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PARCOURIR Magazine sur la course à pied Vol 1 No 1 Janvier / Février 2016 Entraînement Premier numéro Santé Courir l’hiver, à l’extérieur et à l’intérieur Je suis blessé. Qui dois-je aller voir, Dr.? Motivation Regarder devant « Rocker » nos résolutions Boston, pourquoi pas!

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PARCOURIR offre 6 parutions numériques gratuites par an. Du premier 5km route à l'ultra-marathon en sentier, les lecteurs trouveront des informations pertinentes pour améliorer leur course à pied et ainsi avoir plus de plaisir à le faire.

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PARCOURIRMagazine sur la course à piedVol 1 No 1 Janvier / Février 2016

Entraînement

Premier numéro

Santé

Courir l’hiver, à l’extérieur

et à l’intérieur

Je suis blessé. Qui dois-je aller voir, Dr.?

MotivationRegarder devant

« Rocker » nos résolutionsBoston, pourquoi pas!

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60 Sacré-Coeur, local 30A, Charlemagne QC J5Z 1W5( 5 1 4 ) 3 7 1 . 6 8 3 3DAVINCHAINEVELO.COM

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2016!

À vos chaussures, 2016

commence maintenant!

Voilà janvier! Voilà le mois des résolutions! Voilà un nouveau départ! Voilà une nouvelle année! Voilà une nouvelle revue!

PARCOURIR, c'est le nouveau magazine électronique de course à pied pour les québécoises et québécois.

De la route au sentier, PARCOURIR traitera des courses québécoises, du 5km sur route à l’ultra-marathon en sentier.

Car courir c'est aussi ça; PARCOURIR le Québec, PARCOURIR les sentiers et PARCOURIR notre « soi » intérieur.

En plus des entraîneurs, chroniqueurs, nutritionnistes et spécialistes, nous vous présenterons un témoignage touchant, inspirant ou motivant de personnes affligées d’une maladie, d’un état ou simplement motivées par un défi plus grand que nature.

Marathonienne à 18 ans, j’ai eu la piqûre de la course à pied dans un camp d’été des Jeannettes en 1974. Je n’avais pas encore 8 ans. J’avais trouvé mon sport. J’en pratiquerai bien d’autres, mais la course à pied reste la base de tous les autres sports.

Anne-Marie Gareau, éditrice

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PARCOURIR Vol 1 No 1 Jan/Fév 2016 �4

Sommaire

Volume 1 Numéro 1Page couverture : crédit 10-21-42 kmGeneviève Lafontaine 2015

Éditeur en chef de Productions Nouvelle Image: Steve LynchÉditrice PARCOURIR: Anne-Marie GareauJournaliste: Mariane LajoieCollaboratrices: Marlène Couture, Valérie BilodeauEntraîneur: Alexandre ÉmondKinésiologue: François LalondeCorrecteur: Paul Perreault

Pour annoncer dans PARCOURIR, contactez Steve Lynch à[email protected]

Page 3: Mot de l’éditricePage 4: SommairePage 5: En vracPage 6 à 9: Courir l’hiver. Première partie, dehors.Page 11à 13 : Carte rose de MarlènePage 14 à 15: À travers mon objectif.Page 16 à 17: Croire en nos rêves. Boston, pourquoi pas!Page 18 à 19: « Rocker » nos résolutions.Page 20 à 22: Courir l’hiver. Deuxième partie, à l’intérieur.Page 24 à 25: Témoignage d’Hélène.Page 26: CalendrierPage 27 à 31: Qui dois-je consulter Dr?

Prochain numéro:Le grand ménage!

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L’inspiration se nomme MARCEL.

Comme je le disais en tout début de revue, PARCOURIR, c’est aussi de belles rencontres. Lors de mon petit jogging du 25 décembre, en cette année où la neige manque au rendez-vous, j’ai rencontré Marcel qui courait dans le parc près de chez moi.

Marcel a 86 printemps au compteur, il a parcouru dans sa vie de coureur l’équivalent de 6 fois aller-retour Montréal-Honolulu selon ses calculs. Il a débuté la course à 52 ans.Il a fait, jadis, Boston à quelques reprises. Maintenant il se dégourdit en faisant environ 7 km, 4 fois semaine. Longue vie à toi jeune Marcel.

Débuter l’année en courant! Un peu partout au Québec les gens débutent l’année en courant. C’est ce qu’a fait la petite troupe de gens de Mont-Tremblant. Peu importe la distance, courir met de la bonne humeur dans nos vies et nous permet d’agrandir le cercle d’amis.

25 décembre 2015

1er janvier 2016

En vrac!

Bonne année à tous les coureurs! Que les kilomètres soient avec vous!

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Courir l’hiver : dehors première partie.

Avant l’hiver, il y a l’automne. C’est là que les sorties de course peuvent diminuer ou arrêter. Bien avant l’hiver. Il fait noir de plus en plus tôt et le temps se refroidit. Ce changement dans l’environnement tend au ralentissement des activités, comme c’était le cas chez les agriculteurs.

Alexandre Émond, entraîneur

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Or dans nos sociétés modernes, novembre et début décembre ont souvent d e s a c t i v i t é s p e r s o n n e l l e s e t professionnelles très intenses. Alors notre corps nous dit d’arrêter de courir. Surtout s’il y a une désagréable pluie froide. Malgré ce qu’en disent les vendeurs de vêtements, vous allez être mouillés. Si le vêtement ou le soulier est imperméable, vous allez vous mouiller de transpiration. Pour plusieurs coureurs, courir dans le noir est source d’inquiétude et de danger. Même un homme b ien bâ t i e s t

vulnérable… devant l’automobiliste qui tourne sans l’avoir vu! Ceux qui courent dans les sentiers en forêt, font face à la boue. Les côtes deviennent un jeu de serpents et échelles. L’aspect chronologique de la saison est aussi décourageant.

Durant l’été, les coureurs vivent les plaisirs de l’entraînement intense et de belles et longues sorties.

La préparation des compétitions est une grande motivation. Leur réalisation est l’apogée.

Alors quand tout ça est fini, les sources de motivation de la course ont presque toutes disparues. Pour en rajouter, certains clubs de course font relâche et vous proposent une « pause annuelle » bien nécessaire pour réparer votre corps et votre esprit. Par la présente, j’accuse l’automne et non pas l’hiver, de nous décourager de courir

à l’approche de la neige!

À l a d é f e n s e d e l’hiver, la neige tombe souvent sans mouiller. L’air est plus sec.

Et bien habillé, on s’en tire souvent sans « se geler les os » comme on peut le ressentir à l’automne.

La blancheur de la n e i g e a u g m e n t e

g r a n d e m e n t l a l u m i n o s i t é d e s lampadaires, ou de la lune. Un coureur vêtu de noir est maintenant bien visible avec un fond blanc. Le « je ne t’avais pas vu » de l’automobiliste ne se produit plus.

Le sol des sentiers de forêt gèle et devient dur. Le « splouch » de la boue se transforme en « crounch » bien sec.

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Durant l’hiver, la période d’ensoleillement quotidienne se rallonge. Les longues courses d’hiver peuvent nous offrir de magnifiques paysages. Voic i que lques sugges t ions pour collectionner les beaux paysages. Les grands parcs de Montréal et ses environs sont généralement bien dégagés et même déglacés. -Le sentier principal du Mont-Royal est généralement moins glissant et moins « slusheux » que les trottoirs de la ville. Entre les arbres dégarnis, le Mont-Royal vous offre une belle vue sur la ville enneigée qui est cachée par les feuilles l’été.

-Les sentiers du parc Maisonneuve et du Jardin Botanique sont aussi bien entretenus. Essayez aussi les pistes cyclables des autres grands parcs.

Pour ceux qui ne connaissent pas les merveilles de la « trail », l’hiver est une belle occasion de s’y initier.

Faites-vous guider par un coureur habitué au secteur que vous voulez découvrir. Tout le vaste réseau des pistes de raquette grand public est parfait pour la course à pied en forêt l’hiver. Allez-y lentement. Très lentement. Il faut compter environ 30 secondes par km plus lent en hiver pour tous les types de course.

En sentier, on peut jusqu’à doubler le temps par km. La vitesse n’est plus l’objectif. C’est une occasion de se rapprocher de la nature, de ses éléments et des sensations de notre corps.

Belvédère du Mont-Royal

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François Lalonde,

Qui dois-je aller voir,

L’hiver, lorsqu’on est bien habillé, le corps qui court devient comme une fournaise. Une fournaise qui doit réchauffer les extrémités et en même temps ne pas surchauffer. Alors un délicat ajustement des vêtements et surtout des mitaines, tuques et autres « couvre-extrémités » permet l’équilibre thermique.

L’idéal de celui-ci comporte un peu de transpiration et des extrémités bien au chaud. Il est plus facile de maintenir cet équilibre en ayant des vêtements et accessoires qui peuvent être enlevés après le réchauffement initial et remis s’il vente.

Côté performance, l’entraînement régulier de course l’hiver, même diminué, permet de maintenir la forme et d’obtenir de bonnes performances au prochain été. Un bon plan d’entraînement est souvent la petite motivation qui nous fait sortir.

Alors l’hiver, finalement, c’est une belle saison pour courir!

Toujours pas convaincu? Avez-vous vraiment besoin de 25 degrés Celsius pour le confort de vos pieds?

Si oui, lisez notre second article, « Courir l’hiver : à l’intérieur » page 20

Parc Maisonneuve

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NOUVEAU LOOK !

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QUI dit nouvelle année, dit également résolution! Le 1er janvier, madame et monsieur Tout-le-monde prennent une résolution (ou deux, ou trois). Souvent cette résolution sera abandonnée en cours de route, parfois même après quelques jours. Certaines résolutions méritent (vraiment) d’être respectées, principalement celles qui touchent la santé physique et mentale. Mais ce n’est pas si facile de changer une mauvaise habitude, de la remplacer par une bonne. Il faut vra iment ef fectuer un changement pour nous, pour notre bien-être et non pas par pression populaire de «tout le monde te dit que tu devrais faire ceci ou cela».

Je ne fais pas bande à part… moi aussi je prends des résolutions. On a beso in de se donner des o b j e c t i f s , d ’ a p p o r t e r d e s changements dans notre vie. Et de le faire en ce début d’année a une signification particulière, question de prendre un nouveau départ dans la bonne direction, dans la direction où l’on veut aller. Pour ma part, je ne les crie pas haut et fort à tous, comme ça je n’ai pas de pression et souvent ça donne un meilleur résultat. Je change un petit quelque chose pour moi, car moi je suis rendu là. Je ne le fais pas pour épater la galerie, ni pour Pierre Jean Jacques. Et comme tout le monde, il m’arrive que ça ne fonctionne tout simplement pas.

Au moins, j’aurai essayé ;-)

Si vous n’y croyez pas aux résolutions, n’en prenez pas. Mais ne banalisez pas les

résolutions de ceux qui vous entourent. Surtout si ceux-ci ont décidé de se prendre en main, de prendre soin de leur santé physique et mentale par le fait même. Au lieu de leur dire qu’ils vont abandonner, donnez-leur la main et un peu de votre temps… accompagnez-les… non, non, ne leur faites pas la morale, ils sont capables de faire ça eux-mêmes. Mais soyez présent pour eux!

Et les coureurs dans tout ça!

Pour les coureurs, nouvelle année signifie préparer son calendrier de courses pour l’année… même si bien souvent on a déjà une petite idée des courses qu’on veut faire, des défis qu’on veut accomplir. On compte les semaines et les jours avant notre première course de 2016.

Marlène Couture, chroniqueuse.

Carte « rose » de Marly!Regarder devant!

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Les coureurs, vus par une personne extérieure (lire un non-coureur), nous sommes un peu spéciaux… on pratique un sport individuel, mais on le fait régulièrement en groupe. On part en gang faire nos courses, on se rassemble, on a besoin de se rencontrer, de courir ensemble, d’échanger quelques trucs. Je dis souvent que la course est un sport individuel d’équipe. Rares sont les coureurs qui n’ont pas d’autres coureurs dans leur réseau social. Les groupes et les clubs de course se multiplient, au même rythme que le nombre de coureurs augmente.

Les courses nous offrent de plus en plus des concepts, des thèmes. On ne court plus tout simplement du point A au point B… et on veut plus… on veut la médaille à l’arrivée, le t-shirt qu’on portera fièrement, un bon repas d’après course, on veut avoir du temps pour jaser avec nos partenaires de course avant et après la course. On se donne un point de rencontre avant le départ pour parler de notre stratégie de course et bien souvent on se revoit après la course pour savoir comment a été la course de tout un chacun. On se donne une tape sur l’épaule pour se féliciter, on encourage celui pour qui ce ne fût pas la plus facile, on lui dit qu’on apprend davantage lors d’une course difficile, qu’il n’en ressortira que plus fort.

C e r t a i n s c o u r e n t p o u r l e chronomètre, pour faire un temps. D’autres courent pour franchir la distance, d’autres tout simplement pour courir avec les amis. Il y a autant de raisons de courir, qu’il y a de coureurs. Mais l’important parmi toutes ces raisons de courir, c’est de le faire par plaisir et dans le plaisir. Ça ne veut pas dire que ce sera facile tous les jours. Certains entraînements seront difficiles, il y a des jours où ça va moins bien, et d’autres où tout nous semble si facile, si naturel.

La course c’est comme la vie… ce n’est pas toujours parfait. Il faut se dire lors d’une mauvaise course ou d’une moins bonne sortie que la prochaine sera meilleure, et vous savez quoi?

Bien souvent, la sortie suivante est bien meilleure. Il ne faut pas se laisser atteindre par une course plus difficile, car c’est bien vrai qu’on apprend davantage dans les m a u v a i s e s . O n a p p r e n d s u r l a course, on apprend sur soi!

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Et vous, que ferez-vous de cette nouvelle année?!?!?

Si vous devez prendre une seule résolution, prenez celle d'être fier… fier de vous… de vos accomplissements. Soyez fier d'essayer… fier de prendre le départ. La vie ne tient pas à un chrono!!!

On a tous un rôle dans la société. Nous influençons tous quelqu’un par nos actes, notre attitude, les messages que nous passons, que ce soit lors d’une conversation entre amis, avec la famille, à l'impromptu avec un inconnu ou parfois même une «simple» publication sur Facebook.

Soyons fiers et répandons autour de nous notre plaisir de bouger, que ce soit par la course ou d’autres sports. Partageons notre plaisir de nous dépasser nous-mêmes... soyons fiers... même si ce n'est pas toujours facile. Donnons-nous le droit d'être fâché ou même déçu de notre «performance», mais ne nous donnons pas le droit de rester dans cet état car, à ce que je sache, il n'y a pas grand monde qui gagne sa vie avec la course ici ! Mais on «gagne» beaucoup de la course... pas des dollars... mais souvent de la reconnaissance de nos pairs et surtout, on y gagne l'estime de soi, de la valorisation. On apprend beaucoup sur nous-mêmes lors de la course et tout cela peut ensuite être appliqué dans notre vie, dans notre quotidien!

Je vous souhaite une année 2016 avec tous les kilomètres que vous souhaitez et surtout de réaliser vos objectifs dans le plaisir!

Marly ;-) Chrono

Plaisir

PassionRencontres

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On était là!

Le 22 novembre dernier se déroulait la quatrième édition de la rencontre amicale de Courir avec les amis. 149 personnes s’y sont présentées et 1857 km ont été courus ce matin-là. Bravo à tous et à l’an prochain.

La course des pères Noël du Mont-Royal du 5 déc. 2015Running Room

Plus d’image sur notre page Facebook PARCOURIR

À travers mon objectif!

🌐Cliquez là ☞

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Frozen Ass Mont-Royal 2015 Le 27 décembre dernier, alors que la neige tombe enfin, la course des « popotins congelés » a permis à plus de 70 personnes de courir autour de la croix du Mont-Royal des distances variant entre 5km et 66km. Bravo à tous!

Course des pères Noël du Mont St-Hilaire le 6 déc. 2015Maison de la Course

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Vous rêvez de vous classer pour le mythique marathon de Boston cette année? Vous préférez le faire ici, au Québec?

C’est possible. CINQ épreuves de marathon sont des courses qualificatives, aussi appelées «Boston Qualifier» (BQ) chez nous.

BOSTON, pourquoi pas!

Anne-Marie Gareau, éditrice.

Croire en nos rêves

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22 mai 2016 Longueuil Première édition, Marathon SSQ de Longueuil. Un petit nouveau dans la série des marathons au Québec. « Les parcours urbains de 1, 5, 10 et 21.1 et 42.2km sont plats, rapides! On vous propose une brève escapade dans le Vieux-Longueuil ainsi que dans les plus beaux parcs de la ville! »

http://www.marathon-longueuil.com

10 juillet 2016 Amos

4 ième édition, Festival L’Express H20

Lancée dans le but de faire bouger toute la famille dans le cadre d’H2O le festival, l’Express H20 Desjardins s’inscrit dans les valeurs familiales et sociales du festival.

http://www.h2olefestival.com/EXPRESS_H2O_DESJARDINS

26 septembre 2016, Montréal

26 ième édition, Marathon Rock’n’Roll Oasis de Montréal

Départ du pont Jacques-Cartier, passage sur le circuit Gilles-Villeneuve et passant par le Vieux-Montréal, le parcours est tout de même assez plat.

http://www.runrocknroll.com/montreal/

2 octobre 2016 Rimouski 15 ième édition, Marathon de Rimouski

Le parcours du Marathon de Rimouski Fillion Sports se déroule sur un parcours aller-retour qui longe le fleuve Saint-Laurent. Le trajet est entièrement plats ou ne présente que de légers et courts faux-plats, pour un dénivelé maximal de 10 mètres. Le parcours est dûment mesuré et certifié par Athlétisme Canada. http://www.marathonderimouski.ca

28 août 2016 Québec, 19 ième édition, Marathon SSQ de Québec

Six événements y seront présentés. La 19e édition du Marathon SSQ Lévis- Québec clôturera en grand la saison de course à pied le 28 août 2016. http://www.couriraquebec.com/marathondesdeuxrives/

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Passionnée, enflammée, créative, dynamique ... Quand on parle de moi, assurément, un de ces mots est lancé. En fait, lorsqu'on y pense, le fil conducteur qu i sa i t ra l l ie r ces magnifiques mots, tous à consonance quelque peu explos ive, c 'est la motivation! Un passé pas si lointain me permettait de motiver des jeunes, des ados fébriles et attachants, malgré leur tempérament parfois quelque peu bouillonnant. Maintenant, je persévère dans ma mission "motivationnelle" en l 'appliquant auprès d'enseignants. Parallèlement à cela, je m'efforce de démontrer les bons côtés de l'activité physique à mon entourage. Mais... Coupable je suis, je m'incline donc humblement et je l'avoue: la course à p i e d a t o u j o u r s u n e p l a c e d e prédilection dans mon cœur. Oui, même en hiver!

En ce début d'année, plusieurs se disent, et ils auront bien raison, que tout est possible, que tout est à leur portée. C'est la tradition des "résolutions"! Parlons-en de vos "résolutions"... Elles étaient articulées autour de quel thème, cette année? La perte de poids ou le plaisir de bouger; la nécessaire remise en forme ou la possibilité de lâcher son fou quelque part en se faisant du bien; la mise à l'horaire pour pouvoir manger ou pour se permettre de se dépasser? N'ayez crainte, il est toujours temps de rectifier vos défis... Gageons tout de même qu'un de ces sujets aura alimenté bon nombre de conversations autour de la dinde, de la

tourtière, de la bûche, du sucre à la crème et autres délices! Ouf! Un bon petit jogging familial demain matin pour aider à digérer la deuxième portion de cipaille de tante Sylvie?

C'est aussi le moment de l'année où les gyms sont bondés, les nouvelles chaussures, jusqu’à encore tout récemment joliment enrubannés sous le sapin, sont prêtes à être enfilées et la motivation qui va avec cet état de fait semble jaillir autant des veines des aspirants, que des vétérans! Alors, on y va, on sort? Ou on danse, selon Stromae! Peu importe le choix que vous ferez (ou ne fe rez pas ; pourquo i ne pas agrémenter vos sorties de course en exécutant quelques pas de danse? Fous r i r e s a s s u r é s ; m o t i v a t i o n d é c u p l é e ! ) , souvenez-v o u s d ' u n e chose: il n'y aura jamais de mal à vous fa i re du bien. Alors sortez, osez!

Valérie Bilodeau, blogueuse.

"Rocker" nos résolutions?

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D e m o n c ô t é , comment je traduirai?

J e v o u s l ' a c c o r d e , p l u s i e u r s é l é m e n t s pou r ra ien t i c i ê t re avancés, mais appuyons surtout sur des traits f o r t e m e n t caractéristiques. Oser ê t re mo i s i gn i f i e ra m ' a u t o r i s e r l e s d i t s "excès" du temps des fêtes, sortir courir pour le plaisir mais surtout, continuer à encourager tous les nouveaux que je verrai franchir les portes du gym et continuer de saluer tous les coureurs que je croiserai, qu'ils soient aguerris ou non, au moyen de mon saisissant "rock on"! Rock on?

Oui, oui, vous savez bien, ce signe distinct des "rockers" avec le pouce, l'index et l'auriculaire tous bien relevés et la langue toute aussi bien tirée, entre ces deux derniers? Chaque courageux ou courageuse qui sait braver le froid hivernal devrait se mériter un "rock on" durant sa course. Il me semble que ça remet sur les rails et que ça donne un pet it "boost" pour continuer, non?

Ô amis coureurs, oserez-vous propager la "tague motivatrice" au moyen du légendaire signe du r o c k e r assumé?

Lisez les textes de Valérie :

WWW.MARATHOURS.COM

http://souliersdecourseettalonshauts.com

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Courir l’hiver : dehors deuxième partie.Alexandre Émond, entraîneur

On pourrait penser que courir à l’intérieur est une solution facile au froid d’hiver. En fait c’est plus compliqué que de courir dehors. Avant de considérer à courir à l’intérieur, il faut établir les motivations.

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La première utilité : réaliser un entraînement de qualité. Une piste de course intérieure offre la possibilité de faire des entraînements qui comportent des alternances précises de course rapide et lente appelées intervalles. L’entraînement par intervalles a démontré son efficacité pour le progrès des performances. Il requiert plusieurs conditions plus difficiles à obtenir l’hiver au froid. Avant de réaliser les intervalles et pendant leur exécution, les muscles et le corps doivent être bien réchauffés. Il est possible de se réchauffer abondamment en courant l’hiver mais c’est parfois de façon inégale. Les mollets peuvent être mal réchauffés malgré que le tronc transpire.

Les pires situations d’intervalles comportent de la pluie froide et du vent. Le r e f ro id i s semen t de s pa r t i e s inférieures des jambes risque d’arriver lors des périodes de repos entre les intervalles et s’accumuler à chaque séquence. Des courses rapides mal réchauffées peuvent favoriser les blessures, parfois sous forme de claquage. Les débutants sont plus vulnérables aux intervalles l’hiver. Ils sont aussi moins intéressés de le faire au froid. La course rapide comme les intervalles peut être perturbée par le glissement des pieds au sol à chaque pas. La neige compactée, parfois partiellement fondue sous forme de « slush », fait glisser le pied à chaque pas. La vitesse est réduite ou l’effort augmenté.

La bonne vitesse pour effectuer les intervalles n’est plus identifiable. La course à l’intérieur, au chaud, permet de r é s o u d r e l a p r o b l é m a t i q u e d u r échauffemen t e t d ’é l imine r l e glissement.

La deuxième utilité : faire ses entraînements de course à l’intérieur permet aussi de réaliser facilement des exercices. À l’intérieur, ces exercices peuvent être au sol, comporter des mouvements nécessitant une bonne adhérence au sol et être accompagnés de musique. C’est aussi plus aisé de réaliser des exercices de grande extension en tenue légère. Les centres qui ont une piste de course intérieure offrent souvent des sports complémentaires comme le conditionnement physique ou la nage qui peuvent être réalisés avant ou après la course.

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La troisième utilité : le confort. L’hiver Montréalais n’est pas composé que de belle neige. Les trottoirs et les rues se remplissent souvent de « slush ». Ce mélange mouillé est froid pour les pieds, surtout lors des longues sorties. Il est aussi abrasif pour les souliers. Il y a aussi des flaques d’eau parfois difficiles à voir ou à éviter. Les souliers en Goretex finissent mouillés et ne sont pas une bonne solution. Alors courir à l’intérieur devient utile et plus confortable. Les principales pistes intérieures à Montréal sont au Complexe Sportif Claude-Robillard, au Centre Pierre-Charbonneau et dans les centres sportifs d’universités et de CEGEP. Le c l u b d e s Vainqueurs coure sous les gradins du stade.

Il faut souvent être membre d’un club ou prendre un abonnement pour accéder aux p is tes de course intérieures.

L’autre façon de courir à l’intérieur est sur un tapis roulant. Au printemps, les petites annonces sont pleines de modèles usagés à bon prix, et même parfois gratuitement si vous réussissez à le sortir et à le transporter (parce que les bonnes résolutions fondent au printemps!). La course sur tapis roulant est souvent démotivante. Il faut s’occuper pendant la course. J’aime bien y faire des intervalles avec de la grosse musique. Des tapis roulants bien équipés sont disponibles dans les centres de conditionnement physique pour ceux qui ont déjà un abonnement. Le temps de course sur tapis roulant doit être de moins de 50% du temps de course faite l’hiver pour éviter de développer une faiblesse à la course sur route.

L’hiver, les courses intérieures, sur piste ou sur tapis, sont généralement c o m b i n é e s a v e c l e s c o u r s e s extérieures. Par exemple, un coureur pourrait courir le mardi avec son club sur une piste intérieure, le jeudi sur son tapis roulant à la maison et faire une belle longue sortie au Mont-Royal le samedi. C’est avec un peu d’organisation et de volonté qu’on obtient tout le plaisir de courir l’hiver.

Alexandre Émond est marathonien, ultra-marathonien, lapin de cadence, coach au club de course www.clubtitane.ca et organisateur des courses www.coursetransmontreal.com et www.famr.ca.

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L’histoire d’Hélène…le sport m’a sauvé la vie…

Témoignage

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Je vis avec la maladie d'Hashimoto depuis de nombreuses années. J'ai reçu mon diagnostic en 2003, à l'âge de 24 ans, mais cela faisait bien longtemps que je vivais avec des symptômes incapacitants avant d'avoir ce diagnostic. En 2008, j'ai fait une rechute. J'avais du mal à fonctionner. Je venais de donner naissance à ma fille et je n'avais plus d'énergie. Entre les nuits blanches, l'allaitement qui n'allait pas très bien et l'horaire tout bouleversé, je peinais à faire mes journées. Je me levais très fatiguée, me couchais encore plus fatiguée et ça empirait de jour en jour. Mon médecin de famille a fini par me faire un papier pour que je me trouve un nouvel endocrinologue et il m'a dit : "je sais que tu n'en as pas l'énergie, mais essaie de bouger. Juste un peu. Va marcher 5, 10 minutes par jour. Ça va t’aider".

Non seulement je l'ai écouté, mais j'ai commencé à faire des petits "sprints" de course pendant mes marches. Au début, je n'arrivais pas à courir plus de 10 secondes.3 mois plus tard, je courais mon premier 5 k en continu.

Un an plus tard - et sous la supervision d'un nouvel endocrinologue merveilleux - j'ai fait ma première course officielle, un 10k.Je n'ai jamais arrêté de courir depuis.

J'ai la profonde conviction que la course à pied a une importance capitale dans le maintien de ma santé et l'atténuation des symptômes de ma maladie. Ma qualité de vie a quintuplé depuis que je cours. Je travaille à temps plein, je m'occupe de mes

e n f a n t s , j e m'entraîne et il me reste plein d'énergie pour d'autres passe-temps et obligations de la vie. Bref, je vis maintenant une vie t r è s n o r m a l e e t super bien remplie!

La course m'a aussi beaucoup aidée quand mon frère jumeau, Martin, est décédé subitement le 16 septembre 2013, d'une embolie pulmonaire conséquente à une chirurgie qu'il a dû subir à un genou. C'est vraiment l'épreuve la plus difficile que j'aie eue à vivre et encore aujourd'hui, ce deuil est parfois lourd... nous étions vraiment très proches. Sans la course à pied et le triathlon, je ne sais pas si je serais encore ici aujourd'hui. Aller courir m'a permis, au plus fort de mon deuil, d'évacuer ma tristesse, de me reconnecter avec la réalité (j'ai fait un choc post-traumatique en raison de son décès), de prendre soin de moi dans tout ce tourbillon d'émotions.

Je considère que la course et le triathlon m'ont, en quelque sorte, sauvé la vie... et la santé.

Hélène

La maladie d’Hashimoto est une forme d’hypothyroïdie.

La glande thyroïde est attaquée par des processus immuns impliquant une

variété de cellules et d'anticorps.

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Faites-le pour vous. Ouvrez le chemin. Soyez l’inspiration et voyez l’impact de vos gestes.

PARCOURIRmagazine sur la course à pied

Calendrier de tombée 2016

2 janvier pour janvier /février

2 mars pour mars/ avril 2 mai pour mai /juin 2 juillet pour juillet / août

2 septembre pour septembre/ oct

2 novembre pour nov /déc.

Pour nous rejoindre:

514-594-7618 Demandez Steve Lynch

[email protected]

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PARCOURIR Vol 1 No 1 Jan/Fév 2016 �27

Santé : Qui dois-je consulter, Dr.? Dr. François Lalonde, Ostéopathe, Kinésiologue.

Pratiquer la course à pied apporte une multitude de bénéfices.

MAIS… lorsqu’arrive une blessure, quel est le meilleur professionnel pour répondre à vos besoins? Voici une liste des aidants et leur rôle en médecine sportive.

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PARCOURIR Vol 1 No 1 Jan/Fév 2016 �28

Nous savons tous très bien que faire de la course à pied est très bon pour la santé cardiovasculaire, pour évacuer le stress et pour dépasser nos propres limites! Toutefois, une blessure crée un désagrément face à la pratique de la course à pied et, dans certains cas, augmente le stress face à la réalisation de nos précieux objectifs. Vous connaissez sûrement quelqu’un (ou peut-être vous-même) qui a été dans cette situation.

Ex: Mme Courtvite s’est inscrite à un demi-marathon et son entraînement va très bien jusqu’au jour où elle ressent, après seulement 2 km, une douleur sur le côté de son genou droit qui l’empêche d’aller à la vitesse qu’elle aimerait en plus de poser un sérieux désagrément à ses séances de courses à pied. Alors souvent le stress embarque : Madame Courtvite va-t-elle compléter son demi-marathon dans les temps qu’elle avait prévus? Est-ce qu’elle va pouvoir continuer à courir? Est-ce que sa situation s’aggravera?

Il est donc important de comprendre l’origine de la blessure, son mécanisme, son traitement, l’ajustement à faire à son programme d’entraînement et finalement quoi faire pour diminuer les risques de récidives…sans oublier l’ingrédient clé (dont plusieurs sont allergiques dans notre société de consommation) : le TEMPS. Mais avant toute chose : qui dois-je consulter? Qui peut m’aider et surtout optimiser ma récupération? Qui peut m’aider à comprendre ce qui m’arrive et me réconforter! Voici donc une courte

description des différents intervenants en santé qui vous aidera à orienter votre choix de consultation :

1- Médecin (MD)  : Idéalement ( si vous avez la chance d’avoir accès à un médecin), le médecin serait le premier intervenant ou celui qui serait en mesure de poser un diagnostic (cela peut être utile pour certaines compagnies d’assurance ou pour couvrir la SAAQ dans le cas d’un accident entre coureurs/automobilistes). Toutefois, la visite chez le médecin devient un incontournable s’il s’agit d’une blessure traumatique ou d’une blessure qui s’aggrave malgré les traitements d’un autre professionnel. De plus, le médecin est le seul pouvant vous prescrire des tests d ’ i m a g e r i e e t d e l a m é d i c a t i o n . L’inconvénient est son accessibilité et/ou sa disponibilité.

Site du collège des MD du QC  : http://www.cmq.org

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PARCOURIR Vol 1 No 1 Jan/Fév 2016 �29

2- Physiothérapeute (Pht): Le champ de pratique du physiothérapeute est très diversifié, cependant il demeure un intervenant de choix dans la prise en charge des blessures de surutilisation et des blessures traumatiques. Avec différentes modalités thérapeutiques (exercices, thérapie manuelle, ultrason, éducation, bandages thérapeutiques et autres), il saura vous guider dans votre réadaptation. Généralement, le physiothérapeute fera une évaluation initiale et vous proposera des rendez-vous en fonction de son évaluation. Les services en physiothérapies sont souvent couverts par les différentes primes d’assurances et vous pouvez les consulter sans prescription médicale.

Site de l’ordre des physiothérapeutes du Québec: https://oppq.qc.ca

3- Kinésiologue (Kin): Le kinésiologue est le professionnel de la santé, spécialiste de l’activité physique, qui utilise le mouvement à des fins de prévention, de traitement et de performance. Souvent v o t r e e n t r a î n e u r e s t é g a l e m e n t kinésiologue! Le kinésiologue pourra entre a u t r e a n a l y s e r v o t r e p r o g r a m m e d’entraînement, vous suggérer des exercices, analyser votre technique de course et vous proposer des entraînements complémentaires pour conserver votre capacité aérobie. Le suivi du kinésiologue peut être conjoint ou en continuité avec le physiothérapeute.

Site de la fédération des kinésiologues du QC: http://www.kinesiologue.com

4 - C h i r o p r a t i c i e n ( D C ) : L e s chiropraticiens possèdent un doctorat de p r e m i e r c y c l e a i n s i q u ’ u n o r d r e professionnel. La chiropractie est une discipline de la santé qui mise sur la capacité inhérente du corps humain à se maintenir en santé et à se guérir sans médicaments ni chirurgie (thérapie manuelle et autre). Elle met l’accent sur la relation entre la structure (principalement la colonne vertébrale) et la fonction telle que coordonnée par le système nerveux. Certains docteurs en chiropractie peuvent effectuer des radiographies.

Site de l’ordre des chiropraticiens du QC: http://www.ordredeschiropraticiens.ca

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5- Ostéopathe : Il est important de noter que les ostéopathes n’ont pas d’ordre professionnel et que leur pratique peut largement différer d’un thérapeute à l’autre. Méfiez-vous des ostéopathes ayant une approche ésotérique! Surtout dans le milieu sportif! Souvent l’ostéopathie est combinée à une autre approche (ex.: p h y s i o t h é r a p e u t e - o s t é o p a t h e ) . L’ostéopathie est basée essentiellement sur la thérapie manuelle sous différente forme (structurelle, musculaire, viscérale et autre).

6 - M a s s o t h é r a p e u t e : L e s massothérapeutes n’ont pas d’ordre professionnel ou de fédération unique. Toutefois, leur service peut être très utile pour traiter des tensions musculaires ou aider à la détente.

Je vous ai donc présenté brièvement les différents professionnels qui peuvent vous a i d e r. To u t e f o i s , v o i c i q u e l q u e s conseils supplémentaires pour mieux orienter vos choix:

1- Choisir un thérapeute qui pratique votre discipline sportive est un avantage énorme (voir essentiel). Il vous comprendra mieux et sera en mesure de comprendre les exigences de votre sport, surtout en course à pied! De plus, demandez si celui-ci a fait des formations spécifiques en blessure de course à pied!

2- Choisir le thérapeute en fonction de l’approche que vous préférez (ex. : physio vs chiro) et qui a de bons résultats pour vous! (non pour oncle Roger qui a été voir un tel et un tel!)

3- N’oubliez pas que la majorité des blessures de surutilisation sont dues aux facteurs suivants :

-mauvaise progression (intensité; volume; terrain) de votre programme (ne pas oublier la règle du 5-10 % par semaine et d’inclure du repos!)

-votre technique de course

-le manque de renforcement des muscles profonds et finalement

- v o t r e expérience en tant que coureur ( la première année est souvent difficile).

Il est donc primordial de voir le programme et de faire des exercices connexes (renforcements ou étirements).

4- Trouver un sport complémentaire avec moins d’impact pour vous permettre de récupérer et conserver vos acquis cardiovasculaire (course aquatique; natation; vélo; ski de fond).

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François Lalonde est docteur en physiologie de l’exercice et stagiaire

postdoctoral à l’UQAM. Il est également kinésiologue accrédité, physiologiste

de l’exercice certifié, ostéopathe, entraîneur de triathlon et athlète amateur.

François est auteur de plusieurs articles scientifiques, président fondateur et

entraîneur-chef du club Trifort et entrepreneur via sa clinique d’ostéopathie et

de kinésiologie. François a également gagné le prix d’entraîneur de l’année

via triathlon Québec ainsi qu’une reconnaissance de son engagement bénévole

avec son club Trifort par la fondation Desjardins en 2015.

5- S’il y a une douleur après un entraînement, appliquez de la glace pour 15 minutes. Notez également la distance et le type d’entraînement qui provoque la douleur.

6- Parfois un repos est judicieux… mais voir avec le thérapeute pour les autres alternatives.

7- Laissez le temps à votre corps de s’adapter à la course. Souvent, l’esprit est plus rapide que le corps!

8- Être à l’écoute de son corps, se fixer des objectifs réalistes en plus de bien s’entourer dans l’élaboration de son programme d’entraînement.

9- Accepter sa blessure et réviser ses objectifs. (Performance vs plaisir, vous seul êtes maître de cette décision!) Et entre nous, je ne connais pas beaucoup de gens qui gagnent leur vie en faisant des événements de course à pied, même ceux et celles qui sont très vites!

En espérant que cet article vous sera utile afin de savoir qui consulter lorsque vous avez une blessure! Je sais que c’est « plate », mais on a toujours quelque chose à apprendre! Même quand c’est plus difficile! Il est important d’être proactif dans sa réadaptation!

Bonne course!