un atelier et une boutique à son image, loin de la prétention et de l'élitisme que cultivent d'ordinaire les joaillers. Ses conseils sont avisés, son goût est sûr et ses anecdotes nombreuses : le bijou retrouve sa vocation essentielle, à savoir embellir et refléter celle qui le porte.

Julie Duthey

Atelier Truscelli 7, rue des trois Bornes 11e Tél. : 01 48 05 12 11 - www.atelier-truscelli.com

Atelier truscelli… une adresse en or !

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le Bon arttExtE dENys B EaUmaTIN / Photo N ICOLas RECEVEUR

Doria SalamBôSimple, authentique, obsessionnelle de la création, Doria Salambô, styliste, a une énergie intarissable. 25 ans déjà qu’elle dis-tille avec un savoir minutieux des robes aux coupes fines et élégantes.

Sa clientèle ? Des femmes de caractère, racées, indépendantes. Ses influences ? Multiethniques, africaines, indiennes…

Non pas qu’elle soit une globe-trotteuse invé-térée, le dessin est pour elle, selon ses intui-tions et vibrations contemporaines, un mode d’expression onirique et réaliste. Elle est un ca-nal qui capte l’énergie du monde, une esthète du 10e-11e qui habille le visible et l’invisible.

Après S-Mode, différents travaux dans des bureaux de style et la grande distribution, elle décide en 1985 de créer avec son mari la marque Doria Salambô en référence au ro-man Salambô de Flaubert et à une plage tuni-sienne du même nom ; ce rivage des possibles l’amène à créer sa première boutique dans le Marais puis aujourd’hui rue de la Roquette et un atelier-showroom dans l’ancienne cour de Marie-Antoinette, rue René Boulanger. Distri-

buée à l’étranger, en France dans de grandes enseignes, telle les Galerie Lafayette,…son obsession : dessiner, tracer, ébaucher, es-quisser, croquer jusqu’à ressentir la grâce de l’indicible, la "ligne pure". son inspiration : se perdre dans les endroits les plus secrets de la capitale, des rues très ou peu fréquentées, des bibliothèques insoupçonnées où sommeillent les livres les plus anciens sur l’histoire du costume, des civilisations dispa-rues. sa matière : les imprimés, notamment indiens, les nouvelles matières, les tissus à mémoire de forme, maillage métallique spécifique qui per-met au textile de réagir aux variations de tem-pérature en changeant de forme. De ce processus alchimique naît la collection doria salambô : « elle accompagne, développe la personnalité d’une femme avec beaucoup de caractère ». Pourquoi les femmes justement ? Il existe un nombre incalculable d’individus à deux bras et deux jambes, n’est-ce-pas ? C’est pas faute d’avoir essayé, elle reconnaît elle-même : « J’ai crée une fois des vêtements pour homme, j’ai organisé une soirée avec plein d’amis et toutes les femmes ont craqué, elles voulaient

fashionista flaubertiste

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garder les ensembles pour elles. Donc je me suis dit que créer des vêtements pour homme était un autre métier ».sa marque de fabrique : la robe. « J’adore, très sexy, très près du corps. J’aime aussi casser cette image sexy, l’été j’utilise des tissus néerlandais qui ressemblent aux boubous africains, très colorés, très chamarrés ».son actu : la tendance est à l’uniforme, au mili-taire avec des matières authentiques et solides.Des galons dorés, des gros boutons, du Bar-bour, gros coton, imprimé slave aussi très co-loré.ses trois mots clefs : coloré, épuré, dessiné.ses stylistes préférés : Alexandre Mc Queen,

Jean-Paul Gaultierson autre métier : consultante pour d’autres sociétés pour le look des hôtesses, personnel d’entreprise.ses bouquins : La carte et le territoire de Houellebecq, À la recherche du temps perdu de Proustsa définition du bonbon : quelque chose de rose qui se mange.ses tarifs : de 39 à 250 euros

Doria salambô 40, rue de la Roquette 11e Tél. : 08 99 23 47 64

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Bon en arriÈre

une certaine idée de la culture

Ne doutez jamais qu'un petit groupe de citoyens engagés et réfléchis puisse changer le monde. En réalité c'est tou-jours ce qui s'est passé.

Cette phrase de Margaret Mead, qui illustrait en novembre l'évènement Planet Nepal proposé par la Maison des Métallos à l'occasion du Festival de Ménilmontant, est en parfait accord avec le message délivré par cet établissement culturel pour le moins atypique. La Maison des Métallos est en effet à l'image des quartiers qui l'envi-ronnent, Belleville et Ménilmon-tant : cosmopolite, diversifiée, en quête d'harmonie sociale et envi-ronnementale, lieu de travail, de divertissement, mais avant tout de rencontres.Rien ne témoigne mieux de cela que son histoire : d'abord manufacture d'instruments de musique en cuivre, elle devient en 1936 le Q.G. de l'Union Fraternelle des Métallurgistes, qui en fait un haut lieu d'actions sociales : aide à l'Espagne Républi-caine, Résistance, puis lutte contre les guerres d'Algé-rie et du Vietnam. En 1997, l'U.F.M. se voit contrainte de vendre le lieu, et le Collectif Inter-associatif, né d'une collaboration entre habitants et associations du quartier, se mobilise pour éviter sa récupération par des promoteurs immobiliers. La lutte porte ses fruits,

et la Maison des Métallos est rachetée par la Mairie de Paris. En 2007, elle devient Établissement Culturel de la Ville de Paris, et offre à ses visiteurs une salle de spectacles, une salle claire sous verrière, une dizaine de salles de travail - dont deux studios audio et vidéo, et le Café des Métallos, sur mezzanine. Un espace grand ouvert, à l'image de sa politique.

Car la Maison des Métallos a gardé mémoire des combats autrefois menés en son sein

et les a adaptés à son époque et à ses contenus : une véritable diver-

sité sociale et artistique rythme les évènements qui y sont organisés, selon quatre axes : spectacles vivants, débats publics, manifes-tations associatives (expos, fes-tivals…) et “chantier numérique”.

Ce dernier, “bébé” de la MM, a pour vocation de « provoquer la rencontre

entre artistes numériques, public et habi-tants du quartier ».

Culture savante et populaire, artistes professionnels et amateurs, public populaire et élite, tous ces termes d'ordinaire oxymoriques dans le milieu culturel, y coha-bitent. Comme à Belleville ou à Ménilmuche.

La Maison des Métallos94, rue Jean-Pierre Timbaud 11e

Tél. : 01 48 05 88 27

LA MAISON DES MÉTALLOS

tExtE JULI E dUTHEy

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le Bon écolotExtE CéLIN E CHaCUN / Photo PERR INE COUdUR I ER

Chaudron mon beau chaudron, dis moi qui sera la plus en forme…

La grande fêtarde invétérée et alcoolique mondaine que je suis est toujours à la recherche du petit produit qui me redonnera force et vitalité. Et oui, car comme j’ai l’habitude de dire… on a plus 20 ans ! Ce à quoi une connaissance me conseille d’aller au Bar des Artisans dans le 10e arron-dissement pour me ressourcer et retrouver une deuxième jeunesse. Avec sa devanture verte ornée de beige, cette boutique atypique propose une gamme de produits ancestraux sous le nom de Voy Alimento. Jean-Fran-çois, baroudeur-herboriste, ramène régulièrement du Pé-rou des produits aux noms im-probables et aux goûts inexplorés : maïs mauve des Andes, piments de lan-gue d'oiseau, griffes du chat d'Amazonie (ça, c’est pour la gueule de bois, pour moi quoi…) En tout, plus de 20 variétés, toutes bio et d'origine végétale. Issus de la cueillette sauvage ou de l’agriculture biologique, ces produits sont pour la plupart tous originaires d’Amérique. Appelés "superaliments", ils sont utilisés pour leur richesse en vitamines, protéines et minéraux.Quelques produits « star » viennent illustrer le devant de la vitrine : stévia, fèves de cacao, acerola, aloe vera… avant de pénétrer dans un univers riche en couleurs et saveurs. L’intérieur des lieux est édifié

de poutres et pierres de taille. Les produits sont présentés dans des tambours en bois ou des bocaux sur le comptoir. Les nectars présentés sur un grand tableau noir laissent découvrir l’utilisation en cuisine des "superaliments" vendus en boutique. Ainsi, on apprend que Power Patate fait à base de Purple Flower et guarana, est un puissant stimulant physique

et intellectuel. Bleu comme toi stimule l’activité cérébrale grâce à la Clamath.

Et que les graines d’Urucum sont un antioxydant ultra-vitaminé qui

prépare la peau aux rayons du soleil. Je suis aux anges !

Chaque week-end, la boutique se transforme en café-bar où un brunch Vegan est proposé

pour une vingtaine d’euros. Un petit conseil : il est vivement

conseillé de s’y rendre tôt le dimanche. Et si a contrario vous avez

décrété de ne pas bouger vos petites fesses de chez vous et de rester lover entre amoureux au lit, deux options : le milk-shake à la Maca (un stimulant aphrodisiaque) ou une fiole de gingembre et de baies d’Aguaymanto : la potion parfaite d’hiver pour un effet coup de fouet ! En somme, un lieu incontournable pour retrouver force et vitalité.

lE bar DEs artisans23, rue des Vinaigriers 10e Tél. : 01 42 01 03 44

LE CHAUDRON à POTIONS MAgIqUES…

Le Bardes artisans

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le Bon homme

c'est bien, c'est bon,c'est bloche !Bien entendu, vous connaissez tous Patrick Bloche, député de la 7e circonscription et maire de notre cher 11e… Mais savez-vous qu’il est un grand mélomane, qu’il est l’un des fondateurs du PACS, et que son animal préféré est le chat ? Le Bonbon vous pro-pose une petite séance de rattrapage afin d’un peu mieux connaître le premier citoyen de notre arrondissement !

Bonjour monsieur le maire, tout d’abord une question simple et complexe à la fois : pourquoi la politique ?

Sans tomber dans le cliché ou le lieu commun, je plains celles et ceux qui font de la politique et qui n’aiment pas les gens. Faire de la politique, c’est un choix de vie très prenant, il n’y a presque que le dimanche après-midi que je ne travaille pas, et encore… (rires). Donc oui, pour moi, ma motivation première est le souci de l’autre, l’espoir de pouvoir faire évoluer concrètement et positivement le vivre-ensemble…

et à part la politique, vous avez d’autres passions ?Je ne vais pas vous mentir, je ne suis pas un

grand sportif ! Pour l’anecdote, j’ai essayé de participer à la coupe du monde de rugby des parlementaires en 2007, et je suis sorti du terrain avec une entorse du genou ! Plus sérieusement, j’ai toujours été passionné par toutes les formes d’expressions artistiques, avec sans doute une prédilection pour la musique… J’écoute beaucoup de musique classique (Gustave Mahler, Dimitri Chostakovitch…) mais aussi de la chanson française (Benabar, Vincent Delerm, Juliette… ).

Vous avez été avec Jean-pierre michel le créateur du pacs en 98. pourquoi cette reforme et qu’en est-il aujourd’hui ?L’idée du PACS au départ, c’était de faire tomber

une discrimination et de faire reconnaître le couple homosexuel dans un cadre juridique stable. Ce fut une véritable bataille politique puisque nous avons passé plus

de 120 heures dans l’hémicycle à défendre ce texte. À l’époque, nos détracteurs nous prédisaient pas plus de 500 contrats signés, nous en sommes aujourd’hui à plus de 1,2 million ! Mais ce que nous n’avions pas prévu, c’est le succès du PACS auprès des hétérosexuels

tExtE mICHaëL PéCOT-kLE IN ER / Photo saCHa k

MonsieurLe Maire du 11e

“JE PLAINS CELLES ET CEUx qUI FONT DE LA POLITIqUE ET qUI N’AIMENT PAS LES gENS.”

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puisqu’ils représentent désormais 96 % des pacsés. Notez que dans le 11e , il y a plus de PACS que de mariages !

le 11e justement, nous y venons… quelles sont les particularités de cet arrondissement que vous connaissez si bien ?Le 11e n’est pas à proprement parlé un arrondissement très touristique par rapport à certains arrondissements de Paris. Sa richesse réside surtout dans la qualité et la diversité de ses habitants. Pour moi, le 11e

symbolise mixité, jeunesse, activité, créativité, tolérance… Sans oublier que c’est à partir de notre arrondissement, dans le faubourg Saint-Antoine et à Bastille, qu’a démarré la

révolution française de 1789 ! Définitivement, le 11e incarne une certaine idée de la liberté.

une dernière question, un peu loufoque… si vous deviez être un animal, vous seriez lequel ? (rires) Je répondrai sans hésiter un chat ! J’ai eu beaucoup de chats dans ma vie. Ce que j’aime chez cet animal, c’est qu’il est libre et indépendant !

monsieur le maire, merci !

Pour toutes les dernières actus de Patrick Bloche : www.patrickbloche.org

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les Bons shopslEs nouvEllEs boutiquEs Du quartiEr

LE QuAtrE fOiS CinQLA DéGustAtion Au veRRe, Au Pichet ou à LA BouteiLLe

que vous soyez fan de Bordeaux ou que vous ne juriez que par le Bourgogne, vous trouverez for-cément la perle rare dans ce nouveau bar à vin !

Tous les amoureux des bons vins apprécieront le jeu de mots de ce nouveau bar-caviste de la capitale : le Quatre fois cinq. Situé rue de la Roquette, l’adresse a ouvert en avril 2010.

Son gérant, Vincent Dellages, a repris un double concept : d’une part, la cave où vous trouverez une bouteille de qualité parmi des dizaines de références. D’autre part, le bar à vin : vous pouvez déjeuner ou dîner sur place et accompagner votre château favori d’une planche de charcuterie, fromage ou même d’un plateau d’huîtres. « L’idée est de servir une restaura-tion légère qui se marie parfaitement avec le vin » présente Vincent.

Ce passionné est tombé dans le tonneau étant petit, ses grands-parents étant propriétaires de vignes dans le sud de la France. Par la suite, il poursuit des études d’œnologie à Bordeaux et travaille dans l’industrie vi-nicole. Puis il monte à Paris pour partager sa connais-sance des grands crus et ouvrir le Quatre fois cinq. « Les vins que je propose sont issus d’une sélection personnelle. Ils sont généralement peu connus, mais présentent quelque chose de singulier : soit

les arômes seront plus fleuris ou plus tanniques, par exemple », explique-t-il. Diplôme d’œnologue à l’appui derrière le bar, Vincent a pioché parmi ses connais-sances de petits producteurs pour sélectionner des vins des quatre coins de la France et du monde.

Côté budget, il y en a pour toutes les bourses : sur place, comptez de 10 euros la bouteille pour un vin d’appellation (ce premier prix est une rareté à Paris !) à 60 euros si vous voulez vraiment vous faire plaisir.

Vincent a aussi imaginé deux formules. La première, servie au déjeuner, est composée d’une salade et d’une boisson ou d’un verre de vin. Son prix ? 10 euros.

La seconde est proposée de 18h30 à 20h30 tous les soirs : une formule apéro à 24 euros qui comprend une bouteille de Coteaux de Peyrac et deux assiettes gourmandes.

Céline Kastornova

Le Quatre fois cinq83, rue de la Roquette 11e

Tél. : 01 40 09 80 46

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lEs bons shoPs

LiLi CABAS PLus D’un touR DAns mon sAc

que vous cherchiez plutôt une besace multi-poches pour aller travailler, un cabas décontracté ou une petite pochette chic pour vos nocturnes endiablées, vous aimerez les créations de gaëlle giard, créatrice de Lili Cabas.

Encore une belle histoire, à la manière d’un conte de Noël fait pour réveiller nos cœurs d’enfant (ou nous rappeler que oui, il est possible de réaliser ses rêves - changer de vie - s’éclater dans un autre boulot - rayer la mention inutile).

C’est l’histoire d’une jeune femme inventive qui débute dans un cabinet de conseil, reçoit en cadeau une ma-chine à coudre, avec laquelle elle se met à fabriquer des sacs pour ses copines pendant ses heures libres et finit par créer sa marque et monter sa boîte. Rue des Petites Écuries, ce n’est pas seulement une boutique, c’est aussi l’atelier dans lequel sont conçus les modèles. Pour autant, rien de sacré lorsqu’on entre, les lieux reflètent bien l’esprit de la marque : ambiance chaleureuse et lumineuse, couleurs pim-pantes et féminines.

Le style de la marque se décline autour de trois idées fortes : de la sobriété dans les formes, de l’élégance dans les modèles, de l’extravagance dans les couleurs. Les matières nobles et les finitions abouties servent des coupes bien dessinées et originales. Le cuir, en

provenance d’Italie, est souple, léger et se patine jo-liment avec le temps. Chaque sac recèle son détail, son petit trésor qui marquera sa différence : un pas-sepoil argenté, une coquette doublure fleurie (Liberty d’Angleterre ou divers imprimés venus d’Inde), ou bien encore un coloris recherché. Dans la collection hiver notamment, on craque pour l’amarento, un « rouge olive » à la fois sombre et brillant, tout à fait étonnant. Les variations sont nombreuses et ne s’arrêtent pas aux sacs.

Quelques idées-cadeaux en vrac : porte-monnaie (19 euros), pochette smartphone (15 euros), porte-bou-teille (24 euros)… Last but not least, les produits sont conçus dans une démarche exigeante : la marque s’engage à produire de façon équitable.

Alors, Lili, quel sera le it bag de l’hiver ? Le cartable revisité, à n’en point douter !

Delphine Martincourt

Lili Cabas 24, rue des Petites Ecuries 10e

Tél. : 09 54 40 00 16 - www.lilicabas.com

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So Dezign, So iDéal

le Bon deZign

Vous prendrez bien une étagèreaVec Votre porte-manteau ?

communiqué CéLIN E kasTORNOVa / Photo aRNaUd CHaI LLOU

Non au mobilier design trop cher ! Finie l’excuse du manque de place ! grâce à Yves et Julien, les deux créateurs de So De-zign, offrez-vous un intérieur unique, où les meubles ont plus d’un tour dans leur tiroir.

Imaginez un bureau laqué noir aux lignes épurées. Un mètre 40 de long, 77 centi-mètres de large. Trop massif et imposant

pour votre intérieur parisien trop exigu ? Non, regardez de plus près… Ici se cache un tiroir, là un autre rangement se soulève d’une pression du doigt. Sans oublier une lampe de bureau, indispensable pour des heures consciencieuses. Intégrée à la structure du bureau, invisible, elle se déploie en un clin d’œil. Ce modèle, c’est le bureau Tokyo. Et c’est l’un des nouveaux projets d’inspiration asiatique de l’équipe So Dezign.

Yves et Julien, deux fans de graphisme, ont déniché des meubles « Transformers, embléma-tiques du 21e siècle ». Leur pari ? « Proposer des produits design à prix abordables et qui convien-

nent parfaitement aux petites surfaces », résume Julien, l’un des deux compères.C’est donc en novembre 2009 que le site So Dezign voit le jour, suivi un an plus tard d’une nouvelle version. « On en avait assez que le design soit trop cher. Alors on a imaginé ces meubles modernes qu’on peut s’offrir facilement, se souvient Julien. Les internautes achètent directement sur le site. Les plus indécis peu-vent prendre rendez-vous au show room pour voir, de leurs mirettes, les meubles proposés (du lundi au vendredi de 9h à 19h et même le samedi, de 14h à 16h). Sans oublier des pro-motions, des ventes flash… tout au long de l’année ! Cerise sur le sofa, la livraison se fait en cinq jours, grâce au stock So Dezign.

Donc, désormais, plus besoin d’être petit-fils de Rothschild et de vivre dans 160 m2 pour avoir un intérieur chic et qui sort de l’ordinaire. Oubliez le canapé Erktop d’Ikéa et craquez pour un autre modèle aux airs scandinaves : le canapé gris Loveseat. Ses deux assises se sé-parent d’un mouvement de jambe et tournent

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sur elles-mêmes. Parfait pour partager des mo-ments à deux, le canapé a de quoi surprendre ! Son prix ? 849 euros. Assortissez-le d’une table basse Jupiter aux rangements astucieux (399 euros), d’une étagère Manhattan en acier (349 euros) et placez une horloge Grid, en forme de grillage noir et aiguilles chromées au-des-sus (39 euros). Là, juste à côté du miroir… Sans oublier des tables gigognes et des consoles transparentes. « Pour coller à tous les intéri-eurs », dixit Yves. Chez So Dezign, la boulimie de mobilier classe n’est pas prête de s’arrêter. Yves et Julien recherchent en effet de nouveaux designers avec lesquels collaborer. « Le seul impératif : coller à l’esprit So Dezign », assure Yves. « À savoir : du modulable, de l’unique et une double utilité. » Alors si vous êtes un expert

du dessin, n’hésitez pas à les contacter. Si vous êtes plutôt du genre à juste apprécier le confort d’un canapé, allez faire un tour sur l’espace “vote” de leur site. Quelques propositions de designers, en 3 D, sont soumises au choix des internautes. Les plus plébiscitées seront ensuite fabriquées et intègreront la collection So De-zign. Alors soyez à la pointe de la tendance et adoptez la formule : « less is more ! »

so DEzign111, rue Oberkampf 11e Tel. : 01 43 57 24 04 - 06 98 01 10 83www.sodezign.com

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les Bons petits diaBlestExtE dELPH IN E maRTINCOURT / Photo dENys B EaUmaTIN

« Avant, c’était : peluches en peau de mouton, marionnettes-doigts aux couleurs criardes et colliers en bois. Moi, j’ai voulu remettre l’esthétique au cœur de la création ».

Le ton est donné par Anne-Lise, la créatrice d’Ethic Garden ! Et cela ne peut que me ra-vir : la ronde des amies devenues maman

ne cesse de s’agrandir autour de moi et ma liste d’idées-cadeaux que je souhaite toujours les plus beaux, les plus originaux, les plus (f)utiles s’épuise telle une peau de chagrin. J’en serais presque venue aux éternels doudous sans cette sympathique enseigne qui propose une alter-native aux jouets standardisés en soutenant de jeunes talents. Ancienne journaliste, corres-pondante pendant six ans en Amérique Latine, Anne-Lise a adapté en France ce qu’elle a ob-servé quelques années plus tôt en Argentine : le développement de réseaux de production et de distribution de proximité, des très petites entreprises et coopératives à l’opposé d’une

surproduction déshumanisée. Des vêtements (Les Petits Philosophes, Kik et Boo) aux cos-métiques (Bubbles and Creams) en passant par la puériculture (Pouce et Lina) ou la déco (Olivels) et bien entendu les jeux et jouets (Ka-pla…), tous les produits portent l’empreinte de leurs créateurs, entre inventivité, humour et en-gagement. Autre bonne idée mise en place : un espace dépôt-vente (classé par âge, pratique) autour du jouet.

Conquis ? Retrouvez la charte éthique sur la très attrayante boutique en ligne (www.ethicgarden.com/boutique) ou faites un tour sur le blog pré-sentant les différents modes de fabrication des marques (ethicgarden.blogspot.com).Un dernier bonbon avant de partir : rendez-vous le 9 décembre à partir de 19h et bénéficiez d’un bon de réduction de 5 euros !

Ethic garDEn2, rue d’Enghien, 10e

Tél : 09 81 00 09 46

Ethic GardenJouets et jeux éthiquespour petits malins

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Cette année, le Père Noël mangera des légumes ! Apolline, 5 ans, croit toujours au Père Noël. Pour elle, il n’y a pas que les enfants qui doivent être sages pour avoir des cadeaux…

Bientôt noël et le grand repas en famille. si tu devais préparer le dîner, qu’est-ce qu’il y aurait sur la table ?

Des spaghettis, des chips et du saucisson ! Pour la musique, on écoutera Michael Jackson ! tes parents ont-ils été assez sages pour avoir des cadeaux ? Oui, mais attention ! Maman doit penser à éteindre la lumière et Papa à ranger ses affaires.Le Père Noël aussi ne doit pas faire de bêtises. Il ne faut pas qu’il mélange les cadeaux des gar-çons avec ceux des filles. Sinon, on le punit et on le met au coin. et lequel de tes héros a été le plus sage ? Quel cadeau recevra-t-il selon toi ?En fait Dora l’Exploratrice a résolu beaucoup d’énigmes, bien aidée par son copain le singe

Babouche. En plus elle met toujours son casque en vélo, donc je pense que le Père Noël va lui apporter une nouvelle boussole et peut-être même un nouveau sac a dos. imagine que le Père noël est en grève. Qui peut le remplacer ?Batman ! Même s’il n’a pas le bon costume, il a sa voiture qui roule très vite, la Batmobile. Il pourra distribuer tous les cadeaux à temps. tu ne crois pas d’ailleurs qu’il est trop vieux pour tout ça, le Père noël ?Il suffit qu’il mange des légumes et il sera en super forme ! et à ton avis, quand il a fini de distribuer tous les cadeaux, il fait quoi le Père noël ?Il met son pyjama, le rouge avec des rennes dessus… et il dort ! Quand il se réveille, il va faire la fête avec la Mère Noël et ses copains les lutins.

ApollineDora sera bien gâtée...

tExtE CéLIN E kasTORNOVa / Photo

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retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr

retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr

© Arnaud chaillou

le conte est Bon

portrait of a lady du 11e

tExtE V ICTO IRE d'aBOV I LLE / Photo fRédéR IC CasTE LNOT

SOLANGE ZEITOUN Du haut de ses petites jambes fines, la frange auburn coupée mode, le nez aqui-lin en avant, Solange Zeitoun, décoratrice de profession, s’impose comme une figure emblématique du Passage Saint-Sébastien.

Maman de deux jolies jeunes filles, elle promène sa silhouette de fée Clo-chette dans cette réserve naturelle

d’artistes, penseurs, cinéastes depuis 25 ans. « C’est tous des copains » dit-elle ravie. Le cubis de Côtes du Rhône dans les bras, Solange donne un coup de main à son ami Claude, ancien chef machino qui a tout plaqué pour ouvrir un bar-restau-rant en face.

La famille Zeitoun quitte la Tunisie, à la fin des années 60, pour Sceaux en banlieue pa-risienne ; la petite Solange a 14 ans. Avec ses

amies pensionnaires, l’expression “faire le mur” prend son sens, elle les en remercie encore ! Pas de projet professionnel pré-mâché, l’important c’est l’instinct. Il la poussera à faire des études de cinéma, à découvrir le métier en tant que moniteur à la FEMIS. Monteuse, réalisatrice, scripte : elle apprend tout, mais n’a pas d’idée claire. Elle aime « créer des trucs avec ses mains ». Le champs est vaste : d’abord elle pense à l’ani-mation en créant des personnages de pâte à

modeler, puis elle réalise des décors pour des pu-blicités ou s’essaye à la peinture sur soie dans le garage d’un copain, les

mignonettes du père pas loin. Pour Air France, ce petit bout de femme construit une fausse piste d’atterrissage en taille réelle. L’époque est à la débrouille. Un “ami qui fait des films” l’emploie en tant que décoratrice. Elle tombe amoureuse du cinéma au Guivelnec. Sans hé-sitation, Solange “meuble” les films des plus

“TOUS LES CHôMAgES DU MONDE VALENT CETTE RENCONTRE.”

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grands noms du cinéma : Raoul Ruiz, Ca-therine Corsini, Michel Piccoli entre autres. Chaque décor est une nouvelle maison qu’elle habite de son goût, son univers. Curieuse des autres, elle reproduit leur quotidien dans ses films. Son moteur : la vie. Solange est une per-sonne vivante dans une société où les rêves et la différence sont des principes marketing. Les fins de mois difficiles n’ont pas prise sur elle : entourée de ses filles et amis, elle ne décourage pas. Elle le dit si bien en évoquant sa collabora-tion avec Alain Resnais : « tous les chômages du monde valent cette rencontre. » Solange se fout de se sacrifier pour le cinéma mais un pince-

ment au cœur la noue quand elle voit ses filles se diriger vers des voies artistiques.

Confortablement installée au Café Le Passage, Solange est interrompue par les copains de tous les jours et de tout âges. Difficile de passer à côté de ce petit bout de femme.

où la trouvErAu Café Le Passage Passage Saint-Sébastien Métro Saint Sébastien Froissart 11e

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le Bon agendaagEnDa DEs maniFEstations culturEllEs

Comédie

KAMEL ZOUAOUI : LES PAS SAGES D'UN FOU OU QUELQUES AVENTURES DE SHA'H

Nasredine (Nasr Eddin) connu également sous le nom de Shah, Goha, Joha ou encore Jeeha est un penseur de l'Islam du 13e siècle. Fou et innocent pour les uns, élevé et sage pour les autres, ses histoires ont traversé les siècles et se transmettent dans les familles de génération en génération tout autour de la Méditerranée et bien au-delà !

Tout le mois de décembre, samedi et dimanche à 17h15Comédie des Trois bornes 32, rue des Trois Bornes 11e

SpeCtaCle

LES SOIRéES IMPROROCK : SPECTACLES D'IMPROVISATION + CONCERTS ROCK

IMPROROCK est le seul spectacle qui pro-pose plus de 2heures de show avec 80 min d'improvisations menées à rythme d'enfer et 50 min de concert.

Vous découvrirez chaque soir de nouveaux groupes aux aspérités rock, pop, funk et blues. Des compositions originales aux standards, la soirée démarre par un concert effarouché et détonnant. Un spectacle origi-nal à l'esprit humoristique et festif. Un super moment à partager entre amis. En route vers les sommets de la déconne.

Samedi 4 novembre, 20h30Le Passage vers les étoiles17, Cité Joly 11e

ConCert

ANNA WHISPERS’S NIGHT (PIANO-VOIx, DARK CAbARET). GUEST : MADAME-DAME DJ SET, EM///PéKA

La fille fît son entrée sur scène. Des années qu’on attendait de voir cette facette là, une voix tremblante sur des mains tremblantes sur des notes.

On craignait qu’elle ne fane derrière un comptoir du Marais, défigurée par ses excès de violence verbale, fatiguée de nuits blanches où les gens ne savaient pas l’aimer entière, parce qu’ils n’étaient pas capables de voir à travers la façade infernale. Mais si la vie fissure les fées, elles ont le pouvoir de

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lE bon agEnDa

se faufiler entre les aléas pour fabriquer des étoiles. Voilà ce qu’elle était enfin devenue : une fée, la fille.

Vendredi 10 décembre de 20h30 à 3hLa Fidélité 12, rue de la Fidélité 10e

Comédie

bONJOUR IVRESSE !benoît retrouve dans son coffre à jouets une liste de choses qu'il s'était promis de faire avant ses 30 ans.

Problème : il a 30 ans demain ! Entre sa sœur coincée, sa meilleure amie alcoolique mondaine assumée et un invité surprise, il va passer une soirée d'anniversaire explosive et pleine d'ivresse au milieu de ses secrets et souvenirs d'adolescent. Juste une mise au point pour pouvoir enfin grandir ?

Jusqu’au 15 décembre à 21h30Théâtre le Temple

18, rue du Faubourg du Temple 11e

événement

SEMAINE DE L’INSOLENCE /// chansons d’humourLa semaine de l’Insolence est un nouveau

temps fort dans la programmation chanson de la Scène du Canal. Il s’agit d’une semaine dédiée à la chanson d’humour.

Du lun. 6 au sam. 11 décembre avec :Nicolas Jules + Thom Wei lun. 6, Arthur Ribo + Jerem ma.r 7, Wally + Thérèse mer. 8, Da-vid Lafore + xavier Lacouture, jeu. 9, Gérard Morel + Henri Léon et les autres Ven. 10, Maria Dolores y los crucificados Sam. 11

La Scène du Canal - www.jemmapes.com - Tél. : 01 48 03 11 09

les Bonnes adressesRÉGIE PUBLICITAIRE06 80 46 58 76arnaud@lebonbon.fr

Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

1/ C RysTa L O PT I Ca L

42, rue d’Hauteville 10e

Tél. : 01 47 70 77 24

2/ maX 2 L I V E À s C E N E BasT I L L E

2 bis, rue des Taillandiers 11e

Tél. : 01 48 06 50 70

3/aB s O LU m E NT s E RV I C E s

9, rue des trois bornes 11e

Tél. : 01 55 28 50 00

4/ PaR fU m E R I E B U R d I N

7, boulevard de Denain 10e

Tél. : 01 42 33 10 46

5/ L E B O U CaN

3, rue Crespin du Gast 11e

Tél. : 01 48 06 86 30

6/ L E O N I das OB E R kam P f

56, bis rue Oberkampf 11e

Tél. : 01 47 00 39 42

7/À L a B O U L E mag IQ U E

98, rue Oberkampf 11e

Tél. : 01 43 14 25 75

8/ s O UTI E N s C O La I R E

16, rue Richard Lenoir 11e

Tél. : 01 42 01 62 44 / 06 61 30 80 65

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