MERCREDI 19 FÉVRIER 2014 - 19 RABI'OU AL-THANI 1436 - N° 7106 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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Le Bonjour du «Soir»

Cheikh Omar Onomatopée, dont jegarderai secret le lieu de résidence, est l'undes cinq plus grands devins du monde. M. F. : Si Omar, comment voyez-vous ce

scrutin ?Double O. : De quel scrutin vous parlez ?M. F. : C'est bizarre pour un Monsieur

Soleil comme vous ! Je parle desprésidentielles !Double O. : Vous voulez dire le référendum

du 17 avril qui, selon mes prévisions, serasanctionné par une large majorité de «Oui» pourle candidat sortant par la fenêtre et qui rentrerapar la grande porte...M. F. : C'est une lecture intéressante. Et

ces dizaines de candidats ?Double O. : Je vous renvoie à la page 213

de mon encyclopédie «Des Lapins et desLièvres». Il y a beaucoup de lapins quidisparaîtront comme par magie. Et il restera leslièvres !M. F. : Peut-on parler de lièvres en

l'absence de la candidature du présidentsortant rentrant ?Double O. : Mon petit doigt me dit que la

candidature va être annoncée. Je vois uneéquipe de la télé répétant inlassablement lesprises de vues et une grande annonce au journalde 20h. Donc, les lièvres qui ne savaient pasqu'ils étaient des lièvres vont avoir une syncopeà 20h précises et c'est l'heure où les médecinsdu service cardio prennent leur «loubia» auxpattes de mouton, préparée par l'infirmière enchef Cyndia Euthanasie ! Il faut préserver ceslièvres car une course sans eux n'aurait aucunsens !M. F. : Mais je n'ai jamais vu autant de

lièvres !Double O. : Répétition pour ta caboche de

journaliste mal réveillé : ne pas confondre lapinset lièvres. Ces derniers sont crédibles. D'ailleursau grand lièvre qui sera chargé de mener lacourse va s'ajouter un super grand lièvre,rescapé de la Foire de 1999 ! Mais la tortue finirapar gagner ! Parole de Omar Onomatopée, wlidla Cité, ex-militant du PT, dégoûté par ces ratés,ces pneus rechapés, ces votes truqués et ceslièvres arnaqués...

maamarfarah20@yahoo.fr

Interview expressdu Cheikh Double O.

l ÉDUCATION

L’Unpef met fin à la grèvel POLÉMIQUE AUTOUR DE L’ANP

l LAMAMRA RÉAGITAUX ACCUSATIONS

MAROCAINES :

À MOINS D’UNESEMAINE DE LA

TRIPARTITE

Sidi Saïd évoqueun rendez-vous

«historique»l C’est un Sidi Saïd optimiste

qui s’est adressé hier aux participantsde la journée d’études organiséehier par la Fédération nationaledes travailleurs du secteur des

transports portant sur les conventionsmaritimes internationales. Selon lui, laprochaine tripartite sera «historique»

et «riche en événements».

«Les frontièressont fermées,

les règlesdoivent êtrerespectées»

l Le ministre algérien des Affairesétrangères, Ramtane Lamamra, a répliqué,hier mardi, aux accusations marocainesciblant l’armée algérienne auteure, selondes assertions de la presse du royaume, detirs contre un poste frontalier. Lamamra, sans

infirmer l’incident, a affirmé que les«frontières sont fermées» et que, de ce fait,

«les règles doivent être respectées». PAGE 4

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l Abdelaziz Bouteflika intervientlourdement dans la grande polémique,

déclenchée depuis quelques jours, autourde la place, du rôle et du devenir du trèssensible Département du renseignementet de la sécurité, le DRS, et de son patron,

Mohamed Médiene, dit Toufik. Unepolémique certes lancée publiquement

par Amar Saâdani mais que tout lemonde sait, en fait, qu’elle n’estque la face visible du bras de ferentre l’axe Bouteflika-Gaïd Salahet l’homme fort des services.

Bouteflika jouel’apaisement

Crasc etcorruption

C’est finalement le Crascd’Oran (Centre de rechercheen anthropologie sociale etculturelle) qui va réaliserune enquête sur lesservices publics et laperception de la corruptionen Algérie. A noter que cette enquête

a été commandée parl’Organe national deprévention et de lutte contre

PP

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Pensez-vous que le ministère de l’Education nationaleappliquera sa menace de faire reculer de quelques jours

les examens de la 6e, BEM et bac ?

Pensez-vous que le FCEva appeler

à un quatrièmemandat

de Bouteflika ?

Oui : 34,61%Non : 58,16%Sans opinion : 7,23%

L’AGRÉMENT EN STAND-BYLa demande introduite par plus d’une

dizaine de syndicats autonomes auprèsdu ministère du Travail pour la création

d’une confédération généraleest restée sans réponse. Ledossier déposé en bonneet due forme n’a pasdonné lieu à des suitesdepuis juin dernier. Les

syndicats autonomescomptent relancer leministère du Travail pour

l ’ o b t e n t i o nd ’ u nagrément.

Menard et le FN

Edité par la SARLSIÈGE :

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NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès etles réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ;il attaquera toujours les démagogues de tous les partis,n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classesprivilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera

jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujoursdévoué au bien public. Il maintiendra radicalement sonindépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal,

autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux quise réclament de la pauvreté.»

ERISCOOPERISCOOP Soirperiscoop@yahoo.fr

Mercredi 19 février 2014 - Page 2

RR obert Menard, qui a occupé le poste de secrétaireobert Menard, qui a occupé le poste de secrétairegénéral de l’organisation Reporters sans frontièresgénéral de l’organisation Reporters sans frontièresdurant la période où l’Algérie était secouée pardurant la période où l’Algérie était secouée par

l’islamisme armé et qui ne cessait de défendre le «qui-tue-quil’islamisme armé et qui ne cessait de défendre le «qui-tue-qui?» et qui trouvait «des âmes sensibles» dans la profession pour?» et qui trouvait «des âmes sensibles» dans la profession pourle relayer, est désormais candidat aux municipales françaises surle relayer, est désormais candidat aux municipales françaises surune liste parrainée par le Front national à Béziers. Au moins ça a leune liste parrainée par le Front national à Béziers. Au moins ça a lemérite de la clarté pour ce pied-noir né à Oran et qui n’a jamais oubliémérite de la clarté pour ce pied-noir né à Oran et qui n’a jamais oublié«l’Algérie de papa».«l’Algérie de papa».

Une nouvellechaîne d’infocontinue

pour bientôt La chaîne d’information

Essalam TV sera lancée le10 mars prochain. Elle estcomposée du noyau durqui gère le quotidienarabophone Essalam ElYoum.Ce nouveau média

émettra sur le faisceauNilesat avant de dupliquerses programmes sur lesatellite Hotbird

LE FORCING D’ALNAFT Pour combler le manque d’intérêt pour le

quatrième appel d’offres, Alnaft est en trainde faire du porte-à-porte chez les majors despétroliers. Hier, le géant russe Gazprom aannoncé qu’une délégation de l’entreprise aété reçue par le P-dg de la Sonatrach et leprésident d’Alnaft qui l’a invitéà participer à la nouvellephase d’exploration lancéeen février dernier. Le hic estqu’à ce jour, les pétroliersattendent toujours les textesexécutifs de la nouvelleloi sur leshydrocarbures.

Le Soird’Algérie Mercredi 19 février 2014 - PAGE 3Actualité

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - L’enjeu étant bienentendu le contrôle du pouvoiret, à court terme, l’issue de laprochaine présidentielle.

Hier, et saisissant l’opportu-nité que lui offrait la commémo-ration de la Journée nationaledu Chahid, Bouteflika surpre-nait par une très longue lettre,aux allures d’un vrai discours àla nation pour «s’extraire» deladite polémique et se placerdans le rôle d’arbitre, de véri-table patron de l’armée. «Jem’adresse aux uns et auxautres.»

Cette phrase en particulierrevenait à plusieurs reprisesdans le discours écrit deBouteflika. «Nul n’est en droitde régler ses comptes person-nels avec les autres au détri-ment des intérêts suprêmes dela nation, tant à l’intérieur qu’àl’extérieur. L’heure n’est plus àl’insulte et aux invectives»,tranche-t-il comme pour signi-fier la fin d’une récréation dontil était pourtant l’acteur princi-pal. Et, pour la première fois

depuis son accession au pou-voir, Bouteflika évoque le DRSen le nommant.

«Ces quelques rappels ontpour objectif de réaffirmer que,contrairement aux allégationset aux spéculations rapportéespar voie de presse, au préjudi-ce de la stabilité de l’Etat et del’Armée nationale populaire, leDépartement du renseigne-ment et de la sécurité restepleinement mobilisé pour labonne exécution des missionsqui lui incombent, à l’instar desautres composantes de l’ar-mée.» Bouteflika ira plus loinencore.

«Ce message s’adresse auxuns et aux autres avec toute lafranchise que me dictent lasacralité de la Constitution et lafidélité aux sacrifices desChouhada. Les adversairesoccultes et déclarés exploitentcette situation préjudiciablepour tenter d’imposer la thèsedu conflit interne au sein del’armée en présentant leDépartement du renseigne-ment et de la sécurité comme

une structure agissant en viola-tion des règles qui régissentses missions et attributions.»

Pour Bouteflika, l’on n’est,en fait, que face à un «proces-sus de déstabilisation bien éla-boré par tous ceux que le poidsde l’Algérie et son rôle dans larégion dérangent». Cela, avantde lancer cette remarqueassassine : «Ce processuspeut, malheureusement, êtrefavorisé par le comportementirresponsable des uns et lemanque de maturité desautres, sous l’influence des dif-férents volets de la guerremédiatique menée présente-ment contre l’Algérie, la prési-dence de la République,l’Armée nationale populaire etle Département du renseigne-ment et de la sécurité.» Un tan-

tinet paternaliste : «L’ensembledes responsables doiventmobiliser leur consciencepatriotique et réduire toutes lesformes de tension qui vien-draient à survenir entre eux. Il yva de l’avenir de l’Etat, de sadéfense et de sa sécurité.»

Il évoquera aussi le contexterégional et les menaces réellesqui entourent le pays pourenfoncer le clou.

Il écrira ainsi que «comptetenu des menaces tangiblesqui s’exercent présentementsur l’Algérie, au regard dessituations sécuritaires actuellesà ses frontières, je demande àtous les responsables concer-nés de prendre toutes lesmesures requises, afin de réta-blir la bonne mesure deconcertation et de saine coopé-

ration à tous les niveaux, et defaire en sorte que chaque res-ponsable et chaque structureagissent conformément auxdispositions réglementaires quirégissent leurs activités, dansl’intérêt suprême du pays.»

Le locataire d’El Mouradia a,dans le même message rappe-lé qu’en 2006, il avait «ordonnéune restructuration des ser-vices». Mais n’évoquera pas,pour autant, la «restructura-tion» opérée récemment et qui,dans les faits, attribue depuisun ascendant net de GaïdSalah qui chapeaute outrel’état-major, plusieurs direc-tions du même DRS.

Bouteflika parlera, parailleurs, du sujet «brûlant» del’heure, la présidentielle.

Il la qualifie d’«un rendez-vous important, une nouvelleétape censée permettre àl’Algérie de consolider sesacquis dans tous les domaines,qu’il s’agisse de l’Etat de droit,du renforcement de la pratiquedémocratique, du respect desdroits de l’Homme ou de la jus-tice sociale et du développe-ment économique à traversl’ensemble du territoire natio-nale».

Des «acquis» qu’il s’attri-bue, bien entendu, et que necesse de claironner unAbdelmalek Sellal depuis desmois.

K. A.

POLÉMIQUE AUTOUR DE L’ANP

Bouteflika joue l’apaisement

SAÂDANI NIE ÊTRE VISÉ PAR LA LETTRE DE BOUTEFLIKA

Intrigante logique jusqu’au-boutiste

Tarek Hafid - Alger (LeSoir) - Amar Saâdani refuse dereconnaître qu’il est la principa-le cible de la mise au point deAbdelaziz Bouteflika.

Le patron du FLN l’a encoreune fois répété, hier, dans unedéclaration au site électroniqueTout sur l’Algérie. Il estime nepas être «concerné directe-ment» par la teneur de ce mes-sage. Pourtant, les accusa-tions du chef de l’Etat sont trèsclaires : «Des déclarations irré-fléchies de certaines hautespersonnalités publiques,relayées par des commentairesde tous bords, ont donné matiè-re, aux médias nationaux etétrangers, à des commentaireset des supputations attenta-toires à l'unité de l'Armée natio-nale populaire. Les adver-saires, occultes et déclarés,exploitent cette situation préju-diciable pour tenter d'imposer lathèse du conflit interne au seinde l'Armée nationale populaireen présentant le Départementdu renseignement et de la

sécurité (DRS) comme unestructure agissant en violationdes règles qui régissent sesmissions et attributions. Cetteperception des réalités dénuéed'objectivité impose, à tous lesresponsables, un effort urgentet efficient pour qu'il soit immé-diatement mis fin à cet état defait.» Il est utile de revenir surles propos tenus par AmarSaâdani dans l’entretien accor-dé à TSA le 3 février pourconfirmer qu’il est bien l’auteurde la première salve contre lesmilitaires et le chef duDépartement du renseigne-ment et de la sécurité, le géné-ral-major Mohamed Mediene.

«Belayat dit à son entouragequ’il est mandaté par “Si Ali” quiest le général Toufik. Belayattravaille sous les ordres de SiToufik. Ce dernier est impliquédans cette tentative de déstabilisation qui vise le partiet son secrétaire général.Personnellement, lorsque j’aiévoqué l’opportunité de séparerle DRS du politique, j’ai visé

principalement le départementde la sécurité intérieure et j’aiépargné les deux autres dépar-tements du DRS qui sont lasécurité militaire et la sécuritéextérieure. Il faut savoir quec’est le département de la sécu-rité intérieure qui a gardé tou-jours un lien et une proximitéavec la classe politique, la pres-se et la justice. J’ai dit et je lerépète, ce département a inter-féré dans le travail de la justice,des médias et des partis poli-tiques. Pour le FLN, des colo-nels ont approché desmembres du Comité centralpour me destituer. La sécuritéintérieure ne peut pas nierqu’elle agit sous les ordres dugénéral Toufik. Ce départementoutrepasse ses prérogatives.»

Mais ses principaux griefs,Saâdani les a concentrés surdes dossiers relevant de lasécurité de l’Etat. «Ce départe-ment avait failli dans laprotection et la sécurité du pré-sident Mohamed Boudiaf. Il n’apas su protéger AbdelhakBenhamouda, ni les moines deTibehirine, ni les bases depétrole dans le Sud, ni lesemployés des Nations unies enAlgérie, ni le Palais du gouver-nement. Cette direction n’a passu bien protéger le Président

Bouteflika à Batna où il avaitété la cible d’une tentative d’as-sassinat. A mon avis, Toufikaurait dû démissionner aprèsces échecs», a déclaréSaâdani.

Ce à quoi Bouteflikarépond : «Nul n'est en droit d'at-tenter aux fondements de l'édi-fice républicain ni aux acquis.Nul n'est en droit, quelles quesoient ses responsabilités, dese placer au-dessus des dispo-sitions de la Constitution et deslois de la République. Nul n'esten droit de régler ses comptespersonnels avec les autres audétriment des intérêtssuprêmes de la nation tant àl'intérieur qu'à l'extérieur. Cesquelques rappels ont pourobjectif de réaffirmer clairementque, contrairement aux alléga-

tions et aux spéculations rap-portées par voie de presse aupréjudice de la stabilité de l'Etatet de l'Armée nationale populai-re, le Département du rensei-gnement et de la sécurité restepleinement mobilisé pour labonne exécution des missionsqui lui incombent, à l'instar desautres composantes de l'Arméenationale populaire.»

Hier, dans sa déclaration àTSA, Amar Saâdani a tenté detourner la situation à son profit.Ainsi, cette lettre incendiaire«précède, en fait, l’annonce desa candidature à la présiden-tielle». De nouvelles réactionssont attendues aujourd’huipuisque le secrétaire généraldu FLN a convoqué uneréunion du Bureau politique.

T. H.

Abdelaziz Bouteflika intervient lourdement dans lagrande polémique, déclenchée depuis quelques jours,autour de la place, du rôle et du devenir du très sensibleDépartement du renseignement et de la sécurité, le DRS,et de son patron, Mohamed Médiene, dit Toufik. Une polé-mique certes lancée publiquement par Amar Saâdani maisque tout le monde sait, en fait, qu’elle n’est que la facevisible du bras de fer entre l’axe Bouteflika-Gaïd Salah etl’homme fort des services.

Le secrétaire général du Front de libération nationalene s’estime pas «directement concerné» par les accusa-tions contenues dans la lettre du président de laRépublique. Pour Amar Saâdani, ce message n’est qu’uneétape avant l’annonce officielle de la candidature deAbdelaziz Bouteflika à un quatrième mandat.

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Amar saâdani.

Abdelaziz Bouteflika.

Le Soird’Algérie Mercredi 19 février 2014 - PAGE 4Actualité

Sofiane Aït Iflis - Alger (LeSoir) - Le ministre des Affairesétrangères a eu l’opportunitéd’apporter des précisions aux

allégations marocaines en ani-mant, mardi matin, une confé-rence de presse conjointe avecson homologue finlandais. La question lui étant évi-

demment posée, Lamamra diraque «les règles internationalessont connues lors de la viola-tion des frontières». Autrementexpliqué, l’armée est autoriséeà réagir lorsqu’il y a transgres-sion de la frontière, lorsquecette dernière est fermée. La réaction est valable dans

les deux sens, d’ailleurs. L’oncomprend à travers la précisionde Lamamra qu’il y a eu tenta-tive de franchissement illégalde la frontière, un franchisse-ment qui peut être un acte decontrebandiers. Ce que, visi-blement, la presse marocaine aentrepris d’exagérer en évo-quant des tirs de l’armée algé-rienne contre un poste fronta-lier marocain. Le ministre des

Affaires étrangères a, audemeurant, démenti que l’ac-cusation soit l’œuvre du minis-tère marocain de l’Intérieur.

Selon lui, il n’y a pas eu decommuniqué du ministèremarocain de l’Intérieur maisqu’il s’agit d’un papier publié

par un journal marocain. Lundi,en effet, plusieurs médiasmarocains ont tartiné autourd’une attaque supposée del’armée algérienne contre unposte frontalier marocain, évo-quant un communiqué duministre de l’Intérieur marocain.Pour Lamamra, il s’agit d’uneprovocation du Maroc, acculéqu’il est sur le dossier duSahara Occidental. LesNations unies doivent trancherau mois d’avril la question del’extension de la prérogative dela Minurso à la surveillance desdroits de l’Homme au SaharaOccidental.

S. A. I.

RAMTANE LAMAMRA RÉAGIT AUX ACCUSATIONS MAROCAINES :

«Les frontières sont fermées, les règles doivent être respectées»

À MOINS D’UNE SEMAINE DE LA PROCHAINE TRIPARTITE

Sidi Saïd parle d’un rendez-vous «historique»

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - A moins d’une semainede la tenue de la prochaine tri-partite, la 16e depuis la mise enplace de ce genre de dialoguesocial, le secrétaire général del’UGTA a réitéré sa détermina-tion «à faire de la prochaine tri-partite avec les autres parte-naires sociaux et économiquesun rendez-vous historique».Selon lui, «il y a un consensusentre tous les partenaires pourconforter le dialogue social etéconomique». Pour le patron de l’UGTA, la

prochaine réunion tripartite

sera «porteuse de bonnes nou-velles» pour les travailleurs etleurs familles. «La réunionentre le gouvernement, le syn-dicat et le patronat sera fruc-tueuse pour l'Algérie. Nousapporterons de bonnes nou-velles aux travailleurs et leursfamilles», a souligné Sidi Saïd,précisant que les trois parte-naires «affichent une volontéd’atténuer» les pressions exer-cées sur les travailleurs. Invitéà expliciter ses propos relatifs àl'article 87 bis, le secrétairegénéral de la Centrale syndica-le a noté que «les trois parte-

naires sont en discussions pourfaire avancer les choses».«Jusqu'au 23 février, nouscontinuerons à discuter, ànégocier et nous travaillonssérieusement sur la questionafin de tomber d'accord et trou-ver un consensus», a-t-il préci-sé. Selon lui, il y a «une dyna-

mique de consensus» au seinde la tripartite afin de trouverles moyens pour prendre encharge les préoccupationsaussi bien des travailleurs, del'employeur et du régulateurqu'est le gouvernement, insis-tant sur le fait qu'«il n'y a aucu-ne agressivité ou animosité». Et d’ajouter : «Nous discu-

tons sereinement pour le biendes travailleurs et de l'écono-mie du pays», qualifiant la pro-chaine rencontre de «très

importante» du fait que desdécisions seront soumises auprésident de la République,Abdelaziz Bouteflika, pour tran-cher en sa qualité de premiermagistrat du pays. «La triparti-te fait des propositions et c'estau Président de trancher», aexpliqué le secrétaire généralde l’UGTA. La prochaine tripar-tite, 16e du genre, examineracinq dossiers dont la relance del'économie nationale, notam-ment par l'encouragement dela production locale, et le pacteéconomique et social de crois-sance. Selon la même source,«il s'agit de l'élaboration d'unpacte économique et social decroissance rénové et de lapoursuite des consultations surl'article 87 bis de la loi 90-11relative à la relation de travail».

A. B.

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Le ministre algérien des Affaires étrangères, RamtaneLamamra, a répliqué, hier mardi, aux accusations maro-caines ciblant l’armée algérienne auteure, selon desassertions de la presse du royaume, de tirs contre unposte frontalier. Lamamra, sans infirmer l’incident, aaffirmé que les «frontières sont fermées» et que, de cefait, «les règles doivent être respectées».

C’est un Sidi Saïd optimiste qui s’est adressé hier auxparticipants de la journée d’études organisée hier par laFédération nationale des travailleurs du secteur destransports portant sur les conventions maritimes interna-tionales. Selon lui, la prochaine tripartite sera «histo-rique» et «riche en événements».

L’Ordre des avocatsd’Alger tient une AG

ordinaire aujourd’huiL’Ordre des avocats

d’Alger tient aujourd’hui uneassemblée générale ordinai-re à 14 h à l’hôtel El Aurassi.A l’ordre du jour, la discus-sion des bilans moral etfinancier et des conditionsd’exercice des droits de ladéfense. «Nous allons discu-ter des conditions d’exercicede la défense sous la lumièredes dernières évolutions enmatière de législation», aindiqué Me AbdelmadjidSellini, président de l’Ordre.Me Sellini a tenu néanmoins àpréciser, vu le timing choisipour la tenue de cetteassemblée, que la questionpolitique de l’heure, à savoirles élections présidentielles,ne figure pas à l’ordre du jourde l’assemblée. «Nous ne discutons au

sein de nos réunions que desquestions professionnelles.L’Ordre est transcendé parplusieurs tendances poli-tiques et les avocats ne s’ex-priment qu’à titre individuel»,a-t-il souligné.

L. H.

ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES

Moussa Touati déposeradimanche son dossier

de candidatureMoussa Touati déposera

son dossier de candidature àla présidence de laRépublique dimanche 23février 2014 à 14 heures ausiège du Conseil constitu-tionnel. C’est ce que le prési-dent du Front national algé-rien (FNA) a annoncé dansun communiqué diffusé hier.Moussa Touati est ainsi lepremier candidat à la prési-dentielle à se conformer à ladisposition réglementaire,avant la fin de l’échéancefixée.

C. B.

Le démenti du MAE

Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères.

Le porte-parole du ministère des Affairesétrangères, Amar Belani, a démenti hier lesallégations contenues dans une dépêche del'agence de presse marocaine MAP, selonlaquelle l'ambassadeur marocain à Alger aurait«pris contact avec les autorités algériennescompétentes» sur de prétendus tirs de l'Arméenationale populaire (ANP) en direction d'unposte frontalier marocain. «Nous marquonsnotre grande surprise au sujet de cette dépêchede la MAP car je dois souligner qu'aucune

démarche n'a été effectuée par l'ambassadeurdu Maroc auprès des autorités algériennescompétentes», a souligné M. Belani dans unedéclaration à l'APS. «Par ailleurs, dans le casoù de présumés incidents devaient être signa-lés, il existe pour cela les canaux habituels quel'ambassadeur connaît bien», a-t-il rappelé,s'interrogeant sur «les mobiles qui sont derrièrela médiatisation de démarches qui n'ont pas eulieu».

APS

ALGÉRIE-MALI

M. Bouguerra reçoit le chargé des Relationsextérieures du MNLA

Le ministre délégué chargédes Affaires maghrébines etafricaines, Madjid Bouguerra, areçu hier à Alger le chargé desRelations extérieures duMouvement national de libéra-tion de l'Azawad (MNLA),

Ibrahim Ag Mohamed Assaleh,a-t-on appris auprès du minis-tère des Affaires étrangères.Cette rencontre entre dans «lecadre de la poursuite desefforts engagés pour larecherche d'une solution

durable à la crise dans le norddu Mali», précise la mêmesource. La rencontre a permis d'exa-

miner les voies et les moyens«à même de consolider ladynamique enclenchée par les

consultations exploratoires lan-cées en janvier 2014 à Alger entre les mouve-ments du nord du Mali devantconduire à un dialogue inter-malien inclusif», a souligné lasource.

Nawal Imès - Alger (Le Soir) -L’intervention de la Fonctionpublique dans le bras de fer entre leministère de l’Education et les syn-dicats du secteur n’aura pas étévaine. Au terme de deux réunionsavec l’Unpef, le syndicat de SadekDziri a pris la décision de mettre unterme à une grève entamée depuismaintenant quatre semaines.

L’unpef aura été premier syndi-cat à avoir été reçu par la Fonctionpublique à des réunions placéessous la houlette du ministre auprèsdu Premier ministre chargé de laRéforme du secteur public.

A l’issue des réunions de samediet de dimanche, le syndicat aconvoqué une session extraordinai-

re de son conseil national pour éva-luer le contenu du procès-verbalsigné avec la Fonction publique. Ladécision de reprendre le chemindes écoles a été prise tard dans lanuit, après un long débat.

Les membres du conseil nationalde l’Unpef ont considéré comme unacquis l’aval de la Fonction publiquepour la classification des ensei-gnants du primaire au rang de pro-fesseur d’école mais mettent cepen-dant un bémol. La décision neconcernant que les enseignantsrecrutés avant 2011, l’Unpef espèreune intervention du Premier ministrepour que cette décion concerneégalement les enseignants recrutésaprès cette date. L’Unpef se dit tou-

jours attachée à ses revendicationsrelatives à l’amendement du statutparticulier afin que les corps com-muns notamment puissent bénéfi-cier également de nouvelles classifi-cations et rappelle que seule l’ou-verture sérieuse de ce dossier pour-ra être en mesure de mettre unterme aux perturbations récurrentesqui secouent le secteur.

Le Cnapest, qui avait été reçulundi après-midi au niveau de la

Fonction publique, a eu lui aussidroit à une réunion présidée par leministre chargé de la Réforme dusecteur public. Hier après-midi, leCnapest attendait de recevoir leprocès-verbal sanctionnant cetterencontre.

Nouar Larbi, coordonnateurnational, a affirmé que le débat avaitété «ouvert» mais que les revendi-cations de son syndicat nécessi-taient l’intervention du Premier

ministre qui, dit-il, serait disposé àrépondre aux doléances duCnapest. Le syndicat de NouarLarbi devait également en fin dejournée d’hier avoir une séance ausein du ministère de l’Education.Aucune décision au sujet de la sus-pension du mouvement de grèven’a été prise hier.

Le syndicat devra s’en remettreà ses instances. Le bureau nationalva, dans un premier temps, évaluerle procès-verbal signé avec laFonction publique avant de déciderdes suites à donner au mouvementde protestation.

La Fonction publique devait clô-turer hier ce cycle de négociationsen recevant le Snapest. Desréunions tenues suite à des instruc-tions données par le Premierministre au moment où l’impasseparaissait totale après quatresemaines de débrayage. L’anciensecrétaire général du ministère del’Education a été appelé à la res-cousse pour faire la médiation entreles syndicats et la Fonctionpublique.

N. I.

Le Soird’Algérie Actualité

Premier signe de détente dans le secteur de l’éduca-tion. L’Unpef a appelé ses adhérents à mettre fin au mou-vement de grève. Une décision prise après deux roundsde négociations avec la Fonction publique. Le Cnapestétait hier reçu successivement au niveau de la Fonctionpublique puis au ministère de l’Education. Pour sa part, leSnapest poursuivait les discussions avec la Fonctionpublique. C’est l’ancien secrétaire général sousBenbouzid, Boubekeur Khaldi, qui a joué les médiateurs.

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Mercredi 19 février 2014 - PAGE5ÉDUCATION

L’Unpef met fin à la grève

Sadek Dziri.

La transition énergétique est-ellepossible en Algérie ? L’économie algé-rienne continuera-t-elle encore àdépendre des hydrocarbures ou saura-t-elle développer d’autres sourcesd’énergie ? Le développement écono-mique sera-t-il possible grâce à la valo-risation des énergies renouvelables oudes hydrocarbures non convention-nels ? Un mix énergétique est-il oppor-tun ?

Chérif Bennaceur - Alger (le Soir) - Desquestionnements récurrents dans le débatnational, mais opportuns dans la mesure oùles incertitudes de l’économie internationalepersistent et que les problèmes liés audéveloppement socioéconomique ne sontpas encore résolus en Algérie. Un débatdans lequel l’Association des ingénieursd’Etat diplômés de l’Institut algérien du

pétrole (AIED-IAP) s’implique en organisant,samedi prochain, à l’hôtel Hilton une confé-rence sur le thème : «Contribution au débatsur la transition énergétique au service dudéveloppement économique».

Organisée, opportunément, à la veille dela célébration du 43e anniversaire de lanationalisation des hydrocarbures, cetteconférence vise, selon ses promoteurs, àcontribuer au débat sur la sécurité énergé-tique nationale à moyen et long terme, sur labase d’une meilleure définition du mix éner-gétique entre les hydrocarbures et les éner-gies renouvelables. Cette manifestation estouverte à la participation de représentantsalgériens d’institutions, organismes publics,agences et instituts de recherche nationaux,ainsi qu’aux professionnels du secteur deshydrocarbures et spécialistes des probléma-tiques du développement. Quatre impor-

tantes communications seront présentéespar des experts-membres de l’AIED, vou-lues stimuler le débat et aboutir à la formu-lation de recommandations. La premièrecommunication portera sur les «Réserves,la production et l’exploitation des énergiesfossiles». Une thématique opportune dansla mesure où l’évaluation des réserves d’hy-drocarbures algériens reste à affiner, la pro-duction pétrolière et gazière enregistre uncertain déclin, les prix du pétrole subissentdes fluctuations à la baisse inquiétantes àterme, les hydrocarbures non convention-nels (notamment les gaz de schiste auxEtats-Unis) impactent davantage sur le mar-ché international, et que l’intensification del’exploitation des énergies fossiles soulèvedes interrogations. La seconde communica-tion portera sur la «Problématique gazièreen Algérie, élements pour une mise à jour»,

l’opportunité de débattre des difficultés liéesà la couverture de la demande domestique,la commercialisation des gaz algériens....

Une troisième communication aborderales «usages actuels et l’économie d’éner-gie», dans le contexte où la maîtrise et larationnalisation de la consommation d’éner-gie sont nécessaires mais cependantcontraintes par la forte demande d’énergiesnotamment. La quatrième communicationtraitera des «Energies renouvelables dansla transition énergétique», dans le contexteoù un programme de valorisation des éner-gies nouvelles a été impulsé, des impératifsde coût et de disponibilités techniques seposent toutefois et que la valorisation deshydrocarbures non conventionnels enAlgérie suscite encore le débat, même sil’exploration de gaz de schiste est déjàimpulsée. C. B.

UNE CONFÉRENCE LUI SERA DÉDIÉE SAMEDI PROCHAIN

La transition énergétique est-elle possible en Algérie ?

PRISE EN CHARGE DES CANCÉREUX EN RADIOTHÉRAPIE

L’Algérie doit disposer de 40 appareils pour être aux normes

Salima Akkouche - Alger (Le Soir) -Hier matin, la salle d’attente du service deradiothérapie du CPMC, Alger, est pleine demalades qui attendent leur tour. Ils sontvenus, disent-ils, la peur au ventre d’êtrerefoulés pour une deuxième journée.

«Avant-hier, (dimanche ndlr), les manipu-lateurs ont observé une journée de protesta-tion, hier, la machine est tombée en panne,et aujourd’hui, seule une machine fonction-ne. J’ai déposé mon carton bleu depuis 7h etj’attends mon rendez-vous de 13h en espé-rant qu’on m’appelle pour faire ma séancede radiothérapie», raconte une dame qui ditsouffrir d’un cancer de la mâchoire et qui està sa 20e séance. Un malade se retourne versla dame et l’assure que les machines fonc-

tionnent. Ce dernier dit avoir fait sa séancela veille aux environs de 19h. Là où le bâtblesse pour les malades cancéreux c’estd’obtenir un rendez-vous pour une radiothé-rapie.

Le service du CPMC souffre de la sur-charge et les appareils fonctionnent au-delàde leurs capacités. Ce service prend encharge 140 malades par jour et n’arrive tou-jours pas à réduire les listes d’attente.«Nous travaillions de 7h du matin jusqu’à19h et depuis l’arrivée de la nouvelle chef deservice, Pr Oukrif, elle a décidé de rajouterune nouvelle brigade de 19 h à minuit. Nousprenons en charge 50 malades de plus etnous avons réussi à réduire les rendez-vousdu traitement de six mois à 2 semaines», asouligné M. Bouakkaz, manipulateur.

Mais malgré les efforts du personnel etsa volonté de bien faire, le service est aubord de l’explosion et les rendez-vouss’étendent sur plusieurs mois voire desannées pour certains types de cancersnotamment celui du sein. Le problème ? Lemanque du centre anticancer. A quand la finde ce cauchemar pour des milliers demalades ? Abdelmalek Boudiaf, ministre dela Santé, de la Population et de la Réformehospitalière s’attend à réduire les délais desrendez-vous des séances de radiothérapie àdeux semaines d’ici le mois de juin prochain.

Illusion ? Tout pense à le croire. Le profes-seur Mahioum Amokrane du service deradiothérapie du CPMC est catégorique :«Réduire les délais de rendez-vous à deuxsemaines d’ici le mois de juin, même avecl’ouverture de nouveaux centres, est impos-sible, je défie quiconque».

Selon ce professeur, les chiffres parlentd’eux-mêmes. L’Algérie enregistre 48 000nouveaux cas de cancer annuellement. 70%d’entre eux nécessitent une radiothérapie.Selon l’Agence AIEA, les normes sont unappareil pour 600 000 à 1 million d’habitants.

L’Algérie pour qu’elle soit aux normesdoit disposer de 40 machines de radiothéra-pie. Or, le nombre de machines de radiothé-rapies fonctionnelles sur le territoire nationalest de 19 entre les services publics et privés.Ainsi le CPMC dispose de 3 machines, AïnNaâdja 2, Blida 3 et 2 du secteur privé,Ouargla 2, Constantine 1 et 2 du secteurprivé, Oran 1, Messerghine 2 sur 3machines fonctionnent. 6 autres centresanti-cancer dans les wilayas de Annaba,Tizi-Ouzou, Tlemcen, Sétif, Batna et Sidi-Bel-Abbès devront être opérationnels aucours de ce premier trimestre.

Le professeur Mahioum est cependant,pessimiste. Selon lui, seulement deuxcentres, Sétif et Batna, ont la chance d’êtreréceptionnés d’ici le mois de juin. Le reste lesera probablement en 2015.

La solution ? Ce professeur propose troisoptions à savoir, le transfert de ces maladesà l’étranger, établir des conventions avec leprivé ou équiper rapidement les services quisont en attente depuis plusieurs années.

S. A.

Selon le ministre de la Santé, lesdélais d’attente pour les rendez-vous des séances de radiothérapieseront réduits à deux semaines àpartir du mois de juin prochain. Or,selon des spécialistes, ceci est«impossible». L’Algérie qui disposeactuellement de 19 appareils deradiothérapie est loin des normesinternationales qui recommandentun appareil pour une populationentre 600 000 à 1 million d’habitants.

Le CPMC déborde de malades.

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CCette sentence d’un grand philosophefrançais s’applique à cette horde decourtisans qui ne cesse de rôder

autour de notre actuel Président pour tenterde lui arracher un «OUI A UN QUATRIÈMEMANDAT», dont il ne veut peut-être pas.

Atteints de schizophrénie, ils font subirau chef de l’Etat, en solo ou en meute, unharcèlement insistant sans se soucier desnéfastes conséquences que cela peut avoirsur la santé, physique et morale de l’inté-ressé mais aussi sur l’avenir, la stabilité etla sécurité du pays.

Mus par des appétits de pouvoir et d’en-richissement, ils donnent l’impression d’êtrecapables, si rien ne les arrête, d’aller jus-qu’au parricide de leur mentor, affaibli parl’âge, la lassitude et la maladie et lequeln’aspire peut-être qu’à terminer ses vieuxjours dans la sérénité et le sentimentd’avoir accompli, bien ou mal, de noblesmissions pour le pays.

Mais qu’est-ce qui pousse ces gensdénués de toute morale et de vertus patrio-tiques à agir de la sorte ? La réponse àcette question est toute simple. Ce n’est nila stabilité du pays invoquée en toutesoccasions encore moins le bonheur desAlgériens mais, tout crûment dit, la sauve-garde d’énormes privilèges indûmentacquis et l’impunité dont ils jouissent, cepour continuer à se remplir les poches et àexercer leur injuste diktat sur le peuple.

Et tout cela nous autorise à proclamer«L’ALGERIE EN DANGER» et partant moti-ve de très larges couches de la populationà vouloir saisir l’occasion de la prochaineélection présidentielle pour opérer — pacifi-quement — une rupture avec les politiquessuivies jusqu’à ce jour par les actuels gou-vernants politiques, caractérisées par l’au-toritarisme et la gabegie.

On constate également et aisément queces politiques qui ont mis le peuple entreparenthèse, n’ont abouti qu’à consacrer lerègne de la corruption, du régionalisme, dunépotisme, de la médiocrité, de l’obscuran-tisme, sans oublier l’altération du grandprestige acquis par l’Algérie après uneguerre de Libération qui a coûté si chère ànotre pays. Gloire à nos chouhada.Posons-nous aussi la question de savoir s’ilest acceptable qu’une grande partie dupeuple algérien vive encore dans une extrê-me pauvreté alors que notre pays n’ajamais été aussi riche. Est-il encore accep-table qu’un saltimbanque en service com-mandé, en vienne à tenter d’ébranler notreArmée nationale, cette noble institution,garante en premier chef de notre sécurité,de notre souveraineté et vis-à-vis de laquel-le nous sommes redevables de ne pasavoir connu le sort de l’Afghanistan ou de la

Somalie ? Est-il acceptable de constatersans réagir, le viol répété de la Constitutionpour aboutir, entre autres, à la négation duprincipe cardinal de l’alternance, et partantde freiner notre élan vers la démocratie,marche également ralentie par le verrouilla-ge total du champ politique et médiatique etpar les atteintes aux libertés individuelles etcollectives, pourtant consacrées par la loifondamentale ? Est-ce juste de maintenir lafemme, nos mères, nos sœurs dans un sta-tut d’infra-humains à elles imposé par unlégislateur rétrograde faisant une lecturesalafiste du Saint Coran ? Est-il acceptableque des centaines de milliards de dollarsaillent alimenter des institutions financièresde pays étrangers, souvent dominés par leslobbys sionistes, je ne dis pas juifs, etcontribuer ainsi au renforcement du dispo-sitif répressif contre la Palestine ? Ces mil-liards de dollars, n’auraient-ils pas été plusjudicieux, plus rentables pour le pays de lesaffecter au développement national pourcombler l’énorme déficit que nous enregis-trons dans le domaine des infrastructuresde base notamment (routes, barrages,hôpitaux, écoles, logements, établisse-ments culturels, etc.) ? N’aurait-il pas étéplus rationnel de les affecter à l’investisse-ment industriel, agricole, et touristique, etd’assurer, ce faisant, le plein emploi de nosconcitoyens ? Est-il acceptable dedéblayer, par idéologie, ou intérêt basse-ment matériel, le terrain à la secte wahhabi-te et de permettre à un chantre d’un Islamobscurantiste de répandre la doctrine deses maîtres, d’insulter Mohamed Arkounsur le sol de sa patrie, au risque de dénatu-rer l’Islam de nos ancêtres, reposant majo-ritairement sur le rite malékite ?

Et puis jusqu’à quand renoncerions-nous à proclamer unanimement et avecFierté notre «Algérianité» et à faire de notrepays la grande nation rêvée par sescitoyens ? Un grand pas sera fait lorsquel’on finira de s’appeler Kabyle, Chaoui,Arabe, Wahrani, Tlemçani, etc., pour nes’identifier que comme Algériens.

Un grand pas sera fait égalementlorsque l’on mettra fin au travail de sapeauquel s’attellent des courants internationa-listes pour que l'Algérie ne soit considéréeque comme une province de grandes enti-tés mythiques, arabe ou islamique.

Algérianité, oui l’algérianité doit être lecri de ralliement de tous Algériens dignesde ce nom. En érigeant cet identifiantcomme socle de toutes nos politiques, noustorderons le cou au régionalisme si malfai-sant et nous garantirons l’édification d’uneAlgérie libre et à jamais indivisible. Nousnous mettrons également en capacité derésister et de vaincre les ennemis exté-

rieurs qui entretiennent le vain et fol des-sein de déstabiliser et d’affaiblir notre payspour assouvir leur désir d’expansion etnous asservir.

L’algérianité doit donc être érigée endogme devant prévaloir dans la penséepolitique de tous ceux qui ont à cœur lasauvegarde de l’unité nationale et le renfor-cement de nos capacités de résistance auxnéfastes influences de l’extérieur, qu’ellesémanent de l’Occident ou de l’Orient.

Et puis l'algérianité n’est-elle pas la voieidéale pour nous réapproprier les valeurs etles symboles sacrés qui fondent notre iden-tité, à savoir l’amazighité, l’arabité, l’islami-té, l’africanité et pourquoi pas notre appar-tenance à la civilisation méditerrannéen-ne ? Tout cela sans tomber dans le piègede l’autarcie et sans renier nos traditions desolidarité à l’égard de causes justes commela Palestine et le Sahara occidental.

Voici tracé, sans épuiser le sujet, l’étatdes lieux inquiétant dans lequel se trouvenotre pays à l’orée d’une élection qualifiéede décisive par la majorité de notre peuplelequel aspire à un changement radical depolitiques et modes de gouvernance qui ontprévalu depuis quelques années.

Ce changement qui pourrait s’apparen-ter à une rupture présuppose l’édificationd’un Etat prospère, juste et vertueux dirigépar des hommes choisis démocratiquementsur la base du mérite, du patriotisme et nonplus sur la base de la famille, de la régionou du clan.

De tous ces points de vue, nous ne pou-vons que nous féliciter de l’engagement deSi Ali Benflis à solliciter le suffrage dupeuple algérien pour assurer son succès àl’élection présidentielle du 17 avril prochain.

Moi, personnellement, j’appelle ce suc-cès de tous mes vœux ayant eu le privilègede prendre connaissance de son program-me et d'avoir participé à des débats, aveclui, sur les grands problèmes de la nation.

Ayant bonne connaissance de sonexpérience dans la gestion des affaires del’Etat et de son rayonnement à l’intérieurcomme à l’extérieur du pays, je ne peuxqu’adhérer à sa vision politique fondée surla prospective, la démarche de planificationet le souci d’associer, démocratiquement, lepeuple à la recherche et à la mise en œuvrede solutions adaptées aux exigences dudéveloppement durable et harmonieux dupays.

Je retiens également de Si Ali Benflisson attachement à l’idéal démocratique,aux droits de l’Homme, à l’égalité entrel’homme et la femme, à une éducation per-formante et le grand intérêt qu’il porte à lapromotion de la jeunesse qu’il qualifie deplus grande force vive de la nation.

Je retiens également de Si Ali Benflis sanoblesse de pensée, sa morale politique etintellectuelle excluant toutes idées de ven-geance ou de revanche pour accorder leprimat au rassemblement de tous lespatriotes sans exception, pour mieuxaccomplir les tâches d’édification.

Cela étant, j’exprime le vœu de voir tousles autres candidats de la mouvance démo-cratique, conscients de la nécessité d’unchangement, mettre en veilleuse, ego etambitions pour apporter leur soutien à Si AliBenflis et ce, dès le premier tour. Ce ras-semblement autour du mieux placé estindispensable si l’on veut éviter une fataledispersion des forces qui favoriserait unquatrième hold-up de la fonction présiden-tielle. Il y va de la sauvegarde du caractèrerépublicain de l’Etat, de la prospérité dupays, de l’avènement d’une vraie justicesociale, de la restauration d’un Islam deslumières, d’une gouvernance vertueuse etde l’élévation de l'Algérie au moins au rangdes pays émergents.

Pour toutes ces raisons, je souhaite à SiAli Benflis, une élection confortable à lamagistrature suprême. Ça serait bon pourl'Algérie, pour les Algériens.

Et puis, ça consacrerait les mérites d’unpatriote, issu d’une famille de chouhada etde moudjahidine, expert juridique avéré etayant acquis une stature d’homme d’Etat àla faveur des hautes responsabilités qu’il aassumées comme chef de gouvernement,SG du FLN, ministre et avocat de renom.

A. A.* Auteur compositeur

ancien membre du gouvernement

Le Soird’Algérie Mercredi 19 février 2014 - PAGE6Contribution

Sauvegarder le caractèrerépublicain de l’État

* Par Amar Azouz.

ContributionLe Soird’Algérie Mercredi 19 février 2014 - Page 7

Quelques vérités sur «la crise berbériste»et «l’Algérie algérienne»

Le monde vient de perdre, en lapersonne de Nelson Mandela, ledernier prodige qu’ait enfanté leXXe siècle. Il rejoint, de la sorte,deux autres monuments incom-mensurables que sont Abane Ram-dane et le pasteur Martin LutherKing, tous deux assassinés enpleine tourmente, le premier endécembre 1957 et le second en1968. Chacun des trois aura tra-vaillé pour forger et affûter lesseuls éléments en mesure d’abou-tir à une pleine et entière égalitédes droits et des devoirs descitoyens de son pays. D’aucuns se poseront des questions,

somme toute légitimes, pour connaître et per-cer la trame d’une telle construction intellec-tuelle, d’autant plus que le titre de cet articlepeut paraître ne pas avoir de lien avec elle. Laréponse est toute simple lorsque l’on sait queles trois personnages ont vécu, pratiquement,la même situation, à la seule différence que latâche de Abane était encore plus ardue parcequ’il fallait livrer, à la fois, une guerre de libéra-tion contre l’occupant et réussir une révolutionau sein du peuple, pour l’amener d’un très basniveau socioculturel à un autre plus élevé, afinde faire face aux défis du siècle.Sans nul doute que la philosophie et la pen-

sée doctrinale pétries dans un foisonnementd’idées véhiculées par la proclamation du 1erNovembre, de l’«Appel aux intellectuels algé-riens», de l’«Appel à la grève des étudiants»,du texte de l’hymne national Qassaman, de laplate-forme de la Soummam, ainsi que le cré-pitement des armes dans la Kabylie, l’Aurès,les monts de Chréa, Chenoua, le Dahra,l’Ouarsenis, Aït Snous, ont eu un écho sonorerenvoyé par la Cordillère des Andes aux Etats-Unis d’Amérique et les Géants Castel enAfrique du Sud, pour parvenir, nullement éva-nescent, au cœur des villes des deux pays.Martin Luther King et Nelson Mandela ne tar-daient pas à boire goulûment à la source vivi-fiante et limpide du FLN-ALN qui venait «d’ac-quérir le cerveau qui lui manquait» (voir rap-port du colonel Shoën après l’interception dupremier tract daté du 1er avril 1955), en la per-sonne de Abane Ramdane. Son analyse pro-fonde de la situation passée, présente et futu-re, en donnant au peuplement d’origine euro-péenne, qui a acquis honnêtement ses biens,les mêmes perspectives que pour les autoch-tones, a servi de ligne directrice à l’action dupasteur et de «Madiba» dans leur lutte contrela ségrégation raciale et l’apartheid. Cette philosophie, à idées aussi nobles que

généreuses, conçue par les «Six» et approfon-die par Abane, trouva un sol meuble et pro-ductif aux Etats-Unis et en Afrique du Sud quiont su mettre fin au chant des sirènes. Parcontre, chez nous dans notre jeune et belleAlgérie, dont la souveraineté a été arrachée dehaute lutte par une génération exceptionnelled’hommes et de femmes, ces mêmes idéesnées des entrailles de nos héros meurent aupied d’une montagne de dogmes à stratifica-tions archaïques, tout comme les vagues quis’évanouissent au contact des rochers ou desplages. Si nous avons gagné la guerre, la révolu-

tion nous a glissé des mains, avec la liquida-tion physique de Abane Ramdane, alors que lecapital qu’il nous a légué est colossal. Son éli-mination le 27 décembre 1957 n’est que ledeuxième acte d’une pièce de théâtre qui encompte deux, le premier s’étant déroulé enaoût 1957 avec l’abrogation des deux prin-cipes de la primauté du politique sur le militai-re et de l’intérieur sur l’extérieur et sa rétrogra-dation au poste de responsable de l’informa-tion au sein du CCE alors qu’il en était le coor-dinateur. Même mort, il continue à faire trembler

ceux qui n’ont pas la conscience saine, lui dontla pensée et l’action exclusivement axées etorientées vers une Algérie algérienne, patrie

de tous les Algériens sans distinction aucunede quelque bord que ce soit. Ajouter à l’Algérieun autre qualifiant qu’algérienne, c’est fairesortir le colonialisme français par la porte don-nant pignon sur rue, et y faire entrer un nou-veau par la porte du jardin, aussi pernicieuxque le premier, car il anesthésie le cerveau. Depar ses réflexions profondes, sa concision etson talent dans la formulation de ses idées, sarigueur dans l’exécution des décisions prisescollégialement, Abane ne pouvait que susciterrancune chez certains téléguidés par desforces occultes. Seuls des patriotes comme lecommandant Ali Mendjeli pouvaient l’apprécierà sa juste valeur en proclamant, lors du 8eCongrès de l’ONM que «la nature n’enfante,par siècle, qu’un être de la stature de Abane».Récemment encore, un quotidien national a

publié, les 12 et 15 janvier 2014, deux articlesrésumant l’ouvrage de Ali Yahia Abdennour surla crise dite «berbériste» de 1949, croyant endétenir «les vérités cinglantes d’un témoin dusiècle»! Cela vient compléter la panoplie desarmes des bourreaux du théoricien de la Révo-lution, ad et post mortem. Mais savent-ils queles héros ne meurent jamais ? Et Abane en estun et avec majuscule et lettres d’or.En réalité «les vérités cinglantes» ne sont

que des pétards mouillés, propres à faire fuirles moineaux et à amuser ceux qui acceptentle tout-venant, sans pouvoir le passer au criblede l’analyse. Les affabulations, les contradic-tions et les contre-vérités décelées suffisent, àelles-mêmes, pour discerner que l’auteur del’ouvrage ne maîtrise nullement ni le thèmetraité ni les structures du FLN/ALN historiqueet encore moins la psychologie humaine.Jouant «gauche-droite» et du buste, l’auteurperd tout en voulant ratisser large auprès dedeux courants de pensée dont le regard estrivé l’un sur les racines, l’autre sur les fruits del’arbre, oubliant totalement son irrigation et sataille d’éclaircie et de fructification pour d’opu-lentes et riches récoltes.A la lecture des deux articles, l’on conclut

que l’auteur de l’ouvrage ignore totalement etle fond de la crise dite «berbériste» et le fonc-tionnement des structures du FLN/ALN. A défaut de faire découvrir au lectorat les

couleurs vives d’une société en arc-en-cieldont rêvait Abane, il lui mijote une cuisine pourlui faire avaler des couleuvres.La première contradiction relevée se situe

au niveau de la source de son information rela-tive à la condamnation de Bennaï Ouali, dit siOuali n’Sénior. Dans l’article du 12, il affirmedétenir son information de Brahim Chergui, ausquare Bresson (Port- Saïd maintenant), alorsque dans celui daté du 15, il souligne quec’était un des membres du CCE, en l’occurren-ce Benyoucef Benkhedda, qui l’aurait convo-qué pour lui apprendre la nouvelle. D’autrepart, la formule post-mortem, «dis à Abane, encreusant ma tombe…» qualifiée de «prémoni-toire», n’est que du réchauffé, puisqu’elle estdéjà utilisée dans les années 1970, après l’as-sassinat de Krim Belkacem, le signataire desAccords d’Evian. Pour l’auteur c’est unemanière élégante de dire : «Chah ! Abane n’aeu que ce qu’il méritait.» D’autre part, l’auteur de l’ouvrage prend les

lecteurs pour des enfants de chœur pour croi-re à ce qu’il rapporte de la réaction de BennaïOuali qui «intègre la mort à sa vie» rappelantd’une façon étrange «la mort du loup» deLamartine, niant totalement l’instinct deconservation chez tout être. Devant une réellemenace de mort, quand bien même il intègre lamort naturelle dans la vie, l’instinct de conser-vation est plus vif et plus fort que tous lesautres sentiments. Un éventail de trois choix s’offre à tout indi-

vidu confronté à un danger : faire face, fuir oucomposer. Or, Bennaï n’a cherché ni à voir lesmembres du CCE pour composer, ni à dispa-raître dans la nature en se fondant dans lafoule des grandes cités d’Algérie ou d’ailleurs,ni à se défendre frontalement en se ralliant àl’ennemi pour combattre le FLN/ALN, avec desarmes plus sophistiquées que celles dont dis-posaient ce dernier.L’auteur est invité à plus de mesure et

d’égard aux combattants de l’ALN en parlant

des circonstances de l’assassinat de BennaïOuali, «par rafale dans le dos, le privant durantplusieurs jours de funérailles», laissantentendre par là que la courageuse populationde Djemaâ-Saharidj était cloîtrée, supportantpar là les odeurs nauséabondes d’un cadavreen putréfaction. La vérité est tout autre : la vic-time a été tuée d’une balle, par un de sesproches alors chef de groupe «commando» dusecteur 2, Région 1, et ce, pour le motif d’avoirdit au chef de la région, qui le contacta pourson enrôlement, qu’il ne pouvait se «mettre»sous la coupe d’un «azguer» (bœuf).Cette thèse n’est, donc, ni vraie ni vraisem-

blable. Elle n’est émise que pour épater un lec-torat à majorité jeune qu’il croit dépourvu d’es-prit critique. Il en est de même de la versiondonnée sur Ould Hamouda Amar et Aït-Men-guellet M’barek, tous deux maquisards de lapremière heure. Tantôt il les traite de «berbé-ristes», tantôt de «messalistes» condamnés etassassinés en avril 1956, donc avant leCongrès de la Soummam, par «Krim, Moham-medi, Cheikh Amar et Ouamrane», dit-il. «Onse demande ce que pouvait faire à Aït Ouaba-ne, l’ancien chef de zone IV (devenue WilayaIV)», alors que l’étau se resserrait avec le votedes pouvoirs spéciaux et «le dernier quartd’heure» de R. Lacoste.Bennaï Ouali, Ould Hamouda Amar, Aït-

Menguellet M’barek, Ferhat Ali dit Ali U Mah-mud sont d’authentiques martyrs. Ils ont étéliquidés, non pas pour leur «berbérisme», euxqui avaient «l’Algérie algérienne» dans leurcœur et dans leur esprit, mais par jalousie,ambition ou calculs politiques dans un climatambiant et entretenu par les services secretsennemis. Il en est, d’ailleurs, de même de Zaï-dat, Hand, le seul et unique pivot de l’opéra-tion «Force K» ou «Oiseau bleu» qui a eu lebonheur ou le malheur d’accéder au grade decommandant. Cela ne pouvait que susciter desjalousies ! Mais y a-t-il des guerres propres àtravers les temps et l’espace ? Aucune ! Ce quiest grave, ce n’est pas l’erreur elle-même,c’est le fait de persister dans l’erreur ou de nepas en tirer des leçons. Et dans ce sens, qu’afait M. Ali Yahia Abdennour pour ces authen-tiques patriotes et algérianistes de pensée etd’action pour les réhabiliter du temps où il étaitministre d’Ahmed Ben Bella connu commeétant plus Arabe qu’Algérien. Rien, mille foisrien. Par contre, leurs compagnons d’armes,les maquisards l’ont fait avec honneur et gloi-re. Abane Ramdane, Larbi Ben M’hidi et leurscompagnons du CNRA et du CCE ont fait del’algérianité leur cheval de bataille. Dans laplate-forme de la Soummam, il est soulignéque «la Révolution algérienne n’est inféodée nià Londres, ni à Washington, ni à Moscou etencore moins au Caire». N’est-ce pas là l’épi-ne dorsale des revendications des algéria-nistes qu’on qualifiait de «berbéristes» en1949 ? La devise «diviser pour régner» a fonc-tionné à merveille.La publication d’une mise au point dans le

quotidien Alger Républicain des 21 et 22 août1949 ne pouvait que mettre de l’ordre dans lesidées des uns, et jeter des troubles dans le cer-veau des autres : Ferhat Ali, dit Ali U Mah-moud, a rétorqué, de son lit d’hôpital, aux jubi-lations des médias des colons français et deleurs acolytes que «le PPK (Parti du peuplekabyle)» n’a jamais existé et n’existera jamais. L’Algérie ne sera ni arabe ni kabyle. Elle

sera tout simplement «algérienne». N’est-cepas le programme de Abane et du FLN-ALN ?L’action armée aidant, Abane a pu rallier à lacause les anciennes formations politiques ouculturelles, y compris des Algériens d’origineeuropéenne, de confession chrétienne,judaïque ou purement athée. N’était-il pas lepremier à contrecarrer le mot d’ordre des«messalistes» consistant à boycotter les com-merçants mozabites installés à Alger ? N’était-ce pas lui qui a contacté, par l’intermédiaire deAmara Rachid, le grand poète et militant Mouf-di Zakaria pour la composition de l’hymnenational Qassamen qui est un chef d’œuvreen son genre et un hymne à la liberté par ledon de soi pour que les survivants ne soientplus jugulés et asservis ?Certes, dans le PV du Congrès de la Soum-

mam, «les messalistes, les berbéristes et lescollaborateurs» ont été mis à l’index. Mais siles «messalistes et autres collaborateurs ontété des données réelles sur le terrain, le «ber-bérisme» ne l’a été qu’à titre virtuel, du fait queAbane savait pertinemment que le concept,concocté dans les officines ennemies, dans lebut de briser l’unité, était tombé caduc, depuis1949. Soutenir, aujourd’hui, le contraire, c’est jus-

tifier, en quelque sorte, l’assassinat de telshommes de valeur, car durant les conflitsarmés la nature des combattants fait table rasedes situations ambiguës : «Qui n’est pas avecmoi est contre moi» ! N’étaient-ils pas lesdignes relayeurs des fondateurs de l’ENA dansla prise de conscience pour l’unité de combat ?Aller à contre-courant de cette vérité première,c’est apporter de l’eau au moulin des historiensidéologues ou de certains qui se sentent plusArabes qu’Algériens du seul fait qu’ils sont ara-bophones. La volonté des deux courants à ter-nir l’aura de Abane en justifiant, a posteriori,son assassinat, tout en aspirant à apaiser leurconscience qui ne cesse de les ronger, estmanifeste.Cette pierre qu’Ali Yahia Abdennour a jetée

dans la mare était quelque peu prévisible. Cen’est que la suite logique de ce qu’il a avancé,il y a trois ou quatre ans, en affirmant que lagrève des Huit Jours (du 28 janvier au 4 février1956) était un fiasco parce que longue par sadurée, alors que, lui, voulait la ramener à deuxjours. Donc le CCE est visé dans sonensemble. Il oublie que la grève a bouleverséles données du problème algérien au palais deManhattan (ONU) en détruisant la thèse colo-niale qui disait que le peuple algérien ne suivaitpas «les hors- la-loi». Mais était-il vraiment aucontact des grands dirigeants de la Révolution? Je ne le pense pas, puisqu’il ne figure passur la liste des membres du CNRA, alors qu’ildit avoir succédé à Aïssat Idir en juillet 1956.C’est le nom de ce dernier que l’on retrouveparmi les membres de cette instance à la findes travaux du Congrès de la Soummam. D’autre part, il est à souligner que contrai-

rement à la version de l’auteur, Messali a faitun long séjour — 6 mois — avec Chakib Ars-lane en 1935 à Genève, à son retour de LaMecque et non après la Seconde Guerre mon-diale, comme il le prétend. En outre, le «zaïm»n’a jamais évoqué «l’Algérie algérienne», le 2août 1936, au stade des Anassers.Une telle approche de faits événementiels

s’inscrit sous l’angle des teneurs de chande-liers et d’encensoirs à Benjamin Stora quipétrit, à sa convenance, l’histoire de notreAlgérie une et indivisible. Au moins ce derniera le mérite de déclarer récemment dans unede ses conférences tenues à Alger «être satis-fait d’avoir été à l’origine de la réhabilitationofficielle de Messali Hadj». N’est-ce pas là levagissement des monstres dont a parlé Goya,lorsque la paresse tisse son cocon autour de laraison ? Je ne termine pas sans saluer chaleu-reusement ceux qui ont élaboré la nouvelleConstitution tunisienne, transcendant ainsitous les clivages artificiels. Ils ont su engagerun processus des plus sûrs pour l’unité dupays et la cohésion sociale, en transvasant lareligion des structures de l’Etat au cœur ducroyant, tout en affirmant que la majorité dupeuple est musulmane. Le pollen abanien, tiréde «l’Algérie algérienne» chère à Bennaï, OuldHamouda, Aït-Menguellet et Ferhat Ali, basésur le principe de «l’Afrique aux Africains» deMassinissa, a fécondé les fleurs du printempstunisien, d’autant plus qu’il y a égalité absoluedes deux sexes, y compris dans les assem-blées élues. Nous pouvons aller plus loin enco-re, en en cernant mieux les contours.

Pour cela un enseignement de qualité,unique et unifié doit être à la base de l’inver-sion des termes de l’équation «mort/vie» pourremettre la vie sur ses pieds et respecter ainsil’ordre naturel des choses et cela s’assimileavec la langue maternelle où tout autre languepour peu que le cordon ombilical s’alimentetoujours de sa matrice.

O. A.-A.

Par Ouali Aït-Ahmed, ancien officier de l’ALN

Baptisé (commémoration de laJournée du Chahid oblige) au nomde Yacef Omar, alias Petit Omardont la mort en martyr à l’âge de 13ans en compagnie de Hassiba BenBouali et Ali La Pointe durant lesévénements de la Bataille d’Alger aété rendue célèbre par le film épony-me, cet établissement qui est situé àDraâ-Ben-Khedda, à une dizaine dekilomètres à l’ouest de Tizi-Ouzouest doté d’équipements de dernièregénération qui le rehaussent aux standards internationaux.

Outre les plateaux techniques, blocsopératoires, équipement de radiolo-gie et d’imagerie médicale, et autressalles de soins et laboratoires, l’éta-blissement dispose d’un auditoriumde 320 places destiné à la formationhospitalo-universitaire.

Il s’agit d’une structure de carac-tère national dont la capacité d’ac-cueil est de 80 lits.

Elle se chargera dans un premiertemps de prendre en charge lespathologies et malformations car-diaques aussi bien de l’adulte que

des enfants pour finir progressive-ment par se spécialiser dans le trai-tement des pathologies cardiopédia-triques, selon le Pr Bourzag, spécia-liste en charge du service de cardio-logie à la clinique Les Castorsd’Alger.

Une projection vidéo d’une inter-vention chirurgicale effectuée laveille a été diffusée à l’intention duministre et de ses accompagna-teurs.

Des opérations chirurgicales,trois, lundi dernier et trois autres aucourant de la journée d’hier mardi,ont été effectuées par l’équipe du Pr Bourzag qui a également supervi-sé la formation des personnelsparamédical et médical affectés àcet établissement.

Cap sur la modernisation du secteur

Répondant aux questions desjournalistes, Abdelmalek Boudiafévoquera quelques axes de la straté-gie de modernisation du secteur,annonçant qu’à l’occasion, qu’unbâtiment numérique sera érigé auniveau du site du ministère de laSanté. Il s’agira d’une banque dedonnées entièrement numérisée quipermettra le suivi en amont et en avalde l’ensemble de l’activité hospitaliè-re nationale, dans tous ses seg-ments, allant même jusqu’à l’inter-connexion des hôpitaux.

L’automatisation de l’activité dusecteur de la santé n’est qu’un jalondans la stratégie de modernisation et

de la réforme annoncée du secteur,selon A. Boudiaf qui annonce latenue en mars ou au mois d’avril pro-chain des assises nationales de lasanté. Le partenariat entre les sec-teurs public et privé a été abordé parle ministre qui insiste sur la cohéren-ce et la continuité de services qui doitêtre assurée grâce à l’interaction desdeux secteurs.

Une réunion de concertation avecles patrons de cliniques privées quienvisagent de créer des hôpitaux auniveau national est programméepour la semaine annoncera leministre qui a minimisé les dégâtscausés par l’incendie qui a touchél’hôpital de In Amenas dans la soiréede lundi dernier.

S. A. M.

Le Soird’Algérie Mercredi 19 février 2014 - PAGE 8Le Soir du Centre

TIZI-OUZOU

L’hôpital cardio-pédiatrique de Draâ-Ben-Khedda officiellement inauguré

BOUIRA

Sit-in régional des gardes communaux devant le siège de la Wilaya

«Cela, n’en déplaise à ceux qui claironnentà longueur de journée que le problème estréglé. Nous dénonçons d’ailleurs le ministre del’Intérieur qui a réduit le problème à une simplegrille des salaires, ou encore la responsable duPT qui, sans qu’elle ait auparavant consultécette frange pour connaître exactement sesréelles revendications, s’est permise de jouerau tuteur auprès du vice-ministre de la Défensenationale qui l’a bernée sur tous les pointsconcernant les gardes communaux», rappelleAliouat Lahlou, l’un des responsables de la Coordination nationale des gardes commu-naux ; qui était, hier, derrière le sit-in régionalauquel ont participé les wilayas limitrophes, àBouira.

Lors de ce rassemblement pacifique quis’est déroulé dans le calme, tous les interve-nants ont rappelé les sacrifices de cette frangede la société, ces gardes communaux qui ontun jour bravé la peur pour se mettre aux côtésde la République face aux hordes terroristes.Tous les intervenants ont insisté surtout sur lesort lamentable dans lequel se sont retrouvéesles veuves des gardes communaux qui ontpayé de leur vie leur engagement pour que vivel’Algérie.

Tous les intervenants, ont rappelé les souf-frances endurées par leurs collègues qui sont

devenus handicapés à vie, victimes d’accidentslors des combats héroïques livrés aux hordesterroristes, aux côtés des autres corps de sécu-rité auxquels un grand hommage leur a étéd’ailleurs rendu.

Lors de ce sit-in, une déclaration signée parle bureau national a été lue, dans laquelle futréitérée la feuille de route qui tourne autour dela nécessité d’intégration des gardes commu-naux au sein de l’ANP ou dans les institutions,ou leur mise à la retraite ; la reconnaissanceofficielle des sacrifices de ce corps, la recon-naissance officielle des handicapés en les inté-grant dans la catégorie des victimes de guerre,la création d’une institution légale comme lehaut-commissariat de la décennie noire pour lasauvegarde de la République, l’immunité et laprotection pour tous les gardes communauxdans l’exercice de leurs fonctions, la prise encharge médicale et enfin, l’étude de tous lescas de radiations abusives prononcées contreles centaines de gardes communaux.

Signalons que lors de ce rassemblement,Aliouat Lahlou qui a fustigé ceux qui «essayentde faire croire que le problème des gardes com-munaux sera réglé lors de la prochaine triparti-te», a dénoncé également les propos tenus parLouisa Hanoune, en lui déniant tout droit deparler ou de défendre ce corps dont elle neconnaît rien, puisque n’ayant jamais sollicitéune entrevue avec ses représentants.

Cela étant, et avant d’inviter les centainesde présents venus de toutes les wilayas limi-trophes à se disperser, Aliouat Lahlou a rappe-lé la programmation d’une marche nationale quis’ébranlera depuis Bouira, prévue pour le 2mars prochain en invitant les délégués de

wilayas présents à se préparer sérieusement etvenir en masse pour cette action. Pour rappel,les gardes communaux qui ont été mobiliséspendant les premières années, pour venir enaide aux autres corps de sécurité engagés dansla lutte antiterroriste et pour combler à l’époquele déficit en matière d’effectifs, ont atteintquelque 92 000 agents à l’échelle nationale. `

Dans le cadre de la lutte antiterroriste, cecorps qui était parmi les plus exposés aux ter-roristes puisque les détachements sont souventimplantés dans les villes et douars les plusreculés du pays, a payé un lourd tribut avec 4668 martyrs et des dizaines de milliers de bles-sés dont certains étaient devenus handicapés àvie. En 2011 et sur décision du président de laRépublique, ce corps a été officiellement dis-

sout et les détachements des gardes commu-naux démantelés. Cependant, et est pourcause d'insécurité récurrente dans certainsendroits, certains détachements des gardescommunaux subsistent encore.

Officiellement, ces détachements et leurseffectifs sont rattachés à l’ANP. Mais, dans lesfaits, la Coordination des gardes communauxqui a été créée depuis, lutte pour la sauvegardede la mémoire de ce corps et la reconnaissan-ce officielle de ses sacrifices avec une prise encharge totale de ses revendications tant pour legarde communal encore en activité que pourcelui qui a été radié abusivement ou parti enretraite et surtout pour les veuves des martyrsde ce corps et les ayants droit.

Y. Y.

Encore une fois, des centainesde gardes communaux étaient aurendez-vous pour rappeler auxdécideurs que le dossier desgardes communaux n’est toujourspas réglé.

Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de laPopulation et de la Réforme hospitalière a procédédans la journée d’hier à l’inauguration officielle del’hôpital spécialisé en chirurgie cardio-pédiatrique.

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Ont pris part à cette rencontredeux directeurs centraux respecti-vement des ministères du Tourismeet de l’Intérieur, outre les directeursdu tourisme des wilayas concer-nées, des opérateurs dans le sec-teur, des représentants des collec-tivités locales, de la gendarmerie,la Sûreté nationale et la Protectioncivile.

Cette rencontre, la deuxième dugenre après celle tenue à Oranpour les wilayas côtières del’Ouest, a permis aux intervenantsde mettre le point d’abord sur lesinsuffisances dans les infrastruc-

tures d’accueil constatées pratique-ment dans l’ensemble de ceswilayas. Les questions relatives àla sécurité, l’aménagement, l’entre-tien, la mise en place de sanitaireset douches, la concession aux opé-rateurs privés et l’accession auxplages ont fait l’objet de différentesinterventions.

Le représentant du ministère duTourisme évoquera la réhabilitationde la destination Algérie et l’intérêtà accorder aux familles algériennespour des vacances dans le pays. Ilparlera aussi de l’aménagement denouvelles ZET afin de dégager dessites pour l’implantation de struc-tures d’accueil et développement

des branches en fonction des spé-cificités de chaque wilaya.

L’accueil chez l’habitant a aussiété mis en exergue par le mêmeintervenant. Toutefois, cette nou-velle démarche n’a pas obtenu l’ad-hésion des intéressés en raison decraintes en relation avec le fisc,selon les directeurs du tourismedes wilayas participantes. L’objectifà atteindre pour la saison estivale2015 a été fixé à 2,5 millions. Laprotection de l’écosystème et lapréservation de la vocationpublique des plages ont été réaffir-mées lors de cette journée.

Si pour la wilaya de Béjaïa letransport ne pose pas problème,

aux dires du premier responsabledu secteur, ce n’est pas le casnotamment pour la wilaya de Jijelqui enregistre durant la périodeestivale des goulots d’étrangle-ment.

Lors du débat, les intervenantsont mis l’accent sur la réunion desconditions pour la promotion dutourisme dont la sécurité et la quié-tude, la qualité de l’accueil, la pro-preté et l’hygiène, la disponibilitéde l’eau courante, les analyses deseaux de baignade.

La plupart de ces conditions fontdéfaut actuellement, c’est pourquoion a insisté pour leur disponibilité.

A. Bouacha

Le Soird’Algérie Mercredi 19 février 2014 - PAGE 8Le Soir de l’Est

TOURISME

Rencontre régionale de préparation de la saison estivale 2014

CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE DU CHAHID À SKIKDA

Ouled H’baba à l’honneur

La commune qui compte 353martyrs tous natifs de l’une des 5communes relevant de la daïrad’El Harrouche, a solennellementaccueilli les autorités civiles et mili-taires de la wilaya de Skikda.

Inauguré en 2009, le cimetièreabrite la carcasse d’un avion mili-taire que 7 valeureux moudjahidi-ne ont abattu en juillet 1957, à KefOuennar, un mont s’élevant à 1000 mètres d’altitude.

La proposition de le transférervers le musée du Moudjahid aemporté l’adhésion du wali de

Skikda, Faouzi Benhassine, quin’a pas écarté l’idée de le faireincessamment.

L’hymne national, la pose d’unegerbe de fleurs, le prêche d’unimam, la lecture d’un communiquépar le secrétaire de wilaya del’Onec ont été les faits saillants dela célébration. Au cours de cettejournée, des détails sur la chute del’avion colonial ont été fournis parSaïd Sayad, l’un des sept combat-tants du groupe que dirigeait demain de maître Tahar Demagh ElAtrous, tombé au champ d’hon-

neur en décembre 1961, lors de labataille de Hamiet El Ouatis, encompagnie de Salah Bouchaour,Rachid Saker, Abd Ennabi Lakhdaret Manaa Salah.

La 24e célébration de laJournée du chahid a été uneaubaine pour baptiser la biblio-thèque communale du nom deLahssasna Mohammed, et lecentre culturel datant de 1985 dunom du martyr Demagh El AtrousHocine. Par ailleurs, la salle desoins de la région a été transfor-mée en polyclinique relevant del’Etablissement public de santé deproximité de Sidi-Mezghiche.

Zaïd Zoheir

Pour la première fois, la commune de Ouled H’baba aété choisie pour abriter la célébration de la Journée duchahid dans sa 24e édition.

EL TARF

Sacrilège au cimetièredes martyrs

Ce qui s’est passé, hier, dans la commune d’Aïn El Assel à l’occasionde la Journée nationale du chahid dépasse tout entendement et autresformes de reconnaissance posthume pour nos martyrs.

Croyant bien faire et pour mieux faire avaler la couleuvre à la popula-tion locale désabusée et révoltée, les autorités locales ont choisi laditejournée pour procéder au transfert des restes de 34 chahid tombés auchamp d’honneur un certain mois de février de l’année 1961 au mêmelieu où est situé, le désormais ex-cimetière dans lequel ils étaient inhu-més. De facto, nos responsables locaux se sont pliés au diktat de l’entre-prise de travaux publics qui dispose d’une station d’enrobage jouxtant lecimetière et qui, comble de l’ironie et de l’insulte pour les institutions dela République, ne dispose pas des autorisations nécessaires et légalespour disposer et utiliser les lieux.

Pis, les multiples avertissements de la Direction des domaines ainsique ceux de la Direction de l’environnement et pour cause, la stationd’enrobage se trouve dans la zone du Parc national d’El Kala(PNEK),n’ont pas fait plier l’entreprise afin de se conformer aux lois de laRépublique. Même topo pour l’organisation des enfants de Chouhada etla famille révolutionnaire qui, par communiqués et autres requêtes inter-posés, n’ont pu faire infléchir le cours des événements.

D’aucuns ont indiqué, et c’est un secret de polichinelle, que l’entrepri-se serait la propriété, en réalité, d’un général exerçant dans laGendarmerie nationale. De fait, les autorités locales n’y peuvent riennonobstant les lois de la République qui se trouvent, ainsi bafouées.

Reste que les autorités ont commis un sacrilège de surcroît pendantune journée nationale dédiée à notre glorieuse histoire. Au lieu de trans-férer la station d’enrobage vers un autre lieu, on a préféré, par injonctiond’en haut, transférer les restes des Chouhada vers un autre cimetièredistant du premier de 100 mètres.

Daoud Allam

La préparation de la saisonestivale 2014 dans les cinqwilayas de l’Est (Annaba-El-Tarf-Skikda-Jijel-Béjaïa) a faitl’objet hier, mardi, d’une ren-contre régionale au niveau del’hôtel Golden Tulip Sabrid’Annaba.

KHENCHELA

Un baron de ladrogue arrêtéavec 4 kilos

de kifSuite à la vigilance des

services de police et à desrenseignements recueillis encoordination avec la police deAnnaba, un grand baron dukif et l'un des plus recherchésa été arrêté en possession de4 kilos de drogue prête àl’écoulement à travers tout leterritoire de la wilaya et ce,dans un domicile familial situéà la cité Annasr du chef-lieude la wilaya.

Cette opération vients'ajouter à d'autres déjà réus-sies par les services de luttecontre les stupéfiants qui ontconduit à l’arrestation de plu-sieurs personnes recher-chées par les services depolice à travers le pays.

Benzaim A.

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Amel Bentolba - Oran (Le Soir) -Il s’agit d’un cycle de quatre ren-contres dont la première a eu lieu du6 au 13 décembre 2013 à Marseille,la seconde s’est tenue à Oran le 15février et sera clôturée le 22 février2014. Les deux prochaines ren-contres devront avoir lieu du 25 maiau 1er juin 2014 à Berlin et enfin ladernière aura lieu du 10 au 14 sep-tembre 2014 à Marseille. Ces rencontres constituent un

espace créatif et interculturel qui

permet aux participants de s'enga-ger ensemble, de façon autonome etresponsable. «Ils abordent la signifi-cation de l'apprentissage intercultu-rel de la jeunesse euro-méditerra-néenne à travers diverses formesd’expression culturelles et artis-tiques (théâtre et performance,vidéo et documentaire, etc.) et réali-sent, par petits groupes de travail,de petites productions en lien avecla thématique de l’échange», peut-on lire dans un communiqué adres-

sé à notre rédaction. A travers le pro-jet «Se souvenir pour construirel’avenir», l’association «Une terreculturelle» a lancé en décembre der-nier, une démarche, qui a pour butd’aboutir à la création d’outils et dedispositifs de rapprochement desjeunesses française et algérienne,basé sur le dialogue interculturel ets’inspirant de l’expérience franco-allemande.Ainsi par le biais des associations

«Une terre culturelle» (Marseille),«Istijmam» (Oran) et «Bapob»(Berlin) trente jeunes artistes, jour-nalistes, étudiants, travailleurssociaux de France, d’Allemagne etd’Algérie se sont rencontrés «pourconfronter leur histoire commune etfavoriser sa compréhension ; pour

réfléchir dans une intelligence parta-gée et sereine à un avenir commun,pour travailler ensemble à la mise enplace d’outils concrets, innovants etcréatifs pour favoriser les échangesentre la France et l’Algérie». Ces rencontres se solderont par

des productions innovantes et créa-tives, présentées au public lors d’ungrand événement culturel et poli-tique final, qui aura lieu en sep-tembre à Marseille. Par ailleurs elles seront «mises en

valeur tout au long du cycle, lors demanifestations publiques à Oran etBerlin, lors desquelles les partici-pants pourront donner à voir leurscréations en cours». Pour information, l’association

«Une terre culturelle», porteuse du

projet a été créée en 2002. Sonobjectif est de promouvoir un déve-loppement social humain durable,apte à démasquer et désamorcer lesracismes et les préjugés. En s’aidant des rencontres inter-

culturelles, cette association souhai-te favoriser les connaissances entreles peuples, découvrir les réalitéssociales de chacun et faire existerune citoyenneté européenne.Depuis sa création, «Une terre cultu-relle» a organisé une soixantaine deséminaires et autant d’échanges dejeunes, dont 18 rencontres algéro-franco-allemandes. Elle a égalementaccueilli plusieurs dizaines dejeunes dans le cadre du volontariatdu service civique.

A. B.

Le Soird’Algérie Mercredi 19 février 2014 - PAGE 8Le Soir de l’Ouest

UN PROJET MÉDITERRANÉEN À ORAN

Pour un apprentissage interculturel de la jeunesse euro-méditerranéenne

DES LOCAUX COMMERCIAUX DÉTOURNÉSDE LEUR VOCATION OU ABANDONNÉS À TIARET

Les bénéficiaires rappelés à l’ordre à Frenda

Si certains locaux ont étédétournés de leur vocation ini-tiale, d’autres en revanchen’ont jamais été exploitésvoire carrément abandonnéspour faire l’objet de dégrada-tions. Pis encore, ces derniers

sont très souvent transformésen abris pour les délinquantsou parfois en dépotoirs.

«Les propriétaires“défaillants” doivent se ressai-sir pour ouvrir leurs locaux etlancer l’activité que ce soit

commerciale ou profession-nelle, et ce, dans un délaid’une semaine», a martelé lewali de Tiaret.

Dans le cas échéant, pour-suit-il «ils seront systémati-quement remplacés pard’autres jeunes désirant mon-ter réellement leurs activités»,a-t-il tenu à préciser.

Dans le même contexte, leprojet d’aménagement dumarché de proximité réalisédans le cadre de l’éradicationdu commerce informel a aussi

figuré au programme de cettevisite d’inspection. Ce marché,qui comporte quelque 30espaces commerciaux, devraitêtre attribué dans les tout pro-chains jours, au grand bon-heur des jeunes de cetterégion, qui vient de bénéficierde plusieurs opérations, rele-vant des secteurs de la forma-tion professionnelle, l’habitat,la justice, l’urbanisme, l’éduca-tion, les travaux publics et l’hy-draulique.

Mourad Benameur

EN VISITE D’INSPECTION

Le ministre de la Pêche à GhazaouetLe ministre de la Pêche et

des Ressources halieutiques aeffectué, hier, une visite de tra-vail et d’inspection dans lawilaya de Tlemcen.

A Agla-Plage, le ministre a pu s’enqué-rir de l’état d’avancement d’un projet deferme aquacole, réalisé par un investis-seur privé qui a bénéficié d’une aide del’Etat dans le cadre du programme desoutien à la relance économique. Cetteferme, d’un coût de 250 millions de dinars,est d’une capacité de production de 600tonnes/an.

À Marsat Ben M’hidi, le ministre atransféré le port de pêche à l’Entreprisede gestion des ports (EGPP). Cette infra-structure achevée en 2010 dispose d’unecapacité d’accueil de 123 embarcationslégères (63 petits métiers et 60 plaisan-ciers).

À Ghazaouet, la nouvelle école de for-mation des techniques de pêche etd’aquaculture a été inaugurée officielle-ment. Ce nouvel acquis sera d’un apportconsidérable pour l’essor de cette activitéau niveau de la région, longtemps ignoréepar les différents plans de relance écono-miques qui ont ciblé d’autres localités de

la wilaya. Pour rappel, une conséquenteenveloppe a été initialement destinéepour l’agrandissement du port de pêchede Ghazaouet, cette importante opérationn’a pas été réalisée et son financementaurait été transféré à Sidi Youcha, dans lacommune de Nedroma. Il est difficiled’imaginer une autre activité autre que lapêche à Ghazaouet.

Interrogé sur cette question de déloca-lisation, le ministre de l’époque, M. SmaïlMimoun, était pourtant catégorique. Leprojet de l’agrandissement du port deGhazaouet était une priorité.

M. Zenasni

La réhabilitation des locaux commerciaux réali-sés au titre des différents programmes de dévelop-pement et attribués aux jeunes chômeurs de ladaïra de Frenda, dans la wilaya de Tiaret, a figuréparmi les principales décisions prises par le pre-mier responsable de la wilaya à l’issue de sa visiteeffectuée, avant-hier, dans cette localité.

RELIZANEUne journée contre l'oubli

A l'occasion du 25e anniversaire de la Journée du chahid,la wilaya de Relizane, en étroite collaboration avec la commis-sion des festivités et la Maison de la culture, a arrêté unprogramme riche et varié pour commémorer cet évènementhistorique et rappeler à chacun de la génération actuelle, lesacrifice consenti par tout le peuple, pour arracher son indé-pendance. 18 février, Journée nationale du chahid, une jour-née à travers laquelle, les Algériens se souviennent de tousceux qui ont donné leur vie pour que nous puissions vivredécemment, libres et indépendants, en profitant nous-mêmesdes richesses de notre pays. Ces chouhada que la machine deguerre coloniale a écrasés d'une manière atroce, essayantd'annihiler toute tentative de révolte chez ce peuple fier qui adit non à toute forme d'esclavagisme.

En effet, la France a envoyé les plus durs et les plus inhu-mains de ses soldats pour mater la Révolution algérienne,mais elle n'a fait qu'exacerber la volonté des moudjahidine delibérer leur pays quoiqu'il en coûte.

A. Rahmane

SIDI-BEL-ABBÈSUn mort et deux blessés dans

une caserne militaireUne caserne militaire de Sidi-Bel-Abbès a été mardi der-

nier, vers 6 heures du matin, secouée par un malheureux inci-dent qui a entraîné la mort d’un élément alors que deux autresont été blessés.

Selon les informations que nous avons pu recueillir, il était6 heures du matin, lorsque des coups de feu ont retenti dansune chambre de la caserne causant la mort sur le coup d’unélément alors que deux autres ont été blessés. Ces derniersont été évacués vers les UMC du CHU de Sidi-Bel-Abbèsavant d’être acheminés vers l’hôpital militaire d’Oran. Le tireurserait, selon des sources fiables, un élément qui aurait étépris d’hystérie avant de causer ce drame. Toutefois, seulel’enquête diligentée permettra de mettre toute la lumière surles circonstances de ce malheureux incident.

A. M.

«Se souvenir pour construire l’avenir» est un échangeinterculturel auquel prend part l’association culturelleIstijmam d’Oran, qui collabore depuis décembre dernierdans un projet tri-national avec l’association «Une terreculturelle» de Marseille (porteuse du projet) et l’associa-tion Bapob de Berlin.

Le Soird’Algérie Culture Mercredi 19 février 2014 - PAGE 9

L ’artiste algéro-brési-lienne Anissa Bensa-lah donnera un

concert demain, jeudi, àpartir de 19h, à la salleIbn Zeydoun de Riadh El-Feth, à Alger. AnissaBensalah est née à Haïti,de père algérien et demère brésilienne. Elle avécu à Dakar, Beyrouthet Paris. Ce brassageculturel se répercuterasur son art. Son répertoi-re musical englobe leforro, le bossa nova, lejazz et l’andalou.

Anissa Bensalah, quia commencé à se produi-re sur scène dès l’âge de15 ans, a animé un grandnombre de concerts (Bré-sil, France…) et participéà plusieurs festivals, dontle Festival Solidays et le

Festival Jazz au Château(Cagnes-sur-Mer).

Durant les différentesétapes de sa carrière,Anissa Bensalah a tra-vaillé et collaboré avecdes grands noms de lamusique brésilienne,comme João Donato quilui a offert une composi-tion inédite Enquanto agente namora, NelsonFaria, Diana Goulart,Rodrigo Zaidan, JosiasPedrosa et Lucio Vieira.

Intitulé Matriz, sonpremier album, sorti en2013, est chanté en por-tugais, en arabe et enfrançais. Anissa Bensa-lah y dévoile des fusionsraffinées. De manièregénérale, elle chante leforro, arrange des chan-sons arabes façon bossa

nova et invente le jazzandalou. A travers sesspectacles, Anissa Ben-salah offre un dialogueraffiné et intelligent deses diverses origines etinfluences culturelles.

Le concert de AnissaBensalah à la salle IbnZeydoun entre dans lecadre du programmeannuel de l’Agence algé-rienne pour le rayonne-ment culturel (AARC).L’artiste algéro-brésilien-ne sera accompagnéesur scène par FredericAntetomaso (guitare),Pedro Ferreira (contre-basse), Jonathan Derst(percussionniste), ErwanLoeffel (percussionniste)et le trompettiste JulienMatrot.

K. B.

C’était bien après la chute del’Union soviétique. Un peu commeun baroud d’honneur, BoudjemaâKarèche, directeur de la Cinéma-thèque d’Alger, nous avait offertun cycle du film soviétique intitu-lé «Il était une fois… un cinémasoviétique». C’était un peu avantle départ en retraite (forcée) de«Boudj». Dans un des films de cecycle, l’histoire se passe dans uncentre accueillant des enfantssoviétiques qui avaient perduleurs parents durant la SecondeGuerre mondiale. Dans ce mêmecentre vit un enfant dont le pèreétait un «collabo» des Allemands.Communisme ou pas, un enfantest un enfant. Cet enfant subit lessarcasmes des autres enfantsdont les parents sont, eux, des«héros» morts en défendant laglorieuse patrie durant la Grandeguerre patriotique.Dans une partie de ce centre, unpeu en retrait, vit un groupe deprisonniers allemands qui atten-dent d’être libérés juste après lesnégociations en cours entrel’URSS et l’Allemagne (l’histoirese passe peu après la guerre).Pour «effacer» l’erreur «histo-rique» de son père, l’enfant, dontle père était un «traître», vole unegrenade et va la jeter sur des pri-sonniers allemands qui se prome-naient dans le jardin du centre.Ainsi, dans son esprit, il va prou-ver aux autres qu’il est lui aussiun «patriote». C’est le drame ! Il ya des morts et des blessés. Ledirecteur et les responsables ducentre organisent une réunion. Ilsfont leur auto-critique. Ils recon-naissent que c’est leur faute si lesautres enfants avaient continué àaccabler l’enfant dont le père avaittravaillé avec les Allemands. Le directeur, ses adjoints, les psy-chologues, etc. reconnaissentque c’est leur faute s’ils avaientomis d’inculquer à ces enfants lesidées de la réconciliation ainsique le fait que la guerre est belleet bien finie, et qu’on ne peut pasaccuser quelqu’un des fautes queses parents ont commises. Ilsreconnaissent aussi que c’est leurfaute s’ils n’ont pas enseigné àces enfants le fait qu’un peuple nedoit pas porter la responsabilitédes écarts de son leader ou desses dirigeants.C’était un film soviétique trèsémouvant !

K. B.bakoukader@yahoo.fr

Il était une foisdans l’Est

LE COUP DE BILL’ART DU SOIRlesoirculture@lesoirdalgerie.com

Par Kader Bakou

Photo

: DR

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Une œuvre théâtrale traitant desrelations algéro-françaises, enpréparation à Oran, sera prête

en 2015, a appris l’APS lors d’unerencontre théâtrale organisée par ledépartement des arts dramatiquesde l’université d’Oran. Le directeurde la coopérative El Adjwad qui pro-duit cette pièce a indiqué, dans unedéclaration à l’APS en marge decette rencontre, que le texte est écritpar le dramaturge français FabriceMelquiot qui dirige le Théâtre de

l’enfant et des jeunes à Genève(Suisse) et spécialiste en théâtrecontemporain ayant rédigé despièces théâtrales dont Prière musul-mane des morts (Salat el djanaza)reproduisant des séquences àOran. L’artiste Kheireddine Lardjema ajouté que cette œuvre théâtrale,soutenue par des théâtres de Fran-ce et la Maison de la culture d'Oran,traite des relations entre l’Algérie etla France dans tous les domaines.L’auteur de la pièce, Melquiot, a

affirmé que cette œuvre en cours deréalisation englobe la fiction et laréalité s'inspirant du parcours d'unAlgérien qui se déplace souvententre l’Algérie et la France tentantde créer un pont culturel entre lesdeux pays. Pour concrétiser cetteœuvre artistique classée dans lacatégorie du théâtre documentaire,l’écrivain français effectue pour lapremière fois une visite en Algériepour connaître davantage les Algé-riens et rencontrer des jeunes et des

lycéens à Oran, Sidi Bel-Abbès etAlger. Par ailleurs, l’écrivain FabriceMelquiot a présenté lors de cetterencontre, à laquelle ont assisté desétudiants du département des artsdramatiques, des dramaturges etdes spécialistes du quatrième art,son expérience en écriture théâtra-le. Pour rappel, la coopérative ElAdjwad fondée en 1998 à Oran atraité avec plusieurs écrivains àl’instar de Rachid Boudjedra, Maïs-sa Bey et de Mustapha Benfodil.

SALLE IBN ZEYDOUN

Anissa Bensalah en concert

LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR (4, PLACEKENNEDY, ALGER)Samedi 22 février à 14h30 : Belkacem Mostefaouisignera son livre Médias et liberté d’expression enAlgérie. Repères d’évolution et éléments d’analysecritique, paru aux Editions El Dar El Othmania.

SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH EL-FETH (EL MADANIA, ALGER) Jeudi 20 février à 19h : Concert de l’artiste algéro-brésilienne Anissa Bensalah. Prix du billet : 500 DA.

SALLE IBN KHALDOUN (ALGER- CENTRE)Jeudi 20 février à 20h : Spectacle «CarnivalExtravaganza do Brasil». Prix du billet : 800 DAVendredi 21 février à 17h : Concert Folk, animépar l’artiste Samir Fares.

ESPACE PLASTI (28, RUE FRÈRES- KHELFI(EX-RUE BURDEAU), ALGER-CENTRE) Samedi 22 février à 15h30 : Rencontre musicaleavec Fateh Benlala. Débat avec l'artiste autour deson dernier album Derdba.MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMME-RI DE TIZI-OUZOU

Du 19 au 23 février : Semaine culturelle de lawilaya de Sétif.Jeudi 20 février à 9h :- Assise locale sur l’artisanat du métier. - Journée d’étude sur la loi du moudjahid et duchahid.Samedi 22 février à 9h : Concours de théâtre etde chants.

SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER)Samedi 22 février à 15h : 3e numéro de Mawahib2014 avec le groupe Smoke (Constantine), AdelGhirane (Tlemcen), Hiba (Alger), Nadir (Alger,catégorie humour), Skili (Alger), Ishak Boss (Alger)et M’Street Crew (Djelfa).

LIBRAIRIE MOULOUD-FERAOUN (HUSSEINDEY, ALGER)Samedi 22 février à 14h : Mohamed WalidGrine signera son livre Les Autres, paru aux Edi-tions Alpha.

LIBRAIRIE INTERNATIONALE AURASSIOMEGA (HÔTEL EL AURASSI, ALGER) Samedi 22 février de 14h30 à 18h : Séance de

vente-dédicace avec Liliane Raspail autour de sonlivre La Chaouia d’Auvergne paru aux éditionsCasbah. Le public et la presse sont cordialementinvités.

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (ALGER-CENTRE)Mercredi 19 février à 17h30 : Conférence excep-tionnelle «Les enjeux universels de la protection dela planète», par Nicolas Hulot, président de la Fon-dation pour la nature et l’homme, envoyé spécialdu président François Hollande pour la protectionde la planète. Entrée libre.Jeudi 20 février à 19h 30 : Pièce théâtrale Cas-bah d’amour de La Boutique du Conte.

GALERIE MOHAMED-RACIM (7, AVENUE PAS-TEUR, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 28 février : Exposition- hommage à AliAli Khodja.

MAISON DE LA CULTURE ABDELKADER-ALLOULA (TLEMCEN) Jeudi 20 février à 19h : Concert de Lila Borsali.MAISON DE LA CULTURE RACHID-MIMOUNIDE BOUMERDÈS

Jusqu’au 20 février : Salon national du livre.

GALERIE BAYA DU PALAIS DE LA CULTUREMOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition de peinture del’artiste Koussa Ali intitulée «Les fils de la douleuret de l’espoir».

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER- CENTRE)Jusqu’au 28 février : Film Douar En’saa deMohamed Chouikh à raison de 4 séances par jourà partir de 14h.

GALERIE ART 4 YOU (SACRÉ CŒUR, ALGER) Jusqu’au 15 mars : Exposition de peinture«L’écho des périples» de Nadir Remita.

GALERIE DAR-EL-KENZ (16 LOT BEN-HADDADI, CHÉRAGA, ALGER)Jusqu’au 8 mars : Exposition de l’artiste plasticien Zoubir Hellal intitulée «Ecoutepetit homme». Horaires d’ouverture de 10h à 17h.La galerie est fermée le vendredi et le dimanche.

Anissa Bensalah a commencé à se produire sur scène dès l’âge de 15 ans. Durant les différentes étapes de sa carrière, elle a travaillé et collaboré avec degrands noms de la musique brésilienne, comme João Donato qui lui a offert une composition inédite Enquanto a gente namora, Nelson Faria, Diana Goulart,Rodrigo Zaidan, Josias Pedrosa et Lucio Vieira.

COOPÉRATIVE EL ADJWAD

Une œuvre théâtrale sur les relations algéro-françaises en préparation

ASSISES DE L’ARTISANAT TRADITIONNEL ET D’ART DE TIZI-OUZOU

Plus d’un millier de participants attendus Plus d’un millier d’artisans sont attendus pour

participer aux assises de l’artisanat tradition-nel et d’art de la wilaya de Tizi-Ouzou, pré-

vues demain jeudi à la Maison de la culture, a indi-qué le directeur local du tourisme et de l’artisanat(DAT). «L’objectif visé par cette manifestation estde mettre en contact les artisans, pour leur per-mettre de se concerter et de débattre de leurs pré-occupations et des moyens de leur prise en char-ge, en vue de déblayer le terrain au développe-ment de l’artisanat dans la multitude de ses cré-

neaux et facettes», a précisé à l’APS GhedouchiRachid. Les participants à la rencontre, organiséeconjointement avec la Chambre des métiers et del’artisanat, auront, selon ce responsable, à se pen-cher sur les contraintes phagocytant l’exercice deleurs activités respectives, relatives, notammentaux aspects de la commercialisation des produitsartisanaux finis, l’approvisionnement en matièrespremières et la transmission du savoir-faire par laformation. La rencontre sera sanctionnée par desrecommandations qui seront soumises au ministè-

re du Tourisme et de l’Artisanat, a-t-il observé. Ils’agira, également, d’informer les artisans sur lesconditions d’éligibilité aux subventions octroyéespar le Fonds national de la promotion de l’artisa-nat traditionnel, qui vient d’être débloqué par latutelle, après un gel de plus de 4 années, a ajou-té le DAT.Selon les statistiques la wilaya de Tizi-Ouzou compte plus de 10 000 artisans répartissur les trois domaines de l’artisanat traditionnel etd’art, de la production des biens et de la produc-tion des services.

Le Soird’Algérie Sports Mercredi 19 février 2014 - PAGE12

FOOTBALL

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36 JOUEURS PRÉSÉLECTIONNÉS PAR VAHID HALILHODZICPOUR ALGÉRIE-SLOVÉNIE

Onze mondialistes retenusOnze joueurs ayant

pris part avec la sélectionalgérienne de football à laprécédente Coupe dumonde de 2010 en Afriquedu Sud sont retenus dansla liste élargie des Vertsde laquelle sera dégagé legroupe des 23 joueursappelés à disputer leMondial-2014 au Brésil. Il s'agit du gardien de but

Raïs M’bolhi, des défenseursDjamel Mesbah, Rafik Halliche,Madjid Bougherra et CarlMedjani, des milieux de terrainMedhi Lacen, AdlèneGuedioura, Hassen Yebda, Ryad Boudebouz et Foued

Kadir, ainsi que l'attaquantRafik Djebbour. C'est doncpresque la moitié du groupe quiavait fait, en 2010, le déplace-ment d'Afrique du Sud sous lahoulette de l'ancien sélection-neur national Rabah Saâdane,qui postule à un deuxièmeMondial de rang. Pourtant,l'équipe nationale a enregistrédes changements sensibles auniveau de son effectif, depuisl'arrivée de l'entraîneur bosnienVahid Halilhodzic, aux com-mandes techniques des Vertsen juillet 2011. Halilhodzic, quis'apprête à disputer sa premiè-re coupe du Monde, s'étaitnotamment séparé de plusieursjoueurs de l'équipe de 2010. Il a alors opté, en coordina-

tion avec le président de laFédération algérienne de foot-ball (FAF), MohamedRaouraoua, pour une politiquede rajeunissement traduite parl'arrivée de plusieurs nouveauxjoueurs, qui n'ont pas tardé às'affirmer au sein du «ClubAlgérie», à l'image de SofianeFeghouli, Fawzi Ghoulam,Yacine Brahimi et SaphirTaïder. Cette politique se pour-

suit encore avec la convocationpour la première fois de NabilBentaleb (19 ans), et ZineddineFerhat (20 ans), les milieux deterrain de Tottenham (PremierLeague anglaise) et l'USMAlger (Ligue 1 algérienne) res-pectivement, dans la liste des36 joueurs présélectionnéspour le match amical contre laSlovénie, le 5 mars à Blida, etrendue publique lundi.

Halilhodzic mise surl'atout expérience

Les observateurs prédisenttoutefois que les onze mondia-listes retenus dans cette listeélargie, auront de forteschances de figurer dans la listefinale des 23 joueurs concernéspar le déplacement au pays dela «Samba». Selon les mêmesavis, l'entraîneur national saitpertinemment que le facteurexpérience risque de s'avérerdéterminant dans le parcoursdes Verts lors du rendez-vousplanétaire. Cela devrait leconduire à faire confiance auxplus anciens de l'équipe natio-nale afin d'encadrer la jeunegénération. C'est la raison pourlaquelle d'ailleurs Halilhodzic

avait insisté auprès de certainsde ses protégés qui man-quaient de compétition au seinde leurs clubs respectifs lors dela phase aller, de changer d'air. L'on pense notamment à

Medjani, Mesbah, et Yebda.Les trois joueurs ont atterri res-pectivement à Valenciennes (L1 française), Livourne etUdinese (Série A italienne) lorsdu mercato d'hiver. Ils ont fait lebon choix en allant monnayerleurs talents ailleurs. En revanche, la situation de

deux autres mondialistes,Guedioura et Lacen, se com-plique au sein de leurs forma-tions respectives, CrystalPalace (Premier League anglai-se) et Getafe (Liga espagnole).Ils ne jouent que rarement don-nant ainsi des soucis au sélec-tionneur national, qui miseénormément sur leur expérien-ce en vue de la Coupe dumonde. La liste élargie deHalilhodzic a été expurgée desnoms du défenseur de l’ESS,Khoutir Ziti et des milieuxdéfensifs Hamza Koudri(USMA) et Laurent-KarimAgouazzi (SCM Caen, L2-France).

Liste des joueurs convoqués

LA RÉPONSE DE LA FIFA À PROPOS DU STADE BEIRA-RIO À CURITIBA ATTENDUE HIER SOIR

Russie-Algérie pourrait être délocaliséà Cuiabá, Fortaleza ou à Natal

Les émissaires de la Fifadevaient rendre leur réponsefinale à propos du maintiendes quatre matches program-més au stade Arena Baixadade Curitiba, hier en début desoirée, au cours de la réuniondes workshops àFlorianópolis, la capitale deSanta Catarina. Les organisa-teurs brésiliens qui espéraientle maintien des rencontresdans cette ville ont, toutefois,prévu un plan B dans le cas oùle site de Curitiba est suppri-mé du calendrier de la Coupedu monde. Aussi, lesdites ren-

contres devront être répartiessur les 11 sites retenus par laFifa qui s’est déjà préparée àcette éventualité depuis voilà15 jours. Le plan B est prêt etdevrait être annoncé aussitôtl’inspection de la ville deCuritiba terminée. Dans sadémarche, la Fifa a surtoutdiscuté la faisabilité d’organi-ser deux matches en 48heures dans une même ville.Les questions de la logistiquedevraient être rapidementtranchées.Si ces réserves sont

levées, le match entre l'Iran et

le Nigeria (16 juin) devrait sedérouler entre les villes deSao Paulo, Recife et Manaus.Pour Honduras-Equateur (20juin), les villes de PortoAlegre, Rio ou Manaus sontpressenties ainsi queAustralie-Espagne (23 juin)qui pourrait être délocalisé àSalvador. Enfin, le derniermatch prévu à Curitiba entre laRussie et l’Algérie (26 juin) setiendrait soit à Cuiabá,Fortaleza où à Natal. D’autresvilles, comme São Paulo,Porto Alegre et Belo Horizontesont candidates pour accueillir

un des matches précités. Cechangement de dernière minu-te devrait influer sur l’organi-sation logistique arrêtée préa-lablement par la Fifa, la FAFmais également TVA, agenceorganisatrice du déplacementdes supporters algériens. Labilletterie, les lieux d’héberge-ment, la sécurité et le trans-port seront les volets qui ferontl’objet d’un réaménagementdans le cas où la Fifa décidede transférer le match Russie-Algérie de Curitiba vers uneautre ville brésilienne.

M. B.

Le camp de basedes Verts à

Sorocaba inspectéLa délégation de la

Fédération algérienne de foot-ball (FAF), en visite au Brésildepuis jeudi dernier, a inspec-té hier le complexe sportif deRC Sport à Sorocaba (100 kmde Sao Paulo), choisi commecamp de base de l'équipenationale lors la Coupe dumonde 2014 (12 juin-13juillet). Conduite par le vice-président de la FAF, DjahidZefzef, la délégation a consta-té de visu les travaux, enta-més depuis quelques mois auniveau de ce complexe, qui afait l'objet de réserves à l'occa-sion de la première visiteeffectuée en décembre der-nier, à l'issue du tirage au sortde la phase finale, précise lamême source. Composée desept personnes, représentantles différentes commissionsde la FAF, la délégation a faitauparavant une halte dans lestrois villes (Belo Horizonte,Curitiba et Porto Alegre),devant abriter les matches del'Algérie lors du premier tourdu Mondial. Les membres dela délégation, ont assisté hierà Florianópolis aux différentsateliers (workshop) initiés parla Fédération internationale defootball (FIFA), prévus surdeux jours, conçus pour expli-quer aux 32 nations qualifiéespour le Mondial, l'organisationde la compétition sur le planréglementaire. Demain, lamême ville abritera la séancedu conseil d'administration ducomité d'organisation local(COL) du Mondial.

Gardiens de but (4) : Raïs M’bolhi (CSKASofia-Bulgarie), Azzedine Doukha (USM Harrach),Cédric Si Mohamed (CS Constantine), Mohamed-Lamine Zemmamouche (USM Alger).

Défenseurs (13) : Aïssa Mandi (Stade deReims-France), Carl Medjani ( FC Valencienne),Rafik Halliche (Académica-Portugal), MadjidBougherra (Lekhwiya-Qatar), Ali Rial (JS Kabylie),Liassine Bentaïba Cadamuro (Real Majorque-Espagne), Nacereddine Khoualed (USM Alger),Djamel-Eddine Mesbah (AS Livourne-Italie), FethiHarek (SC Bastia-France), Faouzi Ghoulam(Napoli-Italie), Mehdi Mostefa Sebaâ (AC Ajaccio-France), Belkalem Essaïd (Watford FC-Angleterre),Hachoud Abderrahmane (MC Alger).

Milieux (14) : Saphir Taïder (Inter de Milan-

talie), Amir Karaoui (ES Sétif), Medhi Lacen(Getafe-Espagne), Hassan Yebda (Udinese-Italie),Ryad Boudebouz (SC Bastia-France), Hocine ElOrfi (USM Alger), Sofiane Feghouli (FC Valence-Espagne), Abdelmoumène Djabou (Club Africain-Tunisie), Foued Kadir (Stade Rennais-France), HilalAl Arabi Soudani (Dynamo Zagreb-Croatie), YacineBrahimi (FC Granada/-Espagne), Guedioura Adlane(Crystal Palace-Angleterre), Bentaleb Nabil (FCTottenham-Angleterre), Zineddine Ferhat (USMA).

Attaquants (5) : Nabil Ghilas (FC Porto-Portugal), Islam Slimani (Sporting Lisbonne-Portugal), Ishak Belfodil (AS Livourne-Italie),Mohamed-Amine Aoudia (Dynamo Dresde-Allemagne), Rafik Zoheir Djebbour (NottinghamForest-Angleterre).

SOLD-OUT À BAUDOUINEN ATTENDANT LE 17À BELO-HORIZONTE

Le colonel VlassovLe colonel Vlassov est cet officier du KGB qui

a pendant la guerre froide manipulé la CIA.Grâce à son courage et à son génie dans le ren-seignement soviétique, il a pu faire assassiner,par les leurs, de brillants cadres de l’espionnageaméricain, anglais, allemand et français.

Merveilleusement campé par Yull Bruyner dans «leSerpent», Vlassov rappelle à un chroniqueur belgeAbramovitch, le richissime patron de Chelsea, ce club mil-liardaire de la banlieue huppée de Londres. Pour le journa-liste diable rouge, il ne fait pas l’ombre d’un doute que leprésident des Blues travaille à amoindrir la belle formationde Wilmots en vue de la rencontre contre les Russes enjuin prochain. Abramovitch est coupable, selon l'éditorialistefrancophone, de plusieurs délits. L’exil de Bruyne vers unbrumeux club allemand, le prêt inexplicable de RomeloLukaku à Everton et la surcharge de travail de EdenHazard. Tout cela, bien sûr, avec le consentement de JoséMourinho, Russe comme Vlassov, passé comme lui àl’Occident, Abramovitch ne peut que nuire à la cause del’Ouest.L’Ouest est ici symbolisé par la Belgique, les Diables

rouges étant le porte-drapeau de la génération européennedorée, celle qui, à partir du Brésil, ne s’arrêtera plus. EdenHazard est, ici, plus qu’une icône, davantage qu’une étoileou une star, c’est une véritable divinité. Mieux vaut par lestemps qui courent ne pas trop s'aventurer sur le terrain dela critique ou des points de vue désobligeants envers Eden,comme tout le monde dit au pays de Jacques Brel et deTintin.Le duo Abramovitch-Mourinho joue gros en l’affaire. Une

blessure, voire une simple égratignure, une baisse de régi-me l’été prochain — si elle a lieu, sera inévitablement attri-buée au plan maléfique de Chelsea — est c’est toute laBelgique qui sera sens dessus, sens dessous, ça sera lacatastrophe nationale. Même Fabio Capello, qui aime bientancer les Belges, ne va pas jusqu’à parler de Hazard. Saufen bien en mettant les superlatifs nécessaires, brillant,génial, à nul autre pareil, le prochain ballon d’or des cinqprochaines années... Lorsque Zinedine Zidane, pour lesDiables rouges, tantôt Français, tantôt Algérien, ces der-niers temps plutôt Algérien, fait l’éloge de la perle deChelsea, les Belges s’en méfient quand même. Zidane est-il une taupe déstabilisatrice au profit de son pays d’origine ?Dit-il vrai ? La presse du royaume, stressée avant le jour J(17 juin prochain), ne sait y apporter de réponses.A court terme, bonne nouvelle, tout de même. Le stade

du Roi Baudouin, l’équivalent de Tchaker - Blida algérien,affiche complet pour le match contre la Côte d’Ivoire le 5mars prochain. Les médias du pays dans leur ensembletitrent fièrement «Sold-Out à Baudouin» comme pour serassurer à la veille de cette Coupe du monde angoissante.Les contre-temps arrivant toujours en série, Adnan

Januzaj a opté pour l’Angleterre et Nabil Bentaleb pourl'Algérie. Concernant ce dernier, le dépit diable rouge estréel. Les Belges ne cachent, d’ailleurs, pas leur désappoin-tement et le disent et l’écrivent.Ils auraient souhaité que le prometteur défenseur de

Tottenham aille se faire sélectionner ailleurs. Pour corser letout, un reportage de la presse néerlandophone sur le foot-ball algérien reprend une déclaration du sélectionneur algé-rien, déplaisante, ici.Vahid Halilhodzic a, en effet, évoquant Hazard, glissé :

«Je le connais parfaitement, je l’ai entraîné à Lille auLosc...» Les Belges n’ont pas aimé. Comment Hazard,cette cause nationale sacrée, peut-il être prisonnier du trioinfernal Abramovitch-Mourinho-Halilhodzic ? Il ne manqueplus que le colonel Vlassov, le Serpent, c’est déjà écrit enattaque de l’article. Demain, sans doute, les plumes belgesse dirigeront vers la Corée du Sud. En effet, le sélection-neur en chef des Asiatiques serait déjà là. En Europe. EnBelgique, à Bruxelles. Nous y reviendrons. Sold out.

A. M.

De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari

2e COUPE D’ALGÉRIE INTER-QUARTIERS

Bergui ce jeudi àMostaganem

En prévision de la seconde édition de la Coupe d’Algérieinter-quartiers Mustapha-Zitouni, le président de l’associationOuled El-Houma, Abderrahmane Bergui se déplacera demaindans la wilaya de Mostaganem où il rencontrera les représen-tants des DJS des wilayas de l’Ouest.Durant l’après-midi, M. Bergui animera, en sa qualité d'an-

cien arbitre international, une conférence de presse portantsur la situation actuelle de l’arbitrage. Il devra, au passage,honorer M. Abdelkader Ould Bey, ancien joueur de l’ESMostaganem et de l’EN durant les années 1960/70, ainsi queles regrettés anciens arbitres Djillali Bounaga, Hadj AhmedDahou et Bedhiba Bencheddad.

Le Soird’Algérie Sports Mercredi 19 février 2014 - PAGE13

FOOTBALLCOUPE D’ALGÉRIE SENIORS MESSIEURS (1/4 DE FINALE)

La tradition bafouée…La logique a été globalement respectée,

hier, à l’occasion des quarts de finale. LeMCA, la JSK et le CRBAF ont passé le cap

au bout des 90 minutes, face à des adver-saires, l’USMMH, le MCO et le MOC qui ontvendu chèrement leur peau.

HANDBALL : EN VUE DE LA 9e CANDES U19 AU KENYA

L’EN reprend sapréparation

Après nos équipes nationales seniors, ce sera le tourde celle des jeunes catégories de représenter notre paysdans une compétition africaine. Ce sera le 9e championnatd’Afrique des nations, prévu au Kenya, du 14 au 21 marsprochain.

Dans cette perspective, notre équipe nationale de la caté-gorie, sous la férule du duo Aït Abdeslam Ahcène-Bouzidi Nabilreprendra le cycle de sa préparation dès demain et ce jusqu’au22 de ce mois. L’hébergement se fera à l’hôtel Beau-Fayet etles entraînements auront lieu à la salle de Douéra. La prépara-tion devra être de qualité car la CAN U19 sera qualificative autournoi des 2e Jeux olympiques des jeunes, prévu dans la villechinoise de Nanjing en août 2014 pour le champion continen-tal. Il y aura la qualification des trois premières équipes clas-sées de cette CAN pour le Mondial de la catégorie qui sedéroulera en 2015 dans un pays non encore déterminé parl’IHF. La préparation se poursuivra, avec un stage précompéti-tif à Tunis, du 8 au 12 mars prochain. Pour ces regroupements,28 joueurs issus de la compétition nationale y seront présents.La date de naissance des joueurs varie entre 1995 et 1997. Lesathlètes de 1995 ont été intégrés dans la sélection après quela Confédération africaine de handball (CAHB) ait permis auxjoueurs de cette année-là d’y participer. Il faut rappeler que cesjoueurs nés en 1995 retenus pour le stage ont disputé la pré-cédente CAN en Côte d’Ivoire.

H. C.

Joueurs retenusTighriouat Nassim, Bouchène Sami, Hadj Sadok Tahar

Yacine, Brahimi Malik (HBC El-Biar), Rassa Nader, BoudaouiHichem, Aoudah Zakaria, Khalil Zakaria, Boumahdi Smaïl (GSPétroliers), Hammad Mérouane, Boutalaâ Bachir, Damir Ryad(SR Aïn Taya), Ghedbane Khelifa, Meklout Rafik (MAJD Blida),Khemissi Brahim, Djeddid Yacine (MC Saïda), Djeghaba BabaNidhal, Bouhental Ali (ES Aïn Touta), Guettar Lakhdar, HellalNour-Eddine (NRB Djemila), Ziani Skander (OM Annaba),Aliaoui Abdelkrim (HBC Oran), Fedila Houari (R. Relizane),Segueni Abderaouf (WR Bordj Bou-Arréridj, Naïm Zohir (JSESkikda), Abdi Ayoub (Oued Sly), Benmoussa About (O El-Oued), Selmi Salah (JS Kaïs).

Staff : Bouzidi Nabil, Aït Abdeslam Ahcène (entraîneurs),Bouakaz Omar (médecin), Aït Brahim Yahia (kiné).

VOLLEY-BALL : ÉLIMINATOIRESMONDIAL-2014 (ZONE AFRIQUE)

Le Cameroun en phase finale,l'Algérie éliminée

L'Algérie a échoué à se qualifier au Mondial-2014 masculin devolley-ball, après la victoire du Cameroun face au Gabon 3 sets à0 (25-11, 25-14, 25-17), lundi soir à Yaoundé, lors de la 4e et der-nière journée de la poule T du tournoi africain, qualificatif à lacoupe du Monde Pologne-2014. Les Camerounais, qui partagentla 1re place du groupe avec l'Algérie et le Rwanda (9 points cha-cun), ne doivent leur qualification qu'à un meilleur set-average (10-4 contre 9-4 pour les Verts et 9-6 pour les Rwandais). Il s'agit dela 3e qualification du Cameroun à un Mondial après 1990 et 2010.Il rejoint ainsi l'Égypte, premier pays africain qualifié à la Coupe dumonde 2014, prévue du 30 août au 21 septembre prochains. Plustôt dans la journée, le Six algérien avait dominé le Nigeria 3 sets à1 (25-17, 25-14, 21-25, 25-15) grâce notamment aux 23 points deToufik Mahdjoubi, pour ce qui est sa 3e victoire du tournoi contreune seule défaite concédée face au Cameroun (0-3).

CYCLISME : TOUR D’AÏN-TÉMOUCHENT

El-Maleh retrouve la petitereine après 15 ans

Après une absence de plus de quinze années, la ville d'El-Maleh a renoué avant-hier, avec la petite reine en organisant untournoi de cyclisme dans la ville de l'ex-Rio Salado avec la colla-boration de la Ligue de cyclisme de la wilaya d’Aïn-Témouchent,le club d’Amel d’ El-Maleh et le concours de l’APC. 87 coureurscyclistes représentant plusieurs catégories entre autres : lesséniors, juniors, cadets, minimes et enfants issus des Ligues dewilayas d’Oran, Sidi-Bel-Abbès, Mostaganem et les équipeslocales de Chaâbet El-Leham, le VC Témouchent et Amel d’ El-Maleh. Les coureurs cyclistes ont couru un certain nombre detours de circuit à travers Aïn-Témouchent et El-Maleh selon lacatégorie. En matière de résultats, il faut noter que Labedi Hocinede la catégorie séniors issu de la ligue d'Oran a pris la premièreplace alors qu'en juniors, Benyoub Zoheir de la Ligue deMostaganem s'est distingué en raflant la 1re place, tandis qu'encadets, c'est Belhammadi Amine de la Ligue d’Oran qui a franchila ligne d'arrivée, enfin le coureur Mikkaci Mohamed en catégo-rie enfants de Chabat El-Ham (Aïn-Témouchent) etBenchelaghem Oussama en minimes (Oran) ont ravi les pre-mières places. Selon le président de la Ligue de la wilaya de Aïn-Témouchent, M. Bouchkara, «les courses se sont dérouléesdans de très bonnes conditions, l’organisation a été parfaite, rai-son pour laquelle je remercie les services d’ordre (gendarmerieet police), ainsi que la contribution de la DJS et l’APC d’El-Malehqui n'ont ménagé aucun effort pour organiser cette compétitionsportive qui a régalé la population de la ville après plusieursannées d'absence». S. B.

MCA-USMA DÉBUTERA À 15H

Vers la mise en vente de 30 000 billetsLa direction du stade

Mustapha-Tchaker de Blidaenvisage de mettre en vente30 000 billets en vue dumatch MC Alger-USM Alger,samedi prochain pour lecompte de la 20e journée duchampionnat de Ligue 1.

Une décision finale seraprise à ce propos lors de laréunion prévue avec les auto-rités de la wilaya de Blida pré-vue avant jeudi, selonMustapha Guidoune.

Il a précisé, en outre, qu'iln'y aura pas de changementdans les tarifs de la billetteriepar rapport à ceux adoptéslors des précédentes ren-contres abritées par le stade

Tchaker. «Le prix des billetsne devrait pas connaître dechangement, soit 300 dinarspour la tribune couverte et 200pour les gradins non cou-verts», a-t-il expliqué.

Les deux équipes voisinesdevront se partager équitable-ment les tickets du stade,comme c'était le cas lors dumatch aller qui s'était dérouléau stade du 5-Juillet (victoirede l'USMA 1-0). Un accorddans ce sens avait été concluà l'époque. «Je ne suis pas aucourant de ce détail, mais toutse décidera lors de la prochai-ne réunion avec les respon-sables de la wilaya et lesreprésentants des deux

clubs», a encore affirmé ledirecteur du stade de Blida.C'est la première fois que lebig derby algérois est domici-lié au stade Mustapha-Tchaker. Cette affiche sejouait très souvent au stade du5-juillet (Alger), mais l'incidentsurvenu lors de la rencontrealler causant le décès de deuxsupporters suite à l'effondre-ment d'une partie des tribunessupérieures, a conduit à la fer-meture du stade olympique.La Ligue de football profes-sionnel (LFP) avait aupara-vant programmé le match austade Omar-Hamadi, lieu dedomiciliation du Mouloudiadepuis la fermeture du stade

du 5-Juillet, mais ses diri-geants s'y sont opposés, pré-férant recevoir les Usmistes àBlida. «Nous avons déjà com-mencé les préparatifs pouraccueillir cette rencontre dansles meilleures conditions pos-sibles. La pelouse est dans unexcellent état permettant auxjoueurs des deux équipes degratifier le public d'un beauspectacle», a assuréGuidoune.

Avant la 20e journée duchampionnat, l'USMA partagela première place au classe-ment avec l'ES Sétif avec 39points chacun, devançant desix longueurs le MCA, troisiè-me qui en compte 33.

JS KABYLIE 1 - MC ORAN 0

Madi libère les CanarisOn pensait que les deux

formations s’étaient enten-dues pour ne pas perdre leurtemps dans le rituel roundd’observation, notamment ducôté de la JSK avec cetteentrée en matière sur les cha-

peaux de roue, avec uneaction inspirée par Aouadjmais mal conclue par Ebossédès la 2e minute de jeu. Unsimple feu de paille puisquelors des dix minutes qui sui-vront, les débats allaient som-brer dans la monotonie, lesdeux formations se craignantmutuellement plus qu’ellesn’ont voulu le faire croire entout début de match. Il a falluune violente reprise d’Ali Rialqui fit couler des sueursfroides aux Mouloudéenspour que le match gagne unpeu en rythme, mais pas dequoi susciter la passion desdeux galeries.

Les Oranais réagiront defaçon convaincante à partirde la 25’ pour rompre lemonopole du jeu, on ne peutplus stérile, des Kabyles surun contre à l’issue duquelBouterbiat s’est retrouvé avecquasiment comme seuladversaire le gardien de butMazari, mais ratait complète-ment son entreprise au grandsoulagement du peupleJaune et Vert. Benyettou nesera pas plus heureux cinqminutes plus tard, lorsqueson tir ratait de peu le cadre,alors que Aouadj a été enco-re plus maladroit en ratant unballon qui ne demandait qu’à

aller dans le but kabyle peuaprès la demi-heure de jeu,mais le très inspiré Mazari ena décidé autrement.

Des actions qui tradui-saient la fébrilité dont fai-saient preuve les Canaris aufil des minutes, jusqu’aumoment de cet incroyabledouble ratage sur la mêmeaction de Aouadj à l’entamedes cinq dernières minutesd’une première mi-temps qui,sans atteindre les sommets, aété tout de même «vivante»dans ses vingt dernièresminutes.

Une grosse frappe deYesli donnera le ton dès lareprise, avec une équipe dela JSK qui a décidé de mettreun peu plus de rythme dansson jeu alors que, visible-ment, le MCO a pris le partide moins s’aventurer devant.Cela n’a pas pour autant per-mis aux gars d’Azzedine AïtDjoudi de trouver la solution,même si un ballon deMekkaoui est passé très prèsde la cible tout juste à l’heurede jeu. Le même Mekkaoui,

très actif sur son couloir, seraplus malheureux encore, dixminutes plus tard, lorsque lesmains de Belarbi, le gardiende but oranais, n’ont pastremblé au moment fatidique.Sans être extrêmement ima-ginatifs, les Canaris accule-ront des Oranais qui, de touteévidence, avaient décidé des’en remettre au chrono-mètre. Tel un vieux briscardtellement il était sûr de lui,Aymen Madi, à l’entrée desdix dernières minutes, tenterasa chance des 25-30 mètrespour convertir un énièmemouvement kabyle en but.Inespéré ! Aussi curieux quecela puisse paraître, aprèscette réalisation, au lieu quece soit le Mouloudia qui semette à pousser, ce sont aucontraire les Kabyles qui sesont mis dans l’idée d’ache-ver le boulot. Ils n’y parvien-dront pas, mais le petit but deMadi était largement suffisantpour laisser éclater leur joiecomme pas souvent depuisun moment.

M. Azedine

CRB AÏN FEKROUNE 2-MO CONSTANTINE 1

Kara est passépar là !

Aïn M’lila, stadeDemmène-Debbih, tempscouvert, affluence nom-breuse, pelouse praticable,arbitrage de M. Bichariassisté de MM. Gourari etBourouba

Buts : Si-Amar (18’)MOC, Kara (50’ et 75’)CRBAF.

Un doublé de Kara, incor-poré alors que l’équipe étaitmenée, aura suffi à l’équiped’Aïn Fekroune de se proje-ter aux demi-finales. Face àdes Constantinois conqué-rants, les Tortues bleues ontréalisé un historique exploit.

Les Constantinois avaientpourtant abordé le matchtambours battants, harcelantles locaux dans leur péri-mètre. Un ascendant quematérialisera Si-Amar suite àune mauvaise appréciationde la défense d’AïnFekroune. Les Ciel et Bleuont même failli doubler lamise à la fin du premier actequand le même Si-Amarverra son essai repoussé parle portier Boultif (45’+2’). Laréaction des joueurs d’AzizAbbès se fera plus pressanteau retour des vestiaires. Fortjustement, les Tortues bleuestrouveront la faille grâce àKara (50’). Le même joueurreviendra à la charge unquart d’heure plus tard pourtromper Kial et offrir le billetdes demis à son équipe.

R. F.

USMM HADJOUT 0 - MC ALGER 1

Djallit a suffi…Hadjout, stade communal

du 5-Juillet, temps couvert etfroid, terrain praticable,affluence record, arbitragede M. Benouza assisté deMM. Omari et Bouhassoun.

But : Djallit (2’) MCAUn but de Djallit, en tout

début de match, ouvre la voieau MCA pour disputer lesdemi-finales. Hier, dans unstade de Hadjout surchauffémalgré des conditions atmo-sphériques difficiles, l’équipe

algéroise a eu besoin d’à peine40 secondes pour assurer savictoire et décrocher le pré-cieux sésame. Dans ce laps detemps, les Mouloudéens par-viendront à ouvrir la marquepar Djallit lequel a repris uncentre parfait de Hachoud (2’).Ce dernier a également eu l’oc-casion de doubler la mise de latête suite à un service deZeghdane. La domination despoulains de Bouali n’apeurapas les Hadjoutis qui se crée-

ront quelques opportunités queSouakir (15’) et Khiter (26’ et45’+1’) n’ont pu concluredevant un Djemili impérial danssa zone. La deuxième mi-temps sera un long round d’ob-servation durant lequel lesélèves de Zemiti semblaienttétanisés par l’enjeu. En face,les camarades de Kacemgéraient leur maigre acquis jus-qu’au coup de sifflet final deBenouza.

M. B.

Tizi-Ouzou. Stade du 1er-Novembre. Temps couvertet venteux. Pelouse impeccable. 15 000 spectateurs.Arbitrage de M. Zouaoui. But : Madi (81’) JSK.

RésultatsJS Kabylie-MC Oran 1-0USMM Hadjout-MC Alger 0-1CRB Aïn Fekroune-MO Constantine 2-1JSM Chéraga-CS Constantine (en soirée)Demi-finale (18 mars 2014)JS Kabylie-CRB Aïn FekrouneVainqueur JSM Chéraga-CS Constantine/ MC Alger.

Le Soird’Algérie Mercredi 19 février 2014 - PAGE14

OPEL ASTRA BERLINE

La fiabilité d’un label, les ambitionsd’un modèle

Equip Auto Algeria ouvrira ses portespour sa 8e édition du 3 au 6 mars prochainau Palais des expositions d'Alger, et réunirapendant 4 jours sur 10 000 m² d’expositionplus de 300 participants dont 85% d’interna-tionaux représentant près de vingt pays,dont l’Espagne, la Grèce, l’Indonésie, laGrande-Bretagne, l’UAE, l’Italie,l’Allemagne, Taiwan, Oman, l’Inde, laTunisie, la Malaisie, les Pays-Bas, laBelgique, les USA, le Japon, la Chine et laTurquie. Cinq pavillons nationaux officiels :Chine, Turquie, France, Pologne, Marocprésenteront une offre complète de plus de300 marques leaders de l'équipement auto-mobile aux 9 000 visiteurs attendus.

Reflétant la dynamique des marchésémergents et la position stratégique du mar-ché algérien, la Turquie et la Chine présen-teront sur Equip Auto Algeria une offre largeet exhaustive mobilisée autour de près de170 entreprises. Pendant 4 jours, l’industriemondiale de l’aftermarket automobile expo-sera l’ensemble de ses innovations, pro-duits et l’ampleur de son savoir-faire,incluant les équipements et accessoirespour véhicules VL et VI (réseaux d’après-vente), les équipements de garage et ser-vices associés, les produits pétroliers &lubrifiants & entretien, les pneumatiques etjantes, les équipements et produits pourcarrosserie, réparation-maintenance…

Depuis 2006, Equip Auto Algeria est lerendez-vous incontournable des profes-sionnels de l’après-vente automobile et desservices (fabricants, prestataires de ser-vices, prescripteurs et acheteurs...), moti-vés par les opportunités accrues decontacts commerciaux.

Phot

os :

DR

C’est un style dansl’air du temps, un designqui plaît de plus en plus,un savant dosage entrecoupé et berline, de l’élé-gance, du caractère et unzeste de limousine. Unchoix que se sont appro-prié plusieurs construc-teurs particulièrementdans le Premium pourétendre leur audience etrépondre surtout à uneattente précise desclients pour un haut degamme compact statu-taire et riche en attributsde confort et de raffine-ment.

C’est le cas de la nouvelleOpel Astra berline que lesAlgériens ont découverte lors duSalon d’Alger de l’année derniè-re, mais dont le lancement com-mercial a été longtemps reportéen raison d’un retard inexpliqué

de son homologation. Qu’à celane tienne, cette voiture au char-me subtil séduit déjà et apporteune note de fraîcheur dans lagamme du constructeur germa-nique disponible chez son repré-sentant officiel, en l’occurrenceDiamal. Certes, ses volumes devente ne sont pas encore impor-

tants, mais elle promet de jouerles premiers rôles dans un seg-ment où la concurrence hisse deplusieurs crans les niveaux dequalité et d’équipements. C’estdire que cette berline compactes’en va sans complexe jouerdans la cour des grands et leurgrignoter ainsi des parts de mar-ché inespérées auparavant.

Pour la Nouvelle Astra Sedan,ce sont d’abord son dynamismeet l’élégance de ses lignes quiaccrochent le regard et ne lais-sent guère indifférents lesbadauds. Une partie avant abais-

sée pour améliorerses performances,une calandreredessinée etconforme aux nou-velles orientationsstylistiques de lamarque, des blocsoptiques au regardfélin et qui s’étirentsur les flancs et une

grille d’aération renouvelée. Leslignes latérales se veulent unecontinuité dans l’expression deperformance et de force decaractère. A l’arrière, cette imageest encore plus affirmée avec unbecquet joliment intégré dans lecouvercle de la malle, des feuxredessinés qui ajoutent une note

supplémentaire de beauté et lelogo redimensionné incrusté aucentre. L’habitacle de la voitureregorge d’éléments de confort etde bien-être à bord. A l’évidence,une évolution qualitative est per-ceptible dès le premier abord.Une sellerie en tissu maisaccueillante, un espace auxjambes géné-reux aussibien à l’avantqu’à l’arrière,une planchede bord audesign sédui-sant avec unaménagementergonomiquedes différentscompartimentsde conduite,de confort etde sécurité.

La consolecentrale rassemble une pléthorede commandes dédiée à la clima-tisation, le système audio ainsique l’ordinateur de bord et quinécessite de l’attention pour nepas se tromper de support. Côtééquipements, c’est une largepalette qui est proposée intégranten plus des fondamentaux dubien-être à bord, des options deraffinement tels que les pharesbi-xénon, le réglage automatiquede l’inclinaison des feux avant, lerégulateur de vitesse, kit bluetoo-th avec commande vocale, jantesen alliage, aide au stationnementavant et arrière et tutti quanti…Comme il serait superflu égale-ment de s’attarder sur les équipe-ments de sécurité tant ils fontpartie des constantes de lamarque Opel depuis des lustres.Ils sont nombreux et variés, air-bags frontaux et latéraux, ABS,ESP, antidémarrage électro-nique… Sous le capot, la nouvel-le Astra berline est proposée de

deux motorisations, la première,essence de 1.6 l de cylindrée etde 115 ch de puissance et laseconde, diesel le 1.7 l CDTI quidéveloppe une puissance de 130ch pour un couple de 300 Nm dis-ponible dès les 2 000 tr/mn.

Ces blocs sont associés àune boîte de vitesses manuelle

de 6 rapports. Lors des essaisdynamiques que nous avonseffectués sur une version dieselqui a été mise à notre dispositionpar Diamal, nous avons d’abordrelevé les capacités respectablesdu moteur qui permet au conduc-teur d’être à l’aise sur toutes lessituations, en montée, en dépas-sements, ou sur l’asphalte régu-lier de l’autoroute.

Le comportement routier duvéhicule donne satisfactionnotamment grâce une stabilitédans les courbes et qui resteconforme aux traditions de lamaison. L’Opel Astra berline estproposée de deux niveaux definition, Enjoy et Cosmo et à unprix qui varie entre 1 990 000 DATTC avec remise pour la versionessence Enjoy, 2 190 000 DATTC avec remise pour la versionEnjoy diesel et 2 650 000 DATTC avec remise pur la versionCosmo diesel.

B. Bellil

La convention de sponsoringsignée récemment entre laFédération algérienne de tenniset la marque américaineChevrolet Motors a été mise enapplication dimanche dernierpar la remise des clés de 3 véhi-cules et d’un minibus.

La cérémonie s’est déroulée au Club de tennis de BenAknoun en présence de Mohamed Bouabdallah, président dela FAT, et de Marc Hirschfield, directeur général de Diamal.Cette convention permet à Chevrolet d’être le sponsor officielde la Fédération pour une durée de 3 années en mettant àla disposition de cette dernière le nombre de véhicules sus-cités et de bénéficier d’espaces publicitaires durant les mani-festations et tournois internationaux organisés par la FAT.

B. B.

CHEVROLET/ FÉDÉRATION DE TENNIS

Remise des véhiculesLa guerre est déclaréechez les petites citadines.Quelques heures après larévélation de la Twingo 3e

du nom, voici que la 108pointe le bout de son courtcapot ! On soupçonnePeugeot d'avoir avancé laprésentation de sa nouvellepuce pour parasiter le lan-cement de la Renault.

Le hasard du calendrierfait vraiment bien leschoses car les autosqu'elles remplacent n'ontpas du tout le même âge.La 107 fêtera en mars ses 9ans et la Twingo 2 ses 7ans. La 108 frappe ungrand coup. Par rapport àl'ancienne, la montée engamme est évidente.

Peugeot semblevraiment prendrede l'avance dansla catégorie, enmettant notam-ment le paquetcôté dotation.

La 108 peutainsi être équipéed'un accès et

démarrage mains libres,d'une sellerie cuir, d'unecaméra de recul, d'une cli-matisation automatique ouencore d'un grand écrantactile 7 pouces en guised'interface pour la radio,l'ordinateur de bord et leparamétrage du véhicule.On peut connecter sonsmartphone de deuxmanières : par bluetooth ouavec la fonction MirrorScreen. On pilote alors sontéléphone depuis l'écran dela voiture. Pour la marqueau lion, la 108 est proposéeen deux carrosseries. Maisattention, elle ne fait pasréférence au choix entre 3et 5 portes, mais aux ver-sions berline et Top !

NOUVEAUTÉS… NOUVEAUTÉS… NOUVEAUTÉS

La marque fran-çaise lève le voile surla nouvelle Twingo quise veut plus colorée,rondouillarde etpétillante que sadevancière, avec sespetits airs de Fiat500. Plus râblée etcompacte aussi, puisque lalongueur totale diminue de9 cm, pour descendre à3,60 m. Mauvais signe pourl'habitabilité ? Pas forcé-ment, car la marque renoueavec une architecture inté-ressante : celle du moteurarrière installé sous le plan-cher du coffre. Un choixfavorisé par le partenariatentre Renault et Daimler,puisque Smart tenait àconserver cette implantationmécanique pour sa futureForfour.Par ailleurs, grâce àdes roues disposées auxquatre coins, avec desporte-à-faux minimes et unpetit capot, l'empattementest supérieur de 13 cm àcelui de la précédente géné-

ration. Une autre bonnenouvelle pour les passagersarrière qui devront parailleurs moins se contorsion-ner pour accéder à la ban-quette, puisque cette Twingo3 est dotée de cinq portes.Comme sur la Clio 4, les poi-gnées dissimulées dans lesmontants donnent l'impres-sion que cette citadineconserve trois ouvrants.

En revanche, il ne seraplus possible de faire coulis-ser les assises arrière, alorsque les deux premièresgénérations proposaientcette fonctionnalité. Renaultse contente désormais dedossiers rabattables, y com-pris pour le siège passageravant (en option).

PEUGEOT 108Une montée en gamme

RENAULT TWINGOLe moteur à l’arrière

est de retour

EQUIP AUTO ALGERIAPour le renouveau

de l’industrie automobile

Le Soird’Algérie Mercredi 19 février 2014 - PAGE15

Plus élégant, le regardincisif, l’allure alerte,baroudeur à ses heuresperdues, le nouveau Yeti deSkoda s’en est allé prendrede l’air revigorant dans lacité du bonheur, BouSaâda, à l’occasion de sonlancement commercial enAlgérie par le représentantofficiel de la marque,Sovac.

Loin du tumulte de la «jungle»urbaine pour laquelle pourtant ils’est doté de nouveaux atoursinnovants et inédits, il s’est offertune entrée d’artiste dans l’oasispréférée du célèbre peintreEtienne Dinet. Et sur les bordsde l’oued asséché dont les eauxtumultueuses d’antan faisaienttourner la roue du moulin

Ferrero, dont les vestiges témoi-gnent encore aujourd’hui d’uneprospérité à jamais disparue, ils’est offert une escapade endehors des sentiers battus pourréaffirmer une aptitude à affron-

ter en toute sérénité les situa-tions les plus complexes. Le nou-veau Yeti a fait l’objet au coursdes derniers mois d’un restylagequi semble lui conférer uneseconde jeunesse et de l’énergiepour réaliser de nouvelles

conquêtes. Une refonte

qui s’exprimedésormais endeux proposi-tions, une citadi-ne pour la villeet ses venellessaturées et uneOutdoor pourles virées cham-pêtres. Une décision

du constructeurtchèque pour

répondre aux attentes d’uneclientèle exigeante et plus préci-se dans ses choix.Le changement sur le véhicu-

le est remarquable dès le pre-mier abord, c’est la disparition de

ses phares rondelets quicontrastaient avec sa vocationde baroudeur et leur remplace-ment par des optiques étirés surles côtés qui lui procurent claire-ment plus de «virilité». Un style plus imposant tout en

perpétuant les lignes originalesqui ont fait son succès à traversle monde et qui le distinguentfacilement des autres modèlesde la concurrence. C’est doncune face avant redessinée avecune nouvelle calandre, un bou-clier nouveau, des feux diurnesLED inédits, un nouveau capotaux lignes plongeantes qui per-mettent une vision plus dégagéeà l’avant et un logo revu et corri-gé qui est arboré aujourd’hui parl’ensemble de la gamme.La poupe du véhicule affiche

moins d’évolution que la proue.On retrouve le «C» des feux spé-cifique à la marque et qui se trou-ve souligné par des bandes réflé-chissantes inédites. Des LEDfont leur apparition sur des fini-

tions supérieures alors que lepare-choc de la version Outdoorse fait plus expressif avec uneprotection métallique des partiesbasses du véhicule. Sur lesflancs, le changement est encoreplus discret mais plus subtil. La forme angulaire du Yeti est

reconduite par les concepteursde ce restylage, les passages deroues exhibent plus de muscles,les barres de toit optent pour lenoir ou le gris argent, de nou-veaux alliages et dessins pourles jantes et un logo réadapté etcentré au milieu du hayon.A l’intérieur, le conducteur et

ses passagers sont submergésde luminosité grâce notammentà ses grandes surfaces vitrées età son toit panoramique. Si la planche de bord reste

dans ses lignes généralesconforme à l’ancienne version,elle affiche néanmoins une quali-té de finition sensiblement amé-liorée avec l’apparition de chro-

me et de bois en décor, un écrantactile de nouvelle génération etun volant à trois branches audessin agréable.

Il est proposé avec une richedotation en équipements deconfort et de sécurité, air condi-tionné régulé bi-zones climatro-nic, régulateur de vitesse, ABS,ESC, système audio de hautefidélité… Il peut d’ores et déjàs’enorgueillir d’avoir arrachéhaut la main les 5 étoiles aucrash-test de l’organisme euro-péen indépendant EuroNCAP. Sous le capot, on retrouve

l’infatigable bloc diesel, le 2.0TDi développant 140 ch qui adéjà fait ses preuves dans notrepays. Au cours de nos essais,nous avons pu apprécier le com-portement sain du Yeti et sa sta-bilité éprouvée dans les courbesprononcées des routes reliantAlger à Bou-Saâda.

Il est à signaler que depuisson lancement en 2009, leSkoda Yeti a été vendu à plus de300 000 exemplaires.Disponible en deux versions,

le Yeti Ambition est proposé au

prix de 2 299 000 DA TTC et leYeti Outdoor au prix de 2 799000 DA TTC.

B. Bellil

LANCEMENT DU NOUVEAU SKODA YETI

Restylage pour de nouvelles conquêtes

Phot

os :

DR

Le patron de la zone Afrique duNord chez Volvo Trucks a acceptéde répondre aux questions desjournalistes algériens présentslors de la cérémonie de lancementde la nouvelle gamme duconstructeur suédois qui a eu lieurécemment à Abu Dhabi, auxEmirats arabes unis.

La marque Volvo enregistre depuisquelque temps une présence de plus enplus affirmée en Algérie. Quellesseraient vos attentes ?Nous avons beaucoup d’attentes pour le

marché algérien qui sera sans aucun douteau même niveau de performance quedurant l’année précédente. Nous restonsconvaincus qu’au-delà de la période des

élections, le marché reprendra son dyna-misme et que nous nous devons de propo-ser à nos clients des produits nouveaux etinnovants pour faire face à la concurrence.L’objectif est de renforcer notre position enAlgérie, atteindre et dépasser les 11% departs de marché et se hisser à une place dupodium. Pour l’année en cours, nous ambi-tionnons d’écouler sur le marché local 500camions tous types confondus.

Des objectifs qui seraient en contra-diction avec la régression enregistréedurant l’année dernière ?La régression enregistrée au cours de

l’année dernière reste tout à fait conjonctu-relle. On a eu des décalages de livraison sur2013 qui nous ont fait perdre des parts demarché, mais en termes de commandes, lerésultat est plus probant. Nous avons fait debelles conquêtes sur l’Algérie, à l’image dela performance commerciale réalisée avecune entreprise turque installée en Algériepour la livraison de 60 tracteurs. D’autresopérations ont été également conclues etqui nous permettent d’accéder à desvolumes additionnels et donc un positionne-ment encore plus important. C’est là, à l’évi-dence, une marque de confiance et un signede crédibilité qui vont sûrement accélérernotre progression sur le marché.

Que représente aujourd’hui le mar-ché algérien pour Volvo Trucks ?

Le marché algérien représente ledébouché le plus important pour les véhi-cules lourds (16 tonnes) européens dans larégion du Maghreb. Sur les 8 000 ventesréalisées sur cette région, 4 000 sontabsorbées par l’Algérie. C’est un pays à fortpotentiel de croissance ouvert sur une mul-titude de marques, notamment cellesvenant d’Asie. C’est un marché qui va évo-luer qualitativement en se structurant et enbénéficiant de la professionnalisation pro-gressive du secteur des transports. Desclients issus du secteur asiatique qui vont

opter pour le camion européen en raison del’évolution de leurs attentes et de leurs exi-gences. Il est attendu que le véhicule lourdeuropéen ait de belles perspectives com-merciales devant lui.

Quelle lecture faites-vous de la der-nière loi de finances promulguée enAlgérie, notamment dans ses disposi-

tions relatives au secteur de l’automobi-le d’une manière générale ?Nous sommes dans l’attente d’une plus

grande visibilité par rapport à cette loi et lapublication des textes d’application.

Il est de notoriété publique que l’unedes conditions imposées pour toutconcessionnaire, c’est la mise en placed’une activité industrielle. Quelle estvotre position et êtes-vous prêt à vouslancer dans cette activité ?Oui, nous sommes prêts à accompa-

gner cette volonté de localisation de l’activi-té industrielle des constructeurs automo-biles, mais on attend d’en savoir un peuplus sur les modalités d’application. Il y aplusieurs aspects de cette industrialisationqui méritent d’être mieux cernés, quel typed’assemblage SKD, CKD ou une formuled’industrie plus avancée, le niveau d’inté-gration locale à préciser et d’autres ques-tions. En tout état de cause, nous auronsune réponse industrielle la plus adaptée auschémas tracé par les autorités algé-riennes, comme nous l’avons fait par lepassé sur d’autres territoires du Maghreboù nous disposons d’une usine d’assem-blage des camions Volvo en Tunisie et uneautre au Maroc pour une autre marque dugroupe. C’est vous dire que nous maîtri-sons le processus et nous serons prêts lemoment venu.

Propos recueillis par B. B.

PATRICK PETITJEAN, PRÉSIDENT DE LA RÉGION AFRIQUE DU NORD CHEZ VOLVO TRUCKS :

«Nous sommes prêts pour une usine d’assemblage»

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Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mercredi 19 février 2014 - PAGE 17

magfemme03@yahoo.fr

Phot

os: D

R

Riz aux calamars

1kg de calamars surgelés, 250 g de riz, 2tomates, 1 litre de bouillon, 2 oignons, 2 c. à

soupe d'huile d'olive, laurier, safran, sel, poivre

Dans une poêle, mettre l'huile d'olive, puis lescalamars à cuire à feu doux, les mettre de côté.Dans la même poêle, laisser fondre les tomates, lesoignons émincés, puis ajouter le riz, le bouillon.Ajouter le safran, le laurier, les calamars, sel etpoivre. Laisser cuire doucement 15 minutes environ.

Reposez vosyeux

Des compresses pourdégonflerUne nuit trop courte...ou trop longue ? Contrela rétention d'eau,imbibez deux rondellesde coton d'eau de roseou de thé infusé glacé. Placez-les sur lespaupières closespendant dix minutes.Restez assise ou biensemi-allongée duranttoute la durée du soin.Ainsi, l'eau prisonnièrede vos paupièress'éliminera plus vite.

La première erreur,très fréquente,consiste à maquillerles yeux et labouche avec lamême intensité,alors que lacondition sine quanon de toutmaquillage réussi

est de miser soitsur le regard soitsur le sourire, maisjamais sur les deuxen même temps.

Si vous désirez mettreen valeur vos yeux,allégez le rouge àlèvres ou le gloss. Par

contre, si votre sourireest au premier plan,limitez le maquillagedes yeux. Uneseconde erreur assezrépandue est d'utiliserun fond de teint plusfoncé dans le but deparaître hâlée alorsque l'objectif du fondde teint estd'uniformiser la peau,non de réchauffer lacarnation. En appliquant un fondde teint d'un ton plussoutenu que celui devotre peau au naturel,vous risquez de créerun effet camouflage etde plomber la mine aulieu de l'illuminer. Acette fin spécifique,misez plutôt sur le fardà joues ou un auto-bronzant quiconstituent lesproduits de choix pourrehausser les peauxun peu pâlottes. Necommettez pas l'erreurde les appliquer encercle sur l'ensemblede la joue ou sur lespommettes, souspeine d'avoir l'air d'une«poupée russe» ;souriez plutôt àpleines dents devantle miroir et balayez lefard à l'aide d'un grospinceau sur le hautdes pommettes ainsidélimitées.

FAUX : Commel'ananas, lepamplemousse a laréputation d'avoirdes vertusanti-kilos.Son aciditénaturelleaurait ainsi despropriétés brûle-graisse. Encore uneidée reçue. Si le régimepamplemousse, très àla mode dans lesannées 80 sous le nom

de régime Hollywood,faisait effectivementperdre du

poids,c'était surtout grâce àla réduction drastiquede l'apport calorique.Une méthode contre-productive qui peut

provoquer descarences, faitsurtoutperdre de lamassemusculaireavec unerepriserapide des

kilos perdus dèsla fin du régime. Onrêve toutes de l'alimentmiracle qui nous feraitperdre nos kilos entrop sans effort mais iln'existe pas.

VRAI-FAUXLe pamplemousse

fait maigrir

BEAUTÉMaquillage :

souvent les mêmeserreurs reviennent...

Ménagez-vous

Apprenez à gérer ou à réduirele stress dans votre vie. Le stresspeut causer des problèmes desanté ou les aggraver. Certains problèmes de santé

peuvent être liés au stress : lafatigue, les maux de tête, lesbrûlures d'estomac, les maux deventre... Vous pouvez réduire les

problèmes liés au stress en évitantles éléments stressants et enapprenant à vivre avec le stressque vous ne pouvez éviter. Ilexiste des moyens pour gérer lestress : faire de l'exercice,pratiquer certaines techniques derelaxation et confier sespréoccupations à d'autres.

Crêpes fourrées aux pommes

1 œuf, 1/2 l de lait, 125 g de farine, 25 g desucre, 1 c. à soupe d'huile, 4 pommes, 40 g

de sucre, cannelle

Préparez la pâte quelques heures à l'avance Battez l'œuf, ajoutez progressivement le lait, lesucre, la farine tamisée et l'huile. Préparez la compotePelez les pommes et coupez-les en quartiers.Cuisez-les dans un fond d'eau avec le sucre etun peu de cannelle jusqu'à ce que les pommesse décomposent. Cuisez les crêpes etgarnissez-les de compote chaude. Roulez-lesou pliez-les en 4.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les nomsde quatorze peintres espagnols.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =«Sculpteur madrilène»

1- PICASSO2- VELASQUEZ3- GOYA4- COTAN5- CAMARASA

6- DALI7- MIRO8- GRIS9- MILLARES10- FEITO

11- SAURA12- CARDUCHO13- MURILLO14- DE REGOYOS

MOT RESTANT = GUTIERREZ

O T G U T I E R R E Z SS I N C A M A R A S A OA E A P I C A S S O D YU F T V A OR S O E L GA E C L I EC R A A M RA A Y O G Z E U Q S I ER L L I M S I R G O R DD U C H O M U R I L L O

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

L A V A N D I È R E - S A I N TA M I S - E N N U I S - M - I EN I A - S F - T A N - F E T E RG E - S B I R E S - B O N - R RU - I T A L I E - V O U D R A IE S C O B A R - D A N - E U - FD A I R A S - P E R I M E - N IE V - E N - P A R I T E - F I AB A R S - H E L I C E - S U - NO T E - B A T A V E - B A T I TI E - M A L I C E - S A C - M ES - D U R E T E - T Y R - L A S- M E - E R E - P E R I M E - -P A N A M A - R A - I L E - R IA T O M E - M E R L E S - D E NR O U E - D E C L I N - R E T ST U A - D E C U E S - P E R I TI S - M E L E E S - V E T I R A

C - M A L I N S - D E - A D E NU N I C I T E - S A R T R E - TL A S E R S - R E M O R D - C SA V E R E - M E R - L I - F A -R I R E - C A V A L E - F I - BI R E - S O L E I L - V E N U ET E - T E R - R T - L E V E - RE - T O N N A S - D A T E - M LS A V A T E S - D E V I S S A I- E P N I T E N C I E R - S O N

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- F L A U B E R T - F R A N C EG A I S - O C O - F O U L E E -U N S - P L U M E - S A I N E SS S - R I E L S - U S I T E - AT - V A - R E - U N I - E - E LA H I D J O - - - - L A - T U AV A R I A - - - - - E - R I - ME T E S - P - - - - - H A R E M

- E R - D E P I T - L A M E - B

P R - M E S S I - N O T E - D O

A - D E P O T - C O T E - S I -

R U A D E S - C L - I - C I T E

I - I E N - C O U P - M A L E S

S - M A D A M E B O V A R Y - T

LETTRES DELETTRES DE

ESSENESSEN

- - - - - H E L L W E G - - - -

- - - - W E S T P H A L I E - -

- - - - - - S I D E R U R G I E

- - - A L L E M A G N E - - - -

C H A R B O N - - - - - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 19 février 2014 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonpays

Gaieté----------------Avertissai----------------Sodium

Inutile----------------

SaisonVieux do

----------------Cheminées

Il yest né

Néon----------------Manchette----------------Arriérée

Singe (inv)----------------Nickel----------------Appris

Césium----------------Quartier deNew York----------------SiedPalmipède----------------Saint----------------Peuple

Ecole----------------Récipient

Solution----------------Désemplie----------------RefusAgissent

----------------Possessif

Article----------------

Cube

Ville deFrance

----------------Nettoies

Article----------------Bout devérité

Sonclub

Métro----------------Préposition----------------EvierInterjection----------------Rossée

Coups----------------Evoqua

Flâne----------------Palpent

Cuivre----------------Traîneau

Pouffé----------------Accord

Institut----------------Précipice

Rang----------------Pagayer

Rince----------------Epopées

Possessif----------------

Traîna

Détruire----------------Malin----------------Totalité

Scandium----------------

Souci

Mit----------------Monnaie

Consonnedouble----------------Presser----------------Air

Fleuve----------------Interjection----------------ConceptRincer

----------------Note

Flatteur----------------

ArticleHutte

----------------Livre

Avion russe----------------

SaintCibler----------------Vanté----------------Espèceanimale

Sonposte

Dérobas----------------

Essai

1- RÉGION

2- ÉGLISE

3- PROVINCE

4- HÔPITAL

5- ARTISANAT

6- MATÉRIAU

«NOBLE»

7- PAYS

8- DÉCORS

ESTREMOZ

1

2

3

4

5

6

7

8

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11

12

LETTRES DE : Estremoz

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 19 février 2014 - PAGE 19

Science del’univers

----------------Cour

Hardies----------------Ajustée----------------Légumes

Gros titre----------------Quelconque

Osmium----------------Ville deFrance

Cobalt (inv)----------------Souverains----------------Shoots

Hélium----------------

HôtelPronom

----------------Béryllium

Lettres deMédéa----------------Possessif----------------Gabarits

Type (ph)----------------Dans legâteau----------------Voyelle double

Préposition----------------Article----------------AlléArides----------------Dans letrain----------------Choisies

Lac----------------Célébrée----------------Ceinture

Foncer----------------

Astate

Plante----------------

Nouer

Star----------------Alchimie----------------CalciumRacontées----------------Science----------------Guide

Graffiti----------------Nobélium

Peines----------------Ruse----------------Pourri

Néon----------------Sodium

Concepts----------------Note----------------Essayée

Institut----------------Dans la nuit

Ego----------------Capitale

Dirigées----------------Issues----------------Baguette

Parentes----------------Etablisse-ments

Hahnium----------------

ColèreBernés----------------Orgie----------------Coiffures

Versements----------------Rusé----------------RoueWilaya

----------------Article

Débris----------------Lettres duSoudan

Peuple----------------Sain----------------Note

Douleur----------------Dans laroute

Hargne----------------Emerger

Dopage----------------Répares

Penseraient----------------Favorise

Formés----------------Loyaux

Destinera----------------

Wali

Circule----------------Deviendrai

Béryllium----------------Précieux

Sudiste----------------Roue à

gorge (inv)

Gallium----------------Praséodyme

Début desoirée

----------------Cité antique

Fin desoirée

----------------Note

Décorais----------------

Choix

Choisis----------------Inutiles

Bonbon----------------Capitale

Métro----------------

ChiffreVersion

----------------Situé

Lombric----------------Nobélium----------------Distance

Titane----------------

Mépris

Arsenic----------------Hurlement

Possessif----------------Ex-Sonade

Possessif----------------Fut apte

Groggy----------------

Roche

Comiques----------------

JasaisVersion

----------------Possessif

Dévêtu----------------

Palpe

Emporte----------------Uniques

Enchanteur----------------Targue

Mesquine

Sans le sou----------------

Pouffé

Saintespagnol----------------Aller----------------Six à RomeArgon

----------------Tableau

Diplôme----------------

Lézard

Consonnedouble----------------Fin deséries

Shoot----------------Cœuretendre----------------BrossePrénom----------------Capitale----------------Orienta

Fleur----------------

PatioGala

----------------Emerges

Saine----------------Durées

PossessifPossessif----------------Attacha

Tires----------------Gère lesport

Oiseaux----------------Ouvrier

OutilsVille deColombie----------------Démonstratif

Possessif----------------

DrameNabot

Issus----------------Interjection

Pays----------------Chrome

Terrasse----------------Raisons

Le Soird’Algérie Publicité Mercredi 19 février 2014 - PAGE 20

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PENSÉEA la mémoire d’un grandhomme. Il y a exactementde cela neuf ans le 18février 2005 la mort nousa séparés ; la mort t’aemporté toi qui aimais tel-lement la vie…papa, papi, belles-filles, tonton, cousin, conjointEl Hadj Madani Ben Mohamed Raïague

tu n’es plus là !Le foyer triste et vide. Conserve le reflet deta grande bonté. Ton cœur savait si bientout remplir de gaîté. Il semble qu’en ceslieux, ton âme encore réside.Il a été un père, un grand-père, oncle etami, exemplaire : bon, très bon, dévoué,doux mais ferme, généreux ; sa vie a été undon total et continuel. Il restera un modèlepour nous tous. Il nous a laissé commehéritage l’exemple de ses vertus ; tout spé-cialement son grand esprit de foi, sa patien-ce héroïque dans les épreuves, son remar-quable esprit de travail.

Il a vu la mort venir ; il était prêtQue son âme repose dans la paix éternelle.

El Hadja Khedidja Lekhal veuve Raïaguedemande, en ce moment de souvenir etquelles que soient la grandeur de nos émo-tions et l’acuité de nos peines, à ceux quil’ont connu d’avoir une pieuse pensée en samémoire et prie Dieu le Tout-Puissant del’accepter parmi les siens et de l’accueilliren Son Vaste Paradis.

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AnniversaireA ma belle filleBoudjenounNahla Arridj

le 19 février 2014,tu souffles ta 6e

bougie.En cette heu-

reuse occasion, tamama, ton papa MedRéda ainsi que tonfrère Seifeddine, tonamie Maram, te sou-

haitent un joyeuxanniversaire et une longue vieheureuse pleine de joie, de bon-heur, de santé incha’Allah.

Bonne fête.Réda

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Docteur Hadjem Madjiddentiste à DBK

à l’âge de 53 ans.L’enterrement aura lieu aujourd’hui mer-

credi 19 février à Aït-Aïcha, Communed’Idjeur, daïra de Bouzeguène.A Dieu nous appartenons, à Lui nous

retournons.––––––––––––––––––––

La famille Ghanès a l’immense tristessed’annoncer le décès de

Arezki Ghanès dit «Kiki»le 17 février 2014.L’enterrement a eu lieu hier mardi

18 février 2014 au cimetière de Sidi-Yahia,Bir-Mourad-Raïs.La levée du corps a eu lieu à Saïd-

Hamdine.A Dieu nous appartenons et à Lui nous

retournons.––––––––––––––––––––

Les familles Oubaïche, parents et alliésont l’immense douleur d’annoncer le décèsde

Mme Oubaïche née Selal Oihchiaà l’âge de 104 ans, décédée hier 18 février2014.

La levée du corps se fera à son domicile— 54, rue Khemisti, Dar-El-Beïda, Alger —à 12 h. L’enterrement aura lieu au cimetièreEl-Alia.A Dieu nous appartenons, à Lui nous

retournons.––––––––––––––––––––

PENSÉES––––––––––––––––––––

Cela fait trois ans que tu nous as quittés àjamais, cher père et grand-père, prenant der-rière notre chère mère et grand-mère, le24 février 2011, laissant après vous un videirremplaçable et une désorientation de lanotion du temps inconcevable.Nous vous pleurons et nous vous regrette-

rons toute notre vie. Votre présence fut unbonheur. Votre absence fut un malheur.Que le Paradis soit votre demeure éternel-

le, inch’Allah.Hayet qui gardera tant de souvenirs de

papa et mamanAmar etDahbiaSans vous,

je suis perdue.Je ne vouso u b l i e r a ijamais.

Hayet, fille de Bouferkas et Hamraoui.F136570

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N.S.

Le nuage radioactif de la bombeatomique française ne m’inquiète pasoutre mesure, comme je suis inquiet

par le nuage radioactif qui s’ensuivra aprèsl’élection présidentielle d’avril prochain. Lesdégâts de l’un et de l’autre sont, de toutefaçon, mortels… Mon ami, toujours lemême, celui à qui j’inflige ma présencechaque matin, lui qui a la prétention dedompter le temps qui passe, il l’affirme hautet fort, intervient derechef et m’interditpresque de continuer sur ma lancée. Tu asmal démarré ton texte, les journaux sontanxiogènes en ce moment, une femmeenterrée vivante ici, une casemate détruitelà-bas, un hold-up, un enlèvement, unegrève à l’éducation nationale qui n’arrêtepas de se débattre, des suicides… Tu veuxen rajouter une couche sinistre ?marmonne-t-il. Ecris-nous quelque chose degai, positive un chouia, ya kho ! Et si, en finde compte, il avait raison ? Et si noustrempions nos plumes dans l’encre de lajoie, que nous parlions de fleurs, de merradieuse, de montagnes altières et de désertensorcelant ? Sauf que ya hbibou, je ne t’aijamais empêché de décoder, chaque matin,ta grille de mots croisés, comme je ne t’aijamais empêché de ruminer, tout seul,comme lors d’une gueule de bois, sur tonfauteuil bringuebalant, comme si tu devaisprésider la commission de surveillance desélec… O pardon ! je n’arrive pas à penser àautre chose qu’à ce qui nous attend cet avrilà venir. Puis laisse tomber tes mots fléchéset viens voir la photo de lycée que j’aidégotée auprès d’un camarade avec lequelj’ai usé le fond de ma culotte.

Là, nous sommes en seconde L dulycée Amirouche. Le vrai ! Pas le polyvalent,tombé en ruine, des ruines dues à unmauvais choix de terrain. Mouloud Feraouna fait ses classes dans cet établissement ; àl’époque, ce fut un collège supérieur. Enfin,quelque chose de ce genre. Il en a fourni descadres ce lycée, transformé plus tard enlycée de jeunes filles, la mixité fait peurdans notre pays, et porte le nom de FatmaN’Soumeur. L’héroïne, bien sûr ! Aupassage, je te fais remarquer qu’aucunétablissement ne porte le nom de Si MohandOu M’hand, le poète errant aux semelles defeu. Un oubli, dis-tu. Peut-être ! Et s’ils’agissait d’autre chose ? Pardon, je politisetout. Regarde, tu vois ce jeune homme, sapécomme un jeune premier, il était interne (il yavait un internat, à l’époque, et des pions de

jour comme de nuit). Il débarqua dePalestro, pardon de Lakhdaria. Je merappelle bien de la noblesse de son port detête, un peu retiré du groupe, mais toujoursaimable et souriant. Il aurait fini avocat,selon mes informations. A sa droite, tu vois,ils sont cinq lycéens, côte à côte, liés dansla vie et dans la mort. Oui, ils nous ontquittés les cinq. Curieuse la vie, non ? Leblonblon, avec un regard rieur, c’estMohamed B., un furieux de la plume quiaurait pu faire carrière dans la presse, je levoyais comme écrivain, personnellement. Iltaquinait la muse. Il aimait Rimbaud, j’aimaisBaudelaire, question de tempérament, medisait-il, du temps où notre adolescencecrânait son insouciance, crinière au vent.Mohamed B. a fini banquier, lui qui«alexandrinisait» ses amours adolescentes.Remarque, Kafka était clerc de notaire, jecrois. Wagi, regarde-le bien, oui, celui à lamèche prononcée, Hanafi de son prénom, ilhabitait Boukhalfa, une banlieue de Tizi, atenté des études en France après le bachot,à Lille, si ma mémoire est bonne. Il avait pasmal réussi. Je me rappelle de sa gentillesselégendaire, de sa douceur et de sa viveintelligence. De retour à la maison, pourquelques semaines de congé, un accidentde mobylette, eh oui un deux-roues ! et c’enest fini d’une vie, d’un rêve, d’un espoir,d’un camarade. Son frère m’avait appris sondécès des années, plus d’une vingtaine,après. Ce beau brun, c’est Nacer. Je lerevois de temps à autre. Retraité del’éducation nationale, il a enseigné la langueanglaise dans un lycée de la ville. Il a, aussi,tenté Paris, ses lumières et ses galères,juste après le bac, dans les annéessoixante-dix. Lui a préféré rentrer, un petitchez-soi vaut mieux qu’un grand chez lesautres. On n’est jamais définitivementintégré, je pense. Déjà que chez nous, desfois, on se sent étranger, apatride au-delà detoute nation. D’accord, j’arrête mon char, jecontinue de titiller ma mémoire, pourm’éviter d’écrire une chronique sur lespieds nickelés. Attend, ce blondinet, élancé,aux yeux clairs, s’appelle Arezki I. Il vit, ence moment, aux States. En Amérique, oui !Que fait-il ? Je n’en sais rien. Je me rappellequ’il parlait l’anglais à merveille au lycée.Bernier, notre prof de langue, en saitquelque chose. Il était le seul à lire desromans anglophones. Puis, autant que je mesouvienne, il excellait dans toutes lesmatières. A-t-il eu le prix d’excellence ? Jecrois. J’ai cru comprendre qu’il était deretour à Tizi, dernièrement. C’était unefausse information. Dommage ! Desproches m’ont affirmé qu’il n’a jamais remisles pieds en Algérie, depuis soixante-dix. Iln’est pas le seul, Amar H., excellent peintre,

portraitiste, aussi, se trouverait enThaïlande depuis la même année, oupresque. Le cadre du colonel Amirouche,ornant le vestibule du lycée éponyme, a étéréalisé par cet artiste. Et d’autres. Etd’autres. Nous étions une trentaine, voireplus, en classe. Mixte, non ? Les filles, onles voyait de loin, dans une gestuelleplatonique. Si Yahia est à Toulouse. Sid-Alise trouvait à Paris. Idir R. est cardiologue àTizi. Mouloud B., un ancien des finances,coule une retraite paisible chez lui. Etd’autres. Et d’autres. Djaffar O. estneurologue à Alger. Mohamed B. sirotetoujours son thé à la menthe dans le mêmecafé maure de la ville. Omar C. perpétue latradition familiale de l’amour du livre. Nousavons tous eu des fortunes diverses, lesuns et les autres. Boualem M., je l’ai croisédans une caserne, à Blida, au moment denotre service militaire ; nous comparions, cejour-là, nos boules à zéro respectives. Etd’autres. Et d’autres. Nous nous croisons,parfois, au gré du ressac de la vie, dessautes d’humeur du hasard et du rappeltyrannique de la mémoire. Nous nouscroisons, sans plus. Le lycée Amirouche, jete le rappelle, fut une institution, avec sesrègles, ses us et coutumes, et sestraditions. Deux surgés les appliquaient,sans rechigner. Un couple dissemblable,improbable, mais sympathique. Surtoutavec le recul, n’est-ce pas DocteurBoudarène, un autre «amirouchien» ?Cheikh Belkacem et cheikh Maachou, on lesappelait ainsi, et pas autrement. De vraischeikhs, portés sur l’éducation, ayant envue l’avenir de leurs élèves. Pas ces cheikhsnew look, made in lekhlayae. Belkacem avaitla bosse des maths et Maachou, celle dessciences nat’. Ils prenaient la craie, en casde besoin. Un jour, cheikh Belkacem estvenu inspecter notre rangée, avant derentrer en classe, une rangée de bidassesen folie, il faut se l’avouer. Précipitamment,on a redressé les lignes, si j’ose dire. Notresurgé, l’œil furibard, s’approcha de nous etfixa deux camarades, l’un portant un bouc etl’autre une chevelure abondante. Hiératique,cheikh s’adressa à eux par leur nom (nosdeux surgés connaissaient leurs élèvesnominativement, un exploit !) : «Hamid H. tume feras le plaisir de raser ton bouc ; et toi,Sid-Ali F., tu iras rendre visite à un coiffeur,ou demain, tu te ramènes avec une robe.»Ce qui fut fait dès le lendemain ! CheikhMeguenni quittait rarement son bureau decenseur, quand il le faisait, c’était pour uneraison impérieuse ; mais il avait à l’œill’ensemble du lycée, tout le lycée. Si, parmalheur, vous vous trouvez dans sonbureau, convoqué par ses soins, le quartd’heure ne sera pas seulement mauvais, il

sera cauchemardesque. Puis, il y avait lespions qui faisaient leur loi, leur discipline,chacun avec son caractère, ses tics et sessoucis du moment. Ils étaient nos aînés etnous aidaient, souvent, à faire nos devoirs,gentiment, sans se faire prier. En classe depermanence, gare au perturbateur, lesconsignes pleuvaient. Huit heures de colleest une punition qu’on n’oublie rarement.Têtes baissées, cahiers et livres ouverts, les«permanents» (?) bûchaient à n’en plus finir,qui pour les compos, qui pour le bac, quipour le brevet. Ainsi se tissait la vie delycéen de mon temps ! Autre époque, autresmœurs ! Qu’en est-il maintenant ? Je ne saispas trop. Si, je dirai que c’est à l’image dureste. Voilà, mon ami, je t’ai servi mamémoire dans une gestuelle nostalgique, àla démesure de mon «scepto-désespoir». Je«néologise», c’est mon droit. Chacun y vade sa ratatouille, de toutes les façons, dansla grande khaïma Algérie. Alors, de-ci, de-là,autant en emporte l’oubli. Ou la mémoirehumaine, puisque celle-ci est bougrementoublieuse. Tu vois, j’ai réussi à ne pasparler ni des élections, ni de la grèvescolaire, ni de la 3 G, ni de mes lectures, nidu poème qui s’annonce, ni de la versatilitédu climat, ni des angoisses qui blanchissentmes nuits, ni des amis que je ne reverraiplus jamais, ni du futur Président, ni desdivagations de certains de nos politiques.J’ai tenu parole. Mais je ne promets rienpour la prochaine chronique.

Y. M.

PANORAMAPANORAMA DE-CI, DE-LÀ !

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TENDANCES

Youcef Merahimerahi.youcef@gmail.com

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlamhlaalam@gmail.com

POUSSE AVEC EUX !Saâdani s’astreint à une obligation de réserve. En mêmetemps, Amar dans une…

… Réserve, c’est dans l’ordre naturel des choses !

Je serais presque gêné de broder, de tresser desvannes autour de la missive de Hamrouche. Eh oui !Quelque part, c’est impoli de commenter une bafouillequi ne vous est pas destinée. Mais, en même temps,j’estime avoir fourni tellement d’efforts pour la lire, pourtenter d’en déchiffrer les clefs, pour chercher à endécrypter les codes complexes et pour m’essayer à desinterprétations sur la base d’algorithmes hyper-compliqués que je pense avoir gagné de haute lutte ledroit de vanner l’homme qui s’est fait réformer pourdélit de «démocratie délinquante». Remarquez, jepouvais aussi faire comme tous les gens sensés, sageset philosophes. Me contenter de voir la lettre passerpar-dessus ma tête, sans tenter de l’ouvrir, encoremoins de la lire. C’est pas joli de zyeuter une lettre quine vous est pas adressée. Encore moins d’en ouvrirl’enveloppe. Il n’y a aucun scandale à reconnaître que leciel d’Algérie est en ce moment partagé. Partagé entrele beau soleil qui y titille nos envies de vacances et derepos, quelques nuages qui font de la résistance et desmasses importantes de lettres qui fulgurent tels deséclairs, lesquelles veulent sûrement dire quelquechose, ont un sens, mais pour leurs rédacteurs et leursdestinataires, pas pour nous ! Ça donne des situationsplutôt cocasses. Et dès que ça en devient cocasse, moi,

je ne peux me retenir. Jugez-en ! Entre Saâdani qui jureà qui veut l’entendre — c’est-à-dire 48 mouhafedhsoumis à la torture — que la dernière lettre de Abdekkane lui était pas adressée, et Hamrouche qui rédige unedemande d’emploi à l’encre sympathique, destinéeassurément à ceux qui ont le révélateur infaillible àcette encre-là, il y a Belayat qui griffonne nerveusementdemande sur demande de tenue d’une réunion deredressement des redresseurs et qui les dépose enposte restante. Cette profusion de missives, si elle nerend pas plus solides les tunnels-gruyère de Ghoul,n’en dénote pas moins une vertu que l’on pensaitperdue chez nos dirigeants. Quand la marmite se met àbouillir et que s’en dégagent petit à petit les senteurs duprochain repas, ils redécouvrent soudain l’endroitoublié où ils avaient rangé leurs stylos ! Ils mettentenfin la main sur la vieille rame jaunie de papier 21/27.Et ils noircissent tout ça ! Mais, attention ! Entre eux.Juste entre eux. Ce courrier est à usage interne. Il suitun cheminement particulier. Dans des sortes de tuyaux,des tubes dont nous ne soupçonnons même pas lanature ni la longueur. Grossièrement dit : le régime,entre actuels et ex, s’écrit des lettres. Laissons-leur letemps de les lire. Puis éventuellement d’y répondre. Oupas, d’ailleurs. De toutes les façons, le courrier, c’estune affaire privée. On peut juste constater de manièresobre et pondérée que l’Algérie a pris soudain desallures de «Grande Poste» ! Je fume du thé et je resteéveillé, le cauchemar continue.

H. L.

La Grande Poste !