paraissant :t0u le!s joursb l dimanch,e exceptt...

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S o i x a n t e - t r e i z i è m e ^ n é e . — ^ N " 273 CINQ centimes Je Nuïaéro Lundi 23 et Mardi 24 Novembre 1914 ABONNEMENT Un ]an..- ï..«« Sis mois -«.'-a Trois IP f 9 f 4.50 IINSERTIONS Annonces, la Uga«. t .... «» O.S26 Réclames, 0.30 Faits divers» — .o.., 0.5G Journal Politique/ ¡Littéraire, d'Intérêt local d'Annonces Judiciaires <Ê? d'Avis Divers ES- ^ PARAISSANT :T0US LE!b JOURS, LE DIMANCHt EXCEPTÉ aoonaementestrenouveléd'ottice«!, 'Éiplraflon.les l«ino»ne sontpas refusi«.—Ui quitUnceest présentée àl'abonnésans dérangement pf lui. tïIlSAIJX î 4. PLACE Dl) MARCHFrMOIR. SAÛMÎÎR TELEPHONE 1-96 Lêi aboaiiAmenti et iw iniemoiu deWeiU Str* I L'ÉCHO]'^SAUMUROIS publie . j chaque jour toutea les dépêches officielles de la matinée. Les Télégrammes parvenus depuis Samedi soir LiSITl]ATIO\ notre artillerie . continue. à marquer des progrès importants sur tout le front, • Une accalmie notable se manifeste dans . le Nord. Quelques canonnades ^ assez violentes se sont renouvelées dans la région de Boissons. SAMEDI 21 novembre, soir. Dans les Vosges La journée dn 20 a été, dans SOD n.- mble.aoalogne aux lieuxprécédeoles. En Belgique Notre artillerie a pris à Nieupori, un avantage sur celle de l'eunemi. De Dixmude au sud d'Ypres Canonnades ioieroiiileotes de part et d ' tre. A Hollebeke Deux attaques de l'infanterie alle- maideontétéimmédiateaient repoussèes. De la frontière belge à l'Oise, rien à sigaaler. Dans la région de l'Aisne et en Champagne L avantage pris par nos batieries sur 1 atteries ennemies s'accentue, empê- chant les Allemands de continuer la construction des tranchées commencées. Dans l'Argonne N' us avons fait sauter des tranchées ennemies. Do côté de Verdun et des Vosges, nous avons progressé, établissao», en certains piiinis, nos tranchées à moins de 30 métrés des positions alleoiaudés. Dl.MANCHE coveœbrp, matio. Un nouveau succès de notre artillerie La jouriiéi. a éié des plus cala.ei!. Rieo d'iQtére.sanl à sigoaler, sinon que dans la W' ëvre, aux Eparges, cioq attaques alleroaudes exécutées en masye dans res(tace de diux h<-ures, oui été arrêtées nei par le tir Je D tre artiHerip. (LESEPARGES -Du la .Mca^e, ar- arrondissnntijt d- V r nn sur Altuse, commune tJe Fre ces-tD W ëvre. 161 babitants.) . * * * DLMANCHE soir, 22 Goveuibre. L'effort allemand enrayé La journée du 21 a été calme sur la totalité du front. En Belgique, comme dans la région d'Arras et de l'Oise il n'y a en que des canonnades intermittentes. Notre artille- rie s'est montrée en général plus activé que l'artillerie ennemie. Nos batteries ont réussi à démolir plusieurs lignes de traiichées allemandes. L'ennemi travailie d'ailleurs à en cons- truire d'autres à l'arriére. La journée a'été calme égalemeot sur l'Aisne, en Cbaoïpagne, aussi bien qu'en Argonne, sur les Hauts-de-.Meusè tt dans les Vosges. * * * LUNDI matin, 23 novembre. Ypres et dans la région de Soissons Dans la nuit du 22, un violent bom- bardement contre Ypres a détruit les hailes et l'Hôtel-de-Ville. Assez forte canonnade dans la région de SOISSOQS et de Vailly. Sur le reste du front, rien à signa- ler. ALLEMAND VAINC Que de fois on a répété aux Français : « C'est l'instituteur allemand qui a vaincu la France, en 1870 ». Les Français, qui ont une forte propension à admirer l'étranger, même quand ils le détestent, admettaient volontiers cette assertion. Or, en 1914,la France, par l'in- comparable bataille de la Marne, a arrêté, puis refoulé l'Allema- gne. L'instituteur allemand, que fait-il en tout cela ? S'il a plus de seize ans et moins de soixante, il combat contre nous. Et tout en combattant, il prend des notes . sur son carnet. Nous avons vu que de vulgai- res soldats allemands enregis- trent leurs impressions. Un ins- tituteur allemand, pédant par profession en même temps que par nature, doit posséder un carnet modèle. fiJustement voici qu'on nous fait lirq^le càrnet trouvé dans la poche de Wilhem Tofall, institu- teur à Lippsringue. Le bourg de Bad-Lippsringe est une station thermale, aux eaux calcaires et très azotées, à -quelques kilomètres de l'antique cité de Paderborn, où Charlema- gne tint son premier Champ-de- Mai chez les Saxons. Illustre,sou- venir qu'évoque Tofall dans son journal intime 1 Charlemagne est pour lui l'empereur de la plus grande Allemagne. Gom- ment les pangermanistes hésite- raient-ils . à s'annexer le vieil empereur à la barbe fleurie ? Ils s'apprêtent même à s'annexer Napoléon, à cause de ses yeux bleus et de son nom évidem- ment germanique « Bonipert ». » * * Dès les premières lignes, Tofall triomphe. Il écrit le 29 juillet : « Dans tout le pays, l'opinion est extrêmement favorable à la guerre ». Se rappelle-t-on le mot pro- noncé par un prisonnier alle- mand : « C'est une guerre d'of- ficiers.» Ce prisonnier-là flattait l'opinion de la France : il voulait des gâteries. Tofall, qui écrit pour lui seul, et qui compte bien, entrer à Paris en vainqueur, ne cache rien de la vérité. C'est une guerre populaire : une guerre d'instituteurs. Il n'exprime qu'un regret : Pourquoi la mobilisation ne n'est-elle pas faite encore plutôt ? Le régime de la menace de guerre permettait de tout entrepren- dre». L'attaque brusquée tarde trop. Après avoir été acclamé par toutes les villes allemandes, ivres d'enthousiasme belliqueux, le régiment du réserviste Tofall, pénétra en Belgique. Les gens fuient, bouleversés par l'épou- vante. Dieu merci 1 les maisons restent. Notre maître d'école est - passé maître en fait de pillage, i Vocation naturelle l Tradition ancestrale I Souci constant d'imi- ter les supérieurs ! Il couche ce- ci sur son journal : Tout le vin trouvé a été bu en conscience. Un sort analogue était réservé aux cigares. Quant aux poules, elles ont, en criant un peu, suivi leur destinée : elles sont entrées dans nos mar- mites par une harmonie prééta- blie. J'ai mangé hier une soupe comme je n'en mangerai plus de ma vie : c'était un consommé résultant d'une trentaine de pou- les, de canards et d'oies. A l'occasion, toujours par har- monie préalable, l'humanité a le sort de la volaille ou des ciga- res. Nous lisons ces simples lignes sur Visé : On a réuni tous les Belges qu'on a pu trouver. On en a fu- ' sillé un sur trois, puis on a mis le feu à la ville. Le bruit court qu'un civil a tiré surle général von Schmettau, commandant de brigade. Mieux vaut, déclare senten- cieusement maitre Tofall, ne pas laisser pierre sur pierre dans de pareilles cités, et massacrer sans distinction innocents ou coupables. En roulant ces nobles pensées, Tofall traverse Louvain et .Mali- nes. Enfin, il arrive en France 1 Ses principales étapes sont Va- lenciennes, Péronne,Compiègne, Noyon ; son principal soin est de tirer sur les fenêtres où appa- raissent des femmes et des en- fants, afin d'inspirer à la popula- tion une salutaire terreur. * * Sa halte à Soissons doit être marquée d'un caillou noir. Il apprend soudain, avec une inex- primable stupéfaction, que la bataille de la Marne ne facilitera pas trop l'entrée du grand em- pereur Guillaume II à Paris. Ordre de creuser en hâte des tranchées. L'artillerie française fait rage. L'apothéose revée par Tofall tombé dans le soixante- quinzième dessous : Il faut s'enterrer. Mauvaise chose. Il fait noir et froid. La terre de France est dure. Pendant toute la journée du 26 septembre dans la tranchée, nous subissons un feu efl'royable. A onze heures du soir, ce n'était pas encore fini. Le 27, le 28, le 29 : meme sup- plice. Une énorme joie attendait Tofall, le le' octobre. Il est nam- mé sergent. Cet avancement se célèbre verre en main, ou, pour parler plus proprement, bouteille au point. Hélas ! il y a donc de belles fetes sans lendemain. Le 2 octo- bre, un coup de canon raya l'ins- tituteur du nombre des vivants, et priva l'Allemagne d'un chef- d'œuvre de magistrale société. Tofall eut une supreme vision li'oies, de canards et de poules qui s'envolaient dans l'éternité. L'obus avait brisé le pot à sou- pe grasse. Tofall restitua son âme au vieux Dieu de Guillaume H. Amis de France, ne soyons pas injustes pour Tofall. 11 nous a rendu un service. Grâce â lui, nous savons exactement ce que l'instituteur allemand enseignait aux jeunes générations,par l'édu- cation scolaire et postscolaire, voire en prêchant d'exemple. Daigne la terre de France, qui lui a été si dure, ne pas lui etre trop lourde I Emile HINZELIN. INFORMATIONS Les KlecttonM Consulaire« Les élections des membres des Cham- bres de Commerce et des Chambres con- sultatives des Arts et Manufactures sont ajouroées à la fiu de la guerre. Les mem- bres en exercice resieront eu fonction. Dans la Ei<^g;lon d'Honneur Sont nommés : Grand-6roix de la Légion d'Hotjneur, le général Langle de Cary. Grand Officiera de la Légion d'Hon- neur : les généraux de division Sarrail, Gérard, Muteau, Rabier et de Lastour, Vautier, Hacbe et Dubois, Triboudet tt de Maimbray. F^a Mltuatlon à Lille Le Temps assure que la situation à Lille, jeudi soir, n'était aucunement alarmante. Les habitants, ravitaillés, n'avaient point été molestés. L'épidémie est démentie. Les allemands occupant la ville sont peu nombreux. Ils gardent encore les positions avancées au Nord et Nord- Ouest. De llolke bien malade L'ex - généralissime de Moltke fera, à Carlsbadt, un séjour prolongé, sa santé paraît sérieusement compromise. licnrH Pertes Les journaux d'Amsterdam rapportent qu'un grand nombre de blessés alle- mands se dirigent péniblement vers Gdnd et Bruges. Un régiment comprenant 3,000 hoœ-

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  • S o i x a n t e - t r e i z i è m e ^ n é e . — ^ N " 2 7 3 CINQ centimes Je Nuïaéro Lundi 23 et Mardi 24 Novembre 1914

    ABONNEMENT

    Un ]an..- ï . . « «

    Sis mois -«.'-a

    Trois

    IP f

    9 f

    4.50

    IINSERTIONS

    Annonces, la Uga«. t . . . . « » O.S26

    Réclames, — 0.30

    Faits divers» — .o.., 0.5G

    Journal Politique/ ¡Littéraire, d'Intérêt local d'Annonces Judiciaires

  • DQes, fcl qui avait quitté Gand, a évè réduit à 3 officiers et 7 homoies.

    eiuiclde de tféox «énéranx allemande

    OA auDonce de Varsovie le suicide de deux généraux allemands, von Bredn et von Bromel.

    b'erm4'e AHirlcUlenne de cracoTle cet en fléroate

    Des fugitifs oui viennent d'arriver de Cracovie à Berlin, par la route de Bres-lau, disent que Cracovie est investi par l'armée Russe aa nord-est et au sud. A l'ouest, une seule ligne de chemin de fer reste libre.

    Los forces autrichiennes, qui se sont retirées de Cracovie, se sont divisées en deux parties, l'une se dirigeant vers l'ouest, et l 'autre vers les Karpathes, où elle ej t poursuivie par la cavalerie Russe.

    {Daily Mail).

    Un Convoi capturé

    Les alliés ont capturé mercredi, près d ' Ip res , un train complet de matériel allemand.

    Les alliés continuent de harceler les Allemands à Dixmude,, sans trêve ni repos.

    lia ctante de Przemysl est imnilnente

    La chute de Przemyls.doatla garnison est décimée serait imminente.

    L'ne révolte de soldats bavarois

    Suivant le « Daily Mail » 500 soldats bavarois de la landsturm se sont révoltés.

    18 ont été fusillés sur le champ, les autres passeront en conseil de guerre.

    Nouvelle ofTenslv« des Russes en .PolQffne

    Eu Pologne, les Russes, semblent pren-dre l'oiïensive avec des succès partiels.

    En Arménie, une colonne russe a cul-buté les Turcs à Juzeyran.

    l>es pertes allemandes en Pologne

    Dans la grande bataille, entre les riviè-res de Pologne, les Allemands, battus, laissèrent 3,000 des leurs sur le champ de bataille.

    Les officiers de l'état-major allemand se plaignent que les officiers autrichiens refusent de leur obéir.

    CSrave Incident tnrco«grec

    Les troupes turques qui ont quitté Andrinople à destination de Trébizonde ont saccagé et pil lé, lors de leur départ, de nombreux magasins appartenant aux Grecs.

    Pendant les bagarres, trois Grecs ont été tués et plusieurs blessés.

    L.e Sultan victime d'une tentative d'assassinat

    Le Daily News annonce, d'après une dépèche parvenue à Pétrograd, que le sultan de Turquie, Mohammed V, a été victime d'une tentaiive d'assas-sinat.

    Les détails manquent. De nouibreuses arrestations ont été

    opérées. Le prince héritier est impl iqué dans un complot.

    MÉTÉOROLOGIE OBSEDVâTIOllS DE • . Dtyi OPTICIÎI

    Btromitxe Tbermomètie Hier soir, i 5 h. au-dessiu 7» Ce matin, i 8 h. au-dessoui 1« Midi, 7Ь7 in/» au-des8ui 3« Température mlnima délit nuit : au-deuou( "2" Найме, » ш/ю Baiese, » m/m

    Saumur , Les Blessés Militaires

    Uû convoi, sanitaire a laissé hier à Sau mur uo certain nombre de blessés qui ont été transportés, soit en automobile, soit dans des. voilures d'ambulance, dans les divers hôpitaux de la vil le.

    L'embarquement .des blessés, s'est fait promptement et avec ordre par les soins du docteur Bontemps, médecin-major de la place.

    Les Morts pour la, Patrie

    Ce matin on procédait aux obsèques d'un jeune zouave, Jean-Marie Guimbal, décédé samedi à l 'hôpital du quai de Limoges, où i l était en traitement.

    Cet après-midi, à trois heures, , on célébrera les obsèques d'un autre m i l i -taireii Charles Blondelle, du 16' d' infan-terie, .âgé de 39 ans, décédé hier diman-che, à l 'hôpital auxil iaire n° 105,^avenue Victor Hugo,

    Ce dernier infortuné était marié et pére de quatre enfants.

    Morts,' blessés ou prisonniers Renseignements donnés

    • par les familles ROU-MARSON

    M o r t : Serreault;[Albert, classe 4912, tué à l 'ennemi le 9 septemJ)re 1914. ) Blessés .:; ¡Baron Gjusiave, cappral aa 66" de ligne,, le 9 .septembre, proma sous-officier le 24 octobre ; Bpiston Louis, soldat, blessé le 13 octobre ; Trénaureau Désiré, soldat au 113' dé ligne, blessé le 16 septembre.

    Mort glorieuse" d'un officier . do' l'Ecole d e Saumur

    M,.;Hi^gue&.,SaiiUard, l ieutenant au 7e basç^ards, fil?, de M. ,Adolph,e Si^i,lla_r(i maire de Blanzy (Vienne), a .été, djt le Courrier, de la fienne, tué le p novembre. ?

    C'était au fort de l 'action. L 'ordre » venait d'être donné aux soldats de l' ini-fanterie de sortir des tranchées et ûb charger. Le lieutenant Salliard -est comp mandé pour les entraîner. A la tête dp son peloton, à pied, i l se. porte en avant, donnant l 'exemple de la «alliance 4 et Jes .soldats le suivent.,Une balle,il 'a,lleiat.eù plein pœur. Il. ifait; encore trois.pas qt tombe, glorieusement, tandis que son camarade, le lieute.nant de ;pr rautem-, est blessé,à ses côtes.

    I l a été inhumé, le dimanche 8 no-vembre, à Y. . .

    Le lieutenant Sail lard allait sortir de l'Ecole de Cavalerie de Saumur, lorsque la guerre éclata. I l avait été promu lieutenant sur le champ de batail lei I I était âgé de 24 ans.

    Nos glorieux soldats

    Nous signalions ces, jours-cj. la bra-voure des gars d'Aojou souvent a.u péri l depuis le début de la guerre.

    ,ISos braves Augevins vie.nnent de re-cevoir les félicitations et les honneurs réservés aux braves : le 9" corps d'armée a été cité en entier à l 'ordre du jour .

    Dans ce corps d'armée émérite, nom-breux sont les Angevins qui-ont i l lustré leur nom.

    Parmi ceux-ci nous avons relevé avec joie la glorieuse disti.QCtion quii vient

    d'être conférée à Boire-compatriote, le capitaine Jules Amiot, dn 66®, maire de St-Hilaire-St-Florent,

    Blessé deux iois,:Comme l ' indique la mention, ce vaillant chef ne voulnt pas quitter- ses hommes avant la nuit ; i l les guidait, i l les exhortait au combat sous un feu viplent ; ceux-ci, à la vue du coa- , rage et de l'abuégaticn rte leur, capitaine, t inrent bon devant l 'ennemi qui ne put f i i r e reculer cette compagnie de-braves.

    .Pour cet acte héroïque, le gouverne-ment a conféré la croix des- braves^ M. Jules Amiot.

    Cet . honneur rejai l l i ra sur l 'Anjttu et tout particulièrement sur .notra-Saaa;a-rois.

    * •

    Voici, d'autre part, un ordre dti j ou r qui justifie les nobles actes, de nos sol-dats :

    ORDRE № 3 4

    « Au moment où les+25" et-66e régi-ments d'infanterie vont quitter les t ran-chées d/3. (Poelcapelle), poqr. prendre un repos bien gagné, le général commandant la (7^) division de cavalerie, q - i ^ a eu le grand, houneur de,, les avoir, spus ses ordres, tient à exprinp,§r à jeors chefs, le colonel (Deschamps) et le commandant (de Vil lentroye), sou admiratioa et celle de toute sa division pour la vaillance et l'abnégation héroïque dont ctjs deux ré-giments ont fait preuve.

    Conïtamment victoçiieux d uo ennemi sans cçi.sse renouvelé, ils (»nt repoussé toutes les attaques en infligeant à l'enne-mi d'énormes pertes, malgré la fatigue

    épuisant« deiPlusi^urSisemaUiesde séjour dans les tranchées, marquées de,combats incessants de jour et ¿le nu i t . ,. Le 125',et 1»: 66." Jaissent .à la:(7p> divi-

    sion de cavalçriç ua.m^gfiifique..e:5eiintple qui ne sera jamais oublié.

    Au poste da couiinaQdeinent, 14 nov. • Le général com. ta (7 ' ) div.. de cav.

    . Signé: H É L Y D ' < I L S E L . »

    Allocation aux familles

    Les .allocations aux fauù l les^e^ ' f f l i l i -t d res j i pus leS; dcapeaax (canton sud), -зедор^ -payées. ¡aujíOprChai landií ЗЗ, no v̂ çabre :

    A la recette des finances et à la caisse d'épargne.

    . Î e m^rd j 24;, :, à la,Teqette,;des,íÍQancefe le, ip^t in, de 9. b- à 11 b- Î J $ i dp I6p à .193, pouç le., .cauiton e t du Í à 5Q pei.ir le caotoq,,Dpj;;A-ftuesf...^l^oii|, de 1 h. à 4 h. du n" GO à nord-,ouest).

    A la Caisse d'épargne, le matin, de à 11 h., du n" 350 à 430 ; le soir, de à 4 h,, du no 430 à 470 du Canton su et de l à 4 h. pour leicanton nord-est.i

    CONSEIIà DE RÉVISION visite des réformés et fle^ exempt^«

    j idea clnsjies de ISS* â909.

    Le Conseil de révision du dépanemeti de Maine-et-Loire tiendra ses séances aux jours, lieux et heures, déterminés ps^ l ' i t inéraire ci-après, î>oui; la visite ( réformés et exemptés de» cesses ^ d^ i.887;à.1909:№Clos :

    Gbkffre.pjatié, çfttFftipaflintbèses.-in-, dique |e, nombr.e d'l^Qmmes„à.ftîapjin.er;

    . Sati jppr (Villej) : ftQiftaiçs ?,visi|e4s3,8'7, jeudi 10 décembre, à 9 heures, mair ie.

    Saumur (Sud) et §auflQur..(4.-E.) ru-raux : Hoijames à.visiter 4 4 8 l vendredi 11 décembre, à 9 heures.

    Sanmur (N.-O.) rura l et Montreui l-Bellay,le samedi 12 décembre,à 9 heures, à la mairie de Saumur (415).

    Vihiers', mercredi 23 décenabre, à 9 h. à la mairie:(3o7)

    Doué-la-Fftniaine, mercredi^3ft.dd«em-d)re.à ,8.heures 1/2, à la wainie (306).

    Séance pour délais (s' i l y a-heu) jeudi 31 décembre, à 8 heuresj»inairie d'An-geis.

    Les-ordres individuats de-convocation devant le conseil devrévisiopvseront ao- o tjfiés.à domicile réformés et exemptés par les soies de MM» les Maires. Geux-d emr« euj^ : qui , n'obéiront pas^à ' o r d r ^ de:Compaçaitre,! saD$,jusiificjE> au

    J^Qnseil de rév is ion, par .l'intermédiaire

    des-autorités localesi-des motifs légitimes de. leur absence,, 8ei;ont.inscrits sur la première partie de la liste de recrutement, comme « bons absents » .

    Recensement général des Chevaux et des Voitures

    Le Maire d^ la Vil le deSaumura rbou-neur d ' informer MM. les propriétaires de chevaux, de voitures attelées et de voitu-res automobiles, qu' i ls doivent faire obl i-gatoirement, à la Mairie, la déclaration :

    1° De tous les chevaux, juments, mu-lets et mules en leur possession, sans distinction ni exclusion et en désigner l'âge et le signalement ;

    2® De toutes les voitures de grande capacité, à deux ou à quatre roues, sus-pendues ou non suspendues, autres que celles affectées au transport des person-nes et susceptibles d'être requises pour le service de l'armée ; , 3p Dâ toutes^les M i g r e s ,autofqo.b(iles qu i sont en leur possession.

    Les déclarations seront reçues au bu-reau mil i taire, à la Mairie de Saumur, .dès ce jour et avant la fin de l 'année.

    L'article 52 de la loi du 3 ju i l le t 1877 prévoit des sanctions sévères contre les non-déclarants et contre . les fausseis déclarations.

    Saumur, le 21. noveoi^re 1914. LODIS MAÏAUD, maire},

    ^'t V i y k n f fi^de ^ O ' n k G B U R S

    Voici le service de voyageurs établis à ce j i iu r :

    Direction d 4 ngers. — 3 h 19 — 9 b. 19 — 15 h . 1 9 — 21 h. 19.

    Direction de. Tours. —r 3 h 5ji et 1

    Les rapides ne sont acce.saiblea qu'aux voyageurs effectuaut un 'parcours de 100 kilomètres ou payant pour celte distance.

    Chaque voyageur peut- transportefi 3 0 kl legs. cle.biâ gûs.«aD8 .s ar̂ liarge.

    Per tes et i couva lUes

    Réclamer à M. .T i ro i r , rue HauterSf Pierre, un phâle lainage noir, qu ' i l ^ trouvé.

    — Rapporter au Commissariat, np livret m i l i ta i re , au nom de Armaa|l Barret, du recrutement, de Parlhenayl perdu dans les rues de Saumur. . :-r-.,ÎJne,,.vach.q^égarée g, éi.é,.№ise,- eh fourrière. La récl%pier au Comoaissa riat.

    Etat Givü de Saumur ! .IVAIÎ SAIVCES

    Le 20 novembre..-— Jean Mari ) Dumont, rue Gaipbetia, 9.

    DÉCÈS Le 21 i ioyemb'"e.—Auguste .Corvagiet^^

    veuf Tessier, cult ivaieur, 69 ans, l'Jliqspice. - . ^eJeqin-,Mari^e-&qstave,Ga№|bal,¡soldat aq 3î zt>uaves,. ^ ¡aps.i Hpi i ta l t^mpd-raire-, quai de Limoges.

    Le 22 Aovfmbre. — ilh^rles-Fernanç Blondelle,, époux Ségard, |S^dat au d'iufanterie,i»39: ans,_ bôpjtatt auxil iairb u° 105, avenue Viçtûr-Hugo.

    Papeter ia P. Xîodet , Д6,.^иэ d'Orléans

    W m ^ ü tHlilPí DE M I X ,par R. p. A.. FLEURY.i

    U N T O U T P E T I T G P Y S Ç . U L E

    T R T E ' L L R A , T I Q U E E T

    PIEUSEMENT. ̂ lËDIGË

    n О f . О I L 3 & n е Ь 6 0 i MLOfl v*ÇWjûRe

    Chemin de fer d'Orléans

    La Commission tMi Reseaa d Orléans a rbonneur d iniorfoer le, pubnc qu?. de-puis le Samedi 31 octobre, les modif ica-tions ci-après aoni.-. apportées au ser-vice des trains.

    Ugne dCiPuris i^ Mléfins :

    Les trains 73 et 85 .sont susjbiitjiès aux trains 77 et 87. Ci-aprés l'horaire de cea , no.̂ uv.e>aux ..tf.aips ; Tram 730, départi de iPary Ä M e r u t z à 12 h. 04, arrivée .a Bretigay a â .Fiècbe à

    5 b,.59, arrivée Angers a.8 h. 26. T-rain'7^026, depart-d'Angers a 16 h.

    47,.artJvée,i,La,FiôiCbaàr19 b, 16. Trariff 73003,- départ de-Châieaubriant

    pà,4.b.(, af.EJvee-a-îi»Dies,à.;7 b. 18. ~ Tram 73012. depart de Nauies à 15 b. 38,'arrivéna,Mhat^a(ut)ri.ai.t 18 u. 44.

    "Tram 76034,depart de laBau'e ü 16 h. •57 arnvea a.ttttef.andefà t T h 14.

    Train 76Ö41, départ , de G.ueraode à 20 b. 25, arrivée a la B%ule-a 20 b 46.

    Ugna, ie,Qmsimbert à -P-loermel

    Cette section est desservie par deux icains, d^ obaqae.sens :

    Aller,: Tram ,78005, départ. de.Qnes-teuibert â .7 h. 53, a rmée 4 P^••.^rmel a,9 ,b 49, .Train,78p11., départ de Ques-'tembert a-' bî 53Î arrivée à Ploermel à 17 h . 49.

    Retour". Train 7800&;flépart de Ploer-œel â 5 h. 2Q, arrivee à QuestembHrg à 7 h:-25>JCi'ato 78012,..dé|»ar4.de Pl.>er-(iiel ,àM3 h 20, arrivée a Questembert à l 5 h. 25.

    Le train 78003 sera retardé P'>ur relever ia,(}9rfe>fX№adaoc^du train 517, venant de Nantes. Le 78011 attendra le tram 434- venant d'Auray.

    Ligne de Quimper à Pont-lAbbé Le train 83007;: départe ite.Qaiieper â

    ü arrivfieià P.